Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:51

Martinov 21 – Sex-machines – 2 -Sonia n’est pas farouche par Maud-Anne Amaro

Martinov

 

– Vous avez une chambre ? Demande Sonia.

– Bien sûr que j’ai une chambre, c’est très pratique pour dormir, je trouve ! Se gausse le professeur.

– Dormir ou autre chose, on y va ?

– On peut dire que vous êtes directe, vous ?

– Pourquoi s’embarrasser de protocole ? Allez montrez-moi votre chambrette, qu’on y fasse des galipettes.

– Vous faites des rimes en « ette »

– J’ai plein d’autres mots : levrette, quéquette, branlette, sucette, minette, salopette…

– Salopette ?

– Ben oui une salopette, c’est une petite salope !

– Vous n’êtes pas triste vous !

– Non, et vous n’avez pas tout vu !

 

C’est ainsi que sans le vouloir vraiment tout en le voulant un peu, on finit par ne plus savoir, le professeur Martinov se retrouva dans sa chambre avec la belle Sonia, qui sans autre préambule lui mit la main au paquet.

 

– Alors mon pépère, ça bande là-dedans ? Non, ça ne bande pas, mais ça ne va pas tarder, touche-moi mes seins.

 

Il y a des choses qu’il est inutile de répéter deux fois. Les mains du professeur sont aussitôt sur la poitrine de la jeune fille.

 

– Attends, je me déshabille, ce sera mieux, fous-toi à poil aussi.

 

Et le voilà tout nu ! La Sonia est très légèrement potelée mais ce n’est pas ça qui va déplaire à notre coquin de professeur. Elle possède une paire de seins propre à démentir les lois de la pesanteur, tout ronds et le téton arrogant.

 

Alors évidemment, il faut qu’il touche, qu’il pelote, qu’il caresse…

 

Sonia ne reste pas passive et de ses petits doigts agiles elle attrape les tétons de Martinov pour les tortiller dans ces doigts.

 

Double réaction, le professeur en miaule de plaisir tandis que sa bite devient raide comme un bout de bois.

 

– Eh ben dis donc, mon petit cochon, on te dirait que ça te fait de l’effet ?

– Ben, oui j’aime bien !

– Humm, tu m’as l’air d’aimer plein de trucs toi ? Je me trompe ?

– Non, c’est vrai j’aime plein de trucs, comme vous dites.

– Oh, tu peux me dire « tu » maintenant que j’ai vu ta bite… Plein de trucs… Laisse-moi deviner ? Des petites fessées peut-être ?

 

Et tout en parlant elle augmentait la pression de ses doigts sur les tétons du professeur.

 

– Oh, C’est bon ! Les fessées, oui, mais pas plus que ça !

– Alors un doigt dans le cul ?

– Oui, ça j’aime bien !

– Ben tourne-toi, je vais te le mettre.

 

Le professeur obtempéra, et la belle le contourna afin de lui écarter les fesses, mais ce n’est pas son doigt qu’il senti s’occuper de son anus, mais sa langue.

 

– Humm ! Il est trop bon ton trou du cul, j’adore lécher les culs, attention j’enfonce mon doigt ! C’est bon !

 

Sonia travailla ainsi le cul de Martinov plusieurs minutes.

 

– Les godes, t’as essayé ?

– Oui, j’en ai un dans le tiroir, là…

– Petit cachotier, sors-moi ça tout de suite que je t’encule avec.

 

Le professeur ne se fit pas prier et se retrouva rapidement avec le godemichet dans le cul que Sonia faisait aller et venir sans forcer la cadence..

 

– C’est bon, hein ?

– Génial !

– Et une vraie bite dans le cul t’as essayé ?

– T’es bien curieuse ?

– Comme toutes les femmes ! Allez, tu peux me le dire, quoi ! Je parie que tu as essayé ? J’ai bon ?

– Disons que quand l’occasion se présente, je ne me dérobe pas !

– Voilà qui est joliment dit ! Et tu suces aussi ?

– Eh oui !

– T’aimes ça sucer une bonne queue bien raide ?

– Ma foi, ce n’est pas désagréable !

– Finalement t’es un petit cochon !

– Si tu veux !

– Un enculé, un suceur de bites !

– Tout ça !

– Humm, ça m’a excité tout ça, tu veux m’enculer ? J’ai envie de ta bonne bite dans le cul !

– Oui ! Tu ne veux pas me sucer un tout petit peu avant ?

– J’allais te le proposer ! Mentit-elle.

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Pourtant Sonia adorait sucer des bonnes bites, mais elle était parfois un peu étourdie. Toujours est-il qu’elle ne bâcla pas la pipe qu’elle prodigua au professeur, lui chatouillant le gland du bout de la langue avant de procéder en de longs va-et-vient buccaux.

 

Puis, elle se mit en levrette, et après s’être assuré que notre homme se fut correctement encapoté elle lui offrit son joli cul rebondi.

 

Mais Martinov ne put rester insensible à la vision de ce postérieur magnifique au centre duquel nichait un magnifique œillet brun parfaitement ourlée. Ce trou du cul, il fallait qu’il le lèche.

 

– Ben alors pépère, on s’offre un petit supplément ? Lui lança la jeune fille.

– Pardonne-moi, je n’ai pas pu résister !

– On pardonne, mais maintenant encule-moi !

 

La professeur introduisit sa bite dans l’anus accueillant de la belle Sonia laquelle y allait ses commentaires salaces.

 

– Oh, que c’est bon de sentir une bonne bite dans mon cul de salope ! Vas-y pépère, continue comme ça, c’est trop bon.

 

Excité comme il était, le professeur déchargea au bout de quelques courtes minutes. Sonia qui pensait à autre chose ne jugea pas utile de simuler quoique ce soit, mais gratifia notre Martinov d’un petit bisou sur le bord des lèvres qui le rendit tout chose.

 

– Alors, vous allez faire quoi maintenant ? Demanda Sonia en se rhabillant

– Je vais réfléchir, si je ne trouve rien, je vous dédommagerais.

 

On remarquera que nos deux coquins repartent dans le vouvoiement.

 

– J’en serais très déçue !

– Je n’en doute pas !

– Au fait votre collaboratrice ne va pas se poser de questions ?

– Je pense qu’elle a déjà la réponse ! Mais bon elle en a vu d’autres ! Je vous offre un café, un jus de fruit ?

– Un café, oui volontiers. Vous avez donc une collaboratrice coquine ?

– Chut, faut pas le dire !

– Je note quand même !

– C’est cela, notez !

 

Redescendu, Martinov s’en alla préparer des cafés et proposa à Béatrice de venir le boire avec eux, tandis que Sonia attendait dans le salon.

 

– Vous vous êtes bien amusés tous les deux ? Vanna Béatrice.

– On ne peut décidément rien te cacher !

– Fallait être plus discret, mon petit professeur !

– En fait, ne me suis fait piéger, je lui ai promis un truc et je ne sais pas comment faire pour tenir ma professe.

– Tu lui a promis quoi ?

– De ne pas honorer le contrat avec Laviron.

– C’est malin ! Voilà ce que c’est de raisonner avec ta bite ! Un jour ça te perdra !

– Bof, on ne vit qu’une fois, viens avec nous on va essayer d’en discuter.

 

Les deux femmes se regardent bizarrement, se jaugent.

 

– Je partage tout avec Béatrice qui est aussi ma confidente et pour ainsi dire ma complice. Elle est au courant de tout. Tient à préciser Martinov.

– Bravo, belle ouverture d’esprit, je vous félicite, répondit Sonia.

– Y’a pas de quoi !

– Bon soyons francs, je suis embêté, je ne peux pas dénoncer le contrat et…

– Monsieur Martinov, je comprends que cela vous chagrine de perdre un contrat qui est sans doute intéressant mais vous en avez tacitement accepté le principe et n’avez pas craché sur le petit acompte que je vous ai fourni…

– Mais…

– Je termine, ce sera à vous de me dire combien de séances seront nécessaires afin que le dédommagement soit complet. Trois ? Quatre ? Cinq ?

– Mais la question n’est pas là, je suis dans l’impossibilité de me rétracter !

– Ne me prenez pas pour une andouille, vous avez un délai de rétractation, non ?

– Ben non, justement !

– Vous vous foutez de moi ou quoi ? Là ?

– Non, Béatrice : va nous chercher le contrat, s’il te plaît.

– Pour tout contrat, il y a un délai de rétractation, c’est la loi ! Insiste Sonia

 

Béatrice revint rapidement avec le contrat signé par les deux parties.

 

– Regardez le contrat, vous allez comprendre !

– Qu’est-ce qu’il a ce contrat ?

– La date !

– Quoi la date ? Mais vous l’avez signé quand ?

– Hier ! Mais Laviron m’a proposé de l’antidater en échange d’un petit dessous de table.

– Mais quel intérêt ?

– Ben justement, c’est pour éviter la rétractation !

– C’est illégal.

– Mais ça se fait ! Toutes les lois sont faites pour être détournées ! Et ça permet au client d’être certain que la prestation sera effectuée !

– Quel enfoiré ce Laviron ! Dans l’hypothèse où vous n’honoriez pas ce contrat, qu’est ce qui se passera ?

– Dépôt de plainte, tribunal de commerce, amende, dommages et intérêts, un beau bordel quoi !

– Alors on fait quoi ?

– Je vais vous indemniser pour la prestation et… ?

– Il y a peut-être une solution ! Coupa Béatrice !

– Dites !

– Si on trouvait le moyen de saboter les machines ?

 

Sonia fut emballée par l’idée, mais le professeur semblait dubitatif.

 

– On honore le contrat, on fait les tests, on empoche le fric, puis on explique à mademoiselle comment saboter les machines sans qu’on puisse la soupçonner, c’est ça l’idée ! Précisa Béatrice.

– Mais concrètement ? Demanda Martinov.

– Concrètement, on va réfléchir.

– Hum ! Sonia, votre rôle s’arrête quand ? Demanda Martinov.

– A la fin de l’expo !

– Vous allez faire ça en public ?

– Non, je vous explique, les machines seront exposées sous tente pendant la journée et l’entrée sera interdite aux mineurs, à ce moment-là je ne serais pas présente, je serais remplacée par un mannequin d’artiste peintre ou par une poupée gonflable, Laviron n’est pas encore décidé et je m’en fous pas mal !

– Mais vous alors ?

– Le soir il y aura des soirées privées sur invitation, et là il est prévu que je participe !

– Et vous n’êtes pas d’accord ?

– Ça ne m’a pas posé de problème particulier quand on m’a expliqué le truc. Mon unique souci, c’est Laviron, je ne peux plus souffrir ce type !

 

Et Sonia quitta nos deux joyeux chercheurs avec leur promesse de trouver « quelque chose ».

 

Lundi 11 février

 

Au lendemain du week-end, le professeur Martinov recevait un visiteur d’un tout autre genre :

 

Imper mastic, cheveux bruns collés sur le côté, vilaines verrues sur le visage, lunettes démodées et gueule d’enterrement.

 

– Pierre-Jean Rondeval-Blancard, directeur de le revue « Retours », se présenta-t-il.

– Je n’ai pas eu l’occasion de connaître cette publication, répondit le professeur.

– Qu’importe, vous n’aimeriez pas ! Répondit le « croque-mort », mais nous ne sommes pas là pour philosopher mais pour parler affaires.

 

« Il me prend pour un con, ou quoi ? » Enrage le professeur.

 

Martinov s’efforce de rester calme, mais l’individu l’énerve déjà, quant à Béatrice, agacée, elle aussi, elle adopte la stratégie du chat, attendre que la proie soit le plus accessible.

 

Le professeur ouvre le dossier du client potentiel. Dossier est un bien grand mot, il comprend uniquement une simple feuille comprenant les coordonnées du bonhomme et l’objet : « intervention sur machine complexe » et une annotation de Béatrice : « pas tout compris la communication était pourrie ».

 

– Qu’est-ce donc que cette machine complexe ? Demanda-t-il.

– Les machines d’un cinglé qui s’apprête à exposer ses saloperies pornographiques en plein milieu du jardin des Tuileries.

 

Tilt !

 

– S’agit-il des œuvres de monsieur Laviron ?

– Vous appelez ça des œuvres, vous ? Bien sûr qu’il s’agit de ce pornocrate, puisqu’il a sollicité votre concours !

– Les nouvelles vont vites ! Bon ! Venons-en à l’objet de votre visite.

– Moi et mes amis refusons que ces saloperies soient exposées…

– Mais de quel droit ?

– Au nom de la décence, monsieur !

– Professeur si vous voulez bien ! Rectifia Martinov, non pas par amour propre mais uniquement pour contrarier son interlocuteur. Le « droit de la décence » ? J’avoue ma perplexité ! Personne ne vous oblige à aller voir ce que vous n’appréciez pas, à ce que je sache !

– Quel est votre prix ?

– Le prix pour quoi faire ?

– Vous rétracter, et le faire juste au dernier moment afin que Laviron n’ait pas le temps de dénicher un autre expert.

– Ecoutez monsieur, je n’ai pas l’habitude de traiter avec les ligues de vertus, aussi je vous demanderais de débarrasser le plancher, la sortie c’est par là !

– Vous avez des principes que je n’approuve pas, mais vous êtes corruptible comme tout le monde. Venez pas me dire le contraire !

– Oui mais je suis très cher ! Foutez-moi le camp !

 

Mais l’individu ne décolle pas de son siège.

 

– 200 000 euros !

– Dehors !

– Ne me dites pas que vous crachez sur une telle somme !

 

Béatrice se lève et s’empare d’une bombe au poivre.

 

– Si tu dégages pas, connard, je te gaze.

 

Le type se décide à se lever et se dirige sans se presser vers la porte.

 

– Merci de votre accueil, mes amis sauront s’en souvenir, à moins que vous décidiez à changer d’avis, mon offre court toujours. Monsieur Martinov, je dis bien « monsieur » car vous n’avez jamais été professeur, nous nous sommes renseignés.

– Si j’avais vingt ans de moins, je te flanquerais un pain dans ta tronche de raté ! Hurle le professeur, perdant tout contrôle.

– Essaie un peu, grabataire dépravé ! Répond le sale type en se faisant menaçant.

– Pas un pas de plus où t’en prends plein la gueule ! Intervient Béatrice, le menaçant de nouveau de sa bombe au poivre.

– Si la pute s’en mêle, je vais être contraint de quitter ce lieu de perdition…

 

Et il disparaît.

 

– Quand même, 200 000 euros ! On aurait pu l’entortiller ! Remarque Béatrice.

– Allons ! On n’en aurait jamais vu la couleur de son fric !

– Et ses menaces ?

– On verra bien ! N’empêche que nous voilà dans une situation embarrassante.

– Parce que ?

– Parce que si on rend service à Sonia, on rend aussi service à ce connard et gratuitement en plus !

– C’est cornélien !

– A tout point de vue !

– Mais dis-donc, qui l’a mis au courant ce type ? Demande Béatrice

– A part la Sonia, je ne vois pas bien !

– Elle joue à quoi ?

– On n’a qu’à lui demander, je vais l’appeler.

– Non, propose Béatrice, je vais me pointer chez elle à l’improviste.

– On n’a pas l’adresse.

– Je vais me débrouiller.

 

Béatrice au cours de ses aventures a eu l’occasion de « travailler » au moins deux fois avec Brigitte, la directrice de l’agence Zampano, une officine de détectives privés. Ces gens-là peuvent avoir accès à une partie des fichiers des opérateurs téléphoniques.

 

Mardi 12 février

 

Brigitte ne lui refusa pas ce service et le lendemain matin, Béatrice sonnait à l’Interphone de l’immeuble de son immeuble dans le quartier Montparnasse

 

– C’est Béatrice Clerc-Fontaine, la collaboratrice du professeur Martinov ! Vous pouvez m’ouvrir, c’est important.

 

Sonia se pointe en robe de chambre, les cheveux ébouriffés. L’appartement est modeste mais propret, à ce stade, il est impossible pour Béatrice de savoir si la fille habite seule.

 

– Qu’est-ce qui se passe, vous m’avez réveillé. Qui c’est qui vous a donné mon adresse ?

– Y’s’passe qu’un événement imprévu risque de remettre en cause notre petit arrangement.

– Pardon ?

– Pierre-Jean Rondeval-Blancard, ça vous cause ?

– Ben non, ça me cause pas !

– Sûr ?

– Avec un blaze pareil j’m’en souviendrais !

– Alors explique-moi comment ce mec a fait pour savoir ce qui se fabriquait chez Laviron pour ensuite se pointer chez Martinov comme une fleur ?

– Ah ! C’est ça ?

– Et c’est quoi « ça » ?

– J’ai peut-être fait une connerie !

– Tout le monde fait des conneries, raconte-moi.

– Oh, ça n’a rien d’extraordinaire, j’ai été abordé un jour par un mec alors que je quittais l’atelier de Laviron, le type s’est présenté comme journaliste et il m’a refilé une belle enveloppe.

– Une enveloppe ?

– Ben oui ! Je n’y ai rien vu de méchant, le type avait lu sur un magazine qui parle d’art, de peinture, d’expos, tout ça, que Laviron préparait des installations « à scandales ». Donc le gars m’a expliqué qu’il travaillait pour un magazine conçurent, m’a dit vouloir faire un article et avait besoin de renseignements.

– Mais tu n’avais pas besoin de…

– Attends que je finisse. Après, la conversation est devenue plus cool, il m’a demandé comment ça se passait, si ça me plaisait… Quand je me sens en confiance, j’ai tendance à parler beaucoup. Je lui ai donc dit que Laviron avait des problèmes de réglages avec ses machines et qu’il envisageait de faire appel à un prestataire. Le lendemain il m’a redonné des sous et m’a demandé de lui communiquer les coordonnées du prestataire. C’est ce que j’ai fait ! J’ai vraiment pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal !

– Evidement, vu comme ça… concéda Béatrice.

– Tu veux un café ?

 

Béatrice raconta ensuite à Sonia, la visite de Rondeval-Blancard à Louveciennes

 

– Donc maintenant on est coincé ! Conclut-elle.

– Je ne vois pas pourquoi ?

– Le professeur Martinov et moi-même refusons de satisfaire aux exigences des ligues de vertus.

– Autrement dit, tant pis pour moi !

– Si tu as une solution qui puisse arranger tout le monde, on est preneur.

– Laisse tomber, de toute façon, je ne participerai pas aux soirées privées, je vais me mettre en arrêt de travail, mais j’aurais voulu ridiculiser Laviron, ça aurait été ma petite vengeance personnelle. Bon on n’en parle plus Tu diras à Martinov qu’il me doit 100 balles.

– Je vais te les donner. Je peux te poser une question indiscrète ?

– Pose toujours !

– C’est quoi ton activité ?

– Je suis inscrite à une agence de modèles pour peintres et photographes. Mais on m’a innocemment proposé d’ajouter sur ma fiche « soirées privées » alors je fais pas mal de sexe, de l’escorting chiant qui se termine au lit, des enterrements débiles de vie de garçon, enfin tu vois !

– Je vois !

– Des fois, je tombe sur des trucs de dingue, l’autre fois, une bourge de soixante ans mais bien conservée à loué mes services pour que je lui fasse de la lecture. J’ai pas bien compris, une fois arrivé chez elle, elle m’a précisé que je devais lui lire un livre érotique en étant à poil, j’ai commencé à lire, elle s’est déshabillé, bref, madame était super excitée et ça s’est terminé dans le plumard, elle a été très généreuse !

– T’es bi ?

– A mes heures, oui, je n’ai pas beaucoup de tabou !

– Moi non plus ! Répondit Béatrice par réflexe.

– C’est un appel du pied ?

– Non, je disais ça comme ça !

– Parce que si ça t’intéresse, je te fais un prix symbolique, allez, juste 50 euros.

– T’es gonflée, toi !

– Je disais ça comme ça, pour reprendre ton expression.

– Et si je me laissais tenter ?

– Tu ne le regretteras pas !

 

En fait Béatrice tente un coup de poker : elle sait bien que souvent les étreintes sexuelles sont propices aux confidences. Et comme la Sonia est absolument charmante, la manœuvre ne devrait rien avoir d’une corvée.

 

Béatrice prend un billet dans son portefeuille, le tend à Sonia.

 

– Voilà 50 euros et j’ajoute les 100 euros que Martinov te doit.

– Merci, ma belle, pose ça sur la table et viens me voir.

 

Les deux femmes se font face !

 

– Bisou ? Propose Sonia.

 

Ça n’a rien d’une question, ni même d’une invitation, c’est juste un commentaire parce que la bouche de Sonia est déjà sur celle de Béatrice avant que cette dernière ait pu dire quoique ce soit.

 

Et c’est qu’elle embrasse bougrement bien, la Sonia, une véritable experte en langue vivante à ce point que Béatrice commence à mouiller sévère.

 

Sonia finit par relâcher son étreinte, mais c’est pour s’emparer des seins de la jeune chimiste et les peloter au travers du tee-shirt au point d’en faire darder les pointes.

 

Béatrice tente de reprendre l’initiative en rendant la pareil à sa partenaire, mais il faut avant s’occuper d’une urgence.

 

– Stop, on fait un break ! Dit-elle.

– Déjà ? On a à peine commencé.

– Faut que je fasse pipi !

– Ah, je vais te montrer où c’est…

 

Puis arrivé sur place, Sonia demande avec un air innocent :

 

– Je peux regarder?!

– Si tu veux, lui répond Béatrice.

– Hum, tu vas me trouver vicieuse !

– Pas du tout ! C’est rigolo le pipi !

– Y’a des filles que ça dégoute !

– Ben pas moi, pas du tout !

– Tu aimerais que je te lèche ta chatte quand tu auras pissé ? Demande Sonia

– Bien sûr ! Tu vas te régaler !

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La jeune chimiste se positionne sur la cuvette de façon à ce que Sonia puisse bien voir. Mais celle-ci encouragé par les propos de sa partenaire du moment en veut plus et n’hésite pas à s’accroupir devant elle, sa bouche ouverte à portée de chatte.

 

– Humm, on dirait que t’as soif, toi ?

– J’adore ça ! Et je n’ai pas toujours l’occasion de le faire, rien que d’y penser, ça m’excite… Alors il vient ce gentil pipi ?

– C’est parti !

 

La puissance du jet étonna Sonia qui en avala de travers, elle recueillit ensuite dans sa bouche ce qu’elle put, le reste ruisselant sur sa jolie poitrine.

 

Une fois la miction terminée, Sonia se jeta sur la chatte de Béatrice et la lapa en de grands mouvements de langues, avant de s’attaquer au clitoris qui n’attendait que ça ! La jouissance fut fulgurante.

 

– Maintenant, j’aimerais bien goûter au tien ! Suggéra Béatrice après avoir repris ses esprits.

– Je l’aurais parié ! Mais viens, on va faire ça sous la douche, je dégouline.

 

Sur place, Sonia ne fit pas couler l’eau de suite, mais s’accroupit derrière Béa afin de lui lécher l’anus.

 

– J’adore lécher un joli trou du cul ! Commenta-t-elle

– Vas-y, moi j’aime bien qu’on me le lèche.

– Il est joli ton trou du cul, il est attendrissant !

– C’est bien la première fois qu’on me dit ça !

 

La langue de Sonia virevoltait si bien sur l’œillet brun que celui-ci finit par en bailler d’aise.

 

– Hum, je peux mettre un doigt ?

– Bien sûr !

 

Et hop, le doigt s’enfonce, il va, il vient et lui fait du bien.

 

– J’ai un petit gode, tu veux que j’aille le chercher ?

– Si tu veux, mais tu ne m’avais pas promis un petit pipi ?

– Ha, ha, tu ne perds pas le nord, toi, accroupis toi, je vais t’asperger.

– Vas-y donne-moi à boire !

 

Sonia n’avait pas une grosse envie, ce qui fait que Béatrice put tout boire sans s’en mettre partout.

 

Et après une petite douche pendant laquelle les deux filles n’arrêtaient pas de s’embrasser et de se peloter, elles décidèrent de jouer une petite prolongation sur le lit.

 

Comme promis, Sonia sortit son gode et l’enfonça dans le conduit rectal de la belle chimiste et se mit à le faire aller venir avec frénésie tant et si bien que la belle ne tarda pas à jouir du cul comme la dernière des damnées.

 

– Viens, viens me lécher l’abricot, implora Sonia en s’étalant de tout son long sir le lit, les jambes écartées.

 

Voilà qui n’était pas une corvée pour Béatrice qui vient donner de larges coups de langue sur la chatte humide de sa partenaire, et tout en léchant elle tend ses bras afin que les doigts atteignent les tétons et qu’elle puisse les triturer.

 

Sonia ne tarde pas à se pâmer d’aise, Bea fait alors bouger le bout de sa langue sur le clitoris de sa camarade de jeu, l’emmenant de ce fait vers l’extase.

 

Les deux femmes repues de plaisir s’embrassent avec passion avant un moment calme, verre d’eau fraiche et cigarette.

 

Béatrice avait désormais la conviction que Sonia s’était fait naïvement manipuler. Autant par empathie que par compassion elle se dit qu’il serait bien de trouver une solution à cette situation débile.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:48

Martinov 21 – Sex-machines – 1 – La salle des machines par Maud-Anne Amaro

 

StampBea

1 – La salle des machines

 

Deux mots pour ceux qui ne connaissent pas Martinov et Béatrice. André Martinov qui s’intitule professeur mais n’en possède pas le titre, est un sexagénaire élégant et barbichu, sorte d’inventeur génial dans presque tous les domaines de la bricole. Débordé, il s’est adjoint, il y a de cela plusieurs années, les services d’une jeune chimiste tout juste diplômée, vraie blonde et assez délurée, Béatrice Clerc-Fontaine. Ensemble, en cherchant un produit permettant d’accroître la fertilité des lapins, ils mirent au point un produit concurrençant le viagra, qu’ils firent commercialiser en sex-shop et qui leur apporta pas mal d’argent. Pour expérimenter ce produit qu’ils baptisèrent « Le lapin dur », ils durent payer de leur propre personne, voilà qui créa des liens ! Martinov et Béatrice ne se sont jamais considérés comme amant et maîtresse, mais leur complicité érotique resta immense, joyeuse et décomplexée.

 

Lundi 4 février

 

D’ordinaire, les personnes qui se présentent chez le professeur Martinov à Louveciennes, une banlieue huppée de l’ouest parisien, sont plutôt du genre distingué. On ne pourrait en dire autant de ce personnage étrange, cheveux gras ébouriffés, pull-over torsadé détendue et barbe de trois jours.

 

– Camille Laviron, sculpteur ! Se présenta-t-il.

– Oui j’ai lu votre petit mot, il faudrait que je me rende sur place pour régler la vitesse de vos machines ? C’est cela ?

– En gros, c’est ça, mais j’aurais une question préalable !

– Je vous en prie, posez-là !

– On m’a dit que vous étiez plus ou moins spécialisé dans le domaine érotique…

– Non, c’est faux ! Coupa Martinov agacé, j’ai mis au point un jour un produit qui se vend en sex-shop, mais ce n’est pas ma spécialité. D’ailleurs je n’ai pas de spécialité, je fais de tout !

– Je vous demandais ça parce que les installations sur lesquels je sollicite votre intervention sont des sex-machines.

– C’est quoi ça ?

– Je vous ai apporté des photos…

– Eh bien on en apprend tous les jours… Mais, à priori, ça ne me pose aucun problème.

– Alors c’est parfait, pourrions-nous prendre rendez-vous ?

 

Il fut fixé pour le jeudi suivant.

 

– Je vais y aller ! Dit Martinov. Je vais juste regarder ce qu’il y a à faire…

– J’ai envie de venir avec toi ! Lui confia Béatrice.

– Ah bon ?

– Ben oui ! Des sex-machines, ça doit être marrant, j’ai envie de voir ça !

 

Jeudi 7 février

 

Laviron avait son atelier dans un grand hangar au Chesnay près de Versailles.

 

– Je vous présente Sonia, que j’ai embauché pour expérimenter mes créations !

 

Sonia est une jolie femme, fausse blonde, coiffée au carré, très souriante, jeans délavé à trous et débardeur blanc découvrant des jolies épaules et mettant en valeur une poitrine que l’on devine avantageuse dont les tétons dardent sous le tissu.

 

Elle serre la main du professeur et fait carrément la bise à Béatrice.

 

« Joli petit lot ! » Ne peut s’empêcher de penser cette dernière.

 

Evidemment, nos visiteurs s’interrogent sur la nature exacte des créations évoquées par Laviron.

 

– Voilà, ça c’est la fuck-machine…

 

Et Laviron leur présente une machine à piston dont l’extrémité est équipée d’un godemiché très réaliste.

 

– Donc pour celle-ci ce sera le plus facile, c’est juste un problème de vitesse…

– Excusez-moi, intervient Martinov, mais je ne perçois pas bien l’originalité de l’objet, je ne connaissais trop, mais je me suis renseigné, on trouve ça partout sur Internet !

– Ah, ah, vous êtes un coquin, vous !

– Vous ne voulez pas me répondre ? Je disais juste ça comme ça !

– L’œuvre n’est pas finalisée, voyez-vous ! Ça s’est le support brut, peu importe qu’il ne soit pas original, je dirais même : au contraire.

– Ah bon ! Répondit Martinov qui n’avait pas envie de contrarier son interlocuteur.

– Quand l’appareil sera au point mécaniquement, je vais le végétaliser, ce sera un message montrant la contradiction entre la société de consommation qui marchande tout y compris le sexe et Dame Nature qui se diversifie de moins en moins mais qui est le refuge ultime de l’humanité ! Un beau message, n’est-ce pas ?

– Mais certainement ! Répondit Martinov absolument pas convaincu par ce charabia.

– Tant mieux, on a beau se mettre à la portée des gens, on a toujours un peu peur de ne pas être compris.

– Non, non, ça me parait limpide !

– Bon on va vérifier la vitesse, vous allez voir que c’est bien trop lent ! Sonia venez-là, on va faire un essai !

– Devant ces messieurs dames ? Ce n’est pas prévu par mon contrat ! Proteste la jeune femme.

– Votre contrat stipule juste que vous devez m’assister pour l’essayage des machines, il ne dit rien d’autre ! Or là on est bien en pleine procédure d’essayage. Donc s’il vous plait, en position !

– C’est gênant quand même !

– Vous en avez fait bien d’autres !

– Merci de me le rappeler devant tout le monde ! J’admire votre tact ! Bon on y va, quand faut y aller, faut y aller.

 

Et la nana sans discuter davantage enleva le bas et s’installa dans un fauteuil immonde. La vision de cette jolie fille maintenant cuisse écartée et chatte ouverte ne manqua pas de troubler fortement notre couple de chercheurs.

 

Sonia entreprit ensuite de déchirer un petit sachet…

 

– Vous faites quoi, là ? Demanda Laviron.

– Ben je me mets un peu de gel, j’ai la chatte toute seiche, je n’ai pas envie de me taper une irritation.

– Mais c’est quoi ces manières, le gode de la machine est recouvert d’une capote lubrifiée, vous le savez bien.

– Ça vous gêne tant que ça que je me lubrifie la chatoune ?

– Pour tester la vitesse on n’a peut-être pas besoin de cobaye humain ! Intervint le professeur.

– Je préfère qu’on fasse comme ça ! Répondit sèchement Laviron.

– Y’a aucun risque ? Si la machine s’emballe, ça risque de poser des problèmes ! Intervint Béatrice.

– Elle ne s’emballera pas, puisqu’elle est trop lente ! Répondit Laviron d’un ton péremptoire.

– Ah ! Et puis pour la personne qui est dans ce fauteuil, c’est pas trop confortable ! Pourquoi vous n’installez pas des étriers !

– Des étriers ? Je suis sculpteur, pas palefrenier !

– Moi je trouve que ce serait une excellente idée ! Intervint la jolie Sonia.

– Oh ! Vous, vous êtes là pour m’assister, me semble-t-il ! Pas pour la ramener à n’importe quel propos !

– Décidément vous êtes charmant !

Martinov20a (1)

Martinov et Béatrice deviennent gênés, se rendant compte qu’il y a comme un léger problème entre Laviron et sa collaboratrice de charme.

 

– Je mets en marche et après on fera l’introduction ! Prévient Laviron.

 

Sonia se met en position d’accueillir le gode de la machine dans sa minouche. L’appareil se mit en branle (si l’on ose dire). Effectivement la vitesse est bien trop lente et il semble inutile de prolonger l’expérience..

 

– Vous pouvez arrêter, prévînt Martinov, j’ai compris, il faut changer le vérin et en régler la vitesse.

– Vous ne voulez pas voir la pénétration ?

– Non, merci ! Ça ne servirait à rien !

– Prenez ça comme un spectacle gratuit que Mademoiselle Sonia vous offre.

– C’est Mademoiselle Sonia ou c’est vous qui offrez ? Vanna Béatrice.

– Les deux, voyons ! Répond Laviron.

– Hé ! J’ai rien dit, moi ! Intervient Sonia.

– Bon, Sonia, vous ne voulez pas faire plaisir à ces messieurs dames ? Reprit lourdement Laviron.

– Ecoutez, nous sommes juste venus pour regarder comment régler vos machines, pas pour autre chose ! Alors on passe à la machine suivante. S’irrita Martinov.

– M’aurait-on menti sur votre réputation libertine ? Ose Laviron.

– Excusez-moi, mais ça devient lourd, je pourrais vous répondre, mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Maintenant, s’il vous plait, montrez-nous la seconde machine ? Coupa sèchement le professeur.

 

L’ambiance devenait de plus en plus tendue. Néanmoins Laviron d’un geste théâtral, ôta la bâche qui recouvrait la machine numéro deux.

 

– Une machine à fouetter ! Annonça-t-il fièrement.

 

L’engin était constitué d’une roue de même dimension que celles d’une bicyclette, munie de huit points sur lesquels étaient fixé une fine lanière de cuir probablement découpée sur un martinet.

 

– Faites tourner que je me rende compte.

– D’accord, Sonia en position, s’il vous plaît.

– On y va, on y va !

 

Cette fois devant la machine, au lieu et place d’un fauteuil, il n’y a qu’un socle parallélépipèdique en bois verni, et c’est là que la fille vient s’installer, le postérieur bien cambré.

 

« Quel cul, mais quel cul ! » S’émut Béatrice

 

Le professeur allait protester une fois encore que la présence de Sonia fût probablement superflue, mais le spectacle était si charmant qu’il préféra se taire.

 

Laviron rectifia la position de Sonia de façon à ce que les lanières viennent lui frôler les fesses au moment où l’appareil se mettra en mouvement.

 

Il le mit en marche, la vitesse de rotation était si lente que les lanières se contentaient de caresser la peau des fesses de la jolie Sonia.

 

– Bien, il faut juste régler la vitesse avec un moteur un peu plus performant, pas bien compliqué ! Nota Martinov, je reviendrai avec ce qu’il faut.

– La troisième machine est basée sur le même principe sauf que ce ne sont pas des lanières de cuir mais des langues ! Indiqua Laviron

– Des langues ?

– Des langues souples en silicone,

– Et c’est censé faire quoi ? Demande le professeur, bien qu’il se doutât de la réponse.

– C’est un lèche-cul rotatif, une machine à lécher en quelque sorte. Sonia va vous faire une démonstration.

– Inutile, j’ai compris le principe, faites tourner à vide.

– Vois n’allez rien voir ! Dit-il en enclenchant le mécanisme.

 

La roue se met en branle, assez lentement, effectivement on se rend mal compte. Sonia prend place spontanément devant la machine, accroupie et repliée en arrière sur une souche de chêne vernis, de ses mains, elle s’écarte les fesses, dégageant son petit trou coquin.

 

Béatrice amusée lorgne vers la braguette du professeur Martinov qui bande comme un cerf.

 

Laviron rapproche la machine de Sonia de façon à ce qu’une des langues artificielles soit en contact avec l’œillet de Sonia, puis met en marche le mécanisme, lentement la langue redescend, elle est remplacée par une autre 30 degrés plus loin, l’espace entre Sonia et la langue étant trop étroit pour permettre le passage sans encombre de cette dernière, elle est obligée de se replier pour passer, provoquant un effet de léchage.

 

Béatrice ne peut s’empêcher de laisser on esprit vagabonder, elle se dit que sa propre langue remplacerait avantageusement cette machine ridicule.

 

– Astucieux, mais ça ne remplacera jamais une vraie langue ! Fait remarquer bien à propos le professeur.

– Je fais de l’art, moi, monsieur, pas du sexe de bas étage !

– Oh, pardon ! Donc ici il faudra là-aussi augmenter la vitesse, mais assez légèrement.

– Vous pouvez me faire tout ça pour quand ?

– J’ai quelques trucs en cours, mais disons dans huit jours, je changerai les moteurs des deux dernières, le vérin de la première et procéderai aux réglages.

 

Et alors que Sonia s’était rhabillée et avait quitté les lieux avec un « au revoir, messieurs-dames ! », assortie d’un clin d’œil ambigu, Laviron accompagna ses visiteurs dans son petit bureau où ils signèrent un contrat type.

 

Béatrice raccompagna Martinov à Louveciennes, puis rentra directement à son appartement parisien, elle retrouva le professeur le lendemain matin.

 

Vendredi 8 février

 

– Alors mon petit professeur, t’as passé une bonne nuit ? Lui demande la jolie Béatrice d’un ton coquin.

– J’ai dormi comme un bébé, pourquoi ?

– Elle t’a excité la petite Sonia, non ?

– Je ne suis pas de bois !

– Tu t’es branlé !

– Non, j’avais sommeil.

– Et là, maintenant, t’es excité ?

– Non, pourquoi ?

– Et quand je te fais ça ? Insista Béatrice en lui plaquant la main sur la braguette.

– Si t’insistes un peu ça devrait le faire !

– Demande-le-moi gentiment !

– Plus tard, j’ai du travail !

 

Mais la jeune chimiste, loin d’enlever sa main se met à la frotter ostensiblement, ce qui fait que la bite du professeur ne tarde pas à augmenter de volume. Du coup les dispositions de sexagénaire se modifient quelque peu.

 

– Tu n’es pas sage ! Lui dit-il.

– Ça sert à quoi d’être sage ? Répond-elle en ouvrant d’un geste vif la braguette.

 

Et soudain Béatrice se recule et ne bouge plus

 

– Ben tu fais quoi ?

– Si tu veux une suite tu me demandes gentiment, tu me fais répéter là !

– Béatrice s’il te plaît, occupe-toi de ma bite !

– Je veux bien m’occuper de ta bite, si tu t’occupes de ma chatte.

– Cela va de soi, voyons !

 

Alors Béatrice s’en va farfouiller dans le slip du professeur et en extrait sa bite bandée comme un gourdin.

 

L’instant d’après, elle était dans sa bouche gourmande en train d’aller et venir.

 

– Bon, on se met à l’aise, on monte dans ta chambre, Proposa la jeune femme.

– On y va, on y va.

 

Martinov monta le premier, Béatrice dérangé par un message sans importance sur son portable, ne le rejoignit que quelques minutes plus tard.

 

– Ben qu’est-ce que tu nous fais ! S’étonna-t-elle

– Ben, je t’attends !

 

Il faut ici préciser qu’il l’attendait dans une position insolite, en levrette, la tête dans l’oreiller, le cul relevé.

 

Pratiquement par réflexe, elle envoya plusieurs claques sur les fesses du professeur avant réaliser que ce dernier souhaitait tout à fait autre chose. Elle ouvrit donc le tiroir du chevet, en sortit le gode bien rangé à sa place ainsi que les capotes et le gel, mais avant elle tint à lui lécher le cul de sa petite langue agile.

 

Inutile de vous préciser que notre vert professeur appréciait cette privauté comme il se doit.

 

Après la langue, le doigt, parce que c’est rigolo et que ça excite bien pépère, puis ensuite les choses sérieuses : le gode est enveloppé dans sa capote, on ajoute un peu de gel… et ça rentre tout seul ! il n’y a plus qu’à activer le vibreur !

 

– T’aimes ça quand je t’encule ! Hein !

– Oui, continue ! C’est trop bon.

 

Depuis le temps qu’ils se livraient tous les deux à ce genre de fantaisie, Béatrice avait acquis une certaine maîtrise ! Plutôt que des à-coups frénétiques, elle faisait aller et venir le gode en de long et profonds mouvements lents, l’enfonçant jusqu’à la garde, le ressortant pour l’introduire de nouveau.

 

– Dis le que t’es un enculé ! Mon petit enculé !

– Oui, oui je suis ton petit enculé !

– Il y a longtemps que tu n’as pas pris une vraie bite dans le cul ?

– Quelques mois !

– T’es en manque ?

– Non, je ne cherche pas spécialement, mais quand l’occasion se présente j’aime bien

– Je sais…Imagine-toi : une bonne bite bien raide que tu aurais bien sucée avant…

– Ou alors une dans la bouche et une autre dans le cul !

– Ben oui tant qu’à faire !

 

Martinov pouvait jouir uniquement sous l’action du gode, mais Béatrice ne le souhaitait pas, sa bite, elle voulait se la garder pour son propre plaisir.

 

Elle retira donc le gode et demanda à son partenaire de se coucher sur le dos, puis après lui avoir encapoté la bite, elle la fit pénétrer dans son anus. Le professeur dans cette position n’a rien à faire, c’est Béatrice qui fait tout le travail, se sodomisant elle-même !

 

Comme souvent, elle jouit avant Martinov, mais ne stoppa ses mouvements que quand celui-ci éjacula dans un râle. Béatrice se dégage, décapote la bite de son partenaire et lèche tout le sperme qui s’y trouve.

 

– Hum, ché trop bon !

 

Puis elle se lève, attrape la main du professeur et cherche à l’entrainer.

 

– Oh ! qu’est-ce que tu fais ? Laisse-moi récupérer !

– Je vais pisser, viens !

– Non, non, tu m’as crevé !

– Tu peux bien me faire plaisir…

– Bon, bon !

 

L’instant d’après, Martinov accroupi dans le carré à douche recevait le jet doré de sa collaboratrice et le trouva toujours aussi délicieux.

 

L’après-midi, une visite surprise les attendaient. Sonia venait de sonner à la porte d’entrée. Habillée d’un joli petit haut jaune qui lui laissait les épaules dénudées et lui moulait la poitrine. Elle avait chaussé des lunettes, ce qui bizarrement renforçait son air canaille.

 

– Je ne dérange pas ? Demanda-t-elle avec un sourire enjôleur.

– Non entrez ! Lui dit Béa. Mais comment…

– J’ai récupéré votre adresse dans les affaires de Laviron. C’était ça la question ?

– Simple curiosité !

– Monsieur Martinov est là ? Je voudrais lui dire un mot ! Rassurez-vous je ne suis pas méchante.

 

Bref, Béatrice fit entrer la jeune femme qui précisa alors qu’elle souhaitait s’entretenir confidentiellement avec le professeur.

 

Sans chercher à comprendre, mais dépité d’être ainsi tenue à l’écart, Béatrice les laissa donc en tête à tête.

 

– Voilà, c’est très simple, j’ai bien aimé votre réaction au début de votre visite chez Laviron, j’espère ne pas me tromper, mais j’ai eu l’impression que vous avez un certain tact….

– Merci !

– Mais vous n’en êtes pas moins homme pour cela !

– Comme vous dites !

– Alors voilà, disons que ça m’arrangerait si vous refusiez d’aider Laviron !

– Ciel ! Et pour quelle raison ?

– Laviron est un goujat, je ne peux pas encadrer ce mec-là ! Ce n’est pas parce que je travaille un peu dans le sexe qu’il a le droit de me traiter comme une sous-merde !

– Ah ! J’avais en effet remarqué qu’il y avait comme un problème entre vous deux !

– N’est-ce pas ? Alors si vous lui faisiez faux bon, il serait super emmerdé et pour moi ça serait une petite vengeance.

– J’entends bien ! Et je suis sensible à vos arguments mais le souci c’est que nous avons signé un contrat, je ne peux plus me défiler. J’en suis sincèrement désolé, croyez le bien.

 

Et c’est à ce moment-là que Béatrice qui avait besoin d’un document entra brièvement dans la pièce en s’excusant, puis ressortit.

 

– Au fait, simple curiosité, pourquoi avez-vous demandé à me rencontrer en tête-à-tête, ma collaboratrice a toute ma confiance et…

– La question n’est pas là. J’ignorais qu’il y avait un contrat, mais bon, si vous aviez accepté ma proposition, j’aurais parfaitement compris que vous ne le fassiez pas gratuitement….

– Je crois comprendre !

– J’espère que ça ne vous choque pas !

– Non, non, j’ai les idées larges !

– Je vais vous laisser ! C’est vraiment pas possible alors ?

– Laissez-moi vos coordonnées, si je trouve une solution, je vous rappelle.

– Mais bien sûr que vous allez trouver une solution ! Elle me paraît d’ailleurs bien facile. Si vous souhaitez une petite avance, je suis à votre service.

– Et comme ça, je me sentirais engagé, vous êtes une maline, vous !

– Hé, c’est un risque à courir, vous le prenez ? Demanda-t-elle en se passant vicieusement sa langue sur ses lèvres

– Tentatrice !

– Vous voulez en voir plus ? Proposa-t-elle en commençant à dégrafer les boutons de son petit haut

– Je ne pourrais rien vous promettre…

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:43

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 14 – Les cochonnes de Vaumaison par Maud-Anne Amaro

Mat Stamp

 

Vendredi 7 juin

Claire a téléphoné qu’elle arrivait, c’est Achille qui lui ouvre, Jeannette a la délicatesse de ne pas venir de suite afin qu’ils puissent échanger quelques mots en son absence :

 

– C’est quoi ce délire, t’aurais pu me prévenir ?

– Elle m’a un peu mis devant le fait accompli !

– Mais t’es d’accord ? Y’a pas de lézard ? S’inquiète un peu Claire.

– Ça ne me dérange pas, ça peut être amusant.

– Elle m’a laissé entendre qu’elle pourrait participer ?

– Oui, elle m’a dit ça aussi ! Tu sais, rien ne t’y oblige si t’es réticente…

– Je ne suis pas réticente, mais ça va être un peu plus cher.

– Tu penses à tout, toi, mais ce n’est pas un problème.

 

Achille tape alors dans ses mains, signe qu’attendait Jeannette pour intervenir. Ces deux dames se présentent et se bisoutent, on se boit un jus de fruit et on file dans la chambre.

 

– Je m’assois ici, faites comme si je n’étais pas là ! Leur indique Jeannette.

 

Claire est un peu gênée au début de se déshabiller devant la femme de son client mais finit par ranger sa pudeur au vestiaire. Une fois nue, elle va même jusqu’à adresser un sourire de connivence à Jeannette qui le lui rend. Elle fait signe ensuite à Achille d’aller directement sur le lit.

 

Claire a soudain envie de s’amuser et de voir jusqu’où la Jeannette peut aller.

 

Aussi s’approche-t-elle de la bite d’Achille afin de lui prodiguer une jolie turlutte, mais elle prend soin de le faire dans la position la plus obscène possible, en levrette, les fesses cambrées, les cuisses écartées et tous ses trésors dans le champ de mire de Jeannette.

 

Cette dernière n’est pas insensible à cette vision, il faut dire que sa petite séance de l’avant-veille avec Agnès et Stéphanie a remonté en surface ses tendances lesbiennes qui étaient restées enfouies pendant trente ans.

 

Ce petit cul rebondi, ce petit trou mignon… elle s’excite et ne sait comment gérer la situation. S’en approcher ? mais Claire n’appréciera pas forcement la caresse d’une femme ! Se palucher toute seule sur sa chaise pendant qu’ils s’envoient en l’air devant elle ? Elle n’osera jamais !

 

Bref Claire s’amuse comme une folle, Jeannette ne sait plus où elle en est… Mais Achille me direz-vous ? Ben il est gêné, doublement gêné, même. D’une part par la simple présence de sa femme, Achille n’est pas exhibitionniste, mais quand elle lui a fait cette demande insolite il n’a pas su lui refuser, ne serait-ce que par principe, comment refuser quelque chose à une femme qui lui a tant prouvé son amour pendant la période noire qu’il vient de subir ? Et puis il est aussi gêné de façon beaucoup plus triviale, les petites fantaisies annexes auxquelles il se livrait d’habitude avec Claire seraient déplacées ici devant la voyeuse.

 

Il a beau être gêné, l’Achille, il bande quand même, et pas qu’un peu ! Ce qui fait que Claire se trouve obligée de cesser sa fellation afin d’éviter une fin de séance prématurée.

 

Notre coquine se couche sur le dos, écarte ses cuisses et demande à l’Achille de venir lui butiner la chatoune. Une attraction qui n’a jamais vraiment beaucoup passionné notre retraité de l’enseignement, il a grand tort, mais que voulez-vous c’est comme ça ! D’autant que dans cette affaire, c’est lui le client, et qu’il devrait pouvoir dire ce qui lui plait bien et ce qui lui plait moins.

 

Mais bon, notre Achille fait contre mauvaise fortune bon cœur (même si l’expression dans ce contexte est peu appropriée) et se met à lécher le minou offert.

 

Il est bien tard, la nuit est tombée et à cet heure, l’odeur du gel-douche n’est plus qu’un souvenir. Et Achille se surprend à retrouver une saveur qui ne lui avait pas déplu, bien au contraire.

 

En fait la coquine s’est volontairement pissé quelques gouttes sur elle afin d’en imprégner sa chatte.

 

– Brave fille ! Se dit Achille !

 

Du coup, il la lèche passionnément, la situation devenant carrément perverse puisqu’il se régale de l’urine de sa partenaire devant sa femme qui joue les voyeuses sans savoir ce qu’il fait exactement !

 

Et il la lécha tant et si bien que la jolie blonde explosa. Orgasme simulé ? Achille ne chercha pas à savoir.

 

Claire demanda à Achille de se remettre sur le dos et décida de le chevaucher dans la position d’Andromaque.

 

On sait que cette position fut décrite par le poète latin Martial quand il racontait comment Miss Andromaque faisait l’amour avec Hector, tandis que les esclaves cachés derrière le paravent se masturbait à tour de bras en les regardant.

 

Ici ce ne sont point des esclaves qui matent, mais Jeannette… et elle n’en peut mais et reste tétanisé

 

Alors quand Claire, après s’être empalée sur la bite d’Achille commence sa série de pistonnage, Jeannette se lève de sa chaise, et s’approche du couple, « pour mieux voir » tient-elle à préciser.

 

– Tu peux te déshabiller et venir sur le lit ! Lui suggère Claire qui devient facilement familière.

 

Fallait pas lui dire ça à la Jeannette, elle se dit alors que puisque ça s’est bien passé l’autre jour avec Agnès et Stéphanie, pourquoi en serait-il autrement avec Claire !

 

A moins que cette dernière n’aime pas les femmes, mais le fait de lui avoir suggérer de venir de plus près n’est-il pas bon signe ? Se dit-elle.

 

Elle se déshabille, rapido-presto et vient s’installer à côté des deux amants. Timidement, elle tend une main vers le cul de Claire, oh, juste une timide caresse, mais comme l’autre ne proteste pas, elle s’attarde un peu.

 

– C’est doux, hein ? La nargue Claire.

– Euh !

– Tu peux continuer, j’adore qu’on me tripote les fesses.

 

Alors Jeannette continue, timidement très timidement, elle lui tripoterait bien les seins mais en ce moment la chose est assez peu pratique.

 

Claire sent son partenaire proche de la jouissance, cela n’aurait pas été le cas, elle lui aurait sans doute proposé de terminer par une petite sodo, mais là ce n’est pas la peine, notre homme éclate son plaisir dans un râle !

Martinov20N1

Claire se désarçonne et avec précaution, retire la capote juteuse de la bite d’Achille, un petit kleenex pour nettoyer tout ça, et le tour est joué. Mademoiselle assure même le service après-vente !

 

Jeannette s’est couchée attendant qu’éventuellement Claire lui propose quelque chose et en oubliant qu’après tout c’est elle la cliente.

 

Mais Claire à l’esprit commerçant, et elle interpelle son ainée :

 

– Toi, ma grande, tu voudrais que je te lèche ou je me trompe ?

– Oh ! oui !

 

Claire plonge dans cette chatte offerte, il y a bien longtemps qu’elle n’a pas léché une femme. A Lyon, elle fréquentait une bande de jeunes oisifs se nourrissant de marginalité, ça buvait, ça fumait et pas seulement des cigarettes, ça partouzait aussi pas mal et ça se mélangeait sans trop de distinction de sexe. Bref une vie de bohème, elle était un peu l’égérie de la bande. Et puis un jour l’un de ses joyeux drilles fit une grosse connerie, mais vraiment la grosse connerie. Elle aurait pu être accusée de complicité ou de non-dénonciation de malfaiteur… Alors elle monta en Ile-de-France, et comme les cafés et restaurants sont encore un milieu où on arrive à trouver du boulot… fin de la digression.

 

Claire ne fut pas bien longue à faire jouir Madame Després, et quand celle-ci lui proposa d’inverser les rôles, la petite serveuse blonde accepta volontiers et cette fois ci, elle jouit pour de vrai sous la bonne langue de cette surprenante Jeannette.

 

La nuit tombe sur Vaumaison, une belle nuit éclairée d’une magnifique pleine lune, Claire est rentrée chez elle, les époux Després ronflent comme des bienheureuse, Agnès et Stéphanie se sont endormis dans les bras l’un de l’autre. Tout va bien, tout est calme.

 

Samedi 8 juin

 

Sauf que le lendemain, les choses se gâtèrent.

 

– T’as touché à l’ordi ? Demande Jeannette à son mari.

– Pas du tout !

– Tu sais les photos d’orchidées que m’avait envoyé Lulu, je ne les retrouve plus.

– Sont peut-être dans la corbeille ! Répondit Achille qui s’en fichait pas mal.

– Non, j’ai regardé !

 

Une demi-heure passa et Jeannette toute pimpante annonça à son époux !

 

– J’ai téléchargé un machin sur Internet, ça récupère les photos effacées, c’est génial, j’ai tout retrouvé… Mais Achille, qu’est-ce qu’il t’arrive, t’es tout pâle, je vais te chercher un sucre et de l’eau.

 

Après avoir avalé tout ça, Achille Després parvint à balbutier.

 

– Ça veut dire que si l’enquête était relancée…

– Mais pourquoi voudrait-tu qu’elle soit relancée ?

– On ne sait jamais ! Imagine qu’un expert aille fouiller dans l’ordi de ces deux salopes… et je suis bon pour la Cour d’Assise !

– D’abord ce ne sont pas des salopes !

– Bon alors d’accord ce ne sont peut-être pas des salopes, n’empêche qu’elles ont chez eux une épée de Damoclès, et que ça ne va pas du tout !

– Bon il y a une chance sur mille pour que l’affaire ressurgisse…

– Non, ces filles sont vénales, elles sont pour l’instant pleines de bonnes résolutions mais si un jour elles sont dans la mouise et qu’elles apprennent qu’on peut récupérer les photos, elles nous feront chanter. S’agace Achille.

– Tu deviens parano, mon pauvre vieux ! Ecoute, je t’ai sortie d’une merde pas possible, alors tu vas me faire le plaisir de te calmer, moi j’ai confiance en ces filles et le dossier du meurtre de Torre est clos. Tu comprends ça, toi : « clos ! ». Alors tu te calmes, tu prends une tisane et je ne veux plus que tu me parles de cette affaire. O.K.

– O.K. ma chérie, c’est promis je ne t’en parle plus !

 

Mais ce n’est pas pour cela qu’il n’y pensait plus et après un week-end à s’angoisser, il prit le chemin de Louveciennes…

 

Lundi 10 juin

 

– Encore vous ! S’étonna Béatrice en ouvrant la porte. Si c’est pour nous reparler de votre affaire pourrie, ce n’est même pas la peine d’essayer.

– Cinq minutes, juste cinq minutes, pas une de plus et après je m’en vais, vous ne pouvez pas me refuser cinq minutes.

– Martinov, c’est Achille Després, il veut nous parles cinq minutes.

– Fous le à la porte !

– Vous avez entendu ! Adieu, monsieur, inutile de revenir !

– D’accord, vous étiez mon seul espoir, maintenant, je suis un homme fini.

 

Ce quasi-chantage au suicide ne fonctionne pas, mais Béatrice se demande ce qui peut bien mettre le bonhomme dans un état pareil alors que tout semblait arrangé. Alors quand la curiosité féminine s’en mêle…

 

– Trois minutes ! pas plus !

– Là ? Sur le pas de la porte ?

– Oui, dépêchez-vous.

 

Alors il s’expliqua. Béatrice eut envie de lui dire que le risque était infinitésimal, mais il était évident que ce n’est pas le genre de discours qu’Achille souhaitait entendre. Alors il lui vint une idée…

 

– Attendez-moi , je m’habille et je vous retrouve dehors.

– Mais…

 

Béatrice prévient Martinov qu’elle s’absente un moment, puis rejoint Després.

 

– On peut parler où ?

– Dans ma voiture !

– Non ! Répond Béatrice qui n’a aucune envie de monter dans la voiture d’un assassin.

 

Ils allèrent donc au bistrot dans un coin tranquille.

 

– Bon, j’ai une idée, ça devrait marcher, mais il me faut 2000 balles.

– Tout de suite ?

– Non, mais sans l’argent je ne peux rien faire.

– Je n’ai pas de liquide !

– Faites-moi un chèque !

– Ça laisse des traces !

– Bon vous arrêtez la parano, sinon, je laisse tomber !

– Vous allez me faire six chèques de 300 euros, un que j’encaisserai de suite, un autre pour dans 15 jours, un autre pour dans un mois et ainsi de suite…

– Ça fait 1 800 !

– Vous comptez bien, complétez en liquide s’il vous plait

– Je dois n’avoir que 100 euros sur moi.

– On fera avec !

– Les chèques je mets quel ordre ?

– Moi Béatrice Clerc-Fontaine, si on vous demande des comptes vous direz que je suis une pute occasionnelle, ces sont les tarifs pour une heure…

– C’est quoi votre plan ?

– Je vous le dirais quand il aura fonctionné. Je vous laisse payer la conso, faut que j’y aille. On se retrouve ici même à 10 heures vendredi, garez votre voiture devant la maison de Martinov. Et Amenez-moi des fleurs !

– Des fleurs ?

– Oui ça se fait d’apporter des fleurs à sa maîtresse, et comme on va vous voir, ces piliers de bistrot pourront confirmer qu’on fait de ces choses tous les deux, je ne vous en parle même pas !

 

Ensuite tout alla très vite, Béatrice téléphona à Agnès.

 

– Salut ! Dis voir, je passe à Vaumaison demain, tu seras là ? Je t’aurais bien fait un bisou vite fait !

– Ça dépend, dis-nous quelle heure ?

– Je sais pas moi, 11 heures ?

– Passe à la maison, on va te donner l’adresse.

 

Et sur ce Béatrice s’en alla à la FNAC du coin acheter un ordinateur portable à 1 000 euros

 

Mardi 11 juin

 

Béatrice a pris sa journée et s’est habillée un peu sexy. A 11 heures elle sonne chez les deux filoutes. Bisous, bisous

 

– Salut les filles, vous êtes de plus en plus mignonnes !

– Toi aussi

– Dites voir, ça vous intéresse un ordi ? Je devais en refourguer un à Saint Germain, mais la personne m’a fait faux bond, C’est un produit tombé du camion comme on dit, c’est neuf emballage d’origine, ça en vaut 1 000, je vous le laisse à 500, facilité de paiements si ça vous arrange ?

 

Les deux nanas se regardent, semblent intéressées,

 

– Le nôtre est en fin de vie, le disque dur doit être endommagé, il a des trucs qu’on n’a pas retrouvé, rien d’important heureusement.

– Alors d’accord ?

– Mais il va falloir qu’on transfère nos fichiers, tout ça !

– Je peux vous le faire, je connais bien la procédure, et après on prendra l’apéro.

 

L’affaire fut rondement menée, et Béatrice expliquant qu’elle passait devant une décharge se proposa même d’y jeter l’ancien.

 

Pendant toute l’opération, Roxy, le chien de Stéphanie, curieux comme un pot de chambre venait se frotter contre les cuisses de Béatrice, Les deux filoutes le rappelait aussitôt à l’ordre, il se calmait quelques minutes puis recommençait.

 

– On est désolé pour le chien, il est collant parfois.

– C’est pas grave, il est mignon !

– Le souci, c’est que si parfois t’avais eu envie d’un câlin…

– Non, vous êtes mignonnes…

– On te fera rien payer, on a déj a eu un ordi à moitié prix.

– Je sens que je vais me faire avoir !

– On va enfermer le chien dans la cuisine !

– Pauvre bête !

– Sinon,, il est capable de faire des choses libidineuses !

– Parce qu’il en fait souvent des choses libidineuses ?

– Ça lui arrive, mais on gère ! Tu sais on est un peu givrées parfois !

– Vous voulez dire que vous faites des choses avec le chien ?

– Un petit peu, quoi ?

– J’aimerais bien… non rien !

 

Béatrice se remémore alors quelques expériences canines qui l’ont plus émoustillées que traumatisées. (voir les épisodes 8, 15 et 17)

 

– Tu voudrais voir ! Demande Agnès ?

– Pourquoi pas ?

– Tu vas voir, c’est rigolo

 

Agnès retire son pantalon et sa culotte, s’assoit dans un fauteuil, se tripote la chatte, puis attire le chien. Ce dernier fait comme s’il n’attendait que ça et vient lécher la cramouille de la petite rousse.

 

– Et en plus il fait ça bien ! commente-t-elle

– Tu veux essayer ? Propose Stéphanie.

 

Béatrice complètement partie, se défait à son tour et offre sa chatte à lécher au gentil labrador. Déjà elle pense à la suite :

 

« Est-ce qu’elles lui sucent la bite ? »

 

– Il a un gros zizi ! Lance-t-elle !

– Ça te dirait ?

– De quoi ?

– De lui tripoter !

– Vous le faites, vous ?

– Oui, tu veux qu’on le suce devant toi ?

– Allez, soyons folles !

 

Le toutou se laisse mettre sur le côté sans rien dire, Agnès s’est emparé sa bite et la lui lèche, invitant Béatrice à l’imiter. Elle a déjà fait ce genre de choses, mais ce n’est pas non plus dans ces habitudes, elle hésite donc quelques secondes, mais juste quelques secondes car l’envie est trop forte.

 

« Ça y est ! Se dit-elle ! J’ai la bite du chien dans la bouche ! Je suis vraiment une grosse salope ! Non pas grosse ! Juste salope ! Mais bon, je ne fais de mal à personne et pas même au chien qui reste placide, arrêtons de culpabiliser pour rien ! »

Martinov20N2

Et bien sûr, viens l’inévitable proposition :

 

– Tu veux qu’il te prenne ?

– Je ne sais pas si je le veux, mais je veux bien essayer. Euh, il n’y a aucun risque ?

– Non, les chiens n’ont pas le Sida ! On va juste lui enfiler des chaussettes pour ne pas qu’il te griffe. Euh, si tu te mettais à poil ?

– Pourquoi, le chien, il préfère ?

– Non, c’est nous qui préférons, t’es trop mignonne à poil !

– Vous aussi, alors ?

– Bien sûr ! Allez, mets-toi en levrette ma poulette !

 

Béatrice obtempère, un peu d’appréhension sans doute, mais elle veut vivre cette expérience.

 

Le souci, c’est que le clébard, allez donc savoir pourquoi, ne veut pas sauter Béatrice… du moins pas pour le moment.

 

– Ne bouge pas, on va arranger ça ! Dit Agnès, qui prélève de la mouille qui lui coule entre ses cuisses pour la déposer sur les intimités de la jeune chimiste..

 

– Allez Roxy, allez !

 

Mais le toutou interprète l’ordre de travers et vient lécher tout ça, c’est certes plutôt agréable mais ce n’était pas le but de l’opération.

 

– Remue ton cul et appelle-le, ça va le faire ! Suggère Stéphanie.

– Viens le chien, viens Roxy, viens me baiser !

 

Miracle, ça marche, le chien s’élance, excité comme un fou, et pénètre dans l’anus bien lubrifié de Béatrice.

 

– Oh, doucement, le chien, je suis fragile !

 

Comment voudriez-vous qu’il comprenne, il pilonne en haletant bruyamment, et ça dure et ça dure. Et si au début Béatrice n’était excitée que par l’insolite de la situation, elle a tôt fait des ressentir des ondes de plaisir. Son amant à pattes semble infatigable.

 

Elle a joui trois fois, peut-être quatre, allez savoir, et puis sans crier gare, le chien se décolle, et quitte la pièce, sans doute pour aller roupiller dans un coin.

 

Béatrice est épuisée.

 

– A boire les filles !

– Tu veux ma pisse ? Lui propose Agnès.

– Non, enfin, si ! Donne-moi quelque chose de frais, et après d’accord je boirais ta pisse !

 

Béatrice but son jus d’orange d’un trait puis s’assis sur le sol, tête en arrière et bouche ouverte tandis qu’Agnès vint se placer près d’elle de façon à ce qu’elle puisse lui uriner dessus..

 

Quand elle eut fini, Stéphanie, vint prendre le relais, puis approcha sa chatte de sa bouche afin que Béa puisse la lécher. En même temps Agnès attaquait de sa langue les intimités de la jeune chimiste encore imprégnées du liquide du chien. Complètement déchainée, elle lui enfonçait les doigts dans le cul et les ressortaient pour en lécher les secrétions anales avec gourmandise.

 

Ce triangle infernal aux variations multiples perdura jusqu’à l’épuisement.

 

– Et ben ! Quelle séance ! Conclut Béatrice, maintenant, j’ai besoin d’une bonne douche.

– On vient avec toi, on va te savonner !

– Mais vous êtes insatiables !

– Comme tu dis !

 

Elles étaient sur le point de se quitter.

 

– Si t’as d’autres occasions comme ça, pense à nous, il va bientôt falloir qu’on change de téléphone.

 

Tilt

 

« Ce con de Després n’est pas au courant qu’on peut aussi récupérer des photos effacées sur un téléphone ! »

 

– Je sais pas trop, mais je peux me renseigner, faites voir ce que vous avez comme téléphone.

 

Grâce à petit tripotage anodin, Béatrice se rend compte que les nanas prennent beaucoup de photos y compris récemment et que l’espace ne va pas tarder à être saturé. Une récupération s’avère donc hasardeuse avec les moyens classiques, le risque est donc extrêmement limité.

 

La jeune chimiste fait alors semblant de téléphoner.

 

– Non, mon copain n’a pas de téléphones en stock, c’est un peu compliqué les téléphones parce que les opérateurs, ils demandent des papiers tout ça..

– On demandait ça comme ça !

– Cela dit vous devriez les changer vos téléphones, vous allez manquer de place, ils en font des super maintenant…

 

Et le vieil ordinateur des filles sous le bras, Béatrice quitta Vaumaison, un arrêt à la décharge et l’opération était terminée : Bénéfice net : 1 400 euros en ne faisant quasiment rien !

 

Vendredi 14 juin

 

Béatrice a laissé poirauter Després avec ses fleurs dix minutes, histoire qu’il se fasse bien remarquer, elle arrive l’embrasse sur les lèvres, commande un café.

 

– J’ai changé l’ordinateur des filles, et elles ont acheté des téléphones neufs, le vieux matériel est à la poubelle. Affaire terminée, on va sortir ensemble bras dessus, bras dessous jusqu’à votre voiture, on va faire semblant de s’embrasser. Et après je veux plus jamais vous voir ! Jamais ! Vous avez compris, ça ! Jamais !

 

Petit mensonge pour les téléphones portables, mais il ne le saura jamais… en principe

 

Epilogue

 

Et le professeur Martinov ? Allez-vous me demander ? Rassurez-vous nous le retrouverons bientôt lui et Béatrice dans une nouvelle aventure qui sera je l’espère palpitante et excitante !

 

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:37

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 13 – Les angoisses de Jeannette par Maud-Anne Amaro

 

Massage3

L’après-midi :

 

– Faut qu’on se débrouille pour parler à Jeannette, ça ne va pas être simple, mais on a le temps de bien se préparer. Dit Agnès à sa copine.

 

Le temps ? Ben non pas vraiment, car en rentrant chez elles, les deux filles trouvent un petit mot de Jeannette dans la boite aux lettres, indiquant qu’elle est passée et qu’elle repassera le lendemain matin.

 

– Merde on n’a rien préparé ! Se désole Agnès.

– On improvisera !

 

Mercredi 5 juin

 

Et le lendemain Jeannette se pointa, déterminée à y voir plus clair dans toute cette sombre histoire.

 

– Vous tombez bien, on voulait vous voir ! Commence Stéphanie.

– Je m’en doute bien !

– Ah ! Et vous aussi vous vouliez nous voir ?

– Evidemment !

– Alors on vous laisse parler en premier !

– Vous n’allez pas me faire croire que ce Monsieur Rivers s’est suicidé, comme ça par hasard ?

 

Echange de regards entre Stéphanie et Agnès qui ne s’attendaient pas du tout à ce genre de sortie.

 

– Nous avons été les premières surprises ! Improvise Stéphanie.

– Ben voyons ! Alors jouons cartes sur table, vous voulez quoi ? Mais je vous préviens, je ne vais pas jouer longtemps à ce petit jeu…

– Stop ! L’interrompt Stéphanie, je ne sais pas de quoi vous parlez…

– Moi si…

– Laissez-moi finir ! Où avez-vous vu qu’on allait vous demander quelque chose de nouveau ? S’énerve Stéphanie, on n’est pas si salopes que ça !

– Vous ne me demandez rien d’autre ? Répète Jeannette, stupéfaite.

– Bon, on a pas eu le temps de faire les comptes, mais on a eu pas mal de faux frais, plus les services inestimables qu’on vous a rendu, ça vaut largement un an de prélèvements, peut-être un mois ou deux en plus, mais après on arrête.

– Non ? Vous êtes sérieuses ?

– Evidemment qu’on est sérieuses, je vous tiendrai au courant quand on aura fini les comptes. D’autres questions ?

– J’ai du mal à vous comprendre !

– Ça ne m’étonne pas, nous on a du mal à se comprendre nous-même !

– Quand même c’est pas bien clair tout ça ?

– Si c’est clair ! Vous avez une dette envers nous, vous nous la remboursez et après… Ben après c’est fini ! Plus clair, je sais pas dire !

– Mais Rivers…

– Ce n’est ni notre problème ni le vôtre, on vous offre à boire, chère madame ?

– Z’avez de la bière !

– Oui et en plus, elle est fraiche.

 

Agnès murmure quelque chose à l’oreille de Stéphanie qui rigole et lui répond d’un geste bizarre signifiant « fais comme tu veux. »

 

– Savez-vous, Jeannette, commence Agnès, que vous êtes une très belle femme ? il serait impoli de vous demander votre âge, mais… félicitations c’est impressionnant, quand on pense que plus de la moitié des femmes de votre génération sont devenus d’affreuses mémères…

– Vous faites quoi, là, vous êtes en train me draguer ? Dans ce cas je risque de vous décevoir, je ne suis pas lesbienne. Répond Jeannette d’un ton volontairement léger.

– Nous non plus, nous ne sommes pas lesbiennes ! Intervient Stéphanie, nous sommes bisexuelles.

– Ah bon ?

– Ben oui, ce n’est pas parce qu’on est ensemble qu’on apprécie pas une bonne bite !

– Quel langage !

– Je vous ai choqué ?

– Non, il m’en faut plus que ça !

– Vous n’avez jamais eu d’expérience avec des femmes ?

– Euh… sans vouloir vous vexer, ça ne vous regarde pas !

– Vous avez raison, ça ne nous regarde pas, je vous fais quand même remarquer que quand vous êtes arrivé chez nous vous étiez stressée un maximum.

– Quel rapport ?

– Aucun, sauf qu’on peut vous proposer un massage déstressant à quatre mains… et gratuit en plus !

 

Jeannette se retint de dire aux filles qu’elles devaient être givrées, la suggestion du massage lui traversa l’esprit bien malgré elle.

 

– Et si je vous disais oui ?

– Pas de problème, on s’y met !

– Vous savez, je suis un peu salope dans mon genre, je n’ai rien d’une épouse fidèle, et mon époux me le rend bien, j’ai reçu avant les événements une lettre anonyme d’un connard m’expliquant qu’il s’envoyait une pute toutes les semaines avec tous les détails, le nom de la fille, les heures et lieu de rendez-vous. Il a bien le droit de s’amuser, je serais bien mal placée pour lui reprocher ce genre de choses. Seulement voilà il se trouve que j’aime mon mari, j’aurais fait n’importe quoi pour le sortir de cette situation…

 

Et la voilà qui chiale !

 

– Ben ma grande, faut pas pleurer comme ça, ce que vous dites est tout à votre honneur, alors tu sais ce qu’on va faire, d’abord maintenant on va se tutoyer, ensuite on va boire notre bibine et après on va te faire un super massage, ça marche ?

– Pourquoi pas ?

– Et tiens pendant qu’on y est, ton auteur de lettre anonyme on peut s’en occuper si tu veux !

– Vous n’allez pas le tuer quand même ?

– Nous, on a jamais tué personne ! Mais on essaiera de te dire qui c’est ! Mets-nous une photocopie de la lettre dans notre boite aux lettres. A la tienne !

 

Stéphanie et Agnès entrainèrent Jeannette dans leur chambre, et après avoir posé une serviette sur le lit l’invitèrent à se déshabiller.

 

Comme il fallait s’y attendre, Jeannette conserva sa culotte et son soutien-gorge.

 

– On se met à l’aise, nous aussi, les huiles de massages, ça tache !

 

Masser à quatre mains, nos deux coquines, n’avaient jamais fait ça, elles firent donc dans l’improvisation. Stéphanie s’occupant des épaules et de la nuque de Madame, pendant qu’Agnès lui massait les mollets.

 

Jeannette reconnut au bout d’une dizaine de minutes que les douces mains de Stéphanie lui faisaient un bien énorme.

 

– Pas les miennes, alors ? Demanda Agnès

– C’est-à-dire, que sur les jambes, ça ne me fait pas grand-chose.

 

Se sentant encouragé par les propos de la patiente, Stéphanie fit sauter l’agrafe du soutien-gorge.

 

– C’est plus pratique pour masser le dos ! Commenta la belle brune.

– Je peux te masser un peu les fesses ? Demanda Agnès.

– Pourquoi pas ?

 

Fallait pas lui dire ça à Agnès ! La voici qui pétrit les globes fessiers de la mature comme s’il s’agissait de pâte à modeler. Devant l’absence de réaction négative, la masseuse s’enhardit et approche son doigt du troufignon, elle y aurait bien mis le doigt dedans, mais elle n’ose pas, du moins pas encore.

 

De façon à ce que Jeannette ne voit rien, Stéphanie demande à Agnès si le moment est venu de lui demander de se mettre sur le dos. Agnès répond par geste que « pas encore ».

 

La main d’Agnès est passée sous les fesses de Jeannette, comme si elle faisait fausse route, elle se débrouille pour lui toucher la chatte.

 

Pas de réactions ! Elle recommence !

 

– Là, tu l’as fait exprès ! Lui dit Jeannette.

– Je ne recommencerai plus !

– Tu jouais à quoi ?

– Je ne sais pas trop en fait !

– Mais si tu le sais !

– Ah bon ? Et si je recommence ?

– Essaie, tu verras bien !

 

Dans ce genre de réponse, tout est dans le ton ! Et ce ton n’est ni celui de la menace, ni celui de la réprimande, mais celui du jeu.

 

Alors Agnès recommence, et comme Jeannette ne dit rien, elle insiste.

 

– Soulève ton bassin, se sera plus pratique.

– Et en me retournant, ce sera encore davantage pratique, je présume !

– Soit !

 

Jeannette se retourne, les bonnets du soutien-gorge continuent de lui cacher ses seins.

 

– Vous êtes en train de me faire faire des bêtises ! Dit-elle.

– Il y a des bêtises qui sont bien agréables, d’autant que ça ne fait du mal à personne. Répond Agnès.

– J’ignorais que vous étiez philosophe ?

 

Jeannette a écarté légèrement ses jambes. Agnès lui frôle négligemment la chatte, puis la main se fait plus hardi. Stéphanie lui enlève le soutien-gorge et sans autre préliminaire se met à lui caresser les seins, puis à les lui lécher.

 

– Les tétons, je peux ?!

– Oui, mais pas trop fort ! Mais vous vous rendez compte dans quoi vous êtes en train de m’embarquer ?

– Mais absolument, chère Jeannette.

– Alors allez-y faites-moi tout ce que vous voulez, je me laisse faire.

 

Et c’est les yeux clos qu’elle se laisse doigter et lécher sa chatte poilue par Agnès tandis que Stéphanie a un téton entre ses doigts, l’autre en ses lèvres.

 Martinov20M

A ce régime, elle ne résiste plus longtemps, elle hurle, elle crie, elle n’en peut plus, elle jouit, elle mouille.

 

Elle sourit, elle est belle ainsi transpirante et apaisée.

 

– Vous faites une sacrée paire de salopes ! Finit-elle par dire en guise de commentaire.

– Et encore, on n’a pas mis le paquet ! Précise Stéphanie !

– Qu’est-ce que ça doit être, alors ?

– On peut se revoir quand tu veux pour te montrer ? Répond Agnès.

– Non, c’était un coup de folie ! Je ne regrette rien, mais bon… Z’auriez pas une cigarette ?

– Bon alors c’est bien vrai, j’ai votre parole, vous arrêtez les comptes et on en reste là !

– Puisqu’on te le dis : Passe demain et apporte-nous la photocopie de la lettre du corbeau.

 

C’est toute pimpante que Jeannette revint à la maison, Achille l’attendait, anxieux mais fut rassuré quand il vit sa mine !

 

– Ça s’est bien passé, on dirait ?

– Super, ce sont des amours !

– Faut peut-être pas exagérer, non ?

– Elles ne demandent rien de plus, on en a pour 12 ou 14 mois de remboursements et après on est peinard !

– Et t’as confiance ?

– Oui, ou alors elles sont toutes les deux trop bonnes comédiennes ! Non, j’ai confiance.

– Et la mort de Rivers ?

– J’ai peur que ça reste un mystère !

 

Jeudi 6 juin

 

Stéphanie et Agnès se sont attablées au café des « Ailes de France » ce qui n’est guère dans leurs habitudes. Evidemment tous les mâles ont les yeux braqués sur elles.

 

Claire la pulpeuse serveuse vient s’enquérir des consommations.

 

– On voudrait vous dire un truc en privé, c’est possible ?

– C’est grave ?

– Pas du tout mais, c’est confidentiel !

– A midi moins le quart je vais chercher le pain, retrouvez-moi devant le boulanger !

 

Claire était une anxieuse, elle se demandait ce que ces deux nanas qui ne fréquentaient pas son estaminet pouvait bien lui vouloir.

 

– Rassurez-vous ! Lui dit Stéphanie, on en a pas après vous, on voulait juste vous montrer ça :

 

Claire devient blême en découvrant la photocopie de la lettre anonyme reçue par Jeannette Després.

 

– Le salaud ! Le salaud ! Mais pourquoi vous me montrez ça, vous êtes qui, d’abord ?

– On est des copines de Jeannette Després, c’est elle qui a reçu la lettre.

– Ça, j’avais compris !

– Les Després sont un couple un peu spécial, ils se font cocus mutuellement mais ils s’adorent, et Madame Després n’apprécie pas du tout que l’on essaie de démolir son couple.

– Pauvre Achille, quand je pense à ce qu’on lui a fait endurer !

– Comme vous dites !

– C’est comme ça maintenant, on a vite fait d’envoyer des innocents en prison.

– Eh oui !

– Et vous attendez quoi de moi ?

– Mais rien du tout ! Jeannette a simplement souhaité que vous soyez au courant, mais si vous faites quelque chose vous serez gentille de me le dire, voilà mon numéro de téléphone, vous pouvez garder le papelard, c’est une copie.

 

Dans l’après-midi, Claire s’approche de Beaufils et de Grandjean, les deux acolytes de feu Arnaud Torre, avec une feuille de papier.

 

– On m’a montré un petit jeu rigolo, c’est pas long, vous voulez que je vous fasse voir ?

– Bien sûr !

– Vous avez de quoi écrire ?

– Oui !

– Alors écrivez la phrase suivante : « Ils étaient partis dès qu’on leur avait ouvert la porte. »

 

Croyant deviner la blague, les deux crétins se mettent à écrire : « Ils étaient partis, des cons leur avaient ouvert la porte. »

 

Claire sort sa photocopie !

 

– Bravo, monsieur Grandjean, la prochaine fois que vous enverrez une lettre anonyme, maquillez au moins votre écriture !

 

Et Grandjean se reçoit deux gifles en pleine poire.

 

– Et estimez-vous heureux que je ne porte pas plainte pour dénonciation calomnieuse. Pendant l’occupation, des tas de gens sont morts à cause de salauds comme vous. Foutez-moi le camp, je ne veux plus vous voir dans cet établissement !

– Mais…

– Ta gueule ! Fous moi le camp ! Connard !

– C’est un malentendu !

– Allez viens, on s’en va, lui dit Beaufils en tirant son acolyte par la manche.

 

Madame Ledoux la patronne du lieu attend que les deux imbéciles aient quitté l’établissement pour apostropher Claire.

 

– Ben qu’est-ce qui se passe, Claire ?

– Rien, c’est entre Grandjean et moi !

– Tu y a été fort ! Ils ne vont jamais revenir !

– J’espère bien qu’ils ne vont jamais revenir !

– Ça nous fait perdre deux clients !

– Pour ce qu’ils consommaient ! Et puis je ne suis là pour servir, pas pour me faire humilier par des connards !

– Ah, ça vous avez raison ! Répondit madame Ledoux qui n’était pas d’un naturel contrariant.

 

Evidemment Claire s’empressa de raconter tout ça à Stéphanie qui le répéta à Jeannette

 

– T’as récupéré son numéro ? J’ai envie de lui proposer un truc marrant, je te raconterais ! Demanda Madame Després.

 

Et c’est ainsi que Claire reçu de la part de Jeannette la proposition la plus insolite de sa courte carrière de pute occasionnelle :

 

– Allo ! Je suis Madame Després, je sais ce que vous faites avec mon mari…

– Mais… Je ne fais rien du tout avec votre mari.

– Mais si, mais si !

– C’est pas parce que vous avez reçu une lettre anonyme que…

– Attendez, vous ne savez même pas ce que je vais vous dire ! Laissez-moi parler, je ne vous veux aucun mal !

– Humm

– On a dû vous dire que j’étais très tolérante, ce n’est jamais que du gentleman agrément, mais il se trouve que j’ai un fantasme !

– Un fantasme ?

– Oui, j’aimerais regarder !

– Ah ! C’est inattendu, mais si ça vous amuse ?

– On ferait ça à la maison !

– Ben voyons !

– Où est le problème, vous seriez au chaud, vous pourriez prendre votre temps et il n’y aura pas de mouchard pour nous emmerder !

– Non merci !

– Il n’y a pas de traquenard, mon mari est d’accord, c’est lui qui vous accueillera sur le pas de la porte.

– C’est la meilleure !

– Alors d’accord ?

– Vous regardez juste ou vous participerez ?

– Ah ? Bonne question ! Je voulais juste regarder mais éventuellement…

– Quand ?

– Proposez-moi !

– Demain, avant mon service

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 17:34

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 12 – Confession et galipettes par Maud-Anne Amaro

 

stamp partouz

 

Lundi 3 juin

 

Evidemment, tout cela remonte jusqu’à l’inspecteur Frémont qui n’en croit pas ses yeux.

 

L’enquête chez Rivers conclut à un suicide ou – réserve importante – un meurtre déguisé en empoissonnement.

 

On lui transmet la photo de Georgio Tader, le tueur présumé , qui affiche un look de « monsieur ‘tout le monde » sans signe particulier ». Le type ne possédait ni carte bancaire ni téléphone portable et est donc intraçable.

 

L’inspecteur Fremont et la juge Jiquelle s’énervent mutuellement.

 

– Mais ça remet tout en question ! Comment ce tueur a-t-il pu être au courant de l’inimitié entre Torre et Després ? Comment cet individu a-t-il su que Torre sortait son chien à 8 heures ?

– Ben…

– Després nous a encore menti, une fois de plus, il connaissait déjà Rivers quand il se sont rencontrés le 28 mars, pourquoi ce mensonge ?

– Je vais reprendre l’enquête.

– Vérifiez ce qu’il y a vérifier, on ne va pas faire trainer ce dossier pendant cent sept ans !

 

Fremont avait réfléchi : Rivers qui connaissait Després, lui avait demandé de supprimer Torre. Celui-ci avait d’autant plus facilement accepté qu’il ne pouvait pas saquer sa future victime, mais il y avait peut-être autre chose, Després n’ayant pas le profil d’un tueur, un chantage sans doute. Restait à connaitre le mobile, il faudrait pour cela fouiller dans les passés de Torre et de Rivers. Un travail de fourmi.

 

Et puis quelque chose ne collait pas ! Pourquoi avant de se suicider, Rivers avait-il fourni un alibi en or à Després ? De peur qu’il ne parle, qu’il ne révèle un très lourd secret ! Celui de la double vie du parisien ou quelque chose de beaucoup plus grave ?

 

Avant de se lancer dans une enquête longue et fastidieuse, il y avait deux choses qu’il pouvait faire relativement facilement :

 

La première consistait à se rendre chez Després et lui foutre « le nez dans son caca » en lui demandant par exemple comment Rivers pouvait être au courant de la croisière de son épouse. A tous les coups Achille craquerait, mais il voulait avant d’y aller vérifier quelque chose…

 

Et encore une fois le destin vint au secours d’Achille Després.

 

Car la seconde idée de Fremont était d’éliminer l’hypothèse de ce tueur que Rivers prétendait anonyme et qui pouvait être Georgio Tader. Or si celui-ci avait joué un rôle, il avait forcement suivi Després et avait dû fréquenter le café des « Ailes de France ». Il décida donc de s’y rendre et d’interroger la jolie serveuse, en plus cela lui permettrait de se rincer l’œil !

 

Si comme il en était quasiment persuadé cette piste ne menait nulle part, cela voudrait dire que Després, Rivers et Torre étaient en combine ! Maintenant quel genre de combine, seul Després pourrait le dire, il irait donc le voir juste après et le menacerait de révéler ses travers à sa femme s’il refusait de s’expliquer.

 

– Encore vous ! S’exclama Claire.

– Ce ne sera pas long ! On s’isole comme l’autre fois ?

– Je suis obligée ?

– Vous ne voulez pas aider la police ?

 

Claire soupira un grand coup, ils s’assirent et elle écouta l’homme.

 

– Voilà ! Auriez-vous remarqué un consommateur que vous n’aviez jamais vu, et qui serait venu régulièrement puis aurait disparu après l’altercation entre Després et Torre ?

 

Claire réfléchit très vite :

 

« Il cherche toujours l’assassin de Torre ! Il n’a pas fini de venir nous emmerder, je vais lui inventer un assassin fantôme, et il nous fichera peut-être la paix. »

 

– Oui ! Répondit-elle à la grande surprise du flic.

– Ah ? Vous pourriez le décrire ?

– Taille moyenne, la quarantaine, un « monsieur tout le monde », quoi !

– Il consommait quoi ?

– Du café… Allongé !

– Il sympathisait avec les autres clients !

– Non, il restait dans son coin à lire l’Equipe !

– Avez-vous eu l’impression qu’il s’intéressait particulièrement à certains de vos clients.

– Il s’intéressait à personne.

– Et vous ne l’avez pas revu depuis la mort de Torre ?

– Non. Je ne crois pas !

 

L’inspecteur restait sur ces gardes :

 

« Cette Claire couche avec Després, elle peut chercher à le protéger. Il faudra que j’interroge quelqu’un d’autre… »

 

– Essayez de vous rappeler un détail, cette personne est peut-être l’assassin de Torre.

 

Et soudain Claire a une idée de génie, elle interpella la patronne.

 

– Madame Ledoux, vous vous souvenez, le mec à qui on a demandé de déplacer sa voiture parce qu’elle gênait la livraison.

– Oui vaguement !

– C’était quoi sa voiture ?

– Un Fiat 500 grise !

– Ben voilà, c’est tout ce qu’on sait !

 

C’est ce qu’on appelle créer la confusion : l’homme à la Fiat 500, un voyageur de commerce qui n’est venu qu’une fois pour faire une pause pipi et café, devient dans l’esprit de l’inspecteur Frémont, l’inconnu taciturne imaginaire décrit par Claire.

 

– Ce serait pas ce mec-là, par hasard ? Demande Frémont en exhibant la photo de Georgio Trader.

– Si, si on dirait bien ! Croit pouvoir répondre Madame Ledoux qui croit reconnaitre la tronche de son client mal garé

 

Eh, oui, tous les « messieurs tout le monde » se ressemblent !

 

– Vous confirmez ? Demande-t-il à Claire.

– On dirait bien, oui !

 

Muni de cette fausse piste qui ne mènerait nulle part, l’inspecteur Frémont était beaucoup moins motivé pour cuisiner Achille Després. Il y alla tout de même… au flanc ! Jeannette Després lui appris alors que son mari était parti à Paris faire des courses.

 

– Bon je repasserais !

 

En fait il ne repassa jamais.

 

Ce même jour, une relation de Rivers, militaire de son état se présenta spontanément dans les locaux parisiens de la P.J.

 

– Benoît était un ami, il m’a demandé de lui procurer du cyanure, il m’a juste dit qu’il voulait se débarrasser d’un chien qui l’emmerdait, je n’ai pas cherché à comprendre.

– Il vous paraissait suicidaire ?

– Je n’ai pas eu cette impression quand je lui ai fourni le poison, mais j’ai peut-être une idée.

– Dites toujours ?

– Il était pédé, ça commençait à se savoir, moi, ça ne me gêne pas, mais dans nos milieux, c’est plutôt mal vu.

 

« Le secret de sa double vie commencerait donc à percer ? Bof ce n’est pas mon problème, laissons les morts tranquilles ! »

 

La thèse du suicide étant de ce fait validé, les policiers parisiens classèrent l’affaire de sa mort, et on prévint Fremont

 

« Le suicide est validé, mais ce ne serait pas la première fois qu’un suicidé écrirait des conneries »

 

Mardi 4 juin

 

L’inspecteur Frémont avait d’autres dossiers que celui du meurtre de Torre. Il s’apprêtait à demander à la juge s’instruction de délivrer un non-lieu définitif en ce qui concerne Després, mais il aurait avant souhaité avoir des réponses aux questions qui restaient en suspens.

 

Comme il le faisait régulièrement quand une affaire se compliquait, il prit un paquet de feuilles et les noircit d’indications. Ensuite il les épingla sur le tableur mural, fit rejoindre certaines d’entre-elles avec des flèches au marqueur et entoura en rouge les énigmes.

 

– Voilà dit-il à Carli ! Rivers a donc vu Després bien avant le jour du meurtre, quand sa régulière était en croisière ! Pourquoi ce mensonge ?.

– Un truc qu’il n’a pas eu envie de dire, une partouze particulièrement salace peut-être, avec des gens connus, et puis Després doit être vraiment un gros pédé, sa femme peut peut-être admettre une fantaisie passagère mais pas davantage.

– Bon admettons, mais après ?

– C’est ce jour-là que Després découvre la double vie de Rivers et Rivers sait qu’il l’a découvert. Donc Rivers lui tend un piège, il lui joue le grand jeu de l’amour fou et lui donne rendez-vous à une date éloignée.

– Parce que ?

– Parce qu’il joue les débordés, mais en fait c’est pour avoir le temps de peaufiner la machination. Després a dû lui dire qu’il y aurait sa femme à la maison, donc il lui faut un stratagème, ce sera la vielle horloge, il faut ensuite un mobile, ce sera la bagarre avec Torre à laquelle a assisté le tueur. Et comme Després n’ira jamais jusqu’à tuer Torre, c’est le tueur qui le fait.

– Mais pourquoi cette machination ? Rivers pouvait faire tuer directement Després c’était tout de même plus simple, non ? Rétorque Carli.

– Ah, faut tout t’expliquer ! Souvent les gens menacés croient se protéger en écrivant un truc sous enveloppe du genre « à n’ouvrir qu’après ma mort ». Parfois la lettre est déposée chez un huissier. Si Després mourait on ouvrait l’enveloppe et la double vie de Rivers d’étalait ! Alors que là, Després se retrouvait impliqué dans un meurtre sans qu’il ne puisse faire le rapport avec Rivers. T’as compris maintenant ?

– Oui chef !

 

Au fur et à mesure que Carli échafaudait son hypothèse, Fremont avait détaché les feuilles contenant des points d’interrogation.

 

– Et le tueur ?

– Deux témoins ont affirmé avoir vu Georgio Tader au café des « Ailes de France ». Précise Fremont.

– Tout se tient ! Ajouta Carli.

– Oui, on dirait !

– Tu n’as pas l’air si convaincu que ça !

– Pas complètement, mais t’as raison, tout à l’air de se tenir, je téléphone à Jiquelle.

 

« Mais pourquoi ni Després, ni Rivers ont-ils déclarés qu’ils ne s’étaient jamais vus avant cette rencontre au bois ? » Se demanda Fremont. « On ne le saura jamais, on a un assassin identifié, Després est donc innocent… »

 

Et c’est ainsi que l’on classa le dossier du meurtre d’Arnaud Torre.

 

Restait pour les deux policiers à présenter le classement de l’affaire à Madame Torre avec diplomatie

 

– Un dénommé Benoît Rivers a payé un tueur pour assassiner votre mari, cette personne s’est suicidée, le tueur a lui-même été victime d’un règlement de compte…

– Mais pourquoi ?

– Monsieur Torre avait bien malgré lui, et dans des circonstances que nous n’avons pu déterminer, découvert que Monsieur Rivers menait une double vie….

– Ça ne m’étonne qu’à moitié, j’ai toujours dit à Aranud qu’à force se mêler de ce qui ne le regarde pas…

 

Et Madame Torre fondit en larmes sans demander s’autres explications.

 

Deux qui tombèrent du placard quand Maître Bouchy les informa que Benoît Rivers s’était dénoncé comme étant l’assassin de Torre, ce fut Achille et Jeannette Després !

 

Ils descendirent à la cave comme ils le faisaient chaque fois qu’ils évoquaient l’affaire.

 

– Cette précaution est devenue inutile, puisqu’ils ont classé l’affaire.

– On ne sait jamais ! Répliqua Jeannette

– Tu y comprends quelque chose, toi ?

– C’est forcément les filles, ce sont des sorcières !

– Explique-moi !

– Quand l’avocat m’a annoncé que ton alibi ne tenait plus, je les ai menacés de ne pas les payer sauf si elles trouvaient autre chose. Elles m’ont dit qu’elles avaient une idée, elles ne m’en ont pas reparlé, mais apparemment ça a fonctionné !

– Oui !

 

Et Després lui en explique les détails.

 

– O.K., mais personne ne leur a demandé d’aller trucider le témoin ! Tu te rends compte de la situation ?

– C’est un suicide, on m’a dit ! Précise Achille

– Tu parles ! Tu y crois toi ? Déjà on peut pousser quelqu’un au suicide et puis si ça se trouve c’est un faux suicide.

– Qu’est-ce qu’on peut faire de plus ?

– Je vais aller les voir, je veux en avoir le cœur net !

– Si elles ont trucidé le mec, elles ne vont pas te le dire ! Argument Achille

– Ça dépend, pour l’instant le dossier est classé, et il est classé parce que seul ce Rivers pouvait le faire rebondir, OK ?

– Hum…

– Seulement, les deux nanas, elles peuvent avoir des éléments qui pourraient faire rouvrir le dossier !

– On n’a pas fini de s’angoisser !

– Tu te rends compte des éléments de chantage qu’elles ont en réserve ? Avec un meurtre pour couronner le tout, combien ça va nous coûter, on sera peut-être obligé de vendre la maison, de s’enfuir en province… Faut faire quelque chose !

– Faire quoi ? On ne va pas les tuer !

– Je vais y aller, on verra bien ce qu’elles ont dans le ventre !

– Je viens avec toi ! Propose Achille.

– Non, reste tranquille, on ne sait jamais.

 

Stéphanie et Agnès ont du mal à réaliser ce qui s’est passé avec Rivers, elles ont beau se dire et se répéter que c’était elles ou lui, on ne se remet pas de ce genre de de situation comme si on sortait de chez le dentiste.

 

– Faut qu’on parle à quelqu’un ! Dit Agnès, on ne peut pas garder ça pour nous !

– Parler à quelqu’un, t’en as de bonne toi ? A qui veux-tu qu’on parle ? Et puis c’est risqué de parler !

– A quelqu’un de confiance, quelqu’un qui saurait nous écouter sans nous trahir.

– Ça existe ça ?

– Un prêtre peut-être ? Suggéra Agnès

– T’es devenu croyante ?

– Pas du tout !

– Ou alors Martinov ?

– Ce vieux cochon !

– C’est un brave homme, il est peut-être obsédé, mais il est respectueux ! Rétorqua Stéphanie.

– Et on lui parlerait avec son assistante ?

– Ah c’est vrai qu’elle existe celle-là ?

– C’est quoi le problème ?

– Tu l’aimes bien, son assistante ! Persifla Stéphanie.

– Ben quoi, on a eu un bon trip sexuel, c’était génial, tu vas me faire une crise de jalousie, non ?

– Alors on improvisera, si elle est là on ne va pas la chasser non plus.

– D’autant que c’est elle qui nous a donné l’idée de l’alibi.

– Ah, oui j’avais oublié.

– T’es sûre qu’on ne prend pas de risque ?

– Si on se plante, tant pis, de toute façon, même si la vérité éclatait on ne risque pas grand-chose !

– Ça dépend du juge !

– On y va ou pas ? S’impatiente Stéphanie

– On y va !

 

Les filles ayant précisé qu’elles souhaitaient simplement « libérer leur conscience », le professeur Martinov a accepté le rendez-vous proposé mais sans enthousiasme.

 

– Cette fois, il faut qu’on se débarrasse de ces glues de façon définitive, tu es d’accord pour m’aider, Béatrice ?

– Compte sur moi, mon petit professeur. Tu vas faire comment ?

– Je vais sortir le grand jeu, quand elles seront parties, on ne sera pas près de les revoir.

 

Le professeur fait asseoir les deux filoutes !

 

– Je vous sers un jus d’orange ?

– Oh non ! Répondent les deux filoutes en un duo synchronisé complètement improvisé.

– Un problème ?

– Oui, nous avons développé une allergie spontanée au jus d’orange, d’ailleurs nous sommes ici pour vous en parler.

 

Le professeur avait envisagé plusieurs scénarios mais pas celui-ci. Prenant le parti de ne pas en tenir compte, il déclame le discours qu’il avait plus ou moins préparé

 

– Ecoutez-moi bien : d’une part en ce qui concerne le feuilleton Després, je ne veux plus en entendre parler…

– Mais on veut bien un jus d’autre chose ou un verre d’eau fraîche ! Le coupe Stéphanie en le déstabilisant un instant.

– On va vous servir mais laissez-moi terminer, ensuite pour ce qui est de vos activités tarifés, c’était très agréable, il faut bien le reconnaître, mais il n’entre pas dans nos intentions de prendre un abonnement.

– Ce n’est pas ça du tout… Répondit Stéphanie.

– Dans ce cas je vous accorde dix minutes, pas une de plus, après, on a du travail.

– Vous avez devant vous deux jeunes femmes, qui bien malgré elles ont fait une grosse bêtise. Le souci c’est qu’on n’en dort plus la nuit, on s’est dit alors que si quelqu’un pouvait nous écouter, ça nous ferait du bien, dans ces cas-là, ça fait toujours du bien de parler.

– Et c’est quoi, la grosse bêtise ?

– On a empoisonné un type ! Oh bien malgré nous, on pensait qu’il y avait du somnifère dans le verre, en fait c’était de l’arsenic.

– Qu’est-ce que vous avez encore été inventer ?

– Tenez lisez ! Répond Agnès en tendant au professeur une coupure de presse :

 

« Benoît Rivers, directeur de l’école Saint-Olivier du Marchepied et proche de la mouvance de l’ultra-droite a été retrouvé mort à son domicile… Il aurait absorbé une dose mortelle d’arsenic. Malgré la présence d’une lettre expliquant ses motivations, la police n’écarte pas complètement la thèse d’un crime déguisé en suicide. »

 

– Je ne comprends pas bien ! Commenta Martinov

– Il y a aussi cet article :

 

« Le témoignage spontané du fournisseur de poison vient renforcer la thèse du suicide pour ce qui concerne la mort de Benoît Rivers, lequel semble avoir trempé dans plusieurs affaires troubles… »

 

– Euh, excusez-moi ! Mais j’ai du mal à suivre !

– On est passé chez le mec, il nous a offert à boire, on a eu une chance inouïe, dans un miroir on l’a vu mettre une saloperie dans nos verres, quand il est venu nous servir, on l’a distrait et j’ai échangé mon verre avec le sien, il l’a bu, il est mort ! Explique Agnès.

– Sur le coup ! Il n’a pas souffert ! Précise Stéphanie

– Ensuite on a effacé toutes nos empreintes pour maquiller le truc en suicide ! Ajoute Agnès.

 

Le professeur se tait, il se rend bien compte que les dix minutes fatidiques vont être dépassées.

 

– Et pourquoi venez-vous me raconter ça ?

– Je vous l’ai dit ! On avait besoin de causer.

– Et pourquoi moi, je veux dire pourquoi nous ?

– Parce que j’ose espérer que vous n’irez pas le répéter.

 

Martinov et Béatrice s’échangent un regard dubitatif.

 

– Et qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?

– J’en sais rien, ce qu’on veut c’est que vous nous écoutiez.

– Mais c’est qui ce mec, une relation, un… client ?

– Je vais vous le dire mais ça ne va pas vous plaire !

– Parce que ?

 

Stéphanie se tourne vers Béatrice :

 

– Tu te souviens, quand je t’ai demandé ce que tu ferais si tu devais écrire un polar ?

– Oui, mais on ne va pas reparler de Després, j’espère ?

– On a trouvé l’oiseau rare, ce mec sur les coupures de presse, Rivers, c’était l’alibi de Després. On peut raconter ou pas ?

 

A ce moment Martinov et Béatrice ont deux solutions, soit mettre à la porte ces deux nanas conformément à leurs intentions premières, soit les écouter. Béatrice fait un signe discret au professeur. La curiosité féminine, n’est-ce pas ?

 

Alors les deux filoutes racontent tout avec force détails.

 

– Et qu’est-ce qui vous traumatisent à ce point ?

– Ben on a tué un mec !

– Vois ne saviez pas que c’était du poison ?

– Ben non !

– Vous ne pouviez pas faire autrement ?

– Si ! On pouvait refuser de boire ! Répond Agnès, mais dans ces situations on n’a pas trop le temps de réfléchir.

– Il vous aurait emmerdé par la suite, il faut voir le côté pratique, même si l’expression est un peu outrée.

– Mwais

– Je vais vous dire : je ne suis pas croyant, je ne crois ni à la sainteté, ni à la perfection, j’essaie de fonctionner avec une morale simple, j’aime bien Voltaire et je m’efforce de ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas qu’ils me fassent, mais comme je ne suis pas un saint, il m’est arrivé de faire des choses dont je ne suis pas fier. Par exemple, si Després est aujourd’hui libre, c’est aussi un peu grâce à moi et à Béatrice, et je ne trouve pas ça terrible.

– Et grâce à nous ! Ajoute Stéphanie.

– Ouais, ajoute Agnès ! Cette affaire ça a été un engrenage, on s’est d’abord dit qu’il y avait du fric à se faire… je passe… ensuite on nous a proposé du fric pour trouver un alibi… on est des vraies salopes ! On va vous laisser.

– Et ça nous a entrainé où ? Vous vous rendez compte qu’on a failli crever ? Ajoute Stéphanie.

 

Et voilà cette dernière qui tombe en larmes ! Agnès la regarde avec un air idiot avant de craquer à son tour. Martinov et Béatrice ont un mal fou à les calmer.

 

– On va vous servir à boire ! Ça va vous faire du bien.

 

Les filles boivent le verre d’eau qu’on leur apporte, puis tout le monde se lève, on s’embrasse.

 

– Ça nous a fait du bien de parler ! Murmure Stéphanie trop de conviction

 

Et quand Béatrice étreint Agnès, elle lui demande :

 

– Tu ne veux pas rester un peu ?

 

Du coup, Agnès se tourne vers Stéphanie :

 

– Béatrice aimerait qu’on reste un petit peu !

 

Martinov est placé devant le fait accompli, mais vous vous doutez bien que ça ne le dérange pas plus que ça ! Comme quoi les « bonnes résolutions », ce n’est jamais fait pour durer.

 

– Je suis persuadé que vous n’allez pas repartir avec ce que vous êtes venues chercher ! Déclare Béatrice à l’adresse des filles.

– Si, un peu quand même !

– En restant plus longtemps on y verra plus clair ! Vous comptez faire quoi maintenant ?

– Faut qu’on clarifie nos rapports avec les Després, ça ne devrait pas être trop difficile.

– Et si c’était à refaire ?

– On aurait rien vu, rien entendu ! On peut vous demander autre chose que de l’eau ? Un truc un peu fort ?

 

La conversation prit alors un tour plus détendu autour d’une bonne mousse. L’air de rien, Béatrice vint se placer derrière la chaise d’Agnès et se mit à lui masser le dos.

 

– Tu nous fais quoi, là ? Je me demande si t’aurais pas envie d’un câlin ?

– Non ! Répondit hypocritement Béatrice ! Je te massais juste pour me détendre.

– Embrasse-moi, ça me détendra mieux !

 

Et voilà que ces deux demoiselles s’embrassent sur la bouche avec une fougue qui fait plaisir à voir.

 

– Non, mais ! Fait remarquer Stéphanie à Béatrice, vous avez vu ces deux-là ! Elles ne sont pas gênées.

– Que voulez-vous ? La jeunesse…

– Ce n’est pas nous qui ferions des choses pareilles ! Plaisante la belle brune en mettant la main à la braguette du professeur.

 

Puis tout d’un coup, tout le monde redevient sage

 

– On est peut-être parties pour faire des choses qu’on était pas venu faire… Commence Agnès.

– C’est comme vous voulez ! Renchérit Stéphanie !

 

Martinov et Béatrice se regardent et s’échangent un regard complice… Et tout ce petit monde se retrouve dans la chambre de Martinov et se déshabille.

 

Béatrice s’approche d’Agnès et lui suggère fort peu discrètement :

 

– Tu m’offres ton pipi comme la dernière fois ?

– Avec plaisir, viens !

– Commencez sans nous on vous rejoint dans cinq minutes ! Précise Béa à l’attention de Martinov et de Stéphanie.

– Ils vont faire quoi ? Demande naïvement le professeur qui s’en doute fort bien.

– Je crois que Béatrice va regarder Agnès faire un gros pipi !

– Et moi, je ne peux pas regarder !

– Si bien sûr, mais j’ai peur qu’on soit un peu à l’étroit !

– La salle de bain ? Propose Agnès.

 

L’endroit n’est pas gigantesque, mais ça peut le faire. Stéphanie joue les ordonnatrices, et demande à Béatrice et au professeur de s’accroupir dans le carré à douches en se tenant serrés l’un contre l’autre.

 

Les deux filles, un peu dedans, un peu dehors, n’ont plus alors qu’à se laisser aller. Le professeur et son assistante ont droit à une vraie douche dorée en doublette, ça coule de partout et ils n’omettent pas d’en avaler de bonnes rasades.

 

Tout cela se fait dans la bonne humeur et la rigolade. Quand les filles eurent terminé leur miction, Béatrice tendit vicieusement ses lèvres vers le professeur et ils s’embrassèrent gloutonnement.

 

– Qu’est-ce qu’ils sont cochons, ces deux-là ? Se moqua Stéphanie.

– Bouh ! Répondit Béatrice qui avait parfois de curieuses réparties.

– On va sur le lit, on vous attend !

 

Nos deux joyeux chercheurs prennent une douche vite fait avant de rejoindre les deux coquines qui excitées par cette petite séance de pipi sont en train de s’échanger des caresses au milieu du lit du professeur.

 

Spontanément Martinov se met à gauche de Stéphanie et Béatrice à droite d’Agnès et ils leur caressent les fesses puisque c’est pour le moment le seul endroit facilement accessible.

 

Les deux filoutes terminent leurs petits bisous avant de se retourner chacune de leur côté et se mettre à embrasser leur nouveau partenaire.

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Et c’est bientôt une mêlée quasi indescriptible où les corps se mélangent, où les mains vont partout, où les langues s’en donnent à cœur joie.

 

Un moment Martinov se retrouve entre les cuisses d’Agnès et lui flatte la chatte à grands coups de salive. Il a adopté pour ce faire, allez savoir pourquoi, une position insolite puisqu’au lieu de rester coucher de tout son long, il est quasiment en levrette, le cul relevé.

 

Un cul qui interpelle Stéphanie, qui commence à lui flanquer des petites fessées, puis s’enhardissant, elle lui introduit un doigt dans le cul.

 

– Qu’est-ce que c’est ? demande le professeur interrompant un moment son cunnilingus.

– Ben, c’est mon doigt ! Tu n’aimes pas ?

– Si, si continue !

 

A ces mots, Béatrice se trouvant momentanément sans partenaire, ouvre le tiroir du chevet et en sort le godemiché que Martinov aime à y ranger.

 

– Essaie avec ça, ce sera mieux que ton doigt ! Dit-elle en tendant l’objet à Stéphanie.

 

Le professeur adore faire jouir les femmes et peut se vanter de savoir le faire, aussi l’action de sa langue sur le petit bouton d’Agnès finit-elle par envoyer la coquine pour quelques trop brefs instants au paradis des plaisirs charnels.

 

Et pendant qu’Agnès humide de sa mouille et transpirant comme au sauna, tente de récupérer, Stéphanie enfonce le gode dans le trou du cul du professeur.

 

– C’est bon, ça ! Hein, mon cochon ?

– Bien sûr que c’est bon !

– T’as déjà essayé avec une vraie bite ?

 

« Mais pourquoi donc, se demande Martinov, toutes celles qui me foutent un gode dans le cul, me pose-t-elle cette question ? »

 

– Oui ! Et toi ? Répond-il.

 

Cette répartie inattendue, fait rire Stéphanie aux éclats. Tandis qu’Agnès toujours à demi dans les vapes intervient :

 

– C’est moi qui vous fais rire ? Qu’est-ce que j’ai fait ?

– Mais non c’est pas toi ?

– C’est quoi alors, je voudrais bien rire aussi !

– On te racontera tout à l’heure, c’est promis, dis tu veux pas t’occuper un peu de ma chatte ? Minaude Béatrice.

– Mais bien sûr ma chérie, je vais te faire monter au plafond !

 

Et tandis qu’Agnès entame sa tarte aux poils, Martinov continue à se faire limer le trou de balle à ce point que la belle Stéphanie commence à avoir mal au poignet.

 

– Tu veux jouir comme ça ? Te branler pendant que je te gode le cul ?

– Peut-être pas comme ça ?

– Alors dis-moi ce qui te ferais plaisir.

– Que tu t’empales sur moi !

– On y va ! je vais te retirer le gode !

– Mais non, je le garde !

 

Martinov se couche sur le dos, avec sa main gauche il maintient le gode dans son fondement, Stéphanie encapote la bite qui bande bien, puis s’accroupit au-dessus lui prête à s’empaler.

 

– Je vais te faire un gros cadeau ! Dit-elle.

– Ah ?

– L’autre fois, je n’ai pas voulu que tu m’encules, mais comme t’es super gentil avec nous, je vais t’offrir mon cul ! Mais attention, j’ai pas trop l’habitude, alors c’est moi qui vais faire tout le boulot, toi tu ne bouges pas d’un poil même si tu sens que ça vient, d’accord.

– Merci princesse ! J’apprécie le cadeau !

 

La suite ne fut pas très longue, après une introduction lente et contrôlée, Stéphanie se mit à coulisser sur le pieu de chair du professeur, lequel ne tarda pas à sentir le sang affluer à sa tête signe que la jouissance était proche. Il se retint de gigoter et laissa la belle finir le travail. Il l’embrassa, un poil ému par son geste.

 

A côté, Béatrice avait elle aussi joui sous la langue et les doigts de la jolie rouquine et les deux femmes se câlinaient les nénés du bout des doigts comme deux collégiennes qui se découvrent mutuellement leur corps.

 

– On vous doit combien ? Demande le professeur.

– Mais voyons, rien du tout ! Répond Stéphanie !

– Aujourd’hui c’est gratuit ! Renchérit Agnès en y incluant l’air de rien une nuance de taille.

– Alors on vous paie le restau ! Proposa Béatrice.

– Bonne idée.

 

A suivre

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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