Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 18:43

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine

 1 – Rosemonde par Maud-Anne Amaro

 

Rosemonde

 

 

Avertissement :

 

Dans cette histoire, assez longue, le professeur Martinov et sa charmante collaboratrice n’interviendront qu’en seconde partie, mais ils seront bien là !

 

Quelques personnages parmi les principaux :

 

– Madeleine Mornay-Sauvignac : vieille veuve rentière, sans enfants.

– Louis Gringola : neveu de Madeleine, homosexuel et peintre.

– Thérèse Gringola : nièce de Madeleine, religieuse défroquée.

– Herman Gringola : petit neveu de Madeleine, fils de Pierre Gringola, décédé.

– Maria-Ines Hernandez : aventurière, ex-compagne de Pierre Gringola et maintenant maîtresse d’Herman Gringola

– Romuald Leroyou : secrétaire particulier de Madeleine Mornay-Sauvignac

– Amélia Da Costa : Première bonne à tout faire de Madeleine

– Ninotchka : Bonne à tout faire de Madeleine qui prit la place d’Amélia afin d’espionner Madeleine pour le compte de Louis.

– Rosemonde de la Roche Limée : Clerc de notaire peu scrupuleuse, s’intéresse à l’héritage de Madeleine pour son compte personnel.

– Le Père Crochicourt : Ancien confesseur de Thérèse Gringola, s’intéresse à l’héritage de Madeleine pour son compte personnel.

– Le mage Marcel De Digne : Charlatan, tourneur de tables à ses heures.

– Gérard Petit Couture : Ancien ministre déchu resté en relation avec le professeur Martinov.

– Florentine : Compagne de Gérard Petit Couture

 

1 – Rosemonde

 

Prologue

 

Rosemonde de la Roche Limée se définit elle-même comme une salope. Expliquons-nous : 44 ans, fausse blonde coiffée à la lionne, lunettes à grosses montures, sourire carnassier et poitrine avantageuse. Après un début de vie adulte assez tumultueux, elle s’est officiellement rangée. Ainsi elle est le soir et le week-end une épouse et une maîtresse de maison modèle avec son second mari qui l’a fait cocu. Le premier, lui, il garde les gosses, la routine quoi ! La journée, Rosemonde est un tout autre personnage : premier clerc de notaire à l’étude de Maître René Chambon, elle prodigue régulièrement à ce dernier ses faveurs uniquement pour que ce dernier lui fiche la paix. Car si les écarts de Rosemonde ne se limitaient qu’aux pipes et autres distractions qu’elle accordait au notaire, elle n’aurait pas mérité le qualificatif de salope. Belle salope à la rigueur, mais pas salope tout court. Tout est affaire de nuance !

 

Rosemonde était constamment à l’affût des testaments de dernière minute, notamment ceux fait au profit d’étrangers à la famille, présumant une situation d’abus de faiblesse. Elle laissait alors passer une semaine, puis se précipitait alors chez la petite vieille avec des faux documents farfelus, et réclamait une somme d’argent afin, expliquait-elle, de se mettre en règle avec les dernières directives du fisc. La somme recueillie dépendait du contexte et de l’état de crédulité de la dame, mais cela allait en gros de 300 à 3000 euros de préférence en espèces (les petites vieilles ont toujours des espèces chez elles). Elle en profitait aussi, parce qu’après tout pourquoi se gêner, pour subtiliser quelques menues bricoles à sa portée, comme des bijoux ou d’autres petits objets de valeurs.

 

Mardi 1er septembre

 

Il y avait de cela quelques jours, Madeleine Mornay-Sauvignac, 85 ans, avait fait enregistrer son nouveau testament au profit d’un dénommé Jean-Louis Crochicourt, prêtre catholique de son état. Ce jour-là Maître René Chambon paraissait pressé et avait écourté assez sèchement les explications de sa cliente, Rosemonde sentit cette dernière frustrée de ne pas pouvoir raconter sa vie alors qu’elle brûlait d’envie de le faire.

 

– J’aimerais quand même bien savoir si tout était bien dans les règles ? Je n’ai pas envie que mes neveux attaquent le testament !

– Rosemonde va s’en occuper, elle vous tiendra informée ! Avait répondu le notaire.

– Je passerais chez vous la semaine prochaine pour finaliser la procédure. Lui avait indiqué Rosemonde en la raccompagnant à la sortie.

 

Rosemonde revint vers le notaire :

 

– Quelle chieuse, je me demandais si j’arriverais à m’en débarrassez ! S’exclama Maître Chambon. Elle m’a énervé, faut que je me calme !

– Une petite pipe, peut-être ? Propose Rosemonde.

– C’est pas de refus, ça me fera du bien !

– C’est pour ça que t’étais si pressée de te débarrasser de la vieille ?

– Pas vraiment, mais deux heures avec des emmerdeurs qui se croient plus malins que tout le monde parce qu’ils ont lu l’article « notaire  » sur wikipédia, et ensuite la vioque qui était partie pour me faire la causette, moi je craque. Verrouille bien la porte.

– Oui mon petit chéri !

 

Les doigts experts ouvrent la fermeture éclair de la braguette notariale

 

– Qui c’est qui va sortir la jolie bibite à René ? C’est Rosemonde !

 

Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le sexe de l’homme tout bandé et tout décalotté surgit fièrement. Rosemonde après quelques caresses furtives n’a plus qu’à approcher ses jolies lèvres carminées, à les écarter et à la laisser pénétrer le gland afin qu’il soit en contact avec sa langue. Elle s’amuse ainsi quelques minutes avant de demander :

 

– Tu veux du « vite fait » ou on file à l’hôtel ?

– Non, l’hôtel, ça va faire trop juste !

– T’es chiant !

– Suce-moi, on causera après !

 

Rosemonde y met alors tout son savoir-faire, faisant tournicoter sa langue autour du gland en un ballet savant, tant et si bien que notre heureux notaire ne tarde pas à se pâmer et à suinter quelques gouttes bien salées.

Martinov18a1

Il n’entre pas dans les intentions de la clerc de notaire de faire jouir trop vite son patron. Ce serait frustrant pour elle qui veut sa part de plaisir.

 

– Défait-toi un peu !

 

Maître Chambon se lève juste le temps de faire glisser son pantalon et son caleçon sur ses chaussures. Rosemonde a maintenant accès aux couilles qu’elle se plaît à aspirer, tandis qu’un doigt fureteur et préalablement mouillé s’en va fouiner dans le trou du cul.

 

– Tes nichons ! Tes nichons ! S’énerve Chambon.

– Quoi mes nichons ?

– Je veux les voir !

– Tu ne les connais par cœur depuis le temps ?

– Je ne m’en lasse pas ! ils sont si beaux !

– Sont trop gros !

– Mais non !

 

Mais bien sûr, elle soulève son chemisier et fait passer ses seins sous les bonnets du soutien-gorge. Le notaire s’empresse de les caresser, de les lécher et d’en sucer les pointes mutines.

 

Tout cela excite bien notre Rosemonde qui commence à craindre que comme trop souvent, Maître Chambon trop pressé d’ejaculer en oublie sa jouissance à elle.

 

Elle pourrait lui demander le lui lécher la foufoune, mais ce n’est pas son truc au notaire, il le fait mal., sans doute parce qu’il n’aime pas pratiquer ce genre de choses.

 

« Pourtant il ne sait pas ce qu’il perd ! » se dit-elle, « des foufounes, j’ai eu l’occasion d’en goûter quelques fois et j’ai trouvé ça merveilleux ! »

 

– Assis toi sur le bureau, je vais te prendre !

– En levrette, je préfère !

– Encore ! Je préfère voir ta frimousse quand je te baise.

– Bon, d’accord, tu me baises par devant mais dans le cul !

– Mais pourquoi ?

– Parce que j’ai envie qu’on fasse comme ça !

 

Fébrile, le notaire, se pose une capote sur le zigouigoui et entreprend de besogner sa clerc.

 

La cadence devient vite infernale Rosemonde ne tarde pas à jouir du cul, tandis que sa chatte dégouline d’abondance.

 

Le notaire arrête soudainement de bouger, la clerc sait ce qu’il essaye de faire, même si ça ne marche pas à tous les coups. Il décule, se débarrasse du préservatif, puis se met à se masturber à quelques centimètres du visage de Rosemonde. Celle-ci ouvre la bouche pour l’encourager et le stimuler. La bite gicle son sperme qui éclabousse la femme, elle en avale un peu, le reste atterrit sur le nez, les joues et les lunettes.

 

« Pourvu qu’il ne m’en ait pas foutu sur mon chemisier, c’est la galère à nettoyer ces taches ! »

 

Bon prince, il lui tend un kleenex, mais ne lui laisse pas le temps de s’en servir, roulant une pelle à sa partenaire et se régalant de sa bouche imbibée de son sperme.

 

– René, tu es un cochon !

– Assis-toi, j’ai un truc à te dire ! Déclara le notaire en se réajustant.

– C’est grave ?

– Oui ! Je voudrais que tu arrêtes tes conneries, j’ai eu hier une plainte de Madame Boulard, c’est le deuxième incident de ce genre. J’ai eu un mal de chien à la calmer, et j’ai été obligé de lui raconter qu’elle avait été victime d’une personne étrangère à l’étude…

– Mais…

– Tu lui a piqué une boite à musique qu’elle fait jouer tous les jours, ce n’est vraiment pas très malin.

– C’est pas moi !

– Me prend pas pour une andouille

– Dison que j’ai eu un moment de faiblesse…

– Ben voyons ! Donc je vais te demander deux choses : Primo : ce n’est pas parce que tu es une experte en pipe que je vais continuer à couvrir tes conneries. Donc tu arrêtes sinon je serais obligé de me passer de tes services. Secundo : Tu te débrouilles pour rendre à la mère Boulard ce que tu lui as pris. Et tu t’en occupes dès aujourd’hui !

– Mais comment je fais ?

– Tu lui envoies par la poste.

 

Du coup voilà notre Rosemonde assez contrariée.

 

« Humm ! Ça sent le brûlé, je ne peux plus continuer comme ça ! Il faut que je change de registre, fini les petites bêtises, maintenant ça va être le gros coup, le très gros coup ! Et après je me calme ! »

 

Le nom du légataire du testament de cette dame Mornay-Sauvignac, un dénommé Crochicourt lui disait quelque chose. Une rapide recherche dans les actes de ces derniers mois lui confirma qu’il était aussi légataire d’une autre personne âgée habitant en province.

 

« O.K, ce type doit être un spécialiste de ce genre de choses ! Je fais quoi ? Prévenir la vieille me rapportera rien, mais je peux toujours tâter le terrain ! »

 

Lundi 7 septembre

 

Rosemonde se rend chez Madeleine Mornay-Sauvignac.

 

– Voilà, tout est en ordre, Maître Chambon vous prie de bien vouloir accepter ses excuses, il ne pouvait vous consacrer trop de temps, une affaire très compliquée l’attendait.

– Il aurait pu me fixer un rendez-vous à une heure où il aurait pu m’écouter…

– Je le conçois fort bien.

– Parce que quand même, je passe pour quoi ? Une mauvaise femme qui déshérite sa famille ? Mais ma pauvre dame ! Ce n’est pas ça du tout ! J’aurais bien aimé pouvoir m’expliquer !

– Je comprends très bien. Fit semblant de compatir Rosemonde.

– Mes neveux sont des dégénérés, vous comprenez ça ? Des dégénérés ! Ils étaient portant si mignons étant gosses ! Faut croire que mon pauvre frère n’a pas su les élever !

 

Rosemonde sentit que la mère Mornay-Sauvignac était partie pour une interminable logorrhée verbale qu’il lui serait difficile d’interrompre.

 

– Deux neveux et une nièce, il y en a un qui est mort, il a eu un fils qui vit avec la maîtresse de son père, une pute, vous vous rendez compte ? Quelle honte ! Le second est pédé comme un phoque, quant à la nièce, elle est entrée dans les ordres et elle en est ressortie, vous trouvez ça normal, vous ? Il n’y a que les gouines pour faire ça ! D’ailleurs elle est « sagittaire », les sagittaires ne sont que des têtes de lard très nunuches.

 

Rosemonde eut du mal à réprimer un sourire.

 

– Vous n’y croyez pas ?

– Si, si, bien sûr ! Mentit effrontément la clerc de notaire.

– Je ne vois pas pourquoi les astres n’influenceraient pas notre destin ? La Lune provoque bien les marées !

 

Comme vous venez de le constatez, Madeleine Mornay-Sauvignac manifestait une « ouverture » d’esprit assez restreinte ! Et plutôt que de la laisser nous présenter ces singuliers personnages qui joueront tous un rôle important dans cette étrange et longue histoire, nous laisserons cette tâche à la narratrice de ce récit.

