Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:44

 

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –21- Mâles en rut par Maud-Anne Amaro

Stamp sodo

 

– Alors mon petit professeur, ça va ? Demanda Béatrice en revenant.

– Oui, j’ai déjà dégrippé la longue vue du type de tout à l’heure, c’est vraiment une belle pièce, faut maintenant que je m’occupe de l’optique…

– Je viens de le revoir ce type. Tu sais qui c’est ?

– Danone, il m’a dit ! T’as vu la mémoire, un peu ?

– Tu parles ! Pourquoi pas Yoplait pendant qu’on y est ? Toujours est-il que ton Monsieur Yaourt, il m’a carrément agressé au Café des Sports.

 

Elle lui raconte…

 

– Et personne ne bougeait son cul, heureusement, il y a un dépanneur de chez Darty qui a eu pitié de moi. Mignon comme tout, mais un peu bourrin.

– Pourquoi « un peu bourrin » ?

– Fallait bien que je déstresse !

– Hum, je vois !

– Tu ne vas pas me dire que ça te choque ?

– Choqué, moi ? Non ce qui m’embête c’est que parfois tu te mets dans des situations dangereuses. Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber.

– Oui, ben quand on stresse, on stresse ! Ce qui est dangereux c’est cette affaire de table tournante qu’on n’aurait jamais dû accepter… Où j’ai mis mon sac ? T’as pas vu mon sac ?

– Euh, tu l’avais en rentrant ?

– Evidemment, enfin je crois… C’est dingue ça, où je l’ai foutu ? Putain je l’ai oublié dans la bagnole et l’autre salaud il se l’est gardé ! Putain, il y a des jours on ferait mieux de rester couchée : Et tous mes papiers qui sont dedans qui va falloir que je refasse ! J’en ai marre, mais marre ! Et puis d’abord…

 

Sa longue tirade de désespoir fut subrepticement interrompue par le bruit de la sonnette d’entrée qui se mit à tintinnabuler d’un son joyeux qu’on pourrait trouver complètement déplacé en pareil moment.

 

– La bombe lacrymo, si c’est « Danone », gaze lui la tronche ! S’énerve Béatrice qui commence à paniquer.

– Je vais lui rendre sa longue vue et le virer, la rassure Martinov.

 

La bombe dans sa poche, la longue vue dans la main, il s’en va ouvrir.

 

– Bonjour Monsieur, une de vos employées a oublié son sac à main…

– Béatrice, c’est ton sac !

– Non, ce n’est pas ce nom là… Commence Loïc.

 

Mais Béatrice qui a reconnu sa voix accoure.

 

– Ah, Loïc, comme c’est gentil….

– Tu ne t’appelles pas Georgette, alors ?

– Si dès fois ! Mais entre boire un truc !

– Pas le temps, j’ai des clients à voir !

– Cinq minutes quoi !

– Alors juste cinq minutes !

– Un jus de fruits, une bière, un café ? Propose Martinov.

– Un petit jus de fruit, ça le fera très bien.

 

Le professeur se dirige vers la cuisine. Béatrice lui emboite le pas et lui chuchote dans l’oreille :

 

– S’il t’intéresse, t’as tes chances.

– Mais t’es complétement malade !

 

Mais le professeur en vieux coquin qu’il était n’avait pas complétement zappé la réflexion de sa jeune et jolie complice.

 

– Béatrice m’a soufflé que vous étiez très coquin ! Vous avez raison, il faut profiter de la vie !

– Parce que vous aussi vous êtes coquin ? Répond Loïc, un peu gêné et histoire de dire quelque chose.

– J’aime la bouffe, le sexe, la vie quoi !

– Hétéro ?

– Un peu bisexuel à mes heures ! Répond Martinov

– C’est pour ça que vous me regardez comme ça ?

– C’est, croyez le bien, en tout bien tout honneur.

– Vous êtes drôle, vous ! Remarquez de mon côté, je n’ai rien contre les hommes mûrs, bien au contraire.

 

Du coup, le professeur est un peu déstabilisé.

 

– Remarquez, si ça vous intéresse, on peut s’amuser vingt minutes.

– Ma foi, voilà qui est bien tentant.

– C’est tentant, mais ç’est pas gratuit.

– Ah ! Bon n’en parlons plus.

– Je ne prends pas cher, juste 50 euros, mais pour vous je prendrais juste 40 euros. Vingt minutes et on fait ce qui vous intéresse.

– Euh !

– Je vais vous montrer ma queue ! Elle devrait vous plaire.

 

L’instant d’après le professeur Martinov demandait à Béatrice d’aller lui chercher 40 euros dans son portefeuille.

 

– On fait ça dans ma chambre ! Demande Martinov.

– Si vous voulez !

– Béatrice tu veux regarder ?

– Non, je vais me faire un café et finir un truc, tu me raconteras.

 

Une fois en haut, les deux hommes se déshabillèrent. Martinov se demandait néanmoins par quel tour de magie il se retrouvait ici dans sa chambre avec un parfait inconnu avec qui il allait faire une passe à 40 euros.

 

« Je deviens barge ! Mais c’est de la faute de Béatrice, c’est elle qui m’a soufflé ce plan insensé ! Trop tard pour reculer désormais, et puis 40 euros, ça ne va pas me ruiner ! »

 

– Passif je suppose ? demande Loïc.

– Oui !

– Tu me fais une pipe et je te prends ?

– On va faire comme ça !

– Dos donc, tu as des sacrés gros tétons, toi !

– C’est à force de me les faire tirer, j’aime bien…

– Comme ça ?

 

Le Loîc s’est saisi des bouts de seins du professeur et s’amuse à les pincer, à les tirailler, à les tordre. Cela rempli d’aise notre coquin de professeur qui bande bientôt comme un âne en chaleur.

 

– T’aimes ça, hein, tu serais pas un peu maso ?

– Non !

– Même pas une petite fessée ?

– Une petite alors !

– On verra ça après, viens donc me sucer !

 

Martinov se baissa, tomba en arrêt devant cette belle bite couleur chocolat, et se dit qu’au lieu de la prendre en bouche et de s’abimer la mâchoire, autant la lécher. Il se régala alors du goût légèrement musqué de son gland et la douce texture de sa verge, avant de se décider à en placer l’extrémité dans sa bouche.

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– Humm tu suces bien !

 

« Tu parles, il doit dire ça à tout le monde ! »

 

– Je te prend comment, en levrette ou par devant ?

 

« Déjà ? Je l’aurais bien sucé encore un peu, moi ? »

 

– En levrette !

 

Et sans que le professeur s’y attende Loïc lui flanque une fessée sur le cul.

 

– Comme ça, tu aimes bien ?

– Oui mais pas plus fort !

– J’aime bien donner la fessée.

– Ah !

 

« On ne va pas le contrarier ! »

 

Loïc fessa alors le postérieur professoral en cadence, un coup à droite, un coup à gauche et on recommence. Martinov ne pouvait voir son cul rosir, mais il le sentait chauffer et demanda à l’homme de cesser la chose.

 

– T’as une capote, t’as du gel ?

 

Et après ces inévitables préparatifs Loïc (ou du moins sa bite) pénétra le professeur.

 

« Oh, la vache, c’est gros ! »

 

Le moins qu’on puisse dire c’est que le cul du professeur était bien rempli. Sportif et endurant, Loïc encula le professeur pendant près de dix minutes en bonne cadence, respectant ainsi son contrat oral. Quand un coup d’œil discret à son bracelet-montre lui fit savoir qu’il fallait maintenant terminer, il simula sa jouissance et se retira, planquant sa capote dans un kleenex !

 

– J’espère vous avoir satisfait ?

– Oui, c’était bien ! Vous êtes doux et sympa !

 

Martinov se demande comment lui faire comprendre qu’il n’avait pas joui, mais déjà le jeune homme est déjà en train de rhabiller.

 

– Faut que j’y aille, je me suis foutu trop en retard. Au plaisir et embrassez Georgette de ma part !

– Georgette ?

 

Le professeur revint vers Béatrice.

 

– Alors c’était bien !

– Oh, il m’a super bien enculé, mais je n’ai pas joui !

– Une panne ?

– Non, j’avais envie de jouir ! Mais monsieur était un peu pressé.

– Mon pauvre biquet ! Donne-moi ta bite, la petite Béatrice va t’arranger ça !

 

La jolie blonde débraguetta alors le professeur.

 

– Tu ne bandes plus !

– Ben non !

– T’as vraiment envie ?

– C’est psychologique, c’est frustrant de se faire baiser et de ne pas jouir !

– Ben alors, si c’est psychologique, baisse bien ton pantalon.

– T’as vu ce qu’il m’a fait ce con ! Bougonna-t-il en montrant ses fesses cramoisies.

– Ben v’la autre chose ! Attends, je vais t’arranger ça !

 

Béatrice s’en alla chercher une serviette imbibée d’eau fraiche et la lui appliqua sur les fesses.

 

– Voilà, tu tiens la serviette pour ne pas qu’elle bouge et pendant ce temps-là je te fais une pipe.

 

Martinov rebanda assez facilement et la pipe fut rapide. Béatrice garda la bite en bouche pendant qu’il jouissait et avala tout le sperme. Elle avait justement un petit creux !

 

– Voilà, il est content mon petit professeur ?

– Il est content !

– Je boirais bien un coup avec toutes ces émotions, t’as du whisky ?

– Je vais chercher !

 

Après qu’ils eurent trinqués on passa à des choses plus terre à terre :

 

– Il t’a rappelé, Petit Couture ?

– Oui, pendant que tu étais à la poste, je n’ai pas eu le temps de t’en parler, on est invité samedi soir pour diner.

– En quel honneur ?

– Ben, justement pour parler de cette histoire.

– Mais enfin, il n’y a rien à parler. On ne s’occupe plus de cette affaire et point barre !

– Ce n’est pas une raison pour refuser l’invitation, on peut toujours écouter ce qu’il veut nous dire.

– Par téléphone, c’était trop compliqué ? Il veut nous enfumer !

– Il nous enfumera pas, on va discuter entre gens raisonnables.

– Ben voyons !

– Tu n’as pas envie de revoir Florentine.

– Elle est toujours avec lui ?

– Faut croire que oui !

– Tu l’aimais bien Florentine ?

– Oui, mais maintenant, elle a dix ans de plus !

– Toi aussi, moi aussi ! Tout le monde !

– Ça se passe où ? A Paris ?

– Non chez eux à Amiens, on couchera là-bas !

– Ça sent le traquenard !

– Ecoute, arrête, ce sont des gens charmants, on risque de passer une soirée agréable et pour ce qui est de l’affaire en cours, Gérard n’est pas idiot, il comprendra nos raisons.

– Bon on va faire un effort.

– Et si l’abruti m’attend ce soir ?

– Je te raccompagnerais à la gare.

– Et demain ?

– Viens en voiture !

– Elle est au garage !

– Ecoute, demain prends ta journée…

– Mais on ne va pas continuer à vivre avec une situation pareille, faut qu’on fasse quelque chose !

– On verra ce que Petit-Couture a à nous dire, si ça nous convient pas on prendra des dispositions.

– O.K. On se donnera rendez-vous Gare du Nord samedi après-midi.

 

Chantilly

 

Herman rentré à Chantilly se désole auprès de Maria-Ines.

 

– Faut se rendre à l’évidence, on n’est pas fait pour ces boulots, on aurait dû engager un privé ! Je suppose qu’avec la trouille que je lui ai foutue, la fille ne viendra plus fourrer ses pattes chez la vieille.

– Si elle revient, on le saura ! A moins que Romuald nous cache des trucs, mais cet aspect des choses sera réglé rapidement.

– J’ai beau réfléchir, je ne vois pas le rapport entre cette nana et l’héritage, il doit y avoir autre chose ! On devrait laisser tomber cette piste.

– Cette nana et celle d’avant doivent être à la recherche d’un objet de valeur, si ça se trouve elle a un trésor caché chez elle et il est même possible qu’elle n’en sache rien. Un trésor ! Tu te rends compte, un trésor ! Si l’héritage nous passe sous le nez on aurait au moins ça !

– Mais comment faire ?

– Ta longue-vue, on ne va pas la laisser là-bas ?

– Ben non !

– Alors c’est moi qui irais la récupérer !

– Mais ce n’est pas possible, la Béatrice, elle va te reconnaître.

– Elle n’habite pas Louveciennes, d’accord ?

– Ben non !

– Alors j’agirais demain soir ou alors samedi !

 

Romuald

 

Romuald se demande depuis plusieurs jours si le fait de balancer tout ce qu’il sait à sa patronne lui rapportera quelque chose. Sa relation très particulière avec Maria-Ines ne l’amuse plus comme avant, ce n’est d’ailleurs pas la personnalité de Maria-Ines qui l’irrite mais celle d’Herman qui devient arrogant, méprisant, insupportable. Et puis maintenant, il y a Ninotchka, avec laquelle les relations sont certes intéressées, mais néanmoins moins compliquées.

 

Alors ce pauvre Romuald ne sait plus trop où il en est. Maria-Ines lui a donné rendez-vous ce soir à Chantilly, il ne voit pas comment il pourrait refuser de s’y rendre. En fait il a peur d’Herman ce « jeune con », comme il se plaît à l’appeler, de plus il craint qu’il ait des relations peu fréquentables.

 

Prenant son courage à deux mains, il décide de « tester » sa patronne.

 

– Madame Mornay-Sauvignac, je voudrais vous parler.

– Si c’est pour une augmentation, c’est non !

– Il ne s’agit pas de ça…

– Vous voulez quoi ? Des vacances ?

– Non je voulais simplement vous avertir…

– M’avertir de quoi ?

 

« Si elle ne me laisse pas parler, je ne vais jamais y arriver. »

 

– Il y a des gens qui manigancent autour de votre testament…

– Qu’est-ce que vous me racontez, on ne peut pas manigancer autour d’un testament, et d’abord qui vous dit que j’en ai fait un, de testament ? Et les gens que vous évoquez, c’est qui ça « des gens » ? Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! Vous êtes à mon service pour vous occuper de ma comptabilité et de ma paperasse, uniquement pour ça ! Je vous ai déjà fait une observation en ce sens. Je vois que vous n’avez toujours pas compris !

– Mais…

– Y’a pas de « mais », la prochaine fois ce sera la porte ! Disparaissez !

 

« Il va me faire monter ma tension cet abruti : » Maugréa Madeleine.

 

« Quel con, j’ai été de croire que je pouvais jouer ce genre de carte ! » Ronchonne Romuald. J’aurais dû m’y prendre complétement autrement.

 

Mais l’esprit d’escalier agita la vieille tante qui dix minutes plus tard entrait en trombe dans le bureau de Romuald.

 

Le téléphone sonnait juste à ce moment-là, mais il choisit de ne pas répondre quand il vit dans quel état de fureur était la vieille douairière.

 

– Ces gens dont vous me parliez c’était qui, c’était quand ? Vous ne me l’avez pas dit ? Eructe-t-elle.

– Un coup de fil tout à l’heure, la personne ne s’est pas annoncée…

– Un homme ? Une femme ?

– Un homme !

– Et il a dit quoi ?

– Il m’a demandé si j’étais votre secrétaire, j’ai dit oui…

– Je m’en fiche, il voulait quoi ?

– Savoir si j’étais au courant pour votre testament.

– Au courant de quoi ?

– De savoir s’il y en avait un.

– Et vous avez répondu quoi ?

– Que j’en savais rien !

– C’est tout ?

– Oui !

– Et c’est pour ça que vous venez me déranger ? Vous ne vous arrangez pas, mon pauvre garçon !

 

Et elle quitta le bureau en continuant de ronchonner.

 

Après ce lamentable épisode, Romuald s’efforça de faire le point, il ne pouvait décemment avouer à Maria-Ines qu’il savait que la mystérieuse femme était en fait la première clerc du notaire de sa patronne. Il était trop tard, il perdrait la face !

 

Il se rappela alors que le téléphone avait sonné, la personne avait laissé un message.

 

« Romuald, c’est moi Amalia, j’espère que tu vas bien, il faut qu’on se voie de toute urgence, je serais au café les « deux pigeons » à 18 h 30. Tu me confirmes ? Bisous ».

 

Il confirma, il serait en retard chez Maria-Ines, mais il s’en foutait.

 

Amalia regretta d’avoir donné rendez-vous à Romuald dans ce lieu où l’on se souvenait d’elle.

 

– Ah, madame Amalia ! Il y avait longtemps ! Lui lança le patron.

– Ben oui, hein !

– Vous allez bien ?

– Très bien, merci, servez-moi un chocolat, s’il vous plait.

 

Romuald arriva cinq minutes après elle et fut sincèrement heureux de la revoir. Ils s’embrassèrent chaleureusement (mais chastement)

 

– J’ai juste une heure à te consacrer, après faudra que j’y aille. La prévient-il.

– Ça devrait le faire !

– T’étais malade ?

– Je vais t’expliquer tout ça, mais commande d’abord…

 

Une fois, Romuald servi, Amalia commença :

 

– En gros, j’ai été approché par un escroc qui s’est fait passer pour un inspecteur du travail. En fait il a magouillé pour qu’une complice à lui prenne ma place.

– Hein ! T’es sûre ?

 

En soi le renseignement était déjà considérable, du coup il commençait à envisager son rendez-vous avec Maria-Ines de façon beaucoup plus apaisante.

 

– Tu peux m’expliquer en détail ?

 

Elle le fit.

 

– Je suppose que la personne qui t’as demandé de te renseigner sur le testament de la vieille sera ravie d’apprendre ça !

– Euh, oui, bien sûr ! Répondit Romuald qui la sentait venir.

– A priori, le mec ne sait pas que j’ai découvert le pot aux roses, j’ai son numéro de téléphone on peut donc remonter jusqu’à lui.

– S’il n’est pas bidon ?

– Il ne l’est pas, j’ai vérifié.

– Alors ?

– Alors voilà !

 

Elle sortit de son sac deux feuilles qu’elle déplia et tendit à Romuald.

