Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 09:04

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 25 – La galerie du sous-sol par Maud-Anne Amaro

 

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Béatrice se lança alors dans le récit de ses péripéties, son interview avortée avec la vieille héritière, sa rencontre avec Ninotchka, et surtout ses mésaventures avec l’affreux, Herman Gringola.

 

– Je ne sais pas qui c’est ? Un membre de la famille, je suppose ?

– Moche comme un pou ? Intervient Thérèse.

– Assez laid en effet !

– C’est bien Herman Gringola, mon neveu. Je ne l’ai vu qu’une fois, pas vraiment sympa comme garçon !

 

Gérard prend des notes, le professeur Martinov prend le relais de Béatrice, évite de raconter comment il s’est laissé fouiller son portefeuille par Ninotchka et édulcore le récit de la visite de Louis Gringola.

 

– Louis Gringola paraissait au courant pour le contrat que nous avons signé avec Thérèse, il semblait juste avoir besoin d’une confirmation…

 

Puis se tournant vers cette dernière :

 

– Je suppose que c’est vous qui l’avez mis au courant ?

– Moi ? Mais pas du tout !

– Alors j’ignore comment il a fait pour me trouver.

– Attendez, reprend Thérèse, vous lui avez confirmé pour le contrat ?

– Non pas du tout, mais il l’a deviné, je veux dire il en a déduit….

 

Martinov déteste mentir et en ce moment il est rouge de confusion, il enchaine avec la visite de la mystérieuse jeune femme brune.

 

– C’est Maria-Ines ! Intervient Thérèse.

– C’est qui ?

– La petite amie d’Herman.

 

Martinov n’en croit pas ses oreilles.

 

– Ce n’est pas possible !

– Bien sûr que c’est possible, cette nana est probablement une coureuse de dot.

– Et Herman, il gobe ?

– Je suppose tout simplement qu’il y trouve son compte ! Conclut Thérèse.

 

Gérard relit ses notes.

 

– Résumons-nous, je parlais tout à l’heure de l’aspect dangereux de l’affaire, je le prends à ma charge : de deux façons : D’abord dès que je le pourrais, je vais me rendre chez Herman muni de ma carte de flic, je vais leur foutre la trouille de leur vie et à mon avis, ils ne nous feront plus chier. Mais je vais faire encore mieux que ça, j’ai toujours un appartement de fonction à Paris dans le 16ème, je le mets à votre disposition, le temps que l’affaire se décante. Ainsi personne ne vous trouvera. Il faudra vous mettre en vacances, reporter vos rendez-vous et désactiver la géolocalisation de vos téléphones. Ça vous convient ?

 

Martinov dubitatif se tourne vers Béatrice.

 

– Donc nous n’avons plus aucun rôle dans cette affaire ? Demande-t-elle.

– Eh si ! Peut-être pas toi Béatrice, mais seul le professeur reste en mesure de percer le mystère de la table.

– Et je vais l’examiner comment ? Demanda ce dernier.

– Ah, ah ! Voici mon plan…

 

Personne ne trouva rien à dire.

 

– Ça ne va pas bruler ? Demanda Gérard à sa compagne.

– Non, le couscous, plus ça mijote, meilleur c’est.

– Alors à moins que vous mouriez de faim, je vous propose de visiter ma seconde galerie au sous-sol.

 

Il n’y eut pas d’objection mais Béatrice ne put s’empêcher de vanner.

 

– On se déshabillera sur place ou on commence ici ?

– Sur place, voyons ce sera plus fun. Répond Gérard sans se démonter.

 

Pour être hard, la galerie l’était véritablement, déjà les tableaux ne faisaient pas dans la dentelle : une scène de fellation juteuse, quelques jeunes femmes bondagées, une autre enchainée et fouettée et le reste à l’avenant. Le mur s’ornait également de chaines, de plusieurs instruments fouetteurs et d’une croix de Saint-André.

 

– Oui, le petit matériel, c’est pour le fun. J’ai organisé ici un petit vernissage il y a plusieurs mois, j’ai loué les services de quelques demoiselles que j’ai attachées et peinturlurées. J’ai quelques photos de l’évènement, je vous les montrerai. La pièce attenante contient aussi quelques tableaux, mais c’est surtout une pièce de confort, on peut s’y reposer, fumer, boire un verre, se détendre…

– …Baiser, faire des pipes… Ajoute Béatrice avec malice.

– Aussi, oui !

 

Thérèse, très excitée reste scotchée devant la croix de Saint-André.

 

– Ça te rend songeuse, on dirait ? Lui dit Gérard.

– Je me demande si j’aimerais être attachée après ce truc ?

– Tu veux qu’on t’attache pour essayer ?

– Pourquoi pas ? Oui ! je veux bien !

 

Elle a dit « oui » mais ne bouge pas.

 

– Si tu veux qu’on t’attache, il faut te déshabiller, Thérèse !

– J’entends bien, mais on n’est pas pressé.

– C’est une sensation exquise, imagine-toi attachée, livrée sans défense à tous ces hommes et ces femmes qui vont te toucher, te caresser, t’embrasser, te lécher et te faire tout un tas de petites misères si agréables.

– Tu sais trouver les mots qu’il faut, toi !

– Tu peux poser tes vêtements sur ce petit fauteuil, là.

 

Martinov et Béatrice sont quelque peu déçus, ils ne s’attendaient pas à ce que la party promise tourne en séance sado-maso.

 

Gérard et Florentine attachent Thérèse sur la croix.

 

– Elle est quand même super mignonne ! Chuchote le professeur à l’oreille de Béa.

– Elle te fait bander ?

– Hé !

– Qui veut opérer ? demande Gérard.

– Moi ! Répond Florentine.

 

Voilà qui est de bonne guerre ! Florentine n’est pas jalouse, mais un tout petit peu quand même et se porte volontaire pour faire des petites misères à celle qui tourne un peu trop en ce moment autour de son compagnon attitré.

 

Une situation qui contrarie encore davantage Martinov et Béatrice, voyant l’objet de leur convoitise occupée.

 

Florentine se déshabille entièrement, elle pivote sur elle-même afin que chacun puisse admirer ses courbes que l’âge n’a pas dégradées.

 

Puis elle s’approche du professeur et lui met la main à la braguette, le rendant tout chose, elle se poste ensuite devant Béatrice, attire son visage vers elle et lui roule une pelle.

 

Instant magique, notre couple de chercheurs est maintenant requinqué et confiant pour la suite.

 

Florentine se ceint ensuite d’un corset en latex noir qu’elle est allée chercher dans une petite armoire au fond de la pièce. Elle y a pris aussi une petite mallette de laquelle elle extrait de jolies pinces en acier.

 

Gérard fait assoir Martinov à sa droite et Béatrice à sa gauche sur le petit canapé face à la croix.

 

Florentine s’approche de sa victime consentante, lui gifle les seins, lui pinces les tétons avec les doigts avant d’y accrocher les pinces. Thérèse semble s’accommoder parfaitement de la souffrance provoquée.

 

La main de Gérard s’aventure sur la braguette du professeur.

 

– Vous permettez que je vous dégage la bite ?

– Mais avec plaisir, mon cher ami, faites comme chez vous ! Répond Martinov.

 

Gérard lui sort sa bite demi-molle que quelques mouvements manuels ne tardent pas à faire bander bien comme il faut !

 

– Elle est bien jolie votre bite !

– Content qu’elle vous plaise…

 

Anticipant les intentions de son voisin, Gérard ouvre son pantalon et dégage sa bite à son tour

 

– La votre n’est pas mal non plus ! Elle me plait beaucoup ! Commente le professeur.

 

Et comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde, les deux hommes commencent à se branler mutuellement.

 

Florentine continue de tourmenter sa victime consentante, et après les pinces aux seins ce sont les lèvres vaginales de la nonne défroquée qui sont maintenant la proie des petites mâchoires d’acier, ce qui provoque chez la soumise une jolie grimace.

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Béatrice se demandait si elle n’allait pas être complètement larguée dans ces petits jeux. Eh bien non ! Gérard a aussi une main gauche, et il la pose sur les seins de la jeune chimiste. Celle-ci, non seulement se laisse faire mais est toute prête à participer, aussi enlève-t-elle prestement son sweet-shirt laissant à son partenaire le soin de se débrouiller avec son-soutien-gorge.

 

Ce dernier ne s’embarrasse pas et plutôt que de tenter de le retirer avec une seule main (l’autre étant toujours occupée à branler la bite de Martinov), il en fait sauter les bonnets, il a ainsi accès aux tétons qu’il titille gentiment.

 

Gérard approche son visage de celui de la jeune fille, cette dernière ne refuse pas le baiser et les voilà partis tous les deux pour un joyeux roulage de pelle.

 

Quelle ambiance, mes amis, quelle ambiance !

 

Florentine constatant que sa soumise s’accommodait trop facilement de ses sévices, s’en alla chercher des poids qu’elle fixa après les pinces qui mordaient ses mamelons.

 

Cette fois, elle a vraiment mal !

 

– Je vais être encore plus méchante ! Lui promet-elle. Si tu veux arrêter, tu dois dire deux fois « baobab »

 

Et elle s’en va fouiner dans le petit placard pour revenir avec une cravache.

 

Sans crier gare, elle lui assène plusieurs coups sur le ventre qui laissent de belles marques cramoisies, elle vise ensuite les seins en prenant gare de ne pas atteindre les bouts. Non pas pour les épargner, mais elle se les gardent pour le « dessert ».

 

Les coups font bouger les pinces entrainant dans leur mouvement de balancier les chairs des tétons meurtris. Thérèse grimace et piaille, mais tient le coup.

 

Devant sur le canapé ça continue à s’exciter, à se tripoter, à se branler mais pas autre chose car personne ne veut rater le spectacle même si ce genre de jeu n’est la tasse de thé ni du professeur ni de Béatrice.

 

Et voilà que Florentine vise le téton gauche de Thérèse, sous le coup la pince munie de son poids se détache et provoque un cri de douleur de la jeune femme. Puis vient le tour du téton droit. Mais le coup mal appuyé se contente de faire bouger la pince sans la détacher. Nouveau cri de douleur. Florentine regarde sa victime prête à arrêter si celle-ci le demande. Mais elle ne le fait pas.

 

Nouveau coup ! La pince vole en l’air ! Thérèse crie et ses yeux se remplissent de larmes.

 

Florentine estimant que cela suffit retire les pinces du bas à la main puis détache sa victime. Les deux femmes excitées comme des puces se jettent dans les bras l’une de l’autre, et vont toutes deux rejoindre le second canapé à gauche de la croix.

 

La perspective de passer un moment coquin en compagnie de Florentine s’éloigne aussi bien pour Martinov que pour Béatrice, et ils en prennent leur partie. Aussi quand Gérard demande au professeur :

 

– Et si tu me suçais comme tout à l’heure ?

 

Ce dernier n’hésite pas une seconde, vient entre les genoux de l’ancien ministre, lui descend un petit peu le pantalon et le boxer afin que son service trois pièces soit mieux accessible puis se met à gober tout ça avec grande gourmandise.

 

Et notre cher professeur met tellement de cœur à cet ouvrage que la bite de Gérard Petit-Couture ne tarde pas à devenir raide comme un bâton.

 

– Tu suces comme un dieu, Martinov !

– Parce que tu t’es déjà fait sucer par un dieu ? Plaisante le professeur en interrompant quelques seconde sa turlutte.

