Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:12

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 6 – Vanessa prise au piège par Maud-Anne Amaro

 Trio2

Et le soir à 18 h 30, Vanessa, mouillée comme une soupe en raison d’une sale pluie tombant en bourrasque, sonnait en bas de l’immeuble ou habitait Romain Framboisert. C’est Edith qui ouvre le portail à distance. Elle fait entrer la fille puis descend sous le porche à quelques mètres de la moto de son mari, prête à la pendre en filature quand elle ressortira.

 

Evidemment Romain bave de concupiscence devant cette beauté légèrement atypique :

 

« Les kilos en trop, on s’en fout, c’est toujours mieux qu’un paquet d’os ! »

 

– Je suppose que Monsieur Martinov vous a fait part des raisons de ma visite ?

– Oui, c’est pour le drone ! Vous désirez le voir ?

– Exactement !

– Il est bien entendu que je n’ai pas l’intention de m’en dessaisir, cet objet ne m’appartient pas.

– Pas de souci, le propriétaire de l’objet veut juste s’assurer que la batterie de l’appareil n’a pas été déplacée ce qui expliquerait la panne !

– Oui, je comprends, mais ce n’est pas dangereux au moins ?

– Il n’y a pas de bombe à l’intérieur, si c’est à ça que vous pensez ! Il y a juste un petit risque de surchauffe, ça peut faire un peu de fumée.

 

La remarque est tout sauf innocente, dès que la batterie sera replacée, Octave, prévenu et garé non loin de là, pourra de nouveau télécommander le drone et le faire sortir de l’immeuble. Encore faut-il qu’une fenêtre soit ouverte !

 

– Ça m’embête un peu, si on pouvait faite ça dans un endroit sans risque ? Reprend-elle.

– Il suffit d’ouvrir une fenêtre ! Suggère Romain qui sur le coup ne se méfie pas.

– Ou alors sur le balcon ! On dirait que la pluie s’est arrêtée.

– Comme vous voulez !

 

Romain Framboisert s’en va chercher l’objet qui est enveloppé dans un de ces sacs « réutilisables » que vendent les supermarchés pour pas cher. Il ouvre la porte-fenêtre coulissante en rouspétant.

 

– J’en ai marre de cette porte, je l’ai fait réparer il y a un mois et elle recommence à déconner.

 

Réflexion dont se fiche éperdument Vanessa, grave erreur nous le verrons dans un moment.

 

Romain prend soin de refermer la porte du balcon, et déballe le drone devant Vanessa.

 

– O.K. J’ai un petit tournevis, ce ne sera pas long. Précise-t-elle.

 

Elle ouvre un petit couvercle sur le dessus de la coque, effectivement la batterie est légèrement sortie de son emplacement. Elle la remet en place. L’appareil ne peut fonctionner qu’avec le couvercle refermé, la visse faisant contact.

 

C’est maintenant que tout va se jouer, cette porte de balcon lui complique la vie, mais elle se dit qu’une fois ouverte, elle n’aura plus qu’à se précipiter vers la porte d’entrée, dévaler l’escalier, puis rejoindre Octave dans sa voiture.

 

Octave, lui, attend patiemment, son écran de contrôle sur les genoux et sa télécommande à la main.

 

Soudain, l’écran s’allume, la webcam de l’appareil lui renvoie l’image d’un balcon.

 

– Trop la chance !

 

Il actionne la télécommande, le drone prend de la hauteur.

 

Au même moment, Vanessa se précipite vers la porte du balcon, mais ne parvient pas à l’ouvrir.

 

Par reflexe, Romain s’interpose.

 

– Vous faites quoi ?

– Laissez-moi tranquille !

– Mais…

 

Il empêche la jeune fille de se débattre en lui tordant son bras dans le dos.

 

– Vous me faites mal, lâchez-moi, grosse brute.

– Je te lâcherai quand j’aurais compris ce qui se passe.

– Mais j’en sais rien, moi ! Le machin est parti tout seul !

– Et pourquoi tu te sauves ?

– Je sais pas, moi, un réflexe !

 

Romain ouvre la porte du balcon de sa main gauche tandis qu’il bloque toujours le bras de Vanessa de la droite. Une fois entrée, il lâche sa prise et pousse la jeune femme dans un profond fauteuil.

 

– Hé ! Doucement ! Bon, je suis désolée pour ce qui vient d’arriver, mais je n’y suis pour rien, maintenant je m’en vais !

– Surement pas, tu restes là !

– Ben, non ! Répond-elle en commençant à s’extraire du fauteuil.

 

Romain la repousse.

 

– Je vous préviens, si vous ne me laissez pas partir je vais hurler !

– Juste cinq minutes, je voudrais juste comprendre.

– Y’a rien à comprendre ! Vous croyez que j’ai compris, moi ?

 

Romain ne répond pas et prend son téléphone portable.

 

– Non, je vous en prie, pas les flics ! Hurle Vanessa.

– C’est pas les flics ! Allô ? Oui, Edith, tu peux remonter en vitesse, il y a une petite complication.

 

« Merde pour sortir d’ici, ça ne va être simple, déjà avec ce connard, c’est pas évident, mais si en plus, maintenant, ils sont deux ! Faut que je trouve une solution. »

 

Mais là elle n’en voit pas, sauf à balancer Octave, mais elle décide de ne le faire qu’en dernière extrémité.

 

Romain résume en deux mots la situation à sa compagne.

 

– Eh bien, il va être content, Martinov !

 

En bas dans sa voiture, Octave s’impatiente :

 

« Qu’est-ce qu’elle fout Vanessa ? Elle n’a aucune raison de s’attarder ! A moins que la connaissant, elle est capable de proposer ses services à ce type, et peut-être qu’ils sont en train de s’envoyer en l’air ? Non c’est idiot, elle m’aurait envoyé un texto, c’est une fana du téléphone ! Ou alors son téléphone est déchargé ? Je vais l’appeler. »

 

Le portable de Vanessa sonne.

 

« Merde c’est quoi ? Je rappellerai quand je serais dehors. »

 

Romain estimant que la personne qui appelle peut-être n’importe qui, n’a pas la curiosité de consulter le téléphone de la jeune femme. Il a bien tort, il aurait gagné du temps !

 

– On fait quoi, on appelle les flics ? Propose Edith.

– Non, pas les flics ! S’énerve de nouveau Vanessa.

– Bon, deux solutions, ou tu nous fournis les coordonnées du gars qui t’as demandé de faire ça ou alors on appelle les flics.

– Mais je ne le connais pas, c’est un type que j’ai rencontré dans un bistrot, il m’a proposé de l’argent en m’expliquant cette affaire de batterie.

 

En bas, Octave est de plus en plus perplexe :

 

« J’attends encore vingt minutes et je me casse. Elle finira bien par me donner des nouvelles. »

 

– Bon, on appelle les flics ! C’est quoi le numéro de la police ?

– Non ne faites pas ça ! Et puis d’abord c’est idiot, vous allez leur dire quoi, aux flics ?

– Que vous êtes venue pour voler cet engin.

– Il n’est pas à vous !

– On me l’a confié, ça revient au même… Mais dis donc comment peux-tu être si sûre qu’il n’est pas à nous ? Un inconnu sorti de nulle part te demandes de faire envoler un drone et toi tu es sûre que ça lui appartient. Tu mens comme tu respires !

 

Touchée !

 

Vanessa se rend compte que son mensonge ne tient pas. Il ne lui reste qu’une seule solution, balancer Octave !

 

Octave est un client généreux, elle le perdrait mais elle en trouverait d’autres. Cependant la relation qu’elle entretient avec cet homme lui plait, avec Octave était née une certaine complicité qui lui coûtait de briser.

 

« D’un autre côté ce salaud là m’a bien foutu dans la merde ! Il ne pouvait pas attendre que je sois sorti pour faire décoller son jouet ?  »

 

Eh oui, quand on va faire quelque chose de moche, on se trouve toujours de mauvaises raisons !

 

– Alors ? Insiste Romain.

– Je vais balancer, mais… Vous ne pouvez pas comprendre…

 

Et voilà, Vanessa qui craque ! Une grosse crise de larmes !

 

– On se calme !

– Vous croyez que c’est si simple, vous, de se calmer, bouh, bouh… Sanglote-t-elle

 

Edith n’est pas insensible au désarroi de cette fille.

 

– Je comprends, vous craignez les conséquences, si vous balancez cette personne, ça va vous retomber dessus ? C’est ça ?

– Ben oui, c’est ça ! Répond Vanessa, surprise de cette interprétation farfelue puisque Octave ne lui apparaît nullement comme quelqu’un de dangereux.

 

Mais elle se raccroche à l’idée, espérant qu’elle lui ouvrira une sortie.

 

– On s’en fout, c’est pas notre problème, elle n’avait qu’à pas marcher dans un plan foireux ! Réponds Romain.

– Soit pas vache, tu vois bien que c’est une pauvre fille.

 

« Voilà que je suis une « pauvre fille » à présent ! »

 

– On pourrait imaginer un scénario qui ne l’implique pas ? Propose Edith.

– Ah, oui ? Et quoi par exemple ?

– Je sais pas, moi !

 

Puis elle s’adresse à Vanessa :

 

– Ce machin, on peut le télécommander jusqu’à quelle distance ?

– Pourquoi vous me demandez ça ? Je sais pas, moi, 200 mètres peut-être ?

– Donc, le bonhomme n’était pas bien loin d’ici quand il l’a récupéré ?

– Ben oui !

– Donc voilà, on dira qu’on a porté plainte et que les caméras de surveillance ont repéré sa bagnole.

– Non, ça ne va pas, je devais le rejoindre en bas, comme je l’ai pas fait, il va bien se douter que vous m’avez cuisiné.

– Bon, intervient Romain, on fait autrement, elle nous donne l’adresse, mais faut qu’elle reste avec nous tant qu’on n’a pas vérifié !

– Et on vérifie comment ? Demande Edith.

– Je vais chez lui et on cause.

– Et s’il est dangereux ?

– On appelle les flics !

– Pour quel motif ? Si le drone est à lui ?

– Alors, on se passera des flics, je demanderai à des copains de venir avec moi.

 

« Mais, ils sont malades, dans quoi ils s’embarquent ? Et puis ça va prendre combien de temps cette histoire ? Je n’ai pas que ça à faire ! »

 

– Ça ne protège pas la fille, ton plan ! Remarque Edith !

– Tant pis !

 

Vanessa vient d’avoir une idée.

 

– Je vais téléphoner à la personne, je vais voir s’il serait d’accord pour un accord à l’amiable.

– Hein ? Et s’il refuse ?

– Je vous donnerais ses coordonnées. Qu’est-ce je peux faire d’autre ?

 

Edith et Romain se concertent rapidement et acceptent.

 

– Allô, Octave !

– Vanessa, j’allais partir, j’étais fou d’inquiétude, tout va bien au moins ?

– Ben non, ça s’est très mal passé, je suis bloqué chez les Framboisert, ils m’empêchent de sortir !

– Mais comment tu t’es débrouillée ?

– Je t’expliquerai, mais tu n’aurais pas fait décoller le machin aussi vite, ça ne serait pas arrivé…

– Oui, j’ai agi sans réfléchir…

– Tu viens me chercher ?

– Hein ?

– S’il te plaît !

– Mais ils ne peuvent pas te garder !

– Non, mais ils peuvent m’emmener au poste ! Alors ? Tu viens me chercher ?

– Attends !

– Attends quoi ? Tu ne vas pas me laisser là ?

 

Octave aurait été le roi des salauds, il aurait laissé Vanessa à son triste sort, mais hormis le fait que cela n’aurait rien réglé, il n’a aucune envie de s’embrouiller avec cette charmante jeune femme qui lui apporte tant !

 

– Bon j’arrive ! Dit-il en raccrochant.

– Il arrive

– Il est loin ? Demande Romain.

– Je ne pense pas !

– Rappelle-le, demande-lui de n’arriver que dans dix minutes.

 

Romain chuchote quelques instructions à l’attention de son épouse. Celle-ci descend dans le hall et file chez le gardien.

 

– On attends un type, on ne le connait pas, il vient nous proposer une affaire, si je ne le sens pas, vous pourriez m’aider à m’en débarrasser si je vous fais signe ?

– Mais avec plaisir.

 

Dix minutes plus tard Octave sonne à l’interphone. Romain lui ouvre.

 

– Ma femme vous attend en bas de l’escalier !

 

Edith a vite fait de jauger l’individu et de conclure à sa non-dangerosité. Elle tend un billet au gardien et fait monter Octave dans l’ascenseur sans prononcer un mot.

 

– Je suis Octave Heurtebise ! Déclame-t-il quand Romain lu ouvre la porte.

– Vous n’avez pas rapporté le drone ?

– Mais il n’en a jamais été question !

– Il est où ?

– Dans ma voiture !

– Eh bien, allez le chercher !

 

Edith donne un coup de coude à son mari, il comprend : s’il veut traiter avec ce bonhomme, autant rester diplomate.

 

– Excusez mon mari, il est un peu énervé avec toutes ces péripéties, entrez donc Monsieur Fend la Bise.

– Heurtebise, si vous permettez !

– Pardonnez-moi !

 

Octave découvre Vanessa qui s’est extraite de son fauteuil.

 

– Vanessa, je suis désolé…

– Et moi donc ?

– Bien sûr, mais bon, je suis là pour arranger les choses.

– Ouais ! Je vais vous laisser entre vous, j’ai mon poisson rouge à nourrir.

– Restez cinq minutes avec nous, nous allons boire un verre, entre gens raisonnables et puis ça vous remettra de vos émotions. Propose Edith.

– Juste cinq minutes alors !

 

Tous ces braves gens prennent place autour d’une table basse et Edith s’en va chercher de quoi prendre l’apéritif.

 

Octave est mai à l’aise, déjà il a horreur des mondanités, mais surtout il ne voit pas du tout à quoi va mener cette rencontre.

 

– Un whisky, monsieur Heurtebise ? C’est un client qui me l’a apporté d’Ecosse, du pur malt.

– Juste un fond, je conduis.

– Vous avez eu une façon assez pittoresque de récupérer votre petit joujou, il ne fallait pas vous donner ce mal, il suffisait de monter nous voir.

– Vous ne me l’auriez pas rendu ! Répond Octave en piquant son fard.

– Je n’en sais rien, mais ça nous aurait permis de discuter, d’ailleurs c’est ce que je vous propose de faire : figurez-vous que ce drone m’intéresse, voyez-vous, je suis ingénieur en informatique et en électronique.

– Ah ?

– Oui, je possède une petite entreprise qui marche pas mal, mais dites-moi, il y a quand même un préalable. Qu’est-ce qui me prouve que vous en êtes le propriétaire ?

– Parce que si j’arrivais à vous le prouver, vous me ficheriez la paix, c’est ça ?

– Non, c’est le contraire, si cet objet n’est pas à vous nous en resterons là

– Et dans ce cas, vous me laisseriez partir avec le drone ? J’avoue avoir du mal à vous suivre.

– Votre véhicule est repéré et nous avons votre numéro de portable…

– Bon, alors je suis le concepteur et le propriétaire de l’engin. Il n’est ni déposé ni breveté, je ne peux donc rien prouver, sauf à vous présenter les notes que j’ai prises pendant la fabrication et les essais.

– Vous pourrez donc nous les apporter le cas échéant ?

– Oui, mais pourquoi faire ?

– J’y viens.

 

Vanessa après avoir englouti son Martini, se lève et s’apprête à prendre congé. Octave sentant que la situation lui échappe et subodorant qu’il peut avoir besoin d’elle, la retient.

 

– Reste encore un peu !

 

Puis sur un ton très bas, mais pas assez pour qu’Edith et Romain ne l’entendent pas :

 

– Tu n’y perdras pas.

 

Les époux Framboisert se demandent quelle étrange relation existe entre Vanessa et Heurtebise mais ont la discrétion de faire semblant de n’avoir rien entendu.

 

– Que diriez-vous d’une association ? Propose Romain

– Une association ?

– Oui, on fait breveter votre prototype de drone, je le reproduis en série. Je m’occupe de tout y compris de la publicité et tout ça et vous encaissez 50 % des bénefs.

– Non !

– Ça ne vous parait pas équitable ?

– La question n’est pas là ! J’étais cadre dirigeant dans une grosse boite, j’ai une retraite dorée, j’ai assez d’argent comme ça !

– Réfléchissez ! Vous pourriez en faire profiter vos proches.

– Je n’ai pas de proches !

– Ah ! Même pas mademoiselle ? Réplique Romain en désignant Vanessa.

 

Et voilà notre Octave bien embêté qui ne sait trop quoi répondre, il se tourne vers la jeune fille et lui lance :

 

– Ça t’intéresserait, toi ?

– J’y connais rien, faudrait qu’on en discute !

– On va réfléchir, alors ! Conclue Octave.

– Je vous laisse réfléchir, je vous rappellerais dans deux ou trois jours, vous me laissez vos coordonnées ?

– Je croyais que vous les aviez ?

– C’était du bluff !

– Ah !

 

Et il les lui fournit.

 

De façon complètement innocente, Vanessa qui avait déjà chaud en raison des événements récents et pour qui le Martini n’a rien arrangé, s’est déboutonné son haut jusqu’à l’échancrure du soutien-gorge. Evidemment Edith et Romain, en joyeux libertins qu’ils sont n’en perdent pas une miette.

 

– On en reste là pour aujourd’hui ? Demande alors Octave en se levant de son siège.

– Vous savez, je ne suis pas vache, votre engin n’est ni breveté, ni déposé, j’aurais pu le commercialiser tout seul, légalement, c’était inattaquable ! Attendez une minute, je reviens !

 

Et Romain disparaît dans la pièce voisine

 

– Edith ! Viens m’aider juste une seconde.

 

Elle disparaît à son tour. Une technique qui fait partie des ficelles de tous les commerciaux du monde. On s’absente pour une raison futile, laissant ainsi à ceux à qui on propose quelque-chose la possibilité de se concerter.

 

– Tu fais quoi ? Demande Edith.

– Il faut qu’on récupère le drone ! Si la fille accepte la proposition que j’ai lancé en l’air, ça va faciliter les choses.

 

Octave et Vanessa sont donc seuls un moment.

 

– Qu’est-ce qu’ils foutent, je commence à en avoir marre de ce cirque.

– On va y aller ! Ça te dit quoi, ce qu’ils nous proposent ?

– Je t’ai dit, je n’y connais rien, t’en penses quoi, toi ?

– A priori, c’est sans risque, si ça marche, tu peux te faire beaucoup de fric.

– Ah, oui !

– Et puis comme ça tu n’auras plus besoin de faire la pute !

 

A ces mots Vanessa, déjà passablement énervée, sort de ses gonds :

 

– Quoi ? Je te fais remarquer que la pute, tu es bien content de la trouver ! Et je n’ai vraiment pas l’impression de faire quelque chose de dégradant ou de malhonnête ! Au contraire j’apporte du réconfort à des gens qui en ont besoin. Alors tes réflexions à deux balles, tu te les gardes.

– Excuse-moi, je me suis très mal exprimé !

– C’est le moins qu’on puisse dire !

– N’empêche que tu pourrais gagner beaucoup de fric !

– S’il n’y a pas de risque !

– Il n’y en a pas, soit il bluffe, mais dans ce cas je ne vois pas bien pourquoi, soit c’est sérieux et il va nous proposer un contrat, je ne te le ferais signer qu’après avoir consulter mon avocat.

– O.K.

 

Edith et Romain reviennent.

 

– Excusez-nous, un petit problème domestique un peu bête… Donc je vais vous laisser réfléchir ! Annonce ce dernier.

– En fait, on a un peu discuté, on serait d’accord sur le principe.

– Mais c’est parfait, ça, je vous propose que nous fêtions ça autour d’une bonne table. On vous paye le restaurant ?

– Non, non ! Répond pratiquement par réflexe Octave qui exècre ce genre de choses. Ce soir j’ai une obligation.

– Moi aussi ! Ajoute Vanessa.

– Dans ce cas, remettons le restau à une autre fois, mais il va falloir qu’on se revoie, pour parler technique et vous proposer un contrat.

 

Et pendant que ces messieurs discutent, Vanessa se met à rêver. A moins qu’elle n’ait pas tout compris, elle devrait pouvoir dans quelques temps gagner du fric à ne rien faire.

 

« Plus besoin de faire la pute, comme dirait Octave, quoi que qu’est-ce qui m’empêcherait de conserver le contact avec certains clients dont j’apprécie la compagnie ! »

 

– Quand vous voulez ! Répond Octave.

– O.K. Il reste un petit problème !

– Oui ?

– Le drone ! Il faut que vous me le rendiez !

– Mais il est à moi !

– Je ne dis pas le contraire mais il m’a été prêté par un collègue et je me dois de lui restituer.

– Dites-lui la vérité, qu’une personne s’est introduite chez vous et a fait décoller l’engin !

– Oui évidemment, mais ça m’embête un peu, j’ai quand même manqué de prudence dans cette affaire et on va au-devant de complications sans fin avec son client.

– Donc vous allez le rendre à Martinov…

– Ah, vous le connaissez ? Raille Romain faisant semblant d’être étonné.

– Oui ! Et Martinov va le rendre à Savourey…

– Savourey ?

– C’est le type chez qui le drone s’est échoué, je vous expliquerais tout ça ! Dans ce cas, mon drone, je ne vais jamais le revoir.

– Mais vous avez les plans, les notes, vous pourrez le reconstruire ?

– Tout n’est pas noté, il y a des réglages que j’ai eu du mal à faire, si on veut avoir un prototype propre, il faut mieux que je l’aie sous la main.

 

Et soudain Vanessa entraine Octave un peu plus loin.

 

– J’ai une idée ! Comme la batterie est replacée on peut faire redécoller le machin à partir de la maison de Savourey et on le récupère.

– Oui, mais faudrait pas qu’il l’enferme dans un placard !

– A ce moment-là, je gérerais ! Oh, meilleure idée, on va le faire décoller de chez Martinov quand Savourey va revenir le chercher. Il va avoir la rage Savourey !

– Oui, mais comment…

– T’inquiètes, je l’ai dans ma poche, le Martinov, et en plus, il est sympa comme tout, cet homme-là !

 

Octave revient vers les époux Framboisert qui en ont eux aussi profité pour se concerter.

 

Vanessa prit alors les choses en main devant les yeux étonnées de la petite assistance.

 

– Prévenez Martinov que je vais passer le voir, faite lui un compte rendu fidèle de ce qui vient de se passer ici. Je gère !

 

Vanessa et Octave s’apprêtent enfin à prendre congé,

 

– Juste une seconde ! Intervient Romain, je vais vous indiquez mes horaires de bureau pour me joindre avec le téléphone, là-bas je laisse souvent mon portable fermé.

 

Et pendant que Romain griffonne en prenant bien son temps, Edith descend et enfourche sa moto, prête à toute éventualité.

 

Mais cette précaution fut inutile, Octave revint rapidement avec le drone.

 

– Tu fais quoi maintenant ? demanda Octave à Vanessa.

– Je rentre me préparer, j’ai un rencard, demain, je m’occupe de Martinov et je t’appelle.

– Je suis vraiment désolé…

– Tout est bien qui finit bien, ne t’inquiètes pas mon petit chéri.

 

Vanessa marche dans la rue. Il n’y a pas beaucoup de station de métro dans ce quartier. Elle sort son smartphone afin de retrouver son chemin.

 

 » Ah ! Un message ! »

 

C’est son client du soir qui se décommande.

 

 » Et merde ! Et voilà qui recommence à pleuvoir ! Mon pépin ! Je l’ai oublié chez les Framboisert. Bon je vais aller le récupérer, je l’aime bien ce paraflotte. Et en plus j’ai envie de pisser. »

 

– C’est moi, Vanessa, j’ai oublié mon parapluie.

– Je vous le descend ! Répond Edith.

– C’est que j’ai aussi oublié de faire pipi…

– Montez !

 

On lui ouvre…

 

– Je suis trempée, je ne voudrais pas saligoter par terre.

– Pensez-vous, on donnera un coup de serpillière, c’est rien du tout. C’est la porte tout au fond.

 

Elle enlève prestement son blouson puis elle y va, elle y court, elle s’y précipite, mais pas assez vite, la voici qui pisse dans son pantalon.

 

« Et merde, et remerde et crotte de bique ! Manquait plus que ça »

 

Vanessa finit de pisser ce qui reste, mais la situation est catastrophique. Ça a coulé partout sur son pantalon, à gauche, à droite et au milieu.

 

« Bon, relativisons ! C’est pas grave, avec la pluie personne n’y fera attention. Oui mais dans le métro… Et puis merde, après tout j’en n’ai rien à foutre. »

 

Evidemment Romain et Edith découvrent la situation mais se gardent bien d’y faire allusion, ces gens-là ont du savoir-vivre.

 

– Bon, j’y vais !

– Ça tombe vraiment beaucoup, attendez cinq minutes.

– Je ne voudrais pas…

– Mais non, on va poser une serviette sur le fauteuil et on va vous servir quelque chose de chaud, un chocolat, un déca.

– Un chocolat alors !

 

Les Framboisert s’en vont en cuisine.

 

– On tente le coup ? Elle m’excite ! Demande Edith

– Ça me parait compliqué. Et puis elle a dit qu’elle n’était pas libre ce soir !

– C’est du bluff. Laisse-moi faire !

 

Et tandis que Vanessa sirote son chocolat, Edith la branche :

 

– Quelle aventure ! Il vous a entraîné dans un drôle de truc Monsieur Octave !

– Hum

– Vous êtes sa secrétaire je suppose ?

– Pas exactement !

– Je ne voudrais pas être indiscrète.

 

« Qu’est-ce qu’elle essaie de savoir ? Martinov a dû raconter à Romain que j’étais une pute, mais Edith est-ce qu’elle le sait ? »

 

– On va dire que je suis sa petite protégée ! De mon côté, j’ai énormément d’estime pour Monsieur Octave

 

Voilà une réflexion qui embarrasse Edith. Déjà il n’était pas évident que Vanessa soit bisexuelle, mais là ça se compliquait ! Facile et vénale sans doute mais pour le reste ? Certaines filles n’aiment pas qu’on leur dise qu’elles sont putes même quand elles le sont.

 

Alors de peur de se prendre un râteau, elle décida de laisser tomber et fit un geste d’impuissance en direction de Romain.

 

Ce dernier prend le relais et joue une carte maladroite.

 

– Quel dommage que vous ayez une obligation ce soir, nous aurions eu sans cela grand plaisir à vous avoir à notre table.

– En fait, je vais rentrer chez moi…

– Alors dans ce cas, pourquoi ne pas se faire ce restau ?

– Et pour faire quoi ? Je ne suis pas compétente pour parler technique, et je ne le suis pas non plus pour parler affaires. Alors à quoi bon ?

– Pour me faire pardonner le fait d’avoir été méchant avec vous.

– Ah ! C’est pour ça ? Je pensais un moment que vous vouliez me draguer, mais comme il y a Madame…

– Mon mari est un dragueur fou, mais ça ne me dérange pas, nous sommes un couple très libre. Intervint Edith.

 

« Bon, ça devient clair ! On va peut-être arrêter de tourner autour du pot… »

 

– Si vous voulez un trip à trois, autant le dire tout de suite ! Inutile de passer par la case restau.

– Euh

– Sauf que ce ne sera pas gratuit, je suis un peu vénale en certaines circonstances.

– Alors dans ce cas, pourquoi pas ?

– Et on paye d’avance ! Il faut bien respecter les traditions !

– Bien sûr ! Répond Romain qui réalise qu’il n’a pas assez de liquide. Euh, vous prenez les chèques ?

– Normalement non, mais comme on est amené à se revoir…

 

Dehors la pluie redoublait d’intensité.

 

– Dites-moi exactement ce que vous voulez ? Madame va se contenter de regarder ou elle veut participer ?

– J’aimerais autant participer ! Précise Edith.

– Mais autant que vous sachiez, je n’ai encore jamais eu de femmes comme cliente.

– Ça vous pose un problème ?

– Non pas du tout, mais autant que les choses soient claires, sinon j’ai déjà fait des trios avec une autre fille, mais c’était des collègues. Bon, vous voyez ça comment ?

– On se déshabille, on va sur le lit et on improvisera.

– Hum ! Juste du classique ? Sinon je fais aussi des petites spécialités : petite domination, pipi…

– On verra ! On a un gode, on pourra l’utiliser ! Précise Edith.

– Avec plaisir ! Mais il sera pour qui le gode ?

– On l’utilise tous les deux !

– Ah ! Ah ! Monsieur aime bien se faire pénétrer le petit trou ?

– Tu peux m’appeler Romain. Et on peut se tutoyer !

– Oui, mon biquet, mais ça ne répond pas à la question.

– Ben, oui j’aime bien !

– Et toi, ça t’excite, quand il a un gode dans le cul ? Demande-t-elle à Edith.

– Oui, j’adore !

– Vous m’avez l’air bien déluré tous les deux. Bon, je vous propose de faire comme ça : c’est moi qui mène la barque, évidemment vous me corrigerez si ça ne va pas dans le sens que vous souhaitez. Ça marche ?

 

Edith et Romain se consultent du regard et signifient qu’ils sont d’accord.

 

– Viens là, toi ! Demande-t-elle à Edith qui s’approche sans chercher à comprendre.

 

Et sans crier gare Vanessa colle sa bouche sur celle d’Edith Framboisert, et les deux femmes s’échangent un long baiser baveux.

 

– Humm, ta femme m’a l’air d’être une sacrée gouine ! On file dans la chambre ?

 

Et là tout le monde se déshabille, Vanessa en profite pour complimenter Edith.

 

– T’es drôlement bien foutue, toi !

– Bof ! Je ne le plains pas ! Toi, tu n’es pas mal non plus.

– Faudrait que je perde quelques kilos.

– T’es bien comme ça et puis ta poitrine est superbe.

– Tu veux la caresser !

 

Edith approuve de la tête et palpe les seins de l’escort-girl, avant de se servir de sa bouche pour gouter à ses jolis tétons arrogants.

 

– Viens sur le lit, on va se gouiner, lui il va nous regarder en se branlant et après on l’enculera avec le gode, ça te convient comme programme ?

 

Ça convenait.

 

En fait Vanessa était toute contente d’avoir Edith comme cliente. Les mecs, elle connaissait trop et même si la compagnie de certains d’entre eux à l’instar d’Octave lui était agréable en dehors du plumard, les ébats sexuels, qu’elle s’efforçait néanmoins d’accomplir avec conscience professionnelle, ne l’excitaient plus.

 

Dans le cadre de son activité, elle avait pratiqué plusieurs fois des trios, mais la relation entre femmes y était faussée, elles étaient là pour satisfaire le client et non pour se donner du plaisir entre elles. Evidemment dans cette figure de style le client demandait à ces demoiselles de se gouiner, et là bien souvent, elles simulaient.

 

Le contexte était ici complétement différent, Edith lui plaisait, elle pouvait se lâcher, donner du plaisir et en recevoir, elle n’allait pas se gêner !

 

– T’as la peau douce ! Dit-elle à sa cliente.

– Toi aussi, et tu sens bon !

 

Vanessa caresse sa cliente un peu partout, l’embrasse, lui, lèche longuement les seins dont les tétons sont durcis par l’excitation, l’embrasse de nouveau tandis que sa main glisse vers sa chatte, que les doigts la pénètrent. Elle descend lentement puis quand son visage est devant le sexe d’Edith, elle joue de sa langue sur ses chairs délicates déjà humide de plaisir.

 

« Ben dit donc, qu’est-ce qu’elle mouille la belle mature ! Mais moi aussi, je mouille, ça faisait longtemps que je n’avais pas mouillé en bossant ! »

 

La langue de Vanessa se précipite sur le clitoris d’Edith et se met à tourbillonner telle une abeille recueillant son pollen. Madame Framboisert est bientôt atteinte de soubresauts qu’elle accompagne de longs râles significatifs. Ses mains accrochent le dessus de lit sur lequel on a oublié d’étendre une serviette, Sa respiration devient haletante, ses cris s’intensifient, elle se raidit comme un bout de bois et finit par jouir en gueulant comme une damnée et en faisant une énorme tache sur le plumard

 

– Ben, toi alors !

– Hé ! C’est que je suis une pro !

– Tu m’as tué !

– Je vais t’avouer un truc, ou plutôt non, je vais te montrer, regarde ma chatte.

– Wha ! Tu mouilles autant que moi !

– Forcément, tu m’as excitée.

– Ça te dirait de me lécher ?

– Bien sûr que ça me dirait, mais avant faut que j’aille faire pipi.

– Je peux regarder ?

 

La question est bien sûr un galop d’essai, tout dépend maintenant de ce qu’elle va répondre. Certain répondent par une fin de non-recevoir sous forme de plaisanterie, d’autres entre carrément dans le jeu… comme Edith.

 

– Si tu regardes, je vais t’éclabousser partout !

– Pas grave !

– T’es vraiment une petite salope ! Tu me plais bien ! Bisous !

 

Et sur ces mots Edith tend ses lèvres à Vanessa qui les acceptent bien sûr, et c’est reparti pour un roulage de pelle.

 

– Hé ! Les filles, ça ne vous fait rien de me laisser en rade ! Proteste Romain.

– Je vais m’occuper de toi, mais je n’ai pas fini avec Edith, elle veut me montrer son pipi et après elle me lèche.

– C’est même pas vrai ! Proteste cette dernière, c’est elle qui veut me voir pisser, et même que je crois que je vais lui pisser dessus.

– Je vais regarder ça ! Ne peux s’empêcher de dire Romain.

 

Edith s’assoit sur le bord de la cuvette des toilettes de façon à ce qu’elle puisse orienter son jet, Vanessa se positionne entre ses cuisses en ouvrant la bouche signifiant par là à sa partenaire qu’elle n’a rien contre le fait de la boire. Quant à Romain, il reste dans l’entrebâillement de la porte, la bite à la main.

 

Et c’est parti ! Et c’est qu’elle pisse dru la dame Framboisert. Vanessa en reçoit partout et en avale pas mal, tout cela reste festif, on rigole, on s’amuse, le sexe ne devrait jamais être triste !

 

– Je suppose que tu vas me nettoyer la chatte, maintenant !

– Ben oui, ça fait partie du jeu.

 

Vanessa est donc de nouveau entre les cuisses de la belle Edith. Elle pensait se livrer à un simple nettoyage coquin, mais voilà que sa partenaire se met de nouveau à émettre des petits cris de plaisir.

 

« C’est pas vrai, qu’elle va repartir ! »

 

Effectivement, après que l’escort-girl lui ait de nouveau titillé le bouton, Edith Framboisert jouissait pour la seconde fois en quelques minutes de façon toujours aussi démonstrative.

 

– Viens sur le lit, je vais te rendre la politesse ! Finit-elle par dire en reprenant ses esprits.

– Faudrait peut-être mettre une serviette, le lit va être trempée. Intervient Romain.

– Ben qu’est-ce que t’attends pour en sortir une ? Lui répond sèchement Edith.

 

Vanessa s’allonge mollement sur le lit, puis se ravise en se positionnant en levrette, les jambes écartées et le croupion relevé.

 

– Tu le trouves comment mon cul ! Demande-t-elle.

– On en mangerait ! Répond la brune.

– Et bien qu’est-ce que t’attend ?

 

Edith approche sa langue de la rosette toute mouillée de l’escort-girl et commence à s’en régaler comme elle le ferait d’une bonne glace à la pistache, sauf qu’ici le goût en est quelque peu différent. Son anus s’entrouvre, Edith y rentre deux doigts, les fait aller et venir.

 

– Oh, que c’est bon ce que tu me fais ! J’ai envie de me faire enculer, viens Framboisert, viens me prendre le cul.

 

Romain qui ne s’attendait pas à être sollicité si tôt, s’enfile une capote vite fait et pénètre dans le cul de la belle avec une facilité déconcertante.

 

Excitée comme une puce en chaleur, Vanessa se met à hurler sa jouissance trois minutes chrono après l’assaut. Elle crie, elle mouille, elle gesticule, Romain comprend qu’il doit se retirer. L’escort se met sur le dos et du geste invite Edith à venir la lécher.

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Cette dernière ne se fait pas prier et vient lui téter la chatoune trempée de ses sucs intimes.

 

Vanessa se met à haleter

 

– Le clito, le clito !

 

La langue d’Edith y va faisant jouir la belle une nouvelle fois.

 

– Ben dites donc, les filles, vous n’arrêtez pas ! Commente Romain.

– J’arrive, je vais m’occuper de toi ! Lui dit Vanessa, couche-toi sur le dos, je vais te faire des trucs.

 

Et sans crier gare Vanessa lui attrape les tétons et se met à les tortiller.

 

– T’aimes ça, on dirait ?

– Oui, un peu plus fort, si tu veux !

– Bien sûr que je veux !

– Regarde-moi ça, tu bandes comme un cochon. Je sais ce que tu veux maintenant, tu veux que je te mette le gode dans le cul, c’est ça, non ?

– Oui, j’aime bien !

– T’es un cochon !

– Oui mais c’est un gentil cochon ! Intervient Edith.

– Alors ça va ! Je suis sûre que ton fantasme c’est de te faire enculer par une vraie bite !

– Il l’a déjà fait ! Précise Edith qui se fait provocatrice. Et il aime ça !

– Et il t’a raconté ?

– Encore mieux, il l’a fait devant moi !

– Mon Dieu je suis tombée chez un couple de pervers ! Répond Vanessa sur le ton de la plaisanterie.

– Des gentils pervers ! Rectifie Edith

– Alors comme ça tu te fais enculer et tu suces des bites ?

– Pas tous les jours, mais disons que ça m’est arrivé !

– Et tu aimes ça avoir une bite dans la bouche ?

– Hummm, j’adore !

– T’as raison, moi aussi !

 

L’ambiance devient complétement débridée, mais le sexe et la fantaisie ne sont pas incompatibles, loin de là.

 

Vanessa attrape le gode et le présente à Romain !

 

– Tiens, vas-y, montre-moi comment tu suces les bites et après je te le foutrais dans le cul.

 

Romain s’empare du gode et mime une fellation avec application, titillement du gland, léchage de la hampe, longs allers et retours en plein bouche.

 

– Bon, assez rigolé, tu vas le prendre dans le cul, maintenant. Allez met toi en levrette que je vois un peu tes grosses fesses.

 

Et sans crier gare, Vanessa lui flanque une série de fessée.

 

– Eh, oh ! moins fort !

 

La fille arrête !

 

– Te fâche pas mon biquet, c’est juste pour te punir de m’avoir fait mal au bras sur ton balcon tout à l’heure. Allez ouvre-moi ce cul, attention, hop, ça rentre.

 

Le gode est muni en sa base d’un petit anneau permettant de mettre en route un vibrateur, elle l’actionne tout en le faisant aller et venir.

 

– C’est bon, hein ?

– Oh, oui !

 

Vanessa fait durer le plaisir pendant plusieurs longues minutes avant de le retirer d’un coup sec.

 

– Oh, là ! Oh là !

– C’est bon quand on le retire comme ça, hein ?

– Oui !

– Attend je vais recommencer.

Martinov19f2

Elle réintroduit la fausse bite dans son fondement, l’enfonce profondément et une nouvelle fois la retire d’un geste brusque.

 

– Oh ! C’est trop bon !

 

Romain se redresse et se retrouve le visage contre les seins de la fille.

 

– Je peux ?

– Vas-y régale-toi, lèche-moi mes gros nénés !

 

C’est bien sûr ce qu’il fait, tous les hommes (enfin presque tous) font une fixation sur les poitrines et Romain ne fait pas exception s’enivrant de ses jolis courbes et de ces impertinents tétons bruns

 

– Une petite pipe pour finir ?

 

Vanessa n’eut pas besoin de le sucer longtemps, l’homme éjacula dans sa bouche. Comme elle n’avalait pas le sperme de ses clients elle vint embrasser Edith et lui restitua la semence de son époux.

 

Après s’être douchée et rhabillée, Vanessa consulte son smartphone, il y a un message d’Octave.

 

« Il ne faudrait surtout pas que Martinov refile nos coordonnées à Savourey. Tu crois que tu pourrais intervenir en ce sens ? »

 

– Ça devrait pouvoir se faire ! Répond-elle.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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