Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:38

Chanette 25 – Football – 1 – Le donjon des plaisirs par Chanette

 

Chanette

 

1 – Le donjon des plaisirs

Coucou, c’est moi Chanette, dominatrice professionnelle un peu déjantée, qui va vous narrer une de mes aventures extraordinaires ! Comment ? S’exclame le chœur antique, toutes ces aventures ? Mais ce n’est pas possible ?

 

Ben si c’est possible, ça ne fait jamais qu’une aventure par an ! Et puis bon, vous vous doutez bien que tout cela est romancé, même si ça comporte souvent des éléments réels.

 

Et c’est parti !

 

J’ai déjeuné en vitesse à la brasserie du coin, j’ai un rendez-vous à 13 heures, un nouveau. Je ne fais plus souvent de nouveaux, mais ça m’arrive, on ne sait jamais sur qui on va tomber et je préfère les habitués, mais quelque part ça rompt un peu la monotonie.

 

13 h 05 ! Personne, et pas de message d’excuse, avant ça m’énervait maintenant je fais avec. Dans le métier il faut aussi compter avec les lapins !

 

À 13 h 10, on sonne. J’ouvre… et surprise c’est un couple !

 

– Bonjour, nous avions rendez-vous à 13 heures mais…

 

Bref le gars me sort une vague excuse, n’empêche que j’aurais aimé être prévenu !

 

Parce que, je n’ai rien contre les couples, il m’arrive d’en « faire », mais dans certains cas cela a été une source d’emmerdes. Déjà au niveau sécurité ce n’est pas terrible, si je pense pouvoir me défendre contre un agresseur, contre deux, je ne suis pas superwoman. De plus, ce genre de prestation est souvent une idée de monsieur sans que je puisse préjuger du degré de consentement de madame. Et dans certains cas ce consentement est très proche du zéro. J’ai dû une fois tout stopper, la femme me faisant une véritable crise de nerfs alors que le mec me priait de continuer. J’ai donc arrêté, le mec est devenu violent, et pour éviter un incident plus grave, je l’ai remboursé. Maintenant je prends mes précautions, les couples, je veux bien, mais après un court entretien préalable avec madame.

 

– Je suis Laurent, me dit l’homme, Ingrid ma compagne.

 

Laurent est bel homme et doit le savoir, brun, le sourire carnassier, sûr de son charme, un peu trop sûr, à mon avis. Ingrid est une vraie blonde à la peau pâle et au visage chafouin avec de très jolis yeux bleus et quelques taches de rousseur.

 

– Vous ne m’aviez pas précisé que vous seriez deux ?

– Je ne pensais pas que ça poserai problème.

– Je, je refuse de dominer un couple si je n’ai pas eu d’entretien préalable avec madame.

– C’est juste une prise de contact, on ne fera rien aujourd’hui, mais on vous paie la séance, on veut juste mettre au point le prochain rendez-vous.

 

Ah ?

 

– On ne fera que 50 minutes, j’ai un rendez-vous à 14 heures et je ne peux pas décaler !

– Pas de souci…

– Vous voulez des choses si compliquées que ça ? Demandé-je.

– Le soumis, c’est lui ! Moi je regarde ! Me précise Ingrid.

– Ce n’est pas un problème !

 

Et même que ça m’évite l’entretien préalable !

 

– Je souhaite donc qu’il se fasse dominer, mais surtout, je voudrais le voir sucer des bites et se faire sodomiser, c’est possible ?

 

Je comprends mieux.

 

– J’ai effectivement quelques clients qui apprécient ce genre de choses, il suffit alors qu’on se mette d’accord pour un rendez-vous, mais il vous faut savoir qu’en la matière, mes soumis sont surtout passifs, donc ce sera une séance collective et vous devrez admettre la réciprocité.

– C’est pas possible autrement ?

– Si, mais ce sera plus compliqué, plus cher, il vous faudra payer la personne qui fera ça ! Mais ça reste possible.

 

L’homme s’apprête à dire quelque chose.

 

– Toi tu te tais, on va prendre la première formule, on peut prendre date ?

– Faut que je passe quelques coups de fil, j’ai conservé votre numéro, je vous proposerai une date dans la journée.

– Une date proche ?

– Je vais faire au mieux !

– OK, on fait comme ça, on vous laisse.

 

Mais comme je sais être bonne commerçante…

 

– C’est dommage, vous avez payé et il reste une bonne demi-heure, vous ne voulez pas qu’on fasse juste un petit truc : par exemple que je sodomise Monsieur avec un gode-ceinture ?

 

Echange de regard entre les deux tourtereaux qui acceptent.

 

– Donc vous, vous regardez ? Fis-je préciser à Ingrid.

– Je regarde, oui !

– Parce qu’au cas où ça vous intéresserait, autant savoir que je suis bisexuelle, mais bon je dis juste ça comme ça ! Bon, toi l’esclave t’es pas encore à poil ?

 

Je m’aperçois que j’ai oublié demander quelles pratiques l’intéressaient.

 

– Tu aimes quoi ?

– Faites-lui ce dont vous avez envie, il n’a pas à la ramener, si quelque chose cloche, j’interviendrais ! M’indique Ingrid.

 

Ah bon ?

 

J’attends qu’il se déshabille et j’emmène tout le monde dans mon petit donjon à moi.

 

– Eh ben ! Me dit Ingrid, admirative !

– Ben oui !

 

Chanette25a1

 

Je me saisis d’un martinet, puisqu’après tout il s’agit là de l’instrument de base et m’approche de l’homme en jouant à la méchante :

 

– A quatre pattes, esclave, le cul bien relevé ! Je vais te rougir tout ça !

 

Il obtempère et moi je fouette ! Il encaisse bien et ne tarde pas à avoir rapidement le cul tout rouge.

 

– Insulte-le ! Me demande Ingrid qui doit avoir le tutoiement facile.

– Tiens pédale, tiens morue !

 

Parfois ces séances sont d’une poésie, je ne vous dis pas !

 

Je m’harnache avec mon gode ceinture et le nargue :

 

– Regarde un peu la belle bite qui t’attend ! Elle te plait j’espère ?

– Oui !

– Dis donc, tu ne serais pas en train de me manquer de respect en ce moment ?

 

La tronche du mec, qui ne comprend pas !

 

– Euh…

– On dit, « Oui Maîtresse »

– Ah, oui ! Oui Maîtresse ! Excusez-moi Maîtresse ! Je ne suis qu’un porc !

 

Et je lui balance deux gifles pour lui apprendre la politesse.

 

– Maintenant vient sucer cette queue ! Montre-moi comment tu suces des bites !

 

Il se met à genoux devant moi et entreprend de faire une fellation au sex-toy en latex, il fait ça plutôt bien avec dextérité et une certaine technique.

 

– Dis donc, grosse pédale, tu m’as l’air d’en avoir sucé pas mal, des bites !

– Bof deux ou trois…

 

J’aime bien les gens qui répondent deux ou trois ! C’est deux ou c’est trois ? En principe les gens savent compter jusqu’à trois, donc deux ou trois, ça veut dire « un certain nombre ».

 

– Et toi, tu aimes le voir sucer des queues ? Demandais-je à Ingrid

– Oh ! Oui ! Ça m’excite grave !

 

Bien, si vraiment ils reviennent pour une autre séance, je crois qu’on va bien s’amuser et la Ingrid, je vais me la faire… à ma façon !

 

– Bon arrête de sucer, mets-toi en levrette, je vais t’enculer.

 

Le Laurent n’hésite pas une seconde et se met en position, prêt à supporter l’assaut. Je lui tartine un petit peu l’endroit, ça entre comme dans du beurre des Charentes. Je m’enfonce jusqu’à la garde puis entame une série de va-et-vient assez énergiques. Mais ça finit par m’épuiser ce petit exercice.

 

– On lui permet de jouir ou on le laisse comme ça ? Demandais-je à Ingrid.

– Donne-lui un kleenex et envoie le se branler dans les chiottes !

 

Je vous dis : c’est un couple de grands romantiques !

 

Je n’ai pas vérifié s’il s’était branlé pour de vrai ou s’il avait fait semblant, je m’en fiche un peu ! Mais quand il revient pour s’habiller, il a l’air satisfait, c’est l’essentiel.

 

– On fait comme on a dit ? Me demande Ingrid !

– Oui, je contacte mon client et je vous rappelle.

– Tu pourras me montrer tes nénés quand on reviendra ?

– Mais bien sûr ma biche, tu pourras même les embrasser… toi mais pas lui !

 

Kevin Golfen

 

Kevin Golfen est un footballeur de haut niveau, un buteur génial que tous les clubs s’arrachent. Etant donné ses talents il a été sélectionné en Equipe de France, mais ça ne s’est pas trop bien passé, le type se révélant d’un individualisme exacerbé aussi bien sur le terrain que dans les vestiaires.

 

Et puis il y eu « l’affaire Veronika », cette dernière, épouse de Rémy M’bomo autre joueur de haut niveau déclara un beau matin à qui voulait, l’entendre que Kévin Golfen l’avait violé. A partir de là, la situation devint compliquée. Golfen se fit mettre un pain dans la figure par Rémy M’bomo, puis quelques temps après donna une version différente, selon laquelle Veronika était consentante mais avait inventé le viol pour masquer son infidélité.

 

L’affaire s’ébruita, comme toujours dans ce genre d’affaires, tout le monde accusa Golfen sans aucune preuve, lequel s’énerva en continuant à accuser Veronika de duplicité. M’bomo jaloux comme un tigre, voulant être sûr, fit l’erreur de demander à son épouse de confirmer sa version, celle-ci le prit fort mal, ne supporta pas qu’on puisse mettre sa bonne foi en doute, le ton monta et après que le couple eut cassé quelques assiettes, elle quitta le domicile conjugal.

 

L’ambiance au sein de l’Equipe de France était devenue détestable, plus personne n’adressait la parole à Golfen. Et le sélectionneur, la mort dans l’âme commençait sous la pression à envisager de se passer des services de ce buteur exceptionnel.

 

La fuite de la fille changeait la donne et redonnait crédit à la version de Golfen. Un individu mandaté par la fédération retrouva la trace de Veronika et lui proposa un paquet de fric en échange de l’abandon de la version « viol ». On lui fit signer un communiqué par lequel elle regrettait d’avoir accusé Golfen etc… etc… On organisa une conférence de presse au cours de laquelle Golfen chargea Veronika, prétendit que ce jour-là, il avait un peu bu, que la femme l’avait allumée. Le sélectionneur pour sa part déclara l’incident clos et affirma sans rire que la bonne ambiance était revenue dans l’équipe. On fit même poser ensemble Golfen et M’bomo se serrant la main, mais on ne la publia pas, elle faisait décidément trop « cinéma ».

 

Après cette petite mise en scène un équipier de M’bomo interpella ce dernier :

 

– Tu ne comptes pas en rester là ?

– Oh, que non ! Il ne sait pas ce qui l’attend, Golfen !

 

Mais revenons pour un petit moment en ma compagnie :

 

Comme je l’avais promis à Ingrid et Laurent, je trouvais le moyen d’organiser une petite partouze avec la participation de Nœud-pap, l’un de mes fidèles clients que mes lecteurs connaissent bien.

 

J’avais une petite idée sur la façon dont ça allait se passer, mais Ingrid me prit à part et me soumit un petit scénario original.

 

– Tu veux diriger le truc, du moins au début ? Lui demandais-je.

– Juste au début, et après je te passe la main !

 

Sur ces entrefaites, Nœud-pap arrive, je l’embrasse chastement, procède à des présentations sommaires… Nœud-pap sera donc Marcel puisque c’est son vrai prénom

 

– Les mecs, vous restez habillés pour le moment, Ingrid va vous prendre en main.

– On y va ! Dit cette dernière ! Bon vous deux, on va dire que vous êtres dans un cinéma porno ou un truc dans le genre et que vous avez envie de tâter de la bite. Donc Marcel, tu vas porter ta main à la braguette de Laurent et tu vas la masser jusqu’à ce que tu sentes qu’elle bande. Et toi Laurent, tu attends une minute, pas plus, et tu lui rends la politesse. Allez exécution !

 

Manifestement le scénario leur plait, c’est amusant de les voir comme ça l’un en face de l’autre, attendant qu’on leur dicte la suite.

 

– Maintenant vous ouvrez les braguettes, vous rentrez la main à l’intérieur et vous tripotez !

 

Manifestement Ingrid fait durer le plaisir.

 

– C’est bon tout le monde bande bien ? Demande-t-elle.

 

Ils lui répondent par des hochements de tête affirmatifs.

 

– Alors maintenant, vous allez chercher la bite, vous la sortez et vous la branlez un peu !

 

C’est ce qu’ils font ! Puis Ingrid donne l’ordre à son compagnon de se mettre à genoux et d’emboucher la bite de Marcel alias Nœud-Pap. Et c’est qu’il se régale, le garçon, il ne fait pas semblant.

 

Ingrid me fait alors signe de reprendre la main.

 

– Et surtout insulte-le ! Me précise-t-elle.

– Bon toi la pédale, tu arrêtes de sucer et tu vas te foutre à poil ! Toi aussi bien sûr ! Et quand vous serez prêt on va inverser les rôles, c’est Nœud-Pap qui va sucer la tantouse.

 

Ingrid s’approche très près de moi et se fait chatte :

 

– Et c’est quand que tu t’occupes un peu de moi ? Tu m’avais fait une promesse !

– Tu vas avoir tout ce que tu veux, ne t’inquiètes pas ma belle, mais je ne peux pas tout gérer à la fois !

 

Mais ceci dit, elle a raison, il faut que je vérifie le timing et que je me réserve un quart d’heure d’intimité avec elle, elle veut me sauter, ça tombe bien, moi aussi !

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Et pendant ce temps-là, le père Marcel se régale de la bite de son partenaire, j’ai beau être habitué, un homme qui suce une bite, ça me rend toujours toute chose !

 

Avant de passer à des choses plus profondes (si j’ose dire !), je propose à Ingrid que nous fouettions le cul de nos esclaves afin qu’ils rougissent comme il se doit. Après avoir fait adopter aux deux soumis une position ad hoc, je prête un martinet à la charmante Ingrid et la fait opérer sur Marcel, tandis que je me réserve les fesses de Laurent.

 

Et on y va, et on fouette, et on marque, et on ne s’occupe pas des gémissements de nos esclaves qui de toute façon ont payé pour souffrir et se pâmer dans la douleur.

 

Et bien sûr au bout d’un moment les culs de ces messieurs ont changé de couleur et arborent désormais une jolie couleur bien cramoisie.

 

Un coup d’œil sur la pendule… tout va bien !

 

– Vous les esclaves vous restez comme vous êtes sans bouger, nous reprendrons les réjouissances dans quelques instants, mais en attendant il faut que je saute Ingrid.

– C’est vrai, tu veux me sauter ? Me dit cette dernière avec un sourire malicieux !

– Oui, pourquoi, t’as quelque chose contre ?

– Non, non pas du tout, bien au contraire !

– Alors à poil !

– Et toi ?

– Ne t’inquiètes donc pas sans arrêt, c’est mauvais pour ton petit cœur !

 

Je commence par dégager mes seins ! Elle doit être complètement mamophile, la Ingrid, parce que cette vision la rend folle ! Incapable se de retenir, elle se jette sur ma poitrine, bouche en avant, et vas-y que je te bise, que je te lèche, que je te pelote.. Une fraie furie !

 

Je n’aurai pas accepté un tel déchainement de la part de n’importe qui, mais là, je me laisse faire volontiers.

 

Elle veut me rouler une galoche ! En principe on embrase pas les clients fussent-il des clientes, mais toute règle ayant ces exceptions j’accepte son baiser fougueux.

 

Comme me disait un client pompier : « la meilleure façon de maîtriser un incendie et d’allumer un contre feu » et c’est donc ce que je fais, me lançant à mon tour sur ses seins en l’empêchant de bouger de trop. Mais ce n’est pas si facile ! Elle bouge, elle gigote, elle est montée sur piles ! Elle me saoule un peu malgré la douceur de sa peau.

 

– Tu veux ma chatte ? Lui proposais-je ?

 

Ben oui, elle la veut, mais sans doute n’osait-elle pas me le demander, mais là elle saute sur l’occasion (si je puis dire). Alors là je fais quoi, je me laisser aller, ou je simule ? A priori je suppose que ma jouissance lui importe peu, ce qui l’intéresse c’est le goût de ma chatte. Mais pour l’instant je ne mouille pas beaucoup. Je me laisse aller, je me laisse lécher et soudain il se passe quelque chose :

 

Elle s’arrête un instant. Fatigue de la langue ? Me regarde dans les yeux avec un sourire ravageur.

 

– Qu’est-ce qu’elle est bonne ta chatte !

 

Vrai compliment ou phrase de circonstance. On s’en fout, c’est la façon dont elle me débite ça qui me trouble, ce regard, ses lèvres imbibés de salive, ses seins qui ballotent. Elle va me faire craquer la nana !

 

Et ce qui devait arriver arriva, mon entrecuisse s’humidifie… la salope elle me fait mouiller.

 

Ingrid reprend ses léchouilles, je m’abandonne, j’ai envie de lui dire de s’occuper ce mon petit bouton de plaisir… Pas la peine, elle sait y aller toute seule, elle me le fouette de la langue. Je pars, je hurle.

 

De l’autre côté, les deux drôles se retournent. Je suis lessivée pour quelques instants, et n’ai pas la force de leur dire que ce qui vient de se passer ne les regarde pas.

 

– Tu veux que je te lèche ! Finis-je par lui proposer.

 

Elle me fait signe qu’elle veut bien mais après que ces messieurs se soient enfilés.

 

Petit aparté pour savoir qui baisera l’autre le premier, j’aurais bien fait ça à pile ou face, mais Ingrid préfère que son mec passe en dernier.

 

Donc, allons-y on encapote Laurent, avec instruction d’éviter de jouir, on installe Marcel alias Nœud-Pap sur un cheval d’arçon, jambes bien écartées, et c’est parti mon kiki !

 

On voit bien que Laurent est surtout passif, il encule sans passion, à la limite je fais ça mieux que lui avec mon gode-ceinture, mais ça ne déplait pas à Marcel, même si je lui ai procuré de bien meilleurs partenaires.

 

Au bout de cinq minutes, on permute nos deux lascars. Excité comme il est, ce bon Marcel devrait s’acquitter de sa tâche sans soucis même si lui aussi préfère être devant que derrière.

 

Effectivement, après une petite période de pilonnage modéré, Nœud-Pap sent monter son plaisir et passe à la vitesse supérieure et finit par jouir dans le cul de son partenaire. Laurent se branle et demande un kleenex à la cantonade, je lui indique la direction des toilettes où il trouvera du papier…

 

On a dépassé le timing, mais je n’ai pas de rendez-vous dans la foulée, je peux donc m’occuper d’Ingrid si toutefois madame est toujours disposée à me confier son intimité.

 

Elle me fait comprendre que oui ! Et pendant que ces messieurs se rhabillent en silence, je plonge ma bouche dans l’humidité de la chatte de la jolie blonde et me régale de ses sucs, mais voilà qu’elle veut me dire quelque chose :

 

– On pourrait se mettre en soixante-neuf !

– La prochaine fois ! Répondis-je.

 

Hé ! C’est que si je veux qu’elle revienne, on ne va pas tout faire le même jour !

 

Et pendant que je la lèche, je projette mes mains en avant pour lui caresser les seins et lui attraper les tétons. Je finis par abandonner le sein droit et ramène ma main sur son sexe, afin de la doigter en même temps que je la lèche. Elle est tellement mouillée que tout ça produit un bruit de floc-floc assez peu érotique, au bout d’un moment madame se cambre et halète, elle me murmure quelque chose que je ne comprends pas, au lieu de la faire répéter, je pose mes lèvres sur son clitounet ne tardant pas à provoquer chez ma partenaire un orgasme fulgurant.

 

Elle veut m’embrasser.

 

– Tu sais bien que les putes n’embrassent pas !

– Tant pis !

 

Elle est bête, elle aurait insisté, je l’aurais volontiers embrassé bien goulument d’autant que je l’avais déjà fait tout à l’heure dans le feu de l’action !

 

Nous refîmes une séance pratiquement identique la semaine suivante et je n’étais pas mécontente d’avoir rapidement fidélisé ce couple dont la femme était bien sympathique et l’homme peu compliqué.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:34

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 15 – Vernissage par Chanette

bisou1719

 

Epilogue

J’ai fini par rentrer à Paris, gros bisous à Lucia en lui promettant d’être présente le soir du vernissage. Anna est rentrée aussi, on aurait pu entrer ensemble mais bon…

 

On a donc laissé Lucia et Karine profiter de leur amour naissant.

 

Ça m’a fait du bien de rentrer chez moi et de retrouver mon matou que ma voisine a conservé en pleine forme. La vie va pouvoir reprendre son cours. J’ai juste une petite appréhension et je sors le fric que m’avait laissé Podgorny par l’intermédiaire d’Anna.

 

Je regarde le premier billet bien attentivement, il a l’air bon ! On se fait de ces idées parfois, et puis allez savoir pourquoi, je regarde le second, il est faux comme un jeton. Je regarde mieux tout ça, seul le premier billet de chaque liasse est bon, au lieu des 20.000 euros j’en ai que 200 ! Conard de Podgorny !

 

Didier Remiremont, détective privé de son état (voir l’épisode « la clé ») est passé me voir pour une petite séance, toujours aussi sympa, je lui ai demandé à tout hasard, s’il n’embauchait pas, justement il cherchait quelqu’un de compétent. Je lui ai envoyé Karine.

 

– Je ne sais pas comment te remercier ! M’a-t-elle dit au téléphone.

 

Moi je sais, mais j’attends l’occasion.

 

– Le gars est un client à moi, il est sympa mais un peu chaud du slip, il faut que tu le saches !

– Pas bien grave ! Je gérerai !

– On se verra au vernissage de Lucia ? Lui demandais-je

– Bien sûr !

 

Chic, alors !

 

Anna-Gaëlle qui n’est pas complètement folle a couplé le vernissage des tableaux de Lucia avec ceux d’un autre peintre, autrement plus talentueux, lequel surpris de cette promiscuité incongrue se garda bien d’élever la moindre protestation, trop content d’être enfin exposé.

 

Il y du beau monde, autour de Lucia bien sûr, dans une jolie robe rouge cerise et d’Anna, très businesswoman dans un élégant tailleur vert pomme avec l’inévitable carré Hermès. Mais c’est la présence de Karine qui me fait flasher. Cette grande perche est venue en tenue de soirée, et porte une impossible robe jaune foncé, décolletée jusqu’au nombril. (J’exagère un tout petit peu là)

 

Mon bas ventre en gazouille de désir.

 

Une plaquette surréaliste est distribuée aux invités.

 

« L’art subtil de Lucia Foxenberg, à mi-chemin entre Modigliani et les icônes de l’église orthodoxe nous interpelle de par sa spiritualité émouvante et faussement ingénue, ses audaces de couleurs artificiellement naïves, mais tout sauf gratuites, nous rappelle aussi que l’art, à l’instar de la vie, consiste à trouver l’équilibre entre les songes et le psyché »

 

Louis Bouyon, dit « Patapouf », le redac’chef de la revue « Arts du Présent », (voir Chanette 19 – Trafics) s’approche d’Anna.

 

Cette andouille ne m’a pas reconnu, il est toujours aussi gros, bizarre je n’ai pourtant pas tant changé que ça ! Ça fait combien de temps déjà ? Quatre ans ? Cinq ans ? Le temps passe si vite !

 

Je m’arrange pour épier discrètement leur conversation.

 

– Vous nous aviez habitué à mieux ? Lui dit-il discrètement.

– Je sais.

– Et puis ce commentaire, excusez-moi mais ça ne veut rien dire, c’est limite débile, je ne veux pas croire que c’est de votre plume.

– Non, je l’ai copié-collé d’après Internet.

– Sur le site de l’artiste, je suppose ? Si on peut appeler ça une artiste ?

– Pas du tout, il suffit d’aller sur n’importe quel site de peinture qui se la pète, tous les commentaires sont interchangeables, avec les mêmes mots clés, ils parlent tous de spiritualité, ça doit faire chic !

– Hélas ! Serait-ce du copinage, alors ?

– Absolument ! Et je comptais un peu sur votre journal pour me donner un coup de main.

– Vois voudriez que j’écrive un article sur cette gribouilleuse ?

– J’allais vous le demander.

– Je ne suis pas chaud ! Mais alors pas du tout !

– Vous en avez pourtant défendu des pires !

– Je n’en suis pas fier !

– C’est donc un refus ?

– J’espère que vous me le pardonnerez ! En revanche je vous écrirais quelque chose à propos de l’autre artiste…

 

Ce con est en train de tout faire rater, il me faut donc intervenir, et sans doute payer de ma personne, quelle poisse !

 

J’attrape deux coupes de champagne qui trainent et les propose à Bouyon et à son interlocutrice.

 

Le type me dévisage, semble fouiller dans ses souvenirs, s’il fait semblant de ne pas me reconnaitre, je vais être mal.

 

– Chanette ! Quelle surprise !

– Et oui, c’est moi !

– Je ne vous avais jamais croisé dans ce genre de manifestation !

– J’y viens rarement, ça me gonfle, mais là comme c’est une amie !

– Cette Lucia Machin-chose ?

– Tout à fait !

– Ah !

– Et donc votre amie Anna essaie de la lancer ?

– Ben oui !

– Excusez-moi, mais ça ne va pas être de la tarte !

– Avec un petit article élogieux, ça aiderait !

– Je ne sais pas, il existe des cas désespérés, voyez-vous !

– Ben non, je ne vois pas !

– Une question indiscrète, si je peux me permettre ? Vois exercez toujours ?

– Ben oui, je ne suis pas encore en retraite.

– Vois réveillez en moi des désirs troubles !

– Si ça vous tente, on peut prendre rendez-vous !

– Pourquoi pas ? Battons le fer pendant qu’il est chaud !

– Alors on fait un marché, je vous offre une super séance et en échange, vous me faites un petit article.

– Et si je ne veux pas faire d’article ?

– Pas d’article, pas de séance !

– Même si je paie !

– Pas d’article, pas de séance !

– C’est du refus de vente !

– Je ne me vends pas, je loue mes services.

– Je plaisantais, voyons !

– J’avais compris ! Alors ?

– Je me rends à vos arguments, vous êtes une sorcière !

– Oui mais une gentille sorcière !

 

Bouyon est ensuite abordé par je ne sais trop qui, et me laisse en plan.

 

Et voilà que j’aperçois Nœud-pap ! Qu’est-ce qu’il fabrique ici celui-là ? Et en plus il est avec sa femme. Moment de panique, vite réprimé, ici je ne suis plus sa dominatrice préférée, mais la cliente qui l’a raccompagné à son domicile après qu’il se soit fait agresser dans son magasin. (voir épisode 20 La clé)

 

– Bonjour chère Madame ! Le monde est petit, n’est-ce pas ! Dit-il en me tendant la main.

– Monsieur Berton ! Quelle surprise ! Je vois que vous vous intéresser à l’art moderne ! Bonjour Madame Berton.

 

Mémère me salue avec un sourire un peu forcé.

 

– Je m’apprête à installer une salle de bain au domicile de la galeriste, elle m’a proposé un carton… Explique-t-il

– Je vois ! Et vous trouvez ça comment ?

– Ça ne me branche pas trop, surtout les tableaux de cette Lucia Kronenberg.

– Foxenberg, pas Kronenberg ! Si vous voulez un conseil, achetez-en un, dans un mois vous le revendrez le double.

– Vous parlez sérieusement ?

– C’est un excellent tuyau ! Vous pouvez me faire confiance ! Lui précisais-je avec un clin d’œil que sa régulière ne put voir.

– Mais le revendre à qui ?

– Voyez avec Anna, elle s’occupera de tout !

 

Je tente de m’approcher d’Anna, en ce moment très entourée, afin de de lui signifier que l’affaire est arrangée, mais elle me fait un léger signe du visage m’indiquant par-là qu’elle a compris. Elle ne devait pas être bien loin.

 

Dans ce genre de mondanités on se croise et on se décroise, il se passa alors plusieurs petites choses.

 

J’assistais d’abord avec amusement à une petite saynète où Bouyon se prit un râteau de la part de la belle Karine. Franchement, il espérait quoi ?

 

Et le voilà qui revient vers moi avec la grâce d’un pachyderme :

 

– Vous savez qui c’est, la grande saucisse en jaune ?

– Elle s’appelle Karine, c’est une copine de la fille qui expose.

– Pas aimable ! Une gouine ?

– Je ne sais pas.

– Parfois je me plante en beauté, je m’imagine que j’ai encore vingt ans, sans mon gros bidon. Je l’aurais bien vu dans mon lit, elle y sera juste dans mes rêves

 

Et soudain, il arrête de déblatérer, regarde fixement un bonhomme, l’air contrarié.

 

– Philippe Ségur ! Qu’est-ce qu’il fout ici, ce con ?

– C’est qui ?

– « Arts et avenir », une revue concurrente, s’il parle de votre protégée, il va la massacrer. Je vais voir ce que je peux faire.

 

Il y va et je m’approche pour écouter, on est curieuse ou on ne l’est pas !

 

– Salut Ségur ! On ne te voit pas souvent ici !

– Bonjour Bouyon. J’avais un carton et comme je n’avais rien de mieux à faire… Elle expose vraiment n’importe quoi, cette nana !

– C’est du copinage !

– Je m’en doute bien, mais il y a des limites ! Je sens que je vais me défouler !

– Si tu pouvais éviter, ça me rendrait service ! A charge de revanche bien entendu.

– T’as vu l’expo Regnier ?

– Le mec qui fait des barres violettes ?

– T’aimes pas ?

– Pas du tout !

– Et bien tu écriras que c’est très beau et moi je ne parlerais pas de ta protégée.

– Ça marche !

 

C’est beau quand même, la promotion de l’art moderne !

 

Je me retrouvais un peu après en compagnie de Karine et d’Anna.

 

– Alors, tu vas être obligée de te farcir Bouyon ! me nargue cette dernière.

– Bof, une heure, c’est vite passé !

– C’est qui Bouyon ? Demande Karine.

– Le tonneau, là-bas !

– Ah ! Je l’ai envoyé bouler tout à l’heure.

– Il t’as dit quoi ?

– Il m’a demandé si je serais intéressée de passer une soirée avec le rédacteur en chef d’une revue d’art, je lui, ai juste répondu que j’avais horreur des rédacteurs en chef de revues d’art, ça l’a vexée. Mais dis-moi, tu vas lui faire un truc de maso, avec des chaînes, des fouets, tout ça ?

– Malheureusement non ! J’aurais préféré ! Son truc se serait plutôt des massages interminables pendant qu’il suce des bites !

– Il suce des bites, ce gros lard ?

– Eh oui !

– Je voudrais bien voir ça !

– C’est possible !

– Sérieux ?

– Puisque je te le dis ! Tu veux juste regarder ou tu veux participer ?

– Non, non, je regarderais, je ne veux pas qu’il me touche !

 

J’ai demandé à Bouyon si la présence d’une voyeuse le dérangeait. Comme je le pressentais, ça aurait plutôt tendance à l’amuser.

 

Le jour dit nous sonnons chez Bouyon, avenue des Ternes. Le majordome vient nous ouvrir. Ce n’est pas le même que la dernière fois, celui-ci a un physique de danseur étoile et est frisé comme un mouton. Pas mal, le mec !

 

– Monsieur Bouyon est au téléphone, je vous fais patienter dans le salon, désirez-vous boire quelque chose ?

 

On demande de la bière. Bouyon s’amène dix minutes plus tard. Il est surpris de constater que la personne qui m’accompagne n’est autre que Karine, mais il ne dit mot.

 

– Je suis vraiment désolé, un emmerdeur au téléphone, les affaires, vous savez, les affaires… mais je l’ai coupé, nous ne serons plus dérangés. Oh, vous buvez de la bière, c’est dommage, j’ai un très bon whisky, mais nous aurons sans doute l’occasion de trinquer tout à l’heure. Pouvons-nous nous rendre sur les lieus appropriés ?

 

Il nous conduit dans sa chambre, je devrais dire dans l’une de ses chambres, c’est très grand là-dedans, et celle-ci est équipée d’une table de massage et d’un grand miroir.

 

Il nous tend à chacune une blouse blanche, je me souviens que c’est l’un de ses « trucs ».

 

– Merci, pas pour moi, je me contenterai de regarder ! Objecte Karine.

– Certes, mais verriez-vous un inconvénient à nous regarder en blouse ?

 

La réplique déstabilise un peu Karine qui m’interroge du regard ! Je lui réponds du regard qu’elle fasse comme elle veut et entreprend de me déshabiller. Bouillon alias Patapouf fait de même de son côté. Après avoir hésité, Karine se débarrasse de ses vêtements mais conserve culotte et soutien-gorge sous sa blouse qu’elle referme jusqu’au dernier bouton.

 

Patapouf est à poil, c’est impressionnant, j’ai l’impression qu’il a encore grossi, et sans préambule il s’affale sur la table de massage.

 

Les huiles de massage ont été disposé tout près, ce monsieur est prévoyant.

 

Et c’est parti ! J’ai vraiment l’impression de masser le bonhomme Michelin, avec tous ces bourrelets, ces plis et ses replis. Tout ça pour le remercier d’un article qui n’est même pas encore paru ! Je vous jure !

 

Au bout d’un moment Patapouf me demande d’ouvrir ma blouse ! Attention, ça va devenir chaud !

 

– Si votre amie pouvait aussi déboutonner sa blouse, comme ça, pour l’ambiance ! Ajoute-t-il.

– Je préfère attendre un peu ! Répond Karine qui commence à se rendre compte du merdier dans lequel elle s’est foutue.

– Déboutonnez-là sans l’ouvrir, ça suffira à mon bonheur !

 

Elle le fait !

