Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 13:13

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 1 – Fédor Podgorny par Chanette

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Juste quelques précisions avant d’entamer ce récit. Je suis dominatrice professionnelle. Mes histoires ne sont pas des récits de domination mais des récits d’aventures incluant parfois des séances de domination. Anna-Gaëlle est ma meilleure amie et ma complice préférée de mes jeux érotiques, elle est directrice d’une galerie d’art rue de Seine à Paris, une activité qui la conduit à faire de fréquents déplacements de par le monde.

 

Samedi 20 mai

 

On est samedi, il fait enfin beau en ce mois de mai et au lieu de profiter du soleil, je suis allé voir un film tarte au cinéma, c’est tout moi, ça. En sortant de la salle je rallume mon téléphone portable, j’ai un message d’Anna Gaëlle.

 

Tiens Mademoiselle est rentrée !

 

J’écoute, je n’en comprends pas la moitié, elle parle trop vite et pas assez distinctement. Je l’appelle. La communication est dégueulasse.

 

– Je t’ai envoyé un message !

– Oui, mais je n’y comprends rien !

– Je te rappelle en arrivant, vers 20 heures.

– Allô !

 

Plus rien ! Donc elle n’est pas rentrée, moi qui me faisais une joie de la retrouver et de la prendre dans mes bras… demain peut-être.

 

J’attends 20 heures : Rien ! Je n’ai pas dîné espérant plus ou moins qu’on le fasse ensemble… A 21 heures, j’en ai marre, je me cuisine une omelette au gruyère A la télé je regarde un film franchouillard qui est déjà commencé.

 

Elle va m’appeler à quelle heure, cette andouille ?

 

A 22 heures, je n’y tiens plus, je l’appelle, ça sonne dans le vide ! Elle m’énerve, elle m’énerve ! Je ferme la télé et entame un polar pour bouquiner un peu.

 

Un peu avant 23 heures, on sonne à l’interphone ! C’est Anna !

 

J’en oublie mes récriminations tellement je suis contente qu’elle soit là, je lui ouvre, elle monte, je l’attends sur le palier, on s’enlace, on s’embrasse.

 

– C’était quoi ton message ? J’ai rien compris !

– Oh ! Juste un petit service qu’il faut que tu me rendes la semaine prochaine, on verra ça tout à l’heure, t’as mangé je suppose ?

– Ben oui !

– T’as un truc à grignoter ? Je suis passé chez moi, mais je n’ai plus rien dans le frigo…

– On va bien trouver ! Pose tes trucs et viens dans la cuisine.

– D’accord mais je vais pisser d’abord ! Tu veux regarder ?

 

Parfois le romantisme et elle, ça fait deux ! N’empêche que je la suis jusqu’aux toilettes. Mais voilà qu’elle s’arrête en chemin en rouspétant.

 

– Putain, mais c’est pas vrai !

 

J’ai envie de me marrer, Anna n’a pas réussi à se retenir jusqu’au bout et s’est pissé sur elle, sa jambe droite est mouillée jusqu’aux chevilles.

 

– Non, mais c’est pas possible ! Grommelle-t-elle.

 

Du coup elle retire, son pantalon et sa culotte en plein couloir, les abandonne sur le plancher ainsi que ses chaussures et s’en va finir de pisser, le cul à l’air.

 

La voilà qui s’assoit lourdement sur la cuvette, puis qui ouvre les vannes. Nous avons, l’une et l’autre toujours eu un gros penchant pour les jeux humides, nos lecteurs en savent quelque chose.

 

Rapidement, je m’accroupis devant elle et j’ouvre la bouche, elle se débrouille pour m’envoyer quelques gouttes d’urine dans le gosier. Elle a le pipi très clair ce soir, je devrais dire trop clair, elle a dû s’envoyer deux litres de flotte… Mais c’est bon quand même !

 

– Y’avait longtemps ? Me dit-elle en se relevant.

– La dernière fois, non ?

– Peut-être, mais c’est bien la première fois que je me pisse dessus chez toi !

 

Pas si sûr…

 

– Y’a toujours une première fois ! Répondis-je néanmoins.

– Regarde-moi, ça, j’en ai plein les cuisses, il va falloir que je prenne une douche.

– Prend une douche si tu veux, mais faut pas exagérer non plus, ça n’a presque pas d’odeur, prend une serviette… à moins que tu préfères que je te lèche les cuisses.

– C’est ça lèche moi les cuisses !

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Je ne me dégonfle pas ! J’ai dû faire tout un tas de trucs avec Anna, mais je ne me souviens pas lui avoir déjà léché les cuisses suite à une envie de pipi mal maîtrisée. Mais ne dit-on pas qu’il faut toujours varier les plaisirs ?

 

Et hop ! Elle finit de se déshabiller puis la voilà qui cavale dans la chambre. Mademoiselle connait la maison et fait comme chez elle, elle prend une grande serviette dans le dressing et l’étale sur le plumard avant de s’affaler dessus, les jambes écartées et pendant sur le côté…

 

– Viens me lécher l’abricot ! Dit-elle.

 

Comment refuser ? D’autant que l’abricot en question est tout sauf essuyé.

 

Je me mets à l’aise à mon tour et me place entre ses douces cuisses et commence à lécher tout ça comme j’ai dû le faire un nombre incalculable de fois, mais on ne se lasse jamais des bonnes choses, n’est-ce pas ?

 

Tout en lui butinant la chatte, je lance mes deux mains en avant afin de m’emparer de ses tétons que je pince assez fortement, je sais que mademoiselle adore ça. D’ailleurs elle commence à pousser des petits cris. Ce n’est pas vrai qu’elle va partir comme ça, au quart de tour !

 

Du coup, alors que ma langue parcourait de façon indolente l’intérieur de ses chairs, je choisi de titiller son clitoris en le sollicitant de mes lèvres.

 

Le résultat ne se fait pas attendre longtemps, Anna gueule, tressaute, gueule encore avant de retomber comme une chiffe molle.

 

– Tu m’a trop bien sucé, ma bibiche !

 

Et nous revoilà dans les bras l’une de l’autre, bisous, caresses et cigarettes.

 

Anna me met la main sur mon minou, évidemment je me laisse faire, elle va me rendre la politesse, c’est la moindre des choses, non ?

 

Elle me fout deux doigts dans la chatte, je mouille comme une fontaine et la chambre s’emplit d’un insolite bruit de floc-floc. En même temps elle m’embrasse les seins, je devrais dire plutôt qu’elle me les mordille, car je la trouve un peu sauvage ce soir !

 

Je pars assez vite. Nouveau temps calme mais sans cigarette cette fois.

 

Quelque chose me dit qu’Anna n’est pas rassasiée, sinon pourquoi fouillerait-elle dans le tiroir de mon chevet ?

 

– Faut pas te gêner, fais comme chez toi !

– Ben oui, c’est ce que je fais !

 

Insolente avec ça !

 

Je me doutais bien de ce qu’elle cherchait, la voilà qui m’exhibe un gode, je devrais dire MON gode car je n’en ai pas trente-six à la maison et à vrai dire ne m’en sers qu’assez peu.

 

Elle le porte à sa bouche et le suce vicieusement comme elle le ferait d’une vraie bite. Que va-t-elle en faire ensuite, je décide par jeu de lui laisser l’initiative.

 

– Tourne-toi, je vais t’enculer avec !

 

Pourquoi pas ?

 

J’obtempère en me positionnant en levrette et j’attends sagement.

 

A tous les coups, elle va me lécher le trou du cul ! Gagné ! Je sais qu’elle adore ça et de mon côté j’apprécie cette caresse quand elle est prodiguée avec délicatesse.

 

Sa langue virevolte sur ma rondelle me provoquant des frissons bien appréciables, je fais ce qu’il faut pour m’ouvrir un peu, elle en profite pour me glisser un doigt qu’elle fait aller et venir, un deuxième doigt rejoint le premier, peut-être un troisième, je n’en sais rien, je n’ai pas de rétroviseur.

 

Et hop, elle les enlève, mais c’est pour les remettre aussi sec, elle répète ce petit manège plusieurs fois, puis se met à me tapoter les fesses.

 

– Doucement !

– Tais-toi, tu aimes ça !

– Oui, mais doucement quand même !

 

Et cette fois c’est le gode, il est muni d’un vibrateur qu’elle active (c’est fait pour ça, non ?). Ça va, ça vient, ça me fait un bien fou, je m’abandonne au plaisir que je sens inexorablement monter, je mouille, j’ai la chatte en feu, j’adore jouir par le cul et c’est ce que je ne vais pas tarder à faire, je hurle !

 

Je me remets sur le dos, Anna vient m’embrasser. Je suis bien.

 

– Alors elle t’a fait bien jouir ta petite copine ? Me nargue-t-elle.

 

Je ne réponds pas, je lui souris, je suis aux anges… mais j’ai aussi maintenant envie de pisser.

 

– Je vais faire pipi, tu en veux ?

– Non, je suis un peu vidée, je mangerais bien un petit truc.

– Dis donc, toi ! Et si moi j’ai envie de te pisser dessus.

– Plus tard !

– Si tu veux manger, il faut d’abord prendre l’apéritif, tu ne veux pas de mon apéritif ?

– Proposé comme ça, je ne peux pas refuser !

 

On retourne aux toilettes, on a fait ça maintes et maintes fois et on connait par cœur la façon dont on doit se mettre pour que ce soit le plus confortable et le plus agréable possible.

 

Anna me boit. Anna en fout plein à côté. Qui c’est qui va nettoyer après. Mais c’est de ma faute, je n’avais qu’à pas lui proposer ce genre de choses. C’est fini ! Anna se relève pour m’embrasser à pleine bouche alors qu’elle n’a pas avalé les dernières gouttes. La salope, je m’y attendais, elle fait toujours ça ! N’empêche que cette dernière plaisanterie a réveillé mon excitation. Est-ce qu’on va repartir pour un tour ? Non !

 

– Bon ça m’a bien creusé tout ça, on va dans la cuisine ?

 

Elle se sert dans le frigo, trouve du jambon et un yaourt, puis se met à jacter ! Une vraie pie !

 

– Et ce service que tu devais me demander ?

– Oh, ce n’est pas grand-chose, j’ai sympathisé à Moscou avec un type plein aux as. Il m’a proposé une sorte de partenariat pour ma galerie, un truc super intéressant pour moi !

– Ah !

– On est arrivé à Paris dans le même avion, il est descendu dans un hôtel pour rupins. Et il m’a demandé quoi ? Je te le donne en mille ?

– Dis !

– Si je connaissais une dominatrice sérieuse et bien foutue.

– C’est ça le service ? C’est pas trop compliqué.

– Pas trop, non !

– Et il a des exigences particulières, ton bonhomme ?

– Oui, mais rien d’insurmontable, il veut que je participe !

– Ce n’est pas un problème !

– Et il veut qu’il y ait un autre homme, il suce et il se fait enculer.

– Uniquement passif ?

– Non, switch, il aime bien se faire sucer aussi.

– Alors, ça devrait pouvoir se faire !

 

Je pense immédiatement à Nœud-pap, l’un de mes clients réguliers, sympa, pas chiant, le souci c’est que dans ses contacts avec d’autres hommes, il est lui aussi, essentiellement passif mais je saurais arranger ça.

 

Voyons : Je ne peux pas le contacter le week-end, ni le lundi (il est gérant d’un magasin d’équipements de salles de bains, je le contacterai donc mardi, ensuite faudra que je vérifie mon planning.

 

– On pourrait faire ça mercredi !

– Pas avant ?

– Ben non ! Je te confirmerais ça mardi matin.

 

Mercredi 24 mai

 

Nœud-pap arrive le premier. Depuis quelques aventures communes (voir quelques chapitres précédents) nos rapports ont changé, c’est toujours mon client, un gentil client, mais une saine complicité s’est installée entre nous. Il me fait la bise, je lui explique de nouveau ce que j’attends de lui, il veut me régler, je lui explique alors que c’est « l’autre monsieur » qui payera pour deux…

 

Nœud-pap était déjà dans le donjon, attaché à une croix de Saint-André, et caché derrière un paravent quand Fédor Podgorny et Anna-Gaëlle arrivèrent de conserve.

 

Rapide présentation… Fédor est du genre grand balèze, crâne d’œuf et verrue disgracieuse au milieu du front. Il s’exprime plutôt bien en français.

 

– Vous êtes très belle ! Me dit le Popov.

 

« Ça fait toujours plaisir ! »

 

– Merci ! Si vous le voulez bien, mettez-vous à l’aise.

 

Le mec se déshabille, mais garde son caleçon tandis qu’Anna se change en se déguisant en dominatrice amatrice. Fédor se révèle être une montagne de muscles illustrés d’une vraie collection de tatouages. Comment Anna a-t-elle pu baiser avec un macho pareil ? Moi faudrait me payer, comme dirait quelqu’un que je connais… mais justement moi on me paie, mais en principe je ne baise pas ! J’espère simplement que son apparence ne va pas rebuter Nœud-pap !

 

– Il ne manque plus que la petite enveloppe ! Précisais-je.

– Plus tard ! Répond Popov.

– Non maintenant !

– Et parce que pourquoi ?

– « Parce que pourquoi » c’est l’usage !

 

« Elles ne font pas comme ça les putes en Russie ? »

 

Il ne discute pas et sort de sa sacoche une enveloppe que j’ai eu égard à Anna, le tact de ne pas en contrôler le contenu.

 

Il se passa alors quelque chose en apparence de très anodin mais qui eut une très grande importance par la suite :

 

Fédor sortit de sa sacoche un appareil photo numérique qu’il posa sur la table.

 

– C’est pour les photos ! Croit-il devoir préciser.

– Quelles photos ?

– Ben j’aimerais quelques photos souvenirs…

– Il n’en est pas question ! Protestais-je.

– Juste une ou deux !

– Non, et ce n’est pas négociable.

– Bon, bon !

 

Au moins le type n’a pas l’air chiant, quand on lui refuse un caprice, il a la courtoisie de ne pas insister lourdement.

 

– Je vous l’avais bien dit qu’elle ne souhaitait pas de photos ! Renchérit Anna.

– Rangez-le dans votre sac, vous me le rendrez tout à l’heure. Lui propose-t-il.