– Ma foi, non ! Mais ça peut être marrant comme fantasme, regarde : dans la mythologie grecque on trouve plein d’histoires où les dieux et les déesses font l’amour avec des humains.

– Ils étaient moins coincés que nous les grecs antiques.

– Tu sais à quoi je pense, Martinov ?

– Pas vraiment !

– Tu aimes qu’on te sodomise ?

– Ma foi…

– On le fait ?

– On le fait !

 

Les deux hommes finissent de se déshabiller.

 

– Tu sais qu’il est pas mal ton cul ! Commente Gérard.

– Il est vieux !

– Penses-tu, il n’a pas une ride ! Et il est bien potelé.

 

Gérard s’en va fouiller dans le petit placard et revient avec une capote qu’il s’enfile et une dosette de gel avec laquelle il tartine le trou du cul du professeur.

 

– Tu te mets sur le dos ? Demande Gérard.

– Non, ce n’est plus de mon âge prends-moi en levrette.

 

Gérard Petit-Couture introduit son doigt dans l’anus de son partenaire afin de faciliter l’introduction ultérieure. De longues allées et venues qui font se pâmer d’aise notre vieux coquin.

 

« Après le doigtage vient l’enculage » comme disait le sage.

 

La bite entre plutôt facilement dans l’étroit conduit, Gérard pousse à fond, Martinov est ravi, tout va bien. Accélération, mise en cadence, c’est parti et ça continue.

 

Et pendant ce temps-là que font les femmes ? Tout à l’air d’aller pour le mieux du côté de Florentine et de Thérèse qui n’en finissent pas de se peloter, de se lécher, de s’embrasser et se mélanger. En revanche Béatrice ronge son frein :

 

« Personne ne s’occupe de moi ! C’est quand même incroyable ! Qu’est-ce que j’ai ? Je suis devenu moche ? J’ai des bourrelets ? Je louche ? Je sens le pâté ? J’aurais mieux fait de rester à Paris. Ras le bol de tous ces cornichons ! »

 

Bien sûr elle pourrait s’approcher des filles, ne dit-on pas que quand il y en a pour deux, il y en a pour trois. Mais ce n’est pas le genre de Béatrice qui a horreur de s’imposer. Alors elle se fait provocatrice, et se déshabille entièrement, puis se met la main dans la chatte en simulant des cris de jouissance essayant par-là d’attirer l’attention des deux nanas qui continuent de se gouiner comme si elles étaient seules au monde.

 

Mais rien n’y fait, alors se disant qu’il y a des circonstances où il vaut mieux être seule que mal accompagnée, elle se lève pour aller fouiller dans le petit placard à trésor, en extrait un joli gode tout noir et entreprend de se branler avec.

 

Elle ferme les yeux, laisse venir son plaisir et le crie en se fichant des autres. Quand elle reprend ses esprits, c’est pour voir ces dames quitter la pièce, ruisselantes de sueur…

 

« Elles ont mignonnes comme ça, de dos, jolis culs ! »

 

Elle regarde les deux mâles qui n’en finissent pas de s’enculer, la bite de Gérard procédant par de longs va-et-vient, remplissant de bonheur notre coquin de professeur.

 

Et soudain, l’ancien ministre accélère, le sang lui monte à la tête, dans un râle il vient de jouir, et décule, laissant le professeur pantelant et le trou du cul béant… mais la bite toujours au garde-à-vous.

 

– Eh bien, toi quand tu bandes, tu ne fais pas semblant ! Lui dit-il. Tu veux que je te finisse ?

– Je veux bien !

– Tu sais ce qu’on va faire, on va monter se doucher, on fera ça là-haut.

 

Et pendant que ces messieurs ramassent leurs affaires, Béatrice qui s’est rhabillée regagne le rez-de-chaussée.

 

La douche est occupée, par Florentine et Thérèse, on ne sait pas trop ce qu’elles fabriquent, mais elles rigolent comme des bossues.

 

– Hé, les nanas, on voudrait bien la place ! Proteste Gérard.

 

Du coup elles sortent, Martinov et Gérard s’installent et font couler l’eau.

 

– Tu sais ce qu’on va faire, on va jouer à la savonnette ! Propose Gérard.

– C’est quoi ?

– Tu ne connais pas l’histoire, deux gars prennent leur douche ensemble, l’un deux fait tomber sa savonnette, il demande à son copain de la ramasser, et pendant qu’il est baissé et le cul en l’air, l’autre l’encule !

– Ah !

– Tiens, j’ai apporté un « préserv », enfile-le, et moi, je vais ramasser la savonnette !

– Mais quelle savonnette ? Je ne vois pas de savonnette.

– On va dire que c’est une savonnette imaginaire.

 

Gérard se baisse offrant ainsi son cul à Martinov qui d’un coup, d’un seul le pénètre de sa bite toute raide.

 

Cinq minutes plus tard, les deux hommes ressortent de la douche, content d’eux. Béatrice souhaitant se doucher s’impatientait en les attendant.

 

– Ben, les garçons, vous en avez mis du temps ?

– On ne retrouvait plus notre savonnette ! Répond Martinov

 

On passe à table, le couscous est délicieux, et le vin gouleyant. Immanquablement la conversation s’oriente sur les activités du professeur Martinov. La petite assistance le presse de raconter quelques-unes des anecdotes insolites lié à son activité. Et le professeur, en pleine forme et le vin gai se lance, exerçant un véritable talent de conteur.

 

Béatrice, elle, s’emmerde et commence à se demander si elle ne va pas se mettre à jouer l’air de la migraine afin de mettre fin à son ennui.

 

Vient le dessert, des profiteroles probablement surgelées mais fort correctes.

 

C’est après avoir dégusté sa part que Florentine se lève et se pose derrière Béatrice.

 

– Tout va bien ?

– Un peu fatiguée, mais ça va !

– Vous êtes bien partis tous les deux pour rater le dernier train, mais rassure-toi nous avons préparé deux chambres d’amis. Nous vous raccompagnerons à la gare demain matin.

– D’accord !

 

Et sans crier gare, Florentine lui plaque les mains sur ses seins, elle cherche les pointes par-dessus le tissu et se met à les agacer.

 

– On va prendre le café dans le salon, reste à côté de moi, on se fera des câlins.

 

« Enfin ! Allons-y pour la séance de rattrapage ! N’empêche que la Florentine elle préférait la Thérèse ! Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi, cette cornette évaporée ? Mais voilà que je mets à être jalouse, tu as bu un coup de trop, ma fille !

 

Béatrice se régale des lèvres sensuelles de sa partenaire, de sa langue qui joue avec la sienne. Elles ne tardent pas à se débrailler, seins à l’air et culottes envolées.

 

« Je vais me donner à fond ! La Thérèse je vais la faire crever de jalousie ! »

 

Alors bien sûr, elle jette un petit coup d’œil afin de voir ce qu’elle fabrique, et là grosse surprise :

 

« Quelle salope ! »

 

Pour comprendre revenons quelques instants en arrière :

 

Thérèse qui bien que très occupée avant le repas a entre-aperçu Gérard se livrer à d’étranges galipettes en compagnie du professeur Martinov s’approche de ce dernier dans l’intention de le narguer gentiment.

 

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– On m’avait dit que vous étiez coquin, mais à ce point je n’aurais jamais cru !

– J’espère ne pas vous avoir choquée ! Répondit Martinov.

– Mais pas du tout. C’est très excitant de voir deux hommes qui s’enculent.

– Alors tout va bien.

– Vous êtes encore excité ? Demande-t-elle en lui flanquant sa main sur la braguette.

 

Eh, oui ! Ce que Thérèse ignore, c’est qu’au milieu de repas, notre cher professeur, présumant que la party reprendrait après le dessert s’est avalé une de ses petites pilules miracles qui lui ont fièrement redressé la zigounette.

 

– D’après vous ?

– On dirait bien que ça bande ! Quelle santé !

 

La main de Thérèse ne reste pas sur le pantalon, ses doigts se mettant à lui caresser le torse jusqu’à ce qu’elle trouve les tétons sous sa chemise. Elle les pinça.

 

– Et ça tu aimes !

– J’adore !

– Mets-toi à l’aise ! Ce sera plus cool !

 

Notre bon Martinov, ouvre sa chemise, et baisse son pantalon afin que la belle puisse œuvrer.

 

– Et si tu me montrais tes nichons ?

– Tous les mêmes, les bonhommes, les nichons, les nichons, il n’y a pas que ça dans la vie ! Plaisante-t-elle.

– Y’a pas que ça, mais ça compte !

– Tu vas pouvoir les voir, les caresser, les embrasser, j’aime qu’on s’occupe de mes seins.

 

Et donc Béatrice découvrait la Thérèse, dépoitraillée entre les cuisses du professeur Martinov et lui pompant la bite avec vigueur, tandis que Gérard passé derrière elle, lui flattait le popotin.

 

Les deux femmes continuent de s’embrasser, de se caresser, de tripoter. Florentine ne tient pas en place.

 

– Je voudrais te lécher la chatte ! Lui dit Béatrice.

– Vas-y, fais-moi jouir !

 

« Il suffisait de demander ! »

 

C’est tout mouillé par-là ! Voilà qui tombe bien, Béa se régale des sucs intimes de sa partenaire.

 

– Arrête de lécher, je crois que je peux faire quelques gouttes de pipi !

– Humm, je vais me régaler !

 

C’est qu’elle adore, ça, cette petite gourmande de Béa ! Elle avale et se pourlèche les babines.

 

– Humm, tu peux m’en faire encore une ‘tite goutte ?

– J’essaie !

– Humm, qu’est-ce c’est bon !

– Petite vicieuse !

– Embrasse-moi !

– Avec le goût de ton pipi dans la bouche ?

– Tu n’aimes pas ?

 

Florentine ne répondit pas mais lui offrit sa bouche en un long baiser baveux.

 

– Tu continues à me lécher ?

 

Béatrice replongea alors vers la chatoune de Florentine. A la saveur de miel de ses sucs intimes se mélangeait maintenant celle de l’urine fraiche, et la jeune femme s’en enivrait.

 

– Le clito ! Le clito ! Quémanda Florentine.

 

Il aurait été indélicat de faire attendre une femme qui souhaite jouir et Béatrice vint butiner cette petite chose impertinente. Une petite minute après Florentine prenait son pied de façon fulgurante.

 

Alors après les deux femmes s’enlacent en un ballet passionné, s’embrassant qui mieux-mieux, se léchant les seins, se caressant, mettant leurs doigts partout !

 

– Mais c’est mon cul, ça ! Fait mine de protester Béatrice.

– Non, je n’aurais pas cru ! Plaisante Florentine. Et quand je fais comme ça, ça te fait quoi ? Continue-t-elle en se livrant à quelques impénitentes allées et venues, d’abord avec un doigt, puis avec deux.

– Du bien !

– Oh ! Mais c’est quoi ces petites traces marrons sur mes doigts ? Feint de s’étonner Florentine en ressortant ses doigts.

– Donne, je vais les nettoyer !

– Quelle cochonne ! Et si je t’enfonce un gode dans le cul, tu le nettoieras aussi ?

– J’en suis capable !

– Tu fais des trucs scatos, parfois ?

– Non, ce n’est pas mon truc, mais il n’y a pas si longtemps une nana m’a entrainé dans un petit trip scato, je n’irais pas jusqu’à dire que ça m’a converti, mais j’ai trouvé ça marrant, alors quand je suis bien excitée je peux faire des choses que je n’aurais pas faites avant.

