Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:29

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 11 – Le jus d’orange par Maud-Anne Amaro

 

Ninotchka

Mardi 14 mai

 

L’inspecteur Fremont est très énervé :

 

« La mère Jiquelle n’a pas encore compris que Després mentait comme il respirait et que son avocat était con comme la lune ! »

 

– Allez Després, raconte-moi ta nouvelle histoire, ce ne sera jamais que la troisième version !

– J’ai expliqué à la juge d’instruction…

– Je sais, qu’est-ce que tu foutais à 8 heures du mat’ à l’entrée du bois ?

– Je voulais voir une pute !

– Et c’est pour ça que t’as trafiqué ton horloge ?

– Oui !

– Tu te fous de ma gueule ?

– Non, je peux expliquer !

– C’est ça explique, mais grouille, j’ai pas que ça à faire !

– Quand j’ai pris ma retraite, j’ai voulu aller à la pêche aux Etangs de la Lune.

– Quel rapport ?

– Attendez, c’est pas très long, en m’y rendant, j’avais remarqué qu’il y avait des putes à l’entrée du bois, je le suis laissé tenter par l’une d’elle, elle s’appelait Mado, elle était belle et gentille…

– Abrège !

– Donc une fois par semaine je sautais Mado…

– On se croirait dans un roman de gare !

– Puis elle n’est plus venue !

– Forcement, ces histoires-là, ça finit toujours mal !

 

Achille ignorait si le policier cherchait à le déstabiliser ou s’il se moquait éperdument des explications qu’il lui fournissait.

 

– Je continue ou pas ?

– Oui, y’a longtemps que je n’avais pas entendu un truc aussi palpitant.

– Comme la pêche ne me passionnait pas plus que ça et que je devais supporter la promiscuité d’un tas de connards…

– Tu serais pas un peu misanthrope, toi ?

– J’ai laissé tomber et j’ai revendu mon matériel.

– On serait pas un peu hors sujet, là ?

– Non parce qu’un jour au bistrot j’ai surpris une conversation où un type disait que la Mado était revenue…

– Comme dans la chanson de Jacques Brel ?

– Non, Jacques Brel c’était Mathilde !

– Je ne crois pas !

– Le type disait qu’elle n’était là que de très bonne heure, alors j’ai inventé le coup de la pendule Bref, je voulais la revoir, c’était devenu obsessionnel,!

– Très crédible ! Et ensuite ?

– Ben elle n’était pas là, je me suis dit qu’elle devait être occupée, j’ai attendu un peu, mais je n’avais pas trop de temps non plus. J’avais remarqué ce travelo, je me suis dit « pourquoi pas ? »

– Ben bien sûr, quand on est pervers, on est pervers, tu savais que c’était un travelo au moins ?

 

Achille dû faire un effort surhumain pour ne pas s’énerver.

 

– Ben oui !

– Ça ne t’as pas gêné ?

– Non !

– Et alors ?

– Je l’ai abordé, je l’ai payé et on a fait notre affaire…

– Il t’as fait une pipe ?

– Non, je l’ai sodomisé, ça a été très rapide !

– T’es qu’un gros dégueulasse ! Et après ?

– Comme il repartait avec sa voiture, et qu’il avait l’air sympa, je lui ai demandé de me rapprocher de chez moi, c’est là que j’ai vu les flyers dans sa bagnole.

– C’était quoi la bagnole ?

– BMW

– Quelle couleur ?

– Noire, je suis pas sûr !

– Et les banquettes ?

– J’ai pas fait attention.

– Un truc particulier dans la voiture ?

– Ben, les flyers !

– Et rien d’autre ?

– Si, une bondieuserie au bout d’un chapelet ! Une statuette de la vierge ou d’un truc dans le genre ?

– T’es pas croyant ?

– Non, pourquoi ? Ça aiderait ?

– Eh ! Oh ! Pas d’arrogance, Després ! Et comment t’as fait le rapprochement entre le gars sur les flyers et le travelo ?

– Ça saute aux yeux, on voit bien que c’est le même avec sa verrue au milieu du front.

– Il racontait quoi les flyers, ?

– Il annonçait un meeting, il y avait le nom du mec, pour le reste, je me souviens plus du texte, mais c’était des propos d’extrême-droite.

 

Frémont réfléchit quelques instants, se demandant comment il pourrait bien coincer ce Després qui l’agaçait prodigieusement.

 

– Humm. Jiquelle parle aussi d’une tache de naissance, mais dis-moi Després, qu’est-ce qui prouve que tu as rencontré ce gars-là ce jour-là et à cette heure-là ? Parce que ça pourrait être n’importe quand et à ce moment-là, ton nouvel alibi, il est bon pour la poubelle.

– Moi, je peux rien prouver, il n’y a que Rivers lui-même qui pourrais le faire. Ce jour-là il devait aller récupérer ses lunettes, ça l’aidera à situer la date !

– Et comment tu sais ça ?

– Il m’a dit « faut que j’y aille, j’ai rendez-vous pour mes lunettes. »

– Et en admettant que ton alibi soit valable pourquoi avoir tant attendu ?

– Deux raisons, d’abord les conséquences familiales : c’est pas évident pour une femme d’apprendre que son mari est à moitié pédé !

– Ah oui, et justement, elle a réagi comment ta femme quand elle a su….

– Je regrette mais je refuse de répondre à ce genre de question,

– Libre à toi !

– L’autre motif, ce sont des raisons de sécurité, je connais ces gens-là…

– Tu les connais ?

– Oui, disons que je m’y suis frotté dans ma jeunesse.

– Ils ne sont pas si dangereux que ça, ça se saurait. Leurs menaces ne sont que du bluff.

– Oh non ! Ce ne sont pas des assassins, ils préfèrent vous envoyer finir votre vie en chaise roulante, s’en prendre à vos animaux domestiques, à votre bagnole…

– Tu ne serais pas un peu parano ?

– Je ne penses pas.

– Bon on va donc être obligé d’aller voir ce citoyen ! Quelle corvée !

 

Frémont par acquit de conscience demanda s’il existait une fiche de police au nom de Benoît Rivers.

 

Une fiche, il y en avait une.

 

« Benoît Rivers né en 1988 à Neuilly, directeur de collège à l’Institut Saint Olivier du Marchepied, bloggeur proche de la fachosphère, appréhendé lors d’une manifestation non autorisée… Pas de poursuites ». Filé pendant une semaine dans le cadre de l’affaire xxx ». Plus loin était ajouté un commentaire : « l’individu se travesti la nuit et fréquente les cabarets « Le Fricotin » et « la Marmite rose ». Attention ne pas divulguer cette information, la garder en réserve en cas de besoin, sa famille et ses amis ne semblent pas au courant de sa double vie, et l’individu ignore que nous le savons. »

 

Intéressant, c’est toujours comme ça, les mecs qui ont une double vie se font toujours confondre de façon stupide, ça explique les menaces… Et ça veut dire que la rencontre entre Després et Rivers est plausible ! Sauf que rien ne dit qu’elle a eu lieu à l’heure du crime !

 

Revenons un tout petit peu en arrière.

 

Flashback

 

Les filles avaient raccompagné Rivers en bas de chez lui, le laissant déboussolé.

 

Il avait beau tourner et retourner le problème dans tous les sens, il ne voyait pas de solution, il ne pouvait compter sur personne sans courir le risque que sa double vie soit dévoilée, ni chez ses amis du jour ni chez ses amis du soir. Quant à la police, la démarche ne lui paraissait même pas envisageable. Il cherche quand même sur Internet « Crime à Saint-Germain et environ le 28 mars », ça ne donne rien, rien évidemment puisque l’événement n’a pas été médiatisé.

 

« Un détective privé ? Mais il va travailler avec quelle piste ? On sait où ça s’est passé, je peux retrouver la maison du suspect, retrouver les filles, à partir de ça pour un détective doit être facile. Après je mets un contrat sur les deux nanas et vlan ! Opération à risque d’autant que les filles ne donnant plus signes de vie, ma double vie risque d’être dévoilée ! Ou alors il ne faut pas les tuer, juste les enlever, et ne les tuer que lorsqu’il n’y aura plus de danger ? Non ça ne va pas, on tourne en rond ! Est-ce qu’elles se rendent compte, ces deux folles qu’avec de telles méthodes, elles peuvent pousser les gens au suicide ? Ce serait un sacré coup à leur faire ! Hi, hi, hi ! »

 

Sauf que Rivers n’a pas la moindre intention de se suicider.

 

Finalement l’homme décide de ne rien faire et de voir venir.

 

« Quand les flics vendront me trouver, j’aurais peut-être une opportunité, il faut toujours compter sur les facultés d’improvisation. »

 

Mercredi 15 mai

 

Et justement, quelques jours après, les inspecteurs Fremont et Carli sonnaient à son domicile !

 

– Police ! C’est juste pour une ou deux questions.

– Entrez !

– Pourriez-vous nous dire de que vous faisiez le 28 mars ?

– Comment voulez-vous que je me souvienne ?

– Vous avez peut-être un agenda ?

 

Rivers sort son téléphone portable, celui des amis du jour, pas celui des amis de la nuit !

 

– Rien de spécial, j’avais juste noté de passer chez l’opticien !

 

« Ce qui confirme les dires de Després, les dires mais pas l’alibi »

 

– Vous êtes cité comme alibi par un dénommé Achille Després, vous auriez rencontré ce monsieur dans la forêt de Saint-Germain, puis vous l’auriez raccompagné chez lui !

– Je n’ai jamais été dans la forêt de Saint-Germain.

– Ce monsieur prétend qu’il y a dans votre voiture une statuette de la Vierge au bout d’un chapelet, vous confirmez ?

– Oui mais je ne comprends pas…

– Il m’a aussi affirmé que vous possédiez une tache de naissance dans un endroit intime, vous confirmez ?

– Oui, tout cela est incompréhensible, mais je n’ai rencontré personne dans la forêt de Saint-Germain, puisque je n’y étais pas !

– Qui pourrait être au courant pour cette tache ?

– Je sais pas, moi, ma famille ?

– Une ex petite amie ?

– J’ai toujours été célibataire

– Jamais de liaison ?

– Ecoutez, ça devient indiscret !

– Possible, mais je cherche à savoir d’où le suspect tient cette information, ce n’est tout de même pas madame votre mère qui lui a raconté ?

– Je ne sais pas quoi vous dire !

– Trouvez une autre réponse, ça m’arrangerait.

– Je suis désolé !

– Ben moi aussi, parce que je vais vous expliquer la situation : un type compte sur votre témoignage pour lui éviter d’être condamné pour meurtre. Donc si vous ne témoignez pas, je vous rappelle que le refus de témoignage est un délit en droit français, et j’ajouterais que dans ce cas précis on est même dans la non-assistance en personne en danger…

– Mais puisque je n’ai pas rencontré ce bonhomme !

– Je veux bien vous croire monsieur Rivers, mais je vous croirais encore davantage si vous m’expliquiez comment Després a pu connaître ces détails sur votre voiture et surtout sur votre anatomie, il savait même pour votre rendez-vous chez le lunetier.

– C’est un coup monté !

– Par qui ? Dans quel but ? S’énerve Frémont qui commence à trouver Rivers très antipathique.

– Mais je ne sais pas, moi ?

– Très bien, j’ai maintenant deux solutions, la première, j’essaie d’y voir clair dans tout ce merdier et pour cela je demande au juge d’instruction de vous considérer comme témoin assisté, ça veut dire que l’on pourra fouiller partout : l’appartement, l’ordinateur, le téléphone… Inutile de vous dire que dans ce cas, si vous avez des choses à cacher, elles ne le resteront pas longtemps. La deuxième solution : vous vous mettez à table et vous me signez une déposition, et on en reste là !

 

« Bon, j’ai assez joué la comédie, maintenant on va mettre fin à ce cirque ! » se dit Rivers. « et après j’aurais peut-être la paix ! »

 

– J’ai effectivement rencontré un monsieur, le 28 au matin dans la forêt de St-Germain ! Il ne m’a pas confié son identité.

– Ah quand même ! Comment savez-vous que c’était le 28 ?

– C’est vous qui…

– Vous aviez rendez-vous avec lui ?

– Pas du tout, j’avais rendez-vous avec un type, c’était son fantasme de faire une rencontre dans les bois.

– Je ne comprends pas ?

– Ben mon rendez-vous n’est pas venu ! J’ai attendu, j’ai attendu, et quand j’ai vu qu’il était 8 heures, je me suis dit qu’il m’avait posé un lapin et que j’allais rentrer…

– Vous n’avez pas essayé de le contacter votre bonhomme ?

– Je n’avais pas mon téléphone !

– Parce que ?

– Parce que j’ai un peu une double vie, et que ne tiens pas à ce qu’on me trace.

– Vous étiez pressé de rentrer ?

– La question n’est pas là, je n’avais aucune raison de rester, je ne tapine pas, c’était juste un rendez-vous fantasme. En plus j’avais du travail il fallait que j’aille faire des recherches à la Bibliothèque Nationale, mais avant il fallait que je récupère mes lunettes chez l’opticien !

– Et ensuite ?

– Ben, c’est à ce moment-là que le type m’a abordé, la situation m’a amusé et j’ai accepté ce qu’il me demandait.

– Et après la passe ?

– Je suppose qu’il vous a dit que je l’avais raccompagné ?

– Oui et que vous l’auriez menacé de représailles !

– Faut pas exagérer non plus ! Je n’ai réalisé qu’en prenant le volant qu’il y avait dans ma bagnole des flyers avec mon nom et ma photo ! Je n’avais pas envie qu’il lui prenne la fantaisie de crier ça sur les toits, alors je lui ai un peu foutu la trouille.

– Mwais, donnez-moi l’adresse de votre opticien.

 

Il la communiqua, tout se passait bien.

 

– Vous passerez au commissariat demain matin pour signer vitre déposition.

– C’est indispensable ?

– C’est une formalité, ça ne durera que cinq minutes, je vous ferais passer en priorité.

– S’il y a un procès, je serais obligé de témoigner ?

– On a encore quelques vérifications à faire, mais si l’alibi de ce monsieur est validé, il y aura non-lieu donc pas de procès.

 

Frémont fit vérifier ce qui était vérifiable, les deux téléphones de Rivers avaient borné à son domicile, puis vers 9 heures dans le périmètre de l’opticien, et ensuite dans celui de la Bibliothèque Nationale.

 

La juge Jiquelle lu le rapport de Fremont d’un air dubitatif !

 

– Un vrai roman ! J’en ai vu des salades, mais celle-ci, elle est sévère !

– Tout se tient pourtant.

– Bon, on libère Després, mais vous le faites surveiller, et bien sûr vous reprenez l’enquête.

 

Frémont enrage, pour lui ça veut dire reprendre toute l’enquête à zéro, éplucher l’emploi du temps de toutes les connaissances de Torre, fouiller dans son passé, avec pour seuls indices un vélo rouge et un ciré jaune. Un travail de fourmi !

 

Vendredi 17 mai

 

La vie a repris son cours, Achille Després réapparut au café des « Ailes de France » au grand étonnement des habitués. Claire, la jolie serveuse blonde tressée était pour sa part satisfaite de retrouver son « gentil petit client »

 

– Je suis si content de te revoir, aujourd’hui tu vas pouvoir me faire tout ce que tu veux !

– Vraiment tout ?

– Dans les limites du raisonnable !

– Je peux t’enculer, alors ?

– Si tu y vas doucement, oui !

 

Claire prit une couverture dans le coffre de sa voiture et il se rendirent dans la petite clairière où ils avaient désormais leurs habitudes ! Sur place, Achille commença à se déshabiller

 

– Euh, tu me donnes un peu de sous ? Réclama la fille.

– Bien sûr, où avais-je la tête ?

 

Després avait cru un moment que Claire oublierait de se faire payer.

 

– Tu veux faire ça direct ? Ou tu préfères quelques câlins avant.

– Je sais pas !

– Comment ça tu sais pas ? Tu ne vas pas me dire que t’es pressé ?

– Non !

– C’est quoi alors ?

– J’en ai marre de cette histoire.

– Mais puisque tu en es sorti ?

– J’ai peur que ça recommence, et puis quand je rentre au café, rien que de voir les sales gueules de Beaufils et de Grandjean, ça me fout les boules.

– Ben pourquoi tu y viens ?

– Pour te voir !

– C’est gentil ce que tu me dis là, tu sais ce qu’on va faire ? Finis d’enlever tes fringues, je vais te faire un massage relaxant, ça va faire partir le stress.

 

Achille fit ce que la belle lui demandait, sans y croire, mais comme on dit « si ça ne fait pas du bien, ça ne fera pas de mal non plus !’

 

Claire ne se déshabille pas complètement, mais retire le haut, libérant ses jolis seins globuleux.

 

Elle commence par lui masser de façon énergique, les épaules et la nuque surprenant l’homme qui ne s’attendait pas à ça, mais il ne bronche pas. Elle continue ainsi pendant un quart d’heure, massant le dos, les mollets, les cuisses, le bras, la nuque, mais s’abstenant de toucher à ses fesses.

 

– Ça te fais du bien ? J’espère ?

– Oui, t’as les mains douces ! Répondit-il en sortant de demi-torpeur dans lequel le massage l’avait plongé.

 

Puis, miracle, voici que les mains de Claire s’intéressent désormais à ses fesses !

 

Et que je te les malaxe, et que je te les triture et que je te les manipule.

 

Et voilà que Claire s’amuse maintenant à écarter les globes fessiers et à aventurer ses doigts de plus en plus près du trou du cul d’Achille.

 

– Tu fais quoi, là ? Demande-t-il

– Tais-toi et laisse-toi faire.

 

La main passe alors sous les fesses le long du périnée, et atteint la base des testicules, qu’elle touche négligemment

 

– Soulève un tout petit peu ton bassin ! Lui demande la fille.

 

Ainsi, ça devient plus facile de passer et cette fois la main atteint la base de la verge. Du coup Achille se met à bander.

 

La main se retire, revient près de l’anus. Claire y crache un peu de salive, puis sans crier gare entreprend d’enfoncer un doigt.

 

– Hé ! Qu’est-ce que tu fais ?

– Je te masse le trou !

– Ça va pas, non ?

– Laisse toi faire !

– Retire ton doigt !

– Je le laisse juste une minute pour essayer !

– Mais pour essayer quoi ?

– Je ne te fais pas mal !

– Non, mais…

– Et comme ça !

– Mais enfin, on ne m’a jamais fait ça !

– Ben justement, il y a un commencement à tout !

 

Claire continua son manège un petit moment sans qu’Achille ne proteste, puis elle finit par retirer son doigt.

 

– Tu bandes bien ! Tu vas pouvoir m’enculer ! Lui dit-elle.

 

Claire se mit en levrette, le cul cambré, offerte !

 

Achille alla chercher une capote dans la poche de son pantalon, il la déroula et la plaça comme il se doit, puis s’approcha de la belle.

 

– Lèche moi le trou un petit peu avant de rentrer, j’aime bien !

 

Peu motivée à l’idée de ce geste, il le fit cependant, approchant sa langue du petit œillet brun pour finalement en apprécier le bouquet.

 

– Alors il est comment le goût de mon cul ?

– Subtil !

– Voilà un adjectif inattendu, mais je le replacerais ! Allez, continue de me léchouiller, je te dirais quand tu pourras rentrer ta bite.

 

Mais c’est qu’il était impatient de lui mettre, Achille, mais ne dit-on pas qu’il n’est de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé, alors il léchouilla en s’aidant de sa main afin de ne point débander.

Martinov20k

– Vas-y !

 

Et c’est parti ! Achille encule Claire dans la clairière où un oiseau moqueur vient troubler leur intimité.

 

Excité comme il est, il ne va pas tenir longtemps, et il le sait.

 

– Je pourrais t’arroser les seins ? Demande-t-il tandis que son visage se congestionne sous l’effet du plaisir qui monte.

– Mais bien sûr mon biquet.

 

Il sent que ça vient, parvient à se maîtriser, stoppe quelques instants ses allers et venues, repart, et réalise qu’il est au bord de la jouissance. Il décule, se débarrasse de la capote.

 

– Tes seins vite !

 

Claire se positionne comme il le faut, juste à temps et reçois tout le sperme sur ses gros nénés. Dans un geste coquin, elle s’amuse à répandre le foutre sur ces seins.

 

En galant homme, Achille lui tend un kleenex afin qu’elle puisse essuyer le produit de son arrosage, puis comme il a l’âme écolo, il fait une boule avec et y incorpore la capote désormais hors d’usage l Il jettera ça plus loin dans une poubelle publique ou dans un caniveau.

 

Avant de se rhabiller, Claire se baissa pour faire un petit pipi.

 

– Regarde, c’est en prime ! Lui dit-elle coquinement.

 

Il le fit, mais il n’était plus excité, mais la gentillesse et la disponibilité de cette fille le touchait, même si celle-ci restait vénale.

 

« La prochaine fois je lui dirais de faire pipi avant ! » se dit-il.

 

La surveillance de la maison de Després avait cessé aussitôt que ce dernier fut remis en tôle. Sans doute une belle erreur puisque la police ne fut donc pas au courant des différentes rencontres entre Jeannette Després et Stéphanie Vaudeux. En creusant la police aurait probablement trouvé des choses pas très claires. Parce qu’enfin le seul véritable témoin oculaire du crime qui rencontre la femme du suspect, alors que le dit-suspect ne la connait manifestement pas, ça aurait dû interpeller, non ?

 

Parlons-en justement de Stéphanie Vaudeux et de sa copine, elles sont maintenant assurées d’une belle rente mensuelle mais ne sont pas tranquillisées pour autant.

 

– Ce Benoît Rivers va se méfier de nous, ça peut l’amener à faire des conneries, des conneries dangereuses, Donc faut qu’on prenne les devants

– Et on les prend comment, les devants ? Demande Agnès

– On va lui proposer une sorte de pacte de non-agression !

– Et en clair ?

– Je sais pas trop un truc du genre, les révélations sur sa double vie sont sous pli cacheté chez un huissier ou chez je ne sais trop qui, lequel a pour mission de le communiquer à la presse, à sa famille et à tout le tintouin s’il nous arrive quelque chose.

– On a déjà joué cette carte-là !

– On l’a joué pour qu’il marche dans l’alibi, maintenant, on va la rejouer de façon permanente.

– T’as rien de mieux ?

– Pas pour le moment, on y réfléchit deux ou trois jours et après on ira lui faire un petit coucou.

 

Effectivement Benoit Rivers balise.

 

« Le chantage possède sa propre dynamique, dans 90 % des cas, le maitre-chanteur remet le couvert. Ces nanas vont me harceler, me demander de l’argent, il faut que je les neutralise. Un jour elles vont se revenir ici, il faut que je sois prêt ! »

 

Sous le fallacieux prétexte de se débarrasser d’un gros rat, il se procure une fiole de poison qu’il stocke dans sa cuisine au cas où.

 

« Le poison, c’est impeccable, pas de traces de sang, une fois qu’elles seront raides, je descends les corps dans mon coffre de voiture, et je les abandonne dans un coin de Paris. Personne ne me soupçonnera, je ne suis pas censé connaitre ces greluches, ce sera un crime parfait ! »

 

Mardi 21 mai

 

Et ce qui devait arriver arriva, les deux filoutes se pointèrent inopinément chez Rivers. Faute de mieux ce serait donc « le pacte de non-agression » qu’elles lui proposeraient.

 

– Je croyais qu’on ne devait plus se revoir ? Commença-t-il crânement.

– Oui, mais rassurez-vous, c’est pour la bonne cause, on peut entrer cinq minutes ?

 

Les filles s’étonnèrent qu’il les fasse entrer sans aucune protestation préalable.

 

– Ils nous attendait ! Fais gaffe ! Chuchote Agnès à l’oreille de Stéphanie.

 

Une fois sur place les filles exposèrent devant Rivers le deal accompagné du protocole de protection.

 

– Evidement nous nous engageons à n’exercer aucun chantage, à ne rien dévoiler de vos petits secrets, mais je ne peux vous offrir comme garantie que notre parole.

 

Rivers qui ne s’attendait pas à ce genre de proposition qu’il considère comme farfelue marque un silence avant de répliquer :

 

– Les grands esprits se rencontrent, le récit de mon faux témoignage est aussi en lieu sûr au cas où il m’arriverait quelque chose.

 

Imperceptible sourire de Stéphanie qui a compris qu’il bluffait.

 

« Il ne peut pas faire ça sans prendre le risque de voir sa double vie dévoiler. Mais on n’est pas bordé pour autant, il faudra qu’on trouve autre chose assez vite »

 

– Je vous propose d’arroser ça, nous sommes entre gens raisonnables, whisky, porto, jus d’orange ? Propose Rivers

– Jus d’orange.

 

« Trop facile ! Il nous prend pour des cloches, il cherche à nous manipuler, mais c’est quoi son plan ? »

 

La porte de communication entre le séjour et la cuisine est équipée d’un grand miroir, Agnès se rend compte qu’en la poussant très légèrement de façon à ce qu’elle forme un angle de 45°, ce qui se passe dans la cuisine est parfaitement visible. Très doucement elle le fait… et elle voit…

 

– Fais gaffe, dit Agnès, il est en train de foutre une saloperie dans nos boissons. Il veut nous endormir… Touche pas à ton verre.

 

Rivers revient avec un plateau portant les jus d’orange qu’il distribue.

 

Agnès fait alors volontairement tomber son téléphone portable. Par réflexe, Rivers se baisse pour le ramasser, Agnès a alors le temps d’échanger promptement son verre avec celui de l’homme.

 

– On trinque !

– Tchin, tchin.

 

Rivers boit, aussitôt son visage se convulse et il s’écroule sur le plancher.

 

– Merde, il roupille déjà, on gère ça comment ?

– Je ne sais pas trop ! Répond Stéphanie

– On va se barrer, notre plan s’est barré en couilles ! On est dans un marché de dupes.

– Qu’est-ce qu’il voulait nous faire ce con ?

– Va savoir ? il y a surement un tas de trucs à piquer, on va se servir ! Propose Agnès. Comme ça on ne sera pas venues pour rien.

– Euh, il dort ou il est mort ? Demande Stéphanie soudain saisie d’un horrible doute.

– Merde, on dirait bien qu’il est mort

– Ce salaud a voulu nous empoisonner !

– On fait quoi ?

– Super idée ! Tu vas voir ! Pourvu simplement qu’il n’attende personne. Réplique Stéphanie. Déjà il ne faut pas qu’on retrouve nos empreintes sur les verres

 

Cette dernière ramasse les débris de verre tombés au sol, puis va chercher un verre propre dans la cuisine en le manipulant avec un torchon, puis elle transvase le contenu du second verre empoisonné dans le nouveau verre, le met en contact avec les doigts et les lèvres du macchabé. Puis elle entrepose le verre brisé et les deux autres verres qu’a servi Rivers dans un sac plastique ainsi que le torchon afin de pouvoir s’en débarrasser. Le nouveau verre empoisonné est ensuite vidé, puis jeté à terre où il se brise. Enfin elles nettoient tous les endroits susceptibles de comporter leurs empreintes digitales. Du travail de « pros ».

 

– Et maintenant peaufinons, j’espère que son ordi est accessible

 

Il l’était ! Rivers était en train de travailler dessus à leur arrivée

 

– Merde il ne faut pas laisser d’empreintes, je fais comment ? Se désole Stéphanie.

– Tu veux faire quoi ?

– Taper une lettre !

– Une lettre de quoi !

– Tu vas voir, je vais te surprendre.

– On va poser un kleenex sur les touches, tu vas me dicter ta lettre, je connais le clavier par cœur ! Proposa Agnès.

– OK, choisit un vieux fichier Word on va réécrire dessus, pour conserver le style

– C’est parti !

 

« Ah ! Il faudrait que j’ajoute un petit post-scriptum ! » Se dit-elle en s’appétant à faire une recherche sur Internet ».

 

– Arrête tes conneries, tu vas polluer l’historique ! Intervient Stéphanie

– T’a raison, je vais me servir de mon smartphone !

– Tu cherches quoi ?

– Tu vas voir… Attends… Oh, trop la chance ! Lit ça :

 

« Le corps de Georgio Tader, tueur à gages recherché dans plusieurs affaires a été retrouvé sans vie dans le canal Saint Martin le 12 avril… »

 

– Du coup, je peux écrire mon post-scriptum.

– Qui c’est Georgio Tader ?

– Aucune idée et on s’en fout…

 

C’est ainsi que Stéphanie, croyant avoir eu une idée géniale, faillit tout faire clapoter, mais n’anticipons pas…

 

Dix minutes plus tard, après avoir fait toucher la feuille imprimée par les doigts du défunt, elles étaient sorties en empruntant l’escalier de service.

 

Mardi 28 mai

 

Ce n’est que huit jours plus tard, qu’un des acolytes de Rivers s’inquiétant de son silence prévint les pompiers qui découvrirent le cadavre, la police prit le relais.

 

La lettre était placée bien en évidence au milieu de la petite table du séjour :

 

Cette fois je suis prêt et je quitte ce monde. Je ne peux plus supporter le poids de ce meurtre gratuit.

Je suis l’assassin d’Arnaud Torre à Vaumaison, pas l’assassin direct mais c’est moi qui ai payé le tueur.

Au départ je voulais tuer Achille Després que j’avais rencontré pendant que sa femme était en croisière, il avait découvert mon secret, je ne pouvais le tolérer, mais le tuer aurait pu me faire soupçonner dans le cas où il aurait noté des choses chez lui, alors, j’ai fait tuer Arnaud Torre et j’ai monté une machination afin d’impliquer Després.

J’en ai marre mais marre !

Maman, pardonne-moi.

 

PS : j’ignore l’identité du tueur à gages, j’ai cru comprendre qu’il avait été victime d’un règlement de compte le 12 avril

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:26

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 10 – Double vie par Maud-Anne Amaro

 

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Il nous faut maintenant parler de Duffy, un habitué des lieux, causeur invétéré, grand brun au regard fuyant et au visage en pain de sucre. Il est souvent vêtu d’un pantalon jaune citron ultra moulant sous lequel la forme de son sexe n’a rien d’un secret, et d’un tee-shirt en résille. Il énerve souvent son monde, mais la grosseur de son membre lui assure quelques contacts réguliers.

 

Et ce jour-là, allez savoir pourquoi, il s’assoit d’autorité à côté des filles :

 

– Bonjour les poulettes, je peux m’asseoir ?

– C’est déjà fait.

– Je vous paie un verre ? Je m’appelle Duffy.

– Non merci ! Et on voudrait être tranquilles !

– Ah, oui, vous voulez profitez du spectacle, vous savez qui c’est, le travelo là-bas dans le fond ?

– Non, mais on s’en fout !

 

Le travelo en question est le même que tout à l’heure et en ce moment il est en train de sucer la grosse bite d’une drag-queen. Une magnifique bite noire que la salive dont elle est imbibée, rend encore plus spectaculaire. Il pompe, il pompe tandis que l’autre, perdu dans ses rêves a fermé les yeux évoquant sans doute on ne sait quels fantasmes.

 

Et puis soudain, ça s’arrête, les deux coquins se séparent, le « schtroumpf » a la bouche pleine et ne recrache rien.

 

Il s’approche alors d’un intriguant trio opérant dans l’alcôve voisine, rideaux ouverts.

 

Là, une grande transsexuelle rousse chaussée de lunettes se fait sucer la queue de conserve par un homme et par une splendide créature brune dont on ne peut dire à ce moment s’il s’agit d’une femme ou d’une trans. Ils se passent la bite à tour de rôle et ont l’air d’y prendre un plaisir intense.

 

Le « schtroumpf » s’est assis devant eux et pour l’instant se contente de regarder la scène.

 

La trans s’est dégagé la poitrine, du coup la brune vient lui sucer les tétons pendant que l’homme continue sa fellation, puis elle quémande un baiser, que notre trans à lunettes ne refuse pas, s’en suit un roulage de pelle en règle.

 

Petit changement de tableau, le « schtroumpf » s’est approché et a sorti sa queue, quémandant une pipe que la trans lui accorde, mais en alternance avec l’autre homme. La brune, elle, a repris son suçage de bite, quand on aime, on n’arrête pas !

 

Ça suce, ça suce, ça n’arrête pas de sucer, jusqu’à ce que la brune se mette sur le dos, c’était donc une vraie femme ! Elle demande à la trans de venir l’enculer, ce que fait cette dernière avec beaucoup d’énergie.

 

L’homme s’est placé au niveau du visage de la femme, celle-ci en profite pour lui gober les couilles. Quant au « schtroumpf », il attend qu’on s’occupe de lui en s’astiquant la tige.

 

De nouveau, on change de position, cette fois notre transsexuelle se fait enculer par l’homme en position couchée, et suce le « schtroumpf ». La femme vient sucer la bonne bite bien bandée de la trans.

 

Au bout d’un moment l’homme décule, le « schtroumpf » prend sa place dans le cul de la trans qui s’est mise en levrette, L’homme a trouvé le moyen de se placer en dessous du couple ce qui lui permet de lécher les couilles de la trans. Du coup celle-ci peut lui sucer la bite en la partageant avec la femme. De temps en temps,, la jolie bruine vient embrasser profondément sa camarade de jeu..

 

La trans se déchaine et décide de contrôler elle-même sa pénétration anale. Elle exécute des mouvements de bas en haut tellement spectaculaires que l’on voit sa bite sauter en tous les sens. La femme à ses côtés alterne les bisous sur la bouche et sur les tétons, quant à notre « schtroumpf », il se branle frénétiquement.

 

Mais les changements de rôles n’étaient pas terminés, la trans se met à enculer l’homme lequel a relevé ses jambes, il en profite pour lécher la chatte de la femme qui est venue lui offrir. « Schtroumpf » se met derrière la trans en cognant sa bite contre ses fesses. Sympa, l’enculeuse lui prête sa main.

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Quelques minutes plus tard, tout le monde se désemboitait, mais c’était pour le final, l’homme enculait de nouveau la transsexuelle qui en même temps se branlait frénétiquement. Elle éjacule et répand son sperme sur ses seins. La femme vient lui nettoyer tout ça.

 

Les deux bonhommes se branlent maintenant, l’un à gauche, l’autre à droite de la belle trans à lunettes, ils lui jutent presque en même temps sur la poitrine et le visage. La trans leur nettoie la bite avec sa langue, puis la femme vient l’embrasser alors que sa bouche est encore plein de sperme.

 

L’homme et le « schtroumpf » s’en vont chacun de leur côté, la femme et la trans restent ensemble enlacées, elles ferment le rideau de leur alcôve.

 

– Vous ne voulez toujours pas que je vous dise qui c’est le « schtroumpf » ?

– Bon tu te casses, où c’est nous qui allons être obligées de changer de place

– Bon, je vais vous le dire quand même ! C’est le directeur d’une école catholique, et attention pas n’importe quelle école catholique, le genre intégriste et balai dans le cul…

– On s’en fout, on t’a dit !

– L’autre fois il est passé à la télé pour dire des saloperies à propos de la gay-Pride, comme hypocrite il y a pas mieux, si ses petits copains savaient ce qu’il fabrique ici, je ne vous dis pas…

– Et comment tu l’as su, il t’a fait des confidences.

– Ben oui ! Quand, il est bourré, faut qu’il cause.

– Et pourquoi tu viens nous raconter ça !

– Pour faire la conversation !

– Bon, et bien ta conversation tu vas aller la faire ailleurs, et maintenant tu dégages !

 

Et comme il n’en fit rien les deux filles se lèvent pour aller se trémousser sur la piste de danse laissant planté-là, l’importun.

 

Fin du flashback

 

– Hum ! On peut essayer ! Dit Stéphanie

– On y va demain ? Propose Agnès

 

Mardi 30 avril

 

Mais ce jour-là, le travesti « schtroumpf » n’était pas là, en revanche Duffy, lui, y était :

 

– Un gros billet pour un petit renseignement ça te dirait ?

– Faut voir ?

– Ce mec qui se travestit et qui travaille dans un institut catholique…

– Ah ! Marguerite ? On ne le voit plus trop ces temps-ci !

– On peut le trouver comment ?

– Allongez la monnaie et je vous le dis !

 

Elles allongent.

 

– Y’a pas assez !

– On a pas plus !

– Pas de rallonge, pas de renseignement !

– Ecoute, on n’est pas folles, si tu nous as raconté des trucs l’autre jour sur ce mec, c’est que tu souhaites que ça se sache. Et pourquoi tu veux que ça se sache, c’est parce que ce mec t’a fait une vacherie… on a bon ?

– Humm

– Alors dis-toi bien que le renseignement va tomber dans de bonnes mains, mais ne soit pas trop gourmand !

– Institut Saint Olivier à Versailles, j’ai pas l’adresse mais vous trouverez bien, il s’appelle Benoît Rivers.

– Je note. T’aurais pas une photo dès fois ?

– C’est interdit de faire des photos ici !

– Je ne t’ai pas demandé si c’était interdit ou pas, je t’ai demandé si tu en avais ?

– Donnez-moi votre numéro de portable, je vous l’envoie.

– Ça marche.

– Faites quand même gaffe où vous mettez les pieds, dans sa vie officielle ce salopard a des relations musclées !

– T’inquiète ! Au fait cette histoire, tu l’as raconté a beaucoup de monde ?

– Non, je ne vais pas raconter ça aux habitués, ça risque de me retomber sur la gueule !

– Mais pourquoi à nous ?

– On me l’a fait pas, vous êtes des indics, non ?

– Peut-être, mais ferme ta gueule : Lui dit Agnès.

– Vous inquiétez pas, je serais une tombe.

 

Les deux filles éclatent de rire en sortant du cabaret :

 

– On a vraiment des gueules d’indics ?

 

Jeudi 2 mai

 

L’ahuri de service à l’institut, contacté sous un prétexte fallacieux ne fit aucune difficulté pour communiquer l’adresse du bonhomme. Un bel appartement du 7ème arrondissement.

 

– Qu’est-ce que c’est ? Je n’attends personne ! Grommela Benoît Rivers en entrouvrant sa porte.

– On vient dire bonjour à Marguerite ! Répond Stéphanie en bloquant la porte avec son pied.

 

Il est livide, Rivers.

 

– C’est une erreur, c’est pas ici ! Balbutie-t-il.

– Bon, on sait tout et je suppose que toi tu aimerais bien savoir comment on a fait pour tout savoir ? Alors on peut entrer ?

 

Il ouvre la porte en grand, blanc comme un linge.

 

– Je dois partir, j’ai un rendez-vous…

– Tu diras que tu as eu un empêchement, on s’assoit où ? On ne va pas rester debout ?

– Là ! Vous êtes qui ? Vous voulez quoi ?

– C’est très simple ! On sait tout de ta double vie…

– Mais…

– Laisse-moi parler ou on ne va jamais y arriver. Je suppose que si maman, papa, tes frères et sœurs, tes employeurs apprenaient ce que tu fais la nuit, ils deviendraient fous de joie ?

– Vous faites erreur…

– Bon, ça va, change de registre, on a même des photos.

– Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Vous vous trompez de personne !

– Bon, ça va, on t’a vu à l’œuvre au Fricotin en train de faire des pipes, on peut même te décrire la place où tu étais…

– Je vous dus que vous vous trompez de personne ! Martèle Rivers.

– Et ça c’est quoi ? S’énerve Stéphanie en exhibant la photo.

– Ça ressemble un peu, mais ce n’est pas moi, je ne mange pas de ce pain-là !

– Avec la même verrue au milieu du front, tu te foutrais pas un peu de notre gueule, parfois ?

– Ben non, c’est justement à cause de cette petite ressemblance que vous avez confondu, mais ce n’est pas moi !

 

Stéphanie sort de son sac une mini bombe au poivre et menace le type :

 

– Si tu fais le zouave on te balance ça dans les yeux.

– Mais !

– Silence, je fais un tour !

 

Elle passe ensuite la bombe à Agnès puis se lève afin d’aller explorer l’appartement.

 

Elle commence par la salle de bain, ouvre les placards et les tiroirs, ne trouve rien de ce qu’elle cherche.

 

« Aucun produit de maquillage, où est ce qu’il planque tout ça ? »

 

Elle visite ensuite la chambre de Rivers sans plus de résultats.

 

« Pas le moindre vêtement ou sous-vêtement féminin, pas la moindre perruque ! Ou bien ce mec a une garçonnière à l’extérieur, ou bien on s’est trompé de client ! »

 

Dans la bibliothèque, Stéphanie découvre des flyers non distribués pour une conférence ayant eu lieu le 3 Avril dernier sur lesquels figurent la bobine de Rivers en gros plan. Elle en glisse un dans sa poche.

 

« Intéressant ! »

 

Elle ouvre une autre porte, un cellier sans intérêt, puis les toilettes… Il reste une dernière porte au fond du couloir. Fermé à clé !

 

Elle revient vers Rivers, lui réclame la clé.

 

– Il n’y a rien, c’est la chambre de ma sœur.

– T’as une sœur qui habite avec toi ?

– Non, mais je l’héberge quand elle vient à Paris !

– Donne la clé, sinon j’ouvre à coup de pied !

– Au crochet dans l’entrée avec un porte clé rose. Répond Rivers, blanc comme un linge.

 

« C’est quoi, ça ? On dirait une chambre d’enfant ? Il aurait un gosse, Rivers ? Putain, la collection de poupées Barbie, j’en ai jamais eu autant quand j’étais gamine. »

 

Si le premier coup d’œil peut être trompeur, le second ne fait aucun doute :

 

« C’est quoi ce boudoir ? Et… »

 

Inutile de creuser davantage ! Stéphanie a maintenant devant elle une magnifique photo posée de Benoît Rivers en travesti ! Cela lui suffit mais par pure curiosité féminine, elle farfouille et s’amuse en découvrant une coiffeuse avec tous les produits qu’il faut. Les perruques, culottes, soutien-gorge, jupettes et petits hauts qui encombrent le dressing, il y a aussi des escarpins, du 44 ! Elle éclate de rire, s’empare de l’escarpin et de la photo et revient vers l’homme :

 

– Alors, elle chausse du 44 ta frangine ?

 

Rivers est livide.

 

– Et la photo, on la garde, ça manquait à notre collection !

– C’est dégueulasse ce que vous faites !

– Pour l’instant on n’a rien fait, on a juste perdu du temps à te démasquer. Quant à nous traiter de dégueulasse, tu devrais te regarder dans une glace, casser du pédé à la télé alors que la nuit tu suces des bites, tu crois que c’est correct ?

– Faut bien que je gagne ma vie !

– C’est ce que disaient aussi les mecs qui travaillaient pour la Gestapo.

– Bon, vous voulez quoi ?

– C’est nous qu’on pose les questions ? Répliqua Stéphanie parfois fâché avec la syntaxe. Tu faisais quoi le 28 mars ?

– Comment voulez-vous que je m’en souvienne ?

– Ton agenda, il s’en souvient peut-être ? Passe voir ton téléphone. Voyons voir… « lunettes », ça veut dire quoi « lunettes » ?

– Ça veut dire que je suis allé récupérer mes lunettes chez l’opticien !

– A Paris ?

– Oui sur les Champs ! Mais c’est quoi ces questions, vous me voulez quoi ?

– On va y venir, mais d’abord un préalable…

 

Un moment abattu, Rivers se dit qu’il lui faut reprendre l’initiative, mais n’a pas beaucoup d’idées. Droit comme un I sur sa chaise il ose :

 

– Si vous pouviez faire vite, j’ai un rendez-vous important à l’extérieur.

– On s’en fout !

– Mais…

– On va te demander un truc, c’est assez pointu, mais c’est dans tes cordes, si tout se passe bien ta double vie de merde ne sera pas dévoilée, cela dit et avant d’entrer dans les détails, il te faut savoir une chose, si tu essaies de faire appel à des nervis pour te débarrasser de nous, ça ne marchera pas, on est en contact permanent avec notre commanditaire, si le contact est rompu, ce sera direct l’envoi d’un courrier à tes employeurs et à ta famille avec photos jointes. Si tu vas à la police on le saura aussi ! Compris ?

 

Evidemment la dernière menace est du bluff intégral, mais les filles n’osent même pas imaginer qu’il puisse aller à la police quand il saura ce qu’elles lui demanderont de faire.

 

– Alors voilà, on t’explique : un de nos amis est accusé de meurtre, il est innocent mais il n’a pas d’alibi, alors l’alibi ce sera toi. On va passer un gros moment avec toi, on va t’expliquer ce que tu devras dire, on va t’emmener à la campagne pour que tu reconnaisses les lieux où tu es censé avoir rencontré notre ami…

– C’est tout, oui ?

– Oh, non ! Quand tu auras assimilé ton rôle, on lancera l’alibi, à ce moment-là tu seras interrogé par la police, tant que tu restes témoin, et juste témoin, tu ne risques rien, sauf qu’il faudra leur dire que tu te travestis !

– Comprenez que cela m’est impossible.

– Mais t’es coincé ducon ! Tu n’as plus le choix ! Et maintenant tu vas te mettre à poil !

– Ça ne va pas, non ?

– Dépêche-toi, on perd du temps !

– Je…

– On a dit à poil ! Grouille !

 

Le type, blanc comme un linge se déshabille mais garde son slip et ses chaussettes.

 

– T’enlèves tout !

 

De mauvaise grâce, Rivers s’exécute.

 

– Tourne-toi ! O.K. Super ! Tu peux te rhabiller.

 

Il le fait sans rien comprendre. Stéphanie donne un coup de coude à Agnès en lui chuchotant :

 

– Tu as vu comme moi ?

– Oui !

 

Rivers réfléchit, une idée simple s’impose à lui, s’il n’entre pas dans le plan tordu qu’il ne comprend à peine et qu’elles lui proposent, il est menacé de représailles.

 

« Vu comme ça, ça a l’air tout simple, mais si je sors du plan, les filles sont aussi perdantes que moi puisque leur petit protégé perd son alibi. Il doit donc y avoir une solution quelque part, sauf que je ne la vois pas. Dans l’immédiat, je sais ce que je pourrais faire, je fais suivre les filles, on y touche pas mais on essaie de remonter jusqu’au commanditaire, après on avisera ! Bof pas terrible tout ça, mais si je pouvais prévenir quelqu’un ? »

 

– Je peux aller pisser ? Demande-t-il

– Oui mais je t’accompagne.

– Mais non !

– Mais si !

 

Ce qui fait qu’il n’arriva même pas à pisser !

 

– Et maintenant tu me repasses ton portable ! Lui dit Stéphanie.

– Mais pourquoi ?

– Simple précaution !

– Voilà !

– L’autre ?

– L’autre quoi ?

– L’autre portable !

– J’en ai pas d’autre !

– Tu te fous de ma gueule ! Double vie : double portable ! Allez, va chercher avant qu’on s’énerve.

 

Complétement dominé par la situation, Rivers obtempère. Stéphanie déboite les deux téléphones et en retire les batteries.

 

– Au fait, on est curieuses, tu faisais comment pour sortir en travelo sans te faire repérer ?

– Il y a un escalier de service, on y accède par l’office.

 

Manifestement Agnès ne comprend pas.

 

– Les bourgeois avaient un bel escalier et les domestiques un autre, comme cela ils ne faisaient pas des saletés dans l’escalier de leur maître. Explique Stéphanie.

– C’était une autre époque ! Ajoute Rivers qui tente de dévier la conversation

– On ne t’as pas demandé de commentaires. Maintenant tu enfiles tes chaussures et de quoi te couvrir, on t’emmène à la campagne.

– Maintenant ?

– Evidement que c’est maintenant, allez grouille ! Au fait, ta bagnole elle est comment ?

– BMW noire.

– On peut la voir ?

– Dans un box dans la cour !

– On y va ! On va même monter dedans.

 

La bagnole n’avait aucun signe particulier sinon une ridicule statuette de la vierge qui pendouillait au bout d’un chapelet.

 

– T’as du papier et de quoi écrire, il va falloir que tu prennes des notes, et que tu les apprennes par cœur.

– Dans la boite à gant.

– Bon allez démarre, on va t’indiquer la route.

 

Le trio roule en silence jusqu’à la forêt de Saint-Germain.

 

– Tu notes : ça c’est le carrefour des Fleurettes. Donc le 28 mars à 7 heures du matin tu avais rendez-vous avec un mec qui habite dans le coin, le mec ne vient pas, tu n’as aucun moyen de le joindre et tu ne connais pas son identité. De plus tu n’as pas pris ton portable… Tu notes ou pas ?

– Oui, oui !

– A 8 heures, tu t’apprêtes à partir mais Monsieur X t’aborde, vous négociez une passe et il t’encule !

– Je rêve !

– T’as noté ?

– Hélas !

– Vous faites votre affaire vite fait, après le mec te demandes si tu ne pourrais pas le rapprocher de son domicile, tu acceptes, seulement t’as oublié qu’il y avait plein de flyers sur ta banquette avec ta bobine et ton nom dessus, pour le meeting du 3 avril.

– C’était pas un meeting mais une conférence.

– Aucune importance. Tu ne l’accompagnes pas devant chez lui mais un peu plus loin…

– Pourquoi ?

– Il ne veut pas que sa femme puisse le voir débarquer d’une bagnole ! Le gars descend, tu le vois s’arrêter devant sa grille et tu le rappelles…

– Pas si vite, j’ai pas le temps de noter.

– Bon, ça y est ? Et là tu lui expliques que si jamais il révèle ta double vie, certains de tes amis très costauds lui feront regretter etc…, etc…, tu diras ça avec tes mots à toi.

– C’est tout ?

– Oui c’est tout pour l’instant ! Tu ne connais pas l’identité du Monsieur X, mais tu as juste le numéro de la rue, mais tu crois pouvoir savoir y retourner. On va passer devant pour que tu ais bien l’image dans ton esprit.

– Quelle salade !

– Tu relis et on fait une répétition.

 

Des répétitions, il en fallut trois, mais à la fin Rivers avait bien assimilé son rôle.

 

– Bon deuxième acte, là c’est plus la peine de noter, c’est trop facile, les flics vont t’interroger et te dire que notre homme t’a impliqué comme témoin, tu vas nier, ils vont te décrire ta bagnole, tu vas continuer à nier, et là va venir le moment crucial, ils vont te demander de leur monter ton cul !

– De quoi ?

– Ton cul, tu sais ce que c’est, un cul ? Tu vas jouer les vierges outragés, mais en gros ils vont t’expliquer que tu as le droit de refuser, mais qu’à ce moment-là tu changes de statut, tu deviens témoin assisté, avec constitution de dossier et tout le bazar, alors que si tu fais ça en tant que simple témoin l’affaire s’arrêtera là en ce qui te concerne !

– Vous êtes des malades !

– Donc tu leur montres ton cul, et là ils vont découvrir la belle tache de naissance dont leur a parlé Monsieur X. On répète !

– Il faut que je rentre.

– On répète et on rentre.

 

Et maintenant l’avocat !

 

Vendredi 3 mai

 

Maître Bouchy faillit en avaler de travers en lisant la feuille imprimée par ordinateur.

 

– C’est quoi, ce délire ?

– La nouvelle confession de Després !

– Et pourquoi passer par vous ?

– Parce que Després n’est pas au courant, il vous faudra faire comme si c’est lui qui vous avait raconté tout ça… Et puis il faudra qu’il mémorise ce petit scénario, ce ne sera pas si difficile, finalement il n’y a pas grand-chose, on vous a souligné les points importants.

– Et si je ne marche pas ?

– On changera d’avocat ! Vous voulez combien comme dessous de table ?

– C’est du faux témoignage !

– Peut-être, mais vous n’êtes pas impliqué, Després est censé vous avoir fait une confession, c’est votre boulot de faire semblant de le croire.

– Bon, j’irais le voir lundi.

 

Lundi 6 mai

 

L’avocat trouve Després en petite forme.

 

– Ne faites pas la gueule, vos amis vont vous sortir de là, vous avez maintenant un alibi en béton avec un témoin, lisez ça une première fois.

– C’est qui ce Benoît Machin ?

– Tout est indiqué, lisez et mémorisez, je ne vous laisse pas le papelard.

 

Després lit, n’en revenant pas qu’on lui ait trouvé un alibi pareil

 

– Il y a deux points, précise Maître Bouchy : le premier c’est pour justifier le bricolage de votre horloge : une envie irrésistible d’aller aux putes, vous pourrez brodez là-dessus tant que vous voudrez, ça n’a aucune importance, il n’y aura rien à vérifier.

– Admettons !

– Second point, là c’est important, il y a plusieurs choses à vous rappeler absolument : la verrue sur le front, la tache de naissance, la vierge au bout du chapelet, les flyers avec le nom du mec et son rendez-vous pour les lunettes. Evidemment, il vous faudra parler des menaces… c’est un point fondamental.

– J’avais compris !

– Pour le reste, inutile d’être trop précis, les flics n’aiment pas les souvenirs trop précis. Ils trouvent ça louche. Demain nous ferons une première répétition, quand vous serez prêt, on demandera à revoir la juge d’instruction.

 

Lundi 13 mai

 

C’est ainsi qu’une semaine plus tard, Achille Després flanqué de Maitre Bouchy, se retrouve devant la très rébarbative Madame Jiquelle.

 

– La situation est délicate, madame la juge, mon client a un alibi depuis le début, il l’a édulcoré dans un premier temps pour des raisons de sécurité, parce que…

– Et quel est donc cet alibi ?

– A l’heure du crime mon client se livrait à des activités sexuelles tarifées avec un dénommé Benoit Rivers….

– Qu’on devra croire sur parole, évidemment ?

– Ce n’est pas si simple, tout porte à croire que le témoin se défaussera, cette personne a une double vie : bloggeur d’extrême droite le jour et travesti la nuit.

– Donc vous nous sortez de votre chapeau un témoin qui ne témoignera pas, j’ai bien compris ?

– Sauf qu’on peut le coincer, Achille Després est en mesure de révéler un détail intime de son anatomie…

– En clair !

– Une tache de naissance sur sa fesse gauche !

– Droite ! Rectifie Després.

– Et en admettant, qu’est-ce qui va prouver que les deux individus se sont rencontrés le jour du crime ?

– Ce sera aux enquêteurs de la jouer fine : effectivement la tache de naissance est la preuve de sa double vie…

– Pas forcément, Després a pu voir cette tâche à la piscine…

– Sauf votre respect, Madame la juge, la tâche est situé très près du sillon inter-fessier…

– Continuez, Maitre Bouchy.

– Je disais donc, que sa double vie étant mise en évidence, un deal devient possible, je m’explique : s’il ne témoigne pas, il fait condamner un innocent, s’il témoigne on peut lui garantir la préservation de sa double vie.

– Pfff ! Bon je demande à l’inspecteur Frémont un complément d’enquête, j’espère que l’on n’est pas en train de perdre notre temps.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:21

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 9 – Le Fricotin par Maud-Anne Amaro

 

bisou1719

 

Jeannette raconte…

– Bref, j’ai l’impression de m’être fait entuber, donc je vais faire annuler l’ordre de virement permanent que vous m’avez extorqué…

– Mais…

– Laissez-moi finir ! A moins que vous me trouviez un moyen pour le sortir de là, mais je ne vois plus trop comment.

– Un moment, on se concerte, proposa Stéphanie.

– C’est ça, concertez-vous !

 

Stéphanie après avoir entraîné sa complice dans la cuisine lui chuchota :

 

– La culpabilité de Després n’est pas établie, juste un faisceau de présomptions comme ils disent !

– Et alors ?

– Si on balance nos photos, il devient coupable pour de bon.

– Donc ?

– Donc la Jeannette, elle va pas nous emmerder, sinon on balance les photos !

– Hi ! Hi ! T’es bonne quand tu veux ? Conclut Agnès.

– Qu’est-ce que tu crois ?

 

Elles rappelèrent Jeannette :

 

– Vous avez une idée ?

– Non, mais on a les photos ! Alors à votre place, je resterais sage !

 

Et à ce moment-là, il se passe quelque chose, Després avait annoncé à sa femme que les fameuses photos compromettantes avaient été détruites. Il ne lui avait pas expliqué comment cela s’était passé et avait simplement indiqué qu’il connaissait un hacker qui pouvait à distance détruire des fichiers sur des téléphones et sur des ordinateurs… Avait-il sur ce point été trop confiant ?

 

– Je peux les revoir, vos photos ? Demande-t-elle alors quasiment par réflexe.

– Mais certainement !

 

Et voilà Stéphanie qui sort son portable, active la galerie… Et ne trouve rien.

 

– Où je les ai foutues, elles sont bien quelque part ! Agnès, t’as les copies sur ton portable !

 

Mais Agnès ne trouve rien non plus !

 

– Euh, madame Després, on a un petit souci, vous pouvez revenir dans une heure ? Ou plutôt non, on passera chez vous.

– Mais…

– On va s’arranger ! Mais il faut qu’on fasse des choses un peu confidentielles…

 

Jeannette partie, les deux filles s’énervent :

 

– T’as touché à quelque chose ? Questionne Stéphanie.

– Mais arrête, je ne touche pas à ton portable…

– C’est qui alors ? Les petits lutins ?

– Un bug ! Ça m’est déjà arrivé de perdre des photos sans comprendre pourquoi.

– Sur deux appareils la fois ?

– Les coïncidences, ça existe ! Et puis c’est pas dramatique, on a une sauvegarde sur l’ordi.

 

L’ordinateur domestique était un modèle obsolète qui mettait un temps infini à s’ouvrir et à démarrer.

 

– Je pense à un truc, dit alors Agnès, on avait dit qu’on arrêtait le chantage et on est en train de replonger grave.

– On est des vilaines, c’est les circonstances qui rendent les gens vilains !

– Ben, voyons !

– Tu sais ce qu’on pourrait faire, c’est recolorier le vélo sur la photo où on voit Achille s’échapper, ça le disculperait.

– Et si la police découvre le trucage, on a l’air de quoi ?

– On ne se dévoile pas, on envoie la photo aux flics en anonyme…

– Non, mauvais plan, en admettant qu’ils ne voient pas le trucage, les flics diront qu’il a emprunté un autre vélo ! Ah l’ordi est prêt…

 

Et Stéphanie fouille mais ne trouve rien !

 

– C’est dingue ce truc, où je les ai foutues ?

– Fais une recherche sur la date !

– Bonne idée !

 

Sauf que ça ne donne rien non plus !

 

– C’est peut-être parti dans la corbeille.

– Je regarde ! Mais, elle est vide la corbeille ! Pourquoi t’as vidé la corbeille ?

– Arrête, j’ai touché à rien ! C’est pas de ma faute si t’as une casserole en guise d’ordinateur !

– Non, mais arrête, trois bugs sur trois trucs différents, c’est bien simple, je n’y crois pas !

– Y’a bien une explication !

– Laquelle !

– La Jeannette s’est payé les services d’un hacker qui a effacé tout ça à distance !

– Pas convaincue !

– On fait quoi ? On laisse tomber ?

– Si on retournait voir Martinov ?

– Ça ne mange pas de pain !

 

Les filles passent en coup de vent chez Jeannette et la préviennent qu’elles repasseront plus tard, puis annoncent à Martinov leur arrivée !

 

– Oh, vous êtes mignonnes, mais je n’ai pas un budget élastique.

– C’est pas pour du sexe, c’est pour causer et rassurez-vous, il n’y a pas de piège.

 

Les filles mettent au courant Martinov et Béatrice des tous derniers événements. Le professeur s’agace.

 

– Ecoutez, je ne veux plus entendre parler de cette affaire, j’ai déjà donné pas mal et je n’en suis pas trop fier, maintenant basta !

– Mais on ne vous demande rien, juste une idée !

– Ce n’est pas de ma faute si je vous en ai donné une et que vous l’avez exploité comme des amateurs.

– Ce sont des impondérables !

– Fallait y penser avant, Després ne devait pas dire que le mec avait touché son portefeuille, ce n’était pas dans le scénario de départ. Mais la grosse erreur elle est ailleurs : quand on lui a présenté des soi-disant suspects, il ne fallait pas qu’il fasse semblant de reconnaître quelqu’un. A force de vouloir être plus malin que les autres, il s’est foutu dans le pétrin.

– Et s’il se rétracte ? S’il modifie sa version ! Genre le mec n’a pas touché le portefeuille, et le gars qui a été identifié n’est pas le bon !

– Trop tard, plus personne le ne croira

– Alors ?

– Alors, si vous voulez, je vous offre un coup à boire et ensuite vous me laisserez travailler, d’accord ?

– D’accord ! Vous avez du jus d’orange ?

– Ananas.

 

Mais quand Martinov revint avec les verres, Stéphanie avait modifié son angle d’attaque.

 

– Juste par curiosité, admettons qu’on ne soit pas dans la réalité mais dans un polar que vous êtes en train d’écrire. On est dans la situation qu’on vous a décrit, vous vous en sortez comment ?

– Je réécris les passages où ça déconne !

– Oui mais supposons que vous écrivez une histoire en feuilleton et que vous ne pouvez pas revenir en arrière ?

– Euh…

– Pas d’idée ?

– Pas vraiment !

– Même contre une pipe, une pipe à deux bouches ?

– Je ne voudrais pas que ce soit un marché de dupes…

– Moi j’ai peut-être une idée ! Intervient Béatrice.

– Ah ?

– On garde le principe d’un rendez-vous gay, ou travesti, on s’en fout, on enlève l’aspect arnaque, ça ne sert à rien et ça complique les choses, mais on va dire que le travelo en question est quelqu’un d’un peu connu, qu’il n’a jamais fait son coming-out et qu’il ne compte pas le faire sous peine d’ennuis irréparables avec sa famille et son entourage. De plus le mec fréquente des gens potentiellement dangereux….

 

Les deux filoutes se regardent :

 

– Génial ! S’écrie Stéphanie

– Sauf qu’il faudrait trouver l’oiseau rare et le motiver pour lui faire faire un faux témoignage, on fait comment ? Ajoute Agnès

– Démerdez-vous !

– Hum.

– J’ai droit à une récompense, non ? Susurre Béatrice.

– Oui, mais on va pas te faire une pipe, t’as pas l’équipement !

– Non, mais je veux un quart d’heure avec Agnès, uniquement toutes les deux, là-haut dans la chambre.

 

Béatrice n’avait pas spécialement envie de faire du sexe en ce moment, mais les filles lui devaient ce moment, question de principe, et puis son choix semblait agacer Stéphanie, ce qui n’était pas pour déplaire à la jeune chimiste

 

– Ma copine va être jalouse ! S’amusa Agnès.

– Tu sauras gérer ?

– Je crois, oui ! On est pas toujours d’accord, mais je l’adore. On fait quoi ?

– Ça te dirait de me pisser dessus ?

– Pourquoi pas, mais faudrait que j’aie envie ! Mais je peux essayer. On va dans la salle de bain ?

– Pas la peine, il y a des chiottes à l’étage avec un petit lavabo !.

– O.K., on va d’abord se mettre à poil.

 

Agnès n’est pas compliquée et demande à Béatrice ce qu’elle veut exactement. Elle s’assoit donc très au bord de la cuvette.de façon à ce que le jet aille directement dans la bouche de l’assistante du professeur.

 

Et hop, c’est parti ! Ce n’est pas un pipi très abondant mais il y en a quand même pas mal et ça coule pas mal à côté. Les seins de Béa sont ainsi vite trempés.

Martinov20i1

– Hum ! Délicieux !

– T’aime ça, hein petite vicieuse !

– J’adore !

– Encore un peu ?

– Je vais essayer ! Attention juste quelques gouttes ! Oh, je m’en suis foutu sur les pieds !.

– Pas grave, je vais lécher !

– T’es décidément une sacrée coquine, toi ! Vas-y mais attention de pas me chatouiller.

– On va faire attention !

 

Voilà une pratique que Béatrice aime à taquiner quand l’occasion s’y prête. Elle lèche d’abord le dessus du pied se régalant de la saveur étrange qui y règne puisque l’urine s’est mélangée à la sueur. Elle s’attaque ensuite aux orteils en privilégiant le gros qu’elle embouche, suce et lèche comme elle le ferait d’une petite bite trapue. Et puis évidement, quand le pied droit a été bien chouchouté, on passe au gauche, Comme ça : pas de jaloux !

 

– Je suppose que je tu veux me nettoyer la chatte, maintenant.

– Tu supposes très bien !

 

Malgré qu’il s’agisse d’un rapport « professionnel », l’insolite de la situation et peut-être aussi le fait que le joli corps de Béatrice ne laisse pas indifférente la belle rousse, font qu’Agnès commence à s’exciter et à mouiller.

 

Inutile de vous dire que Béa se régale en balayant de sa langue coquine ces chairs délicates.

 

Agnès se prend de plus en plus à ce jeu.

 

– Humm, quelle langue ! Vas-y continue, enfonce-moi un doigt ! Oui comme ça, continue, c’est bon… c’est bon…

 

Pour Béatrice les choses vont presque trop vite, mais qu’importe, Agnès quémande sa jouissance, quelques coups de langue sur le clitoris et la rouquine s’en va pour quelques instants rejoindre les anges radieux du ciel.

 

– Tu m’a bien fait jouir ! Tu serais pas un peu salope, toi ? Plaisante Agnès.

– A mes heures !

– On continue un peu, je suppose ?

– Ben, oui, j’ai pas pris mon pied, moi !

 

Elles se sèchent sommairement et s’en vont s’installer sur le grand lit du professeur Martinov. Béatrice fouille dans le tiroir de la table de chevet.

 

– Ça c’est un joujou que j’aime bien !

– Il n’est pas bien gros, c’est un gode anal, non !

– Bravo !

– C’est à toi ou à Martinov, ce truc ?

– Chut ! Pas de question sur notre vie privée !

– C’était juste de la curiosité !

– Je n’habite pas avec le professeur, je ne suis pas sa maîtresse, mais on aime bien parfois faire du sexe ensemble ! Etonnant ce genre de rapport, non ?

 

Du coup Agnès ne sait que répondre.

 

– Ça t’a cloué le bec, on dirait !

– Je ne t’en demandais pas tant, je demandais juste si le gode était à toi ! Mais peu importe, tu me plais bien, embrasse-moi.

 

Et les deux femmes se roulent une pelle bien baveuse.

 

– Tu veux que je te foute ce machin dans le cul ?

– Oui, j’aime bien !

– Tu vas jouir comme ça !

– Oui, je peux jouir comme ça, mais si tu me lèche la chatte en même temps ce sera encore meilleur.

– Quelle gourmande ! Allez, on y va, mets-toi un coussin sous les fesses, ce sera plus pratique !

 

Et c’est parti ! Agnès devient partenaire multifonction. La main droite pour faire aller et venir le gode dans le conduit rectal, la main gauche et la langue pour stimuler la minouche.

 

A ce régime, Béatrice ne peut durer longtemps insensible, déjà elle halète et gémit. Des petits cris qui ne tardent pas à augmenter d’intensité, sa respiration devient saccadée, le sang afflue dans les parties supérieures de son corps. Et tout d’un coup elle se raidit comme un bout de bois pendant une fraction de seconde en criant son plaisir avant de retomber pantelante dans la tiédeur du grand lit.

 

Elles se caressent, se bisouillent c’est tout tendre et tout mignon, pour un peu ce rapport qui ne devait être qu’une récompense charnelle se terminerait presque en flirt amoureux.

 

– Faudra qu’on se revoie ! Lui dit Agnès.

– En copine ou en cliente ? Demande Béatrice.

– Bonne question ! Quoi que l’une n’empêche pas l’autre ? Bah, on verra bien, mais faut bien qu’on gagne notre vie.

– Vous avez un métier, sinon ?

– Normalement on est préparatrices en pharmacie

 

Béatrice ne poussa pas la curiosité jusqu’à demander ce que signifiait ce « normalement »

 

En redescendant, un spectacle insolite les attendait : Martinov, à poil et en chaussettes, feuilletait en compagnie de Stéphanie complètement dépoitraillée, et le rouge à lèvres décalé, un ouvrage in-folio sur la peinture de la Renaissance.

 

– Alors les jeunes, on se cultive ! Lança Béatrice.

– Et vous là-haut, vous avez été sages ? Répondit Martinov.

– Nous pas du tout ? Précisa Agnès d’un ton fort guilleret. Et vous c’est quoi cette tenue ?

– Cette charmante personne a insisté pour me faire une turlutte, je ne voulais pas, mais quand elle m’a montré ses seins, j’ai craqué, que voulez-vous, la chair est faible. Allez, on se boit un coup avant de se séparer !

 

– Comment trouver ? Se demande Stéphanie.

– On a le temps, en attendant qu’on trouve, Achille devra faire une cure de silence.

– Faudrait pas qu’il craque !

– Ce sont les risques du métier !

– On va retourner voir Jeannette, pour la calmer !

 

Madame Després leur ouvre, leur propose à boire, pleine d’espoir. La table est encombrée du courrier du matin ouvert et éparpillé, il y a notamment un courrier d’une agence de voyage avec un prospectus sous forme de dépliant à rallonge.

 

– Vous avez trouvé quelque chose ? Interroge Jeannette

– Oui, mais ça va prendre quelques jours, c’est assez complexe, mais ayez confiance on va assurer !

– Bon, ben on va attendre !

– Vous comptez partir en croisière ? Demande Stéphanie en pointant son doigt vers le prospectus

– Ah, ça ? Non, je suis partie en février faire une croisière aux Caraïbes, depuis ils m’inondent de pubs.

 

Et allez savoir pourquoi, Stéphanie engrangea l’information.

 

– Il faudrait qu’on contacte l’avocat d’Achille, il aura peut-être une piste ? Dit Agnès quand elles furent sorties.

– Non, un avocat ne va pas s’impliquer dans un faux témoignage, il faut qu’on se démerde pour trouver toutes seules. L’avocat on le manipulera après !

 

Quelques jours passèrent et puis un matin

 

Lundi 29 avril

 

– Tu te souviens du « Fricotin » ? Demande Agnès

 

Evidemment qu’elle se souvenait puisque c’est dans cette boite fréquentée par des gays, des lesbiennes, des travestis et des drag-queens qu’elles s’étaient rencontrées. Mais ce n’est pas de l’évocation de leur rencontre dont voulait parler Agnès mais d’un évènement d’apparence anodin survenu quelques semaines plus tard au même endroit

 

Flashback (Réminiscence)

 

Le Fricotin est un club privé, on y consomme des cocktails et autres boissons autour de jolies tables en verre dans de confortables fauteuils. Au milieu : une piste de dance et sur le côté toute une série d’alcôves pouvant se fermer par des rideaux que ceux et celles qui le souhaitent n’ont qu’à tirer pour s’isoler des yeux trop curieux. En arrière de l’alcôve, il y a un matelas en mousse dont on devine bien évidemment l’utilité.

 

Mais tout le monde ne s’isole pas, certains habitués étant des exhibitionnistes dans l’âme !

 

Comme celui-ci, travesti tout de bleu vêtu, et perruque blonde, assis à côté de la table afin d’être vu, le sexe à l’air, attendant que quelqu’un s’y intéresse. Et justement, une domina brune tout de noir vêtu, tient en laisse un homme chauve et nu, pas tout jeune, elle le conduit vers le travesti et lui fait sucer ls queue, tâche dont l’esclave s’acquitte avec énormément de conviction.

 

Sur la piste de danse, une drag-queen danse un machin vaguement disco en compagnie d’une belle eurasienne dont les seins sortent de son décolleté, tandis que deux grands blacks très efféminés gigotent l’un en face de l’autre en accompagnant la musique de sons incompréhensibles.

 

Stéphanie et Agnès boivent un cocktail en plaisantant et en s’amusant de l’ambiance du lieu. C’est alors que deux femmes matures viennent devant leur table. L’une est vêtue en noir, chemisier noir transparent à moitié ouvert sous un soutien-gorge de même couleur dissimulant tant que mal une opulente poitrine, minijupe en vinyle noir, bas noirs, ses cheveux auburn sont coiffés en chignon à la diable, elle s’adresse aux jeunes femmes :

 

– Salut les jeunes ! Ça vous dirait de vous amuser un moment avec deux belles salopes matures ? Moi c’est Dolorès et ma copine c’est Hélène, elle est très soumise !.

 

La copine est une blonde très claire coiffée au carré, elle porte une grande robe blanche quasi transparente par-dessus un bustier de même couleur et lui dégageant de belles épaules dorées.

 

Stéphanie et Agnès s’échangent un regard connivence, en fait elles sont d’accord et leur font savoir. Comme la table est prévue pour quatre personnes, Agnès se décale d’une chaise de façon à ce que les deux arrivantes soient chacune à côté d’elles.

 

On sent Hélène un peu réservée, sans doute est-elle venue ici pour faire plaisir à son amie, en revanche Dolorès ne perd pas une minute.

 

– Je peux voir tes nichons ? Demande-t-elle à Agnès.

– Si tu me montre les tiens, pas de problème !

– Tu ne vas pas être déçu ! C’est du gros volume !

 

Et Dolorès ouvre complètement son petit haut et fait sortir ses seins du bonnet. Gros volume est sans doute un qualificatif exagéré, mais il y a comme on dit « du monde au balcon »

 

– Humm ! ça donne envie de lécher !

– Vas-y, ils sont à toi !

 

Mais avant de s’en emparer Agnès, lui montre les siens.

 

– Sont trop mignons ! Commente Dolorès.

 

Agnès se jette alors sur cette belle poitrine offerte et entreprend de lécher les jolis tétons bruns turgescent.

 

– Oh là là ! Qu’est-ce que tu me fais ? Ma joli, tu vas me faire mouiller ma culotte.

 

Hélène se contente de regarder et ne prend aucune initiative, Stéphanie lui met une main sur la cuisse, l’autre se tourne vers elle et lui répond d’un sourire. Stéphanie approche son visage quémandant un baiser que la mature blonde ne refuse pas. Et le doux baiser ne tarde pas à devenir passionné. En revanche pour le pelotage, ce n’est guère évident l’accoutrement d’Hélène se prêtant mal au débraillement rapide.

 

– Je n’ai pas trop l’habitude de ces endroits, mais ça va aller ! Balbutie-t-elle.

 

Stéphanie prend alors l’initiative de tirer le rideau.

 

– Mets ta main dans ma chatte ! Demande Dolorès à Agnès, elle est trempée.

– Hum, c’est vrai ! Je peux mettre ma bouche aussi !

– Bien sûr, viens me bouffer la chatte ! Répond-elle en se levant afin que la chose soit plus facile pour sa partenaire du moment.

 

Stéphanie a proposé à la timide Hélène de la déshabiller, ce qu’elle a accepté, elles se retrouvent rapidement complètement nues et se caressent mutuellement.

 

– Pince moi les seins, j’aime bien lui demande la mature blonde.

– Comme ça ?

– Oui, même un peu plus fort !

– Maso ?

– Oui, enfin de temps en temps, j’aime bien jouer à l’esclave avec Dolorès ! Parfois elle me fait faire de ces trucs !

– Ah, oui ? Quoi par exemple ?

– Non, j’ose pas !

– Tant pis, fais-moi voir ton cul, un petit peu.

 

Hélène se retourne et montre ses fesses.

 

– Tu peux lui donner une fessée à cette salope, elle adore ça ! Intervient Dolorès

– C’est vrai ? demande Stéphanie ?

– Oui, mais trop fort !

 

Et elle commence à lui rougir le cul en cadence.

 

– J’aime bien qu’on m’insulte un peu en même temps, ça m’excite.

– Tiens, salope, tiens morue, tiens, grosse poufiasse.

– Oh oui !

– Tiens; grosse goudou, trou à bites !

 

Entre le claquement des fessées et les invectives qui les accompagnent, tout cela finit par faire du bruit mais personne n’entend rien aux alentours, la musique disco couvrant tout.

 

– Tourne-toi, elle va te lécher le cul, tu veux bien qu’elle te lèche le cul ? Propose Dolorès à Agnès

– Mais pourquoi pas !

– Allez lèche-lui le fion ! Elle aime bien les culs un peu sales, n’est-ce pas Hélène ?

– Oui, Dolorès !

– Le mien n’est pas sale, on a pris une douche avant de venir ! Tient à préciser Agnès. Dommage !

– Tu sais parfois, Hélène me sert de papier à cul ! Ça l’excite de me lécher ma merde ! N’est-ce pas Hélène ?

– Oui, Dolorès !

– Vous n’aimez pas ces trucs là, vous ? Demande cette dernière.

– Juste un peu ! Répond Agnès qui n’a aucune envie de s’engager trop loin dans ce genre de choses avec des inconnues.

 

N’empêche que la langue de la belle Hélène était experte, à ce pont qu’Agnès de mit à frétiller du cul

 

– Ah, oui, c’est bon, ça m’excite tout ça ! Qui c’est qui vient me lécher ? Réclame

– Mais je vais vous faire ce plaisir, chère petite madame ! lui dit Stéphanie.

Martinov20i2

Et le spectacle devient touchant, les deux matures se font lécher chacune de leur côté par les deux jeunettes. Hélène jouira la première avant d’enlacer Stéphanie dans un grand élan de tendresse. Dolorès un peu après.

 

– Bon c’était sympa, on vous laisse, peut-être à plus tard ! Dit cette dernière en reprenant ses habits.

 

Les deux belles matures se rhabillent en silence et quittent l’alcôve apparemment satisfaites.

 

– Sont gonflées ! Commente Stéphanie, elles auraient pu nous lécher au moins, ces grosses pouffes !

– On peut le faire toutes les deux !

– Oui, mais pour ça on a pas besoin de venir en club !

– Bon allez, rouvre-moi ce rideau !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:18

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 8 – Partie carrée à Louveciennes par Maud-Anne Amaro

 

stamp partouz

– On se donne une heure, d’accord ? Annonce Agnès se voulant très directive.

 

Et sans autre préambule, les deux filles entreprennent de se déshabiller, invitant tacitement le professeur et Béatrice à en faire de même !

 

– Whaouh, t’es pas mal gaulée toi ! Tu me plais bien ! S’exclame Stéphanie à l’adresse de Béatrice, je vais commencer par m’occuper de toi pendant que ma copine s’amuse avec Martinov.

– Te gêne surtout pas, fais comme chez toi, la vanne Agnès.

– On permutera après, pleure pas ! Allez, tout le monde sur le plumard !

 

Le professeur et Béa subjugué par le culot, mais aussi par le charme de ses demoiselles, ne bronchent pas et se couchent l’un à côté de l’autre sur le grand lit moelleux.

 

L’instant d’après, Stéphanie léchait la chatte de Béatrice tandis qu’Agnès suçait avec application la queue de notre cher professeur.

 

Il est un peu déçu, Martinov, non pas par la pipe que lui prodigue la jolie rousse, mais parce que la prestation fait trop professionnelle, la fois précédente avec le petit duo lesbien suivi de la laps-dance était autrement plus émoustillante et érotique à son sens.

 

Béatrice aurait préféré Agnès qu’elle trouve plus piquante que sa camarade mais puisqu’après il y aura permutation, elle se dit qu’il lui suffira de patienter.

 

Mais patienter en faisant quoi ? En regardant les arabesques du papier peint de la chambre ! C’est bien mal connaître la Stéphanie qui n’a rien d’une amputée de la langue et qui s’en sert pour titiller bien comme il le faut le délicieux abricot de la jeune chimiste, et afin d’être encore davantage efficace, elle n’hésite pas à introduire un doigt et le faire aller et venir. Du coup Béatrice se laisse aller et commence à mouiller.

 

– T’aimes ça, ma salope ! Lui dit la brune qui connait bien le vocabulaire du romantisme.

– Continue, continue, c’est toi la salope, tu vas me faire jouir, continue, continue.

 

Martinov de son côté apprécie maintenant la prestation de sa fellatrice qui non seulement le suce consciencieusement, mais en profite pour lui tortiller les tétons.

 

Un moment, il lui indique qu’il aimerait bien lui embrasser ses seins. Agnès y consent et notre vert professeur s’en régale. Mais voilà que sa partenaire lui encapote la bite et sans lui demander son avis le chevauche telle une walkyrie de fête foraine.

 

– Doucement, doucement, indique le professeur qui veut, et c’est tout de même la moindre des choses, en avoir pour son argent.

– T’inquiète, on a dit une heure, on fera une heure ! Le rassure Agnès.

 

Juste à sa gauche, Béatrice commence à gémir, Stéphanie, sentant sa cliente (ben, oui c’est sa cliente) proche de la jouissance redouble d’efforts y allant de ses doigts et sa langue et bientôt la jeune chimiste hurle son plaisir en se tétanisant, puis en s’affaissant comme une chiffe molle.

 

– Tu pars vite, toi dis donc ! Lui dit Stéphanie.

– Faut dire que tu sais y faire !

– Normal, j’ai pris des cours de langue vivante.

 

Agnès proposa alors de permuter, cette dernière vint donc embrasser et caresser Béatrice avant de lui proposer de se retourner afin de voir ses fesses.

 

– Oh ! Le joli cul ! S’exclama-t-elle en lui claquant la fesse droite.

– Eh ben ?

– Tu n’aimes pas les petites fessées ?

– Si, si ! Tu peux y aller, mais pas trop fort quand même.

– Comme ça ?

– Oui ! Vas-y ! Une tout petit peu plus fort quand même !

 

Agnès frappa du plat de sa main, mais s’arrêta après une vingtaine de coups, ayant scrupule à abîmer ce si joli cul qui commençait à virer au rose foncé.

 

Stéphanie demanda à Martinov s’il voulait conserver la même position ou bien en changer.

 

– Si tu te mettais en levrette ? Lui proposa-t-il.

– Gros coquin, comme ça tu vas pouvoir mater mon gros cul !

 

La fille se mit dans la position demandée, et il faut dire que ce cul était aussi charmant qu’excitant. Martinov demanda s’il pouvait se laisser aller à lécher tout ça ? Il avait la permission !

 

La vue de son cul ! L’odeur de son cul et maintenant le goût de son cul ! Voilà de quoi faire bien bander notre professeur, mais il bandait déjà. Sa langue s’immisça dans la rosette de la jolie brune qui en frétillait d’aise.

 

– T’es un sacré lécheur, toi !

 

Martinov se demande si la belle serait d’accord pour faire des choses plus hard, ça ne coute rien de demander.

 

– Je peux te mettre un doigt ?

– Non ?

– Je suppose que je ne peux pas te sodomiser non plus ?

– Tu supposes très bien !

 

Le professeur est un gentleman et n’insiste pas, mais Agnès malgré qu’elle soit très occupée avec Béatrice a tout entendu et se moque d’elle.

 

– Qu’est-ce que t’as à faire ta chochotte, il ne va pas te le démolir ton cul !

– J’ai le droit de pas vouloir, non ?

– Bien sûr que t’as le droit, mais quand on fait la pute, on fait pas des chichis !

– Parce que refuser de se faire enculer, c’est du chichi ?

– Parfaitement mademoiselle !

– T’as qu’à le faire toi !

– Bien sûr que je peux le faire !

– Ben viens, prend ma place !

– Tu ne vois pas que je suis occupée avec cette charmante personne, non !

 

Moment surréaliste, Martinov est là à attendre que ces demoiselles aient fini de s’envoyer des vannes.

 

– Ecoutez, vous n’allez pas vous disputer ! Intervient-il, je demandais juste ça comme ça, je n’en fais pas un problème.

– On ne se dispute pas, on échange des points de vue ! Réplique Agnès. Bon mais puisque ce n’est pas un problème n’en parlons plus.

 

Du coup le professeur s’est encapoté et s’introduit dans la chatte de Stéphanie où il s’y trouve fort bien, il a beau aimer les petites perversions, il n’est pas si compliqué pour autant.

 

Agnès a repris ses échanges de câlins avec Béatrice. Elle a plus ou moins l’intention de la faire jouir à son tour mais ne se presse pas, et puis caresser la douce poitrine de la jeune chimiste lui procure du plaisir, alors, pourquoi s’en priver ?

 

– Elle est chiante, ma copine ne pas vouloir se faire enculer ! Lui confie-t-elle, C’est pourtant pas désagréable !

– Oui, quand c’est bien fait !

– Ah, tu vois on est d’accord !

 

Puis s’adressant à Stéphanie.

 

– Tu vois, Béatrice, elle est moins coincée que toi, elle aime bien se faire enculer !

– Tu ne vas pas recommencer, non ?

– C’était juste un aparté !

 

Martinov sent son plaisir monter, il tente de se maîtriser, mais quand on ne peut pas, on ne peut pas et il finit par lâcher sa purée et se dégager. Il s’affale, épuisé, sur le lit !

 

– Y’a pas une bouteille d’eau qui traine ? Demande-t-il.

– Je peux aller voir dans ton frigo ? Lui demande Stéphanie

– Oui, y’a du jus d’ananas, et prend quatre verres en même temps

 

Agnès en profite pour s’approcher du professeur.

 

– Je te laisse se reposer cinq minutes, et après je viendrais te voir, moi, tu pourras m’enculer, je n’ai rien contre !

 

Martinov répond d’un sourire béat.

 

Stéphanie revient avec de quoi se désaltérer. Courte pause dans une ambiance bon enfant.

 

Et la voilà qui caresse négligemment le torse du professeur, la main d’Agnès en fait de même mais sur ses testicules. Béatrice par jeu lui frôle la verge.

Martinov20H

– Ben dis-donc, c’est ta fête aujourd’hui, trois jolies nanas pour toi tout seul. Lui dit Agnès.

– Hé, hé !

– Bon, on va essayer de le faire rebander cet homme-là ! Stéphanie, pince-lui ses tétons, moi je vais lui faire un truc spécial.

 

Le truc spécial en question n’est rien d’autre que le doigt de la jolie rouquine, préalablement lubrifié qui s’introduit dans l’anus du professeur.

 

– C’est bon, hein !

– J’aime bien !

 

A ce régime-là, Martinov retrouve quasiment sa vigueur d’antan. Un petit coup de branlette avec l’autre main pour consolider tout cela et le voilà prêt pour la suite

 

– Allez, encule-moi, Martinov, Lui dit Agnès en lui tendant une capote.

 

Il ne va pas se le faire dire deux fois, mais tient préalablement à lui butiner l’anus à coup de langue.

 

– T’aime ça sucer les trous du cul, hein mon cochon ?

– Ma foi, c’est exquis !

– Surtout que je ne sais pas si je me suis bien essuyé le cul, ce matin, le taquine-t-elle.

– C’est pour ça que ça sent l’andouillette ! Répondit le professeur refusant de la croire, mais entrant dans son jeu.

 

Quelques instants plus tard, il se met à pilonner le mignon petit cul de la jolie rousse à grand coups de bite ! Il sait aussi qu’il va pouvoir maintenir son érection pendant quelques minutes, mais ne surestime pas ses possibilités, bientôt il débandera et ne jouira pas une seconde fois, c’est qu’il n’a plus vingt ans, notre vieux coquin de chercheur.

 

Stéphanie est revenue vers Béatrice et lui propose un remake de sa jouissance de tout à l’heure. Notre blonde chimiste n’est pas contre, mais elle voudrait bien lui lécher de la moule. Facile de régler ce genre de problème, il suffit de s’installer en soixante-neuf. Béatrice se laissa lécher sans problème et cela jusqu’à la jouissance, mais pour la réciproque, Stéphanie en fut réduite à simuler assez maladroitement, d’ailleurs elle mouillait à peine.

 

« D’accord, c’est de la prostitution, la fille ne me désirait pas, normal qu’elle n’ait pas joui, mais mécaniquement j’ai quand même fait ce qu’il fallait, en fait j’ai dû manquer de temps… »

 

Les filles ne sont pas vaches, elles n’ont pas regardé leurs montres, mais l’heure est maintenant dépassée. Martinov décule, l’extra-balle n’a pas fonctionné, mais il est néanmoins satisfait de cette petite séance.

 

Béatrice aurait préféré passer plus de temps avec Agnès, mais elle aussi a trouvé la prestation agréable.

 

– Si vous voulez des choses un peu spéciales, faudra nous le dire, on n’a pas beaucoup de tabous, à part cette andouille qui ne veut pas se faire enculer ! Leur dit Agnès.

– Ah, toi, ça va, on va régler ça à la maison ! Répond Stéphanie.

– Absolument, je vais encore être obligée de te punir !

 

Une question démange Béatrice :

 

– Vous êtes vraiment lesbiennes ?

– A quoi bon les étiquettes ? Répond simplement Agnès.! Ou sont les toilettes ? J’ai comme une envie de faire un petit pipi !

– Pisse-moi dessus, si tu veux ! Intervint Béatrice avec un sourire malicieux.

– Tu serais pas un peu vicieuse, toi ?

– A quoi bon les étiquettes comme tu viens de le dire ! J’adore ce genre de choses… alors comme je sais que ça ne te dérange pas…

– Bien sûr que ça ne me dérange pas, mais normalement l’heure est passée, on va dire que c’est un cadeau de la maison ! Allez viens, je vais te faire les chutes du Niagara !

 

Béatrice s’installe dans le carré à douche, accroupie, visage relevé, Agnès l’enjambe à moitié de façon à ce que sa chatte soit à proximité du visage de la jeune chimiste. Quelques petites secondes de concentration, et c’est partie. Un vrai torrent, Béa en avale quelques rasades, manque de s’étouffer et reçoit tout le reste sur le corps et s’en badigeonne

 

Le professeur Martinov qui matait dans l’embrasure de la porte n’en perd pas une miette :

 

– Vous êtes vraiment deux belles cochonnes.

 

On se dit aurevoir, bisous, bisous, le trip sexuel s’est bien passé et les photos compromettant Achille Després ont été détruites, Tout va bien pour Martinov et Béatrice.

 

– Attend je ne comprends pas, t’as quelle heure, toi ? demande Stéphanie alors qu’elle s’apprête à enfourcher sa mobylette.

– 16 h 30 ! Déjà !

– J’ai pas vu le temps passer !

– Le temps passe plus vite quand on baise, c’est ça la relativité !

– N’empêche que tu n’avais pas à insister comme ça, quand je n’ai pas voulu me faire enculer ! Tu crois vraiment que toutes les putes se font enculer ?

– Je voulais simplement le fidéliser, maintenant c’est fait, on voulait gagner un client, on a un couple de clients !

– Quand je pense que tu ne voulais pas faire la pute, et que maintenant c’est presque toi qui mènes la barque !

– Fallait pas me donner l’idée !

 

En rentrant chez elles, le fait que l’ordinateur soit resté allumé ne les étonna pas plus que ça, chacune mettant ça sur le compte de l’étourderie de l’autre.

 

Lundi 22 avril

 

Achille Després déprime, après l’euphorie de sa libération, il angoisse désormais un maximum. Il sait son alibi fragile, il sait aussi que l’inspecteur Frémont ne va pas lâcher l’affaire.

 

Effectivement Frémont cherche… sans rien trouver, mais il lui vint une idée.

 

« Admettons qu’il ne se soit rien passé le jour du crime entre Després et Michel Tanseau ! Ce dernier lui sert juste d’alibi, Mais c’est bien sûr ! Et un alibi de cet acabit ça se paye, très cher même. »

 

Branle-bas de combat !

 

Fremont demande les relevés bancaires des deux protagonistes qui ne révèlent rien de suspect.

 

« Le paiement a dû s’effectuer autrement : un bijou, un objet de valeur, ou alors, un échange de service ? »

 

Frémont se déplaça à Paris, là où habitait l’individu lequel jura ses grands dieux qu’il n’avait jamais vu Després et qu’il était victime d’un quiproquo. L’inspecteur n’en tira rien d’autre, mais se fit communiquer par Internet les dossiers d’enquêtes de ses précédents forfaits.

 

Les rapports précisaient les deux boites gays qu’il fréquentait. A aucun moment il n’était question de l’Hamilton-sauna qu’avait mentionné Després.

 

« Evidemment ça ne prouve rien, mais c’est bizarre quand même ! »

 

Il se mit ensuite à relire les déclarations de Després.

 

« Voyons voir ! Le mec aurait dit à Després qu’il habitait dans le coin, c’est faux, il habite Paris, ça ne prouve rien non plus, il a pu mentir… Continuons… Le mec lui a arraché son portefeuille… Bingo ! »

 

Mardi 23 avril

 

Fremont se rend au flanc chez Després, il n’y est pas, il se rend ensuite au café des « Ailes de France », le voit et l’aborde en se voulant rassurant.

 

– Juste une question, vous pouvez sortir une minute ?

 

Blême, Després suit l’inspecteur sous les yeux sarcastiques des habitués du lieu.

 

– Passez-moi votre portefeuille !

– Mon portefeuille ?

– Oui, non, videz-le ! Gardez ce qu’il y a à l’intérieur, je veux juste le portefeuille, on vous le rendra bientôt ! Je vous laisse.

 

Després reviens à sa place en s’efforçant de paraître décontracté. Et soudain il comprend…

 

« Ils vont chercher d’autres empreintes que les miennes… Je suis cuit, je pourrais toujours raconter que le mec avait des gants, mais bon… Ça veut dire qu’ils sont en train de fouiller dans tous les coins, mon alibi va s’écrouler ! Je fais quoi ? Prendre le maquis ? A tous les coups je suis surveillé ! Il doit pourtant y avoir une solution ? »

 

Fremont a tôt fait de faire inspecter les empreintes digitales laissées sur le portefeuille. Evidemment, il n’y a que celles de Després !

 

« Et cette conne de juge d’instruction qui l’a libéré ! »

 

Il s’en va lui expliquer…

 

– Mais toutes ces vérifications, vous ne les aviez pas faites auparavant ? S’étonne Madame la juge.

– Ben non ?

– Pour moi, il était implicite que vous les aviez faites ! Vous vous rendez compte de la bévue que vous m’avez fait faire ? Eructe-t-elle.

– Ça y est, ça va être de ma faute !

– Evidemment que c’est de votre faute. Vous me mettez en porte à faux, heureusement encore que l’affaire n’ait pas été médiatisée, on va rectifier vos bêtises….

 

Paniqué, Després, lui est allé chez son avocat à Saint Germain en Laye.

 

– Plaidez coupable, je ne vois pas d’autres solutions, je plaiderais les circonstances atténuantes, ça ne va pas être évident, il y a eu préméditation.

 

Dépité, il rentre chez lui, une voiture de police l’attend devant sa grille d’entrée et on l’embarque.

 

Jeannette prévenue est folle de rage et se rend chez les deux filoutes en s’assurant qu’elle n’est pas suivie, elle leur glisse un mot dans leurs boites aux lettres

 

« II y a du nouveau, je voudrais vous voir rapidement »

 

Puis prise d’une impulsion subite elle monte à leur appartement et sonne.

 

– On arrive, on arrive !

 

« Elles ne travaillent jamais, ces deux pétasses ? »

 

– Bon, ça ne va pas du tout, Achille est de nouveau en garde à vue, je viens d’avoir l’avocat au téléphone, l’alibi s’est écroulé…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:15

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 7 – Monsieur et Madame Sarriette reçoivent par Maud-Anne Amaro

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Eugène Sarriette fut ravi du coup de fil du professeur et lui proposa de venir diner le soir même en compagnie de Béatrice.

Cette dernière se montra réticente :

– Non, non, ça va encore se terminer en partouze cette affaire-là !

– On est jamais obligé.

– Et puis le père Sarriette, merci !

– Tu n’avais pas dit non, la dernière fois !

– J’étais prise dans l’ambiance et j’avais bu un coup et j’avais des raisons très particulières.

– Mais avec Fanny, ça ne c’était pas trop mal passé, non ?

– Oui, mais ce n’est pas une raison, vas-y tout seul !

– Tu ne veux pas me faire plaisir ?

– T’es chiant !

– Je te préviens, si Sarriette me touche, je prétexte une migraine.

– D’accord, d’accord.

 

Volontairement Béatrice n’avait fait aucun effort de toilette : Jeans délavés et gros pullover blanc pas moulant pour deux ronds.

 

Quand ils arrivent, Fanny Sarriette les reçut dans une tenue extravagante, en bas une minijupe imitation panthère qui lui arrive à mi-cuisses, en haut un cache cœur couleur de châtaigne révélant le sillon de sa jolie poitrine.

 

Martinov qui pourtant l’a fréquenté de très près s’en écarquille les yeux comme des boutons de bottine, tandis que Béatrice commence à se dire qu’elle n’aurait peut-être pas dû venir.

 

Tout le monde s’embrasse, y compris les messieurs…

 

– Comment tu la trouves ma femme, habillée comme ça, elle fait un peu pute, mais moi j’aime bien ! Commence Eugène Sarriette

 

Silence gêné de Martinov et de Béatrice.

 

– Tu sais Martinov, reprend l’homme, elle a un petit faible pour toi, alors si tu veux la baiser, moi ça ne me dérange pas du tout !

– Pour être très franc, Répond Martinov, nous ne sommes pas venus pour faire des galipettes.

– Et bien tant pis, prenons l’apéro ! Propose alors Sarriette. Fanny va donc nous chercher des glaçons ! Demande-t-il à cette dernière en lui administrant une grande claque sur les fesses.

 

– M’enfin ! Fait-elle semblant de s’offusquer.

 

Un ange passe, puis Fanny revient et fait le service. En servant le Martini de Béatrice, elle lui masse coquinement l’épaule à travers son pullover.

 

– C’est dommage qu’on ne puisse pas s’amuser cinq minutes ! Lui chuchote-t-elle.

– Ben…

– Ben quoi ? Embrasse-moi, ça ne prête pas à conséquence !

 

Béatrice est embarrassée, comment faire comprendre à Fanny qu’elle n’a rien contre ses avances, mais que celles-ci seront forcément le prélude à une partouze où elle sera de fait plus ou moins « obligée » de faire des trucs avec Sarriette

 

Mais le souci, c’est que pour l’instant Fanny est en train de lui rouler une pelle.

 

– On va peut-être s’arrêter là ! Lui dit Béatrice à contre cœur.

– C’est dommage, tu te souviens, la dernière fois comme on avait bien émoustillé ces messieurs ?

– Si on buvait l’apéro au lieu de dire des bêtises !

– Tiens je te donne un glaçon ! Dit soudain Fanny en prenant le petit cube glacé entre ses mains.

– Non merci je le prends sans glace.

 

Alors Fanny écarte légèrement son cache cœur et se passe le glaçon dans le sillon des seins, puis écarte encore un tout petit peu plus faisant apparaitre un téton. Le glaçon passe dessus érigeant l’endroit. L’œil de Fanny est de plus en plus coquin.

 

« Elle aurait pu se mettre un soutif, cette pétasse » Se dit Béatrice. Mais l’appel de la chair est le plus fort et ce qui devais arriver, arriva, notre coquine chimiste se jette sur le téton de la brune et le gobe.

 

« Me voilà piégée, si je dois sucer Sarriette, après tout je n’en mourrais pas »

 

Fanny est désormais complètement dépoitraillée et Béatrice passe du téton droit au téton gauche et du téton aux lèvres avec une belle frénésie. Dans le mouvement elle a retiré son gros pullover et c’est sa partenaire qui s’est chargée de lui dégrafer son soutien-gorge.

 

– Si on allait chauffer les garçons ? Propose Fanny.

– Pourquoi faire ? Avec ce qu’on est en train de faire devant eux, ils vont bien se chauffer tous seuls.

 

Effectivement, Sarriette pas gêné pour un rond, s’est sorti le zigouigoui et se l’astique en cadence. Martinov hésite encore un peu à entrer dans la danse.

 

– Allez, Martinov, lâche-toi, ce soir c’est la fête !

– Y’a pas le feu !

 

Mais Martinov ne sait plus où donner de la tête, entre les deux coquines qui n’arrêtent pas de se lécher les nénés à qui mieux mieux et la bite de Sarriette droite comme un gourdin qui sort malicieusement de sa braguette.

 

Il sait que dans un moment cette belle bite va atterrir dans sa bouche, mais allez donc savoir pourquoi, il temporise.

 

Sarriette, lui, ne perd pas une minute, il retire son pantalon et son caleçon, dévoilant ses grosses couilles poilues, puis s’avance vers le professeur. Ce dernier n’a plus qu’à ouvrir la bouche, comme quoi, parfois les choses deviennent simples !

 

– Regarde-moi ces deux pédés ! Plaisante Fanny.

– Quels cochons ! Renchérit Béa.

– Oui, mais on les aime bien, nos vieux cochons !

– Et nous on est des cochonnes ?

– Un peu salopes, même !

– Si tu le dis ! Oh ! Mais tu n’as mis de culotte !

– Non, à la maison, j’aime bien avoir la chatte à l’air !

– Enlève ta jupette que je vois ta minette.

 

Non seulement elle l’enlève, mais la voilà maintenant complètement nue. Elle entraine Béatrice sur le canapé et s’y couche, s’y offre.

 

Ne voulant pas être en reste, Béatrice finit de se déshabiller avant de venir prendre place entre les douces cuisses de la belle Fanny.

 

– Whah ! Tu mouille comme une soupe !

– T’as raison je vais chercher une serviette de bain !

 

Elle s’en va vers la salle de bain en faisant tortiller son popotin.

 

– Elle va où, elle est fâchée ? Demande Eugène, surpris de la voir quitter le champ de bataille.

– Elle est parti chercher un parapluie ! Plaisante Béa. Et arrêtez de regarder mes nichons, vous allez me faire rougir.

– Un parapluie ! Répète bêtement Eugène qui n’a rien compris.

 

Mais Fanny est vite revenue, elle se met la serviette de bain sous les fesses et reprend la position.

 

La langue de Béa s’agite sur les chairs intimes de sa partenaire, tandis que ses doigts vont et viennent dans sa chatte en faisant un étrange bruit de floc-floc.

 

– Humm, c’est bon tout ça ! Je me régale !

– Tu voudrais que je te fasse un petit pipi tout à l’heure.

– Bien sûr que je veux !

– Attends, écarte ta bouche, je vais essayer de te faire une petite goutte tout de suite.

 

Quelques secondes d’attente et un mince filet d’urine vient remplir la bouche de Béatrice, toujours gourmande de ce genre de chose.

 

– Humm, délicieuse ta pisse !

 

Elle reprend son travail de langue sur la jolie chatte humide de Fanny, tout en portant ses mains en avant afin de titiller les jolis tétons bruns de sa partenaire.

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De son côté, Martinov se régale de la bonne bite d’Eugène Sarriette.

 

– Elle est bonne ta bite ! Commente-t-il dans un bel élan d’originalité et en reprenant son souffle.

– Tu voudrais que je te la foute dans le cul, hein ?

– Avec plaisir !

– Mais pour l’instant je voudrais te sucer à mon tour. On va se mettre à poil on sera mieux.

 

Les deux hommes se font face, Martinov fait signe à Sarriette qu’il aimerait bien qu’on lui tortille les tétons. Ils le font donc mutuellement, ce qui consolide leur érection. Puis Sarriette se baisse et engloutit la bite du professeur dans sa bouche.

 

« Putain, qu’est-ce qu’il suce bien, ce con, mais je ne vais pas lui dire, il va avoir les chevilles qui vont enfler ! »

 

– Ne jouis pas ! Lui demande Eugène, moi aussi je voudrais que tu m’encules ! Ça lui plait tellement à Fanny quand je me fais enculer devant-elle !

 

Un cri strident envahit, la pièce, c’est Fanny qui vient de prendre son pied fort peu discrètement après que Béatrice lui ait bien léchouillé le clitounet.

 

Les deux filles s’embrassent, Béatrice est maintenant aussi trempée que sa partenaire et réclamant son dû, elle s’apprête à prendre la position qui était jusqu’ici celle de sa partenaire, laquelle a un autre plan.

 

– Donne-moi ton cul, un petit peu !

 

Béatrice se met en levrette, le cul relevé, les cuisses écartées, dans une position volontairement obscène, tous ces trésors bien en vue.

 

– Oh que c’est beau ! S’exclame Fanny.

– Vas-y régale-toi ma bibiche !

 

La « bibiche » n’y va pas, elle fonce ! Et sa langue vient de suite butiner l’œillet brun qui semble la narguer. Elle se régale de cette saveur acre et du léger fumet qu’il dégage, avant de se décider à lui enfoncer un doigt qu’elle fait ensuite aller et venir en cadence.

 

Béatrice miaule de plaisir !

 

– T’aime ça, hein, ma belle salope !

– Oui, mets deux doigts !

 

En fait elle en mit trois, mais Béatrice complètement déchainée en voulait encore plus :

 

– T’a pas un gode ?

– Si ! Mais je peux te proposer la bite d’Eugène, ce sera encore mieux ! Tu veux ?

 

Voilà qui n’était pas, mais alors pas du tout dans les intentions de départ de Béatrice, mais ne dit-on pas que l’excitation fait parfois voir les choses différemment.

 

« Et puis se dit Béatrice, qu’est-ce que ça peut foutre, s’il m’encule, je ne verrai pas sa tronche ! »

 

– Oui, oui, je veux qu’il m’encule ! S’entendit-elle supplier.

 

Du coup Eugène abandonne la bite de Martinov et s’en va on ne sait trop où chercher des préservatifs.

 

– Ne t’inquiète pas je vais revenir ! Précise-t-il à son camarade de débauche.

 

Béatrice ne bouge pas, attendant l’assaut !

 

– Merci Béatrice de m’accorder cette faveur ! Lui dit l’homme qui connait les bonnes manières.

– C’est bien naturel ! Encule-moi comme une salope !

– C’est parti !

 

Sarriette pilonne à tout va, tandis que Béatrice gémit de plus en plus fort !

 

Pendant ce temps Fanny s’est approché de Martinov et joue négligemment avec sa bite.

 

– Il ne sait pas qu’on se voit ! Lui dit-elle, ne lui en parle surtout pas !

– J’ai du mal à suivre ! Répond-il en lui pelotant les nichons.

– Il est comme ça, les partouzes, il aime bien et me permet de tout faire, mais ça ne l’empêche pas d’être jaloux !

– Tu crois qu’il se gêne lui !

– Peu importe ! Il est comme ça ! Je te suce un peu ?

– Je vais pas dire non.

 

Incapable de se retenir plus longtemps, Eugène jouit comme une bête au bout de cinq minutes, et se retire du cul de la belle Béatrice en soufflant comme un bœuf.

 

Il retire s’en va se faire une mini toilette dans la salle de bain en disant à Martinov :

 

– C’est la mi-temps ! On va attendre un peu pour repartir. Elle te suce bien, Fanny ?

– Super !

– Normal, c’est une bonne pute !

 

Petit temps calme pendant lequel on boit un peu l’apéro en grignotant des cacahuètes. On convient tacitement de ne parler d’hypnose que plus tard. Puis au bout d’un quart d’heure Eugène se lève de son siège.

 

– Dis-moi, Martinov, elle ne t’a pas sucé à fond, Fanny ?

– Non !

– Alors vas-y Fanny, fais-le rebander, et quand il sera bien raide il va m’enculer.

 

Fanny s’approche de nouveau du professeur, les doigts sur les tétons qu’elle tortille, la bouche sur la bite qu’elle fait aller et venir quelques instants dans son palais. A ce régime-là, Martinov est vite raide (du moins sa bite).

 

Eugène se met en levrette sur la moquette après avoir passé une capote au professeur.

 

L’introduction se déroule sans problème. Notre coquin de Martinov aurait aimé qu’on commence par le contraire, s’il jouit dans le fondement de son collègue, il va se trouver démotivé pour se faire sodomiser à son tour. Que voulez-vous, on ne fait pas toujours ce qu’on veut ! Evidemment il pourrait toujours se retenir, mais c’est parfois plus facile à dire qu’à faire… Et pour l’instant il pilonne tandis que le père Eugène paraît ravi comme un pape.

 

Les deux filles tendrement enlacées, jouissent du spectacle en se caressant voluptueusement.

 

Eugène ne peut s’empêcher de se branler pendant qu’il se fait mettre. Incapable de se retenir il explose de la bite et du cul dans un grognement indescriptible.

 

Fanny se précipite pour lui nettoyer la queue, se régalant de son sperme

 

Du coup voilà Eugène hors service ! Il a joui deux fois, il serait étonnant qu’il le fasse une troisième fois. Martinov en est fort marri, si seulement il avait apporté ses petites pilules miracles, mais à l’origine il n’était pas venu pour partouzer.

 

– Bon, ben si je comprends bien, tu m’enculeras une autre fois ! Dit-il à son partenaire.

– Ben oui, on n’a plus 18 ans !

– Je vais peut-être arranger ça ! Intervient Fanny qui disparaît de la pièce quelques instants.

 

Et la voilà qui revient harnachée d’un magnifique gode ceinture.

 

– Amène ton cul, Martinov, j’ai apporté ce qu’il faut, et c’est du bon plastique, ça ne débande pas !

 

« C’est quand même pas tout à fait la même chose, surtout sur le plan psychologique, mais ça compense bien ! » Se dit le professeur tandis que Fanny lui bourre le cul avec une énergie qui fait plaisir à voir.

 

Après ce moment de folie, on passa à table, Martinov expliqua à Eugène Sarriette ce qu’il souhaitait faire sans toutefois entrer dans les détails.de l’affaire.

 

– Pour la première partie c’est assez simple, le plus difficile sera selon moi d’obtenir l’accord du sujet, en principe on n’hypnotise pas quelqu’un s’il n’en est pas d’accord, du moins c’est compliqué et sans garantie. On ne peut pas non plus lui faire faire des choses qui en temps normal le révulserait ou le révolterait, mais si c’est juste des photos à effacer, ça devrait le faire.

– Mais la seconde partie ?

– C’est plus compliqué parce que à ce moment-là intervient la notion du temps, le mieux serait d’aller chez ces personnes…

– Ça me paraît compliqué !

– Parce que sinon, le temps de trajet c’est quoi ?

– Une demi-heure maximum.

– Ça reste jouable…

 

Jeudi 18 avril

 

Martinov se demandait quand et comment contacter les filles. A la limite il pourrait toujours demander leurs coordonnées à Després en lui téléphonant sur sa ligne fixe, puisque ce monsieur n’avait pas de portable.

 

Mais parfois, l’offre et la demande se rejoignent. C’est ainsi que ce jour-là, le professeur Martinov reçu un coup de fil qui tombait à pic :

 

– Bonjour Monsieur Martinov, on est dans le coin, ça vous dirait qu’on vienne vous faire un bisou.

– Mais très certainement ! Je m’en réjouis d’avance

– Vous nous donnerez un peu de sous ?

– Cela va de soi !

 

Le professeur Martinov se concerte avec Béatrice.

 

– On va essayer de faire ça tout de suite, il faut que tu m’aides, elles sont un peu goudou, ça ne devrait pas être trop compliqué.

 

Une demi-heure plus tard les deux aventurières étaient là.

 

– Ah, je suis content de vous voir, je ne pense pas vous avoir présenté Béatrice, mon assistante, vous l’avez juste aperçu comme ça… je lui ai parlé de vous, ça vous dirait qu’elle participe ?

– Bien sûr : Répondit Stéphanie, ça sera juste un tout petit peu plus cher.

– Bien sûr, bien sûr, on est à vous tout de suite, le temps de ranger un truc… J’étais en train de faire une répétition pour ce soir, j’ai une séance d’hypnose.

– Ah ? Répond Stéphanie

– Ça vous dirait de me servir de cobaye, juste cinq minutes, pour voir si je suis au point ?

– Hi ! Hi ! Ce n’est pas dangereux au moins ?

– L’hypnose n’est jamais dangereuse.

– Ça doit être marrant d’essayer ! Dit Stéphanie à sa compagne.

– Vas-y, je te regarde !

 

« Trop facile ! » se dit Martinov qui la fait assoir, lui fait le baratin habituel et l’endort.

 

– Voilà dit-il à Agnès, votre amie est sous hypnose, on lui fait faire quoi ?

– Je sais pas, moi, retirer sa petite culotte par exemple.

– Stéphanie, retirez votre petite culotte et donnez-là moi.

 

Stéphanie est donc obligée de retirer son pantalon, puis peut alors enlever sa culotte et la donner au professeur qui la porte à ses narines afin d’en humer les bonnes senteurs.

 

– Martinov, t’es un cochon ! Commente Béatrice

– Vous pouvez remettre votre pantalon maintenant, la culotte je la garde en souvenir !

 

– C’est magique, hein ! Voulez-vous essayez à votre tour Agnès ?

– Pourquoi, vous faites collection de culottes ?

– C’est rigolo, non ?

– Allez-y, je me laisse faire !

– Je vous hypnotise, puis je vais réveiller Stéphanie afin qu’elle vous regarde.

 

Evidemment, le professeur se garda bien de réveiller Stéphanie.

 

– Stéphanie, dites-moi où vous conservez les photos qui compromettent Achille Després.

– Sur mon téléphone !

– Vous en avez fait des copies ?

– Oui !

– Elles sont stockées où ?

– Il y a une copie sur le portable d’Agnès et une autre sur notre ordinateur.

– Pas d’autres copies ?

– Non !

 

Il interroge ensuite Agnès qui lui confirme qu’il n’y a pas d’autres copies.

 

– Pourquoi ne les avez-vous pas détruites ?

– Je ne sais pas !

 

Il repose la même question à Stéphanie

 

– Parce qu’on peut en avoir besoin un jour.

– O.K. Maintenant donnez-moi les clés de votre voiture, on va tous monter dedans, vous à l’arrière, c’est Béatrice qui va conduire. Donnez-nous votre adresse.

 

Une fois chez elles, Martinov, ordonna :

 

A présent détruisez toutes les copies des photos impliquant Achille Després.

 

Moment surréaliste, Stéphanie sort son téléphone portable et supprime de sa galerie les quatre photos compromettantes. Agnès qui avait des copies de sauvegardes en fait autant sur son appareil. Stéphanie allume ensuite son ordinateur sur lequel existe aussi une sauvegarde et place les fichiers dans la corbeille. Puis les deux femmes restent figées, attendant probablement une nouvelle instruction.

 

– Ça ne suffit pas ! dit Béatrice qui intervenant à son tour sur l’ordinateur procède au vidage complet de la corbeille.

 

A présent tout ce petit monde pouvait retourner à Louveciennes.

 

Clac clac

 

– Stéphanie réveillez-vous, je vous ai fait retirer votre culotte. Je vais maintenant demander à Agnès de me donner la sienne.

 

Une fois Agnès réveillée à son tour, le professeur invita les deux filoutes à monter dans sa chambre.

 

– Je ne sais pas ce que j’ai, je suis toute bizarre, on dirait que je viens de me réveiller ! Déclara cette dernière en baillant comme une truite.

– Forcement, c’est l’hypnose ! Répondit Martinov !

– Vous ne nous avez pas fait faire des choses bizarres, j’espère ?

– Devant Béatrice, pensez-vous, ce n’est pas mon genre, j’ai juste confisqué vos culottes.

– Bon, on vous suit !

– Tu montes aussi, Béatrice ? Lui demande le professeur.

– Yes !

 

« Evidemment puisque c’est payé… »

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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