Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:34

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 8 – Vicky et Mariette par Maud-Anne Amaro

 

stamp lesbos douche

A Briançon, Vicky et Mariette ont fait les poches d’un bonhomme et après s’être acheté des petits hauts, un tee-shirt pour Vicky et un débardeur à fines bretelles pour Mariette, ceci afin d’être un peu présentables, ont pu se payer un bon déjeuner.

 

– Tu vas faire quoi à Paris ? Demande Mariette.

– Ché pas et toi ?

– Ché pas non plus.

– C’est cool d’avoir des projets ! Se gausse Vicky.

– Je connais bien un squat, mais j’en ai un peu marre de ces mecs, entre ceux qui sont camés du matin au soir, des musiciens qui se croient géniaux et qui nous font chier, les plans foireux…

– Faudrait se trouver des mecs qu’ont du fric.

– En se relookant, ça pourrait le faire. Consent Mariette

– Finalement on n’était pas si mal à la ferme… si Caribou n’avait pas déconné…

– Si on y retournait ? Caribou a dû se barrer je ne sais pas où. On serait bien toutes les deux ?

– Et on va faire quoi ?

– Comme avant et puis je pense à un truc, avec l’argent qu’on a tiré au mec, on pourrait s’acheter une chèvre, on vendrait des fromages !

– Oh oui ! Une belle petite biquette ! Allez on repart dans l’autre sens !

 

Les gendarmes avaient posé un ruban « entrée interdite » devant la ferme et avaient oublié de le retirer. Les deux filles s’en chargèrent et se réinstallèrent.

 

– Demain, j’irais acheter la chèvre

– Et aujourd’hui on fait quoi ?

– Un câlin ?

 

Ah ! On a oublié de vous décrire ces deux coquines.

 

Parcours semblables, études ratées après le bac, rencontres d’après manifs avec des marginaux, squats, fumette, puis Vicky s’acoquina avec Louison, et Mariette avec Georges avant que ces deux-là finissent par ne plus se supporter

 

Alors Vicky est une grande bringue aux longs cheveux frisotants avec un joli nez un peu pointu, Elle se teint en blonde mais elle aurait présentement besoin de se refaire les racines, Mariette possède une bonne épaisseur de cheveux châtains qui lui tombent sur les épaules, de bonne joues et rigole souvent. Ce ne sont pas des canons, mais néanmoins de jolies filles.

 

– Tu veux me lécher les nénés ? Lui demande Mariette.

– C’est une idée ! Répond-elle en lui caressant les bras. Comment tu fais pour avoir la peau aussi douce, moi j’aimerais bien avoir la peau douce comme ça.

– J’en sais rien, mais je veux bien un bisou !

 

Les deux filles s’embrassent plus coquinement que passionnément, puis les mains de Vicky se font baladeuses, elle n’a aucun mal à sortir les seins du débardeur trop ample de Mariette.

 

Vicky les plote juste un peu avant de quémander un autre baiser sur la bouche, puis décide de dépoitrailler complètement sa camarade. Elle fait durer le plaisir et passe derrière elle afin de lui faire un faux massage des épaules pendant quelques instants.

 

Puis elle revient devant et cette fois attaque le téton droit avec sa langue

 

– Ah, tes bouts de sein, je les adore ! Ils sont déjà tout dur !

 

Mariette se pâme et rigole de bon cœur.

 

Vicky bien excitée se met torse nue à son tour, puis revenant vers Mariette recommence à lui exciter les seins, tandis que sa main descend furtivement vers son pantalon dont elle a défait l’ouverture.

 

Finalement elle lui retire complètement son pantalon. L’autre s’amuse en se laissant complètement dominer par sa camarade, elle se met sur le dos et lève une jambe en l’air, Vicky lui attrape et vient lui lécher le mollet, puis la cuisse avant de lui tripoter la chatte à travers sa culotte rouge.

 

Elle finit par écarter la culotte et dévoile le petit minou dont elle libère les lèvres avant de faire travailler ses doigts. Elle lui enlève ce bout de tissus qui la gêne et c’est cette fois ses lèvres et sa langue qui entrent en action. Mariette s’abandonne, se caresse, se pince les bouts de seins tandis que sa camarade lèche et lèche encore. Mariette commence à haleter, son plaisir s’approche, elle braille, se redresse un peu et accepte évidemment le baiser que Vicky lui propose.

 

Puis maintenant qu’elles sont toutes deux entièrement nues, c’est Vicky qui invite son amie à venir butiner entre ses cuisses. Malgré que Mariette soit moins pratiquante des plaisir saphiques, elle s’acquitte de cette tâche avec fantaisie écartant les grandes lèvres de ses doigts pour mieux lécher.

 

Coquinement, alors que ses doigts se sont recouverts de mouille, elle les fait lécher à sa camarade. Voilà qui tombe bien, elle adore le jus de chatte !

 

Vicky jouit à son tour et ce sont de nouveau des caresses et des embrassades.

 

– Je reviens, dit-elle à sa camarade.

Ours08

 

Elle avait laissé dans son « coin » une petite collection de godes. Elle en tend un, un rouge un peu fluo, à sa camarade et le lui fait sucer, avant de faire de même, puis de l’introduire dans la chatte ouverte de sa partenaire.

 

Le petit jeu dure jusqu’à ce que Mariette jouisse pour la deuxième fois.

 

– Tu vas m’épuiser ! Dit cette dernière.

– Mais non, tiens on va essayer un truc…

 

Elle se « mélangent » alors les jambes de façon à ce que leur chattes puissent se frotter l’une contre l’autre.

 

Après cette petite fantaisie Mariette se met en levrette en relevant sa croupe.

 

– Humm tu voudrais quoi ?

– Je le laisse deviner !

 

Vicky vient alors lui butiner l’anus, s’efforçant de faire entrer sa langue.

 

– Il sent trop bon, ton trou du cul !

– Tu parles, il aurais fallu que je prenne une douche.

– Moi je l’aime bien comme ça, j’aime bien les odeurs naturelles.

– Et bien régale toi ! T’as qu’à m’enfoncer le gode si tu veux, comme ça tu pourras le lécher après !

– Oh, mais, c’est une excellente idée ça !

 

Et sitôt dit, sitôt fait, le gode lui pilonne le cul à une folle cadence et Mariette qui ne compte plus ses orgasmes vient d’en avoir encore un.

 

Vicky sort le gode et le lèche.

 

– Cochonne !

– J’ai pas regardé !

– Embrasse-moi encore !

 

Le baiser est si baveux que de la salive dégouline sur les mentons des deux coquines.

 

– A ton tour de t’occuper de mon petit cul ! Propose Vicky en adoptant une pose obscène, croupion relevé, jambes écartées, tous ses trésors visibles et accessibles.

– C’est le paradis que tu me montres là !

– Non c’est l’enfer ! C’est tout chaud !

 

Vicky mouille son doigt et l’enfonce dans l’anus de sa partenaire.

 

– Oh, la salope, elle m’encule avec le doigt… Oh, oui, bouge-le bien, encore, encore…

 

Vicky ressort son doigt, le lèche ainsi que celui d’à côté et c’est maintenant deux doigts qui s’agitent dans le fondement de la petite sauvageonne. Celle-ci en même temps se frotte le clito avec frénésie et ne tarde pas à gémir son plaisir.

 

– Putain ça fait du bien ! Faut que je pisse maintenant. J’ai bien envie de te pisser dans la bouche. Indique Mariette avec un œil coquin.

– T’es vraiment complètement dépravée !

– Y’a un problème ?

– Non, ma salope, vas-y remplis-moi la bouche de ta bonne pisse. Répondit Vicky en se mettant en position de réceptrice.

 

Le liquide dorée ne tarda pas à envahir son palais, elle en avala une bonne rasade avec gourmandise, le reste dégoulinant sur sa jolie poitrine.

 

De nouveau les deux coquines s’étreignirent, mélangeant leurs corps et leurs langues.

 

Caribou se réveille au pied d’un arbre avec un gros mal de tête. On dit que la nuit porte conseil, mais ce sont de curieux conseils que cette nuit-là lui a prodigué, deux obsessions l’habite : d’abord se venger de cette pétasse de Dorothée, ensuite voir si l’écroulement de l’échafaudage de la grotte a suffi à décourager ceux qui voulait l’exploiter.

 

– Mais comment faire tout ça ?

 

Revenu brièvement en direction de la ferme, il a aperçu d’assez loin le ruban de sécurité de la gendarmerie.

 

– Donc ils sont venus, mais ils n’ont pas insisté, normalement ils auraient dû faire une battue ils ne l’ont pas fait, pourquoi ? Mystère ! Comment me renseigner ? Rémy peut-être ?.

 

Rémy l’a vu arriver de loin et l’attend avec un gourdin à la .main. Caribou hésite à avancer, il sait qu’en cas de bagarre il n’aura pas le dessus.

 

– Je veux juste causer !

– Ben moi je cause pas.

– Je cherche Dorothée.

 

Rémy ramasse une grosse pierre et vise les jambes de Caribou qui a juste le temps de s’écarter.

 

– Arrête tes conneries, je veux juste discuter

 

Une seconde pierre lui fit comprendre que le dialogue sera impossible. Il n’insista pas.

 

Ne sachant trop que faire, il décida d’aller traîner à Glandville, il ne risquait rien, en principe personne ne possédait son signalement.

 

Il chemina donc dans le bourg sous un soleil de plomb en évitant de se faire remarquer.

 

Quelle ne fût pas sa surprise de voir, sur la terrasse d’une propriété, assise sur un transat en train de fumer une cigarette, Dorothée entourée de deux jeunes femmes dont une blackette très BCBG.

 

– Qu’est-ce qu’elle fout là ? Et c’est qui ces pétasses ? Je ne les ai jamais vues nulle part.

 

Et puis l’explication devient toute simple, la plaque d’immatriculation de la voiture stationnée devant indique Paris.

 

– Des touristes, mais ce n’est pas vraiment la saison, et ça n’explique pas ce que fout Dorothée avec eux ?

 

Caribou craint de se faire repérer dans ce bourg où tout le monde connait tout le monde. Se souvenant qu’il avait dans son sac à dos, une paire de jumelles, il s’éloigne et choisit un poste d’observation discret.

 

– Je vais attendre que quelqu’un sorte, et j’irais aux renseignements.

 

Au bout d’un certain temps il aperçoit deux silhouettes se dirigeant vers le gîte, il chausse ses jumelles :

 

– Georges ? Mais qu’est-ce qu’il fout là lui aussi ? Et qui c’est le vieux con qui est avec lui ? Je me demande si ce n’est pas un coup monté ? Dorothée et Georges doivent être de mèche ! Les salopards !

 

Il décide de rester en planque pour le moment, et si ça ne donne rien, il se dit qu’il utilisera la force sans d’ailleurs savoir trop comment.

 

Le professeur Martinov épuisé par sa balade et ce qui s’en suivit, s’en va prendre une douche.

 

– J’irais après ! Indique Georges

 

A l’intérieur tout le monde somnole : Beatrice, Solène, Dorothée, Isabelle et Justin.

 

Pour Georges l’occasion est trop belle, il fouille les sacs et les gilets qui sont à sa portée et se retrouve très vite avec une belle collection de portefeuilles, il n’a plus qu’à prendre la poudre d’escampette.

 

Il se dirige à pas de loup vers la sortie sans remarquer la jambe de Dorothée qui lui crochète le pied, il tente en vain de se rattraper et dégringole de tout son long.

 

– Tu rends les portefeuilles et tu te casses, connard !

– Tu défends les bourges, maintenant ?

– T’as bien été content qu’ils te donnent à bouffer, non ? C’est comme ça que tu les remercie ?

– J’en ai rien à foutre de leur charité, un bourge reste toujours un bourge.

– C’est ça, tous les pauvres sont gentils, tous les autres sont des méchants, faut arrêter de lire Brecht et Picsou-Magasine.

 

Le bruit de leur dispute a réveillé tout le monde, ils comprennent de suite ce qui se passe.

 

– Toi le petit con, si t’es pas dehors dans trente secondes, t’as mon poing dans la gueule ! Le menace Justin

– Essaie un peu, bourgeois dégénéré.

 

Mais sitôt ces paroles prononcées il se précipite vers la porte.

 

– Pas si vite ! Hurle Beatrice en lui barrant le passage. Vide tes poches,

 

Il restait un portefeuille qu’il envoie valser par terre.

 

– Maintenant, dehors et qu’on te croise plus dans le secteur !

– Un jour vous n’exploiterez plus personne, le prolétariat vaincra.

– C’est ça, on lui dira !

 

Georges parti, Dorothée tombe en larmes. On lui demande ce qu’elle a mais elle ne répond pas. Ces braves gens attendent donc que la crise se termine.

 

Et sur ce le professeur Martinov sort de sa douche ceint d’une serviette de bain.

 

– J’ai comme entendu du bruit…

– C’est Georges qui a essayé de nous faire les poches, on l’a viré.

– Ça alors ! il m’avait pourtant semblé fort correct, ce jeune homme. Un peu bourrin, mais correct.

 

Tout le monde le regarde sans comprendre.

 

– Ouin ! Gémit Dorothée tout ça c’est de ma faute, je vais partir, je vais vous laisser.

– Comment ça c’est de ta faute ? Demande Solène.

– C’est moi qui ait insisté pour le recueillir je ne pensais pas qu’il oserait faire une chose pareille !

– Personne ne te demande de partir. Dit Justin jouant les grands seigneurs.

– Vaudrait quand même mieux que je parte non ?

– Quelqu’un veut qu’elle parte ? Demande Justin à la cantonade

 

Personne n’exprima un tel souhait.

 

– Alors tu restes !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:31

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 7 – Balade montagnarde par Maud-Anne Amaro

cochon

Samedi 18 avril

 

Le lendemain matin Dorothée s’en alla chercher de quoi faire un bon petit-déjeuner pour ces messieurs-dames. C’est alors qu’elle tomba nez à nez sur Georges.

 

– Qu’est-ce que tu fous là, toi ?

– Je galère, j’ai passé la nuit dans une grange. je suis parti de la Ferme après m’être engueulé avec les filles, je les ai croisés ici l’autre jour, elles partaient pour Paris. Ah, tu savais que Louison était mort ?

– Mort comment ?

– Tombé dans un précipice !

– Comment il a pu faire ça ?

– Je sais pas, il était peut-être bourré.

– Et Caribou ? Et Rémy ?

– J’en sais rien. Et toi, tu fais quoi ? Tu t’es relookée ? T’as trouvé du boulot ?

– Je suis avec les gens qui étaient dans la grotte, ce sont des gros bourges mais ils sont sympas.

– Y’a pas de bourges sympas ! Anonna Georges d’un ton péremptoire

– Ben si !

– Et tu fais la boniche ?

– Et alors ?

– Alors, c’est pas vraiment tes idées.

– J’ai pas de comptes à te rendre.

– Te fâches pas !

– Je ne me fâche pas ! Tu sais ce que c’est mon idée en ce moment ? C’est de me venger de Caribou et de Rémy. Avec leurs conneries ils ont failli laisser mourir six personnes et on aurait été complices, je trouve ça dégueulasse.

– Je suis un peu d’accord avec toi, c’est pour ça que t’es partie ? Demande Georges

– Même pas ! Cet enfoir? de Caribou m’a fait une crise parce que j’ai refusé de sucer la bite de Rémy…

 

Petit arrangement avec la vérité, puisque l’état du sexe de Rémy n’avait été que la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, mais est-ce si important ?

 

– T’étais d’accord…

– D’ accord pour sucer une bite propre mais pas une bite qui pue le chacal ! Ce mec, Caribou, a une mentalité de maquereau. A la limite, je veux bien faire la pute pour la cause, mais faut que ce soit moi qui décide

– Tu me donnes un bout de pain ?

– Non, je vais faire mieux que ça, je vais te présenter aux bourges, tu vas pouvoir bouffer, et en échange tu vas m’aider à retrouver les deux salopards.

– Mais je ne veux pas avoir affaire avec ces gens-là.

– Tu veux bouffer ou pas ? Alors suis-moi et fais-moi confiance !

 

Rentrée au gite, Dorothée présente Georges au petit groupe :

 

– Lui c’est Georges il est parti de la ferme parce qu’il n’était pas d’accord avec ce qui vous est arrivé…

 

Isabelle est horrifiée de voir apparaître ce jeune homme, sale, puant, hirsute et en haillons

 

– Oui, bon, mais on n’est pas l’Armée du Salut. On ne va pas accueillir tout le monde, non plus, prenez de quoi déjeuner et laissez-nous, on peut même pousser la bonté jusqu’à vous permettre de prendre une douche vous en avez sacrement besoin.

– Eh bien merci de cet accueil chaleureux, moi je me casse ! Répondit Georges, se drapant dans sa dignité

– Juste une minute. Reprend Dorothée. Soyez humaine, Isabelle. Georges est en galère, vous pourriez l’héberger juste pour la journée, ensuite il partira. En échange, il peut vous faire découvrir les beautés de la région, il connait tous les coins comme sa poche…

 

– Bon, bon, consent Isabelle, mais d’abord : à la douche !

 

Après avoir pris son petit déjeuner, le professeur Martinov exprima son désir d’aller faire un tour, Georges, maintenant tout propre et revêtu de fringues prêtes par Justin se proposa de l’accompagner.

 

– Euh, personne d’autre ? demanda le professeur.

 

Ben non, toutes des dames étaient soit occupées soit fatiguées, Martinov en fut dépité, cheminer avec cet individu ne lui disait rien que vaille. Et puis il a beau avoir des penchants bisexuels, c’est quand même avec les femmes qu’il est le plus à l’aise.

 

– Si vous pouviez en profiter pour passer à la ferme regarder s’il y a encore du monde, et par la même occasion voir si Rémy est toujours dans sa cabane… Suggéra Dorothée

– Je préférerais voir du paysage !.Rétorqua le professeur

– Tu vas en voir pépère, tu vas en voir ! Répondit Georges

 

Martinov ne s’offusqua pas de ce brusque accès de familiarité, il en avait vu d’autres !

 

La ferme était vide et tous les sacs à dos avaient disparus. Quant à Rémy, ils l’aperçurent en train de nourrir ses poules, mais ne l’approchèrent pas. Ils pénétrèrent ensuite dans une côte boisée où les arbustes laissèrent bientôt la place aux fougères et à la bruyère

 

– Je vais pisser ! Déclara soudain Georges en plein milieu du chemin.

 

Il se met sur le côté, mais ne se cache pas quand il sort son attirail. Martinov se demande si c’est de la fanfaronnade ou quoi ?

 

N’empêche qu’il est fasciné par cette belle bite.

 

« Elle doit être superbe quand il bande ! »

 

– Tu regardes ma bite ?

– Tu ne te caches pas, alors je regarde.

– Elle te plait ?

– Elle est belle !

– T’aimes bien les bites ?

– J’aime bien ce qui est beau !

– T’es pédé ?

– Non et toi ? Répond Martinov du tac au tac.

– Moi j’aime bien tout le monde !

 

Et tout en parlant, le Georges qui a terminé de faire pipi, se branle doucement avec provocation, faisant ainsi grossir son engin.

 

– Tu veux toucher ?

 

Un moment le professeur se demande si le jeune homme n’est pas en train de lui tendre il ne sait quel piège. Que se passerait-il en cas d’affrontement ? Certes Georges n’a rien d’un athlète, mais il a l’avantage de la jeunesse. Pourtant son attitude semble dénuée de toute agressivité…

 

Alors il touche, juste une petite caresse qui devient vite une esquisse de masturbation. La bite est désormais en taille optimale, bien droite, le gland arrogant.

 

– Tu veux me sucer ?

 

« Position idéale s’il veut ne foutre un coup sur la tête ! » Se dit le professeur avant de rectifier : « Non il ne peut pas me faire ça si j’ai sa bite dans la bouche ! »

 

Alors Martinov exerce ses talents de fellateur de la langue et des lèvres. C’est que depuis le temps qu’il en suce, il est devenu expert.

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Il se régale et il bande.

 

– Tu suces trop bien, pépère ! Tu dois être un sacré pervers !

 

Le professeur ne répond pas, ne se considérant nullement comme pervers et continue sa turlutte. Un goutte de préjouissance salée vient perler sur le méat.

 

– Tu veux que je t’encule ?

– Pourquoi pas !

 

Martinov a toujours une capote de prête dans son portefeuille, il la tend au jeune homme qui semble embarrassé.

 

– Mets-la-moi, je n’ai pas l’habitude !

 

Et la chose étant faite, Le professeur n’a plus qu’à baisser le pantalon et le caleçon, se retourner et laisser Georges lui pénétrer le trou de balle.

 

« Ce gars-là m’encule beaucoup moins bien que Justin

Ses manières sont dignes d’un vil bourrin

Se dit-il en lui-même et en alexandrin »

 

Georges avait joui en grognant, il se reculotta après avoir jeté sa capote dans la nature (en voilà un geste peu écolo !) sans s’essuyer et sans demander à Martinov si la prestation l’avais satisfait.

 

Ils cheminèrent encore un peu avant de prendre le chemin du retour.

 

– Rémy est dans sa cabane, mais à la ferme, il n’y a plus personne, résuma simplement Georges en rentrant au gite.

– Bon on va voir ce qu’on peut faire, j’ai envie d’aller voir. Dit Dorothée.

– Allez voir quoi ? T’as pas de plan !.

– On improvisera.

– T’as le droit d’essayer mais j’y crois pas. Moi j’y vais pas !

 

C’est donc Solène et Beatrice qui accompagnèrent Dorothée jusqu’à la cabane de Rémy.

 

L’accueil fut hostile.

 

– Tu veux quoi, toi la pute ?

– Je sais pas, te cracher à la gueule par exemple ! Répondit Dorothée

– Et pourquoi ? C’est pas moi qui a tué Louison !

– Mais de quoi tu parles ?

– Il a voulu me faire tomber, je me suis défendu et c’est Louison qu’est tombé.

 

Dorothée a vraiment l’air de tomber du placard.

 

– T’es en train de me dire que Louison a essayé de te balancer dans le vide ?

– Ben oui, il m’a dit qu’un mec de la grotte était arrivé à descendre et qu’il était tombé dans le vide, j’ai voulu aller voir. J’ai pas vu de mort, mais Louison a essayé de me balancer, on s’est un peu bousculé et il est parti dans le précipice.

– Mais pourquoi, il aurait essayé de te tuer ?

– Y voulait pas que je parle de Caribou aux gendarmes, mais moi j’m’en fous, j’ai tout dit aux gendarmes, que Caribou m’avait baisé et que toi tu étais la reine des salopes.

– Connard ! Ne put s’empêcher de lui lancer Dorothée .

– Mais ils t’ont laissé en liberté ? Demande Solène.

– Ben oui,

– Tu leur a dit quoi pour Louison ?

– On n’en a même pas parlé.

– ?

 

Dorothée demande alors à ses compagnes de s’éloigner de la cabane..

 

– Ça change tout ! Dit-elle. Rémy est un pauvre petit con, à la limite ce n’est pas de sa faute, on s’en occupera plus tard. Mais pour Caribou, c’est terrible, Louison n’aurait jamais essayé de tuer Rémy sans l’accord de Caribou. C’est pire que ce que je croyais, ce mec devient fou, il a carrément commandité un meurtre.

– C’est le travail de la police, maintenant, intervint Solène.

– Et on va leur dire quoi ? On a juste le témoignage de Rémy, et ils ont l’air de le prendre pour un simple d’esprit, c’est pas tout à fait faux d’ailleurs.

– Bon admettons reprit Béatrice, ton Caribou on le cherche, déjà ça ne va pas être de la tarte, mais si on le trouve on fait quoi ?

– Au minimum, on le force à signer des aveux et on le balance aux gendarmes, mais on peut sans doute trouver mieux.

– Bon ben on va rentrer réfléchir.

 

Elles demandèrent néanmoins à Rémy si ce dernier avait une idée à propos de l’endroit où Caribou pouvait se trouver, mais évidemment il n’en savait rien.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:28

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 6 – Orgie au gîte rural par Maud-Anne Amaro

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– Avons-nous rempli notre part de contrat ? Demande Justin au maire qui se rhabille en oubliant de se rincer la zigounette.

– Mais parfaitement, je vais faire cesser toutes les poursuites liées à cette histoire d’échafaudage, je vous renouvelle mon accord pour l’exploitation de la grotte, vous m’apporterez un projet détaillé au plus tôt, je devrais le faire approuver par le conseil municipal, mais comme il n’y a pas d’opposition… Et vous pouvez rester ici le temps qu’il vous plaira. N’ayez crainte je ne suis pas un enquiquineur et ne solliciterai aucune autre comment dire… fantaisie, mais celle-ci était très bien, je vous remercie tous les deux.

 

Justin et Isabelle reviennent tout contents auprès de leurs compagnons.

 

– J’ai la promesse du maire de me laisser installer l’ascenseur. Annonce Justin.

– Il ne risque pas de se rétracter ?

– Non, j’ai fait ce qu’il fallait pour qu’il ne se rétracte pas !

– Ou alors ce serait vraiment le roi des salauds ! Ajoute Isabelle.

– Donc on pourrait rentrer et on reviendra quand l’ascenseur sera installé. Suggère Martinov.

– C’est comme vous le sentez, mais vous pourriez profiter de la région, restez donc quelques jours, le maire me loue un gîte rural à Glandville. On va tous y aller.

– Je crois que je vais accepter, dit Beatrice.

– Moi, je ne sais pas. Dit le professeur.

– Toi, tu ne vas pas faire ton vieux ronchon, l’air de la montagne, ça ne peut que te faire du bien.

– Bon, bon.

– Moi je vais vous laisser… commence Solène

– Pourquoi ? Tu n’es pas bien avec nous ? Lui demande Bea.

– Si, si, mais…

– Alors tu restes !

 

Dorothée allait dire quelque chose, elle n’eut pas besoin de le faire.

 

– Toi aussi tu restes ! Dit simplement la jeune chimiste.

– Faudra qu’on s’organise intervint Isabelle, un gîte c’est pas l’hôtel, faudra faire les courses, la cuisine…

– Je peux m’occuper de tout ça, je peux faire tout ce que vous voudrez, je suis très docile, en fait j’adore jouer à l’esclave.

 

Une déclaration qui provoque la stupéfaction du petit groupe à l’exception de Béatrice et de Solène qui ont eu l’occasion de découvrir les dispositions de la jeune rebelle.

 

La joyeuse compagnie s’est donc installée. En maîtresse de maison improvisée, Isabelle procède à l’organisation de tout ce petit monde.

 

– Vous voulez manger quoi ce soir ? Une paella, ça vous dit ? Dorothée, je vais te faire une liste de courses et tu vas aller chercher tout ça. Voilà des sous, n’en profite pas pour t’acheter des trucs pour toi.

– Euh … juste des cigarettes ?

– Si tu veux.

– Et des chewing-gum.

– C’est tout oui ?

 

Beatrice explique alors aux autres ce qui s’est passé sous la douche avec Dorothée en ne se privant pas d’y apporter des détails bien croustillants.

 

– Arrête, Beatrice, tu me fais bander ! S’exclame Justin en rigolant

– Et alors, c’est grave ?

– Vous croyez qu’on peut s’amuser avec cette Dorothée, lui faire des petites misères, tout ça ? Demande Isabelle.

– Ça me paraît un bon plan. Mais ne lui faites pas de mal, elle est gentille.

– Mais non !

 

Le professeur Martinov jubilait en son for intérieur, la méga partouze que lui avait promis Justin dans la grotte allait donc se concrétiser, même si le rapport hommes femmes, deux contre quatre ne semblait spécialement pas propice à des ébats masculins, il y aurait de quoi contenter sa libido.

 

La petite assemblée pris place dans le grand salon du gite et attendit sagement que Dorothée revienne des courses et les dépose. Béatrice et Isabelle étaient en sous-vêtements, Justin avait juste conservé son caleçon.

 

– Vous restez habillée ! Demande Justin à Solène.

– Oui pourquoi, faut pas ?

– Je demandais juste ça comme ça !

– Et si j’enlève mon caleçon, ça vous choque ?

– Pas du tout !

 

Il l’enleva donc.

 

Martinov lui aussi était resté habillé, non pas par pudeur, mais parce qu’il ne se trouvait pas beau quand il était nu, il attendait donc que la situation évolue pour se mettre à l’aise.

 

La porte s’ouvre.

 

– Dorothée, laisse les courses dans la cuisine, on les rangera tout à l’heure, et viens nous rejoindre.

 

Elle est étonnée de voir tout le monde assis là et surtout surprise de constater que Justin est complètement à poil.

 

– On a envie de jouer à un petit jeu… Lui dit Isabelle. Tu nous a dit que tu adorais jouer à l’esclave.

– Je suis obligée ?

– Non, si tu ne veux pas on jouera sans toi.

– Et les règles c’est quoi ?

– On te donnes des ordres, on te fait des petites misères, et si tu veux arrêter, tu dis stop. De toute façon on n’a pas l’intention de te brutaliser.

– Des trucs sexuels, je suppose ?

– Oui !

– Vous me prenez pour un jouet ou quoi ?

– Pas du tout !

– Je ne veux pas qu’on m’attache, et s’il y a pénétration c’est avec capote.

– O.K, on y va !

– Non on y va pas, on essaie !

 

Isabelle demanda à Dorothée de se déshabiller entièrement, ce qu’elle effectua sans rechigner, puis de mettre à quatre pattes, le croupion relevé.

 

– Allez-y les bourges, rincez-vous l’œil et on fait quoi maintenant ?

– On ne fait rien, rhabille-toi, on croyait que tu serais d’accord, on s’est trompé on en parle plus. Intervient Isabelle passablement énervée. Fais ce que tu veux, reste avec nous ou va ranger les courses, c’est pas grave.

 

C’est ce qui s’appelle un fiasco, Dorothée, des larmes dans les yeux attrape ses vêtements et se dirige vers la cuisine, Solène après un moment d’hésitation lui emboite le pas. Béatrice hésite à faire de même, mais reste à sa place, Justin remet son caleçon.

 

– On est plus que quatre, on pourrait faire une belotte ! Lance-t-il à la cantonade.

– Qu’est-ce qui lui a pris ! Demande Isabelle.

– Rien elle s’est piégée toute seule, quand elle a dit qu’elle aimait jouer à l’esclave, elle ne pensait pas qu’on la prendrait au mot, du moins pas de cette façon. Répond Béatrice.

– Tu pourrais arranger ça ?

– Solène doit être en train d’essayer… si elle n’y arrive pas j’irais la voir.

 

Dans la cuisine c’est la crise nerveuse, Dorothée pleure tout son soûl.

 

– Pleure pas ma bibiche !

– Je suis la reine des connes, vous m’accueillez, vous vous dites prêts à m’aider et moi je fais ma mijaurée…

– C’est un malentendu, personne ne t’en veux.

– Isabelle, je ne la sens pas !

– Tu lui fera un gros bisous et on n’en parlera plus.

– Tu parles !

– Tu reviens, tu verras bien comment ça se passe, si ça se passe mal, je verrais avec toi, de toute façon je te soutiendrai.

– T’es gentille toi !

– On est tous gentils. Allez viens !

– Je me sèche les yeux. Et j’arrive.

 

Le deux femmes reviennent dans le salon où les quatre personnes présentes ont quitté canapé et fauteuil pour s’assoir autour d’une table.

 

– On voulait faire une belotte mais on n’a pas de cartes, alors on joue aux devinettes, vous voulez jouer ? Demande Justin.

– Oui on veut bien ! Répond Solène

 

Elle a donc répondu également pour Dorothée, voilà qui devrait restaurer l’ambiance.

 

– Comment on appelle un lapin sourd ?

 

Personne ne sait

 

– LAAAAPIN ! Gueule Justin.

 

Voilà qui fait rigoler Isabelle et Béatrice qui ne la connaissaient pas et comme le rire est communicatif tout le monde se marre y compris Dorothée et Martinov.

 

– Quand on parle de lapin, ça me fait penser à mon invention…

 

Et le voilà parti à raconter la découverte du « lapin dur » puisant stimulant sexuel, découvert par hasard en cherchant un produit pour augmenter la fertilité des lapins et qu’il a expérimenté avec Béatrice. (voir l’épisode Martinov et le lapin dur)

 

L’auditoire est passionné par ce récit.

 

– Mais Béatrice, t’as accepté d’expérimenter ce produit comme ça de façon naturelle, c’est dingue, ça ! Lui fait remarquer Isabelle

– Les circonstances étaient particulières, il y a eu l’excitation de la découverte, et après ça a été de l’excitation tout court. Et puis ça n’a pas été une corvée, le professeur est tellement sympathique.

– Tu vas me faire rougir ! Répondit l’intéressé.

– Mais non.

– Et ensuite, vous n’avez pas continué ? Demande Isabelle.

 

La jeune chimiste trouva qu’Isabelle devenait décidemment trop curieuse et décida de lui répondre crument.

 

– Bien sûr que nous avons continué, on est parti en vacances ensemble et je lui ai fait une pipe, (voir Martinov et le Mont de Vénus) quelques mois plus tard, nous étions à Besançon et je lui ai demandé de m’enculer. (voir Martinov et la maison de Cendrillon).

– T’es vraiment coquine, toi Répond Isabelle.

 

L’ambiance s’est légèrement chauffée, mais sans qu’il ne se passe quoi que ce soit. Dorothée profite d’un temps mort pour s’approcher d’Isabelle.

 

– J’ai été un peu con, tout à l’heure, je le regrette, j’espère que tu ne m’en veux pas !

– Mais non ! Fais-moi un bisous.

 

Dorothée esquisse une embrassade sur la joue.

 

– J’aurais préféré un vrai bisou, un peu coquin !

 

La petite rousse accepte et les deux femmes se roule une pelle magistrale, les mains d’Isabelle en profitant pour devenir très baladeuses.

 

– Et si je te flanquais une fessée ? Pour te punir !

– Vas-y, je me laisse faire !

– Mets-toi les fesses à l’air et couche-toi sur mes genoux.

 

L’instant d’après Isabelle tapait de grandes caques sur le joli popotin de Dorothée. Elle stoppa quand sa couleur tourna au cramoisi.

 

– Et voilà, tu peux te relever, non ne remet pas ta culotte…

 

Isabelle porta la main à la chatte de la rousse et la trouva mouillée.

 

– Elle t’a excité ma fessée, on dirait ?

– Ben…

– Ça tombe bien, moi aussi, ça m’a excité, ça te dirait de me lécher. Oh mais qu’est-ce que tu regardes ?

 

Effectivement, un peu plus loin, il y a du spectacle, Justin a de nouveau retiré son caleçon et le professeur Martinov qui est venu près de lui, lui masturbe doucement la bite.

 

– Ils sont homos ? Demande Dorothée.

– Eh, non, en ce qui concerne Martinov il est hétéro, mais il adore de temps en temps jouer avec une jolie bite ! Intervient Béatrice.

– Ils vont aller plus loin ?

– C’est probable en effet !

– Hum, ça m’excite de voir ça ! Commente Dorothée

– Dis voir mon petit professeur, Reprend Béa, si tu prenais cette jolie bite dans ta bouche, je crois que ça intéresserait la petite Dorothée.

 

Vous pensez bien que notre coquin de Martinov en avait justement l’intention, il se baisse donc pour mettre ce joli cylindre de chair dans sa bouche.

 

– Si vous vous mettiez à poil, ce serait tout de même plus sexy ! Lui lança Solène qu’on n’avait pas entendu depuis le jeu des devinettes.

 

Et pendant que le professeur se déshabille, Isabelle présente sa chatte à Dorothée.

 

– Allez lèche-moi, t’inquiètes pas pour le spectacle, il n’est pas fini, ils vont probablement s’enculer !

– Ah ! Je veux voir ça !

– Oui, ben pour l’instant tu me lèches, Béatrice m’a dit que tu faisais ça très bien. Et d’ailleurs elle fait quoi Béatrice ? Viens donc nous rejoindre !

 

Elle retire prestement soutif et culotte et arrive :

 

– Vous avez besoin de moi mes chéries ?

– Occupe-toi de mes nichons pendant qu’elle me lèche…

 

Quant à Solène, elle se sent un peu seule dans tout ce déchainement de sexe. Et si le trio lesbien pourtant déchaîné ne la passionne guère, voir le professeur Martinov gober la belle bite de Justin Verrier avec une telle fougue ne la laisse pas indifférente.

 

Alors elle se déshabille à la barbare, et s’approche. Elle se demande si Martinov va consentir à partager sa friandise du moment.

 

Elle s’accroupit, approche sa main flatte un peu les couilles de l’homme, puis à l’idée de lui enfoncer un doigt dans le cul. On lui avait appris ce geste quand elle faisait des pipes dans l’arrière-salle d’un bar à putes.

 

– Tous les hommes adorent ça, mais peu s’en vantent ! Lui avait expliqué une bonne collègue.

 

Martinov se rend bien compte que la jolie métisse voudrait sucer, alors l’homme galant qu’il est lui laisse la place. Mais il a envie de s’amuser, il va se placer en levrette sur le fauteuil en écartant les jambes et en redressant les fesses.

 

Justin ne sait que faire, d’un côté le joli corps chocolaté et magnifiquement proportionné de Solène, de l’autre les fesses du vieux professeur. N’importe qui aurait fait le premier choix, mais n’a-t-il pas fait une promesse à Martinov dans l’obscurité de la grotte.

 

Alors Justin après avoir flatté le fessier de Solène lui dit simplement.

 

– J’ai envie de toi, mais j’ai fait une promesse au professeur…

– Tu vas l’enculer ! Lui demande-t-elle, le voyant s’habiller la zigounette d’une capote.

– Je crois bien !

– Tu veux que je te doigte le cul en même temps.

– Bien sûr, ma toute belle !

 

Et pendant que Justin sodomise en cadence Martinov, Solène remet son doigtage à plus tard et se met à lui lécher l’anus avec passion.

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De l’autre côté de la pièce, les trois nanas s’en donnent à cœur joie, se retrouvant dans tous les sens, caressant, tripotant, léchant tout ce qui est à leur portée, les seins, les chattes, les fesses, les trous du cul, mais c’est aussi des roulages de patins et des caresses sensuelles. Un charmant spectacle.

 

Le professeur est tellement excité par l’ambiance et par ce que lui fait subir son enculeur qu’il se masturbe à toute berzingue et ne tarde pas à éjaculer d’un jet puissant.

 

Encore une fois, Justin est partagé parce que d’une part, il a Solène pratiquement à sa disposition mais que d’un autre côté (c’est le cas de le dire) il aurait bien voulu profiter de la bite de Martinov.

 

Ce dernier s’éloigne et va fouiller dans ses affaires, il a souvent sur lui quelques pilules de « Lapin dur », il lui suffit d’en prendre une et il sera de nouveau opérationnel dans une vingtaine de minutes. Elle n’est pas belle la vie ?

 

– Dis donc, tu encules bien, toi ! Le félicite Solène.

– Quand on aime bien quelque chose on essaie de le faire bien !

– Alors tu me fais pareil !

– Mais avec plaisir, chère amie.

 

Les trois gouinettes ont joui, certaines d’entre elles plusieurs fois, et après un petit temps calme avec bisous, caresses et cigarettes, Isabelle laisse Dorothée dans les bras de Béatrice et s’en va trouver Solène laquelle est en train de se faire défoncer le dargeot par un Justin en superforme.

 

Isabelle n’a pas encore eu l’occasion de « pratiquer » Solène.

 

« Ses penchants bisexuels semblent un peu faibles, mais il n’est pas interdit d’essayer. »

 

Elle se place devant elle et tente une main vers ses seins puis vers ses tétons sans percevoir d’objection, alors elle lui offre sa chatte à lécher, mais Solène ne répond que par un baiser très chaste sur le pubis.

 

– Tu ne veux pas me lécher ?

– Tout à l’heure peut-être !

 

Dépitée, Isabelle s’en va s’assoir tandis que Solène finit par jouir sous les coup de butoir de la bite de Justin. Les deux amants se désemboitent. Justin se débarrasse de sa capote et la belle métisse le « termine » avec ses lèvres pulpeuses.

 

Elle garde le sperme en bouche mais le recrache dans ses mains avant de se l’étaler sur les seins avec un air de défi.

 

– Tu ne veux pas venir me voir ! Lui demande Isabelle sans trop y croire.

– Mais ma chérie, je ne suis pas gouine !

– Mais moi non plus !

– Alors ça va ! Répond-elle en s’asseyant à ses côtés, Tu voulais me faire quoi ?

– Te goûter !

– Tu l’as jamais fait avec une black ?

– Si ! Et justement j’aime bien !

– On a quelque chose de spécial ?

– La peau !

– Pace qu’elle est noire !

– Non, parce qu’elle est douce ! On s’embrasse.

– T’es quand même un peu gouine sur les bords, non ?

– Je ne sais pas ce que je suis, mais j’aimerais bien qu’on s’embrasse.

– Je n’ai embrassé que deux filles dans ma vie, Béatrice et Dorothée.

– Alors jamais deux sans trois !

 

Finalement Solène consent à se laisser faire et se prend au jeu, le baiser est profond et sincère, mais comme vous le pensez bien Isabelle en profite pour ploter tous ce qui est à portée de mains.

 

– Tu caresses bien ! Tu me donnes des frissons ! Lui dit la métisse.

– Ben tu vois, l’amour entre femmes, ça change, ça ne vaut pas une bonne bite, mais ça change !

– Je veux bien que tu me lèches !

 

Le genre de propos qu’il est inutile de répéter deux fois à Isabelle, qui se jette littéralement sur sa jolie chatoune et lui écarte les lèvres

 

– Mais tu mouilles !

– Ben oui, je mouille !

 

Isabelle se régale, laisse longtemps sa langue balayer son intimité, c’est Solène qui en nage, et la respiration haletante, sentant sa jouissance prochaine, la pressera d’en finir

 

Son clitoris est énorme, une vrai bite miniature et quelques coups de langues bien ciblés suffirent à la faire éclater de plaisir.

 

Le professeur s’en va sans la salle de bain satisfaire un petit besoin urgent. Dorothée lui emboite le pas.

 

– Moi d’abord ! Lui dit-elle, j’ai trop envie !

– Mais faites donc, chère amie !

– Si tu veux regarder, ça ne me dérange pas !

– Justement, j’adore ça !

– Tu adores le pipi ?

– Je voulais dire, j’aime bien regarder, mais j’aime bien le pipi aussi.

– Oh, là, tu t’embrouilles, toi !

– Tu voudrais gouter à mon pipi ?

– C’est proposé si gentiment…

– Allez, viens entre mes cuisses, papy, je vais te donner à boire.

 

Notre coquin de Martinov met sa bouche en corole sur la chatte de la petite rousse, se régalant au passage de son odeur poivrée. C’est que la donzelle a joui plusieurs fois, mouillée comme une éponge et pas mal transpiré… Il avance la langue.

 

– Me lèche pas, ça me déconcentre.

 

Et le jet fuse ! Le professeur ne peut tout boire mais il en avale une bonne rasade, le reste coule un peu partout.

 

– Cochon, tu en fous partout !

– Je vais nettoyer…

– Il était bon mon pipi ?

– Délicieux !

– Alors à toi, arrose-moi mes nénés, j’adore ça !

 

Il ne s’attendait pas à cette proposition, mais se met en position pour le faire, du coup il boque quelques instants et est obligé de se concentrer pour libérer son sphincter vésical. Et puis tout d’un coup, ça part, Il l’arrose d’abondance, elle en boit même un tout petit peu.

 

Il lui aurait volontiers lécher les seins, qui maintenant tout mouillés le narguait, il lui aurait bien aussi nettoyé la chatte, mais elle ne lui proposa plus rien, s’essuya avec du papier et rejoignit le salon en sifflotant.

 

Martinov fait comprendre à Justin qu’il est prêt à repartir, celui-ci s’empresse alors de lui sucer la queue avant d’offrir son anus à la sodomie.

 

Le temps passe vite quand on baise, Béatrice et Dorothée ont fini par s’endormir dans les bras l’une de l’autre.

 

Conclusion ? Pas tout à fait ! Solène qui s’est amusée du spectacle, s’approche du professeur et sans préambule lui roule un patin.

 

– Toi, tu me plais bien, t’es un gentil petit vieux, si t’as envie de me baiser, c’est quand tu veux ?

 

Il en est tout chose, notre bon professeur et il faillit lui répondre « Pourquoi pas tout de suite ? » mais il était un peu fatigué… Et puis n’y a-t-il pas de meilleur plaisir qu’un plaisir retardé ?

 

– Bon là-bas on se réveille, on va préparer la bouffe. Clame Isabelle en tapant dans ses mains

 

Dorothée sort de sa torpeur et s’étire :

 

– Maintenant que vous vous êtes bien amusés, je peux vous demander si vous avez réfléchi à ma vengeance ? Demande la rouquine qui avait oublié de perdre le Nord.

– Ben non on n’a pas encore trouvé, mais on y réfléchi ! Répond Béatrice assez embêté quand même.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:24

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 5 – Les gendarmes et monsieur le maire – par Maud-Anne Amaro

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– Qu’est ce qui te fait dire que Rémy et Caribou savaient qu’on était à l’intérieur ? Demande Béatrice

– Il n’y a qu’un seul chemin pour arriver en bas de la grotte, Remy a fortement vu vos voitures…

– En admettant… et Caribou ?

– Caribou aurait dû lui dire de vérifier si la grotte était vide, il ne l’a pas fait, en fait il s’en fout de vos vies.

– Oui, évidemment… balbutia Béa en fait peu convaincue

– Tu nous as parlé d’une photo, on peut la voir ? Intervint Solène.

 

La fille sortit son smartphone et leur montra la photo en question. Solène et Béatrice ne se souciaient pas de l’échafaudage et regardèrent la grotte.

 

– Tu peux zoomer ? Mieux que ça ! Oh, c’est Isabelle avec son machin vert, à côté on dirait Rimaillon, le troisième on ne distingue pas bien. T’avais raison, il savait qu’il avait du monde et il était parti pour nous laisser crever.

 

– Alors d’accord on va t’aider, Lui promit Béatrice, je ne sais pas trop comment mais on va t’aider.

 

Jeudi 16 avril

 

A la ferme des Closets, dans la bâtisse où s’abrite la petite communauté de marginaux, l’ambiance est devenue bizarre.

 

Caribou s’est un peu remis de ses émotions mais reste bien amoché, il a refusé le concours d’un médecin au titre que ce dernier pourrait prévenir la gendarmerie et que ces derniers ne sont jamais les bienvenus dans sa vision du monde.

 

– Il s’est passé quoi au juste ? Demande Georges en présence de la petite bande.

– C’est cette salope de Dorothée qui m’a flanqué un coup de pelle !

– Dorothée ? Mais elle nous a dit que c’était Rémy.

– Rémy il n’a rien fait, c’est Dorothée, je vous dis, et d’ailleurs elle est où cette salope ?

– J’en sais rien, elle est partie soi-disant faire des courses, mais je ne l’ai pas vu revenir..

– C’est bien parce qu’elle a quelque chose à se reprocher !

– Mais quoi ?

– Dorothée était d’accord pour payer Rémy en nature, elle l’a même bien allumé, et quand il lui a fallu passer à l’acte, elle s’est dégonflée.

– Ça n’explique pas le coup de pelle…

– Rémy s’est mis à gueuler comme un putois, j’ai été voir, Dorothée était en train de sortir, par reflexe je lui ai barré la route, et c’est là qu’elle m’a flanqué un coup de pelle. Vous vous rendez compte, elle aurait pu me tuer, cette cinglée ! Si on la retrouve on va lui faire passer un sale quart d’heure.

– Attends, on ne va pas la tuer, non plus !

– La tuer, non, mais tu sais ce qu’on leur fait aux allumeuses ?

– C’est peut-être pas la peine d’être vache, non ?

– Et me foutre un coup de pelle dans la gueule, c’est pas un peu vache, non ?

– Elle a pété les plombs, ça arrive !

– Non elle a trahi la cause, et dans tous les mouvements de résistance, les traitres à la cause sont toujours châtiés, c’est la règle ! Quelqu’un a quelque chose à dire ?

 

Personne ne broncha.

 

– Je voudrais te parler d’autre chose ! Reprit Georges après un moment de lourd silence.

– Ç’est ça, parle-nous d’autre chose !

– Un hélicoptère s’est approché de la caverne de l’ours et il a embarqué le groupe qui se trouvait à l’intérieur.

– Quoi ? Hein ? Quel groupe ?

– J’en sais rien, mais ça veut dire que quand Rémy a dégringolé l’échafaudage, il n’a pas vérifié si la grotte était vide.

– Comment il aurait pu faire ? Demande une fille.

– Il suffisait de regarder en bas pour voir s’il y avait des voitures, c’était pas si compliqué…

– Quel con, mais quel con, ce Rémy, mais bon, c’est pas grave, puisqu’ils ont été secourus, cela dit j’m’en bats les couilles de ces connards mais il n’aurait pas fallu qu’on viennent nous chercher des poux dans la tête.

– Sur la photo que t’a prise, on les voit, les gens ? Demande Georges.

– Bien sûr que non !

 

Mais saisi d’un doute, Caribou sort son smartphone, dévoile la photo, la zoome.

 

– Merde, faut bien zoomer, mais on voit bien deux silhouettes, même une troisième, j’ai pas fait attention, ce qui m’intéressait c’est de photographier l’échafaudage écroulé, et puis comment je pouvais deviner qu’il pouvait y avoir des gens à l’intérieur ? Putain, j’aurais jamais dû poster cette photo. S’il y a une enquête on va être accusé de complicité.

– Il n’y aura pas d’enquête ! Dit Louison se voulant rassurant.

– T’en sais rien, le Rémy, il est tellement con qu’il est capable de parler à tort et à travers. Faut absolument l’empêcher de parler… par tous les moyens, Louison tu t’en occupes ?

– Pas de soucis.

– Tu devrais aller te coucher, Caribou, lui dit Georges, tu ne tiens plus debout !

– T’as raison, je vais me reposer.

 

Georges attend que son camarade soit hors de vue pour déclarer.

 

– C’est pas clair son histoire ?

– Quelle histoire ? La grotte ?

– Non pas la grotte, le coup de pelle.

– Pourquoi ce ne serait pas clair ?

– Parce que Dorothée m’a donné une tout autre version.

– Et pourquoi tu ne croirais pas Caribou, il ne nous a jamais menti !

– Tu préfères croire l’autre salope ?

– Pourquoi tu la traites de salope, alors que tu n’as aucune preuve…

– Parce que je crois Caribou !

– Ecoutez-moi au lieu de brailler, quand deux personnes ont des versions différentes, la moindre des choses c’est de ne pas en préférer d’office l’une à l’autre.

– Exactement la définition de la démocratie petite bourgeoise ! Intervient Louison, rouge de colère. Comme si la parole des exploiteurs étaient aussi valable que celles des exploités.

– Quel argument !

– Ça vaut largement les tiens

– N’importe quoi ! Je crois que je ne vais pas faire de vieux os ici !

– C’est ça casse toi, tu pues !

– Toi, tu me parles autrement !

– Je te parle comme j’ai envie, t’es en train de foutre la merde.

– Evidemment persifle Vicky, il est amoureux de Dorothée, C’est normal qu’il la défende.

– Non mais ça va pas, espèce de cinglée !

– Tiens, ça c’est de la part de la cinglée !

 

Georges n’avait pas vu venir la gifle, Vicky n’avait pas frappé fort mais le garçon se sentit humilié comme jamais. Une bouffée de haine l’envahit, Louison le toisait avec un rictus de mépris. Perdant tout contrôle, il s’avança vers lui, mais un coup de poing dans l’estomac l’empêcha d’agir plus avant.

 

Le groupe s’éloigna laissant Georges désemparé, humilié et une barre dans le ventre. Après quelques instants d’hébétude, il monta rassembler ses quelques affaires, puis pris le chemin de Glandville.

 

– Marre de ces connards, je m’en vais aller voir ailleurs !

 

A la gendarmerie, le brigadier-chef se demande s’il doit donner suite à la plainte de Corentin Rimaillon, mais c’est un homme consciencieux et il joint par téléphone l’entreprise d’échafaudages.

 

– Mais, c’est impossible, voyons : En près de 10 ans d’activités, nous n’avons jamais eu à déplorer un accident de ce genre, on connait notre métier.

– Je vous envoie la photo du désastre sur votre téléphone et je vous rappelle aussitôt après.

– C’est du sabotage ! Dit l’homme après avoir reçu la photo, on voit que les pieds ont été dévissés.

 

Le gendarme se fit préciser à quel endroit aurait eu lieu le dévissage, et envoya deux hommes contrôler la chose.

 

– C’est bien du sabotage ! Chef !

– Qui a bien pu faire ça ?

– Y’a une bande de hippies à la ferme des Closets, on devrait aller y faire un tour…

 

Louison est d’autant plus satisfait de la mission que lui a confié Caribou, qu’il ne peut pas souffrir Rémy. Pour lui il est l’image type du montagnard borné, ne comprenant rien aux enjeux de la civilisation et ne fonctionnant qu’à coups de dictons vaseux, de certitudes péremptoires et d’a priori en vrac. Et puis il n’aime pas sa dégaine, son rictus baveux et ses verrues disgracieuses. L’amour fou en quelque sorte.

 

Rémy n’est pas dans sa baraque, alors Louison attend, s’accroupit… et s’endort…

 

– Qu’est ce tu fais là, toi ?

– Hein, quoi ? Je me suis endormi. Bafouille Louison. Il est quelle heure ?

– Ché pas.

– On a un problème…

– M’en fous vas-t-en !

– Tu ne veux pas m’écouter ?

– Vas-t-en !

– Juste cinq minutes

 

Louison ne s’attendait pas à avoir affaire à une telle tête de lard .

 

– Quand t’as foutu l’échafaudage en l’air, il y avait du monde dans la grotte !

– Et alors ? Va-t’en, je t’ai dit !

– Alors si les gendarmes viennent te voir, il s’agirait de ne pas raconter n’importe quoi !

– Je ne suis pas débile.

 

Louison se retint de lui répondre : « mais si, t’es complètement débile »

 

– Tu vas leur dire quoi aux gendarmes ?

– Vas-t-en, je ne veux plus discuter avec la bande à Caribou, se sont trop foutus de ma gueule.

– Comment ça ?

 

Et cette fois Rémy perdit son calme et se mit à éructer :

 

– On m’avait promis que je ferais l’amour avec Dorothée, elle n’a même pas voulu me sucer ! C’est pas des manières de faire.

– Caribou n’y est pour rien !

– S’il n’était pas sûr de la fille, il n’avait pas à me faire cette promesse.

– On a deux autres filles à la ferme, on peut peut-être s’arranger.

– Non, c’est pas correct, et puis une promesse, c’est une promesse, c’est avec Dorothée que je veux faire l’amour !

– Bon, on va essayer d’arranger ça, mais dis-moi ce que tu vas dire aux gendarmes.

– Je dirais ce que j’ai envie de dire.

– Ça t’amuserai d’aller en prison ?

– J’irais pas en prison !

– Moi, je crois que si.

– Non parce que c’est Caribou qui a tout manigancé, il s’est foutu de ma gueule, je ne trinquerais pas pour lui, c’est un salaud !

 

Et voilà, Louison savait désormais ce que dirait Rémy en cas d’enquête. Il ne pouvait laisser faire ça… mais comment faire ?

 

– Je te propose un deal : aux gendarmes tu leur dis que tu ne sais rien, que ce n’est pas toi. Tu ne dis rien d’autre et surtout tu ne parles pas de Caribou. Si on fait comme ça, dis-moi ce que tu veux en échange !

– Vas-t-en !

 

C’est alors que Louison eut une idée machiavélique.

 

– Tu sais au moins qu’il y a eu un mort ? Bluffa-t-il.

– Non !

– L’un des mecs a descendu la grotte en s’aidant des pitons d’alpinistes il a fait une chute et s’est blessé, mais il a continué à marcher et il est tombé dans une pente à pic.

– Où ça ?

– Je t’emmène voir si tu veux.

 

Ils n’eurent pas à aller bien loin, les deux hommes s’approchent du gouffre.

 

– C’est là!

– Je vois rien !

– Approche toi mieux.

 

Louison attendait que Rémy soit proche du bord pour le balancer dans le vide, mais ce dernier, habitué aux pièges de la montagne se mit à plat ventre pour s’approcher.

 

« Je vais attendre qu’il se relève, et bababoum… »

 

– Je ne vois rien, répéta Rémy.

– C’est peut-être une bête qui a déplacé le corps.

– Quelle bête ? Demande-t-il en se relevant.

 

Pensant le moment opportun, Louison pousse Rémy, mais ce dernier est peut-être simplet, mais cela ne l’empêche pas d’être un solide gaillard. La montagne, ça vous forge un homme. Déstabilisé légèrement, il pivote sur le côté opposé au gouffre. Perdant le contrôle de la situation, Louison lui fonce dessus, Rémy esquive, le fait se déplacer sur sa gauche… trop près du bord. Louison perd l’équilibre, tombe et s’écrase dans le vide en hurlant..

 

– C’est pas de ma faute ! Se dit Rémy, il n’avait qu’à pas être méchant.

 

Et il repart, tranquillou rejoindre sa baraque

 

Caribou finit par s’inquiéter de l’absence prolongée de Louison, Vicky sa copine le presse d’aller se renseigner.

 

– Bon on y va tous les deux ! Consent-il sans enthousiasme.

– Eh, vous n’allez pas me laisser toute seule ! Protesta Mariette

– Eh bien, viens avec nous.

 

Ils se dirigèrent tous les trois vers la cabane de Rémy, le trouvèrent endormis, le réveillèrent.

 

– Oh ! On ne peut pas roupiller tranquille. Foutez-moi le camp !

– On veut juste savoir si tu as vu Louison ?

– J’ai vu personne, foutez-moi la paix !

– Y’a longtemps que t’es rentré ?

– Mais qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?

– Réponds-nous et on te laisse dormir.

– Mais j’en sais rien, moi, j’ai été cueillir des champignons et je suis rentré me coucher.

 

Les trois personnages n’insistèrent pas et laissèrent Rémy tranquille, tout surpris de s’en tirer à si bon compte.

 

– Louison est venu voir Rémy, il ne l’a pas trouvé et en attendant qu’il rentre, il est parti faire un tour, et là il lui est arrivé quelque chose, mais quoi ?

 

Vicky propose d’explorer les environs, Caribou ne peut refuser. Ils tournent en rond élargissant à chaque fois le cercle de leur recherche.

 

Fatalement ils parviennent au bord du précipice, ils regardent en bas avec de multiples précautions.

 

– Non mais c’est pas vrai ! Hurle Vicky en reconnaissant le corps sans vie de son petit copain grâce à son t-shirt vert.

 

Vicky en larmes se réfugie dans les bras de Mariette, la crise dure plusieurs minutes.

 

– On va prévenir la gendarmerie… commence Vicky.

– Pourquoi faire ? Demande Caribou

– Comment ça pourquoi faire ? On ne va pas le laisser là !

– Quand on est mort on est mort !

– Non, mais t’es con ou quoi ?

 

Mariette sort son portable.

 

– Tu sais bien que ça ne passe pas ici !

– J’essaie.

– Je t’interdis d’appeler !

– De quoi ?

– Il faut qu’on discute d’abord !

– Merde !

 

Furieux ! Caribou s’empare du téléphone et le jette dans le vide.

 

– Sale connard ! Lui balance Mariette en le giflant.

 

Il ne s’y attendait pas, il ne réplique pas, se rendant maintenant compte de son isolement et ne sachant que faire ni dire.

 

– Viens Vicky, on se casse d’ici.

 

Caribou les regarde s’éloigner, il sait que quand il reviendra à la Ferme des Closets, il n’y aura plus personne. Son rêve et ses ambitions s’écroulent, il lui faudra tout recommencer à zéro, retourner à Paris, reformer un groupe.

 

L’autre problème ce sont les gendarmes. Que vont-elles leur raconter exactement ? Et puis il est probable qu’on leur demandera de rester sur place quelques jours. Caribou en profiterait donc pour prendre la poudre d’escampette.

 

Et c’est exactement ce qu’il fit.

 

– L’accident est arrivé dans quelles circonstances ? Demande le brigadier Chavier, responsable du poste de Glandville

– On en sait rien, Caribou lui avait demandé…

– Qui ça ?

– Caribou, on ne connait pas son identité…

– C’est pratique.

– Donc Caribou lui a demandé d’aller voir un mec qui habite dans la montagne, comme il ne revenait pas, on s’est inquiété et on a découvert le corps.

– Il est où ce Caribou ?

– A la ferme de Closets…

– Ah, c’est vous les hippies ?

– On n’est pas des hippies.

– Reprenons, c’est qui ce type que la victime devait voir ?

– Il s’appelle Rémy, il vit dans une baraque.

– L’échafaudage, c’est vous ? Demanda le brigadier.

– Pourquoi ça serait nous ? Répliqua Mariette.

– Et pourquoi ça ne serait pas vous ?

– Parce que c’est pas nous, pourquoi on aurait fait ça ?

– Parce que les gens comme vous sont capables de tout.

– Écoutez on est pas vraiment venu pour ça.

– Bon, vous allez me donner vos numéros de portable. Interdiction de quitter le secteur jusqu’à nouvel ordre.

– Mais enfin, on n’a rien fait !

– L’entretien est terminé.

 

Les deux femmes sortirent du poste complètement déboussolées .

 

– On fait quoi ?

– J’en sais rien, si ce con de gendarme ne nous rappelle pas aujourd’hui, on couche où ?

– A la belle étoile,

– Et s’il pleut ?

– Il pleuvra peut-être pas.

 

Le brigadier se concerta avec son adjoint.

 

– On va demander l’hélico pour treuiller le macchabé, mais le plus urgent c’est d’aller faire un tour à la Ferme des Closets, l’échafaudage, il n’est pas tombé tout seul.

 

La ferme était vide et montrait les traces d’une activité récente : vaisselle et serviettes encore humides, cendriers non vidés. Les gendarmes fouillent un peu partout.

 

– Ça y va le cannabis, chef !

– On est pas là pour ça !

– Un sac à dos, là !

 

Ils le vident et constatent qu’il s’agit des affaires de Louis Berthier dit Louison.

 

– Y’a son téléphone portable, chef !

– Super ! Mais pourquoi il ne l’avait pas sur lui ?

– Y’a pas de réseau, ici chef !

 

Il consulte la liste des contacts :

 

– Super ! On a le numéro de portable du dénommé Caribou, on va pouvoir le localiser.

 

En se servant des indications fournies par Mariette, ils se rendirent ensuite à la cabane de Rémy.

 

Ce dernier est blanc comme un linge. Il pense cette visite liée à la chute mortelle de Louison aussi est-il étonné de la question des gendarmes :

 

– L’écroulement de l’échafaudage, tu peux nous en dire quoi ?

– Rien.

– Il n’est pas tombé par accident, il a été saboté.

– Ah ?

– T’es sûr que t’as rien à voir là-dedans.

– Puisque je vous le dis.

– Tu vas nous donner tes empreintes, juste pour vérifier.

 

Affolé, Rémy change de discours :

 

– D’accord l’échafaudage c’est moi, mais Louison c’est pas moi, il a glissé tout seul.

 

Le gendarme néglige la deuxième partie de la phrase, obnubilé qu’il est par l’affaire de l’échafaudage.

 

– Pourquoi t’as fait ça ?.

– C’est Caribou qui m’a demandé de le faire.

– Et t’as accepté, comme ça sans problème ?

– Il m’avait promis que je pourrais faire l’amour avec Dorothée.

– C’est qui Dorothée ?

– La pute de Caribou, et elle n’a pas tenue sa promesse, cette salope !

– Bon, on t’emmène avec nous, tu vas nous raconter tout ça en long et en large.

– Non, moi je reste là.

– Nous oblige pas à être méchants, tout va bien se passer.

 

Georges n’a pas eu de chance, posté à la sortie de Glanville, il n’a trouvé personne pour le prendre en stop. Faut dire que fringué comme il est : tee-shirt déchiré et crasseux, cheveux jusqu’au milieu du dos, barbe hirsute…

 

Il revient dans le bourg, cherche une terrasse et tombe sur Mariette et Vicky. Il hésite à les aborder, n’ayant toujours pas digéré l’attitude de Vicky et sa gifle humiliante, mais la curiosité est la plus forte, il veut savoir ce qu’elles font ici avec leur sacs à dos.

 

– Vous faites quoi ici ? Leur demande-t-il.

– Louison est mort ! Répond simplement Mariette.

– Quoi ?

 

Les filles lui expliquent .

 

– Putain, j’y crois pas ! Et vous allez faire quoi ?

– Les gendarmes nous ont demandé de rester. Ce n’est pas pour Louison, c’est pour l’échafaudage.

– Ah ?

 

Les filles ne l’invitent pas à s’assoir à leur table, il s’en va ailleurs.

 

Quelques heures plus tard les gendarmes appelaient les deux filles en leur demandant de passer

 

– Voilà, le dénommé Rémy Marshall a avoué. Il est au chaud à côté.

– Il a avoué quoi ?

– Avoir saboté l’échafaudage en échange d’une promesse de service sexuel par une dénommée Dorothée. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

 

Les deux filles s’échangent un regard, surprises que Rémy se soit mis à table.

 

– Attendez, reprend le brigadier, nous allons vous interroger séparément, je suis désolé mais c’est la procédure.

 

On invite donc Vicky à sortir et à patienter dans le couloir.

 

Le soucis, c’est que les deux filles n’ayant pas prévu ça, ne se sont pas concertées et qu’en mentant ou en cachant des trucs, elles risquent de se contredire. Alors Mariette décide de faire front et de retrouver son ton de militante.

 

– Cet échafaudage défigurait la montagne, on a donc décidé de le saboter, on a demandé à Caribou de faire le boulot.

– Et en ce qui concerne le service sexuel ?

– Dorothée s’est portée volontaire

– Et puis…

– Et puis j’en sais rien, il y a eu une embrouille .

– Vous saviez qu’il y avait du monde dans la grotte.

– Non.

– Quelqu’un le savait ?

 

Mariette se sent piégé.

 

– Il y avait une chance sur cent pour qu’il y ait quelqu’un, on ne s’est pas posé la question.

– Quand l’avez-vous l’avez su ?

– Quand on a vu l’hélicoptère.

– Pas avant ?

– On aurait dû le voir, on ne l’a pas vu !

– C’est de l’inconscience !

– Non c’est un concours de circonstances, mais c’est pour ça que le groupe a éclaté, on aurait dû s’assurer que la grotte était vide, ça n’a pas été fait.

– C’est qui « on » ?

– Je ne vous en ai pas assez dit, peut-être ?

– Répondez !

– Vous me fatiguez !

– Caribou ? Rémy ? Les deux ?

– Concluez ce que vous voulez.

– Tu veux pas nous le dire, ta copine nous le dira.

– Laissez la tranquille, oui, c’est Caribou et Rémy !

– Bon, on veut la .liste de tous les occupants de la Ferme et vous nous dites où ils sont passés

– Georges et Dorothée sont partis dans la nature, Caribou, j’en sais rien.

– Vous ne connaissez que les prénoms, vous n’avez pas les identités.

– Non !

 

Pas grave, se dit le brigadier, avec le téléphone de Louison, on trouvera tout.

 

Le brigadier Chavier n’interrogea pas Vicky, ayant appris tout ce qu’il avait besoin de savoir et il ne jugea pas nécessaire de placer les deux jeunes filles en garde à vue.

 

– Foutez le camp ! Et qu’on ne vous revoie plus dans le coin.

 

Vendredi 17 avril

 

Les gendarmes de Briançon ont relâché Justin Verrier la veille, sans le mettre en examen pour quoi que ce soit. Il veut téléphoner aussitôt à Isabelle mais n’a plus de batterie, ni de quoi recharger, le temps de s’occuper de tout ça puis de récupérer sa voiture, il se dit qu’il a besoin de se reposer… et ce n’est que ce matin qu’il retrouve toute la petite compagnie à la terrasse d’un café de Briançon. On lui présente Dorothée, il la trouve charmante .

 

– Est-ce que vous pouvez rester ici encore un peu ? Demande-t-il à Martinov et Béatrice, je vais aller trouver le maire de Glandville. Si vraiment il me met des bâtons dans les roues, je laisserai tomber l’affaire, sinon on verra comment on peut s’organiser. Isabelle je t’emmène, une présence sexy, ça peut servir.

– Je suis une présence sexy, moi ?

– Mais bien sûr mon amour ! Habille-toi en conséquence.

– Mais je n’ai rien apporté de sexy.

– Va t’acheter un petit truc, tiens prend ma carte bleue…. Et tu achèteras des capotes par la même occasion.

 

Le maire est un petit bonhomme jovial et sanguin, d’abord indifférent aux propos de Verrier, il change rapidement d’attitude, d’une part parce que le décolleté d’Isabelle l’interpelle mais aussi parce qu’on lui explique que cette affaire est propre à faite venir du touriste en nombre et par conséquent de valoriser la zone et de faire marcher le commerce

 

– Mais vous allez réinstaller un échafaudage ?

– Non, je pensais à un ascenseur…

– Un ascenseur ?

– Oui, quelque chose de très léger qui s’intègre au paysage, un truc en verre discret…

– Mais ça m’a l’air parfait tout ça, revenez me voir avec le projet d’ascenseur et je vous signerais la paperasse.

– Euh sinon, la gendarmerie est en train de s’exciter là-dessus…

– Je sais, je suis au courant, une bande de beatniks a saboté votre échafaudage, il semblerait qu’ils aient quitté le secteur, sauf un mec un peu fada qu’ils ont manipulé.

– On ne peut pas calmer le jeu ?

– Je peux m’en occuper, le capitaine de gendarmerie ne peut rien me refuser, mais un petit geste de votre part faciliterait les choses .

– Mais bien entendu, monsieur le maire, dites-moi votre prix.

 

La démarche de Justin n’avait rien d’altruiste, il souhaitais simplement que la plainte de Rimaillon finisse aux oubliettes.

 

– Hum vous m’embarrassez, on va croire que je suis corruptible… Répondit fort hypocritement l’édile

– Dans ce cas ne parlons pas d’argent, ma compagne n’est pas farouche et si elle vous intéresse, pour elle ce ne sera pas une corvée, n’est-ce pas Isabelle ?

– Mais non, je trouve Monsieur le Maire très sympathique.

– Je suppose que vous allez rester dans le coin, le temps de faire les démarches…

 

Justin ne compris pas ce brusque changement de conversation.

 

– Oui, nous sommes descendus à Briançon… En même temps on pourra profiter de la région…

– J’ai un gîte rural de libre en ce moment, si ça vous intéresse, je vous le loue à un prix avantageux.

– Ma foi, pourquoi pas.

– Venez, on va le visiter, c’est tout près d’ici. Cela me permettra de profiter de votre proposition en toute discrétion.

 

Sur place, Monsieur le Maire proposa de remette la visite des lieux après la gâterie promise.

 

– Je vais vous laisser, je vous retrouve dans une demi-heure ! Proposa Justin.

– Remarquez, si vous voulez assister, ça ne me dérange pas, assister ou participer, ce serait encore mieux.

– Alors faisons comme ça !

– On se déshabille alors ? Demande benoitement le maire

– Ce sera plus cool en effet.

 

Les deux hommes se déshabillent, Isabelle ne le fait pas complètement et reste en soutien-gorge et culotte de dentelle.

 

– Vous ne retirez pas….

– Non, je vous laisse le plaisir de le faire, monsieur le maire !

 

Ce dernier devient rouge de confusion, passe derrière la jolie brune et s’escrime après les agrafes qu’il n’arrive pas à défaire.

 

Tout content d’y être parvenu après plusieurs essais infructueux, il peut maintenant contempler ces jolis seins un peu lourds qui semble le narguer.

 

– Ils sont beaux ! Commente-t-il bêtement.

– Ils sont à vous pour le moment, vous pouvez les caresser, les embrasser, mais avec douceur.

– N’ayez crainte je suis doux comme un agneau

– Voilà qui tombe bien, j’adore les agneaux.

 

La permission lui étant accordé l’édile se jette sur la poitrine de la belle mature, la tripote, la malaxe, la lèche, lui gobe les tétons mais pas trop fort de peur de se faire engueuler.

 

– Vous allez me laisser en slip ?

– Mais non, mais non ! Dit-il en baissant la petite culotte et du coup il lui fait un gros bisous sur les fesses.

– Je vous fais bander, on dirait !

– Hé !

– Voyons voir cette chose ? Reprend-elle en la prenant en main (la chose)

 

Quelques mouvements de masturbation, puis une petite flexion des genoux, et hop voilà la bite du maire dans la bouche d’Isabelle.

 

Et pendant qu’il se fait sucer, l’élu du peuple, lorgne avec insistance la bite de Justin qui se contente de se masturber mollement.

 

Le maire regarde, regarde, et puis il ne peut s’empêcher de dire :

 

– Vous avez une bien belle bite, cher monsieur !

– Ah, vous trouvez ? Vous appréciez les bites ?

– C’est juste une remarque esthétique, n’allez pas croire autre chose.

– Je ne crois rien du tout mais si voulez la voir de plus près, je veux bien m’approcher.

– Ne vous donnez pas cette peine ! Sauf si vous en avez envie, évidemment.

– Alors dans ce cas …

 

Justin s’approche très près, il a compris que le maire était probablement bisexuel.

 

– Si voulez toucher, je me laisserai faire.

 

Le maire ne répond pas, mais il le fait. Isabelle qui a suivi la scène a compris elle aussi, et son doigt s’en va fureter du côté de l’anus de l’élu.

 

– Vous aimez ce que je fais avec mon doigt ?

– Je, je… bafouille-t-il

– Vous aimeriez me sucer ? Lui demande Justin.

– Ça ne vous choque pas ?

– Pas du tout, il a beaucoup plus d’hommes bisexuels que ce que vous pouvez imaginer, et je trouve que c’est très bien comme ça !

 

Du coup le maire n’a plus aucun scrupule et englouti la bite de Justin.

 

« Putain, il suce comme un cochon, il a les dents qui râpent ! »

 

– Le plaisir anal vous aimez aussi ? Demande Justin afin de chercher la diversion.

– Ma foi quand c’est bien fait !

– Je pourrais par exemple vous sodomiser pendant que vous baisez ma femme.

– L’idée me plait bien.

– Alors mettons la en pratique !

 

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Les hommes s’encapotent. Tout le monde se déplace vers le canapé, Isabelle y prend place et écarte les cuisses. Le maire vient la pénétrer, Justin passe derrière ce dernier, lui écarte ses grosses fesses et l’encule.

 

L’enfilade ne dure pas bien longtemps, le maire excité comme une puce par la situation et par le mouvement de la bite de Justin dans son anus, ne tarde pas à jouir.

 

Isabelle a fait semblant de jouir, Justin ne s’est même pas donné cette peine.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:16

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 4 – Trio lesbien à l’hôtel par Maud-Anne Amaro

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Mercredi 15 avril

 

Dorothée se dégotta un petit buisson du mûres, des bien grosses, noires et succulentes, cela lui ferait son repas du soir, quant à l’eau, il y avait une source dans le coin. Tout allait à peu près bien donc, sauf que Caribou ne rappelait pas.

 

Il y avait dans le coin une cabane de berger comme il y en a beaucoup dans le coin et elle décida d’y passer la nuit

 

Elle eut du mal à trouver le sommeil.

 

Le lendemain matin, les prisonniers de la grotte recommencèrent à se relayer afin d’agiter la banderole improvisée. Il y avait du vent ce matin, on la verrait mieux. Martinov, Beatrice et Solène affichaient des mines réjouies pour des raisons que l’on devinent aisément. Isabelle avait retrouvé la compagnie de Justin Verrier et ils se taquinaient gentiment. Un certain optimisme régnait, ils se disaient que dans la journée quelqu’un finirait par les apercevoir. Seul Rimaillon restait grognon. Il apostropha Martinov.

 

– Dites-donc vous, quand vous forniquez, vous ne pourriez pas être un peu plus discret ?

– Jaloux !

 

Dorothée se réveilla assez tard après sa mauvaise nuit, elle endossa son sac à dos et entreprit de commencer son long périple : d’abord le bourg de Glandville, puis Briançon, puis Paris probablement en plusieurs étapes. Pour rejoindre Glandville, elle devait passer par un endroit où l’ouverture de la grotte de l’Ours était visible.

 

– Putain, c’est quoi, ça ? Se demanda-t-elle en apercevant la drôle de bannière.

 

Elle se rapprocha et pu apercevoir que la bannière était maintenue par une femme.

 

– Mais quel salaud ce Rémy ! Il a dégringolé l’échafaudage alors qu’il y avait du monde dans la grotte ! Et Caribou ? Il était forcément au courant puisqu’il a pris des photos juste après. Je savais qu’ils étaient cons, mais là c’est pire, ce sont des assassins. Je vais bien m’occuper d’eux, je ne sais pas encore comment mais je trouverais bien. Bon, faisons les choses dans l’ordre.

 

Elle prit le chemin qui menait en bas de la grotte.

 

– Ohé ! Y’a quelqu’un ? Cria-t-elle bêtement.

– Oui, on est coincé ! Répondit Verrier.

– Je préviens les secours, soyez patients, faut que descende au bourg, il n’y a pas de réseau dans le coin.

 

Dans la grotte, c’est la fête, tout le monde s’embrasse et se congratule sauf Rimaillon.

 

– Dès qu’on sera tiré d’affaire je déposerai plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Déclare ce dernier avec suffisance.

– Pauvre type ! Répondit simplement Verrier.

 

A Glandville, Dorothée pu appeler la gendarmerie de haute montagne, ce n’est qu’en début d’après-midi qu’un hélicoptère après avoir reconnu les lieux, entreprit de treuiller les six occupants de la grotte, puis les conduisit à l’hôpital de Briançon.

 

– Mais on n’est pas malades ! protesta Rimaillon, on veut juste bouffer un peu, on a rien avalé depuis hier matin.

– Juste un petit contrôle de routine, c’est la procédure. On va vous faire porter des sandwichs.

 

Ensuite ce fût l’interrogatoire, avec ses surprises, il s’avéra que Justin Verrier avait fait poser l’échafaudage sans aucune autorisation, celui-ci s’énerva, jura sa bonne foi, ignorant qu’une autorisation fût nécessaire.

 

– C’est ça, persifla le gendarme, vous croyez que tout le monde a le droit de faire n’importe quoi dans la montagne ?

– Pff…

– Evidement vous recevrez une note à payer de la part du trésor public, l’intervention en hélicoptère, on ne va pas vous en faire cadeau…

 

Sur ce, Rimaillon réitéra son intention de porter plainte contre Verrier.

 

Du coup ce dernier se retrouva en garde à vue. Les autres furent libérés.

 

– Je te paie le restau ? Proposa Rimaillon à Solène

– Tu rêves ! Vas-y tout seul.

 

Après avoir prévenu les secours à Glandville, Dorothée réussit à se faire prendre en stop par un type du coin qui l’emmena jusqu’à Briançon. Sur place elle se rendit à l’hôpital, attendit, puis se rendit compte qu’on accompagnait les gens à la gendarmerie, elle s’y rendit attendit qu’ils sortent mais préféra les laisser cheminer avant de les aborder…

 

Martinov se retrouve donc en compagnie des trois femmes, l’heureux homme !

 

– Bon on va bouffer parce que leur sandwich au gruyère rance, merci !

– Je connais un petit restau dit Solène, on peut aller au Clos du Prince »

 

C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent autour d’une bonne raclette.

 

– Quand même ils exagèrent, se lamente Isabelle, foutre Justin en garde à vue ! C’est pas un assassin ni un voyou… Vous allez faire quoi, vous tous ?

– Je vais changer de coin, je ne me fais pas de soucis, il y a toujours du travail pour une fille comme moi ! Répondit Solène.

– Et vous professeur ?

– On ne se tutoie plus ?

– Et toi, professeur ?

– On va attendre que Verrier sorte de sa garde à vue, ne serait-ce que par correction, ensuite on verra bien. On va se prendre une chambre d’hôtel pour cette nuit… Verrier nous a avait réservé une, mais comme on ne sait pas où… D’accord Béatrice ?

– Mais bien sûr; mon petit professeur !

 

C’est en sortant de table que le petit groupe fût abordé par Dorothée

 

– Bonjour tout le monde ! Je ne sais pas si vous mes reconnaissez, c’est moi qui ai prévenu les secours, j’ai des trucs importants à vous dire, je voulais vous aborder à table, mais ces connards ne m’ont pas laisser entrer, c’est vrai que je fais un peu clocharde. Vous m’offrez un café. ?

 

Ils n’eurent qu’à traverser la rue et s’installer en terrasse.

 

– Voilà, j’ai des choses à vous apprendre, je n’ai rien dit aux gendarmes parce que ça ne les regarde pas, mais la chute de l’échafaudage ce n’est pas un accident, c’est un acte de sabotage et je connais les coupables.

– Quoi ? S’écrie Isabelle

– Je vivais dans une communauté avec un groupe d’écolos, quand on a vu l’échafaudage on a décidé de le détruire, mais les deux cons qui se sont occupés de ça l’ont fait en sachant pertinemment qu’il y avait du monde dans la grotte. vous avez eu une chance inouïe, il ne passe jamais personne par là, vous seriez sans doute morts de soif si je ne vous avais pas aperçu..

– On avait trouvé une source à l’intérieur ! Précise Béatrice.

– Alors vous seriez morts de faim, c’est un peu plus long, mais c’est pas terrible non plus.

– Mais pourquoi n’avoir rien dit aux gendarmes. ?

– Parce que je veux que ce soit MA vengeance !

– Ah ! Et tu comptes faire comment ? Demande Béatrice.

– Justement je ne sais pas trop. Mais si vous avez des idées, elles sont les bienvenues.

– Comment veut-tu qu’on ait des idées, on ne connait pas ces gens-là ! Intervient Solène.

– Je vous ai sauvé la vie ! Répète Dorothée. Vous me devez bien ça !

– Bon, on est là au moins jusqu’à demain, on peut y réfléchir, tu vas aller où toi, maintenant ?

– Je n’ai nulle part où aller, je vais retourner dans la foret, il y a des abris…

– Non on va faire autrement. Intervient Béatrice, je vais faire une bonne action, je vais te passer un peu de sous, tu vas t’acheter des fringues, quelque chose de simple, un peu sport, mais qui fasse féminin, si tu veux on ira ensemble…

– Mais je te demande rien…

– Laisse-moi finir, je vais te prendre une chambre pour la nuit et tu vas prendre une douche, tu en as grand besoin. D’ailleurs on va commencer par ça. Allez on y va parce qu’après je vais me faire une petite sieste.

 

Et le petit groupe se dirigea vers l’hôtel de la Rivière Dorée, il se séparèrent d’Isabelle qui avait loué ailleurs avec Justin Verrier, puis allèrent réserver des chambres.

 

– Quatre chambres séparées ?

– Non une pour moi et mademoiselle ! Dit Béatrice en désignant Solène, une pour Monsieur et une pour mademoiselle.

 

Le loufiat regarde bizarrement Dorothée.

 

– Notre établissement est tenu à un certain standing… Finit-il par dire en jouant les offusqués

– Oui, bon ça va, elle a eu des petits problèmes, elle va se doucher et se changer, on peut avoir les chambres ou on va voir ailleurs ?

– Je vais vous demander de payer d’avance.

– Ce n’est pas un soucis. Répond Béa.

 

On leur donne les clés magnétiques.

 

– Tu joues à quoi exactement ? Demande Solène à Béatrice.

– Elle n’est pas claire cette fille, je veux savoir ce qu’elle a dans le crâne, tu vas m’aider…

– T’aider comment ?

– En support psychologique !

– Je m’attend au pire ! Rigola la jolie métisse.

– Dans 90 % des cas quand on a baisé avec quelqu’un, « le quelqu’un » se laisse aller à des confidences.

– C’est ça ton plan ?

– En gros !

– Et moi, je fais quoi ?

– Tu regardes, tu me soutiens dans mes propos… on improvisera.

 

Une minute plus tard Béatrice et Solène tapaient à sa porte.

 

– On peut entrer on va discuter entre filles !

– Oui bien sûr !

– Tu ne prends pas de douche ?

– J’allais le faire, je la prendrais quand vous serez parties.

– Si on la prenait ensemble ?

– Ensemble ?

– Ben oui, entre filles !

– Vous au moins, vous êtes décontractées. Mais pourquoi pas, ce pourrait être sympa !

 

Solène vient chuchoter à l’oreille de Béa.

 

– Si tu veux m’entraîner dans une partouze, je ne suis pas d’accord.

– Tu la caresses juste un peu, et je m’occupe du reste.

 

Les trois filles se déshabillèrent et entrèrent dans le carré à douche, ça faisait un peu juste, mais ça allait. Béa se place devant Dorothée, Solène derrière

 

Béatrice ne perdit pas un instant :

 

– Tu veux que je te savonne ?

– Pourquoi ? T’aimes les filles ?

– J’aime tout le monde, j’ai un cœur d’artichaut.

– Alors tu peux y aller !

 

« Pas farouche la nana ! »

 

Les mains pleines de gel douche, Béatrice savonne la jolie poitrine de Dorothée, tandis que Solène lui caresse les fesses.

 

– Oh ! Qu’est-ce que vous me faites, toutes les deux ?

– T’aimes les caresses, on dirait ?

– Oui, oui !

 

Et sans autre préalable, Béatrice colle sa bouche sur celle de la petite marginale et lui roule un patin tandis que sa main droite vient lui tripoter la chatte.

 

– Humm c’est bon, tout ça ! Minaude Dorothée.

 

Mais voilà que sans crier gare, la petite rousse se retourne et fait face à Solène, laquelle ne s’attendait vraiment pas à ce littéral renversement de situation

 

Et quand Dorothée commence à lui caresser les seins, elle ne peut faire autrement que de se laisser faire.

 

– T’as pas trop l’habitude des filles, toi ? Lui balance Dorothée qui n’est quand même pas née de la dernière pluie.

– Non pas trop, mais…

 

Et elle en sait plus quoi dire.

 

– C’est dommage, t’es canon ! Lui répond-elle en portant ses mains sur les seins de la jolie blackette.

– Doucement !

– N’ai pas peur, je suis très douce.

 

Elle ferme les yeux, peste contre « cette salope de Béatrice » qui l’a entraîné dans la « perversion », mais elle se laisse faire.

 

Et bientôt ça n’arrête pas, on se caresse, on se tripote, on se lèche, et quand Dorothée sollicite la bouche de Solène, celle-ci ne se dérobe pas.

 

Béatrice de son côté s’est baissée et ses mains s’aventurent sur les fesses de la petite rousse, qu’elle écarte afin que sa langue puisse accéder à son œillet brun. Elle adore lécher cet endroit, mais présentement, elle n’insiste pas, goutant assez peu les trous du cul parfumés au gel douche. Mais qu’à cela ne tienne, ses doigts, eux n’ont pas ces réticences et deux d’entre eux lui pénètrent l’anus et la pilonne.

 

– On pourrait s’installer mieux… finit par suggérer Dorothée.

 

Béatrice est d’accord, Solène, on ne sait pas, mais tout le monde se rince, sort sur carré et s’essuie.

 

Dorothée quitte la première la salle de bain, reste à poil et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, vient s’affaler sur le lit, les cuisses écartées… attendant la suite.

 

Bien plus excitée qu’elle ne veut le laisse paraître, Béatrice la rejoint et se positionne d’emblée, le visage contre son pubis avant d’entamer un cunnilingus en réglé.

 

Solène reste là debout à regarder sans savoir trop quoi faire, partagée entre l’excitation de la situation et sa réticence à continuer dans une voie qui ne lui est pas familière.

 

– Viens nous rejoindre ! Lui demande Solène, vient mes téter mes nichons.

 

Devant une telle proposition, il n’y a que deux possibilités, ou bien elle se dégonfle en invoquant un malaise diplomatique, ou bien elle y va !

 

Oh ! Il serait erroné d’écrire qu’elle n’a pas hésité, mais finalement c’est le petit démon qui l’incitait à rejoindre les deux autres filles qui a gagné la partie.

 

Et c’est avec une relative timidité qu’elle commence à lécher les jolis tétons roses de la petite rousse, puis elle s’enhardit et entre carrément dans le trip.

 

Sous les langues diaboliques des deux femelles en chaleur, Dorothée ne tarde pas à jouir comme une damnée.

 

– Vous êtes douées pour des bourgeoises !

– On n’est pas des bourgeoises, mais dis-donc, tu pourrais peut-être t’occuper un peu de nous.

– Pas de problème, mais on fait comment ?

– On improvise ! Répond Béatrice.

– Je vais vous regarder toutes les deux ! Propose Solène.

– D’accord lui répond Dorothée, mais laisse-moi te faire un bisou.

 

Mais Dorothée au lieu d’avancer sa bouche vers la sienne s’en va taquiner d’autre lèvres, un peu plus bas.

 

– Non, mais dis donc !

– Ben quoi, c’est un bisou !

– Arrête ! Ou alors juste un peu.

 

Béatrice pendant ce temps s’occupe des seins de Solène qui ne sait plus où elle en est, d’autant qu’un des doigts de Dorothée lui est entré dans le trou du cul sans en demander la permission.

Ours04

– Non pas mon cul !

– Je le retire alors ?

– Non laisse-le, fait le bouger.

– Dommage qu’on ait pas de godes ! Se désole Beatrice.

– Mais j’en ai un dans mon sac à dos ! Se souvient brusquement Dorothée.

 

Du coup elle se lève pour aller le chercher et Béatrice prend sa place auprès de Solène.

 

– T’as vu comme il est beau, on dirait une vraie bite, il y a même la petite veine… Clame fièrement Dorothée son engin à la main.

 

– Hum, fait moi voir ça ! Demande Béatrice qui s’empare de l’objet et se met à le sucer comme elle le ferait d’un véritable queue en érection.

– T’aime bien les bites aussi ? Fait semblant de s’étonner Solène.

– Moi j’aime bien tout ce qui se suce, les chattes, les bites, les trous du culs, les esquimaux, Qu’est-ce qu’on fait, Dorothée avec ton gode, on lui enfonce dans le cul ?

– Oh oui, Oh, oui !

– Ça te dis, Solène ?

– Au point où j’en suis, vous pouvez me faire ce que vous voulez ?

– Faut jamais dire des choses pareilles, tu ne sais pas ce qui va t’arriver !

– Oh, Maman j’ai peur ! Se gausse-t-elle.

 

Etant donné que c’est Béatrice qui tient le gode, c’est elle qui s’apprête à officier.

 

– J’ai aussi des capotes et du gel ! Précise Dorothée.

 

Et l’instant d’après le gode allait et venait dans l’anus de la blackette tandis que Dorothée lui tétait la minouche.

 

A ce régime elle ne tarda pas à faire éclater sa jouissance et cette fois nul besoin d’essayer d’être discrète et tant pis pour les occupants des chambres voisines.

 

– On la lèche à deux ? Proposa Dorothée à Solène en investissant de ses doigts l’intimité de Béatrice.

 

Mais Solène n’eut même pas le temps de s’approcher, Béa étant tellement excitée qu’elle jouit en quelques instants.

 

Moment de détente, les trois femmes restent allongées sur le lit, Dorothée est au milieu.

 

– Vous jouez à quoi, exactement toutes les deux ? Demanda Dorothée.

– A rien, c’était complètement improvisé, on s’est bien amusé, non .

– Vous êtes des bourgeoises gouines, c’est ça ?

– C’est l’un de tes trucs, ça, de coller des étiquettes à tout le monde ?

– C’est vrai ou pas ?

– Peu importe, tu veux qu’on t’aide, peut-être qu’on te donnera un coup de main, mais avant faut que tu nous racontes tout ce que tu sais !

– Je vous l’ai dit…

– Non, on veut toute l’histoire et dans l’ordre, avec tous les détails. Lui demande Béatrice.

– Ben c’est simple, quand Caribou a vu l’échafaudage, il a dit qu’il allait le détruire, on était tous d’accord. Comme ce n’est pas le genre à se salir les mains, il a demandé à Remy de faire le boulot. Remy c’est une espèce d’ermite un peu neuneu qui habite tout seul dans une cabane. Seulement Remy il ne voulait pas faire ça gratuitement, on ne pouvait pas lui proposer d’argent, on avait pas assez, alors Caribou a suggéré que ce soit moi sa récompense.

– Comment ça ? Demande Solène qui s’en doutait tout de même un peu.

– Ben je devais me l’envoyer ! Moi ça ne me dérangeais pas, d’ailleurs, je l’ai allumé, mais quand il a fallu le remercier pour de vrai et que j’ai vu l’état du bonhomme, je n’ai pas pu. Remy s’est mis à crier comme un dingue, Caribou est arrivé, a levé la main sur moi, il y a eu un moment de confusion et je lui ai foutu un coup de pelle sur la tronche. Du coup j’ai pris mes affaires en vitesse et je me suis barré !

– Tu l’as blessé ?

– Oui, mais je ne me suis pas bien rendue compte, après j’ai regretté ce que j’ai fait, je me suis dit que j’aurais pu agir autrement, et puis je me suis figurée que Caribou allait me pardonner, mais évidemment, il ne m’a pas jamais rappelé, finalement j’ai réussi à le joindre, et il m’a injurié. Alors j’ai décidé de prendre la route et de remonter à Paris.

– Et bin…

– Mais ce n’est pas tout ça le plus grave, c’est en passant devant la grotte que j’ai vu votre banderole. J’ai compris alors que ce con de Caribou n’avait pas demandé à Remy de vérifier si la grotte était vide avant de balancer l’échafaudage, quant à Remy qui est encore plus con que lui, il n’a pas pensé à regarder, il aurait pourtant dû voir vos bagnoles… Bref ça ne va plus du tout, Moi je veux bien qu’on détruise des saloperies qui n’ont rien à faire dans la montagne, mais là c’est de l’assassinat pur et simple. Si je n’étais pas passée par là personne ne vous aurait secouru ! Personne.

– Et donc…

– Et donc j’en veux à mort de m’être laissé entrainer par un salopard, je respectais sa cause, j’y adhérais mais je ne savais pas qu’il n’avait aucun scrupule et qu’il se foutait de la vie des gens.

 

Beatrice et Solène restent stupéfaites.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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