 

– C’est quoi ?

– Ça s’appelle une reconnaissance de dettes.

– Mais…

– Ton contact, il a du fric, non ? Mon tuyau, il n’est pas gratuit !

– Y’a pas de montant !

– Normal, c’est à toi de l’inscrire en toutes lettres.

– Et il faudrait que j’inscrive combien ?

– 20 000.

– T’es malade !

– Ton contact sera d’accord !

– Attends-moi une minute.

 

Romuald sortit de l’établissement, appela Maria-Ines et lui résuma brièvement ce qu’il avait appris et ce qu’il en couterait d’en savoir davantage… A l’évocation du montant demandée la jeune femme lève le ton.

 

– T’es devenu complétement malade !

– Mais…

– Et tu te crois assez malin jouer tout seul, ce renseignement je le veux gratuitement.

– Mais ce n’est pas possible…

– Tais-toi ! Tout est possible quand on en a la volonté ! Alors tu te démerdes !

– Mais…

– Et puis c’est quoi cette salade ? Tu ne nous avais pas dit que la vioque avait changé de bonne !

– Je ne pensais pas que ça pouvait avoir de l’importance.

– Je t’ai déjà dit qu’on ne te payait pas pour penser mais pour nous rapporter tout ce qui sortait de l’ordinaire.

– Je vous appelle pour vous donner un renseignement important et vous, vous m’engueulez…

– Tu nous aurais dit plus tôt pour le changement de bonne, on aurait gagné du temps. Pauvre con !

 

Excédé, Romuald raccrocha.

 

Il revint à sa place, mais à peine assis son téléphone sonna, c’était Maria-Ines, il décida de ne pas répondre.

 

– Alors ? Demanda Amalia.

– Alors je réfléchis !

– C’est toi qui réfléchis ou c’est ton contact ?

– Les deux !

– Comment ça les deux ?

 

Le téléphone de Romuald sonna de nouveau, cette fois Maria-Ines lui envoyait un message :

 

« Je t’ai parlé un peu durement, je m’en excuse, rappelle-moi vite, gentil esclave ! »

 

– Qu’elle aille se faire foutre ! Grommela-t-il.

– Qui ça ?

– Les rapports avec mon « contact » deviennent compliqués.

– C’est une femme ?

– Oui !

– Elle n’est pas d’accord ?

– Elle réfléchit.

 

Pour Amalia, la déception était énorme, elle avait passée des heures entières à finaliser ce plan, elle l’avait choisi simple, on pourrait presque dire simpliste, il n’avait qu’un défaut, basé sur l’effet de surprise, la proposition devait faire oublier dans sa précipitation que remonter à la source par l’intermédiaire de la nouvelle bonne serait compliqué et couteux mais serait loin de valoir 20 000 euros.

 

Le temps travaillait donc contre elle. Il lui fallait donc tenter d’embrouiller Romuald, ce ne serait pas bien difficile, mais cela servira-t-il à quelque chose ?

 

– Tu fais quoi ce soir ? Lui demanda-t-elle.

– Rien de prévu.

– Je croyais que…

– Oui, mais j’ai changé d’avis.

– Ça te dirait qu’on se donne un peu de bon temps.

– Ça me dirait ! Répondit Romuald.

 

L’idée le stimule, Romuald, soumis dans l’âme, adore qu’on le domine. Qu’on le domine certes, mais pas qu’on le méprise ou alors juste par jeu. Au début de ses étranges relations avec Maria-Ines il acceptait tout, ivre de concupiscence devant tant de beauté. Mais aujourd’hui que les ponts étaient rompus de fait, il se disait qu’il avait été trop loin et s’il n’arrivait pas à haïr complétement son ancienne dominatrice, toute sa hargne se dirigeait maintenant vers Herman.

 

« Herman cette sale face de rat ! »

 

Aucun des deux ne souhaitant emmener l’autre chez lui, c’est dans un hôtel qu’il se rendirent et comme de juste Romuald paya la chambre.

 

En chambre, ils se déshabillèrent d’emblée sans pelotages préalables, sans bisous, non à poil direct.

 

Evidemment Romuald ne perdait pas une miette de la nudité d’Amalia, un peu potelée mais sans exagération, des jolis seins un peu lourds terminés par de larges tétons bruns et arrogants.

 

– Ça te plaît ? Je suis encore consommable ?

– T’es très belle ! Répondit l’homme qui ne trouva rien de plus original à répondre.

 

Evidemment il ne pouvait s’empêcher de faire la comparaison avec Maria-Ines, mais les deux femmes ne jouaient pas dans la même catégorie !

 

– Tu me pinces les seins comme l’autre fois ! Proposa Romuald.

– Mais bien sûr, mon biquet ! Tu vas voir ce qu’elle fait, Amalia avec ses doigts de fée.

 

L’ancienne bonne portugaise sait magnifiquement se servir de ses jolis petits doigts et manipule comme il le faut les tétons de Romuald qui se pâme de plaisir sous les tortillements que lui inflige sa partenaire.

 

– C’est trop bon, continue !

– On continuera plus tard, tourne-toi j’ai envie de voir ton cul.

– Pourquoi ?

– Parce que j’aime bien regarder le cul des mecs ! J’ai bien le droit, non ?

 

Il se retourna donc.

 

– Humm, il est très beau ce cul ! Bien cambré ! Commenta-t-elle en lui pelotant les fesses. Dis donc tu ne serais pas un peu pédé sur les bords, toi ?

– Non, non !

– T’es sûr ? On va bien voir !

 

Et sans lui demander son avis, Amalia après avoir mouillé son index lui introduisit direct dans le fondement avant de le faire bouger.

 

– Mais…

– Mais quoi, tu n’aimes pas ?

– Si !

– C’est quand même pas la première fois ?

– Non, non !

– Je me disais aussi… Et des godes tu t’en es rentré dans le cul aussi ?

– Ça m’est arrivé…

– Je savais bien que t’étais pédé ! Et tu ne t’es jamais fait enculer ?

– Mais enfin, Amalia, qu’est-ce que ça peut te foutre ?

– Donc c’est oui, sinon tu m’aurais dit « non » !

– Bon, on arrête cette conversation ?

– Et pourquoi donc, tu n’as pas à avoir honte ! Tu sais mon ex, il était un peu à voile et à vapeur, il s’était trouvé un copain comme lui, il s’appelait Paolo. On l’invitait à la maison environ une fois par semaine, on buvait l’apéro et on se mettait à poil… Je continue à raconter ?

– Si tu veux ! Répondit Romuald soudain intéressé.

– On suçait tous les deux la bite de Paolo. Elle était très belle, elle t’aurait plu ! Et puis quand il était bien bandé, Paolo il enculait mon ex. Ça m’excitait de voir sa belle bite entrer et sortir dans son cul… Rien que d’y penser j’en ai la moule qui mouille.

– Et après vous faisiez quoi ?

– Après c’était plus classique, mon ex m’enculait et après on passait à table ! C’était sympa, non ?

 

Romuald troublé par ce récit bandait comme un sapeur.

 

– C’est dommage que je n’aie que mes doigts à te mettre dans le cul, j’ai toujours un gode à la maison, si on doit se revoir je l’apporterais et je t’enculerai avec. Bon alonge toi, je vais te sucer bien comme il faut.

 

Amalia était une bonne suceuse et elle aimait la bite. Aussi mit-elle tout son savoir- faire au service de la fellation qu’elle prodigua à Romuald. Cela dura un certain temps mais tout à une fin même les pipes, et Amalia avait maintenant hâte de passer a des choses qui la stimulerait davantage.

 

– Ça te dirait de m’enculer ? lui demanda-t-elle.

– On peut essayer.

 

« Quel enthousiasme ! »

 

Le simple fait de mettre la capote (Amalia avait pris la précaution d’en apporter) fit débander Romuald. Elle le suça un peu avec la capote pour lui redonner vigueur, mais les tentatives de l’homme pour lui pénétrer l’anus tournèrent au fiasco.

 

« Mais qui c’est qui m’a foutu un pareil peine-à-jouir ? »

 

– Je ne suis pas très en forme, je prends des médicaments… Balbutia-t-il.

 

Elle failli lui lancer une méchante vanne mais se souvint qu’elle était là avant tout pour mettre Romuald « dans sa poche », il lui fallait donc faire profil bas.

 

Mais profil bas n’empêche pas de prendre du plaisir…

 

– Et si tu me faisais une minette ?

 

Romuald y avait échappé la dernière fois, mais cette fois, il se dit que ça ne coutait rien d’essayer.

 

La touffe poilu et odorante de la portugaise lui plaisait bien c’était déjà ça, il écarta les poils pour s’y retrouver dans tout ce fouillis et commença à laper. Il se surpris à apprécier se mélange d’odeurs et de saveurs, de l’urine, de la transpiration mais aussi des choses plus subtiles… Pour un peu il rebandait.

 

– Plus haut ! Le guida Amalia, lèche mon clito.

 

Il fit comme demandé et la femme déjà excitée comme une puce ne tarda pas à prendre son plaisir peu discrètement.

 

Il n’en revient pas, Romuald, il a réussi à fait jouir une femme, c’est bien la première fois, son ego en est tout revigoré !

 

– Tu voudrais jouir comment ? Je te suce à fond ?

– Je voudrais bien me branler sur tes pieds !

– Ah oui, c’est vrai que tu les aimes bien mes petits pieds-pieds ! Vas-y mon biquet branle toi bien. Assis-toi au bord du lit !

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Amalia s’assit aussi, mais de façon à ce que ses pieds se posent sur les genoux de l’homme. Il les avait maintenant à quelques centimètres de ses yeux. Alors il se masturba et arrosa de son sperme les pieds de sa charmante partenaire.

 

– On fait comment pour notre affaire ? Demanda Amalia après qu’ils se soient reposés quelques courts instants.

– On va réfléchir !

– Mais le temps presse !

– Je sais !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:39

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 20 – Coquin et coquine par Maud-Anne Amaro

StampBea

 

– Je peux te demander quel genre de service tu cherchais auprès de Martinov ?

 

Thérèse lui servit alors le même récit que celui livré au professeur et à Béatrice.

 

– Un escroc cherche à abuser de la faiblesse de ma tante, il lui a fait acheter une table tournante et organise des séances de spiritisme. En fait il cherche à nous déshériter. Mon plan était simple, trouver sa combine et le démasquer en pleine séance.

– Mais ces gens inquiétants dont parle le professeur Martinov ?

 

Si Thérèse avait de petites idées sur le problème, il ne pouvait être question de les dévoiler maintenant, aussi resta-t-elle dans le vague.

 

– Un tel héritage ne peut qu’attirer les convoitises. Je crois savoir que ma tante a réécrit plusieurs fois son testament, alors forcément, ça crée des désillusions, mais de là à parler de gens inquiétants, j’avoue que je ne vois pas.

– Et si Martinov se défile ?

– Il y aura rupture de contrat. Et il faudra que je trouve un autre expert.

– Ce serait dommage, Martinov est l’un des meilleures spécialistes dans son genre. C’est vraiment une pointure dans ce domaine.

– S’il ne veut pas, il ne veut pas !

– Je peux peut-être arranger ça, je vais inviter Martinov samedi soir, vous viendrez aussi bien sûr, et ensemble nous ferons le point de la situation. Il faudra faire en sorte que l’action du professeur Martinov se limite à son rôle de démystification, s’il y a des choses annexes à gérer je les prendrais à ma charge y compris financièrement.

– Tu es trop gentil, mais…

– Tss, tss, ça m’amuse et ça me fait plaisir de t’aider.

– Dans ce cas… Dis donc tu ne veux vraiment pas me raconter ce que tu as fait avec Louis ?

– Si t’insiste, mais ça risque d’être cru.

– S’il te plait.

 

Le récit de Gérard

 

C’était un triple vernissage, il y avait donc trois artistes dont un très connu et il avait Louis. L’organisateur avait privatisé une grande brasserie. Le hasard a fait qu’ayant envie de pisser je me suis retrouvé aux urinoirs juste à côté de Louis qui urinait à 30 centimètres de la cuvette, et j’ai lorgné sur sa bite.

 

Il voit que je le regarde, il me fait un sourire entendu que je lui rends.

 

– Elle vous plaît ?

– Elle est belle !

– Si vous voulez la toucher…

 

Alors je l’ai caressé, j’étais dans un état second, et j’avais une envie folle de la prendre dans ma bouche, je me suis baissé un peu instinctivement.

 

– Non ! Dans la cabine. Me dit-il.

 

On s’enferme, il baisse complétement son pantalon, j’ai sa bite dans ma bouche, je m’en régale. Lui m’abreuve de mots très crus :

 

– Tu aimes ça la bite, hein, petite salope !

 

Je n’ai pas répondu, j’avais la bouche pleine, mais à un moment il a bien fallu que je souffle un peu, alors on a inversé les rôles et c’est lui qui m’a sucé. Puis on s’est embrassé, caressé, ses mains m’ont peloté les fesses, j’ai compris qu’il cherchait à entrer son doigt dans mon cul, je l’ai laissé faire, il faisait ça si bien !

 

– Je t’enculerais bien ! M’a-t-il dit.

– Je veux bien !

 

Mais nous n’avions pas de capote. Alors je l’ai sucé à fond et j’ai avalé son foutre pendant que je me branlais.

 

Quand je suis remonté, Florentine, m’a trouvé bizarre.

 

– T’en as une tronche ? Un coup de fatigue ?

– Non, un coup de folie, je me suis un peu amusé avec le peintre, le brun là-bas.

– Aux toilettes ?

– Oui !

– Et vous avez fait quoi au juste ?

– On s’est sucé la bite !

– Gros cochon ! Et dire que j’ai raté ça !

– Il voulait m’enculer, mais on n’avait pas de capote.

– Tu vas le revoir ?

– A priori non, c’est l’occasion qui a fait le larron.

– Mais tu serais content de le revoir ?

– Oui, bien sûr !

– Je peux peut-être arranger ça, ils ne sont pas trop mal ses tableaux, et les prix sont raisonnables, lequel t’achèterais, toi ?

– Le vert et bleu, à gauche.

 

Et alors, Florentine a fait signe au peintre de nous rejoindre. Il vient, un peu gêné de se retrouver face à moi après ce que nous avons fait.

 

– Je prends une option sur le tableau qui est là, mais j’y mets une petite condition.

– Ah, bon ? Quelle condition !

– Vous venez chez nous, j’ai un fantasme, je rêve de voir mon mari se faire sodomiser.

– Vous plaisantez ?

– Pas du tout !

– Y’a un piège ?

– Non, on peut faire ça demain soir ?

– C’est où !

– Pas très loin d’ici, venez pour 19 heures, on commandera des pizzas. Voici ma carte.

– Vous alors !

– Vous acceptez ?

– Bien sûr, votre mari est charmant, vous aussi d’ailleurs. Je vous réserve le tableau, alors ?

 

Et le lendemain, Louis s’est pointé avec le tableau sous le bras et un joli bouquet de fleurs à la main. On s’embrasse comme des vieux amis.

 

– Voilà ! Le chèque pour le tableau est prêt, si vous en êtes d’accord on pourrait commencer par la petite fantaisie dont je vous ai parlé, et ensuite… et bien ensuite on verra bien…

– C’est une partouze alors ?

– Pas du tout, moi je vais m’installer dans ce fauteuil avec un petit joujou et je vais vous regarder. Précise Florentine

– Alors dans ce cas on va se déshabiller ! Propose Louis.

 

C’est ce que nous faisons ! Florentine, quant à elle a simplement retiré son pantalon, écarté sa culotte et commencé à titiller son minou avec son gode vibrant.

 

Je suis nu, face à Louis qui me caresse et m’embrasse, il est vraiment très câlin, ce garçon, je m’en accommode, bien qu’étant dans de toutes autres dispositions, puisque pour parler crument, c’est surtout sa bite qui m’intéresse.

 

Ce qui fait qu’au bout d’un moment, une flexion des genoux me positionne juste devant l’objet de ma convoitise. Et hop directo dans ma bouche. Je suce, je suçote, je lèche, je pourlèche, je tête et j’aspire. On inverse un peu les rôles, puis je lui tends une capote.

 

Je m’arcboute sur le bras d’un fauteuil et attend l’assaut. En fait d’assaut c’est une douce et tendre langue qui vient me butiner l’œillet lequel s’entrouvre devant tant de sollicitude. Un doigt furtif arrive ensuite, puis un deuxième, ça va, ça vient et ça me fait frétiller du cul.

 

Je sens le gland encapoté quémander l’entrée. Je pousse et m’écarte les fesses pour l’aider, ça entre, c’est délicieux, ça bouge, ça remue, ça me remplit, Louis m’encule et j’aime ça.

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– Vas-y encule-le ! Encule le bien ! C’est fou de voir ça ! Commente Florentine tout en se pilonnant sa chatte ruisselante.

 

Hélas, Louis n’a pas tenu la distance et cinq minutes après être entré dans mon cul, il en ressortait avec la bite juteuse et ramollie.

 

Il reste là, se demandant ce qu’il convient de faire ! Florentine vole à notre secours et me demande de venir la baiser. Elle était tellement trempée que ma bite faisait floc floc dans sa chatte !

 

Louis n’avait pas faim et n’est pas resté, on s’est quitté très cordialement et je ne l’ai jamais revu.

 

Fin du récit de Gérard

 

– Tu en as d’autres des comme ça ? demande Thérèse

– Non pas tant ça !

 

Mercredi 9 octobre

 

Herman a pris soin de prendre un aller-retour pour Louveciennes, il espère simplement que le trajet effectué la veille par Béatrice correspond à son lieu de travail et non à une destination occasionnelle.

 

Il la suit jusque dans les quartiers résidentiels de cette petite ville bourgeoise, non loin de la route de Saint-Germain et la voit entrer dans une petite maison de ville.

 

Il lit la plaque en cuivre jaune : « Professeur Andrej Martinov ».

