Samedi 31 juillet 2021 6 31 /07 /Juil /2021 15:42

L'inconnue du Strasbourg-Lyon par Belle-cour

 

L'histoire remonte à quelques années alors que je travaillais comme employé administratif au Conseil de l'Europe à Strasbourg (ben quoi ?)

 

Etant originaire de Lyon je faisais régulièrement à la fin de chaque semaine le trajet Strasbourg-Lyon en train, et le plus souvent de nuit.

 

Ce soir-là, je monte dans le train et m'installe dans un compartiment vide près de la fenêtre. Quelqu'un a oublié une revue, une de ces revues soi-disant médicales qui raconte trop souvent n'importe quoi ! Un titre m'attire : " Mettez du piquant dans votre vie sexuelle ! " Je le parcours, il n'y a rien de nouveau, je me dis qu'en matière de piquant je pourrais sans doute leur envoyer quelques idées… Et justement en attendant le départ mes pensées vagabondent et je m'assoupis. Je m'imagine déjà entre les bras de Sonia, ma copine qui comme très souvent doit venir me chercher à la gare, et je prépare en rêves la nuit que nous allons passer. J'imagine nos baisers, nos caresses, et je dois avouer que l'évocation de ces pensées provoque en moi un flot d'émotions et même un début d'érection.

 

Le train s'ébranle, me tirant de mon demi-sommeil. Je constate alors que le compartiment s'est rempli, il est maintenant occupé par deux hommes voyageant seuls à ma gauche, un couple d'une cinquantaine d'années se faisant face près de la porte et, en face de moi, une femme ravissante d'une quarantaine d'années. Elle est vêtue d'un tailleur vert et d'un chemisier blanc au travers duquel on peut deviner la dentelle d'un soutien-gorge. Ses cheveux blonds descendent sur ses épaules et encadrent un visage doux soigneusement maquillé.

 

Seule la lumière de la veilleuse est allumée ce qui fait que lorsque le train quitte la gare le compartiment se retrouve plongé dans la pénombre.

 

J'observe ma voisine par son reflet dans la vitre, je détaille chaque parcelle de son corps en m'attardant un peu plus sur ses magnifiques jambes que gainent des bas si j'en juge par le liseré de dentelle noire qui déborde à peine du bas de sa jupe. La soie de son chemisier tendu par ses seins bouge au rythme lancinant des chaos de la voie ferrée et de sa respiration. Elle a les yeux fermés et je peux à loisir l'observer. Des pensées érotiques resurgissent à mon esprit mais cette fois ci ma partenaire n'est plus la même mais bel et bien ma charmante voyageuse.

 

D'un bref coup d'œil dans le compartiment je peux constater que tous les autres voyageurs sont assoupis. Je sens en moi monter une douce chaleur qui ne tarde pas à atteindre le bas de mon ventre. Pour calmer mes ardeurs je change de position et tente de m'installer un peu plus confortablement. Ce faisant ma jambe vient au contact d'une jambe de la femme assise en face de moi. Ce contact ne fait qu'aggraver mon état, j'observe sa réaction : rien, soit elle dort, soit elle feint de n'avoir rien senti. Ce contact fortuit me donne des idées et j'accentue ma pression en glissant ma jambe entre les siennes. Qu'elle ne fût pas ma surprise de les sentir s'écarter lentement dévoilant plus largement le haut de ses cuisses. Je ne m'étais pas trompé elle porte bien des bas, et elle ne dort pas, dans la pénombre il me semble qu'elle a ouvert les yeux. Je tente de croiser son regard mais n'y parviens pas. Mon genou caresse maintenant ses cuisses, elle glisse légèrement sur la banquette rapprochant son ventre de mon genou. D'un mouvement habile elle retire une de ses chaussures et pose son pied sur ma banquette entre mes cuisses. Elle fait courir ses orteils contre ma braguette en une délicate caresse. Je dois me retenir pour ne pas jouir de cette simple mais si merveilleuse caresse.

 

Le train ralentit et entre dans une gare, les deux hommes se lèvent, prennent leurs bagages et quittent le compartiment sans prêter attention à nos positions qui peuvent paraître incongrues. Quelques instants plus tard, le train redémarre, personne n'est entré dans notre compartiment. Le couple de quinquagénaires ne s'est pas réveillé. Ma compagne de voyage se lève et vient prendre la place d'un des hommes qui est parti, tout près de moi.

 

Toujours sans un mot, elle se tourne un peu vers moi, tournant le dos au couple endormi et pose une jambe sur ma cuisse. Sa jupe se relève d'elle-même. Elle prend ma main et la glisse sous sa jupe, je sens la douce moiteur de son entre-jambe au travers d'une fine culotte en dentelle. Mes doigts griffent doucement le tissu, je peux sentir ses lèvres gonflées par le désir. Je me penche un peu vers elle et dépose un baiser près de son oreille, mes doigts caressent sa fente au travers de sa culotte, ma queue est maintenant en pleine érection. Ma bouche toujours près de son oreille que je mordille, je glisse mes doigts sous sa culotte que j'écarte avec soin. Je caresse ses lèvres qui sont maintenant bien humides et qui semblent aspirer mes doigts. Nos langues se mêlent en un baiser torride, elle a fait glisser ma braguette, a glissé sa main dans mon caleçon et masse tendrement mais fermement ma queue prête à exploser. Nous restons là quelques instants à nous caresser puis dans un murmure elle me demande de la suivre. Nous nous retrouvons dans le couloir, elle s'est placée devant une fenêtre comme pour regarder dehors. Le couloir est désert, je me place derrière elle. L'étroitesse du lieu et les chaos du train nous plaquent par instants l'un à l'autre. Je l'embrasse dans le cou, mes mains se plaquent sur seins, elle a dégrafé son chemisier, je caresse sa peau douce et libère ses seins de leur prison de dentelle. Ils sont magnifiques, dressés fièrement, ils durcissent encore plus sous l'effet de mes caresses. Je fais rouler ses tétons entre mes doigts, malaxe la chair ferme de ses deux globes. Avec une habileté sans pareil elle sort mon sexe de mon pantalon. Je me retrouve ainsi le sexe à l'air et elle la poitrine dénudée dans le couloir de ce train où d'un moment à l'autre quelqu'un peut sortir et nous surprendre, cela décuple mon désir. Tout en me massant le sexe, elle relève sa jupe de son autre main et écarte sa culotte qu'elle fait glisser à ses chevilles. Elle guide mon membre jusqu'à ses fesses, se penche un peu et caresse sa fente avec avant de se l'introduire.

 

Quelle sensation !!

 

J'ai abandonné ses seins pour la maintenir fermement par la taille. Je la pénètre lentement mais profondément. Son bassin ondule, le chaos provoqué par quelque passe à niveau manque de nous déséquilibrer, mon sexe est presque sorti de son étui chaud et humide, je l'y replonge avec précipitation ce qui lui arrache un petit cri de bonheur. J'accélère mes mouvements et la laboure maintenant avec régularité, les effets ne tardent pas à se faire sentir j'explose en elle en de longs jets puissants. Je poursuis mes efforts et, prenant de l'assurance au niveau équilibre, je glisse une main entre ses cuisses. Mes doigts s'activent sur son clito dur et gonflé. Elle ne tarde pas à jouir à son tour !

 

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Elle se redresse, réajuste sa jupe et son chemisier, se retourne et nous nous étreignons en un baiser fougueux. Puis, me prenant par la main me guide jusqu'aux toilettes situées au bout du couloir. Nous nous y engouffrons tous deux, l'endroit est minuscule, elle s'assied sur la cuvette, me fait signe d'attendre un instant, puis sans aucune pudeur, je la vois qui se prépare à satisfaire une subite envie d'uriner, elle me fait un sourire complice et au moment où son petit jet doré surgit de son sexe en folie, elle se dégage du mieux qu'elle le peut afin que je puisse profiter de ce charmant spectacle. Cette besogne terminée, elle me dégrafe ma ceinture, baisse mon pantalon puis mon caleçon. Là, elle pose ses lèvres sur mon gland et me prodigue la plus savante fellation qu'il m'ait été donné de connaître. Sa langue passe de mon gland à mes couilles, elle m'aspire comme pour en extraire tout le sperme, elle aspire mes bourses me provoquant une sensation entre bonheur et douleur. J'ai réouvert son chemisier et libéré ses seins qui ballottent doucement. Cette vue et la caresse buccale prodiguée ne tardent pas à faire effet et je jouis dans sa bouche, le sperme coule au coin de ses lèvres sur son cou et descend sur ses seins. Elle se redresse, me fait m'asseoir à sa place relève sa jupe et pose ses pieds de chaque côté de moi m'invitant à déguster son intimité. Je pose mes lèvres sur sa toison et m'enivre de cette odeur d'urine qui y persiste. Ma langue descend le long de ses lèvres épilées, les écarte et s'insinue au plus profond d'elle. Je la lèche longuement, mon pouce s'occupe de son bouton en le faisant rouler à un rythme de plus en plus soutenu. Mon index vient tremper entre ses lèvres puis descend vers son anus. Après l'avoir bien préparé, il s'introduit dans son petit trou pendant que ma langue et mon pouce continuent leur besogne, lui arrachant de petits gémissements qui se transforment bientôt en cris, heureusement couverts par le vacarme du train.

 

Elle est maintenant assise inconfortablement sur le petit lavabo, je me suis levé et la maintiens, ses jambes se posent sur mes épaules. Ma queue pénètre d'un seul coup dans sa chatte brûlante, et je commence quelques aller et retour. Quand je sens mon membre bien ruisselant, je me dégage et le présente devant son petit trou du cul. Elle est prête, je m'introduis lentement et régulièrement, ma queue remplit maintenant complètement son cul, elle pince son clitoris entre deux doigts et de l'autre main malaxe ses seins. Je vais et viens maintenant aisément entre ses fesses et cette fois ci c'est elle qui jouit la première lorsqu'elle prend son pied je sens tous ses muscles se contracter ce qui a pour effet immédiat de me faire jouir. Pour la troisième fois je décharge en elle, les dernières secousses passées elle entreprend de me nettoyer la bite avec sa langue, puis, avant de me donner un baiser elle s'humecte les lèvres se son propre jus, tous ces goûts mêlés à nos salives me donnent envie de prolonger nos ébats, mais hélas le train va entrer en gare de Lyon-Perrache pour la fin de mon voyage.

 

Nous nous rhabillons donc et regagnons notre compartiment. Avant de rentrer dans celui-ci nous échangeons un dernier baiser. Elle rentre dans le compartiment, je reste seul quelques instants me demandant si tout cela est bien réel, lorsque j'aperçois par terre la culotte de ma charmante complice, je la ramasse discrètement et la fourre dans ma poche en souvenir…

 

Lorsque je descends du train la femme a disparu dans la foule. Sonia, ma copine m'attend et me fait signe sur le bord du quai.

 

La suite aurait pu être dramatique…

 

En arrivant à la maison j'avais bien eu l'idée d'aller planquer cette satanée culotte. Mais la fatigue,(à moins que ce soit le délicieux petit repas que Sonia nous avait préparé et que j'avais sans doute un peu trop arrosé) m'a fait oublier cette précaution et je me suis affalé dans le lit me lovant contre le corps brûlant de Sonia et m'endormis rapidement, incapable de répondre aux sollicitations de ma dulcinée qui n'insista donc pas.

 

Le lendemain, je musardais dans le lit. Sonia était déjà debout et comme souvent c'est mon envie de pipi qui me força à me faire violence et à me décider enfin à me lever !

 

- Bonjour ! Tu as bien dormis ? Me demande Sonia !

 

Rien que de la voir comme ça, c'est sûr, elle a une idée derrière la tête !

 

- Ouais, j'ai un peu la tête dans le cul, mais ça va ! 

- Et tu as rencontré des gens intéressants cette semaine ?

 

Putain, le flash, je comprends tout, même sa main derrière son dos, qui cache la culotte ! Que faire, il n'est pas possible d'improviser une histoire abracadabrante ! La seule solution : la vérité !

 

- Je vais te raconter !

 

Alors je lui racontai, lui résumai plutôt !

 

- Salaud !

 

Elle disait cela d'un drôle d'air, elle n'avait l'air pas spécialement fâchée

 

- Et tu crois que tu va-t'en tirer comme ça ? Continua-t-elle. 

- Bon, te fâches pas, ce sont des choses qui arrivent, l'important c'est que je t'aime, maintenant si tu veux en faire un drame, j'en tirerais les conclusions, mais je trouve que ce serait dommage ! 

- A genoux !

 

Je crains d'avoir mal entendu, elle pète les plombs !

 

- J'ai dit à genoux et enlève ton pyjama ! 

- Sonia ! On se calme !

- Je suis très calme ! Ce que tu as fait réclame une punition ! Je vais te rougir le cul !

 

J'allais lui dire que décidément ça n'allait pas fort côté cérébral, mais bizarrement la situation commençait à m'exciter, alors, me prenant au jeu, j'enlevais mes habits de nuit, me mis à genoux !

 

- Les mains à plats par terre ! Et redresse ton croupion ! Salopard !

 

Le premier coup de ceinture me fit sursauter, le deuxième me fit mal, le troisième me fit très mal, je criais des aïes et des ouilles, il me sembla qu'elle essayait d'ajuster ses coups de les faire moins fort, la douleur se transformait peu à peu en un plaisir trouble et je me surprit à bander. Enfin elle stoppa !

 

- Bon c'est fini, on se relève et on implore mon pardon ! 

- Je te demande pardon, ma chérie ! 

- Mais c'est qu'il bande le salopard ! Ça t'as excité que je te fouette le cul, mais c'est pas possible je vis avec un véritable pervers ! 

- Je le crains en effet !

 

Et pour toute réponse, Sonia se baisse, se met à genoux, la bouche à la hauteur de ma bite et se met à me la sucer avec une avidité certaine, la langue lèche, les lèvres coulisse, je finis par sentir la jouissance monter, je la préviens. Alors, elle abandonne sa position, se couche carrément sur la moquette, écarte les jambes !

 

- Viens !

 

Je ne me fais pas prier, j'accours, je saute je me précipite, et la pénètre, et tandis que son corps tressaute comme pris de convulsion je jouis en elle quelques minutes plus tard, et m'affale sur son corps qui en veut encore, mon visage, remplace alors mon sexe et je lui suce frénétiquement le clitoris jusqu'à ce qu'elle éclate de jouissance dans un geyser de mouille.

 

Je me relève, un peu pantelant, elle aussi, je ne sais que penser de cette scène complètement démente !

 

- Bon ! Tu vois le principal c'est qu'on s'aime encore ! Lui dis-je, histoire de parler. 

- Je vais te dire ! Ça ne me dérange pas que tu ais des aventures ! Simplement je veux que tu me le dises à chaque fois, et je veux que tu me laisses te punir ! Si tu savais comme ça m'excite ! 

- Tu parles sérieusement ? 

- Vi ! 

- Alors d'accord ! 

- Mais il faut que tu fasses encore quelque chose pour te faire pardonner complètement !

 

Je m'attendais au pire

 

- Deux choses d'ailleurs Aïe ! 

- La première c'est qu'à midi tu vas me payer le restaurant ! 

 

Ouf ! 

 

- La deuxième, c'est que j'ai envie que tu viennes m'embrasser !

 

Gloups !

 

Belle-cour

Amateur de 69 et de rosette 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Belle-Cour
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Samedi 31 juillet 2021 6 31 /07 /Juil /2021 12:32

Un ange pleure par Orlandho

cupidon

 

UN ANGE PLEURE

 

Hier tu n’étais pas là

Je ne te connaissais pas

Tu suivais un lointain chemin

Et moi je suivais le mien

Aujourd’hui nos deux chemins

Se sont rencontrés

Au coin de ce joli près

 

J’ai rêvé te prendre dans mes bras

Espéré te mettre un doigt

Imaginé nos baisers mouillés

Fantasmé sur nos bites bandées

Déliré sur nos tétons pincés

Et nos trous du cul plissés

 

Et puis j’ai pleuré de désespoir

Parce que je suis un ange du soir

Et que tu ne peux pas me voir.

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Par vassilia-x-stories - Publié dans : Orlandho
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Vendredi 30 juillet 2021 5 30 /07 /Juil /2021 06:28

Soirée club en province par Eddy

 

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Prologue

– Il y aura quelques déplacements à faire en province m’avait-on prévenu

lors de l’entretien d’embauche !

 

Il a bien fallu que j’accepte, avant de me rendre compte que  » quelques  »

signifiait à peu près deux par mois au minimum.

 

C’est ainsi qu’en deux ans je me suis tapé un tas de villes grandes ou

moyennes. Ce genre de choses a vite eu fini de m’amuser. A bien sûr, c’est

tout frais payé. Et souvent le repas du soir est ma seule vraie distraction.

C’est un choix et pour maintenir ma ligne j’essaie de ne pas manger le midi

(je sais, je sais…). Et après, le dîner ? Me demandez-vous ! Ben après le

dîner, il y a le cinéma (parfois), la télé dans la chambre d’hôtel (bof !),

le bouquin dans la chambre (ça arrive !). Ou alors je me balade !

 

Une ballade dans une ville moyenne à 21 heures ? Ben voyons !

 

Et pourtant !

 

J’ai une méthode pour cela. L’une des premières choses que je fais en

arrivant dans une ville, c’est de me rendre à la poste, et là je consulte

les  » pages jaunes « . Il n’est pas rare que dans les listes de librairies,

l’on trouve une sex-shop. Je note alors la rue. S’il n’y en a pas

d’indiquée, je cherche dans les bars s’il y en a d' »américain ». Je ne

fréquente pas ces pièges à fric, mais je note la rue… on trouve toujours

(presque). Et la nuit tombée je vais voir. Il y a des villes ou le quartier

des plaisirs est réduit à la portion congrue. Mais la sex-shop est déjà un

bon départ, à la limite quelques projections en cabine vidéos ne peuvent pas

me faire de mal. Souvent mais pas toujours, quelques mots échangés avec le

gérant me renseignerons des plaisirs locaux. On se débrouille, on se

débrouille…

 

La première fois que ça m’est  » arrivé « , j’étais en Normandie, dans une des

sex-shops (cette ville en possédait plusieurs), le patron m’explique qu’il y

a une petite salle collective au sous-sol, ainsi que des cabines attenantes

pour  » ceux qui veulent s’isoler « . Je connais la formule, j’y ai déjà eu

droit une fois, et ce n’était pas bien terrible !

 

– Ah, bon ! On ne peut pas visionner de film à la demande ?

– Non pas ici ! Mais vous bénéficiez du grand écran !

 

Bon, je vais quand même jeter un coup d’œil ! Sept ou huit hommes dans la

salle ! Je me place au premier rang ! Le grand écran n’est pas si grand que

ça, mais le film n’est pas mal. Un film de partouse classique, en fait

quatre couples qui partouzent près d’une piscine sur des airs de samba ! La

photo est jolie, les modèles, surtout l’une vraiment très classe. C’est

finalement assez excitant. Le temps que je m’habitue à l’obscurité, je jette

un regard machinal au voisinage. Mon voisin immédiat à la queue sortie, un

bien bel engin, ma fois ! Il se branle doucement. Le voisin du voisin en

fait de même, ce doit être la mode ici. Un coup d’œil derrière, il y a en

effet pas mal de quéquettes de sorties. Du coup je n’ai plus de complexe, je

sors également la mienne, et entame à mon tour une petite branlette

paresseuse en regardant le film. Quelques minutes passent, un nouveau coup

d’œil sur ma gauche. Voici que mes deux voisins se branlent mutuellement à

présent ! Bizarrement cette situation m’excite ! Qui aurait cru ? Et puis

soudain un soupir, je comprends que le voisin le plus éloigné vient de jouir

dans la main de l’autre. Il s’essuie, remballe ses outils et quitte sa

place. Je suis alors saisi d’un pressentiment. Je sais que le voisin va me

solliciter. J’hésite, je me demande si je pars ou pas. Le temps de prendre

une décision, j’ai déjà sa main sur mon sexe. Il me branle avec beaucoup de

douceur. Je ne sais plus quoi faire ! Me dégager ? En ais-je véritablement

envie ? Je commence à me sentir très bien comme ça, mais il m’interpelle :

 

– Occupe-toi de la mienne !

 

Ben, voyons ! Au point où j’en suis j’aurais mauvaise grâce à ne pas

accepter, et sans hésiter une seconde de plus, je m’empare de la colonne de

chair et entreprend d’en faire coulisser la peau, j’essaie d’aller au même

rythme que si je me masturbais moi-même.

 

– Tu suce ?

– Non !

 

En fait j’ai répondu trop vite, il faut croire que la question était mal

posée ! Mais il n’insiste pas. Bien élevé le monsieur !

 

– Et moi, je peux te sucer ?

 

Le temps de réfléchir à ce que je pourrais bien lui dire, il se penche, et

prenant mon silence pour un acquiescement, voici ma verge enfournée dans son

palais, voilà des lèvres qui sucent, une langue qui se gigote ! Il fait cela

super bien, ce con ! Il s’arrête un moment !

 

– Tu me décharges pas dans la bouche, d’accord !

– D’accord !

 

Il suce aussi bien qu’une femme ! Mais ce n’est pas une femme. Physiquement

c’est parfait, psychologiquement c’est trouble ! Mais bon, on analysera tout

cela plus tard. Et tandis qu’il s’applique à sa fellation, je me prends à

regretter mon refus de tout à l’heure. Une telle occasion avec quelqu’un

d’aussi convenable ne se reproduira sans doute pas de sitôt ! On ne vit

qu’une fois et ne pas saisir les occasions est stupide !

 

– Je crois que maintenant je suis d’accord pour essayer de vous sucer ! Lui

dis-je d’une traite !

– Alors viens, on prend une cabine !

 

Une ca quoi ? Il se lève, je le suis, hagard, on ouvre une cabine, c’est

assez exigu, un mini écran passe le même film que dans la salle, il y a un

banc, en fait une planche en bois pour poser son cul ou ses affaires.

 

Nous voici tous les deux dans les lieux, on ferme la porte, mais on ne la

verrouille pas, il y a bien un loquet, mais il doit y avoir un bout de temps

qu’il ne  » loquette  » plus rien !

 

Bon, moi, naïvement je croyais que j’allais juste me mettre à genoux devant

lui pour lui sucer la quéquette, ben, non, quelque chose à du m’échapper. Le

mec retire tout ce qu’il a en haut, le voici torse nu. Ca fait bizarre, il

est complètement épilé et ses tétons sont plutôt développés. Je voudrais

essayer de lui dire que ce n’est peut-être pas la peine de se foutre à poil

et que…

 

– Pince !

– Pardon ?

 

Il me désigne ses tétons :

 

– Pince !.

 

Ah ? Parce que lui aussi ? Moi j’aime bien quand Patricia me le fait. Ah !

Je ne vous ai pas parlé de Patricia ? Tout à l’heure, tout à l’heure ! Alors

je le pince, ça me fait tout drôle, mais sans doute moins qu’à lui, il est

carrément ravi, aux anges.

 

– Un peu plus fort !

 

Oui, bon, on va faire un peu plus fort, mais je ne vois pas pourquoi je ne

profiterais pas moi aussi des bonnes choses…

 

– D’accord, mais attends deux secondes, je me mets à l’aise.

 

Et à mon tour, j’enlève le haut, tandis que mon acolyte, lui enlève le bas.

Je fais donc pareil, nous voilà à égalité, les quéquettes à l’air se font

face, on a l’air malin tous les deux, vêtus simplement de nos chaussettes,

mais on se fait du bien, on se tirebouchonne le bout des tétons. Nos bites

sont fièrement dressées.

 

– Vas-y, essaie de me sucer, juste deux secondes ? Je suis très propre ! Tu

va voir c’est bon !

 

Je l’attendais plus ou moins celle-ci, je l’appréhendais mais l’espérais en

même temps… Cette fois, je me jette à l’eau et me baisse donc, j’hésite un

petit peu, ou plutôt je fais semblant d’hésiter, j’embrasse du bout des

lèvres la verge, les testicules, puis le gland, je tente des petits coups de

langues, de plus en plus prolongés, puis je me lance pour de bon, j’ouvre

mes lèvres et prend le gland dans ma bouche, je le balaye de la langue,

m’habituant à ce goût légèrement salé, puis, j’y vais, à la guerre comme à

la guerre, je ne suis pas ici pour faire de l’a peu près, cette situation,

je l’ai bien voulu. Alors je le suce carrément, j’essaie de faire de mon

mieux, ce sexe est un peu gros pour ma bouche, mais je ne suis pas obligé de

tout y mettre. Je coulisse, je coulisse, quelle sensation bizarre, je ne

vous dis pas la trique d’enfer que je me paye !

 

– Je vais jouir ! Qu’il me dit le rigolo !

 

Quoi ? Déjà ? C’est que je m’amusais bien, moi ! Je le libère, me redresse.

Ouille mes côtes ! Je prends sa queue dans ma main, quelques mouvements de

masturbation. Il gicle, il en fout partout, j’en ai sur le ventre, sur les

cuisses et même sur les chaussettes. Vite un kleenex !

 

– Tu veux jouir comment ! Tu veux m’enculer ?

 

Et sans attendre ma réponse, il se tourne, me présente son cul !

 

– Il te plait mon cul ?

 

Je reste sans voix, d’abord parce que je n’ai aucune opinion particulière

sur la beauté supposée du postérieur de cet olibrius, mais surtout parce que

cette affaire va maintenant trop loin. Il interprète mal mon hésitation !

 

– Alors d’accord ? J’ai un préservatif dans ma poche !

 

Et déjà, il se met à le rechercher. Il faut que je m’en sorte. Pas de

panique je commence déjà à débander !

 

– Non, je préfère que tu me suce ou que tu me branle !

– Dommage pour moi, mais on va faire comme tu veux !

– Remarque c’est peut-être plus la peine, je ne sais pas ce qui m’arrive !

 

Et je lui montre d’un air désolé mon spaghetti complètement démotivé !

 

– Moi je sais ! Laisse-moi faire, juste une seconde !

 

Il m’emmerde, j’ai envie de me tirer. Mais le voici qui me retortille mes

gougouttes. Il a des mains de magicien, ce type ! Oh là là, qu’est ce qu’il

fait ça bien ! Et ma zigounette toute contente se redresse à nouveau. Et

zlouf, mon partenaire s’accroupit mais sans lâcher ses mains, il m’attrape

la bite avec sa bouche, me suce et continue à me faire les seins. Un artiste

que je vous dis ! Il s’applique une minute ou deux, la tension est trop

forte, je suis bien, je plane, je vais venir, je lui dis. Il se relève me

contourne passe derrière moi, me cale sa bite un peu molle contre la raie

des fesses, continue à me faire un sein d’une main tandis que l’autre me

masturbe hardiment. Et je finis par jouir dans un râle de plaisir !

 

– Ca va ? C’était bon ?

– Super !

– T’as cinq minutes ? Je te paie un pot !

 

Ça m’embête, il ne faudrait pas qu’il devienne collant… mais bon,

j’accepte.

 

– Juste cinq minutes alors !

 

Et me voici embarqué au bistrot du coin avec mon zigoto. Le type paraît en

fait très bien de sa personne, très clean, costume cravate, after-shave et

bien propre sur lui ! On se présente de façon très succincte, c’est à dire

que je me contente de lui dire que je fais des déplacements et je lui confie

mon prénom. Il a dû me dire le sien, je ne m’en souviens plus, mais on va

dire que c’était Eric.

 

– Euh ! Je vais t’avouer un truc ! qu’il commence…

 

J’espère simplement qu’il ne va pas me faire une déclaration d’amour ! Non

ce n’était pas ça ! il continue…

 

– C’est la première fois que j’invite un mec à boire un coup après avoir

fait… après avoir fait, comment dire…

– Après avoir fait ce qu’on a fait !

– Voilà ! D’habitude, une fois qu’on a jouit, on se quitte, dés fois même

pas un mot !

 

Sur ce point, je ne peux pas lui dire grand chose vu l’immensité de mon

manque d’expérience… et d’ailleurs je décide de jouer carte sur table et

de lui dire.

 

– Tu sais c’est un peu nouveau pour moi, tout ça, je me suis un peu pris au

jeu, je venais uniquement pour voir le film, parce que je n’avais vraiment

rien d’autre à foutre…

– Peut-être qu’inconsciemment tu cherchais quelque chose ?

– Va donc savoir ?

– Normalement t’es hétéro !

 

J’aime bien le  » normalement  »

 

– Oui !

 

Alors je lui raconte un peu non pas ma vie, mas ce qu’elle est en ce moment,

mal remis de mon divorce après 15 ans de vie commune Très branché sexe, mais

la plupart de mes fantasmes restant dans mon imagination. Mes déplacements,

quelques rencontres furtives. Et puis Patricia, la seule qui me comprenne,

Patricia qui n’est même pas ma maîtresse, mais une copine que je vois une ou

deux fois par mois à Paris, une copine avec qui j’aime bien faire l’amour.

 

– Et c’est la première fois ?

– La première fois quoi ?

 

M’a-t’il au moins écouté ?

 

– La première fois ; ce soir ?

– La première fois que je suce un mec, la première fois que je me fais sucer

par un mec, ça fait deux premières fois, tu comprends maintenant pourquoi je

ne voulais pas aller plus loin !

 

En fait, ce n’était pas la première fois, mais il fallait remonter aux

années collèges, bref, passons !

 

– Et tu envisage de recommencer ?

– Je ne peux pas dire, tout ça est trop récent. Il faut que je prenne du

recul, demain j’y verrais plus clair !

– Tu serrais d’accord pour qu’on se voie demain ?

 

Pour quoi faire ?

 

– Pourquoi pas !

 

A partir de ce moment-là, il a parlé d’autre chose, il avait son rencard, il

était content, il m’a donné son numéro de portable, je lui ai donné le mien.

On s’est séparé.

 

Je me suis couché avec plein de questions dans la tête. Etais-je en train de

virer de bord ? Je me le demandais, il me faudrait attendre le lendemain

pour savoir si mon regard sur les hommes et sur les femmes avait changé. Ça

m’énervait et je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Puis j’ai eu l’idée,

inutile d’attendre le lever du jour, il me suffisait d’allumer la télé !

 

Je zappais de chaîne en chaîne. Comme si j’avais besoin d’être rassuré

quelque part, la réponse était bien là évidente, éclatante, lumineuse. Mon

regard était toujours autant attiré par les minois et les formes féminines.

Quant aux hommes, ils m’indifféraient complètement. Bizarre quand même !

Donc non seulement une homosexualité latente ne s’était pas soudain révélée

(ce n’est pas cela qui me préoccupait le plus d’ailleurs) mais je n’arrivais

pas non plus à me classer comme bisexuel. Alors, alors ?

 

Qu’est ce qui ne va pas bien dans ma pauvre petite tête ? Moi l’amoureux fou

des femmes, je viens d’être pris d’une crise de bitophilie aiguë ! Je fais

quoi ? Je vais voir un psy ? Un sexologue ? Le genre de mec qui va me faire

une analyse de bazar en recherchant dans mon enfance le pourquoi du comment

de la chose ? Et ça va m’avancer à quoi ? Je ne me considère ni malade, ni

honteux ! Donc résumons-nous, je suis bien dans ma peau, j’aime toujours les

nanas, mais une belle bite de temps en temps pour changer, après tout

pourquoi pas ? Tiens ce qui me faudrait, ce serait un travelo, une femme

avec une bite, c’est vrai que ces créatures m’ont toujours fascinées, mais

je n’ai jamais eu l’idée de concrétiser quoique ce soit, me contentant de

dire que si l’occasion se présentait… Et si je la cherchais l’occasion…

Hum un beau transsexuel brésilien avec une poitrine comac et un gros zizi

bien bandé… En parlant de bandé, je suis dans un drôle d’état en pensant à

tout cela ! Et bien c’est très bien, voilà un bon fantasme, je m’attrape la

pine et je la branle en fermant les yeux, je ne tarde pas à jouir sur mon

ventre, et tombe dans les bras de Morphée

 

Le lendemain matin, j’avais les idées plus claires ! Je m’étais donc offert

une petite fantaisie  » hors norme « , je ne regrettais rien, et j’avais même

parfaitement conscience que l’envie pouvait un jour me reprendre, et que par

conséquent je pourrais recommencer. Mais ce n’était qu’une fantaisie, pas

une voie nouvelle. Je me refusais donc à aller plus loin pour le moment dans

cette direction. Et je déchirais le numéro de portable de mon inconnu de la

veille.

 

C’est plusieurs jours après que je me mis à le regretter. Je me dis alors

que j’aurais pu aller plus loin avec ce type. Il m’avait l’air correct,

intelligent, ouvert, et sans doute devrais-je attendre un certain temps pour

retrouver une telle opportunité ? Tant pis pour moi !

 

Au cours des semaines et des mois suivants, je recherchais dans les villes

que je visitais des possibilités de rencontre de ce type, mais rien sinon

une pauvre rencontre furtive et frustrante. Quant aux travestis, malgré une

immense envie de franchir le pas, je me donnais toujours une bonne raison

pour ne pas le faire…

 

Le temps passa…

 

…Et nous voici dans le centre de la France.

 

Soirée club en province

Cette fois-ci, ma visite à la sex-boutique locale avait été infructueuse. Le

caissier n’était guère communicatif et me répondit d’un simple et définitif

:

– Vous savez, ici il n’y a pas grand chose !

 

Bon tant pis, je sélectionne une autre vidéo, pas de bol elle est nulle, je

ressors, il y a un mec en train de feuilleter des revues. Je l’aborde.

 

– Je sais pas, excusez-moi ! Répondra-t-il sans lever le bout de son nez !

 

Curieuse cité !

 

Je sors, je déambule dans le voisinage. Un café est ouvert. Poussé par je ne

sais quelle curiosité, je jette un coup d’œil à l’intérieur. Rien à voir !

Ma curiosité sera quand même attirée par ce singulier panneau :

 

 » interdit au moins de 18 ans après 21 heures  »

 

Ah bon !

 

Mais surtout par celui-ci placé juste en dessous du premier :

 

 » Le mercredi soir à 22 heures. Soirée club – réservé aux adultes  »

 

Tiens ! Tiens !

 

Sauf qu’aujourd’hui on est mardi !

 

Je rentre, m’installe à une table, et attends que l’on vienne prendre ma

commande. C’est alors que surgit la soubrette ! Une apparition. Une grande

blonde, cheveux courts, visage d’ange, et décolleté provoquant, elle est en

tenue de serveuse, jupette et chemisier noir recouvert d’un petit tablier

blanc !

 

– Vous désirez ? Répéta-t-elle !

 

Il est vrai que je n’avais pu répondre à sa première demande !

 

– Euh, une pression !

 

Elle me récite en guise de réponse une liste de marque de bière, je n’y

connais pas grand choses !

 

– La meilleure !

 

Elle disparaît ! C’est décidé, à son retour je me la drague, comme ça pour

rien, mais si ça marche tant mieux !

 

Elle revient !

 

– Merci ! Vous savez, je vous trouve ravissante, c’est comment votre petit

nom ?

– Muriel !

 

Elle se retourne, prête à partir !

 

– Euh ! Je peux vous poser une question ?

– Si ce n’est pas personnel, oui !

– C’est quoi exactement la soirée du mercredi ?

– Une soirée club ! On ferme le bar à 21 heures et on l’ouvre à 22 heures !

Il y a un droit d’entrée de xxx euros !

– Et qu’est ce qui s’y passe ?

– Des rencontres, c’est très décontracté, souvent très sexe, il y a des

homosexuels, des hétéros, de tout quoi !

– Euh ! Et vous serez là ?

– Si mon gosse n’est pas malade, il avait un peu de fièvre ce matin !

– Bon, je viendrais, alors !

– Mais vous savez, en ce qui me concerne, je ne fais que le service !

 

Elle me dit ça avec une espèce de sourire bizarre, que je n’arrive pas à

interpréter.

 

– J’avais bien compris, mentis-je !

– Mais alors pourquoi êtes vous interdit aux moins de 18 ans après 21 heures

les autres jours !

– Pour que les flics nous foutent la paix, il y a parfois des rencontres

bizarres ici, même les autres soirs. Alors, autant laisser les mineurs en

dehors de tout ça !

– Des rencontres bizarres ? Où ça ?

– Hi ! Hi ! Pas tous les soirs !

– Pas ce soir ?

– Je ne sais pas, je n’ai pas les yeux partout !

 

Et elle s’en va en rigolant, j’essaie de déchiffrer, ça veut dire quoi, ne

pas avoir les yeux partout ? L’agencement de l’établissement est simpliste,

un grand rectangle avec le bar occupant toute la partie droite, pas de

recoins, de renfoncement ni même d’arrière salle ! Je renonce à comprendre.

Mais c’est décidé, demain je serais là à 21 heures !

 

J’ai pris une douche, je me suis récuré à fond, je suis tout beau et je sens

l’eau de toilette. Par précaution je n’emporte du liquide qu’en quantité

raisonnable, et je laisse chéquier, carte de crédit et autres bricoles dans

une enveloppe cachetée dans laquelle j’indique aussi le nom et la rue du

bistrot. Ensuite, je confie tout cela à la réception en leur demandant de me

le mettre au coffre. On n’est jamais trop prudent ! A l’heure annoncée, je

suis dans la place. Pas grand monde, j’aurais du m’en douter, moi et ma

manie de la ponctualité ! Je m’assois à une table, je commande une bière. La

délicieuse Muriel me la sert à toute vitesse sans que j’ai le temps de

placer un mot et ne sachant pas trop quoi faire en attendant je me branche

le baladeur, sors mon cahier et me met à écrire, peinard, en attendant que

l’endroit se peuple un peu. Le temps passe à une vitesse folle lorsqu’on

écrit. J’ai du noircir cinq ou six pages et l’endroit est à présent occupé

par une douzaine de personnes, rien que des hommes. Je décide d’attendre

encore un peu, et après soit j’aurais décidé qu’il n’y a décidément rien à

voir et je quitterais l’établissement, soit… on verra bien !

 

23 heures. Je suis en panne d’inspiration, je range mon cahier, regard

circulaire, un peu plus de monde que tout à l’heure, toujours que des

hommes, rien de spécial à observer. Je décide d’aller faire un petit pipi et

d’aller voir ailleurs, à moins que j’attende encore une demi-heure. Je ne

suis sûr de rien, je descends, alors que des gens se pressent devant

l’entrée, semblant hésiter à entrer.

 

Les toilettes sont vastes, une entrée homme, une entrée femme. Et dans la

partie homme une cabine et trois urinoirs, ce qui me semble quand même

complètement surdimensionné, à moins que ce soit fait exprès. C’est en fait,

fait exprès. Car je ne vous ai pas encore tout dit. Deux des urinoirs sont

occupés, deux urinoirs contigus. Devant l’un de ceux-ci un homme est

positionné, le cul complètement à l’air, et se fait masturber par son voisin

qui d’ailleurs se fait rendre la politesse. Troublé de chez troublé ! Je me

place dans l’urinoir laissé libre, sort ma quéquette et me met à pisser.

J’en avais besoin de toute façon et ça fait du bien. L’affaire terminée, je

jette un coup d’œil à côté et mate le sexe de mon voisin qui me laisse

regarder sans problème. Il regarde à son tour, et pour ne pas le décevoir,

je branle un peu ma verge déjà excitée par la situation. Une main

s’aventure, me masturbe un petit peu, puis disparaît. Je suis un peu déçu,

mais je m’aperçois que l’individu avait un projet en cours. Le voici qui

s’accroupit devant l’homme au cul nul, qui lui a pivoté pour lui offrir sa

bite. Il se l’engouffre dans la bouche et commence à la sucer avec une belle

énergie. Je regarde le spectacle la main au sexe, maintenant une érection

qui de toute façon aurait pu se maintenir toute seule !

 

Les choses vont vite à côté de moi, trop vite, bien trop vite, le sucé

pousse un râle, l’autre un gargouillement. Fin de l’action, frustrant. Le

premier se reculotte et quitte les lieux, le second daigne jeter un coup

d’œil sur ma personne, puis se retourne avec dédain, je ne dois pas être son

genre ! Il se dirige vers l’urinoir le plus éloigné du mien et s’y colle

dedans de telle façon que je ne puisse rien voir ! Le ridicule de la

situation vire au lamentable. Je m’apprête donc à partir, mais un autre

arrive, le genre trois-quarts de rugby, merci, je n’aime pas les baraqués…

Quelque part la situation me frustre ! J’ai alors l’idée d’aller m’isoler

dans la cabine cinq minutes. Je n’y fais rien de particulier sinon de

prendre mon temps en patience. Quand je ressors, les deux cornichons ont

disparus et un  » nouveau  » s’est positionné dans l’urinoir central. Je me

place à ses côtés. Coup d’œil ! Une belle queue qu’il est en train de

branler. Je sors la mienne et en fait de même. Nos regards se croisent. Il

m’attrape le sexe, je lui empoigne le sien. Nous sommes partis pour une

masturbation mutuelle, et cette fois j’ai l’impression d’avoir enfin déniché

l’oiseau rare, le genre de type comme celui rencontré en Normandie. Mais,

non, ce devait être un éjaculateur précoce, il jouit dans ma main en

quelques courtes minutes, me laisse tomber et je me retrouve comme un con…

 

Cette fois raz le bol, je remonte. Je vais pour partir, quand d’un coup

d’œil circulaire j’aperçois un couple ! Et c’est qu’elle n’est pas mal du

tout, la madame ! Du coup je me rassois, et je ne peux m’empêcher de la

reluquer. Une belle brune pleine de cheveux, la peau un peu mate, un visage

agréable et un joli sourire. Elle est vêtue d’un manteau rouge, ouvert sur

un chemisier noir. L’homme qui l’accompagne à l’air plutôt décontracté, en

costume mais chemise rose ouverte sans cravate.

 

Je me dis alors qu’il allait forcément se passer quelque chose ! Mais

j’étais loin de me douter que j’en serais l’un des acteurs.

 

Elle s’est évidemment aperçue que je la matais, d’ailleurs je ne suis pas le

seul ! J’essaie de ne pas croiser son regard, mais ce n’est pas facile… et

soudain elle me fait un petit signe du doigt, vous savez ce petit signe qui

signifie  » viens donc voir par ici  » ! Je suis incrédule, ce ne peut être à

moi qu’elle s’adresse, je regarde derrière moi, non c’est bien à moi !

J’espère simplement qu’il ne s’agit pas d’une sorte d’entraîneuse ou de

quelqu’un pratiquant je ne sais quelle activité vénale. Mais je me dis aussi

que je n’ai rien d’un nigaud et qu’on ne m’attrape pas si facilement.

 

Je m’approche !

 

– Asseyez-vous !

– Merci !

– Je m’appelle Chantal, et lui c’est Roland !

– Antoine !

– Détendez-vous, on ne va pas vous mordre !

– Mais je suis parfaitement détendu !

– Dites-moi, cela vous plairait de faire quelques bêtises avec nous ?

minaude-t-elle

 

Alors, là je n’en reviens pas ! C’est du direct à la soupe ou quoi ? Je

flaire le piège !

 

– Pourquoi pas ? Mais peut-être il y a t-il des conditions ?

– On va voir ça, en effet !

 

Tiens, qu’est ce que je te disais ?

 

– Alors dites !

– Voilà, j’espère ne pas m’être trompée, mais en principe j’ai du flair,

vous êtes attiré par les femmes, très attiré même, peut-être même un peu

obsédé, mais parfois le sexe des messieurs ne vous indiffère pas ! C’est

bien cela, non ?

 

Dingue ! Une sorcière ? Comment a-t-elle trouvé cela ?

 

– Vous êtes très forte ! Et que savez-vous d’autres ?

– A vrai dire, c’est tout ce que je sais, mais pour ce que nous pourrions

faire ensemble, c’est déjà suffisant !

– Il y a d’autres conditions ?

– Oui plein !

 

Qu’est ce qu’elle va bien me sortir !

 

– Etre propre, correct, gentil, tolérant, se protéger, aimer l’humour et la

décontraction… Je dois en oublier mais tout est dans le même registre !

 

Je crois deviner, ces messieurs-dames ont le fantasme du deuxième homme, je

crois stratégique de les prévenir.

 

– Si vous chercher un étalon, je crains de vous décevoir !

– Nous ne cherchons pas un étalon, nous cherchons un homme qui aime les

femmes mais qui n’ai pas peur de faire des trucs avec un autre homme ! Alors

ça te dit ?

– Ca me tente !

 

Du coup, la belle Chantal se lève, et m’indique que tout le monde va changer

de place pour aller s’installer sur une place banquette. Et sans trop

m’apercevoir de ce qui m’arrive me voilà coincé entre monsieur et madame,

laquelle ne me laisse même pas reprendre mon souffle et m’indique la marche

à suivre :

 

– Tu peux nous caresser, on adore les caresses !

 

Chantal me met la main sur la braguette ! Ouaille ! Mon sexe grossit

instantanément. Et pour ne pas avoir l’air idiot, mais aussi parce que j’en

ai réellement envie, je passe la main sur le chemisier de la belle

par-dessus son corsage. Et tandis qu’elle me dézipe ma braguette, je lui

déboutonne l’un de ses boutons, de façon à ce que ma main puisse passer dans

l’ouverture ainsi provoquée. Ma paume est à présent en contact avec le tissu

du soutien-gorge que je soulève d’un doigt, je force un peu et finis par

atteindre le téton !

 

– Petit coquin, tu aime ça, peloter les nichons ?

– J’adore !

– Pas que les nichons à vrai dire !

– Hum… les chattes aussi !

– Les chattes, et puis les bites aussi !

– C’est pas pareil !

– Sans blague ! S’esclaffe-t-elle !

 

J’ai du dire une bêtise !

 

La main de Chantal fouille dans mon slip, en extrait mon pénis et le fait

jaillir hors de mon pantalon !

 

– Et hop ! La voilà, ça va être notre joujou à Roland et à moi, toute une

partie de la soirée ! Ça te convient ?

– Ça devrait !

– Alors qu’est ce que tu attends pour le tripoter ? Reprend-elle, me

signifiant par-là que jusqu’à présent Roland et moi n’avons eu aucun

contact.

 

Je suis au pied du mur ! Mais je n’hésite même pas, le compagnon de Chantal

a baissé la fermeture de sa braguette, je m’engage dans l’endroit laissé à

ma disposition, je sens le cylindre de chair durcir sous le caleçon, je le

caresse. Je dois à ce moment là bander comme un âne ! Je lui extrais son

membre, un bien bel organe, ma fois ! Et commence une masturbation en règle.

Je le fais d’abord en regardant ce que je fais, puis à l’aveuglette, le

visage tourné vers Chantal qui elle aussi me branle tandis que je lui

tripote les seins.

 

– Il n’y a pas que mes seins, ma petite chatte va être jalouse !

– Mais son tour va venir !

– J’espère bien, tu verras, elle est toute douce, elle est fraîche épilée de

ce matin !

 

Bon, c’est donc une invitation, et comment en refuser une aussi exquise ? Je

plonge sous la jupe, et suis surpris de n’y rencontrer aucun obstacle,

Chantal n’a tout simplement pas mis de culotte. Mon doigt s’aventure dans

son sillon, c’est vrai que c’est super doux. Mais la situation est quand

même complètement surréaliste, une main dans la chatte de la femme, une

autre sur la bite du mari ! Dingue !

 

– Et si tu nous racontais ce que tu es partie faire en bas ? Demande-t-elle

à brûle pourpoint.

– J’ai été pisser !

– Tu en as mis du temps !

 

Mais comment peut-elle savoir puisqu’elle ne m’a pas vu descendre ? Je

reporte à plus tard la résolution de cette énigme peu cruciale.

 

– Il y avait du spectacle !

– Raconte !

– Un type en suçait un autre !

– Et toi tu as maté ?

– Oui ! J’avoue !

– Il avait une belle bite ?

– Ouais, pas mal !

– Tu aimes ça regarder les belles bites ?

– Ce n’est pas désagréable !

– Et tu aimes bien les sucer ?

– Je ne l’ai pas fait souvent !

– Ce n’est pas ça que je te demande, je te demande si tu aime ça !

– Oui, enfin, un peu ! Ca change !

– La bite de Roland, tu va la sucer, alors ?

– Pourquoi pas ?

– Vas-y alors !

– Là, ici, maintenant ?

– Mais oui, on en a vu d’autres ici, hein, Roland ?

 

Roland ne répond pas, il est tout heureux que je le masturbe et il est

fasciné par une petite scène que je n’avais pas remarquée, car il faut se

tourner de trois quarts pour la voir. Un mec s’est foutu a poil sur un haut

tabouret près du bar et se fait sucer par un autre !

 

– Tu vois, reprend Chantal qui vient, elle aussi de découvrir la scène, tu

peux y aller, c’est très décontracté ici !

 

Du coup, je n’ai plus de raison de refuser, j’abandonne à regret la chatte

de Chantal et me penche sur le sexe de Roland et me l’engouffre dans la

bouche. Ce membre est étonnamment doux, et au lieu de le sucer comme un

goujat, je le cajole, je l’embrasse avec tendresse, je le câline, et le

Roland a tout à fait l’air d’apprécier. Ce qui m’embête c’est que si je le

fais jouir, l’aventure se terminera peut-être. J’aurais quand même souhaité

faire plus de choses avec Chantal, mais que voulez vous j’ai déjà eu de la

chance de les rencontrer, on ne va pas non plus se montrer trop exigent. Je

commençais une fellation classique et énergique quand soudain j’entendis

Chantal s’exclamer :

 

– Nadège ! Ben quelle surprise !

– Chantal ! Toujours fourrée dans les bons coups, je vois !

 

Je relève la tête, curieux de voir ce qui se passe. La dénommé Nadège est

une femme plutôt petite au visage malicieux, les cheveux coupés court et

décolorés en blond. Elle est vêtue d’un petit débardeur vert fluo qui met

bien en valeur de jolies épaules dorées par le soleil, et d’une petite jupe

en jean’s

 

– Ca fait une éternité… Reprend Chantal

 

– Ben oui, on avait sympathisé avec un couple qui organisait des soirées

privées toutes les semaines, et puis ça s’est dégradé, on en a eu marre,

alors on est passé voir comment c’était devenu ici !

– En fait ça dépend, dés fois il ne se passe rien du tout, et d’autre fois

on rencontre des gens charmants. Tiens, je te présente Antoine. Juste avant

que tu arrives, il était en train de sucer Roland, et l’instant d’avant il

me caressait la chatte !

 

Tu parles d’une présentation, je rougis comme une tomate !

 

– Et bien c’est super, ça nous rappellera le bon temps ! Reprend Nadège,

c’est vrai qu’on en a fait de sévères ici, tu ne crois pas !

– Hé, hé !

– Mais la meilleure soirée, c’est le jour ou tu as fait ton strip-tease,

c’était super !

– J’étais super motivé

 

Elle m’explique à mon intention qu’un jour un américain plein aux as, lui a

proposé un paquet de dollars pour effectuer un strip-tease un peu poussé !

 

– Tu recommencerais ? Demande Nadège !

– Oui, un jour !

– Non ; ce soir ?

– Pourquoi ce soir !

– Pour me faire plaisir ! Alors d’accord !

– On va voir !

– Je vais demander au patron de mettre de la musique !

– Non, attends !

 

Mais Nadège est déjà partie, je m’aperçois alors qu’elle n’est pas seule

mais qu’elle trimballe un type avec elle qui la suit comme un toutou !

 

– C’est un couple ? Demandais-je

 

Faut bien se renseigner !

 

– Oui c’est son compagnon ! c’est le patron du garage central…Répond Roland

dont je découvre enfin la voix

– Et ils ont les mêmes fantasmes que vous ?

– Non pas du tout, le fantasme de son mec c’est de la voir se faire prendre

par un tas de mecs. Ca n’a rien à voir avec notre truc, il n’est pas du tout

bisexuel !

bise77

 

Un essai de micro. Une voix. Celle du patron !

– Bon je vous demande deux minutes d’attention. Chantal va nous faire un

petit strip-tease, ici devant nous. Mais ce ne sera qu’un strip-tease, je

vous demande de vous contenter de regarder et de ne pas tenter quoique ce

soit si vous n’y étés pas invités.

– Non mais attends ! Intervient Chantal, on a le temps !

– Non, non vas-y ! Tout le monde à envie de te voir ! L’encourage Nadège

– Faut peut-être pas exagérer, la dernière fois que j’ai fais ça je ne l’ai

pas fais pour rien !

 

A ces mots, Nadège s’approche de Chantal, lui chuchote quelques paroles,

provoquant un petit sourire cette dernière puis s’éloigne. Chantal fait

signe qu’elle est maintenant d’accord. Qu’est ce qu’elle a bien pu lui

raconter la Nadège ?

 

Une musique retentit, de la disco !

 

– Vous ne croyez pas que je vais danser sur un truc pareil ? Change au moins

de musique !

 

On change de rythme, c’est toujours techno, mais moins violent.

 

Chantal entame alors une danse solitaire au son de la musique. Elle fait

durer le plaisir, peu pressée d’en finir, elle tourne, elle virevolte, elle

s’amuse, elle monte de temps à autres l’arrière de sa jupe dévoilant ainsi

aux spectateurs son petit cul rebondi qu’aucune culotte ne vient recouvrir.

Deux ou trois minutes s’écoulent ainsi avant qu’elle entame de façon très

lente le déboutonnage de son chemisier. La chose faite elle l’ouvre,

l’écarte mais sans encore l’enlever, s’amusant à dévoiler une épaule, à la

recouvrir, à jouer de même avec l’autre. Enfin elle le retire. Elle n’a plus

en haut qu’un soutien gorge semi-transparent, lui moulant son assez

généreuse poitrine. Je crois alors qu’elle va nous l’enlever. Et bien, non…

Mademoiselle choisit de retirer d’abord sa jupe. Puis elle demande qu’on lui

apporte une chaise. Elle s’y assoit et entreprend alors très vicieusement

d’écarter les lèvres de sa chatte. Un sourire coquin lui traverse l’esprit à

ce moment là, j’ignore ce à quoi elle pense mais ça ne doit pas être triste.

Elle ne prolonge pas outre mesure son exhibition, elle se relève ! Va-t-elle

se décider à retirer oui ou non ce bon dieu de soutif ? Elle jette un regard

circulaire vers l’assistance, son regard croise alors celui de Nadège. Elle

se dirige vers elle, lui prend la main et l’emmène avec elle au centre de la

scène improvisée :

 

– Nadège ! S’offusque son chevalier servant !

 

Je pensais alors qu’il protestait pour la forme, au deuxième degré quoi ! Et

bien non, le bonhomme paraît outré, d’autant que Nadège ne répond rien du

tout. Chantal invite alors sa complice à lui retirer son soutien gorge. Et

non seulement cette dernière s’exécute mais la chose étant faite, et étant

resté positionnée derrière la danseuse, elle lui pelote alors carrément les

seins à pleines mains, tout cela pour le grand plaisir de Chantal qui s’en

pâme de plaisir. Nadège est déchaînée, elle a pris les tétons de sa copine,

les asticotent, les fait grossir, les pincent, les tortillent.

 

– Arrête, Nadège, ça va trop loin ! S’égosille alors le garagiste dont le

visage se congestionne.

 

Nadège ignore l’injonction, contourne Chantal, et vient lui léchouiller le

bout des seins qu’elle a si bien préparé de ses petits doigts agiles.

 

– Bon je me tire, tu me fais honte ! Reprend son bonhomme, qui ne se rend

pas compte qu’il est en train de se ridiculiser aux yeux de la petite

assemblée.

 

Puis joignant le geste à la parole, il quitte l’établissement. Chantal tient

quand même à avertir sa partenaire !

 

– C’est pas grave, il s’en remettra ! Et puis à la limite je préfère, ça

m’évite de sentir son regard dans mon dos !

 

Tout en se laissant faire, Chantal entreprend de faire descendre la petite

jupe en jeans de sa vis-à vis, puis elle remonte le débardeur le passant

au-dessus de ses seins, le petit soutien gorge est vite soulevé, libérant de

ses bonnets deux jolis globes bronzés, et joliment terminés par des tétons

aussi bruns qu’arrogants. Les deux femmes n’en peuvent plus, elles

s’embrassent sur la bouche avec une telle fougue qu’on se demande bien ce

qui pourra bien les décoller l’une de l’autre. Quand elles s’arrêtent c’est

pour replonger, soit l’une soit l’autre vers les seins de l’autre, et ce

jusqu’au moment ou Nadège s’accroupira devant elle, s’agrippera à ses

fesses, et de sa langue trouvera le chemin de sa chatte. Elle suce ainsi

plusieurs minutes le fruit offert. Mais Chantal souhaite prendre ses aises.

Elle pose un genou à terre, puis l’autre. Sa complice semble hésiter une

seconde puis comprend la manœuvre. Elle va pour se replacer, mais l’autre se

couche à présent carrément par terre. Alors n’y tenant plus et décidant

qu’après tout, l’occasion est trop bonne, alors elle retire prestement sa

petite culotte et se place en soixante neuf au-dessus de la belle brune. Les

voilà qu’elles se sucent en plein milieu de ce café louche, entourées d’une

cohorte de bisexuels, d’homosexuels et de voyeurs. Elles ont cessé de se

donner en spectacle, seule leur plaisir mutuel compte à présent. Le

magnifique cul de Nadège s’agite en de frénétiques tremblements tandis que

sa partenaire n’en peut plus de lui lécher la chatte. A part cela on ne voit

plus bien ce qu’elles font.

 

J’en profite pour regarder autour de moi, beaucoup d’hommes se branlent, la

plupart seuls, mais j’en vois au moins deux qui se masturbent mutuellement.

Ça aussi, ça m’excite. Roland lui est resté attablé, mais ce n’est pas pour

cela qu’il en perd une miette. Ça commence à s’agiter pas mal du côté des

deux femmes. Elles poussent des petits cris, se disent des petits trucs,  »

C’est bon !  »  » Continue !  »  » Comme ça !  » Et puis tout d’un coup c’est

Chantal qui pousse une série de  » hahahaha « . Elle repose alors ses deux

bras par terre le long de son corps, épuisée par cet ouragan de sexe et de

sensualité. Elle souffle une minute, puis les bras se soulèvent, reviennent

sur les fesses de Nadège, lui écartent les fesses et elle reprend son lèche

minette, oh, pas très longtemps car Nadège à son tour se mettra à jouir en

poussant un véritable hurlement ! Les deux femmes se relèvent, s’embrassent

à pleines bouches. Elles sont contentes.

 

Elles sont radieuses.

 

Certains auraient sans doute souhaité que tout cela ne soit que le prélude à

je ne sais quel gang bang, mais cela n’entrait pas dans les intentions de

nos coquines. Et tandis qu’elles saluent l’assistance qui les applaudit,

Roland très prévenant vient apporter son manteau à son épouse afin qu’elle

s’en couvre. De son côté Nadège ramasse ses vêtements complètement

éparpillés et se rhabille doucement, puis alors que nous avons réintégré nos

places vient s’installer en face de nous

 

– La maison vous offre une consommation, qu’est ce que vous prendrez ! Du

champagne ?

 

Voici une voix qui m’interpelle ! Je n’en reviens pas, c’est de nouveau

Muriel, la serveuse, toujours aussi ravissante, mais pas le moindre écart

dans sa tenue ce soir, le message est clair, c’est « on ne touche pas ! » Tant

pis, de toute façon je suis en main. J’ai quand même droit à un joli petit

sourire qui me laisse pantois.

 

– Quel pied, dis donc ! J’ai bien fait de venir ! Déclare Nadège !

– Qu’est ce qu’il a eu ton mec ? Il est fatigué ? lui demande Chantal

– Il n’est pas fatigué, il est chiant ! Ce qu’il le fait bander c’est que je

me fasse prendre devant lui par un autre mec ! Je m’en fous, j’aime bien

mais dès que je m’approche d’une femme il nous fait une crise. Il a une

phobie naturelle envers les lesbiennes.

– Il est parti où ?

– Il doit m’attendre dans la bagnole !

– Et ça va se finir comment !

– Ça va finir que je vais finir par le larguer ! Mais bon les choses ne sont

pas si simples, il m’apporte une situation matérielle que je ne suis pas

près de retrouver !

– Il te paiera une pension alimentaire !

– On n’est pas marié !

 

La serveuse se repointe avec les consommations. Nouveau sourire. Cette fois,

ce n’est plus un sourire commercial, j’ai un ticket ! Qu’est ce qu’il

m’arrive aujourd’hui, on ne m’a jamais classé parmi les don juan

irrésistibles, loin s’en faut, où alors je suis comme le pinard, je me

bonifie en vieillissant.

 

Bon alors je gère tout cela comment ? Le mieux c’est de continuer à m’amuser

avec ces messieurs dames et de m’arranger pour que Muriel accepte ma

compagnie quand le troquet fermera !

 

– Au fait ça ferme à quelle heure ?

– A deux-heures, mais c’est très théorique, parfois ils ferment avant quand

il n’y a pas grand monde, et d’autre fois c’est le contraire !

 

Me voilà bien avancé ! Quand même c’est intrigant ! J’essaie d’en savoir

plus, je questionne Roland.

 

– La petite serveuse, elle n’a pas l’air farouche ?

– Non en effet répond Chantal à la place de son mari ! Elle n’est pas

farouche, elle est très disponible et elle est d’une gentillesse remarquable

!

 

Je suis de plus en plus abasourdi

 

– Elle drague aussi les femmes ?

– Oui ! Mais nous avons mon cher Antoine, un avantage en béton par rapport à

elle !

– Ah !

– Tu ne devines pas ?

– Non !

– Ben nous, nous sommes gratuits ! Mais tu fais ce que tu veux, avec elle tu

es assuré de passer un bon moment !

 

Je suis sur le cul, et un peu désabusé, moi qui pensais avoir attrapé un

physique de tombeur sur mes vieux jours, me voilà qu’il me faut déchanter !

Le sourire de Muriel n’est donc que commercial, mais alors pourquoi ces

propos réservés ? Pourquoi ce double jeu ?

 

Nadège nous dit au revoir, elle s’en va retrouver le garant de son pouvoir

d’achat. Petit bisou à tout le monde ! En voilà une que je ne reverrais

jamais !

 

En fait, on l’a revu 5 minutes après !

 

– L’enfoiré, il est parti avec la bagnole !

– C’est pas grave, on va te raccompagner !

– Non, mais quel salaud, quel salaud !

 

La voilà au bord des larmes la gamine ! Elle se met à répéter inlassablement

la même chose, qu’elle en a marre de ce mec et de son fric pourri, et que

puisque c’est comme ça elle s’en fout, elle va se casser même s’il revenait

à de meilleurs sentiments. Elle n’arrête pas… Chantal et Roland, l’écoutent

avec une infinie patience, et moi je fais pareil. Que voulez-vous que je

fasse, laissant parfois mon esprit vagabonder à l’évocation du joli minois

de la serveuse.

 

– On ne part pas comme ça sur un coup de tête, lui conseille Chantal, un

départ ça se prépare, ça s’organise !

– Je m’en fous, j’irais à l’hôtel !

– Et tu vivras de quoi ?

– Je m’arrangerais, je ferais comme Muriel, où alors je me trouverais un

autre mec, non pas un autre mec, j’en ai marre des mecs, une nana voilà, ça

doit bien se trouver une lesbienne pas trop moche avec du fric !

– Nadège calme-toi, tu sais ce qu’on va faire, on va tous aller chez nous,

on va se déboucher une bouteille de champagne, tranquillement tous les

quatre, d’accord ?

 

Je réalise alors que le quatrième, c’est moi !

 

– C’est loin ? demandais-je

– C’est à Aurillac ! répond Chantal

– Bon, pourquoi pas ? Nous dit Nadège. Mais avant faut que j’aille pisser,

un mec peut m’accompagner, je n’ai pas envie de me faire violer.

 

Chantal se lève, me permettant de sortir de la banquette, on se dirige vers

l’escalier conduisant aux toilettes. C’est alors que Muriel s’interpose :

 

– C’est peut-être un peu risqué, il y a en bas deux mecs bourrés assez

graves. Je ne sais pas s’ils sont méchants, mais s’il s’avère qu’ils le sont

vous ne ferez pas le poids.

– Je vais demander à Roland de venir avec nous ! Proposais-je alors.

– Non, ce n’est pas la bonne solution !

– Alors je pisse où ? demande Nadège

– Dehors ! Où alors, venez, je vais vous conduire dans les toilettes privées

!

– Ah, bon ? Je vous laisse toutes les deux alors ?

– Mais non ! Venez donc ! Répond Muriel

 

Nous voilà partis dans l’espace privé du bistrot, on passe derrière le bar,

une petite porte, un escalier un peu étroit et on arrive au premier, un

couloir, une petite porte :

 

– C’est là, mes chéris ! Oh ! Mais tu m’as l’air en pleine forme toi

dis-donc ?

 

Et en disant cela Muriel me met carrément la main à la braguette sous l’œil

amusé de Nadège. Et sans relâcher son étreinte nous dit :

 

– Ça vous dirait tous les deux un petit délire avec moi ?

 

Ce n’est pas le fait que ce soit probablement payant (faut pas rêver) qui

m’embête, non c’est le fait de ne pas être tout seul. Je la trouve

d’ailleurs gonflée de nous faire ce genre de proposition

 

Je regarde Nadège, dubitatif !

 

– Pourquoi, pas, depuis le temps que j’avais envie de faire des trucs avec

des femmes, ça fera la deuxième de la soirée, je vais rattraper le temps

perdu !

 

Je donne alors mon accord et comme prévu, la petite friponne nous réclame  »

un petit cadeau « , on se met d’accord sur le prix, et lui en donne un tout

petit peu plus ! Je sais qu’en principe ce simple geste peut mettre ces

filles en excellente disposition.

 

– Vous voulez que je vous propose un petit trip spécial ?

– Oui mais je voudrais quand même finir par pisser !

– Attend deux minutes ! Tu as déjà fait des jeux avec du pipi ?

– Ouais, dès fois, c’est marrant !

– C’est marrant, c’est tout ?

– Dès fois c’est excitant, tout dépend comment c’est fait !

– Et toi ? Me demande-t-elle.

– Oh moi, j’ai les idées larges !

– Bon alors allons-y !

 

On se dirige vers une autre porte et nous découvrons une minuscule salle de

bain. On a vraiment du mal à y tenir à trois.

 

– Voilà ce que je te propose, tu va me déshabiller, tu va me caresser, après

tu te déshabilleras aussi, puis on va se mettre par terre, là tu pourras

continuer à me caresser ou alors on se mettra en soixante-neuf. Et quand on

serra bien enlacés, Nadège nous pissera dessus ! C’est y pas pervers comme

projet, ça ?

 

Pour toute réponse Nadège me fait un petit geste d’acquiescement ! Et me

voilà embarqué dans un nouveau trip !

 

– Allez, tu me déshabilles !

 

Ça me rend fébrile, tout ça, je commence par enlever le petit tablier blanc,

puis son horrible machin noir d’en haut avec son col cheminée, voici que je

découvre son torse à la jolie peau blanche, un tout petit peu dodue (juste

un petit peu). Hum cette envie trop pressante de retirer ce soutien gorge

dont les formes pleines sont de vraies promesses pour ma gourmandise ! Mais

elle proteste gentiment :

 

– Non, le soutif, ce sera juste avant la culotte !

 

Bon, c’est elle qui décide après tout. J’enlève donc la jupe !

 

– Je t’enlève les bas aussi ?

– Evidemment, rigolo, je ne vais pas me faire pisser sur les bas, tout de

même !

 

Je suis un peu cloche, parfois ! Ce sont des bas auto-fixant. J’aurais bien

voulu qu’elle se tourne pour avoir un aperçu de ses fesses, mais

l’étroitesse du lieu m’en rend la chose impossible. J’enlève donc les bas,

j’essaie de faire attention, si j’en file un je vais avoir l’air malin !

Bien sûr j’en profite pour lui caresser les jambes. Je bande comme un

taureau de compétition.

 

– Je ne vais pas pouvoir me retenir très longtemps, nous préviens Nadège !

– Allez, deux ou trois minutes de patience ! Et ne pisse pas avant sinon je

te fous une fessée ! Répond Muriel

– Une fessée, pourquoi pas, tu fais ça aussi !

– Je fais beaucoup de choses !

 

Enfin je retire le soutien gorge de la serveuse. Oh ! Que voilà de jolis

seins ! Une poitrine comment dire… pneumatique, le genre de seins qu’on

prend à pleine paume et qu’on se retrouve scotché parce que c’est trop doux,

parce que c’est trop bon.

 

– Je peux embrasser ?

– Oui, mais attends !

 

Frustrant cette affaire, j’enlève la culotte, j’ai soudain envie de la

prendre dans mes bras, de la presser, de la cajoler, je me déshabille à la

vitesse de la lumière. On fourre toutes nos affaires dans la baignoire, je

m’allonge sur le carrelage sur lequel Muriel s’est déjà installée, je

cherche à l’embrasser, mais elle ne consent qu’à me prêter qu’un tout petit

bout de langue, je n’insiste pas et descend vers ses seins, j’en contemple

les larges aréoles brunes parsemées de petits granulés, au milieu duquel un

petit téton ne demande qu’à se redresser, je m’y emploi d’ailleurs de la

bouche et du doigt.

 

– Attention, j’y vais ! Prévient Muriel !

 

Et hop ! C’est comme par temps d’orage, pas le temps de se mettre à l’abri,

j’en reçois sur le dos sur les fesses, sur les jambes. Muriel rigole comme

une folle, je m’écarte un peu, l’urine lui coule sur les seins, sur le

ventre, Il y en a partout, c’est une vraie marre.

 

– A moi maintenant, ! Annonce Muriel

 

Elle se contorsionne alors pour se relever, tandis que Nadège lui prend sa

place. J’entreprends de peloter à son tour cette dernière. Quelle différence

de peau ! Décidément celle de Muriel est bien plus douce, par contre Nadège

est plus chatte, plus motivé, et je m’aperçois qu’elle va beaucoup plus

loin, ainsi après avoir reçu un bon jet sur le corps entreprend-elle

d’ouvrir la bouche en pleine trajectoire pour en avaler une bonne lampée !

Je m’interroge de savoir si on va me demander de faire pareil, mais on ne me

le demande pas ! Cela n’aurait d’ailleurs posé des problèmes, bandé comme je

suis !

 

Nadège est redescendue, me voici coincé entre ces deux créatures diaboliques

On est trempé, on en a partout, Nadège n’en a cure et lèche, je suis à

nouveau occupé à lécher le sein de Muriel, mais l’autre sur moi

m’écrabouille à moitié, ça devient trop inconfortable. Heureusement cette

dernière change de position et parvient à s’accroupir et à donner son sexe à

lécher à la serveuse. Laquelle rouspète à son tour de son inconfort. Je

cherche le chemin de son sexe, puis réalise que je n’ai pas de préservatif

! – Dans la poche de mon tablier !

 

Je me relève, cherche dans l’incroyable fouillis de vêtement gisant au fond

de la baignoire, finit par trouver, et replonge au sol. Excité comme je

suis, quelques mouvements de va-et-vient auront raison de mon plaisir. Puis

quelques minutes plus tard Nadège prendra son pied sous la langue de Muriel.

 

– Ca va ? Interroge-t-elle

 

En bonne vendeuse elle s’inquiète auprès du client de la qualité de la

prestation !

 

– Super !

– On va lui redonner un billet, elle le mérite bien propose Nadège !

 

J’aime bien le  » on va  » c’est pas mal de décider pour les autres, mais je

ne serais pas radin. Muriel ouvre la porte, on souffle un peu, il commençait

à faire étouffant là-dedans. Puis on sort les fringues de la baignoire pour

les entasser dans le couloir.

 

– Prenez votre douche, je vous rejoins, je vais d’abord passer un coup de

serpillière. Nous indique Muriel

 

Après l’avoir fait, elle nous rejoint sous l’eau, on rigole on s’aide à se

savonner, on se caresse, qui le sexe, qui les seins, qui les fesses. On

finit par se rincer, se sécher, se repeigner. Un homme qui se repeigne après

la douche, ça dure combien de temps d’après vous ? Une minute ! OK, mais une

femme ? Et deux femmes ?

 

– Attend-nous ! On va redescendre ensemble :

 

Ça dure, ça dure, elles n’arrêtent pas de se bichonner, ça devait faire plus

d’une heure qu’on était là-dedans quand on s’est enfin décidé à descendre.

 

– Ben, ils sont où ? Demande soudain Nadège constatant que Chantal et Roland

ne sont plus à leur place.

– Ils sont repartis, il y a une demi-heure ! Répond le patron !

– Mais on devait aller chez eux !

– Je ne sais pas, ils n’ont rien dit !

 

Il n’y a plus grand monde dans le bistrot, quelques mecs solitaires devant

leur consommation, plus de couples en action, ça sent la fermeture !

 

Soudain une voix :

 

– Enfin, je te retrouve !

 

Ça c’est le compagnon de Nadège, manifestement ravi de la revoir !

 

Nadège le regarde interloquée, sans doute s’est-elle demandée une seconde si

elle allait y aller ou pas mais cette interrogation n’a pas durée, elle y va

! Direct dans ses bras !

 

Allez y comprendre quelque chose, vous ?

 

Ils s’en vont ! Elle s’en va, comme ça, même pas un bisou ! Juste un petit

bye, bye à la dérobée !

 

– T’as plus de plan on dirait ? Me dit Muriel !

 

– Ben non, je vais rentrer me coucher ! Finalement, je me suis quand même

bien amusé, mais je ne sais pas, les gens sont bizarres ou alors c’est moi

qui dois être trop sentimental !

– C’est pas un défaut, tu sais !

– Dès fois je me demande ?

– Si tu veux, je t’emmène ! Me propose-t-elle, mutine !

 

Ce n’est certes pas l’envie qui m’en manque, mais elle va me demander

combien, j’ai peur que petit peu par petit peu je finisse par vider tout mon

portefeuille.

 

– C’est pas dans mes moyens ! Désolé ! Allez, je te laisse !

– Mais je ne te demande rien, je t’emmène chez moi juste comme ça copain

copine ! J’aimerais bien dormir avec un gros nounours dans mes bras ! Ce

n’est pas si souvent !

 

Je réalise à ce moment là que si je n’avais pas pris la précaution de mettre

au coffre de l’hôtel mes autres moyens de paiement je n’aurais sans doute

pas donné suite, mais là je risquais quoi ? Juste qu’elle me débarrasse de

ce qui me restait de billet. Voulant en avoir le cœur net, je tente un test

!

 

– Je veux être honnête avec toi, si j’ai envie de coucher avec toi, il

faudra que je te paye, et je n’ai plus assez pour le faire, je n’ai pris que

du liquide !

– Viens, je te dis ! Insiste-t-elle.

 

On va chez elle, un petit deux pièces dans un immeuble ancien plein de coins

et de recoins. J’avais cru qu’elle avait un gosse, il y a bien une chambre

avec des jouets et des peluches mais personne ne dort dans le lit !

 

– Le mercredi, on me le garde, sinon pour les autres jours j’ai trouvé une

nourrice qui accepte de me le garder assez tard… Tu as soif ?

– Une bière si tu as !

– Je n’ai pas ! Du whisky ou du jus d’orange, ou de l’eau gazeuse.

– Alors un whisky à l’orange !

 

Elle s’en va chercher tout cela, elle me sert, se sert aussi. On trinque !

On trinque à rien, on trinque comme ça. Tchin Tchin ! On cause de tout et de

rien…

 

– C’est pas bien joli, ce que je fais, hein ? Me dit-elle soudain

– Je ne te juge pas, tu ne fais de mal à personne !

 

– Ça, je sais bien mais les hommes me prennent pour un trou ! Ça commence à

devenir pénible ! Qu’est ce que tu veux, si je ne me fais pas cinq ou six

clients dans le mois, je ne m’en sors pas ! C’est tout simple ! Je fais avec

deux ou trois habitués, sinon j’allume pas, parce qu’il y a des mecs que je

ne veux pas  » monter « , et puis je n’ai pas envie qu’un maquereau me foute

le grappin dessus. Mais parfois il y a des mecs qui ne sont pas d’ici, alors

j’essaie. Toi t’es correct, ils ne le sont pas tous. Bon allez, on parle

d’autre chose ! Tu fais quoi dans la vie ?

 

On a bu notre truc, échangés des banalités, j’ai cru un moment qu’elle

voulait à nouveau parler d’elle, mais elle s’est bloquée.

 

– Bon on va dormir !

 

C’était donc du premier degré, elle voulait quelqu’un pour dormir avec elle,

un nounours ! Après tout pourquoi pas ?

 

On se déshabille, elle se blottit contre moi, elle à l’air d’avoir sommeil,

pas moi !

 

On reste là quelques minutes, j’ose mettre ma main sur son sein avant de

m’endormir, mais elle doit avoir des seins magiques, je ne peux pas rester

en place, ce sein il faut que je le caresse. Et voilà que je bande ! Je me

décide à être sage !

 

– Caresse-moi encore !

 

Sa main atteint mon sexe, elle me le masturbe un tout petit peu ! Et puis

l’ouragan s’est déclenché ! On s’est sauté dessus, on s’est embrasé

goulûment ! Et là j’ai compris qu’il se passait quelque chose, les

prostitués même occasionnelles n’embrassent pas leur client comme ça ! Sans

que nos lèvres se décollent, je l’ai pénétré. Pour m’apercevoir après que je

n’avais pas de préservatif. Non, elle n’a pas ça chez elle, et je n’en ai

pas sur moi ! Tant pis on fout les draps en l’air on se met en soixante neuf

et dans un déchaînement de sensualité nous nous sommes fait jouir presque

simultanément

 

Epilogue

Dix ans après : Nous fêtons Muriel et moi, nos 10 ans de vie commune, le

gosse est parti en colonie de vacances, c’est le jour de fermeture de la

petite pizzeria que nous avons ouvert ensemble en Normandie et on s’est

prévu un petit dîner aux chandelles en amoureux. Je n’ai pas

fondamentalement changé, j’ai toujours la tête pleine de fantasmes. Ce qui

est nouveau c’est que je vis maintenant une femme qui les comprend… et qui

parfois fait même plus que les comprendre.

– Je suis heureuse, tu sais ! Me dit-elle en finissant sa tranche de saumon

fumé

– Moi aussi, quand je pense qu’on s’est rencontré par hasard

– Par hasard ?.

– Ben oui, le couple du bistrot ne serait pas parti, je serai allé avec eux

et je ne t’aurais peut-être jamais revu !

– C’est pas sûr ! Mais au fait je ne t’ai jamais raconté pourquoi ils

étaient partis !

– Non,

– D’abord il n’y avait rien de louche dans les toilettes d’en bas, mais je

te voulais sous la main, te tester, voir si tu étais correct  » en situation

« . Quant au fameux couple, j’avais demandé au patron de leur dire au bout

d’une demi-heure que vous étiez parti !

– Ca alors ! Mais il restait Nadège !

– Je ne pensais pas trop que tu irais avec elle, mais j’avais quand même dis

au patron que si son mec revenait roder, de lui dire qu’elle était quelque

part ici et qu’il pouvait l’attendre !

– Mais pourquoi ? Je n’avais vraiment rien qui puisse provoquer un coup de

foudre !

– Ce n’était pas un coup de foudre…

 

En disant cela son regard se brouille, et elle se met à sangloter !

 

– Muriel, qu’est ce qu’il y a ?

– Laisse tomber ! Je m’étais promis de ne plus jamais parler de ça, et puis

voilà, j’en ai déjà trop dis !

– Je croyais que tu m’avais dis tous tes petits secrets !

– Pas celui-là ! Mais pourquoi tu as parlé de ça ?

– Muriel, ce secret que tu gardes, si tu me le dis, est-ce que tu crois que

je ne serais pas capable de le supporter. ?

– Le supporter, si, mais ça va te faire drôle !

– Dis-le !

– Ce qui compte, Antoine, c’est ce que nous ressentons maintenant, l’un pour

l’autre, je t’aime Antoine, tu comprends ça ?

 

Et à nouveau les grandes eaux !

 

– Allez dis-le ton truc, ça ira mieux après !

– Quand je t’ai embarqué au bistrot, il y a dix ans, il n’y a eu aucun coup

de foudre, et je ne cherchais pas un nounours pour dormir. En fait, je

cherchais tout autre chose !

– Continue

– J’en avais marre de faire la pute. Je cherchais un père pour le gamin ! Je

cherchais un type qui soit correct, gentil et qui ne gagne pas trop mal sa

vie. Je ne t’aimais pas au début, j’ai essayé de mentir à moi-même, mais

non…

 

Je ne me sens plus très bien, je la laisse continuer

 

– Et puis dans les semaines qui ont suivi, je me suis rendu compte de deux

choses, la première c’est que tu ne gagnais pas si bien ta vie que ça, mais

ce n’était pas grave, ça allait quand même, et la seconde… c’est que j’étais

prise à mon propre piège, je te découvrais, et je me suis mise à t’aimer,

pour de vrai cette fois-ci !

 

La chair de poule, j’ai la chair de poule ! On tombe dans les bras l’un de

l’autre !

 

– Tu m’en veux

– Mais pourquoi est-ce que je devrais t’en vouloir ?

– Laisse tomber, je dois être un peu spéciale ! Bon, c’est pas tout ça, je

t’ai prévu une surprise !

 

Elle se lève de table ! Une surprise ! Mais on s’est déjà échangé les

cadeaux ! J’ai soudain une appréhension, elle a parfois des idées farfelues

! Qu’a-t-elle donc prévue ma douce épouse ? Un cadeau d’anniversaire sur

pattes ! Un chippendale ? Une pom-pom girl ? La chorale des copines ? Non au

secours ! On était si bien tous les deux !

 

Muriel revient, un plat recouvert dans les mains

 

– La surprise ! Je t’ai fait un super canard à l’orange !

– Ouf !

 

Edvard Stokien – Paris Mars 2002

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Vendredi 30 juillet 2021 5 30 /07 /Juil /2021 06:22

Voisin de vacances par Eddy

Fetish

 

Ça fait drôle quand même, au bout de dix ans, se retrouver en vacances tout

seul. Le divorce n’est pas encore prononcé, mais c’est tout comme. Il avait

été convenu au départ que nous prendrions ces dernières vacances ensembles –

à cause des gosses – comme on dit, mais au dernier moment Madame a changé

d’avis, les gosses ont suivi Madame, et moi j’ai décidé de garder la

location pour moi tout seul.

 

Ce petit coin du littoral languedocien n’est pas mal du tout, Le studio est

impeccable, bien propre, bien équipée avec vue sur la plage. C’est le

premier jour, je ne me suis pas trop exposé au soleil, dommage car sur la

plage il y a d’excellentes choses à voir. Mon petit côté voyeur se réveille

et contempler les jolies femmes, surtout celles qui ont les seins à l’air

est pour moi un passe temps qui n’a rien d’honteux. J’aime le sexe, dans

toute sa diversité, c’est sans doute ce que n’a jamais voulu comprendre mon

épouse, et pourtant dieu sait que nous avons essayé d’en discuter… mais

bon…

 

DIMANCHE

 

Il est presque 20 heures, je suis en train de me préparer une petite bouffe,

j’ai fait bouillir de l’eau pour les pâtes. En attendant, je vais fumer une

petite clope sur le balcon. Un bref coup d’œil à droite et à gauche, les

voisins de vacances sont arrivés. Sur la gauche, il y a une véritable tribu

de hollandais ou de flamands assez bruyants, il y a deux filles, l’une

d’entre-elles est assez mignonne, si seulement elle avait la riche idée de

faire du bronzing intégral sur la terrasse ! A droite c’est beaucoup plus

calme, un mec est assis à une petite table en train de jouer une partie

d’échec sur un ordinateur portable. Il a l’air complètement absorbé parce

qu’il fait.

 

Ah ! Ça bout, je rentre !

 

J’ai dîné, je suis aller faire un tour dehors, je n’aime pas la foule, mais

il y avait quelque animations sympas. Je me suis payé une énorme glace qui a

un peu de mal à « passer ». Il est minuit et des poussières, je me fous à

poil, je bois un coup de flotte et m’apprête à aller me coucher.

 

Toc toc toc !

 

Voilà que l’on frappe à présent ! A minuit du soir (comme disait ma grand

mère !) A cette heure-là, c’est soit une catastrophe, soit un emmerdeur

complètement inconscient ! D’un geste pudique je me cache la quéquette d’une

serviette éponge que je noue autour de ma taille et m’en vais ouvrir à cet

importun nocturne !

 

– Bonsoir, excusez-moi de vous déranger, vous n’auriez pas un peu de farine

?

 

C’est mon voisin de droite, il est là en slip bleu marine avec un bol à la

main, il a l’air ridicule ! Mais ça me rassure un peu, ce n’était que ça.

Ben non, je n’achète pas de farine quand je suis en vacances, je ne peux pas

le dépanner et je le lui dis.

 

– C’est que j’avais acheté du poisson ! Sans farine, c’est pas facile à

faire cuire !

 

Non, mais attend ! Il est naze ou quoi le type ? Il veut que je lui donne

des cours de cuisine ou quoi ?

 

– Je suis désolé ! Lançais-je pour en conclure.

 

Je m’apprête à refermer la porte, on ne va pas passer à la nuit à parler de

ça, mais l’autre insiste, je me demande s’il est dans son état normal, non

pas qu’il ait bu, mais il doit y avoir quelque chose.

 

– Bon, j’achèterai de la farine demain, c’est con parce que je n’ai que cela

à bouffer.

– Mais enfin, on peut faire cuire du poisson sans farine !

– Oui, mais ça attache !

– Mettez de la chapelure !

– Ah ? Vous avez de la chapelure ?

– Non, mais vous pouvez en faire en écrasant des biscottes.

– Ah ? Vous avez des biscottes ?

– Ben non !

– Bon, ben tant pis, je ne mangerai pas ce soir !

 

Il m’énerve, s’il veut la moitié d’un paquet de nouilles, je veux bien lui

filer, mais qu’il s’y prenne autrement !

 

– C’est quoi votre poisson ?

– Du rouget

– Faites-le donc au court-bouillon !

– Ah ! Vous avez du court-bouillon ?

– Non plus ! Bon, écoutez, je vous laisse, je suis crevé, bonsoir !

– Attendez juste une minute, je reviens !

 

Non mais qu’est ce qu’il veut encore ? Si ce mec me casse les pieds le

premier jour de ses vacances, qu’est ce que ça va être après, j’ai tout

intérêt à marquer mes distances. Le voilà qui se ramène avec un billet de 10

euros.

 

– Si vous pouviez me dépanner d’un peu de bouffe ?

 

Il ne pouvait pas le dire tout de suite, non ?

 

– Bon entrez une minute, je vais voir ce que j’ai !

 

J’ouvre mon placard, et je sors le reste du paquet de pâtes, un paquet de

gâteaux secs. J’ajoute deux tomates. Ça devrait aller ! Et je refuse son

billet ! Le type s’est assis, il a l’air abattu. Je le dévisage, je n’avais

pas trop fait attention auparavant. Il doit avoir la quarantaine, peut-être

un peu plus, ce qui lui reste de cheveux est coupé très court. Il a le teint

mat. Son corps est entièrement épilé, ses tétons sont exceptionnellement

développés comme ceux d’une femme et il porte un collier en or qui doit

valoir son prix.

 

Un look de pédé ! Ne puis-je m’empêcher de penser. Pourquoi alors un certain

trouble m’envahit-il à ce moment là ?

 

– Vous devez me trouver bizarre, non ?

– Un petit peu oui ! Mais bon, je vais vous laisser rentrer chez vous, je

tombe de sommeil !

 

Il n’en a rien à foutre, il continue à jacter !

 

– C’est que voilà, je devais passer les vacances avec un ami, et puis au

dernier moment il a prétexté un empêchement, mais enfin je vous dis cela,

parce que je n’ai pas envie de garder ça pour moi, parce qu’il faut que je

le dise à quelqu’un…

– Ecoutez, j’ai aussi mes problèmes, je suis en instance de divorce, je me

retrouve ici tout seul comme un con…

– Et je viens vous faire chier avec mes conneries, allez je vous laisse,

merci pour la bouffe, je ne vous importunerai plus…

– Excusez-moi, je ne voulais pas vous froisser, si vous voulez on en

rediscute demain, mais là je suis réellement crevé.

– Vous être peut-être homophobe ?

– Mais, non pas du tout !

– Vous ne me le diriez pas de toute façon !

– Non, je ne peux pas vous dire ce que je vous dirais si je n’étais pas moi

?

– Pardon ?

– Faites pas attention c’est une phrase toute faite !

– Alors c’est sûr, vous n’êtes pas homophobe ?

– Mais puisque je vous le dis !

– Mais vous êtes hétéro !

– Oui, jusqu’à preuve du contraire !

 

Je me reprends, je le regarde, toujours ce trouble… Où veut-il m’embarquer

à présent ? C’est vrai, je ne suis pas homophobe, et si un jour l’occasion

se présente, pourquoi pas ? Mais en ce moment, je suis en vacances et c’est

plutôt vers les nanas de la plage que se dirigent mes intentions.

 

– Bon je vous laisse !

 

Il s’en va !

 

– Vous ne prenez pas la bouffe ?

– Ah ! Si !

 

Je lui tends les deux paquets et les tomates, je suis à ce moment là très

près de lui, je lorgne à nouveau vers ses tétons, mon sexe se met à grossir.

Qu’est ce qu’il m’arrive ? Un instant, un très court instant je songe à me

laisser aller. S’en est-il aperçu ? Probablement ! Il s’en va, me souhaite

bonne nuit et alors qu’il allait disparaître de mon champ de vision, il a ce

geste incroyable de dégager entièrement sa fesse droite pour faire semblant

de se la gratter ! De la provocation à l’état pur !

 

Bon ! Le casse pied est parti. Extinction des feux et directos au plumard.

Mais c’est que voilà… plus moyen de dormir. Et l’image de ce mec et de ses

tétons diaboliques qui me revient sans cesse. J’essaie de chasser cette

image, mais j’ai du mal, je pense à autre chose, j’essaie de penser à ma

future ex, aux gosses, même au boulot, rien n’y fait, pas moyen de fixer

quoique ce soit et l’image de l’autre qui revient et qui revient avec ses

gougouttes et sa petite fesse !

Un bon fantasme est parfois un excellent calmant, j’ai des tas de scénarios

en stock, restent les personnages, et justement j’ai aperçu une petite

blondinette toute en rondeur sur la plage, je m’imagine la caressant

tendrement, et puis l’autre qui réapparaît qui la remplace dans mon rêve

éveillé, et je bande comme un cerf ! Mais je vire ma cuti ou quoi ? Et puis

tant pis, s’il faut en passer par-là, qu’importe, l’image de ce type

m’obsède et me fait bander, alors s’il n’y a que ça pour me calmer et

qu’ensuite je puisse dormir, allons-y. Et je me branle sur son image !

Carrément ! Ça fait du bien !

 

LUNDI

 

Quand même je me posais des questions, pas longtemps d’ailleurs, j’allais

faire quelques courses et en croisant les gens je me rendis compte qu’aucun

homme n’attirait mon regard, alors que les femmes, hummm ! Rassurant ! J’ai

du avoir un coup de folie, hier soir !

 

Et l’après-midi j’étais complètement rassuré, il y avait quelques créatures

de rêve sur la plage dont la contemplation me ravissait la vue, et

m’émoustillait les sens. Un coup d’œil aux mecs, on ne sait jamais, autant

être sûr ! Ben non, ça ne m’accroche pas.

 

Ce jour là je n’ai pas croisé mon voisin… Je me surpris presque à me

demander si je devais m’en réjouir ou le déplorer…

 

MARDI

 

Pas d’évènements notables à ceci près qu’en fin d’après midi alors que je

revenais de la plage, et que j’ouvrais ma porte, mon voisin ouvrit la sienne

!

 

– Bonjour, vous allez bien ?

 

Je répondis poliment, mais je n’étais pas dupe, il avait bien ouvert sa

porte exprès.

 

– Je voulais vous remercier pour l’autre soir, j’étais dans un état un peu

bizarre, vous avez dû vous en rendre compte !

– Ne vous en faites pas !

– Je vous invite à boire l’apéro, pas ce soir, je n’ai rien acheté, mais

demain soir ! D’accord ?

 

N’ayant aucun prétexte ni pour refuser, ni même pour tergiverser,

j’acceptais, puis après avoir échangé deux ou trois banalités, je rentrais

dans mon studio.

Curieusement cette invitation me troublait, non pas sexuellement, mais ma

curiosité était émoustillée. Je ne pensais pas que les intentions de ce

voisin dont je ne connaissais même pas le nom étaient innocentes. Mais je me

rendais compte que j’étais prêt à rentrer dans ses scénarios de provocation,

j’étais prêt à jouer mais jusqu’où ? J’étais incapable de le dire !

 

J’ai du y penser toute la soirée, une partie de la nuit dans mes rêves….

 

MERCREDI

 

…et ça trottait encore dans ma tête au petit matin. C’est la meilleure,

celle-là, je ne suis pas en vacances pour me prendre la tête avec des

conneries, et si son apéro me les gonfle trop, je peux toujours trouver le

moyen d’y échapper. N’empêche toujours les mêmes images qui reviennent, ses

fesses, où plutôt sa fesse, celle qu’il m’a montrée, son sexe que j’imagine,

moi me collant contre lui, nos mains qui s’égarent, nos bouches qui se

baladent… Stop !

 

Encore une fois, la plage me calme, je cherche à draguer, mais il y a peu de

femmes seules, et dans ces dernières encore moins que je puisse entreprendre

avec une quelconque chance de succès. J’essaie quand même, sans conviction

ni succès… Tant pis, je barbotte peu… ça me fait un bien fou, je reluque

tout ce que je peux reluquer, je me fais une vraie réserve d’images. Bon,

sang, que c’est beau un corps de femme ! Que c’est beau une paire de seins,

un sourire, une épaule ! Qu’est ce qui me prend à fantasmer sur les rapports

homos ? Au bout d’un moment j’en ai marre de nager, alors je décide de

longer la plage, tout au bord et les pieds dans l’eau ! Pour le spectacle ce

n’est pas mal du tout, j’en vois de toutes formes, de toutes dimensions et

même de toutes couleurs ! Je m’éloigne, je m’éloigne. Ça n’a aucune

importance, quand je le déciderai je reviendrai et le retour sera aussi

intéressant que l’aller !

 

Je finis par arriver devant un grand promontoire rocheux ! Que peut-il y

avoir de l’autre côté ? Une autre plage je suppose ! Mais comment y aller ?

Gravir ce truc me paraît bien hasardeux, personne n’a l’air de s’y risquer !

Y aller par la mer me semble exclu, je ne suis pas assez bon nageur pour ce

genre de choses. Alors, il faut passer par la terre ferme, c’est ce que je

décide de faire, mais au bout d’un moment je m’emberlificote, il y a des

terrains privés, des chemins qui m’éloignent de mon but plus qu’ils ne m’en

rapprochent, tout est entremêlé, je ne m’y retrouve plus. Et puis je ne vois

pas pourquoi je m’acharne, il n’y a sans doute rien à voir. Je retourne côté

plage et avec assez de mal, j’escalade le promontoire. De l’autre côté, il y

a bien une plage, et apparemment que des hommes ! Je suis tombé sur la plage

gay du coin ! Pour y aller il faut encore franchir une espèce de bras de

rivière qui se jette dans la mer, c’est large d’une vingtaine de mètres. Je

ne me sens pas assez téméraire pour faire ça et la recherche d’un gué me

semble problématique. Et puis pourquoi me donner tout ce mal, il n’y a que

des mecs et leur présence m’indiffère totalement ?

 

Et que croyez-vous donc que je fis ? Au lieu de rebrousser chemin et d’aller

profiter des beautés féminines de la plage en regagnant mon point de départ,

eh bien non, poussé par une incompréhensible curiosité, me voici en train de

remonter ce foutu bras de fleuve à la recherche d’un passage. On est un peu

compliqué parfois, non ? Finalement je le trouve, je le franchis, et je

redescends dans l’autre sens. Pendant ce temps là, le soleil chauffe de plus

en plus, si ça continue je vais attraper un coup de soleil sur mon crâne (un

peu) dégarni !

 

Me voici, sur cette plage, une sorte de tata-beach, que des mecs, souvent

épilés, souvent body buildés (j’ai horreur de ça) ont envahie. Certains

exhibent des maillots de bains genre boxer, super moulants et un petit

groupe est carrément à poil. Je traverse l’endroit d’un air dégagé,

m’approchant l’air de rien de ceux qui sont tous nus (quelle mouche me pique

?) Mais à mon arrivée ils se placent dans des positions qui m’empêchent de

regarder. Ce qui n’a finalement aucune importance, je n’étais de toute façon

pas venu pour y voir quoi que ce soit (vous êtes bien d’accord avec moi ?).

En continuant mon chemin je réalise qu’il y a pas mal de dunes derrière la

partie visible de la plage. Pourquoi ne pas aller y faire un tour ?

 

J’ai vraiment l’impression de faire de l’ethnologie : Guillaume chez les

gays… je chasse cette idée. Première dune : rien à voir, je continue !

Glups ! Un groupe de mecs, ceux que je vois sont de dos, le cul nu pour la

plupart et semble former un cercle autour de quelque chose. Bien sûr, je

m’approche ! Pour découvrir quoi ? Un mec est à quatre pattes sur le sable,

derrière lui, un autre l’encule carrément à grandes bourrées, et devant lui

un troisième se fait sucer la queue. Les trois acteurs sont du genre gays

californiens, petites moustaches et paquets de muscles, ça ne m’intéresse

pas du tout, et je m’apprête à repartir quand je sens une main impertinente

qui se pose sur mon slip de bain juste à l’endroit de mon sexe. J’ai un

mouvement de recul, et je disparais de l’endroit, pour cette fois m’engager

sur le chemin du retour.

 

Le croirez-vous ? J’ai regretté après coup, ce réflexe de défense ! Pourquoi

ne me suis-je pas laissé faire, ne serait-ce que quelques instants ? Plus

j’y repense et plus c’est bizarre, autant tous ces corps étalés, y compris

ce trio en délire ne m’ont provoqué aucune émotion, autant ce furtif

attouchement m’a troublé ! Allez y comprendre quelque chose, vous ?

 

En revenant à ma plage  » de base  » je repensais à tout cela. Je regardais

toujours avec autant de plaisir toutes ces belles femmes se faisant bronzer,

barbotant dans l’eau ou jouant à la baballe sur la plage. Je ne vois donc

pas pourquoi je suis si troublé par le souvenir de ce bref toucher sur mon

slip… et troublé à ce point que je commence à me demander si je ne vais

pas revenir demain et cette fois me laisser faire un peu plus longtemps si

l’occasion se présente ! Ben, oui, j’en suis là !

 

Envie de draguer ! Je ne sais pas pourquoi mais sans doute pour chasser ces

impressions bizarres qui ne cessent de me poursuivre. Peu de femmes seules,

et dans celles-ci il faut éliminer : les plus belles avec lesquelles je n’ai

aucune chance, les plus jeunes et les plus vielles qui ne m’intéressent pas.

Non, il me faut du moyen mignon, et dans mes âges de préférence. Après deux

échecs, je me rabats sur une petite brune aux yeux bleus, très souriante,

petits seins malheureusement enfermés dans un haut de maillot bleu

électrique. Je la regarde dans les yeux. On s’échange un petit sourire,

c’est bien parti !

 

– Vous n’auriez pas vu ma casquette ?

– Votre casquette, non elle est de quelle couleur votre casquette ?

– Jaune à pois vert !

– Original !

– Vous êtes seule ?

– Non je suis avec l’homme invisible ! Me répond-elle avec une petite pointe

d’agacement.

– Putain, c’est pas vrai, vous me le présentez !

 

Mais elle rentre dans mon jeu.

 

– Alors voilà, l’homme invisible, Monsieur comment ?

– Guillaume ! Et vous ?

– Corinne !

– J’aime bien, écoutez, je vous propose un truc, je vais vous taper une

clope, je vais rester avec vous le temps de la fumer, et après, je vous

laisse, d’accord ?

– Vous voulez me draguer ?

– Non, non, je ne drague pas !

– J’aurais cru pourtant !

– Euh, vous êtes d’accord ?

– Je n’ai pas dis oui, vous êtes impayables les hommes, vous pensez que le

temps de tirer une clope, vous m’aurez séduite, qu’ensuite je vais vous

demander de rester, et pourquoi pas de me passer de la crème solaire ! C’est

ça ?

– Heuh !

– Et après ! On ira s’envoyer en l’air dans un coin comme cela ça vous fera

un souvenir !

– Bon, je vais vous laisser, vous vous méprenez !

– Non, je sais ce que je dis, et je sais ce que je fais aussi !

 

Et devant mes yeux ahuris, la voici qui dégrafe son soutif, me laissant

l’espace d’un instant contempler ses mignons petits seins avant qu’elle ne

se retourne sur le ventre.

 

– Vous avez le choix ! Ou vous vous dégonflez ou vous me passez de la crème

!

 

Incroyable ! Mais il se trouve que je n’ai pas du tout envie de me dégonfler

! Je suis dans un rêve, je dois être tombé sur la nymphomane du secteur.

Elle me tend le produit, j’étale la chose, je commence à masser doucement

entre les omoplates.

 

– Vous faites ça très bien !

 

Elle est bien gentille de me le dire, je continue mon massage, ça commence à

m’exciter ce truc là, je fais des mouvements de plus en plus larges massant

sur les côtes mais aussi au ras des fesses. Si je raconte un jour cette

histoire, on criera au cliché !

 

– Si par hasard, ça vous fait de l’effet, n’hésitez pas à me le faire

savoir, sinon vous pouvez arrêter. Me lance-t-elle.

– Vous au moins, vous êtes directe !

– Ça vous fait de l’effet ou pas ?

– On dirait oui !

– Vous bandez alors ?

– Je crois bien !

– Couchez-vous sur moi juste un instant, je veux vous sentir !

 

Bon, je sens bien l’affaire, je suis parti pour une petite aventure de

plage, je ne vais pas m’en plaindre, mais les choses étant devenues claires,

il n’est peut-être plus utile de jouer les faux-semblants. Je m’allonge sur

elle en m’efforçant d’être le plus discret possible et je me débrouille pour

lui faire sentir le contact de mon sexe durci sur ses fesses. Je lui fais en

même temps un petit bisou sur la joue, espérant qu’elle va tourner le visage

afin de m’offrir ses lèvres. Mais non ! Elle se retourne, se redresse,

s’assoit sur ses fesses et me fait un joli sourire. Alors j’attaque ou je

n’attaque pas ? J’attaque !

 

– Euh, si vous voulez, on peut aller s’amuser ailleurs ?

– Mais, monsieur, vous vous méprenez, je ne vous connais pas ? Répond-elle,

se moquant

– Nous ferons connaissance, alors ?

– Justement c’est une bonne idée, parlez-moi de vous, un petit peu !

 

La partie de jambes en l’air est donc remise à une heure ultérieure. Je lui

parle un peu de moi, elle me pose des questions, je réponds. Apparemment mon personnage lui convient, on se découvre quelques affinités, puis elle me

parle d’elle, me dit qu’elle est en instance de divorce, (ce doit être la

mode en ce moment) mais qu’elle est venue avec son mari… parce qu’ils

avaient loué à l’avance…

 

– Et vous gérez ça comment ?

– On se croise ! On n’aurait jamais dû venir ici ensemble, je pensais qu’on

pouvait se quitter sans trop de casse, mais c’est en train de dégénérer, il

me les gonfle trop, on ne se supporte plus…

 

On cause, on cause, je patiente, il ne sert à rien de la brusquer, il

m’apparaît cependant évident que tout cela va se terminer dans ma location

de vacances, j’ai confiance, mais je respecte ses atermoiements.

 

Et puis c’est arrivé brutalement. Alors qu’elle jetait en parlant un vague

regard aux estivants sur la plage, son visage s’est approché du mien :

 

– Embrasse-moi !

 

Une telle proposition ne se refuse pas, mes lèvres se collent à celles de

Corinne, un baiser fougueux, passionné, qu’elle prend plaisir à prolonger.

C’est un ostensible raclement de gorge qui nous a interrompu.

 

Un monstre, une montagne de chair, un pilier de rugby… C’est qui celui-là

?

 

– Ça a l’air de te plaire de faire la pute devant moi, tu pourrais attendre

qu’on soit divorcé, non ! Et en plus tu t’envoies des minus…

 

Oh, là là ! Ça va mal, c’est moi le minus ? J’essai de raisonner à toute

vitesse. C’est quoi ce cirque, si c’est le mari et qu’ils sont en instance

de divorce, qu’est ce qu’il a à la ramener ?

 

– Tu fous la paix à ce monsieur ! C’est moi qui l’ai invité et il se trouve

qu’il est très correct ! Intervient Corinne prenant ma défense et se

relevant.

– Salope ! T’as pas à faire ça devant moi ! Répondit simplement la brute,

faisant ainsi preuve d’un grand sens de la dialectique.

 

Et joignant le geste à la parole il asséna une superbe gifle à Corinne qui

du coup se retrouva le cul par terre.

 

C’est dans ces circonstances que les bonshommes prennent souvent des

décisions complètement hors de leur portée, la logique aurait voulu que

j’enlace Corinne, que je la console, mettant peut-être ainsi l’agresseur

dans l’embarras. Non, il a fallu que je fasse le fier-à-bras !

 

– Et à part cogner, vous savez faire quoi? Que je lui demande !

– Ça ! Qu’il me répond !

 

Le premier coup m’atterrit dans l’estomac ! L’horreur absolue, je me plie en

deux, j’ai horriblement mal, mais l’affaire n’était pas terminée et un coup

de genou m’ouvre l’arcade sourcilière. Je pisse du sang qui disparaît dans

le sable. Je me tords de douleur. Attroupement ! Des gens interviennent, je

suis à moitié dans les vapes. Je reprends mes esprits quelques minutes plus

tard au poste de secours. Je ne suis pas bien, j’ai envie de dégueuler, on

me fait prendre un médicament avant de me virer à moitié. Corinne est restée

près de moi !

 

– Je suis désolée, c’est de ma faute ! Dit-elle.

– C’est pas grave !

 

Je dis ça parce que je ne sais pas trop quoi dire !

 

– Vous m’attendez, je fais un saut à ma place, je n’ai pas tout récupéré ?

 

Je lui dis que oui, je vais l’attendre, et après on va faire quoi ? Elle

n’espère quand même pas me sauter dessus après ce qui vient de se passer.

Quand même ça n’a aucun sens ! Je déteste les bagarreurs en tout genre !

Pourquoi cet enchaînement stupide de violence ? Qu’est ce que j’ai voulu

prouver ? Je vois Corinne tourner en rond, elle à l’air de chercher quelque

chose… Tiens, je pourrais en profiter pour foutre le camp ! Après tout je

ne la connais pas, c’est peut-être la reine de chieuses ! Mais la voilà qui

revient, elle s’est rhabillée ! Je peux encore me tirer… Je reste !

 

– Bon, ben on m’a piqué une serviette de bain !

 

Qu’est ce que j’en ai à foutre de sa serviette de bain !

 

– C’est peut-être le vent ? Lançais-je.

– Bon, on va aller un peu plus loin, je voudrais vous dire quelque chose.

 

Je réalise qu’il faut moi aussi que je récupère mes affaires. Ceci fait, je

la suis comme un toutou, on va effectivement un peu plus loin, sur un banc

sur le front de plage, elle parle toute seule me disant qu’il ne faut pas

que je m’inquiète pour ma blessure, que ça va s’arranger très vite et

blablabla… Paroles inutiles, je ne vois pas pourquoi je m’inquiéterais,

par contre je ne vois pas non plus très bien ce que je fais avec elle, mais

bon !

 

– Je vous dois des excuses ! Finit-elle par dire !

– C’est pas de votre faute !

 

Je n’en suis d’ailleurs pas si sûr, mais je n’ai pas l’incorrection de lui

dire !

 

– C’est la première fois que je vois mon mari frapper quelqu’un, je ne

pouvais pas savoir… Mais il faut dire que c’est la première fois aussi

qu’il me voyait avec un autre homme ! Ça a dû le chambouler…

 

Elle va prendre sa défense tout à l’heure si ça continue !

 

– Vous saviez qu’il était dans le coin ?

– Bien sûr ! Je voulais lui envoyer un signe, du genre :  » je sais que tu es

là, mais ça ne m’empêche pas de faire ce que je veux !  » Je pensais

sincèrement qu’il encaisserait le coup et qu’il irait voir ailleurs,

peut-être même qu’il se déciderait à rentrer à Rennes et à me foutre la

paix. Mais vous voyez j’avais tout faux ! J’ai fait une mauvaise analyse, il

ne s’est absolument pas comporté comme je l’aurais pensé. C’est pour ça que

je tiens à m’excuser !

– Vous avez fait ça avec moi, ça aurait pu être avec n’importe qui ?

– N’importe qui ! N’exagérons pas ? Bon, vous me pardonnez ?

– Mais oui ! Ne vous inquiétez pas !

– On fait quoi ? Tiens j’ai une idée on va aller chez un glacier manger un

truc, ça vous changera les idées, allez, c’est moi qui paye !

 

Elle avait l’air de trouver ça génial, moi j’avais plutôt envie de rentrer

me coucher.

 

Elle veut absolument me faire goûter un truc à la banane, je n’aime pas les

bananes, j’en ai trop bouffé en étant gosse. Alors elle change d’article,

(c’est pas vrai, elle doit travailler dans le commerce), et elle me vante

maintenant les mérites gustatifs de la noix de coco ! Allons-y pour la noix

de coco !

 

– Vous faites quoi en vacances ? Me demande-t-elle

– Pas grand-chose pour l’instant, je mate, je nage, je me balade !

– Vous ne mangez pas votre glace ?

– J’ai pas trop faim !

– Je ne peux pas rester avec lui avec ce qu’il vient de faire !

M’annonce-t-elle alors.

 

Ça y est, je vais avoir droit à la grande scène de tous ses malheurs

conjugaux !

 

– Il doit y avoir des locations de libre, non ?

– Aucune idée, il y a une agence un peu plus loin, vous pourrez aller

demander ! Répondis-je sans conviction

– Sinon, je rentre à Rennes ! Vous ne mangez toujours pas ?

– Je suis désolé, ça ne passe pas !

– Il vous faudrait un massage relaxant !

 

Ça y est je la sens venir ! Putain, qu’elle se taise, qu’on se barre d’ici

que je lui dise adieu et que j’aille roupiller dans mon lit, j’ai envie

d’être seul, j’ai envie d’être tranquille !

 

– Je crois que je vais vous laisser, j’ai un gros coup de barre, il faut que

je me couche !

– Bon, d’accord, mais je crois que je vais vous imposer ma présence jusqu’en

bas de votre location, on ne sait jamais ! Me répond le pot de colle.

 

Et arrivé en bas, la Corinne qui joue une nouvelle carte :

 

– J’ai une grosse envie de pipi, je peux profiter de vos commodités, et

après je vous laisse vous reposer !

 

J’allais pas dire non ! Je me sentais un tout petit peu mieux, sans doute

l’effet des cachets qu’on m’avait fait avaler. Elle s’en va dans la salle de

bain, elle ne ferme pas la porte, et voilà que j’entends le petit clapotis

de son pipi qui résonne dans l’eau dormante ! C’est un hasard, elle n’a pas

pu le faire exprès ! Mais du coup, la bête se réveille, je suis toujours

aussi  » vidé  » mais tout d’un coup je n’ai plus envie qu’elle parte ! Je me

dirige vers la salle de bain. Corinne est en train de s’essuyer, elle n’est

pas particulièrement choquée par mon arrivée, et ne cherche pas une seconde

à se cacher !

 

– Tiens, vous allez mieux, on dirait ?

– Je vous ai entendu pisser, j’aurais bien aussi aimé vous voir ! Lançais-je

sur le ton de la plaisanterie.

– Tu ne serais pas un peu vicieux, toi ? non ? Répondit-elle sur le même

ton.

– J’aime bien ces trucs là !

– Je veux bien essayer de refaire une goutte, mais tu me promets que tu te

laisseras masser, ça te fera du bien !

 

Incroyable ! Elle est là devant moi, sa zézette à l’air en train d’essayer

de  » refaire une goutte  » comme elle dit. Mais pas moyen d’y arriver ! Elle

fait couler un peu d’eau au robinet pour l’aider, mais rien n’y fait, sa

goutte, elle n’a pas pu la faire, alors elle décide de ne remettre ni sa

culotte ni son short, et me demande d’aller dans la chambre et de me placer

à plat ventre sur le lit afin que je puisse profiter de ses services.

 

Elle avait de mains de fées, un frisson électrique me parcourait les épaules

et la nuque, elle avait une façon extraordinaire de faire agir le bout de

ses doigts par vagues successives. Et me voila avec une érection du tonnerre

de Brest.

 

– Attends, je connais un truc super, mais il faut que tu enlèves ton slip.

 

Je l’enlève en me contorsionnant, je n’ai pas trop envie de lui montrer mon

érection, non pas par pudeur mais tout simplement parce que pour l’instant

j’ai envie qu’elle continue à s’occuper de moi.

 

– Tu en as des belles fesses ! Me dit-elle admiratrice. Il y a des femmes

qui n’en n’ont pas des aussi belles !

 

Ah ! Bravo ! Pourquoi me sort-elle cette ânerie ? Du coup les fesses du

voisin reviennent me perturber l’esprit ! C’est bien le moment je vous jure

! Et puis le voisin… c’est bien ce soir qu’il devait me payer l’apéro ? Le

gag ! S’il voulait en profiter pour me draguer il va faire une drôle de tête

en me voyant avec cette souris… Bon, ne nous déconcentrons pas ! Madame

est en train de me masser les fesses… Et voila que tout d’un coup elle me

les écarte !

 

– Hum, c’est mignon tout ça, je te ferais bien une feuille de rose, tu

aimes, j’espère ?

 

Oh ! Ça j’adore, on a dû me le faire peut-être seulement trois ou quatre

fois dans ma vie, mais je ne vais pas le lui dire ! Mais où a-t-elle appris

ce mot ? Et voila sa langue qui me tripote le fion, c’est sublime !

 

– Hum, j’adore faire ça, mon mari il ne voulais pas que je lui fasse, mais,

bon j’ai rencontré des gens qui savaient s’amuser, heureusement….

 

Ben, oui, heureusement pour moi !

 

– Tourne-toi maintenant !

 

Instant crucial, est que mon zizi va lui plaire ? Il est fièrement redressé,

ce n’est pas la question, mais je suis loin d’être monté comme un percheron,

si elle pense avoir dégoté un étalon, elle va être déçue !

 

– Oh ! La jolie quéquette !

 

Ouf !

 

– Attend, tu ne bouges pas, tu ne me touches pas, tu te laisses faire, je

vais te faire un petit truc !

 

La voilà qui enlève enfin ce qu’elle portait en haut, elle s’accroupit

devant moi descend son buste jusqu’à ce que la pointe de ses seins me frôle

la peau, et elle me caresse comme ça ! Dingue l’effet ! J’ai vraiment du mal

à rester tranquille !

 

– Tu vois, je connais plein de trucs ! Me dit-elle en s’emparant de ma bite.

 

Elle la caresse quelques instants, d’un air négligent, puis vient lui

prodiguer un doux baiser sur le gland, avant de l’engloutir dans sa bouche.

Je me laisse faire, me contentant de lui caresser les cheveux, elle suce

divinement, combinant avec une habileté diabolique les mouvements de ses

lèvres avec ceux de sa langue. Quand je pense à son abruti de mari, avoir

une perle comme ça à la maison et ne pas savoir la garder, quel con !

 

– Je me l’enverrais bien ta bite ! Dit-elle. Mais évidemment tu n’as pas de

capotes ?

– Mais si ! Dans mon sac de plage !

– Bouge pas, je vais les chercher !

 

Elle n’y va pas, elle y court, elle revient, m’encapuchonne, s’empale sur

moi, et allons y ! C’est parti pour la chevauchée fantastique. A-t-elle au

moins conscience que je ne vais pas pourvoir tenir longtemps ? J’essaie de

lui dire, elle s’en fout, ne ralentit même pas la cadence et j’explose en

elle ! Ça fait du bien, mes amis, ça fait du bien ! Est-ce alors le moment

du doux baiser passionné ? Je réalise alors qu’on ne s’est pas encore

embrassés, non pas du tout ! La voilà qui s’avance vers mon visage et qui

plaque sa chatte sur ma bouche !

 

– Suce !

 

Un rien dominatrice, la madame, mais ce n’est pas pour me déplaire, je suce,

je lèche, ça sent assez fort, un mélange de cyprine, de sueur et d’urine,

mais j’aime bien ! Je fais de grandes langues baveuses, puis je me concentre

sur son clito, et l’agace du bout de ma langue, elle commence à geindre de

plaisir, elle se retient manifestement de crier quand elle atteint

l’orgasme. Elle souffle un peu, mais ne se dégage pas de sa position, c’est

alors que je sens quelque chose de mouillé m’envahir le visage. Déclic ! Je

comprends ce qui se passe, la prend dans mes bras et la dégage vite fait de

la literie. On se retrouve tous les deux sur le sol en tomettes, rigolant

comme des bossus.

 

– Tu ne veux pas que je pisse ? Je croyais que tu aimais ça !

– Si mais pas dans le plumard ! Vas-y maintenant…

 

FINAL

 

On s’est douchés, on a causé, elle m’a parlé d’elle, je lui ai parlé de moi,

il y en a des choses à dire quand on vient de se rencontrer… Puis on a

convenu qu’elle pourrait rester ici deux ou trois jours avant de trouver une

solution.

 

– Pour ce soir, tu m’invites au restaurant ?

 

Là, Il a bien fallu que je lui parle du voisin, je pensais déjà à lui coller

un petit mot sur sa porte, expliquant que j’avais un contretemps…

 

– Il est célibataire ton voisin ?

– Célibataire et homo !

– Mais c’est très bien, ça !

– Qu’est ce qui est très bien

– En principe il s’agit de gens charmants, cultivés qui ont de la

conversation, du savoir-vivre !

– Comme venir chercher de la farine à minuit…

– Hein ?

 

Je lui racontais l’anecdote.

 

– Il va peut-être être contrarié que je sois là, tu sais ce qu’on va faire

on va se montrer ensemble au balcon, on verra bien comment il va réagir,

peut-être que c’est lui qui va s’inventer un mal de tête.

 

Je trouvais que Corinne se compliquait décidément bien la vie, mais bon…

 

On reste donc une petite heure sur le balcon avant d’entendre du bruit chez

le voisin. On perçoit une conversation, il n’est donc pas seul, puis le

bruit de la douche… J’entends une inconnue (une voix de femme, dans les

graves, dirait-on, mais je ne suis pas sûr !) dire qu’elle va sur le balcon

! Et glups voici une apparition ! Grande, très grande même, brune, très

brune même, bronzée et revêtue simplement d’un petit boxer. Les seins sont

splendides et aussi bronzés que le reste ! Elle nous voit et nous adresse un

joli sourire ! Oh ce sourire !

 

– Bonjour ! Ça ne vous dérange pas si je me mets au soleil comme ça ?

– Non, non ! M’empressais-je de répondre.

– Philippe m’a parlé de vous, il vous trouve très sympathique !

– J’ai fait ce que tout le monde aurait fait, il avait des problèmes de

bouffe, je l’ai dépanné !

– Ah, oui ! Mais ce n’est pas de ça dont je veux parler, il m’a dit qu’il

avait apprécié que vous ne soyez pas homophobe.

 

J’ai du mal à suivre là, déjà l’autre qui fait son cinéma à partir de trois

minutes de conversation à minuit moins le quart, qui le répété à une nana,

laquelle nana sait donc que le Philippe est homo mais revient de la plage

avec lui ! C’est peut-être sa sœur ? Oh, ma pauvre tête ! Je me tourne vers

Corinne que la situation à l’air d’amuser comme une folle. Et puis soudain

je crois comprendre. Cette magnifique créature de rêve n’est pas une femme,

c’est… et à ce moment là mon regard se porte vers l’entre jambe de la

fille.

 

– Hum ! Gagné, vous avez deviné ! Dit-elle. Je suis une transsexuelle, vous

pouvez m’appeler Alexia, si vous n’avez rien contre naturellement.

 

Et sur ces entrefaites, Philippe fait à son tour son apparition au balcon.

Il a l’air surpris d’y apercevoir une femme à mes côtés, embarrassé même.

 

– Tu vois… Lui dit Alexia. Nous avons sympathisé, je crois qu’on va passer

un super bon moment tous les quatre !

 

Philippe fait une drôle de tête, je suis sûr que sans l’intervention

d’Alexia il aurait trouvé un prétexte pour reporter ou annuler l’apéritif.

Corinne avait donc raison.

 

– Si vous êtes prêts, venez maintenant, ce sera plus pratique pour se parler

qu’à travers les balcons. Propose alors la belle transsexuelle.

 

Et paf ! Philippe est cette fois devant le fait accompli, il ne peut même

plus prendre Alexia en aparté pour changer ses plans.

 

Chez eux, on se présente plus ou moins. Alexia est restée les seins à l’air,

Philippe est torse nu vêtu d’un simple short, je remarque qu’il arbore au

téton un petit piercing en forme d’anneau, je ne l’avais pas remarqué la

dernière fois, sans doute vient-il de l’acheter. L’espace d’un instant

l’image de ses tétons me trouble mais je chasse cette pensée. Philippe a la

politesse de me demander ce qui m’est arrivé. Je lui réponds que j’ai reçu

un ballon sur la tronche à la plage, il n’a pas besoin de savoir, du moins

pour l’instant. On s’est assis tous les quatre à l’intérieur autour d’une

petite table ronde (parce que c’est plus intime, nous précise notre

hôtesse). Alexia et Corinne sympathisent un maximum, cette dernière lui pose

plein de questions, semblant fascinée par le personnage, elle veut tout

savoir, si elle préfère les hommes aux femmes, pourquoi elle est devenue

comme ça, est ce que elle a toujours voulu se transformer bref ça n’arrête

pas ! Mais c’est vrai que les réponses d’Alexia sont intéressantes.

 

– Et votre transformation, vous la considérez comme terminée ou vous pensez

aller encore plus loin ?

– Plus loin, non, je suis bien comme ça, j’ai atteint mon équilibre, et puis

je ne vais pas me faire couper la bite, j’y tiens moi à ma bite, je l’aime

bien, et d’ailleurs il n’y a pas que moi qui l’aime, hein Philippe !

– Alexia, voyons ! S’offusque ce dernier.

– Il a raison, elle a raison, pardon de s’exprimer comme ça, au moins c’est

naturel ! Rétorque Corinne !

– Ben tu vois ! Reprend Alexia ! Non, pour revenir à votre question, je veux

pouvoir continuer à bander correctement…

 

En disant cela, Alexia se touche le sexe à travers son boxer !

 

– Mais Alexia, arrête un peu ton cinéma, tu vas choquer nos invités !

Reprend Philippe qui ne sait plus comment la freiner dans son délire.

– Mais non ? Vous n’êtes pas choqués, n’est ce pas !

 

Corinne et moi-même faisons alors des signes de dénégation de la tête

voulant montrer par là que nous n’étions effectivement pas choqués.

 

– Vous voulez que je vous montre comme elle est belle ? Propose alors la

belle trans.

– Pourquoi pas ?! Répond Corinne, comme si cela allait de soi.

 

Et voila Alexia qui se débarrasse de son boxer et qui nous exhibe une belle

queue à demi raide mais que quelques mouvements de masturbation finissent

pas bander bien comme il le faut !

 

trans wom24– Voilà vous pouvez toucher si vous voulez !

 

L’espace d’un instant je crois comprendre ce qui se passe, Philippe a dû

briefer Alexia pour que l’apéro tourne assez rapidement au trip sexuel.

Cette dernière n’a pas assimilé que Corinne ne faisant pas partie du plan initial, elle risquait de tout faire capoter en adoptant une attitude de

blocage. C’est pour cela que Philippe est tout blanc, il croit voir venir la catastrophe et prend les devants.

 

– Bon, Alexia, tu te calmes, on a invité ces messieurs dames pour un apéritif, pas pour une orgie !

– Je te trouve bizarre depuis qu’on est rentré ! Lui répond Alexia. Faudra

m’expliquer ! Je demande juste à ces messieurs dames s’ils veulent toucher !

S’ils veulent pas je remballe la marchandise, il n’y pas de quoi en faire un

plat…

– Moi j’aurais bien touché juste un petit peu ! Mais si ça vous embête…

Intervient Corinne à l’attention de Philippe. …on va parler d’autre

chose…

 

Du coup Philippe retrouve son sourire, il ne s’attendait pas à cette

réaction de Corinne !

 

– Mais bien sûr que vous pouvez toucher, j’étais juste intervenu, pour ne

pas vous embarrasser.

 

Corinne s’approche alors de la queue d’Alexia et la caresse. Cette

transsexuelle trouve le moyen d’avoir un sexe plus gros que le mien ! Il n’y

a pas de justice, mais c’est vrai que cette queue est magnifique.

 

– Touche aussi, Guillaume !

 

Merci Corinne, me dis-je in petto. Sans son encouragement à y aller, je

crois que je ne l’aurais pas fait, et me voici en train de tripoter la douce

bite d’Alexia toute contente que l’on s’occupe d’elle. Au bout de quelques

secondes, ne souhaitant pas prolonger trop ce geste, je lui lâche le sexe,

mais Corinne le récupère :

 

– Elle est trop belle cette bite, je vais lui faire un bisou !

 

Et joignant le geste à la parole, elle dépose un baiser du bout des lèvres

sur le gland offert.

 

– Encore ! Demande Alexia !

 

Le jeu devient de plus en plus chaud, Corinne refait un autre bisou plus

prolongé, plus appuyé.

 

– Suce !

 

Corinne n’hésite même pas, et engloutit presque instantanément la moitié de

la verge dans sa bouche. Je suis fasciné par le spectacle, et je bande un

maximum.

 

– Qu’est ce qu’elle est bonne ! S’exclame Corinne prenant une petite pause

mais ne lâchant pas le sexe d’Alexia. Puis se tournant vers moi  » – Tu n’a

jamais sucé une bite ?  »

 

Je réponds non, ce qui n’est pas tout à fait vrai, ayant participé à

quelques plaisanteries sans lendemain pendant mes années de lycée.

 

– Ben, c’est le moment d’essayer !

 

Elle me tend carrément le sexe. Je n’ai même pas pensé à tergiverser, je

gobe la bite qu’on me présente, drôle d’effet, elle a un petit goût salé, le

contact est super agréable, finalement j’apprécie ! Je jette un coup d’œil

vers Philippe qui a complètement changé d’attitude et qui, béat, se régale

de la scène et de la situation, en se tripotant la braguette.

 

– Allez, encore un peu pour moi !

 

Et Corinne me pique mon joujou ! Vilaine fille ! Voilà qu’elle enroule sa

langue autour du gland, puis redescend léchant toute la hauteur de la hampe,

descend encore et s’occupe de ses testicules. Alexia est aux anges. Soudain

Philippe se lève de sa chaise, il retire son short et exhibe à son tour une

fort belle queue, dont il assure l’érection de quelques mouvements de

branlette. Il s’avance vers moi. Je l’aurais parié. Il me fout la main sur

la braguette de mon short et sent mon sexe bandé !

 

– Ça te fait de l’effet tout ça, hein ? Dis-moi tu t’es dégotté une sacré

coquine ! Dit-il goguenard.

– Toi aussi, dit donc ?

 

Ça y est, les éléments sont déchaînés, me voilà embarqué dans une partouze

multi sexe. J’ai déjà sucé une queue, la seconde ne devrait plus tarder.

Jusqu’où irais-je ce soir ? Je pensais un moment que Philippe dont le sexe

est à quelques dizaines de centimètres de mon visage m’inviterait à le

sucer. Mais il préféra pincer mes tétons, doucement d’abord puis découvrant

que j’appréciais cette caresse, il accentua sa pression. J’adore ! S’il y a

un truc qui m’excite c’est bien ça !

 

– Retire ton ben ! M’ordonne-t-il

 

Je me lève, il ne desserre pas ses doigts tandis que je me débarrasse de mon

short, et dès que suis à poil, il se baisse et c’est lui qui m’engloutit le

sexe ! Il suce bien l’animal. Il ne fait pas ça comme un sauvage, il y met

beaucoup de tact et il ne commet pas l’erreur de certaines femmes qui font  »

traîner  » leurs dents.

 

La jouissance monte rapidement et le préviens que je vais éjaculer, il

s’arrête, me permettant de me retenir. A quelques mètres de là, Corinne est

en train de nous faire un raffut pas possible… Elle s’est entièrement

déshabillée et carrément allongée par terre. A plat ventre sur elle, Alexia

est en train de lui brouter la minette et je ne peux m’empêcher de lorgner

sur sa magnifique paire de fesses. C’est très beau de voir le corps de

Corinne se trémoussant, luisant de sueur et traversé d’ondes de plaisir.

Comme tout à l’heure dans mon studio elle étouffera (assez difficilement)

son cri de jouissance, je trouve que c’est un peu dommage. Quant à moi c’est

presque de façon automatique que j’ai pris le sexe de Philippe dans ma

bouche et que je m’amuse avec, je préfère celui d’Alexia, mais celui-là

n’est pas mal non plus ! Me voici en train de comparer des bites, à présent,

en voici des vacances insolites !

 

Alexia propose de faire un petit break, on en a besoin on est tous en train

de transpirer.

 

– Je prendrais bien une mini douche ! Dit alors Corinne !

– Je peux te faire une douche dorée si tu veux ! Propose Alexia !

– C’est quoi ce truc là ? demandais-je !

– Moi, je sais ! Moi je sais ! Et j’en veux bien une !

– D’accord ! Alors on va tous dans la salle de bain !

 

On est un peu serrés quand même ! Corinne s’accroupit dans le carré à

douche.

 

– Je vise où ? Demande Alexia !

– Mes seins !

 

Alors la transsexuelle se met à pisser à qui mieux mieux sur le corps de la

fille qui rigole comme c’est pas possible, un rire communicatif qui nous

atteint tous. D’autant que Corinne se relève et se met à uriner à son tour,

mais n’arrive pas à viser correctement. Finalement on se passe tous un peu

d’eau sur le corps et on revient autour de la table à apéro avec nos

serviettes éponge.

 

On boit un petit coup, on cause, le break dure bien une demi-heure, puis

Alexia se lève, se place derrière le dossier de la chaise où est assise

Corinne, lui pose les mains sur les épaules, lui caresse un peu les bras,

elle se pâme sous la caresse, lève son visage, semble vouloir demander une

suite. Alors la trans descend ses mains sur les seins de la fille, les

caresse doucement et finit par lui tripoter les tétons, puis voyant qu’elle

ne proteste pas les lui serre avec une certaine force. Je me lève de ma

place et m’approche de ce couple singulier, les fesses d’Alexia attirent mon

regard et je les caresse un petit peu.

 

– Il te plait bien mon cul, hein ?

– C’est vrai qu’il est joli !

– Tu aimerais bien m’enculer, hein ? Petit vicieux !

– Non, non je veux juste te caresser ! Répondis-je

– Comment ça juste caresser ? Tu ne veux pas l’embrasser ?

 

Ah, si ! L’embrasser je veux bien, et plutôt que de continuer la

conversation je dépose un baiser sur sa fesse gauche.

 

– Lèche !

 

Je lui lèche donc les fesses, elles sont douces, et comme Alexia était

encore assise il y a quelques secondes, elles sont toutes chaudes.

 

– Lèche plus au milieu, c’est meilleur !

 

Et au cas où je n’aurais pas compris, elle s’écarte les globes fessiers, me

dévoilant ainsi son bel anus brun.

 

– Allez, fous-moi ta langue dans le trou !

 

J’hésite, comme quoi j’ai encore quelques préjugés car s’il s’était agi

d’une femme j’y aurais été carrément. Mais je me reprends et fais

tourbillonner ma langue à l’entrée de son œillet. Je m’applique tant et si

bien que son petit trou s’entrouvre et que je peux y immiscer le bout de ma

langue, j’y rencontre un petit goût légèrement âcre.

 

– Tu peux me mettre un doigt ! Me dit-elle.

 

Ça ne me dit trop rien, mais peut-être l’aurais-je néanmoins fait, si

Philippe ne s’était pas pointé à mes côtés et n’avait à son tour entrepris

d’honorer de sa langue comme il se doit le divin cul d’Alexia. Après l’avoir

copieusement léché il lui enfonce son index dans le fondement et le fait

aller et venir. Notre belle trans apprécie ce doigtage mais continue

néanmoins de tripoter Corinne. Du coup je me sens un peu largué et cherchant

comment occuper mon excitation j’ai soudain une idée géniale, je me glisse

sous la table, atterris entre les jambes de Corinne et commence à lui lécher

le minou. Nous formons ainsi un quatuor d’enfer !

 

Je lèche, je lèche et me rends compte qu’elle n’est pas insensible à mes

caresses combinées avec celles d’Alexia, Comme tout à l’heure elle

recommence à geindre, et à haleter.

 

– C’est bon ce que vous me faites tous les deux, continuez, continuez, ne

t’arrête pas Guillaume, lèche moi mon bouton, vas-y !

 

Non, non je ne m’arrête pas, je continue, j’adore ça lécher le minou d’une

femme surtout quand il est bien humide, et là je suis servi, Madame

dégouline littéralement, ça lui coule sur les cuisses, ça goutte sur le sol,

c’est une inondation. Son corps se tétanise soudain, et cette fois, elle ne

retient pas un cri de plaisir. Elle a dû ameuter tous les voisins. Je ne

bouge pas de ma place, s’il lui prenait de nouveau la fantaisie de pisser,

j’accepterais sans broncher ce présent, mais pas de chance, ce ne devait pas

être dans ses projets immédiats…

 

Des projets, elle en a au moins un autre, elle se lève de sa chaise et

visiblement excitée comme une guêpe s’adresse à Alexia !

 

– Prends-moi, Alexia, prends-moi, je me suis toujours demandé quel effet ça

me ferait de me faire prendre par une transsexuelle.

 

Alexia lui fait un petit signe d’assentiment de la tête, s’en va un peu plus

loin chercher un préservatif et invite Corinne à se coucher sur le canapé !

 

– Mets toi en levrette, je veux voir tes fesses !

– Alors juste pour commence, parce qu’après je veux te regarder quand tu vas

me baiser !

 

Et tandis que ce curieux couple devise ainsi, Philippe s’est mis à me

tripoter la bite, je me laisse faire bien évidemment, et je me laisse faire

aussi quand il me la prend de nouveau dans la bouche. Quand celle-ci est

devenue bien raide, il interrompt sa fellation, et je le vois me mettre un

préservatif. Ah ! Bon, s’il préfère me sucer avec c’est son droit le plus

absolu ! Mais ce n’était pas ça. Monsieur avait une petite idée derrière la

tête, une idée bien plus perverse que ça…

 

– Essaie de m’enculer ! Me dit il dans un souffle !

 

Et n’attendant pas réponse il se plie en deux, écarte les fesses et m’offre

son anus. Au point où j’en suis, je ne pense même pas à protester, même si

je pense qu’il aurait pu me proposer cela de façon plus cool. Ma seule

crainte en fait est que je ne puisse maintenir mon érection. Donc, une seule

solution, pénétrer le plus vite possible et ensuite tout cela n’est plus

qu’une question de mécanique. Je force à peine, et me voici dans son

fondement. Je commence à limer.

 

– Ah ! Ben vous êtes mignons tous les deux se moque Corinne tout en se

faisant besogner par Alexia.

 

Je ne sais pas si je suis mignon, mais la situation m’excite plus que je ne

l’aurais pensé. Qui aurait dit que j’enculerais mon voisin de vacances,

qu’il y prendrait du plaisir et que moi aussi… Alors que Philippe gémit

sous mes coups de boutoir, j’essaie de freiner.car je suis surpris d’arriver

assez vite au bord de l’éjaculation. Mon partenaire doit avoir l’habitude de

ce genre de choses.

 

– Si tu sens que tu vas jouir, arrête-toi carrément et sort, je vais te

finir avec ma bouche… Mais si tu n’arrives pas à te retenir, ça fait rien,

laisse-toi aller.

 

J’essaie de ressortir mais le simple fait de bouger mon sexe fait remonter

l’excitation. Un virtuose aurait sans doute eu le temps de déculer,

d’enlever la capote et d’éjaculer dans la bouche de son partenaire, mais moi

je débute, alors je refais quelques très brefs aller et retour et jouis dans

son fondement.

 

– Ça fait du bien ! Qu’il me dit !

 

Je suis un peu crevé. Deux éjaculations assez rapprochées, une première

pipe, une deuxième, une première sodo, une arcade sourcilière de défoncée,

une pauvre inconnue en détresse qui se révèle être une redoutable

nymphomane, une transsexuelle pas farouche… ça fait un peu beaucoup tout

ça non ?

 

Philippe s’est assis sur une chaise et se masturbe avec une étrange

frénésie, jouissant sur lui à grosses giclées au bout de quelques minutes.

 

Là-bas sur le canapé, Alexia est en train de prendre Corinne dans tous les

sens, c’est assez fabuleux de les voir. La sueur luisant sur leurs corps met

en valeur leurs formes, leurs seins, leurs croupes, leurs dos, leurs cuisses

! Voilà qui pourrait me refaire bander si je n’étais pas aussi fourbu.

 

Philippe me ressert à boire, il trinque avec moi, il est joyeux. Nos deux

tourterelles effectuent un curieux mouvement afin qu’Alexia se retrouve

dessous, ça ne fonctionne pas trop bien et elles sont obligées de se

détacher. Mais finalement l’objectif est atteint, je vois alors Corinne

s’empaler sur la bite de la transsexuelle, ce n’est pas sa chatte qu’elle

lui présente cette fois ci mais son anus, et après s’être fait entrer, elle

coulisse elle-même, imprimant son propre rythme qu’elle accélérera ensuite

un peu, puis qu’elle maintiendra jusqu’ à ce qu’Alexia éjacule.

 

Elles ont l’air exténué toutes les deux, mais Corinne à assez de ressource

pour continuer à se masturber seule et à se faire jouir quelques instants

plus tard. Je regarde le canapé, il est trempé !

 

On se ressert à boire, certains vont s’asperger d’eau, les folies sont

terminées pour l’instant, et peu après, c’est Corinne qui propose à Alexia

et à Philippe de les  » laisser  » comme on dit.

 

Ils ne nous retiennent pas mais nous remercient pour la bonne soirée… tout

ça, tout ça… tout le monde s’embrasse mais assez chastement, sauf Alexia

qui roule carrément une pelle à Corinne, laquelle manifestement n’attendait

que ça !

 

On est rentrée, on s’est couché, on a dormi et au petit matin nous avons

fait l’amour. On est resté ensemble jusqu’à la fin de nos vacances, se

promettant de se revoir, on a échangé nos adresses, celles de nos voisins

aussi.

 

EPILOGUE

 

Le mois de décembre est commencé. Je suis désormais seul dans un modeste

studio. C’est bientôt les fêtes, et après une autre année va commencer, le

temps passe trop vite et on ne sait pas toujours en profiter. J’ai eu deux

fois Corinne au téléphone, et puis je n’ai plus eu de nouvelles pendant

plusieurs semaines. Loin des yeux, loin du cœur, dit-on : Par contre j’ai

gardé le contact avec Alexia qui passait parfois à Paris et avec qui je suis

allé une fois au restaurant avant de nous livrer à quelques bêtises…

 

– Dring !

 

Le téléphone ! Quel emmerdeur vient me casser les pieds alors qu’il y a pour

une fois un bon film à la télé ? J’ai failli ne pas répondre.

 

– Allo, Guillaume, c’est Alexia !

– Ah ! Salut toi, comme tu vas ?

– Figure-toi que je suis passée à Rennes, l’autre jour, et tu sais qui j’ai

retrouvé ?

– Corinne ?

– Gagné ! On pense sérieusement à se mettre en ménage tous les deux, c’est

dingue non ?

 

Un petit pincement au cœur, un doigt de jalousie, que voulez-vous la nature

humaine…

 

– Tu l’embrasseras de ma part !

– Tu n’as pas envie de passer un petit week-end avec nous, on t’invite…

– J’arrive !

 

Eddy Stokien décembre 2003

 

edvardstokien@hotmail.com

 

L’auteur tient à remercier Sophomore qui m’a spontanément proposé de me

faire les toutes dernières corrections (et y en avait pas mal !)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eddy
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Jeudi 29 juillet 2021 4 29 /07 /Juil /2021 19:10

Histoire osée par Irenée Vardin...

Mat Stamp

Ce matin, tu te lèves, tu vas comme à ton habitude, du côté de la douche. Et là...

 

Oh grande surprise... un bruit d'eau atteint tes oreilles. Il s'arrête. Je sors nu et mouillé de la douche je sens bon, je me sèche lentement... tu regardes...tu épies mes gestes... Je passe le linge sur mon poitrail, je passe lentement sur mon torse, effleurant mes tétons, puis je passe la serviette sur mes cuisses et remonte entre mes jambes...tu es rouge de désir, mais tu restes immobile, tu aimes me regarder... Je suis encore humide sur le corps, mais mes mains approchent la serviette de mes cheveux, je les sèche vigoureusement, la serviette cache mes yeux... Tu en profites pour t'approcher doucement, tes mains effleurent mes bras pour me faire comprendre de laisser la serviette me cacher ta présence... je suis dans le noir

 

Je sens tes mains parcourir mon corps, mes épaules puis ma poitrine... les pointes durcissent, mes mains sont soudain lourdes. Tu passes tes lèvres sur mes tétons... ça me rend fou... je ne vois pas ce que tu fais mais les sensations sont extrêmes.

 

Tu continues ta progression, je me laisse faire avec délectation... Tu passes maintenant tes lèvres sur mon ventre, tu t'arrêtes à quelques centimètres de ma virilité... ça m'angoisse de désir... je sais que tu es toute proche, mais ne sens pas ta bouche... juste un souffle chaud... c'est enivrant et frustrant à la fois.

histoire osee

Je te laisse décider du moment... mais mes mains ont lâché la serviette et mes yeux contemplent ton corps magnifique. Je vois tes seins lourds et ronds sous ton visage concentré et doux. Je plonge une main sur tes épaules, je te relève lentement le visage, j'aime ta façon de me regarder... Je te contemple un instant et puis t'embrasse lentement, tendrement, langoureusement. Mon corps humide se soude contre le tien, encore chaud de la nuit.

 

Je sens tes seins contre les miens, je sens ton pubis contre mon sexe, je suis fou de désir et tu le sens bien contre toi. Je prends ton visage à deux mains, serré doucement et je t'embrasse à nouveau. J'aime le contact de tes lèvres brûlantes de désir... Je te laisse repartir vers ta destination première, je sens maintenant ta bouche me prendre pleinement, tes yeux me lancent un regard de possession... je t'appartiens... tu me fais subir ce que tu veux... j'en suis ravi d'ailleurs...

 

J'aime soutenir ton regard quand tu me suces... j'aime cette impression de défi doux et tendre... Tu vas et tu viens sur ma verge tendue par le plaisir, je vois tes joues se creuser, je vois ta salive humidifier mon sexe, je sens tes mains affairées autour de ma virilité...

 

Je sens surtout le plaisir monter en flèche comme une explosion majeure... mais je résiste et te met debout contre le lavabo, les jambes légèrement fléchies, je sens ton intimité toute ruisselante de désir, prête à me recevoir, et je ne la fait pas attendre plus longuement.

 

D'un coup, je te pénètre jusqu'à la garde. Je suis au fond de toi et déjà les premiers frémissement de ton intérieur me font ressentir ton plaisir d'être pénétrée aussi fort.

 

Sans brutalité, mais avec une grande vigueur, je vais et je viens en toi. Comme un buttoir, je pourfend, je cogne, je pousse et retire mon engin de plaisir... tu commences à respirer plus fort, plus vite... se sont bientôt des gémissements... je glisse ma main entre nos deux corps, trouve le petit bouton de plaisir... un grognement de plaisir sort alors de ta bouche, tes yeux sont remplis de reconnaissance... tu as ton premier orgasme...violent... je continue à aller et venir en toi, mais je caresse plus légèrement ton clitoris... mais tu aimes alors je continue... lentement...

 

Je sens mon plaisir venir, alors je ralentis un peu, mais tu te serres plus fort contre moi, tu accélères le rythme, tu sais... tu sens... je ne peux plus me retenir... le plaisir me foudroie littéralement... Tu ris de m'avoir surpris ainsi... mais tu jouis également... en même temps... et tu es heureuse... Nous rions, nous pissons, nous nous enlaçons…

 

Merci Maman tu es une amante merveilleuse.

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Irenée Vardin
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