Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:30

Chanette 25 – Football – 6 – Insatiable Ingrid par Chanette

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– Alors ça t’a fait du bien ? Lui demandés-je quand elle réapparût

– Un bien énorme ! Me répond Ingrid

– Ben tant mieux !

– Tu m’as pardonné ? Demande-t-elle d’une voix fébrile.

 

Elle est amusante dans sa façon de me demander ça, on dirait un petit oiseau blessé…

 

– Je pardonne, mais je n’oublie pas.

– Je ne t’ai pas demander d’oublier.

 

Je ne réponds pas, j’attends, s’il y a un piège, une embrouille ou une proposition vaseuse, c’est maintenant qu’elle va me la sortir. Mais ça n’a pas l’air de venir.

 

– Je t’inviterais bien au restaurant ! Me dit-elle.

 

Surement pas ! Si elle a un lapin dans son chapeau, elle va me le sortir dans trois heures quand on mangera le dessert ! Très peu pour moi ! Je lui réponds donc que je ne suis pas libre.

 

– Et puis d’abord, je ne vais pas au restaurant avec les salopes !

 

Je lui dis ça mais le cœur n’y est plus, le jeu de rôle semble un peu loin désormais.

 

Elle disparaît quelques minutes dans la salle de bain pour rectifier son maquillage qui en avait grand besoin. Pendant ce temps-là, je me remets « en civil »

 

– Tu peux quand même venir prendre un café avec moi ? Juste un café ! Dit-elle en revenant ! Un petit café avec une salope ! Insiste-t-elle avec un sourire craquant.

 

Un café, ce n’est pas si long ! J’acceptais, puisqu’il fallait bien que je sache ce qu’elle avait dans le ventre, tout en la prévenant que je n’aurais pas plus d’un quart d’heure à lui consacrer.

 

Ben non, il n’y avait pas de plan tordu, elle m’a redemandé de laisser Laurent tranquille, c’est tout. Je me faisais donc des idées… et la voilà qui me fais une proposition étrange :

 

– Tu sais, si je peux faire quelque chose pour toi, je le ferais volontiers. T’es sûre d’en avoir fini avec les gens qui voulaient que tu portes plainte ? Me demande-t-elle.

– Oui ! Enfin, j’espère !

 

Cette fois, elle ne me demande pas de raconter, peut-être par crainte de se faire envoyer bouler une nouvelle fois ! On pourrait se quitter maintenant puisqu’elle n’a rien d’autre à me proposer qu’une aide bien éventuelle.

 

Du coup, je ne sais pas ce qui m’a pris : Je me suis excusée et me suis éloigné quelques instants afin de faire semblant de téléphoner puis en revenant je l’ai surprise en lui disant :

 

– La personne que je devais voir ce soir à un empêchement, du coup je suis libre, alors si tu veux toujours me payer le restaurant…

 

Mais pourquoi je fais ça ?

 

Elle est toute contente la fifille, la soirée s’est bien passée, on a été bouffer un bon plat de linguines aux crevettes, arrosé d’un excellent vin d’Italie. Elle a évité d’être indiscrète et c’est surtout elle qui a causé, elle m’a parlé de Laurent et de ses activités mafieuses dans le milieu du football dont il s’est fait une sorte de spécialité : achat d’arbitres ou de gardiens de but adverses, potion magique pour rendre indisponible un joueur… Je ne pensais pas que ce milieu était pourri à ce point. Elle m’a raconté qu’elle était journaliste, spécialisée dans le sport féminin, qu’elle n’exerçait plus mais qu’elle avait conservé sa carte de presse.

 

Le repas avait considérablement modifié mon opinion sur elle. Oui, elle avait été salope ! Ce sont parfois des choses qui arrivent ! Questions de circonstances ! Mais au fond d’elle-même elle ne me semblait pas bien méchante. On allait se quitter maintenant, peut-être définitivement. Quelle image conserverait-elle de moi ? Probablement pas celle ce restaurant italien, mais celle beaucoup plus forte de cette séance de domination ou je me suis montré abominable ! Il y a peut-être moyen de faire autrement, non ? Et c’est à ce moment de mes réflexions que j’ai eu envie de la baiser !

 

Donc au moment de se séparer à la sortie du restaurant…

 

– Bon, ben, au revoir… me dit-elle en me tendant la main.

– On peut s’embrasser, non ?

 

Elle pensait que ça allait être un petit bisou dans le vide, ben non, je me suis arrangée pour que mes lèvres se retrouvent devant les siennes, et ma langue dans sa bouche.

 

Elle est d’autant plus surprise que ce baiser, je le lui avais refusé quand elle venait avec Laurent. Mais elle est loin de le repousser, elle embrasse bien, elle m’excite, elle m’excite…

 

– Tu veux qu’on s’envoie en l’air ? Lui demandais-je, certaine de sa réponse.

– Oui, mais plus d’amour vache !

– Non, que de la douceur, des caresses !

 

J’espère ne pas faire une connerie en l’emmenant chez moi ? Pourquoi est-ce que je deviens anxieuse comme-ce, moi en ce moment ?

 

A peine arrivées chez moi, mon vrai chez-moi, pas mon studio, Ingrid me demande le chemin des toilettes.

 

– Je peux regarder ! Demandais-je.

– Bien sûr, mais je me dépêche, je vais faire dans ma culotte.

 

Elle entre, baisse son falzar, s’assoit, et lâche les vannes.

 

– Je ne vois pas grand-chose ! Lui fais-je observer.

– Ben rapproche-toi ! Je peux encore en faire une goutte

– Non, rapproche-toi- toi, avance sur la cuvette ! J’ai envie de boire ton pipi.

 

Et en disant cela je me mets en position

 

– Tu l’aura voulu !

 

Effectivement, il ne lui restait pas grand-chose à pisser, mais c’est délicieux, j’adore ça, j’en garde un petit peu dans ma bouche.

 

– On s’embrasse ?

– Avec mon pipi dans ta bouche ?

– Ben, oui !

– T’es trop, toi !

 

Je ne sais pas si je suis « trop », mais nous voici de nouveau enlacées comme les reines des gouines. C’est une vraie furie, j’ai du mal à me dégager

 

– Viens, je vais te montrer mon lit ! Lui dis-je enfin.

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Nous voilà dans la chambre, on se déshabille toutes les deux à la vitesse grand V. Je saute sur le plumard la première, elle me rejoint et biens me bouffer les seins, j’avais oublié que mademoiselle faisait une fixation sur les nénés.

 

Je me laisse faire, je devrais même dire « j’ai envie de me laisser faire ». C’est vrai ça en étant dominatrice c’est toujours moi qui mène la barque, alors inverser les rôles, être un peu passive pour changer, voilà qui est apaisant.

 

Putain, ses lèvres sur mes tétons, qu’est-ce que c’est bon ! Je mouille comme une soupe, Ingrid passe sans arrêt d’un sein à l’autre et tout d’un coup elle fait une pause et je me retrouve avec son téton à elle devant ma bouche.

 

Qu’auriez-vous fait à ma place, j’ouvre mes lèvres et gobe ce fruit magnifique à la texture si douce. Et comme je ne suis pas différente des autres, quand j’en ai assez du téton droit, je joue la même chanson avec le gauche. C’est la valse des tétons !

 

On se caresse, on se bisouille, je suis sur le dos, j’écarte bien les cuisses, si elle ne comprend pas le signal, c’est qu’elle est neuneu ! Mais non, la voici qui arrive !

 

– Oh ! là, là ! T’aurais dû mettre une serviette !

– C’est facile de dire après ce qu’il fallait faire avant !

– Je vais me régaler !

 

J’aime bien quand on annonce la couleur de cette façon !.

 

La langue d’Ingrid se faufile dans le fouillis de mon sexe, procédant au nettoyage de tout ce qui y coule, c’est bon, elle me lèche bien, je commence à frémir, elle ne fait pas trainer les choses et me glisse un doigt dans le cul qui s’agite comme un lézard, je m’abandonne, je sens qu’elle me tripote le clito, j’halète, je me retiens un peu, et je me lâche. C’est trop bon !

 

– Hé, hé ! Commente Ingrid.

 

J’ai connu plus subtil comme commentaire !

 

– Alors je suis toujours ta salope ? Demande-t-elle.

– Evidemment ! En ce moment on est salope toutes les deux ! Allez, à mon tour de te lécher !

 

Je lui ai donc rendu la pareille, une affaire qui n’a pas trainé. Puis nous sommes câlinées tendrement.

 

Je suppose qu’elle va souhaiter dormir ici, je ne suis pas contre. Et puis d’abord je suis crevée.

 

– Je n’ai pas goûté à ton cul ! Me dit-elle alors que j’allais retirer le dessus de lit qui va être bon pour le pressing !

– Alors vas-y, mais vite fait parce qu’après : dodo !

– Juste un peu, ça me plaît l’idée de m’endormir avec le goût de ton cul dans ma bouche.

 

Elle est un peu barge !

 

Le lendemain, je me réveillais à l’heure habituelle, mademoiselle ronflait à mes côtés comme une bienheureuse

 

– Réveille-toi, mémère ! Moi je vais prendre ma douche.

 

Pas de sexe ce matin, mais pendant que grignote ma tartine je demande à Ingrid à brule-pourpoint :

 

– Au fait ton Laurent, il a un compte Facebook ?

– Oui !

– Dis-moi à quel nom ?

– Non ! J’aimerais autant que tu le laisses tranquille.

– Je vais le laisser tranquille, je te le promets, je veux juste regarder quelque chose.

– Dis-moi quoi ?

– Non, je te dirais quand je saurais.

– Bon, d’accord !?

 

Un petit tour sur Internet sur le compte du Monsieur, ça n’a pas loupé entre une multitude de post illustrés sur le football, il a fallu que Laurent envoie une photo où il frime avec sa nouvelle bagnole. Je n’y connais rien mais ça n’a vraiment pas l’air d’être une casserole même si c’est une occasion ! Donc à priori Ingrid ne m’a pas menti, l’argent de l’enveloppe ou du moins une partie a servi à cet achat.

 

C’est la semaine suivante que d’autres bizarreries sont intervenues, j’ai eu trois prises de rendez-vous pour la même journée.

 

Etrangement, ces appels se ressemblaient beaucoup, certes les voix étaient différentes, mais les demandes étaient quasi identiques, ces messieurs désiraient qu’on les fouette, qu’on les marque et qu’on les traite en esclave. J’ai plusieurs méthodes pour tenter de démasquer les mauvais plaisants : la proposition de contre-appel immédiat en est une plutôt efficace, le farceur étant décontenancé ne répond pas au contre-appel.

 

Mais dans le cas présent les contre-appels avaient fonctionné. Au troisième bonhomme, étant intriguée, je lui demandais si c’était la première fois qu’il prenait rendez-vous avec une domina, il me répondit qu’oui, que c’était un fantasme tenace etc… etc… Je répliquais très professionnellement :

 

– Ne crains rien, j’aime bien m’occuper des petits nouveaux, j’adore ça même, je vais de gâter. T’as quel âge ?

– 25

– Et ton prénom ?

– Hubert.

 

Je ne percevais pas derrière mon interlocuteur, ces petits bruits divers et ricanements étouffés qui sont le lot des groupes de farceurs. Mais ça ne prouve rien, les farceurs solitaires, ça existe aussi ! Je notais donc le rendez-vous et bloquais la tranche horaire.

 

J’avais donc le lendemain trois rendez-vous en cascade : 14 heures, 15 heures et 16 heures. Tout cela me paraissait bizarre mais limite plausible, après tout : la loi des séries ça existe. Je ne retins pas l’éventualité d’un coup fourré, les types ayant laissé leur numéro de téléphone.

 

Le souci, c’est que j’ai dû refuser la visite d’un bon client occasionnel, le genre qui paie bien, qui monte à Paris quelquefois et qui a un emploi du temps surbooké. Certains acceptent la présence d’un autre soumis. Pas lui !

 

Comme le lecteur l’aura deviné, ces trois rendez-vous se transformèrent en lapins. Des lapins, j’en ai inévitablement eu mais aujourd’hui ce n’est plus un lapin, c’est carrément un clapier.

 

J’avais mémorisé les numéros de ces imbéciles sur ma liste de contacts téléphoniques : « con n°1 », « con n°2?…

 

Le lendemain matin je reçois un coup de fil. Le correspondant s’affiche comme étant le con n°3.

 

– Oui, c’est Hubert, je voudrais m’excuser pour hier…

– C’est avant qu’il fallait me prévenir !

– Oui, je sais mais je me suis trouvé dans l’impossibilité de le faire.