– Et là, t’es très excitée, alors ?

– Ben oui !

– Tu veux que je te chie dessus ?

– Non, mais je veux bien te regarder faire.

– Je vais te chier sur le ventre, tu verras mieux.

 

Florentine chevauche Béatrice qui se demande si elle ne va pas s’enfuir en courant.

 

Mais pour l’instant elle n’a d’yeux que pour le magnifique fessier rebondi de sa partenaire.

 

Et quand l’anus s’ouvre pour délivrer l’étron qui s’apprête à en sortir, c’est la fascination qui l’emporte sur la répulsion. Béatrice trouve que l’acte est enchanteur, et quand tout cela lui dégringole sur le ventre, elle en est ravie.

 

– Tu vas me nettoyer le cul, maintenant ?

– Oui !

 

Béatrice se surprend à se délecter de cette tâche, elle lèche tout ce qu’il y a à lécher, pas grand-chose en fait, et s’étonne de regretter qu’il n’y en ait pas davantage.

 

Béatrice se laisse faire quand Florentine lui barbouille les seins avec la matière, puis les lui lèche avec avidité. Et c’est avec les lèvres et la langue maculées de matière qu’elle vient quémander un baiser profond à Béatrice qui ne le refuse pas.

 

– Alors elle est comment ma merde ?

– Délicieuse, ma chère ! Mais je dois être complètement folle pour avoir fait ça…

– Mais non !

 

A l’autre bout de la pièce, le trio s’est organisé. Martinov s’est couché de tout son long sur le canapé et Thérèse continue de lui pomper la bite en de savantes circonvolutions tandis que Gérard s’occupe de son cul en le léchant et en le doigtant, ceci dans l’attente d’un plaisir bien plus hard.

 

Thérèse demande à Gérard où sont les capotes. Ce coquin lui en tend une, il l’avait dans la main.

 

Donc Thérèse s’empale sur la bite du professeur et commence des mouvements de yoyo. Gérard quémande alors le petit trou sans y parvenir.

 

– On ne va pas y arriver ! Dit-elle.

– Mais si, baisse-toi un peu et ne bouge plus que je puisse rentrer, après ça va le faire.

 

Ça le fit, ce fût donc la première « double-péné » de Thérèse qui s’en trouva fort aise. Le trio se mit en branle avec une belle énergie faisant transpirer tout son monde. Gérard jouit le premier et se retire, fourbu. Martinov éjacule si fort que son visage paru congestionné tandis que Thérèse pousse des cris de tigresse en chaleur.

 

Sur le canapé opposé Florentine après avoir fait aller et venir un petit gode dans le trou de Béatrice, finit par le retirer, lui fit nettoyer en l’état, puis se jeta langue en avant sur sa chatte mettant ainsi un terme à cette folle partie orgiaque.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:58

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine – 24 – La galerie du rez-de-chaussée par Maud-Anne Amaro

 

 

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Samedi 12 octobre

 

Béatrice s’en voulait d’avoir accepté ce déplacement à Amiens. D’abord parce que cela bousillait son week-end et ensuite parce qu’elle était persuadée que les époux Petit-Couture allait entortiller le professeur Martinov afin de le décider à continuer à travailler sur l’affaire de la table tournante. Elle s’était cherché un prétexte de dernière minute pour se défiler, mais y avait renoncé, se disant qu’elle était la seule à pouvoir tirer le professeur du mauvais pas qu’il risquait de franchir. Ce déplacement s’apparentait donc à une corvée.

 

Aussi fit-elle à moitié la gueule pendant le voyage en train. Martinov eut le tact de ne pas tenter de la dérider.

 

Elle n’avait fait aucun effort particulier de toilette : jeans, veste en cuir bien chaude et sweet-shirt marin.

 

A la gare d’Amiens un taxi réservé par Gérard les conduisit jusqu’à la coquette villa de ce dernier, à la limite de la ville.

 

Le professeur Martinov s’était fendu d’un magnifique bouquet de fleurs pour Florentine et d’un vieux whisky pour Gérard.

 

– Soyez les bienvenus, ça me fait plaisir de vous revoir, ça fait combien de temps ? Dix ans, non ? Comme le temps passe ! Vous n’avez pas changé, vous êtes rayonnante Béatrice !

– Merci ! Répondit cette dernière en forçant un sourire.

– Entrez ! Oh, le joli bouquet, Florentine adore les fleurs. Florentine, nos invités sont là.

 

Florentine sort de sa cuisine, elle n’est pas seule, Thérèse Gringola la suit. Elles ont toutes deux un petit tablier à carreaux.

 

– Bonjour, bonjour ! On ne va pas tarder à vous rejoindre, nous sommes en pleine cuisine, comme nous allons parler de choses un peu confidentielles nous avons préféré donner congé à notre petite bonne.

 

« Tu parles ! Se dit Béatrice ! Ils souhaitent surtout partouzer en paix ! Etonnant parce que la dernière fois leur bonne n’était pas bégueule, mais depuis le temps ils ont dû en changer »

 

Florentine embrasse Martinov avant de se présenter devant Béatrice avec un merveilleux sourire complice.

 

Béatrice est fascinée, les souvenirs de leurs étreintes passées lui reviennent en mémoire avec une précision diabolique, le parfum subtil qui enveloppe Florentine la fascine.

 

« Elle ne doit pas être bien loin de la cinquantaine maintenant, mais elle est toujours aussi belle ! »

 

Effectivement, grande, brune aux cheveux mi longs, un magnifique visage ovale avec des lèvres magnifiquement ourlées, un joli nez et un sourire enjôleur, elle fait bien dix ans de moins que son âge réel.

 

– Béatrice ! Que de souvenirs !

 

L’intéressée ne répond pas mais offre à sa vis à vis un magnifique sourire, son premier vrai sourire de cette fin d’après-midi.

 

Les visages se rapprochent, ni l’une ni l’autre ne cherchent à empêcher le baiser de se faire sur les lèvres.

 

Et ce qui devait arriver arriva, les bouches s’entrouvrent, laissant passer la langue. Pas assez long pour qualifier ce baiser de roulage de pelles, mais Béatrice le ressentit comme une délicieuse promesse.

 

– Je ne vous présente pas Thérèse, je crois que Gérard en est tombé amoureux, c’est un vrai gamin. Je ne suis pas jalouse mais je n’ai pas envie de le perdre. Donc ce soir on va faire une chose tous ensemble, on va voir de quelle façon on peut l’aider à se débarrasser du type qui cherche à filouter sa tante. D’accord ?

– On va en parler… Répond prudemment Béatrice qui ne voit pas le rapport en le début et la fin des propos de Florentine

– En échange du service que nous allons lui rendre, Thérèse renoncera à rencontrer Gérard, ça me semble être la moindre des choses, n’est-ce pas Thérèse ?

– Pas de soucis !

 

« Florentine me parait bien naïve sur ce coup-là ! » Ne peux s’empêcher de penser Béatrice.

 

– Bon on finit de préparer la bouffe, on vous rejoint dans un quart d’heure.

– Euh, je peux aider ? Proposa Béatrice.

– C’est gentil, merci mais on risque de se bousculer, Thérèse m’aide bien.

 

En fait, Florentine s’amusait de la situation, elle se défendait d’être jalouse, ne l’était pas sur le plan sexuel (elle aurait été à cet égard plutôt mal placée), mais l’était sur le plan sentimental. Le souci, c’est que si le couple qu’elle formait avec Gérard était libre, ce dernier était un romantique, il tombait amoureux de façon chronique et cessait de l’être comme on se débarrasse d’un rhume.

 

Florentine quand elle en avait l’occasion aimait à jouer avec les conquêtes de Gérard. Celles-ci ballotées entre les propos de complaisance et les petites piques de jalousie avaient du mal à y voir clair. Et si on y ajoute les avances peu dissimulées que Florentine tentait auprès de ces femmes, qu’elles y soient sensibles ou pas, la confusion atteignait son paroxysme.

 

Arrivée une heure avant Martinov et Béatrice, Thérèse avait été aussitôt embauchée en cuisine par Florentine.

 

– Je vais vous passer un tablier, ce serait dommage de tâcher votre belle robe.

 

Thérèse pris le tablier et commença à l’attacher.

 

– Non ! Enlevez la robe, ce sera plus prudent… on ne va pas se gêner, on est entre femmes !

 

Thérèse flairait le traquenard. Mais il ne vint pas, la maitresse de maison tenta de centrer la conversation sur les vacances mais Thérèse n’était pas partie en vacances depuis son adolescence, idem en ce qui concerne le cinéma puisqu’elle n’avait pu regarder aucun film pendant ses années de cloitre.

 

– Vous n’aimez pas le cinéma ? S’était étonné Florentine.

– Si, mais Gérard ne vous a pas dit ?

– Quoi donc ?

– Je suis restée dix ans dans un couvent !

– Non ?

– Si ! J’y suis entrée sur un coup de tête et j’en suis sortie sur un coup de queue. L’important c’est que j’en sois sortie, mais j’ai l’impression d’avoir perdu 10 ans de ma vie.

– T’as dû t’emmerder ?

– Le pire c’est que pour ne pas devenir folle, on finit par s’adapter. J’ai même failli devenir bigote.

– Et le sexe ?

– Quand j’étais novice, j’ai flashé sur une fille, mais à part les bisous c’est resté platonique alors je me débrouillais toute seule, et puis la vie nous a séparé, j’ai pris le voile, pas elle.

– Elle embrassait bien ?

– Oui elle était très douce, très câline, très chatte.

 

Alors sans crier gare, Florentine colle brusquement ses lèvres sur celle de Thérèse. Cette dernière est évidemment surprise mais ne proteste pas.

 

– Elle t’embrassait comme ça !

– Pas que comme ça ?

– Comme ça alors ?

 

Cette fois la surprise ne joua pas, Thérèse ouvrit ses lèvres et accueillit la langue virevoltante de Florentine. En même temps cette dernière lui pelotait les fesses, les mains dans la culotte.

 

Puis les mains changèrent de place et virent peloter les seins à travers le tissu du soutien-gorge.

 

– Ça m’a l’air bien joli tout ça ! Tu me fais voir ?

– Tu veux voir mes nénés ?

– Oui, juste un peu !

 

Thérèse se débarrassa du tablier, puis de la façon la plus naturelle du monde, elle dégrafa son soutien-gorge.

 

– Et voilà !

– Humm, faut que je les embrasse !

– Vas-y, je me laisse faire.

 

Florentine pelotait, léchait et suçait et Thérèse se pâmait d’aise.

 

– Je peux voir les tiens ? Demanda cette dernière

– Mais bien sûr, tu as le droit de tout voir ! Répondit Florentine tout en se déshabillant prestement. T’es d’accord pour qu’on fasse une petite pose coquine pendant cinq minutes ?

– Pourquoi pas, mais il faut que j’aille faire pipi avant !

– Je pourrais regarder !

 

La question n’était pas innocente ! Suivant sa réponse et le ton de celle-ci, Florentine saurait si elle pouvait aller plus loin dans cette fantaisie.

 

– Bien sûr répondit Thérèse comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde. C’est où les toilettes ?

– Au fond du couloir mais on peut aussi faire autrement !

– C’est-à-dire ?

– C’est-à-dire, on peut s’amuser ! Répondit Florentine en sortant du buffet de cuisine un saladier en verre transparent. Si tu pissais là-dedans…

– En voilà une idée ! Pisser dans un saladier, je n’ai jamais fait ça ! Donne, on va rigoler.

 

Thérèse se demanda comment placer le saladier, sur le sol, puis s’accroupir pour uriner, ou alors rester debout en tenant le saladier entre ses cuisses. Elle opta pour cette seconde solution.

 

Un jet abondant ne tarda pas à venir remplir le saladier d’un liquide jaunâtre. Florentine y trempa l’index et le majeur de sa main droite, puis se mit à lécher.

 

– Cochonne ! S’amusa Thérèse

– Je ne te choque pas, j’espère ? Demanda Florentine uniquement pour la forme car elle voyait bien qu’elle ne la choquait pas.

– Alors là, pas du tout ! J’aime bien les jeux de pipi depuis mon adolescente.

– Avant ça choquait pas mal, maintenant c’est presque devenu à la mode dans les milieux un peu libertins, ce doit être l’influence d’Internet…

 

Florentine pris alors le saladier qui devait maintenant contenir plus qu’un quart de litre d’urine, le porta à ses lèvres en bu une bonne rasade, puis en absorba une seconde mais qu’elle n’avala pas entièrement.

 

De la main, elle fit signe à Thérèse de s’approcher en mimant un baiser avec ses lèvres. Les deux femmes s’embrassèrent alors, Florentine renvoyant dans la bouche de sa partenaire l’urine qu’elle avait gardée dans la sienne.

 

– On est des vraies cochonnes ! Conclut Florentine.

 

Conclusion ? Mais non !

 

Florentine vint s’assoir sur le plan de travail, les cuisses ouvertes, et s’écarta les lèvres de sa chatte.

 

– Je suis toute excitée maintenant, si tu venais me lécher ?

– Avec plaisir !

 

Thérèse vint se placer entre les douces cuisses de sa partenaire mature et plongea sa langue dans sa chatte gluante de plaisir.

 

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Ce mélange d’odeurs, et cette combinaison de saveurs excitèrent considérablement la nonne défroquée qui sentait son entrejambe se mouiller inexorablement.

 

Elle lécha donc consciencieusement tout ça, puis se concentra sur le clitounet de sa partenaire en ne tarda pas à l’envoyer au ciel.

 

– Je suis désolée ! Dit Thérèse ! Mais il faut que tu me rendes la politesse !

– Ce ne sera pas une corvée !

 

Il en fut donc fait ainsi.

 

– Si tu veux on pourra reprendre tout à l’heure.

– Je veux bien ! Répondit Thérèse.

– D’abord toutes les deux. Puis avec Gérard… Et avec les autres aussi.

– Les autres ? Le vieux aussi ?

– Si ça te gêne, tu ne feras rien avec lui, il n’insistera pas, c’est quelqu’un de très correct.

– Non, ça ne me dérange pas, mais je ne le voyais pas en train de faire ce genre de choses.

 

Fin de ce petit flash-back et retour au présent :

 

– Nous allons attendre ces dames pour prendre l’apéro, pour le moment je vous propose de visiter ma petite galerie privée, si vous voulez bien me suivre !

 

La galerie en question est constituée d’une pièce tout en longueur. Sur les murs sont accrochées une vingtaine de toiles.

 

– Voilà, c’est une partie de ma production, il y beaucoup de nus, c’est du figuratif, je ne sais pas faire des nus abstraits, par contre le fond est non figuratif, en fait c’est un peu n’importe quoi mais ça fait gloser les critiques d’arts.

– Ça se vend bien ? Demanda Béatrice.

– En France assez mal, mais aux Etats-Unis j’ai des acheteurs réguliers, les américains sont peut-être cons mais ils sont moins snobs. Presque toutes les toiles qui sont là sont vendues, ce que vous voyez ce sont des reprographies.

– C’est Florentine sur celui-ci ? Demanda le professeur.

– Oui, elle est réticente maintenant pour poser, elle dit qu’elle trop vieille, qu’elle idée stupide, n’est-ce pas ? moi je trouve que la maturité lui va très bien.

– Les femmes ne sont jamais contentes de leurs corps ! Dit alors Martinov sur un ton philosophe. Mais vos autres modèles sont magnifiques.

– Oui celle-ci c’est Manon, impressionnante, n’est-ce pas ! Regardez-moi cette poitrine de rêve ! Et puis je vais vous confier un secret : je couche toujours avec mes modèles, après je les peins mieux,

– Ça se fait beaucoup, Renoir faisait pareil, Botticelli aussi, et plein d’autres ! Précise Béatrice qui a lu des choses sur le sujet.

– Et bien vous voyez, je perpétue la tradition. Béatrice, voudriez-vous poser pour moi ?

 

Elle éclate de rire.

 

– Je n’ai rien contre le principe, mais je ne suis vraiment pas motivée.

– Ce serait un cadeau, le tableau je vous l’offrirai.

– C’est gentil, mais c’est non.

– Dommage, je fantasmais déjà ! J’avais une idée de mise en scène, vous veniez de vous masturber et vous aviez joui intensément, les yeux clos et vos mains griffant les draps…

– Pas très pratique pour prendre la pause ! Se gaussa Béatrice.

– Laissez-moi simplement espérer que ce « non » ne sera pas définitif.

– On verra…

 

Et, allez savoir pourquoi, Béatrice lorgna à ce moment précis sur la braguette de Gérard.

 

– Vous regardez quelque chose ? Demande ce dernier.

– Excusez-moi, mon regard s’égare.

– A moins qu’il ne s’agisse là d’un acte manqué !

– Vous êtes incorrigible, Gérard !

– Vous m’excitez, Béatrice.

– Mais non.

– Mais si, rendez-vous en compte par vous-même !

 

Et ce disant, Gérard attrape la main de Beatrice et la guide jusqu’à sa braguette. Béatrice, plus amusée qu’autre chose ne proteste pas, et quand l’homme a retiré sa propre main, elle s’amuse à tripoter l’endroit qui se met à durcir.

 

– Une belle érection qu’il y a là dessous.

– Ouvrez ma braguette, vous verrez mieux.

– Ben voyons, et après je vais vous branler, ensuite vous sucer, vous aller jouir et vous serez hors course pour la petite partie que vous projetez.

 

Gérard allait répondre (un peu hypocritement) qu’il ne projetait rien du tout, mais que si les circonstance étaient réunis (air connu), mais le professeur intervint comme un cheveu sur la soupe :

 

– Vous ne serez pas hors course, j’ai apporté mes petites pilules !

– C’est malin ! Lui lance Béatrice, faussement courroucée.

– J’ai dit une bêtise ? Demande innocemment Martinov.

– Pas grave ! Répond la jolie chimiste.

 

Et par jeu, elle fait glisser la fermeture de la braguette de Gérard et se met à farfouiller dans le caleçon afin d’en extraire la bite.

 

Celle-ci bande comme il se doit, et Béatrice ne perdant aucune seconde se lance dans l’action en se la mettant dans la bouche, tandis que le professeur d’abord amusé et même excité, n’ayons pas peur des mots, par le spectacle, se demande si les bonnes manières ne devraient pas le conduire à s’éloigner quelque peu.

 

Mais au lieu de s’éclipser discrètement, Martinov, décidément un peu gaffeur en ce moment, le signale :

 

– Je vais vous laisser.

– Mais personne ne vous chasse, mon bon professeur !

– Mais oui tu peux regarder ! Renchérit Béatrice abandonnant pour quelques instants sa fellation. Elle est bien jolie, la bite de Gérard.

– Ma foi… je ne vais pas dire le contraire.

 

Martinov est incapable de détourner son regard de ce qu’il voit. Cela amuse Petit-Couture qui l’interpelle :

 

– Venez donc plus près, attendez Béatrice, juste une seconde, Professeur je peux vous poser une question un peu indiscrète ?

– Posez toujours, je ne vous promets pas d’y répondre.

– Avez-vous déjà été tenté par une expérience bisexuelle.

– Pour être très franc, j’ai dépassé depuis assez longtemps le stade de la tentation.

– Et bien alors, bienvenue au club ! Si vous me suciez tous les deux en même temps ?

– Parce que…

– Ce n’est qu’une suggestion professeur !

 

Il en est tout chose Martinov.

 

– Comment dire…

– Ne dites rien… on en parlera éventuellement tout à l’heure, pour l’instant sucez-moi la queue, mes amis ! Allez Martinov, tu en meurs d’envie, tes yeux parle à ta place…

 

Une petite souris qui passerait par-là aurait été très surprise de la scène : Martinov et Béatrice, non déshabillés ni même débraillés suçant de conserve la bite juste sortie de sa braguette, du maître de maison.

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Mais toute scène étant faite pour évoluer et faire place à la suivante, les choses ne restèrent pas ainsi.

 

Béatrice n’aime pas trop les bites qui sortent des braguettes, elle trouve qu’il s’agit là d’une situation qui ne les valorise pas. Elle entreprend en conséquence de défaire complétement le pantalon de Gérard afin qu’il dégringole sur ses chevilles. Reste le boxer qui prend le même chemin en obéissant aux lois de la pesanteur.

 

– C’est quand même mieux, comme ça on voit les couilles ! Commente Béa qui ne détestait pas parfois faire preuve d’un brin de vulgarité.

– Et si vous me montriez vos trésors ! Répondit Gérard.

– Moi je veux bien, mais la pipe, alors ?

– Martinov s’en acquitte fort bien !

– Dans ce cas. Mais c’est le haut ou le bas qui vous intéresse ?

– Tout !

– Autrement dit, vous voudriez me voir à poil ?

– Disons que cela me comblerait d’aise ! Mais… Oh ! oh…. Qu’est-ce que tu me suce bien Martinov !… Non, non, ne dit rien, continue, je te dirais d’arrêter.

 

Béatrice s’est prestement débarrassée de son haut, a dégrafé son soutien-gorge et se déhanche de façon à faire bouger ses seins, faisant baver d’excitation l’ancien ministre.

 

Elle s’approche très près de lui, il pense alors qu’elle lui offre ses seins afin qu’il les caresse. Et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, mais les intentions de la jeune chimiste se révélèrent bien plus perverses. Elle lui déboutonna sa chemise afin d’avoir accès à ses tétons qu’elle se mit à tortiller

 

– Arrêtez ! Arrêtez tous les deux, vous allez me faire jouir !

 

Béatrice retire ses doigts, Martinov dégage sa bouche. Petit-Couture se retrouve comme une andouille.

 

– Deux solutions ! Je me calme ou bien je jouis ?

 

Le professeur et son assistante se regardent dubitatifs.

 

– On fait quoi ? demande Martinov

 

Béatrice ne répond pas, mais se débarrasse de son jeans et de sa culotte, puis se positionne en levrette sur le sol, les cuisses écartées, le croupion relevé.

 

– Viens Gérard, mets-toi une capote et viens m’enculer !

 

Comment voulez-vous qu’il refuse une telle proposition. !

 

Mais ce cul il a d’abord envie de l’embrasser, et il ne s’en prive pas, ses lèvres et sa langue sont partout, mais finissent par s’approcher du petit trou qu’ils butinent à qui mieux-mieux.

 

Bon prince, Martinov lui tend une capote, (il en a parfois une dans son portefeuille) il l’enfile et tel un chevalier partant à la bataille Gérard pénètre la jolie blonde d’un puissant coup de dard dans le dargeot.