 

Les neveux de Madeleine

 

Madeleine Mornay-Sauvignac est riche, très riche, on peut même parler de fortune colossale : des immeubles, des propriétés à droite et à gauche, des objets d’arts, des tableaux, et bien évidemment un portefeuille de titres conséquent. Toute cette fortune lui vient de son père, riche industriel et fin spéculateur.

 

On avait marié Madeleine à un jeune banquier, alpiniste amateur à ses heures, qui avait eu la mauvaise idée de dévisser mortellement en haute montagne six mois après la noce. Madeleine ne s’était jamais remariée, n’avait jamais eu d’enfants. Solitaire et misanthrope, elle ne s’intéressait pas à grand-chose hormis les cours de la bourse, la gazette des arts et les sciences divinatoires. Très superstitieuse, elle s’inquiétait de sa mort prochaine et aurait bien voulu savoir en quoi elle allait se réincarner.

 

« En mésange ! J’aimerais bien me réincarner en mésange ! »

 

Allergique aux conventions familiales, elle gâta néanmoins plus que de raison ses trois neveux, uniquement pour faire bisquer son frère cadet qu’elle tenait en grande détestation.

 

Ce frère, Charles, avait hérité de la mauvaise part de l’héritage, au lieu de valeurs immobilières bien solides, il obtint, en pleine crise économique, les usines de papa. Elles ne valaient plus grand chose au moment du partage et la situation ne cessa de se dégrader. Il vendit tout cela à perte, opéra quelques placements boursiers qui s’avérèrent catastrophiques et clama à qui voulait l’entendre qu’il était ruiné. Ruiné ? Ces gens-là ne le sont jamais complètement, avec ce qui lui restait, il s’acheta un fonds de commerce et fit du négoce de prêt à porter. Assez pour mener une bonne petite vie bourgeoise, mais il est vrai qu’en comparaison avec la fortune de sa sœur il n’y avait pas photo. Sa vie et celle de son épouse prirent fin brusquement alors qu’il venait de fêter son soixante-dixième anniversaire. Ils ne survécurent ni l’un ni l’autre au choc de son automobile contre un joli platane qui avait eu la malencontreuse idée de se trouver sur le bord de leur route. L’autopsie révéla que le conducteur avait un taux d’alcoolémie de 1,5 g dans le sang. Boire ou conduire, il aurait fallu choisir.

 

Restait donc à ce moment-là comme héritiers potentiels, les trois neveux qui ne manquaient pas de s’interroger sur la façon dont les parts allaient être réparties. On est curieux ou on ne l’est pas !

 

Trois, avons-nous dit : Pierre naquit le premier et les deux autres Thérèse et Louis ne virent le jour respectivement que 12 et 14 ans plus tard après que les époux un moment séparés se soient rabibochés.

 

Thérèse est la deuxième des trois enfants de Charles, entrée au couvent à 18 ans, avec une foi inébranlable, elle en était sortie plus de dix années plus tard avec une foi fort vacillante après que son directeur de conscience, le père Crochicourt lui eut expliqué qu’elle était possédée par le démon et qu’une bonne bite dans le cul pouvait constituer un excellent exorcisme (ne vous inquiétez pas, vous aurez tous les détails un plus loin).

 

Le curé voulant étouffer l’affaire contre monnaie sonnante et trébuchante, avait essayé de retrouver la trace de Thérèse mais fut incapable de la localiser. Il explora les rares pistes à sa disposition : ses proches. Il ne put contacter que la tante Madeleine qui ne sut le renseigner, mais le curé subjugué par la richesse de l’environnement de la vieille rentière sentit qu’il y avait sans doute là un beau coup à tenter. Délivrer à la vieille tata les propos qu’elle ne demandait qu’à entendre de la part d’un homme d’église fut un jeu d’enfant. Le loup était dans la bergerie… Et il y revint souvent. (avec ses grandes dents)

 

Thérèse apprit bien plus tard ce que « fabriquait » en douce le père Crochicourt. Celui-ci non content d’être libidineux, embobinait les personnes âgées et fortunées en les persuadant à force de manipulations mentales, à rédiger leur testament en faveur de « Notre Sainte Mère l’Eglise ». Présent au moment de la rédaction de l’acte, il suggérait à sa victime de stipuler « Monsieur Jean-Louis Crochicourt » au lieu et place de « Notre Sainte Mère l’Eglise » entité trop confuse pour un païen de notaire. Et pour le reste il jurait son grand dieu (forcement) qu’il en ferait son affaire.

 

Pierre est l’ainé, du moins l’était, car un jour, se prenant pour un navigateur solitaire, il disparut en mer. On retrouva son catamaran mais pas lui. Il fut marié jeune sous la pression de ses parents avec une femme qui avait cédé à ses avances un soir de beuverie et qui n’avait rien trouvé d’autre que de tomber enceinte puis de refuser d’avorter.

 

Un fils naquit, ils le prénommèrent Herman, ce qui, la nature n’ayant pas spécialement gâté le pauvre garçon, lui allait à peu près comme un tablier à une vache limousine. L’attribution de ce prénom eut une conséquence inattendue : Tata Madeleine qui dans ses rêves projetait de gâter le bébé comme elle l’avait fait avec son papa quand il était petit, piqua une crise, s’insurgeant que l’on puisse donner un prénom à consonance teutonne à un joli bébé bien français. Elle était cependant encline à pardonner du bout des lèvres ce qu’elle considérait comme une faute de goût, mais le fait que les parents choisirent de ne point faire baptiser l’enfant lui fit rompre définitivement tous les ponts.

 

Un an après être tombée enceinte, la maman tomba… de cheval. Elle ne survécut pas.

 

Pierre ne se remaria jamais, mais collectionna les maîtresses, dans les deux sens du terme, autoritaires et dominatrices. L’histoire ne retint pas combien il y en eut, mais il y en eut beaucoup. Certaines s’étaient prises d’affection pour le jeune Herman, ce qui influença durablement ses futures orientations sexuelles.

 

Pierre possédait une petite entreprise spécialisée dans le négoce de bateaux de plaisance. Il ne s’en occupait guère ayant mis l’affaire en gérance, mais ça marchait plutôt bien. Logiquement Herman en hérita.

 

Au moment de la disparition de son père dans l’Atlantique, Herman avait 22 ans. Maria-Ines Hernandez, la dernière maîtresse de Pierre avait jeté son dévolu sur le « gamin » et l’avait pour ainsi dire dénaisié. (nous y reviendrons, rassurez-vous)

 

Le « gamin » avait beau être laid, il n’était pas idiot pour autant, et se doutait bien que la seule raison pour laquelle Maria-Ines l’appréciait était le fric potentiel de sa tata. Mais jouer le jeu était pour lui comme une oasis dans son désert sexuel.

 

Le troisième, le cadet, Louis était la honte de la famille, on ignorait où il vivait et ce qu’il faisait, mais on le savait homo voire même travesti à ses heures, puisqu’avant d’être chassé du domicile parental, il piquait les petites culottes de sa sœur…

 

Quelle famille ! Mais quelle famille !

 

Reprise

 

– Justement… à propos de Thérèse Gringola… lança Rosemonde.

– Qu’est-ce que vous lui voulez à cette morue ? S’agaça Madeleine Mornay-Sauvignac.

– Rien du tout, mais il se trouve que j’ai connu une Thérèse Gringola à l’école, mais c’est peut-être une coïncidence ?

– A quelle école ?

– Chez les petites sœurs de Sainte-Razibulle.

– Alors c’est la même ! Mais vous n’avez pas le même âge ?

– Elle était élève et moi surveillante !

– Ah ! Je comprends mieux ! Répondit la vieille Madeleine en haussant le menton d’un air ridicule.

– Le monde est petit ! En tous les cas c’est un très beau geste que de léguer votre fortune aux pauvres, je vous en félicite.

– Les pauvres ? Quels pauvres ? Est-ce que j’ai une tête à donner aux pauvres ?

– Excusez-moi, je croyais que…

– Les pauvres, je vais vous dire un truc, s’ils sont pauvres, c’est qu’ils le veulent bien. A part deux ou trois exceptions tout ça, c’est paresseux et compagnie. Des assistés, tout juste bons à profiter des aides de l’état ! Et qui c’est qui engraisse tous ces parasites ? C’est nous ! Avec nos impôts. Vous trouvez ça normal, vous ?

 

Rosemonde était terriblement gênée par ce discours, non pas qu’elle fut franchement progressiste, mais comme dirait quelqu’un : « il y a des limites tout de même ! »

 

« Mais alors, il va en faire quoi de l’héritage, le père Crochicourt ? »

 

Ce fut plus fort qu’elle, elle voulait savoir et recadra la conversation.

 

– Je pensais que…

– Et bien, il ne faut pas penser sans savoir, il faut demander. Le père Crochicourt s’occupe de plusieurs associations pour améliorer le sort des prêtres en activité ou retraités, ils n’ont pas grand-chose vous savez, et ils ne demandent jamais rien, et puis il s’occupe aussi d’ordres missionnaires. Les missionnaires, il n’y en a plus beaucoup, alors que notre époque en aurait vraiment besoin. Bref plutôt que de lister une quinzaine d’associations, je lui lègue tout à lui, il se débrouillera, j’ai confiance en lui, c’est un saint homme.

 

« Il va te piquer tout ton fric, le « saint homme », tu t’es fait entuber ma vieille, mais moi je vais t’entuber encore mieux ! »

 

Sauf qu’elle ne savait pas encore comment…

 

– Bon je vais vous laisser.

– Vous prendrez bien une tasse de thé avant de partir ?

 

Rosemonde ne refusa pas, de peur de froisser son interlocutrice.

 

« Elle va continuer à me prendre la tête avec ses histoires… »

 

– Amalia ! S’égosilla la vieille ! Amalia ! Ma parole, elle est sourde ! Ça devient difficile avec le personnel aujourd’hui ! Ne bougez pas je reviens.

 

Pendant son absence, Rosemonde jeta un coup d’œil sur la bibliothèque. Des livres d’art en pagaille, beaucoup de bondieuserie, mais aussi pas mal de bouquins en rapport avec les sciences occultes.

 

Une ébauche de plan lui vint à l’esprit en buvant son thé, pendant que Madame Mornay-Sauvignac débitait un interminable soliloque

 

Au bout d’un moment Rosemonde lui joua le coup classique de la montre.

 

– Je vais devoir vous quitter, j’ai un rendez-vous, je ne voudrais pas être en retard.

 

« Attention début de l’opération « Déstabilisation-mémère » s’amusa Rosemonde qui en se levant simula une grosse douleur au niveau des reins.

 

– Vous vous êtes fait mal ? Demanda la vieille qui avait un sens aigu de l’observation.

– Oulalala, je ne sais pas ce que j’ai mais c’est de pire en pire, il faudrait que je me fasse faire des massages.

– Humm.

– Le problème c’est de trouver une kiné compétente, vous n’auriez pas une adresse par hasard ?

– La mienne est très bien, sauf que c’est une chinoise.

 

On sentait bien qu’elle eut préféré qu’elle fût vendéenne ou bas-picarde.

 

Bref, elle lui fournit les coordonnées de Myriam N’Guyen, une jeune kinésithérapeute eurasienne diplômée d’état.

 

« Tout cela va me coûter un fric fou, mais le retour sur investissement va être considérable ! »

 

Opération « Déstabilisation-mémère » acte 1

 

Rosemonde s’installe dans un café, ouvre son ordinateur portable et rédige une courte lettre en deux exemplaires l’une à l’attention d’Herman Gringola, le petit neveu, l’autre à celle de l’oncle de ce dernier Louis Gringola.

 

« Suite à une indiscrétion, j’ai pu apprendre que Madame Madeleine Mornay-Sauvignac avait de par son testament désigné comme son légataire universel Jean-Marie Crochicourt, prêtre catholique de son état et probablement déjà légataire en son nom propre de plusieurs personnes âgées, vulnérables et fortunées. Il m’a paru intéressant de vous en tenir informé à toutes fins utiles. Je n’attends aucun retour. Cette lettre n’est pas anonyme, je vous communique mon numéro de portable, mais sachez que m’appeler ne vous apprendrait rien de plus. Bien à vous ».

 

Cette dernière précision était une ruse. Il lui paraissait évident qu’on la rappellerait. Dans ce cas elle ne dirait pas grand-chose mais récupérerait le numéro du correspondant qui pourrait éventuellement servir… C’est qu’elle était futée, la Rosemonde !

 

Afin qu’on ne la dérange pas pendant les heures de travail, elle enregistra un message sur son portable :

 

« Vous êtes bien sur la messagerie de Nadine, vous pouvez me joindre sur cette ligne uniquement du lundi au vendredi, de midi à 14 heures. Bonne journée. »

 

Après relecture des lettres, elle biffa l’identité du père Crochicourt, la remplaçant par « le responsable d’une vague association à vocation caritative ».

 

Quant à identifier Rosemonde avec ce numéro de portable, c’était impossible, du moins pour un particulier, il avait été acheté aux puces et ne fonctionnait qu’avec des tickets rechargeables.

