Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:30

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 4 – Terreur au CHU de Poitiers

Solene

 

Blanchard

 

Le capitaine Blanchard après avoir vérifié qu’aucune secte gothique n’ait été signalé dans le secteur fit mettre en place un imposant dispositif : surveillance des stations-service et enquêtes auprès de la population.

 

– On fait le point ? Demande-t-il après avoir réuni son staff.

– Pas grand-chose, des ragots de comptoirs, mais deux familles sont venues signaler être sans nouvelles de leurs rejetons, des personnes majeures…

– Ah ? Des familles qui se connaissent entre-elles.

– Oui !

– Peut-être d’autres victimes ?

– On n’a pas retrouvé d’autres corps.

– Un lien entre ces deux personnes ? Des activités gothiques ?

– Les deux jeunes gens se fréquentent, mais apparemment rien de gothique.

– Ça n’a probablement rien à voir, certainement une fugue amoureuse, mais restez attentif, on ne sait jamais.

 

Clara

 

A la tombée de la nuit nous étions prêts. On monte jusqu’à la nef, on sort, on devient chauve-souris et c’est parti.

 

Mes deux acolytes s’accommodent semble-t-il plutôt bien de cette transformation en chiroptère, s’amusant même à accomplir des facéties débiles comme des piqués ou des vols à l’envers.

 

Arrivés sur place, on fait le tour du bâtiment, quelques fenêtres sont entrouvertes, on entre, la pièce n’est pas allumée mais nous sommes nyctalopes, surtout quand on est en chauve-souris. Il y a deux lits avec deux personnes qui roupillent. Je reprends forme humaine, Sidonie me suit dans la foulée, François-René est un poil plus long à la détente.

 

On est là tous nus dans cette chambre d’hôpital. Le freluquet tente de cacher sa nudité de façon grotesque.

 

– Il est où, le sang ?

– Je ne sais pas, il faut déjà sortir dans le couloir.

 

C’est quoi ce lieu qui défie la raison ? Il y a des panneaux auxquels je ne comprends rien, on tourne en rond, je commence à perdre patience. On distingue un type habillé en blanc qui entre dans une pièce. On va demander à ce bonhomme, suggérais-je.

 

– Pas possible, il va nous prendre pour des fous. Proteste François.

– Si tu as une autre solution, tu le dis de suite, sinon on y va ,c’est moi qui gère.

– Mais on est à poil !

– Ben oui, on est à poil.

 

On entre.

 

– Mais qu’est-ce que vous faîtes là ? S’écrie le carabin affolé. Vous n’avez pas le droit d’être là.

– Vous allez nous conduire à la cave du sang !

– A la banque du sang ! Rectifie Sidonie.

 

Et à ce moment-là il se passe quelque chose qu’on ne m’expliquera que plus tard, le type s’apprête à appuyer sur quelque chose afin de prévenir la sécurité, Sidonie lui saute au cou avec une rapidité qu’elle ne soupçonnait pas elle-même.

 

– Le mords pas !

 

Trop tard, le gars tombe dans les vapes .

 

– C’est malin ! Il ne pourra plus nous renseigner, ou alors faut attendre une heure.

– On en fait quoi ?

– Soit on le laisse comme ça et il va se vider de son sang, soit on le vampirise, et on le laisse à son destin.

– Je préfère cette solution. Me dit Sidonie.

 

Moi aussi, mais je ne saurais dire pourquoi. Mais j’explique bien à ces deux jeunes gens la façon de procéder. Transmettre son savoir n’est-ce point un bel acte de partage ?

 

On trouve deux blouses accrochées à un portemanteau, moi je prends celle du toubib, on se fera ainsi moins remarquer dans les couloirs.

 

– On y va, et on ne mord personne sauf cas de force majeure !

 

On s’est baladé un certain temps dans un incroyable dédale de couloirs, avant de rencontrer une infirmière à la peau noire. Elle vient dans notre direction, assez étonnée.

 

Je fais signe à mes compagnons, en un instant la pauvrette est immobilisée.

 

– Tu vas nous conduire à la banque du sang !

– Mais…

– Dépêche-toi…

– Faut une clé.

– T’occupes pas de ça, conduit nous.

 

La fille tremble comme une feuille et nous fait rentrer dans une espèce de guérite qui se referme sur nous.

 

C’est quoi ce délire, me voilà guère rassurée, mais mes deux complices n’ont pas l’air du tout inquiets. Et voilà que la guérite descend toute seule. D’habitude les vampires ont le teint blafard mais là je dois être super blafarde.

 

La porte s’ouvre, nous voilà ailleurs. L’infirmière nous montre la porte qui est verrouillée, ce n’est que du bois peint. A trois on la pousse elle cède. C’est que c’est costaud, les vampires !

 

On entre, il y des poches de sang partout, on s’en empare chacun d’une au hasard et on déguste jusqu’à s’en lécher les babines. Ça fait du bien !

 

– Maintenant tu nous fait sortir.

– De lo de l’hôpital ?

– Oui ma biche !

 

On sort, on court sur deux cents mètres, on abandonne nos blouses dans une poubelle publique et on redevient chauve-souris. Direction la chapelle de Sainte Trazibulle.

 

Le docteur Thomas Walkoviak se réveille, il ne comprend pas ce qui lui est arrivé, il se souvient de trois cinglés sortis on ne sait comment de la section psychiatrie qui sont venus lui tenir des propos incohérents et que l’un deux l’a mordu. Il se dit qu’il lui faudra faire des tests, avec le sang et vu les temps qui courent faut pas déconner. Mais il a surtout une autre priorité, il a une faim de loup.

 

Il descend à la cafétéria et prend au distributeur automatique une grosse tablette de chocolat et un paquet de madeleines. Il dévore tout comme s’il n’avait pas mangé depuis huit jours. Et quand il a terminé, il a encore faim ! Une faim particulière puisqu’il a envie de mordre.

 

« Putain je m’enverrais bien une bonne entrecôte bien dodue  »

 

Lundi 3 mars

 

Interne de nuit, Walkoviak quitte son service à 6 heures du matin. En sortant il croise une secrétaire médicale qu’il connait un peu et à qui il fait la bise. Sauf qu’aujourd’hui le chaste bisou se transforme sans que la chose soit intentionnelle, en morsure vampirique.

 

Walkoviak est en pleine confusion mentale, d’un côté il se sent horrifié d’avoir mordu la petite secrétaire et de l’avoir laissé sans connaissance, mais d’un autre côté il se sent envahi d’un sentiment de bonheur et de plénitude.

 

Il ne cherche pas trop à comprendre, rejoint sa voiture, puis regagne son domicile où personne ne l’attend depuis son divorce.

 

Le temps de mettre la voiture au garage, le soleil a dardé ses premiers rayons…

 

« Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’étais si bien il y a un instant et maintenant, ça ne va plus du tout »

 

Il rentre, prend un Doliprane et s’en va se coucher. Mais il se relève aussitôt.

 

– Putain si on me retrouve, je vais être inculpé ! Je ne peux pas rester là !

 

Alors il quitte sa maison à pied, jette son téléphone portable, prend un maximum de liquide dans un distributeur, tout cela pour éviter qu’on ne le trace, puis s’en va louer une chambre d’hôtel dans le centre de Poitiers.

 

A l’hôpital la police constate l’effraction de la porte de la banque sanguine, le sabotage de trois poches de sang et relève le témoignage de la blackette.

 

– Ils ressemblaient à quoi ?

– Deux hommes et une femme, plutôt jeunes.

– Pas de signes particuliers ?

– Non, ils étaient en blouses blanches

– Des gens de l’établissement, alors ?

– Non, je ne les avaient jamais vu… et puis ils étaient nu-pieds.

– Nu pieds !

– Ben oui, je n’ai pas compris ! Peut-être des fous.

 

La police se renseigna afin de savoir s’il y avait des absences parmi les patients de la section psychiatrique. Il n’y en avait pas.

 

La police n’avait pas l’intention d’en faire davantage, il n’y avait pas mort d’homme !

 

Sauf que quand on la rappelle quelques heures plus tard pour lui signaler le meurtre par morsure d’une employée de l’établissement, l’affaire prend une autre dimension.

 

L’agression a eu lieu sur le parvis de l’hôpital, où il n’y a aucune caméra. Impossible de savoir si le meurtrier venait de l’hôpital ou en sortait.

 

Le capitaine de gendarmerie Michelet se renseigne afin de savoir si des cas similaires ont été relevés dans la région.

 

Bingo ! Trois automobilistes mordus dans une station-service près de Sainte-Trazibulle.

 

Il n’a nul besoin d’être un fin renard pour deviner que les deux affaires sont liées.

 

Les relevés d’empreintes confirment la présence des trois personnes non fichées responsables de la tuerie de la station-service.

 

Michelet s’en va rencontrer son collègue Blanchard, et les deux fins limiers tentent de démêler l’affaire.

 

– Assurément, il s’agit d’une secte de maboules qui portent un culte au sang, ils doivent se prendre pour des vampires. Nous avons fait des recherches de proximité, pas de secte dans le genre dans le coin, pas de gothique, pas d’abonnés à des trucs bizarres. Tout se passe comme si ces gens venaient d’un autre endroit dont ils auraient été chassés. Mais là non plus ça ne va pas, on ne m’a remonté aucun cas similaire en France. Explique le capitaine de gendarmerie Blanchard

– S’ils opèrent à partir de Sainte-Trazibulle, ils ont une cachette, non ?

– On a demandé aux commerçants de nous signaler tout client inhabituel, pour l’instant ça ne donne rien, mais ce doit être trop tôt. Ils ont peut-être des provisions, mais les provisions ce n’est pas éternel, il faudra bien qu’ils fassent des courses.

– Et les cachettes ?

– Bof, des granges à moitié abandonnées, des cabanes de jardins, deux baraques inoccupées, on a rien trouvé.

– Sont peut-être hébergés chez un complice ? Suggère Michelet.

– Ou alors, ils crèchent en dehors du village.

 

Michelet est dubitatif, il se gratte la tête.

 

– Ils étaient combien à la station-service ?

– On a trouvé trois séries d’empreintes, rien au fichier évidemment. Répond Blanchard.

– Humm.

– Quand même, ils devaient être super costauds, les victimes n’étaient pas vraiment des mauviettes. Ils étaient comment vos voleurs de poches de sang ?

– Deux nanas et un mec, pas du tout le genre culturistes d’après la témoin.

– Alors ce ne sont pas les mêmes ! Suggère Blanchard

– Et puis, il y a un truc que je ne pige pas, pourquoi après avoir foutu le bordel dans la banque de sang, ces abrutis sont-ils allés mordre une secrétaire qui n’avait rien demandé ?

– Supprimer un témoin gênant, tout simplement.

– Non, il doit y avoir une autre explication.

– Et les caméras de surveillance ?

– Justement, la moitié est en panne, pas assez de crédits… on ne les pas vu entrer ni sortir mais l’infirmière les a accompagnés jusqu’à la sortie. Ils ne lui ont rien fait, alors pourquoi aller supprimer un prétendu témoin trois heures plus tard ? Se demande Michelet

– L’infirmière est peut-être complice de quelque chose.

– Ouais, on va la cuisiner un peu.

– On est pas sorti de l’auberge.

– Pourvu que les médias ne s’en mêle pas !

 

Trop tard !

 

Effectivement la Nouvelle République titrait en toute simplicité : une secte gothique inspirée par les films de Dracula sème la terreur au CHU de Poitiers.

 

Revenus à la chapelle, François-René rouspète :

 

– On a pas prévenu les parents.

– Et on fait comment ? Rétorque Sidonie, on ne va pas se pointer à poil dans un cybercafé !

– Ils vont s’inquiéter et les flics risquent de se pointer… tu ne veux pas essayer de nous aider puisque tu peux supporter la lumière du jour ? Me demande-t-il.

 

Effectivement je peux supporter la lumière du jour. Mais ce n’est pas très agréable. Cela dit je veux bien faire un effort, surtout s’il y a une menace d’enquête policière

 

On m’explique ce qu’il faudrait faire, je n’y comprend rien du tout. On laisse tomber. Sidonie a un plan B comme ils disent, mais je trouve ça bien risqué. Elle explique :

 

– A la tombée de la nuit François-René vole une voiture à la station-service, il file jusqu’à Poitiers, il prévient les parents dans un cyber et voilà ! Pour le retour ce sera en chauve-souris Explique la jeune femme.

– Mais enfin, tes parents ne vont pas comprendre que tu ne leur téléphones pas toi-même ! Objecte François-René

– Tu leur diras que je vais bien et que je leur téléphonerai demain.

– Ce ne serait pas plus simple qu’on y aille ensemble ?

– Non, d’une part faut que tu apprennes à te débrouiller et puis Sidonie a plein de choses à m’apprendre.

 

Peu rassuré, François-Rene s’en va donc à la station-service ignorant qu’une voiture de police banalisée y est en planque.

 

La chose n’est pas si simple, il faut qu’une voiture s’arrête et que son conducteur soit seul. Il attend en faisant les cent pas, et ce qui devait arriver arriva. Pensez donc un piéton dans une station-service !

