Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 16:52

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 1 – Aux Ailes de France par Maud-Anne Amaro

 

coin102

 

Si certaines des aventures du vieux professeur Martinov et de Béatrice, sa pimpante assistante, ont commencé par des demandes extravagantes de la part des personnes venant les consulter celle-ci commença de façon plutôt banale ! Mais lisez plutôt :

Ou plutôt, attendons un petit peu et plantons le cadre, le professeur Martinov attendra un petit peu.

 

Vaumaison (ne cherchez pas sur Google, vous ne trouverez pas) est une petite ville des Yvelines non loin de Saint-Germain en Laye, une ville à l’ancienne, sans urbanisme social composé d’un « village » avec ses commerçants, du moins ceux qui perdurent, ses deux bistrots et sa pharmacie, un peu plus loin quelques pavillons alignés en une rue constituent le quartier de « Beau soleil ». Sur les hauteurs, au lieu-dit « les Hauts-bois, s’est construit dans les années 1960, une cité pavillonnaire dont la plupart des habitants sont aujourd’hui retraités.

 

Une ville sans histoire, petite bourgeoisie où l’on vote à droite et où l’on rouspète après les « étrangers » alors que la ville n’en compte quasiment pas. La France profonde à deux pas de Paris, en quelque sorte !

 

Des deux bistrots, l’un des deux va attirer notre attention, il se nomme pompeusement « Aux Ailes de France » et est décoré d’affiches à la gloire de Louis Blériot, Saint-Exupéry et autres « chevaliers du ciel ». Les époux Ledoux sont les propriétaires du lieu, commerçants standards et sans histoire. Le café y est quelconque et sa « cuvée du patron » est une horrible piquette.

 

La clientèle est essentiellement composée d’habitués, semi-poivrots, joueurs de cartes et philosophes de comptoir.

 

Nous allons nous intéresser à deux de ces habitués :

 

Arnaud Torre est une force de la nature se prétendant caporal-chef en retraite, c’est un braillard bouffi de certitudes, champion des « yaka » et des solutions toutes trouvées dans tous les domaines, pas mal mythomane, il est en réalité beaucoup plus bête que méchant. On fait avec, il fait partie du décor. Il a sa « cour », oh peu de monde, Grandjean, qui siège au conseil municipal (ou plutôt qui y ronfle) et Beaufils, un petit grassouillet qui malgré ses 75 ans n’a jamais abandonné le port du costar-cravate, ensemble, ils ne cessent de refaire le monde. Un drôle de monde !

 

Achille Després, lui; est un instituteur à la retraite habitant aux « Hauts-bois ». Sa femme, Jeannette n’a pratiquement jamais travaillé. Un ménage sans histoire dont les gosses sont casés avec de bonnes situations. Sauf que durant les premières semaines de retraite, Achille s’est aperçu que la cohabitation conjugale devenait difficile. Essayant d’en discuter avec son épouse, elle nia le problème avec une mauvaise foi flagrante. C’est complètement par hasard en surprenant une conversation téléphonique qu’il subodora que Jeannette la trompait. Sur ses gardes, la suspicion se transforma en certitude. Alors évidemment, il la gênait ! Il aurait pu faire un tas choses, il choisit de faire l’autruche en passant ses après-midis au bistrot et en relisant Zola. L’infidélité de sa femme avait pour lui un énorme avantage, elle ne pourrait ainsi pas lui reprocher ses propres écarts.

 

Achille n’est pas un homme très sociable, les premiers temps, certains consommateurs des « Ailes de France » ont tenté de faire la conversation avec lui, mais comme il ne répondait que par monosyllabes, ils l’abonnèrent à sa solitude.

 

Parfais, les propos qu’il entendait autour de lui l’exaspéraient, mais il laissait glisser, appliquant l’antique précepte selon lequel « contre les cons, il n’existe aucun remède ».

 

Lundi 29 janvier

 

Sauf qu’un jour Torre, particulièrement excité, se lança dans une diatribe contre « ces salauds de juifs ».

 

Després oubliant son précepte, apostropha le malotru :

 

– Vous n’avez pas à tenir de tels propos publiquement, vous êtes abject !

– Et ta sœur, elle est abjecte ?

– Vous en avez beaucoup des réponses intelligentes dans ce genre ?

– Je t’emmerde !

 

Després se contrôla et ne répondit plus afin de désamorcer une situation qui ne pouvait lui être favorable. Il ne répondit pas non plus à la pluie de quolibets et d’injures que Torre lui adressa.

 

Désormais une haine tenace s’installa entre les deux hommes. Les jours suivants Torre usa de provocations.

 

– Tu pourrais pas changer de bistrot, ça pue l’intello mal lavé ici ! Clama-t-il provoquant le rire gras de ses deux acolytes

– Monsieur Torre, maitrisez-vous ou quittez l’établissement, vous n’avez pas à agresser la clientèle.

 

C’est Claire l’accorte serveuse du café qui venait d’intervenir.

 

– Ben quoi, je rigole ! Répondit bêtement Arnaud Torre.

 

En fait Torre était vexé de l’intervention de la jolie serveuse.

 

Parlons un peu de cette serveuse, une jolie blonde légèrement dodue, coiffé avec des nattes qui auraient pu faire bonne figure dans une fête de la bière munichoise.

 

Claire outre son sourire désarmant, affichait un décolleté provocant qui faisait, vous vous en doutez bien, tourner toutes les têtes des mâles du bistrot. (pas que les têtes d’ailleurs)

 

Evidemment, je jour où elle débarqua ici, les sollicitations et les propositions ne manquèrent pas. Claire fit rapidement comprendre à cette compagnie de queutards potentiels qu’elle ne mangeait pas de ce pain-là. Mais elle continuait à être gentille, d’afficher son beau sourire et d’exhiber ses décolletés plongeants.

 

Elle acquit rapidement une réputation d’allumeuse, mais pour rien au monde la clientèle n’aurait déserté pour aller en face. Claire était tellement jolie à regarder !

 

Pourtant à y réfléchir, se disait la blondinette, il pouvait y avoir de l’argent à se faire. Quoi de plus facile que d’accepter un rendez-vous avec l’un de ces messieurs, de préférence un bien propre sur lui, puis une fois sur place lui expliquer qu’elle n’avait rien d’une nymphomane mais qu’elle avait des problèmes d’argent et bla-bla-bla. Sauf cas de pingrerie compulsive ou de putophobie incurable, le coup était imparable.

 

Sauf qu’elle avait de sérieux doutes sur la discrétion de ces messieurs. On connaît la chanson : celui à qui on a bien précisé de ne parler à personne, va le faire quand même à l’aide de l’antienne connue : « Je te dit ça parce que j’ai confiance en toi, mais surtout tu ne le répètes à personne ». Et la rumeur s’enchaîne jusqu’à ce que tout le pays soit au courant.

 

Dans ce contexte, Achille faisait figure d’exception. Il ne parlait à personne, mais comme les autres, il la dévorait des yeux. Claire décida de tenter sa chance.

 

L’amorçage se fit en trois coups, sur trois jours :

 

Premier jour : Claire s’approche d’Achille pour servir.

 

– Bonjour Monsieur Achille ! Ça me fait plaisir de vous voir, vous êtes mon moment calme de la journée, ça me change de tous ces braillards.

– Merci, vous êtes gentille.

 

Ce fut tout mais l’ego d’Achille en fut flatté.

 

Mardi 30 janvier

 

– Il est joli, mon décolleté ? Si vous avez envie d’en voir plus, peut-être que c’est possible, sait-on jamais ?

 

Claire n’attendit pas de réponse laissant Achille dubitatif.

 

« Une pute occasionnelle ! Evidemment un moment avec elle, ça ne doit pas être désagréable, mais je ne mange pas de ce pain-là ! Et d’abord la prostitution, je suis contre, question de principe. Non, mais dès fois ! »

 

N’empêche qu’il n’arrive pas à se concentrer sur sa lecture et qu’une heure plus tard son état d’esprit avait considérablement évolué :

 

« Elle ne doit pas prendre bien cher, après tout on ne vit qu’une fois… A moins qu’il y ait une arnaque derrière, mais bon, je suis assez grand pour rester sur mes gardes »

 

Mercredi 31 janvier

 

– Alors, Monsieur Achille, vous avez un peu réfléchi ?

– Et en admettant, on ferait ça où ?

– Avant mon service, à disons 10 h 15 au carrefour des Fleurettes, vous monterez dans ma voiture.

– C’est peut-être pas trop discret ?

– Pensez-vous ! A cette heure-là, il n’y a pas un chat !

 

Jeudi 1er février

 

Le lendemain, Achille qui s’était pour l’occasion parfumé d’eau de toilette, se rendit à pied jusqu’à ce fameux carrefour situé à vingt minutes de son domicile. Obsédé de la ponctualité, il s’arrangea afin d’être juste à l’heure. Il n’eut pas besoin d’attendre, Claire arriva au volant de sa Twingo, et il monta dans sa voiture.

 

Ils roulèrent en direction du bois tout proche et Claire stoppa sa voiture à l’entrée d’une contre-allée.

 

– Bon ! Préalable ! T’es un grand garçon, je suppose que tu avais compris que j’avais besoin d’argent ?

– Ben, oui ! Combien tu veux ?

– Ecoute, c’est une première fois, on ne va pas faire grand-chose, donne-moi juste un petit billet !

 

Achille sortit un billet de 20 euros de son portefeuille

 

– Un tout petit peu plus, quand même !

 

Achille ressorti un autre billet !

 

– J’ai pas de monnaie !

– Je vais te rendre 10 euros.

 

« Quel pingre »

 

– Je te fais une pipe ? Proposa-t-elle.

– Oui bien sûr, mais j’aimerais bien voir tes seins ?

– Mais bien sûr, mon petit chéri !

 

Elle fit passer son pullover par-dessus ses épaules, laissant apparaître un soutien-gorge à larges bonnets qui subjugua Achille.

 

Quand elle libéra son opulente et jolie poitrine, Achille devint comme fou, sa bite devint raide comme un barreau de chaise et il se demanda quelle conduite il devait adopter.

 

– Je peux toucher ?

– Tu ne m’as pas donné grand-chose !

 

Fébrile, Achille ressorti son portefeuille, mais il ne contenait que les 10 euros qu’elle lui avait rendus. Il lui tendit

 

– Non, non, garde ça ! La prochaine fois, prend un peu plus de sous. Touche les juste un peu, c’est mon jour de bonté.

 

C’est ce qu’il fit sans insister.

 

Claire était aux anges, comme elle l’avait pressenti, l’individu était correct et respectueux et surtout elle avait déjà pratiquement réussi à le fidéliser.

 

Elle porta sa main à la braguette de l’homme et constata à travers le pantalon, sa bonne bandaison, elle dézippa la fermeture éclair, envoya sa main fouiller à l’intérieur, laquelle revint avec une jolie bite dans la main.

 

– C’est moi qui te mets dans cet état-là ?

– Ben, oui !

– Descend un peu ton pantalon, ce sera plus pratique.

 

Il le fit dégageant ainsi ses grosses couilles velues.

 

Claire plongea alors vers la bite tendue et offerte. Elle eut un tout petit moment d’appréhension, se demandant si l’homme était complétement « propre sur lui », mais elle fut rassurée, sa bite n’avait qu’un léger goût d’urine qui ne la gênait pas outre mesure.

 

« Ma première bite depuis que l’autre salaud est parti ! » ne peut-elle s’empêcher de penser.

 

Claire était célibataire depuis plusieurs semaines, son apprenti plombier de compagnon étant parti du jour au lendemain vivre avec une dame chez qui il était allé changer un joint. Notre jolie serveuse en fut fort marrie et avait mis alors sa vie sexuelle et sentimentale entre parenthèses.

 

La bite d’Achille était moins grosse que celle de son ex et elle put de suite mettre tout dans la bouche et commencer à coulisser en cadence, provoquant des rauquements de plaisir chez l’homme.

 

Ne souhaitant pas le bâcler, elle fit une petite pause en allant lui gober les testicules, c’est ainsi qu’elle se retrouva avec un poil de couille dans la bouche, ce qui la fit rire.

 

– Qu’est-ce qu’il y a ? S’inquiéta Achille

– C’est rien, j’ai avalé un poil !

 

Du coup Claire se met à lécher la verge, puis s’aventure sur le gland qu’elle titille en faisant frétiller le bout de sa langue.

Martinov20az

Une perle de préjouissance finit par apparaître au bout d’un méat, Claire peut encore retarder un tout petit peu l’inéluctable conclusion, en lui caressant négligeant les testicules, mais quand elle remet l’objet en bouche, la bite de l’homme se met à s’agiter de soubresauts tandis que le palais de la belle se remplit de sperme.

 

Un kleenex, ou plutôt deux kleenex, l’un pour Achille qui s’essuie la bite, l’autre pour Claire qui recrache la semence de l’homme.

 

Achille affiche un sourire béat, Claire l’autorise à lui faire un « tout petit bisou » sur le sein. Imaginez comme notre homme est heureux !

 

Claire sort de la voiture provoquant l’incompréhension de l’homme :

 

– Je vais faire un petit pipi, mais tu peux regarder, ça ne me dérange pas !

 

Subjugué, Achille observe la fille qui se baisse en le regardant, puis qui après avoir dégagé sa culotte se met à arroser la végétation de sa pluie dorée.

 

– Que c’est beau ! Commente Achille !

– Ça t’as plu ? Lui demande-elle

– Oui, t’es très gentille !

– On pourra recommencer, il suffit de me faire signe, mais je compte sur ta discrétion bien entendu, au bistrot il faut qu’on fasse comme si rien ne s’était passé entre nous, je compte sur toi !

– Pas de soucis !

 

Les habitudes se prirent vite, et tous les jeudis suivants, Achille profitait des charmes de Claire, il lui donnait toujours la même somme, elle lui faisait toujours la même chose.

 

Au café, ils s’efforçaient tous deux de se comporter comme de si de rien n’était, mais on a beau chasser le naturel, il revient vite au galop. Certes des petits gestes imperceptibles, mais Arnaud Torre devina bien qu’entre ces deux-là, il se passait quelque chose et il en crevait de jalousie.

 

Il suffisait d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres

 

Lundi 11 mars

 

L’étincelle en question fut d’une banalité confondante, ce jour-là, la place qu’occupait habituellement Achille étant occupée, il se plaça ailleurs sans faire attention au fait qu’elle n’était pas libre, son occupant étant parti aux toilettes.

 

– C’est pas libre ici ! S’énerva Torre.

– Je ne vous ai rien demandé ! Répondit imprudemment Achille.

– On prend pas la place des autres ! Moi j’appelle ça de l’impolitesse.

– Bon, ça va, je vais m’assoir ailleurs, mais j’ignorais que vous étiez devenu placier.

– Qu’est-ce qu’il nous chante l’intello avec ses grands mots !

– Ce n’est pas de ma faute si vous êtes inculte !

– Je me branle pas avec des mots, moi, j’ai travaillé jusqu’à 60 ans, pendant que toi t’enculais les mouches.

– Ah, tiens, je vous croyais retraité de l’armée.

– Et alors ? Après l’armée j’ai pris un autre boulot, je ne suis pas une feignasse, moi.

– Bon, vous vous calmez ? Intervint Claire.

– Vous avez bien tort de le défendre, vous avez vu comment il vous regarde, il n’arrête pas de vous déshabiller avec ses yeux de porc ! Ce mec ne respecte pas les femmes, c’est un satyre, un violeur en puissance.

– Un prédateur ! Ajouta le courageux conseiller municipal à qui personne n’avait rien demandé.

 

Le sang d’Achille ne fait qu’un tour, il se lève comme un diable qui sort de sa boite et écrase le nez de Torre qui se met à pisser le sang, mais qui par reflexe riposte d’un direct du droit dans l’arcade sourcilière d’Achille, envoyant celui-ci au sol sous le choc. Torre s’apprête à se jeter sur son adversaire, mais les consommateurs parviennent à calmer le jeu.

 

Achille refuse de l’aide et s’en va chercher de quoi s’arranger à la pharmacie toute proche.

 

Torre prend l’auditoire à témoin sur l’air très scolaire de « c’est lui qui a commencé ». Mais n’obtient pas le succès escompté.

 

– Bon, messieurs dames, intervient Claire, on va dire que c’est une querelle de bistrot, il n’y a pas de morts, il n’y a pas de blessés, l’incident est clos. Mais je ne veux pas de suite.

 

Mardi 12 mars

 

Le lendemain Achille revint au bistrot avec des lunettes noires pour cacher son cocard. Quand il vit Torre attablé avec ses deux acolytes, une bouffé de haine l’envahit.

 

Il comprit alors qu’on pouvait tuer par haine, comme on écrase un serpent malfaisant.

 

Jeudi 14 mars

 

Quand il revit Claire pour sa séance de câlin hebdomadaire, celle-ci le mit en garde.

 

– Méfie-toi de Torre, c’est un ancien militaire, tu n’auras jamais le dessus avec lui. Ce qu’il faut c’est ne jamais lui répondre. S’il avait porté plainte c’est toi qui aurais eu tort, tu as porté le premier coup et ça tout le monde l’a vu.

 

Alors que faire, ? Changer de café ? Achille était trop fier pour faire ça, mais maintenant il estimait qu’au café des « Ailes de France », la présence d’Arnaud Torre était une anomalie qu’il convenait de corriger comme il se doit.

 

Lundi 18 mars

 

Le décor est planté, les personnages sont brossés, rendons-nous maintenant à Louveciennes, là où exerce le Professeur Martinov avec l’aide de Béatrice, sa sémillante collaboratrice blonde et gironde.

 

– Achille Després, instituteur en retraite ! Se présente l’individu.

– Enchanté, j’ai lu votre demande, ça fait un peu usine à gaz, mais ça m’intéresse, vous pouvez me répéter tout ça de vive voix, que je ne commette pas d’impair.

 

Et voilà qu’arrive Béatrice, toute pimpante, en blouse de travail mal boutonnée.

 

– Je vais faire du café, Monsieur en prendra un ? Propose-t-elle.

– Mais certainement ! Répond Achille en suant de grosses gouttes.

– Mon assistante n’assistera pas à l’entretien, tient à préciser le professeur, elle est chimiste, l’horlogerie ce n’est pas son truc.

– Dommage !

 

Ça lui avait échappé, et Martinov eut le tact de ne pas relever.

 

– Allez, refaites-moi un petit topo !

– Je veux que le matin, au réveil la pendule avance d’une heure en accélérant le mouvement des aiguilles, disons à partir de minuit. Ensuite de 8 heures à 10 du matin, les aiguilles devront freiner pour retrouver l’heure normale.

– C’est faisable, mais c’est complexe, en fait il me faut trois systèmes d’horlogerie différents, faudra déjà les caser, et puis un système de relais, en fait un quatrième système. Vous avez apporté l’horloge ?

– Non, juste la photo !

 

Martinov ne put qu’admirer la pendule, un modèle sous cloche de verre avec un support en bronze orné d’angelots peinturlurés en doré.

 

– Jolie pièce, mais la pendule me paraît bien petite, il va falloir que je miniaturise tout ça, Ça risque de vous coûter bonbon !

– Aucune importance, faites-moi un devis.

– Il faudrait que je voie l’horloge.

– Pas de soucis, je vous emmène la voir !

– Mais vous ne pouvez pas me l’apporter ?

– Ben non, c’est impossible !

– Dans ce cas comment voulez-vous que je travaille ?

 

Achille ne répond pas, son regard obnubilé par la vue de Béatrice qui vient d’apporter les cafés.

 

Martinov reformule sa remarque.

 

– J’y ai pensé, Répond Després, je vous propose le protocole suivant : Un : je vous emmène voir l’objet afin que vous puissiez prendre les cotes. Deux, je vous laisse bricoler le mécanisme dont vous venez de me parler, et trois, quand c’est prêt, vous revenez à la maison pour installer tout ça sur la pendule.

– Ça peut se faire, vous êtes loin ?

– A côté de Saint-Germain en Laye ! C’est pas bien loin.

– On irait quand ?

– Cet après-midi si vous voulez ?

– O.K. Mais je vais être obligé de vous facturer un déplacement !

– Normal !

– Euh, ça ne me regarde pas, mais ces petites manips, ce n’était pas possible à la main ?

– Non, c’est trop compliqué, faut ouvrir, dévisser, puis atteindre une espèce de roulette très dure et pas facilement accessible.

– Et pour le passage à l’heure d’été vous faites comment ?

– Ben justement : Je galère pendant une heure !

– Alors faisons simple, au lieu de l’usine à gaz que vous me proposez, je peux juste vous rendre la visse en question plus souple et plus accessible…

– Non, non ! Répond Achille ! D’ailleurs le lendemain de la mise en place du mécanisme, je reviendrais vous chercher pour replacer l’ancien mécanisme.

– Ah, bon ? Je suppose qu’il ne faut pas chercher à comprendre ? S’étonna le professeur.

– Alors d’accord, je viens vous prendre à 14 heures ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:34

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 18 – Partouze finale par Maud-Anne Amaro

stamp partouz

 

Les deux femmes prennent le chemin du retour :

– T’en penses quoi de ce qu’on vient de faire ? Demande Florelle

– Un peu déçue, sur le moment c’était plutôt amusant, mais le résultat, c’est quoi ? Est-ce qu’on est vraiment vengé ? Finalement ce mec ce n’est jamais qu’un pauvre con ! Et qu’est-ce que tu veux qu’on fasse avec un pauvre con ? Ma vraie vengeance c’est d’avoir récupéré mon fric !

– Ouais !

– Pas d’accord ?

– Si, un peu ! Et en plus moi je n’ai rien récupéré, on n’efface pas une insulte.

 

Un silence gêné s’installe quelques minutes.

 

– On fait quoi ? Finit par demander Florelle !

– T’as faim ?

– Pas des masses, mais on peut grignoter un petit truc.

– J’ai envie de voir du monde, de faire la folle, d’oublier nos conneries ! Réplique Vanessa.

– C’est un peu tôt pour aller en boite.

– Je ne pensais pas à ça !

– Ton client qui te chouchoute, c’est un fêtard ? Demande Florelle.

– Pas vraiment, il a d’autres qualités, mais… oh en revanche il a rencontré un couple de chercheurs, le professeur Martinov, il s’appelle, tu verrais le look, super sympa, pépère…on va lui dire de venir chez lui, on va se faire une super teuf…

– Martinov à Louveciennes ?

– Tu connais ?

– Ben oui…

 

Du coup chacune raconta à l’autre ce qu’elle ne savait pas.

 

…et puis j’inviterais bien Framboisert…

– C’est qui, Framboisert ?

– Tu vas voir ! On va se poser cinq minutes dans un, je vais donner quelques coups de fil.

 

Vanessa téléphona d’abord à Framboisert en l’avisant que Martinov serait aussi invité chez Octave puis à Martinov en l’avisant que Framboisert serait aussi convié. Puis termina par Octave Heurtebise qui pratiquement devant le fait accompli, tomba du placard.

 

– Mais, si mais si, ça me fera plaisir… Insiste Vanessa. On va faire la fête, tous ce que j’ai obtenu c’est grâce à toi, non ? Martinov et sa copine tu les connais, pas de problème, Framboisert aussi, quant à Florelle, c’est ma copine…

– Framboisert ? Pourquoi Framboisert ?

– Parce qu’il suce des bites !

– Ah ! Mais je n’aurais jamais le temps de préparer…

– Tu téléphones au traiteur, tu demandes un buffet froid pour sept personnes à 20 heures, et aussi du vin et l’apéro. Tu expliqueras que tu n’as pas besoin d’extra, on fera le service nous-même.

– On peut pas faire ça demain ?

– Non, c’est aujourd’hui qu’on a besoin de déstresser.

 

Les deux filles allèrent ensuite se préparer et se changer dans l’appartement de Florelle.

 

– Je voulais te prêter un truc un peu sexy, mais on ne fait pas vraiment les mêmes mensurations…

 

Qu’à cela ne tienne, il y a un magasin de prêt à porter pas bien loin et les filles allèrent y acheter de quoi être les reines de la soirée.

 

– Ah ! Emporte aussi quelques disques, parce que chez Octave c’est très classique, Wagner, j’aime bien mais pour se trémousser, c’est pas top ! Il nous faudrait aussi quelques sex-toy, j’ai un très beau gode-ceinture mais je ne l’ai pas avec moi.

– Qu’à cela ne tienne on va s’arrêter dans un sex-shop, on va acheter deux ou trois bricoles et on prendra aussi des préservatifs et du gel.

 

Et à 20 heures 15 tous les invités étaient présents dans le salon d’Octave Heurtebise. On fait les présentations, puisque tout le monde ne se connait pas. Florelle vêtue d’une robe vert amande « colle aux fesses » se paie un joli succès. Vanessa porte une petite robe noire a fine bretelle, bien décolletée devant et portée sans soutien-gorge. Edith portait une jolie robe imprimée laissant découverte ses jolies épaules, quant à Béatrice elle avait un petit haut tout fin et tout blanc sous lequel ou pouvait voir ses gentils tétons darder, quant à la mini petite jupe noire, ben, elle était très mini, justement.

 

Quand tout ce petit monde fut assis autour de la table basse, Vanessa servit les apéritifs avant de prendre la parole :

 

– C’est ma copine Florelle et moi-même qui avons eu l’idée de cette petite fiesta, on avait envie de se décontracter, de bouffer, de voir des gens sympas, de s’amuser… parce que, explique Florelle…

– Parce que cet après-midi on a fait un peu des bêtises chez Monsieur Savourey…

 

Stupeur d’Octave

 

– Oh rassurez-vous, rien d’irréparable, rien d’illégal, on avait juste envie Vanessa et moi, de lui donner une leçon et on lui a flanqué une de ses trouilles.

 

Alors elles racontent en faisant de grands gestes, le récit plait beaucoup à Octave qui jubile

 

– Et maintenant, on trinque !

 

Et alors là ! Question : comment la partouze va-t-elle démarrer ? Tout le monde se doute qu’après quelques verres et quelques grignotages, les choses vont devenir de plus en plus osées. Mais les bonnes manières nous enseignent que c’est aux maîtres de maison de donner le coup d’envoi. Or ce n’est pas le genre d’Octave, éternel timide.

 

Alors Vanessa propose à Florelle un petit numéro à deux. Elle met dans le lecteur de CD le thème de la Panthère Rose et ces deux demoiselles commencent à se déhancher, d’abord bien sagement en se faisant de petits bisous sur les lèvres. Puis les petits bisous ne deviennent plus sages du tout

 

Au bout de trois minutes, Florelle fit signe à sa partenaire de descendre la fermeture éclair de sa robe. Celle-ci se retrouva en culotte et en soutien-gorge. Elle s’approcha alors des invités, jeta son dévolu sur Romain Framboisert et lui mit la main à la braguette. L’homme se laissa faire. La belle blackette dézippa sa fermeture éclair et entra sa main dans le pantalon, ne la ressortant qu’avec la bite semi bandée. Elle revint vers Vanessa. Romain, lui se savait trop que faire de son engin inopinément sorti, il ne le rangea pas, mais le cacha de ses mains dans un réflexe de pudeur incongru.

 

La petite robe noire de Vanessa sous laquelle elle n’avait pas de soutien-gorge fut prestement enlevé par sa complice qui lui rendit la politesse en libérant sa belle poitrine chocolatée. Les deux femmes se sucèrent les tétons l’une après l’autre pendant quelques instants et se chuchotèrent des choses (quoi donc ? mots doux ou instructions pour la suite, allez savoir ?) avant de revenir vers le petit groupe.

 

Vanessa se poste devant le professeur Martinov, et Florelle devant Octave Heurtebise. Les filles demandent aux hommes de leur descendre leur culotte, tâche que le professeur exécute avec décontraction et Octave en rougissant comme un collégien.

 

Puis quasi simultanément les deux filles se transforme en exploratrices de braguettes et s’en vont sortir les bites de ces messieurs. Octave n’est plus rouge, il est écarlate.

 

Du coup, voyant que les choses évoluent en joyeuse gaudriole. Roland Framboisert décide de ne plus cacher son sexe et entame une lente masturbation.

 

Attiré par cette jolie chose et sentant qu’elle a un ticket avec l’homme, Florelle abandonne Heurtebise pour venir lui prêter sa main.

 

Octave est un moment désappointé, mais juste un moment parce qu’il a comme voisine Edith Framboisert qui décide d’entrer dans la ronde :

 

– Permettez-vous que je vous branlasse ?

 

Il eut été inconvenant qu’Octave relève cette impardonnable faute de français

 

– Je vous en prie, ce sera un plaisir !

 

Il s’étonna d’avoir répondu sans rougir !

 

– Vous pouvez me pelotez, j’adore ça !

– Les seins aussi !

– Tout ce que vous voulez, débraillez-moi, vous allez voir comme je suis cochonne.

 

Octave s’escrime à tenter de retrousser la robe imprimée, Edith l’aide et retire le soutif dans la foulée. L’homme ne se contient plus et se jette sur les nénés de la belle comme s’il n’en avait pas caressé depuis trois siècles.

 

– Hum, tu les aimes mes gros nichons ? Hein ?

– Humf, Humf !

– T’as raison, régale-toi.

 

Et il continue, il n’arrête pas, passant du droit au gauche et du gauche au droit.

 

– Attends, je vais un peu te sucer la bite ! Oh, mais c’est que tu bandes bien dur, les bites, c’est comme ça que je les aime, tu me la mettras dans le cul tout à l’heure ?

 

Octave est incapable de répondre, cette orgie va trop vite, ne lui laissant ni le temps de souffler, ni le temps de réfléchir et pour l’instant il ne peut qu’apprécier la langue agile d’Edith Framboisert qui virevolte sur son gland turgescent.

 

De son côté le professeur Martinov se fait débrailler par la jolie Vanessa qui a trouvé le moyen de le mettre torse nu et de lui pincer les tétons avec frénésie.

 

Romain et Florelle tendrement enlacés comme de vrais amoureux n’arrêtent pas de se bécoter en se pelotant compulsivement.

 

Et Béatrice dans tout ça ? pour l’instant elle est restée habillée, se demande lequel des trois couples elle pourrait rejoindre, et se dit que décidemment cette Florelle lui plairait bien, mais n’aimant pas s’imposer, elle reste à sa place, et attend le moment propice. Au bout d’un moment elle se dit qu’autant être prête quand l’occasion se présentera et entreprend de se déshabiller en se débrouillant pour que Florelle la remarque.

 

Ça ne rate pas, bref échange de clin d’œil entre les deux jeunes femmes. Florelle dit à Romain qu’elle va revenir, puis part à la rencontre de la jeune chimiste. Mais voilà que Vanessa se pointe à son tour, les deux femmes s’embrassent et Béatrice lui murmure quelque chose à l’oreille, cela à l’air d’amuser l’escort-girl qui s’en va transmettre le message à Octave toujours dans les bras d’Edith Framboisert.

 

Florelle s’approche de Béatrice et lui roule une pelle d’enfer avant de la faire rouler au sol où elles entament un joli soixante-neuf en black and white

 

Léger mouvement de chaises musicales, Octave s’en va s’assoir à côté de Romain qui laisse son épouse aux bons soins de Vanessa.

 

Prenant son courage à deux mains, mais rougissant (Octave rougit souvent) Octave Heurtebise introduit la scène par ces mots magiques :

 

– Vous avez une bien belle bite cher Monsieur !

– Je vous en prie, disposez-en !

– C’est vrai, je peux ?

– Mais puisque je vous le dis !

 

Alors Octave prend la bite et la branle. Sa façon de faire est assez moyenne, mais Romain qui a de l’éducation ne va pas lui dire et préfère l’inviter à le sucer. Vous pensez bien que le père Heurtebise qui n’attendait que ça se jette sur la bite, bouche en avant

 

Le professeur Martinov laissé seul en ce moment présume qu’il va se passer des choses intéressantes entre ces deux messieurs et vient pointer le bout de sa bite.

 

Il préfère sucer que l’être, mais il faut bien commencer par quelque chose et offre sa queue à Romain qui l’engloutit comme bon amateur de bites qu’il est.

 

Curieux spectacle en ce moment de cette partouze où un trio d’hommes se suce tandis que ces dames se gamahuchent et se pelotent deux par deux.

 

– Regarde-moi ces cochons en train de se sucer la bite ! Fais mine de s’offusquer Edith Framboisert.

– Ça t’excite, hein de voir ton mari sucer de la bite ! Lui dit Florelle en lui introduisant un doigt dans le trou du cul !.

– Oh ! Oui ! J’espère qu’il va aussi se faire enculer !

 

Edith ne croit pas si bien dire ! Romain qui a deviné ce que voulait son fellateur lui demande :

 

– Tu veux que je t’encule ?

– Oui ! Répond timidement notre retraité de l’aéronautique.

– Quelqu’un a des capotes ? Demande Romain à vive voix !

– Sur la table à côté des rillettes ! Répond Vanessa.

– Ces coquines ont décidemment pensé à tout !

– C’est pour ça qu’on les aime ! Répond Octave dans un grand élan de tendresse.

 

Octave se met en levrette, Romain vient lui lécher le cul et le doigte un peu afin de le préparer, puis il le tartine de gel et après s’être recouvert de la petite protection obligatoire quémande l’entrée. Ce n’est pas rentré tout de suite, mais c’est rentré. Notre Octave est aux anges.

Martinov18r2z

– C’est trop bon de se faire enculer ! Clame-t-il à qui veut l’entendre.

– C’est bon, hein mon, biquet, on a bien fait d’organiser cette petite fiesta, et la soirée ne fait que commencer ! Répond Vanessa qui est venue à ses côtés.

– T’es un amour !

 

La belle escort girl s’est emparée du gode ceinture qu’elle a acheté cet après-midi et le passe à Edith.

 

– Encule donc Martinov avec ça, il va adorer !

– Bonne idée ! Viens là Martinov, tu vas passer à la casserole.

 

Et tandis qu’Edith s’harnache, on entend un cri fulgurant, c’est la belle Florelle qui vient de jouir sous les coups de langue de Béatrice.

 

Tous les regards se braquent alors vers la belle blackette, le corps dégoulinant de sueur, entrelacée dans celui de Béatrice. Elle souffle un court moment puis se met en devoir de rendre à la jeune chimiste le plaisir qu’elle vient de lui donner à coup de langue dans la chatte et de doigts dans l’anus.

 

Les deux femmes se relèvent, pantelantes et se dirigent vers la salle de bain afin de s’éponger quelque peu.

 

Edith qui lorgne depuis tout à l’heure sur la belle blackette sans avoir eu l’occasion de l’approcher, se dit que c’est peut-être le moment.

 

– Attend-moi, je reviens ! Dit-elle au professeur, qui s’était déjà mis en position. Il va pour se relever, mais Vanessa, bonne fille lui demande de ne pas bouger, elle s’empare d’un godemiché, un tout simple, sans ceinture, mais assez réaliste et engode notre bon Martinov avec une dextérité de professionnelle (forcément !)

 

Dans la salle de bain, Florelle est entrée dans la baignoire et s’asperge le corps d’eau froide.

 

– Qu’est-ce que tu fous ? Viens me rejoindre ! Dit-elle à Béatrice.

– Faudrait que je fasse pipi !

– Ben, tu pisseras dans la baignoire !

– Je risque de te pisser dessus !

– Mais ce sera un plaisir, ma chère ! D’autant que si je me souviens bien, je t’ai déjà donné ma pisse mais nous n’avions pas fait le contraire.

– Alors j’arrive, ma gourmande, la dernière fois j’avais gouté à ton pipi, il était délicieux.

 

Florelle se cale au fond de la baignoire, bouche ouverte, prête à recevoir le jet doré de sa complice. Béatrice parvient à contrôler son jet de façon à ce que sa receveuse puisse boire par rasade, n’empêche qu’une partie de l’urine vient lui arroser le corps.

 

– Hum, délicieux ! J’en ai plein les nichons ! Tu me les suces ?

 

Bien sûr, Béatrice ne refusa pas et se régala des jolis tétons de la blackette mouillés de sa propre urine.

 

– Dis tu ne voudrais pas me faire plaisir ? Demanda alors Florelle

– Tout ce que tu veux !

– Tu sais de quoi j’ai envie, là tout de suite, c’est d’une bite d’homme qui me pisse dans la bouche, une bite que je pourrais sucer après et que je ferais juter… oh là là que ça m’excite.

– Tu m’as l’air ne pleine forme, toi !

– C’est rien de le dire ! Je suis excitée tu peux pas savoir !

– Ben si, je m’en suis aperçue ! Bon, je vais essayer de te trouver une bite qui traine à côté…

 

Edith qui observait les deux filles, à peine cachée près de la porte, croise donc Béatrice.

 

– Euh, je ne dérange pas ? Demande-t-elle.

– Non, pourquoi tu dérangerais ? Mais tu vas faire quoi avec ton gode ceinture ?

– Des cochonneries !

– Je me disais aussi !

 

Très à l’aise Edith entre donc dans la salle de bain, elle a devant elle le spectacle magnifique du corps de Vanessa mouillé de l’urine de Béatrice.

 

– Hum ! T’es trop belle comme ça ! Lui dit-elle.

– Vas-y ! Fous-toi en plein la vue, c’est gratuit.

– Je peux te caresser ?

– Bien sûr, viens me rejoindre dans la baignoire, ma bibiche, je suis un peu pleine de pisse, ça ne te dérange pas ?

– Non, non, je joue aussi à ces jeux-là !

– Ce doit être à la mode ! Mais dis-moi : ce gode ceinture, c’est pour qui ?

– Pour qui en veux !

– Moi j’en veux bien !

– Qu’à cela ne tienne, mais on peut commencer par quelques douceurs…

 

Les visages se rencontrent les bouches se collent, la belle blackette et la jolie mature se caressent et se pelotent avec passion.

 

– T’as la peau douce, c’est incroyable !

– Hi, hi ! T’avais jamais caressé de femmes blacks.

– Y’a bien longtemps !

– Ta bouche a un petit gout de pipi !

– Ça ne te déplaît pas, on dirait ?

– Non, je suis un peu cochonne.

– Tu m’encules avec ton machin ?

– Ici, dans la baignoire ?

– Mais oui, lèche-moi un peu le trou avant…

 

Edith ne se le fit pas dire deux fois et plongea sa jolie langue dans le troufignard de la blackette.

 

– Tu le trouves comment ?

– A mon goût ! Penche-toi un peu que je m’introduise !

– Encule moi, bien ma chérie, enfonce-moi ton truc bien profond !

 

C’est ce qu’elle fait, et avec tellement d’ardeur qu’elle n’entend pas l’intrus pénétrer dans la salle de bain.

 

– Ciel mon mari ! Plaisante Edith. Mais tu viens faire quoi ?

 

Eh, oui, c’est Romain Framboisert qui fait son apparition, Béatrice ayant accédé à la requête de Florelle en choisissant le seul homme disponible du moment.

 

– On m’avait dit qu’on pouvait avoir besoin de mes services…

– O.K, mais il faut qu’on s’organise un peu. Edith sort de mon cul pour le moment !

– Déjà ?

– On va se mettre autrement… Assis-toi sur le bord de la baignoire, je vais m’empaler sur toi. Et du coup Romain va pouvoir m’arroser !

 

Miracle de la technique érotique : Florelle joue au manège de chevaux de bois en montant et en descendant sur le gode-ceinture d’Edith tandis que Romain lui pisse dans la bouche à plein jet.

 

Quand l’homme eut fini de se soulager, la belle blackette lui goba la bite qui ne tarda pas rebander, et de fort belle façon. Elle le suça tant et si bien qu’il éjacula dans sa bouche en grognant de satisfaction.

Martinov18R1

– Il est délicieux le foutre de ton mari !

– Hi, hi !

 

Florelle continua sa « chevauchée fantastique », sa respiration devint saccadée, le sang afflua à son visage, elle tenta de retarder le moment ou son plaisir allait exploser, mais au bout d’un moment n’y parvint plus et jouit dans un râle. Elle se dégagea.

 

– Oh dis-donc tu m’as bien enculé avec ton machin !

– Le machin, il est pas très propre, t’as fait la cochonne.

– Donne, je vais nettoyer ! Répondit Florelle en ouvrant la bouche.

 

Il eut été inconvenant qu’Edith refuse le baiser profond que la blackette lui proposa après cette pette fantaisie, d’autant qu’en la matière (c’est le cas de le dire) Madame Framboisert n’était point novice.

 

Et pas encore rassasiée, elle s’en alla voir Octave et lui tripota la bite !

 

– Je reviens vous voir. Vous êtes un hôte délicieux, mais pour que le souvenir de cette soirée soit complet, il faudrait que vous m’enculiez.

– Ce sera avec grand plaisir !

 

Edith se retourna et la bite entra sans son cul comme dans du beurre, Octave fatigué sentit qu’il ne tiendrait pas la distance mais en galant homme s’évertua à donner du plaisir à sa partenaire. Il décula, la femme retira la capote et le finit en bouche.

 

A côté, Martinov se faisait enculer par Romain à grands coups de bites, tandis que Béatrice et Vanessa se pelotaient et se léchaient frénétiquement. Quant à Florelle momentanément sans partenaire, elle s’était emparée d’un double gode et se ramonait les deux trous en jappant comme une chatte en chaleur.

 

Derniers râles de jouissances, tout ce petit monde marque une pause, on pisse, on boit, on se rince et on commence à faire honneur au buffet. On reste à poil, on est bien, l’orgie reprendra très certainement tout à l’heure. Dans un coin, les époux Framboisert échangent leurs coordonnées avec Florelle. Une jolie kinésithérapeute peu farouche, ça peut servir dans un carnet d’adresses !

 

Le lendemain matin, Savourey après une très mauvaise nuit, décide d’aller faire un petit tour. Arrivé dans la partie commerçante de la ville, il va jusqu’au boulanger, change d’avis, revient sur ces pas, hésite encore, stoppe et semble chercher quelque chose. Il reste là un moment, avance d’un mètre, puis recule. Intrigué un quidam bienveillant l’interpelle !

 

– Vous cherchez quelque chose, monsieur ?

– Oui des extraterrestres !

 

Fin de l’épisode

 

(août 2019)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:30

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 17 – La punition de Savourey par Maud-Anne Amaro

bisou1719

 

William

 

– William, je vais être très clair, de deux choses l’une, ou vous me dites la vérité, ou bien j’aviserai votre boite que je ne peux plus avoir confiance en vous, avec toutes les conséquences que vous imaginez. Lui déclare Savourey sur un ton solennel.

– Je ne comprends pas ?

– Alors répondez-moi par oui ou par non ! Attention à la réponse, si je vois que vous vous foutez de ma gueule, je mettrais ma menace à exécution ! Alors ?

– Je n’ai pas entendu la question !

– Est-ce vous qui avez écrit des trucs sur mon tableau Velléda ?

 

William choisit alors la bonne tactique, ne rien nier et tout minimiser.

 

– Oui !

– Et c’est tout ce que vous avez à me dire ?

– Vous m’avez demandé de répondre par oui ou par non, je vous ai répondu « oui ».

– Eh bien maintenant vous pouvez commentez votre réponse.

– Je ne pensais pas faire quelque chose de grave, on m’avait parlé d’une simple farce !

– Qui ?

 

William hésite, mais se sent coincé.

 

– C’est mademoiselle Florelle qui m’a dit qu’elle voulait vous faire une farce !

– Et bien voilà, c’est tout ce que je voulais entendre.

 

Savourey aurait bien poussé la perfidie jusqu’à indiquer à William que malgré son aveu, il ne le prendrait plus à son service, mais il ne tient pas à s’affronter avec un homme qui risque de lui envoyer son poing dans la gueule. Alors se croyant dans un film biblique, Savourey prend une allure théâtrale !

 

– Allez part sans crainte, William, tu es pardonné !

– Pardonné, mais je n’ai rien fait de mal ?

 

« Et maintenant, la Florelle, je vais la piéger, je ne sais pas encore comment, mais elle va s’en souvenir de Jean-Claude Savourey. Quant à ma nièce ce sera son tour, juste après ! »

 

Les filles

 

Vanessa s’inquiétait de ne plus avoir de nouvelles de Florelle, aussi fut-elle ravie quand enfin elle la rappela.

 

– J’aimerais bien qu’on se voie !

 

La voix était claire et enjouée, donc à priori pas de problème à l’horizon.

 

– Pas de soucis, c’est quand tu veux !

– Ce soir vers 18 heures ?

– Oui !

– Tu, passes chez moi ?

– Oui !

 

Une invitation à l’odeur de galipettes, mais Vanessa n’avait rien contre, appréciant bien la compagnie de cette jolie blackette. Elle se rendit donc sur place à l’heure dite. Echange de bisous, elles boivent un jus de fruit et Florelle entre de suite dans le vif du sujet

 

– Tu es où avec Savourey ? Demande-t-elle.

– Je ne lui réponds plus, j’ai eu un bol énorme, j’ai récupéré une bonne partie de l’argent qu’il avait piqué à la mère.

– Tu vas arrêter le business alors ?

– Je vais juste garder deux ou trois clients que j’aime bien, ça me fera de l’argent de poche. Et toi ?

– Je ne lui parle plus au téléphone. Je lui ai envoyé un texto en lui disant que j’étais quelque temps à l’étranger pour qu’il me foute la paix. Je cherche toujours un moyen de me venger, mais je sèche un peu. Y’a bien des trucs à voler chez lui mais il risque de se douter que c’est moi !

– Ben alors ?

– C’est un peu pour ça que je voulais te rencontrer, tu n’as pas une idée ?

– Comme ça, non !

– J’ai bien pensé à foutre le feu chez lui, mais je ne m’en sens pas capable.

– Oublie-le, le silence est le plus grand des mépris. Et puis bon, je crois que tu en as bien profité, tu t’es bien payé sur la bête, non ?

– J’aurais préféré un peu moins de cadeaux et un peu plus de respect.

 

Que voulez-vous répondre à ça ?

 

– Dans tes rapports avec lui, il était comment, un peu maso ? Demande Vanessa.

– Oh, non pas du tout, tout le contraire, c’est un gros macho, genre mâle dominant.

– Ben voilà : on le maitrise, on l’attache, on le fouette, on l’encule.

– Hi ! Hi !

– Qu’est-ce que tu en dit ?

– Et s’il porte plainte ? S’inquiète la blackette.

– Ce sera sa parole contre la nôtre, mais il ne portera pas plainte.

– Tu es sûre ?

– Oui, je le vois mal aller au flic et leur dire qu’il s’est fait enculer par deux nanas.

– Alors réglons les détails !

– T’as pas envie d’un gros câlin, d’abord ?

– Pourquoi pas ? Viens m’embrasser, ma salope ! Lui répond Florelle.

 

Les deux filles se roulent une pelle d’enfer, bien baveuse et bien collante, les mains de Vanessa en profitent pour agripper les fesses de sa partenaire.

 

– Tu ne ferais pas une fixation sur mon cul ?

– Hé ! On ne se lasse pas des bonnes choses.

– Baisse-mon pantalon, ce sera mieux !

 

Vanessa ne se le fait pas dire deux fois et elle a bientôt accès au magnifique popotin de la blackette uniquement revêtu de la fine ficelle du string.

 

– Ta langue ou tes doigts ? Demande Florelle en se cambrant.

– Ma main, parce que c’est trop doux !

 

Et la voilà qui se met par jeu à tapoter les fesses de la blackette

 

– Tu es sûr que c’est une caresse, ça ?

– Pas vraiment en fait ! Excuse-moi !

– Mais il n’y a pas de mal, tu peux continuer !

– T’aimes les fessées ?

– Ça dépend avec qui ! Mais toi tu peux y aller !

– Un peu fort ?

– Vas-y !

 

Vanessa lui administra plusieurs claques sur le cul, le jeu était amusant et excitant mais bientôt la belle fut obligée de s’arrêter.

 

– J’ai mal aux mains ! Expliqua-t-elle.

– J’ai un petit martinet dans mon grand sac, va le chercher !

– T’es sûre ?

– Ben oui, juste quelques coups, ça va me faire bien mouiller.

 

Effectivement ! Mais bientôt Vanessa qui elle aussi commençait à mouiller grave souhaita changer de jeu

 

– Ma petite langue, maintenant ! !

Martinoc19q1

Aussitôt dit, aussitôt fait, et la petite langue de Vanessa se met à farfouiller le trou du cul de la jolie blackette.

 

– Humm, j’aime quand tu me lèches le trou du cul comme ça ! Enfonce tes doigts, maintenant.

 

Attention passage scato :

 

Ce n’était jamais que la troisième fois qu’elles se jouait la scène, mais à la différence des séances précédentes, les doigts de Vanessa ne ressortirent pas très propres.

 

La belle rousse regarde les doigts, mais au lieu de s’offusquer, éclate de rire !

 

– Ben quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Demande Florelle.

– T’as vu mes doigts !

– Je vais te passer un kleenex.

 

Vanessa a alors ce geste fou, de porter ses doigts devant sa bouche et de lécher.

 

– T’es vraiment salope, toi ! Lui dit Florelle, surprise mais pas offusquée le moins du monde.

– Je t’ai choqué ?

– Pas du tout, ça m’est déjà arrivé de faire des trucs un tout petit peu scatos

– Ah, oui, raconte !

– Tu sais j’ai travaillé en milieu hospitalier, avec les internes, les infirmières, les aides-soignantes, parfois ça allait un peu loin…Et toi ?

– Oh, moi, c’est un truc qui m’est resté, qui date du temps on m’envoyait en vacances dans la famille d’une collègue de ma mère. Il y avait là une nana, très délurée, pas mal obsédée, elle s’appelait Catherine. C’est avec elle que j’ai léché ma première chatte. On allait faire des virées dans la campagne, quand elle avait envie de pisser ou de chier, elle faisait devant moi, et comme je ne voulais pas avoir l’air gourde je faisais pareil, ça tournait toujours à la rigolade. Et puis un jour elle a fait ça dans un pré, il n’y avait rien pour s’essuyer, alors elle m’a demandé de venir la nettoyer avec ma langue. Je l’ai envoyé promener et lui ai tendu un kleenex. Elle n’était pas contente de ma réaction, me sortant des trucs du genre « Vous, les filles de la ville vous ne savez pas vous amuser, vous êtes coincées du cul… »,.

– Et alors ?

– Ben nos relations se sont un peu détériorées, je n’ai jamais compris si elle avait attrapé la honte de m’avoir demander ça, ou si elle avait cessé de me trouver intéressante. Mais moi de mon côté je réagissais de façon étrange, je me refaisais la scène dans mes fantasmes et je me disais,: « si elle me le propose une nouvelle fois, je ne me dégonflerai pas ! »

– Il y a une suite ?

– Non, les vacances touchaient à leurs fins et je n’ai jamais revue Catherine. Mais c’est resté un fantasme

– Et tu l’assumes comment ton fantasme ?

– Je ne l’assume pas, ou si peu. Avec mes clients, je refuse ce genre de choses, mais parfois je me fous un doigt dans le cul que je me lèche ou alors un petit gode… Et puis là, aujourd’hui, je ne sais pas ce qui m’a pris…

– Ah ! Les fantasmes ! Tu me les remets dans le cul, tes doigts ?

– Si tu veux, mais tu as toujours ton gode bleu ?

 

Ce ne sont donc pas les doigts de Vanessa qui pénétrèrent le cul de la blackette, mais le joli gode bleu fluo.

 

Quelques mouvements de va-et-vient, et Florelle finit par crier son plaisir. Vanessa ressortit le gode, comme on pouvait s’en douter après l’épisode des doigts, celui-ci était très légèrement maculé et l’escort girl le lécha avec un regard de défi à sa partenaire.

 

Et alors que le goût de son cul était encore présent dans la bouche de Vanessa, Florelle lui tendit ses lèvres et les deux femmes s’embrassèrent profondément.

 

Fin du passage scato

 

L’instant d’après Vanessa entraina la blackette dans le séjour et s’affala jambes écartées sur le canapé. Florelle but une grande gorgée d’eau directement à la bouteille qui se trouvait sur sa table, puis vint entre les cuisses de la belle escort-girl, se régala de ses sucs et ne tarda pas à l’emmener au ciel.

 

– On fait une belle paire de salopes ! Commenta la blackette.

– Et alors, on est bien dans notre peau, on ne fait de mal à personne ! Viens encore m’embrasser !

– Attend, faisons les choses dans l’ordre, c’est à toi de me lécher le minou ! Viens vite, je ne suis pas rassasiée, je mouille comme une éponge, mais avant j’ai comme une petite soif, tu n’as pas un petit pipi en réserve ?

 

Alors Vanessa écarta sa chatte et pissa un petit jet doré dans la bouche de sa complice qui s’en lécha les babines.

Martinov19q2

– Et maintenant écarte tes roseaux, ma belle ! Je vais bien te la bouffer ta petite chatte de blackette !

 

Trois jours plus tard

 

Florelle a téléphoné à Savourey, après quelques échanges très froids, elle lui a joué la scène classique : »Nous avons eu des mots malheureux, ce sont des choses qui arrivent… ne leur donnons pas plus d’importance qu’ils en n’ont. Si tu veux on oublie tout ça et on repart comme avant… »

 

Bref, Savourey ne sait pas trop sur quel pied danser et accepte de la recevoir sans savoir d’avance si ça va être la grande réconciliation ou s’il va lui préparer une vacherie. Et rendez-vous fut pris pour 10 h 30.

 

Vanessa s’est coiffée d’un large chapeau qui lui cache partiellement le visage pourvu qu’elle ait la tête penchée.

 

Savourey ouvre la porte et s’interroge.

 

– J’ai amené une copine, elle peut entrer ?

– Tu aurais dû me prévenir avant, là ça m’embête un peu !

 

Florelle sort alors un révolver, en fait une très belle imitation.

 

– Bon tu recules, ou je me sers de mon joujou.

– Mais t’es folle !

– Oh rassure-toi je ne vais pas te tuer, je ne tiens pas à aller en tôle à cause de toi, mais je peux te tirer dans les jambes. Si tu veux finir ta vie en fauteuil roulant, c’est comme tu veux.

 

Savourey se recule, Vanessa se dévoile !

 

– Toi ! Eh bien c’est du joli, c’est la journée des salopes ou quoi ?

– Exactement ! Non, non tu ne bouges pas, t’es très bien comme tu es. On va te passer des menottes, c’est juste pour que tu restes tranquille. Vas-y Vanessa.

– Espèce de salope ! Vocifère Savourey, quand je pense que je t’ai gâté, et que te voilà habillée en pute.

– C’est vrai que ton chocolat n’était pas mauvais ! Répond-elle.

– Il va nous en faire une tasse, mais avec les menottes.

 

Savourey cherche comment s’en sortir, il lui paraît évident que les deux donzelles sont là pour en découdre, s’il veut leur échapper, c’est maintenant, après ce sera trop tard. Alors quand Vanessa s’approche pour le menotter il se laisse tomber lourdement sur le sol surprenant ainsi la jeune femme.

 

Ce que n’avait pas anticipé Savourey c’est que Florelle avait une batte de baseball coincée à l’arrière de sa ceinture et qu’elle lui en assènerait un violent coup sur la cuisse.

 

– Et maintenant tu te relèves ! Sinon je t’en refous une autre.

 

Penaud et endolori, Savourey se redresse et se laisse menotter.

 

« C’est jamais qu’un mauvais moment à passer, je peux toujours essayer de les manipuler… »

 

– On commence par quoi ? Demande Florelle d’un ton innocent.

– On avait parlé d’un chocolat !

– Ah, oui bien sûr, mais avant on va le mettre à poil, ce sera plus pratique pour tout à l’heure.

 

Elles poussent Savourey dans un fauteuil et lui font glisser le pantalon et le caleçon, elles retirent aussi ses chaussettes. Pour le haut c’est plus compliqué à cause des menottes, mais une paire de ciseaux leur permet de s’en sortir aisément.

 

Florelle sort ensuite de son grand sac, un gros feutre et se met à écrire sur la peau de Savourey quelques gentillesses comme « salaud, pauvre mec, raciste, voleur… » Elle lui applique ensuite sur les lèvres un rouge à lèvres de façon volontairement maladroite, et pour parachever le tableau elle lui visse sur le crâne un magnifique bonnet d’âne !

 

– Bon alors maintenant il va nous faire un chocolat ! Déclare Vanessa. Et débrouille-toi pour qu’il soit bon, c’est la dernière fois que tu nous fais un chocolat.

 

Savourey étant pour le moment menotté par devant, il peut faire ce qu’on lui demande, il ne rechigne pas et réagit en bon toutou, il joue le jeu attendant l’occasion éventuelle de pouvoir reprendre la main. Mais intérieurement il bouillonne de haine.

 

Florelle le surveille du coin de l’œil, dès fois qu’il lui vienne l’idée de mettre une saloperie dans le chocolat.

 

Il verse le breuvage dans deux tasses !

 

– Non trois tasses, tu vas en boire aussi ! Et puis on veut des petits gâteaux avec !

 

Il obtempère puis se dit que c’est peut-être le moment de d’essayer quelque chose. Le placard où il range les gâteaux est encombré de plusieurs instruments de cuisine dont certains sont potentiellement dangereux.

 

– Non, tu ne fouilles pas dans le placard, tu nous prends pour des andouilles ou quoi ? Ils sont où les gâteaux ?

– Bon, les filles si vous arrêtiez les conneries, on peut peut-être s’expliquer entre gens intelligents.

– Ta gueule ! Mets-toi à genoux et attend que ça se passe !

 

Les deux femmes prennent leur temps pour boire leur chocolat et croquer quelques gâteaux. Savourey ne touche pas à son chocolat, ça ne lui dit rien.

 

– Bon, maintenant, il nous faut un bon couteau qui coupe bien, on va te couper la bite ! Déclare Florelle le plus sérieusement du monde.

– Mais vous êtes folles ?

– Complétement folles, tu ne savais pas encore ?

 

Elle fouille dans les tiroirs, en extrait un grand couteau-scie.

 

– Il nous faudrait des tabliers, parce qu’on va foutre du sang partout ! Ajoute Vanessa.

– Pas la peine, on se mettra à poil ! Rétorque Florelle.

– D’accord, on fera ça cet après-midi quand on rentrera du restaurant.

 

Du coup Savourey reprend espoir, elles vont donc le laisser seul une bonne heure, il trouvera sans doute le moyen de se détacher et de s’enfuir.

 

– On va pas le laisser tout seul ici ? Demande Vanessa.

– Non, on va l’enfermer dans le coffre de la voiture. On le bâillonnera pour pas qu’il ameute le quartier.

 

Les espoirs de Savourey s’envolent !

 

« Quoi que quand elles vont être garées je pourrais tambouriner pour attirer l’attention. »

 

Florelle finit son chocolat en faisant sa satisfaite.

 

– Super bon ce chocolat ! Tu ne trouves pas, Vanessa ?

– Délicieux !

 

« Elles ne sont pas si méchantes que ça, elles sont juste en train de péter les plombs, mais comment les arrêter ? »

 

– Bon maintenant, on va promener le toutou, t’as ce qu’il faut ?

 

Florelle avait ce qu’il fallait et elle passe un collier de chien auquel est accroché une laisse au cou de Savourey.

 

– Allez, à quatre pattes ! Mauvais toutou !

– Vous ne pourriez pas arrêter ce cirque, ce n’est plus drôle ! Tente de protester Savourey !

– Oh ! Tentative de rébellion, c’est quoi le tarif ?

– 20 coups de martinet !!

 

Florelle s’empare de l’instrument juste à sa portée dans son sac et sans autre préambule commence à fouetter le cul de Savourey qui proteste, qui braille, qui couine.

 

– Arrête de gueuler connard, ou je t’en fous dix de plus.

– Bon, on l’a fait cette promenade, propose Vanessa, une fois la punition accomplie.

 

Tenant Savourey par la laisse, elle le conduit dans le salon, jusqu’au tableau Velléda qui a été blanchi de ses inscriptions.

 

– Tiens, voilà un feutre, tu vas écrire au tableau ce qu’on va te dire.

 

Et le voilà obligé d’écrire « Je ne suis pas quelqu’un d’intéressant » « Je suis un sale raciste et un hypocrite », « J’ai volé l’argent de ma sœur ». « Je suis un être méprisable » Aucune vulgarité, comme vous le constatez.

 

– Et maintenant on l’encule ! Propose Florelle en revenant de la cuisine avec une grosse carotte.

– Non ! Supplie l’intéressé !

– Nouvelle tentative de rébellion ! 20 coups de martinet.

 

Au bord de la crise de nerf, Savourey doit supporter une nouvelle flagellation, A la suite de quoi, Vanessa lui introduit la carotte dans le trou du cul.

 

Il se retient de leur dire que c’est du viol et qu’il portera plainte, craignant qu’on ne le fouette de nouveau, jamais au grand jamais un objet n’a pénétré dans son cul et l’acte se veut bien sûr humiliant.

 

Les deux femmes prennent quelques photos de l’homme, devant derrière, et à côté du tableau.

 

– Bon on met le feu et on va au restaurant ! annonce Florelle.

– O.K. je vais chercher l’essence.

 

Savourey ne comprend pas qu’elles ne font que jouer et balise un maximum.

 

– Pitié ! Finit-il par dire !

– De la pitié, tu en as eu quand tu terrorisais tes petits camarades de classe uniquement parce qu’ils étaient différents et qu’ils ne savaient pas se défendre ? Rétorque Vanessa.

 

Savourey ne comprend pas où elles sont allées chercher ça !

 

– Pitié ! Répète-t-il, je ferais tout ce que vous voudrez !

 

Pour toute réponse Florelle, le gifle plusieurs fois et lui crache au visage.

 

Savourey ne lutte plus, n’implore plus, il est résigné, se demandant juste comment il en est arrivé là et comment son supplice va se terminer.

 

Vanessa qui a trouvé des chiffons les mouille afin d’attacher les pieds de Savourey.

 

– Voilà ! Maintenant on t’a assez vu ! La clé des menottes est sous ton lit, tu te débrouilleras pour la récupérer.

– Allez salut ! Ajoute Florelle ! Et merci pour le chocolat.

– Et passe le bonjour aux petits martiens ! Ajoute Vanessa.

 

Savourey n’en revient pas que son martyre soit terminé, il a l’esprit remplit de haine et de désir de vengeance, mais il doit faire les choses dans l’ordre. Le nœud au torchon qui lui lie les chevilles est particulièrement serré et il perd un temps fou à essayer de le défaire avec ses poignets menottés par devant. Au bout d’un certain temps il a quand même l’idée d’aller chercher une paire de ciseaux en rampant jusqu’à la cuisine. Ses pieds étant déliés, ça devient plus facile, enfin relativement plus facile.

 

Quand enfin il se sent libre il aperçoit avec horreur l’image que lui renvoie son miroir : le rouge à lèvres, les inscriptions, il se dégoute. Il cherche sa vodka, se souvient qu’il n’en a plus, dégote une vielle bouteille de calvados et se met à la siroter jusqu’à ce que l’ivresse l’endorme.

 

Dans ses rêves un petit martien tout vert se moquait de lui en le montrant du doigt. C’est con les rêves !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:26

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 16 – Savourey dans la tourmente par Maud-Anne Amaro

Trio2

 

– J’ai bien une idée ! Proposa Brigitte, elle est amusante, mais elle n’est pas gratuite.

– C’est quoi ?

– Faudrait affiner, mais on pourrait lancer Savourey sur une piste bidon, j’ai un copain comédien qui me rend parfois quelques services… Mais bon, qui va financer ça ?

– Ce sera un investissement, une avance sur la prime que te donnera Savourey.

– La prime, c’est du poker, il vous a fait marron, il peut me faire la même chose ! Pas envie de perdre du fric !

– Ce n’est pas nous qui paierons ! Prévient Martinov.

– J’entends bien, mais si nous impliquions le vrai responsable ?

– C’est une piste à creuser.

 

Béatrice ne possédait pas les coordonnées d’Octave, mais Roland Framboisert les avait. Le jeu l’amusait et elle s’en alla sonner chez Heurtebise.

 

Par politesse elle avait annoncé sa visite par téléphone et l’homme avait accepté de la recevoir sans trop réfléchir.

 

– Ah ! Béatrice, quel bon vent vous amène, je suis heureux de vous revoir.

 

C’est toujours un peu gênant de se retrouver en tête à tête avec un bonhomme avec lequel on a partouzé, d’autant qu’Octave ne se gêne pas pour la déshabiller du regard.

 

– Je suis venue pour vous prévenir que Savourey avait engagé un détective privé.

– Mais comment l’avez-vous su ?

– Le détective lui a fait lister tous les gens qu’il avait rencontré pendant ses petites aventures…

– Mais je suppose que vous n’avez rien dévoilé, n’est-ce pas ?

– Rien qui ne puisse vous nuire, rassurez-vous, mais la question n’est pas là ! Il se trouve que par le plus grand des hasards nous connaissons très bien ce détective privé, d’ailleurs c’est une dame ! Je lui ai dit tout le mal que je pensais de Savourey et elle n’est pas contre le fait de truquer le résultat… moyennant pépettes, Madame est un peu vénale…

– Pépettes ?

– Une contribution financière, je veux dire.

– Que je devrais débourser, je suppose, vous avez une idée de la somme ?

– Ça n’excédera pas 1 000 euros

– Ah ? Alors tout va bien !

– Oui, mais on peut aller plus loin…

 

Et elle lui expliqua l’esquisse de plan échafaudé avec Brigitte Silverberg.

 

– Ça demande réflexion, je vais voir ! Répondit Octave en consultant sa montre. Euh, j’attends Vanessa, elle devrait arriver d’une minute à l’autre…

– Je vais vous laisser alors, on se tient au courant !

– Non, non, je ne vous chasse pas ! Pas du tout, mais au sujet de mes rapports avec Vanessa, je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté.

– C’est à dire ?

– C’est une bonne amie, elle est charmante et très gentille, mais disons que je l’entretiens.

 

« Il croit vraiment que je ne m’en suis pas aperçue ! »

 

– Ça ne me regarde pas, ça ne me choque pas, il n’y a aucun problème.

– Mais autant que vous le sachiez !

– D’accord !

 

Et justement la voilà, Vanessa n’est pas contrariée de la présence de Béatrice mais elle est surprise.

 

Octave demande à Béatrice de répéter devant Vanessa ce qu’elle vient de lui dire.

 

– Et tu dis que la détective a un acteur à sa disposition ?

– Oui, le problème c’est que ce monsieur se fait payer, ce qui est parfaitement normal.

– Hum ! Il me vient une vague idée, mais il faut que je creuse ! Dit Octave. On emmène Béatrice au restaurant ?

– Mais avec plaisir, si vous êtes d’accord, Béatrice ?

– Avec plaisir !

 

Au restaurant Vanessa profita d’une absence-pipi d’Octave au moment du café pour brancher Béatrice :

 

– Bon, tu me dis oui ou non ! Octave a un petit plan cul dans la tête : Il voudrait qu’on se tripote devant lui, juste toutes les deux, lui il regarde, et quand il sera bien chaud, je le finirais toute seule.

– Humm !

– Oui ? Non ?

– Je suppose qu’il y aura une petite enveloppe de prévue ?

– Evidemment ! Alors ?

– Je me tâte !

– Ne te tâte pas trop longtemps, le voilà qui revient !

 

Octave s’assoit.

 

– J’ai parlé à Béatrice de ton petit plan ! Commence Vanessa.

– Qu’en pensez-vous ma chère ? Demande l’homme. C’était juste une idée que je lançais en l’air, n’y voyez aucune malice !

– Eh bien en ce qui me concerne, la malice, je la vois, mais cela ne me gêne pas et je crois que je vais être d’accord ! Répond Béa.

 

Inutile de vous dire qu’Octave était pressé de rentrer.

 

– Asseyez-vous toutes les deux sur le canapé, je vais me mettre en face dans le fauteuil. Voulez-vous boire quelque chose avant de commencer ?

– Non, merci Répondit Béatrice, avez-vous des instructions spéciales à nous donner où devons-nous improviser ?

– Improvisez, mes chéries, improvisez.

 

Béatrice décida de laisser Vanessa conduire la manœuvre. Après tout, la pro, c’est elle !

 

Alors l’escort-girl vient chercher les lèvres de la jeune chimiste et les deux femmes se roulent un long patin, tandis que les mains pelotent et caressent.

 

La main de Vanessa ne tarde pas à se frayer un chemin sous la petite jupe de Béatrice, celle-ci se laisse faire mais l’action reste cachée.

 

– On n’est pas toutes seules ! lui chuchote la belle rousse, il faut qu’Octave puisse voir ce qui se passe.

 

Béatrice rectifie la position écarte les jambes et retrousse sa jupe, Octave peut ainsi regarder les doigts de Vanessa lui agacer la moule. Excitée par la situation, Béatrice mouille abondamment et le doigtage s’accompagne d’un insolite bruit de floc-floc. Après quelques minutes de ce traitement, l’escort enlève le caraco de la jeune chimiste et lui chuchote de s’occuper d’elle.

 

Pas évident de faire exactement la même chose puisque Vanessa est en pantalon, elle choisit donc de commencer par le haut et déboutonne son chemisier blanc. Sa jolie poitrine est enfermée dans un magnifique soutien-gorge de marque orné d’un entrelacement de broderie, et sous le voile duquel d’impertinents tétons se font jour.

 

Béatrice ne peut faire autrement que de libérer ces deux globes laiteux. Le soutien-gorge valse, la bouche vient téter le téton.

 

– C’est bon continue, mais n’oublie pas Octave ! Chuchote la rouquine.

 

Béa fit alors en sorte que le voyeur puisse voir à la fois sa langue et la gougoutte qu’elle léchouillait.

 

Vanessa finit par se lever, faisant signe à sa partenaire de lui baisser son pantalon, puis de le retirer.

 

Martinov19p1

 

Que faire à présent ? Elles auraient été seules, le chemin du sexe aurait été la direction naturelle, mais un cuni est difficilement objet de voyeurisme à moins d’y venir voir de près, ce qui n’était pas dans les conventions de départ.

 

En revanche, un léchage de cul ! Voilà un beau sujet pour un voyeur. Vanessa demanda donc à Béatrice de se mettre à genoux sur le canapé en se retournant, offrant ainsi sa jolie croupe aux regards concupiscents d’Octave. Tout l’art de la chose consistait maintenant pour l’escort-girl à lécher ce cul sans boucher la vue de l’homme.

 

Octave qui bandait dur depuis un bon moment, ne se contient plus il dégrafe son pantalon, le fait glisser sur ses genoux, le caleçon prend le même chemin, et le voilà qui s’astique la bite à qui mieux-mieux.

 

– Il est chaud ! Indiqua Béatrice à sa complice, qui elle ne pouvait voir l’homme tout occupé qu’elle était à se régaler du joli petit cul de la chimiste.

– Je vais aller le finir, reste là et fais semblant de t’astiquer… à moins que tu veuille venir avec moi… il n’est pas radin, Octave, tu sais.

– Non je reste là !

 

Béatrice se retourna et enfonça ses doigts dans sa chatte que l’insolite de la situation avait rendu humide, tandis que Vanessa avançait vers Octave avec une démarche de panthère en chasse.

