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Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 9 – Le Fricotin par Maud-Anne Amaro
Jeannette raconte…
– Bref, j’ai l’impression de m’être fait entuber, donc je vais faire annuler l’ordre de virement permanent que vous m’avez extorqué…
– Mais…
– Laissez-moi finir ! A moins que vous me trouviez un moyen pour le sortir de là, mais je ne vois plus trop comment.
– Un moment, on se concerte, proposa Stéphanie.
– C’est ça, concertez-vous !
Stéphanie après avoir entraîné sa complice dans la cuisine lui chuchota :
– La culpabilité de Després n’est pas établie, juste un faisceau de présomptions comme ils disent !
– Et alors ?
– Si on balance nos photos, il devient coupable pour de bon.
– Donc ?
– Donc la Jeannette, elle va pas nous emmerder, sinon on balance les photos !
– Hi ! Hi ! T’es bonne quand tu veux ? Conclut Agnès.
– Qu’est-ce que tu crois ?
Elles rappelèrent Jeannette :
– Vous avez une idée ?
– Non, mais on a les photos ! Alors à votre place, je resterais sage !
Et à ce moment-là, il se passe quelque chose, Després avait annoncé à sa femme que les fameuses photos compromettantes avaient été détruites. Il ne lui avait pas expliqué comment cela s’était passé et avait simplement indiqué qu’il connaissait un hacker qui pouvait à distance détruire des fichiers sur des téléphones et sur des ordinateurs… Avait-il sur ce point été trop confiant ?
– Je peux les revoir, vos photos ? Demande-t-elle alors quasiment par réflexe.
– Mais certainement !
Et voilà Stéphanie qui sort son portable, active la galerie… Et ne trouve rien.
– Où je les ai foutues, elles sont bien quelque part ! Agnès, t’as les copies sur ton portable !
Mais Agnès ne trouve rien non plus !
– Euh, madame Després, on a un petit souci, vous pouvez revenir dans une heure ? Ou plutôt non, on passera chez vous.
– Mais…
– On va s’arranger ! Mais il faut qu’on fasse des choses un peu confidentielles…
Jeannette partie, les deux filles s’énervent :
– T’as touché à quelque chose ? Questionne Stéphanie.
– Mais arrête, je ne touche pas à ton portable…
– C’est qui alors ? Les petits lutins ?
– Un bug ! Ça m’est déjà arrivé de perdre des photos sans comprendre pourquoi.
– Sur deux appareils la fois ?
– Les coïncidences, ça existe ! Et puis c’est pas dramatique, on a une sauvegarde sur l’ordi.
L’ordinateur domestique était un modèle obsolète qui mettait un temps infini à s’ouvrir et à démarrer.
– Je pense à un truc, dit alors Agnès, on avait dit qu’on arrêtait le chantage et on est en train de replonger grave.
– On est des vilaines, c’est les circonstances qui rendent les gens vilains !
– Ben, voyons !
– Tu sais ce qu’on pourrait faire, c’est recolorier le vélo sur la photo où on voit Achille s’échapper, ça le disculperait.
– Et si la police découvre le trucage, on a l’air de quoi ?
– On ne se dévoile pas, on envoie la photo aux flics en anonyme…
– Non, mauvais plan, en admettant qu’ils ne voient pas le trucage, les flics diront qu’il a emprunté un autre vélo ! Ah l’ordi est prêt…
Et Stéphanie fouille mais ne trouve rien !
– C’est dingue ce truc, où je les ai foutues ?
– Fais une recherche sur la date !
– Bonne idée !
Sauf que ça ne donne rien non plus !
– C’est peut-être parti dans la corbeille.
– Je regarde ! Mais, elle est vide la corbeille ! Pourquoi t’as vidé la corbeille ?
– Arrête, j’ai touché à rien ! C’est pas de ma faute si t’as une casserole en guise d’ordinateur !
– Non, mais arrête, trois bugs sur trois trucs différents, c’est bien simple, je n’y crois pas !
– Y’a bien une explication !
– Laquelle !
– La Jeannette s’est payé les services d’un hacker qui a effacé tout ça à distance !
– Pas convaincue !
– On fait quoi ? On laisse tomber ?
– Si on retournait voir Martinov ?
– Ça ne mange pas de pain !
Les filles passent en coup de vent chez Jeannette et la préviennent qu’elles repasseront plus tard, puis annoncent à Martinov leur arrivée !
– Oh, vous êtes mignonnes, mais je n’ai pas un budget élastique.
– C’est pas pour du sexe, c’est pour causer et rassurez-vous, il n’y a pas de piège.
Les filles mettent au courant Martinov et Béatrice des tous derniers événements. Le professeur s’agace.
– Ecoutez, je ne veux plus entendre parler de cette affaire, j’ai déjà donné pas mal et je n’en suis pas trop fier, maintenant basta !
– Mais on ne vous demande rien, juste une idée !
– Ce n’est pas de ma faute si je vous en ai donné une et que vous l’avez exploité comme des amateurs.
– Ce sont des impondérables !
– Fallait y penser avant, Després ne devait pas dire que le mec avait touché son portefeuille, ce n’était pas dans le scénario de départ. Mais la grosse erreur elle est ailleurs : quand on lui a présenté des soi-disant suspects, il ne fallait pas qu’il fasse semblant de reconnaître quelqu’un. A force de vouloir être plus malin que les autres, il s’est foutu dans le pétrin.
– Et s’il se rétracte ? S’il modifie sa version ! Genre le mec n’a pas touché le portefeuille, et le gars qui a été identifié n’est pas le bon !
– Trop tard, plus personne le ne croira
– Alors ?
– Alors, si vous voulez, je vous offre un coup à boire et ensuite vous me laisserez travailler, d’accord ?
– D’accord ! Vous avez du jus d’orange ?
– Ananas.
Mais quand Martinov revint avec les verres, Stéphanie avait modifié son angle d’attaque.
– Juste par curiosité, admettons qu’on ne soit pas dans la réalité mais dans un polar que vous êtes en train d’écrire. On est dans la situation qu’on vous a décrit, vous vous en sortez comment ?
– Je réécris les passages où ça déconne !
– Oui mais supposons que vous écrivez une histoire en feuilleton et que vous ne pouvez pas revenir en arrière ?
– Euh…
– Pas d’idée ?
– Pas vraiment !
– Même contre une pipe, une pipe à deux bouches ?
– Je ne voudrais pas que ce soit un marché de dupes…
– Moi j’ai peut-être une idée ! Intervient Béatrice.
– Ah ?
– On garde le principe d’un rendez-vous gay, ou travesti, on s’en fout, on enlève l’aspect arnaque, ça ne sert à rien et ça complique les choses, mais on va dire que le travelo en question est quelqu’un d’un peu connu, qu’il n’a jamais fait son coming-out et qu’il ne compte pas le faire sous peine d’ennuis irréparables avec sa famille et son entourage. De plus le mec fréquente des gens potentiellement dangereux….
Les deux filoutes se regardent :
– Génial ! S’écrie Stéphanie
– Sauf qu’il faudrait trouver l’oiseau rare et le motiver pour lui faire faire un faux témoignage, on fait comment ? Ajoute Agnès
– Démerdez-vous !
– Hum.
– J’ai droit à une récompense, non ? Susurre Béatrice.
– Oui, mais on va pas te faire une pipe, t’as pas l’équipement !
– Non, mais je veux un quart d’heure avec Agnès, uniquement toutes les deux, là-haut dans la chambre.
Béatrice n’avait pas spécialement envie de faire du sexe en ce moment, mais les filles lui devaient ce moment, question de principe, et puis son choix semblait agacer Stéphanie, ce qui n’était pas pour déplaire à la jeune chimiste
– Ma copine va être jalouse ! S’amusa Agnès.
– Tu sauras gérer ?
– Je crois, oui ! On est pas toujours d’accord, mais je l’adore. On fait quoi ?
– Ça te dirait de me pisser dessus ?
– Pourquoi pas, mais faudrait que j’aie envie ! Mais je peux essayer. On va dans la salle de bain ?
– Pas la peine, il y a des chiottes à l’étage avec un petit lavabo !.
– O.K., on va d’abord se mettre à poil.
Agnès n’est pas compliquée et demande à Béatrice ce qu’elle veut exactement. Elle s’assoit donc très au bord de la cuvette.de façon à ce que le jet aille directement dans la bouche de l’assistante du professeur.
Et hop, c’est parti ! Ce n’est pas un pipi très abondant mais il y en a quand même pas mal et ça coule pas mal à côté. Les seins de Béa sont ainsi vite trempés.
– Hum ! Délicieux !
– T’aime ça, hein petite vicieuse !
– J’adore !
– Encore un peu ?
– Je vais essayer ! Attention juste quelques gouttes ! Oh, je m’en suis foutu sur les pieds !.
– Pas grave, je vais lécher !
– T’es décidément une sacrée coquine, toi ! Vas-y mais attention de pas me chatouiller.
– On va faire attention !