 

Excité comme il l’est quelques pilonnages suffiraient à libérer son foutre qui ne demande que ça depuis quelques instants. Mais l’homme a du savoir vivre et ne veut point passer pour un rustre auprès de cette belle femme qu’il prendrait bien comme modèle, aussi ralentit-il la cadence, du moins il essaie. Béa de son côté sent des ondes de plaisir la gagner. Gérard tente de trouver le bon rythme, pas trop vite pour ne pas jouir prématurément et pas trop lentement pour que la belle jouisse.

 

Vous croyez que c’est facile, vous ! Il se contrôle, il se contrôle et puis il ne se contrôle plus et lâche sa purée trop tôt alors que le plaisir de Béatrice montait.

 

Alors en parfait gentilhomme et au lieu de se retirer comme un rustre il reprend son pilonnage faisant monter la jeune chimiste au paradis des enculées.

 

– Béatrice vous êtes magnifique quand vous jouissez ?

– Qu’en savez-vous ? Vous ne m’avez pas vu de face !

– Et ce miroir là- bas ?

– Ma foi, je ne l’avais pas vu, alors j’accepte le compliment ! Et à moi de vous complimenter à mon tour, vous m’avez très bien enculé !

 

Gérard regarde alors Martinov, l’air ennuyé :

 

– Je suis désolé professeur, parfois les choses se passent de façon incontrôlable.

– Ne vous inquiétez pas pour moi.

– Si je puis vous faire une confidence, Florentine a conservé un très bon souvenir de vous et… enfin vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

– Je vois, je vois…

– Et la sodomie, vous appréciez ?

– J’aime bien, j’avoue !

– Aurais-je alors le plaisir de vous enculer tout à l’heure ?

– Tout le plaisir sera pour moi ! répondit le professeur.

– Quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois, il y a une dizaine d’année j’étais dans des dispositions d’esprit assez spéciales, n’est-ce pas, vous vous souvenez professeur ?

– Oui, bien sûr !

 

(Voir Professeur Martinov et le grimoire magique)

 

– Je ne me trouvais pas dans des conditions qui me permettait de dévoiler ma bisexualité, d’ailleurs à l’époque elle n’était que latente. Reprend Gérard.

– Il me semblait pourtant que vous m’aviez fait une avance, mais c’est peut-être ma mémoire qui me joue des tours.

– Bref, tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui je n’ai plus de complexe en ce domaine, je suis bisexuel et pas du tout honteux de l’être.

– Confidence pour confidence, en ce qui me concerne, j’ai commencé à assumer ma bisexualité quelques mois après notre rencontre ici…

 

(Voir Professeur Martinov et la Vierge de Cardillac)

 

– En fait, précise Gérard, cette galerie n’est que la partie soft de mon œuvre, je me propose de vous faire visiter la partie chaude un peu plus tard.

– Je m’attends au pire ! Intervient Béatrice sur le ton de la plaisanterie.

– Tenez, une de mes petites pilules miracle ! A prendre vingt minutes avant le, la, enfin vous avez compris, Précise le professeur Martinov.

 

Et comme vous pouvez l’imaginer, en s’installant autour de la table basse afin de prendre l’apéritif tout ce petit monde est fort excité ! Gérard prend alors un air grave.

 

– Si vous le voulez bien, nous allons parler un petit peu de choses sérieuses, faisons-le maintenant parce que j’ai un peu peur qu’après, on ne soit plus trop en état. Des objections ?

 

On sent l’ancien ministre habitué à diriger des réunions compliquées.

 

– Donc reprend-il, j’ai décidé de donner un coup de main à Thérèse Gringola. Ne me demandez pas pourquoi, de toute façon, je n’ai pas à me justifier, disons simplement que me donner le beau rôle dans une action un peu chevaleresque, m’amuse énormément. Ça va tout le monde suit ?

– Justement… Veut dire Béatrice.

– Béatrice soit gentille, laisse-moi finir, tu pourras t’exprimer quand j’aurais fini de parler.

– Excusez-moi ! Répond-elle ne sachant plus s’il convient de tutoyer ou de vouvoyer son interlocuteur.

– Dans un premier temps, je me suis contenté de donner à Thérèse vos coordonnées, mon cher professeur Martinov, sans connaître l’affaire, mais il s’est vite avéré que les choses étaient bien plus compliquées qu’au premier abord, pour deux raisons : La première est l’accès à cette fameuse table tournante, je vais y revenir. La seconde c’est la présence de petites frappes que la perspective de toucher l’héritage rend nerveuses voire dangereuses. Euh Florentine, si tu faisais le service ? Je ne peux pas parler pendant que je sers.

 

Et tandis que la compagne de Gérard sert les apéritifs, ce dernier s’en va fouiller dans un tiroir de la bibliothèque.

 

– Un whisky, professeur !

– Plutôt un Martini, s’il vous plait.

 

Florentine se penche de tel façon pour servir que notre vert professeur est infiniment troublé par le décolleté plongeant de son hôtesse. (Le professeur Martinov est toujours troublé par les décolletés, avez-vous remarqué ?) Du coup quand elle lui propose des glaçons, il ne sait refuser, profitant une nouvelle fois de ce charmant spectacle.

 

– Gros coquin ! Lui souffla-t-elle.

– On ne se refait pas !

 

Gérard revient avec un porte-carte qu’il ouvre, et pose sur la table, il contient une carte plastifiée munie d’une photo et barrée de tricolore.

 

– La photo, ça ira, je n’ai pas tant vieilli que ça, les cheveux peut-être, je me ferais une coloration.

 

Evidemment ces propos provoquèrent l’incompréhension de l’assistance.

 

– J’explique, reprend-il. Avant d’être ministre j’ai été agent de la DGST, ce n’est pas un truc que l’on chante sous les toits, mais bon c’était il y a plus de dix ans, il y a prescription maintenant. Quand j’ai été nommé ministre, personne ne m’a demandé de rendre mes cartes, je les ai donc conservées. Donc ça peut être utile. Maintenant on va creuser le sujet, Béatrice si vous pouviez me résumer un peu ce que vous avez découvert au sujet de l’affaire qui nous occupe, en y incluant les événements qui vous ont poussé à envisager de tout laisser tomber.

– Je n’en suis plus au stade d’envisager, je laisse tomber !

– O.K. J’entends bien, mais racontez moi tout de même !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:55

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –23 – Maria-Inès et Martinov par Maud-Anne Amaro

stamp brune

Maria-Ines

 

Maria-Ines avait attendu en vain toute la journée que Romuald se manifeste. La crise était donc plus profonde que ce qu’avait escompté Herman. Demain il lui faudrait prendre une décision au sujet de cette affaire de fausse bonne.

 

En fin d’après-midi, elle prit la direction de Louveciennes et gara sa voiture devant la petite maison bourgeoise du professeur Martinov, et attendit patiemment que Béatrice en sorte.

 

A 18 heures elle n’était toujours pas sortie. Il fut bientôt 18 heures 15 puis 18 heures 30, puis 18 heures 45, puis 19 heures.

 

« C’est anormal ! Ou elle va passer la soirée avec lui ou elle a pris son après-midi ou sa journée ! On va y aller au flan ! »

 

Elle téléphone à Martinov qui décroche.

 

– C’est Madame Mercier, j’avais eu une dame, elle devait me rappeler.

– Mercier ? Ça ne me dit rien…

– Vous pouvez me passer la dame, elle est au courant ?

– Vous demandez bien le cabinet du professeur Martinov ?

– Oui !

– Mon associée n’est pas là aujourd’hui…

– Bon, ben je rappellerais lundi.

– Je peux peut-être vous renseigner, allo, allo !

 

Maria-Ines avait raccroché, la voie était libre, elle s’accorda néanmoins un quart d’heure de battement, puis s’en alla sonner à la porte du professeur.

 

Celui-ci, surpris regarde par le carreau de la fenêtre voisine, aperçoit une élégante jeune femme brune. Il ouvre.

 

– Monsieur le professeur Martinov ?

– Oui.

– Excusez cette visite tardive, mais… Je vais vous expliquer. Je suis la tutrice légale de ce jeune homme.

 

Elle sort son téléphone portable et montre au professeur une photo du visage d’Herman Gringola alias Danone.

 

– Nous le pensions guéri, apparemment il a rechuté, m’accorderez-vous quelques minutes ?

 

Martinov qui n’est tout de même pas né de la dernière pluie, flaire quelque chose de louche, mais subjugué par le charme fou de sa visiteuse et confiant (trop ?) en lui-même, il l’a fait entrer, asseoir et lui propose même un verre.

 

– Je prendrais bien quelque chose de fort, j’ai besoin de me « remonter ».

– Martini ? Scotch ?

– Je veux bien un scotch !

– J’ai justement là un petit truc pas mal du tout qu’un client m’a ramené d’Ecosse… Avec des glaçons ?

– Non sec !

 

Il se rend compte malgré tout que son naturel de vieux baratineur remonte à la surface et qu’il ferait mieux de rester sur ses gardes.

 

Et pendant que Martinov verse le whisky, Maria-Inès commence son petit numéro en déboutonnant son imperméable, laissant ainsi apparaitre un avantageux décolleté.

 

– Je viens pour deux choses, commence-t-elle, d’abord pour vous prier d’accepter mes excuses pour la conduite inqualifiable du jeune homme dont je suis la tutrice légale.

– Il s’en est vanté ?

– Il parle beaucoup, ça fait partie de son syndrome.

– L’essentiel c’est que les choses puissent s’arranger, il a littéralement terrorisé ma collaboratrice. Si vous m’assurez qu’il va maintenant la laisser tranquille, on va dire que l’incident est clos.

– Je m’y engage !

– Alors trinquons !

 

Martinov fait des efforts surhumains pour éviter de lorgner dans le décolleté de sa visiteuse, mais c’est très dur (et derrière la braguette aussi, ça devient dur !).

 

– La deuxième chose est bien plus terre à terre, Thierry vous a confié un objet, je crois ?

– Thierry ?

– Oui, la personne en question. Une longue vue.

– Oui, je l’ai dégrippé, mais vu les circonstances, je n’ai pas commandé l’optique.

– L’optique ?

– Oui, il aurait fallu remplacer un verre.

– J’aimerais la récupérer, bien sûr je vais vous dédommager… Propose-t-elle en sortant son portefeuille. 50 euros, ça va ?

– On dire que ça va ! Je reviens, je vais vous chercher la longue-vue.

 

Martinov est tout content, l’incident est donc clos. Il se voit déjà annoncer par téléphone la bonne nouvelle à Béatrice. Et puis du coup, cette affaire de table tournante, peut-être pourrait-il la mener à bien ?

 

Il revient, en principe l’entretien devrait être terminé, sauf que Maria-Ines qui ne s’est toujours pas présentée n’a pas fini son verre de whisky. Les règles de bienséance imposent donc qu’elle le terminât.

 

– Vraiment délicieux, ce whisky ! Commente-t-elle.

– Je ne suis pas trop amateur, mais c’est vrai qu’il est bon !

– Ça fait du bien ! Vous savez, ce Thierry c’est un fardeau ! Si j’avais su ça je n’aurais jamais accepté la tutelle.

– Je comprends ! Répondit Martinov qui n’en avait pas grand-chose à faire et lorgnait toujours dans le joli décolleté.

– Comme tous les grands dépressifs, il est mythomane et schizophrène. Il voit des complots partout, autour de lui, de ses proches, des gens qu’il connait, bref il me saoule. Je suppose que vous avez compris que sa longue-vue ce n’était qu’un prétexte pour venir fouiner chez vous ?

– Oui, enfin, je n’ai pas trop cherché non plus.

– En gros, il a appris je ne sais pas trop comment que vous étiez en contrat avec Madame Mornay-Sauvignac.

 

« Oh ! Les gros sabots ! » Se dit Martinov. » Si elle croit qu’elle va me manipuler avec ses gros nichons, elle se fout le doigt dans l’œil, je crois que je vais bien m’amuser ! »

 

– Le secret professionnel, chère madame, le secret professionnel !

– Oui, je comprends, mais je ne cherchais pas à en savoir davantage.

– C’est tout à votre honneur, Madame euh, je ne me souviens plus de votre nom, la mémoire à mon âge, ce n’est plus ça, vous savez !

– Julie Lemoine, mais vous pouvez m’appelez Julie. Je ne voudrais pas qu’il y ait d’ambiguïté, je ne vous demande rien, je vous ai expliqué l’objet de ma visite et tout cela s’est passé entre personnes raisonnables. Mais c’est justement en prenant acte de votre courtoisie que je me suis dit que vous pourriez éventuellement m’aider à démêler le vrai et le faux dans les élucubrations de Thierry. Je ne vous demande de trahir aucun secret professionnel, mais peut être qu’un mot, un indice enfin un petit quelque chose qui me permettrait de lui dire : « Thierry, tu fais fausse route ». Voilà ma requête, monsieur Martinov, je ne vous demande pas grand-chose mais si vous refusez, je le comprendrais, je n’insisterais pas et nous en resterons là !

 

Elle agite ostensiblement son verre vide et demande d’un air éploré :

 

– Si vous aviez un verre d’eau ?

– Vous ne voulez pas reprendre un scotch ? Demande le professeur par pure politesse.

– Je crois que je vais abuser de votre gentillesse

– Toujours pas de glaçons ? Ironisa Martinov.

 

Il resservit sa visiteuse et s’enferma dans un silence qui intrigua cette dernière.

 

– Vous ne me répondez pas ?

– Je réfléchis.

– Donc, vous ne dites pas « non » !

– Je suis embarrassé.

– Je peux peut-être vous aider ? Il s’agissait d’un objet je crois ?

 

Une table étant généralement qualifiée de meuble, plutôt que d’objet, le professeur en conclut qu’elle ne soupçonnait rien, à moins qu’elle ne prêchât le faux afin de savoir le vrai. A ce petit jeu, il savait parfois exceller.

 

– Un objet si on veut !

– Un truc qui se collectionne mais qui n’est pas vraiment un objet ?

– On va dire ça comme ça.

– Un tableau ?

– Non, ce n’est pas ma partie, je n’y connais pas grand-chose. Mais bon, je vous en ai déjà trop dit. Vous vouliez un indice, vous l’avez.

 

« Ça l’étonnerait que ça lui suffise, il faut que je l’embobine davantage si on veut avoir la paix, mais maintenant, c’est à elle de jouer ! »

 

Alors, effectivement elle joua.

 

– Waouh ! Je crois que j’ai un peu la tête qui tourne, c’est le whisky. Oh là là !

– Vous voulez un verre d’eau ?

– Non, non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’alcool mauvais, ça aurait plutôt tendance à me rendre amoureuse.

 

« Nous y voilà ! », s’amusa le professeur.

 

– Je crois que je vais partir avant que je dise des bêtises.

 

« Attention pour le faux départ ! »

 

Maria-Ines se lève et se rassoit aussi sec.

 

– Oh là là ! Ça tourne ! Vous m’accordez cinq minutes ? Ça va passer !

– Je vous en prie !

– Vous êtes vraiment charmant ! Si, si ! En fait j’apprécie la compagnie des hommes mûrs, les jeunes me fatiguent.

 

« Dans combien de temps va-t-elle me sauter dessus ? »

 

– Mon décolleté, vous ne le trouvez pas trop osé ? Demande-t-elle innocemment.

– Ne dit-on pas que les jolies choses sont faites pour être montrées ? Répond Martinov entrant maintenant carrément dans son jeu.

– Oui, mais je ne montre rien !

 

« Ça va venir ! »

 

– Disons que la suggestion est plaisante.

– Vous auriez aimé en voir plus ? Ah, c’est bien les hommes, ça tous des cochons, mais je les aime bien moi mes petits cochons. Vous savez quoi ?

– Non, je ne « sais pas quoi » ?

– Je voudrais vous demander un truc ?

– Je vous écoute !

– Ça vous ferait plaisir que je vous fasse un bisou ?

 

Martinov ne peut pas s’empêcher de ricaner tellement il voyait arriver un truc dans le genre. Mais il a reflexe de faire semblant de rectifier le tir.

 

– Non ce n’est pas sérieux, vous savez quel âge que j’ai ?

– Et si ça me fait plaisir à moi ?

– Dans ce cas, comment résister ?

 

L’instant d’après elle lui roulait une pelle, tandis que sa main se dirigeait sans hésitation vers sa braguette.

 

– T’as envie, hein ?

– Vous êtes une sorcière !

– Ça ne répond pas à la question.

– De savoir si j’ai envie ? Ben je ne suis pas de bois.

– Tu veux me voir à poil ?

– Comme ça, gratuitement ? Ou en échange de quelque chose ?

– Ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses. Etre gentille avec toi ne seras pas une corvée et je ne te demande rien.

– Comprenez ma perplexité.

– C’est très simple quand une femme s’est donnée gentiment, si l’homme est un gentleman, il saura la récompense étant bien entendu qu’il n’est pas question d’argent.

– Je vois !

 

C’est ce qui s’appelle jouer « cartes sur table » !

 

« Pas con, la môme, mais à ce petit jeu-là, je peux être plus malin qu’elle ! »

 

Maria-Ines se déshabilla de façon très professionnelle, restant un moment en sous-vêtement et virevoltant et paradant à la manière d’une strip-teaseuse.

 

– Tu veux m’enlever mon soutien-gorge ?

 

A ce genre de sollicitation il serait inconvenant de répondre par la négative, et de ce genre d’exercice, le professeur Martinov en est maintenant familier depuis qu’il travaille avec Béatrice.

 

– Quels merveilles ! Je peux toucher ?

– Bien sûr ! Ils sont à toi !

 

Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, même si notre déluré professeur devient un peu dur d »oreille sur ses vieux jours. Et le voilà qui pelote et qui repelote à qui mieux mieux.

 

– Je peux les embrasser ?

– Les embrasser, les sucer, les lécher… du moment que tu ne me les manges pas !

 

Martinov n’en peut plus, il donne de la langue et des lèvres, se régale de ses jolis tétons, passe de l’un à l’autre et de l’autre à l’un en un ballet infernal.

 

« Faut que j’arrive à me contrôler, c’est moi qui doit l’embobiner et non pas le contraire »

 

– Déshabille-toi donc, tu bandes tellement que tu vas craquer ton pantalon !

 

Le professeur se débarrasse de ses vêtements à vitesse grand V.

 

– Et ben dis donc, toi quand tu bandes, tu ne fais pas semblant ! Voyons voir la bête !

 

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Et Maria-Ines s’empare de sa bite, la tripote et la caresse quelques instants, puis prenant notre professeur par la main, elle l’entraine vers le canapé et s’y assoit. Elle a ainsi le visage à la hauteur de sa bite et peut donc l’engloutir dans sa jolie bouche.

 

Remarquant que les tétons du professeur sont très développés, elle subodore qu’ils aimeraient être pincés. Et c’est ce qu’elle fait, les deux bras en avant tout en continuant sa fellation.

 

– Ça te plait, hein, mon cochon ?

– Continue !

– On a le temps ! Dis-moi, je suis sûre que tu dois aimer plein de choses, toi ?

– Ben…

– Tu me dis ou j’essaie de deviner ?

– Vas-y devine !

– Les petites fessées peut-être ?

– Pas plus que ça !

– Dommage ! Les godes alors ?

– Oui !

– T’en as un ?

– Dans ma chambre !

– Rien d’autre ?

– Si j’aime bien le pipi !

– J’ai peut-être une petite envie, tu veux me regarder.

 

Et les voilà parti aux toilettes.

 

– Tu veux juste regarder ou t’a envie d’autre chose.

– J’aime bien goûter !

– C’est pas un problème, je vais rester debout, colle-toi la bouche contre ma chatte, attention, il n’y aura pas la quantité mais il aura la qualité.

 

Ça a un peu de mal à venir, mais ça vient, juste quelques petites gouttes tombent dans le gosier du professeur Martinov mais il apprécie et s’en régale.

 

– Tu veux me nettoyer la chatte, maintenant ?

– Bien sûr.

 

Maria-Ines s’assoit sur la cuvette en écartant les jambes de façon à ce que le professeur vienne y butiner. Il farfouille la chatte offerte avec sa langue piégeant les gouttes de pipi qui y sont restées.

 

Du pipi mais rien d’autre et Martinov n’est point sot :

 

« Elle simule ! Elle n’aurait jamais dû me demander de la lécher ! Elle me prend pour un con ! Mais si je veux la bluffer, il ne faut pas que je la mette en difficulté… »

 

Aussi le professeur lui demanda-t-il de se retourner afin qu’il puisse lui lécher le petit trou.

 

– Oh, vas-y met moi bien ta langue dans mon petit trou de salope ! J’adore ça !

 

Voilà qui tombait bien, Martinov adorait prodiguer des feuilles de roses et retrouver la saveur légèrement âcre de l’endroit.

 

Maria-Ines proposa ensuite à son partenaire de continuer dans la chambre. Sur place, elle demanda le gode et s’amusa à faire une série d’allers et retours dans le derrière du professeur qui appréciait la chose comme il se doit.

 

– T’aimes, ça qu’on t’encule, hein mon cochon !

– C’est bon, continue !

 

Ce qu’elle fit…

 

– Garde le gode dans ton cul et couche toi sur le dos !

 

La jolie brune vint alors s’empaler sur sa bite et se mit à coulisser de haut en bas jusqu’à ce que le professeur éjacule dans un spasme. Maria-Ines quant à elle simula son plaisir, mais Martinov n’en avait cure. Il avait baisé avec une femme magnifique et arborait un visage des plus réjouis.

 

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Après ce moment de pure folie, le professeur Martinov resta allongé sur le lit sans rien dire, son sexe se ramollissant dans sa capote pleine de jus. Il était épuisé mais réfléchissait, l’heure des confidences était imminente, il ne lui fallait commettre aucune erreur.

 

– Tu veux quelque chose à boire ? Un verre d’eau ? Lui proposa Maria-Ines.

– Je vais me lever !

– Repose-toi cinq minutes, je reviens.

 

Et sans se rhabiller, la voilà qui se lève et se dirige vers la porte en ondulant du popotin.

 

« Quel cul, mais quel cul ! Je ne regrette pas ce super moment ! Mais elle est partie où ? Aux chiottes bien sûr ! Ou à la salle de bain pour se rincer la foufoune. »

 

Il attend quelques instants.

 

« Qu’est-ce qu’elle fout ! Elle se croit chez elle ? »

 

Il se lève, constate qu’elle n’est ni aux toilettes, ni dans la salle de bain, en profite pour se débarrasser de sa capote et s’essuyer la zigounette, puis descend.

 

Il la retrouve dans la cuisine en train d’inventorier le frigo.

 

– Je me suis permise ! J’allais t’apporter un jus d’ananas.

 

« Putain, qu’elle est belle ! Si elle reste à poil je vais perdre tous mes moyens »

 

– Tu m’as bien fait jouir mon biquet, c’était super !

 

« Quelle baratineuse ! »

 

– C’est parce que tu es trop belle.

– Tu peux peut-être m’en dire un peu plus maintenant, je mérite bien ça !

– Tu sais y faire, toi ?

– Ça n’a pas été une corvée. On recommence quand tu veux. Allez raconte-moi des choses !

– Je ne peux pas tout te dire.

– C’est quoi cet objet qui n’est pas un objet ?

– Bof ! Un manuscrit ! Répondit le professeur qui venait de trouver ce gros mensonge.

– Un manuscrit de qui ?

– Saint-Augustin !

– Qui c’est celui-là ?

– Un docteur de l’église comme on dit, pas vraiment un rigolo !

– Et ça vaut cher ?

– Pas un clou, c’est un faux, on s’est contenté d’analyser l’encre, c’est une copie récente.

– Ah !

 

Maria-Ines réfléchit, le puzzle n’arrive pas à se reconstituer complétement. Elle profite donc de l’état de « bonne volonté » du professeur Martinov pour en savoir davantage.

 

– Herman semblait persuadé que…

– Herman ?

– Thierry, pardon ! Il pensait que ça avait un rapport avec la magie.

 

« La salope, elle en sait plus que ce qu’elle dit ! »

 

– Ça en a un ! Reprit Martinov satisfait d’avoir trouvé une astuce. Ce genre de chose est vendu comme un talisman par des charlatans qui se prétendent magiciens.

– Ah ! Mais ton rôle là-dedans ?

– Expertiser le document, je te dis : c’est un faux.

– Tu vas me trouver lourde, mais je ne comprends pas, c’est Madame Mornay-Sauvignac qui t’as confié ce travail.

 

« Ça devient compliqué, pourvu que je ne m’emberlificote pas dans mes mensonges ! » Se dit le professeur.

 

– Tu la connais ? Biaisa-t-il afin de gagner du temps.

– C’était une amie de ma mère ! Elle a beaucoup gâté Thierry quand il était gosse.

 

« Quelle salade ! »

 

– Ce n’est pas elle qui t’as confié le boulot, alors ?

– Non ! C’est un type qui m’a donné une fausse identité.

– Comment il était ?

– Enfin, Julie !

– Je ne te demande pas son identité puisque tu ne l’as pas, juste une vague description pour voir si ça me parle !

– Bof ! Quelconque, entre deux âges, des lunettes. Improvise-t-il.

 

Tilt

 

– Légèrement dégarni, genre balai dans le cul ? Continue-t-elle sans se rendre compte qu’elle vient de voler au secours du baratin de Martinov.

– Exactement !

– Mais il t’a dit pourquoi il voulait faire expertiser ce truc ?

 

« Faut que j’arrête, je vais me couper ! »

 

– J’ai cru comprendre que c’était un proche de la dame dont tu parles, et qu’il soupçonnait quelqu’un d’avoir remplacé le vrai par une copie.

– Ah ?

– Si vraiment cet original s’avère ne pas être un autre faux, sa valeur serait inestimable. Reprend Martinov.

– D’accord, d’accord, et il n’a rien demandé d’autre ?

– Si, quand il revenu chercher le faux manuscrit, il a échafaudé l’hypothèse selon laquelle cette Madame Corset-Montagnard…

– Mornay-Sauvignac !

– Si tu veux ! Selon laquelle ce serait elle qui aurait fait faire ce faux par sécurité. Il m’a demandé alors si on ne pouvait pas aller chez la dame et la bluffer pour essayer de vérifier cette hypothèse. Ce n’est pas notre métier, on a d’abord refusé, mais vu la somme d’argent qu’il nous proposait, on a accepté.

– Et alors ?

– Ben alors, on a échoué lamentablement,

– O.K. O.K. Eh bien, c’est très bien tout ça, je vais pouvoir expliquer à Thierry qu’il est encore parti dans des délires… Bon n’en parlons plus.

 

Le professeur pousse un « ouf » de soulagement. Il n’en peut plus d’inventer des balivernes avec cette déesse qui le nargue avec son corps de déesse et ses seins de rêve… Il faut qu’il se calme.

 

Maria-Ines avait projeté de demander au professeur Martinov la permission de prendre une douche, mais elle préféra, maintenant qu’elle avait obtenu les renseignements qu’elle désirait, prendre la poudre d’escampette le plus vite possible afin de pouvoir rassembler toutes ces informations tranquillement.

 

Elle s’habilla donc en silence pendant que Martinov se passait une robe de chambre.

 

– Bon, c’était très sympa tout ça, mais là faut que je rentre !

 

Le professeur se contenta de répondre d’un énigmatique sourire.

 

– J’ignore si on se reverra, ajoute-t-elle, mais ça nous fera un joli souvenir, pas vrai ? Bisou ?

 

Il fut très chaste. Martinov tout content d’avoir bien embobiné sa jolie visiteuse se mit à noter toutes les élucubrations qu’il lui avait servies, histoire de ne rien oublier et de ne pas se couper si l’affaire devait connaitre des suites.

 

Maria-Ines dès qu’elle eut repris la route s’empara de son téléphone et appela Herman.

 

– Ça y est j’ai les renseignements. Je t’expliquerai en détail mais ce salopard de Romuald joue un double jeu. Il faut qu’on arrête ça, tu as son adresse ?

– Son adresse ? Non ! On n’en a jamais eu besoin.

– Tu peux la trouver ?

– Je fais comment ?

– Ben t’y réfléchis.

– C’est quoi qu’ils cherchent ?

– Un manuscrit d’un pape, le pape Augustin.

– Et ça vaut cher ça ?

– Un bras ! Je te laisse, on en parle tout à l’heure.

 

Puis comme saisie d’un doute elle se gare sur le bas-côté de la route de Saint-Germain. Elle estime qu’il lui faut un peu rassembler les informations qu’elle a recueillies afin d’en examiner la cohérence. S’il manque quelque chose c’est maintenant qu’il faudra retourner vers le professeur, plus tard ses bonnes dispositions pourraient avoir disparues.

 

« C’est boiteux, mais ça se tient : Il y a donc deux parties :

Première partie : la vieille Madeleine gage un manuscrit de grande valeur (mais le vrai ou le faux ?). La prêteuse qui finit par connaître la vieille croit qu’il y a un coup à faire et monte un plan mais l’affaire se barre en couille. Vraiment pas clair cet épisode et ce n’est pas Martinov qui peut m’aider, mais à la limite je m’en fous.

Partie 2 : On ne sait pas comment, Romuald entre en jeu, il a accès au manuscrit, se demande s’il est authentique, le fait expertiser par Martinov mais est persuadé que le vrai existe, caché quelque part chez la vieille, d’où sa seconde requête chez Martinov.

Beaucoup de coins sombres, mais pour la seconde partie, Romuald nous dira tout ! Je n’ai pas perdu mon temps ! »

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:49

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –22 – Intrigante Ninotchka par Maud-Anne Amaro

 

Ninotchka

Chantilly

 

Maria-Ines est furieuse :

 

– On aura tout vu, voilà, que Romuald se met à bouder à présent !

– Laisse-le faire la gueule, demain, il revendra comme un bon toutou la queue entre les jambes. Répondit Herman.

– J’aimerais en être aussi sûre que toi, à trop tirer sur la corde, elle se casse.

– Et moi qui pensais m’amuser ce soir !

– Ce sont les aléas de la vie ! Mais bon, l’air de rien, on avance, quelqu’un a infiltré une nana à la place de la bonne. Donc deux questions : primo : pourquoi ? Secundo : qui est derrière ça ?

– Mon oncle Louis ou ma tante Thérèse ?

– Ou quelqu’un d’autre, on n’en sait rien et donc question subsidiaire : qu’est-ce que Romuald sait de plus ?

– La réponse à ces questions, je suppose ?

– Ou une partie des réponses. On a donc plusieurs solutions. Obliger Romuald à parler, faut y réfléchir, sinon on pistera la bonne, soit nous-même, soit en payant un privé. On va réfléchir, hein, biquet, inutile de s’emballer.

– J’aime bien quand tu m’appelles « biquet ».

 

Vendredi 11 octobre

 

Romuald et Amalia se sont quittés sans rien avoir trouvé de génial mais ont convenus de se revoir très rapidement.

 

Romuald ne sait plus où il en est. Une chose lui semble sûre : C’est qu’il ne veut plus entendre parler de Maria-Ines et d’Herman. Il décide que dorénavant, il ne répondra à aucune de leurs sollicitations et soit leur raccrochera au nez, soit leur balancera leurs quatre vérités.

 

« Se conduire en homme et non plus comme carpette, ce n’est pas si compliqué, saperlipopette ! »

 

La première conséquence de cette décision sera une perte financière, mais sur ce point précis il croit avoir une idée géniale.

 

Ce matin-là, la vieille Madeleine s’était absentée pour un rendez-vous médical. Du moins c’était ce qu’elle disait souvent quand elle sortait, mais elle n’allait pas dire à ses gens de maison qu’elle se faisait parfois sauter par des gigolos

 

Aussi après avoir répété son rôle à la manière d’un acteur de théâtre, Romuald surgit-il vers 11 heures dans la cuisine où Ninotchka épluchait un concombre bien phallique.

 

– C’est à quel sujet ? S’étonna la fausse bonne. Tu viens m’aider ?

– C’est au sujet qu’il faut qu’on cause.

– Pardon ?

– Je sais tout ! Résuma-t-il en s’asseyant sur un tabouret

– Tout quoi ? Demanda Ninotchka, soudain perplexe.

– Tu es une fausse bonne, et ce n’est pas l’inspection du travail qui t’envoie mais quelqu’un que je ne nommerais pas et qui en a après l’héritage de la vieille.

– Faut arrêter de lire Picsou Magasine !

– J’ai donc deux solutions : La première, je cafte tout à la vieille…

– Chiche !

– Ou alors on collabore, je connais des trucs qui peuvent t’intéresser.

– Tu te crois malin ? Le défie-t-elle.

– Alors ?

– Fous le camp de cette cuisine et fiche moi la paix.

– J’attends ta réponse !

– Je t’enverrai une carte postale !

 

Ninotchka attendit que Romuald, dubitatif ait quitté la pièce pour s’empresser de téléphoner à Louis et de lui rapporter cette conversation pour le moins inattendue.

 

– Comment il a pu savoir ? S’étonne Louis Gringola.

– Qu’est-ce que j’en sais ?

– Ce qui est évident c’est que cette conne d’Amalia a été incapable de tenir sa langue. Réfléchissons : je suppose qu’il veut du fric, donc il ne te dénoncera pas. Maintenant reste à savoir ce qu’il sait et que nous ne saurions pas, à mon avis pas grand-chose mais faut s’en assurer.

– En clair, je fais quoi ?

– Voilà ce que tu vas faire…

 

Louis dont l’imagination était souvent fertile lui proposa alors de lui raconter une petite histoire.

 

– Et si c’était un piège pour me faire tomber ? S’inquiéta-t-elle.

– Je n’y crois pas, on prend le risque.

– Et s’il veut du fric ?

– Tu n’en as pas sur toi. Tu lui promets un gros paquet qu’il n’aura que si le résultat final est atteint, tu resteras vague là-dessus.

 

Sur ces entrefaites, la vieille Madelaine rentra, s’affala dans son fauteuil préféré en bouquinant la Gazette des Arts, puis ne tarda pas à ronfler.