 

Elle n’avait plus qu’à récupérer les adresses, ce qui est facile quand on travaille chez un notaire…

 

Le but de l’opération étant de créer un climat de pagaille autour de l’héritage de Madeleine Mornay-Sauvignac, il était par conséquent inutile que les deux destinataires dispersent leur énergie du côté du père Crochicourt. Quant à Thérèse Gringola elle aurait le beau rôle… Enfin si tout marchait bien, mais elle y veillerait !

 

C’est pour cette raison qu’elle n’avait pas écrit à Thérèse, elle irait la rencontrer.

 

La chose n’était pas forcement évidente, Rosemonde avait travaillé quelques années dans une étude notariale mais suite à une malversation on s’était débarrassé d’elle. Retrouver du travail dans sa branche n’était pas chose évidente dans ce milieu particulier. Il y avait bien Maître Chambon qu’elle avait rencontré lors d’une conférence et qui l’avait sauté après le diner. Il lui avait, avant qu’elle ne se retrouve au chômage, promis une bonne place dans son étude… Mais voilà la place n’était pas encore libre et il fallait attendre au moins une année voire plus. Il fallait bien trouver du travail en attendant, il se trouve que l’économe du collège de Sainte Razibulle était un parent éloigné, elle s’arrangea pour qu’il la pistonne et elle se retrouva surveillante de dortoir. Le travail n’était pas trop difficile, on lui avait confié une liste d’élèves à problèmes, Thérèse en faisait partie, c’était même un cas car elle affichait une ferveur constante et connaissait par cœur toutes ses prières et tous ses cantiques, mais cela ne l’empêchait pas dans l’obscurité du dortoir de se livrer à des pratiques fort peu religieuses.

 

Les premiers temps Rosemonde ferma les yeux, elle estimait ne pas être là pour faire de la répression. Mais c’était sans compter avec la mentalité retorse de certaines filles qui ne privaient pas de cafter.

 

Un jour Rosemonde se débrouilla pour s’entretenir en particulier avec Thérèse :

 

– Je suis au courant de ce que tu fabriques la nuit avec Sophie. Des plaintes sont arrivées sur le bureau de la directrice, on m’a demandé mon témoignage, j’ai minimisé l’affaire au maximum. Mais il est bien évident que je ne pourrais pas continuer à te couvrir si tu ne prends pas toi et ta copine de sérieuses précautions.

– Mais je n’ai rien fait !

– Bon je t’avertis uniquement par gentillesse parce que je ne suis pas là pour faire la police des mœurs ! Maintenant file, et préviens Sophie ! Cet entretien n’a jamais eu lieu ! Ouste !

 

Ce fut le seul contact entre Rosemonde et Thérèse et à compter de ce jour cette dernière s’efforça d’être beaucoup plus discrète.

 

En revanche Sophie…

 

Il devait être minuit moins le quart, Rosemonde était au lit en train de finir un passionnant polar quand on frappa à la porte de sa chambre contiguë au dortoir.

 

– Entrez !

– Bonsoir Mademoiselle, je peux vous parler ?

– Sophie ! Mais qu’est-ce que tu fais là, en chemise de nuit ? Tu as vu l’heure ?

– Je ne veux pas que Thérèse ait des ennuis.

– Elle n’en aura pas si vous vous décidez de faire preuve d’un peu plus de discrétion.

– Ça vous embête tellement que deux filles se donnent du plaisir ensemble…

– Mais…

– Ça ne vous retire rien à ce que je sache !

– Tu te calmes !

– A moins que vous soyez jalouse !

– Sors de cette chambre ! Immédiatement !

 

Non seulement, Sophie n’en fait rien mais elle se rapproche.

 

– C’est en pensant à moi ou en pensant à Sophie que vous vous paluchez sous les draps ?

 

C’en est trop pour Rosemonde qui s’extirpe brutalement du lit, attrape Sophie par le bras et la gifle violemment.

 

– Salope ! S’écrie Sophie qui se met à pleurnicher !

 

« Elle en rajoute, c’était une provocation et moi je suis tombée en plein dedans. » Réalise Rosemonde

 

– Vous avez frappé une élève, je m’arrangerais pour vous faire renvoyer.

– Tu n’avais rien à faire ici !

– Je dirais que vous m’avez piégé !

– Dehors !

 

Sophie semble hésiter.

 

– Vous savez je ne suis pas méchante, je ne dirais rien ! Mais ce n’est pas gentil de m’avoir giflé.

– Tu sors de ma chambre toute seule ou tu préfères que je t’éjecte ?

– Je m’en vais, mais juste un dernier mot ? Puisqu’on a tort toutes les deux pourquoi ne pas essayer de s’arranger ?

 

Rosemonde a un moment d’hésitation, se demandant si réellement cette fille pouvait lui causer des ennuis.

 

– S’arranger de quoi ?

– Si je vous plais, je peux me laisser faire !

– Non mais…

 

Et Sophie retire brusquement sa chemise de nuit et l’envoie valser à l’autre bout de la chambre.

 

– Alors, ça vous tente ?

 

Si Rosemonde se considère comme chaudasse avec les hommes, elle ne fait cependant pas sa dégoutée pour la gent féminine mais uniquement quand l’occasion se présente. Or ce soir l’occasion, elle est devant elle ! La jeune fille est magnifique, gueule d’ange et seins arrogants. Néanmoins elle hésite.

 

– Ce n’est pas sérieux ! Rhabille-toi et disparait.

– Touche ma poitrine !

 

Rosemonde ne sut jamais ce qui la décida à le faire, mais toujours est-il qu’elle le fit. La bouche remplaça rapidement la main et ses lèvres vinrent butiner les tétons roses de Sophie.

 

Curieusement le baiser sur la bouche ne vint qu’ensuite mais il fut aussi fougueux qu’intense.

 

L’instant d’après les deux femmes étaient sur le lit, La Sophie était déchainée, arrachant quasiment la chemise de nuit de Rosemonde. L’embrassant partout, la retournant comme un crêpe pour lui embrasser les fesses et lui introduire un doigt dans la cul, dominant complétement sa partenaire.

 

Après pas mal de caresses en tous sens, elle se retrouvèrent chatte contre bouche en 69. Rosemonde sous l’action de la langue diabolique de Sophie ne tarda pas à jouir comme une malade, quant à cette dernière, Rosemonde ne sut jamais si elle avait ou non simulé sa jouissance.

 

– Ça ne se renouvellera pas, mais je compte sur toi pour laisser Thérèse tranquille. Dit simplement Sophie en laissant sa partenaire pantelante.

Martinov18a2

Alors bien sûr que Rosemonde laissa Thérèse tranquille, elle n’avait d’ailleurs jamais eu l’intention de faire autrement…

 

Mais la direction du collège, trouvant l’attitude de Rosemonde trop laxiste ne renouvela pas son contrat de travail, elle s’en fut donc rejoindre une vieille copine dans un lupanar helvétique. Cela lui permit d’améliorer son art de la turlutte, mais le séjour ne s’éternisa pas, Maître Chambon lui ayant fait savoir que la place convoitée se libérait… Mais nous nous éloignons là de notre sujet.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:41

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 14 – Tout s’arrange (enfin presque) par Chanette

bisex fémininedoigtage anal fémininfeuille de rosesodomie fémininesoubrettespermophilievoyeurisme

soubrette stamp

 

Un peu plus tôt dans la matinée, Yolande sonnait au portail du château. Elodie la conduisit dans la bibliothèque où l’attendait Honoré

 

Ce dernier écarquilla les yeux devant tant de beauté.

 

– Vous êtes ravissante, mais qui vous a soufflé que nous avions une place vacante ?

– Je viens de la part de Monsieur Minet et de Madame D’Esde.

– Madame D’Esde, connais pas !

– Madame Chanette !

– Ciel ! Je suppose qu’on vous a expliqué ce que j’attends de mes domestiques ?

– Oui, mais pouvons-nous parler argent ?

– Tarif syndical majoré de 20% et une enveloppe de 100 euros à chaque extra.

– OK, je n’ai pas de tabou, mais, je ne veux pas de sang, pas de trucs électriques et pas de rapports non protégés.

– D’accord ! Vous avez déjà fait ce genre de prestation ?

– Non, jamais, je ne travaillais pas, je vivais avec un homme qui m’entretenais, donc ne n’ai pas de références à vous fournir.

– La sodomie vous pose problème ?

– En principe, non !

– Seriez-vous disposée à effectuer un petit essai, il vous sera rétribué bien entendu.

– Ça dépend de ce que vous allez me demander !

– Oh, on ne va pas se compliquer la vie, commencez par vous mettre à poil !

 

Yolande obtempère et se retrouve très vite aussi nu que l’enfant qui vient de naître.

 

– Bravo, belle plastique, vous me faites bander, ma chère ! D’ailleurs je vais vous montrer.

 

Et voilà que le marquis sort sa bite raide comme la justice.

 

Croyant qu’Honoré allait lui demander de la sucer, elle s’approche d’un pas.

 

– Non, restez où vous êtes pour l’instant, tournez-vous et écartez un peu vos fesses que je regarde tout ça.

– Comme vous voulez !

– Lorsque vous vous adressez à moi, il faut m’appeler Monsieur et de temps en temps Monsieur le marquis. Je sais je suis un vieil aristo un peu déphasé, mais j’y tiens.

 

Bizarrement, alors que s’exposer nue ne lui pose aucun problème, cette réflexion lui déplait et elle est à deux doigts de se rebeller, mais elle prend sur elle et fait ce qu’on lui demande.

 

– Voilà mon cul ! Monsieur le marquis est-il satisfait ?

– Approchez-vous, à reculons, je vais le sentir.

– Monsieur le marquis est un cochon !

– Seriez-vous impertinente, Yolande ?

– Non, je dis ce que je pense !

– Et si je vous disais que ce genre de réflexion mérite une punition ?

– Puisque ça fait partie du jeu !

– Je ne vous ai pas indiqué la façon de vous aadresser à moi, il y a quelques instants.

– Oh, pardon m’sieu.

– Rhabillez-vous, et foutez moi-le camp.

 

Yolande s’attendait à une réaction mais pas à celle-ci, la voici désorientée.

 

– Je m’excuse, monsieur le marquis, mais je ne suis pas habituée à certaines convenances…

– Vous ignorez même qu’on ne s’excuse jamais soi-même.

– Je propose à Monsieur le marquis de continuer le test d’embauche, je m’efforcerais de ne pas vous décevoir.

 

Honoré est embêté, d’un côté il est subjugué par la beauté de Yolande, de l’autre, il déteste revenir sur ses décisions. C’est Elodie qui intervient et qui sauve la mise :

 

– Laissons-lui une chance, Monsieur le marquis, cette fille a beaucoup à apprendre, mais elle a du potentiel.

– D’accord ! Yolande remerciez Elodie de son intervention, embrassez-là sur la bouche et bien comme il faut !

 

Le baiser fut fougueux, et si Elodie était bien moins bisexuelle que Yolande, elle ne put résister longtemps aux charmes de cette dernière.

 

Le marquis jouit du spectacle et en demande encore davantage.

 

– Elodie, mets- toi à poil et vous allez vous tripoter, toutes les deux.

 

Et voilà nos deux gazelles nues et face à face. Elodie ne sait trop quoi faire, Yolande prend alors l’initiative de venir lui lécher les seins, puis elles inversèrent les rôles.

 

Après quelques instants, Yolande se tourne vers le marquis, se demandant s’il faut aller plus loin.

 

– Nous allons reprendre où nous en étions tout à l’heure, venez me voir que je regarde votre cul.

 

Yolande obtempéra en silence et présenta son popotin au marquis. Ce dernier écarta les globes dégageant l’œillet brun, il huma et lécha légèrement.

 

– Hum, quelle odeur subtile, quel parfum envoutant, votre trou du cul sent la merde, Yolande !

 

Cette dernière reste bouche bée, ne sachant comment commenter les propos du marquis lequel se mouille un doigt.

 

– Je vais te mettre un doigt ! Prévient-il avant de l’enfoncer dans le trou du cul de la belle.

 

Il le fait, puis ressort son doigt et le suce avec gourmandise.

 

– Délicieux ! Dis-moi Yolande, si je te demande de faire des choses un peu sales, acceptera-tu ?

– Si Monsieur le marquis pense à des choses avec du caca ou du pipi, cela ne me dérange pas.

– Tu ferais caca devant moi ?

– Avec plaisir, monsieur le marquis !

– T’es vraiment une cochonne !

– Oui, Monsieur le marquis !

– Tu as vu dans quel état tu as mis ma bite avec tes cochonneries ?

– Monsieur le marquis souhaite-t-il que je lui fasse une pipe ?