Voilà une pratique que Béatrice aime à taquiner quand l’occasion s’y prête. Elle lèche d’abord le dessus du pied se régalant de la saveur étrange qui y règne puisque l’urine s’est mélangée à la sueur. Elle s’attaque ensuite aux orteils en privilégiant le gros qu’elle embouche, suce et lèche comme elle le ferait d’une petite bite trapue. Et puis évidement, quand le pied droit a été bien chouchouté, on passe au gauche, Comme ça : pas de jaloux !
– Je suppose que je tu veux me nettoyer la chatte, maintenant.
– Tu supposes très bien !
Malgré qu’il s’agisse d’un rapport « professionnel », l’insolite de la situation et peut-être aussi le fait que le joli corps de Béatrice ne laisse pas indifférente la belle rousse, font qu’Agnès commence à s’exciter et à mouiller.
Inutile de vous dire que Béa se régale en balayant de sa langue coquine ces chairs délicates.
Agnès se prend de plus en plus à ce jeu.
– Humm, quelle langue ! Vas-y continue, enfonce-moi un doigt ! Oui comme ça, continue, c’est bon… c’est bon…
Pour Béatrice les choses vont presque trop vite, mais qu’importe, Agnès quémande sa jouissance, quelques coups de langue sur le clitoris et la rouquine s’en va pour quelques instants rejoindre les anges radieux du ciel.
– Tu m’a bien fait jouir ! Tu serais pas un peu salope, toi ? Plaisante Agnès.
– A mes heures !
– On continue un peu, je suppose ?
– Ben, oui, j’ai pas pris mon pied, moi !
Elles se sèchent sommairement et s’en vont s’installer sur le grand lit du professeur Martinov. Béatrice fouille dans le tiroir de la table de chevet.
– Ça c’est un joujou que j’aime bien !
– Il n’est pas bien gros, c’est un gode anal, non !
– Bravo !
– C’est à toi ou à Martinov, ce truc ?
– Chut ! Pas de question sur notre vie privée !
– C’était juste de la curiosité !
– Je n’habite pas avec le professeur, je ne suis pas sa maîtresse, mais on aime bien parfois faire du sexe ensemble ! Etonnant ce genre de rapport, non ?
Du coup Agnès ne sait que répondre.
– Ça t’a cloué le bec, on dirait !
– Je ne t’en demandais pas tant, je demandais juste si le gode était à toi ! Mais peu importe, tu me plais bien, embrasse-moi.
Et les deux femmes se roulent une pelle bien baveuse.
– Tu veux que je te foute ce machin dans le cul ?
– Oui, j’aime bien !
– Tu vas jouir comme ça !
– Oui, je peux jouir comme ça, mais si tu me lèche la chatte en même temps ce sera encore meilleur.
– Quelle gourmande ! Allez, on y va, mets-toi un coussin sous les fesses, ce sera plus pratique !
Et c’est parti ! Agnès devient partenaire multifonction. La main droite pour faire aller et venir le gode dans le conduit rectal, la main gauche et la langue pour stimuler la minouche.
A ce régime, Béatrice ne peut durer longtemps insensible, déjà elle halète et gémit. Des petits cris qui ne tardent pas à augmenter d’intensité, sa respiration devient saccadée, le sang afflue dans les parties supérieures de son corps. Et tout d’un coup elle se raidit comme un bout de bois pendant une fraction de seconde en criant son plaisir avant de retomber pantelante dans la tiédeur du grand lit.
Elles se caressent, se bisouillent c’est tout tendre et tout mignon, pour un peu ce rapport qui ne devait être qu’une récompense charnelle se terminerait presque en flirt amoureux.
– Faudra qu’on se revoie ! Lui dit Agnès.
– En copine ou en cliente ? Demande Béatrice.
– Bonne question ! Quoi que l’une n’empêche pas l’autre ? Bah, on verra bien, mais faut bien qu’on gagne notre vie.
– Vous avez un métier, sinon ?
– Normalement on est préparatrices en pharmacie
Béatrice ne poussa pas la curiosité jusqu’à demander ce que signifiait ce « normalement »
En redescendant, un spectacle insolite les attendait : Martinov, à poil et en chaussettes, feuilletait en compagnie de Stéphanie complètement dépoitraillée, et le rouge à lèvres décalé, un ouvrage in-folio sur la peinture de la Renaissance.
– Alors les jeunes, on se cultive ! Lança Béatrice.
– Et vous là-haut, vous avez été sages ? Répondit Martinov.
– Nous pas du tout ? Précisa Agnès d’un ton fort guilleret. Et vous c’est quoi cette tenue ?
– Cette charmante personne a insisté pour me faire une turlutte, je ne voulais pas, mais quand elle m’a montré ses seins, j’ai craqué, que voulez-vous, la chair est faible. Allez, on se boit un coup avant de se séparer !
– Comment trouver ? Se demande Stéphanie.
– On a le temps, en attendant qu’on trouve, Achille devra faire une cure de silence.
– Faudrait pas qu’il craque !
– Ce sont les risques du métier !
– On va retourner voir Jeannette, pour la calmer !
Madame Després leur ouvre, leur propose à boire, pleine d’espoir. La table est encombrée du courrier du matin ouvert et éparpillé, il y a notamment un courrier d’une agence de voyage avec un prospectus sous forme de dépliant à rallonge.
– Vous avez trouvé quelque chose ? Interroge Jeannette
– Oui, mais ça va prendre quelques jours, c’est assez complexe, mais ayez confiance on va assurer !
– Bon, ben on va attendre !
– Vous comptez partir en croisière ? Demande Stéphanie en pointant son doigt vers le prospectus
– Ah, ça ? Non, je suis partie en février faire une croisière aux Caraïbes, depuis ils m’inondent de pubs.
Et allez savoir pourquoi, Stéphanie engrangea l’information.
– Il faudrait qu’on contacte l’avocat d’Achille, il aura peut-être une piste ? Dit Agnès quand elles furent sorties.
– Non, un avocat ne va pas s’impliquer dans un faux témoignage, il faut qu’on se démerde pour trouver toutes seules. L’avocat on le manipulera après !
Quelques jours passèrent et puis un matin
Lundi 29 avril
– Tu te souviens du « Fricotin » ? Demande Agnès
Evidemment qu’elle se souvenait puisque c’est dans cette boite fréquentée par des gays, des lesbiennes, des travestis et des drag-queens qu’elles s’étaient rencontrées. Mais ce n’est pas de l’évocation de leur rencontre dont voulait parler Agnès mais d’un évènement d’apparence anodin survenu quelques semaines plus tard au même endroit
Flashback (Réminiscence)
Le Fricotin est un club privé, on y consomme des cocktails et autres boissons autour de jolies tables en verre dans de confortables fauteuils. Au milieu : une piste de dance et sur le côté toute une série d’alcôves pouvant se fermer par des rideaux que ceux et celles qui le souhaitent n’ont qu’à tirer pour s’isoler des yeux trop curieux. En arrière de l’alcôve, il y a un matelas en mousse dont on devine bien évidemment l’utilité.
Mais tout le monde ne s’isole pas, certains habitués étant des exhibitionnistes dans l’âme !
Comme celui-ci, travesti tout de bleu vêtu, et perruque blonde, assis à côté de la table afin d’être vu, le sexe à l’air, attendant que quelqu’un s’y intéresse. Et justement, une domina brune tout de noir vêtu, tient en laisse un homme chauve et nu, pas tout jeune, elle le conduit vers le travesti et lui fait sucer ls queue, tâche dont l’esclave s’acquitte avec énormément de conviction.
Sur la piste de danse, une drag-queen danse un machin vaguement disco en compagnie d’une belle eurasienne dont les seins sortent de son décolleté, tandis que deux grands blacks très efféminés gigotent l’un en face de l’autre en accompagnant la musique de sons incompréhensibles.
Stéphanie et Agnès boivent un cocktail en plaisantant et en s’amusant de l’ambiance du lieu. C’est alors que deux femmes matures viennent devant leur table. L’une est vêtue en noir, chemisier noir transparent à moitié ouvert sous un soutien-gorge de même couleur dissimulant tant que mal une opulente poitrine, minijupe en vinyle noir, bas noirs, ses cheveux auburn sont coiffés en chignon à la diable, elle s’adresse aux jeunes femmes :
– Salut les jeunes ! Ça vous dirait de vous amuser un moment avec deux belles salopes matures ? Moi c’est Dolorès et ma copine c’est Hélène, elle est très soumise !.
La copine est une blonde très claire coiffée au carré, elle porte une grande robe blanche quasi transparente par-dessus un bustier de même couleur et lui dégageant de belles épaules dorées.
Stéphanie et Agnès s’échangent un regard connivence, en fait elles sont d’accord et leur font savoir. Comme la table est prévue pour quatre personnes, Agnès se décale d’une chaise de façon à ce que les deux arrivantes soient chacune à côté d’elles.
On sent Hélène un peu réservée, sans doute est-elle venue ici pour faire plaisir à son amie, en revanche Dolorès ne perd pas une minute.
– Je peux voir tes nichons ? Demande-t-elle à Agnès.
– Si tu me montre les tiens, pas de problème !
– Tu ne vas pas être déçu ! C’est du gros volume !
Et Dolorès ouvre complètement son petit haut et fait sortir ses seins du bonnet. Gros volume est sans doute un qualificatif exagéré, mais il y a comme on dit « du monde au balcon »
– Humm ! ça donne envie de lécher !
– Vas-y, ils sont à toi !
Mais avant de s’en emparer Agnès, lui montre les siens.
– Sont trop mignons ! Commente Dolorès.
Agnès se jette alors sur cette belle poitrine offerte et entreprend de lécher les jolis tétons bruns turgescent.
– Oh là là ! Qu’est-ce que tu me fais ? Ma joli, tu vas me faire mouiller ma culotte.
Hélène se contente de regarder et ne prend aucune initiative, Stéphanie lui met une main sur la cuisse, l’autre se tourne vers elle et lui répond d’un sourire. Stéphanie approche son visage quémandant un baiser que la mature blonde ne refuse pas. Et le doux baiser ne tarde pas à devenir passionné. En revanche pour le pelotage, ce n’est guère évident l’accoutrement d’Hélène se prêtant mal au débraillement rapide.
– Je n’ai pas trop l’habitude de ces endroits, mais ça va aller ! Balbutie-t-elle.
Stéphanie prend alors l’initiative de tirer le rideau.
– Mets ta main dans ma chatte ! Demande Dolorès à Agnès, elle est trempée.
– Hum, c’est vrai ! Je peux mettre ma bouche aussi !
– Bien sûr, viens me bouffer la chatte ! Répond-elle en se levant afin que la chose soit plus facile pour sa partenaire du moment.
Stéphanie a proposé à la timide Hélène de la déshabiller, ce qu’elle a accepté, elles se retrouvent rapidement complètement nues et se caressent mutuellement.
– Pince moi les seins, j’aime bien lui demande la mature blonde.
– Comme ça ?
– Oui, même un peu plus fort !
– Maso ?
– Oui, enfin de temps en temps, j’aime bien jouer à l’esclave avec Dolorès ! Parfois elle me fait faire de ces trucs !
– Ah, oui ? Quoi par exemple ?
– Non, j’ose pas !
– Tant pis, fais-moi voir ton cul, un petit peu.
Hélène se retourne et montre ses fesses.
– Tu peux lui donner une fessée à cette salope, elle adore ça ! Intervient Dolorès
– C’est vrai ? demande Stéphanie ?
– Oui, mais trop fort !
Et elle commence à lui rougir le cul en cadence.
– J’aime bien qu’on m’insulte un peu en même temps, ça m’excite.
– Tiens, salope, tiens morue, tiens, grosse poufiasse.
– Oh oui !
– Tiens; grosse goudou, trou à bites !
Entre le claquement des fessées et les invectives qui les accompagnent, tout cela finit par faire du bruit mais personne n’entend rien aux alentours, la musique disco couvrant tout.
– Tourne-toi, elle va te lécher le cul, tu veux bien qu’elle te lèche le cul ? Propose Dolorès à Agnès
– Mais pourquoi pas !
– Allez lèche-lui le fion ! Elle aime bien les culs un peu sales, n’est-ce pas Hélène ?
– Oui, Dolorès !
– Le mien n’est pas sale, on a pris une douche avant de venir ! Tient à préciser Agnès. Dommage !
– Tu sais parfois, Hélène me sert de papier à cul ! Ça l’excite de me lécher ma merde ! N’est-ce pas Hélène ?
– Oui, Dolorès !
– Vous n’aimez pas ces trucs là, vous ? Demande cette dernière.
– Juste un peu ! Répond Agnès qui n’a aucune envie de s’engager trop loin dans ce genre de choses avec des inconnues.
N’empêche que la langue de la belle Hélène était experte, à ce pont qu’Agnès de mit à frétiller du cul
– Ah, oui, c’est bon, ça m’excite tout ça ! Qui c’est qui vient me lécher ? Réclame
– Mais je vais vous faire ce plaisir, chère petite madame ! lui dit Stéphanie.
Et le spectacle devient touchant, les deux matures se font lécher chacune de leur côté par les deux jeunettes. Hélène jouira la première avant d’enlacer Stéphanie dans un grand élan de tendresse. Dolorès un peu après.
– Bon c’était sympa, on vous laisse, peut-être à plus tard ! Dit cette dernière en reprenant ses habits.
Les deux belles matures se rhabillent en silence et quittent l’alcôve apparemment satisfaites.
– Sont gonflées ! Commente Stéphanie, elles auraient pu nous lécher au moins, ces grosses pouffes !
– On peut le faire toutes les deux !
– Oui, mais pour ça on a pas besoin de venir en club !
– Bon allez, rouvre-moi ce rideau !
A suivre
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