 

– Vos papiers ?

 

Il est seul, ils sont deux, essayer de les mordre ne lui semble pas être la bonne solution.

 

« Chauve-souris, je suis une chauve-souris ! »

 

Et hop, François-René métamorphosé en chiroptère s’extrait de ses vêtements qui tombent au sol en une masse informe. Par réflexe le brigadier Poliveau sort son arme mais le garçon a le temps de le mordre au cou, le type s’écroule tandis que l’autre complètement paniqué s’enfuit vers la voiture et démarre.

 

François-René revient dans sa forme humaine, se rhabille et après avoir vérifié que personne ne le suit revient à la chapelle.

 

– Ça a foiré…

 

Et il raconte…

 

– Ça sent le roussi, on se barre d’ici ! Proposais-je

– On va où ?

– On verra bien, il doit bien rester des tas de cachettes en France, non ?

 

Et c’est ainsi que trois chauves-souris prirent leur envol en direction de Châtellerault.

 

Nous avons fait halte dans deux villages à la recherche d’un bâtiment abandonné. C’est au troisième village que nous avons découvert ce qui avait dû être une grange. Pas trop pratique, mais en attendant mieux… On inspecte un peu les lieux, on trouve un porte dont l’entrée est encombrée par des cagettes, des bouts de bois et autres saloperies.

 

On dégage tout ça, la porte s’ouvre avec un grincement à réveiller un mort, on entre. C’est un local assez petit, peut-être 10 m², aucune ouverture, en se serrant on peut y coucher à trois… quand on aura déblayé les fourches et les faux qui l’encombrent.

 

Evidemment le capitaine de gendarmerie Blanchard ne croit pas un mot de la version que lui débite le brigadier Débord,

 

– On va aller voir tout de suite sur place, mais arrêtez de me saouler avec vos histoires de chauves-souris !

 

Sur place ils trouvent le gendarme passé de vie à trépas, avec deux belles morsures au cou.

 

– Même mode opératoire que l’autre fois, donc même agresseur, et donc il est dans le coin. Je n’aurais pas cru.

 

Rentré à la gendarmerie il prévient Michelet à Poitiers :

 

– Le coupable est chez nous, il va nous falloir ratisser le coin, on va avoir besoin d’aide.

– On arrive.

– Brigadier Débord, pouvez-vous me décrire votre agresseur ?

– Jeune, lunettes, acné, cheveux très clairs.

 

Et soudain le brigadier Débord tombe en arrêt sur une photographie posée négligemment sur le bureau de son chef.

 

– C’est…c’est… c’est… lui !

– Z’êtes sûr !

– Ben oui je ne suis pas près de l’oublier.

 

Mardi 4 mars

 

Du coup l’affaire prend une autre tournure.. Au petit matin, on perquisitionne chez les parents de Couillard qui hurlent à l’innocence de leur progéniture. On relève les empreintes de deux jeunes gens afin d’établir des comparaisons. Elle s’avèrent positives. Du coup branlebas de combat : les photos de François-René Couillard, soupçonné de plusieurs meurtres rituels et de Sidonie Grandvoisin de la Clitoune, complice ou otage de ce dernier sont diffusées dans tous les sites de gendarmerie de la région, on surveille toutes les stations-services, et on sécurise la banque du sang du CHU de Poitiers. Et évidemment on ratisse de nouveau les éventuelles cachettes.

 

Michelet et Blanchard examinent une carte d’Etat-major.

 

– On a tout fait ?

– Sauf la vieille chapelle.

– Et pourquoi on n’a pas fait la chapelle ?

– C’est une ruine.

– On s’en fout on va aller voir.

 

Michelet, Blanchard et six hommes lourdement armés pénètrent dans la chapelle, ils découvrent la porte cassée, empruntent l’escalier et finissent par atterrir dans la salle du cercueil.

 

– C’est quoi ici ?

– Une chambre mortuaire, on dirait ! Répond Michelet.

– Avec un cercueil vide !

– Ben oui quand on joue aux vampires…

– Attendez c’est quoi par terre ? S’interroge Blanchard.

– Des bandelettes de tissu.!

– Ça a l’air récent, il n’y a aucune poussière.

– Il y a du sang aussi !

– Bon faites de relevés d’empreintes et de sang. Pour les bouts de fringues on va interroger les parents des deux débiles. Rejoignez-nous en haut, nous on remonte.

 

C’est qu’il se sentait mal à l’aise, Blanchard, mais il se gardait bien de le dire.

 

Les empreintes étaient les mêmes que ceux des suspects. Ceux-ci s’étaient bel et bien cachés ici, mais comme ils n’y étaient plus, les gendarmes étaient bien avancés. Néanmoins, par précaution, on posta deux sentinelles à l’extérieur de la chapelle.

 

– Ces bandes de tissus sont-elles prélevées d’un vêtement de votre fille.

– Qu’est-ce que j’en sais, moi ! S’énerva Marie-France Grandvoisin, la dernière fois que je l’ai vu elle avaient ses vêtements tout déchirés…

– Pardon ?

– Ben oui !

– Vous ne nous l’aviez pas dit ?

– Vous ne me l’aviez pas demandé !

– Vous l’avez vu quand pour la dernière fois? Elle est repartie quand ?

– Samedi soir. Elle s’est changée et elle est repartie, elle m’a dit qu’elle passerait la soirée avec l’autre abruti… Dites, monsieur le gendarme, vous allez me la retrouver, ma fille ?

– Il ne faut jamais désespérer, chère madame, laissez la gendarmerie faire son travail, dès que nous aurons du nouveau, nous vous en aviserons. Ah ! On vous a mis sur table d’écoute, si votre fille vous téléphone vous faites durer la conversation le plus longtemps possible.

 

En sortant il croisa la femme de ménage.

 

– Vous êtes qui, vous ?

– La femme de ménage !

– Sortez avec moi une seconde, j’ai un truc à vous dire.

– Mais j’ai rien fait, moi !

– J’ai pas dit que vous aviez fait quelque chose. C’est quoi votre nom ?

– Je m’appelle Amina Diouf

– Ah c’est vous ? Bluffa Blanchard. Vous savez que votre carte de séjour n’est plus à jour ?

– Mais si…

– Mais non… je sais encore ce que je dis ! Ecoutez-moi, voilà ma carte, si vous remarquez quoi que ce soit d’étrange, par exemple un coup de fil ou autre chose entre votre patronne et sa fille, je veux être averti. En échange : je vous foutrais la paix avec votre carte de séjour. Bonne journée mademoiselle.

 

Il se dirigea vers sa voiture et la rappela :

 

– Mademoiselle Diouf !

– Oui !

– Ça vous dirait de me faire une petite pipe ? Demanda-t-il après qu’elle se fut approchée.

– Pardon ?

– Je vous donnerais un petit billet.

– Vous me prenez pour une pute ?

– Vous savez, les putes, c’est comme les flics, tout le monde les méprise, mais parfois on est bien content de les trouver. Une société sans flics et sans putes, c’est tout simplement inconcevable.

– Vous êtes gonflé, vous !

– Alors, laissez-vous tenter, je suis doux comme un agneau.

– Vous me donneriez combien ?

– Tout dépend de ce qu’on fait. Si c’est juste une pipe, c’est un billet

– Un billet de combien ?

– Tss, tss, vous iriez jusqu’où ?

– Si vous voulez me prendre par le petit trou, je veux bien contre 100 euros.

– OK, prévenez votre patronne que je vais avoir besoin de vous pendant une heure

– Elle va se demander….

– Vous lui direz que c’est juste un interrogatoire de routine.

– Euh, vous avez des préservatifs ?

– Mais bien sûr ma belle. Monte, on va faire ça un peu plus loin.

 

La voiture se dirigea vers le bois de Pinechaude, pénétra dans une contre-allée et s’arrêta un plus loin après un tournant. Ainsi personne ne pourrait la voir.

 

Il sortirent de la voiture, Blanchard sortit une couverture du coffre de la voiture et ils avancèrent dans une allée envahie par la végétation.

 

– Il y a une petite clairière, tout près ! Précisa le gendarme.

– Vous m’avez l’air de bien connaître le coin !

– Oui parfois, je viens aux champignons !

 

Une fois sur place, le gendarme étale la couverture.

 

– Voilà, on va se déshabiller !

– Complètement !

– Ben oui, ce sera plus fun !

 

Clara V04Amina pensait que la prestation aurait lieu dans la voiture, mais soudain, elle ne se sent plus rassurée, cette clairière complétement isolée du monde ne lui dit rien que vaille. Mais que faire ? S’enfuir est illusoire. Elle n’a rien pour se défendre, alors elle avise une grosse branche morte et la déplace discrètement afin qu’elle reste à portée de mains, ainsi si le gendarme devint agressif : Paf le gendarme ! On se rassure comme on peut.

 

– Ben dit donc, t’es drôlement bien gaulée ! Lui dit Blanchard en admiration devant sa nudité

– On fait ce qu’on peut !

– On s’embrasse ?

– Ça peut se faire !

 

Blanchard eut été moche, elle aurait peut-être hésité, mais ce gendarme était plutôt beau gosse.

 

– Vous ne devez pas avoir de mal à trouver des nanas, qu’est-ce que vous foutez avec moi ?

– Je préfère les rencontres furtives, je n’ai pas envie de m’encombrer avec une maîtresse et de risquer de foutre mon ménage en l’air.

– Et votre femme, elle sait ce que vous faites !

– Peu importe, je suis cocu comme tous les gendarmes, alors elle n’a rien à dire, mais c’est une brave femme, elle a beaucoup de qualité et je l’aime, ça vous épate, hein ?

– Non je demandais ça comme ça !

– Bisou ?

 

Blanchard embrassait bien et curieusement, cela la rassura. Il lui pelota un peu ses jolis seins avant qu’elle ne demande.

 

– Je vous suce un peu pour commencer.

– Oui, mais avant tu vas me montrer tes pieds.

– Mes pieds ? Qu’est-ce qu’ils ont mes pieds !

– J’aime bien les jolis pieds ! Assis-toi et tends ta jambe que je regarde ça de plus près.

 

Le capitaine Blanchard est en extase devant le joli pied d’Amina. Il n’a jamais eu l’occasion de voir de près le pied d’une blackette et s’étonne que la plante en soit blanche,

 

– T’es pas chatouilleuse, au moins ?

– Si, en dessous !

 

Il laisse donc le dessous tranquille, et lèche la voute, rencontrant une légère odeur de macération, puis il s’attaque aux orteils, privilégiant rapidement le gros qu’il fait aller et venir dans la bouche comme s’il s’agissait d’une petite bite.

 

Son petit manège l’ayant fait bien bader, il tendit ensuite sa bite à la jeune fille qui la pris en bouche avec une certaine gourmandise.

 

– Tu suces bien, dis-donc !

– Humm

– Continue c’est bon, mais ne me fait pas jouir. Je voudrais conclure dans ton cul.

 

Et c’est ainsi que les choses se passèrent, sentant sa jouissance proche, le gendarme demanda à la blackette de se mettre en levrette.

 

– Oh, Quel beau cul !

 

Il ne put s’empêcher d’aller lui lécher le troufignon avant d’y introduire sa queue encapotée.

 

L’affaire se termina rapidement et seuls quelques oiseaux effrontés furent témoins de la fin de leurs ébats.

 

– T’es drôlement coquine, toi ? T’es toujours comme ça ?

– Non, uniquement avec les gens sympas.

 

Après cette petite distraction, Blanchard raccompagna Amina chez sa patronne, puis s’en alla ensuite visiter la famille Couillard à qui il donna le même genre d’instructions qu’à Madame Grandvoisin.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:26

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 3 – Du sexe dans la crypte

Clara v

– Si quelqu’un se coucher dans le cercueil, moi je préfère dormir à même le sol ! Déclarais-je.

 

Pas envie qu’ils m’y enferment !

 

– S’il vous prenait l’envie saugrenue de vous débarrasser de moi, autant vous prévenir que l’idée n’est pas bonne. Vous ne connaissez rien au monde des vampires et vous allez avoir besoin de moi pour vous débrouiller. Il se trouve que moi aussi j’ai besoin de vous parce que je comprends pas grand-chose à cette époque. Alors c’est donnant-donnant. D’accord.?

 

Ils acquiescent sans que je puisse dire s’ils sont sincères ou non.

 

Sinon, j’ai l’entrejambe qui frétille.

 

– J’ai oublié de vous dire quand on plus faim, on est parfois très excité, c’est une réaction normale, on peut faire avec en attendant que sa passe, mais c’est tellement mieux si on assume !

 

Les yeux de Sidonie deviennent très expressifs, elle recommencerait bien le trip de tout à l’heure mais n’ose sans doute pas devant son boutonneux de copain ! Je vais donc m’occuper du copain… dans un premier temps.

 

Mais avant faut que je me renseigne sur quelque chose.

 

– C’est quoi « des capotes » ?

– Pourquoi cette question ?

– Ben tout à l’heure, j’ai sucé ton copain et quand j’ai voulu qu’il m’encule, il a refusé parce que j’avais pas de capotes, j’ai rien compris.

– Heins ? T’as sucé François René ?

– Ben oui, elle m’a pratiquement violé ! Intervient l’intéressé !

– Je rêve ! Et bien sûr tu t’es laissé faire ? S’énerve Sidonie.

– Puisque je te dis qu’elle m’a pratiquement violé !

– E tu t’es laissé faire ?

– Alors c’est quoi des capotes ? Redemandais-je, coupant court à leur chamaillerie

 

Sidonie m’a expliqué.

 

– Mais les vampires n’attrapent de maladies, voyons ! Puisque nous sommes immortels. Dis-moi Sidonie, je trouve que tu as l’œil lubrique !

– J’ai l’œil lubrique, moi ?

– Mais oui, viens donc m’embrasser, tu en meurs d’envie.

 

On se roule une galoche bien baveuse devant le boutonneux qui fait semblant d’être choqué, alors que sa braguette affirme le contraire.

 

– Je ne savais pas t’étais goudou ! Grommelle-t-il

– Et alors, je fais ce que je veux, et d’abord je ne suis pas goudou.

– Déshabille-toi ! Dis-je au garçon tu seras plus à l’aise pour nous regarder, et peut-être même qu’on t’autorisera à nous rejoindre.

– Non, mais on est tombé où là ? Fait-il mine de se désespérer.

 

On le laisse grogner, et Sidonie et moi nous nous sommes débarrassées de nos vêtements, nous sommes face à face et nous nous caressons mutuellement la poitrine avec volupté. Elle ne tarde pas à me lécher les tétons, j’étais loin de penser qu’elle évoluerait aussi rapidement.

 

– On devrait l’entreprendre à deux ! Proposais-je à Sidonie, en chuchotant, sinon il va nous emmerder.

– Non, je préfère rester avec toi.

– Force-toi un peu.

– Je n’ai vraiment pas envie !

– Tu as déjà fait des choses avec lui ?

– Non, lui il voudrait bien, mais pour moi c’est juste un bon copain, rien de plus.

 

C’est compliqué les humains !

 

– Tu vas juste rester à côté de moi, sans y toucher, c’est moi qui va faire tout le boulot, ça marche comme ça !

– Ben… ouais

 

J’avance vers lui en faisant ballotter mes gros nichons. Il me fait des yeux de poisson mort d’amour.

 

– Allez, déshabille-toi ! L’invectivais-je

– Vous êtes une sorcière !

– C’est pas grave, ça !

– Une sorcière lubrique !

 

Je lui met la main au paquet, c’est tout dur-là dedans. Il hésite un moment ou plutôt il fait semblant d’hésiter, puis obtempère.

 

Je ne perds pas une minute et introduit sa bite dans ma bouche. Déjà il se pâme de plaisir. Sidonie est à côté de moi mais ne fais aucun geste. Manifestement il espère qu’elle va participer.

 

ClaraV 03

Je continue mon travail de suceuse de bite en variant les positions de ma bouche et de ma langue, puis saisie d’une impulsion subite, je mouille un doigt que je lui introduis subrepticement

 

– Mais ça va pas, non ? Proteste le garçon.

– Tais-toi, je sais ce que je fais, tous les hommes adorent ça !

 

Il avait envie de nous dire quelque chose depuis quelques minutes, Cette fois il se lance.

 

– Si vous me suciez à deux ?

 

Je croise le regard de Sidonie qui ne sais que faire.

 

– C’est demandé si gentiment, tu ne peux pas refuser !

 

Elle esquisse un geste de dénégation.

 

– Juste un peu ! Insistais-je. Ça ne va pas te tuer !

 

Je lui tends la bite de son copain. Sidonie ferme les yeux, souffle un bon coup, ouvre la bouche, et hop c’est parti. On se passe et on se repasse la bite, chacune son tour, on lèche la verge de concert, un vrai ballet de langues. Je sais gré à Sidonie de s’être lancé, mais je comprendrais parfaitement qu’elle ne souhaite pas que la chose dure trop longtemps.

 

Et puis, j’ai vraiment envie de me faire enculer !

 

Je me mets en levrette et invite le garçon à venir me pénétrer le derrière de son dard bandé comme un arc.

 

Il n’hésite pas, il s’approche, ça rentre tout seul et c’est trop bon. Et pendant qu’il me bourre je fais signe à Sidonie d’approcher sa chatte de mon visage afin que la lui lèche. L’autre me pilonne comme s’il était à l’exercice, me déclenchant des ondes de plaisir de plus en plus rapprochées, de plus en plus intense.

 

J’ai joui, et un vampire qui jouit ça fait du bruit.

 

Sans doute affolé par le vacarme, François-René est sorti précipitamment de mon cul et m’a déchargé sur mes jolies petites fesses. Je lui ai ensuite nettoyé la bite comme il se doit.

 

J’entraine Sidonie dans le coin, pour lui faire un câlin.

 

– T’as été très bien ! Bravo !

– C’était bien pour te faire plaisir.

– T’avais déjà sucé des bites ?

– Pas souvent, mais pas la sienne en tous cas.

 

– On a oublié de téléphoner aux parents, dit François-René après qu’il eut récupéré.

 

Il sort un truc de sa poche qui ressemble à un miroir de poche et qui fait de la lumière, décidément c’est le siècle des lumières ! Mais ce ne doit pas être un miroir. Il me semble que Sidonie avait aussi un objet similaire. Il tapote dessus.

 

– Y’a pas de réseau !

– Pas étonnant, répond la fille, t’as vu où on est ?

– Faut téléphoner d’en haut, tu viens ?

– Non, ce n’est pas une bonne idée. On a tué des gens…

– Pas moi… Proteste le jeune homme.

– Peut-être mais t’es complice et t’as laissé des empreintes sur le distributeur automatique, à mon avis on ne risque pas grand-chose, mais on ne sait jamais, tu sais, les gendarmes sont malins, avec le téléphone, on peut nous tracer.

– Alors ?

– Alors on casse nos téléphones.

– Mais les parents ?

– On trouvera un moyen, un cybercafé peut-être ?

– Un cybercafé où ça ?

– A Poitiers.

– Et on y va comment à Poitiers ?

– Ben en car ! Ça existe les autocars.

 

Il est bien évident que je n’ai strictement rien compris à ce dialogue de fous furieux. On a essayé de m’expliquer, je ne suis pas certaine d’avoir tout compris.

 

Evidemment la première voiture qui s’arrêta à la station-service constata le massacre et prévint la gendarmerie. On réveilla le capitaine Blanchard qui de très mauvais poil se déplaça sur les lieux.

 

– Ça m’a tout l’air d’un meurtre rituel, genre secte satanique. Effectuez les relevés habituels, on fera établir des tests d’ADN sur les prélèvements autour des morsures. Puis faites emporter les cadavres à la morgue.

 

Dimanche 2 mars

 

Le matin a toujours été propice aux idées lumineuses. Et Sidonie essaie de m’expliquer la sienne :

 

– Puisqu’il nous faut du sang, au lieu d’aller mordre les gens, pourquoi ne pas aller en piquer dans une banque de sang à l’hôpital ou en clinique ?

– C’est une bonne idée. Répond le freluquet, mais concrètement ?

– Concrètement faut aller à Poitiers, et pour le reste faut demander à Clara.

– J’aimerais bien comprendre déjà !

 

On m’explique, cette fois je pense avoir compris, ce n’était pas si compliqué. Ils stockent donc du sang en cave comme les taverniers entreposent du pinard. Ça me paraît intéressant, ça évitera surtout de terroriser la population. Cela dit je me demande si ça va complètement remplacer le plaisir de mordre dans la chair pendant que l’on sent sa victime défaillir. Cruelle allez-vous dire ? Non, ce n’est pas de ma faute si je suis une vampire, je sais, je l’ai dit mais parfois faut répéter les choses.

 

– Bon on va essayer de faire comme ça…

– On prend le car alors et on en profitera pour aller dans un cybercafé…

– C’est quoi un car ?

– C’est une grande voiture qui peut prendre plusieurs personnes.

– Comme une diligence ?

– Une grosse diligence.

– On ira cette nuit.

– Non, ça ne va pas, le dernier car est vers 18 heures.

– 18 heures ? Il y a des heures en plus ?

– 6 heures du soir si tu préfères.

– Ah ! Vous n’allez pas voyager de jour, vous allez être malade comme des bêtes moi je pourrais mais pas vous. On va donc faire autrement, je vais vous montrer quelque chose mais l’un après l’autre parce que ce n’est pas de la dernière évidence.

 

Je fais venir la fille devant moi et lui demande de se déshabiller, pour ce que j’ai à lui apprendre ça n’a rien d’obligatoire mais c’est bien plus pratique

 

– Regarde bien ce que je fais !

 

Et je mets à battre des abattis à la façon d’une poule apeurée.

 

– Fais comme moi !

– C’est une plaisanterie !

– Pas du tout, allez !

 

Ce n’est pourtant pas bien compliqué mais il a fallu plusieurs essais avant qu’elle me fasse ça correctement. Le freluquet pendant ce temps à l’air de se demander si je ne suis pas en pleine crise de folie. Pas grave, je commence à avoir l’habitude.

 

– Maintenant tu penses très fort dans ta tête ‘je suis une chauve-souris  »

– Non mais…

– Allez et mets-y de la conviction !

 

Fastidieux, elle n’y arrive pas, mais je m’obstine :

 

– Essaie encore !

– Je suis une chauve-souris, je suis une chauve-souris.

 

François-René pousse un cri de terreur. Sa copine s’est transformée en chiroptère et virevolte dans la pièce, ne sait où se poser, pendant que son grand benêt claque des dents.

 

– Maintenant pose-toi au sol, essaie de mettre une patte devant l’autre, c’est pas évident à cause les ailes, mais tu vas y arriver et tu penses très fort : « je ne suis pas une chauve-souris ».’

 

Evidemment elle s’emberlificote les pattes, je me marre, ce n’est pourtant pas drôle mais que voulez-vous, c’est nerveux. C’est vrai aussi qu’on ne s’improvise pas chauve-souris, l’instinct fait son boulot mais ça n’empêche pas les bêtises !

 

Au deuxième essai elle redevient humaine, non pas humaine, mais vampire !

 

– C’est fou ce truc, t’es une sorcière !

– Non, une vampire !

– Tout à l’heure tu t’entraîneras mais avant c’est ton copain qui va essayer.

– Non !

– Si !

 

Je leur fit faire ensuite des essais de transformation coordonnées

 

– Il faut que ça devienne un réflexe, quand je deviens chauve-souris vous faites pareil, quand je reprends forme humaine, vous faites pareil et tout ça sans discuter, c’est moi qui commande et je ne veux aucune initiative personnelle, sinon je vous laisse choir. On est bien d’accord ?

 

Ils approuvent, mais ce n’est pas le grand enthousiasme. Alors j’en remet une couche :

 

– Ecoutez moi bien. Dans l’état actuel des choses, vous ne pourrez jamais vous en sortir seuls, Quelques jours peut-être mais pas plus. Être vampire ça s’apprend, et je vous apprendrais ce que je sais, mais progressivement. Donc considérez que je suis votre maîtresse et que vous êtes mes esclaves, que je demande une obéissance aveugle et que j’ai tous les droits sur vous y compris de vous punir. Mais si vous êtes sages, tout se passera bien. Ça va comme ça ?

 

Je ne m’attendais pas à ce que Sidonie ait le cran de répliquer :

 

– Je te signale que toi aussi tu as besoin de nous, tu ne connais rien à notre époque…

– Petite peste ! Tu te crois irremplaçable ? Je n’ai qu’un geste à faire et tu n’existeras plus. Trouver une autre personne qui me servira de guide dans cette époque n’est qu’un jeu d’enfant, une morsure bien placée, et hop ! Alors tu vois, on n’est pas vraiment à égalité.

– Et pourquoi me garder si c’est si facile de me remplacer ?

– Parce que j’aime bien ton petit cul !

– Evidemment, c’est un argument !

– Pardi ! Viens donc m’embrasser !

 

Elle me roule un pelle, mais au bout de quelques instants , je la repousse. Elle ne comprend pas.

 

– Sais-tu que quand on me tient tête, ça mérite une punition.

– Je n’aime pas les punitions.

– Tu n’as jamais joué à la soumise ?

– Non ce n’est pas mon truc !

– Tu n’en sais rien si tu n’as jamais essayé.

– Oui, ben, je ne suis pas pressée.

 

Je ne suis pas folle, je comprends très bien que je ne vais pas la convertir au plaisir de la domination rien qu’en faisant la parlotte. Alors, j’use un peu de mes pouvoirs pour la rendre plus docile, un tout petit peu, inutile de forcer la dose.

 

Mais voilà le François-René qui s’agite dans son coin et qui baragouine je ne sais quoi. Alors lui c’est bien simple, je l’endors.

 

Voyons voir maintenant si la poulette est à point.

 

– A genoux devant moi, ma petite chérie..

 

Elle n’hésite même pas, normal elle est encore sous mon emprise.

 

– Tu sais que tu es mon esclave ?

– Oui, Clara !

– Tu sais que j’ai le droit de te punir quand j’en ai envie !

– Oui, Clara !

 

Je la gifle, plusieurs fois, pas très fort, je ne suis pas une brute, mais ce sont des gifles quand même, pas des caresses. Je suis un peu sadique, j’aime dominer, humilier, faire souffrir, mais tout cela est tellement mieux quand la personne soumise est consentante.

 

– Ouvre la bouche, je vais te cracher dedans.

 

Je lui envoi des jets de salive, elle avale sans broncher.

 

– Je te pisserais bien dans la bouche, mais depuis mon réveil, je n’ai bu que du sang, mais nous aurons d’autres occasions, n’est-ce pas Sidonie ?

– Oui Clara !

– Je pourrais même quelque chose de plus consistant t’offrir mais faudrait que je mange un peu…

– T’es dégueulasse, Clara.

 

Comme quoi mon emprise n’est pas totale…

 

Je me tourne, je lui présente mes fesses que j’écarte de façon à exhiber mon anus.

 

– Viens m’honorer l’anus, je veux y sentir ta langue

– Oui Clara

– Renifle d’abord ! Tu aimes l’odeur !

– Oui Clara.

 

Elle fait ce qu’elle peut avec sa petite langue, apparemment ce doit être la première fois qu’elle se livre à cette fantaisie.

 

– Maintenant, tourne-toi, baisse-toi légèrement et cambre bien tes fesses

 

Je lui gifle le cul à mains nu, elle piaille, mais ne se rebelle pas. L’endroit devient tout rouge et mes petites mains de vampires commencent à me faire mal, je cherche un objet contondant et j’ai l’idée d’aller décrocher la ceinture du pantalon du grand benêt.

 

Je cingle ses jolies petites fesses sans trop forcer, mais les impacts laissent néanmoins de jolies zébrures sur son derrière. En même temps je sens ma chatte qui dégouline, je ne vais pas pouvoir rester comme ça.

 

– Aïe ! Crie-t-elle

– Non, ça ne fait pas mal, pense que ça te fait du bien, transforme la douleur en plaisir.

– Aïe !

 

Ben, oui, ce n’est pas évident ! Doucement je libère mon emprise.

 

– Qu’est-ce que tu me fais ? Demande ma soumise.

– Ben, je te punis un petit peu !

– J’ai les fesses en feu, tu peux peut-être arrêter, maintenant.

 

Elle se retourne, se redresse et me fait face. Nos visages se rapprochent, on s’embrasse goulument en bavant comme des cochonnes.

 

– T’as aimé les petites misères que je t’ai fait ?

– Disons que je n’ai pas détesté.

– On recommencera ?

– Oui, mais pas tout le temps.

– Tu vas venir t’occuper de ma chatte ?

– Oui, bien sûr.

 

Elle y prend goût, c’est certain !

 

– Mon dieu, ces poils, tu ne veux pas que je te fasse un petit rasage ?

– Ça ne va pas, non ? Lèche-moi ma poulette, donne-moi du plaisir.

 

Ce matin Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, après avoir émergé d’une nuit difficile s’en fut vérifier dans la chambre de sa fille si celle-ci était revenue.

 

– La salope, elle a découché avec l’autre merdeux ! Et elle répond pas à mes messages. J’espère au moins qu’elle s’est protégée. Bon je vais me préparer, faut que je me montre à la messe, quelle corvée !

 

A midi, elle commença à s’inquiéter. Elle dû se motiver pour téléphoner chez les Couillard. Elle avait en horreur ces parvenus bouffis de suffisance qui travaillaient tous les deux à la télévision.

 

– Ah, ils étaient ensemble ! S’étonna Madame Couillard, vous êtes sûre qu’ils étaient ensemblea ?

– Ma fille me l’a dit !

– Elle ne dit peut-être pas la vérité.

– La question n’est pas là, avez-vous eu des nouvelles de votre fils ?

– Mais ça ne vous regarde pas !

– Il s’est peut-être passé quelque chose de grave, je ne vous demande pas la lune…

– Eh bien, non, je ne sais pas où il est allé, son téléphone a l’air coupé, ce n’est pas vraiment dans ses habitudes, voyez-vous ?

– Ma fille m’a dit qu’ils allaient en boite, en moto à Poitiers, je vais me renseigner pour savoir s’ils n’ont pas eu un accident…

– Nous aurions été prévenus, chère madame, quant à sa moto… permettez-moi un instant que je regarde par la fenêtre. Elle est là sa moto ! Elle n’a pas bougé.

– Pourquoi ce mensonge ?

– Vous me traitez de menteuse ?

– Pas vous, ma fille ! Bon, je vous propose une chose, si à 16 heures nous n’avons pas de nouvelles, je vous propose de m’accompagner à la gendarmerie pour signaler cette double disparition.

– Vous vous inquiétez pour rien, mais d’accord, si on n’a rien à 16 heures, nous ferons comme ça !

– Sinon on se téléphone !

– Bien sûr. Bon dimanche madame !

 

« Conasse ! »

 

A 17 heures, le brigadier Poliveau enregistrait la disparition des deux jeunes gens. Les deux dames lui confièrent les photos de leurs progénitures. Il les laissa trainer négligemment sur le bureau. Il posa les quelques questions d’usages : « Etaient-il dépressifs, influençables, addict à quelque choses, fréquentaient-ils des personnes « peu recommandables » puis il se montra rassurant.

 

– C’est une fugue amoureuse, il vont revenir, 80% des disparitions ne sont pas préoccupantes.

– Vous allez faire quoi ?

– Notre devoir, madame ! Baratina-t-il. Dès que nous aurons du nouveau vous serez informés.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:13

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 2 – Apprentis vampires

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– Je ne sais pas ce que j’ai, j’ai une faim de loup, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter ? Demande le dénommé François-René

– Dès que ton amie sera revenue, on ira chercher à manger.

 

Et le type s’enferme dans le silence.

 

– C’est dommage que tu fasses la gueule, je t’aurais bien sucé la bite.

– Ça ne va pas, non ? Laissez-moi tranquille.

– Je ne vais pas te faire mal, je vais même te faire du bien.

– Je n’aime pas les putes !

– Je n’ai pas demander de m’aimer.

– Alors restez tranquille !

– D’accord, je vais te rendre tes fringues.

 

Proposition purement tactique, pour les lui rendre, je suis obligée de me déshabiller, c’est donc ce que je fais et je lui en fous plein la vue.

 

– Je te plais ?

– C’est pas un peu fini, oui !

– Pourquoi tu bandes ?

– Vous n’avez pas besoin de regarder ma bite !

– Je regarde ce que je veux et je vais même la toucher !

– Non ! Hé, attention, c’est fragile.

 

Je le masturbe un peu, il bredouille quelque chose d’inaudible, mais fini par se laisser faire. C’est une bite standard, j’en ai vu des plus belles, j’en ai vu des plus moches, le gland est joli, la petite veine bleue décore joliment la verge, les couilles ballottent bien.

 

Je la prend dans ma bouche. Il émet une protestation uniquement par principe. Je me régale. Dame, cela fait 200 ans que je n’ai pas fait une pipe !

 

J’ai l’impression qu’il ne va pas tenir longtemps, je cesse ma fellation.

 

– J’aimerais bien que tu m’encules !

– T’as des capotes ? Répond-il

– Des quoi ?

– Des capotes ! Je ne baise pas sans capotes.

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte.?

 

– Explique-moi, je ne comprends rien.

– Laisse tomber.

 

Je ne vais pas le laisser comme ça, c’est très mauvais de rester sans jouir après une grosse excitation. Je l’ai donc repris en bouche, je l’ai fait jouir et j’ai tout avalé.

 

Sidonie avait un plan secret, sortir avec François-René et m’enfermer bien comme il faut. Du coup son projet est contrarié. Elle sort, pense d’abord à prévenir la gendarmerie qu’il y a un monstre dans les sous-sols de la chapelle de Sainte-Trazibulle, mais elle craint de passer pour une folle. Elle retourne donc chez ses parents, et décide d’aviser ensuite.

 

– Tu fais quoi ? lui demande sa mère qu’elle croise dans le couloir..

– Je ressors, je vais bouffer avec François-René.

– Qu’est-ce que tu as fait avec tes fringues, c’est tout déchiré

– On a joué à un jeu idiot avec François-René, je te raconterai.

– Mais t’es toute pâle !

– Ah, tu trouves ? Je vais me changer et j’y vais.

– Tu rentres quand ?

– Après le restau, à moins qu’on aille en boite après.

– En boite où ça ?

– Ben à Poitiers !

– Avec la moto de François-René ?

– Ne t’inquiètes pas, il est prudent et il ne boit presque pas !

– Bonne soirée, fait attention à toi.

 

Sidonie se change et me choisit de quoi m’habiller et me chausser dans la garde-robe de sa maman, puis se souvenant de quelques films d’horreur avec Christopher Lee, elle se dit que je suis sans doute vulnérable et embarque un crucifix et un chapelet d’ail de Lautrec.

 

Au dernier moment, elle a un doute,

 

« Ces fringues et ses chaussures ne vont pas lui aller, ce n’est pas sa taille. »

 

Alors elle fait ce qu’elle n’a jamais fait, elle s’en va fouiller dans l’armoire de sa maman. Elle choisit pour commencer une paire de basquets

 

« Si c’est trop grand elle rembourrera avec du papier. »

 

Puis elle décroche un pantalon et un tee-shirt.

 

« Est-ce qu’il faut aussi des sous-vêtements ? Je peux toujours en prendre, ce n’est pas bien lourd… »

 

Elle ouvre plusieurs tiroirs avant de trouver le bon, et là : le choc.

 

– Je rêve ! Maman se sert de ça !

 

Le « ça » en question se trouvait être un joli gode très réaliste imitant à merveille une bonne bite bien bandée !

 

Et ce n’était pas tout, elle trouva des petites culottes sexy, des soutien-gorge très froufrouteux, des bas résilles, et même un corset noir en dentelles à encolure en cœur.

 

« Mais ce n’est pas possible ! Je ne peux pas croire que ma mère s’habille en pute ! »

 

Et soudain elle comprit, non elle ne comprit pas, elle crut comprendre.

 

« Ce sont des cadeaux idiots de mon imbécile de père, ma pauvre mère n’a pas osé les jeter… Mais quel con ce bonhomme ! »

 

Mais Sidonie se foutait le doigt dans l’œil. On va donc faire un petit aparté… Mais comment puis-je en parler ? S’écriera le chœur des lecteurs.

 

Ben parce que Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, m’a tout raconté, pardi ! Mais beaucoup plus tard… N’anticipons donc pas la suite de ce récit, mais régalons-nous de cet aparté

 

Le baron Philippe Grandvoisin de la Clitoune est un haut fonctionnaire travaillant aux ministère des affaires étrangères. Comme il n’interviendra quasiment pas dans l’histoire on ne développera pas, mais sachons qu’il n’est pratiquement jamais à la maison, mais que son haut salaire permet à son épouse et sa fille de vivre une confortable existence bien bourgeoise.

 

Marie France est une femme très classe, très chic, très souvent, en tailleur rose et foulard Hermès, son image de marque, le chignon modelant ses cheveux de fausse blonde toujours bien coiffé, elle siège au conseil municipal et elle est présidente des amis de la paroisse.

 

Quand elle se promène à pied dans le bourg, les gens lui adresse la parole avec un déférent « Bonjour madame la baronne ». Elle répond par un petit sourire tout en continuant sa marche, Ce n’est pas le genre à converser, mais elle n’est point revêche.

 

Seul le maître d’école la regarde avec mépris, non pas parce que ce dernier croit encore à la lutte des classes, mais parce que, allez savoir pourquoi, elle le fait bander et cela lui fait honte.

 

Ce jour-là, donc bien avant les événements relatés plus avant, Marie-France se dirige vers l’église, elle est fermée, mais elle possède un double de la clé de l’entrée du côté sacristie.

 

Elle entre, le vieux curé est là, assis sur une chaise en train de feuilleter un ouvrage sans aucun rapport avec la religion catholique.

 

– Alors curé, en forme ?

– Toujours quand je t’attends !

– Tu as intérêt à assumer, j’ai le feu au cul !

 

Marie-France se déshabille, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge de grande marque.

 

Clara V02

– T’es trop belle ! Commente-t-il en se déshabillant à son tour.

– J’essaie ! Alors tu n’as pas des nouvelles cochonneries à me raconter ? .

– Non, ces confessions sont d’un monotone, avant ça me faisait bander, maintenant c’est toujours pareil, la mère Dupré qui couche avec tout ce qui bouge, sa fille qui mate par le trou de la serrure en s’enfonçant des bougies dans le cul.

– Et madame Garret ?

– Toujours très affectueuse avec son poney, elle ne peut pas s’en empêcher, j’ai l’impression qu’elle ne me dit pas tout.

– J’essaiera bien avec un poney ! Sucer la bite d’un poney, ça doit être géant !

– Prends un prétexte pour aller voir madame Garret.

– T’es fou, je ne peux pas la voir. Bon passons aux choses sérieuses, je me suis retenue de faire pipi, qui c’est qui va bien ouvrir la bouche ?

– C’est monsieur le curé !

– Allez renifle un peu ma chatte d’abord.

– Hum, quel parfum !

– Ça te fait bander, hein mon cochon !

– Ben oui !

– Elle est trop belle ta bite, tu vas bien me la mettre dans le cul, tout à l’heure… Mais avant on va s’amuser un peu, attention ça vient.

 

Le curé, attend, bouche grande ouverte que le jet doré lui arrive dans le palais. Il en avale de grandes lampées, faillant même s’étouffer.

 

– C’est encore meilleur que d’habitude, t’as bu quoi ce matin ?

– Du thé au jasmin, comme d’habitude.

 

Marie-France se retourna et offrit la vue de ses jolies fesses au regard concupiscent de Monsieur le curé.

 

– Sens-moi le trou, curé !

– Hum, quelle odeur !

– Lèche !

 

Le curé s’appliqua alors à pointer sa langue dans l’élégant œillet brun de la belle mature.

 

– Oh ! Quelle langue tu as, monsieur le curé !

– Oh ! Quel trou du cul, tu as, madame, la baronne.

– Non, debout maintenant, on va jouer à autre chose.

 

Les deux coquins se font face. Le curé ne peut s’empêcher de porter ses mains sur les seins de Marie-France. Celle-ci attrape les tétons de l’homme, les pince fortement, les tire et les tortille. L’ecclésiastique se pâme de plaisir.

 

– T’aimes, ça, hein !

– Oui continue !

– Si je veux ! C’est moi qui commande, pas toi. Dis-moi, on m’a dit que tu étais parti à Paris jeudi dernier, t’as fait quoi ? T’as été aux putes ?

– Non, je suis retourné au sauna gay

– Et t’as fait quoi ?

– Ben j’ai sucé des bites.

– T’est décidemment qu’un gros cochon, et tu ne t’es pas fait enculer ?

– Si !

– Ben qu’est-ce que t’attends pour me raconter ?

– Dans la salle de projection, j’ai branlé un type et je l’ai sucé un peu, il m’a demandé si je voulais être pris, je lui ai dit oui, il s’est levé, je l’ai suivi. J’ai compris qu’il m’emmenait vers une cabine, je lui ai dit alors que ça ne m’aurait pas dérangé de me faire mettre devant tout le monde. Il m’a répondu qu’on laisserait la porte de la cabine ouverte

– Et alors ?

– Ben alors il m’a enculé, des mecs se sont arrêté pour nous regarder, l’un est entré et je lui ai sucé la bite pendant que je me faisait prendre

– Et après ?

– Le mec a joui, il est parti sans s’occuper de moi, alors un autre est entré et m’a sucé à fond.

– Et après !

– Après je suis parti et je me suis acheté un gros gâteau au chocolat dans un salon de thé.

– T’as raison, faut varier les plaisir parfois ! Allez tourne-toi je vais un peu m’occuper de ton cul.

 

L’homme d’église obtempéra et exhiba des fesses molles devant la baronne.

 

– C’est quoi ce gros cul ? Tu crois qu’il est sexy ton cul ! Le mec qui t’as enculé il avait dû oublier ses lunettes.

– Méchante !

 

Et sans crier gare, Marie-France après avoir sucé son index l’introduit dans le trou du cul du cureton et se met à le remuer frénétiquement.

 

– T’aimes ça, hein ma salope !.

– Oui, continue !

– Je continuerai plus tard, passe-moi ta ceinture !

 

Le curé en avait une « de rechange » prête à l’emploi.

 

– Attention ! Je t’en donne combien ?

– 20 comme d’habitude !

– C’est parti, tient, pédale, tiens suceur de bites !

– Ouin !

– Tiens, enculé de curé !

– Pas trop fort !

– C’est pas fort ! Grosse mauviette.

 

Mais la baronne n’était pas une brute et elle modéra les coups suivants.

 

– Et maintenant une bonne mise en bouche avant le plat de résistance. Hum quelle belle bite, je vais encore me régaler.

 

Et pour se régaler, elle se régala, titillant le gland violacée de sa langue afin d’en absorber la goutte de liquide séminal qui perlait sur le méat, puis en faisant coulisser le membre en de vigoureux aller et retour en bouche.

 

Après cinq minutes de ce traitement, excitée comme une puce et sachant que le curé ne tiendra pas éternellement la distance, elle se retourna et offrit son anus à l’assaut libidineux de ce curé si peu catholique.

 

Fin de l’aparté

 

Sidonie revient, elle me déballe la fringue de sa mère, j’apprendrais par la suite qu’on appelle ça un tailleur pantalon.

 

– Les gens portent ça? Quel manque de gout !

 

Et encore, je n’avais pas vu les basquets ! Une véritable horreur, mes jolis pieds méritent tout de même autre chose !

 

Et soudain voilà que la Sidonie m’exhibe un crucifix devant le nez. En voilà une idée !

 

– C’est quoi, ça ? Tu veux me convertir ?

– Non je croyais….

– Ben faut pas croire tout ce qu’on raconte.

– C’était pour te guérir.

– Oh ! comme c’est touchant ! Mais tu vois je ne suis pas malade.

– Peut-être que si ! J’ai de l’ail aussi…

– Tu sais où tu peux te le mettre ton ail ?

– Oh !

 

On s’habille, j’ai vraiment l’air d’une comédienne de théâtre ambulant avec le machin qu’elle m’a apporté.

 

– Bon, est-ce qu’il fait nuit ?

– Pas tout à fait !

– On va attendre un quart d’heure qu’il fasse mieux nuit.

– Non, moi, j’ai faim. Proteste le boutonneux.

– Tu es un vampire maintenant, les vampires ne sortent que la nuit.

– Pourquoi ? La lumière les tue ? Demande innocemment la fille.

 

Celle-là, je ne l’ai pas encore complètement domptée et elle me ferait bien un coup fourré, il faudra que je m’en méfie !

 

– Ça tue pas, mais ça rend malade, alors on évite

– C’est des conneries, tu viens, Sidonie ? Lui dit son ami.

– J’arrive.

 

Je les suis de près, je n’ai pas envie qu’ils bloquent une porte derrière moi. Arrivée au premier sous-sol je les laisse aller dans la chapelle, comme ils ont cassé la porte de l’escalier, ils ne peuvent plus m’enfermer.

 

Les deux jeunes imprudents, sortent de la chapelle. Le soleil n’est pas encore complètement couché.

 

Ils cheminent dans les ruines extérieures faiblement éclairées par ce qui reste de lumière du jour.

 

– Je ne me sens pas terrible. Dit soudain François-René. Attends un peu.

 

Et il s’assoit sur un bloc de pierre en transpirant.

 

– Je ne me sens pas trop bien non plus. Dit Sidonie.

– On essaie un peu d’avancer ?

– Attends un peu !

– On ne va pas rester là.

– Et si cette folle avait raison ? Elle est où d’ailleurs ?

– Elle est restée dans l’escalier.

 

Je suis sûre de récupérer mes deux comiques dans la chapelle. J’attends un peu, je regarde dehors, je peux supporter la lumière du jour, il suffit d’un peu d’entraînement et que ça ne dure pas trop longtemps. Le soleil est maintenant couché, je m’approche des deux paumés.

 

– Alors, on est malade ?

– Ça commence à aller mieux. Me dit la fille.

– Normal il fait nuit.

– On a vraiment attrapé votre truc ? Demande François-René.

– Si je ne t’avais pas vampirisé, tu serais déjà mort mais ta copine m’a supplié de te laisser en vie, elle est tellement mignonne que je n’ai pas osé refuser

– C’est vrai, Sidonie ?

– Oui.

– Mais vous êtes des salopes.

– On est des salopes parce qu’on t’as sauvé la vie ! S’énerve la fille.

– Bon on se calme ! On sort de là-dedans.

 

Les vampires ont un odorat extrêmement puissant, et peuvent sentir la présence d’un autre vampire dans un périmètre de 5 lieues (20 kilomètres)

 

Je hume l’atmosphère ! Rien qui ressemble à une odeur de vampire, mais des odeurs que j’identifie pas et qui se superposent de façon désagréables à celles de la nature

 

Je me suis souvenu qu’une route devant la chapelle conduisait à Castelrouston, le bled d’à côté. Mais c’est quoi ces chandelles allumées sur les bords ?

 

– Vous faites quoi ? Demande François-René, nous on va rentrer chez nous.

– C’est ça ! Vous ne comprenez donc pas que vous ne pourrez plus vivre comme avant…

 

Je m’interromps parce que je vois une lumière sur la route qui se rapproche, je suis pétrifiée. Eh oui, parfois les vampires ont peur.

 

– Reste pas là, tu vas te faire écraser ! Me crie Sidonie en me prenant la main et en me tirant vers les bas-côtés

 

La lumière se rapproche, prend forme, c’est un monstre avec des yeux de lumière, il ne fait pas attention à nous et poursuit son chemin de l’autre côté. Les deux jeunes idiots n’ont pas l’air du tout apeurés par cette apparition. Peut-être que ces monstres sont inoffensifs ?

 

– C’est quoi ?

– Ben une voiture. Tu n’as jamais vu de voiture ?

– Si avec des chevaux.

– Eh bien ça c’était une voiture sans chevaux.

– Mais c’est pas possible, ça marche comment ?

 

Bref ils m’expliquèrent, je n’ai pas tout compris d’autant qu’au lieu d’avoir le ton pour expliquer a quelqu’un qui cherche à comprendre, ils employaient celui dont on use auprès des simples d’esprit.

 

Quand j’y repense, elle a eu un comportement étrange, cette Sidonie, tout à l’heure elle voulait me détruire avec un crucifix ou m’enfermer dans le sous-sol, et là elle m’a empêché de me faire écrabouiller par cette voiture sans chevaux. Allez y comprendre quelque chose, vous !

 

Mon plan était d’arrêter une voiture et de sucer le sang de son équipage, mais là il va falloir procéder différemment. Je ne sais pas comment on fait pour arrêter ces machins-là.

 

Les deux naïfs semblent vouloir prendre le chemin du village il faut donc que j’explique mieux

 

– Ecoutez-moi, vous ne pourrez plus vivre comme avant, la lumière du jour va vous rendre malade, vous pourrez absorber des aliments et des boissons mais ils ne vous nourriront pas et vous continuerez à avoir faim et soif. La seule chose qui vous nourrira c’est le sang. Et du sang humain, pas du sang de cochon !

– On verra bien… répond le boutonneux

– Et si vous ne buvez pas de sang, vous allez tomber en léthargie.

 

Les deux tourtereaux se regardent. Est-ce que je les ai convaincus ?

 

– Bon, moi j’ai faim, je rentre. S’agace le benêt.

 

Je ne peux pas me permettre de les laisser partir, ça peut être dangereux !

 

– Il y a quoi de ce côté ? Demandais-je en désignant la direction opposée au village.

– Verfontaine mais ce n’est pas tout près. Me dit Sidonie

– Rien d’autre ?

– Sauf une station-service juste après le virage.

– C’est quoi ça ?

– Là où les voitures s’arrêtent pour faire le plein

– Le plein ?

– Pour reprendre de l’essence quand ils en n’ont plus assez.

– C’est quoi l’essence ?

– Ça fait marcher les bagnoles, ça remplace les chevaux !

– Alors on y va !

– Pas moi, proteste le freluquet.

 

Il commence à m’énerver, celui-là !

 

Mais si, viens, ils ont un distributeur avec des chips et des gâteaux. Intervient la fille.

 

Du coup on y va, on croise quelques voitures sans chevaux, je sens que je vais à voir du mal à m’habituer à ces machins-là.

 

On arrive dans la station-service, c’est plein de lumières là-dedans où est-ce qu’ils trouvent toutes ces lumières ?

 

François-René se précipite vers une sorte d’armoire remplie de petits paquets il en extrait deux, ce sont des gâteaux, il s’empiffre. Je ne dis rien, j’attends qu’une voiture s’arrête.

 

– Putain, j’ai trop faim, passe-moi des pièces, Sidonie. Implore le boutonneux.

 

Des pièces de quoi ? Pour quoi faire ?

 

Et le voilà qui farfouille de nouveau dans l’armoire et se goinfre encore de gâteaux

 

– Tu peux en bouffer tant que tu veux tant que tu ne suceras pas du sang, tu auras faim.

– Et vous, vous n’avez pas faim ?

– Pas tant que ça, j’ai sucé ton sang, ta copine aussi… quoi que je reprendrais bien une petite giclette !

 

Et voilà qu’une voiture s’immobilise. Un type descend et s’empare d’un tuyau accroché à un truc bizarre, je lui saute à la gorge et le mord. Deux individus sortent de la voiture avec l’intention d’en découdre.

 

Je ne n’ai pas peur ! Un vampire, c’est fort c’est puissant. Ce que je n’avais pas prévu c’ est que sans doute alléchée par l’odeur du sang, Sidonie viendrait me prêter main-forte en mordant l’un des deux courageux. On se retrouve très rapidement avec trois bonshommes dans les vapes en train de se vider de leur sang.

 

François-René se pointe, le doigt accusateur :

 

– Mais t’as fait quoi, Sidonie ?

– Je n’ai pas pu m’en empêcher !

– Allez bois un peu de sang, au stade où ils en sont, ça ne leur fera plus grand-chose.

– Bande de pétasses !

– Oh ! François-René !

 

L’abruti nous insulte mais n’empêche qu’il mord à son tour l’un des moribonds, même qu’il s’en pourlèche les babines.

 

– Ça va mieux ?

– Oui, mais c’est dommage d’en arriver là !

– C’est notre destin, mon pauvre ami. Bon, vous voulez toujours rentrer chez vous ?

– Que faire d’autre ? Demande la Sidonie.

– On redescend dans ma cachette, personne n’ira nous chercher, et demain on avisera.

– Mais nos parents vont nous chercher ? Objecte le freluquet

– Passe leur un coup de fil et dis leur qu’on passe la nuit ensemble.

– Mais Sidonie !

 

J’ai du mal à suivre. Toujours est-il qu’on est redescendu.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:08

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 1 – Résurrection

Clara v

 

Prologue

 

Le début de l’action se passe à Castelrouston, petite localité du Poitou.

 

Depuis longtemps la chapelle de Notre-Dame de Sainte-Trazibulle était abandonnée et partiellement en ruine. L’Etat, propriétaire des murs depuis la loi de séparation de l’église et de l’état, avait d’autres chats à fouetter que de la restaurer, au grand dam du clergé local qui s’opposa néanmoins à sa démolition définitive.

 

L’accès était muré et des écriteaux prévenaient le chaland par ses mots dissuasifs : « Défense d’entrer, risque d’éboulements »

 

Samedi 1er mars

 

François-René Couillard, jeune geek boutonneux à lunettes et amateur de vieilles pierres a réussi à convaincre Sidonie Grandvoisin de la Clitoune, sa petite amie de faire une expédition en ce lieux.

 

Sidonie est une jeune femme de vingt ans, étudiante en droit à Poitiers, elle habite toujours chez ses parents, Ses cheveux sont châtains roux coupées au carré, ses yeux sont bleus. Elle n’a rien d’un canon, mais comme on dit, elle est mignonne.

 

– Tu verras, on va s’éclater, et si ça se trouve on va même dénicher un trésor !

– C’est pas dangereux ?

– Non, mais on va quand même prendre des casques de chantier.

 

François-René s’était procuré un pain de plastic et un détonateur grâce à un cousin militaire et contre rétribution.

 

L’affaire fut rondement menée, le bruit de l’explosion ne sembla étonner personne dans le voisinage, la quantité de plastic était insuffisante mais le trou formé dans le pan muré d’une porte annexe pouvait néanmoins laisser passer un être humain. Ils n’en demandaient pas davantage et pénétrèrent les lieux avec leur barda, torche électrique, détecteur de métaux, pinces coupantes, jeu de tournevis, pied de biche et tutti quanti.

 

La poussière accumulée depuis des lustres les fit tousser, ils auraient dû apporter des serviettes et de quoi les mouiller, on ne peut pas penser à tout.

 

Après avoir tourné en rond dans la nef ils avisèrent une porte en bois que la serrure ne protégea pas bien longtemps.

 

La pièce dans laquelle ils pénétrèrent était vide et petite. Une tenture dans un bel état de délabrement pendait au mur du côté opposé à l’entrée. François-René tira sur le tissu qui s’écroula en se désagrégeant comme une chiffe molle. Et derrière la tenture, il y avait une autre porte, Celle-ci était en ferraille et fut compliqué à ouvrir, François-René s’acharnait mais n’y parvenait pas.

 

– On y arrivera pas, il n’y a rien là-dedans ! S’impatienta Sidonie.

– J’essaie encore cinq minutes !

 

Il eut alors l’idée de s’attaquer non pas à la porte, mais à son chambranle… et miracle après quelques coups de pied de biche bien placés, la porte commença à bouger puis à s’écrouler.

 

Elle était tombée dans un petit escalier, et du coup en empêchait la pratique. Ils durent donc la tirer vers eux ce qui ne se fit pas sans mal et d’ailleurs François-René se coupa légèrement à la main et aux doigts.

 

– Merde, je saigne !

– On n’a pas apporté de trousse de secours ! Constate naïvement Sidonie.

– C’est pas grave !

– Ça saigne beaucoup !

– Normal, le bout des doigts, ça saigne toujours beaucoup.

– Bon, on va rentrer !

– Attends, on va voir ce qu’il y a en bas de l’escalier !

– Je vais te faire un petit pansement avec un kleenex.

– Si tu veux !

 

Ils descendirent enfin, se retrouvèrent dans une minuscule piécette aussi vide que les autres, mais il y avait comme un passage protégé par une simple grille.

 

– C’est comme les poupées russes, ici, ça ne finira jamais !

 

La serrure de la grille était rouillée et ne résista pas longtemps, et les voici dans une nouvelle pièce.

 

Mais celle-ci n’est pas vide, et renferme un cercueil en son milieu.

 

– Wha ! Ça doit faire un bout de temps qu’il mijote là-dedans, le macchabé !

– Bon, on s’en va ?

– Et si c’était un faux cercueil ? Il y a peut-être un trésor là-dedans.

– Mais non, laisse les morts tranquilles !

– Si on le fait pas, on le regrettera toute notre vie !

– Pfff.

 

Cédric prend son pied de biche et soulève le couvercle du cercueil

 

– Wha, un squelette !

– Ben oui, tu t’attendais quoi ? Au trésor des Templiers ? Bon, on se casse ou pas ?

– On y va,…

 

Le sang s’écoulant de la blessure à la main de Cédric a coulé sur le squelette…

 

Et c’est comme ça que j’ai ressuscité !

 

Clara

 

Rapide description afin de savoir à qui vous allez avoir à faire :J’ai un âge canonique, mais mon corps est celui d’une femme de trente ans, on me dit bien faite, je suis brune aux yeux bleus, mes longs cheveux lisses descendent jusqu’u milieu de mon dos.

 

Revenons à notre histoire.

 

Qui donc est venu me délivrer de ce sommeil de mort dont je ne peux même pas estimer la durée ? J’ai soif, et puis je suis un peu engourdie quand même.

 

J’entends des gens parler :

 

– T’as remis le couvercle ?

– Pourquoi faire, il ne va pas s’échapper ! Attends, je n’ai pas bien regardé, il y a peut-être des trucs de valeur dans le fond ?

– Vite fait alors !

 

François-René revient près du cercueil :

 

– Aaaah ! Hurle-t-il, complétement paniqué

– Qu’est-ce qu’il y a ?

 

Clara V01J’ignore qui est cet individu bizarrement accoutré mais je m’en fous, je lui saute au cou, le mord profondément ! Humm, c’est trop bon, le sang frais !

 

Je me lève pour de bon, toujours un peu étourdie, une femme, elle aussi dans un accoutrement ridicule et fort peu féminin est prostrée dans un coin de la pièce. Normal les vampires, ça a toujours fait peur aux gens, est-ce de ma faute à moi ?

 

Je fais quoi, je ne vais pas la mordre, le type que j’ai mordu a encore du bon sang sur lui, non, je vais la garder en réserve. Mais il faut que je l’immobilise.

 

Je cherche de quoi constituer des bandelettes de tissu, j’essaie avec ses vêtements, mais c’est quoi cette étoffe ? Je lui ouvre son espèce de gilet, en dessous c’est moins solide, j’arrache ça et avec les lambeaux de tissu, j’immobilise les poignets et les chevilles de cette étrange personne qui me regarde avec des yeux apeurés, incapable de prononcer une parole ou de faire un geste. Je ne suis pourtant pas méchante, ce n’est quand même pas de ma faute si je suis une vampire !

 

– Bon tu arrêtes de chialer sinon je te bâillonne !

– Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait à mon ami ?

– Ton ami, je l’ai juste un peu mordu, j’avais soif, il est où le problème ?

– Vous l’avez tué ?

– Non, pas encore !

– Mais vous êtes un monstre !

– Les monstres c’est toujours les autres. Et maintenant ferme ta gueule. Tu m’énerves !

 

Bon un peu d’organisation. Il me faut des fringues pour sortir. Les miennes partent en loques et je m’en débarrasse.

 

– Bon, toi tu vas répondre à mes questions…

– Il faut appeler du secours, on ne peut pas laisser mon ami comme ça ! Et vous êtes qui d’abord à vous balader comme ça à poil dans ces ruines ?

– Moi je suis une vampire, pourquoi ?

– Vous vous êtes échappé d’un asile, vous êtes complètement malade, aller mordre les gens ! Et qu’est-ce que vous allez me faire ?

– Dis donc toi, tu ne crois pas que tu poses trop de questions.?

 

Sidonie se mit à sangloter.

 

– Je vous en supplie, appelez les secours, mon portable est dans ma poche.

– Ton quoi ?

– Mon téléphone portable, vite !

– Ton quoi ?

– Mais vous êtes bouchée ou quoi, dans ma poche !

 

Je fouille dans sa poche, j’en extrais un objet que je n’identifie pas.

 

– C’est quoi ce machin ?

– Mais vous sortez d’où ? Vous n’avez jamais vu de téléphone portable ?

 

Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?

 

– Détachez-moi, je vais appeler.

– Ici, personne ne t’entendra.

– Avec le téléphone.

 

Elle m’énerve, elle m’énerve !

 

– Bon maintenant c’est moi qui pose les questions, dehors en ce moment, il fait jour ou il fait nuit ?

– Il fait jour, mais….

– Silence !

 

Donc il faut mieux que j’attende la nuit pour sortir. Qu’est-ce que je vais faire en attendant avec cette tar?e ? Des habits, je ne peux pas prendre les siens, je les ai massacrés, ceux du type ? Ridicules, mais je n’ai pas d’autre choix.

 

– On est en quelle année ?

– Vous êtes complètement larguée, vous !

– Réponds-moi !

– 2019.

– Z’êtes sûre ?

– Oui.

– J’aurais roupillé plus de 200 ans ?

– Vous êtes la belle au bois dormant ?

– Non, je m’appelle Clara et je suis un vampire.

– Bon, vous me détachez ? Si vous voulez je vous donnerais un peu de sous.

– Qui est le roi de France en ce moment ?

– Y’a pas de roi, on a un président…

– Il va falloir que quelqu’un m’aide à me réadapter, je sens que ça va être toi.

– O.k. mais pour ça faut me détacher !

– Me prendrais-tu pour une idiote ?

– Non, non pas du tout.

 

Bon, réfléchissons. J’ai dormi trop longtemps et je risque de me faire repérer rapidement dans ce monde qui a dû changer en 200 ans. Il faut donc que cette nana m’aide, seulement elle ne croit pas un mot de ce que je raconte, donc il faut que je la vampirise. Il ne faudrait pas qu’elle se rebelle non plus. Vas-y en douceur Clara, tact et diplomatie.

 

– Je vais avoir besoin de toi. Mais pour ça, il faut que tu arrêtes de me prendre pour une évadée de Charenton. Je suis vraiment une vampire, regarde mes dents !

– Des belles prothèses !

 

Indécrottable !

 

– En 1816, le roi Louis XVIII à fait pourchasser tout ce qui ressemblait à un révolutionnaire ou à un bonapartiste. Moi je n’étais rien de tout ça. Nous les vampires on s’en fout des rois et des empereurs, mais on ne les aime pas, quant aux révolutionnaires à part couper des têtes pour faire le bonheur des gens, ils sont pathétiques. Mais bon, il a bien fallu que je me cache, les hommes du roi étaient souvent des sadiques qui ne s’embarrassaient pas de procès quand ils tombaient sur un suspect.

– J’ai déjà rencontré des schizophrènes, mais vous vous tenez le pompon !

– N’emploie pas des termes que je ne connais pas, comment veux-tu que je m’y retrouve ? Donc je me suis cachée ici, j’ai découvert cette salle, il y avait le cercueil d’un évêque, je l’ai viré, j’ai pris sa place et suis entrée en léthargie.

– Tu devrais écrire un roman !

– Dis-moi : à part toi et l’autre benêt, qui habite ici ?

– Personne, c’est une ruine, voyons.

– Et qu’est-ce que vous faites ici, alors ?

– C’est mon ami, il adore les vieilles pierres…

– N’importe quoi ! Bon, tu ne me crois pas quand je t’explique que je suis un vampire et que je viens de me réveiller après un gros dodo de 200 ans, je renonce à te convaincre, j’ai besoin de toi, je vais donc te vampiriser, donc je vais te mordre bien comme il faut…

– Ne me touchez pas ! Au secours !

– Silence, tu vas tomber dans les pommes et à ton réveil tu auras soif de sang, mais je t’expliquerai la suite à ce moment-là.

 

Sidonie eut beau se débattre et hurler comme une damnée, je la mordais consciencieusement. Il fallait bien compter une heure avant qu’elle se réveille de sa torpeur. En attendant je décide de m’habiller, les fringues du grand benêt sont trop grandes pour moi, mais en attendant mieux, ils feront l’affaire.

 

Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi je suis restée endormie pendant deux siècles ! Je regarde dans le fond du cercueil à la recherche d’un indice, je trouve un petit pieu pointu. D’accord, j’ai compris : un salopard est descendu jusqu’à ici, a dû s’étonner de la présence sur le sol du squelette de l’évêque, a ouvert le cercueil a découvert une belle jeune fille pas décomposée du tout et avec des drôles de dents, il a dû se renseigner sur la façon de tuer les vampires et m’a planté un pieu dans le cœur ! Franchement est-ce des choses à faire ?

 

Et le réveil ? Il suffit d’une goutte de sang, l’un de ces deux abrutis devait s’être écorché…

 

Un petit moment s’écoule…

 

Un bâillement. La donzelle émerge :

 

– Ou suis-je ?

– Tu ne te rappelles pas ?

– Ah, si ! Mais vous m’avez fait quoi ? Je me sens toute bizarre j’ai envie de mordre, j’ai soif.

– Normal pour un vampire !

– Je ne suis pas un vampire !

– Si, touche tes dents.

 

Elle le fait, pousse un cri.

 

– C’est quoi ce délire ?

– Hi, hi ! Si tu as soif, la réserve de sang est la ! Lui dis-je en lui montrant son copain toujours dans les vapes.

– Ça ne va pas, non ?

– Alors garde ta soif mais ça va être dur.

– Bon tu me détaches maintenant ?

– Et tu vas faire quoi ?

– Appeler les secours pour mon camarade.

– Quels secours ? On ne va pas abandonner notre réserve de sang.

 

Et soudain c’est la crise nerveuse, la nana se met à chialer comme une madeleine, il va falloir la jouer fine. Le gros problème est son grand benêt de copain. Il va m’être compliqué de faire à la fois ami-ami avec la jeune fille et de laisser mourir le gars !

 

Je laisse pleurer la fille, sachant qu’à un moment sa soif de sang va devenir ingérable.

 

– Je me sens mal ! Finit-elle par avouer.

– Bois son sang!

– N’importe quoi !

– Écoute-moi bien, ce garçon va mourir de toute façon, ce n’est pas le sang que tu lui prendras qui changera quelque chose. Si tu ne te nourris pas, tu vas tomber d’inanition, or j’ai besoin de toi et en forme. Si tu ne fais pas je vais t’obliger à le faire.

 

Et après les menaces, je change de registre :

 

– Il y a une seule façon de sauver ton ami mais ça va poser un petit problème.

– Vous n’allez pas le laisser mourir !

– Non, mais pour ça, il faut que je le vampirise…

– On est chez les fous !

– Il faudrait peut-être que tu te décides à accepter la réalité, les vampires, ça existe j’en suis une et maintenant toi aussi.

– Je ne crois pas aux vampires !

– Tu vas arrêter, oui ? Je te propose ceci : tu vas mordre ton ami afin de reprendre des forces après je le vampirise, seulement en faisant ça on perd notre réserve de sang et on sera obligé de s’abreuver à l’extérieur

– Oui, ben sauvez mon ami, le reste on verra après.

– D’accord mais mords-le, t’es toute blanche.

 

Assoiffée et décontenancée Sidonie approcha ses dents du cou déjà abîmé de François-René, elle se surprit à le mordre. Sans répulsion, elle avala une grande quantité de sang dans un quasi-orgasme, elle termina son action, les yeux exorbités, le sang lui dégoulinant sur le menton.

 

– Ça va mieux ! S’entend-elle dire.

– Bon maintenant je le vampirise.

– Mais il a déjà été mordu je ne comprends pas.

– Ce n’est pas la même morsure !

 

J’ai donc mordu le grand benêt, dans une heure il aura soif et on n’aura rien à lui proposer, il nous faudra sortir. Pas évident ! Mais j’ai toujours beaucoup de cordes à mon arc. Je m’approche de la fille.

 

– Il est sauvé, alors ? S’inquiète-t-elle.

– S’il ne fait pas de conneries, oui !

 

Je défais ses liens, elle ne sait trop quoi faire.

 

– On attend qu’il se réveille, après s’il fait nuit on pourra sortir.

– Il ne va pas comprendre.

– Justement, je compte sur toi pour lui expliquer.

 

Et tout en parlant je lui caresse ses doux bras. La fille se laisse faire.

 

– T’es mignonne, toi.

– Je ne sais pas.

– Moi je sais, j’aime bien les femmes.

 

Je quitte les vêtements du gars que j’ai sur moi, je les remettrais tout à l’heure. J’exhibe ma nudité, un peu devant, un peu derrière.

 

– Je te plais ?

– Comment ça ? Vous êtes une belle femme, mais je ne suis pas gouine.

– Ça ne t’empêche pas de me caresser.

– Pour quoi faire ?

– Parce que j’ai envie ! Tu n’as jamais couché avec une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

 

J’ai le pouvoir d’entrer dans l’esprit des gens, je pourrais donc l’obliger à être gentille avec moi, mais l’amour c’est tellement mieux quand c’est consenti…

 

– Tu as déjà léché les seins d’une femme ?

– Ça ne vous regarde pas !

– Tu me dis juste oui ou non.

– Oui ! Une fois.

– Et ça t’a plus !

– Oui mais je ne suis pas gouine.

– C’est pas grave, ça viendra !

 

Je lui fous mes seins sous le nez.

 

– Lèche, lèche mes tétons !

– Pas envie… juste un peu alors.

 

Et la voilà avec mes bouts de seins dans sa bouche, je n’en reviens pas que cela a été si facile, je n’ai pourtant pas usée de mes pouvoirs, mais j’ai peut-être une sorte d’ascendant naturel sur les mortels.

 

– Si tu te déshabillais ? Lui demandais-je

– On pourrait s’arrêter là, non ?

– On pourrait, mais moi j’ai envie de continuer.

– Il faut que je fasse pipi.

– Et bien déshabille-toi et fait pipi.

– Tu ne vas pas me regarder pisser quand même ?

– Si j’adore ça !

– T’es vraiment frapadingue !

– Où est le mal ?

 

Je n’aurais sans doute pas insisté, mais Sidonie avait sans doute dû se dire qu’elle aurait tout avantage à se montrer conciliante avec moi. Du coup elle se déshabilla, sans grand enthousiasme mais elle le fit.

 

Puis elle se mit au coin de la pièce, se baissa, ferma les yeux et urina, créant ainsi une joli flaque jaunâtre sur le sol carrelé.

 

– Je n’ai rien pour m’essuyer ! Rouspète-t-elle

– Je vais te le faire !

– Avec quoi ?

– Ma langue !

– T’es malade !

– T’as jamais fait ça ?

– Surement pas !

– Ça ne te fera aucun mal !

– C’est quoi ton plan ? T’a juré de me pervertir, c’est ça ?

– Ce ne sont pas des perversions, ce sont des fantaisies, Laisse-moi faire juste un peu et si tu me dis d’arrêter, j’arrêterais.

– Alors arrête !

– Non, là ce n’est pas le jeu, j’ai même pas commencé.

 

De guerre lasse, Sidonie me laissa faire. Sa chatte était à moitié rasée, quelle drôle d’idée de faire ça, pareil pour les poils de ses aisselles. En voilà une drôle d’époque !

 

Je me régalais des gouttes d’urine qui perlaient sur sa chatte en donnant de larges coups de langue. Mon doigt vint rejoindre ma langue. Sidonie ne protesta pas et commença à haleter, puis à pousser des petits cris.

 

– Qu’est-ce que tu me fais, c’est bon ! T’es en train de me gouiner, je ne voulais pas.

 

Je la laissais causer, de toute façon, elle ne me demandais pas d’arrêter. Elle gémissait de plus en plus, sa chatte redevenait humide et cette fois ce n’était pas de l’urine. Son clitoris érigé quémandait le coup de grâce. Je le lui donnais et son cri de jouissance envahit les souterrains de la chapelle de Sainte Trazibulle.

 

Je ne la laissais pas reprendre ses esprit et ma bouche vint se coller à la sienne. Elle eut peut-être un instant d’hésitation mais guère plus et accepta mon baiser, j’en profitais pour la peloter et caresser sa douce peau.

 

– Ça t’as plu ?

– Oui mais…

– Mais quoi ?

– Où suis-je tombée ?

– Il est où le problème, je ne suis pas méchante avec toi., et je viens de te donner du plaisir.

– J’étais une jeune fille convenable, maintenant t’as fait de moi une trainée !T’es contente ?

– Je suis contente de t’avoir donné du plaisir !

– T’es quoi exactement ? Tu m’as fait quoi au cou et ces dents à la con, c’est de la magie ?

– Si tu veux ! Tu sais ce que j’aimerais bien, c’est que tu me lèches comme tu m’as léché.

 

Et là, au lieu de refuser catégoriquement, elle me sort un prétexte pour ne pas le faire. Il ne faut jamais faire ça.

 

– Je ne sais pas faire, je ne suis pas gouine !

– Mais ça s’apprend, je vais te guider, viens mettre ta langue entre mes cuisses.

– Je ne peux pas faire ça !

– Non, mais tu peux essayer, si vraiment ça te bloque, on aura d’autres occasions.

 

Je lui écarte ma chatte pour qu’elle en ait plein la vue.

 

– Quel fouillis, jamais tu te rases ? Me demande-t-elle.

– Ben non, quelle idée, et toi pourquoi tu te rases.

– Toutes les filles le font.

– Approche toi mieux !

 

Elle se rapproche doucement, puis se recule.

 

– Non, je ne peux pas !

– Mais si ! Respire un bon coup, sors ta langue et lèche.

 

Elle le fait, deux trois coups de langues, elle recule son visage mais reste en position.

 

– Ça un goût de… je ne sais pas.

– Un goût de quoi ?

– De sexe !

– Ce soit être normal ! Rigolais-je

– C’est la première fois que je te vois rire !

– On aura d’autres occasions de rire ensemble, reprend tes léchouilles.

 

J’ai connu de meilleures lécheuses, mais je la guide et ça finit par le faire, le plaisir monte, il me faut jouir.

 

– Le bouton, suce mon bouton de rose !

– Le bouton de rose ?

 

Je lui montre.

 

– Ah ! Le clito ?

– Suce, suce ma chérie, suce, oh que c’est bon !

 

Et j’éclatais mon plaisir à mon tour.

 

Après un petit moment de tendresse. Elle m’offre une cigarette, je ne sais pas ce que c’est que ce truc là mais l’odeur du tabac me parle et il y a deux cents ans il m’arrivait de fumer la pipe.

 

Je me suis rhabillée avec les fringues du gars qui finit par se réveiller.

 

– Explique-lui rapidement la situation et déconne pas !

– François-René, tu es vivant. Embrasse-moi !

– Bien sûr que je suis vivant, mais qu’est-ce que je fous à moitié à poil, et c’est qui elle ? Pourquoi elle m’a piqué mes fringues.

– Je voudrais que tu te taises cinq minutes et que tu me laisse parler, il nous arrive un truc de dingue ! Mademoiselle, je ne connais même pas son nom…

– Clara ! Précisais-je.

– Donc Clara est comme une sorte de mutante, un peu contagieuse mais apparemment pas dangereuse sauf que quand on attrape son truc, on a besoin de sang et on a envie de mordre.

– Sidonie, tu es sûre que ça va ?

– Ça va si on veut, je n’arrive pas à tout réaliser. C’est un peu nouveau et un peu confus tout ça !

– Bon, tu me raconteras tout ça en route, on se barre d’ici, j’ai les crocs. Vous pouvez me rendre mes fringues ?

– Je suppose qu’il m’en faudra pour sortir. Demandais-je. A moins que votre époque tolère la nudité ?

– On sort et on vous ramène des fringues. Propose Sidonie.

– Non, tu sors toute seule et tu nous les apportes. Et dépêche-toi, bientôt tu ne pourras plus supporter la lumière du jour, c’est l’affaire de quelques heures

– Bon, toi la greluche, tu ne vas pas nous donner des ordres. S’énerve le boutonneux

 

Il va pour forcer le passage, je prends brièvement possession de son esprit.

 

– Bon faisons comme ça, je vais attendre ici, j’ai un peu la tête qui me tourne. Corrige-t-il

 

La fille partie, le garçon s’agace :

 

– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ? Vous êtes qui ?

– Clara, une vampire.

– Sérieusement…

– Je suis sérieuse. T’as jamais entendu parler des vampires ?

– Si, au cinéma…

– Au quoi ?

– Au cinéma, vous ne savez pas ce que c’est que le cinéma ?

– Pas du tout.

– Vous êtes en traitement psychiatrique ou quoi ?

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte ?

 

– C’est fou, ça, j’ai roupillé deux cents ans et je me réveille dans un monde qui ne croit même pas aux vampires !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Mercredi 8 septembre 2021 3 08 /09 /Sep /2021 16:40

Confessions bisexuelles - 1 

 

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Tu parles d'un apéritif ! Par David.

Attention c'est un peu scato !

Bonjour je m'appelle David, j'ai 30 ans, légèrement bisexuel, j'aime sucer et lécher : les seins, les chattes, les bites, les culs… mais n'anticipons pas.

Je sonne chez mes amis vers 8 heures du soir. Mark vient me répondre, Michèle est occupée à arranger les derniers détails afin d'être sûre que nous passerons une bonne soirée !

- On a préparé un repas froid ! On peut s'amuser un peu en guise apéritif !

Ils sont tous les deux vêtus de leurs peignoirs de bain, on voit qu'ils reviennent de la piscine et d'après leurs yeux brillants, j'en conclus qu'ils ne m'ont pas attendu pour se donner du plaisir... Je peux entrevoir les jolis seins de Michèle et la queue durcie de Mark qui fait une bosse sur son peignoir... A cet instant Michèle nous dit :

- Allons tous à la piscine ! tout en détachant son peignoir

Je retire mon short et mon t-shirt, tout excité et la suis en commençant à bander... Mark me regarde mater Michèle et semble très excité aussi !

Nous sommes maintenant arrivés à la piscine et Mark tire une table basse à lui et pose des boissons fraîches dessus. Je viens de m'approcher de Michèle, complètement nue et ma queue se balance de droite à gauche, ce qui commence à l'exciter ! Elle me fait assoir, vient entre mes jambes, prend ma queue durcie de désir dans sa bouche et commence par lui donner de petits coups de langue... A ce moment, Mark s'approche de moi et me présente son membre épais et dur, que je commence à sucer avec passion... il se balance d'avant en arrière et fait entrer sa longue et bonne queue que je continue de sucer avec délectation.
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Michèle s'éloigne à cet instant car elle aime voir le spectacle de deux hommes se donnant du plaisir... et commence à se caresser la chatte qui devient vite trempée... Cela m'excite tellement que je dis à Mark d'arrêter pour que je ne vienne pas tout de suite car j'ai envie de baiser Michèle maintenant ! Je ne tarde pas à m'enfoncer profondément dans la chatte de Michèle et lui donne de bons coups de queue... Mark vient alors derrière moi et commence à me caresser le trou du cul avec un de ses doigts, qu'il a lubrifié d'un peu de salive... je lui dis :

- Oui, vas-y, encule-moi, fous-moi ta bite dans le cul pendant que je baise ta femme !

Mark ne ménage pas sa peine et chaque coup de bite qu'il me donne dans le cul est répercuté dans la chatte de Michèle avec la même force... Puis Michèle me dit qu'elle veut me sucer la bite pendant que Mark me bourre le cul.

Au bout de quelques instants, Mark se retire, sa bite est maculée de merde, je la nettoie avec ma bouche. J'aime bien faire ça !

Michèle veut maintenant que Mark la baise. Je suis derrière eux maintenant et je vois les fesses de Mark (très belles d'ailleurs) aller et venir alors qu'il bourre la chatte de Michèle. Je me dis que c'est mon tour de lui mettre un doigt dans le cul, après l'avoir lubrifié d'un peu de salive... J'entends un :

- Oh ! nique -moi, oui, vas-y, mets-la-moi bien profond !

Et pendant ce temps-là je m'enfonce dans le cul de Mark....

Michèle ne peut retenir sa jouissance plus longtemps et crie de plaisir, ce qui a pour effet de faire venir Mark puissamment dans sa chatte. A cet instant, j'envoie de bonnes giclées de sperme dans son cul et nous tombons ensemble sur l'herbe du gazon...

Michelle se relève, nous demande de ne pas bouger et nous pisse dessus. J'adore ce genre de jeux et j'avale de grandes lampées de sa bonne pisse. Elle se recule ensuite de quelques mètres et sans aucune pudeur se met à chier un gros boudin marron devant nous. Me revoilà en train de bander.

- Je n'ai pas pris de papier, David tu veux venir me lécher le cul !
- J'arrive !

Tu parles d'un apéritif !


A quatre, c’est bien ! par Henri


Laure, ma femme, a 25 ans, j’en ai 28. Nous nous aimons avec passion depuis 10 ans. Je me rappelle nos premières caresses malhabiles sur un matelas dans la cave pour ne pas que ses parents nous découvrent.


Rassurez-vous, rapidement ces caresses sont devenues plus habiles. Quel plaisir de caresser le corps parfait de Laure, de descendre de sa bouche charnue vers ses seins volumineux, de les prendre dans ma bouche tout en continuant de descendre vers sa chatte trempée de désir.


Laure adore que je promène ma langue sur ses lèvres, celles de sa chatte bien sûr ! J’aime ce goût indéfinissable et je ne me fais jamais prier. Je la pénètre ensuite en arrière à quatre pattes comme une bête. Nous aimons beaucoup… Mais au bout de dix ans nous commencions à trouver ces gestes biens répétitifs, quoique toujours très agréables.


Ce soir-là, nous avions un couple d’amis plus libérés que nous à dîner et je ne sais comment nous en sommes venus à parler de l’entente sexuelle dans le couple. Laurent, notre invité, nous dit l’air de rien que l’amour à quatre et la sodomie ont sauvé son couple de l’ennui.


Je regarde Laure d’un air gêné, et à mon grand étonnement celle-ci, très intéressée prend la balle au bond et demande à Catherine, la femme de Laurent si la sodomie n’est pas douloureuse. Celle-ci la rassure et lui garantit au contraire que cela procure une satisfaction vraiment intense.


Je m’enhardis à mon tour et fait remarquer à Laurent que l’échangisme n’a rien d’original. Celui-ci me répond que lorsqu’il disait amour à quatre il entendait également des caresses entre hommes et entre femmes.


Enfin Laure, visiblement très intéressée par le sujet et libérée par le vin, demande naïvement à Catherine comment elle s’y prend pour se faire sodomiser.


À ces mots Laurent se lève brusquement et commence à se déshabiller. Toute excitée, Catherine en fait autant et comme elle portait juste une fine robe de soie, se retrouve nue en quelques secondes. En voyant son pubis épilé, je suis pris d’une érection impressionnante et ne peux m’empêcher de caresser mon sexe.


Mais déjà Laurent commence à prendre Catherine offerte par derrière, le plaisir se lit sur leurs deux visages. Le sexe de Laurent va et vient dans le petit derrière de Catherine qui hurle de plaisir. N’y tenant plus, je lui avance mon sexe qu’elle engouffre dans sa bouche. À son tour Laure, vient caresser Catherine dont le corps de porcelaine se tord de plaisir dans tous les sens.


Laurent se retire alors et me regarde avec un doigt sur la bouche. Je me retire à mon tour et nous laissons nos deux femmes se caresser mutuellement, langoureusement, lentement en gémissant de plaisir. Pendant ce temps, Laurent prend mon sexe dans sa bouche et je découvre ce qu’il entendait par amour à quatre.


Ensuite il me propose de sodomiser Catherine et je découvre cette sensation délicieuse tandis que lui même bourre Laure par derrière et la salope apprécie. Je me retire pour éjaculer et ce sont Laure et Catherine qui viennent se battre pour mon foutre qu’elles avalent goulument.

Voyant que Laurent n’y tient plus non plus, totalement excité, je lui prends son sexe dans ma bouche et il éjacule en moi avec un râle de satisfaction.


Épuisés, nous éclatons tous de rires et sur proposition de Laure décidons de faire l’amour toute la nuit…


Dans les yeux de Laure je lis une satisfaction que je n’avais plus vue depuis longtemps et j’ai une petite idée de nos nuits pour ces dix prochaines années.


Rentrée plus tôt par Gisèle


A l'époque, j'avais 24 ans, en couple depuis 18 mois avec Paul un gentil garçon de deux ans mon aînée, dont j'étais follement amoureuse. nous avions une sexualité intense pimenté parfois par des fantaisies insolites. Ainsi un jour après qu'il m'eut acheté un gode, il me proposa de lui enfoncer dans le trou du cul. J'acceptais avec amusement, c'est là qu'il me dit :


- C'est super bon, mais ça ne vaut certainement pas une vrai bite.!


Je me gardais de répondre à cette réflexion insolite, mais du coup, le fantasme de voir mon chéri de faire enculer par une bonne bite me taraudait.


Notre vie sexuelle bascula un après-midi. J'avais rendez-vous avec une amie dans un café, mais alors que je l'attendais sirotant une menthe à l'eau, mon portable sonna. C'était Sonia, qui s'excusait de ne pouvoir venir, car sa voiture était en panne. En fait cela m'arrangeait, car c'était vraiment pour lui faire plaisir que je lui avais promis de l'accompagner faire les boutiques. Aussi sans plus attendre, je rentrais chez moi. 


Arrivée à la maison, des gloussements de plaisir me parvinrent de la chambre, je n'avais pas fait de bruit pour rentrer. Et quelle fut ma surprise en regardant par la porte entrebâillée de voir mon homme avec un jeune blondinet au lit. Cela me choqua un instant, puis la curiosité prit le dessus. Je me résonnais, c'est vrai j'aurais pu être jalouse d'une autre femme, mais d'un garçon, c'était différent… et puis il y avait mon fantasme… La scène commençait à m'exciter. Paul était allongé sur le dos, les yeux clos, savourant la fellation qu'était en train de lui pratiquer le jeune homme. Accroupi, les reins cambrés, offrant à mes yeux de belles fesses musclées. 


Ouvrir la porte en hurlant ? M'en aller discrètement ou participer avec l'homme de ma vie à ses plaisirs interdits. 


Je choisis la troisième solution. Je me déshabillais complètement derrière la porte, le plus silencieusement possible, puis, je pénétrais dans la chambre. Je m'approchais doucement du jeune garçon. Lorsqu'il me vit, il fut bien sûr surpris, mais sans doute rassuré par ma nudité, il continua son travail, sa bouche quitta le gland gonflé de plaisir puis sa langue descendit le long de la verge jusqu'au couilles qu'elle lécha délictueusement quelques instants puis s'enfonça dans l'anus de Paul. Il m'invitait à le rejoindre. Lorsque mes lèvres enveloppèrent le magnifique membre, Paul ouvrit les yeux, puis me voyant moi sa femme participer heureuse et amoureuse à ce qu'il me cachait depuis toujours, il s'écriât simplement  :


- Ben toi alors !


Je me sentis pour la première fois libre, totalement épanoui. Je venais d'enterrer définitivement tous les tabous ancestraux qui font de notre vie un enfer de culpabilité. Je pompais goulûment la berge bandée de mon homme. Le blondinet me regardait et m'encourageait d'une voix douce :


- Suce le bien, mets tout dans ta bouche


Ma chatte dégoulinait de plaisir et je n'en revenant pas moi-même l'énorme bite s'engouffra entièrement dans ma bouche. Son gland était au fond de ma gorge et je jouissais. 


- C'est bon ma chérie me dit-il, regarde maintenant ton homme comme il suce bien lui aussi. 


Paul était toujours allongé sur le dos, le sexe dur comme du béton. Et le blondinet baisait sa bouche. Ma chatte était en feu, je me mis à califourchon sur Paul, son membre pénétra en moi, ma bouche vint rejoindre la sienne. Le blondinet baisa tout à tour nos deux bouches puis, il jouit entre nos langues entremêlées autour de son énorme gland. Paul ne pouvant plus se retenir, éjacula dans mon ventre ce qui me provoqua un merveilleux orgasme. Nous étions exténués de plaisir, tous les trois


Paul m'expliqua que depuis quelques mois, il avait des désirs de garçon, et que de temps en temps il s'offrait une fantaisie gay. N'osant pas me l'avouer de peur de me perdre, il était maintenant soulagé que la fatalité qui me fit rentrer cet après-midi à la maison, ne brise pas notre couple mais bien au contraire le renforce. Et je lui avouais que j'avais toujours eut le fantasme de faire l'amour avec deux gays. 


Nous étions bien tous les trois nus sur le lit. Les deux membres vidés de leur semence était au repos. Mais je n'étais pas encore rassasiée, je voulais jouir, jouir et jouir encore. Paul s'était levé pour boire une mousse et se griller une cigarette. Lorsqu'il revint au bout de quelques minutes de la cuisine. Il me trouva entrain de caresser les belles fesses musclées du blondinet. Il ouvrit le tiroir de la commode et en sortit le godemiché qu'il me tendit sans dire mot. Puis il s'assit sur une chaise et s'alluma une nouvelle cigarette. Paul voulait me voir m'éclater avec son ami. Il n'allait pas être déçu, car j'étais devenu une vraie salope. Je me mis à lécher le cul du blondinet qui s'ouvrait comme une chatte en chaleur. Lorsque son anus fut bien dilaté, je me saisis du gode et lui introduisis au plus profond de son plaisir. J'entrepris de le sucer tout en continuant à le baiser. D'abord d'un rythme lent, très lent, j'avalais sa queue tout en enfonçant le gode au plus profond de ses entrailles puis j'accélérais le mouvement. Quand je sentis qu'il était prêt à jouir, je proposais à Paul de se mettre en position de levrette afin que le blondinet puisse l'enculer.! 


Ce fut bref mais géant 


- Je t'aime ma salope ! Me dit-il

 

- Moi aussi mon enculé !

 

 

 

 

  

Par inconnu - Publié dans : Confessions
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