– Bon on commence ! Edictais-je ! Retire-moi ce caleçon ridicule.

 

Le mec me regarde d’une drôle de façon, manifestement il n’apprécie pas ma réflexion. Le voilà à poil, Il a une bite énorme, demi-molle mais impressionnante, il se la tripote ostensiblement attendant visiblement que je le complimente. Ce que je m’abstiens de faire, car bien évidemment, je m’en fous de sa bite !

 

– Bon, pépère je ne t’ai pas donné l’autorisation de te tripoter.

 

Je lui passe un collier de chien autour du cou, exprès, j’en choisis un de couleur rose, je sais que les machos n’aiment pas ça.

 

Je lui tords ses bouts de seins sans ménagement, il se contente de grimacer. Je ne continue pas car bizarrement ses tétons sont très peu développés. Je lui accrocherais peut-être des pinces, on verra bien, je ne le sens pas trop ce mec.

 

Je lui accroche une laisse après son collier, et après lui avoir ordonné de se mettre à quatre pattes, je l’emmène dans le donjon en ponctuant sa progression de coups de cravaches sur son gros cul.

 

Nous voilà dans le donjon. Regard circulaire et limite blasé de l’homme qui a dû en voir plein d’autres et des mieux.

 

J’attache l’individu sur mon cheval d’arçon et commence par lui infliger dix coups de martinet qu’il supporte sans broncher.

 

Je vais ensuite dégager le paravent derrière lequel Nœud-pap est attaché contre une croix de Saint-André. Je le provoque un peu :

 

– Alors, salope, regarde comme je suis gentille, je t’ai amené de la compagnie. Ah, tu ne vois pas sa bite, mon pauvre loulou, comme tu dois être déçu, mais tu la verras tout à l’heure, tu verras elle est grosse, je ne crois pas que tu pourras mettre tout dans ta bouche.

 

Evidemment, il ne bande pas, mais avec lui je sais comment m’y prendre, ses bouts de seins sont proéminents à force de se les faire tirer. Un dans chaque main, je serre, je tire, je tortille et moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, Monsieur exhibe une jolie bite bien droite et bien dure. Je lui envoie quelques pichenettes sur la verge et sur les testicules. Il grimace ! Ben oui c’est une séance SM, pas un vernissage !

 

Je demande à Anna de venir près de nous, je lui chuchote :

 

– Débrouille-toi pour qu’il ne débande pas, je te fais confiance !

– C’est dans mes cordes !

 

Anna-Gaëlle et Nœud-pap n’ont jamais eu l’occasion de se rencontrer. Dans quelles circonstances l’auraient-ils fait d’ailleurs ? Nous avons Anna et moi chacun notre métier, des métiers bien différents, ce qui se passe aujourd’hui pour Anna, c’est juste un « extra ».

 

Je reviens vers « Popov » et le nargue :

 

– Tu as vu la belle bite qui t’attends ! Je vais t’obliger à la sucer, et je vais même peut-être lui demander qu’il t’encule !

– Vous n’avez trouvé personne de moins vieux ?

 

Hein ? Qu’est-ce qu’il raconte ? Ce con parviendrait presque à me déstabiliser. Parce que soit, il dit ça pour avoir une punition, soit, il est sincère mais dans ce cas la séance va se mettre à chavirer. A moi de redresser la barre.

 

Je prends ma cravache la plus « méchante » et lui en assène un grand coup sur les fesses. Il ne peut s’empêcher de pousser un cri.

 

– Maintenant, écoute pépère, ici c’est chez moi, c’est mon donjon, t’es mon soumis, mon esclave, et moi je suis ta maîtresse, je ne veux pas t’entendre discutailler, je ne veux même pas t’entendre du tout sauf si je te pose une question ! Tu as compris connard ?

 

Pour toute réponse, il se met à ricaner, je lui fais relever la tête et je le gifle assez violemment, puis j’enchaine les coups de cravache sur les fesses.

 

Je jette un coup d’œil sur ce que fait Anna ! elle a ouvert son blouson de cuir en-dessous duquel elle n’a pas mis de soutien-gorge et s’amuse à balader la pointe de ses seins sur le corps de Nœud-pap qui comme vous le devinez bien, est aux anges.

 

Je m’harnache d’un gode ceinture, et je n’ai pas mégoté j’ai carrément pris le plus gros, celui qui ne sert jamais, qui est juste là pour impressionner. Je me poste devant Popov.

 

– Suce !

 

Moment d’hésitation sans que je comprenne pourquoi.

 

– Allez montre-moi comment tu suces, pédale !

 

Le mec ferme les yeux et ce met à lécher le gland du machin, il fait des mouvements de lèvres absolument ridicules, je réprime l’envie d’éclater de rire. Je me dis que s’il suce Nœud-pap de cette façon-là cette affaire va finir en pantalonnade.

 

Dans l’ordre logique des choses si toutefois cette logique existe, il faudrait à présent que je passe derrière Popov et que je le sodomise. Sauf que ça ne me dit rien du tout, ce mec je ne le sens vraiment pas, quelque chose cloche.

 

Je rappelle Anna et lui confie un autre gode-ceinture, juste la taille en dessous, lui laissant le soin de sodomiser le bonhomme. Elle ne comprend visiblement pas trop comment je dirige les opérations mais elle ne discute pas et s’en va faire ce que je lui ai demandé après avoir tartiné le cul de Popov afin que ça passe mieux.

 

Pendant ce temps, je détache Nœud-pap qui bande toujours et l’emmène devant le russe en le plaçant de telle façon qu’il puisse se faire sucer.

 

Ouf ! Je suis rassurée, Popov suce Nœud-pap sans faire le guignol, je dirais même qu’il a l’air de se régaler, une bite dans la bouche, un gode dans le cul, ça va bien pour lui.

 

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Je fais durer l’affaire environ cinq minutes, Anna se marre en pilonnant le Popov mais donne des signes de fatigue. Je lui demande d’arrêter et ce sera maintenant au tour de Nœud-pap d’enculer Podgorny.

 

Quand même, j’ai beau avoir une sacrée bouteille dans ce métier, cela m’étonnera toujours de voir qu’un soumis considère qu’une sodo pratiquée par un homme est un acte bien plus fort qu’une introduction de gode. En fait c’est purement psychologique, avec un homme le type se sent véritablement enculé même si physiquement le plaisir est forcément moins intense vue la différence de taille.

 

J’allume un gros cierge et le tend à Anna, je veux qu’elle fasse couler de la cire chaude sur le dos du soumis pendant qu’il se fera enculer.

 

Curieusement, Nœud-pap semble bien s’exciter à ramoner Popov. Ma foi, s’il veut jouir de cette façon, je vais le laisser faire, faut bien varier les plaisirs.

 

Il s’arrête, se contrôle, me fait un signe.

 

– Si tu veux jouir comme ça, vas-y ! Lui dis-je.

 

Il hésite, puis redémarre, ça ne dure pas longtemps, il explose dans son cul (je devrais dire plutôt dans sa capote). Il décule, se demande ce qu’il doit faire, je lui indique une chaise afin qu’il s’y installe.

 

A l’aide de ma cravache je fais maintenant sauter la cire qui s’est solidifiée sur le dos de Fédor, tout ne part pas, je dois finir en me servant de mes ongles, l’homme gémit.

 

Je regarde mon travail, le cul est tout rouge, le dos est tout rose, le cul est béant. J’espère que monsieur sera content de ma prestation, mais elle n’est pas tout à fait terminée.

 

Je le détache, il se remet debout, il bande de façon impressionnante. Son regard va de ma bite en latex à mon visage, genre il attend un compliment ! Il peut toujours attendre. Je m’en fous de sa bite (bis repetita placent)

 

– Bon, on va finir en beauté, tu vas t’installer là-bas, sur la partie carrelée et tu vas te branler pendant que je te pisserais dans la bouche.

 

Il ne dit plus rien, il est devenu sage, et se dirige vers l’endroit indiqué.

 

– On ouvre bien la bouche !

 

Je m’accroupis de façon à ce que ma petite chatte ne soit qu’à quelques centimètres de sa bouche et j’ouvre les vannes. Ça tombe bien j’avais une bonne envie ! Il avale tout ce qu’il peut et en met plein à côté, je tente de contrôler mon débit mais je n’y parviens pas, je vide donc complétement ma vessie sur lui. Pendant ce temps-là, Monsieur se branle comme un malade ! Quand j’ai fini de pisser il n’a pas encore joui, alors je lui crache dessus pour le stimuler ! Et miracle son sperme jaillit tel un geyser. Va y avoir du nettoyage à faire !

 

Il se relève à moitié groggy.

 

– Pour la douche ? demande-t-il

 

Je lui indique ! Côté convivialité, il est passé complétement à côté, le mec, il pourrait au moins me dire que ça lui a plu, ça ne coûte pas cher deux doigts de politesse !

 

Pendant ce temps Anna tient compagnie à Nœud-pap en lui tripotant ses tétons avec un air canaille. L’homme a l’air surpris mais ravi ! C’est tout à fait Anna, ça, jamais sage !

 

Mais je n’avais encore rien vu ! Voilà qu’Anna dans un grand élan d’affection, à moins que ce soit un élan de folie se met à rouler une pelle à mon soumis préféré qui du coup se met à rebander, assez mollement cependant. Elle le prend en bouche, sa bite semble réagir mais pas assez. Du coup Anna le laisse et s’en va fouiner dans son sac à main puis elle revient vers lui.

 

– Tiens c’est la carte de ma galerie d’art. Si ça te dit viens m’y retrouver un de ces jours, Ça me plairait bien que tu m’encules.

– Moi ?

– Ben, oui, toi !

 

Je rêve ! Elle est fada ! Qu’est ce qui lui prend ? C’est d’autant plus incompréhensible que ma copine est plutôt branchée goudou.

 

Pendant que ces messieurs se rhabillent, je branche Anna.

 

– Tu fais quoi, tu veux me piquer mes clients ?

– Juste une fantaisie !

– Remarque, ça peut être pratique, c’est un gars qui installe des salles de bains, c’est lui qui m’a refait la mienne, je te le recommande il travaille super bien et il n’est pas plus cher qu’un autre et il te fera peut-être un prix…

 

Une fois Nœud-pap parti, Fédor propose de nous payer le restaurant. Anna accepte de suite. Moi je décline l’invitation, je n’ai rien, bien au contraire contre les plaisirs de la table, mais j’ai horreur de subir la conversation de personnes que je ne connais pas. Je prétexte une obligation.

 

Mauvaise tactique, Fédor me propose le lendemain. Je ne sais pas trop quoi inventer comme excuse d’autant qu’Anna me donne un coup de coude que je ne sais trop interpréter.

 

– D’accord pour demain ! Répond-elle me plaçant devant le fait accompli.

 

Et les voilà partis tous les deux.

 

Je fulmine et j’envoie un message à Anna la priant de me rappeler dès qu’elle sera seule. Ce qu’elle fit un peu plus tard.

 

– Je sais ! Commence-t-elle, tu n’as pas envie de bouffer avec Fédor.

– Très perspicace !

– Seulement voilà, je sais que ça te prend la tête, mais je te demande de le faire pour moi.

 

Et la voilà qu’elle me noie sous un flot de paroles… Elle me reparle de son partenariat avec la boite de Fédor, un truc très juteux selon elle…

 

– Mais pour l’instant rien n’est signé, j’ai donc intérêt à le garder dans de bonnes dispositions…

– T’es chiante !

 

Alors, je me suis fait une raison

.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:54

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 22 – Final au donjon

 

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Pradier

 

L’entretien entre Daniella et Jacques Pradier se passa très bien, il reçut la jolie journaliste chez lui autour d’un bon whisky. Il n’était pas seul.

 

– Gabrielle, une amie !

– Enchantée.

 

La Gabrielle s’amusait des regards appuyés dont Jacques gratifiait la journaliste, elle n’était pas jalouse, peut-être un petit peu quand même.

 

– Et bien voilà, merci pour toutes ces précisions, j’ai maintenant de quoi écrire un truc passionnant !

– Vous avez pu rencontrer tous les acteurs de cette histoire ?

– Ceux qui pouvaient m’apporter quelque chose, oui, à deux exceptions près, le mec de la D.S.G.E. Je crois que ce n’est pas la peine d’essayer…

– Je dois le rencontrer demain pour signer un papelard, notez-moi sur un papier ce que vous voudriez savoir, j’essaierai de causer avec lui, mais je ne vous garantis rien.

– C’est gentil…

– Et l’autre personne.

– C’est la secrétaire de Grondin, je vais aller la voir.

– Vous ne la trouverez pas ! Ironise Gabrielle.

– Et pourquoi donc ?

– Parce qu’elle n’est pas chez elle ! S’esclaffe-t-elle.

– Je ne suis pas pressée, je finirais bien par la rencontrer… Mais vous la connaissez ?

– C’est moi !

– Pardon ?

– Je suis Gabrielle Vorimore.

– Le monde est petit !

– N’est-ce pas ! Et en quoi puis-je vous être utile, parce que je n’ai, en ce qui me concerne, rien à voir avec toute cette affaire.

– Je sais, mais la presse va donner des détails scabreux sur la mort de Grondin, je voulais savoir ce qu’il y a de vrai là-dedans.

– Qu’est-ce que j’en sais ! On ne connaît jamais les gens. J’ai plusieurs fois eu l’occasion d’accompagner Grondin dans des soirées qui se sont terminées en orgies. Ça sert parfois pour obtenir des signatures. Grondin ne crachait pas dans la soupe, mais ce n’était pas son truc, il n’a jamais flashé sur les jeunes femmes, il les préférait matures !

– Mais ces orgies comme vous dites, ils avaient quelque chose de spécial ?

– Pensez-vous ma chère, du classique, que du classique !

– Grondin abusait-il de sa position pour vous faire des propositions ?

– Il n’abusait pas, puisque j’étais d’accord et que je m’y retrouvais financièrement.

– C’était quel genre d’homme dans ces moments là ?

– On va dire que ça dépendait de son humeur, il était plutôt nounours, mais je l’ai aussi connu odieux.

– Mais pourquoi ces détails sordides dans la presse ?

– Pour le discréditer, notre époque n’a jamais été aussi hypocrite en matière de sexe. Ah ! Elle est loin la révolution sexuelle ! Aujourd’hui un fétichiste du pied, c’est un pervers dégoutant, un type qui couche avec une nana de 17 ans et demi, c’est un pédophile et j’en passe et des meilleures… Dès qu’on sort du sexuellement correct, c’est la curée avec la meute des féministes en tète suivi de leurs lèche-culs.

– Ne vous énervez pas, je serais plutôt d’accord avec vous

– Et bien tant mieux, on va arroser ça ! Jacques, tu n’as pas une bonne bouteille qui traine ?

– Si, j’y vais ! Répond l’intéressé qui reste néanmoins à sa place.

– Donc OK, on a voulu discréditer Grondin mais dans quel but ? Reprend Daniella.

– Il n’y a que le gars de la D.S.G.E. qui pourra me dire conclut Pradier en se levant pour aller chercher la bouteille.

 

Furet

 

Furet gamberge, il a déposé des C.V. un peu partout sans obtenir de réponses. Sa femme n’a pas pris de décision définitive, elle réfléchit… chez sa mère ! Daisy le bat froid.

 

Il a l’idée d’aller fouiner chez cette galeriste, son idée c’est de tenter de recueillir des renseignements pour les rapporter à Daisy, cela lui fera un prétexte pour renouer contact.

 

– Bonjour ! vous me reconnaissez, on s’est aperçus chez Daisy Rollin, elle m’a donné l’adresse de votre galerie, alors comme je suis curieux, je suis venu faire un tour.

– Eh bien, ne vous gênez pas, tous ces tableaux sont faits pour être regardés, et aussi pour être achetés.

 

Sans véritable plan, Furet se met à regarder les toiles d’un air idiot.

 

« Mais qu’est-ce qu’il vient foutre ici, ce con ? »

 

Et puis elle réalise que Daisy doit garder un petit doute sur ses motivations, attitude parfaitement normale au demeurant.

 

« De toute façon, cette Daisy est bien mignonne, mais je n’ai pas l’intention de me taper une liaison avec elle, donc ce que je vais faire sera sans conséquence, sauf que Furet, il va être sur le cul. »

 

Alors Anna prend son téléphone potable, fait semblant de composer un numéro et se met à parler bien fort pour que Furet n’en loupe pas une :

 

– Allo, Chanette, comment tu vas ma chérie ? Ce soir ? Oui si tu veux, je passe te prendre à quelle heure ? D’accord, bisous !

 

Au début de la fausse conversation Furet est devenu tout blanc, à la fin il avait quitté la galerie.

 

« Une copine de Chanette qui mène une enquête parallèle ! Pas le genre de truc à aller raconter à Daisy… »

 

Dépité, il est retourné au sauna gay mais en est reparti vingt minutes après, quand le cœur n’y est pas, le cœur n’y est pas.

 

Pourtant, un petit trip sexuel lui aurait permis de déstresser. Une visite dans un salon de massage s’avéra décevante. Alors ? Chanette ? Trop peur de se faire éconduire ! Surtout après sa visite à la galerie. Daniella, mais il lui faudrait un prétexte, il en trouve un, il téléphone :

 

– Bonjour, c’est Nicolas Furet !

– Bonjour, qu’est-ce qui vous amène ?

– Un petit renseignement à vous demander.

– Dites !

– On peut peut-être en parler dans un troquet.

– Je suis à Bruxelles, là !

 

Déception ! Alors pour ne pas perdre la face, il demande son renseignement.

 

– Les coordonnées du détective, bien sûr, je vous dois bien ça ! Mais ne dites pas que c’est moi qui vous les ai données, vous trouverez bien quelque chose.

 

« Qu’est-ce que j’en ai à cirer des coordonnées de ce mec ! Quoi que, après tout, qu’est-ce que je risque ? »

 

Furet a pris rendez-vous avec Pradier dans un bistrot en bas de chez lui, en lui précisant qu’il n’abuserait pas de son temps. Jacques a accepté, c’est un éternel curieux, sans doute par déformation professionnelle.

 

– Voilà ce qui m’amène, je pense avoir fait beaucoup de tort à votre cliente…

– Ma cliente ?

– Chanette, je ne connais pas son vrai nom.

– Humm !

– Je voudrais réparer, je ne sais pas si c’est possible…

– Vous n’y êtes pas allé de main morte, elle n’a pas pu travailler pendant plusieurs jours…

– Ils l’ont battu ?

– Amochée on va dire, sans compter les menaces, la trouille.

– J’ai fait une connerie, je ne pensais pas que ça prendrait une telle tournure.

– Des conneries tout le monde en fait, mais vous, vous avez fait fort.

– Ça a été plus loin que ce que je pensais !

– Trois morts quand même !

– Trois ?

 

Il lui explique sommairement. Grondin, Cordoba, Jimenez…

 

– Jimenez est mort aussi, ça alors !

– C’était moi ou lui ! Explique Pradier

– Vous l’avez…. Vous l’avez tué ?

– Non, disons que j’ai provoqué sa mort, un concours de circonstances, mais je ne souhaite pas épiloguer là-dessus

– Oui, mais moi, je n’y suis pour rien !

– Directement non ! Mais indirectement, il y a bien eu comme un effet papillon.

 

Le propos est maladroit et Furet l’accepte mal.

 

– Non, puisque vous en êtes à me traiter d’assassin, je vais vous laisser…

– Je n’ai pas dit ça, mais je ne vous retiens pas ! Juste un conseil malgré tout, : En ce qui concerne Chanette, laisser tombez ! Eventuellement faites lui une lettre d’excuse… par correction !

 

Furet qui avait l’intention de demander à Pradier d’intercéder en sa faveur, se retrouva avec une boule de haine une fois dans l’escalier.

 

« Connard de poulet ! »

 

Il est 15 heures 30, je suis avec un client. On sonne, je vais ouvrir et me retrouve avec un énorme bouquet de roses rouges dans les bras, il y a une enveloppe jointe, je verrai ça tout à l’heure, je donne un pourboire au livreur et retourne au travail.

 

Le client est parti, je n’ai plus de rendez-vous, je vais enfin m’occuper de ce magnifique bouquet de fleurs.

 

Mais auparavant je consulte mon téléphone sur lequel Jacques Pradier m’a adressé un message sibyllin :

 

« Furet et venu me trouver, il voulait te recontacter, je l’ai envoyé promener ! Bisous. »

 

– Mais de quoi, il se mêle, Jacques, il va trop loin, je suis assez grande fille pour régler toute seule ce genre de problème. Cela dit ce Nicolas Furet, je n’ai vraiment pas envie de le revoir.

 

J’ouvre l’enveloppe, regarde la signature : « Nicolas », je lis.

 

« Je crains que rien de ce que je puisse faire serais de nature à ce que vous m’accordiez votre pardon. J’ai fait une connerie en vous laissant cette mallette, je n’en ai pas mesuré les conséquences. Vous présentez mes excuses est facile et dérisoire, je le fais cependant sans illusions, mais si d’aventure vous pouviez me fournir l’occasion de réparer mes bêtises cela pourrait soulager ma conscience.

Votre obligé. »

 

Suivait la signature et un numéro de téléphone

 

Conard !

 

Je fais une boule avec son papelard et le jette à la corbeille.

 

Je fais quoi des fleurs, elles sont jolies, je n’ai pas de vase assez grand pour les garder ici, je vais les emporter à la maison.

 

L’esprit d’escalier, c’est terrible cet esprit d’escalier qui nous pousse à remonter le temps et pourquoi faire ? Toujours est-il que me voici en train de ramasser le papelard de l’autre cinglé afin de le défroisser et de le relire.

 

Dans le métro, en rentrant chez moi, j’ai dû lire vingt fois, son truc. Un tel message ne se compose pas en trois minutes. Je suppose que le type l’a lu, relu et corrigé, pesant le poids et le sens de chaque mot. De tels efforts méritent autre chose qu’une corbeille à papier ! Mais quoi ?

 

J’ai des règles de vie assez simples, je suis agnostique et ne m’embarrasse pas de trucs et machins qu’on qualifie de judéo-chrétien. Ma morale est simple, du moment que l’on ne force personne, on est libre de faire ce qu’on veut. Mais comment faire entrer le « cas Furet' » dans ce schéma ! Je pense aussi que personne sur cette terre ne saurait être parfait, la sainteté n’existe que dans les fantasmes des arrières boutiques du Vatican. Tout le monde fait des erreurs, y compris des grosses et des involontaires, et moi la première ! Au nom de quoi ne pardonnerais-je pas à ce type, après tout qui suis-je pour me permettre de le juger ? Il veut que je lui pardonne, alors d’accord, je saurais me montrer magnanime, mais pardonner ne veut pas dire oublier ! Faut pas déconner non plus !

 

Alors je lui ai répondu très philosophiquement que « Errare humanum est, perseverare diabolicum » ce qui dans ma traduction toute personnelle veut dire qu’il est permis à tout le monde de se planter pourvu qu’on en tire les leçons.

 

On a pris rendez-vous, j’ai exprès choisi la dernière tranche horaire de la journée. Mais quand il est arrivé, l’idée de faire une séance avec lui m’est apparue insupportable. Il a posé l’argent sur la table.

 

– Garde tes sous ! On ne fait rien aujourd’hui et on ne fera jamais plus rien ensemble ! Mais je veux bien qu’on discute.

 

Il n’a pas repris ses sous, mais il s’est confié, il m’a touché par ce qui m’a semblé être de la sincérité.

 

Il est parti et a disparu de ma vie.

 

En rentrant chez lui, il se décide à relever le courrier, il a deux lettres recommandées à aller chercher à la poste, il ne sait pas encore que si la première lui signifiait sa révocation, la seconde l’annulait.

 

Je pensais que l’idée de Pradier d’organiser une partouze avec sa copine avait été lancée en l’air comme ça. Ben non !

 

Chanette23v1

J’ai donc fixé une date et demandé à Nœud-pap, mon fidèle client et complice occasionnel de se joindre à nous. Jacques me présente Gabrielle, le courant passe bien. Je l’entraine à l’écart pour régler quelques détails pratiques. Nous serons toutes deux les dominatrices. Elle a apporté une tenue et s’en va se changer dans la salle de bain. Elle a fait simple, un bustier très échancré en cuir noir avec un slip assorti et des bas auto-fixants. Moi j’ai ma guêpière. On entre tous les quatre dans le donjon.

 

– Tu me laisses commencer ? Me demande Gaby.

– Si tu veux !

– Alors les mecs : à poil en vitesse et à genoux devant nous.

 

Deux minutes plus tard, les soumis étaient en position.

 

– On va s’embrasser, ça va bien les exciter, me propose Gaby.

 

Pourquoi pas ?

 

Elle embrasse diablement bien, la coquine, et elle en profite pour me peloter les seins et la chatte par-dessus ma tenue.

 

Elle demande à Nœud-pap de se mettre debout.

 

– Alors toi, il paraît que tu aimes sucer des bites ?

– Oui, maîtresse !

– Ça tombe bien, l’autre lopette aussi, mais il manque un peu d’expérience, vous devriez pouvoir bien vous entendre ! N’est-ce pas lopette ?

– Oui, maîtresse ! Répond Pradier.

 

Gaby attrape les tétons de Nœud-pap et les pince fortement, l’homme fait une vilaine grimace mais sa bite réagit immédiatement en se mettant à bander fièrement.

 

– Tu aimes ça, petite salope, on dirait !

– Oui, maîtresse !

– Dis donc ! M’interpelle-t-elle ! Qu’est-ce qu’il bande joliment, il est toujours comme ça ?

– Quand il est en forme !

– Et toi ? Qu’est-ce que tu en pense ? Demande-t-elle à Pradier, tu la trouves comment cette bite ?

– Elle est très belle !

– T’aimerais bien la sucer ?

– Oui maîtresse !

 

Gabrielle me fait signe de m’occuper un peu de Jacques. C’est formidable, c’est elle qui mène la barque, c’est reposant !

 

A mon tour de torturer les tétons de l’autre soumis qui lui aussi se met à bander.

 

– Eh bien voilà, nos deux suceurs de bites sont prêts à l’emploi. Mais il y a un temps pour chaque chose, n’est-ce pas lopette ?

 

Et sur ces mots Gaby gifle Nœud-pap et lui crache dessus. il ne s’y attends pas et reste bouche fermée. Alors en bon soumis, il ouvre une large bouche…

 

– T’en veux encore, lopette ! Tiens avale !

 

Elle est déchaînée la nana ! Elle s’empare d’un martinet.

 

– Je lui en donne combien ! Me demande-t-elle

– 20

 

J’ai un peu peur mais elle a l’intelligence de ne pas frapper comme une dingue, ça m’aurait embêté d’être obligé d’intervenir.

 

Gabrielle sort de son sac un gode ceinture avec lequel elle s’harnache. Je prends l’un des miens, un de taille moyenne.

 

On est mignonne toutes les deux, comme ça avec nos bites en plastique.

 

– Allez, les esclaves, venez nous lécher la bite.

 

Là on est dans la routine, ces gestes, aussi bien Jacques que Nœud-pap, ils les ont faits cent fois, mais il faut croire qu’ils ne s’en lassent pas.

 

– Et maintenant on les encule ? Propose Gaby !

– Enculons, enculons !

 

Nos deux rigolos sont invités à se positionner en levrette, cuisses écartées, cul cambré. On encapote nos godes, on les enduit de gel et c’est parti ! J’encule Jacques tandis que Gaby pilonne le cul de Nœud pap.

 

Le rythme de Gaby est hallucinant ! Ce n’est pas possible, elle a dû prendre des fortifiants. Au bout de dix minutes, on est en nage, on s’arrête épuisées laissant nos deux lascars le cul béant.

 

– Et maintenant vous allez vous sucer ! Leur dit Gabrielle. Allongez-vous par terre… non pas comme ça, toi dans ce sens-là, et toi dans l’autre sens. Allez c’est parti !

Chanette23v2

 

Et voilà que nos deux bonhommes n’en peuvent plus, ils se gobent la bite mutuellement en position de soixante-neuf avec une fougue à peine croyable.

 

Miss Gaby n’en perd pas une miette !

 

– Putain, qu’est-ce que ça peut m’exciter, je mouille comme une éponge, me souffle-t-elle.

 

Et avant que je réponde quoi que ce soit, la voilà qui me roule un patin d’enfer. Je ne le refuse pas.

 

Elle me met la main à la culotte, semble étonnée que je ne sois pas plus excitée, il faut peut-être que je lui explique que c’est mon métier… cela dit si elle continue à me draguer comme elle le fait, je ne vais pas tarder à m’exciter moi aussi.

 

– Bon stop ! Vous vous êtes assez sucés comme ça ! Dit Gaby.

 

La suite me semble évidente mais j’interroge ma complice du regard :

 

– J’aimerais que Jacques y passe en premier, me chuchote-t-elle.

 

Je n’ai pas d’objection, d’autant que je sais Nœud-pap saura se contrôler afin de profiter ensuite des assauts de Pradier.

 

Et tandis que Nœud-pap encule Jacques Pradier, Gaby a envoyé valser sa culotte et se tripote la minouche en miaulant.

 

– Que ça m’excite, deux hommes qui s’enculent ! Tu me prêtes ta main, dit ?

 

Quand c’est demandé gentiment…

 

Je lui fourre la main dans la chatte et la branle. Elle est partie dans ses fantasmes et ne contrôle plus ce qui se passe devant elle, je fais donc alterner les rôles des deux soumis, Jacques pénètre alors Nœud-pap avec une telle fougue qu’il lui jouit dans le cul en moins de deux minutes, tandis que Gaby se met à hurler comme une dingue.

 

Quelle ambiance mes amis, quelle ambiance !

 

Nœud-pap n’a pas joui, je me tourne vers Gaby :

 

– On lui montre nos seins, il va se branler en les regardant… où alors on lui pisse dessus ?

– Non ce sera les seins, ton pipi, tu me le réserves ! Répond-elle

 

Ah bon ?

 

Comme il le fait souvent, Nœud-pap se masturbe et comme il est gentleman il jouit dans ses mains afin de ne pas en mettre partout.

 

– Bon les mecs, rhabillez-vous à côté et attendez-nous ! C’est où tes toilettes, Chanette ?

 

Je suis assise sur la cuvette des chiottes, les cuisses écartées, Gaby est à mes pieds et je lui pisse dans la bouche, elle boit tout ce qu’elle peut, puis une fois ma miction terminée, entreprend de me faire un nettoyage de chatte. Sa langue diabolique ne tarde pas à trouver le chemin de mon bouton de plaisir. Je jouis ! Je n’aurai pas cru.

 

On s’est quitté, contents, Gaby voulait payer le restau à tout le monde, mais, Nœud-pap ne pouvait pas s’attarder et puis je préférais qu’on se quitte comme ça avec Jacques, le souvenir n’en serait que plus fort.

 

Epilogue

 

Le petit flirt entre Anna-Gaëlle et Daisy Rollin n’a pas perduré, cette dernière s’étant mis en ménage avec Chauvière. Elle a été réintégrée dans les effectifs de la Banque de l'Atlantique sud mais n'est plus la secrétaire de Nicolas Furet qui s'est vu attribué un autre poste. J’ai donc retrouvé ma complice. Gaby Vorimore est toujours secrétaire de direction, elle officie désormais aux côtés de Pottier, le nouveau PDG et elle a sollicité auprès de lui la réintégration de Moussa, injustement licencié sur un caprice de Grondin. La liaison entre Jacques Pradier et Gaby continue toujours, tant mieux pour eux, tant mieux pour moi, ainsi va la vie !

 

Fin

 

Chanette © Mai 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:50

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 21 – Mauvaise surprise et bonnes rencontres

Chanette

 

Muller

 

A cette distance l’émetteur est imprécis. Prétextant un rendez-vous professionnel à l’extérieur, Muller quitte les locaux de son entreprise et se rend jusqu’à la mairie du XIIème, puis contrôle son récepteur. L’appareil localise la mallette devant un magasin manifestement inoccupé depuis des mois.

 

« C’est quoi ce cirque ? »

 

Il fait les cent pas, constate que le récepteur localise un caddie de clochard. Muller secoue le poivrot à moitié endormi et lui exhibe une carte barrée de tricolore.

 

– Police ! Vous avez une mallette là-dedans ?

– Non, mon prince je n’ai pas de mallette.

– Tu veux que je m’énerve ?

– Je vais regarder quand même, dès fois, j’ai des trous de mémoire. Mais, attention tous ce qui est là-dedans c’est à moi, je ne vole rien, je ramasse !

– Bon alors cette mallette ?

– Ce serait-y ça ?

 

Muller la prend, constate qu’apparemment, personne n’a tenté de l’ouvrir, il ne comprend rien.

 

– Où tu l’as trouvé ?

– Là-bas avec les encombrants.

– Combien t’en veux ?

– Je sais pas, moi, 20 balles.

 

Muller les lui donne.

 

– Vous n’êtes pas de la police, alors ? Remarque le clochard

– Si on te demande…

 

Et gai comme un pinson, Muller s’en va chez le premier serrurier du coin avec sa mallette noire sous le bras.

 

– On tourne un film là-bas sur le boulevard, cette mallette est pleine de billets factices, mais la serrure est bloquée, ça retarde tout le tournage.

– Non, non je ne fais pas ça. Répond l’homme de l’art, méfiant.

 

Le deuxième et le troisième serrurier ne « faisaient pas ça » non plus. Le quatrième fut plus compréhensif.

 

– Si vous me donnez une dizaine de vos faux billets, je peux essayer, c’est pour les gosses, ils vont s’amuser avec.

 

L’opération en elle-même ne fut pas très compliqué, à peine trois minutes plus tard, la mallette s’ouvrait. Muller est au bord de l’attaque, il n’en croit pas ses yeux. Il n’y a que des vieux bouquins, il cherche la carte émettrice, la trouve sous un livre de poche, il n’y a pas d’erreur c’est bien la bonne mallette.

 

– Salaud de Grondin ! Il nous a tous manipulé !

– Pardon ? Demande le serrurier qui a du mal à suivre

– Mais à vouloir faire le malin, il en mort ce con ! Bien fait pour sa gueule.

– Vous êtes sûr que ça va, monsieur ?

– Le monsieur, il en a marre, il rentre chez lui.

– Oui, mais faut me payer !

– Gardez la mallette, ça vous fera un souvenir.

– Humm, elle est bien jolie ! Mais pourquoi vous m’aviez dit qu’il y avait des billets ?

– Ben, non il y a pas de billets ! Vous voyez bien qu’il n’y a pas de billets ! J’ai dû avoir une hallucination.

 

Devant un verre de bière, François Muller réécrit l’histoire à sa façon :

 

« J’ai compris ! Un mec de la banque fait chanter Grondin, histoire de brouiller les pistes, il obtient la complicité de barbouzes latino-américains qui ont eux aussi un contentieux avec Grondin Il récupère la mallette, la garde dans son bureau à la banque, puis l’emporte chez lui, ou plutôt l’emporte dans un endroit où on peut en scanner l’intérieur. Il s’aperçoit qu’il s’est fait faire marron et de dépit, il jette la mallette. »

 

Bref, il n’a rien compris, Muller !

 

Daisy et Jérémie

 

Trop de choses dans sa tête à cette « pauvre » Daisy ! Déjà cette manne inespérée qui lui tombe du ciel, Chauvière qui lui apporte la nouvelle de sa réintégration et le flirt tout à fait imprévu avec ce dernier

 

Avec le recul elle le trouve décidemment gentil, prévenant, correct…

 

« Et en plus il est assez bel homme ! »

 

Jérémie Chauvière a deux heures à tuer avant son rendez-vous avec Daisy. Un moment il se demande s’il ne va pas annuler mais il se dit qu’il faut qu’il lui rende son pull-over.

 

Il a bien aimé coucher avec Daisy, le problème c’est que c’est avec Pauline qu’il rêvait de forniquer. Daisy n’est pour lui qu’une sorte de Pauline de substitution. Il sait qu’à chaque fois qu’il baisera avec elle, l’image de Pauline viendra s’intercaler.

 

« Et alors ? C’est un arrangement comme un autre ? »

 

Au restaurant Daisy se fit chatte, elle sondait l’homme qui se révélait intéressant sur des sujets de conversation comme le cinéma, la littérature ou la cuisine.

 

C’est un peu pompette, qu’ils parvinrent en bas du domicile de Daisy.

 

– Un dernier verre ? Proposa Daisy, par jeu.

– J’ai déjà bu un peu de trop !

– Eh bien tu boiras de la flotte !

 

En haut Chauvière s’affale dans le fauteuil, tandis que Daisy va se mettre en nuisette.

 

– Tu m’excites ! Dit-il.

– J’espère bien !

– J’aime bien tes seins !

– Regarde les bien, je vais enlever ma nuisette et toi pendant ce temps-là tu vas sortir ta bite de ta braguette, j’ai envie de te faire une bonne pipe.

 

L’instant d’après Daisy était entre les cuisses de Chauvière, mettant tout son savoir-faire à lui prodiguer cette fellation.

 

– Faut que je fasse un break, j’ai une de ces envies de pisser ! Dit-elle soudain en se relevant.

– Moi aussi ! Dit l’homme !

– Déshabille-toi on va faire ça ensemble !

– Comment ça ensemble ?

– Je vais te montrer.

 

Une fois l’homme nu, elle l’entraine jusque dans le carré à douche et lui fait face.

Chanette23u1

– On ne va pas pisser ici ?

– Mais si, justement !

– Je vais me tourner, alors !

– Non tu pisses devant moi !

– Mais je vais t’asperger !

– Asperge-moi Jérémie, soyons fou !

– T’as de ces idées, toi alors ! Attention j’y vais !

 

Curieusement, alors qu’il n’a jamais pratiqué ce genre de chose, Jérémie se prend au jeu et asperge sa partenaire en rigolant, lui arrosant les cuisses et le ventre.

 

– A mon tour, mais il va falloir que tu t’accroupisses !

– Tu ne vas pas me pisser dessus, tout de même !

– Y’a pas de raison, tu m’as pissé dessus, je te pisse dessus, allez descend.

– T’es un peu spéciale toi ?

– On ne fais de mal à personne !

– Allez, je me laisse faire. Soyons fous !

 

Ne voulant pas brusquer les choses, Daisy l’arrosa en prenant soin d’éviter le visage. Elle fut néanmoins surprise de la bonne volonté de l’homme qui finit par prendre cette petite fantaisie à la rigolade.

 

Ils laissèrent ensuite couler l’eau tiède sur leur corps et se savonnèrent mutuellement, avant de se rincer.

 

Puis Daisy se retourna, s’arbouta après la paroi de la cabine de douche et demanda à son amant de l’enculer.

 

– Sans capote ? S’étonna l’homme.

– Non, t’as raison, lèche-moi le trou et on finira sur le lit.

 

Et c’est ainsi qu’après lui avoir bien lubrifié le trou de balle, les deux amants s’en furent dans la chambre où Jérémie pu s’encapoter avant qu’une vigoureuse sodomie les emporte tous deux au paradis des plaisirs.

 

Après quelques instants calmes, ils échangèrent quelques paroles anodines mais Daisy ne retint que celle-ci

 

– J’ai bien aimé ce qu’on a fait sous la douche, c’était rigolo ! Avait dit Jérémie.

 

Un large sourire éclaira le visage de Daisy qui se dit alors que cet homme était bien plus large d’esprit que ce qu’elle avait d’abord supposé.

 

– Je pourrais rester dormir là ? Demanda Jérémie

– J’allais te le proposer.

 

Et le lendemain Chauvière apportait ses affaires chez Daisy.

 

« Réintégrée dans la banque et un amant copain avec le nouveau directeur, elle n’est pas belle la vie ? »

 

Chanette

 

Une nana ! J’ai rendez-vous avec une nana ! C’est rare mais ça arrive, et ça m’a aussi valu quelques mésaventures, mais comme je suis curieuse comme une vieille chatte j’ai accepté la rencontre. Aujourd’hui j’ai enfilé une guêpière noire et des bas résilles

 

Elle est là :

 

La quarantaine, brune, très brune même, mais teint clair et yeux mordorés, lunettes à grosses montures, joli nez légèrement pointu, lèvres gourmandes et sourire « commercial », bien foutue, une belle femme quoi !

 

Elle me regarde bizarrement, je sens comme un trouble. Tant mieux !

 

– Comment tu t’appelles ?

– Daniella ! Je vous paie une heure ?

– Oui ! Dites-moi ce que vous voulez exactement ?

 

Elle ne répond pas et pose les billets sur la table.

 

– Je veux juste vous parler.

– Non !

– Pardon ?

– Reprenez votre argent, je ne fais pas ça !

– Mais pourquoi ?

– Je n’ai pas à me justifier. Au revoir madame.

 

« Si ce qu’elle à me dire est si important que ça, elle va finir par me le dire, c’est fatal ! »

 

– Bon ! Alors, changement de programme, faites-moi ce que vous voulez, mais réservez-moi juste cinq minutes à la fin pour que je vous demande un truc.

– Arrêtez ! Vous m’avez l’air autant soumise que moi bonne sœur !

 

C’est vrai, ça ! Je sais bien que certaines personnes ont une double personnalité, mais son physique renvoie l’image d’une femme dynamique, énergique, entreprenante, qui sait ce qu’elle veut, tout le contraire d’une femme soumise.

 

– Et si j’ai envie d’essayer ?

– Il risque d’être court, l’essai !

 

Et si je m’amusais un peu ?

 

– On essaie, on verra bien ! Réplique-t-elle.

– Alors à poil !

– Là, maintenant, tout de suite ?

– Evidemment que c’est tout de suite, pas la semaine prochaine !

– Enfin, c’est un peu bête, je voudrais juste un renseignement et je ne suis pas sûre que vous allez accepter de me le donner.

 

Pas folle la guêpe ! Elle s’attend à ce que quasiment par réflexe, je réplique : « Quel renseignement ? ». Mais je n’en fais rien malgré une énorme curiosité.

 

– J’ai dit : « à poil ! »

– Bon, bon !

 

Elle se déshabille sans aucune gêne ! Bien foutue ! Les seins sont moyens terminés par de gros tétons bruns. Je vais regarder un peu de l’autre côté, le cul est ferme et bien rebondi.

 

J’avise un martinet, et voilà que Mademoiselle se précipite de l’autre côté de la pièce.

 

– Bon, c’est pas un peu fini, ce cirque ?

– Non, on arrête !

– On arrête quoi ? On n’a même pas commencé.

– Je…

 

Manifestement, elle ne trouve plus ses mots.

 

– Ecoute, je connais mon métier, je n’ai jamais blessé personne et je sais comment m’y prendre avec les novices.

– C’est peut-être pas nécessaire.

 

Elle m’énerve. J’ai fait une erreur en brandissant mon martinet, je change de tactique :

 

– Tu sais que tu m’excites, toi ?

– Qui moi ?

– Ben oui, toi, il n’y a personne d’autre ici. Je pose le martinet, t’as déjà léché une chatte ?

– Ça m’est arrivé !

– Alors tu vas me lécher la mienne !

 

Et sans autre préambule, je retire ma culotte. La tête de la nana qui est en train de se demander où elle est tombée.

 

– Vous voulez que je vous lèche le sexe ?

– Oui, puisque t’es mon esclave.

– Je ne voyais pas vraiment les choses comme ça !

 

Je ne réponds pas, je m’assoie, ouvre les jambes et écarte les lèvres de ma chatte.

 

– Bon, ben alors ?

– Ben alors allons-y ! Mais faudra que j’écrive mes mémoires un jour.

 

Je cru un moment que les digressions allaient continuer, mais non, mademoiselle approche gentiment sa langue de mon minou et commence à me lécher tout ça.

 

Elle le fait plutôt bien, mais je me rends subitement compte de l’absurdité de la situation. Je ne jouis pour ainsi dire jamais pendant mes prestations professionnelles. Quand je demande à un soumis de me lécher, il me prend parfois l’envie de simuler, dupe ou pas, l’esclave est là pour jouer le jeu. Sauf que là c’est une femme qui me suce, que je la trouve jolie, et que je m’accorderai bien une petite détente.

 

Mais pour cela il faudrait que mon excitation monte et ce n’est peut-être pas en jouant à ce petit jeu où l’esclave lèche la maîtresse que je vais y arriver.

 

– Arrête !

 

Elle ne comprend pas, mais elle obtempère.

 

– Tu sais que tu m’excites ? (Je sais, je l’ai déjà dit)

 

Elle me regarde avec de grands yeux étonnés, de très beaux yeux, mais ne répond pas.

 

Je retire ma guêpière afin d’exhiber ma poitrine, j’espère au moins que ça l’intéressera. En fait oui, je le vois bien au regard qu’elle y porte ! C’est toujours ça de gagné.

 

– Ils sont beaux, mes nichons ?

– Oui !

– Embrasse-les, suce-moi les tétons, mais pas trop fort.

 

Elle le fait bien, on voit bien que ce n’est pas sa première fois. Je ferme les yeux, tente de m’abandonner en profitant des bonnes léchouilles de la nana. Pas si facile !

 

Je change de tactique et c’est maintenant moi qui m’occupe de lui sucer ces gros tétons. C’est doux, c’est bon, ça me convient très bien et même que je commence à mouiller.

 

La Daniella commence à haleter, et je sais qu’elle ne simule pas. Si on commence déjà à partir toutes les deux, ça va se passer super.

 

On continue un peu nos léchages alternés, puis je l’entraine dans le donjon.

 

La tronche qu’elle fait !

 

– Couche-toi là-dessus ! Lui demandais-je en désignant une petite banquette. Non pas dans ce sens-là, j’ai envie de voir tes fesses !

 

Voilà un joli cul bien rebondi ! Du coup j’ai bien envie de reprendre juste un petit peu mon rôle de dominatrice, parfois je ne sais pas trop ce que je veux.

 

– Je vais te rougir les fesses, juste un peu !

– Non !

– On essaie ! Juste un peu ! Si ça le fait pas, on arrête !

– Pas trop fort, alors !

 

Alors je prends le martinet et je tape doucement, ce n’est plus du spanking, c’est de la caresse. J’augmente légèrement la pression.

Chanette23u2

– Aïe !

– Faut pas déconner, c’est pas fort !

– Pas plus alors !

 

Tout le jeu consiste alors à augmenter insensiblement la force de frappe à chaque coup. Ça rougit un peu, mais manifestement elle en a marre, je n’insiste pas, je pose le martinet et lui embrasse les fesses, elles sont douces, j’en écarte les globes, lui dégage le trou du cul et je pointe ma langue. J’aime bien embrasser le trou du cul des femmes. Elle se laisse faire, je continue.

 

– Si tu me léchais devant ? Propose-t-elle.

 

La monde à l’envers, c’est elle qui me demande des trucs, maintenant !

 

Elle se retourne, me voilà entre ses cuisses en train de lui butiner la chatte. Elle mouille déjà et pas qu’un peu ! Je suis à présent bien excitée, je m’applique sachant qu’elle ne pourra que me rendre la pareille dans un moment, ma langue balaye son clitounet, tandis que mes doigts agrippent ses tétons et les pinces, elle se pâme, et jouit dans un spasme.

 

– A toi !

 

Inversion des rôles, la revoilà en train de lécher. Elle fait aussi rapide que moi, je mouille, je crie, je jouie.

 

Et spontanément on s’est retrouvée enlacées, elle cherche ma bouche, je ne me dérobe pas, elle embrasse bien. Drôle de fille !

 

– Je vais faire pipi, me dit-elle, c’est où ?

– Là-bas ! T’aurais aimé que je te pisse dessus ?

– Oh ! Oui ! J’adore ! je l’ai déjà fait avec des mecs, mais jamais avec une femme.

– On aura peut-être l’occasion de se revoir.

– Je l’espère !

 

Coup d’œil sur la pendule, j’ai un client dans cinq minutes, c’est con, je serais bien restée dans ses bras.

 

– Euh, j’attends quelqu’un.

– OK, je me rhabille, euh, mon renseignement ?

– C’est quoi ?

– Je voudrais les coordonnées de ton détective privé. !

– Hein ? Mais je n’ai pas de détective privé !

– On m’avait dit…

 

Et voilà qu’on sonne, c’est mon client.

 

– Ecoute, je dois travailler, tu peux revenir dans une heure, après ce client, je n’ai plus personne, on pourra causer.

 

« C’est quoi encore cette salade ? »

 

Une heure plus tard, elle m’expliquait : l’affaire Grondin, la Banque machin-chose…

 

– Et comme ça, ce conard de Furet, s’est autorisé à te donner mon nom ?

– Je ne le connais pas plus que ça, mais sur ce coup-là, il s’est montré très correct, il m’a expressément demandé de ne pas citer tes coordonnées. Je ne l’aurais pas fait de toute façon.

– Admettons, je vais appeler la personne, il me dira s’il est d’accord pour te rencontrer.

– T’es un amour !

 

C’est bien vrai, ça !

 

Jacques ne fit aucune difficulté, j’eu même l’impression que la perspective de voir ses exploits couchés sur le papier flattait son égo.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:46

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 20 – L’inspecteur se console

 

feet flag

Daisy est passée à la banque, elle n’a pas pu entrer mais l’agent de sécurité tenait à sa disposition la mystérieuse mallette que lui avait confié Cordoba. Elle a un peu d’appréhension, le barbouze ne lui avait-il pas dit qu’il ne fallait surtout pas que cette mallette sorte de la banque.

Elle chemine une centaine de mètres et se met à secouer la mallette.

 

« A priori, rien de métallique ! Y’a quoi là-dedans ? Des documents dont je n’ai rien à foutre ? Du fric ? Si c’était du fric ? »

 

Mais elle sait aussi que si une mallette contenant de l’argent est ouverte par une main inopportune, une poudre ou une autre saloperie peut se répandre sur les billets et les rendre inutilisables.

 

« Il me faudrait un complice ! Je vais le trouver où ? »

 

En récupérant cette mallette, Daisy n’avait pas conscience qu’elle prenait un risque énorme…

 

Muller, le gérant de Sécurimax a conservé près de lui le récepteur de la mallette de Grondin… au cas où…

 

Par curiosité il regarde de temps en temps, si parfois la mallette ne se serait pas déplacée.

 

« Putain, elle est partie dans le nord de Paris ! Le gars qui a fait le coup l’a emporté chez lui ! Si j’allais voir ? Qu’est-ce que je risque ? Je vais y aller au flan ! »

 

Jeudi 21 janvier

 

Chauvière

 

Chauvière a un mal fou à essayer de rencontrer Gilbert Pottier, son ancien chef et désormais directeur de l’établissement. Il décide d’y aller au culot

 

– Je voulais juste vous féliciter… euh on se tutoie toujours ?

– Mais oui ! Chauvière, mon vieux, je suis débordé, je n’ai plus une minute à moi, je ne sais pas si je vais rester longtemps à ce poste, tout le monde braille, on a des gros clients qui foutent le camp, j’ai des nominations à valider, des gens qui veulent me rencontrer… bref c’est le bordel.

– Juste un mot, si tu permets !

– Vite fait alors, y’a un mec qui m’attend dans l’antichambre, je ne sais même plus qui c’est !

– Avant de partir, Mourillon a fait virer de la boite quelques personnes de façon tout à fait arbitraire…

– Ah, von ? Qui ça ?

– Nicolas Furet et Daisy Rollin.

– Ah ?

– Rollin n’est coupable de rien et Furet a juste été victime de circonstances malheureuses…

– Bon, tu voudrais que j’arrange ça…

 

Pottier prend son téléphone et joint Couderc, le DRH

 

– Tu peux me faire annuler les licenciements de Nicolas Furet et Daisy Rollin, c’est Mourillon qui a abusé de son pouvoir.

– Je m’en occupe tout de suite, euh, il y avait un troisième nom.

– Qui ça ?

– Blondberger.

– Celui-là qu’il aille au diable, mais versez-lui des bonnes indemnités, qu’il ne nous fasse plus chier !

 

Il n’en revient pas, Chauvière que ce fut si facile.

 

– Je te remercie, Monsieur le directeur, c’est très chic…

– Bon excuse-moi mon vieux, mais faut que je reçoive l’autre guignol…

 

En attendant qu’un nouvel inspecteur général soit nommé, Chauvière n’a plus de chef, et donc plus de mission, mais il sait comment occuper sa journée.

 

Il passe d’abord au secrétariat du personnel et demande copies des lettres de réintégration. Et ce n’est pas à Nicolas Furet qu’il va annoncer la bonne nouvelle, mais à sa femme Pauline, la simple perspective d’entendre sa douce voix au téléphone le met dans un état de quasi félicité.

 

– Madame Furet ?

– Oui !

– Jérémie Chauvière, je sais que nous avions convenu de ne plus nous contacter, mais là c’est très important.

– Je vous écoute.

– Attention, je ne vous demande rien en échange…

– Si vous en veniez au fait ?

– J’ai obtenu, difficilement mais j’ai obtenu la réintégration de votre mari.

– La réintégration ?

– Ben, oui !

 

Eh, oui, elle tombe du placard, Pauline, on lui annonce que Nicolas est réintégré alors qu’elle ne savait même pas qu’il était viré. Elle en sait plus où elle en est !

 

– Souhaitez-vous que l’on se rencontre ?

– Je suis à Chartres en ce moment !

– Ah ?

– Oui.

– Je pensais que vous étiez rentrée…

– Je suis rentrée mais je suis repartie, j’ai très mal vécu cette garde à vue humiliante.

 

Et soudain, Pauline réalise qu’il ne va pas la lâcher…

 

« Il est même capable de prendre le train et de débouler »

 

– Jérémie, j’ai votre numéro, je vous remercie de m’avoir prévenu, il faut que je fasse un peu le point, que je trie tout ce que j’ai dans la tête. Je vous rappellerais, c’est promis.

– Mais…

– Non, on fait comme ça, je vous embrasse ! A bientôt. Je tiens toujours mes promesses.

 

« Ras le bol de ces histoires ! » Soupire-t-elle tandis que les espoirs de Jérémie Chauvière tombent à l’eau.

 

Alors presque par dépit, il prend son téléphone et appelle Daisy.

 

– Jérémie Chauvière, inspecteur à La banque de l’Atlantique Sud, vous vous souvenez de moi ?

 

Elle a une envie folle de l’envoyer promener mais, allez savoir pourquoi, craint qu’il y ait un problème avec la mallette.

 

– Bien sûr que je me souviens…

– Etes-vous visible ?

– Pardon !

– Je suis porteur d’une nouvelle qui devrait vous faire plaisir, est-ce que je peux passer pour vous l’annoncer ?

– Parce que par téléphone, ce n’est pas possible ?

– Il y a un document qui va avec !

– Pfff ! Soupire-t-elle

– C’est juste l’affaire d’une minute, je vous remets le document et je me sauve !

– Bon, admettons, j’ai des courses à faire, mais je veux bien vous attendre, vous serez là quand ?

 

Une demi-heure, plus tard, il était là !

 

Il fait chaud chez Daisy, et elle est simplement vêtue d’un jeans et d’un débardeur rose un peu décolleté et qui met en valeur ses jolies épaules

 

– Je peux entrer ?

– Vite fait !

– Donc voilà ! Je résume parce que c’est assez compliqué, mais disons que j’ai obtenu que votre révocation soit annulée.

– Pardon ? S’exclame Daisy qui n’en revient pas.

– La Banque pour l’Atlantique Sud a une nouvelle direction et j’ai usé de mon influence pour que votre révocation ainsi que celui de Monsieur Nicolas Furet soient annulées.

– Et qu’est ce qui m’a valu une telle faveur ?

– Vous le saurez peut-être un jour, mais pas aujourd’hui ! Voici le document qui atteste de cette annulation, c’est une copie, vous recevrez l’orignal par courrier recommandé, vous pouvez bien sûr faire un appel à la banque si mes propos… enfin je veux dire si vous doutez de ma parole.

 

En pleine confusion mentale, Daisy téléphona donc, et on lui confirma les dires de Chauvière.

 

– Et bien ça alors ! J’ai presque envie de vous embrasser ! Lui dit-elle en lui sautant au cou.

 

Un bisou très chaste, mais attendez la suite…

 

– Pour une fois que je porte une bonne nouvelle à quelqu’un !

– J’ai envie d’arroser ça ! Vous voulez trinquez avec moi ?

– Pourquoi pas ?

– J’ai de la Téquila, c’est mon chef qui me l’a donné, ce devait être un cadeau d’un de ses clients.

 

Ils trinquent, Daisy aborde le problème qui lui tient à cœur.

 

– On vous a informé que j’avais un contentieux avec Monsieur Blondberger ?

– Monsieur Blondberger ne fait plus partie de l’établissement.

– Il a démissionné ?

– Non, viré !

– Ben c’est vraiment la fête alors ? Dommage que ma copine ne soit pas libre aujourd’hui… Et vous vous allez faire quoi en me quittant ?

– Rien de prévu !

– On s’en ressert un coup ! Venez sur le canapé à côté de moi, on sera plus à l’aise.

 

Trois minutes plus tard, l’air de rien, Chauvière pose une main sur la cuisse de Daisy. Celle-ci ne protesta pas, alors la main monte, très légèrement. Un petit échange de sourires…

 

– Deviendriez-vous entreprenant, Monsieur Chauvière ?

– Vous pouvez m’appelez Jérémie.

– Ça ne répond pas à la question !

– Alors, je vais répondre, en fait c’est un réflexe, je suis bien installé, en train de boire un verre, dans un canapé moelleux à côté d’une jolie femme, alors ma main s’est un peu baladée, mais je vais la retirer, bien sûr… A moins que vous ne me demandiez pas de le faire !

– Vous me faites rire !

– Alors je fais quoi avec cette main ?

– Laissez-là, elle ne me dérange pas ! Mais si je vous faisais la même chose ?

– Ce serait de bonne guerre !

 

Alors Daisy posa sa main sur la cuisse de Jérémie…

 

– Nous jouons à un jeu dangereux, non ?

– Où y aurait-il un danger ?

– Là ! Répond Daisy en lui mettant carrément la main sur la braguette.

 

Chauvière est presque choqué car il aurait souhaité que ce jeu du chat et de la souris dure plus longtemps et puis aussi parce qu’il vient de perdre l’avantage de la situation. Mais bon.

 

– Et après, vous allez faire quoi ? Vous n’allez tout ce même pas m’ouvrir la braguette ?

– Non, j’aurais peur de la démolir, mais ouvrez-là donc vous-même votre braguette, et ensuite j’irais peut-être trifouiller à l’intérieur.

– Euh…

– Et ne me traitez pas de femme facile dans votre petite tête, ce n’est pas moi qui aie commencé !

 

Alors Chauvière ouvre sa braguette.

 

– Je vous en prie, trifouillez !

 

Et ça pour trifouiller, elle trifouille tant est si bien qu’elle en extrait une bite presque bandée.

 

– Et voilà ! Elle est bien jolie !

 

Non, elle est comme beaucoup d’autres, mais les hommes adorent qu’on les complimente sur leur bite.

 

Et l’instant d’après Daisy suçait le braquemard au goût salé de Jérémie Chauvière.

 

– Vos seins, montrez-moi vos seins ! Psalmodie l’inspecteur bancaire.

– Je vais te les montrer, mais pour l’inchtant, che suche !

 

Mais elle se reprend, ne voulant surtout pas frustrer ce gentil monsieur avec une fellation trop rapide. Sa main après avoir caressé et soupesé les testicules, s’égare un peu derrière, juste à l’entrée de l’anus, et l’air de rien son doigt se fait entreprenant.

 

– Tu aimes un doigt ?

– Euh…

 

Elle l’enfonce.

 

– Non !

 

Un petit « non », mais elle n’insiste pas et accepte le baiser qu’il quémande. Long, profond, baveux…

 

« Quand je pense que l’autre fois, je l’ai poussé tellement fort, qu’il s’est retrouvé le cul par terre ! »

 

Le débardeur vole jusqu’à l’autre bout de la pièce, rejoint vingt secondes plus tard par le soutien-gorge.

 

Chauvière se jette sur les nénés de la secrétaire comme la pauvreté sur le monde. Il lèche, il suce, il caresse, il bave, il est comme fou. Et évidemment il bande comme un bout de bois.

 

– On peut peut-être se mettre à l’aise ? Propose Daisy.

 

Daisy n’a que le bas à retirer et est nue en quelques secondes. Ce n’est pas le cas de Chauvière qui en homme méticuleux met trois heures pour retirer ses fringues et les poser bien en plis sur une chaise accueillante.

 

Ce break lui permet de revenir un peu sur terre. Il est venu ici un peu par dépit, se disant sans trop y croire qu’à défaut de baiser Pauline, il baiserait Daisy.

 

« Mais est-ce bien raisonnable ? Je devrais m’en aller… »

 

Et puis soudain son regard est attiré par les pieds de la femme.

Chanette23t1

– Sont jolis, vos pieds !

– C’est des pieds ! J’ai même pas mis de vernis.

– Non, je les trouve très beaux.

– C’est ton truc, les pieds ?

– Je ne sais pas si c’est mon truc, mais j’ai envie d’embrasser les vôtres.

– Vas-y mon biquet embrasse-moi les pieds, mais pas en-dessous, je suis chatouilleuse.

 

Alors, Jérémie Chauvière ne se contrôle plus, il lèche le dessus du pied, mets les orteils dans sa bouche et quand il s’est bien occupé d’un pied, il s’en va voir l’autre.

 

Daisy qui se lasse un peu des activités podo-fétichistes de son partenaire décide de faire diversion

 

– T’as des capotes !

– Ah oui, j’en ai acheté ce matin.

 

Lapsus, quand tu nous tiens !

 

« Il avait donc plus ou moins prévu de me baiser ! Mais pourquoi ? »

 

– Tu veux me prendre ?

– J’ai trop envie !

 

Les deux amants se rendent dans la chambre. Daisy se met en levrette sur le lit et attend l’assaut

 

– Tu te mets comme ça ? Demande Chauvière, Voulant dire par là qu’une autre position aurait eu davantage son agrément.

– Ben quoi ? Il n’est pas beau mon cul ?

– Si, mais… t’as raison on va faire comme ça.

 

Jérémie approche sa bite.

 

– Si l’autre trou t’intéresse, ne te gêne pas, moi, j’aime bien !

 

Voici une suggestion qui requinque notre inspecteur bancaire.

Chanette23t2

– J’ai du gel dans le tiroir ! Précise Daisy.

 

Bref, quelques instants plus tard, Chauvière enculait la belle en cadence. Par on ne sait pas très bien quel mystère de la sexualité féminine, la pénétration anale lui excitait le clito, et elle ne tarda pas à pousser de grands râles de plaisir, tandis que l’homme s’activait, le visage congestionné, les yeux clos rêvant qu’il baisait Pauline Furet.

 

– Ah ! Pauline !

– Non, je m’appelle Daisy ! Et toi ?

– Jérémie.

– Ah, oui c’est vrai.

 

Après la jouissance, vint le calme, Chauvière ne fumait pas, Daisy si !

 

– Je suis content que ce soit passé comme ça, ça m’a détendu !

 

Daisy trouve la réflexion étrange, incongru même.

 

– Pourquoi ? Tu étais stressé ? T’avais besoin de détente.

 

Et souvent alors qu’ils ont en encore la bite gluante de sperme, les hommes se mettent à parler comme si l’intimité du coït avait créée des liens magiques basés sur la confiance réciproque. Comportement bien connu des réseaux d’espionnages qui savent en profiter.

 

– Je ne voudrais pas passer pour un salaud, autant vous dire…

– On ne se tutoie plus ?

– Si mais après !

– Après quoi ?

– Après ce que je vais dire : Dans le cadre de ma mission, je suis tombé amoureux de la femme de Nicolas Furet, vous la connaissez ?

– Pas du tout !

– Elle a plus ou moins usé de ses charmes afin que je minimise le rôle de son mari dans l’affaire Diaz. Je suis entré dans son jeu. Quand j’ai appris que Mourillon l’avait fait révoquer, j’ai usé de mes bonnes relations avec le nouveau directeur pour faire annuler cette injustice. Evidemment pour faire bonne mesure, il fallait que je réclame aussi votre propre réintégration…

– Eh bé !

– Je suis allé tout de suite prévenir Madame Furet, il se trouve qu’elle n’est pas à Paris en ce moment, elle a été très gentille, elle m’a remercié, mais je me suis senti frustré, en fait j’attendais un remerciement plus… comment dire plus…

– Plus charnel ?

– Si vous voulez.

– Alors, je suis venu vous voir ! C’est pas très joli, hein ?

 

Et le voilà qui chiale à moitié, c’en est touchant !

 

– Vous savez, personne n’est parfait ! Mais j’apprécie votre sincérité à sa juste valeur. Vous êtes probablement un type bien.

– Tu parles !

– Ben voilà, on se retutoie ! Pour ma part j’ai passé un moment très agréable en votre, en ta, pardon, compagnie.

– On se reverra ?

– On ne se connait pas ! On ne sait même pas si nous avons des gouts communs, des idées communes… Tout cela n’était que purement physique ! Remarque : on peut en discuter. Tu me paies le restau ce soir ?

 

Mais voilà qu’on frappe…

 

Daisy va ouvrir et se retrouve face à face avec… Philippe Blondberger.

 

Sans dire un mot celui-ci force le passage. Affolée elle hurle :

 

– Jérémie !

 

Ce dernier accoure, reconnait l’ancien responsable de la sécurité de la Banque.

 

– Qu’est-ce que vous venez faire ici ?

– C’est pas vous que je viens voir, c’est l’autre pute ! Et d’abord vous êtes qui, vous ? Un de ses clients ?

– Je vous donne vingt secondes pour foutre le camp sinon, ça va mal se passer !

– Tu crois que tu me fais peur, connard !

 

Jérémie Chauvière s’approche, menaçant. Mais Blondberger est une force de la nature, il pare le coup et éclate le nez de l’inspecteur qui sous le choc, se retrouve au sol.

 

– C’est pas ce petit con qui va m’emmerder ! Maintenant, toi la pute, tu t’es débrouillée pour me faire foutre à la porte ! Comment tu t’es débrouillée ? T’as sucé Bourillon, c’est ça, avoue-le que tu as sucé Bourillon !

 

Le matin, Daisy avait eu besoin d’un marteau, elle avait oublié de le ranger. Elle l’a maintenant dans sa main. Elle en assène un bon coup sur le crâne de l’importun, qui surpris, tombe carrément dans les pommes.

 

Moment de panique, Daisy se demande si elle n’a pas tué Blondberger. Non il respire, Chauvière pisse le sang mais essaie de se rendre utile.

 

– On va le réveiller et le foutre dehors.

 

On l’asperge d’eau, il revient à lui.

 

– Oh ma tête !

 

Pendant qu’il se relève, Daisy, par précaution se saisit d’une petite bouteille de gaz lacrymogène

 

– Qu’est-ce qui m’est arrivé ? demande Blondberger

– J’en sais rien, mais tu te barres et en vitesse !

– Mais je suis où, là ? Je me souviens de rien ! Qu’est ce qui m’est arrivé ?

– C’est pas grave, tu descends l’escalier, tu sors dans la rue, et le métro c’est sur la gauche.

– Non sur la droite, rectifie Daisy.

– Vous êtes qui, vous ?

– Peu importe, dépêchez-vous il y a quelqu’un qui vous attend dehors !

– Qui ça ?

– Vous verrez bien !

– Ah bon, alors aurevoir Msieurs’dames ! Vous n’auriez pas un cachet j’ai un de ces maux de tête.

– Non, il y a une pharmacie juste en bas !

 

Blondberger était devenu subitement amnésique suite au coup de marteau qu’il avait reçu sur la tête. On ne sait si cette situation perdura puisqu’on n’entendit plus parler de lui et que personne ne s’inquiéta de son sort.

 

Chauvière lui tentait de stopper son hémorragie nasale et était en train d’user tout le stock de kleenex et de coton-disque de Daisy.

 

– Comment je vais faire, je ne vais pas sortir comme ça, je suis plein de sang.

– Je vais te prêter un pullover qui fait un peu unisexe, laisse ta chemise ici je te la laverais. Tu passes me prendre à 19 heures pour le restau ?

 

Daisy était parfois sujette à des crises d’angoisses subites, et une fois Chauvière parti, elle se mit à gamberger.

 

« Et si Chauvière n’était pas sincère, si tout ce cirque avait un rapport avec cette mallette ? Il y a peut-être un piège quelque part ? Non, je me fais certainement des idées… N’empêche que je ferais mieux de la planquer la mallette, mais où ? »

 

Machinalement elle tripota les crans permettant de composer un code d’ouverture.

 

« Je suppose que c’est comme les cartes SIM, le code par défaut c’est 0000.  »

 

Mais ce n’était pas ça !

 

« Alors 1111 ? Non ? 1234 peut-être ?  »

 

Un léger déclic ! La mallette s’entrouvre. Daisy dégage le couvercle et stupéfaite, découvre le contenu !

 

« Des billets de 50 dollars ! Les numéros sont différents, ce sont des vrais ! Il y en a combien ? »

 

Elle compte. Il y six « briques » de 1 000 billets soit 300.000 dollars

 

« Bon, ne nous emballons pas, faut que je sois prudente, les numéros ont peut-être été relevés, demain je louerai un coffre dans une banque, je laisserai dormir tout ça quelques mois, puis je les écoulerai petit peu par petit peu en faisant le tour des boutiques de change. »

 

N’en croyant pas encore ses yeux elle feuillette rapidement chaque liasse. C’est pendant cette opération qu’elle découvre coincée entre deux billets, une carte d’abonnement à un club de fitness.

 

« C’est quoi ce truc ? » Se demande-t-elle ne pouvant imaginer qu’il s’agit en fait d’un émetteur.

 

Ne voyant pas l’utilité de la chose elle balance la carte dans la mallette, puis entasse les liasses dans une boite à chaussures qu’elle planque provisoirement sous son lit. Quant à la mallette, elle décide de s’en débarrasser, et sur le champ ! Après l’avoir rempli avec quelques vieux livres de poche qu’elle ne relirait jamais et deux ou trois chiffons, elle la referme en brouillant le code par simple amusement.

 

Elle marche 50 mètres dans la rue quand elle aperçoit un tas d’objets hétéroclites en attente d’enlèvement, elle se dit que la mallette serait très bien en compagnie de ce fouillis.

 

Mickey est un clochard, il aime bien fouiner dans les encombrants (les petits, pas les gros), prend ce qu’il l’intéresse pour les revendre pour trois fois rien à un « pote » qui fait les puces à la porte de Montreuil.

 

Il ramasse la mallette, tente en vain de l’ouvrir, puis la fourre dans un sac en plastique et l’entrepose dans son caddy de super marché avant d’aller rejoindre le coin où il a l’habitude de cuver son mauvais vin.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 09:28

Chanette 23 – La mallette noire par Chanette – 19 – Furet en galère

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Après une mauvaise nuit, Furet résolut de mettre l’ordre dans sa vie. Après le grand déballage policier, il lui importait de savoir quel sort la Banque de l’Atlantique sud lui réservait. Ses différentes tentatives pour joindre Mourillon au téléphone n’aboutirent pas et il se décida à se rendre sur place dans la matinée.

 

Il entre dans le hall, présente son badge au portillon automatique qui se met à clignoter en rouge et lui refuse le passage, il appelle le garde chiourme de service.

 

– Mon machin doit être démagnétisé…

– Je regarde.

 

Le type va dans sa guérite, revient rapidement.

 

– Votre nom n’est plus dans la base !

– Bon ce doit être un bug informatique, vous m’avez déjà vu, non ?

– Je ne peux pas vous faire entrer…

– M’enfin…

– Désolé.

 

Furet se recule et téléphone au secrétariat.

 

– Ah ! Monsieur Furet ! J’ai appris que vous aviez été licencié…

 

C’était prévisible, mais il avait encore un petit espoir.

 

– Je pourrais au moins récupérer mes affaires personnelles ?

– C’est-à-dire… On ne m’a pas donné d’instructions.

– Laissez tomber !

 

Il marche au hasard des rues pendant quelques temps. Puis décide de se rendre chez Daisy, comme ça sans prévenir… Pour lui faire une surprise.

 

Il sait pourtant qu’il ne faut jamais faire ce genre de choses entre amants, mais que voulez-vous, personne n’est parfait !

 

Daisy met un certain temps à lui ouvrir la porte, elle est en robe de chambre et plutôt décoiffée.

 

– Toi !

– Je te dérange peut-être ?

– Je ne suis pas seule !

– O.K. Je te laisse, je t’appellerais !

– Rien de grave, j’espère ?

– Je suis viré de la banque et ma femme est partie, les gosses aussi. A part ça rien de grave. Ça va ?

– Merde ! Et moi, ils m’ont viré aussi ?

– Je n’en sais rien !

– Comment savoir ?

– Téléphone !

– Bon rentre cinq minutes ! Assis-toi là je reviens.

 

Daisy entre dans la chambre où Anne-Gaëlle l’attend complétement nue sur le lit.

 

– On va faire un break, c’est mon chef qui se pointe comme une fleur, ils l’ont viré de la boite, à tous les coups, je suis dans la même charrette, ça me pendait au nez, mais j’aimerais bien savoir !

– Je fais quoi ? J’attends là ?

– C’est comme tu veux ?

– D’un autre côté, j’aimerais bien voir sa tronche à ton chef !

– Ben, viens, on va rigoler !

– Je me rhabille un peu et j’arrive.

 

Daisy revient dans le salon, cherche son téléphone portable.

 

– Sers-toi à boire, je téléphone… Allo, ici Daisy Rollin, il m’intéresserait de savoir si je fais toujours partie du personnel ? Ah bon, je vais recevoir une lettre… Vous êtes désolée ? Ben, pas autant que moi !

 

Elle allait raccrocher mais la voix au téléphone s’empresse d’ajouter :

 

– Pour vos affaires personnelles, on voulait vous les envoyer par la poste, mais il y en a beaucoup, si vous pouviez les récupérer demain à l’accueil ?

– Je n’ai pas tant d’affaires que ça…

– Ben si dans votre vestiaire il y a une grosse mallette.

– Vous avez ouvert mon vestiaire ?

– Ben, oui !

– Mais c’est interdit !

– Je n’ai fait qu’obéir aux ordres.

– Je vais porter plainte !

– Si vous voulez !

– De toute façon, ce licenciement est abusif, je ne vais pas me laisser faire…

– Euh, Madame Rollin, il ne s’agit pas d’un licenciement mais d’une révocation pour faute grave.

– Faute grave ! Ça va pas la tête, qu’est-ce que j’ai fait de si grave ?

– Je l’ignore !

– Mais ça ne va pas du tout, la procédure n’a pas été respectée !

– Elle est en cours, vous aller recevoir une convocation pour vous rendre devant le conseil de discipline.

– Fabuleux !

 

Daisy raccroche très énervée, tandis qu’Anne-Gaëlle fait son apparition.

 

– C’est Anna ma nouvelle copine ! Elle est galeriste.

 

Précision explicite puisque Nicolas Furet devait se renseigner…

 

« C’est vrai, j’ai complétement zappé ce truc, mais ce n’est pas la nana qui est venu chez moi, c’est qui alors ? »

 

– Enchanté ! Répond-il par politesse en venant de se rendre compte que les deux donzelles fricotaient de conserve au moment où il avait sonné à la porte.

 

« On en apprend tous les jours. Elle ne m’avait jamais dit qu’elle faisait dans le gazon ! »

 

Anna reconnait Furet, mais lui ne l’a jamais vu.

 

– T’as entendu, Nicolas, je suis révoquée ! On est révoqué tous les deux !

– J’ai fait une connerie, je la paie !

– Ils t’ont coincé ?

 

Furet réalise alors que Daisy ne sait rien, et pour cause, au sujet de l’intervention de la DSGE. Il lui fait un bref résumé.

 

– Mais moi ? Qui a pu savoir ? Tu ne me pas balancé au moins ?

– Non, j’ai été emmerdé quand on m’a demandé comment j’avais fait pour pister Cordoba devant le siège de la banque, j’ai répondu que je donnerais ma réponse qu’en privé.

– Bravo !

– J’étais lessivé après ma garde à vue, je voulais minimiser ton rôle. Mais il se trouve que cet entretien privé n’a jamais eu lieu. Quelque chose m’a échappé, c’est comme si à part de connaitre les circonstances de l’assassinat de Grondin, le reste ne les intéressait pas.

– Alors qui m’a enfoncé ?

– Probablement Blondberger, il te déteste !

– Mais pourquoi ?

– J’en sais rien !

– Tu crois que ça vaut le coup que je me présente devant le conseil de discipline ?

– C’est une formalité obligatoire, mais ça ne sert à rien, ils ne reviendront pas sur leur décision. Je ne pensais pas qu’ils me révoqueraient, je croyais plutôt qu’ils me pousseraient à la démission. Maintenant pour retrouver du boulot, ça va être coton !

– Plutôt, oui !

– Bon, je vais vous laisser, on pourra se revoir ?

– Peut-être bien qu’oui, peut-être bien que non ! Téléphone avant, ne te pointe pas comme une fleur !

– Bon, j’ai compris !

– Je ne sais pas si t’as compris. L’autre jour on devait passer la soirée ensemble et partir, tu m’as fait faux bond, tu ne t’es pas demandé dans quel état ça m’avait mise ?

– Ne m’accable pas !

– Je t’ai dit ce que j’avais à te dire, maintenant laisse-nous.

– D’accord, je vous laisse.

 

Et Furet s’en alla sans un mot. Plus de boulot, plus de femme et maintenant plus de maitresse…

 

« Cet après-midi j’irais voir si cette galeriste en est bien une, ça me promènera ! »

 

– Bon, ça ne s’arrange pas tes petites affaires, on dirait ? Dit Anna.

– Je m’y attendais… Mais on a beau s’y attendre, quand ça te tombe dessus pour de vrai, ça fait mal ! Répond Daisy.

 

Anna ne sait que dire, embarrassée par la situation.

 

– Bon reprend Daisy, on ne va pas se laisser abattre, je vais pisser un coup et après on retourne dans la chambre se faire un câlin.

– T’as raison, pisser, ça déstresse !

 

Daisy interprète mal la réflexion d’Anna et se dit qu’il y a peut-être là une ouverture vers l’un des fantasmes préférés

 

– Tu veux me regarder pisser ? Demande-t-elle sur le ton de la fausse plaisanterie.

– Pourquoi pas ?

– Ah ! Tu aimes bien ?

– Oui, oui !

– Moi aussi, c’est un de mes petits trucs secrets.

– T’aime qu’on te regarde ?

– Oui j’aime regarder, dès fois je vais même un peu plus loin.

– Tu te fais pisser dessus ?

– Oui, ça m’est arrivée, je suis cochonne, hein ?

– Ça ne fait de mal à personne ! Moi aussi j’aime bien ces jeux-là.

– Tu veux que je te pisse dessus ?

– Oui !

 

Du coup, Anna se redéshabilla et fut invitée par sa complice du moment à s’assoir dans son carré à douche.

 

Daisy se mit en position, se concentra quelques instants avant de libérer son jet qui arrosa les seins de la galeriste. Cette dernière ouvrit une large bouche signifiant par-là qu’elle en boirait bien quelques gorgées. Voilà qui émoustillait fortement Daisy qui pensait déjà à la réciproque toute proche.

 

– Il est délicieux ton pipi ! Commenta Anna.

– Un petit goût de café, peut-être ? J’en avais déjà bu un, il y a une heure !

– Et, oui, maintenant que tu le dis ! Y’en a plus ?

– Je sais pas, je vais essayer d’en faire encore une goutte !

 

Quelques petites gouttes, effectivement qu’Anna dégusta comme il se doit.

Chanette23s1

– Et maintenant à toi de me donner à boire !

 

Inversion des rôles et Daisy s’avère être une véritable gloutonne.

 

– Et bien, toi au moins, on peut dire que t’apprécie !

– C’est pas si courant de rencontrer des partenaires qui aiment ça !

– Détrompe-toi, il y en a plus que tu crois, mais beaucoup n’osent pas l’avouer !

– Tu sais une fois, il y a pas mal de temps, j’étais en boite, j’étais un peu torchée et je suis entré par erreur dans les toilettes des hommes, je ne me souviens plus de tout, mais il y a deux mecs qui m’ont pissé dessus et après je leur ai sucé la bite.

– Ils t’ont forcé ?

– Non, j’aurais pu refuser, mais ils m’ont considéré comme la reine des salopes, mais j’m’en fous.

– Ta seule expérience ?

– Non ! Mais pas grand-chose ! Le mec qui s’est pointé tout à l’heure, il aimait ça, mais bon, j’espère que je ne le reverrai plus, celui-là.

– Et avec des femmes ?

– Jamais, t’es la première ! En fait je suis très hétéro et un tout petit peu bi et toi ?

– Moi je serais plutôt très bi, et un peu hétéro. T’as jamais été en couple.

– Je suis divorcée, un type doux mais con et jaloux, un jour il a appris que je le trompais, il est parti comme ça tout d’un coup. Les mecs sont bizarres, je n’avais pourtant pas signé un contrat d’exclusivité sexuelle !

 

Toute cette conversation s’est tenue pendant que les deux femmes se rinçaient et se séchaient. A présent elles rient de bon cœur de leurs petites confidences.

 

– On va un peu sur le lit ! Propose Daisy.

– Bien sûr !

– Tu vas me bouffer la chatte ?

– Ça c’est sûr ! Mais après tu me boufferas la mienne.

 

Alors bien sûr qu’elles le firent, mais pas de suite, l’amour entre femmes ne se résume pas à des broutages de minous et a des jeux de godes. Parce qu’il y a aussi les caresses, la douceur d’une peau, le galbe d’un sein ou d’une fesse, ou tout simplement la sensation de se sentir bien en compagnie d’une jolie et gentille partenaire.

 

Furet erre dans les rues, complétement sonné, il finit par entrer dans un bistrot et commande un whisky au comptoir comme dans les polars américains. Il engloutit le breuvage cul-sec et s’apprête à en demander un autre mais il a la volonté de ne pas le faire.

 

« Je vais quand même pas me mettre à boire et d’ailleurs il est dégueulasse ce whisky ! »

 

Et puis soudain l’idée, il sort son portable, mais ne trouve pas ce qu’il cherche. Il hèle un taxi et rentre chez lui.

 

Il met un temps fou à retrouver la petite carte mais finalement la retrouve.

 

– Allo ! Vous êtes bien Daniella Plankaert ?

– Oui !

– Ici Nicolas Furet ! J’ai réfléchi depuis votre visite l’autre soir, je suis maintenant prêt à vous rencontrer et j’ai un tas de choses intéressantes à vous dire.

– On se voit où ?

– Vous êtes où ?

– A l’hôtel de la Lune, Place des fêtes…

 

Daniella avait d’abord plus ou moins projeté de se rendre très rapidement chez Furet. N’avait-elle pas oublié son foulard en ce sens ? Mais l’un de ses contacts l’avait branché sur une toute autre affaire qui en fait s’était révélé sans grand intérêt. Ce coup de fil tombait à pic.

 

En attendant son visiteur, elle consulte Internet, histoire de bien préparer l’entretien.

 

« Scandale à la Banque de l’Atlantique Sud, le corps sans vie du directeur de l’établissement retrouvé nu près de Versailles après avoir subi des sévices sexuels… »

 

Plus loin l’article évoque le transfert de fond frauduleux avec le Nueva-Costa.

 

« Trop la chance, avec ce que m’a confié Muller, j’en sais déjà pas mal, ce Furet va m’en apprendre davantage. »

 

– Bonjour monsieur Furet. Je suis ravie que vous ayez changé d’avis, j’espère que nous allons nous entendre…

– Stop ! Avant de continuer, j’ai une question préalable !

– Je vous en prie !

– Comment avez-vous trouvé mon nom ?

 

La réponse était prête !

 

– Par hasard ! J’étais dans un bistrot, un type venait de libérer une banquette, je m’assois à sa place et m’aperçoit qu’il a oublié un sac en plastique, je l’appelle, il presse le pas sans me répondre. J’ai ouvert le truc, il y avait un portefeuille et un portable appartenant à un certain Grondin, directeur de banque. J’ai essayé de le contacter pour lui rendre tout ça mais ça a été impossible. Alors j’ai fouillé à droite et à gauche, y compris sur son téléphone, un téléphone d’appoint à n’en pas douter, avec très peu de numéros de correspondants en historique, mais il y avait le vôtre !

– N’importe quoi, je n’ai jamais téléphoné à Grondin…

 

Et tout d’un coup il vient de comprendre, mais il veut être sûr.

 

– Et vous avez fait mon numéro ?

– Oui, mais ça ne répondait pas, alors je vous ai cherché autrement.

– Ce téléphone m’a été dérobé, ce n’est pas moi qui ais eu Grondin au téléphone.

– Mais c’est intéressant ce que vous me racontez là !

– Et vous cherchez quoi ?

– Au départ, je flairais juste un truc bizarre, je ne savais pas trop où je mettais les pieds, je comptais sur mon flair et mon expérience pour trouver quelque chose. Seulement depuis ma dernière visite, la donne a changé, Grondin est mort, je me verrais bien écrire un bouquin là-dessus. Vous pourriez m’aider ?

– Je ne suis pour rien dans la mort de Grondin !

– Je m’en doute bien, sinon vous ne seriez pas en liberté, mais vous pouvez m’apprendre des choses ou pas ?

– Je peux !

– O.k. On fait ça maintenant ?

– Si vous voulez !

– Mais vous ne m’avez pas dit ce qui avait provoqué ce revirement ?

– L’autre jour je ne voulais plus entendre parler de cette histoire qui m’a empoisonnée la vie ! Aujourd’hui j’ai décidé de me venger. Et la banque pour l’Atlantique sud, j’espère que vous allez bien l’aligner.

– S’il y a matière à le faire, je n’hésiterais pas.

 

Daniella ouvre son ordinateur portable et branche le micro.

 

– Allez-y, racontez-moi tout ça, essayez de respecter la chronologie des faits. Il est possible que je vous interrompe de temps en temps, mais en principe je réserve mes questions pour la fin.

 

Alors Furet raconte tout, s’autorisant seulement trois « pieux » mensonges. Le sauna gay devient un sauna mixte et moi je suis à nouveau remplacée par une voyante tantrique… Quant à la taupe, il se garda bien de préciser qu’il s’agissait de Daisy, sa secrétaire et maîtresse, aujourd’hui ex- secrétaire et ex maitresse.

 

Elle n’en revient pas, Daniella ! Elle a la matière à écrire un bouquin à scandale, mais le récit des transferts de fonds frauduleux n’est pas à lui seul trop vendeur. Les mésaventures mafieuses de Furet le sont davantage, mais le public réclamera du sexe, comme annoncé dans la dépêche de l’agence de presse. Or Furet, et pour cause ne parle pas du tout de ça. !

 

Furet n’avait pas tout dit, par formation, Daniella savait pertinemment que les gens ne sont jamais sincères à 100%. C’est souvent sans importance sauf que là, ça cachait des zones d’ombres qui l’intéressaient.

 

– Super intéressant votre récit ! Lui lança-t-elle. J’ai noté deux ou trois questions. Au sujet des frasques de votre patron, vous pouvez dire quoi ?

– Rien, je ne faisais pas partie de son premier cercle et je n’ai jamais entendu quoi que ce soit.

– Sa secrétaire était présente à la table ronde de la DSGE, elle était intime avec Grondin ?

– Vous savez, les bruits de chiottes font coucher tout le monde avec tout le monde. Certains types ont une réputation de coureur de jupons, Ce n’était pas le cas de Grondin.

– Bizarre tout ça, vous dites qu’elle s’appelait comment sa secrétaire ?

– Gabrielle Vorimore

– Je passerais lui dire bonjour. Je reviens sur cette taupe que vous avez identifiée, vous ne pouvez pas m’en dire plus ?

– C’est hors de question ! Tout mais pas ça !

– Vous la protégez ?

– Pensez ce que vous voulez.

– Faudra bien que j’écrive quelque chose ?

– Vous inventerez !

– D’accord j’inventerai, n’empêche que je ne comprends pas bien pourquoi vous couvrez une personne qui, si j’ai bien compris, a contribué à vous empoisonner la vie.

 

Furet se contente de faire un geste des mains signifiant qu’il n’entend pas épiloguer sur ce point. Mais Daniella était une pro et fit une fausse diversion.

 

– Sincèrement, vous pensez en avoir fini avec les gens du Nueva-Costa ?

– C’est ce que je m’efforce de croire, Jimenez a eu ce qu’il voulait et Cordoba a probablement été éliminé.

– Comment avez-vous su son nom à ce Cordoba ?

– Dans la voiture, quand j’ai accompagné Jimenez jusqu’à Versailles.

– Ah, oui ! Donc ce n’est pas pour des raisons de sécurité que vous couvrez la taupe ?

– On passe à autre chose, s’il vous plait ?

– Si je ne peux pas reconstituer toute l’histoire, pourquoi vous êtes-vous confié ?

– N’inversez pas les rôles, c’est vous qui êtes venu me chercher !

– Pas la deuxième fois.

– Je voulais me venger des gens de cette banque, ils m’ont jeté comme une vieille chaussette alors qu’ils ne valent pas mieux que moi.

– Mais les flics vous ont interrogés sur cette taupe ?

– Décidemment, vous insistez. J’ai botté en touche en leur disant que je leur expliquerai ça en privé, je ne savais pas trop ce que je leur aurais dit, mais ce n’est pas revenu sur le tapis.

– Bizarre, ça !

– En fait j’ai eu comme l’impression que le gars de la D.S.G.E était pressé de boucler le dossier et que les détails annexes, il s’en foutait.

 

Daniela maque une pause et relit les notes prises pendant l’enregistrement

 

– O. K. Et ce détective privé, vous avez ses coordonnées ?

– Non, je ne me souviens pas du tout de son nom !

– Mais votre masseuse cartomancienne, elle pourrait me le donner ?

– Vous avez le droit d’essayer. Répondit Furet en ricanant.

– Bien sûr que je vais essayer.

– Parce que en fait c’est son protecteur !

– Comment ça ?

– Je vous explique : dans votre livre, il faudra parler d’une cartomancienne, mais dans la réalité cette nana a une tout autre activité.

– Laquelle donc ?

– C’est une pute, enfin une dominatrice professionnelle.

– O.K. Et vous étiez son client ?

– Un petit peu !

– Vous êtes un adepte de ce genre de rencontres tarifées ?

– Ça ne fait de mal à personne !

– Mais je ne vous juge pas, chacun fait ce qu’il veut de son corps, je suis très tolérante !

– Merci !

– Confidence pour confidence, quand je fais l’amour, j’aime bien dominer les hommes.

– Ah !

 

Du coup Furet la regarde autrement.

 

– Si ça vous tente, je ne suis pas contre ! Reprend-elle.

– Jouons cartes sur table, si vous espérez me soutirer des renseignements inédits sur l’oreiller, pas la peine d’essayer.

– Vous êtes spécial, vous, je vous propose carrément un petit trip sexuel, et vous êtes en train de vous défiler…

– Je ne me défile pas !

– Alors, évidemment, je n’ai pas de tenue, je n’ai pas d’accessoires, mais vous pouvez être mon petit esclave quand même, on va se débrouiller !

 

Finalement, cette proposition n’est pas pour déplaire à Furet, le rapport sexuel va être complétement faussé, il est évident que Daniella n’a pas l’intention de prendre son pied mais de lui soutirer des confidences. De plus dans ce genre de rapport, ses problèmes d’éjaculation difficiles n’auront pas grande importance.

 

– Alors, tu rêves, ou tu te mets à poil ?

– Maintenant, tout de suite ?

– Ben oui !

 

Furet se déshabille mais s’étonne que Daniella n’en fasse pas autant. Il le lui fait remarquer.

 

– T’as raison, je vais me défaire un peu.

 

N’empêche qu’elle ne déshabille pas complétement conservant son soutien-gorge et sa culotte, un bien bel ensemble en dentelles grise.

 

Il n’ose pas lui demander pourquoi elle conserve ses dessous, mais se promet de le faire un peu plus tard.

 

– Allez, approche-toi, esclave ! Elle te plaît ta maîtresse ?

– Vous êtes très belle !

– Je me défends ! Dis donc tu ne bandes pas beaucoup !

– C’est l’émotion !

– Rigolo, va !

 

Et sans crier gare, Daniella lui pince et lui tortille les tétons, et c’est magique Furet se met à bander !

 

– Ben, voilà, quand tu veux ! Je continue ?

– Oui ! Oui !

– Elle te fait ça aussi, ta pute ?

– Oui !

– Et elle te fait quoi d’autres ?

– Elle me fouette, elle me gode !

– Tiens donc ! Tu ne serais un peu pédé, par hasard ?

– Non, j’aime trop les femmes !

– Mauvaise réponse ! Ce n’est pas forcément incompatible !

 

Voici une réflexion qui laissa Furet dubitatif.

 

– Tourne-toi et montre-moi voir ton cul ! Reprend Daniella. Humm, pas mal ce petit cul ! Dommage que je n’aie pas un gode, je t’aurais enculé bien comme il faut. Parce que t’es un enculé, c’est bien ça ?

– Si tu veux !

– T’es pas contrariant toi au moins ! T’as déjà fait des trucs avec des hommes ?

– Non ! Mentit Furet.

– Ça ne t’a jamais tenté ?

– Je suis obligé de répondre ?

– Non, c’est moi qui suis trop curieuse, c’est de la déformation professionnelle. Allez penche-toi, je vais t’enfoncer un doigt.

 

L’homme se penche comme demandé et frétille sous l’action de Daniella qui lui fait ça dans les règles de l’art.

Chanette23s2

Goût de trop peu car la femme finit par fatiguer du doigt et enchaine en lui administrant de grandes claques sur les fesses. Et même que ça commence à lui faire mal.

 

– C’est un peu fort !

– Fais-moi donc confiance, bientôt tu vas en redemander.

 

En redemander c’est peut-être aller loin en besogne mais il est vrai que la douleur finit par se transcender et envahir l’homme d’un plaisir trouble.

 

Ce que n’avait pas vraiment prévue Daniella, c’est que cette petite séance l’exciterait. En fait elle commence à mouiller sévère. Elle va chercher une capote dans ses affaires et la tend à Furet.

 

– Maintenant, je veux que tu me baises !

– Euh…

– Un problème ?

– C’est que je suis sous médicament…

– Qu’est-ce que tu me racontes ? Tu bandes bien, non ?

– Oui, mais je ne tiendrais pas la distance.

 

« Ben voilà autre chose ! Surtout ne pas le vexer, ce serait contre-productif. »

 

– Tu ne veux pas essayer, juste essayer, si ça ne le fait pas je t’en voudrais pas.

 

Mais en voyant l’embarras de l’homme elle change de programme.

 

– Tu sais ce qu’on va faire, tu vas bien me lécher pour me faire jouir et après je vais bien m’occuper de toi.

 

Furet n’est ni un grand amateur et encore moins un spécialiste du broute minou, mais il ne saurait refuser cette proposition et alors que Daniella se couche sur le bord du lit, jambes pendantes et cuisses écartées, et après qu’elle eut retiré son string, il vient lui lécher la chatte.

 

Ça mouille d’abondance et ces odeurs corporelles sont loin de lui déplaire, après avoir léché abondamment, il vise le petit clitoris fièrement érigé, en priant le dieu de la baise qu’il puisse l’emmener au paradis.

 

Mais, ses craintes étaient infondées, Daniella commence à réagir en poussant des soupirs de plus en plus explicites, de plus en plus rapprochés avant d’orgasmer peu discrètement.

 

Du coup, il est tout content, Furet, il vient de faire jouir une belle femme et sur le coup il est au moins certain qu’elle n’a pas simulé.

 

– Tu t’es débrouillé comme un chef !

 

Il ne répond pas, il est tout confus.

 

– Allez, à mon tour de te donner du plaisir !

 

Elle retire son soutien-gorge, permettant à l’homme d’admirer sa belle poitrine, puis elle s’empare de sa bite qu’elle masturbe en cadence avant de la prendre en bouche, elle y met tout son savoir-faire, alternant de longs allers et retours dans son palais avec des titillements de la langue sur le bout du gland.

 

Mais ça ne veut pas le faire.

 

– On va y arriver ! Dit-elle se voulant rassurante, suce un peu mes seins.

 

Furet s’en régale, il lèche, il suce, il tète…

 

– O.K. Maintenant tu regardes mes seins ! Mes seins pas autre chose !

 

Daniella reprend la bite et entreprend de la masturber de nouveau en cherchant la bonne cadence.

 

– Si je vais trop vite, tu me dis !

– Non, c’est bon ! Continue !

 

Une goutte de préjouissance finit par perler au somment du gland. C’est bon signe, elle fatigue un peu mais change de main. Le sang commence à affluer au visage de Furet, elle reprend sa main droite et accélère.

 

– C’est bon, ça vient !

 

Et le voilà qui jouit en braillant !

 

– Et bien voilà ! Oh, mais qu’est ce qui t’arrive ?

 

Furet à les larmes aux yeux.

 

– Ben, mon grand, faut pas te mettre dans des états pareils.

– Non tu ne peux pas comprendre, mais ce que tu m’as fait, ça m’a fait un bien fou, Je ne sais pas trop tes motivations mais après tout je m’en fous, en ce moment je ne vais pas fort, ma femme fait la gueule, ma copine me snobe. Toi t’as été gentille avec moi.

– Bien sûr que je suis gentille. Je suis toujours gentille, mais bon tu es assez intelligent pour comprendre qu’on ne va pas commencer une liaison tous les deux ?

– Ben oui !

– Ça ne nous empêche pas d’être copains. Et sans arrière-pensées. Tu me payes le restau ?

 

Et un peu plus tard, Furet livrait à Daniella une nouvelle version non expurgée de ses mésaventures, y compris le chantage au sauna gay.

 

– Tu suçais des bites, alors ?

– Ben oui !

– Et tu aimes ça !

– Ma foi, ce n’est pas désagréable !

– Et puis ça ne fait de mal à personne.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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