 

Je concentre maintenant mon action sur ses grosses fesses pleine de cellulite. J’écarte tout ça et approche mes doigts de son trou du cul que je finis par frôler. Patapouf commence à se pâmer d’aise. Je mets mes mains ailleurs, puis reviens, ça fait partie du jeu. Nouveau retour en zone sensible, cette fois en appuyant mieux mon geste. Il soulève légèrement son bassin. J’ai compris le signal et glisse ma main entre ses cuisses jusqu’à toucher les couilles. Je refais ce manège plusieurs fois. Encore un passage, cette fois, mon doigt entre dans son anus et le pilonne. Il en miaule de plaisir, puis ma main repasse en-dessous, caresse de nouveau les testicules et s’en va jusqu’à la base de la bite que je branlotte légèrement mais sans parvenir à le faire bander…

 

Et vient donc le moment fatidique où il faut bien que je demande à mon gros patient de se retourner.

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– Mettez-vous nue, ce sera plus agréable pour mes yeux ! Me demande-t-il.

 

La chose était prévue, je m’exécute, et il en profite pour me caresser les nichons. Pour l’instant ça va, il me fait ça sans rudesse. Mais c’est du côté de Karine que j’ai des inquiétudes.

 

Et ça ne rate pas !

 

– Si Mademoiselle pouvait aussi s’approcher ?

 

A-t-elle vraiment le choix ? Bien sûr elle peut toujours prétexter je ne sais quoi et s’enfuir en courant, mais d’une part c’est quand même elle qui a voulu « venir regarder » et de l’autre cela risquerait de me mettre en position délicate. Elle le comprend et s’approche.

 

– Ouvrez donc cette blouse, vous serez gentille !

– Juste un peu, en vitesse ! Alors !

– Vous n’êtes pas obligée mais si vous l’enlevez complétement je saurais vous récompenser.

 

Est-ce la promesse de la récompense ou la force de l’engrenage, toujours est-il que la Karine est maintenant toute nue à cinquante centimètres de Patapouf. S’il veut la peloter, comment va-t-elle réagir ?

 

– Je vais vous faire un aveu ! Lui dit Bouyon. J’ai une envie irrésistible de vous caresser

– Allez-y mais n’en n’abusez pas ! Répond la grande brune.

 

Bouyon sait se montrer gentleman, il lui touche l’arrondi des seins, évitant le téton, un pas de plus est donc franchi et la suite viendra plus tard.

 

– Et maintenant mon dessert ! Déclare l’homme, croyant faire un trait d’humour.

 

Il appelle Norbert, puisque c’est le nom de son majordome à l’aide de l’interphone. Celui-ci ne tarde pas à venir.

 

– C’est pour le final, Monsieur ?

– Tout à fait Norbert !

 

Patapouf me pelote les fesses pendant que Norbert se déshabille en déposant précieusement ses habits sur le dossier d’une chaise déjà encombrée par nos propres affaires.

 

J’avais trouvé ce jeune homme plutôt troublant, mais à poil, il l’est encore davantage il a une jolie bite ! Une bite tout à fait « suçable », diront nous !

 

Il est relativement rare que j’aie ce genre de réaction, des bites j’en ai vu des kilomètres, comme vous pouvez bien l’imaginer, et en règle générale, leur vision ne me fait plus grand-chose. Mais que voulez-vous toute chose à ses exceptions.

 

Karine jette également un œil concupiscent sur l’attribut viril de cet étrange majordome ! Si on est trois à vouloir sa bite, ça risque d’être ingérable !

 

Mais pour le moment c’est Bouyon qui a englouti sa bite. Il faut voir avec quelle avidité et quelle gourmandise il met ce beau morceau dans sa bouche.

 

Karine et moi faisons banquette pendant ce temps. La brune me pelote très chastement les fesses, cela doit la rassurer, je lui réponds d’un sourire.

 

Au bout de cinq minutes (difficile d’évaluer le temps dans ces chauds moments), Bouyon fait une pause afin de se reposer la mâchoire.

 

Si ces dames veulent profiter quelques instants de la bite de ce jeune homme, c’est le moment, après je le récupère.

 

Echanges de regards entre Karine et moi. Cette dernière a un petit rire nerveux ce qui ne m’informe pas vraiment de ses intentions, mais en ce qui me concerne, je ne saurais refuser cette proposition et me voilà avec la bite du majordome dans la bouche en train de m’en régaler.

 

Le fait qu’elle vienne de sortir de la bouche de Patapouf ne me rebute même pas et à vrai dire je n’ai pas calculé cet aspect des choses, mais sans doute est-ce pour ça que je trouve que son goût bien neutre. Mais bon on ne va pas faire la fine bouche, c’est une bonne bite à laquelle je donne tout mon savoir-faire : longs va-et-vient, titillement du gland, léchage de la verge et autres coquineries.

 

Karine approche son visage, elle veut donc sa part, je la lui accorde. N’abusons pas des bonnes choses.

 

Ça me fait drôle de voir Karine sucer une bite, puisque c’est la première fois que je la vois faire des trucs avec un mec. Quand je dis que ça me fait drôle, je devrais dire que ça m’excite. Déjà la pipe m’avait bien émoustillée. Je vais gérer ça comment maintenant ?

 

– Bon, mesdames, je suppose que vous vous êtes régalées, mais maintenant Norbert va m’enculer. Vous avez le droit de regarder, évidemment bien que je sois conscient que je ne sois plus un objet de fantasme.

 

Effectivement le spectacle n’a rien d’excitant, et comme Bouyon nous a dit sans le dire, mais en le disant quand même, qu’en ce qui nous concernait la prestation était terminée, nous nous éloignons de la scène.

 

Nous nous rhabillons donc, Karine et moi, tandis que les coups de boutoir de Norbert dans le cul de Patapouf font vibrer la table de massage. Tout cela se termine assez vite, un cri étouffé, Norbert se dégage, dépose la robe de chambre de son maître à ses côtés, puis quitte la pièce en emportant ses affaires sous le bras avec sa capote pleine de foutre qui pendouille au bout de sa bite. Patapouf se redresse en sueur, la bite flaccide et visqueuse et revêt une robe de chambre.

 

– Attendez-moi dans le salon qu’on se dise aurevoir dans les règles, mais je ne vous retiendrais pas, j’ai un tas de trucs à faire…si vous saviez…

 

Il tient absolument à nous faire gouter à son « merveilleux whisky » dont il ne nous sert que juste un fond, puis il nous tend à chacune une enveloppe.

 

– Ce n’était pas convenu de cette façon ! Protestais-je !

– C’est en plus ! Rassurez-vous l’article pour votre copine est déjà prêt !

 

En sortant j’explique à Karine que tout ça m’a pas mal excité.

 

– Moi aussi ! Ça te dirait qu’avec l’argent qu’il nous a filé en se prenne une petite chambre d’hôtel à deux ? Répond cette grande coquine

 

En voilà une idée qu’elle est bonne !

 

On a cheminé sans évoquer cette curieuse expérience, puis on s’est trouvé un petit hôtel pas trop cher du côté de la Place Clichy.

 

On ne s’est pas embarrassées de préliminaires. Deux minutes après être entrées dans la chambre, nous étions déjà à poil !

 

Debout, l’une en face de l’autre, nous nous embrassons passionnément et je caresse sa peau soyeuse.

 

Nous nous retrouvons rapidement sur le lit grinçant, la bouche pulpeuse de Karine vient gouter à mes bouts de seins me faisant un bien énorme. Je lui rends la pareille me régalant de la douceur de ses chairs. Puis la chose devient plus hard, les doigts se font inquisiteurs et vont fouiller entre les cuisses.

 

Karine a placé son visage devant ma chatte, mais elle ne me lèche pas, (du moins pas encore !), non, elle m’a introduit deux doigts et me les bouge là-dedans avec une joyeuse énergie. L’endroit est tout mouillé et l’action de ma partenaire produit un bruit de floc-floc qu’on n’est pas obligé de trouver trop érotique. A ce rythme je finis par prendre un pied d’enfer ! J’espère que la chambre est insonorisée !

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Elle me laisse à peine souffler, et la voilà maintenant qui me donne des grands coups de langue en lapant tout mon jus., tandis qu’un doigt fureteur est entré dans mon cul et y effectue des va-et-vient intempestifs. Elle est déchaînée, A ce rythme-là, mon cœur ne va pas tenir longtemps.

 

Il a suffi qu’elle me touche le clitounet du bout de sa langue pour que je me paie un second orgasme.

 

Elle est déchainée, je ne peux même pas récupérer trente seconde, quelle m’enlace, qu’elle m’embrasse, me caresse, une vraie tornade amoureuse.

 

Et puis, tout d’un coup, elle s’arrête, s’allonge sur le dos, jambes écartées et sexe ouvert. J’ai compris l’invitation. Je viens embrasser et lécher ses chairs juteuses de mouille, je m’en régale tandis qu’elle se cramponne au-dessus de lit. Elle attend l’estocade, je la lui donne. Elle crie, elle pleure de plaisir, elle est heureuse. Moi aussi !

 

On se fume une clope, on se détend, on est bien. Je n’ai qu’une seule crainte c’est qu’elle devienne collante. On verra bien !

 

Il fallut bien qu’on se lève, on n’allait pas rester là ! Je vais pisser, elle me suit comme un toutou, me regarde faire, Je me recule un peu pour qu’elle me voie mieux, elle met la main sur la trajectoire de mon pipi, puis porte les doigts en bouche avec un sourire complice.

 

– Hum ! Délicieux ! Ça me fera un souvenir de plus !

 

Me voici rassurée, cette frénésie amoureuse n’était donc qu’une tocade, comme pour moi son envie d’elle !

 

Alors je lui ai demandé de me faire à son tour une petite goutte. La petite goutte fut en fait bien servie et je m’en régalais.

 

– On fait une belle paire de pisseuse ! Me dit-elle avant de m’embrasser une nouvelle fois.

 

L’article de Bouyon a boosté les ventes, quelques spéculateurs ont acheté les tableaux pour les revendre bien plus cher. Bref l’affaire sans être mirobolante a tout de même bien fonctionné. Désormais les « Lucia Foxenberg », se vendent assez bien.

 

Avant de regagner Lausanne, Lucia m’a fait cadeau d’un de ses tableaux, je ne le trouve pas bien beau, mais je l’ai accroché dans mon salon, ça me fait un souvenir.

 

Et quand je pense que je suis allée en Suisse et que je n’ai même pas rapporté des bons chocolats !

 

FIN

octobre 2018

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:23

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 14 – Quatuor de coquines par Chanette

 

stamp lesbos douche

Quelle conne et quelle prétentieuse j’ai été de présumer ainsi de mes charmes. Je pensais naïvement « l’accrocher ». Alors qu’il y a à Genève des dominas plus jeunes que moi qui peuvent lui donner toute satisfaction. Bon ce n’est pas une catastrophe non plus, j’ai promis à Lucia de lui avancer le fric, je tiendrais ma promesse, et si elle a des difficultés à me rembourser et bien, tant pis pour moi.

 

Jérôme est partagé ! D’un côté il n’en revient pas de mon toupet de lui avoir demander d’effacer une dette : Du jamais vu, pour lui !

« Mais pourquoi cette demande ? Lucia semblait certaine de pouvoir me payer ! A moins que quelqu’un l’ait doublé ! Gonflée, la fille, tout de même ! »

 

D’un autre côté, il reconnaît que la séance était super ! Certes, il trouvait toujours de quoi le satisfaire dans les bordels de Genève, beaucoup de canons venant d’Europe de l’Est, des Caraïbes, de Thaïlande… Mais la barrière de la langue constituait souvent un obstacle, les filles malgré leur beauté, leur jeunesse et leur savoir-faire avaient parfois quelques difficultés à répondre à ses attentes. Et puis il ne veut pas se l’avouer mais il en pince un peu pour moi !

 

« Elle au moins, elle me donne exactement ce que je veux ! Putain je rebande ! Et dire que je ne la reverrais plus ! Si je me pointe à Paris, elle va me recevoir comment ? Ça risque d’être service minimum… Si elle ne me jette pas ! Merde, je fais comment si je veux la revoir, juste une fois ? J’ai son numéro, je l’appelle ! »

 

J’étais en route vers la gare, je ne m’attendais pas le moins du monde à ce qu’il me rappelle ! Les surprises de l’esprit d’escalier sans doute ?

 

– Vous êtes loin ?

– Non pas trop !

– Revenez me voir, on va essayer de trouver un arrangement.

 

Alors là ! Je suis sur le cul !

 

Je fonce chez lui ! A quelle heure vais-je rentrer à Lausanne avec tout ça ? Je pense envoyer un message à Lucia pour la rassurer mais remet la chose à plus tard.

 

Chez lui, je cherche Cynthia du regard

 

– Cynthia, elle boude, elle est partie dormir chez elle, mais je ne m’inquiète pas demain, elle reviendra en pleine forme, je l’adore vous savez, enfin je l’adore à ma façon, elle en voudrait sans doute plus… bon dites-moi, il faut qu’on refasse une séance, c’était trop bon, j’en veux encore !

– Mais vous êtes insatiable !

– Juste un petit truc ! Je vais vous donner un petit billet.

– Et cet arrangement ?

– Je lui fait un abattement de 10 % et on étale le remboursement sur 12 mois ?

– Non pas besoin d’étaler, vous aurez votre argent assez vite, mais on fait 30 % ! Proposé-je.

– 20 ?

– 25 ?

– O.K.

– On fait quoi ?

– Asseyez-vous sur moi, comme pour une lap-dance et pincez-moi mes tétons.

– Avec plaisir !

– Ben venez !

– Vous ne vous déshabillez pas ?

– Non vous commencez par-dessus mon tee-shirt, après vous me le soulevez, après vous me l’enlevez.

– D’accord j’ai compris, vous voulez qu’on fasse comme au cabaret !

– C’est cela !

– Il faudrait de la musique !

– Y’a des CD là-bas !

 

Effectivement au hasard je mets la musique de la « Guerre des Etoiles », je me déshabille et m’en vais m’assoir sur les genoux du monsieur.

 

Je lui fais les bonnes pincettes qu’il souhaitait, je fais le test de la braguette, il bande. Je ne sais pas dans quel état il va avoir le zizi ce soir, les coups de martinets, deux coups tirés et un troisième en préparation, c’est beaucoup pour un homme de son âge !

 

Dans cette position, j’ai mes nénés juste en face de ses lèvres, je lui fourre carrément le téton dans la bouche, il n’en peut plus le Jérôme !

 

Je lui ai sorti sa bite de la braguette, je la branlotte un peu, mais il se rend compte de ses limites.

 

– Je suis un peu irrité, je voudrais vous demander quelque chose, mais je ne voudrais pas vous choquer.

 

Oh, que je n’aime pas ce genre de précaution oratoire !

 

– Quelque chose de sexuel ?

– Oui !

– Tu sais, il n’y a pas grand-chose qui me choque en matière

 

Ce n’est pas complétement vrai, mais il faut parfois tenter d’être diplomate.

 

– Vous pourriez me faire pipi dessus ?

 

Ouf ! Ce n’était donc que ça !

 

– Mais avec plaisir mon chéri ! Justement j’ai une petite envie, tu veux maintenant ?

– Oui, oui !

 

Il s’est déshabillé à toute vitesse en envoyant son pantalon valdinguer de l’autre côté de la pièce, il retire ses chaussettes, me tient par la main et m’entraine dans sa jolie salle de bain, et se couche sur le carrelage.

 

– Je te pisse sur la bite ? C’est ça ?

– Oui, mais je veux bien en boire un peu aussi !

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Miracle ses inhibitions ont disparu. Là je suis complétement dans mon élément, même s’il existe des variantes, je connais la façon de procéder pour que ces messieurs soient satisfaits.

 

Je l’enjambe en visant sa bite, j’ouvre les vannes et arrose de façon à ce que l’endroit soit bien mouillé, de cette façon, s’il le désire, il pourra se branler dans mon urine. Puis j’avance, doucement, arrose un peu le torse, et arrivé au niveau du visage, je m’accroupis de telle manière qu’il ait ma chatte presque collée sur ses lèvres, et je lui donne à boire.

 

Il est content, il se branle mais je vois bien qu’il a du mal, il est irrité et ce n’est pas en se branlant comme un sauvage que ça va s’arranger, alors qu’est-ce qu’elle fait la petite Chanette dans un grand élan de magnanimité ? Elle le suce… à fond !

 

Lucia m’envoie un message :

 

« T’es où là ? Je m’inquiète un peu, rassure-moi ! »

 

Je la tranquillise de suite et trouve un taxi pour rentrer à Lausanne. Lucia voulait absolument savoir où j’étais, mais je n’ai pas de compte à lui rendre, d’ailleurs je ne rends de compte à personne, sauf à mon percepteur, et d’ailleurs, je triche !

 

Je m’installe sur la table de la cuisine et je lui fais son chèque !

 

La tronche qu’elle tire quand elle s’aperçoit que le montant n’est pas celui attendu. Elle cherche de quelle façon elle pourrait me le dire, et ne trouve pas !

 

– Je sais, j’ai renégocié ta dette avec Jérôme !

– Quoi ?

– Oui, je suis un peu sorcière !

– Mais comment t’as fait ?

– Viens donc m’embrasser, je te raconterais ça plus tard.

 

Bon c’est bien joli d’avancer de l’argent mais si on peut le récupérer c’est encore bien mieux !

 

Justement… Une autre de mes idées impliquait la participation active d’Anna-Gaëlle. J’ai du mal à la joindre et il a fallu que je lui balance un message lui demandant de me rappeler de toute urgence pour la faire sortir de son silence.

 

– Allô, t’as des problèmes, ma bibiche ?

– Disons que je voudrais que tu me rendes un grand service…

– Si c’est dans mes cordes !

 

Je lui explique brièvement.

 

– Ça me parait gonflé, ton truc ?

– Tu refuses ?

– Non, non, je veux bien te rendre service, mais t’aurais pas une autre idée ? Parce que là franchement…

– Ecoute Anna, je vais te dire un truc, je t’ai rendu un service, si on peut appeler ça comme ça, où j’ai failli y laisser ma peau, et crois moi : je n’exagère pas, j’ai vraiment cru la dernière heure arriver.

– Je n’pouvais pas savoir !

– Peu importe, tu as été imprudente de faire confiance à un salopard, mais la question n’est pas là. Je passe l’éponge, mais en échange je veux que tu me rendes le service que je te demande.

– Mais…

– Il n’y a pas de mais ! C’est sans risque et ça ne te coûte pas grand-chose.

– Et si ça ne me dit rien de faire ça ?

– Dans ce cas, on ne se verra plus, c’est aussi simple que ça !

– Oui, bon, je vais te le faire ton truc, ça ne m’enchante pas, mais bon, d’accord je vais le faire !

 

Je lui fournis d’autres détails et nous convenons de nous retrouver chez Lucia le lendemain, à 16 heures.

 

– Je peux venir avec ma copine ?

– Si tu veux, plus on est de folles…

 

Et comme ça, ça me permettra de voir sa tronche !

 

J’explique à Lucia qu’Anna-Gaëlle doit repartir à l’étranger dès son retour en France et qu’elle veut me faire un bisou avant de d’envoler… Ça passe comme une lettre à la poste.

 

Miracle, Anna se pointe chez Lucia avec seulement dix minutes de retard, elle me roule une pelle, me serre dans ses bras… Il est bien temps.

 

Elle me présente sa copine Karine…

 

Oups !

 

C’est quoi cette grande bringue, jolie femme, belle brune un peu mate au visage parfaitement dessiné ! Des yeux, un nez, une bouche et ce sourire, complètement craquante la môme ! Je passerais volontiers une heure en sa compagnie ! Mais est-ce bien raisonnable ? Quoi que si ça a marché avec Anna, je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas mes chances ! Mais ne rêvons pas cette « réunion de copines » ayant un tout autre but.

 

Ces demoiselles se mettent à l’aise, (non, non, pas à poil, pas déjà !) Karine est en jeans avec un petit caraco noir un peu décolleté qui lui va à ravir, Anna est habillée d’un petit chemisier imprimé avec des petits oiseaux parfaitement ridicule mais déboutonné jusqu’au soutif. Lucia s’est mise en beauté pour recevoir, maquillage sophistiqué et petite robe noire décolletée à fines bretelles. Quant à moi, je me suis fringuée d’un joli tee-shirt vert bouteille, acheté la veille dans une friperie du coin, un tee-shirt avec un col en « V », un grand « V » puisqu’on voit la naissance de mes nénés.

 

Pourquoi tous ces détails vestimentaires, se demandera le lecteur ? Patience !

 

Moment d’angoisse quand Anna jette un coup d’œil circulaire sur la décoration murale de l’endroit et découvre les peintures de Lucia. J’ai un peu peur qu’elle se dégonfle mais elle ne pipe mot ! Surprenant, quelque part !

 

Ces demoiselles ont apporté des jolies fleurs et un gros gâteau à la crème. On s’installe autour de la table ronde pour le partager et le déguster. Lucia débouche une bouteille de Champagne. On trinque, l’ambiance est bon enfant.

 

Il me vient alors une idée folle, qui n’a rien à voir avec le plan prévu avec Anna. Non, ce sera quelque chose en plus ! Une sorte de jeu !

 

Le hasard m’a placé entre Anna et Lucia, situation stratégique pour la suite mais qui a l’avantage subsidiaire de me situer en vis à vis de la belle Karine qui me trouble de plus en plus.

 

La conversation a du mal à démarrer et s’enlise dans des considérations météorologiques et touristiques sans grand intérêt.

 

Puis évidemment chacune raconte ses aventures, du moins une partie, parce quand même je ne vais pas raconter à une parfaite inconnue que j’ai vu sous mes yeux trucider Borel et un de ses complices, que j’ai vu de près le cadavre de Marten dit « le boss » ni que Jérôme a dessoudé Ducaroir à vingt mètres de mes yeux, et puis on ne va pas parler du casse chez Van Steenbergen, non plus ! Ni Lucia, ni moi n’avions préparé de version édulcorée, et les ellipses et les demi-vérités de nos récits finissent par devenir gênantes.

 

Dans ces cas-là le mieux qu’on ait à faire est de se taire et d’écouter les autres, et je dois dire que le récit d’Anna et de Karine ne manque pas de piquant. Karine nous explique son rôle dans cette affaire, comment Anna l’a entraîné (elle ne va pas dire « manipulé ») en Suisse… Merci les filles ! Elle nous informe aussi que Nogibor l’a viré, non pas pour faute professionnelle, (ils auraient pu) mais en raison d’une compression d’effectif.

 

Elle va donc se retrouver au chômage et nous dit qu’elle tentera de retrouver quelque chose dans la même branche.

 

Après tout ça, j’estime qu’il est grand temps d’entrer dans le vif du sujet, n’étant pas ici pour enfiler des perles.

 

Je fais un signe discret à Anna qui comprend.

 

– Sont jolis ces tableaux ! Un artiste local ? Demande-t-elle benoîtement.

– C’est moi, l’artiste… Avant je peinturlurais un peu ! Répond évidemment Lucia.

– C’est vraiment pas mal, t’as déjà exposé ?

– Exposé ça ? Tu rigoles ! Ça ne vaut pas un clou !

– Ne crois pas ça ! Tu sais que je suis directrice d’une galerie d’art à Paris ?

– Oui Chanette m’en a parlé !

– Je peux t’organiser une expo, faut que je regarde mon planning mais on pourrait faire ça assez rapidement !

– Je rêve ! Et en quel honneur tu ferais ça !

– En l’honneur de rien du tout, c’est mon métier de dénicher des nouveaux talents, des choses originales, et puis je ne suis pas complètement désintéressée, je sais ce qui se vend et je prends ma commission. T’en as d’autres ?

– Plein un carton à dessins. Mais tu crois que ça pourrait se vendre dans les combiens ?

– On pourrait taper autour de 1 000 euros, dans un premier temps.

 

Elle n’en revient pas, la Lucia. Du coup, la voilà toute guillerette.

 

– On va concrétiser tout ça tout à l’heure, tu me montreras ton carton à dessin, je téléphonerai à ma remplaçante et on fixera une date pour le vernissage !

– On va faire un vernissage !

– Indispensable, ça permet de rencontrer du monde ! Bon si on s’occupait du gâteau ? On est là pour le manger, non ?.On trinque ?

 

Tchin-tchin

 

Chapeau, la façon dont Anna est intervenue, du travail d’artiste, une vraie pro !

 

Chacune a sa part, et on commence à manger. Il se passe quelque chose entre Lucia et Karine qui se bouffent des yeux.

 

Bizarre tout de même, parce qu’elles se sont déjà rencontrées une fois. Lucia m’expliquera plus tard que lors de leur première rencontre, elles étaient toutes deux en situation de stress pour des raisons d’ailleurs bien différentes. Aujourd’hui, elles se voient « autrement », complètement autrement.

 

J’avoue être un peu jalouse que la Karine ne s’intéresse pas à moi, mais d’un autre coté la situation qui s’installe peut avoir un autre avantage, on y reviendra. Et puis si l’affaire devait se terminer en partouze, la Karine, je pourrais en profiter.

 

A moi de chauffer l’ambiance. Qu’est-ce que je risque ?

 

Je trempe carrément mon index dans ma part de gâteau et l’offre à sucer à Lucia laquelle ne fait ni une, ni deux et se met à me suçailler le doigt comme s’il s’agissait d’une petite bite, et en regardant Karine dans le blanc des yeux.

 

Le jeu semble plaire à cette dernière qui à son tour plonge son doigt dans le gâteau et se met à le sucer sensuellement.

 

Du coup c’est autour de Lucia de faire trempette, elle offre son doit crémeux à Karine qui n’en peut plus

 

Et maintenant, l’estocade, mon doigt de nouveau imbibé de crème pralinée se dirige vers Anna qui ouvre sa bouche. Mais là n’est pas mon but, je dépose un peu de crème dans son décolleté, puis me penche pour lécher. Anna me facilite l’accès en ouvrant son chemisier, je continue à lécher et elle fait sauter le bonnet de son soutien-gorge en rigolant comme une bossue. Evidemment je lèche ce téton gentiment offert.

 

A côté, Lucia et Karine n’ont pas perdu de temps, rapprochent leur visage avec des yeux coquins et se roulent une pelle.

 

– T’es une drôle de coquine ! Lui dit Karine en rigolant

– On a que le bon temps qu’on se donne ! Non ?

 

Elles se regardent dans le blanc des yeux, se demandant chacune s’il est opportun et raisonnable d’aller plus loin.

 

– Allez, c’est la fête ! On peut se lâcher, non ? intervient Anna.

– Lâchons-nous ! Admet Lucia avec empressement en retrouvant les lèvres de Karine.

 

Elle en profite pour soulever son caraco et dévoiler un joli soutien-gorge en dentelles blanches.

 

– Je les libère ? Demande Lucia qui a du savoir vivre.

– Si tu me montres les tiens !

 

Qu’à cela ne tienne (c’est le cas de le dire) et la fine robe à bretelles de Lucia s’en va atterrir sur le canapé, en-dessous elle n’avait rien, mais alors rien du tout, même pas de culotte.

 

Toute fière de son exhibition, la rousse se met à virevolter, à embrasser tout le monde, avant de reprendre une part de gâteau. Elle se dirige vers le canapé, s’y vautre en faisaient le grand écart, se colle le gâteau sur la chatte et invite Karine à venir le manger.

 

– Je le fais ? Demande-t-elle à la cantonade.

 

La cantonade l’encourage comme vous vous en doutez bien, et voilà dame Karine en train de se goinfrer une part de moka entre les douces cuisses de la belle Lucia.

 

Il n’y avait pas tant que ça, et la pâtisserie est vite avalée. Mais il reste les miettes, et pour lécher les miettes il faut lécher le reste. Ce que fait Karine avec gourmandise tandis que ses mains vont titiller les bouts de seins de sa partenaire.

 

Et voilà qu’inopinément la Lucia se met à jouir comme une damnée, ce qui déclenche les bravos et les hourras de la petite assistance.

 

Karine ne laisse pas sa complice de jeu souffler trop longtemps et les voilà qui se bécotent de nouveau goulûment.

 

Si ces deux-là continuent leur duo, je vais me retrouver de facto avec Anna comme partenaire par défaut.

 

C’était, je ne le cache pas, le but inconscient de mon jeu, le souci c’est que ça vient trop vite. Récupérer Anna en proposant une autre complice sexuelle à Lucia ! D’accord ! Mais là ça vient trop tôt ! Anna j’aurais le temps de m’en occuper à Paris et ce soir j’ai envie de m’amuser ou pour être tout à fait franche j’ai envie de m’envoyer la Karine !

 

Quant à Anna, j’ai vu à ses yeux concupiscent qu’elle ne serait pas contre le fait de faire galipette avec Lucia.

 

Comme quoi, les partouzes à quatre, c’est plus compliqué que les trios. Mais, il y a forcément moyen de tricoter tout cela !

 

Comme Anna, malgré le fait qu’elle ait pour ainsi dire ouvert la partie avec moi, ne montre pas trop d’ardeur à me tripoter, j’estime avoir le champ libre, je me déshabille, me passe un peu de la crème du gâteau sur les seins et m’en vais caresser les fesses de Karine.

 

Celle-ci se retourne afin de savoir à qui appartient la main qui la touche, et me fait un sourire complice. Tout va bien !

 

Je n’ose pas trop m’imposer, ce n’est pas mon genre, mais c’est tout naturellement que je m’incorpore à ce duo d’amour qui devient un trio. Lucia le nettoie mon sein gauche de sa crème mais laisse le droit pour Karine. C’est génial de se faire lécher ainsi par deux langues différentes.

 

Mais voilà Anna qui se ramène, décidé cette fois à entrer dans le jeu. Evidement elle a une part de gâteau dans la main qui ne tarde pas à atterrir entre les fesses de la belle Karine.

 

Il se trouve que je suis bien placé pour que je sois la première à y accourir, je lui écarte les fesses, le gâteau tombe je ne sais où, pas grave, mais de la crème reste collée sur la peau, je m’empresse de lécher, et bientôt à défaut de pâtisserie, il ne reste plus que le goût et l’odeur de son petit œillet. Autant dire que je m’en régale !

 

On s’est pas mal caressées, pelotées et léchées, Karine et moi, et pendant ce temps, Anna et Lucia se sont occupées ensemble. Faute de place sur le canapé, c’est sur le tapis qu’elles conclurent (très provisoirement) leurs ébats endiablés en un soixante-neuf survolté qui les conduisit toutes deux au ciel des amours saphiques.

 

En nage, Lucia se leva pour aller resservir du Champagne.

 

– On a terminé la bouteille ! Je vais en chercher une autre.

– A moins que quelqu’un veuille du mien ? lança Anna, comme ça à tout hasard, dès fois que ça marche, ça ne coûte rien d’essayer !

– Vas-y fais nous un bon pipi, ma grande ! Lui répond Lucia.

 

Je savais que Lucia n’avait rien contre, bien au contraire ce genre de fantaisie, mais j’ignorais que Karine y goutait également. L’uro est décidemment très en mode ces temps-ci, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre !

 

Anna se met en position et attrape l’une des coupes posées sur la table. Pas très pratique de faire ça avec une seule main, Lucia, bonne fille, pend la coupe et la place sous la chatte de ma copine qui du coup nous fait une magnifique exhibition, lèvres écartées et pipi ruisselant.

 

La première coupe est vite remplie, il en faut une deuxième puis on a réparti tout cela à peu près équitablement. On trinque et on boit.

 

– Tu veux gouter au mien, me propose Karine !

 

Elle n’est donc pas partageuse ? Si, si puisqu’après m’en avoir fait boire une gorgée directement à la source, c’est Anna qui vient s’abreuver !

 

On est complétement barrées.

 

Lucia quitte un moment la pièce, mais revient vite, elle est allée dans sa chambre chercher sa collection de godes. Attention, ça va être chaud.

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Ils sont là tous les trois : le petit, le moyen tout noir et l’énorme sanglé dans une ceinture.

 

Elle s’harnache avec le gode ceinture, tenant les autres à la main :

 

– Une volontaire pour se faire enculer ?

– Oh là là, c’est trop gros ! Répond Anna déclinant l’invitation.

– Moi je veux bien essayer ! Répond Karine.

 

Lucia me passe une dosette de gel. Ah, non, c’est moi la préposée au tartinage, je m’approche de ce trop joli cul et vais pour opérer.

 

– Doigte-moi un peu avant ! Demande-t-elle.

 

Pas de problème, je mouille mon index et le lui fous dans le fondement en imprimant des mouvements de va-et-vient bien cadencés. Elle apprécie et pousse de petits soupirs d’aise. A force ça donne des crampes de faire ça, je ressors mon doigt puis j’enduis consciencieusement le trou du cul de la grande brune et je vais pour en mettre également sur le gode, quand Lucia me demande d’essayer de sucer le bidule.

 

J’essaie, mais c’est trop gros, alors je ne suce pas, je léchouille un peu. Ça ne m’excite absolument pas de faire des trucs avec ce gros machin, mais comme ça a l’air d’amuser les filles…

 

Finalement Lucia encule Karine ! C’est quand même impressionnant de lui voir ce truc démesuré lui pilonner le cul, d’autant qu’elle a l’air d’apprécier et même qu’elle en redemande.

 

Pour me « venger » de m’avoir foutu son engin dans la bouche, je prends le gode noir et l’enfonce dans le cul de Lucia. Ainsi l’enculeuse est enculée, juste retour des choses… Mais je ne croyais pas si bien dire car je sens quelque chose qui tente de pénétrer mon intimité anale. C’est Anna qui s’étant emparé du petit gode me l’introduit subrepticement.

 

La position est difficile à tenir dans la durée, mais l’espace de quelques instants nous formons la chaine des enculées du gode. Dommage qu’il n’y ait eu personne pour prendre une photo !

 

La chaine se casse et tandis que Lucia continue de labourer le cul de Karine, Anna me retire le gode, puis le plonge dans le reste de gâteau pour me le donner à sucer.

 

Un cri « d’animal disparu » envahit, la pièce. Karine vient de jouir du cul. Anna lui retire le gode laissant le troufignon béant. Elle est en nage, ses cuisses dégoulinent de mouille, elle est bonne pour la douche.

 

– Faut encore que je pisse ! Dit-elle

– Vas-y ! Répondis-je en lui offrant ma bouche.

 

Je n’avale pas tout et garde un peu d’urine dans ma bouche et viens l’embrasser ainsi ! Délicieux moment où la tendresse rejoint l’innocente perversité.

 

C’était les moments forts, mais il y en a eu d’autres, on a tous jouit plein de fois, on a rigolé, on a fait les folles, on a fini le gâteau… et il a fallu faire la queue pour la douche, on ne tient pas à quatre là-dedans !

 

On s’est rhabillées toutes bien crevées, quasi spontanément, on décide de continuer la soirée dans un restaurant. Anna a réglé les détails du futur vernissage des toiles de Lucia à Paris. Laquelle n’en revient toujours pas, puis on s’est séparé comme quatre vieilles copines en s’échangeant des gros bisous.

 

Nous rentrons à pied, Lucia et moi. Elle est joyeuse, mais je sens bien que quelque chose la gêne. Si elle n’arrive pas à me parler, c’est moi qui vais m’y coller.

 

– Quel canon, cette Karine ! Lançais-je.

– Drôle de nana, mais je l’aime bien !

– Vous allez vous revoir ?

– Probablement !

– Eh bien, c’est très bien !

– Pourquoi tu dis ça ?

– Parce qu’une page va se tourner, mais je ne regrette rien, on a vécu des moments intenses toutes les deux !

– T’es gentille !

– Réaliste ! Tu vas faire quoi quand je serais partie ?

– Je vais bricoler en attendant le vernissage. Un vernissage, tu te rends compte ? Et puis il y a Albert.

 

Albert, parlons-en un peu de celui-ci car si Lucia aurait bien voulu savoir où il était passé, Danica le souhaitait encore davantage pour les bijoux bien sûr mais aussi afin de se venger de son attitude quasiment criminelle.

 

Débarrassée de ses sparadraps elle s’acheta un nouveau téléphone, puis se rendit au « Ballon Blanc » où elle déposa un message à l’attention de Lucia :

 

« Je commence la traque d’Albert, on se tient au courant, note mon numéro de téléphone. »

 

Mais la traque fut vaine…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:20

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 13 – Danica, puis Jérôme

par Chanette

Chanette

On se quitte, bisous, bisous ! Jérôme me fait un clin d’œil peu discret, genre : « Si tu veux qu’on se revoie ma cocotte, tout le plaisir sera pour moi ! » Autant dire que j’ai un méga ticket avec lui. Je lui réponds d’un petit sourire de politesse et de fausse connivence, mais il peut toujours m’attendre, ça l’occupera !

 

– Il faut que je passe au « Ballon blanc » ! Me précise Lucia. Je t’emmène ?

Elle m’explique :

 

– Si pendant le casse, on se retrouvait séparés, il avait été convenu d’éviter d’utiliser nos téléphones et de communiquer par messages…

 

Le barman du « Ballon blanc » est un éphèbe éthiopien aux dents écarlates.

 

– Salut Lucia, toujours aussi belle ! Si j’étais pas pédé je te draguerais.

– T’es pas mon genre et tu sais bien que je préfère les filles ! T’as rien pour moi ?

– Si je vais te le donner quelque chose, mais approche-toi, je vais te dire un truc !

– Oui !

– Fais gaffe à toi, j’ai comme l’impression qu’il y a une mouche qui te cherches.

– Tu peux la décrire ?

– Brun, bouffi, avec une grosse verrue sur la joue droite.

 

Lucia poussa un ouf de soulagement, le barman venait de lui décrire Robert. Celui-ci ne présentait, en principe plus aucun danger, depuis l’élimination de son patron.

 

On commande des cafés et on s’assoit. Lucia lit le papelard.

 

« C’est quoi ce message ? Pourquoi Danica veut que j’aille chez elle ? C’est contraire à toutes les règles de sécurité ! A moins qu’elle soit blessée ? Et Albert, il est où, celui-là ? »

 

Lucia est un peu parano…

 

« S’il y a un piège, ce serait quoi ? Par exemple le barman prévient Danica que j’arrive, un gros malabar m’y attend voire même un tueur… Mais pourquoi faire ? »

 

– Chanette, tu vas m’aider, c’est facile et sans risque !

 

Ben voyons !

 

Elle m’explique ! Je monte chez cette Danica dans un vieil immeuble pourri, je sonne : une nana avec des pansements partout sur le visage et des traces d’égratignures m’ouvre ! Qu’est-ce qui lui est arrivée ? Il y avait des barbelés dans la prairie ? »

 

– Oui ?

– J’avais rendez-vous avec le docteur Grimber ! Déclamais-je en me dandinant sur mes jambes.

– C’est pas ici, je connais pas ! Répond-elle en me regardant bizarrement.

– Je sais, on m’a donné une fausse adresse, ne fermez pas s’il vous plait, j’ai une envie urgente, est-ce que je peux utiliser vos toilettes ?

– Une seconde ! Poussez-vous, je regarde quelque chose et ensuite je vous fais rentrer.

 

Encore une qui doit être parano, en fait elle vérifie qu’un complice éventuel n’est pas en embuscade dans l’escalier

 

Je vais pouvoir entrer ? Non !

 

– Juste une seconde !

 

Je n’ai pas vu ce qu’elle fabriquait. En fait elle s’était emparée d’une bombe de lacrymo qu’elle avait enfouie dans la poche de sa robe de chambre.

 

– C’est ici ! Me dit-elle.

 

Je me demandais comment j’allais me débrouiller pour faire le tour de l’appartement. Le problème est déjà résolu. Danica habite un minuscule studio avec coin cuisine et une minuscule salle de bain qui fait chiottes.

 

Je pisse, j’avais tout de même une petite envie, et je ressors.

 

– Ça fait du bien ? Qu’elle me dît la fille !

 

Enfin un sourire ! C’est vrai que sans ses sparadraps cette fille me parait bien jolie, un mignon petit nez, une belle bouche, jolis cheveux…

 

– A qui le dites-vous !

– Je me refais du café, vous en voulez un ?

– Ma foi pourquoi pas ?

– Française ?

– Oui, parisienne !

– Ben oui, vous avez l’accent ! J’aime bien Paris, mais je n’y vivrais pas, combien de sucres ?

– Pas de sucre !

 

Je fais quoi ? Normalement, je devais redescendre, rendre compte à Lucia avant que nous remontions ensemble, mais comme je ne vois pas bien où pourrait être le danger, j’improvise en espérant que je ne fais pas une connerie !

 

– Je suis une amie de Lucia !

– Ah ! Vous n’avez donc pas sonné « par hasard » ?

– Eh non !

– Et pourquoi cette mise en scène ?

– Disons que Lucia est très prudente !

– Pardon ?

– Lucia est en bas, je lui dis de monter ?

– Elle est seule ?

– Oui !

 

Trois minutes plus tard, Lucia était là. Petit moment de flottement entre les deux femmes sans doute dû à la présence de la collection de sparadraps sur le visage de Danica, puis elles s’étreignent.

 

– Qu’est ce qui t’es arrivée ?

– Il m’arrive que Albert, il m’a baisé deux fois !

– Pardon ?

– T’as bien vu ce qui s’est passé quand on est sorti de chez Van Steenbergen !

– Ben non, je ne vous ai pas vu sortir, quand j’ai entendu les flics, je me suis carapaté !

– En nous abandonnant !

– Mais j’étais persuadé que les flics vous avaient serré. Sinon tu penses bien… D’autant que c’est vous qui aviez les bijoux !

– Ouais, évidemment ! Donc Albert avait de toute façon l’intention de te doubler. Il avait une bagnole de garée juste devant la sortie…

– Attends ! Les bijoux, ils sont où ?

– C’est Albert qui les a !

– Et il est où, Albert ?

– J’en sais rien !

– Tu ne l’as pas cherché ?

– A mon avis, il est bien planqué !

– Mwais, alors continue de raconter.

– On a pris la route, j’étais paniquée, je n’ai pas compris pourquoi les flics ne nous attendaient pas à la sortie… Il m’avait dit qu’on allait partager en deux, jusque-là ça restait gérable, je t’avoue que je ne savais pas ce que j’allais faire après…

– Hum

– Et puis, je ne sais pas ce qui lui a pris, il était en rut, l’adrénaline sans doute, il a voulu me sauter, je n’avais rien contre, en fait, je lui ai juste fait une pipe.

– Dans la bagnole ?

– Non, on est rentré dans un sous-bois et on a fait ça dans l’herbe un peu plus loin. Et quand on est rentré il a longé un fossé rempli d’épineux, il m’a poussé dedans.

– Le salaud !

– J’ai eu un mal fou à me sortir de là…

 

Mais Lucia ne l’écoute plus ! Elle vient de réaliser que les bijoux ayant disparus, elle n’a rien pour payer Jérôme.

 

– Comment retrouver Albert ? Il faut absolument que je le retrouve !

– Les bijoux doivent être planqués, s’il n’est pas trop con, il va se cacher à l’étranger et dans un an il contactera les receleurs. T’aurais fait quoi, toi ?

– Les refiler au compte-gouttes, mais pas en Suisse ! J’ai une dette, je l’aurais payé avec une pierre, le type n’aurait pas été perdant.

 

Bien sûr, Danica pouvait mentir ne serait-ce que partiellement, mais pour vérifier ce point il fallait entendre Albert.

 

– Faut que je retrouve ce fumier, t’as pas une idée ?

– Non, ce n’était pas de l’improvisation, il savait très bien ce qu’il faisait.

– Je vais mettre quelqu’un sur le coup, il commettra peut-être une erreur, tout le monde commet des erreurs.

– Mwais…

– Même si je n’ai qu’une chance sur cent, faut essayer.

 

Lucia lorgne sur une bouteille de whisky entamée posée sur une étagère. Danica nous en propose, je décline, mais Lucia s’en envoie une lampée cul sec, avant de nous pondre une interminable tirade !

 

– Tout vient de s’écrouler, ce devait être mon dernier coup, après je me rangeais, j’achetais un magasin de fringues, je le mettais en gérance et je passais ma vie à ne rien foutre. Un coup comme ça, j’ai mis presque un an pour le préparer. Ça ne pouvait pas rater et puis voilà ! Une occasion comme ça, ça ne se reproduira plus jamais. Je vais faire quoi maintenant ? Et puis j’ai plus de fric pour rembourser l’autre, je vais faire comment ?

– T’as une grosse dette ? Demande Danica.

– Plutôt, oui ! Je pourrais faire un braquage, mais ça devient trop compliqué, les banques n’ont plus de fric, reste les pharmaciens, les bureaux de tabac, mais maintenant, les mecs ils n’hésitent plus à se défendre, je n’ai pas envie de me prendre une balle ! Et d’abord je ne suis pas une braqueuse, je suis une cambrioleuse, ce n’est pas le même métier !

– Van Steenbergen, c’était pourtant un braquage, non ?

– Sauf que ce n’est pas moi qui braquais ! Alors je me fais un cambriolage ? Sauf que ça se prépare, faut des complicités, et faut gérer l’après, les receleurs, tout le bazar, ça me prend la tête, j’ai besoin de faire un break, j’en ai marre, mais marre. J’ai pu qu’à retourner faire du strip-tease et faire des pipes dans l’arrière-salle, si on veut encore de moi ! Tu me ressers un petit whisky ?

 

Il me vient alors quelques idées, en fait trois idées, deux sont assez compliquées, mais il y en a une que je peux exposer de suite :

 

– Je peux te prêter de l’argent si tu veux !

– T’es malade, c’est une somme, et je tes rendrais comment ?

– Tu me les rendras quand tu pourras et si tu me les rends pas, je ne t’enverrais pas un tueur !

– C’est vrai ! Tu ferais ça pour moi ?

– Puisque je te le dis !

 

Et la voilà qui craque ! Elle m’enlace en sanglotant et finit par me rouler une pelle.

 

– Vous êtes trop mignonnes toutes les deux ! Commente Danica

– Toi aussi t’es mignonne, mais tu devrais enlever tes sparadraps, les petites plaies, faut que ça respire !

– Tu crois ?

– Ben oui, j’ai fait des études de pharmacie, tu vois, ça mène à tout !

 

Elle retire ses pansements, c’est très rouge en dessous, mais c’est cicatrisé. Elle a vraiment un visage adorable, elle me trouble et Lucia s’en aperçoit.

 

– Concrètement on ferait comment ? Demande cette dernière.

– Je te fais un chèque !

– Sans ordre ?

– O.K. Tu le veux tout de suite ?

– On verra ça tout à l’heure ! Qu’est-ce que je pourrais faire pour te remercier de ta gentillesse ?

– Un bisou !

 

Et c’est reparti pour la fricassée de museau, mais en plus elle me pelote et pas vraiment discrètement. Elle ne va pas me violer devant la Danica quand même !

 

– Je suis sûre que tu aimerais faire un bisou à Danica. Me charrie-t-elle.

 

Cette dernière me fait un sourire de connivence, mademoiselle n’est donc pas contre et s’approche de moi.

 

Evidemment, comme vous vous en doutez bien, le bisou, c’est sur la bouche et bien baveux, ça ne me dérange pas du tout d’autant que cette Danica est charmante.

 

Mais bon, c’est quand même insolite comme situation, la fille qui me remercie en me faisant bécoter par sa copine !

 

Et après les fesses, ce fut les seins. Une telle fougue et une spontanéité ne sont pas si courantes et je soupçonnais fort Lucia de l’avoir discrètement encouragée. Mais qu’importe après tout ?

 

Danica finit par cesser ses attouchements, et se recula d’un pas.

 

– Excuse-moi ! Me dit-elle ! Tu vas me prendre pour la nymphomane du coin ! Mais t’es vraiment trop craquante !

 

Voilà que je suis craquante, maintenant !

 

– Et puis ! Continua-t-elle en désignant Lucia, c’est de sa faute à elle, elle m’a demandé de te faire un bisou !

– Je ne t’ai pas demandé de la violer, non plus ! Se défend cette dernière.

– Je ne l’ai pas violé ! J’ai été très douce ! Tu ne m’en veux pas au moins ? Me demande-t-elle.

– Moi, Mais pas du tout ! C’était tout à fait sympathique.

– Ah ! tu vois ! Réplique-t-elle à l’attention de Lucia. N’empêche que ça m’a excitée tout ça !

– Et alors ! Tu voudrais peut-être qu’on te lèche la chatte ? Réplique la rousse.

– Ça serait en effet une bonne idée !

– Tu veux qu’on s’amuse un peu toutes les trois ? Me propose alors Lucia !

 

Je fais signe que « oui ». Danica nous propose de nous mettre à l’aise. Elle a raison, on est toujours mieux à poil pour faire ce genre de choses.

 

Nous voilà toutes nus comme les « Trois grâces », et si je peux me permettre une toute petite digression artistique seul le sculpteur James Pradier a sur les rendre excitantes, Cranach les a peintes trop maigres et Rubens trop grasses.

 

Très court moment de flottement dans le genre : « Qui fait quoi ? »

 

C’est Danica qui ouvre le bal en venant me téter les seins, j’ai l’impression d’avoir un ticket avec cette fille malgré les quelques quinze ans qui doivent nous séparer. Lucia passe derrière moi et me pelote les fesses.

 

Me voilà donc comme qui dirait prise en sandwich entre ces deux furies.

 

Je décide de me laisser faire, parfois être passive, ça repose et ça n’a rien de désagréable.

 

Nous n’avons guère tardé à nous retrouver en position horizontale. Et c’est toujours moi la vedette, Danica m’explore ma chatte de sa jolie petite langue tandis que Lucia s’occupe de mes seins comme elle sait si bien le faire.

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A ce régime je ne tarde pas à jouir prématurément… mais l’après-midi n’est pas terminée.

 

Les deux diablesses ont l’extrême bonté de me laisser reprendre mes esprits quelques instants et en profitent pour se bécoter profondément.

 

Les jolis seins de Danica m’attirent inexorablement et je me débrouille pour en sucer les pointes érigées. Du coup Lucia passe derrière moi, m’écarte mes fesses et s’en va butiner le trou de mon cul. A tous les coups, dans trente secondes, elle va y entrer ses doigts. Ça ne rate pas, la voici qui me pilonne. Il y a un doigt ou deux doigts ? Deux je suppose ?

 

Danica me fait signe d’aller voir plus bas, ce que je fais bien volontiers. Elle a la chatte juteuse et j’adore ça, je me régale et y va de grandes léchouilles dans le joli fouillis de ses lèvres.

 

– Le clito, le clito ! Me dit-elle.

 

Déjà ! Moi j’aurais bien continué à lécher cet abricot aux saveurs subtiles, mais si mademoiselle veut sa jouissance maintenant, j’aurais mauvaise grâce à le lui refuser. Trente secondes après elle éclatait de plaisir en mouillant son entrecuisse et inondant le dessus de lit !

 

Ben oui quand on fait ce genre de choses, faut prévoir des serviettes, les filles !

 

A peine remise d’avoir bien pris son pied, elle vient m’embrasser profondément tandis que Lucia continue à me doigter le cul. Je sens que je ne vais pas tarder à avoir mon deuxième orgasme de l’après-midi, mais bizarrement ça a du mal à se déclencher.

 

Les deux filles échangent quelques propos que je ne discerne pas. Danica s’en va un peu plus loin et tend un vibro à Lucia. J’ai compris !

 

L’instant d’après le gode y allait de ses va-et-vient dans mon cul me faisant un bien énorme et me permettant de jouir une seconde fois.

 

Je rends le gode à Danica qui le nettoie de sa bouche sans trop s’occuper de l’état dans lequel il est sorti.

 

Pendant que je reprends un peu mes esprits Lucia et Danica entame un soixante-neuf infernal avec en suppléments doigts et godes dans le cul. Quand elles vont jouir ça risque de faire du bruit !

 

J’irais bien pisser pendant ce temps-là, mais me ravise, j’ignore si Danica goute aux pratiques uro, mais la meilleure façon de le savoir est d’attendre un peu.

 

Les deux filles ont joui, et après ce déferlement de passions charnelles vient le temps des douces caresses, des doux baisers, de la tendresse… et de la cigarette.

 

– Je vais faire pipi ! Annonçais-je. Quelqu’un veut voir ?

– Tu veux me pisser dessus ? Répond Danica sans aucune hésitation.

 

Un peu de mal à tenir à trois dans le minuscule carré à douche, mais en se serrant et en débordant, ça finit par le faire, j’ai donc pissé dans la bouche de mes deux camarades de jeu. Je n’eus pas longtemps à attendre la réciproque et me régalait comme il se doit de la bonne pisse de Danica.

 

En sortant de chez Danica, je prétextais une « course très personnelle » et proposait à Lucia de la rejoindre plus tard, chez elle à Lausanne.

 

– Tu vas rejoindre ta copine Anna ? Me demande-t-elle.

– Non, c’est autre chose, ne t’inquiètes pas !

 

Il faudra bien que je la voie, Anna, mais ce ne sera pas aujourd’hui et il s’agira d’une autre paire de manche, mais réglons les choses dans l’ordre.

 

Je me rends au « Ballon blanc », j’espère y rencontrer Jérôme, malgré l’heure tardive, s’il n’y est pas ce sera un peu plus compliqué mais ça restera gérable.

 

Le bol ! Il est là ! En pleine conversation avec un grand chauve à moustache.

 

Et il tire une drôle de tronche en me voyant, manifestement le bonhomme est sur la défensive :

 

– Vous revoilà, vous ?

– Oui, me revoilà, moi !

– Un souci ?

– Non, juste une petite proposition récréative !

– Pardon ?

– On peut se parler en privé ?

– Tu nous laisses ? Demande-t-il à son complice de table, lequel se lève en grognant des choses incompréhensibles.

 

Jérôme me regarde curieusement mais avec concupiscence, l’action se fera en deux temps, je suis quasiment certaine pour le premier, beaucoup moins pour le second, mais je suis ici pour essayer.

 

– Je viens te voir pour réduire, oh, juste un tout petit peu, disons de 200 euros la dette de Lucia.

– C’est quoi ce délire ?

– J’ai cru comprendre tout à l’heure que tu aimais les choses un peu maso, les petites misères, tout ça ! Ça te dirait de recommencer ?

– Tu fais quoi, tu racoles ?

– Je suis sûr que ça te dirait, répété-je

– Il est où le piège ?

– Y’a pas de piège !

– T’as un studio ?

– Oui, à Paris, je te donnerais ma carte, mais maintenant, tout de suite, chez toi ? Non ?

– Et tu vas me faire un mauvais coup pendant que je serais attaché, tu me prends pour un bleu ?

– Je ne t’attacherais pas ! Et je t’autorise même à te faire accompagner par une ou deux personnes, ils assisteront tranquilles sur une chaise, ou ils attendront derrière la porte, c’est comme tu le sens !

– On va peut-être y aller, je n’ai pas besoin de gardes du corps, mais autant que tu saches que je suis ceinture noire de karaté.

– Oh là là ! Qu’est-ce que j’ai peur ! On y va ?

 

Arrivé devant sa porte, il ne prend pas ses clés, mais sonne ! J’avais oublié qu’il y avait Cynthia ! Je ferais avec.

 

Cette dernière m’accueille avec un grand sourire ! On s’embrasse.

 

– Alors, on vient jouer les prolongations ? Me dit-elle avec l’œil coquin.

– C’est un peu ça, oui !

– Je vais vous laisser alors, j’irais dormir chez moi !

– Non, je veux que tu restes ! Lui demande Jérôme.

– Pour participer ou pour faire la chandelle.

– On verra, ça dépendra de madame, mais pour commencer, tu regardes.

– Bon, bon…

 

– Déshabillez-vous, s’il vous plait ! Me demande-t-il, ce sera ma seule exigence, pour le reste vous me faites ce que vous voulez, mais j’aime tellement vous voir nue !

 

Pas de problème, il ne s’agit surtout pas de le contrarier.

 

– Euh, évidemment, à la fin, on baise ! Ajouta-t-il.

– Mais certainement, mon cher ! Répondis-je fort hypocritement.

 

Faudra donc que je repasse à la casserole ! Il avait dit « une seule exigence », en fait maintenant, il en a deux, les hommes ne savent plus compter quand ils bandent !

 

On se déshabille donc chacun de notre côté, sa peau est encore un peu marquée des misères que je lui fais subir en début d’après-midi.

 

– Non allez, pépère ! Mets-toi comme tout à l’heure !

– C’est moi pépère ? Rétorque-t-il.

 

Je me garde bien de répondre tandis que Cynthia assise sur sa chaise étouffe un fou rire tandis que j’attrape les tétons de Jérôme, que je prends plaisir à tirer, à serrer et à tortiller. Et miracle le voilà qu’il rebande.

 

Il pousse de petits cris ridicules, du coup me vient l’envie de lui occuper la bouche.

 

– Cynthia, au lieu de jouer aux voyeuses, va donc me chercher son gode !

 

Elle y va en tortillant effrontément du cul, elle est craquante, mais ne nous laissons pas déconcentrer !

 

Je lui fourre le gode dans la bouche, en espérant que ça va le faire taire et puis je me dis que j’ai quand même mieux à faire.

 

– Montre-moi comment tu le suces !

 

Le Jérôme n’hésite pas un seul instant mais me fait une démonstration de ses talents de fellateur ! C’en est impressionnant, tout y passe, léchage de la verge, titillement du gland, mise en bouche complète et mouvements de va-et-vient.

 

– Eh ben dis donc, j’ignorais que tu étais à voile et à vapeur !

– Pas tant que ça !

– Comment ça ! Tu viens de faire quoi, là, tout de suite, tu ne vas pas me dire que tu ne l’as jamais fait avec des vraies bites ?

– Si bien sûr !

– Explique-moi, j’aime bien m’instruire !

– J’aime bien les bites, mais je ne drague pas les hommes, je vais parfois dans des endroits fréquentés par des gays mais c’est juste pour sucer !

– Et tu ne te fais pas enculer ?

– Si, ça m’est arrivé !

– T’embrasserais pas un mec sur la bouche !

– Si, pour lui faire plaisir parce qu’il se sera laisser sucer, mais ça ne m’excite pas du tout !

– Et les trans, t’as essayé ?

– J’adore, les travestis aussi ! Mais pas tous.

 

Chanette24M2

 

C’est compliqué la sexualité, mes amis !

 

Après ces digressions, je demande au bonhomme de se retourner et après avoir recouvert le gode d’une capote, je lui introduis dans le cul avant de le faire aller et venir. Il est tout content pépère, mais j’ai envie de passer à autre chose et je lui corrige les fesses. Il a la peau qui marque vite, mais il encaisse bien, je flagelle sans compter, m’amusant à le désorienter, par exemple j’applique trois coups espacés chacun de 10 secondes, instinctivement son corps va attendre le quatrième coup après 10 secondes supplémentaires et s’y préparer, ben non, j’attends 20 secondes et lui en balance deux de suite. De temps à autre je change de cible, et lui cingle les cuisses, le dos et même les mollets.

 

Il faut bien que je m’arrête, il est en train de virer au cramoisi.

 

– Allez on se retourne !

 

Il me fait un sourire idiot, idiot, mais ravi !

 

– Eh ben voilà, le vilain garnement a eu sa punition ! Ça t’apprendra à sucer des bites ! mais dis donc qu’est-ce que tu bandes ! T’as vu ça Cynthia.

 

Je me tourne, la Cynthia a baissé son pantalon et sa culotte et est en train de se palucher à fond les manettes. Putain, j’ai trop envie de la lécher, celle-ci, mais bon je ne suis pas venue pour ça.

 

– On fait quoi ? Maintenant demandais-je à Jérôme en prenant l’air le plus vicelard de mon catalogue.

– On baise ! Me répond-il !

 

Au moins c’est clair ! Et je n’ai pas d’échappatoire ! Si je veux le mettre dans ma poche, il va falloir y aller. C’est donc parti pour la deuxième baise avec Jérôme de la journée.

 

– Je peux t’enculer ?

 

Il a la délicatesse de demander, mais il est bien évident qu’il attend une réponse positive. Me voilà coincée. Je n’ai rien contre la sodomie, mais n’accorde que rarement cette privauté à ces messieurs et jamais (si toutefois ma mémoire ne me trahit pas) dans le cadre de mon travail. Mais bon quand on est coincé, on est coincé. J’essaie néanmoins mais sans trop d’illusion de tergiverser :

 

– Ça te ferait vraiment plaisir ?

– Oui !

 

Bon, quand faut y aller, faut y aller, je lui déroule une capote sur le zigouigoui, on se met sur le lit. D’instinct je me positionne en levrette et j’ai soudain une idée ! Je lui en fait part :

 

– Tu sais ce qu’on pourrait faire ? Tu t’allonges et moi je viens m’empaler le cul sur ta bite !

– Bonne idée !

 

Super ! De cette façon c’est moi qui vais contrôler l’introduction et imposer mon rythme ! Et en plus c’est bon pour les abdos !

 

Allez, c’est parti, mon cul est très accueillant aujourd’hui et c’est entré tout seul. Je coulisse sur sa bite, je monte et je descends, c’est la version porno des manèges de chevaux de bois.

 

Et chose tout à fait inattendue, ça commence à me troubler les sens ! Oh, ce n’est pas la super excitation, mais c’est quand même un petit quelque chose.

 

Et voilà Cynthia qui se radine, elle a raison, de près on voit mieux. Visiblement, elle meurt d’envie que je m’occupe d’elle quand Jérôme aura déchargé ! Comment lui expliquer que je voudrais bien mais que je ne suis pas là pour ça ?

 

Jérôme finit par prendre son pied, je simule, mais c’est un peu dommage, cinq minutes de plus et je pense que j’aurais joui pour de bon. Cynthia approche sa bouche de la mienne et me roule un patin. Je ne le refuse pas, mais lui fait signe que pour la suite, il lui faudra sans doute attendre.

 

– Alors ça t’a plu ? Demandais-je au Jérôme.

– Super ! Mais, je ne suis pas fou, je suis sûr que tu me caches quelque chose !

– Je vais tout te dire, mais il faudrait que nous soyons seuls.

 

Et je fais un grand geste de désolation en direction de Cynthia qui du coup quitte la pièce en me tirant la langue en mode gamine.

 

– T’aimerais qu’on se revoie, je veux dire un peu régulièrement ! Lui demande-je

– Ma foi, pourquoi pas ! Me répond-il avec un sourire égrillard

– Je vais te noter mes coordonnées à Paris, j’ai un studio équipé avec tout ce qu’il faut, et je peux aussi organiser quelques partouzes, comme ça tu pourras sucer des bites… j’ai quelques habitués de ce genre de choses, ça se passe toujours très bien.

 

Ça le laisse rêveur, le Jérôme ! Et j’enfonce le clou :

 

– Je pourrais même t’offrir une ou deux séances gratuites.

– Et en quel honneur ?

 

Attention, ça va être chaud !

 

– Tu sais ce que c’est un acte chevaleresque ?

– Dis le moi, tu en meurs d’envie

– C’est l’histoire du beau chevalier qui a accompli une action héroïque pour sauver la fille du roi, qui allait se faire bouffer par un dragon…

– Hein ?

– Attends ! Alors le beau chevalier, il tue le méchant dragon et sauve la fille. Le roi ne sait comment le remercier et lui offre des pièces d’or, des tas de pièces d’or ! Alors le beau chevalier répond au roi : « non, sire, je n’ai pas fait ça pour de l’argent, la satisfaction d’avoir sauvé votre fille suffit à mon bonheur ». C’est beau hein ?

– J’en ai les larmes aux yeux ! Railla-t-il.

 

« C’est pas gagné ! »

 

– C’est tout ce que ça t’inspire ?

– T’es sérieuse là ?

– A ma façon !

– Ma pauvre chérie, tu divagues, on est dans la vraie vie, on n’est pas chez Robin des bois. Si j’ai aidé Lucia, c’est pas pour ses beaux yeux, ça me paraissait facile, après ça a été un enchaînement de circonstances. Si on me retrouve c’est la prison à vie ! Ça vaut bien une contrepartie, non ?

– Humm

– Et puis il faut bien que je gagne ma vie !

– T’as tué beaucoup de gens ?

– Ça ne te regarde pas !

– C’est vrai, mais je ne crois pas que tu sois un tueur ! Ce mec, tu l’as tué de sang-froid mais après tu tremblais comme une feuille ! Je suis sûre que tu n’en as pas dormi de la nuit.

– Bon, on va peut-être en rester là, cette discussion ne mène à rien.

– D’accord, mais juste une question, si Lucia ne peut pas te payer, tu fais quoi ?

 

Manifestement, la question le surprend.

 

– Je ne vois vraiment pas pourquoi elle ne pourrait pas me payer ?

 

Je n’avais pas pensé à ce genre de réplique, pourtant évidente ! Et ce n’est vraiment pas à moi de lui dire que les bijoux ont disparu.

 

– Bon, j’y vais ! Tu déduiras 200 euros de ta dette.

– Non des francs suisses, mais comme c’est mon jour de bonté, on va aller jusqu’à 300 !

– Monsieur est trop bon… A défaut d’être chevaleresque !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:16

Chanette 24 – Tribulations helvétiques – 12 – Ducaroir, mafieux suisse par Chanette

Chanette

 

Vendredi 2 juin

Le lendemain matin, quand je me réveille, mademoiselle est déjà levée. J’ai très mal dormi m’angoissant à l’idée que malgré les promesses de Lucia, quelque chose vienne encore retarder ma « libération ».

 

Je pisse, remets ma douche à plus tard et c’est à poil que je rejoins la nana dans la cuisine. On s’embrasse. Lucia fait à moitié la gueule. Voilà qui ne présume rien de bon. Je n’ose pas lui demander si elle a bien dormi, c’est d’ailleurs réciproque.

 

Je me sers mon café avant de poser la question qui me brûle les lèvres et dont la réponse m’angoisse :

 

– Tout va se passer comme convenu ?

– Ben oui !

 

Elle prend un ton désabusé pour me répondre qui me surprend.

 

– Je peux téléphoner, alors ?

– Oui, quand tu voudras.

 

Imaginez ma joie !

 

– Mais avant, il faudrait que je te parle !

 

Ah bon ?

 

– Tu vas me prendre pour la reine des salopes ! Continue-t-elle.

 

J’ouvre des yeux tous ronds.

 

– Ta copine, elle est à Lausanne ! M’apprend-elle.

– Hein ! Comment tu le sais ?

– Je l’ai rencontré hier après-midi !

– Mais comment est-ce possible ?

– Tu lui demanderas !

– Mais pourquoi tu ne m’en as pas parlé hier ?

– Je t’ai dit : parce que je suis une salope !

– Je ne comprends pas bien là !

 

Et je comprends encore moins quand je constate qu’elle est au bord des larmes.

 

– Faut vraiment que je t’explique ou tu le fais exprès ? Me dit-elle avec des trémolos dans la voix

– Euh…

– Je voulais te garder pour moi, pour une dernière nuit !

 

Et hop ! Cette fois c’est la crise de larmes, elle craque, elle sanglote, une vraie fontaine !

 

J’attends qu’elle se calme, il me manque des éléments.

 

– Tu lui a dit quoi à Anna ?

– Que tu la verrais aujourd’hui.

– En fait tu nous as fait poireauter une journée pour rien ?

– Pas une journée, juste une nuit !

– Evidemment, c’est pas vraiment cool, mais je ne vais pas te tuer pour ça !

– C’est vrai ? Tu ne m’en veux pas ?

– On va dire « presque pas » ! Viens me faire un bisou.

 

Qu’est-ce qu’elle se figurait la Lucia, que j’allais piquer une crise de nerfs ? Cette nana m’a sauvé la vie et m’a protégé, ça ne lui donne pas tous les droits, mais je peux comprendre qu’elle puisse se permettre quelques bizarreries comportementales. Et puis d’abord je l’aime bien ma Lucia, elle est si belle, elle a la peau si douce, elle fait si bien l’amour. Evidemment il ne faudrait pas qu’elle devienne collante, mais, ça je saurais gérer.