 

Excité comme un pou, Honoré ne put qu’accepter. La langue de Yolande s’enroula autour du gland du marquis lui provoquant prématurément des spasmes de plaisir, en emboucha alors complètement le chibre et le fit aller et venir entre ses lèvres purpurines. Un soubresaut caractéristique, la bouche de la belle s’emplit de sperme qu’elle avale.

 

Et comme le lecteur l’aura deviné Yolande fut embauchée sur le champ.

 

L’après-midi Honoré avait rendez-vous avec Max dans un bistrot du Châtelet.

 

Ce dernier rendit les manuscrits au marquis.

 

– Je vais vous régler, vous fûtes rapide.

– Disons que j’ai eu beaucoup de chance.

– Et les deux fuyards ?

– Ils se sont séparés, répondit Max, refusant d’entrer dans les détails. Votre épouse m’a rendu les documents sans rechigner.

 

Après plusieurs heures de réflexion, madame la marquise avait pris sa décision, elle suivrait les conseils de Max et louerait un pied à terre à Paris. Le lendemain matin, Marie-Josèphe qui n’avait plus d’économies en liquide mais possédait un confortable compte en banque, se dégotait un magnifique studio meublé dans un immeuble de standing, il ne lui restait plus qu’à organiser le déménagement de ses affaires personnelles, elle régla l’hôtel et prit un taxi pour revenir au château.

 

Yolande et la marquise se font face :

 

– Vous êtes qui, vous ?

– Yolande, femme de ménage, qui dois-je annoncer ?

– Je suis la marquise de la Villandière, j’habite ici, enfin plus pour longtemps.

– Désolée, je ne pouvais pas savoir !

– Ben non, vous ne pouviez pas savoir ! Vous avez l’air d’une pute !

– Oh !

– Une jolie pute !

– Alors ça va !

 

La tête d’Honoré quand il vit arriver la marquise, relookée.

 

– Je n’en crois pas mes yeux !

– J’ai trouvé un appartement à Paris, nous allons nous séparer !

– Excellente nouvelle ! Vous allez demander le divorce ?

– Non la séparation !

– A votre aise !

– Oui, j’ai décidé de vivre ma vie, il était grand temps !

– L’influence des rayons cosmiques je suppose ? Plaisanta-t-il

– Qui sait ? Que pensez-vous de mon nouveau look ?

– C’est mieux !

– Je vous excite ?

– N’exagérons rien !

– Mufle ! C’est vrai qu’à côté de la pute que vous venez d’engager je fais pâle figure.

– On se calme ! Je vous laisse à vos occupations.

– On dit pourtant c’est dans les vieux pots qu’on fait meilleures soupes !

– Vous avez gagné une consultation gratuite chez un sexologue ou quoi ?

 

Et de façon complètement inattendue, l’insolite de la situation fait monter l’excitation d’Honoré qui du coup bande comme cochon.

 

Et sans crier gare, la marquise enlève le bas et exhibe son cul devant son époux.

 

– Enculez-moi, marquis !

– Vous avez pris quoi comme substance ?

– Rien du tout ! Je suppose que c’est le diable qui m’a envouté.

– Et vous l’acceptez sans problème ?

– Je vous expliquerais après ! Mais pour l’instant j’aimerais que vous m’enculiez.

 

Le cul de la marquise tente d’autant plus qu’Honoré que son érection ne faiblit pas, il baisse pantalon et caleçon et présente sa bite à l’entrée de l’étroit conduit. Ça ripe !

 

– Mais dites-moi, qui vous a déjà sodomisé ?

– Je vous le dirais peut-être, pour l’instant insistez, ça va rentrer.

 

Le marquis n’est plus en état de réfléchir tellement il bande, mais il a beau insister, ça ne veut pas rentrer.

 

– Mais enfin, marquis, vous allez rentrer oui ou non ?

– C’est trop étroit, je vais chercher du gel !

– En vous suçant abondamment, cela ferait un bon lubrifiant.

– Vous causez en rîmes ! S’amuse Honoré.

 

Marie-Josèphe ne répond pas, elle se retourne et embouche la bite du marquis, son art de la pipe n’est pas vraiment au point mais en ce moment l’objectif est de saliver au maximum afin de rendre le membre glissant.

 

– Ça devrait le faire, maintenant !

 

Elle s’ouvre au maximum, le marquis approche sa bite et miracle, ça entre. Il entre mieux, jusqu’à la garde, puis se met à pilonner en cadence. La marquise pousse des cris de femelle en chaleur (c’est le cas de le dire)

 

Yolande, attirée par les bruits vient voir ce qui se passe, alors elle voit, sans comprendre.

 

« Il se passe décidément de drôles de choses dans cette maison ! Je suppose que le patron m’expliquera ? »

 

Elle reste là, fasciné par l’insolite du spectacle qu’offre les deux époux qui la voient pas.

 

Les braillements de la marquise eurent tôt fait de précipiter la jouissance du marquis qui décula.

 

Honoré est complètement perdu, il cherche un kleenex pour s’essuyer le zigouigoui, n’en trouve pas.

 

– Tiens Yolande, vous étiez dans le coin, passez-moi donc un kleenex.

– Monsieur ne préfère-t-il pas que je lui nettoie la bite avec ma bouche ?

– C’est que je crains qu’il n’y ait pas que du sperme…

– C’est pas grave !

 

Et pendant que Yolande se livrait à ce petit nettoyage, Marie-Josèphe se rhabilla tandis qu’Honoré se demandait s’il n’était pas en plein rêve.

 

– Répondrez-vous à mes questions, Marie-Josèphe ?

– Je crois toujours en Dieu, mais beaucoup moins à ceux qui parlent en son nom, ça c’est pour la religion. Quant à savoir qui m’a sodomisé, eh bien c’est le diable, mais il était déguisé en jeune homme, il m’a fait découvrir le plaisir et j’ai trouvé ça très bien. Hélas le diable n’est pas fidèle, personne n’est parfait, en fait c’était un vilain diable, que voulez-vous, c’est la vie !

 

« Elle est devenue complètement frappée ! » Se dit le marquis.

 

La marquise s’en alla prendre une douche, puis revêtue de son simple peignoir de bain, elle gagna sa chambre.

 

Ouvrant son peignoir, elle observa l’image que lui renvoyait le grand miroir de son dressing. Cela la rendit dubitative.

 

Elle ne referma pas son peignoir, et sonna les domestiques, ce fut Yolande qui monta.

 

– Madame la marquise m’a appelé ?

– Oui, vous allez me trouver une vingtaine de cartons.

– Des cartons ?

– Ben oui, des cartons pour emballer mes affaires, je quitte le château, il doit bien y avoir des cartons quelque part dans ce château, et si vous n’en trouvez pas, vous n’aurez qu’à aller en ville en demander chez les commerçants.

– Bien madame !

– Et arrêtez de me reluquer les seins, s’il vous plaît.

– Je ne reluque pas, mais je suis obligée de les voir, madame !

– Et vous les trouver comment ?

– Pardon ?

– Vous êtes sourde ou quoi ? Je vous demande comment vous trouvez ma poitrine.

– Elle est belle !

– Pas de flatterie, je veux la vérité.

– Je dis la vérité, madame, vos seins sont de bonne tenue, vous avez une jolie poitrine !

– Elle est sûrement moins belle que la vôtre !

– Je ne sais pas, madame !

– Montrez là moi !

 

Yolande ne comprend pas, on lui avait pourtant dit que la marquise était coincée comme une grenouille de bénitier, mais elle obtempère et exhibe ses gros nénés.

 

– Evidemment, on ne joue pas dans la même catégorie ! Commente Marie-Josèphe en enlevant son peignoir dans un mouvement de pirouette. Et pour le reste, vous me trouvez comment ?

– Madame la marquise est fort bien conservée !

– Comme une sardine !

– Non, non, je suis sincère !

– Enlevez le reste !

 

Yolande s’exécute et y va à son tour de son mouvement de pirouette.

 

La situation excite considérablement la marquise qui commence à mouiller sévère.

 

« C’est malin ce que je viens de faire, je fais quoi maintenant, je ne peux tout de même pas faire l’amour avec une femme ! Mais d’un autre côté ce n’est qu’une domestique… »

 

– Dites-moi, cela vous arrive de caresser d’autres femmes ?

– Oui, madame la marquise !

– Et vous n’avez pas honte ?

– Non, madame la marquise !

– Je serais lesbienne, vous consentiriez à me caresser ?

– Oui, madame la marquise !

– Et à vous laisser caresser ?

– Oui, madame la marquise !

– Déshabillez-vous entièrement, s’il vous plait !

 

Yolande obtempère tandis que le trouble de Marie-Josèphe s’amplifie.

 

Chanette26N

Dans un geste quasi instinctif, la marquise touche les seins de la soubrette et se délecte de leur douceur. Elle approche sa bouche du téton érigé et le suce délicatement comme elle le ferait d’une délicate friandise.

 

– Oh la la, c’est bon ce que vous me faites ! S’écrie la jeune femme

 

Ce petit compliment flatte l’égo de la marquise qui du coup change de téton.

 

– On serait mieux sur le lit ! Décide alors la marquise.

 

Yolande a décidé pour l’instant de ne prendre aucune initiative, elle est le joujou de Madame la marquise, après tout, pourquoi pas ? Elle s’affale sur le lit, les jambes écartées et attend.

 

Marie-Josèphe vient lui caresser les cuisses, ses mains parviennent jusqu’au sexe de Yolande. C’est la première fois qu’elle a l’occasion de voir de très près une autre chatte que la sienne. Au premier abord, elle est déçue.

 

« C’est quoi tout ce fouillis ! »

 

Elle a un mouvement de recul, se demande comment gérer la situation, puis se dit qu’elle n’a de compte à rendre à personne. Elle va pour se relever, mais poussée par une sorte de fascination inconsciente, elle y revient, approche son visage, se demande quoi faire.

 

Et puis, elle comprend, ce n’est pas la vue qui l’intrigue, mais la fragrance. Mélange indéfinissable de miel, d’urine et de sueur. Elle y met le doigt puis le porte à sa bouche. Le goût ne lui déplait pas, elle recommence, puis se met à lécher carrément l’endroit.

 

« Je suis la reine des salopes, je me complais dans le vice et dans le stupre. Il faudra que très vite je me fasse une auto-analyse pour savoir où j’en suis ! A moins que je fasse la pute et que je m’envoie des kilomètres de bites ? »

 

Yolande, elle avait une toute autre préoccupation :

 

« Où cette pétasse a-t-elle appris à lécher ? Elle n’a jamais vu un clito ou quoi ? »

 

Marie-Josèphe ne lèche pas bien mais elle mouille bien et sent le plaisir monter en elle.

 

– A votre tour de me lécher !

 

Yolande ne discute pas, mais elle est dépitée. Les deux femmes changent de position et la soubrette eut tôt fait de placer sa langue au bon endroit précipitant madame la marquise dans les cieux de la jouissance.

 

Après quelques instants de récupération, Marie-Josèphe remit son peignoir tandis que Yolande se rhabillait. Cette dernière semblait attendre quelque chose :

 

– Eh bien, ne restez pas plantée là, occupez-vous de mes cartons !

– Je me permet de rappeler à Madame la marquise que pour ce genre de prestation, il est prévu de me rétribuer.

– Vous êtes gonflée, vous !

– Ce sont mes conditions d’embauche !

– Je n’ai pas de liquide, voyez avec Monsieur le marquis, expliquez-lui, il va tomber du placard, mais ce n’est pas bien grave ! Et n’oubliez pas mes cartons !

– Bien, madame la marquise !

 

Marie-Josèphe ôta une nouvelle fois son peignoir

 

« Suis-je vraiment la même femme ? Je ne me reconnais plus ! »

 

– Pardon, tu peux me répéter ! Demande Honoré qui n’en croit pas ses oreilles.

– J’ai léché la chatte de madame la marquise, et elle m’a demandé de voir avec vous pour la petite enveloppe !

– Elle était dans un état normal ?

– Apparemment, oui ! Bizarre mais normale !

– Tu l’as fait jouir ?

– Oui, monsieur le marquis et c’était spectaculaire !

 

De son côté, Julien s’angoissait. Il était conscient d’avoir fait n’importe quoi. D’abord cette fuite complètement irraisonnée avec cette femme mature, puis le vol de sa cassette où elle planquait ses économies.

 

Il n’est pas un parangon d’honnêteté, il a commis quelques forfaits mineurs, mais depuis quelques temps il s’est efforcé de s’acheter une conduite. Ainsi tout le temps où il était au service du Marquis il n’a jamais rien subtilisé malgré les tentations.

 

Mais, là il a le sentiment d’avoir déconné, en cas de plainte, on le retrouvera trop facilement.

 

Alors il prend la cassette, l’enveloppe dans du papier journal et prend le chemin du château de la Villandière.

 

– Un monsieur veut vous remettre un paquet en mains propres, madame la marquise, annonça Yolande.

 

Et Marie-Josèphe se retrouva nez à nez avec son ancien amant devenu son voleur.