– Comme c’est dommage ! Ironisais-je

– Pourrions-nous reprendre rendez-vous ?

– Non !

– Ecoutez, je vous dédommagerai pour le rendez-vous raté.

 

Je ne suis pas superwoman et je n’ai pas toujours l’attitude qu’il faudrait face aux situations compliquées. Mais là, il ne faut pas déconner. Ce mec ne me connaît même pas en photo, et il veut me dédommager, plus improbable tu meurs ! J’aurais donc pu le vanner ! Mais je n’en fais rien ! Il me prend pour une conne, alors jouons les connes, il sera toujours temps d’aviser ensuite.

 

– Evidemment si tu me dédommages, c’est différent…

– On prend rendez-vous alors ?

– Demain 14 heures ?

– C’est parfait !

– Tu dois avoir beaucoup de sous, dis donc ? Glissais-je.

– Je ne me plains pas !

– T’es dans quoi ?

– Les affaires.

 

Une demi-heure après j’avais un nouveau coup de fil, un nouveau qui voulait se faire fouetter pour la première fois

 

– D’accord 15 heures demain et si tu as un empêchement fais le moi savoir, j’ai horreur qu’on me pose des lapins.

 

Je note le rendez-vous mais ne bloque pas la tranche horaire.

 

Je reçu encore une autre demande de rendez-vous du même acabit.

 

Les choses sont claires maintenant, je ne suis pas en face d’une bande de mauvais plaisantins, mais devant une tribu de gens qui ont décidé de me faire chier.

 

Est-ce que cela a un rapport avec l’affaire Golfen ? Je ne vais pas tarder à le savoir !

 

Cette nuit, j’ai mis mon réveil à sonner à 3 heures du matin et applique l’astuce que m’a apprise Max (voir l’épisode : Chanette et la mallette noire). J’ai cinq numéros de téléphone à appeler, ce que je fais après avoir pris soin de masquer mon propre numéro :

 

Premier appel : je tombe directo sur le répondeur mais le type a un nom tellement compliqué que je ne sais pas l’orthographier.

 

Deuxième appel : répondeur mais sans identité.

 

Troisième appel ! Le mec répond ! Je raccroche aussi sec. Dingue, ça, ces mecs qui roupillent avec leur téléphone sur leur table de chevet !

 

Quatrième appel ! Ça sonne, ça ne répond pas et le message arrive : « Vous êtes bien sur le répondeur de Jean-René Tailleur et patati et patata… Bingo !

 

Le cinquième appel ne m’apprit rien, j’aurai pu me recoucher mais je voulais absolument savoir. Il n’y a pas trente-six façon d’écrire « Tailleur », je recherche sur mon ordinateur si le mec a une page Facebook. Re-bingo !

 

Sa page est une compilation de messages à connotation plus ou moins anarchistes assez effrayants de manichéisme primaire, je déroule, je déroule, tombe sur un article surréaliste intitulé « Le lobby du football protège les violeurs ».

 

Ça va, j’ai compris ! Je déroule encore et tombe sur un message d’un dénommé « Juge Dread » avec en photo jointe, la carte d’identité de Golfen, le petit mot manuscrit qui m’était destiné et surtout les trois photos de la tentative de viol, photos où l’auteur a tout de même eu la « délicatesse » de couper mon visage. C’est donc l’une des copies du message initial de Laurent et Ingrid.

 

Je sais donc à peu près à qui j’ai affaire, demain j’aviserais.

 

Je n’ai pas réussi à retrouver le sommeil, j’attends 9 heures, je téléphone à Krupz et lui raconte tout ça. Il a l’air franchement désolé :

 

– On s’était mis pourtant d’accord pour qu’on vous laisse tranquille, il s’agit peut-être d’une initiative personnelle de Geneviève Caruso.

 

Je sors alors mon joker :

 

– L’un des types s’appelle Tailleur, Jean-René Tailleur, ça te parle ?

– Non, mais je peux vérifier quelque chose, je vous rappelle dans cinq minutes.

 

Pourvu qu’il le fasse ! Il l’a fait !

 

– C’est bien ce que je pensais, Tailleur est un gars de la troupe de Geneviève Caruso.

– La troupe ?

– Oui, elle dirige une petite troupe de théâtre, c’est elle qui écrit les pièces.

– Des pièces qui parlent de quoi ?

– Ça parle du combat des femmes…

– J’aurais dû m’en douter, et ça marche ?

– C’est subventionné…

– Ben voyons… Il y a combien de mecs dans sa troupe ?

– Pas beaucoup, il y a surtout des femmes. Des hommes, il doit y en avoir quatre ou cinq en comptant les remplaçants.

– Donc on devrait en avoir fait le tour ?

– Je ne sais pas, Voulez-vous que j’intervienne en quoi que ce soit ?

– Non pas pour le moment, n’hésite pas à m’appeler si tu apprends des choses.

– Pas de problème, j’ai hâte de vous revoir !

– Ce sera avec plaisir, petit coquin :

 

Bon, je fais quoi ? Normalement je ne devrais plus avoir de coups de fil,

 

Raté !

 

Nouvelle proposition de rendez-vous ! Le truc c’est que je sais parfaitement reconnaître une voix ! Ce gars-là m’a déjà appelé mais à partir d’un autre numéro. J’avais oublié qu’on pouvait avoir plusieurs téléphones, j’en ai bien deux, moi ! Je continue donc à faire la conne. C’est à court terme la meilleure tactique, si j’envoie bouler tous ces idiots, la mère Caruso trouvera une autre façon de me pourrir la vie.

 

J’ai encore eu plusieurs appels, les voix sont à peu près les mêmes, reconnaissables malgré la volonté de les maquiller. Mais d’où sortent tous ces numéros, ces mecs ont piqué un carton de cartes SIM ou quoi ? Ça commence à me les briser menu-menu, cette affaire-là !

 

J’ai alors l’idée de téléphoner à Ingrid, dès fois qu’elle ait une idée, on se voit au bistrot et je lui raconte tout ça,

 

– Je crois que je peux faire quelque chose…

– Attention, rien qui ne puisse lui permettre de porter plainte.

– Non, mais faudrait peut-être que tu me prêtes un peu de matériel.

– Du matériel ?

– Ben oui : une cravache, un martinet, des menottes.

– Tu vas faire quoi ?

– Fais-moi confiance, c’est pas garantie à 100 %, mais si ça rate, j’aurais quelques variantes !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 16:26

Chanette 25 – Football – 5 – Ingrid, le retour par ChanetteChanette

 

– Alors on y prend goût ? Demandais-je à Krupz avec un air de défi.

– A vrai dire, je ne sais pas trop où j’en suis, me confie-t-il. Voilà les sous !

– Si tu veux on en parlera tous les deux après, j’aurais un peu de temps… tu te mets à poil ?

Son attitude a changé, je l’intimide moins, et il se déshabille de façon très décontractée, je le regarde et me contente d’enlever mon kimono, en dessous je suis en bustier noir.

 

– Pas vous ? Me demande-t-il.

– Mais si rassure-toi, mais il n’y a pas le feu ! S’il il y a quelque chose de particulier qui te ferais plaisir tu peux me le demander, tu sais je n’ai pas de tabou !

– Non, enfin si…

– Dis-moi ?

– J’aime bien les pieds !

 

Allons donc ! Ce doit être la mode en ce moment ! C’est une petite fantaisie bien innocente, mais que je n’aime pas trop, je crains toujours qu’on me chatouille.

 

– Tu voudrais donc que je me déchausse ?

– Je demandais juste ça comme ça !

 

Alors allons-y puisque la fidélisation du monsieur passe par ce genre de choses… J’enlève donc mes escarpins, puis mes bas, je m’assieds dans le fauteuil, lève ma jambe droite en l’air et invite Jean-Marie à venir m’honorer mon petit peton.

 

Manifestement, ce doit être la première fois qu’il se trouve en situation de réaliser ce fantasme, il est là devant mon panard telle une poule devant un couteau !

 

– Ben vas-y ! Fais ce qui te fais envie ! Tu peux caresser, lécher, sucer, mais tu essaie de ne pas me chatouiller !

 

Il commence par le dessus du pied qu’il caresse du bout des lèvres, puis du bout de la langue, il essaie de faire ça avec une certaine délicatesse, comme s’il me faisait un baise-main sur le pied. J’ai une envie folle d’éclater de rire mais je me retiens, je ne voudrais surtout pas le vexer.

 

Le voilà qui maintenant s’intéresse à mes doigts de pieds, surtout le gros, il le lèche avant de comprendre qu’il serait plus pratique de le mettre entièrement en bouche. Et c’est parti, j’ai toujours été frappé de voir comment les fétichistes du pied suçaient les gros orteils à la façon d’une petite bite. Ne dit-on pas que ce fétichisme particulier chez l’homme n’est jamais que l’expression d’une homosexualité refoulée, mais on dit tellement de choses…

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Bref au bout de trois minutes j’ai le pouce du doigt de pied gauche complètement humecté de la salive du mec. Il reprend son souffle, semble se demander ce qu’il doit faire maintenant, alors je lui tends l’autre pied et « bis repetita placent » comme disait l’impératrice Messaline.

 

Après ces petites privautés, l’animal bande comme un malade, il convient donc de passer à autre chose.

 

Evidemment je pourrais rejouer le programme de la dernière fois : bonne pipe et position d’Andromaque, mais autant varier les plaisirs…

 

– Il y a autre chose qui te ferais plaisir ?

– Ben vos seins !

 

Ah ! C’est vrai pourquoi aller chercher des choses compliquées quand il y en a des simples. Je me dépoitraille et lui offre mes nénés qu’il pelote et suçote avec frénésie, voilà qui l’occupe bien au moins cinq minutes supplémentaires et il bande toujours comme un cochon.

 

Mais il fallut bien qu’il s’arrête.

 

– Tu sais que ma spécialité c’est la domination ?

– Oui !

– Ça ne t’intéresserait pas ?

– Non, non, je ne suis pas maso.

– Je ne fais pas que des trucs qui font mal, il y a aussi les petites perversions gentilles.

 

Il me regarde d’un air ahuri. Il faut que je lui explique mieux :

 

– Ben oui, les godes, l’uro

– Non, non je n’aime pas tout ça !

 

Je viens de faire une connerie, il va se braquer, mais je sais aussi faire des retours en arrière.

 

– Sinon, je te propose un truc, je vais m’allonger sur le dos ou sur le ventre, c’est comme tu veux et je te laisse me caresser partout pendant dix minutes ! Ça te plairait ça ?

– Oui, oui, oui !

– Par contre tu n’as pas le droit d’enfoncer tes doigts dans mes petits trous, je n’aime pas ça, d’accord ?

 

Ben, oui, faut pas déconner, non plus !

 

Et c’est parti ! Si seulement il caressait bien, je veux dire c’est loin d’être une brute, mais il est là comme un gosse avec un nouveau jouet dont il n’a pas saisi tout le fonctionnement mais qui veut malgré tout en profiter de suite.

 

Tout y passe, les cuisses, les mollets, les bras, le ventre et le bas ventre et bien sûr les seins, toujours les seins. Au bout de cinq minutes, je lui présente mon verso, mon dos ne l’intéresse pas, mais il fait une fixette sur mes fesses, il ne me les caresse pas, il me le malaxe. Assez bizarrement je me laisse (un tout petit peu) prendre au jeu. J’adore qu’on me tripote les fesses.

 

Bon, il va être temps de conclure, j’ai une idée.

 

– Tu sais ce que c’est une cravate de notaire ?

– Je crois, oui !

– Tu veux qu’on finisse comme ça ?

– Je veux bien !

– Alors couche toi sur le ventre, c’est moi qui vais diriger les opérations.

 

Je me mets sur le côté, lui coince la bite entre mes seins que je rapproche avec les mains et je fais bouger tout ça !

 

Avec la bandaison qu’il se tape, ça ne devrait pas durer longtemps me dis-je ! Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il gicle au bout de trente secondes, j’ai juste eu le temps de me reculer pour ne pas en recevoir sur la tronche. Pour le reste, un coup de lingette et c’est propre !

 

Je le laisse souffler un peu.

 

– Vous êtes très gentille ! Me dit-il.

 

Bien sûr que je suis gentille !

 

Lundi

 

Je déjeune vite fait dans l’un des petits bistrots où j’ai mes habitudes, mon téléphone professionnel sonne. En principe, ici, je ne réponds jamais, les gens n’ayant nul besoin de savoir ce que je fabrique. Je regarde juste qui c’est : Ingrid ! La pétasse ! La grosse pétasse ! La salope !

 

Imaginez ma stupéfaction ! Je laisse sonner et une minute après elle me balance un message vocal que je consulte discrètement :

 

« Oui, ben c’est moi Ingrid, tu dois être surprise mais j’aimerais bien te rencontrer. Je t’embrasse ! Ah, je serais seule ! »

 

Drôlement gonflée, la nana de vouloir me rencontrer après le tour de cochon qu’elle m’a joué avec son bonhomme ! Je décide donc de ne pas la rappeler. Qu’elle aille se faire foutre !

 

Mais quand même, ça me turlupine, si elle m’a appelé, c’est qu’elle a une raison. J’ai d’abord l’idée de lui envoyer un texto très sec en lui demandant pourquoi elle veut me voir, mais j’y renonce ne trouvant pas le bon ton. Et puis je me dis que si vraiment elle veut me rencontrer, elle me rappellera et me laissera éventuellement un message davantage explicite.

 

Et sur ce, je terminais ma salade et m’en retournais bosser, j’avais deux rendez-vous, 13 heures et 14 heures. A 15 heures j’étais libre et me préparais pour rentrer.

 

Ce coup de fil d’Ingrid n’a cessé de m’intriguer tout le début de l’après-midi.

 

Marre de ne pas savoir ! Je décide d’en avoir le cœur net et rappelle la donzelle.

 

– Allô, c’est Chanette, tu m’as appelé ?

– Oui, on peut se voir quand ?

– Tu veux me voir pourquoi ? Si c’est pour une combine foireuse, j’ai déjà donné, merci !

– Non, j’ai des trucs à te raconter, je ne suis plus avec Laurent.

 

Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ses problèmes de cul !

 

Mon incurable curiosité va-t-elle encore me faire accepter, alors que d’un autre côté j’ai une envie folle de l’envoyer promener ? Je temporise.

 

– Oui, ben moi, je n’ai pas envie qu’on se rencontre !

– Je te paierai une séance, bien entendu !

 

De mieux en mieux ! Elle est complètement inconsciente !

 

– N’insiste pas !

– Tu es au courant des saloperies que Laurent t’as fait ?

– Oh, oui, complètement ! Sauf que ce n’est pas Laurent. C’est Laurent et toi !

– Tu te goures, tu ne sais pas tout !

– Eh bien, dis-moi !

– Pas par téléphone !

– C’est si important que ça ?

– Oui, quand même !

– Bon je suis au studio, je n’ai plus de rendez-vous, tu peux être là à quelle heure ?

– Dans une demi-heure !

 

Qu’est-ce qu’elle va me sortir que je ne suis pas au courant ? (comment je cause ?) Je ne vois vraiment pas ! A moins que ce soit une ruse de guerre… J’ai intérêt à rester sur mes gardes.

 

Et la voilà qui déboule, jolie robe bleue, tout sourire. Elle va pour m’embrasser, je me recule !

 

– Faut peut-être pas pousser ! Lui dis-je.

– T’as raison, tu dois me prendre pour la reine des salopes ?

– La reine ! Quand même pas, ce serait te faire trop d’honneur !

– O.K. ! Je voudrais juste que tu m’écoutes, j’ai besoin de parler et après je te demanderai quelque chose…

 

Ah, je savais bien !

 

– Non, ta demande c’est tout de suite !

– Moi je veux bien, mais c’est pas très logique.

– On s’en fout, c’est quoi ta demande ?

– Je voudrais que tu me punisses !

– Hein ?

– Ben oui !

– C’est ça, ta demande ? C’est tout ?

– Oui !

 

J’ai l’impression qu’elle a pété un câble, ou alors il y du louche, mais j’ai cependant hâte de l’écouter.

 

– Et tu voudrais que je te punisse comment ?

– Tout ce que tu veux ! Me fouetter jusqu’au sang, me chier dessus…

– Oh ! C’est tout oui ? Bon t’avais des choses à me raconter

– Oui ! Je suppose que tu avais compris que le viol, c’était un coup monté ?

– Ben oui, je ne suis pas complètement neuneu.

– Tu sais qui c’est le violeur ?

– Je l’ai appris !

– Donc tu sais que c’est Kévin Golfen, le truc c’était de faire une mise en scène photographiée de façon à démolir sa réputation et à l’écarter de l’équipe de France de football.

– Je sais ça aussi ! C’est tout ?

– Non le mec devait te laisser une enveloppe.

 

C’est vrai qu’il y avait une enveloppe ! J’avais complétement zappé ce truc

 

– C’était pour toi ! Reprend Ingrid, il y avait du fric dedans, beaucoup de fric, on avait conseillé à Golfen de faire ça, ce devait être le prix de ton silence.

– Y’avait beaucoup ?

– Pas mal ! Laurent s’est acheté une bagnole avec le fric !

– Oui, bon, ben je ne vais pas lui courir après, tu me l’aurais pas dit, je ne l’aurais jamais su !

 

Est-ce que c’est vrai au moins ? Je veux dire, oui, il y avait une enveloppe, mais y avait-il autant d’argent ? Avec l’identité complète de Laurent, je peux me renseigner… Je l’ai quand même un peu mauvaise sur ce coup-là, mais je n’en montre rien.

 

– Ça m’a embêté qu’il te pique de l’argent, mais j’ai laissé faire, je suis un peu vénale. Ce qui m’a plus fait chier c’est qu’il a claqué tout ça en achetant une bagnole, moi je m’en fous de sa bagnole d’autant qu’on en avait une pas mal. J’aurais préféré qu’on partage. Donc ça s’est terminé en engueulade.

 

C’est fabuleux, elle est en train de me raconter qu’elle est très en colère après son jules parce qu’elle n’a pas pu profiter à sa guise de l’argent qui m’était destiné ! Je sens que je ne vais pas le la supporter longtemps, la pétasse !

 

– Mais il t’a fait encore une autre vacherie ! Reprend-elle

– Et c’est quoi ?

– Il avait été convenu que dans cette histoire, ton identité resterait secrète.

– Je crois comprendre…

– Non pas tout ! Laurent était d’accord avec ça, sauf que quand une nana lui a proposé une enveloppe pour avoir tes coordonnées, il a accepté sans même me demander mon avis.

– Je me doutais bien que ça venait de lui, mais j’ignorais qu’il l’avait fait pour du fric…

– Je n’ai pas admis qu’il fasse ça. Alors on s’est encore engueulé, le ton a monté, un mot en a entraîné un autre, il m’a dit que s’il t’arrivait quelque chose ce n’était pas grave puisque tu n’étais qu’une pute. Il a commencé à devenir violent, alors j’ai pris mes cliques et mes claques, et voilà !

– Attends, t’es quand même pas en train de me raconter que tu as quitté ce mec à cause de moi ?

– Bien sûr que non ! Ça a simplement été l’étincelle qui a fait déborder le vase.

– La goutte d’eau, je dirais !

– Hein ?

– Laisse tomber ! Et tu voudrais que je t’aide à te venger de ce mec, j’ai bon ?

 

Parce que si c’est ça, elle se fout le doigt dans l’œil !

 

– Ben non, t’as tout faux ! Ce serait plutôt le contraire, d’une part parce que on ne sait pas où on met les pieds, Laurent a déjà fait de la prison et il a quelques fréquentions douteuses. Et puis surtout, je l’aime encore ce salopard, j’aimerais pas qu’il lui arrive quelque chose.

– Ça tombe bien, je n’avais pas envie de me bouger pour ça !

 

Quoi que… Mais bon…

 

– En fait je me sens coupable, je veux expier ! C’est tout ce que je te demande ! Reprend-elle.

– Je vais te donner une pénitence et après je vais te donner l’absolution, c’est ça que tu veux ?

– Euh…

– Tu t’es trompé d’adresse, c’est pas un confessionnal ici, et d’abord, je n’aime pas les curés !

– Je ne te demande pas de me pardonner, je te demande de me punir, je t’ai apporté une enveloppe avec des sous, je ne pourrais jamais te rendre ce que Laurent t’a piqué, mais ça te dédommagera un peu ! Euh, je me mets à poil ?

– Je ne t’ai jamais dit que j’étais d’accord !

– Je m’en veux de t’avoir fait du mal ! Tu ne méritais pas ça !

– Je n’en suis pas morte ! Et d’ailleurs dans cette histoire je m’en suis plutôt bien sortie, enfin, j’espère ?

– Ah, oui ? Tu me racontes ?

 

N’importe quoi !

 

– Redescends sur terre, tu ne crois pas qu’on va se mettre à papoter comme deux vieilles copines ? Tu n’es pas ma copine, je te signale !

 

Je l’ai vexé, la nana, ses yeux se mouillent, elle ne va pas se mettre à chialer, tout de même ? Ben si ! Et c’est parti pour la crise de larmes ! Je fais quoi, moi ? Je n’aime pas voir les gens malheureux, mais d’un autre côté, c’est quand même une salope !

 

Ça y est, la crise est passée ! Elle sèche ses larmes !

 

– Je fais quoi, je m’en vais ?

 

J’ai pris la décision de façon subite, après tout elle m’a payé et si j’ai bien compris elle a même rajouté du fric et puis quelque part ça va me distraire de lui rougir son cul, et même qu’elle ne pourra plus s’asseoir pendant huit jours ! Mais avant je vais m’amuser !

 

– Casse-toi !

– Bon tant pis pour moi ! Je me casse ! Garde l’enveloppe, ça te fera un souvenir !

– J’en veux pas de ton fric !

– Je te le mettrais dans ta boite aux lettres.

– Fous moi le camp !

– Je peux pisser avant de partir !

 

La pauvre, elle essaie de gagner du temps ! C’est pathétique.

 

– T’iras pisser au bistrot !

 

Ça y est, elle ouvre la porte !

 

– Ferme la porte et reviens !

 

Elle le fait avec un mélange d’appréhension et de craintes

 

– Mets-toi à genoux !

 

Elle ne discute pas et obtempère. Je lui retourne deux baffes qu’elle encaisse sans broncher.

 

– Ouvre la bouche ! Pétasse !

 

Je lui crache dessus… deux fois !

 

– Et maintenant tu vas te mettre à poil, on va passer à des choses plus hard !

 

Elle veut de la punition sévère, elle n’a pas peur que je la marque, j’ai l’article en réserve, je sens que je vais me défouler.

 

J’ai une botte secrète que j’ai utilisé de nombreuses fois et ceux qui ont lu mes autres aventures la connaissent, je l’appelle la valse des pinces. La môme Ingrid elle va y avoir droit en version longue, mais avant je vais commencer par quelques amuse-gueules.

 

Je commence donc par l’emmener dans le donjon en la faisant marcher à quatre pattes.

 

– Allez, morue, dépêche-toi !

 

Une fois dans la place je lui clipse les poignets dans une chaine relié au plafond par une poulie, et je tends bien. En bas je lui pose une barre d’écartement entre les chevilles. Ainsi mademoiselle est bien immobilisée ! Je la toise, lui envoie quelques gifles au passage, lui pince les mamelons et lui crache dessus.

 

Je prends le martinet dans mes mains, la nargue, puis passant derrière elle, je lui en assène un coup magistral sur les fesses.

 

Ça lui a vraiment fait mal, elle pousse un cri de douleur qui n’a rien d’un chiqué.

 

– C’est des comme ça que tu voulais ?

 

Elle me répond « oui » avec des trémolos dans la voix, mais elle ne me demande pas d’arrêter. Quelque part, elle a confiance, elle doit bien s’imaginer que je ne vais pas m’amuser à l’envoyer à l’hôpital. Elle me laisse donc maîtresse (c’est le cas de le dire) de la situation.

 

Je ne suis pas sadique, pour moi la domination est un échange, le soumis repartant avec ce qu’il est venu chercher. Aussi paradoxal que ça puisse paraître, je suis là pour donner du plaisir à mes esclaves du moment. Mais en ce moment je me reconnais mal, cette salope, j’ai vraiment envie de la faire souffrir, elle m’a trop pourrie la vie !

 

Alors je fouette, et fouette encore et quand j’estime que son cul en a eu assez pour le moment, je passe de l’autre côté. Elle hurle quand elle comprend que je lui vise les seins, mais supporte les coups avec un certain courage.

 

Je me rends compte avec surprise que la situation me fait mouiller. Ce n’est pourtant pas le moment.

 

Et maintenant le clou du spectacle : Je vais chercher quelques jolies petites pinces métalliques. J’en accroche d’abord une à chaque téton.

 

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Oh, la vilaine grimace qu’elle me fait ! Mais elle grimace encore davantage quand je me mets à les bouger, les tirer, les tourner. Je m’amuse ainsi quelques minutes avant de reprendre deux nouvelles pinces, celle-ci seront pour les grandes lèvres vaginales. Des larmes coulent sur le visage d’Ingrid destroyant son maquillage ! C’est attendrissant !

 

Mais l’affaire est loin d’être terminée, j’ajoute maintenant sur chaque pince un poids de 200 grammes. Ingrid se mord les lèvres, mais elle n’a encore rien vu, je fais un peu bouger tout ça, puis je la libère de ses chaînes. Elle souffle un peu se demande ce qui peut maintenant lui arriver, elle ne va pas tarder à le savoir

 

– A quatre pattes, morue !

 

Et une fois dans cette position, je la fais avancer et circuler de long en large dans la pièce, reprenant le martinet pour la faire activer. C’est pour elle un vrai supplice, à chacun de ses pas, les poids brinqueballent en tous sens, multipliant la douleur.

 

Et moi, je mouille toujours ! Il va falloir que je fasse quelque chose !

 

Mais en attendant je prépare le final, je fais relever la salope, et l’enchaîne de nouveau dans la même position qu’au début.

 

Je m’empare d’une fine cravache de 60 cm de long, et lui vise le téton gauche avec pour objectif de le faire tomber. Je rate mon coup, la pince se déplace et s’en va mordre une autre partie de la chair sensible en restant accrochée. Ingrid hurle, je recommence très vite, cette fois, la pince valdingue. Deuxième téton : je vise, la pince dégringole de suite.

 

Mes yeux lorgnent maintenant du côté des pinces qui lui blessent les grandes lèvres ! Il faut voir les yeux complètement apeurés qu’elle me fait ! Je le retire à la main, ça ne fait pas forcement du bien, mais c’est tout de même moins sauvage qu’à la cravache.

 

Une nouvelle fois, je la libère de ses chaînes.

 

– Etale-toi par terre sur le dos,, je vais te donner à boire !

 

J’enlève mon kimono, retire ma petite culotte, elle est trempée la culotte, et approche mon visage de sa chatte.

 

– Ouvre ta gueule, sale trainée, je vais te pisser dedans, et t’as intérêt à avaler.

 

Je pisse, elle avale, du moins ce qu’elle peut, car elle en fout plein à côté, je lui ferais nettoyer après ! Mais j’ai l’impression qu’en fait de punition, le pipi elle aime ça ! Je lui chierais bien dessus, excitée comme je suis ça ne me dérangerais pas du tout, mais on ne fait pas ce genre de chose sur commande.

 

Alors je vais chercher une serpillère :

 

– Tiens prend-ça et maintenant nettoie-moi les cochonneries que t’as fait par terre.

 

Et histoire de conclure tout ça, je lui balance deux gifles et lui crache dans la bouche.

 

– Ben nettoie, qu’est-ce que t’attends ?

 

Elle se baisse, me regarde avec des yeux de chien battu, et tout d’un coup, c’est les grandes eaux, la crise nerveuse, elle chiale comme une madeleine.

 

Qu’est-ce qu’elle veut ? Que je la console ? Elle peut toujours se brosser. Je la toise :

 

– Conasse, pauvre conasse !

 

Et c’est reparti pour une séance de larmes, j’ai vraiment le sentiment d’être en ce moment très méchante, trop méchante.

 

Je m’en vais dans la salle de bain, je m’applique un gant d’eau froide sur la chatte, en espérant que ça me calmera mon excitation. Ça ne me calme rien du tout, alors je m’assois sur la cuvette des toilettes et je me branle. J’ai d’ordinaire la jouissance un peu bruyante et ça m’embête un peu qu’Ingrid puisse m’entendre, mais on, ça monte, ça monte, je ne me contrôle plus, je crie, j’ai les cuisses trempées, je me rince avec le gant et reviens à côté.

 

Ingrid est accroupie, sa serpillère pleine de pisse dans la main.

 

– Ben tu fais quoi, va rincer tout ça, le lavabo, c’est par là.

 

Elle se relève, j’ai la vue sur ses fesses ! Bordel je n’y ai pas été de main morte ! J’étais excitée, j’étais énervée, maintenant je suis un peu apaisée, on peut peut-être passer à autre chose !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:49

Chanette 25 – Football – 4 – Jean-Marie Krupz par Chanette

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Vendredi

Petite journée, mais j’ai un « nouveau » à 16 heures.

 

– Je suis Jean-Marie Krupz se présente-t-il.

 

Il doit avoir la trentaine, grand, grassouillet, très brun avec des sourcils comme les loups-garous au cinéma, pas beaucoup de fric si j’en crois ses vêtements et ses chaussures, peut-être un prof ?

 

– OK, moi je suis Chanette, Maîtresse Chanette ! Je te plais ?

– Oui ! Balbutie-t-il.

 

Encore un timide ! Son visage me dit quelque chose, je suis persuadée d’avoir vu ce gars-là quelque part, mais où ?

 

– T’es déjà venu, non ?

– Non, non ! Répond-il en rougissant.

– Dis-moi ce qui te ferais plaisir ?

– C’est juste pour parler.

– De tes fantasmes ?

– Euh, oui ?

 

J’aime pas trop ça, mais bon, business is business.

 

– Tu me fais mon petit cadeau ?

– Pardon ?

– Ben, les sous quoi !

– Tout de suite ?

– Ben oui, c’est la règle !

 

Et là le gars prend une profonde inspiration avant de lâcher :

 

– C’est à propos de votre viol !

 

Tilt !

 

Bien sûr que sa tronche me disait quelque chose, je réalise maintenant qu’il s’agit de l’un des deux idiots qui ont sonné à ma porte hier ! J’ai failli éclater et le foutre à la porte manu militari, mais je peux faire mieux que ça, il faut que je trouve le moyen de me débarrasser une bonne fois pour toutes de tous ces emmerdeurs, alors d’une voix très calme je lui dit :

 

– OK, on va en parler, mais tu me donnes les sous d’abord !

 

Je sens le mec à la fois déstabilisé et emmerdé, il sort son portefeuille, farfouille à l’intérieur.

 

– Je crains de n’avoir pas assez sur moi…

 

Je réfrène une envie immarcescible de lui flanquer des baffes.

 

– Il y a un distributeur de billets à cinquante mètres sur la droite. Je te préviens : si tu n’es pas là dans dix minutes, je n’ouvre plus.

– J’y vais alors !

– Tu me demandes pas le tarif ?

– Euh, si, j’allais le faire…

 

Je lui donne mes tarifs pour une demi-heure et pour une heure

 

Le mec s’en va ! Reviendra, reviendra pas ?

 

Il est revenu, je le fais asseoir, et m’installe devant lui, j’ai retiré mon kimono, mon bustier est ouvert jusqu’à la naissance de mes seins, et je croise les jambes afin qu’il puisse voir ma jolie cuisse. Je le sens troublé le garçon, je crois que je vais bien m’amuser !

 

– Les sous ?

– Les voilà !

– Bon, je t’écoute !

– Si ça ne vous dérange pas, juste un point d’ordre, j’aimerais autant que possible qu’on ne se tutoie pas !

– Je suis chez moi et je fais ce je que je veux, si ça ne te plaît pas, tu te casses.

– Je vous ai payé…

– Et alors ? Ça ne te donne pas tous les droits ! Alors tu me la racontes ton histoire ?

 

Ce tout petit incident tombe à pic, le mec est déjà en situation d’infériorité.

 

– Vous avez éconduit ma camarade de la « Patrouille des femmes »…

– C’est une conasse, elle m’a manqué de respect !

– Euh…

– Euh quoi ? Tu ne vas pas la défendre, non ?

– Disons qu’elle a peut-être manqué de diplomatie. Mais nous sommes solidaires de leur combat…

 

Il est en sueur le mec, il essaie de ne pas me regarder, mais ça ne marche pas.

 

– Et tu viens pourquoi ?

– Pour vous demander de déposer une plainte contre Kévin Golfen.

– Mais c’est une manie ! J’ai déjà dit non à l’autre mémère !

– Ne soyez pas si catégorique, on peut discuter.

– Si je dis non, c’est que j’ai de bonnes raisons et mes raisons… ça ne vous regarde pas.

 

Et tout en parlant je regarde le mec droit dans les yeux en faisant promener mon index dans le sillon de mes seins. Il devient rouge de confusion.

 

– Je comprends parfaitement que vous puissiez avoir de bonnes raisons de ne pas porter plainte, mais je vous demande d’essayer de voir plus loin. Un type connu a commis un viol, mais aucune plainte n’est déposée, donc pour les gens ce viol n’existe pas.

– Bon tu m’as demandé quelque chose, j’ai refusé, on va en rester là, à moins que tu veuilles jouer à un autre jeu, après tout tu as payé pour une heure…

 

Et tout en disant ça je descends légèrement la fermeture de mon bustier en-dessous duquel je n’ai mis aucun soutien-gorge. Je ne sais plus de quelle couleur devient la tronche du type mais ce qui est certain, c’est que ce n’est pas la bonne couleur.

 

– Je ne suis pas venu pour ça… Balbutie le bonhomme.

– Je sais bien que tu n’es pas venu pour ça, mais un plan, ça peut toujours se changer.

– Je ne paye pas pour faire l’amour, c’est contre mes convictions.

– Tu payes bien pour bouffer au restaurant, tu connais les conditions de travail dans la restauration, tu connais le salaire des plongeurs qui viennent du Bangladesh?

– Ça n’a rien à voir…

– Parce que tu trouves ça normal ? Il me semble moi, que tu as des convictions à géométrie variable.

 

Le mec se lève, il a l’air de prendre énormément sur lui.

 

– Je vous laisse réfléchir, je vous téléphonerais demain, j’ai néanmoins quelque chose de pénible à vous dire.

– Eh bien dis-le !

– Dans cette affaire, je ne suis jamais que le porte-parole de mes camarades, Or nous considérons que la cause des femmes violées est plus importante que votre point de vue personnel…

 

Il m’énerve ! Il m’énerve !

 

– Et alors ?

– Je n’aimerais pas qu’ils se croient obligés d’user de moyens de pression…

– Des menaces, maintenant ?

– Non, je vous mets uniquement en garde, vous savez ce qu’ils font nos camarades en Norvège ?

– Non mais tu vas me le dire !

– Ils prennent en photo, les prostitueurs…

– Les quoi ?

– Les prostitueurs, ce que vous appelez les clients des prostituées, et ils les affichent dans la rue !

– Tu ne peux pas parler comme tout le monde ? Pauvre connard !

 

L’infect salaud ! Je fais un effort considérable pour ne pas le baffer ! Ce mec il faut que je le dompte sinon, je ne m’en sortirais jamais ! Et je me sens parfaitement capable de le faire.

 

– Y compris le gars handicapé qui n’a que nous pour prendre un peu de vrai plaisir sexuel, y compris le mec qui aime sa femme mais qui préfère s’offrir un trip sexuel sans conséquence plutôt que de s’emmerder avec une maîtresse. Y compris le mec qui n’a plus de rapport avec sa femme ! Qu’est-ce t’y connais en client de prostituée à part les idées toutes faites qu’on t’a fait gober ?

– On ne va pas entamer une discussion…

– C’est bien dommage, ça t’aurait appris des choses. Au fait tu sais ce qu’on leur fait, nous, aux mecs qui nous cherchent des noises ? Non ? On les casse, ils se retrouvent en fauteuil roulant pour la vie, au point de vue pénal, c’est pas méchant, trois ans avec du sursis et en pratique tu ne les fais même pas.

 

C’est tout de même malheureux qu’on soit obligé de bluffer et d’associer la prostitution à la voyouterie pour qu’on nous foute la paix !

 

Il a l’air perdu le mec ! Alors j’enfonce le clou :

 

– L’argument de la solidarité avec les femmes violées, je ne veux pas l’entendre, je ne nie absolument pas le problème, mais faut pas tout mélanger, aller tripoter le genou d’une fille sans lui avoir demandé c’est sans doute une faute de goût ou un manque d’éducation, mais ce n’est ni du viol, ni, même du harcèlement.

– Mais…

– Laisse-moi finir, vos copines, elles jettent en pâtures aux médias des mecs qui ne peuvent même pas se défendre et qui sont déconsidérés à vie, certains se sont même suicidés et tu voudrais que je sois solidaire de ces harpies ? Mais ça ne va pas la tête ?

– On ne va pas discuter…

 

Il ne sait dire que ça !

 

– Evidement puisque tu n’as pas d’argument, ça te fait quoi de te retrouver devant une pute qui a choisi librement, je dis bien « librement » de faire ce boulot ? Personne ne m’exploite, moi !

– Euh…

– Je fais surtout de la domination, les hommes sont à mes pieds et ils m’obéissent au doigt et à l’œil, tu intègres ça comment dans tes idées reçues où les putes ne sont que des trous à la disposition des males en rut ?

– Mais ?

– Et même quand la fille ne fait pas de domination, c’est toujours elle qui mène la barque ! Jamais le client ! Parfaitement monsieur. Ça t’en bouche un coin, non ?

– Je…

– Evidement il y a de pauvres filles maquées que des maquereaux obligent à se prostituer, mais là ce n’est plus de la prostitution mais de l’esclavage, faut pas tout mélanger ! Ce n’est pas parce que des pauvres gosses sont réduits en esclavage pour coudre des fringues dans des clandés qu’il faut condamner la couture !

– Je…

– Ta gueule ! Et explique-moi au passage pourquoi tes copines quand elles parlent de prostitution n’intègre jamais dans leur discours ni les dominatrices, ni la prostitution masculine ? Des arguments on en a, on en a même à revendre, mais on ne nous donne jamais la parole, et tu sais pourquoi ? Parce que nos arguments foutent en l’air tous leurs discours, alors on nous empêche de parler, on nous traite comme des débiles mentales. Est-ce que j’ai l’air d’une débile mentale ?

– Non pas du tout !

– Alors on va cesser de s’énerver, tu veux boire un verre ?

– Un verre ?

– Ben, oui, tu dois avoir soif ! Et puis on va pas se quitter fâchés ?

– Non !

– Je me doute bien que je ne t’ai pas convaincu, mais si tu pouvais au moins admettre qu’on puisse avoir un autre point de vue que le tien, ce serait déjà un grand pas.

 

Je lui sers un jus d’orange qu’il ne m’a pas demandé mais qu’il engloutit d’un trait.

 

– Et maintenant je vais te faire un cadeau !

 

Je descends complètement la fermeture de mon bustier. Il a maintenant mes seins devant ses yeux. Il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas quoi dire, ça doit chahuter grave dans son cerveau.

 

– Touche, touche juste un peu ! Lui dis-je en me rapprochant très près de lui

– Je…

– Si tu ne le fais pas, tu regretteras de ne pas l’avoir fait ! Touche juste un peu, ça ne mord pas! !

 

Il hésite encore, pourtant je vois à la bosse de son pantalon qu’il bande comme un cochon.

 

– Allez caresse-les, tu vas voir comme ils sont doux !

 

Alors comme un somnambule, il approche sa main et me caresse le sein droit.

 

– T’as les mains douces ! Le flattais-je, caresse encore, on n’est pas aux pièces !

– Vous me rendez folle ! Je ne peux pas faire ça ! Bafouille-t-il en le faisant quand même.

 

Ça y est, il a basculé, sa bite a décidé à la place de son cerveau. Je ne suis qu’une infame séductrice, une manipulatrice, une putain… mais je n’ai aucune raison d’avoir honte parce que lui, c’est un bel hypocrite.

 

Il n’arrive pas à décoller ses mains de mes nichons et ce n’est pas moi qui vais lui dire d’arrêter, bien au contraire.

 

– Tu peux me les embrasser, si tu veux !

 

Il n’est pas dans un état qui lui permettrait de refuser. Il se jette sur mon sein gauche comme la pauvreté sur le monde, il lèche, il suce, il tête, il gobe, je suis obligé de le modérer, mais avec tact :

 

– Fais plus doucement avec tes lèvres, ce sera plus agréable.

 

Ouf ! Il obtempère ! et maintenant ma botte secrète.

 

– Et l’autre il va être jaloux ?

 

Gagné, cette andouille croit que je lui fais un cadeau en lui laissant l’accès à mon autre sein. Il ne fait ni une ni deux et s’y précipite, traitant le droit comme il a traité le gauche.

 

– Bon, si on se mettait à l’aise tous les deux !

– Je, je…

– Ben quoi, on est là, on est tous les deux, personne n’en saura rien, ce sera notre petit secret.

 

Et pour l’empêcher de réfléchir je lui mets la main sur la braguette, c’est tout dur là-dedans.

 

– Vous êtes…

– Je suis quoi ?

– Je ne sais plus !

– Moi, je sais que tu es excité comme une puce et qu’on va passer un bon petit moment ensemble, alors laisse-moi faire, tu ne le regretteras pas. Allez à poil !

 

Et comme il hésite (à moins qu’il ne fasse semblant) encore un petit peu Je me décide à l’aider, je lui dégrafe sa ceinture de pantalon, je lui descends tout ça, et il se retrouve la biroute à l’air.

 

– Bon faut peut-être quitter ta veste !

 

Il le fait, la posant sur le dossier avec précautions. Ce mec doit être maniaque. Puis d’autorité je l’aide à retirer son polo. Au passage de lui pince les bouts de seins, comme ça pour voir si monsieur est sensible de l’endroit.

 

– Ah !

– Un problème ?

– Non, non, mais ce me…

– Ça te quoi ?

– Je ne sais pas…

 

Je recommence

 

– Dis-moi que c’est bon !

– Oui, c’est bon !

– On te l’avait jamais fait !

– Ah, non !

– Ben tu vois, en sortant d’ici, tu auras au moins appris quelque chose !

 

Il a l’air un peu idiot maintenant, il regarde ses chaussettes, il doit se demander s’il faut qu’il les retire ou non. Je me marre, et de ma main m’empare de sa bite, Le type est à la fois paralysé et ravi !

 

Donc petite branlette, mais après je fais quoi ? L’objectif est de lui en foutre plein la vue, je veux dire de le faire quitter mon studio avec un souvenir inoubliable ! Tous les moyens ou presque sont donc bons.

 

D’une façon générale, je ne suce pas pendant le travail, parce que ma spécialité c’est la domination, et que quand on domine on ne suce pas, du moins en principe. Mais là la situation est différente, ce n’est pas un soumis que j’ai devant moi, mais un spécimen que je ne sais pas trop où classer, n’étant pas taxonomiste

 

Alors je ne fais ni une ni deux ! J’approche ma bouche de la bite du monsieur.

 

Moment d’appréhension, je regarde si l’organe est bien propre, s’il ne l’avait pas été je l’aurais encapoté, ce qui aurait sans doute compliqué la chose, mais ça va monsieur à le zizi récuré.

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Je le suce donc avec application, y mettant tout mon savoir-faire, il se laisse faire et bande comme un cerf. Au bout de cinq minutes j’ai deux solutions, où le sucer à fond ou lui proposer de me baiser. Ce sera comme il veut, mais j’espère qu’il choisira la première solution.

 

– Je te suce à fond ou tu préfères me prendre ?

– Si c’est possible…

– Tout est possible mais on fait quoi ? Faut me dire !

– Puisque vous me le proposez.. Arrive-t-il à articuler.

 

Bon, j’ai compris, ça ne va pas être la mer à boire, j’ai dans ma tête une réserve inépuisable de fantasmes. Je me mettrais bien en levrette pendant qu’il va me limer, ça me permettrait de m’évader mieux, mais autant faire les choses comme il faut, je suppose qu’il va vouloir me regarder.

 

Mais cela dit, c’est quand même moi qui vais mener la barque, il faut qu’il soit ma chose et non pas le contraire, alors le positon du missionnaire les cuisses ouvertes, non, très peu pour moi.

 

Je lui demande de se coucher sur le dos sur la petite banquette, il me fait des grands yeux étonnés.

 

– Je vais venir sur toi ! Je vais t’emmener au paradis !

 

Faut tout lui expliquer !

 

Je l’encapote, et je m’empale sur sa queue, en même temps je me baisse légèrement et lui attrape les tétons que je tortille bien comme il faut. Et allons-y pour le rodéo, je me donne à fond.

 

Au bout de quelques minutes je le sens venir, je me calme un peu pour retarder sa jouissance, juste une fois, faut pas charrier non plus ! Je redémarre, le sang lui monte au visage, il jouit dans un râle.

 

Je me retire. Il a l’air con comme ça avec sa capote pleine de sperme sur sa bite. C’est le moment le plus délicat à gérer, certains citoyens développent un stress post-éjaculatoire qui dans certaines circonstances peut s’avérer catastrophique. La solution : occuper le terrain, empêcher le mec de réfléchir.

 

– Alors mon biquet, ça t’a plu ?

– Oui, vous êtes très gentille, mais je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est contre tous mes principes…

– Tu ne vas pas te mettre à culpabiliser, maintenant ? Tu sais les principes, faut pas que ce soit des chaines, on doit parfois les faire évoluer.

 

Non, je m’y prends mal, si on part dans une discussion théorique je risque de me planter !

 

– Bon, ne bouge pas, mon biquet, j’assure le service après-vente.

 

Grands yeux étonnés du bonhomme.

 

Avec une première lingette, je lui retire sa capote, avec une autre je lui nettoie la bite, il se laisse faire sans broncher.

 

Je lui fais un bisou sur le front, ça le rend tout chose !

 

– T’es vraiment sympa comme client, toi ! Remarque que je n’ai pas à me plaindre, la plupart de mes clients sont sympas.

 

Si la première partie de ma réplique le flatte, à son corps défendant, la seconde le trouble, n’étant pas en adéquation avec son schéma de pensée.

 

– T’as un lavabo dans la salle de bain si tu veux finir de te rincer le zizi.

 

Il y va, en revient vite, et se rhabille. Moi je reste à poil et il n’en perd pas une miette, le garnement, mais c’est fait exprès.

 

– Et maintenant, tu vas leur dire quoi à tes copains ? Demandais-je pendant qu’il se rechaussait.

– Que vous n’êtes pas d’accord pour porter plainte.

– Ils vont vouloir me forcer ! Tu ne vas pas les laisser me faire du mal, quand même ?

– Non, je leur dirais que vous êtes une exception !

– Je ne suis loin d’être une exception ! Mais est-ce que je peux compter sur toi pour que tu fasses en sorte qu’on me foute la paix ?

– Je vais me débrouiller !

– OK ! Dis-moi, tu reviendras me voir ?

 

Il semble embarrassé, le garçon !

 

– C’est que je n’ai pas un gros budget…

 

Bingo, il ne me parle plus de ses principes ! Est-ce que je me le suis déjà mis dans ma poche ?

 

– Je te ferais un prix d’amis. Je te devrais bien ça si tu me rends le service demandé.

– C’est combien le prix d’ami ?

 

Je n’y crois pas, cette fois, je l’ai vraiment in the pocket !

 

– 50 % ! Tu me tiens au courant de tout ça, je vais te donner mon numéro…

 

On s’est quitté en se faisant un chaste bisou.

 

Je ne suis malgré tout qu’à moitié rassurée ! Passée sa période d’euphorie, le gars peut toujours faire double jeu d’autant qu’il risque de se faire ramoner par ses petits copains pour avoir échoué dans sa mission.

 

Ils sont quatre dans ce bistrot, Jean-Marie Krupz, Geneviève Caruso et deux autres guignols sans grand intérêt.

 

– La fille ne portera pas plainte ! Commence Krupz.

– Un refus définitif ?

– Définitif !

– Elle a dit pourquoi ?

– Sa famille n’est pas au courant de son activité… Invente-t-il

 

La Caruso ne le laisse pas terminer et devient écarlate.

 

– Et alors ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre ? Elle a choisi d’être pute, elle s’y complaît, et n’a qu’à en assumer les conséquences. Et puis bon, j’ai l’impression que tu t’es fait manipuler ! D’un côté on a les états d’âmes d’une pute à moitié cinglée, de l’autre on a l’occasion de faire une méga campagne de presse en l’illustrant avec cette affaire de footballeur macho ! Le choix me semble évident, non ?

 

Caruso n’aurait sans doute pas dû me traiter de cinglée, parce que ça n’a pas plu, mais pas plu du tout à monsieur Krupz.

 

– Je refuse qu’on continue à emmerder cette personne ! Répond-il très calmement

– On va se gêner, tiens !

– Vous ne vous imaginez pas où vous mettez les pieds, cette fille est liée au grand banditisme, elle m’a raconté que ses petits copains étaient capables d’envoyer à vie dans un fauteuil roulant ceux qui…

– C’est quoi ces conneries, et la police, elle laisserait faire ?

– Trois ans de prison, la moitié avec sursis, donc la peine n’est même pas appliquée.

– Elle t’a bluffé !

– Peut-être, mais moi je ne prends pas le risque !

– T’as une autre solution ?

– Oui, on va faire la campagne de presse autrement, dire que cette personne a subi des pressions inimaginables pour l’empêcher de porter plainte, ça va nous permettre de dénoncer la collusion entre les médias, le lobby du football, le machisme ambiant, la culture du viol, tout ça quoi… mais sans citer le nom de la fille.

– Vous en pensez quoi vous autres ? Demande Caruso aux deux autres personnages.

 

Devant leur mines circonspectes, Krupz reprend la parole.

 

– A la limite je peux comprendre que le sort d’une pute vous indiffère, mais pensez à sa famille, à ses proches quand ils vont apprendre ça, ça peut tourner au drame. Il y en a qui se sont suicidés pour moins que ça ! On est pas là pour faire du mal aux gens !

 

Le coup est joliment joué. L’autre homme est plutôt d’accord avec Krupz, la femme ne sait pas trop, Caruso est en minorité.

 

– Bon on va faire comme ça ! Conclue Caruso. Quand je pense que cette pétasse m’a giflé et que je ne peux même pas me venger. Mais elle ne perd rien pour attendre, un jour j’irais sonner chez elle et je lui rendrai sa baffe !

– Pour prendre le risque de te retrouver handicapée à vie, ne te donnes pas cette peine, ce serait donner à cette fille une importance qu’elle n’a pas.

 

Un autre coup superbement joué par Krupz, décidemment en pleine forme. Caruso s’était persuadée qu’il en pinçait pour moi, du coup elle est bluffée et soulagée.

 

Jean-Marie Krupz s’est empressé de me faire le compte rendu détaillé de cette petite réunion. Me voici davantage rassurée mais pas complétement.

 

J’ai attendu quelques jours pour voir si la mayonnaise médiatique allait prendre, mais comme le communiqué de presse de ces messieurs-dames n’apportait rien de nouveau, seuls quelques sites internet prêchant aux convertis le relayèrent.

 

Geneviève Caruso fulminait et Jean-Marie Krupz s’était empressé de négocier un nouveau rendez-vous dans mon petit studio d’amour.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:47

Chanette 25 – Football – 3 – Détente goudou par Chanette

 

Anna

Et à 17 heures, je fais asseoir l’épouvantail qui est revenu pile à l’heure.

– Je vous écoute, soyez brève !

– Vous avez été victime d’un viol… Commença-t-elle

– Et comment pouvez-vous être au courant ?

– Je me dois de protéger mes sources…

 

Putain, c’est donc probablement ce que je pensais, un coup monté par ce couple de connard.

 

– Je veux une réponse sinon on arrête !

– Une simple enquête sur Facebook, je ne peux pas vous en dire plus.

– Qu’est-ce que Facebook vient foutre là-dedans ?

– Vous n’êtes pas au courant ?

– Mais au courant de quoi ?

– Vous ignorez l’identité de la personne qui vous a violé ?

– Il ne m’a pas violé !

– C’est une tentative, ça revient au même. Il s’appelle Kévin Golfen, un footballeur…

– Connais pas.

– La presse en a largement parlé

– Je ne lis pas ce genre de conneries !

 

Je ne vous dis pas la tête de la bonne femme quand j’ai sorti ça, elle a dû me prendre pour la reine des connes.

 

– Ce ne sont pas des conneries…

– Bon, si vous en veniez à l’objet de votre visite, parce que je n’ai pas que ça à faire !

– Avez-vous l’intention de porter plainte ?

– Plainte de quoi ?

– Pour tentative de viol !

– Mais de quoi je me mêle ?

– Nous aimerions beaucoup que vous portiez plainte..

– C’est qui « nous ».

– Un collectif de femmes…

– OK, je vais vous demander de vous occuper de vos oignons et de me laisser me changer. La sortie c’est toujours par-là !

– Ça ne vous dérange pas de laisser un violeur impuni ?

– Je vous ai demandé de foutre le camp !

– Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le au moins pour soutenir la cause de toutes les femmes violées et harcelées.

 

Je peux parfois être odieuse, ce n’est pas bien, mais c’est efficace :

 

– Avec ta tronche, c’est sûr que ça ne risque pas de t’arriver, à moins que tu te fasses payer !

 

Elle devient subitement rouge écrevisse et perd tout contrôle.

 

– Vous avez vraiment une mentalité de putain !

– La putain, elle t’emmerde ! Répondis-je en lui alignant une baffe qui fait valser ses lunettes.

 

Elle les ramassa, chercha une réplique qui ne vint pas et pris la poudre d’escampette.

 

Bon, je me suis bien défoulée, ça fait du bien, je m’en veux quand même un peu, d’une part ce n’est pas de sa faute à cette mocheté si elle moche, et puis j’aurais pu lui expliquer gentiment que je ne tiens pas à ce que mon nom apparaisse dans la presse, mais l’aurait-elle compris ? Pour ces féministes extrémistes, les prostituées ne sont que des victimes manipulées et irresponsables. Non, décidément j’ai bien fait d’agir comme je l’ai fait ! Ah, l’esprit d’escalier !

 

N’empêche que j’aimerais en savoir davantage.

 

J’invitais donc Anna-Gaëlle, ma vieille complice qui tient une galerie d’art, rue de Seine, à partager mon repas du soir.

 

Elle se pointe toute pimpante avec une espèce de robe jaune citron qui se boutonne par devant. C’est très joli d’autant que ses tétons pointent à travers le tissus.

 

– T’es au courant d’un footballeur qui aurait violé une nana ? Lui demandais-je.

– Oui j’ai lu ça vite fait, c’est encore une histoire bien brodée par les médias, la fille on ne sait même pas qui c’est et elle n’a pas porté plainte.

– C’est moi la fille !

– Non tu déconnes ?

– Ben, non !

 

Et je lui raconte…

 

En discutant et en fouillant un peu sur Internet, on a reconstitué grosso-modo ce qui s’est passé :

 

Golfen est un joueur de l’équipe de France de foot, il trimbale une réputation de caractériel et il a eu une embrouille avec un autre joueur mais c’est un grand buteur. Après, ça a dû se passer en quatre étapes :

1. un couple gagne plus ou moins ma confiance,

2. un abruti souffle à Golfen que je suis une proie facile,

3. le couple intervient, Golfen est piégé.

4. le mec est viré de l’équipe de France. Vive le football.

 

– On se fait une petite détente ? Me propose ma copine, ça va te déstresser !

 

Je n’ai pas trop la fibre érotique en ce moment, mais ça ne coûte rien d’essayer. Je réponds d’un petit signe de tête approbateur.

 

Et elle se jette sur ma bouche pour me rouler une gamelle bien baveuse tout en me pelotant un peu partout, une vraie furie !

 

Elle se recule et ouvre sa robe, je croyais qu’elle n’avait pas mis de soutif, en fait elle en a un, un soutien-gorge seins-nus. C’est très sexy je trouve !

 

Puis elle finit de se déshabiller à l’arrache, j’en fais bien sûr autant et nous voilà déjà toutes nues toutes les deux

 

– Pourquoi est-ce que tu m’excites toujours autant ? Demande-t-elle en lorgnant sur mes nénés.

– Parce qu’on ne se lasse jamais des bonnes choses…

 

Et la voilà qui me tète mes bouts de seins avec délicatesse, j’adore ça quand c’est bien fait.

 

Mais elle stoppe soudain en m’avisant qu’elle a envie de pipi.

 

La suite est prévisible, nous sommes toutes deux de bonnes pisseuses et adorons les jeux uro. Donc direction la salle de bain.

 

Cuvette ou carré à douche ? Je la laisse choisir. Ce sera donc la cuvette des toilettes sur laquelle Anna s’assoit juste au bord, les jambes écartées. Je me pose à quatre pattes devant sa chatte, Une petite chatte toujours aussi mignonne, toute rose surmontée d’un insolent clito et entourée de quelques poils blonds.

 

J’ouvre une large bouche et attends que la source d’or jaillisse. J’en avale une bonne lampée, laisse un peu couler à côté ce qui fait que j’en reçoit plein sur les seins et le ventre, puis j’ouvre à nouveau la bouche. Je me régale.

 

Chanette25c– Il est délicieux ton pipi aujourd’hui ! T’as bu quoi ?

– Du café, juste du café ! Pourquoi ?

– Parce il est encore meilleur que d’habitude.

– Je vais essayer de t’en faire encore une petite goutte.

 

Non pas de petite goutte, mais j’approche ma bouche de sa chatte pour la nettoyer avec ma langue. Je balaie tout ça, je me délecte.

 

L’endroit nettoyé, je ne me décide pas à le quitter, d’autant qu’Anna m’encourage en poussant des petits soupirs très significatifs.

 

Je continue donc faisant durer le plaisir, Anna n’en peut plus et se cramponne près la lunette des chiottes.

 

– Fait-moi jouir : Me supplie-t-elle..

 

Pas bien compliqué, elle était prête, je n’ai plus qu’à porter l’estocade…

 

– Tu voulais me déstresser et c’est moi qui te fais jouir…

– Ne t’inquiètes pas ma chérie, je vais m’occuper de toi… tu veux pisser toi aussi ?

– Plus tard, pour l’instant tu vas me brouter le minou !

– Direct ?

– Débrouille-toi.

 

Et on va sur le plumard. On fait dans le classique, je m’étends sur le dos, les jambes écartées. Anna rampe à ma rencontre et me taquine un peu les tétons, elle ne peut pas s’en empêcher…

 

Puis sa langue plonge entre mes douces cuisses.

 

– Qu’est-ce que tu mouilles, ma salope !

– Tais-toi et lèche

 

J’ai rarement jouis aussi vite, cela a été fulgurant.

 

On souffle un peu, on se câline, on fume une clope. Puis Anna farfouille dans mon tiroir de chevet.

 

– Faut pas te gêner, fais comme chez toi !

– Je cherche ton gode !

 

Si ça l’amuse !

 

Elle le trouve, et me le fout sous le nez avec un air de défi.

 

– C’est moi la chef aujourd’hui ! Juste un peu, un quart d’heure, quoi ! T’es d’accord ?

 

Pourquoi pas ? J’ai toujours été très joueuse !

 

– Mets-toi en levrette, je vais m’occuper de ton cul !

– Oui, madame !

– Et arrête de m’appeler madame !

– Hi ! hi !

 

Anna m’écarte mes globes fessiers et commence par me lécher la rondelle avec sa langue diabolique. J’aime !

 

– Qu’est-ce qu’il est bon ton cul ! Je me régale !

– Tant mieux !

– Un vrai cul de pute !

– Dis-donc, toi, qu’est-ce que tu as contre les putes ?

– Rien, d’ailleurs en ce moment je suis tout contre ! Attention je vais te mettre un doigt !

 

Elle ne m’en mets pas un, elle m’en met deux après les avoir humectés de sa salive et elle me pistonne le trou de balle. J’adore, ça me fait des frissons partout, si elle continue je vais jouir du cul.

 

Mais elle s’arrête, et se lèche les doigts sans avoir vérifier leur état.

 

– Hum, c’est délicieux tout ça !

– Tu deviendrais pas un peu scato sur les bords, toi ?

– Et alors ?

– Et alors t’es une salope !

– Qu’est-ce que j’entends, tu viens de me traiter de salope, ou j’ai mal entendu ?

– Salope ! Salope ! Salope ! M’amusais-je à lui répéter

– Ah, ah ! Ma vengeance sera terrible ! Me sort-t-elle avec une voix imitant celle de la Fée Carabosse.

 

Et la voilà qui se met à me taper sur les fesses.

 

– Eh ! Doucement !

– On avait dit un quart d’heure !

– Oui, mais doucement quand même.

 

Elle est gentille Anna, elle avait frappé fort sans doute prise dans le fun, mais maintenant ça va, ça reste quand même des fessées, mais non seulement c’est supportable, mais j’y prend un certain plaisir.

 

– J’arrête, j’ai mal aux mains !

– Ma pauvre bibiche !

– Ne bouge pas, je vais t’enculer avec ta picounette.

– Ma quoi ?

– Ton gode, quoi ! T’as du gel ?

– Dans le tiroir

 

Elle fouille, elle rouspète.

 

– Mais c’est un vrai bordel, là-dedans.

– Oui, mais c’est mon bordel à moi !

 

N’empêche qu’elle ne trouve pas !

 

– Pose une capote dessus, ça glissera très bien comme ça !

– Non, on va faire dans le naturel.

 

Elle se met à lécher le machin, puis une fois bien imbibé de salive, me l’introduit dans l’anus. Ça entre très facilement, je ne suis quand même plus vierge du cul depuis un certain temps.

 

Elle actionne le gode avec frénésie et autorité. Super la sensation, l’anus n’est séparé de la chatte que par une fine paroi, ce qui fait que l’excitation s’y propage. A ce rythme-là je ne vais pas tenir longtemps.

 

Et hop, deuxième orgasme de la journée. Anna après m’avoir retiré le gode se met à le lécher comme s’il s’agissait d’un esquimau au chocolat.

 

– Humm, c’est bon tout ça ! S’exclame-t-elle.

– Oui, bon ça va…

– Tu ne veux pas goûter, il n’y a presque plus rien ?

– Tu m’embêtes, allez passe !

 

Elle croyait peut-être que j’allais me dégonfler ?

 

Moment calme, bisous, câlins… et maintenant j’ai envie de pisser…

 

Dois-je le dire à Anna qui va vouloir en profiter ?

 

Je ne vais quand même pas lui refuser ce petit plaisir… Quand on est cochonne, on est cochonne !

 

Cette petite séance m’a formidablement détendue. Et puis bon, je ne vais pas me plaindre, je me sors de cette aventure lamentable avec quelques gnons sans conséquence et une bonne trouille. J’ai connu pire, la dernière fois qu’un couple m’avait manipulé, je m’étais retrouvée dans un bordel en Estonie (voir l’épisode « Merci petit Fouillis ») Evidemment, il y a eu aussi l’emmerdeuse, mais ça m’étonnerait qu’elle revienne.

 

J’avais tort, il ne faut jamais sous-estimer les emmerdeurs.

 

Jeudi

 

Je suis de nouveau dérangée en pleine séance. Prudente je prends la mini bombe lacrymo et je regarde par l’œilleton : ils sont deux. Voilà autre chose. J’entrouvre juste pour leur dire d’aller voir ailleurs

 

– Je n’ai besoin de rien, merci !

 

Et je vais pour leur claquer la porte au nez, mais…

 

– Et toi connard, tu retires ton pied du pas de la porte sinon je t’asperge !

– On veut juste vous dire deux mots à propos du viol…

– Foutez-moi le camp, je compte jusqu’à trois et je vous arrose !

 

Le type retire son pied, je ferme puis vérifie par l’œilleton qu’ils sont bien partis.

 

Tout cela commence à m’inquiéter, ils sont combien maintenant à avoir mon adresse ? D’ici que je sois obligée de changer de studio pour avoir la paix…

 

En bas les deux affreux se concertent.

 

– Elle ne nous fera jamais rentrer !

– On attend qu’elle sorte et on la chope dans la rue.

– Non, j’ai une meilleure idée…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 22 juillet 2021 4 22 /07 /Juil /2021 15:43

Chanette 25 – Football – 2 – Curieux personnages par Chanette

 

Chanette2

Et revenons à Golfen…

 

La rencontre entre Antonio Ramirez et Kévin Golfen eut lieu dans les salons d’un grand hôtel parisien. Il était question de transfert.

 

– Pourquoi mon agent n’a pas été prévenu ? S’inquiète Golfen.

– Parce qu’il n’a pas besoin d’entendre des choses qui ne le regarde pas. Mais je vous rassure, tout est prêt, il reste juste à finaliser et à préciser certains points et le transfert vers l’Atletico pourra se faire dans un mois. Nous vous avons préparé un chèque que vous encaisserez au moment du transfert, je vous laisse découvrir le montant.

– Oh !

– Comme vous dites ! Mais il y a une contrepartie. Je veux un engagement de bonne conduite…

– Qu’est-ce qu’elle a ma conduite ?

– Pas de ça entre nous ! Nous savons que vous avez violé Veronika M’bomo.

– Mais c’est faux !

– Nous nous sommes procuré la copie de son certificat médical ! Bluffa Ramirez.

– Une pulsion irrésistible ! Tenta de justifier Golfen. Ça ne se renouvellera plus.

– Nous avons aussi la copie de votre dossier médical, vous avez des pulsions de viol, je ne suis pas là pour vous juger. Mais j’exige un engagement de bonne conduite et une promesse de traitement par un psy, sinon ce sera rupture de contrat et obligation de nous rembourser.

– Puisque je ne peux pas faire autrement… Se résigna le footballeur

– Cela dit, j’ai un petit truc à vous proposer, parce que bonnes résolutions ou pas, psy ou pas, vos pulsions ne vont pas disparaître comme ça par enchantement…

 

Golfen leva les yeux au ciel, il ne comprenait plus.

 

– Je vais vous donner une adresse, c’est une pute, vous pouvez la violer et même lui foutre des baffes, dans les limites du raisonnable, bien sûr ! Vous emporterez deux enveloppes l’une que vous ouvrirez devant elle pour payer la passe, l’autre que vous laisserez fermée, ce sera le prix du viol et de son silence. Elle ne dira rien, nous y veillerons. Vous voulez voir sa photo ?

– Oui !

 

Golfen kiffa sur la photo !

 

– C’est votre genre, je crois, on s’est renseigné.

– Elle a quel âge ?

– 25 mais elle fait un peu plus vieille sur la photo… ce doit être le maquillage ou la lumière… Imaginez là entre vos bras…

– Hé ! Ça va me couter combien ?

– Rien du tout, c’est mon cadeau de bienvenu dans votre nouveau club.

– C’est gentil.

– Ne lui dit pas ton nom, fais ça incognito, on ne sait jamais, tu n’auras qu’à lui dire que tu t’appelles Rodrigue.

– Hi ! Hi !

 

L’incident

 

L’après-midi s’annonce chargée, il y a des jours comme çà, à 14 heures j’ai un nouveau, un dénommé Rodrigue, sans doute un pseudo, à 15 heures, j’ai Ingrid et Laurent qui curieusement ne souhaitent pas aujourd’hui la présence d’un autre homme, après tout ça les regarde, et à 16 heures un autre nouveau. Je me suis aujourd’hui vêtue d’un bustier noir et d’une culotte en cuir assortie

 

Il est 13 h 55, mon rendez-vous de 16 heures se désiste, au moins il a la politesse de s’excuser. J’ai à peine raccroché que l’on sonne à la porte, c’est Ingrid et Laurent.

 

– Euh, bonjour, je vous avais noté pour 15 heures !

 

Ingrid se tourne vers son compagnon :

 

– Tu vois, je t’avais dit que c’était 15 heures !

– Pourtant je croyais bien…

– Allez prendre un pot dans le coin et je m’occuperai de-vous à 15 heures.

– Pas trop envie de redescendre. Ça vous dérange si on attend dans la cuisine ? Demande Ingrid.

 

Je trouve cela complètement incongru, mais je ne vois pas comment refuser.

 

– Si vous voulez, il y a des jus de fruits dans le frigo, servez-vous.

 

Et à 14 heures tapante, le dénommé Rodrigue arrive à son tour. Je n’aime pas son regard.

 

– Bonjour ! Me dit-il en me posant sur la table quelques billets qu’il sort d’une enveloppe.

 

Il m’inquiète grave, le mec, je ne le sens pas, je décide de ne pas le faire.

 

Je prends une profonde inspiration avant de lâcher :

 

– Reprenez votre argent, je ne pense pas que nous soyons sexuellement compatibles.

 

Il m’est déjà arrivé, rarement il est vrai, d’avoir recours à cette formule suffisamment tordue pour déstabiliser le client. En principe, il s’en va, mais certains le prennent mal, il me faut dans ce cas en rajouter une couche tout en conservant mon calme du genre « Nous deux, ça ne marchera pas, inutile de nous lancer dans un truc qui va vous décevoir… ».

 

Sauf qu’aujourd’hui, l’abruti n’est pas du genre pacifique :

 

– Qu’est-ce que tu racontes, grosse pute ?

 

Et ce con va pour me balancer une gifle que j’esquive, je regarde en direction de ma petite bombe lacrymo, mais j’en suis trop éloignée, le type me bouscule, me fait tomber et me plaque au sol.

 

Carrément !

 

Tout cela n’a duré quelques secondes, mais parfois dans ce genre de situation, le cerveau fonctionne à fond les manettes, le type me bloque un poignet.

 

– Bouge pas, salope ou je serre plus fort.

 

De son autre main, il tente de m’arracher ma culotte ! Pauvre con, c’est du cuir, il n’arrachera rien du tout, Manifestement il veut me violer. On m’a appris un truc, pour tuer le viol, il suffit de faire semblant d’être consentante, il parait que ça déstabilise le violeur qui dans son fantasme rêve d’une victime gigotante, apeurée, suppliante. Ouais tout ça c’est de la théorie, je voudrais vous y voir vous ! Je me débats, je hurle pendant que la brute continue à s’acharner après ma culotte en tentant de la dégager.

 

Je réalise soudain qu’Ingrid et Laurent sont dans la cuisine, qu’est qu’ils attendent pour intervenir, ces connards ? Ils n’entendent donc rien ?

 

Alors je crie au secours, je reçois une baffe, mais les deux zouaves se ramènent, semblent hésiter sur la conduite à tenir, puis Laurent flanque un coup de matraque télescopique sur le type qui part quelques instants dans les vapes.

 

– Et maintenant tu te casses, connard ! lui dit-il

 

Le mec se relève à moitié groggy, et prend la poudre d’escampette.

 

Durée de la scène : moins de deux minutes, je pense ?

 

– Quel con ! Heureusement que vous étiez là ! C’est fou quand même !

– Vous n’avez rien ?

– Je ne crois pas, il m’a flanqué des baffes…

– Non, vous êtes un peu rouge, mais ça devrait partir

– Cela dit, je suis désolée, mais je n’ai plus envie de bosser, on peut se voir demain si vous voulez, sauf si vous souhaitez un truc avec un autre homme.

– Non, non, ça c’était un fantasme, on l’a réalisé, pour l’instant on fait ça en couple quitte à revenir au trio une autre fois.

– Alors demain 15 heures ?

– Oui, euh, cette enveloppe, c’est le mec qui l’a oublié ?

– Ah ? Quelle enveloppe ? Ben oui, je suppose !

– Bon on vous laisse, si vous partez, on peut vous déposer quelque part ?

– Non, je vais me remettre en « civil » et puis je vais marcher un peu à pied. Ça me fera du bien !

 

Mes lecteurs savent que je suis une incurable curieuse. Le couple parti, je m’apprête donc à regarder le contenu de cette mystérieuse enveloppe. Sauf qu’elle n’est plus là !

 

A tous les coups, c’est le couple qui l’a embarqué ! Mais enfin, de quel droit ? Cela dit, je me vois mal les engueuler, ils m’ont sorti d’une situation qui aurait pu devenir dramatique.

 

Comme souvent après un événement traumatisant, les images reviennent en boucle et puis vient le temps des interrogations.

 

Pourquoi le couple n’est pas intervenu aux premiers bruits suspects ? Pourquoi Laurent se ballade-t-il avec une matraque télescopique ? Pourquoi ont-ils embarqué l’enveloppe sans me le dire ? Ils m’auraient demandé de le faire, je ne leur aurais pas refusé. J’en arrive à me demander si tout ce cirque n’était pas prémédité : Mais ça n’a aucun sens : et puis dans quel but ? A moins que le couple soit de mèche avec le violeur ! Bref je n’y comprends rien du tout !

 

Et le lendemain la situation devenait encore plus compliquée : non seulement Ingrid et Laurent ne sont pas venus à 15 heures mais je ne suis jamais parvenue à les joindre au téléphone.

 

A 16 heures, n’attendant plus personne, je vais pour partir, et voilà qu’on sonne, je vais ouvrir et méfiante, je me saisis de la petite bombe lacrymo.

 

Et devant mes yeux ébahis, je vois qui ? Le salopard de la veille ! Gonflé, le mec !

 

– Vous ?

– Juste un mot !

– Foutez moi le camp ou je vous asperge avec ça !

– J’aurais pas oublié mon portefeuille ?

– Je compte jusqu’à trois : un

– Je veux juste récupérer mon portefeuille…

– Deux…

– Bon, bon, je m’en vais…

– Et c’est pas la peine de revenir, c’est pas les objets trouvés, ici !

 

De plus en plus bizarre !

 

Rentrés chez eux, le couple examine le petit film qu’a pris Ingrid avec son bracelet caméra pendant que Laurent matraquait Golfen.

 

– Parfait, on va extraire trois photos où le visage de Golfen est bien visible, mais pas celui de la fille.

 

Ils ouvrent ensuite l’enveloppe, Laurent compte, il y a 5.000 euros.

 

– Le fric, au départ, c’était pour Chanette ! Fait remarquer Ingrid.

– Tant pis pour elle, elle n’avait qu’à être un peu plus curieuse.

 

Eh oui, dans le plan initial, je devais ouvrir l’enveloppe, garder les sous tandis qu’Ingrid prenait discrètement une photo du petit mot d’accompagnement.

 

Ce petit mot Laurent l’a maintenant sous ses yeux :

 

« Ne portez pas plainte, l’argent c’est pour le dédommagement. »

 

– Super, tu me scannes ça !

 

Ingrid en profita pour scanner la carte d’identité de Golfen, car elle lui avait subtilisé son portefeuille avant qu’il ne disparaisse de mon studio.

 

– C’est dommage, on ne la verra plus ? Se lamente Ingrid.

– Qui, Chanette ?

– Oui, je l’aimais bien !

– Tout ça parce qu’elle t’a léché la moule ! Tu serais pas un peu salope, dès fois ?

– Si, pourquoi ?

 

Laurent a depuis un mois ouvert un compte Facebook fantaisiste qu’il alimente avec des photos de footballeurs et des potins sur ce milieu, il s’est débrouillé pour avoir dans sa liste d’amis quelques notoriétés du ballon ronds. La chaîne est bien en place il suffit de la faire démarrer.

 

Un simple titre : Kévin Golfen replonge : viol en direct ! Et pour illustrer : les trois photos du « viol », la carte d’identité et le petit mot manuscrit suivit d’une légende : « et en plus, c’était prémédité ! »

 

En moins d’une heure la news, devenue virale était parvenue à la direction du journal « l’Equipe », qui s’empressa de le faire suivre à la Fédération de football… laquelle l’avait déjà reçu.

 

Echange de coups de fil !

 

– Vous allez publier ça ?

– Faut d’abord voir si c’est pas bidonné ! Répond le journaliste, prudent.

– L’écriture c’est bien la sienne ou alors c’est bien imité, on va essayer de le joindre.

– On vous laisse faire. Ce serait gentil de nous tenir au courant.

 

Kévin Golfen est dépité, mais à aucun moment, il n’a conscience de s’être fait manipuler, non il est juste contrarié parce que le viol a raté, et qu’il va falloir qu’il entreprenne des démarches pour remplacer ses papiers, il a horreur de ça. Pour le reste il est confiant, Monsieur Ramirez lui ayant assuré que la fille ne porterait pas plainte et lui ayant proposé un transfert juteux dans un grand club ibérique.

 

Son téléphone sonne :

 

– Bonjour Monsieur, vous n’auriez pas perdu votre carte d’identité ? Demande une voix féminine.

– Ah ! Vous l’avez retrouvé ?

– Allô ! Allô !

 

L’employée de la fédération de football a raccroché, rend compte à son responsable qui téléphone à son ami journaliste.

 

– L’étau se resserre, il a effectivement perdu sa carte, il y a son écriture, les photos n’ont pas l’air truquées ! Vous faites quoi ?

– Si c’est une fake-news, ça va nous retomber sur la gueule.

– Vous faites quoi, alors ?

– Essayez de le bluffer, il n’est pas très malin !

 

Nouveau coup de fil chez Golfen !

 

– Bonjour Kévin, c’est Dorent, de la Fédération…

– Ah, bonjour monsieur Dorent…

– Je suis embêté, je viens d’avoir le sélectionneur au téléphone, il y a des bruits qui courent…

– Des bruits ?

– Il parait que vous n’avez pas été gentil avec une dame !

– Comment ça ?

– Et même que vous auriez failli la violer.

 

Et là où il lui aurait fallu nier, Golfen s’enfonce tout seul :

 

– C’était une mise en scène, la fille était d’accord.

– Ah, bon, ça me rassure.

 

« Une mise en scène avec un dédommagement, il se fout de notre gueule ! »

 

Dorent donne le feu vert au journaliste, celui-ci remonte jusqu’à la source du message initial sur Facebook, Laurent évite les détails et lui raconte juste de quoi alimenter l’article.

 

Et le lendemain, « l’Equipe » titrait en première page : « Kévin Golfen surpris en flagrant délit de viol ». Suivait un court article : « Alerté par des appels au secours, Julien D, pénétra dans l’appartement non verrouillé de sa voisine, Véra F, une escort girl de luxe. Adepte des arts martiaux, il réussit à maîtriser l’agresseur et à le mettre en fuite tout en prenant quelques photos à l’aide de son téléphone portable. c’est en découvrant le portefeuille du violeur tombé au sol, qu’il s’aperçût qu’il s’agissait de Kévin Golfen…  »

 

Golfen reçut dans la foulée un message du sélectionneur l’avisant de façon laconique qu’il ne faisant plus partie de l’équipe nationale et qu’en conséquence il devenait inutile qu’il se présente à l’entraînement.

 

– Je m’en fous, puisque je vais jouer à l’Atlético !

 

Quelque part dans une brasserie huppée de la capitale, M’Bomo trinquait avec trois de ses amis !

 

– Notre plan a parfaitement fonctionné !

– Et ce con doit attendre mon coup de fil ! Rigola l’homme qui s’était fait passer pour Monsieur Ramirez.

 

Je continuais à m’interroger sur l’étrange conduite d’Ingrid et de Laurent et j’étais désormais persuadé que mon sauvetage providentiel ne devait rien au hasard et que le couple avait pour but de piéger le violeur, mais en ce qui concerne le pourquoi du comment de la chose, je n’y comprenais que couic.

 

Evidemment, je me serais intéressé à l’actualité sportive, j’y aurais peut-être vu plus clair…

 

C’est huit jours plus tard que les choses se compliquèrent (encore !)

 

A 15 h 30 j’étais en train de faire des bonnes petites misères à un soumis quand j’entendis le carillon de la sonnette d’entrée.

 

Vous le savez, j’ai horreur qu’on vienne me déranger pendant que je bosse, mais j’enfile un kimono pour aller voir, on ne sait jamais.

 

Bien que l’accès de l’immeuble soit interdit aux démarcheurs, quêteurs ou colporteurs, certains vendeurs d’encyclopédies ou témoins de Jéhovah arrivent à se faufiler. Que voulez-vous les contretemps et les emmerdeurs, faut faire avec !

 

J’ouvre !

 

C’est qui celle-là ?

 

Grande, maigre, le visage émacié, la bouche trop petite et le nez pincé. En un mot elle est moche et ni la coupe de cheveux ultra courte, ni les ridicules lunettes à monture vert fluo ne peuvent y remédier. Vous allez me dire que ce n’est pas de sa faute, je le sais bien ! Elle est habillée d’un tailleur pantalon pied de poule qui lui va comme un tablier à une vache, et elle tient en évidence dans sa main la dernière édition du journal « Le Monde », Genre « attention, je suis une bobo de gauche et je veux que tout le monde le sache. »

 

– C’est pour quoi ?

– Geneviève Caruso, je peux entrer cinq minutes ?

– Et c’est pourquoi ? Réitérais-je.

– Je ne peux pas vous expliquer ça sur le pas de la porte.

– Non, mais vous pouvez résumer en deux mots, sinon on arrête là !

– C’est à propos de votre viol !

– Quel viol ? Répondis-je par réflexe.

 

Et puis l’image de ce qui s’est passé l’autre jour s’impose à mon esprit. Comment cette mocheté peut-elle être au courant ? Sans réfléchir davantage je la fais entrer.

 

– J’en ai encore pour une demi-heure, je vous colle dans la cuisine…

– Vous ne pourriez pas interrompre ce que vous êtes en train de faire ?

– Non, madame, je ne peux pas interrompre ce que je suis en train de faire, vous patientez ou vous repartez. Alors la cuisine c’est ici, la sortie c’est là, vous choisissez !

 

La fée Carabosse est dans la cuisine, je peux continuer mon taf.

 

Et puis, l’esprit d’escalier ! Il me parait évident que la bonne femme est une journaliste, j’aurais dû la virer, je le ferais quand j’en aurais terminé avec mon client.

 

15 h 55, mon client de 16 heures se pointe, je le colle dans ma mini salle d’attente en attendant que le précédent finisse de se rhabiller.

 

Voilà c’est fait. Bisous, bisous et j’ouvre la cuisine où mémère semble apprendre son journal par cœur :

 

– Je suppose que vous êtes journaliste ?

– Mais pas du tout !

– Vous êtes quoi ?

– Je vais vous expliquer…

– Attendez, ça va être long ?

– Un quart d’heure…

– Je reviens !

 

Je vais voir mon client, lui demande s’il peut décaler d’un quart d’heure ! Non, il ne peut pas, il repart en province et a un train à prendre. OK, je ne décale rien du tout et je retourne voir la fée Carabosse :

 

– Là j’ai un client, il ne peut pas décaler. Alors si vous voulez me parler, ce sera dans une heure.

– Vous exagérez !

– Comment ça, j’exagère, je suis chez moi je fais ce que je veux et je ne vous dois rien. C’est à prendre ou à laisser.

– Je vais aller faire un tour et je reviens à 17 heures. J’espère que vous n’aurez pas un nouveau contretemps ! Me répond-elle avec un air pincé.

 

Je ne lui réponds pas et lui ouvre la porte. Je crois que je l’ai bien énervé.

 

Je ne connaissais pas ce client qui me dit être fétichiste du pied, et « très légèrement soumis » ça change un peu de la routine et ce n’est pas trop fatiguant.

 

– Ben alors, tu n’es pas encore à poil, toi ?

– Je dois le faire tout de suite ?

– Evidemment puisque je te l’ordonne, esclave, et que tu dois m’obéir.

– Bien maîtresse !

 

Le mec se dessape, exhibant une bite demi-molle.

 

– Ben alors, je ne te fais pas bander ?

– Ça va venir, maîtresse

– J’espère bien, qui c’est qui va lécher les jolis pieds-pieds de sa jolie maîtresse ?

– J’espère avoir cet honneur !

– Tu parles bien dis-donc !

 

Je suis en tenue de domina, minirobe en vinyle, bas résilles et escarpins. Pas de bottes aujourd’hui, ça simplifiera les choses.

 

On ne va pas dans le donjon; je m’assoie dans mon grand fauteuil moelleux, cravache à la main pour le fun.

 

– Viens me voir à quatre pattes et retire mes escarpins. Voilà, retire mes chaussures, délicatement et tu as même le droit de les embrasser.

– Merci maîtresse.

 

Ça pour être délicat, il est délicat, et il prend son temps, l’animal, il met trois plombes à me retirer mes pompes et les embrasse comme s’il s’agissait d’une sainte relique.

 

– O.K. maintenant tu me retires mes bas.et attention de ne pas les abîmer, c’est cher et c’est fragile ces petites choses.

 

Il met un temps infini à me dérouler les bas ! Qu’est-ce qu’il est lent, le mec a payé pour une heure, il veut faire une heure. Comme si c’était mon genre d’arnaquer mes clients sur la durée ? Si je veux que le client revienne, il faut être réglo !

 

Ça y est mes pieds sont libérés, il n’y touche pas et attend mon ordre. Je lui tends le pied gauche.

 

– Lèche les pieds de ta maîtresse esclave, attention tu lèche le dessus, tu lèche les doigts de pieds; mais pas le dessous, je suis chatouilleuse.

 

Il me regarde avec un air ahuri. La notion de maîtresse chatouilleuse doit lui être étrangère.

 

Je le laisse faire, il passe la langue sur le dessus, mais je comprends que ce qui l’intéresse se sont mes orteils.

 

Et après les avoir léchés « en paquet », le voilà qui s’acharne sur le gros orteil et le suce « comme une petite bite ». Je me garde bien de lui balancer cette comparaison, de crainte qu’il ne prenne mal. J’ose malgré tout un timide et sans conséquence :

 

– T’aime sucer ?

– Oui, maitresse, vos pieds sont magnifiques, j’aime les sucer.

 

Difficile d’aller plus loin… Quand il en a marre du pied gauche, il refait les mêmes gestes avec le pied droit, il n’y a pas de raison ! Sa bite est maintenant raide comme un bout de bois:

 

– Tu veux que je te branle la bite avec mes pieds ?

Chanette25b

Non seulement il veut bien, mais j’ai l’impression qu’il n’attendait que ça.

 

La masturbation avec les pieds n’est pas si difficile que ça, il faut bien placer les pieds de chaque côté de la verge puis les bouger en cadence.

 

Ça ne dure pas bien longtemps, l’homme était prêt à éclater. Il éjacule répandant son sperme sur mon ventre mais aussi sur mes pieds. Pas grave on essuiera !

 

– L’heure n’est pas fini tu veux autre chose ?

– Non ça va, ou alors un verre d’eau…

 

Il s’est rhabillé en silence, je ne sais pas s’il reviendra, je ne lui ai pas demandé, si je l’avais fait il m’aurait répondu oui… ils répondent toujours oui, même s’ils pensent le contraire. Il n’a même pas demandé à voir mes seins, il y a des mecs comme ça !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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