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Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 2 – Apprentis vampires
– Je ne sais pas ce que j’ai, j’ai une faim de loup, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter ? Demande le dénommé François-René
– Dès que ton amie sera revenue, on ira chercher à manger.
Et le type s’enferme dans le silence.
– C’est dommage que tu fasses la gueule, je t’aurais bien sucé la bite.
– Ça ne va pas, non ? Laissez-moi tranquille.
– Je ne vais pas te faire mal, je vais même te faire du bien.
– Je n’aime pas les putes !
– Je n’ai pas demander de m’aimer.
– Alors restez tranquille !
– D’accord, je vais te rendre tes fringues.
Proposition purement tactique, pour les lui rendre, je suis obligée de me déshabiller, c’est donc ce que je fais et je lui en fous plein la vue.
– Je te plais ?
– C’est pas un peu fini, oui !
– Pourquoi tu bandes ?
– Vous n’avez pas besoin de regarder ma bite !
– Je regarde ce que je veux et je vais même la toucher !
– Non ! Hé, attention, c’est fragile.
Je le masturbe un peu, il bredouille quelque chose d’inaudible, mais fini par se laisser faire. C’est une bite standard, j’en ai vu des plus belles, j’en ai vu des plus moches, le gland est joli, la petite veine bleue décore joliment la verge, les couilles ballottent bien.
Je la prend dans ma bouche. Il émet une protestation uniquement par principe. Je me régale. Dame, cela fait 200 ans que je n’ai pas fait une pipe !
J’ai l’impression qu’il ne va pas tenir longtemps, je cesse ma fellation.
– J’aimerais bien que tu m’encules !
– T’as des capotes ? Répond-il
– Des quoi ?
– Des capotes ! Je ne baise pas sans capotes.
Mais qu’est-ce qu’il raconte.?
– Explique-moi, je ne comprends rien.
– Laisse tomber.
Je ne vais pas le laisser comme ça, c’est très mauvais de rester sans jouir après une grosse excitation. Je l’ai donc repris en bouche, je l’ai fait jouir et j’ai tout avalé.
Sidonie avait un plan secret, sortir avec François-René et m’enfermer bien comme il faut. Du coup son projet est contrarié. Elle sort, pense d’abord à prévenir la gendarmerie qu’il y a un monstre dans les sous-sols de la chapelle de Sainte-Trazibulle, mais elle craint de passer pour une folle. Elle retourne donc chez ses parents, et décide d’aviser ensuite.
– Tu fais quoi ? lui demande sa mère qu’elle croise dans le couloir..
– Je ressors, je vais bouffer avec François-René.
– Qu’est-ce que tu as fait avec tes fringues, c’est tout déchiré
– On a joué à un jeu idiot avec François-René, je te raconterai.
– Mais t’es toute pâle !
– Ah, tu trouves ? Je vais me changer et j’y vais.
– Tu rentres quand ?
– Après le restau, à moins qu’on aille en boite après.
– En boite où ça ?
– Ben à Poitiers !
– Avec la moto de François-René ?
– Ne t’inquiètes pas, il est prudent et il ne boit presque pas !
– Bonne soirée, fait attention à toi.
Sidonie se change et me choisit de quoi m’habiller et me chausser dans la garde-robe de sa maman, puis se souvenant de quelques films d’horreur avec Christopher Lee, elle se dit que je suis sans doute vulnérable et embarque un crucifix et un chapelet d’ail de Lautrec.
Au dernier moment, elle a un doute,
« Ces fringues et ses chaussures ne vont pas lui aller, ce n’est pas sa taille. »
Alors elle fait ce qu’elle n’a jamais fait, elle s’en va fouiller dans l’armoire de sa maman. Elle choisit pour commencer une paire de basquets
« Si c’est trop grand elle rembourrera avec du papier. »
Puis elle décroche un pantalon et un tee-shirt.
« Est-ce qu’il faut aussi des sous-vêtements ? Je peux toujours en prendre, ce n’est pas bien lourd… »
Elle ouvre plusieurs tiroirs avant de trouver le bon, et là : le choc.
– Je rêve ! Maman se sert de ça !
Le « ça » en question se trouvait être un joli gode très réaliste imitant à merveille une bonne bite bien bandée !
Et ce n’était pas tout, elle trouva des petites culottes sexy, des soutien-gorge très froufrouteux, des bas résilles, et même un corset noir en dentelles à encolure en cœur.
« Mais ce n’est pas possible ! Je ne peux pas croire que ma mère s’habille en pute ! »
Et soudain elle comprit, non elle ne comprit pas, elle crut comprendre.
« Ce sont des cadeaux idiots de mon imbécile de père, ma pauvre mère n’a pas osé les jeter… Mais quel con ce bonhomme ! »
Mais Sidonie se foutait le doigt dans l’œil. On va donc faire un petit aparté… Mais comment puis-je en parler ? S’écriera le chœur des lecteurs.
Ben parce que Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, m’a tout raconté, pardi ! Mais beaucoup plus tard… N’anticipons donc pas la suite de ce récit, mais régalons-nous de cet aparté
Le baron Philippe Grandvoisin de la Clitoune est un haut fonctionnaire travaillant aux ministère des affaires étrangères. Comme il n’interviendra quasiment pas dans l’histoire on ne développera pas, mais sachons qu’il n’est pratiquement jamais à la maison, mais que son haut salaire permet à son épouse et sa fille de vivre une confortable existence bien bourgeoise.
Marie France est une femme très classe, très chic, très souvent, en tailleur rose et foulard Hermès, son image de marque, le chignon modelant ses cheveux de fausse blonde toujours bien coiffé, elle siège au conseil municipal et elle est présidente des amis de la paroisse.
Quand elle se promène à pied dans le bourg, les gens lui adresse la parole avec un déférent « Bonjour madame la baronne ». Elle répond par un petit sourire tout en continuant sa marche, Ce n’est pas le genre à converser, mais elle n’est point revêche.
Seul le maître d’école la regarde avec mépris, non pas parce que ce dernier croit encore à la lutte des classes, mais parce que, allez savoir pourquoi, elle le fait bander et cela lui fait honte.
Ce jour-là, donc bien avant les événements relatés plus avant, Marie-France se dirige vers l’église, elle est fermée, mais elle possède un double de la clé de l’entrée du côté sacristie.
Elle entre, le vieux curé est là, assis sur une chaise en train de feuilleter un ouvrage sans aucun rapport avec la religion catholique.
– Alors curé, en forme ?
– Toujours quand je t’attends !
– Tu as intérêt à assumer, j’ai le feu au cul !
Marie-France se déshabille, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge de grande marque.
– T’es trop belle ! Commente-t-il en se déshabillant à son tour.
– J’essaie ! Alors tu n’as pas des nouvelles cochonneries à me raconter ? .
– Non, ces confessions sont d’un monotone, avant ça me faisait bander, maintenant c’est toujours pareil, la mère Dupré qui couche avec tout ce qui bouge, sa fille qui mate par le trou de la serrure en s’enfonçant des bougies dans le cul.
– Et madame Garret ?
– Toujours très affectueuse avec son poney, elle ne peut pas s’en empêcher, j’ai l’impression qu’elle ne me dit pas tout.
– J’essaiera bien avec un poney ! Sucer la bite d’un poney, ça doit être géant !
– Prends un prétexte pour aller voir madame Garret.
– T’es fou, je ne peux pas la voir. Bon passons aux choses sérieuses, je me suis retenue de faire pipi, qui c’est qui va bien ouvrir la bouche ?
– C’est monsieur le curé !
– Allez renifle un peu ma chatte d’abord.
– Hum, quel parfum !
– Ça te fait bander, hein mon cochon !
– Ben oui !
– Elle est trop belle ta bite, tu vas bien me la mettre dans le cul, tout à l’heure… Mais avant on va s’amuser un peu, attention ça vient.
Le curé, attend, bouche grande ouverte que le jet doré lui arrive dans le palais. Il en avale de grandes lampées, faillant même s’étouffer.
– C’est encore meilleur que d’habitude, t’as bu quoi ce matin ?
– Du thé au jasmin, comme d’habitude.
Marie-France se retourna et offrit la vue de ses jolies fesses au regard concupiscent de Monsieur le curé.
– Sens-moi le trou, curé !
– Hum, quelle odeur !
– Lèche !
Le curé s’appliqua alors à pointer sa langue dans l’élégant œillet brun de la belle mature.
– Oh ! Quelle langue tu as, monsieur le curé !
– Oh ! Quel trou du cul, tu as, madame, la baronne.
– Non, debout maintenant, on va jouer à autre chose.
Les deux coquins se font face. Le curé ne peut s’empêcher de porter ses mains sur les seins de Marie-France. Celle-ci attrape les tétons de l’homme, les pince fortement, les tire et les tortille. L’ecclésiastique se pâme de plaisir.
– T’aimes, ça, hein !
– Oui continue !
– Si je veux ! C’est moi qui commande, pas toi. Dis-moi, on m’a dit que tu étais parti à Paris jeudi dernier, t’as fait quoi ? T’as été aux putes ?
– Non, je suis retourné au sauna gay
– Et t’as fait quoi ?
– Ben j’ai sucé des bites.
– T’est décidemment qu’un gros cochon, et tu ne t’es pas fait enculer ?
– Si !
– Ben qu’est-ce que t’attends pour me raconter ?
– Dans la salle de projection, j’ai branlé un type et je l’ai sucé un peu, il m’a demandé si je voulais être pris, je lui ai dit oui, il s’est levé, je l’ai suivi. J’ai compris qu’il m’emmenait vers une cabine, je lui ai dit alors que ça ne m’aurait pas dérangé de me faire mettre devant tout le monde. Il m’a répondu qu’on laisserait la porte de la cabine ouverte
– Et alors ?
– Ben alors il m’a enculé, des mecs se sont arrêté pour nous regarder, l’un est entré et je lui ai sucé la bite pendant que je me faisait prendre
– Et après ?
– Le mec a joui, il est parti sans s’occuper de moi, alors un autre est entré et m’a sucé à fond.
– Et après !
– Après je suis parti et je me suis acheté un gros gâteau au chocolat dans un salon de thé.
– T’as raison, faut varier les plaisir parfois ! Allez tourne-toi je vais un peu m’occuper de ton cul.
L’homme d’église obtempéra et exhiba des fesses molles devant la baronne.
– C’est quoi ce gros cul ? Tu crois qu’il est sexy ton cul ! Le mec qui t’as enculé il avait dû oublier ses lunettes.
– Méchante !
Et sans crier gare, Marie-France après avoir sucé son index l’introduit dans le trou du cul du cureton et se met à le remuer frénétiquement.
– T’aimes ça, hein ma salope !.
– Oui, continue !
– Je continuerai plus tard, passe-moi ta ceinture !
Le curé en avait une « de rechange » prête à l’emploi.
– Attention ! Je t’en donne combien ?
– 20 comme d’habitude !
– C’est parti, tient, pédale, tiens suceur de bites !
– Ouin !
– Tiens, enculé de curé !
– Pas trop fort !
– C’est pas fort ! Grosse mauviette.
Mais la baronne n’était pas une brute et elle modéra les coups suivants.
– Et maintenant une bonne mise en bouche avant le plat de résistance. Hum quelle belle bite, je vais encore me régaler.
Et pour se régaler, elle se régala, titillant le gland violacée de sa langue afin d’en absorber la goutte de liquide séminal qui perlait sur le méat, puis en faisant coulisser le membre en de vigoureux aller et retour en bouche.
Après cinq minutes de ce traitement, excitée comme une puce et sachant que le curé ne tiendra pas éternellement la distance, elle se retourna et offrit son anus à l’assaut libidineux de ce curé si peu catholique.
Fin de l’aparté
Sidonie revient, elle me déballe la fringue de sa mère, j’apprendrais par la suite qu’on appelle ça un tailleur pantalon.
– Les gens portent ça? Quel manque de gout !
Et encore, je n’avais pas vu les basquets ! Une véritable horreur, mes jolis pieds méritent tout de même autre chose !
Et soudain voilà que la Sidonie m’exhibe un crucifix devant le nez. En voilà une idée !
– C’est quoi, ça ? Tu veux me convertir ?
– Non je croyais….
– Ben faut pas croire tout ce qu’on raconte.
– C’était pour te guérir.
– Oh ! comme c’est touchant ! Mais tu vois je ne suis pas malade.
– Peut-être que si ! J’ai de l’ail aussi…
– Tu sais où tu peux te le mettre ton ail ?
– Oh !
On s’habille, j’ai vraiment l’air d’une comédienne de théâtre ambulant avec le machin qu’elle m’a apporté.
– Bon, est-ce qu’il fait nuit ?
– Pas tout à fait !
– On va attendre un quart d’heure qu’il fasse mieux nuit.
– Non, moi, j’ai faim. Proteste le boutonneux.
– Tu es un vampire maintenant, les vampires ne sortent que la nuit.
– Pourquoi ? La lumière les tue ? Demande innocemment la fille.
Celle-là, je ne l’ai pas encore complètement domptée et elle me ferait bien un coup fourré, il faudra que je m’en méfie !
– Ça tue pas, mais ça rend malade, alors on évite
– C’est des conneries, tu viens, Sidonie ? Lui dit son ami.
– J’arrive.
Je les suis de près, je n’ai pas envie qu’ils bloquent une porte derrière moi. Arrivée au premier sous-sol je les laisse aller dans la chapelle, comme ils ont cassé la porte de l’escalier, ils ne peuvent plus m’enfermer.
Les deux jeunes imprudents, sortent de la chapelle. Le soleil n’est pas encore complètement couché.
Ils cheminent dans les ruines extérieures faiblement éclairées par ce qui reste de lumière du jour.
– Je ne me sens pas terrible. Dit soudain François-René. Attends un peu.
Et il s’assoit sur un bloc de pierre en transpirant.
– Je ne me sens pas trop bien non plus. Dit Sidonie.
– On essaie un peu d’avancer ?
– Attends un peu !
– On ne va pas rester là.
– Et si cette folle avait raison ? Elle est où d’ailleurs ?
– Elle est restée dans l’escalier.
Je suis sûre de récupérer mes deux comiques dans la chapelle. J’attends un peu, je regarde dehors, je peux supporter la lumière du jour, il suffit d’un peu d’entraînement et que ça ne dure pas trop longtemps. Le soleil est maintenant couché, je m’approche des deux paumés.
– Alors, on est malade ?
– Ça commence à aller mieux. Me dit la fille.
– Normal il fait nuit.
– On a vraiment attrapé votre truc ? Demande François-René.
– Si je ne t’avais pas vampirisé, tu serais déjà mort mais ta copine m’a supplié de te laisser en vie, elle est tellement mignonne que je n’ai pas osé refuser
– C’est vrai, Sidonie ?
– Oui.
– Mais vous êtes des salopes.
– On est des salopes parce qu’on t’as sauvé la vie ! S’énerve la fille.
– Bon on se calme ! On sort de là-dedans.
Les vampires ont un odorat extrêmement puissant, et peuvent sentir la présence d’un autre vampire dans un périmètre de 5 lieues (20 kilomètres)
Je hume l’atmosphère ! Rien qui ressemble à une odeur de vampire, mais des odeurs que j’identifie pas et qui se superposent de façon désagréables à celles de la nature
Je me suis souvenu qu’une route devant la chapelle conduisait à Castelrouston, le bled d’à côté. Mais c’est quoi ces chandelles allumées sur les bords ?
– Vous faites quoi ? Demande François-René, nous on va rentrer chez nous.
– C’est ça ! Vous ne comprenez donc pas que vous ne pourrez plus vivre comme avant…
Je m’interromps parce que je vois une lumière sur la route qui se rapproche, je suis pétrifiée. Eh oui, parfois les vampires ont peur.
– Reste pas là, tu vas te faire écraser ! Me crie Sidonie en me prenant la main et en me tirant vers les bas-côtés
La lumière se rapproche, prend forme, c’est un monstre avec des yeux de lumière, il ne fait pas attention à nous et poursuit son chemin de l’autre côté. Les deux jeunes idiots n’ont pas l’air du tout apeurés par cette apparition. Peut-être que ces monstres sont inoffensifs ?
– C’est quoi ?
– Ben une voiture. Tu n’as jamais vu de voiture ?
– Si avec des chevaux.
– Eh bien ça c’était une voiture sans chevaux.
– Mais c’est pas possible, ça marche comment ?
Bref ils m’expliquèrent, je n’ai pas tout compris d’autant qu’au lieu d’avoir le ton pour expliquer a quelqu’un qui cherche à comprendre, ils employaient celui dont on use auprès des simples d’esprit.
Quand j’y repense, elle a eu un comportement étrange, cette Sidonie, tout à l’heure elle voulait me détruire avec un crucifix ou m’enfermer dans le sous-sol, et là elle m’a empêché de me faire écrabouiller par cette voiture sans chevaux. Allez y comprendre quelque chose, vous !
Mon plan était d’arrêter une voiture et de sucer le sang de son équipage, mais là il va falloir procéder différemment. Je ne sais pas comment on fait pour arrêter ces machins-là.
Les deux naïfs semblent vouloir prendre le chemin du village il faut donc que j’explique mieux
– Ecoutez-moi, vous ne pourrez plus vivre comme avant, la lumière du jour va vous rendre malade, vous pourrez absorber des aliments et des boissons mais ils ne vous nourriront pas et vous continuerez à avoir faim et soif. La seule chose qui vous nourrira c’est le sang. Et du sang humain, pas du sang de cochon !
– On verra bien… répond le boutonneux
– Et si vous ne buvez pas de sang, vous allez tomber en léthargie.
Les deux tourtereaux se regardent. Est-ce que je les ai convaincus ?
– Bon, moi j’ai faim, je rentre. S’agace le benêt.
Je ne peux pas me permettre de les laisser partir, ça peut être dangereux !
– Il y a quoi de ce côté ? Demandais-je en désignant la direction opposée au village.
– Verfontaine mais ce n’est pas tout près. Me dit Sidonie
– Rien d’autre ?
– Sauf une station-service juste après le virage.
– C’est quoi ça ?
– Là où les voitures s’arrêtent pour faire le plein
– Le plein ?
– Pour reprendre de l’essence quand ils en n’ont plus assez.
– C’est quoi l’essence ?
– Ça fait marcher les bagnoles, ça remplace les chevaux !
– Alors on y va !
– Pas moi, proteste le freluquet.
Il commence à m’énerver, celui-là !
Mais si, viens, ils ont un distributeur avec des chips et des gâteaux. Intervient la fille.
Du coup on y va, on croise quelques voitures sans chevaux, je sens que je vais à voir du mal à m’habituer à ces machins-là.
On arrive dans la station-service, c’est plein de lumières là-dedans où est-ce qu’ils trouvent toutes ces lumières ?
François-René se précipite vers une sorte d’armoire remplie de petits paquets il en extrait deux, ce sont des gâteaux, il s’empiffre. Je ne dis rien, j’attends qu’une voiture s’arrête.
– Putain, j’ai trop faim, passe-moi des pièces, Sidonie. Implore le boutonneux.
Des pièces de quoi ? Pour quoi faire ?
Et le voilà qui farfouille de nouveau dans l’armoire et se goinfre encore de gâteaux
– Tu peux en bouffer tant que tu veux tant que tu ne suceras pas du sang, tu auras faim.
– Et vous, vous n’avez pas faim ?
– Pas tant que ça, j’ai sucé ton sang, ta copine aussi… quoi que je reprendrais bien une petite giclette !
Et voilà qu’une voiture s’immobilise. Un type descend et s’empare d’un tuyau accroché à un truc bizarre, je lui saute à la gorge et le mord. Deux individus sortent de la voiture avec l’intention d’en découdre.
Je ne n’ai pas peur ! Un vampire, c’est fort c’est puissant. Ce que je n’avais pas prévu c’ est que sans doute alléchée par l’odeur du sang, Sidonie viendrait me prêter main-forte en mordant l’un des deux courageux. On se retrouve très rapidement avec trois bonshommes dans les vapes en train de se vider de leur sang.
François-René se pointe, le doigt accusateur :
– Mais t’as fait quoi, Sidonie ?
– Je n’ai pas pu m’en empêcher !
– Allez bois un peu de sang, au stade où ils en sont, ça ne leur fera plus grand-chose.
– Bande de pétasses !
– Oh ! François-René !
L’abruti nous insulte mais n’empêche qu’il mord à son tour l’un des moribonds, même qu’il s’en pourlèche les babines.
– Ça va mieux ?
– Oui, mais c’est dommage d’en arriver là !
– C’est notre destin, mon pauvre ami. Bon, vous voulez toujours rentrer chez vous ?
– Que faire d’autre ? Demande la Sidonie.
– On redescend dans ma cachette, personne n’ira nous chercher, et demain on avisera.
– Mais nos parents vont nous chercher ? Objecte le freluquet
– Passe leur un coup de fil et dis leur qu’on passe la nuit ensemble.
– Mais Sidonie !
J’ai du mal à suivre. Toujours est-il qu’on est redescendu.
A suivre
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