 

– Je vous rends vos sous, il manque 300 euros que j’ai dépensé, je vous les enverrai un chèque avant la fin du mois, mais promettez-moi de retirer votre plainte !

– Il n’aura pas de plainte et les 300 euros, gardez-les !.

 

Elle se retourna et le laissa planté-là sans un mot d’aurevoir, mais une fois dans l’escalier ne put retenir ses larmes.

 

Au restaurant de violettes, je fête la fin de cette aventure rocambolesque en compagnie de Max et de Anna-Gaëlle. Le café était bu et nous attention l’addition

 

– Au fait demandais-je, ils racontait quoi, ces manuscrits ?

– J’en ai recopié un qui m’a amusé ! Répond Max, écoutez :

 

Marguerite; le printemps est impensable sans vous.

Aussi ce soir je viendrais dans votre chambre, pour vous.

Prévenez votre camérière afin qu’elle ne soit point surprise.

De ma venue et de vos cris de femme éprise.

 

Ces vers sont-ils de Sacha Guitry ou de Max Minet ? Qu’importe après tout.

 

– Ces vers seraient-ils une invitation déguisée, Max ?

– Non, en enfin, on peut interpréter ça comme on veut

– Je vous ai connu plus direct !

– Certes, mais il me plaît d’avoir parfois l’âme poète.

– Et l’invitation s’adresserait à laquelle d’entre nous ?

– Ce pourrait être à toutes les deux.

 

Je croise le regard de ma copine, on éclate de rire.

 

– Eh bien allons-y proposais-je, il y a justement un taxi qui ne sait pas quoi faire un peu plus loin.

 

Fin de l’épisode

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:38

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 13 – Marie-Josèphe se console par Chanette

doigtage anal fémininsodomie féminine

Stamp Mature Sodo

– Vous serait-il possible de demander à votre détective de s’en occuper. Je lui aurais bien demandé moi-même mais il ne m’a pas laissé ses cordonnées et puis…

– Ne continuez pas, Honoré, je vais vous rendre ce service ! Lui répondis-je

 

Je suis parfaitement consciente de m’être engagée trop vite. Si Max ne peut pas faire, je vais être mal, mais d’un autre côté si je ne rends pas ce service à Honoré je risque de le perdre comme client. Il faut le comprendre je lui ai demandé un énorme service pour le compte d’Anna-Gaëlle, il l’a fait sans rechigner alors que rien ne l’y obligeait. Il me demande maintenant un retour.

 

A moi de savoir amadouer Max !

 

Coup de bol, Gauthier-Normand, le patron de Max est en déplacement en Ecosse. La chose est donc possible.

 

Après un entretien téléphonique avec le marquis, Max a tôt fait d’analyser la situation. Retrouver quelqu’un n’est pas si compliqué sauf s’il est en planque, il suffit d’enquêter du côté de sa famille, de ses proches, voir avec ses adresses, le téléphone portable est aussi une opportunité, il permet la géolocalisation. Le fait que son patron ne soit pas là l’empêchera d’avoir accès à certaines sources mais il se débrouillera autrement.

 

Il demande à Honoré des photos des deux olibrius : Pas de photo de Julien et pas de photos récentes de Madame.

 

« C’est dingue, le mec qui n’a pas de photo de sa bergère, mais bon je l’ai vu une fois, je saurais la reconnaître !

 

Il récupère néanmoins le numéro de portable de Julien et les autres renseignements recueillis lors de son embauche ainsi qu’une brève description physique de l’individu.

 

Mais avant de se lancer dans ce genre d’investigations, il se dit qu’il y a sans doute plus simple à faire. Si la dame a embarqué les manuscrits c’est soit par pure vacherie, soit pour pouvoir les négocier, les deux hypothèses ne sont d’ailleurs pas incompatibles… Or pour les négocier, elle connait l’endroit… Mais lui aussi !

 

« Allons-y, on ne sait jamais ! »

 

Alors, il se rend à la librairie tenue par Daniel Lamboley.

 

– Vous revoilà, vous ?

– Ben oui, je passais dans le quartier, j’ai vu de la lumière, à tout hasard, vous n’auriez pas racheté une nouvelle fois ces fameux manuscrits…

– Non, et je voudrais bien qu’on me foute la paix avec ça ! Hurle Lamboley.

– Comment être sûr ! Insiste Max.

– Foutez le camp !

– Je peux voir votre livre d’entrée ?

– De quel droit ?

– Du droit que vous êtes un receleur et que je peux toujours aller raconter des choses à la maréchaussée. Alors ce livre ?

– Vous commencez à me les briser, cette cinglée est effectivement venue ici, je l’ai viré de ma boutique.

– Elle était seule ?

– Dans la boutique, oui, mais après elle a rejoint un jeune bellâtre.

– Comment vous pouvez savoir ça ?

– Ça m’intriguait, je suis sorti pour voir ! Vous en avez encore beaucoup des questions comme ça ?

– Hum, vous me le montrez, votre livre d’achat ?

– Vous allez m’énervez longtemps ? Le voilà le bouquin !

 

Lamboley lui mit sous le nez le registre vide de toute transaction au nom de la marquise.

 

– Pas celui-ci, l’autre !

– L’autre quoi ?

– Vous n’êtes quand même pas assez con pour enregistrer des objets de recel sur un vrai document comptable !

– Pfff ! Vous allez me harceler jusqu’à quelle heure ? Tiens je vous propose un truc : je sais où est allé la bonne femme et son gigolo en sortant d’ici, c’est 50 euros le tuyau !

– S’il est percé, je vais revenir de très mauvaise humeur !

– Ils sont entrés à l’Hôtel des deux trèfles, un peu plus loin sur la gauche !

 

« Si c’est vrai, c’est trop la chance » comme disait le vicomte de la Courtebranche ! »

 

Max envisage un plan, s’il ne fonctionne pas, il en a d’autres en réserve, mais autant commencer par quelque chose de simple !

 

L’Hôtel des deux trèfles est un modeste établissement de seize chambres. Max en loue une. Il attend cinq minutes puis repère les lieux, dix chambres au premier, six au second… C’est donc les chambres pour deux personnes.

 

Il monte, frappe à la première porte, un grand black lui ouvre.

 

– Je dois me tromper de chambre, je cherche Marie-Josèphe.

– Y’a pas de mal !

 

« Pourvu qu’ils ne soient pas partis ! »

 

La deuxième porte ne répond pas, la troisième s’ouvre sur un Allemand à moitié endormi.

 

Quatrième porte :

 

– Je dois me tromper de chambre, je cherche Marie-Josèphe.

– Hein ? Marie-Josèphe comment ?

– De la Villandière !

– C’est moi, mais qui êtes-vous ?

– Max Minet, détective privé, je peux entrer, juste cinq minutes ?

– On s’est déjà vu, me semble-t-il ?

– Effectivement !

 

Sans qu’il y soit convié, Max s’assoit sur le rebord du lit.

 

– C’est mon mari qui vous envoie ?

– Tout à fait ! Il souhaite récupérer ses manuscrits !

– Comment vous avez fait pour me retrouver ?

– Détective, c’est un métier, ma petite dame ! Alors ces manuscrits ?

– Ils sont dans mon sac, maintenant je m’en fous, je vais vous les donner !

– S’il vous plait !

 

Et elle les lui tendit.

 

Max n’en revenait pas, cette récupération s’était déroulée avec une facilité déconcertante. Le marquis ne lui avait rien demandé d’autre que de récupérer les manuscrits, c’était donc chose faite, et il aurait pu s’en aller sur le champ, mais la tristesse du visage de Marie-Josèphe l’interpella alors il feinta :

 

– Vous pourrez rassurer le monsieur qui vous accompagne, aucune plainte ne sera déposée, mon client souhaitait uniquement récupérer les manuscrits.

– Je vais avoir du mal à le rassurer, ce voyou m’a laissé tomber en embarquant toutes mes économies !

 

Et hop, c’est la crise de larmes, les grandes eaux de Versailles et les chutes du Niagara.

 

Max, bon prince, la prend par l’épaule et tente de la calmer avec des mots idiots :

 

– Faut pas pleurer comme ça, ma petite dame !

– Snif !

– Si vous avez envie de parler, je peux vous écouter, ça ne me dérange pas.

 

Et la marquise se mit à raconter :

 

– Je suis restée coincée pendant des années, le sexe me répugnait et puis je ne sais plus trop comment c’est arrivé mais Julien m’a décoincé, faut dire qu’il était si beau, si doux, si correct, jamais je n’aurai pu deviner que… bouh, bouh, snif

– On se calme !

 

Et elle se remet à pleurer, répétant plusieurs fois la même chose.

 

– Vous avez de jolis yeux, c’est dommage de les faire pleurer.

– Je ne pleure plus.

– Comment pourrais-je vous consoler ?

– Je n’en sais rien, je vais finir par rentrer au château mais qu’est-ce que je vais devenir, je ne me vois pas retourner à la paroisse après cette aventure idiote !

 

– Souhaitez-vous que je retrouve ce Julien pour essayer de récupérer votre argent ?

– N’en faites rien, qu’il aille au diable, ce qu’il a fait ne lui portera pas bonheur ! Répondit-elle en laissant couler une larme.

 

Une réponse qui arrangeait bien Max, peu motivé par ce genre d’investigation.

 

– Tenez voilà un kleenex, séchez-vous !.

 

Et de manière furtive, Max lui massait l’épaule par-dessus son pullover..

 

– Votre main… chuchote-t-elle

– Vous voulez que je l’enlève ?

– Non, laissez-ça me fait du bien.

– Vous vouliez dire quoi ?

– Des bêtises…

 

Se sentant encouragé, Max augmente sa pression, puis l’air de rien fait glisser sa main dans la légère échancrure de son chemisier.

 

– Je crois que vous vous égarez, cher monsieur.

– C’est bien possible en effet ! Est-ce un reproche ?

– Non, vous m’amusez !

– Je peux ouvrir ce bouton, là !

– Pourquoi ? Il vous gêne ?

– Ce serait plus joli.

– Si vous le dites !

 

Et hop, le bouton saute, ce qui permet à la main de Max de descendre jusqu’à la naissance des seins. La marquise se contente de sourire malicieusement.

 

Persuadé qu’il a maintenant le champ libre, Max, fait passer ses doigts entre le soutien-gorge et les seins de Marie-Josèphe, il atteint le téton et le presse avec délicatesse.

 

– Vous êtes un coquin, monsieur !

– Vraiment ?

– Je dirais même que vous avez un toupet monstre !

 

Max ne répond pas et lui pelote maintenant carrément les deux seins. L’excitation de madame la marquise monte inexorablement.

 

– Ah ! Oh ! Ah ! Arrêtez, sinon nous allons faire des bêtises.

– Est-ce si grave ?

– J’avoue ne plus savoir, mais vous êtes en train de me mettre dans un drôle d’état. Et puis j’ai l’air de quoi là, toute débraillée avec les seins à l’air, alors que vous, vous restez en costard.

– Qu’à cela ne tienne, je veux bien me déshabiller, mais cela risque de nous entrainer dieu sait où !

– Laissez Dieu en dehors de tout ça, s’il vous plait !

– Oh pardon !

– Ne vous déshabillez pas, mais soyez gentil, j’aimerai voir votre… votre… j’ai du mal à prononcer le mot « bite »

– Ben si, vous venez de le faire !

– Alors montre-moi ta bite, Max, je vais te la sucer et après tu vas me la foutre dans le cul !

Chanette26M

Oups !

 

Et voilà ce que c’est de provoquer un ouragan sexuel !

 

Effectivement, madame la marquise est dans un état d’excitation maximale et se précipite sur le sexe de Max qu’elle embouche sans autre forme de procès.

 

« Ma deuxième bite extraconjugale ! J’espère qu’en enfer je trouverais des copines ! »

 

Max se fait sucer mais à hâte de passer à autre chose, en effet la fellation de la marquise est fort médiocre.

 

Quel est le con qui a dit que la pipe n’avait pas besoin de s’apprendre ?

 

– Tourne-toi ma belle, que je t’encule !

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, la marquise se met en levrette et frétille du croupion.

 

Max a toujours des capotes sur lui, il se protège donc mais s’aperçoit que l’entrée et étroite, et de gel, il n’en a point.

 

Mais Max a de la ressource, il déballe un second préservatif, y introduit deux doigts et vient ainsi préparer l’anus de Marie-Josèphe. Une lubrification sommaire mais qui se révèle efficace puisqu’après quelques tentatives infructueuses, la bite finit par entrer.

 

– Whah, oulala, attention, doucement !

 

Max attend que la marquise s’habitue à la présence de l’organe dans son conduit intime puis entame ses va-et-vient.

 

– Marie-Josèphe ne part pas au quart de tour mais presque, provoquant l’étonnement de Max qui se voyait partie pour un limage au long cours. Il continue provoquant des miaulements continus de sa partenaire.

 

– Arrête, arrête, je n’en peux plus !

 

Max accélère, jouit et décule, laissant la marquise en sueur et complètement H.S. Dans un geste de tendresse il lui passe la main sur l’épaule, puis attire sa bouche contre la sienne afin de l’embrasser.

 

Même pour ça, elle se laisse conduire, consciente de son inexpérience.

 

Il lui vient une larme.

 

– Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qu’on a fait ? S’exclame Marie-Josèphe en cachant sa nudité.

– On s’est donné du plaisir, on n’a fait de mal à personne.

– Mais qu’est-ce que je suis devenue ?

– C’était pas bien ?

– Je ne sais plus où j’en suis. Je vais devenir folle, je le suis peut-être déjà.

– Vous n’êtes pas folle, vous savez ce qui vous arrive ? Vous venez de découvrir votre corps, c’est aussi simple que ça !

– Ça ne me dis pas ce que je vais devenir ?

– Vous ne pourrez plus vivre comme avant, c’est clair. Maintenant je ne sais pas, je ne suis pas à votre place, vous voulez qu’on en discute ? Je vous paye le restau, ça vous fera du bien de manger un peu.

 

Elle accepta. Les deux amants du jour s’attablèrent dans un petit restaurant tout près.

 

– Je suppose que je ne vous verrais plus ? Demande timidement la marquise.

– En principe, non ! Mais sait-on jamais. Je vous donne mon numéro.

– Vous me conseillez quoi ?

– Séparez-vous de votre mari, louez-vous un appart, et sortez, baladez-vous, vous finirez bien par trouver un compagnon.

– Et si j’essayais de reconquérir mon mari ?

– Vous avez le droit d’essayer, mais vous n’y arriverez pas, il a pris des habitudes sur lesquelles il ne reviendra pas.

– Faudra bien pourtant que je lui parle !

– Lui parler, oui !

 

Et Max cru pertinent de dévier la conversation et lui fit parler d’elle, de sa vie, de ses goûts…

 

– Les voyages ?

– Je me rends à Lourdes tous les ans avec les dames de la paroisse.

– Ah ? Et vous en pensez quoi ?

– C’est du commerce ! Admit-elle

– Et les miracles ?

– Ils existent.

– Et le fait que ce soit toujours les mêmes maladies qui guérissent, vous en pensez quoi ?

– Vous n’êtes pas croyant, on dirait ?

– Non !

 

Max se rendit compte qu’elle n’était pas prête à abandonner sa foi, la foi ne se perd pas comme ça et tout ne peux pas arriver en même temps, avoir pris conscience de son corps était déjà énorme, surtout à son âge, il dévia de nouveau la conversation. Elle lui parla de ses lectures, essentiellement des polars à énigmes.

 

– Vous avez des amies !

– J’en avais une, elle est partie en Bretagne.

– Et les dames de la paroisse ?

– J’ai mis plusieurs années avant de me rendre compte que ce n’était pas les saintes femmes que je croyais, mesquineries, vacheries, cancans, ragots des unes sur les autres, ces derniers temps je n’avais plus trop le cœur à participer à leurs activités, j’étais sur le point de claquer la porte, mais elles ont pris les devants en me faisant comprendre mais sans me le dire ouvertement que la conduite de mon mari faisait tâche… .

– Ça a coïncidé avec vos premiers… Comment dire…

– Je n’ai pas fait le rapprochement de suite, ça devait être inconscient, mais je me suis dit que puisque personne n’était parfait… Et qu’il fallait mieux se tripoter que de dire du mal de son voisin.

 

Un ange passe, ils commandent le café.

 

– Puisqu’on ne se verra sans doute plus, est-ce que je peux vous demander une faveur ?

– Dites ! Répondit Max

– En sortant du restaurant, quand nous allons nous séparer, j’aimerais que vous m’embrassiez comme tout à l’heure.

– Mais avec grand plaisir, Marie-Josèphe !

 

Et c’est exactement ce qui se passa, les deux amants occasionnels s’étreignirent en un long et profond baiser.

 

– Dommage que vous soyez pressé ! Regrette la marquise

– Je ne le suis pas tant que ça !

– On remonte dans la chambre ?

– Pourquoi pas ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:29

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 12 – La fuite de madame la marquise par Chanette

doigtage masculindomination softengodage masculinfeuille de rosesodomie fémininesoubrette

soubrette stamp

Yolande est dépitée, elle s’est rendue à Gouley-le-château, difficilement accessible par les transports en commun à ce point qu’elle du terminer le parcours en taxi.

 

– Bonjour. Je souhaitais rencontrer monsieur de la Villandière

– Vois aviez rendez-vous ? Lui demande Elodie en toisant l’inconnue.

– Non, c’est pour la place de cuisinière ou de femme de ménage !

– Ah ? Monsieur est allé à Paris, j’ignore à quelle heure il reviendra, laissez-moi votre numéro de téléphone, il vous rappellera.

 

« Et voilà ! Galère pour rentrer, et puis le petit refrain « laissez vos cordonnées, on vous rappellera », merci, j’ai déjà donné ! »

 

En fin de matinée Marie-Josèphe sonna Julien.

 

– Julien je voudrais vous parler franchement: Etes-vous satisfait de faire le domestique ?

– Pourquoi cette question la place est bonne et puis vous êtes là !

– Mais nous pourrions rester l’un près de l’autre tout en étant ailleurs, non ?

– Je ne comprends pas bien.

– On s’en va tous les deux, on peut faire ça rapidement, il me suffit d’appeler un taxi, à Paris nous prendrons une chambre d’hôtel, le temps de voir venir et de s’organiser un peu, ensuite, nous pourrions prendre un petit pied à terre, j’ai l’argent pour le faire…

– De l’argent ?

– Oui nous avons des comptes séparés, mais avant j’ai ce qu’il faut pour nous débrouiller, j’ai mon petit trésor secret.

 

Du coup Julien qui avait tendance à considérer la proposition de la marquise comme farfelue commençait à voir les choses

 

– J’ai une valise en haut de l’armoire, vous pouvez me l’attraper, je vais la remplir, et après j’appelle la taxi.

– C’est peut-être un peu précipité, non ?

– Non ! En ce moment j’ai le courage de partir, je ne l’aurais peut-être pas tout à l’heure, ni demain, profitions de l’opportunité.

 

Julien descendit la valise, dubitatif, il la regarda la remplir, vêtements, sous-vêtements, mais aussi un missel, un crucifix, un chapelet… Surréaliste !

 

– Allez faire la vôtre, Julien, on se retrouve en bas.

 

Les choses vont trop vite pour l’e cerveau de pauvre Julien pris dans des sentiments contradictoires, mais l’idée de vivre au crochet d’une vieille bourgeoise qui en pince pour lui le tente irrésistiblement, alors il rassemble ses propres affaires.

 

Un peu plus tard :

 

– Il y a là un taxi… Commence Elodie qui ne comprend rien, d’autant que Julien et Marie-Josèphe sont là à attendre.

– Ou c’est pour nous ! Que monsieur le marquis ne s’inquiète pas, nous quittons le château.

– Je… je…

– Oui, je sais vous ne comprenez rien, de toute façon vous ne comprenez jamais rien, nous partons, c’est un départ définitif, et si je reviens ce sera uniquement pour venir chercher mes affaires.

– Bien madame !

 

A 17 heures Honoré de la Villandière rentra :

 

– Bouh ! Je suis crevé, sers-moi donc un petit whisky, Elodie !

– Bien sûr, monsieur, mais il faut que je vous informe qu’il vient de se passer quelque chose d’extraordinaire !

– Quoi donc ?

– Madame a quitté le château avec Julien !

– Allons bon ? Ils sont allés se promener ?

– Non, ce n’est pas ça, je crains qu’ils soient partis définitivement

– Mais, enfin, ça n’a aucun sens !

– Monsieur ignorait sans doute que Madame et Julien avait des rapports, comment dire, un peu intimes ?

– N’importe quoi !

 

Par réflexe, Honoré monte dans la chambre de son épouse. Il y avait sur le lit un beau bordel, manifestement le reste d’un tri de vêtements sur le mode « j’emporte, j’emporte pas ». Il cherche une lettre, ou quelque chose qui motiverait cet inexplicable départ, mais ne trouve rien !

 

– Bon débarras ! Mais de quoi vont vivre ces deux idiots ?

 

Et soudain, pris d’une impulsion subite, il se précipite à sa bibliothèque

 

– Les manuscrits, cette salope a embarqué les manuscrits de Sacha Guitry ! Bon pas de panique, mon whisky, Elodie !

– Tout de suite, Monsieur !

– Et servez-vous à boire, on va trinquer !

 

Elodie revint avec un whisky pour Honoré et un jus d’orange pour elle.

 

– Vous en pensez quoi de tout ça, Elodie ?

– C’est surprenant ! Julien m’avait laissé entendre qu’il avait une liaison avec Madame, mais je pensais pas qu’ils iraient jusqu’à partir ensemble. Et puis le vol dont vous me parlez… J’ai vu plusieurs fois Julien en présence d’objet de valeurs qu’il aurait pu subtiliser facilement, ben non, il n’y touchait pas. Je me sens un peu coupable, après tout c’est moi qui vous l’ai recommandé.

– Bof, on ne connaît jamais les gens !

– Mais quand même comment une femme complètement sexophobe a pu se transformer à ce point ?

– Il parait que ça arrive.

 

« Cette fille est honnête ! Quand je pense qu’elle va me quitter, je ne trouverais jamais l’équivalent. »

 

– Elodie, si je vous augmentai de 50 %, vois resteriez ?

– Oui, monsieur et avec grand plaisir !

– Alors affaire conclue !

– Monsieur souhaite-t-il que je le détende un peu ?

– Je ne sais pas, peut-être, mais il faut que je vérifie quelque chose !

 

Honoré se dirige vers son coffre, un modèle ancien, dénué de sophistication, il l’ouvre et ne constate aucun manque. Il jette ensuite un regard circulaire sur les étagères de la bibliothèque où trône quelques petits bronzes du 18ème siècle et d’autres bricoles. Apparemment tout est en place.

 

– Pourquoi n’avoir pris que les manuscrits de Guitry ? Ça n’a aucun sens !

 

Et puis il se souvint que son épouse conservait dans sa chambre une cassette d’argent liquide, probablement des fonds en rapport à ses anciennes activités paroissiales, Honoré remonte, trouve facilement la cassette qui se ferme avec une serrure « bas de gamme », genre boite aux lettres. Mais là elle est ouverte… Et vide !

 

– Bien joué, elle est partie avec son fric à elle, je ne peux pas porter plainte !

– Les manuscrits quand même ! Objecte Elodie.

– Les flics ne vont pas se bouger pour ça !

– Bon, on l’a fait cette petite détente ?

– T’as le droit d’essayer !

– Alors si Monsieur veut bien se mettre à poil !

– Attends, on ne va pas faire ça sur le lit de madame ? Ça sent l’eau bénite et l’hypocrisie !

– Alors on redescend !

 

Elodie s’assoit sur le canapé, enlève tout son haut et fait signe à son patron de venir le rejoindre

 

– Venez Monsieur, je vais bien vous sucer la bite et après vous pourrez me prendre par le petit trou.

 

Les nichons d’Elodie, Honoré les connait par cœur, mais il y a des choses dont on ne se lasse jamais

 

Il vient à ses côtés et lui lèche le téton droit avec une telle frénésie que bientôt sa braguette devient trop étroite pour sa bite. Du coup il se déshabille à l’arrache.

 

Elodie en profite pour faire de même et se met en levrette, en cambrant bien le popotin.

 

– Holà, jeune fille, serais-tu pressée de recevoir ma bite dans le cul ?

– Pas du tout, mais puis-je suggérer à Monsieur de me lécher le troufignon, il est possible que je me sois mal essuyé tout à l’heure !

– Mais tu es vraiment une salope !

– Oui, monsieur !

 

Le marquis approcha son visage du cul de la belle, effectivement quelques très légères traces de merde décoraient son anus.

 

– Vous êtes dégueulasse, Elodie !

– Oui, monsieur !

– Et tu crois vraiment que je vais te lécher le cul ans cet état ?

– C’est comme monsieur voudra !

– Alors je vais dire, tu m’excites tellement avec ton joli cul que je m’en voudrais te le laisser dans cet état.

 

Et Honoré lécha les petites tâches.

 

– Mais c’est délicieux tout ça !

– Je suis content que Monsieur apprécie !

– Suce-moi un peu et après je vais t’enculer !

 

Elodie s’empara de la bite du marquis, la caressa quelques instants car elle en appréciait la douce texture, puis lui imprima quelques mouvements de masturbation avant de la pendre en bouche. Elle la fit entrer complètement, mais n’ayant pas effectué de stage d’avaleuse de sabre, ce n’est point dans sa gorge qu’elle la logea, mais plus prosaïquement au fond des joues.

 

Elle procéda ensuite à plusieurs mouvements de va-et-vient en prenant soin de bien presser l’organe entre ses lèvres purpurines, puis s’amusa à faire courir la pointe de sa langue sur le gland turgescent.

 

– Arrête, Elodie tu vas me faire jouir !

– Monsieur désire-t-il que je m’occupe un peu de son trou du cul, cela lui reposera la bite !

 

Le marquis acquiesça et se positionna en levrette.

 

– Oh, le joli cul ! S’écria Elodie ! Monsieur désire-t-il que je me lâche ?

– Lâche-toi, vas-y !

 

La soubrette appréciait tout particulièrement ce moment où elle devenait la domina du marquis.

 

– Tiens pédale ! T’es bon qu’à montrer ton gros cul à tout le monde ! Commença-t-elle en lui giflant fermement le postérieur de ses petites mains.

 

Elle lui introduit ensuite un doigt dans le cul qu’elle fit aller et venir frénétiquement.

 

– T’aimes ça qu’on te ramone le cul, hein pédé ?

– Bien sûr que j’aime ça ! Mets-moi le gode !

– Monsieur est gourmand, dommage qu’on ait plus de vraie bite pour pouvoir t’enculer ! Il est où le gode ?

– Ben dans le tiroir !

– Je le trouve pas !

– Bizarre !

– Il est peut-être sous le lit, je n’ai pas passé l’aspirateur, ce matin.

 

Effectivement il était sus le lit !

 

– Bon reprenons ! Un peu de gel, une capote et j’encule la pédale. Attention !

 

Le gode de taille modeste entra facilement dans le fondement du marquis.

 

– C’est bon, hein ma salope ?

– Oh oui, oh oui !

 

Elodie le ramona pendant plusieurs minutes avant de trouver la chose un peu monotone. Et puis, – ce n’était pas toujours le cas dans ses séances avec son patron, mais ça l’était aujourd’hui – elle était tout excitée.

 Chanette26L

 

– Monsieur désire-t-il finir dans ma bouche ?

– Ça me paraît une très bonne idée !

– A moins que monsieur veuille m’enculer ? Je me sens très salope aujourd’hui et avoir votre bonne bite dans mon trou du cul me comblerais d’aise.

– Tu causes bien pour une salope !

– Je suis une salope avec un bac plus trois.

– Alors en position, j’arrive.

 

Une capote lubrifiée, la bite s’approche du trou de balle et y pénètre hardiment.

 

Elodie se sent remplie et ne tarde pas à commencer par haleter de plus en plus bruyamment, à ce point qu’Honoré excité par ce joli bruit de fond accélère la cadence et décharge un peu prématurément.

 

– Ne t’arrête pas, ne t’arrête pas ! Braille Elodie, oubliant toute convenance.

 

Mais le marquis n’est pas chien , il s’efforce de continuer un peu, permettant ainsi à sa soubrette de le rejoindre dans la jouissance.

 

– Je suis désolée, Monsieur le marquis je vous ai tutoyé de façon inopportune.

– Faut pas t’inquiéter pour ça, viens me faire un bisou !

 

– Vu les circonstances, j’ai omis de dire à Monsieur, qu’une personne s’est présentée en postulant un poste de femme de chambre , sans doute pour me remplacer !

– Hein ? Et comment cette personne a-t-elle pu savoir qu’il y avait une place vacante ?

– Je n’en sais rien ! Ici, seul Julien était au courant !

– Ça devient le « Château de tous les mystères » ici ! S’il y avait un rapport entre cette nana et la fuite de Madame ?

– Allez savoir !

– Convoque-la moi pour demain, on verra bien ! Au fait elle est comment ?

– Canon !

– Je vais te dire un truc, Elodie, la fuite de ma femme je m’en fous, l’attitude de Julien, j’en ai rien à cirer, d’autant qu’apparemment il ne m’a rien volé, mais la disparition des manuscrits c’est de la vacherie pure et simple, ça a été fait uniquement pour m’emmerder, et je ne vais pas laisser passer ça !

– Mais comment allez-vous faire ?

– J’ai une petite idée, mais je verrais ça après avoir reçu ton canon !

 

Marie-Josèphe avant de partir a subtilisé une fois de plus les manuscrits de Sacha Guitry, un peu parce que cela lui procurera un supplémente d’argent de poche, mais surtout pour énerver son époux.

 

Elle a fait arrêter le taxi devant le libraire, rue de Vaugirard.

 

– Ah, il y a un hôtel qui l’air correct là-bas, attend moi devant la porte, nous irons y louer une chambre, en attendant j’ai une petite corse à faire dans cette boutique.

 

Daniel Lamboley affichait déjà une grosse stupéfaction quand il vit entrer dans sa librairie Marie-Josèphe de la Villandière, mais quand elle lui déballa les manuscrits de Sacha Guitry, il devint rouge comme une tomate, proche de l’apoplexie.

 

– Mais vous vous foutez de ma gueule : Vous allez me les vendre combien de fois vos merdes ? Disparaissez de mon magasin et ne revenez plus y remettre vos pieds, pauvre cinglée !

 

Un peu surprise de cette violence verbale, la marquise s’en alla sans demander son reste.

 

Mu par on ne sait quel réflexe, à moins qu’il ne crû flairer une embrouille, Lamboley sortit sur le pas de sa porte. Il y vit la marquise rejoindre un jeune homme, s’éloigner avec lui sur la droite, puis cent mètres plus loin pénétrer à « l’hôtel des deux trèfles ».

 

En chambre, la marquise embrassa longuement son jeune amant

 

– C’est la première fois que vais baiser dans une chambre d’hôtel, mon amour ! J’ai l’impression d’être une pute, mais ça n’a aucune importance, je suis avec toi et plus rien ne nous séparera. Je vais prendre une petite douche et je te rejoins. A tout de suite mon amour !

 

Julien n’est pas un voleur, tout simplement parce que ce n’est pas son truc. Mais parfois, on devrait dire souvent, c’est l’occasion qui fait le larron.

 

Pendant que Marie-Josèphe se douche, il regarde dans son sac, il y a une grosse somme d’argent, il ne la compte pas, mais sait qu’il y a de quoi vivre peinard un bon moment, il s’empare de tout ça à l’exception de quelques billets et sort discrètement de la chambre.

 

Il s’en veut un peu, conscient de la peine qu’il va faire à la marquise, mais d’un autre coté il sait très bien que cette liaison n’a aucun avenir, alors un peu plus tôt, un peu plus tard, autant sauter sur l’occasion.

 

Marie-Josèphe ressort toute guillerette de la salle de bain, et ne comprend pas l’absence de Julien. Elle pense qu’il est peut-être aller chercher quelque chose au bar, mais au bout d’un quart d’heure il n’est toujours pas revenu, elle descend donc à la réception.

 

– Je cherche le monsieur qui a loué la chambre avec moi !

– Je l’ai vu sortir il y a vingt minutes !

– Il n’a rien dit !

– Non !

 

Elle remonte, déboussolée, puis saisie d’un horrible doute vérifie son sac !

 

« Le salaud ! Dieu vient de me châtier pour mes turpitudes ! »

 

Et très vite c’est la crise de larmes et elle dure un certain temps

 

« Et maintenant que vais-je faire ? Comme disait Gilbert Bécaud » Revenir, fermer cette parenthèse qui s’est transformé en fiasco ? »

 

Mais comment va-t-elle supporter le regard de son mari ? Elle a beau se dire qu’il est particulièrement mal placé pour la juger, l’idée la panique.

 

Elle se dit qu’il lui faudrait parler à quelqu’un. Mais à qui ? Ses anciennes collègues de l’amicale paroissiale seront assurément incapables de la comprendre ! Alors un prêtre ? Oui pourquoi pas ? Elle s’habilla, chercha une église et s’installa dans un confessionnal.

 

– Mon père, j’ai commis le péché d’adultère.

 

Et voilà que l’ensoutané lui débite un refrain convenu et standard qu’elle n’écoute même pas.

 

– C’est plus compliqué que ça… Commence-t-elle

– Ne vous cherchez pas de fausses excuses, ma fille, un adultère est un adultère et n’est jamais excusable.

– Je suis profondément croyante et j’ai aidé ma paroisse pendant des années…

– Dieu vous a mis à l’épreuve…

– Et pourquoi me mettre à l’épreuve ?

– Les desseins de dieu sont impénétrables.

– C’est ça, au revoir !

– Mais ma fille !

 

Mais Marie-Josèphe est déjà dehors, encore plus désemparée qu’auparavant. Elle cherche une autre église non pas pour faire une tentative avec un autre prêtre, mais simplement pour prier.

 

Mais la prière ne l’aide pas, elle ne parvient pas à se concentrer, la réflexion du curé sur la « mise à l’épreuve » lui paressant à la fois débile et injuste. Elle ressort et déambule dans les rues parisiennes .

 

– Je vais attendre d’être prête à affronter mon époux, puis je rentrerai .

 

Et en attendant je fais quoi ?

 

On peut toujours s’occuper à Paris, les musées, les balades, les cinémas… Elle s’achète des bouquins, des polars pas trop compliqués où il faut chercher le coupable.

 

En voyant son visage se refléter dans le miroir d’une vitrine, elle se trouve affreuse. C’est vrai que le stress et les larmes n’ont jamais embelli personne.

 

Avant sa liaison avec Julien, elle négligeait son apparence, depuis elle s’efforçait d’y faire un peu attention, mais aujourd’hui c’était la cata.

 

En passant devant un institut d’esthétique elle surprit une affiche : « relookez-vous ! »

 

Deux heures après, elle ressortait avec des cheveux blonds ondulés et un maquillage de star.

 

– Je deviens folle !

 

Elle chemina jusqu’au jardin du Luxembourg et s’assois sur un banc dans une petite allée ombragée et peu fréquentée. Sans doute par acte manqué, elle ne s’assit pas en plein milieu mais complètement à gauche, laissant ainsi la place à un éventuel péquin.

 

Et justement un péquin s’installa. Bien propre sur lui et rasé de près, costume cravate.

 

– Bonjour ! Dit-il en posant son cul

– Bonjour !

– Je ne vous dérange pas ?

– Pas pour le moment.

– Recherchez-vous une aventure ?

– Non ! Répondit Marie-Josèphe après avoir dévisagé l’individu.

– C’est dommage, je suis très doux ! Et j’aime procurer du plaisir aux femmes.

– Bon ça va ! Répond-elle sèchement.

– Et puis j’ai une belle bite ! Ajouta le malotru, qui pensant sa tentative de drague échouée, la jouait maintenant « provoc ».

– Eh bien montrez-là moi, ça me fera une distraction.

 

Le type se demande si c’est du lard ou du cochon, il se lève, jette un regard circulaire sur l’environnement où il n’y a pas un chat. Il se lève, se poste devant Marie-Josèphe, se débraguette et sort son engin qu’il masturbe un peu pour le rendre raide.

 

La marquise est tétanisée, incassable du moindre geste et de la moindre parole.

 

– T’aimerais bien la sucer, hein salope !

 

La bite est maintenant à vingt centimètres de son visage, elle ne saurait dire comment elle s’est retrouvée dans sa bouche mais toujours est-il qu’elle y est bel et bien..

 

Elle sent fort, beaucoup plus que celle de Julien. La voilà qui repense à Julien. Du coup elle lâche l’affaire, se relève et s’éloigne du lieu tandis que l’inconnu la couvre d’injures

 

– Je deviens folle, il faut que je me calme !

 

Laissons la marquise pour l’instant car mon portable sonne, c’est Honoré, je décroche.

 

– Chère Chanette, je vous ai rendu un grand service et je l’ai fait bien volontiers. Puis-je à mon tour vous solliciter afin que vous m’en rendiez un ?

 

Je n’aime pas trop ça mais je l’écoute.

 

– Figurez-vous que ma femme a quitté le château avec l’un de mes domestiques. ça m’aurait fait une belle jambe si elle n’avait pas embarqué les manuscrits que vous savez.

 

Je le sens venir…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 17:27

Chanette 26 – Les manuscrits de Sacha – 11 – Partouze au château par Chanette

soubrette stamp

Julien se pointe, Elodie a bien sûr eut le temps de lui souffler ce qui risquait de se passer. Il serait faux de dire que Julien flashe sur Max, non pas du tout, mais il sait qu’il y a une bonne prime à la clé, alors il incline protocolairement la tête.

 

– Je suis à la disposition de Monsieur.

– Cher Monsieur, si vous désirez bénéficier des largesses d’Elodie et de Julien… Considérez cela comme un cadeau. Ajoute le marquis

– Vous m’embarrassez !

– Je ne vous embarrasse pas, puisque vous ne dites pas non ! Amusons-nous, Elodie va s’assoir sur vos genoux, nous verrons bien comment la chose évoluera !

– Sera-t-elle d’accord ?

– Si elle n’invoque pas je ne sais quelque migraine, c’est qu’elle sera d’accord, n’est-ce pas Elodie ?

– Monsieur suggère-t-il que je chauffe Monsieur.

– C’est cela, Elodie, chauffez, comme vous dites !

 

Elodie grimpe sur les genoux de Max et sans autre préambule, lui tripote la braguette de telle façon que la bite ne tarde pas à devenir dure comme du bambou.

 

Les doigts agiles dézippent la fermeture éclair, pénètrent dans le pantalon et finissent par sortir la jolie bite du faux détective.

 

Et tandis qu’Elodie imprime, au mâle organe quelques mouvements de masturbation, pour le fun, les mains de Max sont parties à l’assaut du décolleté de la soubrette et ont tôt fait de lui dégager les seins.

 

– Peut-être pourrions-nous mettre à l’aise ? Suggère Elodie qui sans attendre une quelconque approbations se relève et entreprend de se dévêtir.

 

Max après quelques secondes d’hésitation se déshabille à son tour. Sur un signe de son patron, Julien retire le bas et exhibe fièrement son chibre puis s’approche de Max.

 

Celui-ci ne sait où donner de la tête, la plastique splendide d’Elodie versus la bite de Julien. Que choisir ? Non la question est mal posée, il n’a pas besoin de choisir, il sait qu’il aura les deux, mais la bonne question est donc : Par qui commencer ?

 

Ses réflexions sont brutalement interrompues par Elodie qui le pousse dans le fauteuil en rigolant, se positionne devant lui et lui pinces les tétons. Julien s’avance, sa bite est désormais à quelques centimètres de la bouche de Max.

 

Max ouvre la bouche, l’instant d’après il suce le domestique pendant qu’Elodie sans lâcher la pression sur ses tétons embouche la sienne.

 

Le marquis ne perd pas une miette du spectacle, s’est levé, a sorti popaul de sa cachette et se masturbe sans précipitation.

 

Les doigts d’Elodie ont maintenant quitté les tétons, et l’index gauche entame une petite visite très près de l’anus. La suite va de soi, on mouille le doigt, on le pose sur l’œillet, on fait entrer et on bouge.

 

– T’aimes mon doigt ?

– Foufouf ! Répond Max qui n’entend pas lâcher la bite de Julien.

 

Alors elle en met un deuxième.

 

– Si tu aimes, je peux aller chercher un petit gode… à moins que tu préfères la bite de Julien.

– Mais vous êtes une bande de pervers ! Répond Max en rigolant comme un bossu.

– Ça vous dit ? Demande Julien

– Soyons fou !

– Elodie, où sont les préservatifs ? demande Juline

– Sur la table, binoclard !

– Cher monsieur, si vous voulez bien vous déplacer sur le canapé, ce sera plus commode pour vous sodomiser.

 

Eh oui, depuis son embauche, Honoré a appris les bonnes manières à Julien !

 

Max se positionne en levrette à l’endroit indiqué, Julien le pénètre facilement et commence à le pilonner, Elodie vient devant et lui donne sa petite chatte à lécher, il se régale.

 

Chanette26k

Mais voici que le marquis prend la place d’Elodie et présente sa bite à sucer. Max failli protester, mais les règles de la politesse étant ce qu’elles sont, il se contente d’emboucher cette bite qu’il ne trouve pas déplaisante même si elle ne vaut pas celle de Julien.

 

Et puis tout se termina très vite, trop vite diront d’aucuns, Honoré se retira de la bouche de Max pour éjaculer dans ses mains, Elodie proposa aux sodomites de changer de position, donc Max sur le dos et jambes relevées, ceci afin qu’elle puisse avoir un accès facile à sa bite qu’elle reprit en bouche à grand coups de langue et de lèvres. A ce régime notre bon Max ne tarda pas à jouir, la bite douloureuse et le cul béant.

 

– C’était bien agréable, ça mérite un petit pourboire ! Déclara Max en sortant deux billets de son portefeuille.

 

Julien remercia Max et ne s’éternisa pas.

 

– Monsieur est trop gentil, mais laissez, cela n’a pas été une corvée ! Répondit pour sa part très hypocritement la belle Elodie en espérant qu’il ne reprendrait pas ses sous.

– Si, si, j’insiste !

 

– Elle est adorable, dommage qu’elle me quitte à la fin de ce mois. Répéta Honoré, Je vais la regretter, j’aurais sans doute du mal à retrouver quelqu’un ayant ses qualités.

 

Anna ayant des obligations professionnelles ce jour-là, Max devait passer chez moi pour me rendre « une visite de politesse ». Je supposais qu’il me faudrait satisfaire ses envies sexuelles, mais il m’expliqua qu’il avait déjà donné beaucoup chez Honoré et qu’il était un peu crevé. Je me faisais fort de le remettre en forme, mais non… Il préféra me faire la causette et me raconter tout ça.

 

– Dommage que cette Elodie s’en aille je ne sais où à la fin du mois sinon j’aurai bien trouvé un prétexte pour y retourner ! Me confia-t-il avec une pointe de nostalgie dans la voix

 

Lundi 8 avril

 

J’ai reçu un message de Yolande, elle me demande si ça ne me dérange pas si elle passe chez moi cinq minutes en fin d’après-midi.

 

Ben si ça me dérange, mais comment lui dire ? On aurait pu se rencontrer au bistrot, le lieu permettant d’écourter les entretiens, mais bon puisqu’elle écrit que ce ne sera que cinq minutes.

 

Bisous, bisous, elle s’amène avec une bouteille de vin rosé. Est-ce qu’on apporte du vin rosé pour une visite de cinq minutes ?

 

– J’ai des angoisses ! J’ai peur que Francis me retrouve…

– Ça m’étonnerait, il a essayé de piquer une nouvelle fois le contenu du coffre d’Anna, elle s’est fait aider par un copain un peu costaud pour les récupérer, le gars lui a flanqué une trouille bleue, il va être sage maintenant.

– Il sera sage avec Anna, pas avec moi. Tu sais Paris est un village, on rencontre toujours des gens qu’on ne voudrait pas rencontrer, alors je n’ose pas sortir, je n’ai plus de vie sociale, je ne sors plus, ça ne va plus du tout.

– Il ne faut pas rester toute seule, tu ne vas pas me dire que foutue comme tu es, tu ne peux pas te trouver un mec ?

– Me remettre en couple ? Non merci ? J’aimais Francis, mais il cachait bien son jeu, sa vraie nature, elle n’est pas belle à voir ! Alors les mecs, j’ai déjà donné, merci !

– Faut pas généraliser, non plus !

– Pas de mec !

– Une femme alors ?

– Je ne suis pas gouine, avec les femmes c’est juste des passades. Et puis faudrait que je trouve du travail ! Dans la restauration ils cherchent toujours du monde, j’ai été serveuse il y a quelques années ! Mais comment je fais puisque je n’ose pas sortir de chez moi ?

– Pars en Province !

– Je ne connais personne !

– Et ici tu connais qui ?

– Toi !

 

Evidemment

 

Et puis soudain l’idée ! Mais comment elle va prendre ça.

 

– Je connais un mec, en fait c’est un client, il est plein aux as, il a un château dans les Yvelines, il emploie du personnel de maison…

– Attends, t’as rien d’autre…

– Laisse-moi finir, c’est très bien payé et tu sais pourquoi c’est bien payé ?

– Non !

– Parce qu’en plus du ménage, de la cuisine, il faut satisfaire à ses caprices sexuels.

– N’importe quoi !

– Tu pourrais faire ça cinq, six mois, le temps de voir venir…

– Non merci… Euh il est comment ce mec ?

– C’est loin d’être un Appolon, mais il est correct, respectueux, gentil.

– Il baise bien ?

– Ça je n’en sais rien.

– Tu ne l’as même pas sucé ?

– Non, mais je l’ai fait sucer par un autre de mes clients.

– C’est un cochon alors ?

– Il aime le sexe, on va dire.

– Je peux toujours allez voir !

– Ben voilà, tu vas voir !

– On débouche la bouteille que j’ai apporté ?

– Il est pas frais !

– T’as bien des glaçons !

 

Ben oui j’ai des glaçons, alors on a bu un premier verre, puis comme j’avais un petit creux, je lui ai proposé un en-cas.

 

Yolande est redevenue calme ! Calme et belle ! Si je lui propose un gros câlin, je pense qu’elle ne défilera pas.

 

– Tu m’embrasses ? Lui demandais-je.

– Petit bisou ou gros bisou ?

 

Je ne réponds pas, j’approche mes lèvres des siennes, elle ouvre la bouche, on se roule un patin magistral. En même temps je lui pelote les seins par-dessus son petit haut.

 

– Je t’excite, hein ? Balbutie-t-elle

– On dirait !

– Tu veux que je me déshabille ?

– J’aimerais bien, oui.!

 

Elle le fait en tournoyant sur elle-même ! Qu’est-ce qu’elle est belle. Je mets à poil aussi un peu jalouse ne pas être aussi canon qu’elle.

 

– J’ai pas un peu grossi ? demande-t-elle

– Mais non !

– Faut que j’aille pisser, on fait comme l’autre jour ?

 

J’adore, mes lecteurs le savent bien, les jeux uros, mais bizarrement sa proposition me gêne, tout simplement parce que je ne souhaite pas que ce soit elle qui mène la barque… et puis il y a ses tendances un peu scatos qui ne me branchent pas trop… Mais comment dire non ?

 

Elle m’attrape la main et m’emmène vers les toilettes…

 

– Tu vas te régaler, j’ai bu du thé au jasmin ! M’indique-t-elle.

 

Comme l’autre fois, elle se positionne, les pieds sur la cuvette. Je me place devant sa chatte, ça dégouline de suite et j’avale ce que je peux. Elle avait raison, son urine est excellente.

 

Evidemment je m’en fous partout, sur les seins, le ventre et même les cuisses.

 

J’avise une serviette, mais la voilà qui se radine langue en avant et qui me lèche, les tétons bien sûr, le cou, elle m’embrasse goulument se fichant de l’arrière-goût de pisse qui persiste dans ma bouche.

 

Mon excitation est maintenant terrible, je mouille comme une fuite d’eau.

 

Yolande se relève, tout sourire, les jambes écartées comme si elle me défiait.

 

– Tu me lèches ?

 

Bien sûr que je la lèche, je me précipite entre ses cuisses, lape les dernières gouttes de pipi puis je continue à me régaler de son sexe en le balayant de ma langue.

 

– Vicieuse ! Me dit-elle.

– Ta gueule ! Répondis-je sans réfléchir.

– T’es qu’une goudou vicelarde !

 

Je ne réponds, je crois savoir comment gérer la suite, l’extrémité de ma langue vient titiller son clito. Bingo, elle se laisse faire, sa respiration change de rythme, son corps se tétanise, je lèche de plus en plus vite.

 

La voilà qui retombe le cul sur la cuvette des chiottes, m’obligeant à m’interrompre.

 

Qu’est-ce qu’elle fout ?

 

– Viens, viens, continue !

 

Ah, c’est donc ça, mademoiselle ne veut pas jouir debout et veut son petit confort ! Quelle chochotte !

 

Je reprends donc ce que je faisais, j’ai à peine le temps de m’installer que la voilà qui prend son pied en faisant un barouf du diable.

 

Bon j’aimerais bien jouir à mon tour…

 

– Viens sur le plumard !

 

Elle me suit sans discuter.

 

– Lèche-moi le cul ! Me demande-t-elle, à peine installée

– Après ! Fais-moi jouir, je n’en peux plus !

 

Elle n’insiste pas, rampe jusqu’au milieu de mes cuisses.

 

– Ben dit donc, y’a de quoi lécher ! Commente- t-elle.

 

Ben oui, moi quand je mouille, je mouille ,je ne fais pas semblant.

 

– La langue, les doigts, un gode ? Demande-t-elle.

– Comme tu veux, mais fait moi jouir je t’en prie, sinon je vais me démerder toute seule !

 

Elle ouvre le tiroir de mon chevet, faut surtout pas se gêner ! Elle en ressort mon godemiché et va pas pour me le faire sucer.

 

– Non, pas là !

 

Elle farfouille encore, trouve une capote et du gel et m’enfonce le machin dans le trou du cul, puis en actionne le vibrateur.

 

C’est terrible, je ne vais pas tenir longtemps d’autant que devant elle me lèche tout en introduisant ses doigts dans ma grotte, c’est tellement mouillé là-dedans que ça fait floc-floc.

Ma jouissance a été fulgurante.

 

Moment calme, on se caresse sensuellement en fumant une clope. Je m’amuse à lui tripoter les tétons, cette fille est trop belle.

 

– Alors ma proposition ?

– Je t’ai dit, je vais aller voir

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Sarah10
  • Martinov17e2
  • Zarouny30b
  • Zarouny9a
  • Pauline16
  • Cecile02

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés