Samedi 24 juillet 2021 6 24 /07 /Juil /2021 15:12

Martinov 22 – Univers parallèles – 7 – I’m just a gigolo… par Maud-Anne Amaro

Stamp Mature2

 

Mathilde est enchantée, ravie, ce moment d’intimité et de plaisir étant de nature à estomper les suspicions de sa cliente envers elle.

 

Quant à ce qui se passait dans la pièce contiguë, tout allait pour le mieux.

 

Fabienne, l’accorte soubrette de Mathilde, fouille dans le sac d’Inès, trouve ses clés d’appartement, file chez le serrurier qui se situe à 300 mètres, fait reproduire tout ça, remonte puis replace les originaux dans le sac à main. Ni vue, ni connue.

 

La suite de la prestation de Mathilde était de l’esbroufe pure et simple : elle fixa les colliers, au-dessus des coudes et des genoux de sa patiente, puis y insérera les composants en les bloquant entre le cuir et la peau.

 

– Voilà, tout est connecté sur mon téléphone !

 

Elle se livra ensuite à des manipulations imaginaires, mais en faisant parler sa patiente.

 

Volontairement elle mélangeait les exercices idiots et des questions intimes qui trouveraient probablement leur utilité plus tard. Mathilde avait repris ses distances et vouvoyait de nouveau Inès

 

– Récitez-moi l’alphabet, encore une fois… Qu’est-ce que vous détestez en cuisine ? Quel est votre parfum préféré ? Quels livres lisez-vous ? Et votre chanteur préféré ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas chez un homme ? Est-ce que le tabac froid vous gêne ? Vos intimes vous appellent-ils par un petit nom familier ?

 

L’affaire dura bien une bonne demi-heure.

 

– Voilà, de votre côté, tout est OK, en ce qui me concerne, j’ai encore quelques réglages à affiner. C’est l’affaire de quelques jours.

 

Il fallait maintenant que Mathilde dégote un gigolo qui ressemble un petit peu à Ryan Gosling.

 

Lundi 14 mars

 

Elle le trouva sur Internet, il se faisait appeler Franck, il était beau, arborait une fière allure et paraissait intelligent. Il accepta la proposition de Mathilde mais se montra curieux.

 

– Ça ne me regarde pas, mais c’est quoi le but de l’opération ?

– Sans entrer dans les détails, j’ai décidé d’offrir à mon amie le rêve de sa vie !

– Oui mais au bout d’un mois, ça va être la désillusion ?

– Non pas forcement ! Déjà on pourra éventuellement prolonger d’une semaine ou deux… Mais à mon signal, il faudra que vous lui fassiez comprendra que cette belle aventure ne peut être que temporaire… Vous saurez faire ?

– Oui !

 

Mathilde briefa ensuite le gigolo pendant plus d’une heure.

 

– Je vous paierais deux fois par semaine, début de l’opération demain à 16 heures.

 

Mardi 15 mars

 

Le lendemain, Mathilde conduisait Inès Kermaillard à Rambouillet.

 

– Voilà, vous allez entrer dans cette cabine, vous vous asseyez, vous mettez le casque sur la tête et vous suivez les instructions, à la fin du processus vous serez dans un monde parallèle qui ressemblera à celui-ci mais où votre persona prendra en compte vos aspirations. Le dispositif va vous demander à un moment d’exprimer vos désirs secrets les plus chers, il faudra le faire à haute voix, l’appareil n’est pas télépathe !

– O.K. !

– Si pour une raison quelconque vous souhaitez mettre fin à l’expérience, il vous suffira de revenir ici, voici la clé de la propriété et l’adresse, puis d’appuyer sur le gros bouton rouge tout en haut.

– Et une fois sortie de l’autre côté, je fais quoi ?

– Ce que vous voulez, mais pour que vous perceviez bien les changements, il faudrait mieux rentrer chez vous.

– Je fais comment ?

– Il y a une gare à gauche au bout de l’avenue. Dernière chose : n’oubliez pas qu’il y a des trucs qui vont vous surprendre, c’est normal ! Bon je vous laisse ! Appuyez sur le bouton bleu pour enclencher le processus.

– Il n’y a pas de risque ?

– Mais non ! Bisous !

 

Avec une certaine appréhension, Inès entre dans la cabine, la referme puis appuie sur le bouton bleu. Après quelques crachotis, le haut-parleur entre en fonction en débitant l’un des messages enregistré par Edith Framboisert à la façon des messages d’aéroport

 

– Attention processus enclenché : vous allez être dirigé vers un univers parallèle qui conviendra le mieux à vos aspirations. Veuillez nous préciser ce que vous espérez trouver en priorité.

– Je veux connaître le grand amour, un mec qui ne se foutera pas de ma gueule, qui me respectera et qui baisera comme un dieu.

 

Des lumières se mirent à clignoter pendant quelques minutes, puis :

 

– Processus terminé, veuillez quitter la cabine s’il vous plaît ! Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur dans ce nouvel univers

 

Inès sort, ne perçoit aucune différence avec le monde qu’elle vient de quitter (forcement) mais ne voit pas Mathilde. Elle s’apprête alors à emprunter le chemin de la gare.

 

– Madame Kermaillard !

 

Inès se tourne vers cette voix qui l’interpelle, c’est un chauffeur de taxi ! Elle s’apprête à lui demander comment il peut la connaître mais se souvient des avertissements de Mathilde à propos des mondes parallèles.

 

– Monsieur Franck m’a demandé de vous reconduire chez vous, à Paris.

– C’est-à-dire…

– Rien ne vous oblige, mais le voyage sera plus rapide…

 

Elle ne demande pas qui est ce mystérieux Monsieur Franck et se laisse conduire.

 

Arrivé à destination à Montmartre, elle constate qu’il y a quelqu’un chez elle. Un type est affalé sur un canapé en train de regarder la télé.

 

Il se lève en voyant arriver Inès.

 

Celle-ci n’en croit pas ses yeux, elle regarde le type comme s’il s’agissait d’une sainte apparition.

 

« Ainsi tout était vrai ! »

 

– Alors ma bibiche, tu as vu Mathilde, elle va bien ?

– Oui !

– Je t’ai envoyé un taxi, ça nous permettra d’être un peu plus longtemps ensemble !

– C’est gentil ! Répond-elle comme dans un rêve !

– T’as soif ? Tu veux un jus de fruit ?

– Oui !

 

Elle sirote son jus d’ananas en se demandant si elle ne va pas se réveiller d’un moment à l’autre.

 

Et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, Franck sort son engin de sa braguette

 

– J’ai envie que tu me suces la bite, ma chérie ! Regarde, je bande pour toi !

– Oh ! Elle est trop belle, ta bite !

– Tu me dis ça à chaque fois, je vais finir par le croire.

– Euh…

– On se déshabille ?

 

Ils furent vite nus. Inès est dubitative, physiquement ce type est exactement son genre d’homme, bien bâti selon ses propres critères, très souriant, la voix est agréable et les yeux sont bleus comme l’océan un jour de grand soleil. Mais quelque chose d’indéfinissable ne va pas.

 

« Mais quoi ? »

 

– Suce-moi un peu ma chérie et après je vais bien te caresser.

 

Le programme lui sied.

 

Martinov22GC’est qu’elle en a sucé des bites, la Inès ! Et à force elle est devenue experte en la matière !

 

La bite est propre, presque trop propre, cette odeur de savonnette parfumée lui semble incongrue. Néanmoins, après avoir bien décalotté la chose, elle suce le gland en faisant tourner sa langue, puis d’un coup embouche tout, non pas dans la gorge, car elle n’a pas suivi de stage d’avaleuse de sabre, mais au fond des joues, puis pompe, ses mains enserrant les couilles.

 

Elle ne se souvient pas, et pour cause, si l’homme est endurant, s’il jouit vite ou pas… elle stoppe donc son activité, prend son partenaire par la main et le conduit jusqu’au lit sur lequel elle pose préalablement une grande serviette de bain avant de se positionner en levrette.

 

Pourquoi en levrette ? Alors que dans cette position elle ne verra pas son visage pourtant beau comme celui d’un dieu ? Elle ne saurait le dire. Parfois les choses ne s’expliquent pas ! Du moins pas de suite.

 

Frank attend que la femme lui dise quelque chose, mais elle ne dit rien, alors en attendant, il lui caresse ses douces fesses, en écarte délicatement les globes puis approche sa langue de sa rondelle afin de de lui titiller l’anus.

 

– Hum, elle est bonne ta langue ! Continue

 

C’est ce qu’il fait pendant quelques minutes, puis l’endroit étant bien imprégné de sa salive, il enfonce son doigt et le fait aller et venir.

 

– Hum, c’est bon, prend moi maintenant

 

Frank se recule pour s’encapoter le sexe.

 

Il a en mémoire le petit briefing de Mathilde Descloseaux qui lui avait parlé de l’attitude d’Inès quant à la sodomie, une pratique qu’elle adorait mais redoutait tout à la fois.

 

Il décide de donc de la pénétrer classiquement, alors qu’Ines se demande si dans ce monde parallèle, il l’a déjà sodomisé et si la chose s’est bien passée.

 

Voyez comme c’est complexe, les mondes parallèles, surtout quand ils n’existent pas !

 

Il la pénètre sans brutalité, puis se met à la pilonner, Ce n’est guère déplaisant bien au contraire mais Inès est peu vaginale et sait qu’elle ne jouira pas de cette façon. Alors elle ose :

 

– J’aimerais que tu m’encules !

 

Frank ne peut faire autrement que d’obtempérer, il espère simplement qu’Inès n’a pas un problème qui lui rendrait la sodomie difficile.

 

Il se tartine le zizi de gel intime par-dessus la capote et s’enfonce doucement

 

Inès appréhende, à ce point que dès les premières secondes, elle est gênée par cette bite qui n’a rien à faire là, elle va pour dire à l’homme de se retirer, mais très vite, les choses vont mieux, Frank ne lui fait aucun mal, la sodomie devient agréable, très agréable, même.

 

– Ça va ? Demande le gigolo.

– Oui, continue, encule ta chienne.

– Comme ça, tu aimes ?

– Oui, insulte-moi !

– Tu la sens ma bonne bite ? Hein, grosse pute, morue, salope, bouffeuse de couilles…

– Encore !

– Tapineuse de bistrot, bourgeoise dégénérée, trou à merde !

 

Les premiers spasmes arrivent, Inès transpire et gémit, Frank accélère balançant le cul de la femme de son gourdin de chair. Inès jouit, l’homme se retire. Les deux amants s’embrassent.

 

Frank jette sa capote dans la poubelle de la salle de bain et se fait une rincette

 

– Tout va bien, chérie ?

– C’était super.

– Je te laisse, faut que j’aille à l’hôpital !

– A l’hôpital ?

– Ben oui voir ma mère !

– Je suis bête, j’ai comme des absences en ce moment.

– Ça arrive à tout le monde, mon amour !

 

« Il m’appelle mon amour ! Personne ne m’a jamais appelé comme ça ! »

 

– Si tu veux, je te paie le restau ce soir !

– Et ma ligne ?

– Tu prendras des fruits de mer, ça ne fait pas grossir, mon amour !

– Alors d’accord !

 

Au restaurant, en bon professionnel, Franck laissa parler son invitée, non pas qu’elle avait une conversation intéressante, mais cela lui permettait d’aller dans son sens et de ne pas commettre d’impair.

 

Tout se passait donc fort bien et Inès trouvait l’homme charmant, cependant, et cela l’étonna, ce ne fut pas le coup de foudre. Les coups de foudre ne se commandent pas et Inès aurait été bien incapable de dire pourquoi, elle avait beau se creuser la tête, elle ne voyait pas.

 

– Ça va ? Tu as bien mangé, mon amour ?

– Les huîtres étaient délicieuses !

– Eh, c’était des Gillardeau ! Et maintenant tu sais de quoi j’ai envie, mon amour ?

 

« Il m’agace, avec ses « mon amour » à chaque phrase ! »

 

– Dis voir ?

– Tu ne devines pas ?

– Si, mais je préfère te l’entendre dire !

– J’ai envie de toi, mon amour !

 

Et il lui roula un patin d’enfer.

 

Le souci, c’est que présentement Inès n’avait pas envie de baiser, ça non plus ça ne s’explique pas, elle faillit lui imposer la tirade classique sur l’air de « pas ce soir chéri ! », mais se souvint des promesses de Mathilde. Sans doute fallait-il plusieurs bonnes séances de baise pour que « le grand amour » se révèle !

 

Alors on rejoua la scène du matin, quasiment à l’identique, de longues caresses, une bonne pipe…

 

Quand elle lui demanda de la sodomiser, Frank lui suggéra de se mettre sur le dos, les jambes relevées.

 

– Et pourquoi donc ?

– Pour voir ton visage quand tu jouis, mon amour !

– Non, non, moi j’aime bien la levrette

 

Ils firent donc de cette façon, la sodo se passa fort bien jusqu’à la jouissance de la femme. Tout allait presque bien…

 

Inès fut malgré tout étonné de voir Frank se préparer comme s’il allait passer la nuit avec elle dans le même lit

 

« C’est quoi cette bizarrerie ? Il se croit où celui-ci ? Je veux bien qu’on soit dans un monde parallèle, mais je n’aime pas dormir avec je ne sais qui. En plus si ça se trouve, il va ronfler, quelle horreur ! »

 

Mercredi 16 mars

 

Elle fut réveillée le lendemain par le bruit des clés dans la serrure, affolée, elle constata que Franck n’était plus dans le lit, à ses côtés.

 

– Tu es réveillée mon amour ? Demande ce dernier en pénétrant dans la chambre

– J’émerge, tu m’as fait peur avec tes clés.

– Oh, je suis désolé, je prépare le petit dej !

 

On est toujours plus intelligent le matin que le soir et elle ne peut s’empêcher de se faire une réflexion :

 

« Monde parallèle ou pas, je n’ai jamais confié mes clés à qui que ce soit ! A moins qu’il ne se soit servi des miennes, mais non bien sûr puisqu’il était déjà dans l’appart quand je suis rentrée hier de la cabine inter-univers !

 

Elle se remémora le trip sexuel de veille, c’était bien, très bien même, le type était doué et endurant mais le coup de foudre n’était toujours pas au rendez-vous.

 

Une autre bizarrerie survint dans la foulée, Franck arriva avec une grande assiette avec café fumant, confiture, beurre et croissants chauds provenant de la boulangerie d’en bas.

 

– Bon appétit mon amour, je n’ai pas trouvé le plateau.

– Mais ma ligne ! Protesta-t-elle par réflexe.

– Tu peux faire une exception, mon amour.

 

Ça ne va pas du tout ! Le matin, elle se contente d’un thé sans sucre, et puis c’est quoi cette histoire de plateau qu’il n’a pas trouvé ? Elle n’a jamais possédé de plateau ! Qu’en aurait-elle fait ?

 

Mathilde lui avait bien précisé qu’elle allait rencontrer des bizarreries, mais là ça commençait à déconner sévère.

 

Elle essaya de grignoter l’un des croissants afin de ne pas le vexer, mais décidément, ça ne passait pas.

 

– Je te laisse, il faut que j’y aille ! Annonça-t-il quand elle sortit de sa douche. Si tu veux ce soir je te fais un bon petit repas, mon amour !

– Pas trop lourd, alors ?

– Une grosse salade et de l’ananas en dessert !

– Super !

 

Le bellâtre parti, Inès restait circonspecte se demandant déjà si elle allait prolonger cette expérience, elle occupa sa matinée à faire du ménage, le midi, elle déjeuna d’un yaourt allégé, puis parti faire un peu de shopping. Elle pila devant la vitrine d’un magasin de chaussures où trônait une jolie paire de bottines pas donnée.

 

« Je vais demander à… merde c’est quoi déjà son nom ? C’est fou, ça ! Ah oui : Frank ! Je vais donc demander à Frank de me les payer, ce sera toujours ça de pris !

 

Et, le soir, tout se compliqua :

 

Frank entra vers 18 h 30 (avec ses clés). Il avait acheté les ingrédients pour faire la salade. Puis, au moment de passer à table :

 

– Merde j’ai oublié le pain !

– Ça ne fait rien, je n’en mange pas !

– Oui, mais moi j’en mange, je descends en vitesse, à tout de suite mon amour.

 

Et alors qu’il vient de sortir, son portable oublié sur la table sonne et affiche un message.

 

Inès n’est pas spécialement curieuse mais là le message est devant son nez. Il émane d’une certaine Hélène !

 

« Mon petit Frank, si tu peux venir une demi-heure plus tôt, ça m’arrangerait, j’ai très envie de ta grosse bite. »

 

Inès fait défiler le carnet d’adresses de Frank, s’arrête devant plusieurs prénoms féminins. Lit quelques messages très explicites. Sa conviction est rapidement établie :

 

« Ce mec est un gigolo, mais il faut que j’en ai le cœur net ! »

 

– T’as fait quoi de beau aujourd’hui ? Lui demande-t-elle à son retour

– Bof, de la figuration dans un film à la con !

– Et demain ?

– Pareil !

– Pourquoi tu mens ?

– Mais je ne mens pas, mon amour !

– Tu ne serais pas un peu gigolo sur les bords, par hasard ?

– Mais pas du tout, mon amour !

– Ecoute, on va jouer cartes sur table, sinon, je sens que je vais m’énerver.

 

A ce moment, Frank sent que la mission que lui a confiée Mathilde est en train de partir en sucette. Il tente quand même :

 

– Bon admettons, il faut bien que je gagne ma vie, mais ça ne change rien à nos relations, je ne t’ai jamais demandé d’argent à ce que je sache ! Je t’aime passionnément mon amour !

– Barre-toi de chez moi, et rends-moi mes clés !

 

Il les rend, penaud !

 

– Et d’abord ils viennent d’où ces clés ?

– Je suis désolé, je ne suis pas une balance. Vous allez sans doute me juger mal, mais sachez que j’ai trouvé votre compagnie très agréable. Adieu Madame.

 

« Et voilà ! Monde parallèle, mon cul ! Je ne suis peut-être pas très intelligente, mais je ne suis pas la reine des cons non plus ! Cette Mathilde s’est foutue de moi, elle m’a trouvé un gigolo qu’elle doit payer avec l’argent que je lui donne et au passage elle ramasse le fric. La salope ! Maintenant je vais porter plainte ! »

 

Mais la nuit porte conseil !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 19:05

Martinov 22 – Univers parallèles – 6 – Massage Gong-gong par Maud-Anne Amaro

Massage3

 

Jeudi 6 février

 

Mais moins d’une semaine plus tard Mathilde rappelait Beautilleux:

 

– J’ai du nouveau et du lourd, prends un taxi et rejoins-moi en vitesse.

 

Curiosité ? Perspective d’un nouveau délire sexuel ? Toujours est-il que notre homme n’hésita pas. Une demi-heure plus tard, il était chez elle.

 

– Quand quelqu’un pond un bouquin, il faut toujours que des lecteurs écrivent à l’auteur pour le féliciter, l’engueuler ou lui demander des tas de trucs. Commença la belle mature

– J’ai rien reçu ! objecta l’homme.

– Evidemment, puisque le courrier arrive chez l’éditeur. Je me suis fait passer pour ta secrétaire et je l’ai récupéré, j’ai trié tout ça, c’est plein de conneries, il y en a qui demande une réponse, je m’en chargerai et je te les montrerais au cas où, mais je vais te lire celle-ci, pas tout parce qu’il y en a une tartine :

 

« …une phrase m’a frappé, celle où vous dites que le nombre d’univers parallèles est infini, et qu’il suffit d’un peu de technologie pour se transposer dans l’univers que nous aurions souhaité… J’ignore si des expérimentations ont été réalisées ou sont prévues, mais si c’est le cas et si vous avez besoin de volontaires, je suis partante à condition que vous m’assuriez de la non-dangerosité de la chose. Si vous souhaitez une contribution financière je le comprendrais aisément… »

 

– Et c’est quoi le plan ?

– Arrête de m’interrompre ! Il y en a deux autres à peu près pareils. Tu vas recevoir ces bonnes femmes, je vais te briefer, et pendant l’entretien, tu auras une oreillette, si tu es en difficulté je pourrais te souffler les réponses. Ça te va ?

– Non, ça me prend la tête !

– Alors je te rappelle trois choses : Un : tu es mon esclave et tu me dois obéissance. Deux, il y a de l’argent à gagner et si tu te dégonfles, je me débrouille autrement et trois : si tu veux qu’on baise, il te faut collaborer.

– Bon, bon !

– Les nanas on eut la bonne idée d’indiquer leur numéros de téléphone, je vais les joindre, creuser ce qu’elles veulent et si ça le fait, je les convoque pour demain, tu les recevras ici.

 

Mathilde téléphona à la première de ces trois dames. Celle-ci voulait vivre dans un univers parallèle dans lequel son amant serait toujours en vie.

 

– Nous n’en sommes qu’aux balbutiements de la technologie inter-univers. Pour le moment nous ne pouvons interpénétrer que des univers dont la réalité reste très proche de notre environnement, nous ne pouvons donc pour l’instant interagir avec des personnes disparues, mais nous gardons vos coordonnées..

 

« Merde, ça commence mal ! » pesta Mathilde.

 

Avec la seconde ce fut pire, celle-ci souhaitant se retrouver dans un univers où elle serait Princesse de Monaco !

 

Par contre la troisième…

 

Vendredi 7 février

 

Inès Kermaillard vient d’avoir 60 ans et ça lui a fichu un coup. Ne cherchez pas dans les encyclopédies du cinéma ou du show-biz, tout le monde a oublié cette belle mature bronzée aux U.V. aux cheveux argentés et aux yeux bleus comme la mer un jour de grand calme. Oui, plus personne ne se souvient d’elle du moins sous ce nom. Elle raconte à qui veut l’entendre qu’elle a été l’une des Claudettes de Claude François, fantasme ou réalité, toujours est-il qu’elle a fait du cinéma, quelques tous petits rôles en espérant qu’un jour on lui proposerait un grand. Mais ce jour n’est jamais venu, elle avait beau être canon, quand on n’est pas capable d’aligner une réplique correctement, on choisit la suivante… Elle avait pourtant réussi à séduire un producteur plein aux as qui ne lui offrit aucun rôle, mais lui acheta un joli duplex à Montmartre avant de se désintéresser d’elle. Depuis elle se débrouille, s’est pas mal fait entretenir, mais son caractère impossible et ses sautes d’humeur ont fait qu’elle avait un mal fou à conserver ses amants. Les seuls qui l’avaient aidé à vivre n’étaient pas dans ses gouts. En fait, elle n’avait jamais trouvé le grand amour. Faut dire qu’elle visait haut, elle le voulait jeune, beau, monté comme un étalon et dévoué à ses quatre volontés. Voilà qui ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval. Il y avait bien les gigolos, mais ceux-ci sont là pour l’amour physique, le reste n’est que mensonge.

 

« Dans un univers parallèle, peut-être… »

 

Nous y voilà !

 

– Oui c’est parfaitement possible ! souffla Mathilde dans l’oreillette.

 

Beautilleux répéta tel un perroquet.

 

– Mais c’est formidable ! Comment ça va se passer ? S’enthousiasma la dame.

– Ma secrétaire va vous recevoir pour les modalités pratiques.

 

Mathilde entretint donc Inès

 

– Nous allons vous accompagner dans une cabine de transfert inter-univers. Nous l’avons testé avec des animaux, il n’y a absolument aucun risque. Vous allez vous retrouver dans un monde qui ressemble à celui-ci, il y aura un certain nombre de choses qui vont vous sembler bizarres, des gens ne vont plus vous reconnaître, d’autres, au contraire vont vous dire qu’ils sont vos amis alors que vous ne les connaissez pas, il faudra l’accepter et faire avec. Mais la grosse différence c’est que vous allez vivre une relation passionnelle avec un beau jeune homme. Si quelque chose ne se passe comme vous l’auriez souhaité, il suffira revenir à la cabine et d’actionner le bouton bleu. Le temps d’optimiser tous les réglages on peut faire ça, disons dans environ un mois.

– Ce serait parfait, il n’y a vraiment aucun risque ?

– Aucun. Mais évidemment ça a un prix ! Il nous faut nous procurer des métaux rares et cher et faire procéder à des réglages très pointus par des ingénieurs de haut niveau !

– O.K. j’attends donc votre coup de fil avec impatience, merci encore…

 

Inès partie, Mathilde rejoint Beautilleux :

 

– Alors voilà le programme, tu vas me dégoter une cabine, une cabine d’ascenseur ou une cabine téléphonique, enfin une cabine, quoi !

– Mais où je vais trouver ça ?

– Tu te démerdes. Phase deux : tu trouves un mec qui me transforme ça en cabine futuriste, je te ferais une petite liste. Phase trois : tu essaies de le trouver un coin peinard où on pourrait l’installer, si tu ne trouves pas tu la feras livrer à Rambouillet, j’ai une baraque là-bas que je loue, mais en ce moment c’est vide. La livraison se fera en deux étapes, tout est indiqué là, c’est pour brouiller les pistes. Je te vire une provision de 10 000 balles, essaie de ne pas tout claquer !

 

Fin du flashback

 

Retour au lundi 17 mars

 

Mathilde est furieuse, dès que Martinov et Béatrice furent partis, elle convoque Beautilleux sans lui préciser de quoi elle veut lui parler.

 

– Ah ! Te voilà, toi ! Tu en as mis du temps !

– Les embouteillages…

– Fallait prendre le métro, connard ! Déshabille-toi !

– Maintenant ? Là, tout de suite !

– Evidemment que c’est tout de suite, on ne va pas attendre le jour de l’an ! J’ai envie de me défouler, on causera après.

– Je suis vraiment obligé ?

– Tu ne te souviens pas que tu es mon petit esclave ? Alors tu joues le jeu, tu te fous à poil et tu la fermes.

 

Beautilleux se déshabille sans se presser. Ensuite Mathilde le menotte, elle n’avait aucunement l’intention de faire subir au bonhomme une séance de domination mais ainsi immobilisé, il ne risquait pas de se sauver avant de l’avoir entendu.

 

– Maintenant, écoute-moi bien, connard ! Si je t’ai filé une provision de fric, ce n’est pas pour le garder pour toi !

– Mais…

– Ta gueule ! J’ai horreur des gens qui me doublent comme des dégueulasses.

 

« Comment a-t-elle pu savoir ? »

 

– J’avais momentanément besoin d’argent, j’ai été tenté…

– Il fallait m’en parler ! Maintenant tu me dois 7 000 euros !

– A vous ?

– Ben oui, à moi ! Quand on fait des impayés et qui plus est de la contrefaçon de chèques, il y a des gens qui sont capables de remonter les filières. J’ai rencontré tout à l’heure deux personnes qui te recherchaient. Pour éviter les histoires, je n’ai pu faire autrement que d’éponger ta dette !

– Martinov et sa pouffe ?

– Peu importe ! Mes 7 000 balles je les veux dans huit jours.

– C’est impossible !

– Tu te démerdes ! Sinon j’ai quelques amis qui sont spécialisés dans le remboursement de créances et ils ont des méthodes un peu musclées.

 

Beautilleux devient blanc comme une culotte petit bateau. Il ne voit pas dans ses rares relations qui pourrait le dépanner d’une telle somme qu’il lui faudra ensuite rembourser. Il se demande déjà où il pourrait bien se planquer et ne voit pas du tout où !

 

– Laissez-moi un délai plus grand !

– Non, quand on déconne, on assure. De plus notre opération se devait d’être discrète. S’il y a un problème quelconque, on a mon nom, le tien, l’adresse d’ici et celle de Rambouillet. La totale, quoi !

– Il n’y a que Martinov…

– Bien sûr que non, triple crétin, ils n’ont pas trouvé tout ça tout seuls. Bon maintenant je vais te libérer, je mets évidemment fin à notre collaboration. T’es vraiment un connard, t’aurais pu gagner un paquet de fric, et t’as préféré la jouer petit bras !

– Euh, juste une suggestion, on oublie cet incident regrettable, on continue à collaborer et je vous rembourse quand l’argent rentrera.

– Rhabille-toi et fous moi le camp, pauvre con ! Au fait pour le solde de la provision, tu m’enverra un chèque certifié, et un vrai pas un faux ! Je ne vais pas t’en faire cadeau.

– C’est que…

– Tu ne vas pas me dire que tu les as claqués aussi ?

– Ben… Et puis j’ai quand même acheté la cabine…

– Tu la déduiras ! Donc dans huit jours, tu t’amènes avec le fric, sinon tu peux commencer à t’acheter des sparadraps.

 

Beautilleux de dirigea vers la porte. Comme dans les mauvais films, Mathilde attendit ce moment pour ajouter une dernière chose :

 

– S’il te venait des intentions un peu expéditives envers moi pour t’acquitter de ta dette, sache que ta situation et tes coordonnées sont enfermés dans un coffre à ma banque, et que d’autre part je connais quelques voyous bien baraqués.

– Pfff

 

Beautilleux ne sait comment s’en sortir : jouer ce qui lui reste ? Trop hasardeux ! Faire un casse ? Il n’aura jamais ce courage et d »ailleurs il n’y a plus d’argent dans les banques ! Il envisage alors de partir en province, mais il n’aura pas de quoi payer la caution d’un loyer, même en vendant ses meubles qui de toute façon ne valent pas grand-chose. Alors oui il irait en province et vivrait en SDF quelques mois en attendant que ça se calme. Et pendant ce temps-là, il lui viendrait peut-être une idée !

 

Et dès qu’il fut rentré chez lui, il embarqua quelques affaires indispensables puis fila jusqu’à la Gare Montparnasse où il prit un train pour Bordeaux.

 

Mathilde est déçue, elle a le choix, ou bien laisser tomber l’affaire et chercher une autre arnaque ou alors essayer d’exploiter seule, celle en cours.

 

« Voyons voir : je lui trouve un gigolo pendant un mois, je le paie 1 000 euros par jour, ça nous fait 30 000. Si je demande 50 000 à la nana, ce serait toujours ça de prix, quoique puisque c’est le rêve de sa vie, je peux lui demander 100 000 balles !

 

Mardi 8 mars

 

Mathilde convoqua donc Inès Kermaillard :

 

– Voilà on est quasiment prêt à tenter l’expérience, on a fait quelques essais un peu plus pointus, ça marche plutôt bien ! On peut faire ça, disons, dans une semaine, s’il y avait un léger retard je vous préviendrais. Alors évidemment ça nous coûte un prix fantastique en kilowattheures et puis l’étude technique est compliquée, on s’entoure de spécialistes qui se font payer bonbon… Bref c’est pas donné tout ça ! Et puis il faut bien qu’on gagne notre vie.

– Arrêtez de me beurrer la tartine, c’est combien ?

– C’est très cher !

– C’est pas un prix, ça !

– Allez, 100 000 euros pour un mois !

– Parce que ce n’est pas définitif ?

– Pas pour le moment mais c’est renouvelable !

– Je veux bien vous payer 100 000 euros mais si c’est juste pour un mois, je trouve ça exagéré.

– Je suis persuadé que monsieur Beautilleux ne sera pas contre un arrangement

– Quel sorte d’arrangement ? Si c’est pour passer d’un mois à deux mois, ce n’est même pas la peine, moi ce que je veux c’est du durable ! Et d’abord, il est où Beautilleux, pourquoi ce n’est pas lui qui me reçoit ?

– Monsieur Beautilleux donne en ce moment une série de conférences au Japon !

– Il revient quand ?

– Dans trois semaines !

– Alors j’attendrais son retour !

 

Mathilde sentit que la situation était en train de lui échapper. Déjà Inès s’était levée de son siège.

 

– Ecoutez, là ce n’est pas possible à cause du décalage horaire, mais dès que je peux je contacte Monsieur Beautilleux et je vous en parle.

– Si vous voulez, mais sinon, je peux attendre son retour.

 

« Bon se dit Mathilde, je laisse tomber ou pas ? Si cet abruti de Beautilleux n’avait pas déconné, l’affaire se réglait en douceur. Je ne vais quand même pas le rappeler ! Je vais essayer de rattraper le coup, pas sûr que ça marche. »

 

Mercredi 9 mars

 

La nuit porte conseil et le lendemain, Mathilde téléphonait à Inès.

 

– Je suis désolée, je ne m’étais pas bien compris avec Monsieur Beautilleux. En fait il n’y a pas vraiment de limitation de temps, mais nous garantissons un mois entier.

– C’est mieux !

– On marche comme ça ou vous préférez attendre ?

– Je ne sais pas trop, j’aurais bien aimé rencontrer Monsieur Beautilleux

– Son séjour au Japon risque de se prolonger, il est invité à l’université de Tokyo le 27.

– Ah ?

 

Inès avait beau ne pas avoir inventé l’eau chaude, elle ne put s’empêcher de trouver ça bizarre.

 

– Je vais réfléchir un peu, vous aurez ma réponse définitive demain ! Indiqua Inès

 

« Que de temps perdu ! » se lamenta Mathilde, cette nana devient méfiante. Comment lui redonner confiance ? Contacter Beautilleux, lui demander de passer un coup de fil à la nana et en échange je lui fais cadeau de 500 euros ! C’est tout de même malheureux d’être obligé d’en arriver là !

 

Le portable de Beautilleux sonne, le nom de Mathilde s’affiche :

 

« Qu’est-ce qu’elle me veut cette poufiasse ! »

 

– Allô, je baisse ta dette de 500 euros contre un petit service !

– C’est quoi ?

– Ma cliente devient soupçonneuse, j’aimerais que tu lui téléphones pour la rassurer…

 

Beautilleux n’entend même pas la suite, tout à ses réflexions :

 

« Autrement dit elle veut que je l’aide à escroquer sa cliente, elle va gagner plein de fric et moi je vais faire tintin ! Ça va pas la tête ! »

 

– Mathilde, arrêtez votre baratin ! Ça ne m’intéresse pas et puis je vais vous dire quelque chose !

– Quoi donc ?

– Allez vous faire enculer !

– Je vais y penser, merci du conseil !

 

« Bon, j’aurais dû m’en douter, je n’ai plus qu’à attendre que la poupée Barbie me rappelle ! »

 

Evidemment de son côté, Inès ne put s’empêcher de raconter tout ça à l’une de ses « bonnes copines »

 

– En fait je me demande si cette nana n’est pas en train de me la faire à l’envers.

– Dans quel but ?

– Elle double Beautilleux et elle encaisse le fric !

– Faut pas lui donner de fric !

– Oui, mais d’un autre côté, tu te rends compte, si ça marchait ?

– J’ai une idée…

 

Jeudi 10 mars

 

Et Inès rappela Mathilde :

 

– Bon, j’accepte ! Mais j’y mets une condition, je veux huit jours d’essai, si au bout de cette période je suis satisfaite je vous paie le prix convenu, sinon ben on en restera là.

 

Mathilde réfléchit : un essai de huit jours c’est prendre le risque de perdre les émoluments du gigolo sans contrepartie, soit 8 000 euros ! Pas question !

 

Et puis soudain, il lui vint une idée lumineuse :

 

– Huit jours, c’est trop risqué financièrement, mais on peut faire trois jours d’essai.

– Ça marche !

 

 » Si ça foire je perdrais « seulement » 3 000 euros mais il faut que je me débrouille pour ne pas que ça foire !

 

– On se revoit demain pour la préparation et la mise en place de la persona !

– La quoi ?

– Il faut que dans ce nouvel univers qui ne sera extérieurement que très peu différent du nôtre, votre personnage public soit en adéquation avec l’environnement.

– Ah ? Répondit Inès qui n’avait rien compris à ce charabia.

 

Mathilde n’avait aucune idée de ce qu’elle allait faire, mais il fallait absolument mettre en confiance cette Ines dont la méfiance menaçait de tout faire foirer.

 

Voulant en apprendre plus sur la dame, elle se souvint avoir quelques relations dans le milieu du show-biz et réussit après plusieurs coups de fil à contacter un producteur qui se souvenait d’elle.

 

– Inès Kermaillard ? Une tarée, elle était nulle, elle a essayé de coucher avec un tas de mecs pour avoir des rôles, elle s’est même envoyé Sylvie Barbenchon

– La productrice ?.

– Oui ! il y en a eu d’autres aussi, moi je l’ai fait tourner dans deux ou trois conneries, des rôles muets… mais pourquoi vous me demandez ça.

– Simple curiosité, en faisant du rangement j’ai retrouvé une photo dédicacée, je me demandais d’où ça sortait.

– Vous pouvez en faire des paillottes !

– Merci monsieur, excusez-moi pour le dérangement…

 

« Si elle aime l’amour au féminin, je vais la gâter, la gonzesse ! Et les choses vont être encore plus faciles. »

 

Mathilde se rendit chez un négociant en pièces détachées électroniques, elle choisit quatre composants qui clignotaient, elle acheta ensuite des colliers pour petits chiens.

 

Vendredi 11 mars

 

Quand les deux femmes se retrouvèrent, Mathilde lui présenta une planche de portraits de play-boys hollywoodiens.

 

– Il y en a un qui serait votre genre d’hommes dans ce lot ?

– Oui, celui-là répondit Inès en désignant le portrait de Ryan Gosling.

– Parfait, maintenant on va passer au réglage de la persona, je vais vous demander de passer à côté, de vous déshabiller et de vous installer sur cette table de massage.

– C’est une plaisanterie !

– Ah, non !

– Monsieur Beautilleux n’a jamais parlé de ça !

– C’est volontaire, les modalités de transfert inter-univers restent pour l’instant top secret.

– Ça va être long ?

– Une petite demi-heure

– Je suppose que je peux garder mes sous-vêtements ?

– Comme vous voulez ! Installez-vous je mets en blouse

 

Et sous sa blouse Mathilde ne conserva que sa petite culotte et son soutien-gorge

 

A moitié à poil, Inès conservait encore fière allure.

 

– Vous êtes une très belle femme ! Lui dit Mathilde.

 

Inès en fut flattée

 

– Vous n’êtes pas mal non plus ! Répondit cette dernière.

 

Mathilde commença alors son « cinéma » en barbouillant sa cliente d’huile de massage.

 

– C’est pour empêcher l’électricité statique, à cause des électrodes

– Ah ? Vous avez les mains très douces !

– Vous trouvez ?

– Oui !

– Je peux vous offrir un petit massage relaxant avant d’entrer dans le vif du sujet.!

– Pourquoi pas, ça ne pourra me faire que du bien !

 

Le massage commença de façon classique (les massages érotiques commencent toujours de façon classique). Les épaules, le haut du dos, les bras, les cuisses.

 

– Vous massez-bien ! Minauda Inès.

– J’adore faire ça !

– Si vous pouviez me masser les fesses un petit peu ?

 

« Si c’est elle qui demande, je ne vais pas me gêner ! »

 

– Il faudrait peut-être ôter votre culotte !

– Bien sûr, descendez-là ! Répondit-elle en soulevant son bassin.

 

Mathilde se met à triturer le fessier de sa patiente, de plus en plus fermement, puis les mains écartent les globes, le doigt s’approche de l’anus et le masse.

 

– Oh, qu’est-ce que vous me faites, c’est agréable !

– C’est un massage Gong-gong, c’est chinois ! Improvise Mathilde

– Vous allez pas m’enfoncer le doigt ?

– Normalement quand on fait le Gong-gong, il faut enfoncer !

– Enfoncez, ma chère, enfoncez !

– Je vais un peu lubrifier.

 

Mathilde penche son visage sur le cul de sa patiente et se met à lui lécher la rondelle.

 

– Votre anus diffuse un goût divin, ma chère !

– Vous ne seriez pas un peu salope, vous ? Demande Inès.

– Je dois prendre ça comment ?

– Comme il vous plaira, mais je suis moi-même un peu salope.

– Alors retournez-vous…

– Non, non pas de suite, vous deviez me mettre un doigt, je l’attends.

 

Plus la peine d’enrober les choses sous prétexte de massage relaxant, le doigt s’enfonce profondément dans le trou du cul d’Inès qui se pâme de plaisir.

 

– Continuez, continuez, plus vite ! Ah, oui ! Encore, Oui, comme ça, je vais jouir du cul… Aaaah !

 

Incroyable, la dame part au quart de tour. Après l’orgasme, Inès se retourne spontanément.

 

– Et toi, tu n’as pas envie que je te fasse des choses ?

 

« Ça prend une drôle de tournure, cette affaire-là, mais je suis toute excitée, alors si elle veut me donner du bon temps, je ne vais quand même pas refuser ! »

 

– Si, si !

– Ben, retire ta blouse, hum… J’ai envie de voir tes nichons.

 

Mathilde se dégrafe et offre sa jolie poitrine aux caresses et aux baisers d’Inès

 

– Vous aimez les femmes, Inès ?

– Non, oui, enfin oui et non, j’aime bien m’envoyer en l’air avec des nanas que je rencontre, mais ce n’est pas si souvent. Mais c’est juste des « coups d’un soir », je n’irais pas vivre avec une femme, je tiens trop à mon indépendance, déjà avec les hommes c’est pas évident alors avec les femmes.

– Tu m’excites ! Coupa Mathilde qui n’avait pas envie d’écouter les états d’âmes d’Inès toute la journée. Et toi tu ne me montres pas tes nichons ?

– Si, si ! Tu vas voir comme ils sont beaux ! Et toi c’est plutôt les femmes ou t’aimes les hommes aussi ?

 

« Qu’est-ce que ça peut lui foutre ? Mais si ça l’excite d’entendre des cochonneries je vais lui en servir ! »

 

– Oui, j’aime bien les mecs aussi, en fait j’adore les bites, je serais capable s’en sucer une dizaine à la file.

– En avalant leur sperme ?

– Bien sûr !

– Et tu te fais enculer aussi ?

– J’adore ! Une bonne bite dans le cul, c’est tellement bon !

– Oui, mais c’est pas toujours évident de trouver des mecs qui ne fassent pas ça comme des bourrins… ou alors faut payer.

– Et oui, parfois les choses ne sont pas simples ! Répondit Mathilde qui avait étudié la philosophie dans sa jeunesse.

 

Inès ne répond pas, toute occupée qu’elle est à titiller le téton de la masseuse avec sa langue.

 

– Hum ! Quelle langue !

– T’as vu ça, hein ? Et attend que je vienne te lécher la chatte !

– Eh bien vas-y !

– Attends je m’occupe encore un peu de tes nichons.

 

Mathilde n’en revient pas, elle pensait dominer la belle sexagénaire pour la manipuler plus facilement, en fait c’est cette dernière qui a tendance à mener la barque. Mais qu’importe se dit la masseuse, l’essentiel est qu’elle soit satisfaite.

 

Elle se laisse donc faire, Inès s’acharne sur ses seins, ne lui laissant aucune marge de manœuvre… Et quand elle a fini de pourlécher et de suçailler elle lui offre… sa bouche.

 

Mathilde ne voit pas comment refuser, d’ailleurs Inès embrasse bien, mais l’insolite de la situation est terrible. Rouler une pelle à une nana crédule que l’on s’apprête à escroquer sans vergogne ! Elle en aurait presque honte !

 

– Et bien quelle fougue !

– Je suis comme ça quand je suis excitée

– Et qu’est-ce que tu aimes, toi, avec les hommes ?

– J’aime qu’un homme soit un homme !

– C’est-à-dire ?

– Viril, un peu dominateur, mais sans brutalité, enfin, je veux dire sans brutalité excessive, je n’aime pas la vulgarité sauf pendant l’acte, là on peut me traiter de tous les noms, ça me stimule.

– Et sexuellement ?

– Ben comme tout le monde !

– Oui, j’entends bien, mais encore.

– J’aimes les longues caresses, je suce, je me fais sucer, j’aime les longues pénétrations par devant et aussi par derrière quand c’est bien fait. J’aime qu’on m’encule !

 Martinov22F

« Très classique, mais ça me suffira pour briefer le gigolo ! »

 

Mathilde se coucha sur le dos, écarta les cuisses.

 

– Allez, vient me lécher mon minou !

– Ben dis donc tu mouilles !

 

« Evidemment elle m’a excitée cette conne, mais tant mieux je n’aurais pas besoin de simuler ! »

 

Inès lui lape le jus qui s’écoule de son vagin, balaie les chairs délicates avec de larges coups de langues.

 

– Tu veux que je te lèche derrière ?

– J’aime bien, mais en ce moment j’ai envie que tu m’envoie en l’air, alors reste où tu es !

– C’est dommage, j’aime bien lécher le cul des femmes, uniquement les femmes, pas les hommes.

 

Mathilde renonça à lui demander pourquoi, ne voulant plus interrompre son petit léchage.

 

Et c’est que Inès n’était pas béotienne, en la matière, elle léchait étonnamment bien, la langue s’amusait maintenant à dévier vers le clitoris mais sans y rester, ce qui provoquait des frissons de plaisir à sa partenaire mais retardait son plaisir.

 

– Fais-moi jouir, fais-moi jouir !

 

Quelques secondes plus tard, Mathilde éclatait, Inès l’étreignit et l’embrassa de nouveau provoquant une nouvelle fois un sentiment de culpabilité chez la belle mature à lunettes.

 

– Tu fumes ?

– Comme un pompier !

 

Ils firent alors une pause en fumant une clope et en descendant un jus d’orange.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 19:02

Martinov 22 – Univers parallèles – 5 – Mathilde, bourgeoise lubrique par Maud-Anne Amaro

 

Stamp mature

Samedi 1er février

 

– Oh, merci de m’appeler, j’ai trouvé votre conférence et votre livre formidable… si, si… Je me suis régalée. Accepteriez-vous que nous nous rencontrions ? Proposa Mathilde

– Ma foi, pourquoi pas, mais je crains ne pas avoir grand-chose à ajouter à ce que j’ai écrit…

– Ça ne vous engage à rien, on trouve en général ma compagnie agréable !

 

« Elle veut me draguer ! » Cru deviner Beautilleux, du coup il accepta un rendez-vous.

 

– On peut se retrouver dans un café…

– Venez donc chez moi, je vous envoie un taxi, donnez-moi votre adresse !

 

La proposition était tellement insolite que l’homme ne la refusa pas.

 

Il fit arrêter le taxi devant un fleuriste car on ne répond pas à l’invitation d’une dame en arrivant les mains vides, mais il pesta contre cette dépense dont il se serait bien passé !

 

Mathilde était habillée de façon fort coquette : une petite robe noire légèrement décolletée et dévoilant de jolies épaules.

 

– Entrez, Monsieur Beautilleux, soyez le bienvenue. Oh, des fleurs, merci, c’est gentil !

 

« Quel radin, ! C’est quoi ce bouquet rachitique ! »

 

– Asseyez-vous, whisky, porto, jus de fruit ?

– Non merci, à moins que vous ayez une bière ?

– Fabienne ! Crie Mathilde.

 

Une blonde frisée comme un mouton en tenue de soubrette, un peu boulotte mais au visage agréable fait son apparition.

 

– Fabienne, descends chercher un pack de bière à l’épicerie ! Et occupe-toi des fleurs.

– Bien madame !

– C’est Fabienne, ma dame de compagnie, une belle salope ! N’est-ce pas Fabienne ?

– Oui madame !

 

Beautilleux n’en revient pas de cet échange surréaliste et commence à se demander où il est tombé, mais ce n’était que le début des surprises.

 

Mathilde croisa les jambes dévoilant le haut de sa cuisse.

 

– Bon allons-y, cher monsieur ! Je suppose que vous êtes satisfait de votre petite conférence ?

– Ma foi !

– Vous êtes très doué, vous feriez gober n’importe quoi à ces simples d’esprit.

 

La réflexion rendit Beautilleux pour le moins perplexe.

 

Sur ces entrefaites, Fabienne réapparut avec une bière.

 

– Mais Fabienne, ça ne va pas, la bière ça se boit frais, mets-moi ça dix minutes au congélateur et tu serviras après.

– Bien madame !

– Faut tout lui dire ! Elle est un peu nunuche, mais je l’adore. Je devrais la punir, mais ça ne sert à rien, elle adore qu’on la punisse ! Bon où en étions-nous ?

– Je ne sais plus trop, je suis là pour répondre à vos questions.

– Vous aimez mes jambes ?

– Pardon ?

– Vous étiez en train de les regardez, dites-moi ce que vous en pensez, ça me fera plaisir.

– Elles sont très belles !

– Merci, vous êtes un gentleman, je ne me plains pas, pour mon âge, je trouve que je ne suis pas mal conservée, non ?

– Vous êtes une belle femme !

– Et encore vous ne m’avez pas vu à poil !

 

Beautilleux esquissa un vague sourire un peu gêné.

 

– Vous aimeriez ? Reprit-elle.

– Je suis un homme, mais bon, vous vouliez me posez des questions.

 

Et voilà que Fabienne revient avec une bière

 

– C’est assez frais ça ? Demande Mathilde, oui on dirait, sers-moi un whisky.

 

Elle attendit que Fabienne soit partie pour poser sa question :

 

– Répondez-moi franchement, votre baratin sur les univers parallèles, vous y croyez ?

– Bien sûr !

– Ben pas moi ! Dans ce que vous avez écrit, il n’y a rien d’observable.

– Ce sont des supputations de bon sens.

– Le bon sens, c’est souvent n’importe quoi, c’est la personne qui donne un avis en cinq minutés au café d’en face sur un sujet qui demande cinq années d’études. Essayez donc de jouer de la trompette en n’utilisant que le bon sens !

– Vous m’avez fait venir pour me dire ça ?

– Non, pas tout à fait !

– Alors ?

– Alors on pourrait s’associer !

– J’ai du mal à suivre !

– Avec toutes ces rombières qui sont crédules on pourrait ramasser un paquet de fric.

 

La dame se mettait donc à parler gros sous, voilà qui changeait la donne. Beautilleux pensait se renflouer financièrement en écrivant n’importe quoi, mais il était bien évident que si une opportunité lui permettait de gagner plus d’argent, il n’allait pas cracher dessus.

 

– Bon, il faut que les choses soient bien claires entre nous ! Reprit Mathilde, avouez que vos prétendues théories sont de la fumisterie et après je vous dirais comment on va gagner des sous, tous les deux.

– Soit ! Je veux bien l’admettre.

– Super !

 

Et Mathilde remonta sa robe jusqu’à la taille dévoilant une charmante petite culotte bleu électrique.

 

– Ça vous plaît ?

– A quel jeu jouez-vous ?

– Au chat et à la souris !

– Et c’est moi la souris ?

– Exactement !

 

Beautilleux est en pleine confusion mentale.

 

« Elle veut quoi ? Un plan cul ? Une proposition d’escroquerie foireuse ? Cette femme doit être à moitié folle, je vais me barrer d’ici ! »

 

Oui, mais quand on a devant ses yeux une fine culotte en dentelle qui ne cache pas grand-chose, on a du mal à s’extraire de son fauteuil !

 

– Et si je vous demandais de me la retirer ? Lui suggère Mathilde.

 

« C’est donc bien un plan cul, je ne vois pas pourquoi je n’en profiterai pas. J’espère seulement qu’il n’y a pas de piège ! »

 

– Je veux bien entrer dans votre jeu, mais je risque de vous décevoir, je n’ai rien d’un apollon et je prends des médicaments pour le cœur.

– Je m’en fous, vous avez des beaux yeux et surtout vous avez une personnalité, c’est ça qui m’intéresse. Alors tu me la retires, ma culotte ou tu attends la révolution prolétarienne ?.

 

Comme un zombi, Beautilleux s’approcha de la belle mature et comme dans un rêve commença à faire glisser vers le bas le petit dessous féminin. Mathilde l’aida en soulevant son popotin.

 

Beautilleux se retrouve avec la chatte poilue de la dame sous les yeux, complètement tétanisé incapable de bouger.

 

– La culotte vous avez le droit de la sentir !

 

L’homme la porte à ses narines, la hume.

 

– L’odeur vous plait ?

– Oui bien sûr !

– Vous êtes un petit cochon !

– Mais…

– Rassurez-vous, j’aime bien les petits cochons. Venez donc sentir ma chatte, à présent.

 

Beautilleux y fourre son nez, renifle, l’odeur lui plait.

 

– Ça sent peut-être un peu le pipi ? Le taquine-t-elle

– Non, enfin, je ne sais pas.

– T’es troublé, toi ! Répond Mathilde passant au tutoiement.

– On le serait à moins.

– Et mon cul, tu voudrais sentir mon cul.

– Ben…

– Ben si, tu vas le sentir !

 

Mathilde exécute une légère glissade dans son fauteuil de façon à ce que son anus soit accessible par l’homme.

 

– Allez, renifle-moi le trou du cul !

 

Il le fait, de toute façon il n’est plus maître de ses réactions.

 

– Je ne te demande pas ce que ça sent, tu vas me répondre une bêtise.

– Euh…

– Mais tu as le droit de lécher

– Euh…

– Allez vas-y lèche-moi le trou du cul.

 

L’homme était peu coutumier de cette pratique, mais ne sut refuser, Sa langue s’approcha de l’œillet fripé et y virevolta quelques instants.

 

– Hum, c’est bon, continue un peu…Dis-moi, est-ce que tu bandes ?

– Oui.

– Montre-moi !

 

Beautilleux satisfait que l’on passe à autre chose fait glisser le curseur de sa braguette.

 

– Mais non pas comme ça, voyons tu n’es pas dans un urinoir mais devant une belle salope bourgeoise Alors tu me retires ce pantalon et le reste tu poses ça, euh tu poses ça… Fabienne, viens ici et pose délicatement les vêtements de monsieur quelque part.

 

La soubrette arrive, par réflexe, l’homme se cache la zigounette avec ses mains.

 

– Tu vas suivre Fabienne, elle va te laver la bite, j’ai envie de te sucer, mais j’aime bien les bites propres.

– Euh… On va peut-être en rester là !

– Comme tu veux, on en reste là, non seulement tu vas rater une bonne séance de baise, mais je vais être obligé de chercher quelqu’un d’autre pour monter une petite escroquerie qui va nous rapporter des millions.

– Des millions ?

– Si on se débrouille bien, oui ! Alors tu suis Fabienne et tu arrêtes de faire ton timide.

 

Comme un somnambule, il suit Fabienne dans la grande salle de bain de la bourgeoise.

 

– Si Monsieur veut bien approcher sa bite du lavabo !

 

Beautilleux à l’impression de se retrouver quarante ans en arrière, avant l’apparition du Sida, quand les prostituées travaillaient sans capote et procédait au lavage manuel des quéquettes de leur client.

 

– Si monsieur veut bien se décalotter !

 

Le monsieur se décalotte, Fabienne se mouille les mains à l’eau savonneuse et lui débarbouille le kiki en insistant sur le gland.

 

– Voilà, la bite de Monsieur est toute propre, je vais l’essuyer un peu.

 

Non seulement il est tout propre mais il bande comme un sapeur. Il réintègre le salon de Mathilde suivi de Fabienne

 

– Sa bite est-elle bonne, Fabienne ?

– Je ne l’ai pas sucé, madame !

– Eh bien, fais-le et dis-moi !

– Madame exagère, je n’ai nulle envie de sucer la bite de ce monsieur.

– Alors vas te mettre au coin, et les fesses à l’air et restes-y tant que je ne te dise pas le contraire

 

La soubrette obtempère, elle accroche le pan de sa jupette à sa taille et dévoile ses fesses, elle ne portait pas de culotte

 

« Mais c’est quoi cette maison de dingues ? » Ne cesse de se demander Beautilleux !

Martino22e

– On a vraiment des problèmes avec les gens de maison à notre époque, mon pauvre monsieur ! Déclare Mathilde.

– Je ne sais pas, je n’ai pas de domestique ! Répond bêtement l’homme.

– C’est terrible, je vais encore être obligé de la fouetter, mais le problème c’est qu’elle adore ça, alors je ne sais comment la punir ? Bon assez causé approche-toi que je mette tout ça dans ma bouche. J’adore sucer des bites, n’est-ce pas Fabienne ? Oh Fabienne, ce n’est pas parce que tu es au coin qu’il ne faut pas me répondre !

– Oui, madame, vous êtes une bonne suceuse de bites ! Répondit la soubrette.

 

Mathilde commença par déposer un petit bisou du bout des lèvres sur l’extrémité du gland, avant de le titiller un peu avec la langue, puis tout d’un coup elle emboucha complétement le membre pendant que sa main flattait les testicules.

 

Beautilleux était aux anges, regrettant simplement que la femme n’ait pas dégagé son haut. Il adorait les poitrines des femmes, mais n’osait pas lui demander.

 

Mathilde vivait seule en compagnie de Fabienne, depuis que son militaire de mari l’avait quitté pour un jeune lieutenant de cavalerie.

 

Elle passait des annonces genre « rencontre sans lendemain » sur des sites spécialisés et la plupart du temps, se faisait rétribuer, non pas pour gagner de l’argent, elle en avait plus qu’il lui en fallait, mais afin de lever les rapports de toute ambiguïté, et en plus ça lui permettait de diriger les opérations.

 

Elle aimait aussi la compagnie des femmes, mais les rencontres par Internet l’avaient déçu, ni les rombières décaties, ni les camionneuses de caricatures, ni les féministes bavardes ne l’intéressaient et puis il y avait Fabienne qui n’était pas trop farouche.

 

Bref, on digresse, revenons à notre petite séance, Mathilde se régale, elle aurait été capable de sucer des bites pendant des heures, c’était d’ailleurs l’un de ces fantasmes, aligner quinze bonhommes bien bandés devant elle et les sucer les uns après les autres…

 

Elle sentit une goutte de liqueur séminale perler sur le gland de Beautilleux. Elle ralentit son action, son but n’étant pas de la faire jouir par la bouche.

 

Sa main passa derrière l’homme, atteignit les fesses, les tritura un peu, puis le doigt pris la route du sillon jusqu’au petit trou qu’elle massa négligemment.

 

Cela l’amusait toujours de pratiquer ainsi, les réactions des hommes étaient alors diverses, allant du refus outré, somme toute assez rare, jusqu’à l’acceptation complice en passant l’indifférence polie.

 

Présentement, de refus, il n’y en en pas, mais pas d’enthousiasme non plus. Qu’à cela ne tienne, le doigt s’enfonce.

 

– Tu aimes ?

– Comme ça…

– On te l’a déjà fait ?

– Dès fois.

– Et un gode tu as essayé ?

 

Beautilleux est gêné, il n’a vraiment pas envie de lui raconter qu’un jour l’une de ses maîtresses occasionnelles, complètement nymphomane lui avait montré sa collection de godemichets, les avait introduits devant lui dans ses deux orifices et l’avait persuadé d’essayer à son tour. Ne voulant pas perdre la face, il l’avait fait, et en conservait un souvenir trouble mais n’avait pas renouvelé l’expérience.

 

– Oui, une fois, mais ce n’est pas mon truc ! Dit-il croyant cette formule suffisante pour clore le sujet.

– Parce que la fille qui te l’a fait n’a pas su faire, laisse-moi essayer.

– Peut-être pas ?

– Tu n’as pas confiance en moi ?

– Ce n’est pas ça…

– C’est quoi alors, on essaie, ça ne va pas te tuer, et si tu ne supportes pas, je n’insisterais pas. Fabienne va me chercher un gode, un petit, tu l’encapotes et tu mets du gel.

– Oui madame ! Est-ce que je me remets au coin après ?

– Non, après tu retournes bosser, apporte-moi une grande serviette.

 

Fabienne revient avec une serviette de bain qu’elle étale sur le canapé, Mathilde invite l’homme à se coucher dessus, sur le dos.

 

– Lève une jambe que j’introduise le machin. N’ai pas peur, je ne suis pas une brute.

 

Le gode entre facilement dans le trou du cul masculin, sans réaction particulière de l’intéressé. Elle active le vibrateur intégré et enfonce plus profondément l’objet avant de le faire aller et venir.

 

– Alors c’est bon ?

– Oui mais on peut peut-être arrêter.

– Tu viens de dire que c’était bon, alors je le bouge encore un peu.

 

Beautilleux se laisse faire encore quelques minutes, puis retire l’objet.

 

– C’est bon de se faire enculer, non ?

– C’est pas très normal pour un homme.

– Et pourquoi ce serait normal pour une femme et pas pour un homme ?

– C’est les pédés qui font ça !

– Tu en as encore beaucoup des arguments débiles dans ce genre.

– Je disais ça comme ça.

– Et maintenant tu vas me sucer, je suis toute excitée.

 

Beautilleux, ravi que l’on change de registre plongea sa langue dans les chairs intimes de sa partenaire qui mouillait comme une soupe. Il ne déteste pas ce goût et lape à qui mieux-mieux

 

Mathilde commence à être atteinte de spasmes significatifs

 

– Plus haut la langue.

 

L’homme est un peu maladroit, la femme vient l’aider en portant le doigt sur son clitoris érigé, avant d’exploser sa jouissance.

 

– Ah ! Ça fait du bien. Tu aimes qu’une femme te domine, on dirait ?

– Ça ne me dérange pas !

– T’es marié ?

– Je ne le suis plus !

– Ça t’amuserais d’être mon petit esclave ?

– Comment ça ?

– Admettons qu’on s’associe un peu, ça veut dire que ce sera toujours moi qui mènerai la barque, que ce soit pour le sexe ou pour le business.

– Faut voir !

– Faut voir quoi ? Je vois bien que t’es tenté. De toute façon tu n’es pas enchaîné, le jour ou t’en as marre, tu reprendras tes billes.

– Et ce serait quoi le business ?

– On va envoyer des gens dans un faux monde parallèle, évidemment ils ne reviendront pas et on leur piquera tout leur fric.

 

Beautilleux, interloqué ne s’attendait pas vraiment à ça

 

– On ne va pas faire disparaître des gens, tout de même !

– Non, parce que si quelqu’un s’inquiète ils réapparaitront !

– Et ils porteront plainte pour vol !

– Mais non pas du tout ! Mais fais-moi donc confiance au lieu de me prendre la tête avec tes questions ! Je te rappelle que c’est moi la chef, toi t’es mon esclave, t’es là pour l’intendance.

– Quand même !

– Ça va très bien se passer, ne t’inquiètes surtout pas !

– Mais concrètement on ferait quoi ?

– On se met en stand-by quelques jours, je te rappelle très vite.

 

Beautilleux quitta Mathilde, circonspect. Il était quasiment persuadé d’être tombé sur une cinglée nymphomane et que cette étrange rencontre ne connaîtrait aucune suite.

 

L’homme parti, Mathilde rappela Fabienne.

 

– Je ne sais pas comment il a réussi à me faire jouir, en fait il était tellement emprunté que ça a dû m’exciter…

– Hi : Hi !

– Mais je ne suis pas rassasiée ! Viens me lécher l’abricot !

 

Fabienne approche sa petite langue.

 

– Un peu l’anus d’abord, voyons !

– Bien sûr, madame !

– Hum c’est trop bon ! Ne bouge pas je crois que je vais péter !

 

Elle le fait ! Instinctivement Fabienne se recule

 

– Oh, la la !

– Tais-toi et lèche, je vais peut-être en faire un autre. Prout !

– Whah !

– Ça va, tu en a pris plein les narines !

– Oui, Madame est dégueulasse.

– Mieux que ça ! Dis-moi ce que je suis, tu sais bien que ça m’excite !

– Madame est une bourgeoise salope, une morue, un garage à bites !

– Et toi tu es quoi ?

– Oh, moi….

– Allez, occupe-toi de ma chatte, je crois que je ne vais pas tarder à venir !

 

Fabienne excellait dans l’art du broutage de minou, et elle adorait ça, elle commença par laper toute la mouille dont le sexe de sa patronne était imbibé, puis elle titilla de la pointe de sa langue le gros clito qui n’attendait que ça. Quelques secondes après Mathilde jouissait pour la seconde fois en aspergeant ses douces cuisses de ses sucs.

 

– C’était bon, va chercher un grand verre.

 

La soubrette comprit ce que cela sous-entendait. Quand elle revint avec un verre à soda, Mathilde pissa dedans et le remplit au trois-quarts avant d’ordonner à Fabienne d’en boire la moitié, ce qu’elle fit sans problème, elle adorait la pisse. Quant à l’autre moitié, ce fut la bourgeoise qui la siffla, N’est-on jamais mieux servi que par soi-même ?

 

-Tu jetteras les fleurs de l’autre abruti à la poubelle, elles sont moches !

– Je peux les garder pour moi ?

– Si tu veux, tu peux même te les foutre dans le cul si tu veux !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:59

Martinov 22 – Univers parallèles – 4 – Une détective très spéciale par Maud-Anne Amaro

 

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Mercredi 5 Mars

 

Béatrice se rend donc à l’agence Zampano, dans le quartier des Halles, une officine de détectives privés tenue par Brigitte Silverberg (voir Martinov 17 – L’élixir du docteur Lidenbrock). Un gros lard l’informa que Madame Silverberg ne pouvait la recevoir faute d’avoir pris rendez-vous, mais que ses collaborateurs se feraient un plaisir… (air connu)

 

– Dites-lui que c’est la part de Béatrice Clerc-Fontaine et que j’en ai que pour cinq minutes.

– Je veux bien essayer, mais je ne vous promets rien. Répondit le gros lard.

 

Et trois minutes plus tard Brigitte faisait entrer Béatrice dans son bureau.

 

– Je ne voulais pas te déranger…

– Penses-tu, j’ai tout mon temps, alors voyons, je pense que tu vas me demander un truc impossible ! J’adore les trucs impossibles… mais ça a un prix.

– Je vais t’expliquer et tu me feras un devis.

– Un devis ou autre chose ! Tu sais que tu es toujours aussi craquante, je m’offrirai bien une petite séance d’amour vache avec toi !

– Tout le plaisir sera pour moi !

– Alors battons le fer quand il est chaud.

 

Brigitte active l’interphone :

 

– Jean-Pierre, je m’absente jusqu’en début d’après-midi, j’ai un rendez-vous à 11 heures, vous recevrez le bonhomme à ma place et s’il n’est pas content vous décalerez.

 

Elle se lève, invite Béatrice à la suivre.

 

– Mais on va où ?

– Chez moi !

– Tu ne veux pas que je te raconte l’affaire avant ?

– Tu me raconteras dans la voiture.

 

Sur place après avoir bu le verre de politesse, Brigitte commença de suite les hostilités.

 

– A poil, ma grande !

– Euh…

– Euh, quoi, tu étais d’accord, non ? Alors à poil, je te domine, je suis la maîtresse, tu es mon esclave, et je ne veux pas t’entendre rouspéter.

– D’accord, entièrement d’accord, mais j’aurais bien aimé un gros bisou avant de commencer !

 

Brigitte ne répond pas, mais son visage s’éclaire d’un large sourire et elle fait signe à Béatrice de s’approcher. Les deux femmes s’étreignent et s’embrassent avec fougue.

 

Après cette petite mise en bouche (c’est le cas de le dire) Béatrice se déshabilla.

 

– Hum, toujours aussi bien foutue, attends-moi sans bouger, je reviens je vais me changer.

 

Quand Brigitte revient, Béatrice a devant elle une véritable apparition. La détective privée s’est passé un corset noir à bretelles, soulignant la rondeur et la beauté de ses seins, elle n’a pas de culotte et quelques poils taillée en un long ticket de métro lui décore la minette, ses jambes sont gainées de bas résilles noir et ses longs cheveux noirs sont attachés en queue de cheval.

 

– Ça va, tu vas t’en remettre ?

– Tu me fais mouiller !

– J’espère bien ! Et à propos de mouillé, j’ai comme une grosse envie de pipi, tu imagines comment je vais gérer ça !

– Tout à fait ! Ce ne sera pas une corvée !

– Tant mieux ! N’empêche que tu es mon esclave et que pour l’instant tu n’as pas l’air d’une esclave, mais je vais arranger ça !

 

Brigitte farfouille dans un tiroir et en extrait un collier de chien qu’elle passe autour du cou de sa soumise avant de le relier à une laisse. Elle s’empare ensuite de deux pinces à seins qu’elle fixe sur les tétons de Béatrice.

 

– Ça fait mal, j’espère !

– Ça ira !

– Alors maintenant à quatre pattes, je t’emmène promener jusqu’aux chiottes.

 

Et là, Brigitte au lieu de se servir de la laisse pour faire avance la jeune chimiste, lui tire les cheveux

 

– Non, non, pas les cheveux !

– Pardon, j’ai mal entendu.

– Je n’ai rien dit.

– Il me semblait pourtant avoir entendu quelque chose.

– Non, non !

– Mais quelle menteuse, mets ta tête en arrière et ouvre la bouche.

 

Brigitte lui crache alors sa salive plusieurs fois de suite.

 

– Avale !

– Glups ! C’est fait.

 

Béatrice ressent un étonnant plaisir masochiste à se faire ainsi cracher dessus.

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La brune vient ensuite lui palper la chatte :

 

– On dirait que ça te fait mouiller, tout ça !

– Ben oui c’est l’ambiance !

– Je croyais que c’était moi.

– C’est toi aussi !

– Bon allez, on y va !

 

Dans la salle de bain, Brigitte s’assoit que le bord de la cuvette de façon à ce que sa chatte soit devant le visage de Béatrice.

 

– Attention, ça vient !

 

Elle ne bluffait pas quand elle disait qu’elle avait une grosse envie. Béatrice se régale, mais le jet est tellement abondant qu’elle manque de s’étouffer.

 

– On se calme on se calme, je me retiens un peu, et je vais te faire encore deux ou trois gouttes.

– Qu’est-ce qu’il est bon ton pipi ! S’exclame Béa en absorbant avec gourmandise ce petit supplément.

– T’aimes ça, la pisse, hein ma salope !

– J’adore !

 

Béatrice attend que sa partenaire lui demande de lui nettoyer la chatte, mais l’ordre ne vient pas. Brigitte ferme les yeux, semble se concentrer.

 

« Qu’est-ce qu’elle fout ? »

 

Mais elle croit comprendre.

 

– Je vais peut-être chier, tu veux regarder ? Tu n’es pas obligée.

 

Béa est tétanisée, la scato est pour elle une expérience relativement récente qu’elle n’a eu l’occasion de pratiquer que dans des moments de très grande excitation quand la fascination l’emporte sur la répulsion.

 

– Je vais essayer ! Répond-elle timidement.

 

Brigitte se retourne en restant toujours accroupie sur la lunette de la cuvette.

 

– Je suis gentille, je t’offre une vue imprenable sur mon cul ! Tu le trouves comment mon cul ?

– Divin !

– Ça ne vient pas, lèche-moi un peu la rondelle, ça va aider !

– C’est-à-dire…

– C’est-à-dire quoi ? Tu ne te rends pas compte de l’honneur que je te fais !

 

Un peu anxieuse, Béatrice se met à léchouiller l’anus de sa partenaire, qui s’ouvre très timidement.

 

– Mets moi un doigt, attends, t’as pas les ongles trop longs ? Non ? Vas-y, mais doucement !

 

Béatrice après avoir mouillé son doigt, l’enfonce dans l’étroit conduit. Elle sent la présence d’une masse molle.

 

« Putain, qu’est-ce qu’elle me fait faire ? »

 

– Allez, enfonce !

– C’est-à-dire… je crois qu’il y a quelque chose qui est prêt à sortir.

– C’est pas grave, continue de doigter, ça va aider !

– Juste un peu, alors !

 

Quelques va-et-vient que Brigitte semble hautement apprécier puis le doigt ressort… pollué.

 

– Ben quoi, c’est juste un peu de caca ! Donne-moi ton doigt, je vais le nettoyer.

 

Ce qu’elle fit avec un regard vicieux, et à ce moment Béa regretta presque de ne pas l’avoir fait elle-même.

 

– Non, ça ne veut pas venir, je ressaierai tout à l’heure, je te ferais un gros caca rien que pour toi !

– C’est trop d’honneur !

– Tu te fous de moi, là ?

– Juste un peu.

– Je vais être obligée de fouetter tes jolies fesses. Rassure-toi je ne vais pas te massacrer !

– Vas-y !

– Mets-toi en levrette sur le lit et cambre bien ton petit cul de petite salope, tu vas déguster.

– Maman, j’ai peur ! Se moque Béatrice.

– C’est ça fait l’andouille, dans cinq minutes tu rigoleras moins.

 

Brigitte revient avec une cravache et sans autre préalable en assène un bon coup sur les fesses de la jeune chimiste. Laquelle étouffe un cri de douleur.

 

– Ça fait mal, ma salope, hein ?

– Ne tapes pas plus fort !

– Comme ça ?

– Aïe !

– T’as raison, gueule, ça m’excite ! Et quand j’aurais fini de de fouetter, je t’enculerais avec un bon gode que je te ferais lécher après !

– Tout ce que tu veux ! Aïe !

– Tiens, trainée, morue, gourgandine.

– Quelle poésie ! Aïe, aïe, aïe.

– Tiens, je te dis pas ton cul, il a pris des couleurs.

– Oulala, j’ai mal, Brigitte !

– J’arrête, alors ?

– Non ! Encore un peu, juste un peu.

 

Brigitte lui donna encore trois coups puis lâcha sa cravache.

 

Béatrice se redresse en soufflant, elle fait une drôle de tête mais garde le sourire.

 

– Oh lala, mais je t’ai fait pleurer, ma pauvre bibiche, fallait me dire d’arrêter avant, regarde-moi ça, ton Rimmel a foutu le camp, viens m’embrasser !

 

Les deux femmes s’embrassent tendrement et se caressent.

 

– Tu sais, ce n’était pas désagréable, je crois que je me découvre des penchants un peu masos.

– On continue alors ?

– Si tu veux !

– Tu vas te mettre par terre et tu vas me lécher les pieds.

 

Voilà qui ne constitue pas une corvée pour notre chimiste préférée qui adore pratiquer ce genre de fantaisie.

 

Et c’est vrai qu’ils sont jolis les pieds de la détective, tout lisse, les ongles parfaitement vernis d’un joli rouge cerise.

 

Alors Béatrice les lèche, le dessus, mais surtout les orteils qu’elle porte en bouche avec gourmandise, s’acharnant sur le pouce qu’elle suce comme s’il s’agissait d’un pénis trapu.

 

– Et ben dis donc, pour toi, c’est pas vraiment une punition ce truc !

– Pas du tout !

– Qu’est-ce que je pourrais bien te faire ? Si j’appelais le gardien de l’immeuble pour que tu lui suces la bite ?

– Bof ! Si ça t’amuse, mais t’as pas autre chose à me proposer ? Tu m’avais parlé d’un gode !

– Ah, oui c’est vrai, j’en ai un tout neuf, transparent, mais si je te mets le gode, il y a une condition.

– Que je le lèche après usage.? C’est ça ?

– Tu ne dégonfleras pas ?

– Disons que je vais essayer de ne pas me dégonfler.

 

Brigitte fouille dans son tiroir et en extrait un « Doc Johnson » spécial anal de 15 centimètres en verre transparent.

 

– Allez en levrette, la chimiste ! Je vais te le mettre comme ça, il est propre !

– Vas-y !

 

Brigitte lui crache sur le trou du cul pour faciliter l’introduction, puis fait pénétrer le sex-toy dans l’étroit orifice, jusqu’à la garde.

 

– C’est bon ?

– Oui, j’aime bien être rempli comme ça !

 

La brune fait alors coulisser l’objet de toute sa longueur, en cadence. A chaque poussée Béatrice pousse un râle de plaisir.

 

– Ah, c’est bon, tu m’encules bien !

 

Brigitte n’arrête pas et accélère ses mouvements, et de façon fulgurante, elle se met à jouir, Brigitte n’arrête pourtant pas ses mouvements.

 

– Enlève-le, enlève-le.

 

Brigitte tiens le gode dans sa main, on ne peut pas dire qu’il soit exagérément pollué, mais il n’est pas net non plus.

 

– Viens lécher !

 

Béatrice regarde l’objet, respire un grand coup et d’un geste de défi, lèche l’extrémité de l’objet. Ça se passe bien mieux que ce qu’elle craignait, Elle tend le gode à sa complice :

 

– Tu en veux un peu !

– Avec plaisir.

 

Et les deux coquines se mettent à sucer le sex-toys ensemble en rigolant comme des bossues, puis elles s’embrassent tendrement.

 

– Alors, j’ai été une bonne esclave ?

– Oui, et une belle cochonne, mais maintenant je suis excitée comme une puce, il va falloir que tu me lèches l’abricot.

– Allonge-toi et écarte tes cuisses, je vais te faire sauter aux rideaux !

 

Excitée comme Brigitte l’était, il ne fallut pas longtemps pour la mener à l’orgasme, Béatrice prit néanmoins le temps se lécher la bonne mouille qui dégoulinait de la chatte de sa partenaire avant que quelques savants coups de langues sur le clitoris, la fasse fondre de plaisir.

 

– Maintenant je peux aller faire mon petit caca ! Déclara la jolie détective.

 

Elle ne demanda pas à Béatrice de la suivre, ce qui fait que notre jeune chimiste se demanda quelle attitude adopter, elle hésita une bonne minute puis rejoignit sa camarade de jeu.

 

– Ah, tu venais voir ? Ben tu arrives trip tard, c’est fait ! Par contre je ne me suis pas essuyé le cul…

– Retourne-toi, je m’en occupe.

 

On fit une petite pause, bières et cigarettes avant d’évoquer de nouveau le cas Beautilleux

 

– Avec la plaque de la camionnette, on va te la trouver, ton adresse. Lui assura Brigitte

 

Vendredi 7 mars

 

Effectivement l’entreprise de location retrouva l’historique de la mission, le camion s’était rendu avec sa charge dans un hangar situé au kilomètre 34 de la RD16. La prestation avait été payée en liquide.

 

Lundi 10 mars

 

Béatrice eut du mal à trouver le hangar en question, dont la porte était fermée d’un simple cadenas.

 

Brigitte enquêta, le propriétaire des lieux était en maison de retraite, sa mémoire semblait défaillante, mais il jura ses grands dieux n’avoir loué son hangar à personne et ne connaissait aucun Leloup, ni aucun Beautilleux.

 

Mercredi 12 mars

 

Béatrice et Brigitte décidèrent alors de revenir sur les lieux et de faire sauter le cadenas. A l’intérieur outre un tenace odeur de renfermé et un incroyable fouillis, ils ne trouvèrent aucune cabine.

 

– Pas con le mec, il s’est servi du hangar comme relais. On ne peut plus le pister. Se lamenta Béatrice.

– Mais si, il dû faire prendre la cabine par un transporteur pour l’apporter ailleurs. On a le lieu d’enlèvement, une fourchette de dates, il suffit de se renseigner auprès de tous les transporteurs du coin, il n’y en a pas tant que ça !

– On est certaines maintenant que ce mec trafique quelque chose de louche, mais qu’est-ce qu’on eut bien faire de louche avec une cabine d’ascenseur ?

 

Vendredi 14 mars

 

Il fallut tout de même pas mal de pugnacité et de graissage de pattes afin que Brigitte trouve le renseignement souhaité.

 

Un enlèvement avait effectivement eu lieu le lendemain sur la RD 16, la destination était à Rambouillet dans les Yvelines chez une certaine Mathilde Descloseaux.

 

Lundi 17 mars

 

Munis de l’adresse, le professeur Martinov et Béatrice se rendent sur place…. Et ne trouvèrent personne !

 

Nouvelle intervention de Brigitte qui découvre qu’il s’agit bien d’un pavillon appartenant à Mathilde Descloseaux qui le loue, mais pour l’instant il est vide. Elle récupère l’adresse parisienne de la propriétaire et la communique à Béatrice..

 

– Voilà ! dit Brigitte; maintenant je te laisse te débrouiller.

– Tu me diras combien je te dois ?

– Vu le temps que j’ai passé, je crois que ça mérite un nouveau gros câlin, j’ai très envie de te bouffer la chatte.

– Quand tu veux !

– On se téléphone, on se fera une bouffe et après on se fera une touffe.

– Whaaa !

– Et si t’as encore besoin de moi n’hésite surtout pas !

 

Mardi 18 mars

 

Et cette fois c’est Avenue Victor Hugo devant un immeuble cossu, que Béatrice et Martinov sonnent à l’Interphone.

 

– Qu’est-ce que c’est ?

– Je suis la personne qui a aménagé la cabine d’ascenseur qui a été livré à Rambouillet…

– Quoi ? Montez c’est au deuxième, je vous ouvre.

 

« Mais comment ces zigotos m’ont-ils trouvé ? On avait pourtant bien brouillé les pistes, c’est cet abruti de Beautilleux qui a dû déconner… »

 

Il nous faut à ce stade du récit décrire sommairement la dame, puisque son rôle dans cette histoire sera loin d’être négligeable.

 

Mathilde a probablement dépassé la cinquantaine, mais elle est remarquablement bien conservée, joli visage quoique légèrement carré, cheveux auburn coupés au carré avec petite mèche rebelle sur le front, lunettes à grosses montures, rouge à lèvres couleur cerise et sourire carnassier. Quant au chemisier imprimé à fleurs, il paraît bien rempli.

 

– En fait commence Martinov, nous cherchons à rencontrer Monsieur Daniel Leloup ?

– Connais pas !

– Il se fait parfois appeler Jean-Louis Beautilleux !

– Ah ?

– Ça vous parle ?

– Disons que c’est une vague relation de travail.

– Si nous pouvions avoir ses coordonnées, et après nous vous laisserons.

– Vous m’embarrassez. Pour quelle raison vous donnerais-je ce renseignement ?

– Ce monsieur nous doit de l’argent !

– Comment ça il vous doit de l’argent ?

– Il nous a payé avec des chèques en bois.

 

Martinov cru devoir préciser la falsification du chèque de banque.

 

Mathilde est en train de comprendre que Beautilleux a déconné et que son comportement risque de planter l’escroquerie qu’ils s’apprêtaient à monter. Il lui faut désamorcer tout ça et elle n’a pas trente-six solutions.

 

– Ecoutez, monsieur Beautilleux est en déplacement à l’étranger. Combien vous doit-il ? Je vais vous rembourser sa dette ?

– 7 000 euros !

– Quoi ?

– Ben oui !

– Le salaud ! Lâcha Mathilde spontanément ! Oh ! Excusez-moi tout cela est de ma faute, ça m’apprendra à faire confiance aux gens ! Je vais vous faire un chèque, à moins que vous préfériez un virement ?

– Si ça ne vous dérange pas, ce serait plus pratique !

– Allons-y ! Je vais vous faire ça de suite sur l’ordinateur.

 

Cinq minutes plus tard nos deux sympathiques chercheurs sortaient de chez Mathilde

 

– L’incident est clos, commenta Béatrice mais tu as oublié de parler du chèque de la Marianne !

– Je lui en ferais cadeau de ses 50 balles !

 

Beautilleux est tranquille chez lui, il a assuré fin février, la livraison de la cabine à Rambouillet et pour l’instant Mathilde n’a plus besoin de lui. Celle-ci lui avait viré 10 000 euros pour négocier l’agencement de la cabine. L’aubaine était trop tentante, une impression en haute définition à partir d’une image Internet légèrement bricolée et voilà un joli chèque de banque que seule une observation attentive pourra démasquer, mais les gens ne regardent jamais de très près ce genre de choses surtout quand on porte de grosses lunettes. Les 10 000 euros, il les a gardés pour lui, et Mathilde n’en saurait jamais rien. Il pourrait ainsi mener la grande vie quelques temps, grands restaurants, escort girls et casino. Quant à l’argent qu’il devait à la Marianne, un vieux chéquier qu’il avait oublié de rendre à son ancien banquier lui avait fait faire une économie, quand on peut grappiller, on grappille.

 

Flash-back

 

Joueur compulsif, Beautilleux, alias Leloup n’avait jamais un sou devant lui. Enfin, façon de parler, puisque fin gourmet, il prenait souvent son repas méridien dans un petit restau du Quartier Latin où il se complaisait à reluquer le décolleté plongeant de la belle serveuse blonde qui devait se croire en permanence à la fête de la bière.

 

Marié et divorcé très tôt, il ne s’était jamais remarié, mais sa position de chef de service dans une grosse boite d’assurances lui facilitait la tâche, il y a toujours des nanas volontaires pour coucher avec le chef de service !

 

Mais maintenant qu’il était en retraite, il n’avait plus de partenaire et se trouvait trop vieux pour draguer, et son budget grevé par sa passion du jeu ne lui permettait pas de bénéficier des services des professionnelles.

 

Mercredi 15 janvier

 

Revenons au restaurant que nous avons évoqué plus avant :

 

L’inconvénient du lieu c’est la promiscuité des tables : sur sa droite deux personnages intrigants échangent des propos bizarres : le plus gros des deux annonça en toute simplicité a son vis-à-vis :

 

– L’autre jour au bistrot j’ai rencontré un mage, il m’a décrit l’enfer avec une précision diabolique !

– Et c’était comment ?

– C’était chaud !

 

Le reste de la discussion se perdit dans le brouhaha, mais Beautilleux fut surpris par la capacité des gens à dire et à gober n’importe quoi.

 

Rentré chez lui, il se précipita sur son ordinateur et commença à écrire un long texte sur l’enfer, puis il se dit que l’idée n’était peut-être pas si judicieuse que ça. Comment se faire du fric avec l’enfer ? Il lui fallait un autre thème. Il se mit alors à écrire un petit opuscule sur les univers parallèles. Il y passa l’après-midi, puis la nuit, se reposa un peu, et le lendemain soir, l’ouvrage était prêt.

 

Il relit tout cela, conscient d’avoir écrit n’importe quoi. Il se rendit ensuite dans une librairie ésotérique qu’il connaissait de vue, là il eut la surprise de voir à la caisse l’un de ses voisins de table du restaurant, pas celui à qui on avait décrit l’enfer mais l’autre.

 

– J’ai écrit ça…

 

Le type jette un œil sur le début du manuscrit, il semble intéressé, il regarde au milieu, puis à la fin.

 

– Je vais lire ça à tête reposée, repassez demain, je vous dirais,

 

Et le lendemain :

 

Vendredi 17 janvier

 

– Je vais faire éditer votre truc, il y a quelques corrections mineures à faire, je les ai indiqués en marge, je vous laisse regarder.

 

Beautilleux approuva les corrections sans discuter, trop content de se faire publier.

 

– Ça tombe bien ! Reprit le libraire, nous n’avons pas grand-chose sur les univers parallèles. Le bouquin sera prêt d’ici 15 jours, disons le 31, que diriez-vous si nous le lancions lors d’une conférence ? Ça ne vous fait pas peur de parler en public ?

– Non, non !

 

Beautilleux était aux anges, il n’en espérait pas tant.

 

Vendredi 31 janvier

 

Et le jour de la conférence, il fut brillant, du moins c’est ce qu’on lui laissa entendre, il dédicaça son opuscule à tour de bras à des bourgeoises mémérisées. L’une d’elle lui confia sa carte en lui proposant de la rappeler : Une prénommée Mathilde, cheveux auburn, la cinquantaine, bien conservée, joli visage, fines lunettes

 

Le lendemain, il lui téléphona.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 18:55

Martinov 22 – Univers parallèles – 3 – Le petit fantasme de Marianne par Maud-Anne Amaro

 

Stamp mature

Lundi 24 février

 

Le lundi soir un camion de location doté d’un hayon élévateur s’arrêta devant le pavillon de Marianne. Après l’avoir déposé sur une palette à roulettes, Beautilleux accompagna les livreurs jusqu’au garage de Marianne qui, prévenue de leur arrivée, les attendait.

 

Une fois l’objet en place, Beautilleux congédia les deux livreurs qui repartirent avec le camion.

 

– Vous ne repartez pas avec eux ? Demanda Marianne qui avait l’habitude de se mêler de ce qui ne la regardait pas.

– J’ai quelques mesures à prendre, ça ne sera pas long, et ensuite je rentrerais par le train, vous serez gentille de m’indiquer le chemin de la gare.

 

Beautilleux sortit de sa poche un double centimètre rétractable et se mit à prendre des mesures complètement imaginaires. En fait il ne mesurait rien, il réfléchissait :

 

« Cet endroit est idéal, la vieille me parait inoffensive et naïve. Et puis non, c’est trop près de chez Martinov. Dommage, vraiment dommage ! »

 

– Je peux vous demander un verre d’eau avant de partir.

– Venez avec moi !

 

Marianne le fit entrer dans le pavillon et s’en alla chercher un verre d’eau fraîche dans le frigo. Et soudain Beautilleux la trouva à son goût !

 

« Je la baiserais volontiers ! »

 

– Vois connaissez bien le professeur Martinov ? Demanda-t-il histoire de lancer la conversation.

– C’est un ami !

– Je l’ai trouvé très sympathique, lui et sa collaboratrice.

– Elle, je ne la connais pas, je ne la sens pas cette nana !

– Ah ! Remarquez, elle ne m’attire pas, je préfère les femmes plus mures !

 

« Il va me draguer, ce con ! »

 

– Vous par exemple je vous trouve très belle…

– On se calme !

– Si, si, chaque âge possède sa beauté et de plus vous avez un très beau sourire.

 

« C’est ça il me drague ! S’il croit que je vais me laisser faire ! Et d’ailleurs, il est moche avec son crâne d’œuf ! »

 

– Rechercheriez-vous une aventure, cher monsieur ?

– Ma foi, pourquoi pas ?

– Alors, restons-en là, monsieur !

– On a que le bon temps qu’on se donne !

– Sans doute, mais je vais vous demander de disparaître de chez moi, j’ai du travail.

– Et si je vous donnais un petit billet ?

– Me prendriez-vous pour une pute ?

– Tout de suite les grands mots…

– Dehors, ducon !

 

Et là tout d’un coup un vieux fantasme resurgit dans le cerveau de Marianne : « Etre si désirable qu’on irait jusqu’à me proposer de me payer pour pouvoir me baiser »

 

– Revenez ! Lui lança-t-elle

– Oui ?

– Approchez, je ne vais pas vous mordre !

 

Beautilleux s’approcha en se demandant si elle n’allait pas le gifler.

 

– Vous me donneriez combien ?

– Je ne sais pas moi, 50 balles ?

– C’est pas assez, ou alors ce sera juste un petit coup vite fait.

– 100 balles ? Proposa l’homme

– Pour un quart d’heure, vingt minutes alors, Et pas de violence, je n’aime que la douceur !

 

Bref la négociation se conclut rapidement et Marianne conduisit l’homme jusque dans sa chambre :

 

– Déshabillez-vous, j’arrive tout de suite !

 

Marianne s’en alla dans la salle de bain se faire une rincette sur la minette, c’est alors que l’esprit d’escalier l’envahit !

 

« Ce mec est-il propre ? Je ne vais pas sucer la bite d’un mec dégueulasse ! Quoi que je peux toujours le faire avec des préservatifs ! Je crois que Martinov en a laissé une boite dans le tiroir du buffet… Et mon cul ? Les marques sont presque parties mais pas complètement, je vais passer pour qui ? »

 

Il y avait justement une culotte assez large qui séchait, elle l’enfila, se débarrassa du reste de ses vêtements et rejoignit l’homme.

 

– Ben oui, c’est pas la première jeunesse ! Annonça-t-elle avec fatalisme.

– Chaque âge possède ses beautés ! Répondit l’homme qui se répétait et devait servir ses répliques à toutes les mémères qu’il enfilait. Et puis ces seins…

 

Et le voilà qui s’approche les mains en avant.

 

– On se calme, vous allez pouvoir les caresser, mais je voulais vous demander, vous ne souhaitez pas prendre une douche avant ?

– Non c’est pas la peine !

– On fait tout avec préservatif, vous êtes bien d’accord ?

– Pas la pipe !

 

« Aïe ! »

 

– Ben si ! Sinon on annule !

– Bon alors pas de pipe, tu me fais une branlette et après je t’encule.

– Non tu ne m’encules pas, tu me baises par devant ! Par contre tu peux me caresser tant que tu veux si c’est fait avec douceur.

– Ça vaut pas 100 balles, tout ça !

– Alors barre toi !

 

Beautilleux hésite.

 

– Je peux te faire un massage aussi ! Propose la Marianne.

– Ah, oui, c’est une idée, ça ! Un massage érotique bien sûr ?

– Ça va de soi ! Allez ! Sur le plumard, mon gars !

 

Beautilleux se couche sur le ventre, Marianne prend tout son temps et met un CD de musique classique, du piano. Puis elle commence à masser l’homme en haut du dos avec les mains et les coudes.

 

– C’est pas trop érotique, ça ! Bougonne Beautilleux.

– Freinez votre impatience, cher monsieur, chaque chose en son temps.

 

Elle continue à masser, descend jusqu’à la taille, remonte, recommence et avant que l’homme ne se mette à rouspéter, elle lui effleure le dos avec la pointe de ses seins.

 

Elle descend ensuite s’occuper de ses fesses qu’elle malaxe sans réelle douceur. Elle écarte les globes ses doigts s’approche de l’anus, qu’elle n’a aucune intention d’explorer.

 

– Mets-moi un doigt !

– Un doigt dans le cul ?

– Bien sûr, pas dans l’œil !

 

« Après tout si ça l’amuse ! »

 

Elle mouille donc son doigt et lui enfonce dans le troufignon, ce qui fait pâmer d’aise Monsieur Beautilleux.

 

– T’aimes ça, hein, petit cochon ?

– Evitez les commentaires, s’il vous plait !

– Bien dans ce cas, je serais muette comme une carpe, mais avouez que ce n’est pas facile pour dialoguer.

 

Elle lui pilonne le cul en cadence, ose enfoncer un doigt supplémentaire. La main gauche de Marianne est passé sous le périnée et atteint les testicules qu’elle palpe quelques instants, avant de remonter encore et de saisir la verge. Branlé par devant et par derrière Beautilleux devient fou d’excitation.

 

Mais Marianne se lasse de ce doigtage et demande à l’homme de se mettre sur le dos.

 

Martinov22cSa queue magnifiquement bandée montre le ciel.

 

Alors Marianne la coince entre ses deux nibards et commence une branlette espagnole.

 

Puisque l’homme en souhaite pas qu’elle parle, elle ne lui demande pas s’il veut jouir de cette façon, mais fait en sorte que cela se passe de cette façon.

 

C’est ainsi qu’après plusieurs allée et venues entre ses gros seins, l’homme se mit à décharger arrosant la poitrine de la Marianne et étouffant un cri de jouissance.

 

– Monsieur est-il satisfait ?

– Ça va !

 

Après cette petite séance, Beautilleux paraissait épuisé :

 

– Pas trop envie de prendre le train à cette heure-là, vous ne connaitriez pas un bon hôtel restaurant dans le coin ?

– Si, devant la gare !

– C’est loin ?

– Vingt minutes !

– Il n’y a pas de bus ?

– Non !

– Et les rues sont sûres à cette heure-là ?

– Ma foi, je n’en sais rien.

– Hum, si je vous demandais de m’y conduire en voiture, contre rétribution évidemment.

– A propos de rétribution…

– Oui, je sais ! Où-ais-je la tête ? Je vous dois des excuses… Répondit l’homme en ouvrant son portefeuille.

– Ce sont des choses qui arrivent…

– Je crains de ne pas avoir assez de liquide, je peux vous faire un chèque ?

– Ça m’embête un peu !

– Vous n’avez pas confiance ?

– Je ne vous connais pas.

– De toute façon, on va se revoir quand je reviendrais chercher ma cabine.

– Ecoutez, je n’ai plus de voiture, je ne me déplace qu’en vélo, je ne peux donc pas vous accompagner. Je vous propose ceci : je vous héberge pour la nuit, vous pourrez coucher dans le canapé. Si vous avez faim, je peux vous faire une omelette et une salade.

– C’est trop gentil, je crois que je vais accepter.

– Je vous facture tout ça 50 balles, et demain matin, je vous accompagne à pied à la gare, vous prendrez de l’argent au distributeur sur le chemin.

– Parfait !

 

Quand, à table, Beautilleux demanda si la Marianne avait du vin, elle déboucha une bouteille de rosé. Il but le premier verre d’un trait comme s’il s’agissait d’une limonade, puis quelques autres dans la foulée.

 

Marianne voulut alimenter la conversation, mais l’homme se montra peu volubile.

 

Et soudain, son téléphone portable sonna. Il le sortit de sa poche, mais ne prit pas la communication.

 

– Une emmerdeuse ! Dit-il en guise de commentaire.

 

Cette mystérieuse correspondante rappela une seconde fois, pus une troisième.

 

– Qu’est-ce qu’elle à me harceler comme ça, cette pétasse ?

 

Et cette fois il répondit.

 

– Excusez-moi, je suis chez des amis ! C’est grave ? C’est urgent ? Parce-que là je ne peux pas rester pendu au téléphone, c’est une question de politesse.

 

Marianne ne sut pas ce que la dame racontait à l’autre bout, mais Beautilleux paraissait avoir un mal de chien à s’en débarrasser et semblait parfois gêné pour répondre.

 

– Ecoutez, je vais être obligé d’écourter… Non pas avant la semaine prochaine… Je vous rappelle demain… Non il n’y a aucun risque… Mais je ne peux pas parler librement… Le secret professionnel, madame, le secret professionnel !

 

La communication avait bien duré quinze minutes et Marianne se demandait ce que le bonhomme pouvait bien fabriquer

 

Beautilleux paraissait contrarié par cet entretien téléphonique, les yeux dans le vague, sa main se tendit vers la bouteille de rosé.

 

– Je peux ?

– Je vous en prie !

 

Il s’en servit un grand verre qu’il avala d’un trait.

 

« Quelle descente ! »

 

– Votre omelette va être froide, voulez-vous que je la fasse réchauffer au micro-onde ?

– Non, ça va aller.

 

Poussée par la curiosité, Marianne tenta de lancer la conversation.

 

– Alors comme ça, vous êtes inventeur ?

– Non, physicien !

– Ah ! Et cette cabine ?

– Un sas inter-dimensionnel.

– Ah ? Mais en clair ?

– En clair, c’est « secret professionnel ». Il est excellent votre petit rosé, dommage que la bouteille soit vide.

– Je vais en ouvrir une autre.

 

En revenant avec une nouvelle bouteille, Marianne le relança :

 

– Dites-moi, ce n’est pas dangereux au moins votre truc ? Martinov m’avait dit qu’il s’agissait d’une attraction foraine.

– Une attraction foraine ! Bien sûr que c’est une attraction foraine ! Vous êtes bien balancée, quand même !

 

« Il est à moitié bourré, mais il sait très bien changer de conversation ! »

 

Marianne n’insista pas !

 

L’homme refusa la salade, mais accepta un bout de camembert.

 

– Je vais me coucher, j’ai dû boire un peu trop de rosé.

 

« Tu parles ! Une bouteille et demie ! »

 

– Le canapé est là-bas, je vais vous chercher une couverture.

– Je ne pourrais pas coucher avec vous, je veux dire dans votre lit ?

– Non !

– Et pourquoi donc ?

– Je ne pense pas avoir à me justifier.

 

Et tandis que Beautilleux se dirigeait en titubant vers le canapé, Marianne débarrassa la table.

 

Après avoir fait la vaisselle, elle alla voir comment son hôte était installé.

 

En fait il était couché n’importe comment et ronflait comme un bienheureux. Il s’était débarrassé de sa veste qui gisait en tampon sur le plancher.

 

En la ramassant, le portefeuille s’échappa d’une des poches intérieures. Poussée par on ne sait quel facétieux démon, elle l’ouvrit et là elle ne comprit pas :

 

« 300 euros ! Il avait largement de quoi me payer ! Ça veut dire quoi ? »

 

Le reste du contenu ne lui parut pas intéressant, il y avait une collection de cartes d’un peu de tout, y compris sa carte bancaire, tous au même nom « Daniel Leloup ». Facile à retenir.

 

Mardi 25 février

 

Quand le lendemain matin, Marianne se réveilla, elle enfila une robe de chambre et se rendit dans le salon.

 

L’homme n’y était plus et n’était pas non plus dans la salle de bain. Sur la table de la salle à manger trônait un bout de papier :

 

« Obligé de partir de bonne heure, je vous donnerais ce que je vous dois mercredi en fin d’après-midi en récupérant ma cabine. Merci encore pour tout ! »

 

« Le salaud, il ne me paiera jamais ! » Rouspéta-t-elle. Et je croyais qu’il ne connaissait pas le chemin de la gare ?

 

Et très énervée elle téléphona à Martinov :

 

– Dis donc ton Leloup, il ne m’a pas l’air bien clair !

– Leloup, qui c’est Leloup ?

– Ben ton client, celui de la cabine d’ascenseur !

– Il s’appelle pas Leloup !

– Ben si, j’ai vu sa carte bleue !

 

Martinov ne poussa pas l’indiscrétion jusqu’à lui demander en quelles circonstances.

 

– Bof, il y a des gens comme ça qui donnent de fausses identités, pas bien grave, je ne vois pas ce qu’on peut faire de louche avec une cabine d’ascenseur ! L’essentiel c’est que je sois payé !

– Ben justement, lui il a oublié de me payer !

– De te payer quoi ? Il n’a pas besoin de te payer. C’est moi qui te réglerais la location du garage !

– Non c’est pas ça, il avait la flemme de prendre le train et il cherchait un hôtel, alors je lui ai proposé de l’héberger.

 

Elle n’allait tout de même pas dire à Martinov qu’elle avait fait la pute !

 

– Il est parti au petit matin, il m’a laissé un mot en me disant qu’il me payerait mercredi. Ça ne tient pas debout, il avait de l’argent sur lui.

– Comment tu peux être sûre ?

– Son portefeuille est tombé de sa veste et s’est ouvert ! C’est comme ça que j’ai vu sa carte bleue.

– Ah, bon !

 

Ce même matin, Béatrice, après être passée prendre les circuits chez Framboisert, les apporta à Martinov, celui-ci installa tout ce fourbi suivant les directives de Beautilleux avec bien plus de facilité que prévu à ce point que tout était prêt en fin de journée.

 

Tandis qu’il travaillait dans son garage, Marianne passait de temps en temps pour lui apporter un café ou un jus de fruits, elle en profitait pour ressasser ses récriminations envers Beautilleux.

 

Mercredi 26 février

 

Ce dernier vint rechercher sa cabine le mercredi soir, il félicita Martinov pour son travail.

 

– C’est au-delà de mes espérances, votre sous-traitant a fait un travail remarquable, si vous pouviez me donner ses coordonnées, juste au cas où j’aurais besoin de quelques réglages.

 

Ne voyant aucune malice dans cette demande Martinov lui indiqua les cordonnées de Romain Framboisert. Beautilleux les ajouta dans son carnet d’adresses, il adorait posséder les références d’un tas de gens.

 

Marianne se demandait ce que le type attendait pour la régler. Quand il fut sur le point de prendre congé elle l’interpella :

 

– Vous êtes sûr que vous n’oubliez rien ?

– Ah ! Bien sûr ! Où avais-je la tête ?

 

Il ouvre son portefeuille et en extrait un chèque préalablement préparé.

 

– Je vous avais demandé du liquide !

– Je n’en ai pas sur moi !

– Vous auriez pu prendre vos précautions.

– Vous avez raison, je suis parfois d’une indécrottable distraction.

– Vous êtes distrait pour penser à prendre de l’argent, mais vous ne l’êtes plus pour préparer un chèque.

– Ben oui, je me suis rappelé pendant le transport que je vous devais des sous, aussi ai-je préparé un chèque.

 

Marianne pris le chèque et le plia en quatre

 

« Ce con a réponse à tout, s’il me fait marron avec un chèque en bois, je ne pourrais même pas porter plainte. »

 

Et saisie d’une indéfinissable intuition, elle mémorisa la plaque d’immatriculation du camion de location.

 

Jeudi 27 février

 

Le jeudi, Béatrice procéda à l’encaissement du chèque de banque tandis que Marianne déposait le sien.

 

Vendredi 28 février

 

Le vendredi, le directeur de la petite agence bancaire dans laquelle le professeur Martinov avait son compte lui téléphona :

 

– Si vous pouviez passer d’urgence, on a un petit problème avec le chèque de banque que vous avez déposé hier !

– Quel problème ?

– C’est un peu compliqué, je préfère vous en parler de visu, je vous attends, monsieur Martinov.

– J’arrive…

 

Après avoir prévenu Béatrice, le professeur se rendit donc à la banque où on lui apprit que le chèque de banque était faux.

 

– Faux ?

– Archi faux ! Ce n’est même pas une bonne imitation, vous vous êtes fait avoir ! On va monter un dossier pour notre service contentieux. Avez-vous les coordonnés de la personne qui vous a abusé ?

– Je crains que non !

– Je vous engage à porter plainte.

– Vous croyez vraiment que ça va servir à quelque chose ?

– Sait-on jamais !

 

Martinov dû poireauter plus d’une heure au commissariat du coin où un fonctionnaire de police, manifestement peu motivé enregistra sa déclaration. En revenant il mis Béatrice au courant

 

– On va faire quoi ? Demanda cette dernière.

– On ne peut pas faire grand-chose, on s’est fait faire marron, et il va falloir qu’on paie Framboisert de notre poche !

– On peut prendre un détective privé ? Je peux demander à Brigitte ! (voir les épisodes 17 et 19)

– Avec quelle piste ?

 

Mardi 4 mars

 

C’est le mardi suivant que Marianne, furibarde, téléphona à Martinov.

 

– Le chèque de ton client, il est revenu impayé !

– Le salaud ! Ils t’ont rendu le chèque ?

– Pas encore ! J’ai vu ça sur mon relevé en ligne, Mais j’avais fait une photocopie avant de le déposer.

– Donc t’as l’adresse ?

 

C’est ainsi que sans attendre, Béatrice se pointa rue du Départ dans le quartier Montparnasse, puisqu’il s’agissait de l’adresse indiquée sur le chèque.

 

Elle eut du mal à entrer et l’examen des boites aux lettres ne lui apprit rien : il n’y avait ni Leloup, ni Beautilleux ! Elle rechercha le gardien qui à ses questions répétait d’un air suffisant qu’il n’était pas une agence de renseignements.

 

– Même contre un petit billet ? Demanda Béatrice en lui tendant 20 euros.

– Foutez-moi le camp !

 

Béatrice ne sentit pas la petite lueur dans le regard du bonhomme qui lui aurait permis de surenchérir, il ne devait rien savoir, inutile d’insister.

 

Le professeur Martinov demanda à son conseiller bancaire de se mettre en rapport avec la banque de Leloup. Celle-ci répondit que ce compte avait été clôturé depuis longtemps et que l’adresse indiquée sur le chèque de Marianne était la dernière connue.

 

– Reste le détective privé ! Se lamenta le professeur

– On a perdu quoi exactement dans cette affaire ?

– Une journée de travail, plus ce qu’on doit à Framboisert et à Marianne. Tu crois que ça vaut le coup d’engager un détective privé ?

– Je peux toujours demander un devis à Brigitte Silverberg, avec peu de pot elle nous fera un prix, j’irais la voir demain

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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