 

Cette dernière ne tarda pas à venir entre les jambes de son client et à lui gober la bite.

 

Béatrice ne pouvait voir l’action et curieusement cela la contraria quelque peu. Alors prise d’une impulsion subite, elle s’approcha du couple, s’agenouilla à côté de Vanessa et elles se livrèrent à une fellation partagée. La présence de Béatrice augmenta l’excitation d’Octave qui se mit à décharger en grognant pendant qu’elle le suçait, elle eut le temps de se dégager et recueillit le sperme sur sa poitrine.

 

Martinov19p2

 

Et tandis qu’Octave, repus s’en allait se rincer la zigounette, nos deux gazelles s’en retournent sur le canapé, Vanessa se chargeant d’éteindre l’incendie qui dévorait la chatte de la jeune chimiste

 

Brigitte Silverberg fait téléphoner l’une de ses collaboratrices à Savourey, lui demandant de passer au bureau afin d’y entendre le résultat de sa requête. Bien évidement il se précipite :

 

– Ah monsieur Savourey, nous avons de bonnes nouvelles, nous avons identifié votre tourmenteur. Commence la belle Brigitte.

– Bravo ! Et c’est qui ?

– Je vais tout vous dire ! Auparavant, je souhaiterais vous rappeler que nous n’avions assorti le règlement de la prestation à aucune obligation de résultat.

– Oui ?

– Il est cependant de coutume que lorsque le résultat est là, de recevoir une prime de la part du client.

– Il eut fallu le dire avant !

– C’était implicite !

– Je n’ai pas eu cette impression.

– Je n’insisterai pas, mais vous pourrez bientôt mesurer les conséquences de votre attitude.

– Mon attitude ? Quelle attitude ? C’est la meilleure, ça ! Nous avons signé un contrat, je m’en tiens là.

– C’est comme vous voulez ! Voici ce que nous avons trouvé au domicile de la personne : les documents originaux qui ont servi de support pour son article sur internet et des notes sur la fabrication du drone, nous avons photographié tout ça ! Je vous laisse regarder mais je les conserve, nous avons obtenu ces clichés par des méthodes un peu en marge, comprenez-vous ?

– Mais qui est ce bonhomme ?

– Il se nomme Denis Rivière.

– Denis Rivière ? Ça ne me dit rien du tout ! Vous avez d’autres renseignements sur lui ?

– Ça ne faisait pas partie de notre contrat, vous vouliez savoir qui ! Vous avez la réponse.

– C’est son vrai nom ?

– Oui !

– Vous avez ses cordonnées au moins ?

– Les coordonnées, oui, je vais vous les fournir. Voilà, tout est sur cette feuille.

– Si je vous donne un petit supplément, vous pourriez me fournir une photo et, me communiquer des renseignements sur lui ?

– Non, nous avons pris de gros risques en pénétrant chez cet individu, ça suffit comme ça ! Remarquez bien que si vous auriez consenti à nous octroyer la prime dont je parlais tout à l’heure, je vous aurai sans doute fourni ces informations gratuitement ?

– Bon je vais réfléchir, je vous laisse !

 

Savourey est dubitatif, il a beau fouiller dans ses souvenirs, il ne voit pas qui peut-être ce Denis Rivière. Il téléphone, comme ça au flan et tombe sur un répondeur. Il ne laisse pas de message. Alors il se rend sur place.

 

L’entrée de l’immeuble était libre le jour, mais Savourey ne trouve aucune mention du dénommé Rivière sur les boites aux lettres du hall, il ressort, craignant de s’être trompé d’immeuble, constate que ce n’est pas le cas.

 

Dépité il retourne s’entretenir avec Brigitte Silverberg.

 

– Y’a comme un souci, votre bonhomme n’habite pas où vous m’avez indiqué.

– Je peux pourtant vous assurer que si !

– Ecoutez, j’en reviens…

– Sortez donc votre chéquier, vous saurez tout !

– Et si je n’arrive pas à le contacter ?

– Vous y arriverez !

– Je n’ai aucune garantie !

– Je n’encaisserais le chèque que lorsque vous m’aurez signifié que vous l’aurez rencontré.

 

Bref, Savourey régla donc le paiement de la prime.

 

– Alors voilà : Monsieur Rivière fait dans le négoce d’engins de chantiers et de matériel agricole, c’est peut-être une couverture mais nous n’avions aucune raison de creuser cet aspect des choses. Il est souvent absent de chez lui, mais pour des raisons obscures, il y est toujours, le vendredi entre 16 et 18 heures, du moins quand il n’est pas en voyage. Il habite au troisième étage, porte 33. D’autres questions ?

– Non, mais je pourrais avoir une photo ?

– Je vais vous la montrer, mais je ne vous la donne pas.

– Mais pourquoi ?

– Admettons que vous fassiez une bêtise et qu’on trouve cette photo sur vous, on vous demandera d’où ça vient…

– Humm…

 

Evidemment la photo que lui montra la détective ne lui dit rien du tout !

 

– Ah, je serais vous, je ne tarderais pas à le rencontrer, s’il part en voyage vous risquez de poireauter plusieurs mois !

 

Malgré la grosse prime octroyée par l’intermédiaire d’Octave, Pivert, puisque c’était le nom du comédien était réticent, estimant le rôle qu’on voulait lui faire jouer comportait une part de risque non négligeable. Aussi exigea-t-il un garde du corps bien musclé afin de parer à toute éventualité.

 

C’est ainsi que le vendredi suivant, Jean-Jacques Savourey frappe à la porte n° 33. Une montagne de muscles lui ouvre la porte.

 

– Euh, je me suis peut-être trompé, je voulais rencontrer Monsieur Rivière.

– C’est ici ! Z’avez rendez-vous ?

– Non mais c’est urgent et important…

– Je vais voir s’il peut vous recevoir, c’est de la part ?

– Jean-Jacques Savourey.

 

L’instant d’après le costaud revenait :

 

– Monsieur Rivière va vous recevoir, mais je dois d’abord vous fouiller.

– Certainement pas !

– Alors au revoir monsieur !

– Vois voyez bien que je ne suis pas armé !

– Je dois m’en assurer !

 

Enfin, Savourey est en face de Pivert alias Denis Rivière :

 

– Asseyez-vous, Je vous écoute ! mais pas longtemps, j’ai un rendez-vous très bientôt !

– Je suis venu ici dans l’espoir que nous puissions parler d’homme à homme ! Dans le cas contraire je m’en irais en me réservant de donner les suites juridiques qu’il convient à cette affaire.

– Mais de quoi parlez-vous ?

– Des drones que vous avez balancé chez moi, et aussi du message en charabia auquel j’ai eu le malheur de porter crédit et qui m’a valu de me faire ridiculiser. Je voudrais savoir ce que je vous ai fait, je ne vous connais même pas. Si vous avez agi pour le compte d’un tiers, je veux le savoir également, je suis prêt à accepter tout arrangement y compris financier.

 

Pivert attendait une réplique de ce genre pour jouer le rôle qu’il avait appris et répété :

 

– Calmez-vous monsieur Savourey. S’il y a dépôt de plainte, ce sera dossier contre dossier, et le mien et bien plus solide que le vôtre. Je vous rappelle qu’il n’existe aucune loi interdisant l’envoi de message fantaisiste en albanais bricolé, quant à l’utilisation non réglementaire des drones, c’est puni d’une simple amende, et encore, il faudrait que le dossier puisse être instruit.

– Mais…

– Laissez-moi finir, je vous prie ! En revanche, faux en écriture et usage de faux, dans certains cas, c’est la prison ferme !

– De quoi ?

– J’ai ici un dossier avec la copie de deux actes sur papier timbré, sur ces actes vous avez imité la signature de feu votre sœur…

– Mais je ne vous permets pas…

– Le dossier comporte deux analyses graphologiques concordantes. L’original de tout ça a été déposé chez un huissier qui n’attend que mon feu vert pour déposer plainte.

– Et bien, déposez plainte, on ne rigole pas tous les jours !

– Oui, je sais ce que vous pensez, l’affaire va traîner, expertise, contre-expertise, on connaît la chanson, sauf que dans ce cas précis il y a toutes les chances qu’une mise en examen débouche sur une incarcération préventive.

 

Du coup, Savourey ne sait plus très bien quoi dire.

 

– Donc reprend Pivert, alias Rivière, de deux choses l’une : ou vous repartez comme vous êtes venu et la machine va s’enclencher et vous dormirez en tôle à la fin de la semaine ou alors on s’arrange un peu !

– Mais enfin qui êtes-vous ?

– Ça ne vous regarde pas. Je vous propose donc un arrangement qui vous évitera prison, procès et déshonneur. Voilà vous me signez ces deux papiers, nous irons ensuite enregistrer ça chez le notaire, et vous allez me faire un chèque du montant inscrit sur cette feuille.

– Je n’ai pas cette somme !

– Si ! Du moins vous l’aviez hier !

– Mais comment savez-vous…

– Peu importe, donc, non seulement vous allez me faire ce chèque, mais vous allez téléphoner devant moi à votre banque afin de bloquer la provision.

– Vous me ruinez !

– Ce n’est pas mon problème. Mais il vous reste largement de quoi vivre. Et puis vous aurez toujours les rentrées des droits d’auteurs de vos bouquins débiles… quoi qu’après vos déboires vous n’allez peut-être plus en vendre beaucoup.

 

L’allusion était volontairement perfide et Savourey senti une boule de haine envahir sa gorge.

 

– Ce genre de commentaire, c’est peut-être en trop !

– Si ça vous vexe, tant pis pour vous.

– Je vais m’énerver !

– Je ne vous le conseille pas et revenons à notre discussion je vous prie.

– Je peux réfléchir ?

– A quoi ? Vous n’avez pas de solution médiane, c’est l’arrangement ou la tôle !

– C’est ma nièce qui est à l’origine de ce piège ?

– Il n’y a pas de piège ?

– Ben voyons !

– Bon, alors vous signez ou pas ?

– Laissez-moi 24 heures !

– Non !

– Vous êtes un salaud !

– Répétez-le une fois de plus et j’appelle mon garde du corps, il va vous faire une tête au carré !

– Comprenez que je me pose mille questions !

– Je ne suis pas là pour y répondre ! Bon on va peut-être conclure maintenant, appelez votre banque.

 

« Je vais faire bloquer la provision, et la faire débloquer une fois dehors puis je vais transférer les fonds à l’étranger ! Non, si je fais ça ce con va déposer sa plainte.  »

 

Alors, la mort dans l’âme et ne voyant pas d’échappatoire à sa situation, il téléphone à sa banque puis signe ce que son interlocuteur lui présente.

 

Une fois la chose faîte, il reste prostré, les yeux hagards.

 

– Ben alors, ça ne va pas ? Lui dit Pivert, voulez-vous un petit remontant.

– Je me suis fait piéger comme un con, je venais là pour parler des extraterrestres.

– Les choses se passent rarement comme on croit qu’elles vont se passer ! Répond doctement Pivert.

– J’ai plus qu’à me tirer une balle.

– Oui, mais pas ici ! Ça va faire des saletés !

 

Pivert, néanmoins était peu rassuré par cette réflexion, être responsable même indirectement de la mort de quelqu’un, n’est pas chose anodine.

 

– Allez, prenez-le ce petit remontant !

 

Savourey avala cul-sec le whisky pur malt que lui avait servi Pivert.

 

– Y’a vraiment pas moyen de s’arranger ?

– Non, je regrette !

– Je peux vous faire un beau chèque… à votre ordre ! Vous vous arrangerez avec votre commanditaire…

– Ben voyons ! Je vais vous dire un truc, Monsieur Savourey, je ne suis pas un saint et à la limite je suis corruptible comme beaucoup de gens. Seulement dans cette affaire, je ne suis pas seul, si on arrête la procédure, c’est le dépôt de plainte. Vous n’avez aucune marge de manœuvre.

– Conard !

– Non ! Rivière ! Denis Rivière ! Et maintenant foutez-moi le camp !

 

Une fois dehors, Savourey se mit à déambuler au hasard des rues parisiennes, l’esprit en pleine confusion.

 

Au bout d’une heure, ses chaussures commencèrent à lui faire mal aux pieds. Il s’arrêta dans un bistrot, lutta contre l’envie de boire un alcool fort et commanda un diabolo menthe. Et après être resté prostré un quart d’heure à ruminer en boucle, il se fit violence.

 

« Quand une situation est difficile, on la couche sur le papier, et on y voit plus clair ! » Avait-il l’habitude de dire quand il était en activité. »

 

Alors c’est ce qu’il fait, il avait apporté pour sa visite à Rivière, et allez donc savoir pourquoi, un bloc-notes tout neuf dans son attaché-case. Il le sort et commence à griffonner.

 

« Mon but c’était de trouver qui cherchait à me nuire, l’agence de détective a trouvé, mais ce Rivière n’est qu’un exécuteur des basses œuvres, il y a quelqu’un derrière, et ce quelqu’un c’est forcément ma nièce Vanessa. Donc première chose : faire un scandale auprès de l’agence de détective privée qui finalement n’a trouvé qu’un sous fifre, ensuite me venger de cette salope de Vanessa ! Mais comment ? »

 

Savourey se souvint d’un autre de ses principes de management : « Si vous n’avez pas d’idées, ne vous acharnez pas, votre cerveau va travailler en arrière-plan. Souvent c’est le matin au réveil qu’on trouve de bonnes solutions »

 

« Bon quoi d’autre ? Martinov et sa pétasse blonde, si je pouvais leur pourrir la vie ! Et Florelle, cette salope que j’ai tant gâtée et qui maintenant me snobe parce que j’ai un peu dérapé ».

 

Il la revoit alors dans le salon, le cul par terre, au milieu d’un fouillis de graviers et de débris de verre.

 

« Et si c’était elle ? Mais bien sûr que c’est elle, je ne me suis rendu compte de rien parce que j’avais confiance en elle ? Mais dans quel but ? Elle était forcément l’instrument de quelqu’un ? Peut-être de Vanessa ? » Oh j’ai bien fait de m’assoir, j’ai les idées plus claires. »

 

« Et l’autre abruti sur son blog qui supposait que j’étais schizophrène ! Bien sûr que je ne suis pas, sinon j’aurais retrouvé d’autres inscriptions sur le tableau ! Je vais pouvoir annuler mon rendez-vous avec le toubib. »

 

« Donc tout s’explique, dans un premier temps elle fout le bordel dans mon salon en jetant des graviers et en cassant un vase, tout ça pour que je trouve le papier au milieu, moi comme un imbécile, je gobe et j’achète même un tableau Velléda, elle a ensuite soudoyé le jardiner en lui filant du fric ou lui faisant des trucs de pute… j’ai tout trouvé, mais il faut que je sois sûr. »

 

Il téléphone au jardinier et lui raconte qu’il a besoin de lui le lendemain matin pour un problème de tringles.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 13:22

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 15 – Brigitte mène l’enquête par Maud-Anne Amaro

Trio2

 

Le soir, Octave en présence de Vanessa mettait la dernière main à son second article.

– Ce que j’aimerais c’est qu’on n’implique pas la masseuse, je peux en avoir besoin ! Tient-elle à préciser.

– Comme tu veux, pour l’arrivée du message ce n’est pas trop difficile, en revanche pour les modifications du tableau, je ne vois pas trop !

– D’après ce que m’a dit Savourey, il n’y avait que le jardiner sur place, je suppose qu’elle a acheté sa complicité mais on ne va pas écrire ça !

– J’ai une idée !

 

Il tapa un petit paragraphe et le montra à Vanessa !

 

– Génial !

 

Et le lendemain, Savourey encore en pyjama, ouvre son ordinateur et consulte son blog.

 

« Le texte « mystérieux » de Savourey, c’est de l’albanais.

 

Suivaient les photos du texte original, de sa traduction en albanais, du remplacement des caractères latins par ceux de l’alphabet inventé, des tripotages pour tromper les logiciels de traduction, et le résultat final écrit de droite à gauche.

 

Nul besoin d’explication, ces documents parlent d’eux-mêmes !

 

La méthode :

 

Le message devait probablement être inclus dans un cylindre de papier très fin et lesté avec du gravier, le contenant éclatant au contact avec le sol ! Le lancement s’est vraisemblablement opéré avec un mortier léger, du type de ceux utilisés pour les feux d’artifices. Inutile de dire que pour réussir à cadrer un tel tir, cela nécessite une expérience balistique assez pointue.

 

Reste le mystère du tableau Velléda, trois hypothèses peuvent être envisagées.

A) l’intervention d’un tiers familier de la maison : cette hypothèse ne tient pas, Savourey ayant précisé que l’original et la copie du « document mystérieux » étaient sous clés, comment une personne aurait-elle pu en reproduire les caractères ? A moins bien sûr que le tiers soit complice du tireur au mortier et qu’il se soit trouvé près du tableau au bon moment… Abracadabrant, non ?

B) Savourey affabule

C) Savourey est en proie à des crises de dédoublement de personnalité.

Quoiqu’il en soit, il n’y a aucun extraterrestre dans cette lamentable pantalonnade ! »

 

Savourey est blême.

 

– Quel est l’enfant de salaud qui m’a fait ça ?

 

Il relit le texte, la première partie ne laisse aucune place au doute.

 

– Et ce connard de linguiste qui n’a rien vu !

 

La seconde partie suggère l’action d’un artificier civil ou militaire.

 

– Je ne me connais aucun ennemi dans ces milieux-là !

 

La troisième partie l’intrigue plus encore !

 

– Je perds la boule ou quoi ?

 

Et là, il se produit quelque chose d’inattendu.

 

Savourey commence par rechercher la bouteille de vodka qu’il a entamé la veille et la vide dans l’évier !

 

« On a voulu m’abattre, je ne me laisserai pas faire ! Ça non, alors ! »

 

Il a de nouveau un but ! Trouver qui lui a fait ça !

 

Il décide donc de prendre plusieurs dispositions qu’il liste sur une feuille de papier

 

1) contacter un détective privé

2) demander à un graphologue s’il peut déterminer si les caractères ajoutés sont de sa main ou de celle du jardinier.

3) prendre rendez-vous avec un spécialiste afin de déterminer s’il est sujet à des crises de schizophrénie.

 

Mais aussi :

 

4) recontacter Florelle et s’excuser platement.

5) s’excuser également, auprès de Vanessa, sa nièce !

 

C’est par ces deux derniers points qu’il commença, or aucune des deux jeunes femmes ne prirent la communication, il laissa donc un message à chacune où il se confondait en excuses en jurant ses grands dieux que son attitude avait été provoqué par des médicaments qu’il ne supportait pas, et que bien sûr cela ne se renouvellerait plus et bla-bla.

 

Florelle appela immédiatement Vanessa.

 

– J’allais t’appeler !

– Je parie que Savourey te présente ses excuses !

– Il ne manque pas d’air ! Il t’a dit la même chose ?

– Ben oui ! C’est une excellente nouvelle, non ?

– Tu vas renouer avec lui ?

– Ça va pas, non ? Je ne suis pas prête d’oublier les saloperies qu’il m’a sorties ! Je vais faire semblant de lui pardonner, le temps qu’on prépare notre coup ! Et de plus je n’ai plus besoin de prétexte pour revenir le voir.

 

Le psychiatre ne pouvait recevoir Savourey que dans six semaines, (bravo, la médecine !) le graphologue était libre de suite, le détective dans l’après-midi.

 

Le professeur Oliver tient cabinet dans l’ouest parisien, sur sa plaque il est indiqué : expert auprès des tribunaux. La requête de Savourey le rend dubitatif, on ne lui a jamais demandé une pareille chose !

 

La graphologie est une « science » empirique. Le graphologue n’eut aucun mal à deviner que son client souhaitait que l’écriture ne soit pas la sienne, mais d’un autre côté, accuser le jardinier pouvait être une source de complication, alors il ne se mouilla pas :

 

– Cette écriture n’est ni la vôtre, ni celle de votre jardinier !

– Ah ?

– Il y a dans votre écriture des microstructures qu’on ne retrouve pas dans les nouveaux caractères, idem pour celle de votre jardinier, c’est donc quelqu’un d’autre.

– Ah ?

– C’est 300 euros !

– Ah !

 

Savourey aurait dû se renseigner avant, mais il ne le fit qu’après. Ce joyeux graphologue avait fait sensation en publiant dans la presse une analyse propre à relancer une vieille et sombre affaire criminelle, cela avait fait grand bruit jusqu’à ce qu’un autre graphologue, lui aussi, se qualifiant d’expert auprès des tribunaux prétende démontrer exactement le contraire.

 

« Bref inutile de perdre du temps avec ces gens-là ! »

 

Dans le quartier des Halles, Savourey repère, l’écriteau inratable, jaune sur fond noir « Zampano Détective privé ».

 

– J’ai rendez-vous avec Monsieur Zampano.

– Monsieur Zampano est décédé depuis 10 ans, vous êtes Monsieur…

– Savourey, Jean-Claude Savourey.

– Madame Silverberg va vous recevoir !

– Madame Silverberg ?

– La responsable de l’agence !

– Ah !

 

On le fait entrer :

 

Le choc : Une brune mature à lunettes au visage envoûtant, un nez droit et régulier, des lèvres gourmandes, un léger rictus du côté gauche lui donnant un air légèrement canaille, un maquillage parfait, le regard droit et volontaire…

 

Et il se trouve que ceux qui ont lu le chapitre 17 des aventures du professeur Martinov la connaisse, puisqu’elle a joué un rôle non négligeable dans cet épisode (Martinov 17 L’élixir du docteur Lidenbrock)

 

– Brigitte Silverberg, enchantée, mais remettez-vous, je vous écoute ! Vous avez fait le bon choix en venant ici, nous nous enorgueillirons d’obtenir un taux de réussite de près de 90 %.

– Ah ? L’affaire Jean-Claude Savourey, ça vous dit quelque chose ?

– Comme ça, je ne vois pas, non !

– Je vous ai apporté un petit dossier avec des coupures de presse et des copies d’Internet…

– Je le lirais si je prends l’affaire, mais si vous pouviez me résumer un petit peu…

– Dans un premier temps, j’ai reçu la visite de drones non identifiés, j’ai eu la faiblesse de croire qu’il s’agissait d’engins extraterrestres.

 

« Manquait plus que ça ! » Se désole la détective.

 

– Dans un second temps j’ai reçu un message en charabia qu’un linguiste a été incapable de déchiffrer, j’ai une fois de plus eu la faiblesse de croire qu’il s’agissait d’un message extraterrestre.

– Humm !

– J’ai publié tout ça sur mon blog, l’affaire a été montée en épingle, plateau télé, interviews, bouquins, bref j’ai eu mon quart d’heure de célébrité.

– Et puis ?

– Et puis le mystificateur a dévoilé la supercherie, preuves à l’appui, tout est expliqué en détail dans le dossier, inutile de vous dire que j’ai été ridiculisé !

– Et vous attendez quoi de moi ?

– Savoir quel est le salopard qui m’a fait ce coup-là ?

 

Brigitte est dubitative. C’est une femme d’argent et là où il y en à prendre, elle le prend, encore faut-il que les choses soient bien claires et pas trop difficiles…

 

– Dans notre métier nous avons en gros quatre sortes de requêtes : les enquêtes de moralité demandées par des boites, c’est facile et sans risques. Les filatures souvent liées à des soupçons d’adultère, c’est aussi très facile, même si on préférerait faire autre chose. Les personnes disparues : c’est intéressant, c’est cher et parfois on ne trouve rien. La dernière catégorie ce sont les corbeaux, c’est un peu la vôtre. Alors je vous explique comment ça se passe. Nous avons un protocole, nous le mettons en place, nous ne garantissons rien et bien sûr c’est payable d’avance.

– C’est si compliqué que ça ?

– C’est affreusement compliqué, dans ce genre d’affaire, la police qui utilise des moyens bien plus sophistiqués que les nôtres se plante bien souvent. Toujours partant ?

– C’est quoi le tarif !

– Ça dépend ! Est-ce que vous avez des ennemis, monsieur Savourey ?

– J’en ai eu dans ma vie professionnelle ! Mais tout ça, c’est du passé ! Et je ne vois pas qui aurait pu conserver une telle haine envers moi au point de m’emmerder de cette façon !

– O.K. Je vais vous faire un devis, mais avant, je vais vous installer un quart d’heure dans la petite pièce à côté et vous allez me lister toutes les personnes que vous avez côtoyé pendant cette affaire, je dis bien toutes, y compris plombier, femme de ménage et représentant en aspirateurs ! Je veux leurs noms et leurs fonctions.

 

Savourey constitua sa liste : Vanessa, Florelle, la femme de ménage, le jardinier, Martinov et sa copine, le linguiste. Et pendant ce temps-là Brigitte parcouru le dossier en lecture rapide.

 

– Sept noms ! Constata Brigitte, nous allons partir d’une hypothèse d’école selon laquelle au moins l’un de ses six personnages en sait plus qu’il n’y parait. L’hypothèse est peut-être fausse mais on va travailler là-dessus. On va se baser sur un forfait de quinze jours d’enquête. Passé ce délai, on fera le point. Ça vous convient ?

 

Il y avait dans les propos de Brigitte une belle part d’esbroufe. Il lui apparaissait évident que le jardinier était complice. Cela, il n’y avait nul besoin d’être détective pour en être convaincu, l’affaire était donc facile, mais elle n’allait pas le dire à un client aussi naïf.

 

– Je vous fait confiance ! Répondit Savourey

– Je vous fait signer un contrat standard, c’est payable d’avance, je prends la carte bleue. Ah, je vous donne notre mail, vous m’enverrez les coordonnées des personnes que vous m’avez listées, adresses et téléphone. Si vous avez des photos, ça nous aiderait également…

 

L’affaire amusa Brigitte qui décida de la prendre personnellement à sa charge.

 

William, le jardinier était un jeune père de famille qui habitait dans le 11ème. Il n’était pas embauché directement par Savourey qui passait par l’intermédiaire d’un prestataire de services.

 

Brigitte sonna chez lui vers 18 heures.

 

– Annie Correte de la société « Service 26 », je souhaiterais m’entretenir avec vous quelques minutes, rien de grave, je vous rassure tout de suite, mais c’est néanmoins confidentiel. Ce ne sera pas bien long.

– Euh ! Répondit Williams, peu rassuré, on peut se voir dans la chambre des gosses.

 

Ils s’y rendirent sous le regard peu amène de Madame William

 

– Voilà : ce que vous avez fait n’a rien de répréhensif, ce n’est pas un délit, mais notre client est un peu déboussolé.

– Pardon ?

– Vous avez écrit des trucs bizarres sur un tableau Velléda :

– Mais pas du tout !

– Allons, allons, une analyse graphologique a été réalisée, c’est bien votre écriture ! Bluffa-t-elle.

– C’était juste un jeu :

– Je le conçois bien, mais qui vous a demandé de faire ça ?

 

William savait baratiner et ne s’en priva pas :

 

– Une nana m’a abordé et m’a donné du fric pour que je fasse ça, elle m’a dit qu’elle voulait faire une farce à Monsieur Savourey. Je ne pensais pas que ça pourrait m’attirer des emmerdes.

– Vois n’aurez pas d’emmerdes, vous pouvez me décrire cette personne ?

– Blonde, la cinquantaine, bien conservée.

 

« Quel menteur ! »

 

– Vois ne l’avez jamais revu ?

– Jamais !

– Nous aimerions retrouver cette personne, si un élément permettant de la retrouver, vous reviens…

– D’accord je vous préviendrais, mais moi je ne vais pas avoir d’ennuis ?

– Mais non, en ce qui vous concerne on va en rester là, il n’y a pas mort d’homme, vous avez été uniquement manipulé à l’insu de votre plein gré !

– Humm…

– Allez, je vous laisse.

 

Sitôt Brigitte partie, William envoie un message à Florelle :

 

« Quelqu’un a été cafter à ma boite, ça m’embête »

 

Florelle se garde bien d’y répondre.

 

Le lendemain matin, Cricri, l’un des détectives privés travaillant pour l’agence Zampano attend que William sorte de chez lui.

 

A 8 heures, William va boire un café au bistrot du coin. Cricri appelle le portable du jardinier, William va pour répondre, puis considère qu’il s’agit d’une erreur et remet son portable en poche.

 

De ses petits doigts agiles, Cricri lui subtilise son téléphone.

 

Brigitte n’a plus qu’à comparer le journal du téléphone de William avec la liste fournie par Savourey ! Hé, c’est que c’est un métier !

 

« Florelle la masseuse, bingo ! Mais maintenant, je fais quoi, si je vais la voir, elle va nier ! Est-ce que ces conclusions vont suffire à Savourey ? Partiellement sans doute, mais juste partiellement parce que je ne vois pas cette masseuse en train de téléguider des drones, ce doit être plus compliqué que ça ! Et si j’allais voir ce Martinov ? »

 

Elle prend donc rendez-vous.

 

– C’est qui le rendez-vous de 11 heures ? demande Martinov.

– Un détective privé ! une femme, j’ai pris le rendez-vous parce qu’on ne sait jamais…mais bon, on ne va perdre notre temps…

– Manquait plus que ça ! Tu t’en occupes ?

– Si tu veux !

 

A 11 heures la stupéfaction est réciproque !

 

– Béatrice !

– Brigitte !

 

Bisous, bisous !

 

Béatrice tient à présenter sa visiteuse au professeur Martinov, lequel est toujours ravi et béat devant une jolie femme.

 

– Alors qu’est-ce qui t’amène ?

– La routine, je suis sur une affaire de harcèlement anonyme, j’ai demandé au type de me faire la liste des gens qu’il avait rencontré récemment…

– Et on était sur la liste ? Demande Béatrice.

– Oui ! Alors le gars s’appelle Savourey…

– Savourey ! S’exclame à l’unisson Béatrice et Martinov.

– Oui, Savourey ! Vous pouvez me raconter des trucs ?

 

Béatrice et Martinov s’échangent un regard de connivence.

 

– C’est que… Intervient Martinov, nous sommes liés par le secret professionnel.

– Oui, mais on peut essayer de s’arranger, Béatrice a dû vous raconter nos exploits (voir Martinov 17 – l’élixir du docteur Lidenbrock).

– Je vais te dire, ce Savourey, on ne le porte pas vraiment dans notre cœur, d’abord il a oublié de nous payer…

– Mais c’est très bien, ça !

– Comment ça « c’est très bien » ? S’étonne Béatrice.

– S’il ne vous a pas payé, ça vous délivre du secret professionnel !

– Peut-être, mais je n’avais pas fini, ce mec a osé me traiter de pétasse et il s’est reçu une gifle en pleine poire !

– Ah !

– Et il t’a demandé quoi, Savourey ?

– Il veut savoir qui le harcèle !

– Eh bien, nous sommes désolés, on ne dira rien, on a pas envie de faire plaisir à ce bonhomme.

– Donc vous avez la réponse ?

– On n’a pas dit ça ! Répondit Béatrice se rendant compte de son lapsus.

 

Brigitte a tout compris, elle sait aussi que Béatrice ne serait certainement pas contre le fait de fêter leurs retrouvailles en s’envoyant en l’air, les confidences sur l’oreiller suivront… C’est une option, mais il y en a d’autres.

 

Alors le professeur Martinov posa la bonne question :

 

– Savourey a-t-il lié le paiement de votre prestation à une obligation de résultat ?

– Non ! Je ne suis pas folle ! Dans ce genre d’affaires on ne trouve pas toujours, d’ailleurs je lui ai dit !

– Ben alors, c’est tout simple ! Vous n’avez rien trouvé chez le professeur Martinov !

– Ça vous arrangerait ?

– Disons que ça nous ferait plaisir !

– Hum ! Vous connaissez un bon restaurant dans le coin ? Je vous invite !

– Avec plaisir ! Répondit Béatrice

– On reste sur nos gardes ! Chuchota le professeur à l’adresse de sa collaboratrice.

– T’inquiètes pas mon petit professeur, je gère !

 

Le repas se passa dans la bonne humeur, mais Brigitte restait dubitative. Certes dans l’affaire Savourey, elle n’avait aucune obligation de résultat, n’empêche qu’en cas de succès, elle se faisait fort de demander à son client une jolie prime ! Or le résultat semblait à sa portée. D’un autre côté, elle n’avait nulle envie de contrarier Béatrice.

 

La question que se posait Brigitte n’était pas : quelle option choisir, mais comment concilier les deux ?

 

Au restaurant, le rosé coula un peu plus que de raison. Brigitte qui se souvenait avoir passé d’agréables moments avec Béatrice cherchait une occasion pour recommencer. Aussi lança-t-elle plusieurs allusions sur la sexualité parfois débridée du professeur Martinov. Ce dernier n’a plus rien d’un play-boy et a parfaitement compris que les deux femmes rêvaient d’un moment intime et rapprochés. Il ne s’imposera donc pas, mais s’il pouvait…

 

Les propos échangés devirent de plus en plus salaces, sauf de la part de Martinov, naturellement réservé. A ce petit jeu, chacun s’y prêtait à sa façon et quand vint le moment de l’addition, il ne manquait plus qu’un prétexte afin que Brigitte revienne chez Martinov.

 

Ce dernier savait parfois être très direct et se passer de protocoles convenus genre « dernier verre ».

 

– On retourne chez-moi ? Proposa-t-il simplement.

 

Brigitte Silverberg est une dominante, voire dominatrice, Béatrice en sait quelque chose (voir Martinov 17 – L’élixir du docteur Lidenbrock), elle a envie de jouer avec ses deux compagnons, elle ignore comment Martinov réagira si elle trop directive, mais ça ne lui fait pas peur, elle a confiance en elle, adore les challenges et sait manipuler les hommes.

 

Sur place les choses commencèrent très vite, Alors que Martinov, politesse oblige proposait des rafraichissements, Brigitte assise sur le canapé avec Béatrice à sa droite proposa au professeur de venir à sa gauche.

 

« Et bien voilà, elle ne me jette pas ! Chic alors ! »

 

L’instant d’après Brigitte roulait une pelle à la jeune chimiste tandis que sa main tripotait compulsivement la braguette du professeur.

 

– Vous alors, vous êtes directe ! Commenta ce dernier.

– Vous n’aimez pas que je sois directe ?

– Ça ne me dérange pas du tout.

– On dirait bien que vous bandez !

– J’ai aussi cette impression !

– Béatrice, si tu veux bien m’aider à déshabiller ce charmant professeur, il sera bien plus à l’aise.

 

Le professeur se retint de dire qu’il était assez grand pour se déshabiller tout seul et se laissa faire

 

– Me voilà tout nu et pas vous, ce n’est pas juste ! S’amusa-t-il.

– Ah, ah ! Tu aimerais bien me voir à poil, hein mon gros cochon ?

– Ben oui !

– Ben pas tout de suite.

– Et pourquoi donc ?

– Parce qu’il n’est pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé !

– Ça se discute, qui a dit ça ?

– Publilius Syrus

– Qui c’est celui-là ?

– Un poète latin sur lequel je ne sais rien, mais le citer, ça aide à briller en société. L’autre fois j’étais dans une soirée qui a presque tourné en partouze, il y avait un casse pied qui tournait autour de moi, très sérieusement je lui ai parlé de Publilius Syrus, je ne l’ai pas revu de la soirée.

 

Puis Brigitte demande à Béatrice de se déshabiller à son tour, les deux femmes s’embrassent et se pelotent laissant Martinov tout seul et tout nu comme une andouille.

 

– Toi Martinov, j’ai envie de m’amuser avec toi ! Tu t’es déjà fait dominer par une femme ?

– Comme ça pour jouer, oui !

– Bien sûr que c’est pour jouer ! Alors d’accord ?

– C’est comme tu veux !

– Tu sais ce que je leur fais aux hommes que je domine ?

– Non !

– Je les attache, je les fouette, je les pince, je leur fais des tas de petites misères et puis je les encule ! Ça te convient comme programme ?

– Tout à fait !

– Alors mets-toi à quatre pattes, on va s’amuser un peu.

 

Le professeur se prend au jeu et se met dans la position demandée.

 

– Quel beau cul ! Dommage que je n’aie pas un gode, je t’aurais bien enculé.

– On a ce qu’il faut là-haut ! Précise alors Béatrice.

 

Tous ce petit monde se retrouve dans la chambre, par précaution on pose une grande serviette de bain sur le lit, Martinov se met en levrette sur le plumard et cambre bien ses fesses afin que Brigitte puisse bien lui introduire le gode qu’elle a préalablement lubrifié.

 

– Humpf !

– T’aimes ça, hein ?

– Oui, j’aime bien ! Oh ! C’est bon !

– Tu devrais essayer avec une vraie bite !

– Il l’a déjà fait ! Tiens à préciser Béatrice

– Ah, oui ! Et avant il suce ?

– Bien sûr qu’il suce, il adore ça sucer des bites !

– Il a raison, c’est bon les bites ! N’est-ce pas Martinov ?

– Bien sûr que c’est bon ! Mais j’aime bien les chattes aussi et j’aimerais bien voir la tienne.

– Tu la verras c’est promis, juré, tu verras tout, ma chatte, mon cul, mes nénés ! Bon, c’est bon ce que je te fais ?

– Oh, là là !

– Béatrice tu peux me reprendre un peu j’ai la main qui fatigue !

– Moi je veux bien, mais si tu t’occupais un peu de moi ?

– Mais ce n’est pas incompatible ma chère !

 

Et tandis que Béatrice gode notre vert professeur, Brigitte se met à lécher le minou de la jolie Béatrice., et elle la lèche tant et si bien que bientôt elle jouit bruyamment et humidement.

 

La jeune chimiste récupère quelques instants puis se dit qu’elle aimerait bien explorer la chatte de la détective, ce qui est momentanément impossible, celle-ci étant toujours habillée.

 

– Si tu te déshabillais…

– J’ai dit tout à l’heure !

– Non tout de suite !

– Fais gaffe, plaisante Béatrice tu es seule, on est deux, tu n’auras pas le dessus.

– Vous n’allez tout de même pas me déshabiller de force ?

 

Béatrice fait alors un clin d’œil au professeur qui a compris, et qui lui immobilise les mains. Elle se met ensuite à gigoter des jambes en tous sens, Béa les bloque.

 

C’est bien beau tout cela mais il est n’est pas évident d’immobiliser quelqu’un et de le déshabiller, en même temps, il faudrait pour cela un troisième larron… ou alors assommer Brigitte ce qui n’entre évidemment pas dans leurs intentions.

 

Béa de sa main droite peut décrocher la robe de chambre du professeur qui est suspendu à une patère, elle en fait ensuite glisser la ceinture et s’en sert pour lier les jambes de la détective…

 

Du coup, elle peut défaire le pantalon, le faire glisser ainsi que la petite culotte

 

Et voici notre jolie détective la chatte à l’air ! Et sans attendre, Béa s’en va la butiner.

 

– Je fais quoi, moi ? demande le professeur

– Je sais pas, tu improvises !

 

Martinov lâche les mains de Brigitte, comme, ça pour tester sa réaction, mais celle-ci le corps et l’esprit occupé par la langue agile de Béatrice qui lui broute le minou, ne lutte plus.

 

– Vas-y Martinov, fous moi à poil !

 

Vous pensez bien qu’il ne va pas dire non, il déboutonne le chemisier, l’envoie valser, dégrafe le soutien-gorge sans aucune visibilité, s’étonne d’y arriver du premier coup et libère les gros nénés de la jolie brune.

 

– Qu’est-ce qu’ils sont beaux ! S’exclame le professeur !

 

Beaux ? Oui, on peut le dire, Bien ronds et de bonne tenue, de bonne taille dans être gigantesques, juste de quoi remplir la main d’un honnête homme comme disait tonton Rabelais (mais en vieux français). Les aréoles brunes sont plutôt larges, et le téton légèrement arrogant. Fin de la description.

 

– Lèche-les-moi pendant que ta copine me lèche la chatte !

 

Et voilà que la jolie brunette mature se met à haleter, à gémir, à piailler, puis à hurler sa jouissance. Une rapide, la dame ! Tellement rapide que Martinov et Béatrice échangent un regard stupéfait.

 

– Oh ! Quel pied, mes amis ! Quel pied ! Mais ce n’était pas mon programme, on a de changé de salle ! S’amuse-t-elle. Oh ! Dis-moi Martinov, tu ne vas pas rester planté là avec ta bite qui bande comme un pieu ! Viens ! Prends-moi comme une chienne !

 

Et comme la belle ne bouge pas d’un poil (qui ne sont d’ailleurs plus très secs) Notre bon professeur suppose donc que la chose se fera dans la position dite du missionnaire, position qu’il affectionne peu, mais on ne choisit pas toujours non plus. Alors il s’encapote et c’est parti mon kiki !

 

Quant à Béatrice, elle s’installe sur le visage de la détective, lui donnant ainsi sa jolie chatte à lécher. Et tant pis pour Martinov que l’initiative de sa collaboratrice privera du plaisir d’embrasser sa partenaire pendant qu’il la bourre. L’assistante du professeur sent venir son plaisir, mais préfère le retarder en changeant de position et en allant butiner les tétons de la détective privée..

 

Martinov19o1

 

Martinov n’arrive pas à se contrôler et jouit le premier, il a cependant le tact de continuer jusqu’à ce que Brigitte jouisse à son tour. Seul Béatrice est restée en rade. La détective lui fait signe alors de prendre ses aises et s’apprête à reprendre son cuni.

 

– Laisse tomber, je ne vais pas y arriver, j’ai envie de pisser !

– Pisse-moi donc dans la bouche, ma chérie !

– Avec plaisir !

 

Martinov19O3

 

Béatrice entraine sa partenaire jusqu’aux toilettes. Elle s’assoit sur le bord de la cuvette, jambes espacées, puis écarte ses lèvres de façon à diriger le jet dans la bouche de Brigitte. Elle se concentre quelques instants, puis ouvre les vannes. La force du jet surprend la détective qui ne peut tout avaler et qui en met partout. Les deux femmes rigolent de leurs « cochonneries ». Brigitte parvient à en avaler encore un petit peu, puis une fois la source tarie, elle replonge sa langue dans les chairs intimes de sa partenaire qui cette fois se laisse aller.

 

Béatrice traverse le salon sans se rhabiller, elle trouve Martinov qui après être redescendu s’est affalé dans un fauteuil avec un air béat.

 

– Qu’est-ce que t’as fait de ta copine ? demande-t-il

– Elle se douche ! Ça t’a plu ?

– Oui ! Oh, oui ! Oh, là, là !

– Ben faut t’en remettre !

– Et toi tu fais quoi ?

– Je cherche une serpillière !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Lilly17
  • Zarouny20b
  • Zarouny28a
  • Martinov17j2
  • Zarouny39a
  • Stoffer410

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés