Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:27

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 9 – Florelle ne chôme pas par Maud-Anne Amaro

 

 

stamp blackette

 

 

Vendredi 9 mars

– C’est parfait, exactement ce que je souhaitais, est-ce que je peux vous demander autre chose ? demande Florelle en venant récupérer sa mappemonde

– Si c’est dans mes cordes…

– J’ai un ami un peu à l’ouest, il croit dur comme fer aux extraterrestres, mais en ce moment il déprime, j’aimerais lui offrir un truc qui lui ferait croire que ça été fabriqué par des extraterrestres !

– Une farce alors ?

– Oui, mais faudrait que ce soit crédible.

– Vous devriez…

– On ne se tutoie plus ?

– Si, si ! J’ai eu l’occasion de lire pas mal sur le sujet, la littérature sur les ovnis est illustrée de tout un tas de documents, ce sont essentiellement des photos qui sont soit mal interprétées, soit truquées. Mais jamais personne n’a essayé de présenter un objet comme étant extraterrestre. Ça ne peut pas marcher ! Ah, si, il y a un mec en Espagne qui s’est amusé à ça, il s’est fait ridiculiser.

– Donc c’est pas possible ?

– Ben je ne vois pas…

– On pourrait peut-être essayer une photo…

– Tu sais maintenant avec le numérique, une photo ne prouve plus grand chose.

– Et une lettre, écrite en charabia avec des caractères à la con et un petit dessin.

– C’est puéril !

– Moi, je trouve l’idée intéressante.

– S’il garde le truc pour lui, pourquoi pas, mais s’il montre ça à un linguiste, il va se faire rire au nez.

– Ce qu’il faut c’est que ce soit intraduisible, pour lui il restera donc deux solutions : le canular ou la langue inconnu. Et comme en tant que canular, il jugera que c’est débile…

– Tu crois ?

– Oui ! Tu pourrais me faire ça ?

– Si tu veux, mais je te fais ça à titre privé, ce ne sera pas une prestation du professeur Martinov.

– On est bien d’accord. Et tu me prends combien pour ça ?

– Rien du tout, ça va m’amuser !

– Même pas un petit massage ou un petit câlin ?

– Si tu me le proposes si gentiment, je ne vais pas refuser. A ce propos une petite question : Tu masses aussi les femmes ?

– Je masse tout le monde, sauf les mammouths !

– Je parlais des massages érotiques.

– Ça m’est arrivé ! Parce que ?

– Ma collaboratrice serait intéressée, elle te trouve très jolie !

– Ben v’la aut’chose ! Elle est où ?

– A côté, elle travaille !

– On peut faire un truc à trois, gratuit pour toi, payant pour elle.

– Maintenant ?

– Moi, j’ai le temps, j’ai juste un patient à midi, un vrai, un médical, mais je peux le décaler.

– O. K ! Béatrice, viens une minute !

 

– Bonjour, nous nous sommes juste croisées, je suis Florelle Solima, masseuse kinésithérapeute diplômée d’état et… disons prostituée occasionnelle. Monsieur Martinov m’a dit que vous m’aviez trouvé jolie.

– Béatrice Clerc-Fontaine, diplômée de l’école de chimie, bisexuelle pratiquante, Vous prenez combien ?

– 150 la demi-heure !

 

Béatrice hésite. Non pas parce que Florelle ne lui plaît pas, mais parce qu’elle est en plein travail.

 

– Mais je ne regarde pas ma montre… Reprend Florelle. Viens donc m’embrasser, tu te décideras après.

 

C’est un piège bien sûr, Et Béatrice qui n’est point folle le sait bien, mais assume. Le baiser est profond, baveux et sensuel. Les mains de Florelle ne restent pas inactives et s’en vont peloter ce qu’elles peuvent.

 

Deux minutes plus tard, nos trois libertins étaient dans la chambre de Martinov.

 

– Tu veux vraiment le massage ou on le zappe ? Demande Florelle à Béatrice.

– Zappons-le !

 

Du coup tout ce petit monde se retrouve à poil.

 

– On fait comment ? Demande Martinov qui bande déjà comme un sapeur.

– On vient à côté de moi ! Répond Florelle. Toi à droite, toi à gauche.

 

Et de suite elle se met à peloter Béatrice qui lui rend la pareille.

 

– T’as la peau si douce, c’est pas croyable ! S’exclame Béatrice.

– Et tu peux y aller, c’est doux partout !

 

Et pendant que ces dames se tripotent, Martinov caresse ce qu’il peut, une cuisse, un bras…

 

Et quand Florelle se lève pour s’occuper de Béa en face à face, il accède à son joli postérieur qu’il flatte comme il se doit

 

– Vas-y tripote-moi les fesses, j’adore ça ! L’encourage-t-elle. Tu peux me sucer le trou si tu veux !

 

Voilà une chose qu’il ne faut pas dire deux fois à notre coquin de professeur. La belle blackette se cambre et écarte légèrement les jambes afin qu’il puisse accéder plus facilement.

 

De ses mains il sépare les globes fessiers et tend sa langue en avant, la mettant en contact avec l’œillet fripon (et fripé), Il y rencontre un goût légèrement âcre bien caractéristique, mais qu’il ne déteste pas, un goût de trou du cul, quoi !

 

– Alors tu te régales ?

– Humpf !

– T’y foutrais bien ta bite, hein ?

– Avec ta permission.

– Permission accordée, puisque c’est demandé gentiment

– Maintenant ? S’étonne le professeur qui ne voyait pas ce genre de chose arriver si tôt.

– Ben, oui, pourquoi pas ! J’adore qu’on m’encule quand c’est bien fait… et avec moi c’est toujours bien fait.

– Euh…

– La dernière fois on l’a pas fait parce qu’on ne se connaissait pas, mais aujourd’hui je me sens en confiance.

– Ah !

– Alors on va faire comme l’autre jour, tu t’allonges et moi je m’empale, la seule différence c’est que ce ne sera pas le même trou ! Des questions ?

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Martinov, quoique quelque peu étonné que soit Florelle qui dirige les débats alors que c’est lui (et Béatrice) qui paie, obtempère néanmoins et se place dans la position demandée.

 

– Viens Béatrice, on va le sucer à deux pour qu’il ait la bite bien raide.

 

Béatrice est aussi un petit peu déboussolé, elle n’a rien contre le fait de sucer la bite de Martinov, mais le souci c’est qu’elle la connaît par cœur et qu’elle préférerait en ce moment lécher le minou de la belle blackette, mais elle se dit que la demi-heure n’étant pas finie d’autres fantaisies ne manqueront pas de venir agrémenter cette petite séance.

 

Elles sucent donc à deux. A un moment les deux langues qui lèchent la verge en face à face se mélangent et les filles s’échangent un doux baiser avant de reprendre. Et tandis que Florelle entame une série de va-et-vient classiques, Béatrice s’amuse à gober les couilles de notre vert professeur.

 

Bien sûr le traitement infligé à la bite de Martinov eut tôt fait de produire le résultat escompté. Florelle encapote la chose et se met faire du « à dada » en cadence. Béatrice a choisi de s’asseoir sur le visage du professeur qui peut ainsi lui lécher les trous. Les deux femmes ne sont donc pas loin l’une de l’autre et se rapprochent d’instinct, se pelotent et s’embrasent. Que voilà un joli triangle qui n’a rien d’isocèle dirait un voyeur qui passerait par-là !

 

Et voilà que soudain, Mademoiselle Florelle prend son pied en poussant des gémissements peu discrets. En sueur, elle se dégage ensuite de l’étreinte de ses partenaires.

 

– Whaouh, ça m’a fait du bien, j’en avais besoin ! Maintenant je vais m’occuper entièrement de vous. Faites-moi ce que vous voulez, dans les limites du raisonnable, bien sûr !

 

Dans ce genre de choses, il n’y a pas (en principe) de metteur en scène, ce sont les acteurs qui improvisent, et sans trop savoir comment Béatrice se retrouve en position de soixante-neuf avec la belle blackette, ces dames se lèchent le minou de façon frénétique. Du coup Martinov en est réduit à faire banquette.

 

Il a alors l’idée de fouiller dans son tiroir de chevet afin d’y récupérer son gode. Les joujoux c’est fait pour servir, non ? Le temps de s’en emparer, et c’est pour voir Béatrice jouir comme une damnée sous la langue de Florelle.

 

– Oh ! Un gode ! S’exclame Florelle jouant les étonnées. C’est pour qui ?

– A mon avis, c’est pour Martinov ! Répond Béatrice.

– C’est vrai, ça ? Tu aimes te faire enculer, mon biquet ?

– Ben oui !

– Mais t’es un petit cochon !

– Et j’ai même pas honte !

– T’as bien raison ! Et dis-moi, tu as juste fait ça avec des godes ou t’as été plus loin ?

– T’es bien curieuse !

– T’es pas obligé de me répondre.

– Ben oui, ça m’est arrivé !

– Tu t’es fait enculer par des bonnes bites que tu as bien sucées avant, c’est ça ?

– Eh oui !

– Et ben mon cochon ! Ce doit être excitant de regarder ça ! T’en penses quoi Béatrice ?

– Moi j’aime bien le regarder quand il fait ça.

– Il suce bien ?

– Il paraît, oui !

– Mais où est-ce que je suis tombée ? S’exclame Florelle sur le ton de la plaisanterie. Sur un couple de pervers grave ! Bon c’est pas tout ça, il est où ce gode ?

 

Elle s’en empare, le recouvre d’un préservatif et l’enduit d’un peu de gel.

 

– Et toi Béatrice, tu aimerais que je t’encule avec ?

– Oui, bien sûr, mais priorité au professeur.

 

Ce dernier sans qu’on ne lui demande se met en levrette sur le canapé.

 

– Non, non, on va faire mieux que ça, allonge-toi sur le dos, et maintenant lève ta jambe gauche que je puisse t’enfoncer ce machin dans ton trou de balle. Attention ! J’ai bon là ?

– Oui, vas-y !

– C’est rentré !

– Oui enfonce-le

 

Elle le lui pénètre jusqu’à la garde.

 

– Humpf !

– C’est bon ?

– Oh, oui !

– Il y a un petit vibrateur, j’espère qu’il fonctionne…

– Oh, oui !

 

Et pendant que de sa main droite elle fait aller et venir le gode dans le trou intime du professeur, son autre main s’en va un peu plus haut afin de lui tortiller les tétons.

 

Après plusieurs minutes de ce traitement, Florelle retire brutalement le gode faisant pousser au professeur un soupir d’extase. Mais alors qu’il croyait l’épisode terminé, elle le renfonce aussi sec. Et ceci plusieurs fois de suite. Il n’en peut plus Martinov et commence à se masturber.

 

– Laisse ta bite tranquille, je te sucerai pour finir, mais maintenant Mademoiselle Béatrice, si vous voulez bien prendre place à votre tour afin que je puisse vous enculer comme il se doit ! Déclame-t-elle à la manière de Molière.

 

Même tarif, même punition ! Le gode va et vient tandis que les jolis tétons de Béatrice sont maltraités par la très « vilaine » Florelle… sauf qu’au bout de trois minutes de ce traitement, la Béa s’en va taquiner les étoiles.

 

Le temps a passé, il est même dépassé, mais en bonne « commerçante », Florelle fait comme si elle ne s’en était pas rendu compte.

 

– Je vais te finir, Martinov ! Tu sais j’ai envie de faire pipi, je te pisserais bien sur la bite ! Ça te dit ?

– Tu peux même me pisser dans la bouche ! Répond le professeur.

– J’en veux bien aussi ! Intervient Béatrice.

– C’est bien ce que je disais, je suis tombée sur deux gros cochons !

– Je ne suis pas grosse ! Proteste Béatrice.

– Bon allez venez mes chéris, on ne va pas faire ça ici.

 

La salle de bain du professeur contient une baignoire, en se tassant un peu il est possible d’y entrer à trois, mais seuls Martinov et Béatrice viennent s’accroupir au fond. Florelle, elle, se met en équilibre sur les bords et ouvre les vannes. Ça dégringole en cascade sur les corps du professeur et de son assistance, on en avale un peu, on rigole…

 

– Humm ! Qu’elle est bonne ta pisse ! Commente la jeune chimiste.

– Forcément, j’ai bu du thé au jasmin avant de venir, ça donne un goût divin à l’urine. Il doit en rester quelques gouttes sur ma chatte, léchez mes chéris, léchez mon bon pipi.

 

Après ces fantaisies dorées, Béatrice ouvre le robinet et s’empare de la douchette pour se rincer un peu, puis sort de la baignoire pour se sécher. Martinov s’apprête à en faire autant, mais Florelle vient entre ses cuisses et commence à lui gober la bite, tandis que sa main lui masse les testicules.

 

– Humm, qu’est qu’elle est bonne la bite de vieux cochon ? S’exclame-t-elle entre deux mouvements de succion.

 

Le professeur sent son plaisir monter, Mutine, Béatrice lui pince les tétons pour accroitre son état d’excitation.

 

– Je viens ! Avertit-il en tentant de se retirer.

 

Mais Florelle l’en empêche et recueille tout son foutre dans sa jolie bouche. Puis alors qu’elle n’a rien avalé, elle fait signe à Béatrice de lui rouler une pelle, celle-ci ne se dérobe pas et bientôt le sperme du professeur dégouline de la commissure des lèvres de deux belles coquines

 

Le professeur se met en quête d’un court texte ésotérique sur Internet, ce n’est pas cela qui manque, il le fait traduire en albanais par un logiciel en ligne, puis l’imprime, transforme des mots pour rendre le texte encore davantage abscons, puis invente un alphabet plus ou moins inspiré du runique. Il remplace ensuite les lettres par celles qu’il vient de créer, puis rajoute d’autres caractères à droite et à gauche, supprime toutes les doubles lettres, il scanne tout ça, puis inverse le document pour remplacer l’écriture de gauche à droite par du « droite à gauche » puis réécrit tout ça à la main, il termine son texte par le dessin de deux systèmes solaires dont le nôtre, la terre en étant encadrée et ajoute quatre mots de pur charabia.

 

Il est content de lui, Martinov, il a toujours conservé un petit côté gamin !

 

Samedi 10 mars

 

Muni du papier de Martinov, Florelle attend le moment propice. Après quelques échanges de banalités convenues, Savourey s’en va en cuisine faire du chocolat (il adore offrir du chocolat chaud)

 

Florelle déclenche alors un vacarme enregistré avec son smartphone, c’est assez impressionnant : une explosion sourde suivie d’un bruit d’éboulement. Précipitamment elle éparpille sur le tapis du salon plusieurs poignées de graviers, fait tomber le joli vase de cristal qui trônait au milieu de la table, lequel se brise au sol, puis y jette le papier préparé par le professeur Martinov, puis s’assoit par terre en criant.

 

Savourey accoure à toute jambes, il ne comprend rien (et pour cause !) :

 

– Qu’est-ce qui s’est passé ? Florelle tu es blessée ?

– Non, mais qu’est-ce que j’ai eu peur, j’ai rien compris, j’ai ouvert la fenêtre, je voulais fumer une cigarette, il y a eu comme un souffle, je me suis retrouvée par terre ! Explique-t-elle en se relevant !

– Sûr, tu n’as rien ?

– Non, plus de peur que de mal ! Donne-moi un truc à boire, ça me fera du bien !

– Le chocolat doit être prêt… je reviens.

– Non un truc fort !

– Un whisky, alors ! Mais c’est quoi toute cette merde ? Comment ça a pu rentrer ici ? Je te sers ton whisky et après je passerais l’aspirateur.

 

« Et le papier, il ne le voit pas ? »

 

– Y’a un papier !

– Oui, j’ai vu, je vais nettoyer tout ça, c’est bizarre quand même

 

« Alors tu le regardes ou pas le papelard ? »

 

Savourey s’en va fermer la fenêtre, il s’assure que tout est normal à l’extérieur. Ben oui, apparemment rien de bizarre ce qui en soi constitue tout de même une bizarrerie.

 

– Il n’y a rien ! Si ça avait été balancé vers la fenêtre par un rôdeur, on verrait des traces, le sol est tout détrempé. Et de toute façon, je ne vois pas bien comment quelqu’un pourrait entrer.

– Je me suis fait mal aux fesses, j’espère que je ne vais pas me taper un bleu.

– Les noires, elles ont des bleues aussi ?

– Ben évidemment !

 

« Qu’est-ce qu’il peut être con, par moment ! »

 

– Montre-moi, je vais te dire !

 

« Bon, il va se décider à le ramasser, le papelard ? »

 

Florelle baisse son pantalon et montre ses fesses à Savourey.

 

– Whah, ce cul ! C’est vraiment une merveille, tu me fais bander, tiens !

– J’ai un bleu ou pas ?

– Je n’en vois pas ! On va dans la chambre ?

– Je vais t’aider à faire le ménage et après je te gâte !

– Le ménage on le fera après !

 

« C’est dingue, ça ! Ce qui vient de se passer, ça ne l’intrigue pas plus que ça ? »

 

En fait si ça l’intrigue un peu, il pense à un objet tombé d’un avion de tourisme ou d’un hélicoptère et qui aurait ricoché sur le gravier de l’allée. Il se dit qu’il sortira tout à l’heure pour voir ça de plus près.

 

– Et ce papelard, c’est quoi ?

 

« Enfin ! » soupire Florelle.

 

– C’est quoi, ça ? C’est pas à moi ? Dit-il en le ramassant. C’est à toi ?

– Non, c’est quoi ?

– Putain, tu as vu le dessin ?

 

Florelle mime l’incompréhension.

 

– Ça c’est notre système solaire, tu vois, la Terre c’est la troisième planète, et ça ben c’est un autre système avec la deuxième planète encadrée. Tu sais ce que ça veut dire, Florelle ?

– Ben non ! Pas du tout !

– Les extraterrestres ! Ils m’ont recontacté, la vie est belle ! Oh que je suis heureux ! Viens m’embrasser ma poulette !

 

Il l’enlace, l’embrasse, et l’entraîne dans la chambre, sans lâcher le papier.

 

– Attends, je vais prendre une petite précaution.

 

Savourey fait alors une photocopie du document, puis enferme l’original dans son coffre.

 

« De cette façon, il ne s’envolera pas ! »

 

– Maintenant, à nous ! S’exclame l’homme en retirant prestement son pantalon et en exhibant une bite presque raide. Une bite plus grosse et plus longue que la moyenne et dont il n’est pas peu fier !

– Quelle forme !

– Déshabille toi, Flo, je suis en rut !

– Je vois bien !

– Euh, une question Flo, t’as confiance en moi, maintenant ?

– Oui, pourquoi ?

– Parce que je voudrais t’attacher, je veux dire t’attacher pour de vrai !

– Non ! Tu me le demandes à chaque fois, je t’ai dit que ce n’était pas négociable !

– Donc tu n’as pas confiance !

– Ce n’est pas une question de confiance, nul n’est à l’abri d’un coup de folie, c’est une règle de sécurité, c’est tout !

– T’es chiante ! J’ai connu des filles qui se laissaient attacher, ça s’est toujours bien passé !

– Tant mieux pour elles ! On fait quoi on discute technique ou on s’amuse ?

– A quatre pattes, chienne !

 

C’est le signal du début de séance. Florelle se met dans la position demandée, Savourey la laisse ainsi pendant qu’il s’en va chercher un collier de chien muni d’une laisse qu’il lui fixe autour du coup, puis il la fait avancer doucement dans les grandes pièces de sa résidence, en la cravachant régulièrement.

 

Florelle se prête au jeu sans broncher en relevant bien son croupion.

 

« Quand même, quel cul, elle se paie ! »

 

Parfois Savourey la cingle trop fort, elle fait alors un simple geste de la main qui doit signifier « basta » ou quelque chose d’équivalent. L’homme sait alors qu’il doit taper moins fort, ça fait partie du jeu, il aimerait bien taper plus vigoureusement, et que sa soumise encaisse mieux les coups…. Mais bon…

 

Savourey ouvre la porte de son sous-sol dans lequel il a aménagé dans un coin, un mini donjon. Florelle se remet debout pour descendre les marches mais elle est toujours tenue en laisse et « stimulée » par la cravache.

 

En bas, elle se remet à quatre pattes et se dirige vers le mur sur lequel Savourey a fixé des bracelets de cuir. Florelle entre elle-même ses mains dans les bracelets, ils ne sont donc pas serrés à fond et elle peut ainsi se dégager rapidement si besoin est.

 

Martinov19i2Prenant de la corde à bondage, Savourey serre les seins de la belle blackette jusqu’à ce qu’ils deviennent tout durs, puis il lui tord violemment le bout des seins. Florelle crie mais supporte, il lui accroche ensuite des pinces sur ses tétons qui sont réunis par une chaine, joue un peu avec, faisant grimacer sa victime consentante, puis il y ajoute des poids.

 

 

L’homme se recule, et contemple le tableau, il bande comme un cerf. Il reprend la cravache et donne des petits coups secs tantôt sur les seins, tantôt sur les cuisses et le ventre.

 

Il prend ensuite deux autres pinces qu’il accroche après les lèvres vaginales puis reprend ses petits coups de cravaches jusqu’à ce que je jeu semble ne plus l’amuser.

 

Il lui retire alors les pinces, les chairs meurtris libérés de leurs étaux métalliques souffrent d’être libérées, et Florelle déteste ce moment. Il dénoue aussi la corde qui entourait les seins.

 

Elle devine son supplice presque terminé. Presque parce qu’elle sait que Savourey aime bien terminer la domination sur une note fantaisiste, enfin fantaisiste c’est une façon de parler, c’est parfois des glaçons, une autre fois cela a été des orties, mais elle lui a fermement demandé de ne plus recommencer et aujourd’hui ce sera la bougie !

 

Savourey a allumé un cierge, un gros cierge, un cierge de compétition, et s’amuse à faire couler la cire sur les tétons de Florelle qui la reçoit en faisant des vilaines grimaces, en fait elle exagère, il sait qu’il aime la voir souffrir (enfin juste un peu) alors autant faire un peu de cinéma même si la bougie n’est pas si douloureuse que ça !

 

N’empêche que la cire liquide coule sur les tétons de la jolie blackette et se solidifie rapidement en une intrigante coute blanchâtre.

 

Quand le jeu cesse de l’amuser, il retire sans ménagement la croute de cire, laissant les tétons rougis par ces « vilains » traitements.

 

– Maintenant suce !

 

C’est la fin de la séance, Florelle a du mal à mettre la grosse bite de Savourey dans sa bouche, et elle lèche au lieu de sucer, mais l’homme n’en a cure, il adore cette langue qui lui titille le gland. Quand elle sent l’homme prêt à jouir elle se dégage un petit peu et reçoit toutes sa semence sur les seins.

 

Est-ce la fin ? Non ! Savourey aime parfois jouer une prolongation.

 

– Ne bouge pas !

 

Il étale une bâche qui restait dans un coin, puis pisse d’abondance sur sa soumise qui prend le jeu avec amusement et qui en absorbe même un petit peu, elle sait que l’urine est stérile, et celle de son tourmenteur n’a pas mauvais goût

 

– Je te paye le restau ? Lui demande l’homme.

– Volontiers ! Mais je prends une petite douche avant !

– Vas-y ! J’ai envie de te gâter, t’as envie de quelque chose ?

– J’ai vu une paire de bottines, mais elles ne sont pas données…

 

« Le plan a fonctionné au poil, pourvu que ça dure ! »

 

Jean-Claude Savourey a dégoté un linguiste de renom sur Internet et a pris rendez-vous pour le lendemain.

 

– Le professeur Oppelmayer va vous recevoir dans cinq minutes lui annonce une grande bringue à lunettes.

 

Oppelmayer est un quinquagénaire aux cheveux très bruns plaqués sur le crâne, doté d’une impossible moustache gominée et chaussé de lorgnons vintage.

 

« Encore un original ! »

 

– Jean-Jacques Savourey, se présente-il, ancien fondé de pouvoir chez Boulard-Frangier. J’ai d’abord été embauché en tant qu’ingénieur en génie civil avant de gravir les échelons. Je suis aussi l’auteur…

– Oui, bon ! Coupa le linguiste qui ‘en avait rien à cirer. Venons-en au fait, montrez-moi ce fameux texte.

 

« Pas très sociable ce type ! »

 

– Voilà !

– C’est l’original ?

– Oui !

– Ce n’est pas ancien !

– Je n’ai jamais dit le contraire !

– Voyons voir, ça ressemble à du runique, mais ce n’est pas du runique, ça m’a tout l’air d’une écriture inventée.

– Inventée ?

– Oui ! C’est une composition alphabétique, toutes les écritures ne dont pas alphabétiques, certaines sont idéographiques, d’autres phonétiques, l’alphabet est une invention moyen-orientale, mais le premier digne de ce nom ce sont les sont les phéniciens… Enfin bref j’ai la prétention de connaître tous les alphabets existants et passés, certains sont rares… Des peuples anciens… Mais votre truc ne ressemble à rien que je connaisse.

– Et vous en concluez quoi ?

– De deux choses l’une : où il s’agit d’un texte ancien, d’une peuplade dont nous n’aurions jusqu’ici pas eu connaissance, plus ou moins apparenté au runique, ou alors c’est tout simplement l’œuvre d’un plaisantin.

– Heu, la première hypothèse…

– Laissez-moi terminer, comme je ne vois vraiment pas comment du pseudo runique pourrait atterrir sur une feuille de papier A4, je vous laisse conclure vous-même !

– Et ces dessins en dessous, vous en pensez quoi ?

– Bof des conneries astrologiques, ce n’est pas mon domaine.

 

« C’est peut-être un linguiste réputé mais il est infoutu de reconnaître le système solaire ! »

 

– Bien, je voulais savoir si ce langage était connu, j’ai donc ma réponse.

– Des plaisantins, je vous dis, c’est un code ! Pff, vous parlez d’un code ! Ces gens-là croient encore qu’on fonctionne encore comme au temps des armées de Napoléon… Maintenant avec le numérique…

– Si c’est un code, ça peut se traduire ?

– Evidemment, je peux même vous le faire de suite, mais il y aura un petit supplément.

– Allez-y !

– Vous ne me demandez pas le prix ? Ce sera juste 100 euros de plus.

– 100 euros pour faire tourner un logiciel !

– Il y a du travail préliminaire, il faut que l’on scanne tout ça, qu’on isole tous les caractères, ma secrétaire peut vous le faire maintenant. Ça va prendre une bonne heure.

– Faites !

– Je vous fait patienter en salle d’attente ou alors vous revenez dans une heure ?

 

Savourey revint donc une heure plus tard :

 

– Ce n’est pas du français, je peux maintenant essayer avec toutes les langues connues, enfin celles qui utilise un alphabet.

– Et ça va encore prendre une heure ?

– Non parce que le travail préparatoire est déjà fait, disons : 10 minutes ! Vous patientez à côté.

– Il y aura un nouveau supplément ?

– Mais non !

 

Et le résultat tomba dix minutes plus tard :

 

– Ça n’appartient à aucune langue alphabétique. Soit c’est un codage complexe, et c’est hors de ma compétence, soit c’est du n’importe quoi volontaire. Je privilégie la seconde hypothèse bien évidemment !

 

Alors Savourey osa :

 

– Et si c’était des extraterrestres ?

 

Le linguiste s’aperçut avec stupeur que son interlocuteur ne plaisantait pas et préféra rester muet.

 

– Vous ne répondez pas ?

– Je vous ai fait part de mes conclusions, restons-en là Monsieur Savourey.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:24

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 8 – Massage in black par Maud-Anne Amaro

 

Massage2

 

Jeudi 8 Février

 

A 10 heures tapantes, Jean-Jacques Savourey était dans les locaux du professeur Martinov. Après avoir été cherché le drone et l’avoir déposé sur la table du salon conformément aux instructions de Vanessa, Béatrice lui tendit le bref rapport qu’elle avait elle-même rédigé.

 

L’examen de l’objet, genre « drone » que nous a confié Monsieur Jean-Jacques Savourey, fait ressortir qu’il s’agit d’un engin artisanal non breveté et sans indication de propriété. L’analyse des composants montre à l’évidence qu’il s’agit de produits courants disponibles en magasin mais sur lesquels toutes indications ont été effacé. Le fonctionnement de l’appareil n’a pu être testé, n’ayant pas la télécommande à notre disposition, d’autre part un programme de vol est incorporé sur la carte mémoire mais est protégé par un mot de passe que nous n’avons pas cherché à craquer.

 

– Ce ne sont pas les conclusions que j’attendais ! Commenta l’homme.

– Je peux comprendre que vous soyez déçu, mais croyez bien que nous avons examiné l’objet avec toute la rigueur nécessaire. Rétorqua le professeur Martinov.

– Puisque vous semblez si sûr de vous, pourquoi n’affirmez-vous explicitement dans ce rapport que cet objet n’est pas extra-terrestre ? Auriez-vous des doutes ?

– S’il n’y a que ça pour vous faire plaisir, je peux ajouter une phrase expliquant qu’il n’y a aucun martien derrière ce drone !

– Cette plaisanterie est lamentable. Je suis très déçu, on m’avait pourtant recommandé votre officine.

– Nous ne sommes pas une officine, et je vous demanderais de bien vouloir mettre fin à cette discussion après nous avoir réglé votre facture. Répondit sèchement Martinov

– Parce que vous vous imaginez que je vais vous payer pour ce rapport fumeux ?

– Si vous ne payez pas, on vous enverra un huissier, vous êtes dans votre tort, Monsieur Savarin.

– Savourey, pas Savarin ! Et sachez que je n’ai pas l’habitude de rétribuer des escrocs.

– Vous allez trop loin, là ! Intervint Béatrice qui jusque-là était restée silencieuse.

– Toi la pétasse, je ne t’ai pas sonné.

 

Il ne vit pas arriver la gifle !

 

– Et maintenant tu payes ou tu dégages ! S’nerva la jeune chimiste.

 

Vexé comme un pou, Savourey se lève de son siège. Béatrice s’en va ouvrir la fenêtre, c’est le signal. Octave Heurtebise fait décoller l’appareil qui s’envole et qui après quelques circonvolutions rejoint le coffre de sa voiture garée un peu plus loin dans une rue adjacente.

 

– Mais c’est pas possible ! Eructe Savourey.

– Ben si avec les martiens tout est possible ! Raille Martinov.

– Vous êtes des escrocs, je me vengerais, je me vengerais.

 

Et il débarrasse le plancher… Sans payer.

 

– On porte plainte ou pas ? Demande Béa.

– Non, on n’en mourra pas, et de toute façon on l’avait surfacturé ! On va juste lui envoyer une sommation, pour le principe, mais je ne me fais aucune illusion.

– Quand même, quel con !

 

Dix minutes après que Savourey fut reparti, furieux comme un tigre, Vanessa et Octave Heurtebise sonnaient chez Martinov.

 

– Bonjour ! Est-ce que l’on peut entrer juste cinq minutes, nous voudrions juste vous remercier pour votre collaboration.

– Entrez ! Répondit Béa.

– Voilà ! Dit Vanessa, je vous présente Monsieur Heurtebise, c’est lui qui a conçu ce drone.

– Enchanté ! Répond Martinov qui en fait n’en a pas grand-chose à faire.

 

Ce dernier a horreur des mondanités mais parfois on ne peut pas faire autrement, il installe donc ces messieurs-dames dans le salon-bibliothèque, propose une boisson, puis s’en va préparer un café et un chocolat, tandis que Béatrice dévisage Octave. Un drôle de bonhomme au physique difficile comme on dit, mais dont l’âge a quelque peu gommé la laideur.

 

Un silence gêné s’installe jusqu’à ce que Martinov revienne avec les collations.

 

– Votre collaboration nous a été précieuse et nous voulions juste vous remercier, j’espère que ces modestes cadeaux vous satisferont.

 

Martinov se retrouve avec un ouvrage in folio consacré aux tableaux de Botticelli.

 

– Ah, c’est très bien, j’adore !

 

… et Béatrice avec une boite de chocolat provenant d’une grande maison parisienne.

 

– Humm ! Je vais me régaler !

 

« Et ma ligne ? »

 

– Il voulait savoir quoi, exactement, Savourey ?

– En fait, il aurait aimé qu’on lui dise que le drone était extraterrestre !

– Et vous lui avez dit quoi ?

– Je lui ai dit que ça n’avait rien d’extraterrestre ! Répondit Martinov en riant. Mais, je suis sans doute indiscret, mais c’est donc délibérément que ce drone s’est retrouvé chez Savourey.

– Oui, ce n’est pas très malin de ma part, mais disons que j’avais un vieux compte à régler avec cet individu. Je n’ai évidemment pas volontairement scratché le drone chez lui, mais, en fait ça tombe à pic, maintenant tout est en place pour la deuxième phase. Je vais le ridiculiser le Savourey !

 

Octave Heurtebise s’excitait tout seul en parlant, il ne souhaitait maintenant qu’une seule chose c’est qu’on lui demande la suite.

 

Mais tout cela n’intéressait que très modérément le professeur Martinov qui en ce moment n’avait d’yeux que pour la belle Vanessa, il avait déjà pris la décision de la rencontrer charnellement de nouveau. Il prendrait rendez-vous dès que possible et s’imaginait déjà gouter à la douceur de ses seins.

 

C’est donc, Béatrice, curiosité féminine oblige, qui relança Heurtebise :

 

– Et cette « deuxième phase », c’est secret ?

– Pas du tout ! Figurez-vous que Savourey écrit des bouquins sur les Ovnis, il y croit dur comme fer. Dans cet épisode que nous venons de vivre, il est persuadé d’avoir eu un contact avec les extraterrestres, il va incorporer ça au bouquin qu’il est en train d’écrire avec forces détails, quand ce sera publié, j’interviens, je remets toutes les pendules à l’heure et il ne s’en remettra pas !

– Vous paraissez bien renseigné sur ses activités.

– Forcement, intervient Vanessa !

– Pardon ?

– Je suis la nièce de Savourey ! Je vais chez lui toutes les semaines !

– Ah ! Eh bien ça alors ! Et je suppose que vous avez aussi un compte à régler avec lui ?

– T’as tout compris !

– Tiens vous vous tutoyez ? s’étonne Octave.

– Je tutoie très facilement.

 

Vendredi 9 février

 

– Ah, Vanessa ! Il faut que je te raconte ! L’ovni, c’était bien un Ovni ! Annonce Savourey à sa nièce

– Ah ?

– Le conard à qui je l’avais confié a voulu m’escroquer, mais je ne l’ai pas payé ! Tu sais ce qui s’est passé, au moment de partir de chez lui, on s’est un peu accroché, le drone est reparti, il lui a fait la nique : Comme ça le Martinov, il peut m’attaquer tant qu’il veut, il sera dans son tort.

 

« Il devient complétement malade, le pauvre vieux ! »

 

– Et tu vas faire quoi maintenant ?

– Je vais écrire tout ça, je ne sais pas si je vais incorporer ça dans le bouquin que je suis en train d’écrire ou si je vais publier ça dans « Ovnis News » ?

– Pourquoi pas les deux ?

– Oui, t’as peut-être raison ! Je suis persuadé que les extraterrestres vont me recontacter, mais il y a un problème de communication qui m’échappe, il faut que j’y réfléchisse. La différence culturelle est énorme…

– Et s’ils ne te recontactent pas ?

– C’est improbable, voyons !

 

Mais tout en disant cela Savourey fut pris d’un énorme doute.

 

Vendredi 2 mars

 

Trois semaines passèrent sans que Savourey reçoive la visite de nouveaux drones. Vanessa avait bien suggéré à Octave de le faire, afin de maintenir la pression, mais celui-ci rechignait à prendre le risque de le perdre à nouveau.

 

Du coup Savourey se perdait en conjectures.

 

« Voyons, ils essaient de me contacter mais la communication ne fonctionne pas, ça je crois savoir pourquoi : l’armée doit être sur le coup et le fenêtre de communication doit être très étroite. Ils sont probablement naufragés sur la Terre et ont besoin d’aide. Le drone a été conçu à partir de pièces détachées terrestres, forcement, ils ont fait avec ce qu’ils avaient sous la main, mais la technologie de ce truc n’est pas terrestre. C’est ce que ce con de Martinov a été incapable de le comprendre. Mais pourquoi ont-ils cessé les tentatives de contact ? Les militaires les auraient-ils piégés ? »

 

Puis ses réflexions prirent une tournure plus anxiogène :

 

« Et si ce n’étaient pas des extraterrestres ? Si un con de rationaliste essayait de me piéger pour me ridiculiser ? Mais dans ce cas pourquoi je ne reçois plus la visite de ces drones ? Ou alors le mec s’est dégonflé après que l’appareil se soit scratché ? »

 

Bref Savourey se posait mille questions et en perdait l’appétit et le sommeil. Et cette situation eut une conséquence collatérale dont il convient maintenant de parler.

 

Jean-Claude Savourey souffre depuis un certain temps de problèmes chroniques de sciatique. On lui a prescrit des massages à domicile qui lui furent d’abord prodigués par une masseuse revêche mais compétente jusqu’à ce que celle-ci prenne sa retraite.

 

Quand la nouvelle masseuse se présenta il fut quelque peu surpris d’abord parce que celle-ci était noire et que Savourey était un poil raciste, mais il fut néanmoins frappé par sa beauté, son sourire et son charme.

 

Mais ce n’était pas tout, Florelle Solima puisque tel était son nom avait une façon tellement sensuelle de s’occuper de son corps que ses massages thérapeutiques glissèrent assez rapidement vers des massages carrément érotiques, moyennant évidement un petit supplément.

 

Les habitudes se prirent assez vite et Savourey mit son racisme entre parenthèses en devenant quelque peu accro à cette jolie blackette avec laquelle il forniquait au moins une fois par semaine. L’homme qui ne savait que faire de son argent se montrait d’une générosité sans bornes. Manteaux de fourrure, robes chics, bijoux, parfums haut-de-gamme pleuvaient dans l’escarcelle de la belle sans parler des grandes tables.

 

Bref Florelle avait dégoté le bon pigeon et n’avait pas l’intention de le lâcher. Sauf que depuis trois semaines il ne la gâtait plus, semblait déprimé et sa libido paraissait s’être envolé.

 

– Toi, mon biquet, t’as des soucis !

 

Alors, il lui expliqua, ça fait du bien de parler, du moins tant que l’on parle, après ça recommence !

 

« La source aux trésors s’est tarie, à moi de la réactiver ! » Se dit alors la belle.

 

Lundi 5 mars

 

Ce jour-là, alors que Martinov bricolait une vielle radio à lampes, le téléphone sonna, c’est Béatrice qui répondit :

 

– Je suis la compagne de Monsieur Savourey…

– Savourey… Savourey ce ne serait pas la personne qui a oublié de nous payer sa facture ?

– Il s’agit d’un malentendu, nous allons vous régler !

– Et bien, c’est parfait, il ne nous reste plus qu’à attendre votre chèque, quant aux excuses de ce monsieur à propos de sa conduite inadmissible, on s’en passera.

– Sa conduite ?

– Restons-en là !

– J’aimerais vous apporter ce règlement en mains propres, j’aurais peut-être un nouveau contrat à vous proposer.

– Epargnez-vous cette peine, envoyez-nous le chèque et on en restera là !

– Ecoutez-moi juste une minute, Monsieur Savourey a été blessé par vos conclusions, c’est un homme fragile. Je vous propose de modifier légèrement votre rapport, votre prix sera le mien…

– N’insistez pas, je vais raccrocher, au revoir madame.

 

Mais Florelle, puisque c’est elle dont il s’agissait, vous l’aviez devinée, a plus d’un tour dans son sac et elle avait prévu un plan B.

 

Elle fait téléphoner une amie afin de lui obtenir un rendez-vous avec le professeur Martinov.

 

Mardi 7 mars

 

Le jour et l’heure en étant fixé, Florelle se rend à Louveciennes avec une vieille mappemonde sous le bras, elle s’est coiffée en queue de cheval et s’est habillée sous son manteau d’une jolie robe orange lui laissant ses belles épaules dénudées

 

Martinov et Béatrice ont déjà, (ceux qui ont lu les épisodes précédents en savent quelque chose), reçu quelques canons brunes, blondes ou rousses, et cela s’est parfois traduit par des aventures aussi chaudes que rocambolesques. Cette fois encore le professeur bave de concupiscence devant cette très jolie blackette, tandis que Béatrice se met à rêver d’impossibles péripéties saphiques, mais se contente de dire bonjour sans assister à l’entretien.

 

– Voilà, c’est une vieille mappemonde, elle n’est pas très jolie, mais j’y tiens, comme je vous l’ai expliqué au téléphone, j’aimerais qu’un système d’horlogerie la fasse tourner en 24 heures.

– On devrait pouvoir vous faire ça ! Répond Martinov en matant le décolleté de la visiteuse.

– Rapidement ?

– Ça pourrait être prêt vendredi, mais téléphonez-moi avant.

– Voici ma carte.

– Ah, vous êtes kiné ?

– Oui…

– Je, j’ai, enfin comment dire…

– Je m’en veux de vous faire bafouiller, professeur. Vous vouliez me demander quelque chose ?

– Non, à tout hasard, j’ai sans doute besoin de massages, mais je n’ai pas de prescriptions.

– Dans ce cas, vous ne serez pas remboursé, mais je peux faire.

– On pourrait faire ça quand ?

– Tout de suite si vous voulez.

– Oui, je veux bien.

– Je vais dans ma voiture chercher mon sac avec les huiles de massages et je reviens.

 

Pour Florelle la situation devient idéale, certes, elle entendait bien user de ses charmes pour s’attirer les bonnes grâces du professeur Martinov mais n’avait pas de plan précis, comptant sur son sens de l’improvisation. Cette proposition de massage lui ouvrait un boulevard. Souvent lorsqu’elle massait un monsieur seul, elle faisait en sorte que le massage évolue du thérapeutique vers l’érotique. Elle y mettait beaucoup de tact afin d’éviter tout incident et n’insistait pas si elle ne constatait pas de répondant. Parfois l’homme réagissait mais faisait stopper l’affaire au titre qu’il n’avait pas de quoi payer… Qu’à cela ne tienne, Florelle cassait le prix… pour cette fois… et miracle la fois suivante, le monsieur avait trouvé des sous. Elle n’abusait pourtant pas de la pratique, elle n’aimait pas plumer les gens, sauf les cons et ceux qui avaient du fric à revendre… comme Savourey. Fin de la digression.

 

Béatrice curieuse comme d’habitude demande à Martinov pourquoi la belle blackette est déjà repartie.

 

– Non, elle revient de suite, c’est une kiné, je vais m’occuper de sa mappemonde et elle va me faire un petit massage. Pas mal comme échange de bons procédés.

– Alors bon massage, mon petit professeur !

– J’en ai bien besoin.

– Et elle va te masser quoi ? La bite ?

– Oh ! Béatrice !

 

Florelle revient avec un grand sac dans lequel elle entasse tout ce qui est nécessaire à ses prestations.

 

– Vous voulez qu’on fasse ça où ?

 

Ils montèrent dans la chambre.

 

– O.K. je vais vous demander une grande serviette qu’on va étaler sur le lit… c’est pour ne rien tacher ! Et puis une plus petite si vous avez.

 

Et tandis que le professeur va chercher tout ça, Florelle se tourne pour se déshabiller (pas entièrement, elle conserve ses sous-vêtements) et passer une blouse blanche assez peu sexy.

 

– Voilà, alors vous vous déshabillez, soit vous conservez votre caleçon soit vous vous mettez tout nu avec la petite serviette sur les fesses…

 

Le lecteur aura deviné que le professeur choisit la seconde option.

 

– Non pas comme ça ! Mettez-vous en travers du lit, c’est plus pratique pour moi. Alors vous avez des douleurs où ça ?

– Dans le bas du dos !

 

Pas la position la plus pratique pour ce qu’elle escomptait. D’ordinaire, elle massait les épaules en faisant face au patient et en ayant au préalable déboutonné le haut de sa blouse. C’était souvent un bon début…

 

Là, il lui fallait faire différemment, mais elle n’était pas inquiète, la façon dont ce Martinov l’avait déshabillé du regard montrait à l’évidence que l’homme était dans de bonnes dispositions.

 

Après avoir fait couler un peu d’huile de massage, elle commence par lui masser les lombaires puisque c’est par là qu’il disait avoir mal.

 

– Ça vous fait du bien ce que je vous fais ? Demanda Florelle au bout de dix minutes.

– Oui, ça soulage ! Répondit le professeur un peu déçu de ne pas voir le massage « bifurquer ».

– Je ne peux pas faire plus pour vos lombaires, mais je peux vous faire un petit massage relaxant, ça vous ferait du bien, vous voulez ?

– Oh ! Oui !

– Quel enthousiasme !

– C’est que j’adore les massages !

– Ah, je comprends.

 

Florelle retire d’autorité la serviette qui lui recouvrait les fesses, fait couler un peu d’huile et commence à masser l’endroit.

 

– Si vous n’aimez pas, vous me dites, il y a certains hommes que ça gêne, je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs.

– Non, non allez-y !

– Je vous écarte un peu les fesses, c’est pour que l’huile pénètre dans le sillon inter-fessier.

– Oui, oui

 

« Sillon inter-fessier ! Elle ne peut pas dire raie du cul come tout le monde ?

 

En fait de sillon, la main de la masseuse, s’égare sur le périnée, pas plus loin, le passage est bloqué.

 

– Si vous pouviez relevez votre bassin, juste un demi-centimètre.

 

Martinov s’exécute et la main s’égare jusqu’aux testicules.

 

– Oh excusez-moi, je vous touche des choses que je ne devrais pas.

– Ce n’est pas grave !

– Ah ! les hommes ! Une fois j’ai dérapé un peu comme ça avec un client, ça a fini en massage érotique, on a bien rigolé, ce n’était pas prévu du tout.

– Si vous voulez déraper avec moi, je n’ai rien contre.

– Tss, tss, je n’étais pas en train de vous faire une proposition, qu’est-ce que vous allez penser, je vous ai juste un peu frôlé les couilles, comme ceci ! Dit-elle en recommençant.

– Hum, vous avez des doigts de fée !

 

Mais Florelle ne s’attarde pas sur l’endroit et s’en va masser les épaules du professeur à son grand désappointement.

 

« Elle joue à quoi, cette allumeuse ? »

 

– Je retire ma blouse, il fait chaud ici !

 

Mais le professeur a à peine le temps de voir le bel ensemble composé d’une culotte et d’un soutien-gorge en dentelle blanche à large bonnets… car la coquine est déjà passé de l’autre côté pour s’occuper de nouveau des fesses de son patient.

 

Et cette fois, son doigt s’en va frôler l’anus et pousse jusqu’à ce qu’il s’entrouvre. Notre bon professeur n’en peut plus.

 

– Oh là qu’est-ce que vous me faites ?

– Une petite fantaisie passagère ? Vous aimez ?

– Oui, oui !

 

De nouveau sa main passe sous les testicules, mais cette fois elle les malaxe, elle les pétrit, la main remonte encore et trouve la bite bandée.,

 

– Tournez-vous, s’il vous plaît !

 

Martinov se dit qu’il n’est sans doute plus utile de mimer un massage, mais Florelle n’en fait qu’à sa tête. Elle répand de l’huile de massage sur le torse du professeur, puis lui pince les tétons.

 

– Oh ! Oui ! Approuve-t-il

– Je ne peux pas vous laisser dans cet état ! Lui dit Florelle en regardant la bite bandée.

 

Elle retire prestement sa culotte et son soutien-gorge.

 

– Ça va je te plais ?

– Superbe !

– T’as raison, il n’y a rien à jeter.

Martinov19H

 

Puis sans autre préalable elle se penche pour prendre la bite du professeur d’abord dans sa main en la branlant de l’extrémité de ses doigts agiles, puis dans sa bouche pour commencer à la sucer comme il se doit en alternant de longs va-et-vient et des titillements du gland du bout de la langue.

 

– Humm, j’adore avoir une bonne bite dans la bouche ! Je te suce à fond ou tu préfères que je vienne sur toi ?

– Comme tu veux ! Répond le professeur peu en état de choisir.

– Alors je vais te chevaucher, c’est bon pour mes abdominaux.

 

Elle s’en va dans son sac récupérer un préservatif et elle s’empale sur la bite dressée. Trois minutes plus tard, le professeur jouissait dans un râle. Florelle n’éprouva pas le besoin de simuler quoi que ce soit, mais vint gratifier le professeur d’un petit bisou sur le front qui le rendit tout chose.

 

– Si on se revoit, je te laisserai m’enculer, d’accord mon biquet ?

– Ma foi…

– Je suppose que tu vas aller prendre une douche ? Je peux te demander d’en prendre une d’abord, je vais me dépêcher ?

 

Le professeur revêt une robe de chambre et redescend, il tombe sur Béatrice qui le nargue :

 

– Alors, c’était bien ?

– Divin !

– Avec finition je suppose ?

– Hé !

– Elle a l’air d’avoir un corps magnifique !

– Comme tu dis !

– J’aimerais bien savoir si elle fait des trucs avec les femmes, ça pourrait m’intéresser.

– Ce sera peut-être payant !

– M’en fous !

 

Florelle redescend, toute pimpante.

 

– J’espère, cher monsieur que je vous ai fait du bien à votre dos ?

– C’était parfait !

– Merci, j’essaie toujours de faire de mon mieux

– Euh, je vous dois quelque chose ?

– Non, mais vous ne me ferez pas payer la mappemonde.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:18

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 7 – Duo de coquines par Maud-Anne Amaro

 

bisou1719

7 – Duo de coquines

Mercredi 7 Février

 

Béatrice arrive en retard ce jour-là, passablement énervée.

 

– Salut mon petit professeur, je suis à la bourre.

– Oh ! Ton petit bout de nez, il est tout froid !

– Ben oui ça caille dehors, y’avait des problèmes sur la ligne, pas de train pendant une heure. Je voulais te prévenir mais ton téléphone était tout le temps occupé.

– Oui, j’ai eu Romain au téléphone, il m’a raconté comment ça s’est passé avec la fille…

 

Et il lui narre tout cela en détail.

 

– Et après c’est elle qui m’a appelé, elle va passer pour régler les détails, mais c’est toi qui vas être obligée de la recevoir.

– Parce que ?

– La Marianne m’a appelé, elle est au lit avec la grippe, je vais lui acheter ses médicaments et je vais rester un petit moment avec elle.

– C’est beau l’amour !

– On ne se moque pas !

– Non, mais merci pour la corvée !

– Tu la juges mal cette fille, elle est gentille.

– Elle n’est pas gentille, c’est une pétasse arrogante et intrigante.

– Reste diplomate quand même !

– Mais oui !

 

A 11 heures, Vanessa se présente à Louveciennes au domicile de Martinov, en retard elle aussi. Elle a préféré venir par le train, plutôt que se laisser accompagner par Octave se disant qu’elle y aurait peut-être une opportunité de faire quelques coquineries avec le professeur Martinov en échange d’un petit billet. Elle fait aujourd’hui très busines-woman, tailleur pied de poule, chemisier en soie et faux foulard Hermès.

 

C’est donc Béatrice qui lui ouvre :

 

– J’ai rendez-vous avec le Professeur Martinov.

– Le professeur est en démarche à l’extérieur, un contretemps. Mais il m’a tout expliqué, on va voir ça ensemble.

– Ah !

– Entrez, je vous en prie.

 

Ben, oui, ça risque d’être tendu, la dernière fois que les deux femmes se sont parlé, elles se sont quittées en se détestant.

 

« Bon, j’ai un compte à régler avec cette blondasse, mais ça ne sera pas aujourd’hui, restons professionnelle ! Oh ! Et puis si ça se trouve elle sait aussi que j’ai fait la pute chez les Framboisert, mais après tout, je m’en tape ! »

 

– Bon, ce ne sera pas long, c’est juste pour qu’on mette bien les choses au point, pour ne pas se planter pour la récupération.

– Oui !

– Donc la pièce où vous allez recevoir Savourey, c’est celle-ci ?

– Oui !

– La fenêtre donne sur la rue ?

– Non !

– Mais vous pourriez le recevoir dans une pièce avec fenêtre sur rue ?

– Oui, bien sûr !

– Vous pouvez me montrer ?

 

Béatrice l’emmène dans le salon du professeur. Elle ouvre la fenêtre.

 

– Ok, je note : la deuxième à gauche de la porte d’entrée ! Super ! Alors voilà comment on voit les choses : vous recevez Savourey normalement, le drone devra être posé sur la table, le nez de l’appareil vers la fenêtre, sans obstacle ! Dès que l’entretien touchera à sa fin, vous ouvrez la fenêtre l’air de rien, ce sera le signal, nous on fait décoller le machin et on le récupère. Des questions ?

– Non ! Ça a le mérite d’être simple.

– Je vais vous laisser, vous transmettrez mes amitiés au professeur Martinov, c’est un monsieur vraiment très sympathique.

– Je n’y manquerai pas

 

Et soudain, Vanessa eut envie de s’amuser :

 

– Il fait pas bien chaud dehors, est-ce que je peux me permettre de vous demander un café ?

– C’est moi qui aurais dû vous le proposer, je manque à tous mes devoirs.

 

« Elle m’oblige à jouer les faux culs, il faut que je trouve un moyen de la déstabiliser, cette rouquine ! Sauf que j’ai pas d’idées »

 

Béatrice revint assez vite avec deux tasses de café et du sucre.

 

– Vous devez me prendre pour une drôle de fille ? Lança Vanessa.

– Je ne vous prends pour rien du tout, chacun vit sa vie comme il l’entend, et puis, vous savez, j’ai les idées larges.

– Dans tous les domaines ?

– J’essaie, mais je ne prétends pas être parfaite.

– On s’est un peu chamaillé la dernière fois, vous m’en voyez désolée.

– O.K. Pas de souci !

– On fait la paix, alors ?

– On n’a jamais été en guerre.

– Bisou alors !

 

Les choses vont alors très vite, tandis que Béatrice se demande comment refuser et pourquoi refuser, l’autre y va de son bisou à un demi-centimètre des lèvres.

 

Vanessa se recule, Béatrice n’en revient pas du culot de cette fille.

 

– Ce n’était pas un vrai bisou ! Commente la jolie rouquine, on recommence ?

– Tu joues à quoi, là ?

– A bisou-bisou ! Je peux ?

– Hummf !

 

Cette fois Vanessa lui a collé ses lèvres contre les siennes, sa langue cherche à pénétrer mais Béa reste bouche fermée. Elle se recule !

 

– Encore raté !

– Bon, si t’arrêtais tes conneries ! Lui dit Béatrice

– Pourquoi, j’ai mangé de l’ail ?

– Je ne sais pas à quoi tu joues, et je ne veux pas le savoir, mais maintenant, ça suffit, bois ton café et fous-moi le camp.

– Je ne comptais pas m’éterniser, je voulais juste un bisou. Et puis te mets pas en colère, je n’ai rien fait de mal, ce n’est quand même pas de ma faute si je te trouve sexy.

– Ça devient pénible !

– Alors pardonne-moi mon audace.

– C’est ça, on pardonne, mais maintenant, lâche-moi la grappe, j’ai du travail !

– Juste un mot, et je disparais, tu aurais accepté ce baiser, je serais reparti avec un fantasme, j’aurais imaginé une improbable suite…

– Bon ça va !

– Ce n’est pas gentil de me briser mes fantasmes.

– Faut peut-être te calmer !

– Je ne demande pas mieux, embrasse-moi, embrasse-moi pour de vrai, donne-moi tes lèvres, Béatrice, tu ne le regretteras pas.

 

Il se dégage alors une telle sensualité dans la douce voix et dans l’attitude de Vanessa que Béatrice a du mal à réprimer son trouble.

 

« Après tout qu’elle me roule un patin et qu’elle se barre, je n’en mourrais pas ! »

 

Mais quand Vanessa s’avance vers elle, elle se recule par réflexe.

 

Mais parfois quand on ne veut pas faire quelque chose mais qu’on le ferait peut-être bien quand même, c’est l’inconscient qui arrive à la rescousse en fournissant une raison de le faire (ç va, tout le monde suit ?)

 

 » Et si je lui montrais que je peux être aussi salope qu’elle ! »

 

Alors Béatrice ne bouge plus et entrouvre ses lèvres :

 

– Viens !

 

Et c’est parti pour une fricassée de museau. C’est intense, c’est baveux, c’est sensuel.

 

« Je n’aurais jamais pensé que cette blondasse était bi ! »

 

Et c’est Béatrice qui la première se met à peloter la rouquine, qui n’en revient pas de ne plus être maîtresse du jeu, mais qui elle aussi se met à peloter.

 

Il fallut bien qu’à un moment les deux femmes reprennent leur souffle.

 

– Alors t’es contente, tu l’as eu ton bisou ?

– Tu m’as bien eu !

– Moi aussi je sais être joueuse !

– Je suis sûre que t’es toute excitée maintenant.

– C’est bien possible, mais on a dit qu’on en resterait là.

– C’est ce qu’on avait dit ! Et on va faire comme on avait dit.

– A moins que…

– A moins que quoi ?

– Tu prends combien ?

 

Béatrice prend alors conscience de la méchanceté gratuite de sa réplique destinée à rappeler la condition de prostituée de Vanessa. Méchante parce que Béatrice n’a rien contre ces filles d’autant qu’il lui est arrivé en de rares occasions, il est vrai, de monnayer, elle aussi ses charmes. Elle se demande comment rattraper le coup, mais Vanessa ne s’est pas laissé désarçonner :

 

– Pour toi ce sera gratuit ! A moins que ce soit ton fantasme, de t’envoyer une pute, à ce moment-là tu me donneras ce que tu auras envie de me donner !

– Je ne voulais pas…

– Laisse tomber, t’as envie, j’ai envie… On fait ça où ?

 

Et tout en parlant Vanessa se rapproche de nouveau de Béatrice afin de lui offrir sa bouche, mais cette fois le gros bisou s’accompagne d’un pelotage très peu discret des fesses. La jeune chimiste ne voulant pas être en reste lui rend la pareille. L’air de rien elle pousse sa partenaire vers le canapé proche puis la fait carrément tomber dessus, l’entrainant dans sa chute.

 

– Oh ! tu m’as fait peur !

– Mais non ! On se défait un peu ?

– Ben oui, je ne voudrais pas froisser mon tailleur.

 

Vanessa se relève puis retire précautionneusement sa panoplie de femme d’affaires, puis revêtue uniquement de son soutien-gorge, de sa culotte et de ses bas revient vers sa partenaire avec un air de défi.

 

– Me revoilà ! Maintenant t’as la permission de me bousculer ! Mais dis donc, toi t’as l’intention de rester habillée.

– Pas vraiment non ! Répond Béatrice en retirant sa blouse de travail, en dessous, elle est, elle aussi en sous-vêtements.

– Bon, ben on va retirer tout ça ? Dit Vanessa. Je peux ?

– Mais je t’en prie !

 

Et hop, le soutif de Béa est rapidement dégrafé, celui de l’escort-girl aussi. Et voici nos deux donzelles face à face, seins contre seins et les mains pelotant les fesses.

 

Nouveau baiser sur la bouche avant que la langue de Vanessa s’égare quelques instants dans le cou de Béatrice avant de descendre gouter le joli téton offert. Elle tète, elle suce, elle aspire, elle fait virevolter sa langue en un ballet infernal.

Martinov19G1

 

– Oh, là là, qu’est- ce que tu me fais ?

– Des bonnes choses, non ?

– Pince les-moi si tu veux ! précise Béa

 

Vanessa le fait, elle le fait même avec un petit plaisir sadique.

 

– A moi ! Propose Béatrice au bout d’un instant.

– Tu lèches, mais tu ne me pinces pas !

 

« Chochotte ! »

 

Et c’est au tour de Béatrice de se régaler des gros nénés de l’escort-girl.

 

– Humm, tu sens bon, t’as la peau douce !

– Hé ! Viens sur le canapé, j’ai envie de te bouffer la chatte.

– On va monter dans la chambre de Martinov, on sera plus à l’aise… propose Béatrice.

– Et s’il se pointe !

– Ben on fera avec ! Rigole-t-elle.

– Je l’ai trouvé très sympa, Martinov !

– Ça, c’est un vrai plaisir de travailler avec lui !

– Il est un peu coquin, non ?

– Pourquoi tu me demandes ça, tu le sais bien non ?

– Je voulais dire, coquin avec toi ?

– Mais ça ne te regarde pas, ma grande !

– T’as raison, allez allonge-toi, je vais te manger la chatte.

 

Béatrice ferme les yeux et s’abandonne à la douce caresse de sa partenaire, excité par l’insolite et la perversité de la situation son sexe est mouillé d’abondance. Vanessa se régale de ses sucs au goût de miel balayant l’endroit de larges lampées.

 

« Qu’est-ce qu’elle attend pour me lécher le clito ? »

 

Elle n’attend rien, elle prend son temps, et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, elle se lèche un doigt afin de l’introduire dans le trou du cul de la jeune chimiste.

 

– Oh !

– Tu n’aimes pas ?

– Si, si ! Continue.

 

Du coup elle en introduit un deuxième. Langue sur la chatte et doigts dans le troufignon, deux raisons pour Béatrice de se trémousser… Mais voilà que la langue de Vanessa se déplace un peu vers le haut, là où est situé le clitoris, Bea sent venir son plaisir, elle se cramponne après le dessus de lit, son corps se raidit, elle hurle en mouillant comme une éponge.

 

Vanessa lèche ses doigts qui viennent d’explorer le fondement de la belle chimiste !

 

– Hum, il est délicieux ton petit cul !

 

Béatrice se jette au cou de Vanessa, reconnaissante de lui avoir procuré tant de plaisir. Elle roule sur sa partenaire pour l’embrasser, laissant apparaître une grosse tache humide au milieu du lit.

 

– On aurait dû mettre une serviette ! Constate-t-elle.

– Martinov va t’engueuler ?

– Mais, non, j’irais à la laverie faire tourner tout ça.

 

Et tout en parlant Béatrice caresse les douces cuisses de sa partenaire.

 

« Quand je pense que voulais la casser… comme quoi faut pas toujours se fier à sa première impression… »

 

– Tu t’occupes un peu de ma chatte ? Lui demande Vanessa.

– Mais bien sûr ma chérie, j’ai envie de me régaler ! Attends, il y a un truc dans le tiroir du chevet.

– Un gode, je parie ?

– Comment tu le sais ?

– D’après toi ?

– Evidemment !

 

Béatrice habille le gode avec un préservatif.

 

– Devant ou derrière !

– Tu me l’enfonces derrière et tu me lèches devant.

– Bon plan !

 

La jolie chimiste s’occupe ainsi simultanément de la chatte et du cul de sa partenaire. Elle prend son temps, mais Vanessa n’en peut plus tellement elle est excitée.

 

– Fais-moi jouir ! Fais-moi jouir !

 

Martinov19g2

 

Qu’à cela ne tienne, la langue de sa partenaire virevolte sur le clitounet érigé. Vanessa part au quart de tour, Et pendant qu’elle crie sa jouissance, Béa lui extrait le gode de son cul d’un coup sec, ajoutant encore à son plaisir.

– On est vraiment deux salopes ! Commente Vanessa.

– Ah ? Tu crois ? Minaude Béatrice en se mettant sur le ventre.

– Arrête de m’exhiber ton cul comme, ça, tu vas encore m’exciter !

– Et, alors, c’est grave ?

– Parce que t’as encore envie ?

-Je ne dirais pas non en tous cas !

– Et si je te flanquais une fessée ?

– Pas trop fort, alors.

 

Et Vanessa se met à claquer en cadence le popotin de Béatrice qui ne tarde pas à virer au rouge cramoisi.

 

– J’arrête, j’ai mal aux mains !

– Chochotte !

– Non, mais dis donc, je peux aller chercher un truc si tu veux, une ceinture, une brosse, une paire de mule, une cuillère en bois…

– Quelle imagination !

– Qu’est-ce que tu crois, ce sont les petites ficelles du métier ! Dans l’armoire, il y a peut-être quelque chose…

– C’est l’armoire du professeur ! On n’y touche pas.

– D’accord, d’accord, mais tu touches bien à son tiroir de table de chevet…

– Ben oui ! Cherche pas à comprendre !

– Tu m’as l’air d’avoir des rapports très particuliers avec ce bon professeur.

– Ecoute la jolie, tu es mignonne, tu es adorable, mais ça ne te regarde pas.

– Bon, bon, on ne va pas se disputer, mets-toi sur le dos, je vais te faire des petites misères autrement.

 

Béatrice se couche sur le dos, Vanessa lui attrape les bouts de seins et commence à les tortiller de façon modérée.

 

– Plus fort ! Supplie Béa

– Ça tombe bien, j’allais le faire.

– Aïe !

– C’est trop fort ?

– Non, vas-y c’est bon, mais pas plus. Aïe, Continue, continue.

 

La main de Béatrice s’en va en direction de son sexe et commence à s’agiter frénétiquement. Souple comme un chat Vanessa abandonne le travail qu’elle faisait sur les seins de la blonde, et vient se positionner en soixante-neuf, chacune bouche contre chatte.

 

Sur ces entrefaites, voici que le professeur Martinov revient, il est allé à la pharmacie chercher les médicaments pour la Marianne, celle-ci ayant surtout envie de dormir, il l’avait donc laissée tranquille.

 

Etonné de ne pas voir Béatrice, il regarde un peu partout, puis monte au premier, il entend des bruits très particuliers derrière la porte de sa chambre, très doucement il entrouvre la porte.

 

Un rustre serait venu s’imposer, mais le professeur Martinov est un gentleman, il sait qu’on ne dérange pas deux coquines qui se donnent du plaisir. Il redescend, la bite toute raide.

 

Bientôt les deux filles se mettent à hurler de plaisir. Puis calmées et repues, elles s’embrasent et se câlinent avant de prendre une douche ensemble puis de se rhabiller.

 

– Euh, je vais te dédommager… commence Béatrice.

– Je t’avais dit que ce serait gratuit, on ne revient pas là-dessus… Et puis ce n’était pas du business puisque tu m’as fait jouir.

 

En descendant, elles tombent sur Martinov.

 

– Ces demoiselles vont bien ?

– Oui, mais je prendrais bien un petit café ! Répond Béa, tu en veux un, Vanessa ?

– Oui, oui !

– Vous avez fait connaissance alors ? Ironise le professeur.

 

Vanessa ne répond pas, mais met la main sur la braguette de Martinov.

 

– Mais voulez-vous retirer votre main !

– Quelle main ?

 

Et bien sûr, non seulement elle ne la retire pas, mais caresse l’endroit qui ne tarde pas à devenir dur.

 

– Une petite pipe, ça te dirait, mon lapin ?

– Non, non proteste-t-il, j’ai du travail.

– Bon tant pis, nous aurons l’occasion de nous revoir, je vous laisse, j’ai tout expliqué à Béatrice, vous verrez ce n’est pas bien compliqué. Bisous Béa ?

 

Les deux filles s’embrassent, juste un petit bout de langue dans la bouche, mais ce petit geste émoustille néanmoins notre vert professeur.

 

– Je vous fais la bise professeur ?

 

Sur la bouche ! Bouche fermée mais quand même !

 

– Quel dommage ! Reprend Vanessa en tripotant une nouvelle fois la braguette du professeur, je te l’aurais prise toute entière dans ma bouche.

 

Béatrice rigole dans son coin tandis que Martinov hésite et pour l’instant se laisse faire.

 

– Vanessa, vous êtes une sorcière, vous abusez de la situation ! Finit par dire le professeur

– Je n’abuse rien du tout, d’ailleurs je vous laisse… Euh, vous êtes sûr que vous n’allez pas regretter ?

– Bon alors d’accord, mais juste une petite pipe, alors ? Ça fera combien ?

– Allez juste 50 euros !

 

Vanessa n’attend pas son accord et lui extrait sa bistouquette de son pantalon.

 

– Oh, je sais ce que t’aimerais bien…

– Tss, tss, on a dit juste une pipe !

– Oui, mais tu n’aimeras pas qu’on te suce à deux, moi et Béatrice ?

– Faudrait peut-être que je sois d’accord ! Feint de s’offusquer cette dernière.

– Mais bien sûr que t’es d’accord, tout le monde est d’accord…

 

Et Béatrice plus par jeu que par autre chose vient aux côtés de Vanessa sucer la bite du professeur qui sous l’effet conjugué de deux belles langues agiles, ne tarde pas à cracher son foutre. Et hop un kleenex.

 

– Normalement on paye d’avance ! Commente la belle escort-girl, mais bon, toute règle à ses exceptions.

 

Façon de rappeler à Martinov que la prestation restait payante. Mais ce dernier a toujours un peu de liquide par devers lui.

 

– Tu ne donnes pas un petit billet à Béatrice ? S’amuse-t-elle.

– Mais enfin ça ne te regarde pas !

– Elle a raison, intervient l’intéressée, quand on joue il faut le faire jusqu’au bout !

– Mais enfin, Béatrice !

– Ça ne va pas te ruiner !

– Bon, bon ! On verra ça tout à l’heure.

 

Une fois Vanessa partie, Martinov apostropha Béatrice :

 

– Tu veux vraiment que je te paie ?

– Mais, non, grand couillon ! Mais il va bientôt être midi, tu m’offres l’apéro ?

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:12

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 6 – Vanessa prise au piège par Maud-Anne Amaro

 Trio2

Et le soir à 18 h 30, Vanessa, mouillée comme une soupe en raison d’une sale pluie tombant en bourrasque, sonnait en bas de l’immeuble ou habitait Romain Framboisert. C’est Edith qui ouvre le portail à distance. Elle fait entrer la fille puis descend sous le porche à quelques mètres de la moto de son mari, prête à la pendre en filature quand elle ressortira.

 

Evidemment Romain bave de concupiscence devant cette beauté légèrement atypique :

 

« Les kilos en trop, on s’en fout, c’est toujours mieux qu’un paquet d’os ! »

 

– Je suppose que Monsieur Martinov vous a fait part des raisons de ma visite ?

– Oui, c’est pour le drone ! Vous désirez le voir ?

– Exactement !

– Il est bien entendu que je n’ai pas l’intention de m’en dessaisir, cet objet ne m’appartient pas.

– Pas de souci, le propriétaire de l’objet veut juste s’assurer que la batterie de l’appareil n’a pas été déplacée ce qui expliquerait la panne !

– Oui, je comprends, mais ce n’est pas dangereux au moins ?

– Il n’y a pas de bombe à l’intérieur, si c’est à ça que vous pensez ! Il y a juste un petit risque de surchauffe, ça peut faire un peu de fumée.

 

La remarque est tout sauf innocente, dès que la batterie sera replacée, Octave, prévenu et garé non loin de là, pourra de nouveau télécommander le drone et le faire sortir de l’immeuble. Encore faut-il qu’une fenêtre soit ouverte !

 

– Ça m’embête un peu, si on pouvait faite ça dans un endroit sans risque ? Reprend-elle.

– Il suffit d’ouvrir une fenêtre ! Suggère Romain qui sur le coup ne se méfie pas.

– Ou alors sur le balcon ! On dirait que la pluie s’est arrêtée.

– Comme vous voulez !

 

Romain Framboisert s’en va chercher l’objet qui est enveloppé dans un de ces sacs « réutilisables » que vendent les supermarchés pour pas cher. Il ouvre la porte-fenêtre coulissante en rouspétant.

 

– J’en ai marre de cette porte, je l’ai fait réparer il y a un mois et elle recommence à déconner.

 

Réflexion dont se fiche éperdument Vanessa, grave erreur nous le verrons dans un moment.

 

Romain prend soin de refermer la porte du balcon, et déballe le drone devant Vanessa.

 

– O.K. J’ai un petit tournevis, ce ne sera pas long. Précise-t-elle.

 

Elle ouvre un petit couvercle sur le dessus de la coque, effectivement la batterie est légèrement sortie de son emplacement. Elle la remet en place. L’appareil ne peut fonctionner qu’avec le couvercle refermé, la visse faisant contact.

 

C’est maintenant que tout va se jouer, cette porte de balcon lui complique la vie, mais elle se dit qu’une fois ouverte, elle n’aura plus qu’à se précipiter vers la porte d’entrée, dévaler l’escalier, puis rejoindre Octave dans sa voiture.

 

Octave, lui, attend patiemment, son écran de contrôle sur les genoux et sa télécommande à la main.

 

Soudain, l’écran s’allume, la webcam de l’appareil lui renvoie l’image d’un balcon.

 

– Trop la chance !

 

Il actionne la télécommande, le drone prend de la hauteur.

 

Au même moment, Vanessa se précipite vers la porte du balcon, mais ne parvient pas à l’ouvrir.

 

Par reflexe, Romain s’interpose.

 

– Vous faites quoi ?

– Laissez-moi tranquille !

– Mais…

 

Il empêche la jeune fille de se débattre en lui tordant son bras dans le dos.

 

– Vous me faites mal, lâchez-moi, grosse brute.

– Je te lâcherai quand j’aurais compris ce qui se passe.

– Mais j’en sais rien, moi ! Le machin est parti tout seul !

– Et pourquoi tu te sauves ?

– Je sais pas, moi, un réflexe !

 

Romain ouvre la porte du balcon de sa main gauche tandis qu’il bloque toujours le bras de Vanessa de la droite. Une fois entrée, il lâche sa prise et pousse la jeune femme dans un profond fauteuil.

 

– Hé ! Doucement ! Bon, je suis désolée pour ce qui vient d’arriver, mais je n’y suis pour rien, maintenant je m’en vais !

– Surement pas, tu restes là !

– Ben, non ! Répond-elle en commençant à s’extraire du fauteuil.

 

Romain la repousse.

 

– Je vous préviens, si vous ne me laissez pas partir je vais hurler !

– Juste cinq minutes, je voudrais juste comprendre.

– Y’a rien à comprendre ! Vous croyez que j’ai compris, moi ?

 

Romain ne répond pas et prend son téléphone portable.

 

– Non, je vous en prie, pas les flics ! Hurle Vanessa.

– C’est pas les flics ! Allô ? Oui, Edith, tu peux remonter en vitesse, il y a une petite complication.

 

« Merde pour sortir d’ici, ça ne va être simple, déjà avec ce connard, c’est pas évident, mais si en plus, maintenant, ils sont deux ! Faut que je trouve une solution. »

 

Mais là elle n’en voit pas, sauf à balancer Octave, mais elle décide de ne le faire qu’en dernière extrémité.

 

Romain résume en deux mots la situation à sa compagne.

 

– Eh bien, il va être content, Martinov !

 

En bas dans sa voiture, Octave s’impatiente :

 

« Qu’est-ce qu’elle fout Vanessa ? Elle n’a aucune raison de s’attarder ! A moins que la connaissant, elle est capable de proposer ses services à ce type, et peut-être qu’ils sont en train de s’envoyer en l’air ? Non c’est idiot, elle m’aurait envoyé un texto, c’est une fana du téléphone ! Ou alors son téléphone est déchargé ? Je vais l’appeler. »

 

Le portable de Vanessa sonne.

 

« Merde c’est quoi ? Je rappellerai quand je serais dehors. »

 

Romain estimant que la personne qui appelle peut-être n’importe qui, n’a pas la curiosité de consulter le téléphone de la jeune femme. Il a bien tort, il aurait gagné du temps !

 

– On fait quoi, on appelle les flics ? Propose Edith.

– Non, pas les flics ! S’énerve de nouveau Vanessa.

– Bon, deux solutions, ou tu nous fournis les coordonnées du gars qui t’as demandé de faire ça ou alors on appelle les flics.

– Mais je ne le connais pas, c’est un type que j’ai rencontré dans un bistrot, il m’a proposé de l’argent en m’expliquant cette affaire de batterie.

 

En bas, Octave est de plus en plus perplexe :

 

« J’attends encore vingt minutes et je me casse. Elle finira bien par me donner des nouvelles. »

 

– Bon, on appelle les flics ! C’est quoi le numéro de la police ?

– Non ne faites pas ça ! Et puis d’abord c’est idiot, vous allez leur dire quoi, aux flics ?

– Que vous êtes venue pour voler cet engin.

– Il n’est pas à vous !

– On me l’a confié, ça revient au même… Mais dis donc comment peux-tu être si sûre qu’il n’est pas à nous ? Un inconnu sorti de nulle part te demandes de faire envoler un drone et toi tu es sûre que ça lui appartient. Tu mens comme tu respires !

 

Touchée !

 

Vanessa se rend compte que son mensonge ne tient pas. Il ne lui reste qu’une seule solution, balancer Octave !

 

Octave est un client généreux, elle le perdrait mais elle en trouverait d’autres. Cependant la relation qu’elle entretient avec cet homme lui plait, avec Octave était née une certaine complicité qui lui coûtait de briser.

 

« D’un autre côté ce salaud là m’a bien foutu dans la merde ! Il ne pouvait pas attendre que je sois sorti pour faire décoller son jouet ?  »

 

Eh oui, quand on va faire quelque chose de moche, on se trouve toujours de mauvaises raisons !

 

– Alors ? Insiste Romain.

– Je vais balancer, mais… Vous ne pouvez pas comprendre…

 

Et voilà, Vanessa qui craque ! Une grosse crise de larmes !

 

– On se calme !

– Vous croyez que c’est si simple, vous, de se calmer, bouh, bouh… Sanglote-t-elle

 

Edith n’est pas insensible au désarroi de cette fille.

 

– Je comprends, vous craignez les conséquences, si vous balancez cette personne, ça va vous retomber dessus ? C’est ça ?

– Ben oui, c’est ça ! Répond Vanessa, surprise de cette interprétation farfelue puisque Octave ne lui apparaît nullement comme quelqu’un de dangereux.

 

Mais elle se raccroche à l’idée, espérant qu’elle lui ouvrira une sortie.

 

– On s’en fout, c’est pas notre problème, elle n’avait qu’à pas marcher dans un plan foireux ! Réponds Romain.

– Soit pas vache, tu vois bien que c’est une pauvre fille.

 

« Voilà que je suis une « pauvre fille » à présent ! »

 

– On pourrait imaginer un scénario qui ne l’implique pas ? Propose Edith.

– Ah, oui ? Et quoi par exemple ?

– Je sais pas, moi !

 

Puis elle s’adresse à Vanessa :

 

– Ce machin, on peut le télécommander jusqu’à quelle distance ?

– Pourquoi vous me demandez ça ? Je sais pas, moi, 200 mètres peut-être ?

– Donc, le bonhomme n’était pas bien loin d’ici quand il l’a récupéré ?

– Ben oui !

– Donc voilà, on dira qu’on a porté plainte et que les caméras de surveillance ont repéré sa bagnole.

– Non, ça ne va pas, je devais le rejoindre en bas, comme je l’ai pas fait, il va bien se douter que vous m’avez cuisiné.

– Bon, intervient Romain, on fait autrement, elle nous donne l’adresse, mais faut qu’elle reste avec nous tant qu’on n’a pas vérifié !

– Et on vérifie comment ? Demande Edith.

– Je vais chez lui et on cause.

– Et s’il est dangereux ?

– On appelle les flics !

– Pour quel motif ? Si le drone est à lui ?

– Alors, on se passera des flics, je demanderai à des copains de venir avec moi.

 

« Mais, ils sont malades, dans quoi ils s’embarquent ? Et puis ça va prendre combien de temps cette histoire ? Je n’ai pas que ça à faire ! »

 

– Ça ne protège pas la fille, ton plan ! Remarque Edith !

– Tant pis !

 

Vanessa vient d’avoir une idée.

 

– Je vais téléphoner à la personne, je vais voir s’il serait d’accord pour un accord à l’amiable.

– Hein ? Et s’il refuse ?

– Je vous donnerais ses coordonnées. Qu’est-ce je peux faire d’autre ?

 

Edith et Romain se concertent rapidement et acceptent.

 

– Allô, Octave !

– Vanessa, j’allais partir, j’étais fou d’inquiétude, tout va bien au moins ?

– Ben non, ça s’est très mal passé, je suis bloqué chez les Framboisert, ils m’empêchent de sortir !

– Mais comment tu t’es débrouillée ?

– Je t’expliquerai, mais tu n’aurais pas fait décoller le machin aussi vite, ça ne serait pas arrivé…

– Oui, j’ai agi sans réfléchir…

– Tu viens me chercher ?

– Hein ?

– S’il te plaît !

– Mais ils ne peuvent pas te garder !

– Non, mais ils peuvent m’emmener au poste ! Alors ? Tu viens me chercher ?

– Attends !

– Attends quoi ? Tu ne vas pas me laisser là ?

 

Octave aurait été le roi des salauds, il aurait laissé Vanessa à son triste sort, mais hormis le fait que cela n’aurait rien réglé, il n’a aucune envie de s’embrouiller avec cette charmante jeune femme qui lui apporte tant !

 

– Bon j’arrive ! Dit-il en raccrochant.

– Il arrive

– Il est loin ? Demande Romain.

– Je ne pense pas !

– Rappelle-le, demande-lui de n’arriver que dans dix minutes.

 

Romain chuchote quelques instructions à l’attention de son épouse. Celle-ci descend dans le hall et file chez le gardien.

 

– On attends un type, on ne le connait pas, il vient nous proposer une affaire, si je ne le sens pas, vous pourriez m’aider à m’en débarrasser si je vous fais signe ?

– Mais avec plaisir.

 

Dix minutes plus tard Octave sonne à l’interphone. Romain lui ouvre.

 

– Ma femme vous attend en bas de l’escalier !

 

Edith a vite fait de jauger l’individu et de conclure à sa non-dangerosité. Elle tend un billet au gardien et fait monter Octave dans l’ascenseur sans prononcer un mot.

 

– Je suis Octave Heurtebise ! Déclame-t-il quand Romain lu ouvre la porte.

– Vous n’avez pas rapporté le drone ?

– Mais il n’en a jamais été question !

– Il est où ?

– Dans ma voiture !

– Eh bien, allez le chercher !

 

Edith donne un coup de coude à son mari, il comprend : s’il veut traiter avec ce bonhomme, autant rester diplomate.

 

– Excusez mon mari, il est un peu énervé avec toutes ces péripéties, entrez donc Monsieur Fend la Bise.

– Heurtebise, si vous permettez !

– Pardonnez-moi !

 

Octave découvre Vanessa qui s’est extraite de son fauteuil.

 

– Vanessa, je suis désolé…

– Et moi donc ?

– Bien sûr, mais bon, je suis là pour arranger les choses.

– Ouais ! Je vais vous laisser entre vous, j’ai mon poisson rouge à nourrir.

– Restez cinq minutes avec nous, nous allons boire un verre, entre gens raisonnables et puis ça vous remettra de vos émotions. Propose Edith.

– Juste cinq minutes alors !

 

Tous ces braves gens prennent place autour d’une table basse et Edith s’en va chercher de quoi prendre l’apéritif.

 

Octave est mai à l’aise, déjà il a horreur des mondanités, mais surtout il ne voit pas du tout à quoi va mener cette rencontre.

 

– Un whisky, monsieur Heurtebise ? C’est un client qui me l’a apporté d’Ecosse, du pur malt.

– Juste un fond, je conduis.

– Vous avez eu une façon assez pittoresque de récupérer votre petit joujou, il ne fallait pas vous donner ce mal, il suffisait de monter nous voir.

– Vous ne me l’auriez pas rendu ! Répond Octave en piquant son fard.

– Je n’en sais rien, mais ça nous aurait permis de discuter, d’ailleurs c’est ce que je vous propose de faire : figurez-vous que ce drone m’intéresse, voyez-vous, je suis ingénieur en informatique et en électronique.

– Ah ?

– Oui, je possède une petite entreprise qui marche pas mal, mais dites-moi, il y a quand même un préalable. Qu’est-ce qui me prouve que vous en êtes le propriétaire ?

– Parce que si j’arrivais à vous le prouver, vous me ficheriez la paix, c’est ça ?

– Non, c’est le contraire, si cet objet n’est pas à vous nous en resterons là

– Et dans ce cas, vous me laisseriez partir avec le drone ? J’avoue avoir du mal à vous suivre.

– Votre véhicule est repéré et nous avons votre numéro de portable…

– Bon, alors je suis le concepteur et le propriétaire de l’engin. Il n’est ni déposé ni breveté, je ne peux donc rien prouver, sauf à vous présenter les notes que j’ai prises pendant la fabrication et les essais.

– Vous pourrez donc nous les apporter le cas échéant ?

– Oui, mais pourquoi faire ?

– J’y viens.

 

Vanessa après avoir englouti son Martini, se lève et s’apprête à prendre congé. Octave sentant que la situation lui échappe et subodorant qu’il peut avoir besoin d’elle, la retient.

 

– Reste encore un peu !

 

Puis sur un ton très bas, mais pas assez pour qu’Edith et Romain ne l’entendent pas :

 

– Tu n’y perdras pas.

 

Les époux Framboisert se demandent quelle étrange relation existe entre Vanessa et Heurtebise mais ont la discrétion de faire semblant de n’avoir rien entendu.

 

– Que diriez-vous d’une association ? Propose Romain

– Une association ?

– Oui, on fait breveter votre prototype de drone, je le reproduis en série. Je m’occupe de tout y compris de la publicité et tout ça et vous encaissez 50 % des bénefs.

– Non !

– Ça ne vous parait pas équitable ?

– La question n’est pas là ! J’étais cadre dirigeant dans une grosse boite, j’ai une retraite dorée, j’ai assez d’argent comme ça !

– Réfléchissez ! Vous pourriez en faire profiter vos proches.

– Je n’ai pas de proches !

– Ah ! Même pas mademoiselle ? Réplique Romain en désignant Vanessa.

 

Et voilà notre Octave bien embêté qui ne sait trop quoi répondre, il se tourne vers la jeune fille et lui lance :

 

– Ça t’intéresserait, toi ?

– J’y connais rien, faudrait qu’on en discute !

– On va réfléchir, alors ! Conclue Octave.

– Je vous laisse réfléchir, je vous rappellerais dans deux ou trois jours, vous me laissez vos coordonnées ?

– Je croyais que vous les aviez ?

– C’était du bluff !

– Ah !

 

Et il les lui fournit.

 

De façon complètement innocente, Vanessa qui avait déjà chaud en raison des événements récents et pour qui le Martini n’a rien arrangé, s’est déboutonné son haut jusqu’à l’échancrure du soutien-gorge. Evidemment Edith et Romain, en joyeux libertins qu’ils sont n’en perdent pas une miette.

 

– On en reste là pour aujourd’hui ? Demande alors Octave en se levant de son siège.

– Vous savez, je ne suis pas vache, votre engin n’est ni breveté, ni déposé, j’aurais pu le commercialiser tout seul, légalement, c’était inattaquable ! Attendez une minute, je reviens !

 

Et Romain disparaît dans la pièce voisine

 

– Edith ! Viens m’aider juste une seconde.

 

Elle disparaît à son tour. Une technique qui fait partie des ficelles de tous les commerciaux du monde. On s’absente pour une raison futile, laissant ainsi à ceux à qui on propose quelque-chose la possibilité de se concerter.

 

– Tu fais quoi ? Demande Edith.

– Il faut qu’on récupère le drone ! Si la fille accepte la proposition que j’ai lancé en l’air, ça va faciliter les choses.

 

Octave et Vanessa sont donc seuls un moment.

 

– Qu’est-ce qu’ils foutent, je commence à en avoir marre de ce cirque.

– On va y aller ! Ça te dit quoi, ce qu’ils nous proposent ?

– Je t’ai dit, je n’y connais rien, t’en penses quoi, toi ?

– A priori, c’est sans risque, si ça marche, tu peux te faire beaucoup de fric.

– Ah, oui !

– Et puis comme ça tu n’auras plus besoin de faire la pute !

 

A ces mots Vanessa, déjà passablement énervée, sort de ses gonds :

 

– Quoi ? Je te fais remarquer que la pute, tu es bien content de la trouver ! Et je n’ai vraiment pas l’impression de faire quelque chose de dégradant ou de malhonnête ! Au contraire j’apporte du réconfort à des gens qui en ont besoin. Alors tes réflexions à deux balles, tu te les gardes.

– Excuse-moi, je me suis très mal exprimé !

– C’est le moins qu’on puisse dire !

– N’empêche que tu pourrais gagner beaucoup de fric !

– S’il n’y a pas de risque !

– Il n’y en a pas, soit il bluffe, mais dans ce cas je ne vois pas bien pourquoi, soit c’est sérieux et il va nous proposer un contrat, je ne te le ferais signer qu’après avoir consulter mon avocat.

– O.K.

 

Edith et Romain reviennent.

 

– Excusez-nous, un petit problème domestique un peu bête… Donc je vais vous laisser réfléchir ! Annonce ce dernier.

– En fait, on a un peu discuté, on serait d’accord sur le principe.

– Mais c’est parfait, ça, je vous propose que nous fêtions ça autour d’une bonne table. On vous paye le restaurant ?

– Non, non ! Répond pratiquement par réflexe Octave qui exècre ce genre de choses. Ce soir j’ai une obligation.

– Moi aussi ! Ajoute Vanessa.

– Dans ce cas, remettons le restau à une autre fois, mais il va falloir qu’on se revoie, pour parler technique et vous proposer un contrat.

 

Et pendant que ces messieurs discutent, Vanessa se met à rêver. A moins qu’elle n’ait pas tout compris, elle devrait pouvoir dans quelques temps gagner du fric à ne rien faire.

 

« Plus besoin de faire la pute, comme dirait Octave, quoi que qu’est-ce qui m’empêcherait de conserver le contact avec certains clients dont j’apprécie la compagnie ! »

 

– Quand vous voulez ! Répond Octave.

– O.K. Il reste un petit problème !

– Oui ?

– Le drone ! Il faut que vous me le rendiez !

– Mais il est à moi !

– Je ne dis pas le contraire mais il m’a été prêté par un collègue et je me dois de lui restituer.

– Dites-lui la vérité, qu’une personne s’est introduite chez vous et a fait décoller l’engin !

– Oui évidemment, mais ça m’embête un peu, j’ai quand même manqué de prudence dans cette affaire et on va au-devant de complications sans fin avec son client.

– Donc vous allez le rendre à Martinov…

– Ah, vous le connaissez ? Raille Romain faisant semblant d’être étonné.

– Oui ! Et Martinov va le rendre à Savourey…

– Savourey ?

– C’est le type chez qui le drone s’est échoué, je vous expliquerais tout ça ! Dans ce cas, mon drone, je ne vais jamais le revoir.

– Mais vous avez les plans, les notes, vous pourrez le reconstruire ?

– Tout n’est pas noté, il y a des réglages que j’ai eu du mal à faire, si on veut avoir un prototype propre, il faut mieux que je l’aie sous la main.

 

Et soudain Vanessa entraine Octave un peu plus loin.

 

– J’ai une idée ! Comme la batterie est replacée on peut faire redécoller le machin à partir de la maison de Savourey et on le récupère.

– Oui, mais faudrait pas qu’il l’enferme dans un placard !

– A ce moment-là, je gérerais ! Oh, meilleure idée, on va le faire décoller de chez Martinov quand Savourey va revenir le chercher. Il va avoir la rage Savourey !

– Oui, mais comment…

– T’inquiètes, je l’ai dans ma poche, le Martinov, et en plus, il est sympa comme tout, cet homme-là !

 

Octave revient vers les époux Framboisert qui en ont eux aussi profité pour se concerter.

 

Vanessa prit alors les choses en main devant les yeux étonnées de la petite assistance.

 

– Prévenez Martinov que je vais passer le voir, faite lui un compte rendu fidèle de ce qui vient de se passer ici. Je gère !

 

Vanessa et Octave s’apprêtent enfin à prendre congé,

 

– Juste une seconde ! Intervient Romain, je vais vous indiquez mes horaires de bureau pour me joindre avec le téléphone, là-bas je laisse souvent mon portable fermé.

 

Et pendant que Romain griffonne en prenant bien son temps, Edith descend et enfourche sa moto, prête à toute éventualité.

 

Mais cette précaution fut inutile, Octave revint rapidement avec le drone.

 

– Tu fais quoi maintenant ? demanda Octave à Vanessa.

– Je rentre me préparer, j’ai un rencard, demain, je m’occupe de Martinov et je t’appelle.

– Je suis vraiment désolé…

– Tout est bien qui finit bien, ne t’inquiètes pas mon petit chéri.

 

Vanessa marche dans la rue. Il n’y a pas beaucoup de station de métro dans ce quartier. Elle sort son smartphone afin de retrouver son chemin.

 

 » Ah ! Un message ! »

 

C’est son client du soir qui se décommande.

 

 » Et merde ! Et voilà qui recommence à pleuvoir ! Mon pépin ! Je l’ai oublié chez les Framboisert. Bon je vais aller le récupérer, je l’aime bien ce paraflotte. Et en plus j’ai envie de pisser. »

 

– C’est moi, Vanessa, j’ai oublié mon parapluie.

– Je vous le descend ! Répond Edith.

– C’est que j’ai aussi oublié de faire pipi…

– Montez !

 

On lui ouvre…

 

– Je suis trempée, je ne voudrais pas saligoter par terre.

– Pensez-vous, on donnera un coup de serpillière, c’est rien du tout. C’est la porte tout au fond.

 

Elle enlève prestement son blouson puis elle y va, elle y court, elle s’y précipite, mais pas assez vite, la voici qui pisse dans son pantalon.

 

« Et merde, et remerde et crotte de bique ! Manquait plus que ça »

 

Vanessa finit de pisser ce qui reste, mais la situation est catastrophique. Ça a coulé partout sur son pantalon, à gauche, à droite et au milieu.

 

« Bon, relativisons ! C’est pas grave, avec la pluie personne n’y fera attention. Oui mais dans le métro… Et puis merde, après tout j’en n’ai rien à foutre. »

 

Evidemment Romain et Edith découvrent la situation mais se gardent bien d’y faire allusion, ces gens-là ont du savoir-vivre.

 

– Bon, j’y vais !

– Ça tombe vraiment beaucoup, attendez cinq minutes.

– Je ne voudrais pas…

– Mais non, on va poser une serviette sur le fauteuil et on va vous servir quelque chose de chaud, un chocolat, un déca.

– Un chocolat alors !

 

Les Framboisert s’en vont en cuisine.

 

– On tente le coup ? Elle m’excite ! Demande Edith

– Ça me parait compliqué. Et puis elle a dit qu’elle n’était pas libre ce soir !

– C’est du bluff. Laisse-moi faire !

 

Et tandis que Vanessa sirote son chocolat, Edith la branche :

 

– Quelle aventure ! Il vous a entraîné dans un drôle de truc Monsieur Octave !

– Hum

– Vous êtes sa secrétaire je suppose ?

– Pas exactement !

– Je ne voudrais pas être indiscrète.

 

« Qu’est-ce qu’elle essaie de savoir ? Martinov a dû raconter à Romain que j’étais une pute, mais Edith est-ce qu’elle le sait ? »

 

– On va dire que je suis sa petite protégée ! De mon côté, j’ai énormément d’estime pour Monsieur Octave

 

Voilà une réflexion qui embarrasse Edith. Déjà il n’était pas évident que Vanessa soit bisexuelle, mais là ça se compliquait ! Facile et vénale sans doute mais pour le reste ? Certaines filles n’aiment pas qu’on leur dise qu’elles sont putes même quand elles le sont.

 

Alors de peur de se prendre un râteau, elle décida de laisser tomber et fit un geste d’impuissance en direction de Romain.

 

Ce dernier prend le relais et joue une carte maladroite.

 

– Quel dommage que vous ayez une obligation ce soir, nous aurions eu sans cela grand plaisir à vous avoir à notre table.

– En fait, je vais rentrer chez moi…

– Alors dans ce cas, pourquoi ne pas se faire ce restau ?

– Et pour faire quoi ? Je ne suis pas compétente pour parler technique, et je ne le suis pas non plus pour parler affaires. Alors à quoi bon ?

– Pour me faire pardonner le fait d’avoir été méchant avec vous.

– Ah ! C’est pour ça ? Je pensais un moment que vous vouliez me draguer, mais comme il y a Madame…

– Mon mari est un dragueur fou, mais ça ne me dérange pas, nous sommes un couple très libre. Intervint Edith.

 

« Bon, ça devient clair ! On va peut-être arrêter de tourner autour du pot… »

 

– Si vous voulez un trip à trois, autant le dire tout de suite ! Inutile de passer par la case restau.

– Euh

– Sauf que ce ne sera pas gratuit, je suis un peu vénale en certaines circonstances.

– Alors dans ce cas, pourquoi pas ?

– Et on paye d’avance ! Il faut bien respecter les traditions !

– Bien sûr ! Répond Romain qui réalise qu’il n’a pas assez de liquide. Euh, vous prenez les chèques ?

– Normalement non, mais comme on est amené à se revoir…

 

Dehors la pluie redoublait d’intensité.

 

– Dites-moi exactement ce que vous voulez ? Madame va se contenter de regarder ou elle veut participer ?

– J’aimerais autant participer ! Précise Edith.

– Mais autant que vous sachiez, je n’ai encore jamais eu de femmes comme cliente.

– Ça vous pose un problème ?

– Non pas du tout, mais autant que les choses soient claires, sinon j’ai déjà fait des trios avec une autre fille, mais c’était des collègues. Bon, vous voyez ça comment ?

– On se déshabille, on va sur le lit et on improvisera.

– Hum ! Juste du classique ? Sinon je fais aussi des petites spécialités : petite domination, pipi…

– On verra ! On a un gode, on pourra l’utiliser ! Précise Edith.

– Avec plaisir ! Mais il sera pour qui le gode ?

– On l’utilise tous les deux !

– Ah ! Ah ! Monsieur aime bien se faire pénétrer le petit trou ?

– Tu peux m’appeler Romain. Et on peut se tutoyer !

– Oui, mon biquet, mais ça ne répond pas à la question.

– Ben, oui j’aime bien !

– Et toi, ça t’excite, quand il a un gode dans le cul ? Demande-t-elle à Edith.

– Oui, j’adore !

– Vous m’avez l’air bien déluré tous les deux. Bon, je vous propose de faire comme ça : c’est moi qui mène la barque, évidemment vous me corrigerez si ça ne va pas dans le sens que vous souhaitez. Ça marche ?

 

Edith et Romain se consultent du regard et signifient qu’ils sont d’accord.

 

– Viens là, toi ! Demande-t-elle à Edith qui s’approche sans chercher à comprendre.

 

Et sans crier gare Vanessa colle sa bouche sur celle d’Edith Framboisert, et les deux femmes s’échangent un long baiser baveux.

 

– Humm, ta femme m’a l’air d’être une sacrée gouine ! On file dans la chambre ?

 

Et là tout le monde se déshabille, Vanessa en profite pour complimenter Edith.

 

– T’es drôlement bien foutue, toi !

– Bof ! Je ne le plains pas ! Toi, tu n’es pas mal non plus.

– Faudrait que je perde quelques kilos.

– T’es bien comme ça et puis ta poitrine est superbe.

– Tu veux la caresser !

 

Edith approuve de la tête et palpe les seins de l’escort-girl, avant de se servir de sa bouche pour gouter à ses jolis tétons arrogants.

 

– Viens sur le lit, on va se gouiner, lui il va nous regarder en se branlant et après on l’enculera avec le gode, ça te convient comme programme ?

 

Ça convenait.

 

En fait Vanessa était toute contente d’avoir Edith comme cliente. Les mecs, elle connaissait trop et même si la compagnie de certains d’entre eux à l’instar d’Octave lui était agréable en dehors du plumard, les ébats sexuels, qu’elle s’efforçait néanmoins d’accomplir avec conscience professionnelle, ne l’excitaient plus.

 

Dans le cadre de son activité, elle avait pratiqué plusieurs fois des trios, mais la relation entre femmes y était faussée, elles étaient là pour satisfaire le client et non pour se donner du plaisir entre elles. Evidemment dans cette figure de style le client demandait à ces demoiselles de se gouiner, et là bien souvent, elles simulaient.

 

Le contexte était ici complétement différent, Edith lui plaisait, elle pouvait se lâcher, donner du plaisir et en recevoir, elle n’allait pas se gêner !

 

– T’as la peau douce ! Dit-elle à sa cliente.

– Toi aussi, et tu sens bon !

 

Vanessa caresse sa cliente un peu partout, l’embrasse, lui, lèche longuement les seins dont les tétons sont durcis par l’excitation, l’embrasse de nouveau tandis que sa main glisse vers sa chatte, que les doigts la pénètrent. Elle descend lentement puis quand son visage est devant le sexe d’Edith, elle joue de sa langue sur ses chairs délicates déjà humide de plaisir.

 

« Ben dit donc, qu’est-ce qu’elle mouille la belle mature ! Mais moi aussi, je mouille, ça faisait longtemps que je n’avais pas mouillé en bossant ! »

 

La langue de Vanessa se précipite sur le clitoris d’Edith et se met à tourbillonner telle une abeille recueillant son pollen. Madame Framboisert est bientôt atteinte de soubresauts qu’elle accompagne de longs râles significatifs. Ses mains accrochent le dessus de lit sur lequel on a oublié d’étendre une serviette, Sa respiration devient haletante, ses cris s’intensifient, elle se raidit comme un bout de bois et finit par jouir en gueulant comme une damnée et en faisant une énorme tache sur le plumard

 

– Ben, toi alors !

– Hé ! C’est que je suis une pro !

– Tu m’as tué !

– Je vais t’avouer un truc, ou plutôt non, je vais te montrer, regarde ma chatte.

– Wha ! Tu mouilles autant que moi !

– Forcément, tu m’as excitée.

– Ça te dirait de me lécher ?

– Bien sûr que ça me dirait, mais avant faut que j’aille faire pipi.

– Je peux regarder ?

 

La question est bien sûr un galop d’essai, tout dépend maintenant de ce qu’elle va répondre. Certain répondent par une fin de non-recevoir sous forme de plaisanterie, d’autres entre carrément dans le jeu… comme Edith.

 

– Si tu regardes, je vais t’éclabousser partout !

– Pas grave !

– T’es vraiment une petite salope ! Tu me plais bien ! Bisous !

 

Et sur ces mots Edith tend ses lèvres à Vanessa qui les acceptent bien sûr, et c’est reparti pour un roulage de pelle.

 

– Hé ! Les filles, ça ne vous fait rien de me laisser en rade ! Proteste Romain.

– Je vais m’occuper de toi, mais je n’ai pas fini avec Edith, elle veut me montrer son pipi et après elle me lèche.

– C’est même pas vrai ! Proteste cette dernière, c’est elle qui veut me voir pisser, et même que je crois que je vais lui pisser dessus.

– Je vais regarder ça ! Ne peux s’empêcher de dire Romain.

 

Edith s’assoit sur le bord de la cuvette des toilettes de façon à ce qu’elle puisse orienter son jet, Vanessa se positionne entre ses cuisses en ouvrant la bouche signifiant par là à sa partenaire qu’elle n’a rien contre le fait de la boire. Quant à Romain, il reste dans l’entrebâillement de la porte, la bite à la main.

 

Et c’est parti ! Et c’est qu’elle pisse dru la dame Framboisert. Vanessa en reçoit partout et en avale pas mal, tout cela reste festif, on rigole, on s’amuse, le sexe ne devrait jamais être triste !

 

– Je suppose que tu vas me nettoyer la chatte, maintenant !

– Ben oui, ça fait partie du jeu.

 

Vanessa est donc de nouveau entre les cuisses de la belle Edith. Elle pensait se livrer à un simple nettoyage coquin, mais voilà que sa partenaire se met de nouveau à émettre des petits cris de plaisir.

 

« C’est pas vrai, qu’elle va repartir ! »

 

Effectivement, après que l’escort-girl lui ait de nouveau titillé le bouton, Edith Framboisert jouissait pour la seconde fois en quelques minutes de façon toujours aussi démonstrative.

 

– Viens sur le lit, je vais te rendre la politesse ! Finit-elle par dire en reprenant ses esprits.

– Faudrait peut-être mettre une serviette, le lit va être trempée. Intervient Romain.

– Ben qu’est-ce que t’attends pour en sortir une ? Lui répond sèchement Edith.

 

Vanessa s’allonge mollement sur le lit, puis se ravise en se positionnant en levrette, les jambes écartées et le croupion relevé.

 

– Tu le trouves comment mon cul ! Demande-t-elle.

– On en mangerait ! Répond la brune.

– Et bien qu’est-ce que t’attend ?

 

Edith approche sa langue de la rosette toute mouillée de l’escort-girl et commence à s’en régaler comme elle le ferait d’une bonne glace à la pistache, sauf qu’ici le goût en est quelque peu différent. Son anus s’entrouvre, Edith y rentre deux doigts, les fait aller et venir.

 

– Oh, que c’est bon ce que tu me fais ! J’ai envie de me faire enculer, viens Framboisert, viens me prendre le cul.

 

Romain qui ne s’attendait pas à être sollicité si tôt, s’enfile une capote vite fait et pénètre dans le cul de la belle avec une facilité déconcertante.

 

Excitée comme une puce en chaleur, Vanessa se met à hurler sa jouissance trois minutes chrono après l’assaut. Elle crie, elle mouille, elle gesticule, Romain comprend qu’il doit se retirer. L’escort se met sur le dos et du geste invite Edith à venir la lécher.

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Cette dernière ne se fait pas prier et vient lui téter la chatoune trempée de ses sucs intimes.

 

Vanessa se met à haleter

 

– Le clito, le clito !

 

La langue d’Edith y va faisant jouir la belle une nouvelle fois.

 

– Ben dites donc, les filles, vous n’arrêtez pas ! Commente Romain.

– J’arrive, je vais m’occuper de toi ! Lui dit Vanessa, couche-toi sur le dos, je vais te faire des trucs.

 

Et sans crier gare Vanessa lui attrape les tétons et se met à les tortiller.

 

– T’aimes ça, on dirait ?

– Oui, un peu plus fort, si tu veux !

– Bien sûr que je veux !

– Regarde-moi ça, tu bandes comme un cochon. Je sais ce que tu veux maintenant, tu veux que je te mette le gode dans le cul, c’est ça, non ?

– Oui, j’aime bien !

– T’es un cochon !

– Oui mais c’est un gentil cochon ! Intervient Edith.

– Alors ça va ! Je suis sûre que ton fantasme c’est de te faire enculer par une vraie bite !

– Il l’a déjà fait ! Précise Edith qui se fait provocatrice. Et il aime ça !

– Et il t’a raconté ?

– Encore mieux, il l’a fait devant moi !

– Mon Dieu je suis tombée chez un couple de pervers ! Répond Vanessa sur le ton de la plaisanterie.

– Des gentils pervers ! Rectifie Edith

– Alors comme ça tu te fais enculer et tu suces des bites ?

– Pas tous les jours, mais disons que ça m’est arrivé !

– Et tu aimes ça avoir une bite dans la bouche ?

– Hummm, j’adore !

– T’as raison, moi aussi !

 

L’ambiance devient complétement débridée, mais le sexe et la fantaisie ne sont pas incompatibles, loin de là.

 

Vanessa attrape le gode et le présente à Romain !

 

– Tiens, vas-y, montre-moi comment tu suces les bites et après je te le foutrais dans le cul.

 

Romain s’empare du gode et mime une fellation avec application, titillement du gland, léchage de la hampe, longs allers et retours en plein bouche.

 

– Bon, assez rigolé, tu vas le prendre dans le cul, maintenant. Allez met toi en levrette que je vois un peu tes grosses fesses.

 

Et sans crier gare, Vanessa lui flanque une série de fessée.

 

– Eh, oh ! moins fort !

 

La fille arrête !

 

– Te fâche pas mon biquet, c’est juste pour te punir de m’avoir fait mal au bras sur ton balcon tout à l’heure. Allez ouvre-moi ce cul, attention, hop, ça rentre.

 

Le gode est muni en sa base d’un petit anneau permettant de mettre en route un vibrateur, elle l’actionne tout en le faisant aller et venir.

 

– C’est bon, hein ?

– Oh, oui !

 

Vanessa fait durer le plaisir pendant plusieurs longues minutes avant de le retirer d’un coup sec.

 

– Oh, là ! Oh là !

– C’est bon quand on le retire comme ça, hein ?

– Oui !

– Attend je vais recommencer.

Martinov19f2

Elle réintroduit la fausse bite dans son fondement, l’enfonce profondément et une nouvelle fois la retire d’un geste brusque.

 

– Oh ! C’est trop bon !

 

Romain se redresse et se retrouve le visage contre les seins de la fille.

 

– Je peux ?

– Vas-y régale-toi, lèche-moi mes gros nénés !

 

C’est bien sûr ce qu’il fait, tous les hommes (enfin presque tous) font une fixation sur les poitrines et Romain ne fait pas exception s’enivrant de ses jolis courbes et de ces impertinents tétons bruns

 

– Une petite pipe pour finir ?

 

Vanessa n’eut pas besoin de le sucer longtemps, l’homme éjacula dans sa bouche. Comme elle n’avalait pas le sperme de ses clients elle vint embrasser Edith et lui restitua la semence de son époux.

 

Après s’être douchée et rhabillée, Vanessa consulte son smartphone, il y a un message d’Octave.

 

« Il ne faudrait surtout pas que Martinov refile nos coordonnées à Savourey. Tu crois que tu pourrais intervenir en ce sens ? »

 

– Ça devrait pouvoir se faire ! Répond-elle.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 11:09

Professeur Martinov 19 – Le drone, la nièce et la masseuse 5 – Vanessa en mission par Maud-Anne Amaro

 

stamp rousse

Mardi 6 février

A 10 heures, Vanessa sonne chez le professeur Martinov. Elle ne sait pas trop dans quoi elle se lance, mais sait que si elle réussit, elle empochera une prime substantielle, et puis ce jeu l’amuse.

 

C’est Béatrice qui lui ouvre, les deux femmes se toisent quelques instants.

 

– Bonjour, je désirerais voir le professeur Martinov.

– Vous n’avez pas rendez-vous ?

– Non, mais je souhaiterais m’entretenir un court instant avec ce monsieur, c’est urgent et confidentiel.

– Une seconde, je vais voir s’il peut vous recevoir.

 

Béatrice informa donc le professeur qu’une « pétasse rousse » désirait le voir. S’il s’était agi d’un chauve à moustaches, il n’aurait peut-être pas accepté l’entretien, mais une « pétasse rousse », vous pensez bien…

 

On fit entrer Vanessa dans le petit bureau où nos deux chercheurs recevaient leurs visiteurs.

 

« Merde, la blondasse ne décolle pas, ça va foutre mes plans en l’air. » Fulmine Vanessa

 

– Euh, j’aurais souhaité m’entretenir de façon confidentielle avec monsieur Martinov…

– Pourquoi ? Je gêne ? Railla Béatrice.

– Béatrice est mon associée ! Crut devoir ajouter le professeur.

– C’est confidentiel ! Confirma Vanessa en éclairant son visage du plus beau de ses sourires.

 

Béatrice n’insiste pas et sort de la pièce.

 

– Bon, je vous laisse tous les deux ! Ne faites pas de bêtises !

 

Vanessa en profite pour déboutonner le haut de son chemisier. L’échancrure de son soutien-gorge est désormais bien visible. Martinov, qui n’est pas complètement fou, loin de là, flaire le chantage à la testostérone.

 

« Soyons sur nos gardes ! »

 

– Je serais directe, et je vais jouer cartes sur table. Je viens vous proposer un petit arrangement de vous à moi !

– Un arrangement de quoi ?

– Au sujet du drone !

 

« Oups ! »

 

Et c’est là que tout peut se jouer ! L’interlocuteur aurait été un chauve à moustaches (encore lui !) Martinov eut éconduit l’importun, éventuellement manu militari, oui mais voilà l’interlocutrice n’est pas un chauve à moustaches mais une superbe rousse à la poitrine aguichante. Donc plutôt que de la jeter, le professeur préfère attendre de savoir jusqu’où elle peut aller et en même temps profiter du spectacle ! On ne se refait pas surtout à cet âge !

 

– Mais concrètement ?

– C’est tout simple ! Je souhaite juste effectuer une petite vérification technique sur ce drone, ça ne prendra que deux minutes et après je m’en vais !

 

« C’est donc la complice du type qui a téléphoné vendredi ! C’est quoi cette salade ? »

 

Sauf qu’en l’occurrence, Martinov n’avait pas besoin de mentir.

 

– C’eut été avec grand plaisir, mais voyez-vous, l’objet n’est plus chez moi, je l’ai confié à un confrère pour des analyses complémentaires.

– Ah !

– Comme vous dites !

– Mais vous allez le récupérer ?

– Oui, mais je ne sais pas quand ?

 

« Ça se complique ! » Enrage la belle escort-girl.

 

– Je suppose qu’à priori, vous n’aurez pas convenance à me communiquer les coordonnées de votre confrère ?

– Vous supposez fort bien !

– Même en faisant un petit effort ? Parce que je peux être très gentille vous savez ?

 

Il commence à avoir chaud notre bon professeur. Très chaud !

 

– N’y pensez même pas !

– Si, si, j’y pense un peu quand même ! Parce que pour vous, quel serait le préjudice ? Hein ? Je ne vous vole rien, je vérifie juste un truc et on en reste là ! Ça vous plairait que je vous montre ma poitrine ?

– Mais vous n’êtes pas sage !

– Ah, vous avez remarqué ?

– Et vous croyez que je vais satisfaire à votre demande pour si peu ?

– Comment ça, « pour si peu » ? Vous êtes gonflé, vous ! Vous n’aimez pas les jolies poitrines ? Minaude-t-elle

– Si, si bien sûr ! Mais…

– Mais quoi, je vous demande un petit renseignement de rien du tout, en échange, je vous en fous plein la vue, c’est équitable, non ?

 

Martinov est déstabilisé, il se dit que ce qu’il aurait de mieux à faire serait de virer cette intrigante, il ne sait trop comment faire, mais tente d’improviser.

 

– Ecoutez mademoiselle, nous allons mettre fin à cet entretien…

– Vous ne savez pas ce que vous perdez !

– Si, mais dans la vie, il faut parfois faire des choix douloureux !

– Dans ce cas, vous n’avez pas fait le bon !

– Restons-en là !

– Et contre une pipe, vous me le donneriez le renseignement ?

– M’enfin ?

– Vous ne dites pas non !

 

Eh oui, le professeur Martinov ne dit pas non, mais pas uniquement pour des raisons dites lubriques, mais parce qu’il venait de naître en lui une idée qu’il n’aurait pas hésité à qualifier de géniale :

 

– Je vais vous laisser quelques secondes, je me renseigne auprès de mon confrère, je vais lui demander s’il peut consentir à vous recevoir.

 

– Mais je vous en prie, faites donc, cher ami !

 

Martinov rejoint Béatrice.

 

– Qu’est-ce qui se passe, t’es tout rouge, c’est la nana qui te fais cet effet-là ? Tu devrais faire attention à ta tension !

– J’ai une idée, je t’expliquerai tout à l’heure, je monte là-haut téléphoner à Romain, essaie d’occuper la fille pendant ce temps-là, j’ai pas trop confiance !

– Bien chef !

 

Béatrice toise Vanessa qui surprise de cette intrusion se reboutonne un peu son haut avec un petit sourire forcé.

 

– Fait chaud ici !

– Ah ! Vous trouvez !

 

« Jolie plante, mais elle devrait suivre un petit régime ! J’espère qu’elle n’est pas en train d’entortiller mon petit professeur ! »

 

– Le professeur vous prie de l’excuser, il doit téléphoner, je vous fais un café ?

– Volontiers, avec un nuage de lait, si vous avez !

– Mais bien sûr !

 

« Tu veux pas des croissants non plus pendant que tu y es ? »

 

Béatrice s’absente deux minutes, revient avec deux cafés et s’assoit devant Vanessa. Les deux femmes ne savent quoi se dire bien que Béa brûle de provoquer la jolie rousse.

 

– Ça se passe comme vous voulez avec le professeur Martinov ?

– Nous négocions ! Répond Vanessa.

– Je suis sûre que vous êtes une négociatrice redoutable !

– Redoutable, je n’en sais rien, mais disons que c’est mon métier, je fais du public-relations.

 

Béatrice ne peut s’empêcher d’éclater de rire.

 

– Excusez-moi, je ne voulais pas me moquer !

– On ne juge pas les gens sans les connaître, j’ai appris ça à l’école, ça m’est resté !

– Je ne vous juge pas !

– D’une certaine façon, si ! Et je ne souhaite pas continuer cette conversation qui ne sert à rien…

– Mais…

– Peut-être un jour aurons-nous l’occasion de négocier ensemble, je me ferais un plaisir de vous montrer ce que je suis capable de faire.

– Mais…

– Maintenant, racontez-moi ce que vous voulez, je ne vous répondrais plus. J’aimerais bien boire mon café tranquille. Ah, vous avez oublié le sucre !

 

Béatrice se retint de lui répondre une vacherie genre « t’as pas besoin de sucre, t’es assez grosse comme ça ! ». Elle estima inutile de provoquer un clash qui pourrait nuire à Martinov. Mais elle l’avait saumâtre

 

« Cette salope a réussi à me déstabiliser. Elle ne perd rien pour attendre. Quelque chose me dit que je devrais pas tarder à la croiser de nouveau, et là je n’aurais aucune raison de me retenir. »

 

Béatrice revient avec du sucre, puis elle s’assoit devant Vanessa, sort son téléphone portable et entame une partie de solitaire.

 

Vanessa se retient de lui envoyer une vanne afin de lui signifier qu’elle n’a pas besoin de chaperon, mais comme elle s’est promis de ne plus lui parler…

 

« Si je te retrouve, ma blondasse, on va bien se marrer ! »

 

Et elle aussi, sort son portable, c’est pratique les portables, ça permet de se donner une contenance.

 

Evidemment le lecteur se demande quand aura lieu cette confrontation qui menace d’être explosive ! Le lecteur devra patienter.

 

Pendant ce temps, Martinov patiente aussi, le portable de Romain Framboisert ne répondant pas, il essaie de le joindre à son travail sur son numéro professionnel, et là, sa secrétaire lui demande d’attendre cinq minutes…

 

– Ah, Martinov ! Excuse-moi, j’étais avec un client chiant. Je suppose que tu appelles pour le drone ? Je n’ai pas encore eu le temps de m’en occuper…

– Non, non, je ne suis pas si pressé, mais tu te demandais comment retrouver son propriétaire.

– Oui ?

– Ben j’ai peut-être une piste…

 

Et le professeur lui résume le coup de fil du faux Savourey, et la visite de la rousse.

 

– Hum ! Elle pourrait venir chez moi disons à 18 h 30 et je pourrais par exemple la faire suivre par Edith. Je vais peaufiner tout ça, dis-lui que c’est d’accord. Elle est comment la fille.

– Une jolie rousse, un tout petit peu dodue, non pas dodue, pulpeuse on va dire ! Jolie sourire…

– J’ai hâte de la voir !

 

Martinov redescend gai comme un pinson, libérant Béatrice de sa mission de garde chiourme.

 

– Il était réticent, mais finalement il est d’accord ! Annonça-t-il à Vanessa.

– Ben vous voyez, on finit toujours par s’arranger !

– Ce sera à 18 h 30, rue des Archives.

– Chez qui ?

– Je vous le dirais quand j’aurai eu ma petite récompense.

– La confiance règne ! Mais en fait c’est moi qui prends les risques. Imaginez que vous me fournissiez une adresse bidon ?

– Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit !

– Moi si !

– Alors on fait comment ?

– Je suppose que vous êtes un gentleman, alors je prends le risque. On fait ça où ?

– Montons dans ma chambre.

– On y va approuva-t-elle en saisissant son sac à main au passage.

 

Vanessa demande à Martinov de baisser son pantalon puis de s’assoir sur le bord du lit. Il obtempère mais soulève également sa chemise.

 

– Ah, je vois, tu vas te pincer tes tétons en même temps ?

– A moins que vous vous en chargiez ?

– Tutoyons-nous, je préfère. En fait le deal c’était juste une pipe ! Alors je vais te faire une pipe et crois-moi je vais m’appliquer, mais ce sera juste une pipe.

 

Vanessa prend la bite du professeur dans ses mains et commence par faire joujou avec, décalottage, petits mouvements de masturbation, caresses sur les couilles. L’endroit est propre à part une légère odeur d’urine, cela aurait cassé le charme de lui demander se faire une rincette.

 

Elle approche sa langue et se met à lui léchouiller le gland avec agilité. Le geste est si efficace que le professeur commence à pousser des petits cris. Il se pince lui-même les tétons mais aurait préféré que la fille lui fasse.

 

Après cette entrée en matière, la jeune escorte embouche le pénis et se met à le sucer en cadence.

Martinov19e

– Oh ! la !

– Un problème ? demande la fille

– Non, c’est bon !

– Qu’est-ce que tu crois, je suis une pro !

– Admettons que je veuille faire plus de choses.

– Tu voudrais me voir à poil ? Me faire l’amour ? Me sodomiser ? On peut même faire des petites spécialités. C’est toi qui vois, moi je ne te force pas, ce n’est pas mon genre.

– Une demi-heure ? C’est possible.

– Mais bien sûr mon biquet, on paye d’avance ! Lui précise-t-elle, c’est 150 mais comme je te devais une pipe, ça ne fera que 100.

– Mon portefeuille est en bas

 

Vanessa choisit alors de faire confiance au professeur craignant que cette diversion soit de nature à le démotiver.

 

– Allez, c’est parti, on a dit une demi-heure, mais je ne regarde pas ma montre, ce n’est pas mon genre. On se met à poil. Attention les yeux, je vais t’en mettre plein les mirettes.

 

Vanessa se déshabille « normalement » c’est-à-dire sans lenteur calculé ni précipitation inutile. Elle enlève tout, sans lui faire le numéro du soutien-gorge, puisqu’elle estime que ce client-là, elle ne le rêvera plus jamais.

 

Ah, j’en vois quelques-uns qui voudrait savoir ce qu’est le « numéro du soutien-gorge » ! Alors j’explique.

 

Imaginons que Vanessa au lieu d’être toute nue ait conservé son soutif et se comporte comme si elle allait le garder. A tous les coups, le client va demander : « Tu n’enlèves pas ton soutien-gorge ? », et Vanessa de répondre : »si je vais l’enlever, puisque c’est demandé si gentiment ! ». Pour le client ce qui est en fait un acte obligé, se transforme en faveur. C’est du marketing ! C’est un classique ! Fin de la digression.

 

Martinov bave de concupiscence devant la plastique de la belle.

 

« Un peu dodue, mais ce n’est pas pour me déplaire ! »

 

Comme beaucoup de bonhommes, le professeur fait une fixation sur les seins des femmes.

 

– Je peux t’embrasser les seins !

– Tu tètes pas, tu mordilles pas, sinon tu peux y aller, ils sont à toi.

 

Voilà une chose qu’il ne faut pas dire deux fois à Tonton Martinov qui se jette sur le néné droit de la belle. Et vas-y que je le lèche, que j’aspire et que je recommence. Et évidemment il bande comme un taureau.

 

Mais le professeur a de l’éducation et s’en voudrait de passer pour un soudard, il se dégage alors avec un sourire satisfait.

 

– Et l’autre ? Lui dit Vanessa, il va être jaloux !

 

(Ça aussi c’est du markéting)

 

Alors il recommence avec le sein gauche ce qu’il a prodigué au sein droit.

 

Contrairement aux prostituées de rues qui refusent le baiser sur la bouche, les escorts-girls accepte de le faire, aussi le professeur est-il surpris (agréablement surpris, bien sûr) quand Vanessa lui offre ses lèvres pour le plus doux des baisers.

 

– Bon assis toi, je vais te sucer.

 

Martinov s’assoit donc sur le rebord du lit. La fille lui embouche de nouveau la bite tandis que ses petits doigts agiles viennent lui pincer ses bouts de seins. L’homme sent son plaisir monter.

 

– Attends, je ne voudrais pas jouir trop vite ! Prévient-il

– Pas grave, je t’ai promis une demi-heure je resterai une demi-heure, même si tu jouis, mais bon, je vais essayer de temporiser.

 

Délaissant la verge de l’homme, elle s’intéresse alors à ses testicules qu’elle prend en bouche pour les faire rouler, puis elle a une autre idée : sa main passe sous le sexe, franchit le périnée et un doigt vient taquiner le trou du cul du professeur.

 

– Tu aimes ?

– Oui !

– Je l’enfonce ?

– Vas-y !

 

Un second doigt rejoint le premier et c’est parti pour une série de va-et-vient dans l’anus de Martinov qui se pâme de plaisir.

 

– T’aimes ça, mon cochon ! Dommage que je n’aie pas apporté un gode.

– Mais j’en ai un ! Répond le professeur par réflexe.

– Eh bien, sors-le, je vais t’enculer avec !

 

Aussitôt dit, aussitôt fait et voilà Vanessa qui sodomise allégrement notre vert professeur lequel n’avait vraiment pas programmé ce genre de chose pour cet après-midi.

 

– T’es vraiment un petit cochon, toi ! Tu ne serais pas un peu gay ou un peu bi !

– Légèrement bi, on va dire, légèrement bi !

– T’as déjà sucé des bites ?

 

Martinov revient un moment à la réalité et se rend compte qu’il est parti pour faire des confidences sexuelles à une parfaite inconnue.

 

– Mais, ça ne vous regarde pas, chère amie ! Répond-il avec un ton de grand seigneur.

– Et t’as aimé ça ?

– Mais je n’ai jamais dit que je l’avais fait.

– Tu ne l’aurais jamais fait, tu m’aurais répondu « je ne l’ai jamais fait », ce n’est pas ce que j’ai entendu comme réponse.

– Mais t’es une vraie sorcière !

– Oui, mais une gentille sorcière ! Alors, c’est bon de sucer des bites ?

– Je n’ai pas trouvé ça désagréable.

– Et tu t’es fait prendre aussi ?

– T’en as beaucoup des questions comme ça, continue avec le gode, c’est trop bon.

– Tu sais je vais t’apprendre une chose, tous les hommes ont un côté bisexuel, la plupart se refusent à l’admettre, se mentent à eux-mêmes ou font dans l’hypocrisie, mais c’est comme ça. Au moins toi tu n’es pas hypocrite, j’apprécie.

 

Mais elle eut le tact de ne pas continuer cette conversation. Retirant avec beaucoup de doigté le gode du cul du professeur, elle lui demanda si cela lui dirait de l’enculer, avec capote, bin évidement mais Vanessa en escort-girl bien consciencieuse en avait toujours en permanence dans son sac à main. Vous pensez bien que Martinov n’allait pas dire non.

 

Vanessa se met en levrette, les cuisses écartées, le popotin relevé, offrant une vue imprenable sur tous ses trésors.

 

– Oh ! Que c’est beau ! S’exclame le professeur !

 

Il trouve ce postérieur tellement troublant qu’il refreine l’envie de lui flanquer une fessée, il n’a pourtant rien d’un sadique, notre bon professeur Martinov, mais que voulez-vous, les pulsions…

 

Alors, bandé comme un arc et excité comme une puce, il pénètre le cul de la belle sans autre forme de procès et la lime jusqu’à ce qu’il jouisse en grognant.

 

– Et bien voilà ! Ça t’a plu ? Demande-t-elle.

– Oui, c’était bien, c’était sympa !

– Mais où tu vas ! Reste ici, la demi-heure n’est pas finie. Je vais te faire un petit câlin !

 

Martinov eut alors la surprise de voir la fille le caresser doucement et lui faire des petits bisous sur les lèvres.

 

« Je rêve ! »

 

– Dis-moi, question indiscrète, ta secrétaire, elle ne va pas trouver ça drôle qu’on se soit isolé une demi-heure ?

– Béatrice ? Oh, elle en a vu d’autres !

– Qu’entend tu par-là ? Qu’elle serait aussi coquine que toi ?

– Pour le coup ça devient indiscret !

– Bon, on va y aller, un dernier bisou ? Et en bas n’oublie pas de me payer.

 

En redescendant, ils croisèrent Béatrice.

 

– Alors la négociation a aboutie ? Railla-t-elle.

– Ce fut parfait, répond Vanessa, entre gens raisonnables on peut toujours trouver un terrain d’entente.

 

Béatrice s’abstint de répondre par une vacherie, il n’y a qu’au cinéma qu’on a toujours la bonne répartie au bon moment.

 

Martinov sorti son portefeuille, Béa qui avait tout compris, ou presque, fit semblant de ne pas voir le professeur rétribuer la belle pour son excellent service.

 

Une fois Vanessa partie, le professeur expliqua à Béatrice :

 

– Elle va se pointer chez Framboisert qui refusera de lui donner le drone, mais il va s’arranger pour remonter sa piste, et il saura qui est l’inventeur de ce machin.

– Hum ! si ça marche, c’est pas mal ! Et il t’a fallu une demi-heure de tête-à-tête avec elle pour arriver à ce résultat.

– Un tête-à-tête bien agréable !

– Ben voyons !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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