 

J’avais mis mon téléphone en charge, la veille au soir et c’est avec une énorme sensation de soulagement que je m’en emparais.

 

Lucia me regarde faire avec une pointe d’inquiétude. Elle pourrait au moins avoir la délicatesse de me laisser téléphoner tranquille, mais je ne lui dis rien.

 

Je commence par téléphoner à ma voisine pour avoir des nouvelles de mon chat. Minet se porte bien, c’est déjà ça !

 

Et maintenant : Anna ! Ça va être une autre paire de manches.

 

– Allô ! Coucou, c’est moi !

– Ah ! Chanette ! Quelle joie d’entendre ta voix, je n’y croyais plus. T’es pas morte alors ?

 

Qu’est-ce qu’on peut entendre comme conneries parfois !

 

– Ben non je suis bien vivante !

– Qu’est-ce qui t’es arrivée ?

– Disons que je suis tombée dans un traquenard et que j’ai été obligée de me planquer.

– Mais tu ne pouvais pas téléphoner ?

– Non ! Je t’expliquerais ça quand on se verra !

– Oui bien sûr, t’es où, là ?

– Chez une copine à Lausanne.

– Et tu rentres quand à Paris ?

 

Pourquoi cette question ?

 

– Je ne sais pas trop, j’ai bien envie de m’offrir une petite semaine de vacances, histoire de décompresser un peu, c’est jolie la Suisse ! Répondis-je.

– O.K. Ben on se rappelle, je vais prendre ma douche, là ! Bisous !

 

Alors, là, je suis sur le cul ! J’imaginais ces retrouvailles de façon complément différentes, genre elle me donnait rendez-vous dans un bistrot sympa, on s’étreignait longuement, et plus si possibilités. Là non, elle a de mes nouvelles, ça lui suffit ! Incroyable ! Bon elle a dit qu’elle allait me rappeler, elle rattrapera peut-être le coup ?

 

– Alors, ça baigne ? Me demande Lucia

– Oui, il va falloir que je réhabitue à vivre normalement. Je te paie le restau à midi ?

 

Son visage s’éclaire !

 

– Je pensais que tu irais déjeuner avec ton amie ?

– Moi aussi ! Mais comme elle ne me l’a pas proposé, tant pis pour elle.

 

Anna

 

La réflexion de Karine l'assimilant à une vieille chaussette lui était restée en travers de la gorge. Elle avait pris alors subitement conscience que courir deux lièvres à la fois ce n’était pas terrible. Or le calcul était vite fait, moi, elle pourrait me rencontrer maintes et maintes fois à Paris comme par le passé, alors que Karine n’était qu’une toquade qu’il ne tenait à elle que de prolonger de quelques jours. Ayant eu des nouvelles rassurantes de ma petite personne, son choix était vite fait et procédait quelque part d’une certaine « logique ».

 

Anna devait me rappeler, elle ne le fit pas, du moins pas de suite

 

Chanette

 

Evidemment au repas, j’eu droit, mais seulement au moment du dessert, à la question attendue.

 

– Et maintenant tu vas faire quoi ? Me demande Lucia.

 

Je lui expliquais que je souhaitais me ressourcer quelques jours avant de rentrer à Paris.

 

– Et pendant cette période, ça te dirait qu’on reste ensemble ?

– Bien sûr !

 

Putain qu’est-ce qu’elle est belle quand elle sourit, j’ai envie de la croquer !

 

Comme je le pressentais, Anna ne m’a pas rappelé, elle exagère tout de même, qu’est-ce qui l’empêchait de me parler au téléphone après sa douche ? Evidemment, je pourrais, appeler, moi ! Mais je veux que ce soit elle qui me rappelle ! Non, mais dès fois !

 

Ducaroir

 

La mort de Podgorny aurait dû calmer Ducaroir, ce ne fut pas le cas et il entra dans une fureur destructrice quand il apprit par la presse que le casse chez Van Steenbergen avait réussi et que les auteurs du coup s’étaient évaporés dans la nature.

 

Il lui fallait retrouver ces « salauds » qui l’avaient privé de ce qu’il considérait comme son dû.

 

« Comment faire ? L’idéal serait de retrouver cette nana qui devait apporter l’appareil photo, mais est-ce une bonne piste ? Si elle en a appris de trop, elle s’est fait trucider ! Si elle est en vie, c’est qu’elle ne sait rien, mais la vieille règle des polars n’est-elle pas que quand on ne sait rien, on sait quand même quelque chose même si c’est insignifiant. Mais comment la retrouver ? »

 

Il demanda à Eric, l’homme à qui je devais confier l’appareil photo, de lui repasser la petite vidéo prise dans l’aérogare à l’aide de son téléphone portable. On pouvait identifier les deux femmes que poursuivait le couple de chez Nogibor grâce à leurs vêtements. En revenant en arrière on les voyait de face, la messagère blonde et la prédatrice coiffée d’un foulard. Tout cela n’était pas très net. En agrandissant, on ne découvrait pas grand-chose de plus, sinon une mèche rousse qui dépassait de son foulard. Que faire avec ça ?

 

Une autre piste consistait à contacter les receleurs, il en connaissait deux sur la place, des gens coriaces et malins, jamais inquiétés, difficiles à manipuler et dangereux à fréquenter. Piste hasardeuse, mais il avait le droit d’essayer.

 

A ce stade, le lecteur est en droit de se demander où sont passées les bijoux !

 

Dès le lendemain du casse tous les bijoutiers du canton (dans un premier temps) reçurent un e-mail accompagné de la photo des pièces volées. Une forte récompense était promise à qui… (refrain connu). La démarche était sans illusions, un bon cambrioleur ne s’en va pas négocier avec le bijoutier du coin, mais on ne saurait écarter aucune éventualité d’autant qu’un e-mail, c’est gratuit.

 

Eh bien, justement, c’est dans une petite bijouterie que Clovis le clochard apporte et montre sa trouvaille :

 

– Ça ne doit pas valoir grand-chose ! Dit-il en déballant la marchandise.

 

Eh oui, la grosse erreur ! Quand vous voulez vendre quelque chose à quelqu’un en commençant de cette façon votre interlocuteur se gardera bien de vous contredire !

 

– Oui des imitations assez grossières ! Répond le bijoutier, peu encombré par l’honnêteté ! Mais bon, je peux vous en débarrasser, vous en voulez combien ?

– Aucune idée !

 

Le bijoutier sort deux billets de 50 francs suisses de sa caisse et les tend à Clovis qui n’en espérait pas tant et disparaît le cœur en fête.

 

Notre bijoutier n’a pas hésité une seconde. Il sait que la prime promise ne vaudra jamais ne serait-ce que le dixième de la valeur des bijoux. Il choisit donc de conserver tout cela par devers lui. A l’occasion, il dessertira les pierres pour les monter en pendentif simple ou en bagues. Mais pas tout de suite, dans un an peut-être, car il n’a aucun problème de trésorerie. Il ne les conservera pas dans le coffre de sa boutique, on ne sait jamais, une boutique ça se cambriole ! Non, il les entreposera dans son coffre bancaire camouflés dans du papier d’aluminium et ensachés dans un sac en papier !

 

Comment voulez-vous dans ces conditions que l’on retrouve les bijoux ?

 

Revenons à Ducaroir qui après avoir fait chou-blanc du côté des receleurs, se met à activer ses réseaux d’indicateurs.

 

A force d’écumer les bars plus ou moins louches de Lausanne et de Genève, il fallait bien qu’un des sbires de Ducaroir débarque au « Ballon blanc » à Genève

 

C’est ainsi qu’en ce lieu, Jérôme surprend une conversation d’un type qu’il n’a jamais vu, un grand gaillard grassouillet au visage boursouflé et affublé d’une horrible verrue sur la joue. Celui-ci se met à louer les auteurs du casse chez Van Steenbergen, ponctuant son discours de questions bien lourdes du genre : « Je me demande bien qui a pu faire ça ? » et qui devant l’absence de réponse en remet une couche « C’est vrai, maintenant, les bijoutiers, les joailliers tout ça, ils ont des vaches de systèmes de protections, à mon avis, on ne peut pas faire ça sans complicité ? »

 

– Ouais, une grosse complicité ! Répond un consommateur pas mal imbibé.

– Ah ! T’es d’accord avec moi ? Reprend le curieux tout content que la conversation s’engage.

– C’est évident ! Répond l’autre.

– Si ça se trouve ce ne sont pas des gens d’ici, peut-être des Allemands ou des Anglais ?

 

« Il en fait de trop, ce type ne parle que pour qu’on lui réponde ! » Se dit Jérôme

 

– Moi je crois plutôt que ce sont des Martiens ? intervient un gros baraqué.

– Hi ! hi ! Fait le curieux, faisant semblant de trouver la remarque pleine d’humour.

– Mais moi je vais te faire une confidence !

– Ah ?

– Oui, je trouve que t’es vraiment trop curieux, et ici on n’aime pas les curieux, alors tu finis de boire ta bibine en silence et en vitesse et tu te casses !

– M’enfin !

– Je te le redis une nouvelle fois ou t’as compris.

– Bon, bon !

 

Le gars n’insiste pas, demande combien ça fait et quitte l’établissement sans avoir terminé sa bière.

 

Jérôme est très joueur, il suit le type qui dans un autre bistrot adopte la même attitude et le même discours. Ce jeu n’est pas désintéressé, il y a souvent de l’argent à se faire avec les gens qui cherchent des renseignements : soit en les leur fournissant soit en avisant les personnes ciblées.

 

La première démarche est assez casse-gueule car dans ce milieu, les mouchards sont très mal vus et finissent parfois fort mal ! La seconde est en revanche gratifiante, considéré comme un témoignage de loyauté et potentiellement davantage rémunératrice.

 

Dans ce nouveau bistrot, « le curieux » tente son baratin habituel auprès d’un client solitaire occupé à annoter les marges des pages d’un journal turfiste.

 

Et alors que le client ne répond que par borborygmes, l’une des phrases prononcées par « le curieux » interpella ce dernier :

 

– Si ça se trouve, les complicités, c’est au niveau de la boite de sécurité !

– P’tet bien ! Répond l’autre qui manifestement n’en a rien à cirer.

– Y’a un mec, il m’a raconté que la personne qui avait les plans s’est fait kidnapper à l’aéroport de Genève par une rousse ! Faut être gonflé quand même !

– Oui, bon, soyez gentil, je voudrais finir de préparer mes paris tranquille.

 

L’autre se tait. Jérôme qui a toujours de quoi écrire sur lui griffonne un petit mot en vitesse.

 

« Il y a un petit square avec des bancs, 200 mètres plus loin sur la droite, soyez-y dans 5 minutes, je vous dirais des choses.  »

 

A ce stade Jérôme a juste l’intention de tester le type, ensuite, il improvisera. Il écarta de suite l’hypothèse de l’indic, un indic est par définition quelqu’un de parfaitement infiltré et qui ne pose pas n’importe quelle question à n’importe qui.

 

Un « vrai » flic ne serait sans doute pas aussi lourd, il doit donc s’agir d’un « fouille-merde » agissant pour le compte d’un tiers. Et ce tiers ça peut aussi bien être une agence de détectives privés qu’un caïd du milieu.

 

– Vous voulez savoir quoi ? Attaque Jérôme.

– En fait rien ! J’écris un roman policier, alors je cherche des idées.

 

« N’importe quoi ! »

 

– Je peux vous raconter des trucs, mais ça ne sera pas gratuit !

– Des trucs sur quoi ?

– Sur la rousse de l’aéroport par exemple, mais pourquoi voulez-vous qu’elle soit rousse ?

– Mais, euh… Comme ça !

– Il n’est pas bon votre scénario, une rousse aurait caché ses cheveux.

– Elle l’a fait mais il y a une mèche qui s’est échappée !

– Ah, oui évidemment ! Bon on arrête les conneries et on joue cartes sur table, vous n’écrivez pas des polars et moi je suis un peu voyou, donc on peut s’entendre, mais il faut me dire ce que vous cherchez et encore une fois, ce ne sera pas gratuit.

– La rousse, on peut la localiser ?

– Pas facile, mais, ça peut se faire, tu me donnes combien ?

 

C’est que pour « le curieux », l’affaire prend un tournant inattendu, dans cette opération, il n’avait pas été prévu d’enveloppe, il devait donc en référer à Ducaroir.

 

– Faut que je réfléchisse !

– Réfléchir à quoi ? Tu le veux ton tuyau ou pas ?

– Oui, mais je peux pas tout te dire !

– Parce que tu travailles pour quelqu’un ?

– Peut-être ?

– Alors tu téléphone devant moi à ton « quelqu’un » et tu lui demandes s’il est OK pour 10.000 francs suisses.

– Je téléphonerai plus tard, on se revoit demain ?

– Non, non, tu téléphones devant moi, sinon je lâche l’affaire et tu ne me reverras plus.

 

« Le curieux » se résigne à appeler Ducaroir :

 

– Je viens de rencontrer un type qui me dit qu’il peut me tuyauter sur la rousse !

– Oui ?

– Il veut du fric, 10.000 balles !

– Dis-lui que c’est d’accord ! Paiement après le tuyau ! Ce que je veux, c’est le nom et l’adresse, après je gère ! On se rappelle tout à l’heure.

 

– C’est d’accord ! On fait comment ? Demande-t-il après avoir raccroché.

 

« Son boss n’a même pas essayé de négocier, ça veut dire qu’il n’a pas l’intention de payer et qu’il doit être dangereux ! »

 

– Demain ici même heure, tu me files le fric et je t’emmène chez la petite dame.

– T’auras le fric après !

– Et comment je peux savoir si tu ne vas pas me rouler ? Objecte Jérôme

– C’est un risque à prendre. Nous aussi on prend un risque, peut-être que tu nous racontes des histoires.

– Mwais…

– On y ira comment ?

– En tramway, pourquoi cette question ?

– Comme ça !

 

Ducaroir a rassemblé quatre de ses hommes de mains:

 

– Bon, on va faire simple : demain on les suit en voiture, arrivé sur place tout le monde descend sauf le chauffeur prêt à redémarrer, sur place : soit la nana n’est pas seule, alors on tient tout le monde en respect et on embarque la fille, soit elle est seule et je gère. Pour l’indicateur on avisera.

 

Mais les choses se passèrent de façon complètement différentes :

 

Jérôme suit discrètement « le curieux », qui téléphone en marchant, puis prend le tramway. Arrivé en périphérie, il rentre chez lui, une petite maison bourgeoise en assez mauvais état. Jérôme note l’adresse, trouve un taxi pour regagner son domicile, prend sa voiture et file à Lausanne.

 

Lausanne

 

Nous sommes allés faire un grand tour avec Lucia, quand nous rentrons chez elle, nous découvrons un type assis sur les marches devant sa porte.

 

– Vous attendez quelqu’un ? Demande Lucia alors que sa main tient fermement un 6,35 dans sa poche

– Oui, vous ! Répond le bonhomme.

– On se connaît ?

– Non, mais vous êtes Lucia, n’est-ce pas ?

– Mais enfin qui êtes-vous ? Il me semble que je vous ai déjà vu quelque part ?

– Au « Ballon blanc » à Genève ! Je m’appelle Jérôme.

– Je me disais aussi ! Mais qui vous a donné mon adresse ?

– C’est long et compliqué, mais je peux vous expliquer tout ça. En fait je suis ici pour vous avertir d’un grave danger, je peux monter ?

 

Ça ne me plait pas du tout ! Qu’est qui va encore nous tomber sur la gueule ?.

 

– Non, vous ne montez pas, si vous avez des choses à me dire, ça va se passer au bistrot.

– Comme vous voulez !

– Et autant vous prévenir tout de suite : j’ai un flingue et je tire aussi vite que Lucky Luke !

– Soyez rassurée, je n’ai pas d’armes ! Vous pouvez même vérifier !

– Je vais me gêner ! Répond Lucia en palpant le bonhomme.

– Vous êtes méfiante, vous !

– Ça permet parfois de rester en vie !

– Et ça, c’est pas une arme ?

– Si, mais il n’est pas chargé…

 

Après ce préambule légèrement tendu, tout le monde se dirige vers le bistrot du coin, un bistrot très convenable.

 

– On vous écoute !

– J’ai rencontré au « Ballon blanc » un type qui écume tous les rades du coin. Il recherche une femme rousse qui en a kidnappé une autre à l’aéroport de Genève.

 

Lucia est livide :

 

– Quoi ?

– J’ai localisé ce mec, il agit pour le compte d’un tiers. Je peux vous apporter une aide précieuse. Evidemment ce ne sera pas gratuit, il faut bien que je gagne ma vie !

– Dites-moi déjà comment vous avez fait pour me localiser ?

– Ah, oui, ça vous inquiète ! Disons que j’ai eu l’occasion de jouer les détectives amateurs pour le compte de deux demoiselles en détresse…

 

Propos qui ne rassurent Lucia qu’à moitié :

 

– C’était donc vous ! Mais comment ?

– On cherchait Borel, on ne l’a pas trouvé, mais on a remonté une piste…

– Bon, je crois comprendre, vous m’expliquez mieux plus tard. Votre proposition d’aide, concrètement, c’est quoi ?

– Par exemple : On va voir ce mec, on lui fait cracher le nom de son commanditaire et on s’occupe du commanditaire.

– Mwais, t’es sûr que ce n’est pas un flic ton bonhomme ?

– Non, il est vraiment trop con !

– Alors on y va !

 

Et moi je fais quoi ?

 

– Tu nous attends, ou plutôt non, accompagne-nous, ça peut être dangereux de te laisser seule ici ! On te laissera dans la bagnole quand on opérera !

– On n’a pas parlé du prix ! Intervient Jérôme qui n’a pas perdu le nord.

– J’attends une rentrée d’argent ce jours-ci ! Mais là je suis à sec ! Lui répond Lucia.

– 2.000 francs suisses ! Je les aurais quand ?

– Bientôt, de toute façon t’as mon adresse.

– Humm, à ce moment-là, je vais te demander un acompte !

– Ça va être dur !

– Alors un acompte en nature !

– Ben, voyons !

– D’accord ou pas ?

– Je suppose que je n’ai pas vraiment le choix ?

– Toutes les deux ?

– Non !

 

J’adore quand on répond à ma place ! Je ne vais pas laisser Lucia dans la mouise.

 

– Si ça peut aider, je peux faire un effort ! Interviens-je.

– Alors on y va !

 

Non mais dans quoi je m’embarque une fois de plus ?

 

Lucia et Jérôme s’arrêtent devant la demeure du « curieux ». Je reste dans la voiture à l’arrière.

 

– Monte devant et attends-nous, on ne devrait pas être très long !

 

Moins de dix minutes plus tard, ils ressortent accompagnés du « curieux », tenu en respect et qui n’en mène pas large. Son regard ahuri semble vouloir chercher de l’aide, mais la rue est déserte. On le fait monter à l’arrière et tandis que Jérôme continue de le menacer de son arme, Lucia lui menotte les poignets avant de s’asseoir à ses côtés.

 

Curieuse impression puisqu’il y quelques jours c’est moi qui étais assise à côté de Lucia à l’arrière d’une bagnole. Et même qu’elle me foutait des baffes. Quand je pense qu’on s’est ensuite entichées l’une de l’autre ! Bizarre la vie parfois !

 

Plus tard elle m’a raconté :

 

Lucia sonne. Ce n’est pas « curieux » qui vient ouvrir mais sa bergère.

 

– C’est pour l’alerte !

– L’alerte ? Quelle alerte ?

– Vous n’avez pas entendu ?

– Entendu quoi ?

– On va vous expliquer, on peut entrer cinq minutes ?

– Oui ! Robert, t’es au courant d’une alerte ?

 

Les deux complices entrent dans un grand couloir qui fait office d’entrée

 

« Curieux » se prénomme donc Robert, mais voici qu’un molosse se pointe avec des intentions belliqueuses.

 

– Couché Howard !

 

Du coup Jérôme passe de suite à l’action et sort son flingue.

 

– Enferme-moi cette saloperie sinon, je la flingue !

– Mais….

– Je compte jusqu’à trois !

– Viens Howard !

– Non pas comme ça, tu le fous à côté, mais toi tu restes là !

 

Mémère obtempère, livide ! Quant à Robert il est plus que livide, il flageole ! C’est que la présence de Jérôme ne lui fait présager rien de bon.

 

– Bien, il est où le chien ?

– Là !

– C’est quoi « là » ?

– La salle à manger.

– O.K. On va tous dans la cuisine.

 

On fait asseoir le couple. Lucia trouve des torchons et les mouille afin de ligoter la dame sur sa chaise pendant que Jérôme tient Robert en respect.

 

– Maintenant, monsieur Robert, tu vas nous dire pour qui tu travailles ? Inutile de préciser que si tu veux sortir intact de cette affaire t’as intérêt à filer doux.

 

Une bouffée de haine emplit les yeux de Robert qui se retient toutefois de l’extérioriser de peur de recevoir des baffes.

 

– Alors ?

– Je veux bien vous le dire, mais s’il apprend que ça vient de moi…

– Le nom ?

– Le duc ?

– Il s’appelle Leduc ?

– Non, c’est Le duc, le masculin de la duchesse, c’est comme ça qu’on l’appelle, son nom c’est Ducaroir.

– Et il cherche quoi ?

– La fille qui a kidnappée quelqu’un à Genève, vous, je suppose ?

– C’est moi qui pose les questions ! Maintenant : l’adresse ?

– Je connais pas !

– Tu ne connais pas ? Rétorque Jérôme, menaçant.

– Je connais pas, mais je sais y aller ! S’empresse-t-il de rectifier.

– Et bien, ça tombe, bien on va y aller ensemble, c’est loin ?

– A Lausanne !

– On y va !

– Euh, ma copine !

– Tu viendras la détacher quand on en aura fini avec ce Ducaroir.

– Il est dangereux !

– Moi aussi !

 

Le Ducaroir habite dans les quartiers bourgeois. Comme tout à l’heure je reste dans la bagnole.

 

– J’y vais seul et je fais le travail ? Propose Jérôme.

– Ça marche !

– Ça double le prix, évidemment !

– Et pourquoi donc ?

– Parce que c’est moi qui prends tous les risques

– On s’était mis d’accord sur une somme, on ne va pas renégocier toutes les cinq minutes !

– Bon, je ne bouge pas.

– Si tu bouges pas, tu perds la prime et je m’adresserai à quelqu’un d’autre…

– Bon, on y va, on y va !

 

Jérôme, très décontracté, mais lunettes noires sur le nez s’en va sonner. Un loufiat lui annonce que Monsieur Ducaroir et Madame Laurence sont présentement absents mais qu’ils ne sauraient tarder. Jérôme décline l’invitation de patienter dans le « petit salon » et regagne la voiture.

 

– Ça va être trop facile ! Commente-il

 

Effectivement, un quart d’heure plus tard, une Mercedes se gare devant la villa de Ducaroir.

 

– C’est lui ? demande ? Jérôme à Robert.

– Oui au volant ! Mais vous allez vous faire tuer !

– Ta gueule, conard !

 

Jérôme sort en courant.

 

– Monsieur Ducaroir, vite ! Crie-t-il avant que ce dernier ait actionné la grille d’entrée.

 

L’homme baisse la vitre de sa portière et reçoit une balle en pleine tête. Exit, Ducaroir !

 

Jérôme revient vers sa voiture, très calme, on redémarre. Je viens d’assister à un meurtre en direct, j’ai envie de gerber.

 

Jérôme raccompagne Robert à Genève. Celui-ci tremble comme une feuille et se demande par quel miracle il est toujours vivant.

 

– On te relâche, tu ne sais rien, tu n’as rien vu, et tu restes tranquille, si tu te fais oublier, si tu ne parles pas à la police, il ne t’arrivera rien, tu auras même droit à une petite prime de dédommagement dès que je pourrais te la donner. Mes amitiés à Madame.

 

Robert rentre chez lui se demandant jusqu’au dernier moment s’il ne va pas recevoir une balle dans le dos.

 

– Tu nous ramène à Lausanne ? Demande Lucia.

– Un peu fatigué après toutes ces émotions, mais je peux vous héberger chez moi pour la nuit.

– Si tu veux !

 

J’ai le cœur à l’envers, j’ai envie de chialer, je ne suis pas bien.

 

Arrivés chez lui, il nous présente Cynthia, une jolie blackette bien foutue qui ne doit pas avoir plus de 25 ans.

 

– Cynthia ! Dame de compagnie, bonne à tout faire et peu farouche. Cynthia tu changeras les draps de la chambre bleue pour ces dames qui passeront la nuit ici. Toi, si veux rester tu coucheras sur le canapé.

– Je ne peux pas coucher dans le lit de monsieur ?

– Si tu veux, mais ce sera juste dodo !

 

En voilà une situation insolite !

 

– Un whisky mesdames ? Propose Jérôme.

 

Ben oui, ça me fera peut-être du bien, mais c’est la suite qui m’inquiète, A tous les coups ce connard va vouloir son « acompte en nature ». Comment peut-il s’imaginer une seule seconde que je puisse avoir envie de baiser après avoir assisté à cette scène d’horreur ?

 

– Bon, demande le mec après avoir avalé une gorgée de whisky, tu comptes me payer quand ?

– Mes complices sont un peu dans la nature, je devrais les retrouver rapidement. Après faut que je refourgue une ou deux bricoles et je te paie.

– D’accord, on fait comme ça !

 

Il me regarde bizarrement ! S’il veut vraiment coucher avec un bout de bois, il n’a qu’à le dire tout de suite !

 

– Pour l’acompte, rien ne presse, on va attendre quelques jours.

– Bonne idée ! Répond Lucia

 

Je n’en reviens pas ! Ce mec a du tact ! Surprenant et inattendu !

 

– On se commande des pizzas ? Demande Jérôme.

– Pas pour moi, j’ai pas faim.

 

Le lendemain matin, j’étais mieux, j’ai même « petit déjeuné » d’assez bel appétit. C’est Cynthia qui nous a servi, charmante, souriante mais peu causante.

 

Je dis à Lucia :

 

– Pour son acompte, on peut le faire maintenant, je me suis faite à l’idée, et comme ça on sera débarrassé !

– Ça ne va pas être une corvée ?

– Penses-tu ! Il n’a rien de repoussant ce mec !

 

On lui dit ! Il ne s’y attendait pas, du moins pas si vite, mais il paraît enchanté, ravi.

 

– Ça vous embête si Cynthia participe ? Moi, ça me plairait bien, j’espère que vous n’êtes pas racistes ?

 

On le rassure ! C’est alors qu’il nous confie qu’il a des fantasmes masos et de soumission. Voilà qui pour moi tombe à pic, je n’aurais peut-être même pas besoin de baiser ! Je m’en assure néanmoins.

 

– Tu ne baises pas, alors ?

– Si, si ! Me répond-il en me déshabillant lourdement du regard.

 

Bon, ben on fera avec !

 

Jérôme fait ensuite part de ses intentions à Cynthia qui prend la chose avec sourire et philosophie.

 

– J’ai des courses à faire, je les ferais après, alors ?

– Tout à fait.

 

On va dans sa chambre !

 

– T’aime quoi dans la domination ? lui demandé-je

– Tout, j’ai quelques bricoles là…

 

Et il ouvre un attaché case contenant martinet, godes, pinces, gel et capote. Monsieur est organisé et prévoyant !

 

– Vous savez faire de la domination ? Demande-t-il

– Je crois bien ! Répondis-je. Tu vas être notre petit esclave.

– Oui, oui !

 

Par la force des choses je me retrouve à « mener les débats »

 

– Tu nous veux à poil ?

– Vous faites comme vous le sentez, mais j’aimerais bien que vous soyez à poil pour le final.

– Non, tout le monde à poil tout de suite, ce sera plus sympa ! Intervient Cynthia.

 

Tiens, Mademoiselle a donc son mot à dire ! Je n’aurais pas cru !

 

– Et toi tu vas jouer quel rôle ? Lui demandé-je

– Moi je regarde, j’assiste, je vous aide si vous avez besoin de moi, et si vous aimez les caresses, je sais faire.

– D’accord, on se donne quoi comme temps ? Intervient Lucia. Une heure ?

 

Les modalités étant définies, on peut entrer dans le vif du sujet et on commence par tous se mettre à poil puisque tel est le désir de Miss Cynthia.

 

Elle est super mignonne la blackette, une belle peau chocolatée, de beaux seins arrogants en forme de poire terminés par des grandes aréoles marrons, et une cambrure de cul, je ne vous dis pas ! Si mademoiselle est friande de caresses, je ne vais pas m’en priver. Le souci c’est que je ne peux pas tout faire à la fois.

 

Quant à Lucia, elle n’a pas perdu une seconde et en est déjà à peloter les fesses de la blackette.

 

Dans mon studio, j’aurais attaché l’homme avant de le fouetter, mais là on n’est pas dans le même protocole. Je sens que ça va être la grande improvisation.

 

Jérôme s’est planté devant la fenêtre de la chambre dont les doubles rideaux sont fermés.

 

– Toi, tu restes là et tu ne bouges plus ! Lui dis-je.

– Je ne bouge pas !

– Et d’abord, pourquoi tu bandes ?

– Vous êtes trop belles toutes les deux !

– C’est gentil de dire ça, mais moi je vais te faire plein de petites misères parce que tu aimes ça !

 

Et tout en lui disant ça, je lui tords ses gros tétons.

 

– Oh, oh, Oh, là là !

– T’aimes ça, hein, salope ?

– Parce que t’es une petite salope, je ne me suis pas trompé ?

– Oui, oui !

 

Chanette24LJe me retourne et découvre Cynthia et Lucia en train de se rouler un patin d’enfer.

 

– Ben faut pas vous gêner toutes les deux !

– Justement, c’est ce qu’on fait, on ne se gêne pas me répond Cynthia !

 

Non, mais quelle effrontée, celle-ci, je vous jure !

 

– Et puis je crois que ça excite Monsieur Jérôme quand je fais des trucs avec une autre fille ! Ajoute-t-elle.

 

Dans ce cas, je n’ai plus qu’à m’écraser et à poursuivre ma petite domination toute seule comme une grande fille.

 

Puisque c’est comme ça je vais me défouler sur le Jérôme, et je recommence à torturer ses bouts de seins. Il bande, faut voir c’en est impressionnant, un vrai bout de bois, sa bite est décalottée, une jolie bite ma foi ! Et pourtant j’en ai vu des bites ! Mais celle-ci je ne saurais dire pourquoi, elle me plait bien, elle a un côté attendrissant qui fait que je me la mettrais bien dans la bouche, voire dans le cul ! Mais je sais me dominer (normal pour une dominatrice).

 

Je décide de m’en prendre à ses couilles que je pince, que je tire, que je malaxe, que je presse. Jérôme pousse de curieux petits bruits.

 

Un coup d’œil derrière moi : les deux nanas se sont couchées sur le plumard et Lucia est en train de faire lécher la cramouille par la blackette. Un très joli black and white !

 

Je finis par m’emparer du martinet, mais au lieu de lui flageller le postérieur comme à mes habitudes, je lui fais ça devant visant d’abord le torse, puis le ventre, puis les cuisses et finissait par le sexe.

 

Mes coups de martinets et les piaillements de Jérôme furent bientôt couverts par le bruit de faisait les deux donzelles sur le lit en jouissant comme des malades.

 

– Et maintenant tourne toi et penche-toi un petit peu, je vais t’enculer avec le gode. Ordonnais-je à notre soumis.

– Je veux le faire ! Je veux le faire ! Intervint alors Lucia qui sortit du lit comme un diable de sa boite.

 

Voilà qui n’est pas un problème, pendant ce temps-là, je vais me reposer.

 

Et pendant que Lucia y va de longs va-et-vient dans le cul de Jérôme, je m’assois sur le bord du lit, Cynthia vient près de moi et me caresse les épaules. Echanges de sourires. La fille s’enhardit et me tripote les nénés, Je me laisse d’autant faire qu’elle caresse fort bien.

 

L’instant d’après nous nous embrassions, prélude à des attouchements de plus en plus hardis qui se terminèrent par un fabuleux et mémorable soixante-neuf. J’ai adoré le gout de la chatte de Cynthia.

 

C’est après que nous ayons jouis toutes les deux et que nous reprenions nos esprits en fumant une clope que je réalisais que Jérôme était devant moi en train de s’encapoter la bite.

 

– C’est à quel sujet ? Demandais-je sur le ton de la plaisanterie !

– Soufrez, Madame, que je vienne vous baiser ! Répond-il en se croyant dans une pièce de Pierre Corneille.

 

Ben, oui, c’est bien ce que je craignais, mais je ne saurais me dédire ! N’est-ce point moi qui ai proposé mon concours à Lucia pour cet acompte en mode charnel ?

 

– Et bien, baisez-moi mon ami, je suis à votre disposition.

– Je vais pouvoir me venger des sévices que vous m’avez fait subir !

– Pourquoi ? Tu ne les as pas aimés mes sévices ?

– Si, mais maintenant j’ai un peu mal à la bite !

– Ça va se passer ! Allez viens me baiser !

– Dans le cul ? Demande-t-il

– Non !

– Je suis très doux !

– Si t’es très doux, on va le faire…

– Pendant que je te sodomise, j’aimerai que Lucia me remette le gode dans le cul !

– Ce n’est pas un problème ! Répond cette dernière

 

L’affaire fut vite expédiée, l’homme n’en pouvait plus de jouissance retenue et ne tarda pas à éjaculer en grognant. Evidemment comme on s’en doute, je simulais, mais de ça Jérôme s’en foutait complétement.

 

– J’ai toujours mal à la bite ! Commenta-t-il dans un grand élan de romantisme.

– Puisqu’on t’as dit que ça allait passer lui rétorqua Cynthia qui assise sur une chaise, les jambes écartés, se paluchait la minette.

 

Jérôme nous demande si nous voulons qu’il nous raccompagne à Lausanne.

 

– Non, non, on prendra le train, on a une course à faire ! Répond Lucia.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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