 

« Qui c’est celui-là ? »

 

Il redescend en centre-ville, s’installe dans un café, et fait une recherche internet sur son smartphone, ébahi, il tombe sur la page web que Béatrice a créée :

 

« Conception et amélioration de dispositifs pour inventeurs, tests de sécurité, miniaturisation. Identification d’objets anciens, restauration de dispositifs mécaniques, debunking… ». Déplacement possible y compris pour étude prolongée… »

 

Il ne comprend pas le mot debunking, le cherche :

 

« Démystification de phénomènes présentés comme paranormaux ».

 

Herman se dit qu’il tenait peut-être une piste, restait à savoir ce que cette Béatrice fabriquait chez ce Martinov. Il téléphona.

 

– Mademoiselle Clerc-Fontaine, c’est bien ici ?

– Bonjour !

– C’est bien ici ?

– Bonjour !

– Ah, excusez-moi, Bonjour, vous pouvez me répondre ?

– C’est moi !

– Vous êtes la secrétaire du professeur Martinov ?

– Non, son associée !

– Ah, on m’appelle sur une autre ligne, à tout à l’heure.

– ?

 

De son côté, Maria-Ines intriguée par l’absence de réaction de la prêteuse sur gage se rendit au bistrot où servait Honoré.

 

– Je suis un peu inquiète, je n’ai pas de nouvelles de mon amie. Elle est venue retirer mon enveloppe au moins ?

 

Honoré était dépité, il avait cru rendre service à Rosemonde en répétant à sa mystérieuse correspondante les propos qu’elle avait tenu sur sa profession. Elle devait donc repasser prendre son enveloppe, mais aussi lui régler le solde de sa « prestation ». Or elle n’était jamais réapparue. Cette affaire présentée comme banale et inoffensive lui paraissait maintenant de plus en plus louche. Il décida de ne pas mentir.

 

– Non, toujours pas ! Vous souhaitez la récupérer ?

– Euh, non on va attendre un peu, je repasserai la semaine prochaine.

 

Intrigué, Honoré, emporta l’enveloppe chez lui après son service et la décolla à la vapeur, découvrant une liasse de feuilles de papier-journal découpées aux dimensions de billets de 50 euros.

 

Il feuilleta tous les papiers, un à un, y cherchant un sens caché, mais sans le trouver.

 

« C’est trop fort pour moi, cette affaire-là ! A moins qu’il s’agisse d’un leurre, mais bon une nana remplit une enveloppe avec du papelard en guise de billets pour une autre qui « oublie » de venir la chercher. Ça ne ressemble à rien. La prochaine fois que je vois la brune, je lui demande de reprendre son enveloppe. »

 

Herman et Maria-Ines se perdaient en conjectures.

 

– Y’a forcément un truc, pourquoi cette nana n’est pas passée prendre l’enveloppe ?

– Je ne sais pas, ça me dépasse ! Se lamenta Maria-Ines.

– Et comment retrouver sa trace ?

– J’en sais rien. Et toi, tu as avancé ?

 

Herman lui raconta alors son escapade à Louveciennes.

 

– Une prêteuse sur gages, et maintenant une bricoleuse en objets anciens, mais c’est qui toutes ces nanas ?

– Y’a peut-être un rapport ! Supposa Herman.

– Les deux femmes s’occupent d’objets anciens, elles pourraient être sur la trace, par exemple d’un truc de valeur qui appartiendrait à la vieille, enfin quelque chose dans le genre.

– Peut-être mais quel rapport avec l’héritage ?

– C’est ce qu’il nous faut trouver ! La « prêteuse » y a fait allusion mais tout ça pour se contenter de 1 000 euros qu’on ne lui a pas donné et qu’elle n’a même pas tenté de récupérer, la blonde n’en a pas parlé, mais elle cherche un truc.

– Quelqu’un manipule ces nanas, le plan de la prêteuse a foiré pour une raison inconnue, l’autre blonde a pris le relais. Continua Herman, lancé dans ses suppositions

– Bon faut qu’on agisse, Romuald nous cache des trucs, il commence à m’énerver celui-là, tu me le convoques pour ce soir, je vais lui sortir le grand jeu, il va voir de quoi on est capable tous les deux, n’est-ce pas mon biquet ?

– Oui, ma douce !

– Ou plutôt non, convoque le pour demain soir, j’aurais plus de temps pour réfléchir et entretemps tu auras peut-être appris des trucs.

– ?

– Oui, parce que je vais t’expliquer ce que tu vas faire demain…

 

Jeudi 10 octobre

 

A 10 heures, Herman gare sa moto devant la maison bourgeoise du professeur Martinov à Louveciennes. Il récupère un sac en plastique dans sa pochette puis sonne à la porte.

 

Béatrice vient ouvrir.

 

– Bonjour, je voudrais voir le professeur Martinov.

– Vous n’aviez pas rendez-vous ?

 

« Wha, le pauvre gars, c’est le frère de Quasimodo ! »

 

– Non, j’ignorais qu’il fallait prendre rendez-vous, mais ce ne sera pas long, c’est juste pour lui confier un objet à réparer.

– C’est quoi comme objet ?

– Une longue-vue de marine.

– Entrez, je vous fais patienter cinq minutes.

 

Béatrice prévient Martinov qui bougonne :

 

– Fous-le à la porte, il n’avait qu’à prendre rendez-vous, je ne suis pas présentable !

– Reçois-le en blouse, qu’est-ce que ça peut faire ?

– Je tiens à mon image de marque !

– Bon, tu le reçois ou pas ?

– J’arrive.

 

Cinq minutes plus tard, Herman était assis devant le professeur Martinov et son assistante.

 

Herman n’avait jamais vu Béatrice d’aussi près, lui qui fantasmait d’ordinaire sur les brunes un peu sévères, était subjugué par le visage d’ange de la jeune chimiste et par l’échancrure de sa blouse de travail qui laissait apparaître la naissance de ses seins.

 

« Il n’a pas fini de reluquer mes nichons, cet abruti ! »

 

Du coup, elle se reboutonna.

 

– Voilà ! Commença Herman, c’est une longue-vue qui appartenait à mon père, je voudrais la faire restaurer.

– Bel objet ! Constata Martinov en le manipulant. 18ème siècle probablement ! Bon elle est grippée, ce ne sera pas un problème, faudra voir ce qu’elle donne une fois ouverte. Ah, il y a un verre de fêlé, il faudra le remplacer. Je vais prendre vos coordonnées, je vous enverrai un devis…

– Inutile, je vais vous verser 300 euros d’arrhes, vous pourrez aller jusqu’à 1.000.

– Ça n’atteindra pas ce prix-là.

– Vous pouvez me faire ça pour quand ?

– Faut que je commande le verre, qu’on me le livre, téléphonez-moi dans quinze jours, je vous dirais si c’est prêt.

– D’accord ! Je suppose que vous êtes aussi amateur de beaux objets ?

 

« Ça y est, il est parti pour me faire la conversation ! » S’agaça le professeur.

 

– Vous supposez bien ! Répondit-il en se levant de son siège.

 

Du coup, le respect des codes de politesse oblige Herman à se lever à son tour.

 

– Euh vous êtes Monsieur…

– Danone ! Répondit Herman sans réfléchir.

– Comme les yaourts ?

– C’est ça, les petits suisses aussi !

– Au revoir, Monsieur Danone.

 

« J’aurais rien appris, je suis venu pour rien, vite un plan B … »

 

Seulement, de plan B, il n’en a point. Il décide donc d’aller réfléchir au « café du coin » en buvant un petit café.

 

« J’ai vraiment été lamentable sur ce coup-là, je me suis fait pratiquement jeté par ces deux conards, alors que j’aurais dû m’imposer, élever la voix, les menacer… Personne ne m’a appris à faire ça, j’aurais dû laisser Maria-Ines se débrouiller… »

 

Béatrice s’est rendue au bureau de poste afin d’y déposer un colis, en revenant, elle éprouve le besoin irrésistible de soulager une envie de pipi pressante. Elle entre dans le bistrot, salue le patron qu’elle connait un peu (forcement, depuis le temps qu’elle s’y arrête pour pisser !) et se dirige directement vers les toilettes.

 

Sa miction terminée, elle rejoint le comptoir afin d’y commander un café. Il n’a pas grand monde, quelques retraités plus ou moins éthyliques qui viennent ici refaire le monde chaque jour, ainsi que quelques livreurs en pause.

 

– Vous ? S’écrie Herman attablé non loin.

– Ben oui, pourquoi ?

– Permettez-moi de vous offrir un verre !

– Désolée, je suis en retard !

– J’ai juste deux mots à vous dire !

– Alors vite !

 

Le patron observe la scène avec amusement.

 

– Je vous apporte le café ?

– Non, non, laissez, je le boirais au comptoir.

 

Herman faute de plan élaboré, décide d’y aller au culot :

 

– Vous êtes allé faire quoi chez Madame Mornay-Sauvignac ?

– Chez Madame qui ? Répond Béatrice qui a du mal à dissimuler sa surprise.

– Mornay-Sauvignac !

– Je ne connais pas, et puis d’abord c’est quoi ces questions ? Je vous en pose des questions, moi ? Vous n’êtes pas de la police à ce que je sache. Alors foutez-moi la paix !

– Pourquoi vous vous énervez ?

 

Béatrice choisit de ne pas répondre, et va pour boire son café. Herman la rejoint.

 

– C’était juste une question comme ça !

– Vous devenez pénible ! Hurle Béatrice.

 

Herman sentant que la situation lui échappe brule sa dernière cartouche.

 

– Je vous préviens, si j’apprends que vous continuez à fouiner dans les affaires de Madame Mornay-Sauvignac, vous aller le regretter. Lance-t-il accompagnant sa diatribe d’un mouvement de doigt réprobateur.

– Des menaces maintenant, mais qui c’est ce type ? Quelqu’un le connaît ?

 

Le patron fait alors preuve d’autorité :

 

– Je ne veux pas de scandale ici, monsieur payez votre consommation et sortez de mon établissement !

 

La queue basse (du moins on le suppose) Herman quitte le bistrot après avoir jeté un billet sur sa table.

 

– Qu’est-ce qui se passe ? Demande alors le patron à Béatrice

– Secret professionnel, mais dès que l’affaire sera terminée, je viendrais vous raconter, vous verrez, ce n’est pas triste.

 

Un client curieux a suivi Herman du regard à travers la vitre du bistrot.

 

– Il attend à côté de sa moto ! Raconte-t-il.

– J’appelle la police ? Propose le patron.

 

Béatrice est devenue blanche, elle est sur le point de craquer.

 

– Vous devriez aller au commissariat déposer une main courante ! Suggère quelqu’un.

– Il va me suivre ! Objecte Béatrice.

 

Un regard circulaire autour d’elle ne la rassure pas vraiment :

 

« Il n’y en a pas un qui lèverait son gros cul pour m’accompagner ? »

 

– Bon j’y vais, je ne pense pas qu’il veuille m’assassiner ! Tente-t-elle de faire bonne figure en se dirigeant vers la sortie.

– Votre café, vous ne le buvez pas ? Demande le patron.

 

Elle revient vers le comptoir et avale son café en oubliant de le sucrer.

 

– Je vous l’offre ! Précise le patron.

– Merci, c’est gentil.

 

Elle se retient d’ajouter : « mais ce n’est pas d’un café gratuit dont j’ai besoin en ce moment ! »

 

Un jeune métis en salopette s’approche d’elle :

 

– Vous voulez que je vous accompagne ? Demande-t-il.

 

« Ouf ! Enfin ! »

 

– Ce n’est pas de refus.

 

Ma bagnole est là-bas ! Précise le jeune homme en lui montrant une camionnette de dépannage de chez Darty.

 

– C’est vraiment très gentil !

– Bof, ça me coute rien, on va où ? Au commissariat ?

– Ça ne servira à rien, si vous pouviez me conduire « aux Voisins » à mon travail, c’est pas très loin, c’est par là !

– D’accord !

 

Il regarde dans le rétroviseur !

 

– Il a enfourché sa moto, vous voulez qu’on regarde s’il va nous suivre, je peux faire un petit détour ?

– Si vous voulez.

 

Herman aurait bien voulu en remettre une couche. Mais ça ne sera pas pour aujourd’hui.

 

 » Quoi que je peux continuer à lui foutre la trouille ! »

 

Quand la camionnette démarre, il la file, mais se ravise rapidement.

 

« Merde, elle va pouvoir lire ma plaque, je me casse. »

 

La camionnette prend la direction de Saint-Germain en Laye.

 

– Il ne nous suit plus !

– J’espère qu’il ne va pas revenir me faire chier !

– Vous savez qui c’est ?

– En fait, non, c’est un client du boulot, mais on n’a pas ses coordonnées.

– Les caméras de télésurveillance ont dû filmer sa plaque, c’est pour ça qu’il faut aller aux flics.

– J’irais cet après-midi !

– Vous êtes dans l’immobilier ?

 

« Qu’est-ce que ça peut lui foutre ? »

 

– Non je travaille dans une agence de recherche.

– Ah, ça doit être passionnant !

 

« Il veut me faire la causette, maintenant ! Manquait plus que ça ! »

 

– Et vous, vous faites quoi, vous réparez des machines à laver ?

– Des frigos, des fours… Drôle de type ce motard, comment peut-on faire du mal à une femme aussi charmante !

 

« Ça y est, il me drague ! »

 

Béatrice s’abstint d’abord de répondre et regarda différemment son interlocuteur, fin de visage et de corps, sourire enjôleur.

 

« Et si je m’amusais un peu, ça me déstresserai peut-être ! »

 

– Charmante, vous avez dit ? En ce moment ça me parait difficile.

– Pas du tout, la preuve : ce sourire !

– Puisque vous le dites !

– Je le dis parce que je le pense !

– Mais j’espère bien !

 

« Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir me sortir, maintenant ? »

 

– Je vais faire demi-tour pour rentrer à nouveau dans Louveciennes, quelque part c’est dommage, votre compagnie m’était très agréable.

– On serait resté davantage de temps ensemble, vous auriez fait quoi ?

– Rien, on aurait fait connaissance !

– Ah, bon, vous n’auriez pas essayé de me draguer ?

– Je ne suis pas comme ça !

– Vous seriez différents des autres hommes ?

– Je n’ai pas dit ça non plus ! Je tourne là ?

– Arrêtez-vous sur le côté, là, on peut fumer une cigarette ensemble avant de nous séparer !

– Je ne fume pas !

– Je peux quand même ?

– Oui bien sûr.

 

L’homme s’arrêta sur le bas-côté, à l’entrée d’une allée forestière.

 

– Je m’appelle Loïc ! Se présenta le chauffeur

– Enchanté, moi, c’est Georgette !

– Non, vous me fais marcher, je ne vous crois pas, vous ne vous appelez pas Georgette ?

– Si, si, mes amis m’appellent Jojo ! Bon parlons sérieusement, je ne suis ni une fille facile ni une nymphomane…

– Pardon ?

– Attendez, je dis ça pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.

– Je…

– Soyez gentil, laissez-moi finir sinon je ne vais jamais y arriver. Ce bonhomme m’a complètement stressé. Vous savez quelle est l’une des meilleures façons de déstresser ?

– Je ne sais pas ! Le yoga, non ?

– Non, c’est le sexe !

– Ah ! Fit Loïc qui s’attendait à quelque chose dans le genre.

– Vous avez un physique agréable, vous avez l’air sympa alors si ça vous tente, je me laisse faire.

– Heu…

– Et si ça ne vous tente pas on n’en parle plus.

– C’est tentant !

– N’est-ce pas ? Répond Béatrice en lui plaquant sa main sur sa braguette.

– On ferait ça où ?

– Prenez donc cette petite allée…

 

Personne ne fréquentait cette « petite allée », du moins à cette heure-ci. Loïc arrêta sa voiture. Poussa un soupir.

 

– Non, non, je suis en train de faire une bêtise, je vais vous raccompagner.

– Je ne vous plais plus, comme ça tout d’un coup ?

– C’est pas ça !

– Dites-moi, j’aime bien comprendre.

– Je ne suis pas à l’aise avec les femmes, je risque de vous décevoir.

– Vous êtes gay ?

– Peut-être, en fait je n’en sais rien et je m’en fous.

– On essaie, si ça marche pas, je ne vous en voudrais pas, j’ai les idées larges.

– O.K, vous avez le droit d’essayer.

– Ouvrez votre braguette et sortez-moi tout ça, je vais m’en occuper

 

Loïc sort alors un engin de très bonne taille mais non démesuré pour autant, C’est prometteur, mais c’est mou !

 

Béatrice prend la chose en main, la caresse un peu avant de se la fourrer dans la bouche.

 

Après quelques savants coups de langue sur le gland, le membre se met à durcir un peu, La jeune femme redouble d’ardeur, et bientôt la bandaison parvient à son maximum.

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– Tu suces bien, dis donc !

– Il paraît, on me l’a déjà dit !

– En principe les hommes sucent mieux que les femmes, mais toi tu le fais très bien !

 

Elle continue quelques instants, jouant de la langue et des lèvres mais est handicapée par la taille de cette bite qu’elle est incapable de mettre complétement en bouche.

 

– Encore, encore ! Murmure le jeune homme.

– Bon, soyons clair ! Répond Béa en interrompant sa fellation. J’ai envie de jouir et ce n’est pas en te faisant une pipe à fond que je vais y arriver. Ce que je veux c’est que tu me baises. T’as des capotes ?

– A ben, non !

– Alors on va passer à la pharmacie en acheter ! Tu veux bien, dis ?

– Euh…

– Mais bien sûr que tu veux bien ! T’es plus à un quart d’heure près.

 

Le pauvre Loïc bande comme un fou, et ne se reconnait plus. Il se reculotte, redémarre, Les deux tourtereaux s’arrêtent devant la pharmacie, Le jeune homme achète ce qu’il faut… et retour dans l’allée forestière.

 

Béatrice suce de nouveau la bite du jeune black afin qu’elle soit bien raide.

 

– Allez on y va à la barbare, pas de préliminaires, ouvre ta portière arrière, je vais me mettre en levrette et toi tu vas m’enculer !

– Comme ça, carrément ?

– Oui comme ça, carrément !

– J’aurais tout fait dans ma vie !

– Ben justement, ça te fera un souvenir.

 

Loïc se mit donc pilonner la belle. La pénétration la troubla quelques instants sans doute à cause de la grosseur de ce membre, mais l’impression ne dura pas et son plaisir monta rapidement au rythme du pilonnage de l’enculeur. Quand il déchargea, Béatrice hurla.

 

– Pfff ! tu m’as bien enculé mon salaud, c’était très bien, je te dois quelque chose ?

– Hein, non pourquoi ?

– Tu me raccompagnes, c’est pas loin…

 

Elle quitta Loïc sans cérémonie, ni embrassade, ni poignée de main juste un petit bisou en l’air avec un beau sourire.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:43

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 19 – Thérèse et Gérard par Maud-Anne Amaro

 

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Mardi 8 octobre

 

Dès 6 h 30, Herman est posté devant l’immeuble de Béatrice, il n’y a pas de sortie « garage », donc une seule porte est à surveiller. Il est venu en moto, afin de parer à toute éventualité.

 

A 7 h 30 il commence à trouver le temps long et entame son deuxième pain au chocolat.

 

Un quart d’heure plus tard Béatrice sort de l’immeuble et tourne sur la droite. C’est le moment le plus délicat pour Herman qui ignore à ce moment-là si elle va rejoindre sa voiture ou prendre les transports en commun.

 

« Voilà 200 mètres de franchis, si sa voiture est garée à cet endroit, je n’aurais pas le temps de récupérer ma moto, mais je vais repérer la bagnole et revenir demain. »

 

Mais c’est vers le métro que se dirige Béatrice, il la suit et continue de la filer jusqu’à la Gare Saint Lazare, où elle emprunte la ligne de St Nom la Bretèche, il n’a pas de billet, tant pis, s’il y a un contrôle, il payera l’amende. Un peu avant Louveciennes Béatrice, se lève, le train s’arrête, il descend. Mais sans billet, il ne peut franchir les portillons automatiques aujourd’hui surveillés par une armada de contrôleurs. Tant pis il reviendra demain. Ce n’est pas si simple de s’improviser détective amateur !

 

Béatrice revient sur ses mésaventures de la veille auprès du professeur Martinov et conclut en ces termes :

 

– On laisse tomber cette affaire, je veux bien m’amuser mais là ça dépasse trop nos compétences, et en plus on se farcit des menaces.

– Je te comprends parfaitement. On va rompre le contrat ! Répondit Martinov.

– Merci mon petit professeur !

– Mais avant, je vais quand même téléphoner à Gérard Petit-Couture, puisque cette nana était recommandée par lui.

 

Manifestement, Petit-Couture était enchanté, ravi, d’avoir Martinov au téléphone.

 

– Thérèse ? Ah, oui ? Effectivement, je l’ai rencontré juste une fois pendant une garden-party, un drôle de numéro ! Elle est à la colle avec un ami libraire, il s’est arrangé pour que je couche avec elle, mais je n’ai pas encore su pourquoi, c’est dingue non ?

– Elle m’a demandé d’intervenir pour une histoire de table tournante chez sa tante, on a commencé à faire du repérage, mais je ne sais pas si je vais donner suite, j’ai l’impression que des gens pas très clair gravitent autour de cette affaire ?

– Ciel ! Autour d’une table tournante ?

– Oui, j’ignorais le degré d’intimité que vous aviez avec cette personne, si c’est juste une rencontre comme ça, j’aurais moins de scrupules à laisser tomber.

– Humm ! Faut quand même que je réfléchisse, je vous rappelle sans faute. Euh, ne faites rien pour l’instant, laisser dormir le dossier mais ne rompez pas le contrat.

 

Gérard Petit-Couture est troublé. Non pas par ce que lui a raconté Martinov et dont à la limite il se fout complètement, mais parce que l’image de Thérèse qu’il pensait avoir chassé de sa mémoire lui est revenu tel un boomerang. Thérèse est belle, sans être un canon, Gérard trouve qu’il émane d’elle quelque chose de différent, un improbable mélange de douceur innée, de perversité affirmée et de naïveté touchante.

 

Il vient de décider qu’il fallait qu’il la revoie. Il téléphone donc à Lucien afin de les inviter tous les deux chez lui à Amiens. Lucien n’a aucun mal à deviner les arrière-pensées de Gérard (d’autant que ce dernier ne les dissimule pas vraiment). Or ça ne l’intéresse pas plus que ça.

 

– Ça tombe mal, je dois partir demain pour les Etats-Unis. En fait, Thérèse et moi n’habitons pas ensemble, nous ne nous voyons qu’une ou deux fois par semaine…

– Ça vous embêterait que je la revoie, en tout bien tout honneur, bien entendu !

– Vous me faites bien rire sur ce coup-là ! Mais cela ne me dérange absolument pas, Thérèse est une femme libre, c’est elle qui décide qui elle doit voir, je vais vous donner son numéro de téléphone…

 

Thérèse fut d’abord surprise d’avoir Gérard au téléphone et quand il manifesta un désir pressant de la revoir, elle le fut encore davantage.

 

Elle crut d’abord qu’il voulait l’interroger sur les motifs qui avaient poussé Lucien à la jeter dans son lit, mais le ton employé ne correspondait pas à ça ! Après quelques mots de politesse convenus, il fit dans le dithyrambique :

 

– Mes nuits dont encore hantées par nos folies de l’autre jour…

– N’exagérons rien !

– Je n’exagère rien, je n’ai plus qu’une envie : recommencer ! Vous faites quoi aujourd’hui ?

– Vous voulez me baiser aujourd’hui, Gérard ?

– J’aime bien votre côté direct.

– Je suis à votre disposition.

 

C’est ainsi qu’ils se rencontrèrent place Saint-Michel à 16 heures. Gérard avait une envie pressante de la sauter, mais les convenances étant ce qu’elles sont, il est d’usage en de telles circonstances que l’homme propose un verre à la dame, et c’est ce qui se passa. Et il fallut bien meubler la conversation.

 

– J’ai appris que vous aviez contacté ce bon professeur Martinov !

– Ah, oui, il ne voulait pas prendre l’affaire mais quand je me suis recommandé de vous, il a changé d’avis.

– Oui, il m’a dit au téléphone qu’il sentait mal ce dossier…

– Ah bon ? S’exclama Thérèse, réellement surprise, il ne m’a rien dit de tel !

– Il m’a même précisé que des gens dangereux gravitaient autour de cette affaire…

– Des gens dangereux ?

– Oui, ça m’a un peu surpris, ce n’est pas le genre de Lucien…

– Lucien n’a rien à voir là-dedans.

– Hum, je suppose qu’il s’agit d’une histoire complexe, je suis prêt à l’écouter, et même à vous aider si cela est dans mes possibilités, mais mettez-vous à ma place, devinez à quoi je pense ?

 

Et d’un geste théâtral, il se leva, laissa dix euros sur la table invitant Thérèse à le suivre.

 

– J’ai complètement oublié de retenir une chambre d’hôtel, je vais le faire de suite.

 

Thérèse se dit alors que si cet homme était prêt à l’aider, un peu d’intimité serait plus appropriée que l’anonymat d’une chambre d’hôtel aussi classieuse soit-elle.

 

– On pourrait aller chez moi ? Proposa-t-elle ? C’est en proche banlieue.

– Dans ce cas, on va y aller en voiture, vous m’indiquerez la route.

 

Sur le palier de l’appartement de Thérèse, Gérard découvre son nom de famille.

 

– Gringola ! Ce n’est pas courant comme nom.

– Ça doit être d’origine italienne, mais je n’ai jamais creusé…

 

Sur place Gérard refusa le whisky que Thérèse lui proposait et se contenta d’un jus d’ananas

 

– Je fais pipi et on y va ? Proposa la jeune femme.

– Je peux regarder ?

– Gérard, vous êtes un cochon ! Répondit-elle en se moquant.

– Je sais, mais j’assume ! Alors je peux ?

– Bien sûr que vous pouvez !

– Si vous pouviez vous déshabiller avant, ce serait encore plus excitant !

– Mais vos désirs sont des ordres, cher monsieur !

– Oh, il ne faut pas dire cela, je serais capable de vous demander de ces choses… je ne vous en, parle même pas …

– Arrêtez, vous aller me faire peur ! Se moqua-telle à nouveau.

 

Thérèse se déshabilla rapidement devant les yeux exorbités de Gérard Petit-Couture qui n’en pouvait plus de la lorgner.

 

– Arrêtez de me regarder comme si j’étais un top-model, j’en suis assez loin !

– Vous savez la différence entre un top-model et vous ?

– Non, mais je sens que vous allez me la dire !

– Les top-model ne me font pas bander ! Vous, si !

– Je ne demande qu’à vérifier !

– Autrement dit, vous désirez voir ma bite ?

– Ça me paraît la moindre des choses, moi je suis à poil et vous, vous restez habillé.

– Bien vu ! Donc : soit je sors ma bite pour vous la montrer et après je me déshabille, soit je me déshabille complétement sans cette petite fantaisie préalable, vous préférez quoi ?

– Vous en posez des drôles de questions ! Faites comme bon vous semble !

 

Gérard choisit alors d’ouvrir sa braguette, mais excité comme un pou, il ne parvient qu’à la bloquer.

 

– Saloperie de braguette à la con ! Fulmine-t-il

– On se calme ! Je viens à votre secours !

– Vous savez décoincez les braguettes, Thérèse ?

– Laissez-moi essayer.

 

Un coup en haut, un coup en bas, on recommence et miracle la fermeture se débloque, mais en mode fermeture : Un coup en bas elle est ouverte. Thérèse introduit sa main.

 

– Oh ! Je sens comme quelque chose de dur !

– Méfiez-vous que ce ne soit pas un révolver !

– Grand fou !

 

Et Thérèse trifouilla tant et si bien qu’elle finit par dégager une belle bite bien bandée au gland apetissant.

 

– Et voilà le travail ! Maintenant je vous la sucerais bien volontiers, mais je préfère que vous enleviez toutes ces fringues qui sont autour.

 

Thérèse attendit donc que son partenaire fut déshabillé pour lui prodiguer une délicieuse gâterie.

 

Eh oui, délicieuse était bien le mot pour la jeune femme qui se régalait de cette jolie chose dont la langue rencontrait les saveurs légèrement salées. Elle lui embrassait le gland, elle lui léchait la verge, elle lui gobait les couilles, elle se livrait à un véritable travail d’adoration.

 

– Vous ne vouliez pas faire pipi ? Demande Gérard.

– Je me suis retenue ! Mettez-vous à ma place, une jolie bite comme ça, sous mon nez, je ne pouvais pas faire autrement que la sucer.

– Certes, mais c’est très mauvais de se retenir !

– Alors j’y vais ! Suivez-moi, c’est la dernière porte à gauche !

– Vu où en sont nos rapports, on pourrait peut-être se tutoyer !

– Alors viens, mon gros cochon !

 

Thérèse s’installa sur la cuvette, mais pas de la façon on fait généralement ce genre de choses. Non, elle s’accroupit, les pieds sur les rebords de la cuvette.

 

– Tu veux juste regarder ou tu désires autre chose.

– Je veux te boire !

– Ça aurait été plus pratique dans la baignoire !

– Mais non, on va y arriver, je vais passer ma tête en arrière comme ça entre tes jambes…

 

Ça fait un peu mal aux cervicales, mais cela permet à Gérard d’avoir une vue imprenable sur la chatte de Thérèse.

 

Il ouvre la bouche et avale de grosses lampées, mais la jeune femme ne parvenant pas à contrôler son débit, et ne pouvant tout avaler, le sol des toilettes ne tarde pas à présenter une belle flaque…

Martinov18s2

– Humm, c’était délicieux, mais on fait un peu les cochons, donne-moi une serpillère, je vais nettoyer tout ça.

– Laisse, je ferais ça après ! Répond Thérèse.

– Non, ça va m’amuser, je suis la femme de ménage, et toi la patronne, tu me fais nettoyer et tu me donnes la fessée si c’est mal fait.

– Hi, hi !

– On y joue ?

– D’accord ! Dis donc la soubrette, c’est quoi toute cette pisse par terre ?

– Pardon madame ! je n’avais pas vu ! Répond Gérard entrant en plein dans le trip, je vais aller chercher de quoi essuyer.

– Non baisse toi et lèche ! Ça t’apprendra !

 

Thérèse avait lancé ça comme ça, elle ne s’attendait pas à ce que Gérard exécute cet ordre. Du coup elle entre plus en avant dans ce jeu improvisé.

 

– T’es nul, tu vas mettre trois heures, finis d’essuyer avec du papier et après tu auras droit à une punition.

 

Gerard déroule une quantité incroyable de papier à cul pour éponger tout ça, Thérèse a du mal à retenir son sérieux.

 

– C’est malin ! T’a pris tout le papier ! Je fais quoi maintenant pour m’essuyer la chatte ?

– Euh, ma langue, peut-être ?

– Tu ne perds pas le nord, toi ! Tu crois que c’est la fête ?

– Mais je ne vois pas de meilleure solution.

– Et si j’avais fait caca, tu m’aurais aussi léché avec ta langue ?

– Cela va de soi

– Ah bon ! En attendant va me jeter tout ce papier à la poubelle et attend moi dans la chambre, je te dois une fessée, je ne vais pas t’en priver !

 

Une fois en chambre, Thérèse ordonna à son camarade de jeu de se mettre en levrette au bord du lit, puis commença à lui fesser le postérieur avec le plat de la main.

 

– Ouille !

– Je te fais mal !

– Non j’aime bien c’est rigolo.

– Eh bien si c’est rigolo, je vais te faire rigoler !

 

Et Thérèse se met à frapper en cadence le cul de l’ancien ministre, qui ne tarde pas à rougir comme une tomate.

 

– Bon, j’arrête, ça me fait mal aux mains ces conneries !

– Prend un objet !

– Parce que tu en veux encore ?

– Encore un petit peu !

– Je prends quoi ?

– Je ne sais pas moi ! Tes mules par exemple.

 

Thérèse n’y aurait pas pensé, mais puisque son amant lui suggérait… Elle recommença dans à taper jusqu’à ce qu’ils se lassent tous les deux de ce jeu.

 

– Mon pauvre, tu verrais ton cul !

 

Du coup il s’en alla le regarder dans le miroir de l’armoire.

 

– Humm, oui, c’est vrai ! Ça va dérougir, mais ça va peut-être laisser quelques traces.

– Qu’est-ce que tu vas dire à ta femme ?

– Si elle me demande, je lui dirais que je suis allé voir une coquine ! Si elle ne me demande pas je ne lui dirais rien.

– Elle s’en fiche ?

– Non elle tolère, nous sommes un couple très libre, nous tolérons nos écarts, tant que ce ne sont que des écarts comme ça, et pas des liaisons.

– On est toujours dans le jeu ? Demanda Thérèse préférant détourner cette conversation qui la gênait quelque peu.

– Peut-être pas, mais je veux bien te nettoyer la chatte.

– Bonne idée ! Mais avant j’ai bien envie de te mettre un doigt ! La dernière fois on avait été un peu pris par le temps.

– Oh, oui ! Fous moi un doigt dans le cul ! Tu peux même en mettre deux ou trois.

– Ça va rentrer ?

– Mais oui, mais il faudrait peut-être lécher un peu avant.

– Parce que tu crois que je vais te lécher le trou de balle ?

– Je ne crois rien du tout, je suggérais !

– Mais bien sûr que je vais te le lécher, ton troufignon, Monsieur Gérard !

 

Le goût un peu âcre de l’endroit ne gênait nullement la nonne défroquée qui dans sa jeunesse en avait léché de moins nets, elle s’appliquait de son mieux mais ne pu s’empêcher de se dire qu’un cul de femme, c’était quand même mieux. Les doigts purent bientôt remplacer la langue et effectuer un pilonnage du conduit anal. Mais bientôt la chose ne l’amusa plus trop.

 

– Tu m’avais promis quelque chose ! Rappela-t-elle à Gérard.

 

Alors, Thérèse se coucha sur le lit en écartant les jambes et l’homme vint immiscer son visage entre ses cuisses et se mit à en lécher l’humidité. La petite séance de spanking et ce qui s’en suivit avec fait mouiller la jeune femme et le goût de l’urine et de la cyprine se mélangeaient en un cocktail qui faisait les délices du lécheur qui procédait par de larges balayages, se régalent à chaque passage.

 

– Fais-moi jouir maintenant ! Fais-moi jouir !

 

L’homme n’a rien contre, bien au contraire…

 

– Tu sais ce que j’aimerais ? reprend Thérèse. Tu me fais jouir avec mon clito et tout de suite après je me retourne et tu m’encules ! D’accord !

– Mais très certainement, ma chère.

– Il y a des capotes dans le tiroir de la table de nuit.

– Je vois que mademoiselle est organisé !

– Tu ne vas pas t’en plaindre !

 

Le clitoris est érigé et semble attendre qu’on vienne le solliciter. La langue de Gérard vient le butiner tel un insolent papillon. Thérèse sent déjà le plaisir monter. Elle griffe le dessus du lit de ses doigts, sachant le plaisir tout proche, elle se tétanise, elle crie, elle souffle un bon coup, s’éponge le front, gratifie son partenaire du plus beau des sourires, puis se retourne en lui présentant son cul.

 

– Oh ! Que c’est beau ! S’écir l’homme devant ce joli trou si gentiment offert, belle rosette brunâtre, qu’il ne peut s’empêcher d’humidifier à grand coupe de langue jusqu’à ce qu’il s’entrouvre.

 

Gérard s’encapote et pénètre d’un coup, d’un seul dans son conduit intime. Excité comme un fou, il a du mal à contrôler sa cadence et s’emballe tel un cheval fou. Thérèse n’en a cure qui gémit de plaisir à chacun de ses assauts.

 

Gérard finit par éjaculer d’abondance tandis que Thérèse crie sa seconde jouissance en moins de cinq minutes puisque ce fut le temps que dura cette sodomie sauvage.

 

Moment calme

 

– Je peux fumer ? demande Gérard.

– Ça ne me dérange pas !

– Tu ne fumes pas, toi ?

– Disons que je suis une fumeuse d’occasion. Je crapotais un peu avant d’entrer au couvent.

– Au couvent ? T’as été dans un couvent ?

– Oui, je te raconterais ! Quand j’en suis sortie on m’a offert quelques clopes, J’avoue que je les ai appréciées.

– Alors prends en une avec moi. Il faudra qu’on se revoie, tu es vraiment fabuleuse ! Et je suis sûr que tu as des tas de choses à me raconter. Euh, je peux prendre une douche ?

– Bien sûr, je vais te sortir une serviette.

– A moins qu’on la prenne ensemble ?

– Coquin !

 

Ils laissent couler l’eau sur leurs corps, puis Gérard s’empare du gel-douche

– Tu permets ?

– Bien sûr.

 

Il s’applique alors à savonner la religieuse défroquée, en insistant comme on le devine aisément sur la poitrine et sur les fesses. Au bout de quelques minutes il passe le gel douche à sa partenaire.

 

– Savonne-moi la bite, Thérèse, tu seras gentille.

– Mais tu rebandes, Gérard !

– Mais c’est pour mieux te baiser, mon enfant !

– Quelle santé ! C’est vrai tu te sens capable de recommencer ?

– On essaie ! Si je tombe en panne, on appellera le dépanneur !

– Tu connais un dépanneur de bites ?

 

Ils rient de leurs bêtises et regagnent le lit sur lequel Gérard se couche d’autorité, la bite en forme mais pas complétement raide.

 

– Je fais quoi ? Je suce, je suppose !

– Ça me paraît une bonne idée !

 

Voilà qui ne dérangeait pas notre brave Thérèse qui une nouvelle fois mit tout son savoir-faire en branle (c’est le cas de le dire), en se régalant de cette bonne bite qui entre ses lèvres devenues expertes ne tarda pas à présenter une raideur optimale.

 

– Je te suces à fond ?

– A moins que tu me chevauches, ça me plairait assez…

– Alors allons-y pour la chevauchée.

 

Encapotage rapide, Thérèse va pour se mettre en place.

 

– Encore dans mon cul ! Indique-t-elle.

– Super !

 

Très doucement Thérèse s’empale sur la bite de Gérard, une fois bien pénétré elle la fait coulisser en effectuant de son corps une série de flexions qui deviennent de plus en plus rapides.

 

Le spectacle qui s’offre aux yeux de Gérard est hallucinant, le corps en sueur de Thérèse qui monte et qui descend, ses seins qui ballotent, le plaisir qui lui illumine le visage, les petits cris qu’elle poussent… Il sait qu’il va jouir de façon imminente…

 

– Je pars ! Prévient-il

 

Thérèse coulisse encore quelques minutes avant d’éclater à son tour, puis les deux amants tombent dans les bras l’un de l’autre en un fougueux baiser.

 

Nouvelle douche rapide, rhabillage, jus de fruits.

 

– Je te paie le restau ce soir ?

– Je ne suis pas contre, mais un petit truc simple alors !

– Comme tu voudras, dis-moi, je ne connaissais pas ton nom de famille, j’ai connu un Gringola, un jeune peintre, beau comme un dieu, je lui ai d’ailleurs acheté un tableau… Ça fait un moment, mais je m’en rappelle comme si c’était hier.

– Qui sait c’est peut-être mon frère, il est peintre.

– Et il peint quoi ?

– Je n’en sais rien, je n’ai jamais vu ses tableaux.

– Et son prénom ?

– Louis ?

– Louis ce ne peut-être que lui ! Et bien le monde est petit. Il était un peu homosexuel, non ?

– Un peu beaucoup, même, c’est pour cela qu’il s’est barré de la maison.

– Alors c’est bien lui, j’ai eu une petite aventure avec lui.

– Ah ! C’est vrai que tu m’as dit avoir des penchants bisexuels

– Ben oui, ça m’arrive de flasher sur quelques beaux jeunes hommes, ou sur de belles bites bien raides.

– Gérard, tu es un gros cochon !

– Je croyais que cela ne te choquait pas !

– Mais ça ne me choque pas du tout, ça aurait même tendance à m’exciter.

– Tu vois, t’es aussi cochonne que moi !

– On doit être fait pour s’entendre ! Tu me raconteras ce que tu as fait avec Louis ?

– Les détails ?

– Oui, enfin si tu veux…

– D’accord mais pas maintenant.

– Je l’ai revu il y a quelques mois. On était content de se revoir mais on n’avait pas grand-chose à se dire

– De se revoir ? Pourquoi ? Tu l’avais perdu de vue ?

– Oui !

– Et il fait quoi maintenant.

– Il peint toujours, mais je n’en sais pas plus.

– Vous ne vous fréquentez pas ?

– C’est plus compliqué que ça ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de te raconter ma vie, ça n’a rien de passionnant.

– Je peux l’écouter quand même, si tu as besoin de te confier.

– J’ai été bonne-sœur plus de dix ans !

 

Oups !

 

– Dix ans ! Tu plaisantes ?

– Non avec le recul, je pense que j’ai perdu mes plus belles années.

– Tu veux en parler ?

– Bof ! Si tu savais… Tu vas me prendre pour une folle.

– Je ne pense pas que tu sois folle !

– Je me suis longtemps persuadée que j’étais entrée au couvent par ferveur religieuse. En fait c’est bien plus compliqué que ça.

 

Intermède

 

Alors elle raconta. Le pensionnat religieux et son amitié avec Sophie, un petit canon qui promettait, et qui s’était rapidement transformée en une enivrante passion charnelle. Elles ne se voyaient qu’au dortoir, les parents de Sophie habitaient au fin fond de la Corse et elles ne pouvaient se rencontrer en dehors des périodes de scolarité.

 

Cela avait commencé de façon banale, Sophie était venue la voir l’air de rien, mais décidée à passer à l’action.

 

– T’as entendu cette nuit Carole et Lucie ?

– Non pourquoi ? Moi quand je dors, je dors.

– Elles avaient l’air de de bien s’amuser, j’aurais bien aimé les rejoindre, mais ce ne sont pas spécialement mes copines.

– Ah bon ?

– C’est interdit, si elles se font piquer, elles vont être punies.

– Tout est interdit ici !

– Ça te dirais si on faisait comme elles ?

– J’en sais rien !

 

Et tout en parlant, Sophie lui caressait les bras.

 

– Tu as la peau douce !

– C’est vrai ?

– Puisque je te le dis.

– Tu aimes bien ce que je te fais ?

– Oui, j’aime bien les caresses

– Tu veux que je te caresse partout ?

– Cochonne !

– T’as pas dit « non » !

– Je n’ai pas dit « non ».

– Viens dans le petit escalier, il n’y a jamais personne…

 

Elles s’assirent sur les marches, l’une à côté de l’autre, les visages ne tardèrent pas à se rejoindre avant que leurs langues ne se mélangent.

 

Les mains de Sophie se firent entreprenantes et ne tardent pas à dépoitrailler Thérèse qui dans cette affaire avait décidé de rester passive, du moins pour le moment.

 

Les doigts de Sophie pinçaient désormais délicatement le téton de sa camarade, le faisant pointer effrontément. Et bientôt les lèvres virent à la rescousse en une longue succion sensuelle.

 

– Tu me fais pareil ? Demanda Sophie.

 

Excitée Thérèse n’hésita même pas quand sa camarade lui exhiba sa superbe poitrine et à son tour lui goba les tétés.

 

– Je parie que ton minou est tout mouillé, lui dit Sophie.

– Oui, ça fait drôle !

– Fais voir !

– Pas ici !

– Personne ne vient par ici, cet escalier ne sert plus à rien.

– Vite fait, alors !

 

Thérèse soulève sa jupe, écarte la culotte !

 

– Oh ! Que c’est beau !

 

Sophie approche son visage de la chatte de sa camarade.

 

– Tu fais quoi ?

– Je vais lui faire un petit bisou, elle est trop belle.

– Arrête ! t’es trop cochonne !

– Laisse-moi faire, tu vas aimer !

 

Le bisou se transforma très vite en un léchage en règle. La langue de cette petite coquine de Sophie se régalait des sucs intimes de sa camarade. Puis elle vint titiller le clitoris qui tout raide n’avait l’air d’attendre que ça.

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– Arrête, arrête ! Haletait Thérèse.

 

La main de Sophie vint se plaquer sur la bouche de Thérèse, non pas pour l’empêcher de parler, mais pour l’empêcher de crier trop bruyamment son plaisir.

 

– C’était bon ?

– Oh, oui ! Ce n’est pas désagréable.

– Ce soir ce sera toi qui me léchera, tu viendras dans mon lit, on se blottira l’une contre l’autre, on se caressera et tu me lécheras le minou.

– Hi ! Hi !

– Bisous.

 

Une nouvelle fois elles s’embrassèrent avec passion.

 

– Dis-moi que tu m’aimes !

– Je t’aime !

 

Puis le temps passa, elles avaient fini par se faire repérer, la surveillante était cool, elle avait prévenu Thérèse de faire attention, mais Sophie était venue la provoquer et négocier son silence. La surveillante fut ensuite remerciée mais Thérèse et Sophie ne manquaient pas d’imagination et trouvaient le moyen de se tripoter en douce.

 

Mais l’année scolaire n’est pas éternelle.

 

– Ce dortoir, il va me manquer, l’année prochaine, on ne se verra plus.

 

Thérèse le savait bien, mais ces paroles lui firent venir les larmes aux yeux.

 

– A moins qu’on se fasse bonnes-sœurs, il parait que dans les couvents, la nuit c’est du gougnottage de minous non-stop.

 

C’était dit sur le ton de la plaisanterie, bien sûr, mais l’image fit durablement fantasmer Thérèse.

 

La rentrée suivante, Sophie ne réintégra pas le pensionnat. Les deux jeunes filles avaient promis de s’écrire mais ne le firent jamais. Thérèse eut d’autres aventures saphiques mais moins passionnées. C’est dans ses fantasmes que s’exacerbait ses obsessions sacrilèges, complétement nue mais en cornette, elle jouait les tribades avec la plus jolie des nonnes, les chapelets, crucifix, images pieuses et livres saints éparpillés sur la couche d’amour.

 

Bientôt ce besoin de se cloitrer, de vivre l’intimité de nouveaux dortoirs l’obséda à ce point qu’elle se renseigna sur ce qu’il fallait faire pour prendre le voile.

 

On lui expliqua volontiers et elle se prit au jeu. Pour elle ce n’était qu’une expérience limitée dans le temps, elle n’avait pas la vocation, elle vivrait ça comme d’autre vont six mois au Tibet ou partent faire le tour du monde.

 

Cette décision provoqua le dépit de ses parents, la moquerie de ses frères et l’enthousiasme de sa tante.

 

Entrée comme novice, elle fut déçue de n’être entourée que de véritables nunuches ou de mystiques dézinguées. Pourtant l’une d’elle, Armelle, une grande bringue à lunettes qui semblait connaitre par cœur la vie de toutes les saintes de l’Eglise catholique, n’était pas si mal. Thérèse décida qu’elle serait sa proie.

 

Les deux jeunes novices passaient du temps ensemble mais Thérèse ne put réaliser son objectif. Pire, par un curieux renversement d’ascendance, c’est Armelle qui parvint à inculquer à Thérèse une foi solide et mystique proche de l’illumination.

 

Si bien qu’au bout d’un an, Thérèse confirma ses vœux, devint sœur Odile, tandis qu’Armelle qui ne se sentait plus prête s’en retourna à la vie civile.

 

Les premières années furent de foi et de piété, ses obsessions lui revenaient de temps à autres mais elles les chassaient à grand renfort de prières et de chapelets égrainées.

 

Puis vint le temps des doutes, de la découverte, des mesquineries, voire de la méchanceté pure et simple de certaines de ses consœurs. Sa foi devint divergente et vacillante. Plusieurs fois, elle se dit qu’elle devrait partir, mais remettait toujours ce départ à plus tard, se trouvant des tas de faux prétextes.

 

« Je ne suis pas prête, un départ ça se prépare, et puis je vais faire quoi dehors ? »

 

Il fallut la goutte d’eau provoquée par le Père Crochicourt pour lui faire prendre enfin l’inéluctable décision. (voir plus avant)

 

Elle ne lui reprochait même pas de l’avoir baisé, elle s’était laissé faire, vaincu par ses sens, mais l’étalage d’hypocrisie et de mauvaise foi dont il avait fait preuve avait fini par l’écœurer complétement.

 

Fin de l’intermède

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:32

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 18 – Maîtresse Maria-Ines par Maud-Anne Amaro

stamp brune

Romuald

 

La mobylette de Romuald parvint enfin aux abords de Chantilly, son cœur se mit à battre. Comme souvent, il redoutait cet entretien.

 

Le week-end passé, il s’était inventé un prétexte fumeux pour éviter ce déplacement, cette fois il n’y couperait pas.

 

Il sonna à la grille qui coulissa, laissa sa mobylette près du perron et monta les marches où l’attendait Herman en pantalon de flanelle gris et en blazer bleu marine.

 

« Quel look ridicule ! »

 

– T’es en retard, pédale ! L’invectiva alors celui-ci.

 

Par réflexe, Romuald consulta son bracelet montre.

 

– Ce n’est pas la peine de regarder ta montre, si je te dis que tu es en retard, c’est que tu es en retard, allez, entre !

 

« Il ne m’a pas l’air de bon poil, ça va être ma fête ! »

 

Romuald suivit le jeune homme jusqu’au salon.

 

– La pédale est arrivée ! Cria-t-il.

– Qu’elle se mette à poil, j’arrive ! Répondit une voix féminine.

– T’as entendu, pédale, tu te mets à poil.

– Comme ça, tout de suite ?

– Oui et en vitesse, tu ne vas pas nous faire attendre, non ?

– Bon, d’accord !

 

Romuald se déshabilla donc et comme il supposait qu’on lui demanderait de le faire, il s’agenouilla.

 

Maria-Ines descendit l’escalier avec une lenteur toute calculée. Elle était impressionnante : Ses longs cheveux bruns lui tombaient sur les épaules comme une cascade de jais, l’une d’elle était dénudée par le port d’une superbe robe rouge moulante, probablement confectionnée sur mesures et ne descendant que jusqu’en haut des cuisses. Il était évident qu’elle ne portait pas de soutien-gorge, ses tétons dardant sous le tissu. Des bas résilles rouge et des escarpins de même couleur complétaient le tableau. Enfin, pas tout à fait car il nous faut aussi parler de ce rouge à lèvres provocant assorti à la robe et de la cravache qu’elle tenait à sa main droite comme une menace.

 

– Quelqu’un t’as demandé de te mettre à genoux ? Tu te crois à ma messe ?

– Je, je, je… Bredouilla

– « Je » quoi ? Debout pédale !

 

Maria-Ines s’approche de Romuald, le contourne et lui assène un premier coup de cravache sur les fesses.

 

– Aie ! Pourquoi…

– Ta gueule, tu parleras quand je te dirais de le faire, pas avant.

 

La jolie brune frappe encore plusieurs fois. Non maintenu, Romuald avançait par réflexe de quelques centimètres à chaque fois.

 

– Tu vas rester en place ? Oui ou non ?

 

Romuald fit un effort surhumain afin de s’empêcher d’avancer, mais n’y parvint pas.

 

– T’es vraiment un bon à rien !

 

Herman excité par le spectacle avait délogé sa queue de sa braguette et s’astiquait sans vergogne. Herman aimait beaucoup montrer sa bite !

 

– Oh ! Ça te fait bander tout ça, mon petit biquet, Maria-Ines va bien s’occuper de toi ! Lui susurra cette dernière. Mais chaque chose en son temps…

 

Maria-Ines allait revenir vers Romuald quand elle vit que celui-ci lorgnait avec concupiscence sur la bite du jeune homme. Rien ne lui interdisait de s’amuser quelques minutes.

 

– Herman ! Tu sais ce que tu es en train de faire ?

– Pardon ?

– Tu vas salir ton pantalon tout neuf, retire-le donc, tu seras bien plus à l’aise.

– Tes désirs sont des ordres !

– J’espère bien, grand fou ! Et pendant que tu y es, enlève donc tout !

 

Et pendant qu’Herman se déshabille, Maria-Ines balance un coup de cravache sur le derrière de Romuald. Comme ça, gratuitement par pure méchanceté !

 

– Alors, petite pédale, ça te plait ce que notre ami déballe ?

– Ça rime !

– Pardon ?

– Je disais : ça rime ! Pédale avec déballe !

– Monsieur Romuald s’intéresserait-il à la poésie ?

– A mes heures perdues !

– N’empêche que pour le moment, je constate que tu t’intéresses à tout autre chose qu’à la poésie.

 

Et hop un autre coup de cravache !

 

– C’est vrai qu’elle est belle la bite à Herman, regarde comme elle bande bien, approche toi Herman, montre lui ton joli gland… et ces couilles bien gonflées, c’est très beau tout ça !

– J’avoue…

– Sauf qu’aujourd’hui, tout ça ce ne sera pas pour toi, mais pour moi, tout à l’heure, je vais sucer Herman et ensuite il va m’enculer comme une chienne… et toi tu n’auras rien du tout, ça t’apprendra à être nul !

 

Romuald n’a rien contre les jeux de soumission, à condition d’y voir clair dans le jeu des uns et des autres, et en ce moment il est plutôt paumé

 

– Bon, maintenant on va causer, dit Maria-Ines en se postant devant Romuald, et arrête de bander, c’est obscène ! On te paie pourquoi au juste ?

– Pour surveiller ma patronne !

– Et tu crois que tu la surveilles correctement ?

– J’essaie de faire de mon mieux !

– Ben moi, je n’ai pas l’impression ! On t’a demandé de nous envoyer un mail tous les jours, et qu’est-ce que tu nous racontes tous les jours sur ton mail : « R.A.S. » ! Tu ne vas pas me dire que pendant quinze jours il ne s’est rien passé.

– Il se serait passé quelque chose, je vous l’aurais dit.

– Va t’asseoir à la table là-bas !

– Je me rhabille ?

– Non ! Sur la table il y a un stylo et un cahier. Il est tout neuf le cahier ! Tu vas me noter là-dessus tout ce qui s’est passé chez la vieille depuis quinze jours, y compris des trucs que tu juges insignifiants, de toute façon, ce n’est pas à toi de décider de ce qui est important ou pas.

– Mais…

– Ta gueule, tu as une heure, après je ramasse la copie. Pendant ce temps-là, Herman va me bouffer la chatte dans la salle de bain. Tu viens, biquet !

 

Maria-Ines s’installa au fond de la baignoire en position semi couchée sans faire couler l’eau.

 

– Maintenant pisse-moi dessus ! demanda-t-elle.

– Je ne peux pas, je bande

– Eh bien, débande !

– Je sais pas faire !

– Tourne toi et essaie d’épeler Shakespeare à haute voix.

– C’est malin…

 

Herman débanda néanmoins quelque peu, en tout cas suffisamment pour qu’il puisse satisfaire à la demande de sa compagne de jeu.

 

C’est qu’il avait une grosse envie, Herman !

 

Maria-Ines en avait avalé une bonne rasade, elle adorait le gout de l’urine.

 

– Hummm ! Qu’est-ce qu’elle est bonne ta pisse aujourd’hui, t’as bu quoi ?

– Du cidre ! Pourquoi ça a un gout de pomme ?

– Non pas vraiment, mais elle est bonne, tu peux m’en donner encore un peu ?

– T’es vraiment vicelarde !

– C’est pour ça qu’on est fait pour s’entendre ! Bon alors tu bloques ou tu pisses ?

– Ça vient, ça vient… attention !

 

Il ne put pisser que quelques petites gouttes supplémentaires, il fallut bien que Maria-Ines s’en contentasse !

 

Elle étala ensuite l’urine qui avait débordée sur son corps en prenant soin de bien s’en badigeonner les seins.

 

– Viens les lécher, maintenant, viens lécher mes nichons plein de pisse !

 

Le jeune homme ne se fit pas prier et se mit à téter les tétons érigés de la belle avec frénésie.

 

– Doucement, doucement ! Oh, tu m’as bien excité, je veux que tu me prennes comme une chienne maintenant, on va faire ça sur le tapis de bain, je vais me mettre en levrette et tu vas bien m’enculer !

– Tu me suces pas un peu avant ?

– Non, t’es trop excité, t’es capable de me juter dans la bouche. Moi ta bite, je la veux dans mon cul.

– Bon, bon,

 

La jeune femme sortit de la baignoire et se mit en position.

 

– Qu’est-ce que t’es belle comme ça ! S’exclama le jeune homme

– T’as vu ça, hein, il n’y a rien à jeter !

– Je peux te lécher un peu avant ?

– Bien sûr mon biquet !

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Herman adorait lécher le trou du cul de sa complice, elle poussait parfois le vice jusqu’à oublier de s’essuyer, laissant au jeune homme le soin de nettoyer l’endroit à l’aide de sa langue.

 

– Alors, il a quel gout, mon cul aujourd’hui ?

– Un très léger gout de merde !

– Alors régale toi ! Mais ne me fait pas trop attendre, mon cul attend ta bite !

 

C’est alors qu’ils entendirent des bruits de pas. Romuald était dans le couloir.

 

– Mais dis donc toi ? Qu’est-ce que tu fous là ?

– J’allais juste aux toilettes…

– Menteur, t’étais en train de nous mater

– Mais pas du tout !

– Menteur ! Tu auras droit à 20 coups de cravache. Retourne à ta place !

– Je voulais juste pisser !

– Je t’ai dit de retourner à ta place ! C’est incroyable, ça, on ne peut même plus se faire enculer tranquille !

– Il nous regardait vraiment ? Demande Herman.

– Non, il ne bandait pas, il venait d’arriver !

– Mais on ne l’aurait pas surpris il nous aurait regardé !

– Il y a des chances !

– Donc il mérite bien ses 20 coups de cravache.

– Bon alors tu m’encules ou tu parlottes ?

– On y va !

 

La bite s’approche de la rosette et y pénètre d’un coup, elle s’enfonce, elle va, elle vient, c’est parti. Et la belle ne tarde pas à pousser des petits cris, puis des bien plus gros. Herman se démène comme un beau diable, le sang lui monte à la tête et il ne tarde pas à décharger et à se retirer, laissant sa partenaire pantelante et sa bite gluante.

 

Une douche vite fait, ils enfilent des robes de chambre et reviennent au salon

 

– Alors ? Demanda Maria-Ines.

– J’ai noirci du papier mais à quoi bon ? Répond Romuald l’air désabusé

– Qu’est-ce que je t’ai dit tout à l’heure ? Que ce n’était pas à toi de juger ! Bon, voyons voir.

– Pour certaines bricoles, j’ai pu confondre les dates.

– Pas grave ! Marmonna-t-elle en commençant la lecture

 

Romuald avait noté tout un tas de détails sans importance, mais puisqu’on les lui demandait… Il rapportait ainsi des coups de fil de divers démarcheurs, assureurs, poseur de fenêtres, mutuelles, opérateurs téléphoniques… A chaque fois la mention de l’appel était suivie de deux mots : « sans suite ». Cette mention figurait également à la suite de l’indication : renseignements sur charlatan.

 

– C’est quoi, ça ?

– Une bonne femme qui me parlait d’un charlatan que Madame Mornay-Sauvignac connaîtrait.

– T’a répondu quoi ?

– Que Madame Mornay-Sauvignac n’avait pas convenance à répondre à ce genre de questions.

– Tu en as parlé à la vieille ?

– Non.

– Pourquoi ?

– J’ai instruction de filtrer, alors je filtre.

– Et le courrier, tu le filtres aussi ?

– Non, je le trie.

 

Maria-Ines et Herman se firent un petit signe entendu que Romuald ne comprit pas. La jolie brune reprit sa lecture.

 

– « Prise de rendez-vous journaliste, accord Mme Mornay-Sauvignac pour 10 minutes ». C’est quoi ça ?

– Une journaliste qui a voulu rencontrer Madame Mornay-Sauvignac.

– C’était quel journal ?

– M’en rappelle plus !

– Mais bordel, on t’a demandé de tout noter.

– Un machin d’art !

– C’est un titre ça ? Et le motif de l’interview, tu t’en souviens ?

– A propos d’un tableau qu’elle venait d’acquérir, un Tabouret.

– Un tabouret ou un tableau ?

– Tabouret c’est le nom du peintre.

– C’est idiot, il n’aurait pas pu prendre un pseudo, non ? Et comment l’interview s’est déroulée ?

– La journaliste s’est fait virer.

– Tu sais pourquoi ?

– Madame Mornay-Sauvignac s’amuse à humilier les journalistes, elle ne leur accorde que dix minutes et elle ne leur laisse pas en placer une.

– Elle en reçoit souvent ?

– Plus maintenant, mais il y a eu une période où elle en recevait beaucoup après l’affaire du faux Velasquez.

– L’affaire du faux Velasquez ?

– Je vais vous expliquer !

– Non, je m’en fous. Qui pouvait être au courant de l’achat de ce tableau ?

– J’en sais rien, il a été livré par U.P.S. il y a trois semaines. Ça venait de Russie, enfin je suppose, je dis ça à cause des caractères… Ou alors de Bulgarie.

 

Herman le coupa.

 

– Elle l’aurait donc acheté sur Internet ! Elle sait s’en servir ?

– Elle essaie, quand elle cafouille, elle m’appelle à l’aide.

– Bizarre ! Mais on ne va pas s’éterniser là-dessus. Qu’est-ce qu’il y a ? T’en fais une tronche.

– Un truc qui me revient. Ça peut être intéressant. Je me suis dit que la voix, c’était la même que l’autre !

– Mais qu’est-ce que tu racontes ?

– La nana qui se rencardait sur le magicien, c’est peut-être la même que la journaliste.

– Tu peux vérifier ? Si ses appels n’étaient pas masqués, ça devrait se retrouver dans la mémoire du téléphone, non ?

– Oui !

– Et en plus on récupère le numéro.

– Tu me m’envoie tout ça par SMS lundi matin à la première heure !

 

Maria-Ines termina la lecture des notes de Romuald sans trouver d’autres points à creuser.

 

– Bon, tu te rhabilles et on te libère, vu les circonstances, pas de gâterie aujourd’hui, et souviens toi, à partir de lundi je veux des rapports détaillés tous les jours.

– Je peux aller faire pipi ?

– Mais oui !

– Et ses 20 coups de cravache ? demande Herman.

– Ah, c’est vrai ! Romuald revient !

– Je fais pipi et je reviens !

– Non tu reviens tout de suite ! Aboie Herman

 

Maria-Ines tend la cravache à son jeune compagnon.

 

– Tiens ! Fais-le, moi je suis un peu démotivée !

– Avec plaisir ! Toi la pédale, mets-toi à quatre pattes que je te cingle bien ton gros cul.

 

Romuald obtempère mais se retient d’extérioriser son agacement.

 

Et le premier coup atterrit sur le derrière du secrétaire de la vieille Madeleine provoquant à ce dernier un cri de douleur.

 

– Tu tapes trop fort, Herman ! Lui dit Maria-Ines.

– C’est une flagellation, pas une caresse !

– C’est possible, mais c’est trop fort ! Alors tu maîtrises tes instincts sadiques, ou sinon je reprends la cravache.

 

Martinov18r2

Herman ajuste son deuxième coup, mais ne sait plus trop comment s’y prendre, pour lui ça devient trop doux et ne lui procure aucun plaisir. Il redonne la cravache à la jeune femme.

 

Maria-Ines hésite à prolonger la séance, mais se disant qu’il faut toujours tenir ses promesses, elle assène les dix-huit coups restants sur les fesses du pauvre Romuald qui deviennent rouges comme des tomates.

 

Il fallut que ce dernier attende la moitié de la punition pour ressentir une sorte de frisson qui sublimait la souffrance la transformant en un plaisir trouble. Après le vingtième coup, il bandait.

 

– Maintenant, tu te rhabilles et tu fous le camp ! Lui dit Herman.

– Faut que je fasse pipi !

– Tu feras dehors, contre un arbre !

 

Maria-Ines s’approche alors d’Herman et lui susurre à l’oreille :

 

– Fous le camp dans la cuisine, je veux rester deux minutes en tête à tête avec lui, je t’expliquerai !

 

Cette messe basse intrique Romuald.

 

– Il faut excuser Herman lui dit Maria-Ines, il est parfois un peu bizarre. Va aux toilettes et en revenant je te ferais un petit cadeau.

 

Quand il revint, la jeune femme s’était dépoitraillée.

 

– Maintenant tu as le droit de te branler en me regardant, tiens voilà un kleenex pour quand tu seras prêt, je ne veux pas prendre le risque de tacher ma robe de chambre.

 

Romuald se dit alors que la belle Maria-Ines n’était pas si méchante que ça !

 

Et c’est justement ce que cette dernière voulait qu’il pense de lui ! Maintenant il lui fallait expliquer ça à Herman.

 

– Dans une relation comme celle-ci, il faut que le soumis y trouve son compte, sinon il nous file dans les doigts, tu comprends ça mon biquet ?

– Oui, mais c’est ma nature parfois, je ne puis pas m’empêcher d’être méchant.

– Ben justement faut te contrôler !

– Tu veux me punir pour mon attitude ?

– Pffff ! Tu serais trop content !

 

Lundi 7 octobre

 

Romuald a pu retrouver le numéro de « la journaliste » et constater qu’effectivement, les deux communications avaient la même origine. Il transmet donc l’information à Maria-Ines qui se demande ce qu’elle va bien pouvoir en faire

 

« Une fouineuse ! Qu’est-ce qu’elle peut bien chercher ? Est-ce qu’il y a un rapport avec l’héritage ? Dans cette hypothèse, elle travaillerait pour Louis ou pour Thérèse ou même pour quelqu’un d’autre ! Ça vaut peut-être le coup de vérifier ? ».

 

Elle rappelle Romuald :

 

– Il y a quelque chose que je voudrais comprendre ? Qui a pu prévenir cette bonne femme que la vieille venait d’acheter un tableau de ce Tabouret que personne ne connaît ? Ce doit être la boniche ?

– Elle ne s’intéresse pas à la peinture, et puis ce n’est pas elle qui a réceptionné le colis, c’est moi !

– Tu la défends bien vite !

– Non, mais à mon avis il faut chercher ailleurs !

– Où ?

– Je ne sais pas.

 

En fait si, il savait, ou du moins il croyait savoir ! Mais depuis sa dernière escapade à Chantilly, Romuald avait réfléchi, être l’agent de renseignement de Maria-Ines ne le dérangeait pas, d’elle il se sentait capable de tout accepter. Mais d’elle seule !

 

« Pas de ce petit freluquet d’Herman ! Il m’a dégoûté avec son attitude méprisante ! »

 

En fait il en devenait jaloux.

 

« Comment peut-elle s’encombrer d’un pareil connard. Pour le fric bien sûr ! Mais à ce moment-là elle n’a pas besoin d’aller aussi loin avec lui et de me narguer ! Salope ! »

 

Alors Romuald s’était dit que s’il pouvait faire cavalier seul, pourquoi ne pas le faire ?

 

En fait, il était intimement persuadé que Ninotchka était « dans le coup », mais il se gardait l’information en réserve. Quand il aurait stocké un maximum de renseignements il déballerait tout ce qu’il savait à la vieille Madeleine. Mais il lui faudrait la jouer fine si voulait que cette démarche soit financièrement juteuse.

 

Maria-Ines sans perdre une minute composa le numéro indiqué par Romuald. Béatrice décroche :

 

– Allô, je m’appelle Margot, lui dit Maria-Ines j’ai appris que vous vous intéressiez aux tableaux du peintre Tabouret.

 

Béatrice est stupéfaite :

 

« A qui Ninotchka est-elle allé causer ? »

 

– Oui, et en quoi pourrais-je vous être utile ?

– Par téléphone ça risque d’être un peu compliqué. Si on se rencontrait ?

– Une seconde !

 

Béatrice réfléchit rapidement. Cette nana ne pouvait avoir été prévenue que par Ninotchka, or cette dernière savait que le tableau de Tabouret n’était qu’un prétexte. Donc cette inconnue cherchait autre chose.

 

– Si vous voulez, je peux être à Paris dans une heure. Consentit la jeune chimiste.

– Moi aussi, devant la Fontaine du Chatelet, à 11 h 30, ça vous va ?

– Je vous reconnais comment ?

– On aura nos téléphones.

 

– Ça se complique, mon petit professeur, cette andouille de soubrette n’a pas su tenir sa langue, elle a causé à une nana qui veut me rencontrer. D’après toi, faut que j’y aille ? Parce que je la sens mal partie cette affaire et puis on était prêt à laisser tomber.

– La rencontrer, ça ne nous engage à rien !

– Non, mais ça nous fait perdre notre temps.

– Fais comme tu le sens !

– Autrement dit, tu ne me déconseille pas d’y aller ?

– Non !

– Alors j’y vais, je ne sais pas si je reviendrais aujourd’hui. Je te tiens au courant. Bisous !

 

Le temps était doux, et Maria-Ines vêtue d’une jolie robe zébrée n’eut aucun mal à se faire reconnaître. Rapide présentation et les deux femmes se dirigèrent vers un bistro quai de la Mégisserie.

 

Béatrice reste silencieuse, ce n’est pas elle qui a demandé l’entretien, cela ne l’empêche pas d’être brûlante de curiosité.

 

– Vous êtes journaliste, m’a-t-on dit ?

– C’est qui « On » ?

– Mon petit doigt !

– C’est Ninotchka votre petit doigt !

– Pardon ?

 

Maria-Ines paraissait franchement surprise.

 

« Si elle joue la comédie, elle la joue trop bien », se dit Béatrice.

 

– C’est qui « Ninotchka » ? Réitère Maria-Ines.

– Peu importe ! Vous avez voulu me rencontrer, je vous écoute !

– Il est rare de trouver des personnes qui s’intéressent à l’œuvre de Joseph Tabouret.

– N’est-ce pas ? Répondit Béatrice flairant le piège.

– Il se trouve que j’ai chez moi un très joli tableau de ce peintre, puisque vous vous y intéressez…

– Je suis un peu surbookée en ce moment.

– Je vous accorderai le droit de photographier le tableau et l’autorisation de publier le cliché.

 

« Bon, ou bien elle est vraiment branchée sur Tabouret et elle me fait perdre mon temps ou alors elle essaie de me piéger, mais je ne comprends pas son jeu. »

 

– Vous auriez pu me dire tout cela par téléphone, ça aurait été plus simple.

– On dit parfois que le contact direct facilite les choses…

– On dit des tas de choses, vous savez ! Bon, si c’est juste pour Tabouret, on va en rester là. Ça c’est pour ma conso ! Ajouta Béatrice en laissant cinq euros sur la table, je vous laisse payer la vôtre.

– Mais pourquoi avez-vous accepté de vous déplacer si c’était pour tout refuser.

– Si on vous le demande… répond Béatrice par réflexe en se levant.

 

Mais Béatrice se rend compte que cette réponse en forme de fuite en avait sonné comme un aveu.

 

« Cette Maria-Ines a parfaitement compris que je me fichais de Joseph Tabouret comme de ma première chaussette et que je cherchais autre chose, c’était en subodorant cette situation qu’elle a souhaité me rencontrer. Donc elle aussi cherche autre chose. A moi de reprendre l’initiative. »

 

Béatrice se rassoit et pointe un doigt accusateur vers son interlocutrice :

 

– Stop ! On change les règles, emmène-moi chez toi me montrer ton tableau de Tabouret.

– D’accord, mais avant, il faut que je voie ta carte de presse.

– Bien joué ! Tu as donc un avantage sur moi : tu sais que je suis passée chez la mère Mornay-Sauvignac et que d’après toi le tableau de Tabouret n’était qu’un prétexte. Mais toi t’es qui ?

– On peut voir le problème autrement. Les petites vieilles bordées de fric ça attire les petits malins en tous genres comme le miel attire les mouches. Les prétextes pour venir s’incruster sont innombrables…

– Mais…

– Laisse-moi finir. Mais la mère Mornay a un cerbère qui filtre efficacement tout ça. Pour passer à travers le filtre il fallait faire preuve d’originalité, le coup du tableau de Joseph Tabouret n’était pas mal trouvé. Sauf que la vieille s’est bien foutue de ta gueule. Seulement il y a quand même une chose qui m’intrigue : Comme as-tu su qu’elle possédait ce tableau ?

– Je ne vois pas pourquoi je te le dirais, je ne sais même pas qui tu es. Je te laisse cinq minutes, faut que je fasse pipi.

– Bon pipi !

 

En fait, Béatrice avait besoin de réfléchir, son interlocutrice était loin d’être idiote, sa longue réplique était riche en informations qu’elle avait sans doute distillées en sachant très bien ce qu’elle faisait. Elle connaissait la mère Mornay, et son secrétaire filiforme lui rapportait ses moindres faits et gestes. C’était donc ce dernier qui l’avait informé de sa visite et non pas Ninotchka. Mais pourquoi ?

 

Cette affaire commençait à la gonfler sérieusement. Elle avait d’ores et déjà prit la décision de tout laisser tomber. Ce n’est pas cette « Margot » qui allait la faire changer d’avis, bien au contraire. Cette affaire devenait décidemment trop embrouillée, trop compliquée et trop louche.

 

– Je te laisse, dit-elle à son interlocutrice quand elle revint des toilettes, je perds mon temps.

– O.K. Tu sais qui je suis ?

– Non, mais je m’en tape !

– Je m’appelle Maria-Ines Hernandez, je suis la compagne du petit neveu de Madeleine Mornay-Sauvignac.

– Rien à cirer !

– C’est possible, mais à ta place j’arrêterais de fouiner dans les affaires de notre grande tante, ça peut devenir très dangereux.

– Des menaces maintenant ?

– Non, un avertissement !

– Pauvre conne !

 

Et Béatrice quitta le troquet, énervée d’avoir perdu son temps, à ce point qu’elle ne s’aperçut à aucun moment qu’on la suivait.

 

Elle appela le professeur Martinov, lui résuma l’entretien et lui fit part de son inéluctable conclusion :

 

– On clôture ce dossier de merde ! Je ne rentre pas au labo, je resterais plus longtemps demain.

 

Au pied de l’immeuble où logeait Béatrice, Romuald lui emboitât le pas et monta avec elle jusqu’au troisième étage, continua à monter après avoir repéré sa porte d’appartement. Il redescendit deux minutes plus tard, puis ne découvrant aucune indication sur la porte, s’en alla consulter les boites aux lettres. Il lut :

 

« Béatrice Clerc-Fontaine, 3ème gauche. »

 

Tout content, il téléphona à Maria-Ines.

 

– Avoir son nom c’est bien ! Répondit-elle, mais ça ne nous dit pas ce qu’elle fabrique ?

– Je m’en occupe demain

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 07:21

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 17 – Louis et Louisa par Maud-Anne Amaro

 

 

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Vendredi 1er octobre

 

Il avait été convenu que si Martinov obtenait l’adresse de Ninotchka, il la communiquerait par SMS à Béatrice qui pourrait ainsi aller directement aux renseignements. Elle téléphona ensuite au professeur afin d’avoir le maximum de précisions.

 

C’est coiffée d’une perruque brune et chaussée de grosses lunettes noires qu’elle se dirigea vers le lieu indiqué.

 

Le professeur n’ayant pu noter le digicode, Béatrice dû attendre une éternité avant de pouvoir pénétrer dans l’immeuble.

 

Les boites aux lettres vétustes ne portaient pas systématiquement l’indication du logement de leurs occupants. A toute fin utile, Béatrice les photographia à l’aide de son téléphone portable.

 

« Escalier du fond, sixième gauche (sans ascenseur), porte gauche, pas d’indication sur la porte (recouvert de chatterton), paillasson bordé de rouge, lui avait indiqué le professeur.

 

Elle repéra la porte mais s’abstint d’y frapper. Elle redescendit un étage et sonna au hasard. Une mégère en bigoudis et à l’expression revêche lui ouvrit.

 

– Excusez-moi, je cherche une personne au 6ème…

– C’est le 5ème ici !

– Je sais. Mais je me trompe peut-être, je suis la société de recouvrement… On ne connaît que son prénom, Ninotchka, mais c’est peut-être un pseudo. Elle se fait aussi appeler Ida.

– Je ne connais pas les prénoms des gens.

– Une blonde dans les 25 ans, plutôt mignonne, un peu rondelette, belle poitrine…

– Vous croyez que je regarde les poitrines des femmes ?

– Bon, vous n’avez pas envie de m’aider, c’est ça ?

 

La femme referma la porte en marmonnant quelque chose d’incompréhensible. Béatrice remonta au 6ème.

 

« On va faire autrement ! »

 

Elle se dirige vers la porte indiquée par le professeur, tend l’oreille, n’entend aucun bruit.

 

« L’idéal serait qu’il n’y ait personne, sinon je gérerai »

 

Elle frappe, n’obtient aucune réponse, puis sonne à côté. Un type mal rasé lui ouvre.

 

– Je suis assez inquiète, je venais voir Ninotchka, ça ne répond pas. Dit Béatrice en indiquant la porte.

– Ninotchka ?

– Ah, oui, c’est moi qui l’appelle comme ça, je ne me rappelle même plus de son vrai prénom.

– Aline ?

– Je sais plus, ils sont deux dans cet appart, non ?

– Non, ou alors c’est nouveau !

– Une blonde, dans les 25 ans

– Elle n’est pas vraiment blonde.

– Une fausse blonde ?

– Non, je ne sais pas qui vous cherchez, mais Aline elle serait plutôt antillaise.

 

Oups !

 

En rentrant Béatrice fit part de sa désillusion au professeur qui résuma la situation avec résignation.

 

– On est coincé ! Qu’est-ce qu’on peut faire ? Se pointer chez cette Aline et lui proposer de l’argent ? Se faire passer pour des flics ? Ce n’est pas notre métier. On devrait laisser tomber. Ça devient trop compliqué. Résuma-t-elle.

– N’empêche que cette fille joue forcément un rôle, pute occasionnelle le soir et bonne à tout faire la journée ! Quelque chose n’est pas clair. Répondit le professeur.

– Ce qui veut dire que par défaut, on considère la fille comme non fiable ? On ne peut pas la prendre comme complice sans en savoir davantage et on n’en saura sans doute jamais davantage.

– On abandonne, alors ?

– Oui ! Mais pourquoi m’a-t-elle parlé de la table, rien ne l’obligeait ?

– Y’a plein d’hypothèses…

– Le hic, c’est qu’on ne peut plus trouver de prétexte pour examiner la table, la fille nous connaît tous les deux.

– Elle a forcément des jours de repos, reprit Martinov.

– Oui, je peux essayer de savoir !

– On va faire comme ça ! Mais je ne la sens trop plus cette affaire !

 

Sauf que les choses se passèrent tout autrement, puisque pas un seul instant Martinov et Béatrice ne soupçonnèrent que c’est eux qui avaient été manipulé par la belle Ninotchka.

 

Samedi 5 Octobre

 

Louis Gringola

 

Une petite recherche sur Internet permit à Louis Gringola d’avoir quelques renseignements sur les activités du professeur Martinov.

 

« Un mec qui répare des mécanismes anciens. Donc la piste est bonne. Normal qu’il s’intéresse à la table tournante de la vieille ! Maintenant qui lui a commandité quoi ? Ça ne va pas être simple. Mais en partant du principe que le tourneur de table va essayer d’influencer la vieille y compris, pour le testament, ben il faut qu’on sache ! »

 

A 9 heures Louis Gringola sonne au domicile du Professeur Martinov. Ça ne répond pas, il décide d’attendre une heure dans sa voiture avant de faire une nouvelle tentative. Il ignore évidemment qu’à cette heure-là, notre vert professeur vient juste de s’extraire du lit douillet de la Marianne, l’accorte veuve du grainetier (voir les épisodes précédents).

 

À 9 heures 30, Louis remarque un élégant sexagénaire barbichu qui ouvre la porte du domicile de Martinov. Il sort du véhicule, traverse la rue et sonne. Le professeur qui n’attend personne et qui n’a même pas eu le temps de se dévêtir ouvre :

 

– Bonjour Monsieur Martinov, je suis Louis Legrand, improvisa-t-il.

– Oui, c’est pourquoi ?

– Est-ce que vous réparez les vieux flippers ?

– Oui, mais pour que nous en parlions, il vous faudra prendre rendez-vous. Je ne travaille pas le samedi.

– Oh ! C’est dommage, j’avais fait le déplacement exprès.

– Je suis désolé.

– Je ne vous importunerais pas longtemps, juste dix minutes.

 

Le professeur Martinov eut alors la faiblesse d’accepter, il le fit entrer et assoir.

 

– Je vais vous poser une question de déontologie, commença Louis.

 

Le professeur détailla son interlocuteur. Un bel homme dont quelque chose d’indéfinissable dans le comportement laissait à penser qu’il pouvait être gay. Pour sa part Louis remarqua la façon assez particulière avec laquelle le professeur l’observait, mais cette pensée ne persista pas.

 

– Rassurez-vous, je ne vous demanderai pas la facture d’achat de votre flipper.

– Il ne s’agit pas de ça, admettons que je vous propose de l’argent afin de savoir qu’elle est la personne qui vous a confié une certaine mission !

– N’y pensez même pas dans vos rêves ! Et s’il s’agit du véritable objet de votre visite, on va y mettre fin immédiatement.

– Non, non, j’exposais juste une hypothèse d’école.

– Alors venons-en au fait.

– Parce que je n’aimerais pas que quelqu’un apprenne que je vous ai confié une mission.

 

Le professeur soupira de façon peu discrète laissant deviner à son interlocuteur que celui-ci commençait à les lui briser menu-menu.

 

– Bon, votre flipper ?

– C’est un modèle américain, fin des années 50, marque Gottlieb.

– Vous avez apporté une photo ?

– Non, mais je peux passer vous prendre pour l’examiner quand vous pourrez.

 

Louis avait maintenant conscience qu’il était en train de raconter n’importe quoi. Son plan initial partait du postulat selon lequel tout le monde est corruptible. Il en était d’ailleurs toujours autant persuadé, mais la fermeté avec laquelle Martinov l’avait recadré l’avait empêché de continuer dans cette voie. Il lui fallait donc attendre pour relancer le sujet. En attendant il cherchait un plan alternatif. Menacer Martinov jusqu’à ce qu’il fournisse le renseignement qu’il cherchait. Un peu gonflé comme plan, non ? Et pas trop son genre de faire des choses pareilles, Louis Gringola.

 

– Je ne me déplace pas pour ça…

– Ce serait à mes frais bien entendu.

– Vois êtes sur Paris ?

– Oui dans le 11ème.

– Et bien prenons rendez-vous pour la semaine prochaine, un flipper ça rentre à l’intérieur d’une voiture, vous me l’apporterez, ce sera plus simple !

– J’ai pas mal d’argent, je vous dédommagerai largement les heures perdues à cause de ce déplacement.

– Bon on va arrêter là, les dix minutes que vous aviez sollicitées sont largement dépassées. Rappelez-moi, on verra ce qu’on peut faire.

– OK, je m’en vais, m’accorderez-vous la permission d’utiliser vos toilettes ?

– Je vous en prie, c’est au fond là-bas.

 

Une fois enfermé, il sortit de sa poche de veston son étui contenant les lunettes dont il se servait pour lire. Et l’abandonna volontairement sur le sol.

 

Il aurait donc une bonne occasion de revenir, mais il faudrait le faire avec un plan. Il fit démarrer sa voiture et s’arrêta dans une rue adjacente, cherchant l’inspiration.

 

« Complètement allumé, ce mec, dommage il était beau gosse ! Ah ! J’espère qu’il n’a pas saligoté mes chiottes ! »

 

Maniaque, le professeur s’en alla vérifier, et trouva l’étui à lunettes.

 

« Il ne doit pas s’en servir pour conduire, il serait déjà revenu ! »

 

Il déposa l’étui dans un coin du laboratoire avant de changer d’activité. Sa soirée avec la Marianne ne s’était pas trop bien passée. Ils s’étaient disputés pendant le repas à propos de peccadilles. Au lit, démotivé, il n’était pas arrivé à jouir, ayant en plus oublié ses petites pilules miracles. Et ce matin, madame faisait à moitié la gueule. La totale, quoi !

 

Curieusement, cet étrange visiteur avait réveillé sa libido.

 

« Ce beau gosse était à moitié bargeot, mais il m’a excité. Je vais m’offrir un quart d’heure de plaisir solitaire, ça me changera les idées »

 

Il se déshabilla entièrement (non pas entièrement, il conserva ses chaussettes) puis alla chercher son godemichet dans le tiroir de sa table de chevet, il s’empara ensuite d’un ouvrage situé sur la plus haute planche de sa bibliothèque : « Les trois mousquetaires ». Un gros volume !

 

J’en entends déjà qui ricanent : Comment faire pour s’exciter avec Alexandre Dumas ?

 

C’est que de l’ouvrage original, il ne restait bien peu de choses, les dix premières et les dix dernières pages, tout au plus. En fait la couverture du livre dissimulait une dizaine de revues pornos danoises de la fin des années 1960. Tous les fantasmes de notre vieux et sympathique « pervers polymorphe » étaient là-dedans : des gros seins, des transsexuels, de l’uro… Mais ce qu’il l’intéressait en ce moment c’est ce vieux numéro de « Homo Action » qu’il connaissait par cœur mais dont il ne lassait pas. Il ouvrit les pages où l’on voyait trois beaux jeunes hommes assez fins partouzer avec une belle décontraction. Un blondinet moustachu suçait avec gourmandise la bite d’un autre blondinet, à cheveux longs celui-ci, et sur la page suivante, celui-ci sodomisait le moustachu tandis qu’un troisième larron le suçait.

 

Le professeur Martinov prit sa bite en main et commença à se masturber lentement.

 

Louis Gringola avait beau se creuser le ciboulot, il ne trouvait rien de génial. Aussi décida-t-il faute de plan subtil d’employer les grands moyens

 

« Je vais lui proposer du fric, un gros paquet, et s’il n’en veut pas, je vais le secouer comme un prunier et lui foutre la trouille de sa vie, il est vieux, il est seul, c’est très lâche, c’est pas bien mais je n’ai pas le choix ».

 

Il sonne de nouveau chez Martinov.

 

« C’est bien le moment. Qui c’est encore ? »

 

– Une seconde !

 

Le professeur, agacé, file dans la salle de bain se recouvrir d’un peignoir, planque le godemichet dans sa poche, oublie de ranger les revues et s’en va ouvrir :

 

– Encore vous !

– J’ai dû faire tomber mon étui à lunettes.

– Bougez pas, je l’ai ramassé, je vais aller vous le chercher.

 

Le trou de mémoire !

 

« Où je l’ai foutu ? »

 

Il lui semble se rappeler qu’il l’avait entreposé dans le labo, il ouvre tous les tiroirs sans rien trouver, s’énerve, recommence, regarde sur les planches et finit par le découvrir, en plein milieu de son coin de travail.

 

« Je perds la boule ! »

 

Pendant ce temps Louis Gringola s’est introduit dans le salon.

 

« Pourvu qu’il accepte le fric, je me vois mal violenter ce pépère !  »

 

C’est qu’il a beau avoir quelques cotés voyous, Louis, il n’a jamais usé de violence physique envers quiconque, sauf pour se défendre contre des petits cons qui lui cherchaient des noises pendant la récréation quand il était gosse. Il ne va pas commencer aujourd’hui.

 

Et voilà qu’il tombe sur les revues ! Et celle qui s’affiche sous ses yeux est une vieille revue gay, il en mémorise le titre et le numéro puis prend un air détaché en attendant le retour de Martinov.

 

« Changement de tactique, le vieux je vais le baiser, dans les deux sens du terme ! »

 

Le professeur retrouve Louis en plein milieu du salon.

 

– Je ne me souviens pas vous avoir invité à rentrer, voici vos lunettes, la sortie c’est là-bas, aurevoir Monsieur.

– Votre revue, je vous la rachète, vous en voulez combien ?

– Quelle revue ? Je n’ai rien à vendre, débarrassez-moi le plancher !

 

Martinov vient de se rendre compte de quelle revue voulait parler son visiteur. Il devient rouge comme un camion de pompier.

 

– Il y a des années que je cherche ce numéro, il est très rare ! 50 euros.

– Sortez, s’il vous plait !

– 100 euros ! Ou alors vous me le prêtez, je le scanne er vous le rapporte dans huit jours.

– Foutez-moi le camp ! S’il vous plait.

– Ne craignez rien, je ne vous veux aucun mal, je ne suis pas quelqu’un de violent, mais je vais vous faire une confidence, je suis un peu gay et j’adore la compagnie des hommes murs ! On pourrait passer un petit moment ensemble, je suis très doux. Alors vous me foutez toujours à la porte ?

 

Et en disant cela Louis tire sur la ceinture du peignoir du professeur, lequel tétanisé est incapable de réagir. La main de Louis s’aventure sur la bite de Martinov.

 

– Viens, on va le feuilleter à deux, ton bouquin.

– Mais…

– Ben quoi ! Je ne vais te manger ! Je voudrais regarder ta revue ! Tu ne veux vraiment pas me la vendre ?

– Retirez votre main !

– Juste un moment !

 

Martinov paralysé par la situation se laisse tirer par la bite jusqu’à la table où est posée la revue, sa raison ne répond plus et sa queue pointe au plafond.

 

– Humm, quelle belle bite il a celui-ci ! Je suis sûre que tu aimerais en sucer une comme ça, Non ? Commente Louis en feuilletant la revue.

– Je, je…

– Je vais te montrer la mienne si tu veux.

– Mais enfin…

– Quand tu auras fini de rouspétér, tu te laisseras faire, tu en meurs d’envie. De toute façon, je ne vais pas te violer.

– Mais enfin, on ne se connait pas…

– Ben, justement on va faire connaissance, elle te plaît ma bite ?

– Elle est très belle, en effet, mais… s’entend dire le professeur

– T’aimerais bien l’avoir dans ton cul ?

– Je rêve !

– Ben tu ne dis pas non ! Allez, touche ma bite !

 

Alors Martinov poussé par on se sait quel démon, approcha sa main et toucha.

 

Certes ce n’était pas sa première bite, le professeur depuis que sa bisexualité s’était réveillée avait eu l’occasion de faire joujou avec plusieurs d’entre-elles. Et elles étaient toutes différentes.

 

Et il était là en train de branler la bite d’un hurluberlu qui dix minutes auparavant lui parlait de flipper !

 

– Tu me la suces ?

 

Il en mourrait d’envie, ce bon professeur, et comme si la chose allait de soi il se baisse et embouche carrément le membre viril de Louis Gringola. Ce dernier se laisse faire quelques minutes.

Martinov18q1

– Attends, je vais me mettre à poil, on sera mieux.

 

Martinov est en fait plus bitophile que bisexuel, ce qui l’intéresse chez les hommes, c’est leur bite et ce qu’il peut faire avec. Cependant il n’est pas insensible à ce corps, fin et bronzé, entièrement glabre, ainsi qu’à ses gros tétons bruns.

 

Louis Gringola sentant le trouble de son partenaire se permet d’en ajouter une couche en effectuant une pirouette afin que le professeur puisse admirer ses fesses

 

« Quel cul ! »

 

– T’es plutôt passif ? Demande Louis.

– Oui ! mais qu’est-ce que ça peut vous faire ? Revanant un moment « sur Terre »

– T’aimerais que je t’encule ?

– On va arrêter ça…

– Tu as tort, il faut saisir les occasions quand elles se présentent, sinon on regrette.

– Mais vous cherchez quoi ?

– Que tu me répares mon flipper, mais je suis aussi intéressé par la revue et maintenant j’aimerais bien t’enculer, imagine ma bonne bite dans ton petit cul, franchement ça te dirait ?

– Bon écoutez, on a assez fait les zouaves comme ça…

– Faut toujours profiter des ocasions !

– Je ne suis pas contre, mais…

– Mais quoi ? Tu verras, je fais ça très bien… et puis j’adore enculer les séniors !

 

Notre sympathique professeur ne sait plus trop où il en est, son visiteur s’approche de lui, les deux hommes sont maintenant très proches l’un de l’autre, Louis lui attrape les bouts de seins et se mets à les tortiller faisant se pâmer d’aise son partenaire.

 

Martinov rend la politesse à son vis-à-vis en lui faisant la même chose. Le visage de Louis se rapproche, sa bouche cherche la sienne. Le professeur n’apprécie que très modérément ce genre de privauté, mais pas au point de refuser ce baiser.

 

– T’es un petit cochon, toi ! Lui dit Louis.

– Cochon, j’en sais rien, disons que j’aime les bonnes choses.

– Allez suce-moi encore ! Tu fais ça trop bien !

 

Cela, le professeur ne se le fait pas dire deux fois, c’est qu’il a appris à aimer ça, de sucer des bites. Et le voilà qui lèche, qui suce, de toutes les façons possibles, jouant de la langue et de la bouche en un ballet infernal.

 

– Putain ! Tu suces trop bien, pépère ! Tu veux que je te suce un peu à mon tour ?

– Oui bien sûr.

 

Si Martinov lors de ses rencontres « gays » préféraient sucer que le contraire, il avait cependant constaté qu’en la matière les hommes suçaient généralement fort bien, parfois même mieux que les femmes. Aussi se laissa-t-il faire.

 

– Tu mouilles du gland, ma salope !

 

Martinov se retint de lui dire qu’il n’était pas « sa salope », mas n’en fit rien, cela était dit sans mépris ni animosité, alors puisque c’était un jeu, autant jouer…

 

– Je vais t’enculer, maintenant, t’as des capotes ?

– Dans ma table de nuit, viens on va monter dans ma chambre.

 

Pendant que Louis s’encapote, Martinov se positionne sur le lit en levrette en cambrant son cul comme il convient de le faire en pareilles circonstances.

 

Louis approche un doigt. L’endroit demandait à être lubrifié, il se servit donc de sa langue pour humecter le petit œillet marron. Quand celui-ci consentit à s’ouvrir quelque peu, il fit pénétrer son doigt et le fit aller et venir en cadence, provoquant déjà des frissons de plaisir chez notre gentil professeur.

 

– Attention je te la mets !

 

Le gland cogne contre l’anus, puis entre, un coup de rein pour faire mieux pénétrer, et hop, tout est entré. Luis peut maintenant pistonner. Il ne va pas trop vite, son but et de faire durer la chose le plus longtemps possible afin que son partenaire devienne ivre de plaisir.

 

– C’est bon de se faire enculer ! Hein ?

– Continue !

– Tu ne t’attendais pas à ce qu’on vienne t’enculer, ce matin, hein ?

– Pas vraiment non !

– C’est quand même autre chose que de se branler en regardant des images !

– Certes !

 

Le miroir de l’armoire de la chambre renvoie l’image de nos deux joyeux sodomites qui s’enfilent joyeusement.

 

– Regarde comme on est mignons, tous les deux !

– Mignons, je ne sais pas, mais c’est bon !

 

Le plaisir finit par submerger notre bon professeur qui se met à japper de plus en plus fort. Du coup Louis accélère, ce qui fait brailler Martinov encore davantage.

 

Louis, en sueur explose dans un râle.

 

Quelques instants de silence, les deux hommes récupèrent.

 

– C’était bon ?

– Bon et bien joué, je me suis laissé entrainer dans ce trip !

– Tu ne vas pas me dire que tu regrettes ?

– Pas du tout, vous m’avez fort bien enculé, cher monsieur ! Je suppose que ça a un prix ?

– Je ne vais pas te demander de l’argent !

– J’aurais préféré !

– C’était un jeu ! Je ne t’ai pas forcé !

– Merci de me le rappeler. Bon pour le flipper je peux faire un effort, quant à la revue je ne m’en dessaisis pas, mais je peux demander à mon assistante de vous faire des scans et de vous les envoyer.

– Votre assistante va faire ça ?

– Oui, moi je ne suis pas doué pour ces trucs là !

– Mais scanner ce genre de choses…

– Oh ! Elle en a vu d’autres !

– Ah bon ! Alors les scans je veux bien, le flipper laissez tomber ce n’était qu’un prétexte, en fait je venais chercher un renseignement, juste un renseignement.

– Et vous avez l’habitude d’enculer les gens pour obtenir des renseignements !

– C’était improvisé, voyons !

 

Et tout en parlant Louis qui ne s’est pas encore rhabillé, joue avec sa bite, demi-molle. Martinov en peut en détacher son regard.

 

– Elle te plait bien ? Hein ?

– Elle est trop belle !

– Tu veux me la sucer encore un peu ?

– Puisque tu me le proposes…

– Allez, suce, suce ma bonne bite !

 

Le professeur remet la queue de Louis Gringola dans sa bouche. Ce dernier n’ayant pas eu le temps de se rincer, le sexe est gluant de sperme. Mais Martinov en a cure et se régale de cette délicieuse crème.

 

– Je ne vais pas bander assez pour t’enculer une nouvelle fois, mais il suffit d’attendre une heure… je te ferais monter au ciel.

 

A l’évocation de cette perspective, le professeur ne tient plus en place.

 

– Je suppose que ce sera en échange du renseignement ? C’est quoi ?

– La table tournante, c’est qui ?

– Comment ça ?

– Quelqu’un est venu te voir à propos d’une table tournante.

– Peut-être bien !

– Tu vas me dire qui c’est ?

– Je suis quand même un peu gêné !

– Oui, bon… Et si je te disais que j’ai besoin de ce renseignement pour me protéger, que ma vie est peut-être en danger…

– Je ne suis pas obligé de vous croire !

– Non, mais ça te permettrait d’éviter d’avoir des problèmes de conscience.

 

« Si on me demande pourquoi j’ai trahi le secret professionnel, je dirais ça, que le gars m’a dit que sa vie était en danger, et que moi j’ai eu la faiblesse de le croire. »

 

Alors le professeur Martinov, pas trop fier, et n’ayant plus le nom en tête s’en alla consulter le dossier et lâcha le morceau :

 

– Thérèse Gringola.

– Et bien voilà ! Et elle t’as demandé quoi ?

– Tu voulais un renseignement, pas deux !

– Au point où t’en es !

– Débunker le truc !

– Personne ne saura que tu m’as parlé. Je me mets à ta place, ce n’est pas évident. Je pourrais te dire que je m’en veux, mais je n’avais pas le choix. Et ne crains rien, ce renseignement me rassure, ma sœur doit savoir ce qu’elle fait.

 

« Ma sœur ? Pourquoi parle-t-il de sa sœur ? »

 

– Restions en-là !

– Ne soyons pas ennemis, je vous invite au restaurant.

– C’est pas vraiment l’heure !

– Je passe vous prendre à midi.

– S’il vous plait, restons-en là, je vous en prie.

– OK, je n’insiste pas, voici ma carte, je suis Louis Gringola, le frère de Thérèse.

 

Oups. !

 

– Mais qui vous a mis sur ma piste ?

– Je préfèrerais ne pas répondre.

– Je vous ai fourni deux renseignements, vous me devez bien ça !

– Ça risque de vous déplaire.

– Je m’en fous, dites-moi.

– Je voulais savoir pourquoi une personne s’intéressait à la table tournante de la vieille. On a remonté la piste jusqu’à vous grâce à votre portefeuille.

– Mon portefeuille ?

– Ne me demandez pas de détails, Ninotchka ne m’en a pas donné ! Mentit-il pieusement.

– Ninotchka ! Putain, qu’est-ce que je peux être con ! S’exclama le professeur qui venait de comprendre.

– Je ne pense pas que vous soyez con ! Considérez tout cela comme un jeu ! Dans un jeu il n’est pas rare de perdre, et après tout quelle importance ?

– Mwais…

– Alors du coup, ce restau ?

– Non, merci, une autre fois peut-être.

– C’est dommage parce qu’après le restaurant je t’avais fait une promesse.

– Je sais, mais là, pour le moment je suis un peu démotivé. Bon, on va se rhabiller.

 

Et le professeur se lève.

 

– Tu sais que t’a un beau cul, toi ? Lui dis Louis.

– Tant mieux !

– J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir à t’enculer ! Et puis tu suces vachement bien ! Tu ne veux pas me sucer juste encore un peu ?

 

Martinov se demande alors à quel jeu joue maintenant son partenaire puisqu’il a obtenu ce qu’il était venu chercher.

 

En fait Louis était un peu honteux d’avoir manipulé le professeur, il voulait simplement lui montrer qu’il n’était pas un ingrat.

 

– Allez fait moi plaisir ! Prend ma bite dans ta bouche.

 

Martinov le fait, mais le cœur n’y est plus vraiment. Louis eut alors une idée

 

– T’es bi ou t’es gay ? Demanda-t-il.

– Tu sais les étiquettes… en fait j’aime bien les femmes, et j’aime bien les bites.

– Tu dois aimer les travestis alors ?

– Ma foi, c’est bien troublant !

– Tu aimerais me voir en travesti.

– Parce que…

 

Louis sort alors son téléphone portable et lui montre quelques photos Louis est à peine reconnaissable avec son visage maquillé et sa longue perruque brune. Le professeur est troublé de chez troublé et recommence à avoir une petite érection.

 

– Très troublant en effet !

– C’est mon double en fille, quand je me travesti je suis Louisa.

– Eh bé ! Répond Martinov faute de meilleure répartie.

– Ça te dirait de me voir en vrai !

– Oui bien sûr…

– Habille-toi je t’emmène chez moi, je t’offre une heure avec Louisa.

– Et en quel honneur ? Tu vas me demander quoi après ?

– Rien du tout ! J’ai été un peu salaud avec toi ! Je veux me racheter en te faisant plaisir, et pour moi ce sera loin d’être une corvée.

– Euh ! Aujourd’hui ?

 

Et c’est ainsi que le professeur Martinov se retrouva dans l’appartement coquet de Louis, au pied de la Butte Montmartre. Mais il est malin notre vert professeur, pour être certain d’être en forme il a avalé une de ses petites pilules miracle.

 

– Je te sers à boire et je vais me préparer, j’en ai pour une vingtaine de minutes, il y a quelques BD pour t’occuper en attendant, j’ai tous les Tintin.

– Ça me changera des Trois Mousquetaires !

– Pardon ?

– Non rien !

 

Et un bon quart d’heure plus tard, Louis, ou plutôt Louisa faisait son apparition. Martinov subjugué n’en croit pas ses yeux ! Le maquillage est parfait, les yeux, la bouche, tout… la perruque n’est pas brune comme sur les photos, mais blonde, ses belles jambes sont gainées de bas autofixants en voile noir et mise en valeur par une paire d’escarpins très chics. Une simple nuisette rose assez transparente l’habille, pas de culotte !

Martinov18q2

– Eh ben dis donc, tu me fais bander ! Commente le professeur.

– C’est le but de l’opération, mets-toi donc à poil, on va jouer tous les deux.

 

Martinov obtempère à la vitesse grand V, tandis que Louisa qui vient de mettre un peu de musique latino se met à se trémousser des fesses.

 

– Alors, il te plaît mon cul ?

– Il est superbe ! Répond Martinov qui bande comme un cerf.

– Un vrai cul d’enculé, non ?

– Euh…

– Mais entre enculés on va se comprendre, viens donc m’embrasser ma petite salope.

 

Martinov n’aime pas embrasser les hommes, même s’il le fait quand même avec une certaine réticence, mais là il n’hésite pas une seule seconde, et nos deux complices s’échangent un long baiser baveux tout en se tripotant mutuellement la bite.

 

– Attend lui dit Luisa, j’ai une petite envie de pisser préalable ! Tu viens avec moi ?

– Pourquoi ?

– Pour regarder ! Tu t’es déjà fait pisser dessus ?

– Oui, j’aime bien !

– Dans la bouche ?

– Aussi oui !

– Tu veux ?

– Pourquoi pas !

 

Parvenu dans les toilettes, Martinov se met à genoux et ouvre une large bouche tandis qu’un joli jet d’urine sort de la belle bite de Louisa.

 

– Délicieux ! Commente le professeur qui après avoir avalé quelques bonnes gorgées, se relève pour carrosser son partenaire

 

Et Louisa ne tarde pas à bander un maximum. Chacun veut sucer l’autre, ils se gênent se retrouve sur le tapis et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde et se sucent en soixante-neuf. La magie du 69, du moins quand il correctement effectué, c’est qu’on a l’impression de se sucer soi-même, et notre professeur est aux anges.

 

Ils finissent par se relever, en sueur.

 

– Je suppose lui dit Louisa que n’es pas trop actif, mais tu pourrais peut-être me mettre un gode, je vais aller le chercher.

– Non, si tu veux que je te prenne, ça devrait le faire !

– C’est vrai qu’en ce moment tu bandes bien.

 

Louisa se positionne en levrette et Martinov après s’être encapoté et lui avoir humidifié le trou de balle d’un peu de salive, l’encule bien à fond.

 

– Oh ! Que c’est bon ! Dis donc, tu pètes la forme, pépé ! Olala, c’est bon, vas-y continue.

 

Martinov sent monter son plaisir, mais se freine. C’est qu’il n’a pas l’intention de jouir si tôt, la bite de Louisa il la veut à nouveau dans son cul. Et après avoir limé dix minutes en se contrôlant, il se retire, expliquant qu’il a besoin de faire une pause. Pas fou (on devrait dire pas folle) Louisa comprend parfaitement la situation, il va dans la cuisine, revient avec deux verres de jus de fruits qu’ils engloutissent.

 

– Mets-toi le levrette, je vais te redonner de la bite ! Lui dit le travesti.

 

Alors Martinov offre son cul pour la seconde fois de la journée, le plaisir est supérieur à la séance du matin, allez savoir pourquoi, sans doute parce que les deux complices sont maintenant dans un climat de confiance réciproque. Toujours est-il Louisa s’agitant comme une forcenée finit par jouir dans le postérieur de vieux professeur qui lui-même perçoit trente-six chandelles.

 

– Oh ! Quel pied ! Commente simplement le travesti.

 

– Du coup ça fait un peu tard pour le restaurant ! Constate Louisa.

– Pas grave, je vais rentrer, merci pour ce bon moment.

– Attend je vais te raccompagner en bagnole.

– Tu restes habillée en fille ?

– Ça t’embête ?

– Pas du tout !

 

Louis pensait alors avoir tout compris : la table et son manipulateur constituait une machination provenant probablement d’Herman son neveu. Sa sœur ayant eu vent de l’affaire s’efforçait donc de contrarier leurs projets. Tout cela était donc très bien. Pas de quoi s’inquiéter, d’autant que Ninotchka continuerait à veiller au grain.

 

Une excellente journée en somme !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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