 

Ninotchka réfléchit quelques instants, dégrafa le haut de son chemisier puis rejoignit Romuald dans son bureau. Elle se fit gouailleuse et provocante.

 

– Puisque Môssieur sait des choses qu’il n’aurait jamais dû savoir, je suis disposée à discuter avec Môssieur.

– On devient raisonnable ?

– J’écoute !

– Donc tu confirmes : tu es bien une fausse bonne ?

– Et toi, t’es un faux secrétaire ? On pourrait peut-être aller droit au but, on gagnerait du temps.

– Je ne sais même pas pour qui tu travailles ?

– Moi non plus ! Répondit-elle crânement.

– Tu rigoles ?

– Non, un jour en boite on m’a présenté un mec qui m’a proposé de l’argent pour prendre ce poste de bonne.

– Et tu ne sais pas qui c’est ?

– Non ! Je viens de te le dire, faut écouter quand je parle ! Et puis qu’est-ce que ça peut foutre : ce type n’est probablement qu’un intermédiaire.

– Et ta mission ?

– Ben t’as deviné, non ?

– L’héritage ?

– Je te dis, t’as deviné ! Maintenant à toi !

– Ce n’est pas gratuit !

– Il n’y a rien de vraiment gratuit en ce monde, mon pauvre Môssieur, Môssieur voudrait dans les combiens ?

– 20 000.

– Tu ne t’emmerdes pas, toi, ça me semble énorme mais je vais transmettre, de toute façon je n’ai pas d’argent sur moi. Alors c’est quoi tes secrets ?

– L’argent d’abord !

– Tu ne l’auras pas de suite. Tu ne l’auras que quand la personne qui manage tout ça aura atteint son but. En attendant faudra te contenter d’un acompte.

 

Romuald commença à se rendre compte qu’à ce jeu, il ne pouvait gagner grand-chose. Il manquait terriblement d’expérience, de malice, de courage. Bref, il avait le profil du parfait looser. Dans cette opération qu’il avait crue géniale, il risquait de ne se vendre que pour des queues de cerises.

 

– Ben donne-moi un acompte !

– J’ai pas d’argent, mais j’ai de beaux nichons ! Tu les aimes les gros nichons, hein ? Lui dit-elle en les lui carrant sous le nez après les avoir sortis de son soutif.

– Mais enfin, arrête !

– Pourquoi ? Ils sont moches ! Tu les avais pourtant bien aimés la dernière fois

– Je n’aime pas les femmes ! Tenta-t-il.

– Ah, bon, vérifions ! Répondit-elle en lui tâtant la braguette. Alors pourquoi tu bandes ?

– C’est un réflexe pavlovien !

– Ouvre là !

– Que j’ouvre quoi ?

– Ta braguette, andouille, tu vas voir comme je vais bien te la sucer ta bonne bite, je vais la prendre toute entière dans ma bouche et après tu pourras juter sur mes nichons.

 

Inutile de vous dire qu’après un tel discours, le raidissement de la queue de Romuald a atteint son maximum, tandis que ses mains guidées par on ne sait quel démon sont en train de lui tripoter les seins, fort peu délicatement d’ailleurs.

 

– Alors tu me la sors ta bite ou faut que j’aille la chercher !

– Si la patronne arrive ?

– Elle s’est endormie dans son fauteuil et de toute façon elle est miro et sourdingue.

– Mais enfin !

– Ah ! Mais c’est fini oui ! On n’entend que toi, tais-toi donc un petit peu !

 

Une petite flexion des genoux et Ninotchka dégage la bite de Romuald de sa braguette et se la fiche directement dans la bouche.

 

– Oumpf oumpf, oumpf !

– Qu’est- ce que tu dis !

– Elle est bonne ta bite !

– Ah ! C’est bon ! C’est bon ! Continue !

 

Elle continue quelques minutes, et pendant ce temps-là, sa main passe sous les testicules, les flatte, les soupèse, les caresses, franchit le périnée, un doigt vient masser la rosette, elle le retire pour l’humecter, le remet et tout doucement le fait pénétrer dans le trou du cul de l’homme avant de le faire aller et venir en cadence.

 

– T’aime ça quand je te doigte le cul, hein ?

– C’est agréable !

– T’es un petit enculé !

 

Romuald ne répond pas, tout à son plaisir

 

– Dis le que tu es un petit enculé !

– Je suis un petit enculé !

– Je savais bien !

 

Elle continue encore un moment à lui prodiguer cette douce caresse tout en lui suçant la bite puis elle se relève brusquement.

 

– Ne bouge pas, reste comme tu es, je reviens de suite !

– Mais…

– Chut…

 

La fille revient quelques secondes plus tard. Romuald ne comprend qu’un peu plus tard ce qu’elle était partie faire. Allant chercher une capote dans son sac, elle la dégage de son étui pour la placer dans sa bouche. En reprenant sa fellation, la bite de l’homme se retrouve encapoté sans qu’il ne s’en aperçoive (et sans qu’il débande)

 

Note de l’auteure : Celles qui seraient intéressées par la technique permettant de faire ce genre de choses, c’est sur Internet tapez sur Google  » mettre une capote avec la bouche » et vous aurez même des croquis et des vidéos.

 

Et tout d’un coup, Ninotchka quitta sa position accroupie pour venir à la vitesse de l’éclair s’empaler le trou du cul sur la bite bandée et lubrifiée par le préservatif.

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Et là le miracle s’accomplit, lui, Romuald qui n’avait jamais pénétré une femme (du moins pénétré correctement) maintenait sa bandaison pendant que la belle coulissait en faisant des « Hi » et des « Han ».

 

– Quand j’étais petite, j’adorais monter sur les manèges de chevaux de bois, ça m’est restée.

 

Romuald n’entendit même pas la plaisanterie de sa partenaire, tout à son plaisir, on devrait dire à son bonheur. Sentant sa jouissance proche et ne voulant pas prendre le risque de débander il joua des reins et finit par jouir dans un état proche de l’extase, tandis que Ninotchka se mordait les lèvres pour s’empêcher de crier.

 

– Oh ! Quel cadeau que tu m’as fait là !

 

Il la regarda fixement, Ninotchka ne s’attendait certes pas à un tel résultat, elle crut qu’il quémandait sa bouche, et, bonne fille, lui offrit. Pour Romuald, ça aussi c’était une première. Il faillit en pleurer de joie !

 

– Merci ! merci !

– Mais de rien, c’était un plaisir ! je me suis bien amusée, mais je vais te dire, je suis une grosse coquine, et ce que j’ai fait avec toi, ce n’est pas tout à fait gratuit, alors, si tu veux d’autres petits câlins, il faut maintenant tout dire à la petite Ninotchka.

 

Et oui, comment faire autrement ! La chair est faible et Romuald n’avait pas eu la volonté nécessaire pour éviter d’y succomber. Il gardait cependant un atout : quatre informations pouvaient intéresser Ninotchka, rien ne l’obligeait à lui les dire toutes.

 

Alors après s’être kleenexé la bite, il déballa ce qu’il savait… au compte-gouttes

 

– Le dernier testament avait été établi au profit du curé Crochicourt. Quand la vielle a reçu les photos pornos avec sa tronche dessus en train de sucer des bites, elle l’a fait annuler par le notaire. Au jour d’aujourd’hui il n’y a plus de testament.

– C’est ça ton scoop ? Môssieur se foutrait-il de ma gueule ?

 

L’information était pourtant loin d’être anodine. Ninotchka savait qu’un testament avait été fait au profit de Crochicourt puisqu’elle avait extorqué cette précision à Romuald au début de son entrée en fonction. Que la vieille ait annulé le testament après la découverte des photos porno participait de la logique des choses. En revanche le fait qu’aucun autre testament n’ait été rédigé voulait dire que Louis hériterait du tiers de sa fortune après les déductions fiscales.

 

Une bonne nouvelle donc, mais il fallait éviter que la vieille soit prise d’une lubie l’amenant à désigner un nouveau légataire universel. Elle verrait ça avec Louis.

 

Mais en attendant elle devait bluffer Romuald afin qu’il lui en dise davantage :

 

– Tu ne vas pas me dire que tu savais qu’elle n’avait pas fait de testament ? S’étonna-t-il.

– Bien sûr que je le savais ! C’est logique, non ? Et puis mes yeux et mes oreilles trainent partout. Alors j’espère que t’as d’autres choses à me raconter, parce que je suis bonne fille, mais je ne suis pas du genre à me faire enculer pour apprendre des choses que je sais déjà.

– Mais…

– Mais quoi ? Tu veux peut-être que je raconte à la vieille que tu fouilles dans ses affaires ?

– Je peux aussi lui dire des choses te concernant…

– Mais dans ce cas-là tu ne gagneras rien. Fais comme tu veux !

 

Romuald réfléchit ? Que lui dire ? Lui parler de cette étrange femme qui s’était fait passer pour une journaliste ou de la clerc de notaire qui magouillait de façon incompréhensible, ou lui dire carrément qu’il avait « travaillé » pour le compte d’Herman, non cette dernière information, il la garderait en réserve.

 

– Alors t’accouche ? S’énerva Ninotchka.

– Il y a des personnes un peu bizarres qui ont cherché à influencer la vieille.

– Mais encore ?

– Une nana qui s’est fait passer pour une journaliste, mais ce n’est pas une journaliste.

– Une jolie blonde ? La trentaine ?

– Oui, j’ai noté son numéro…

– Mauvaise pioche ! On sait qui c’est, aucun intérêt.

 

Mais là aussi le renseignement n’était pas anodin, elle n’allait pas aller lui raconter que Louis avait brillamment remontée cette piste, en grosse partie grâce à elle, mais en faisant cette pseudo révélation, Romuald indiquait sans le vouloir que s’il eût travaillé pour un membre de la famille, il ne pouvait par élimination s’agir que d’Herman, cela restait à confirmer, elle saurait faire et pourrait utiliser plusieurs méthodes, la première étant directe :

 

– Tu travailles pour qui ?

 

Romuald s’attendait à cette question et avait anticipé sa réponse :

 

– Pour moi !

– Et tu espérais quoi ?

– Essayer d’éliminer les parasites qui cherchent à influencer la vieille !

– Par bonté d’âme ?

– Non, j’espérais que la mère Mornay-Sauvignac me récompenserait pour mon dévouement, mais deux choses ont contrarié ce plan !

– Quoi donc ?

– La première c’est que quand j’ai voulu essayer d’avertir la vieille, elle m’a envoyé promener en me demandant de me mêler de mes affaires.

– Hi ! Hi l Ça ne m’étonne pas, j’ai raté ça, j’aurais voulu être là ! Et la seconde ?

– C’est que je ne suis pas assez doué pour faire ça tout seul, je remarque des trucs, j’observe, mais je ne sais pas quoi en faire.

– Donc les photos de Crochicourt en train de faire des pipes, ce n’est pas toi ?

– Ben non !

– Je me disais aussi… D’autant que ça demande une sacrée organisation, des complicités, tout ça ! C’était quoi ton rôle dans cette affaire ?

 

Mais la ficelle était un peu grosse, et Romuald ne tomba pas dans le piège, du coup il reprit un peu confiance en lui.

 

– Je ne suis pour rien dans ce truc.

– Tu n’as pas cherché à savoir ?

– Non !

 

L’erreur !

 

– Logique, tu observes tout, mais ce truc incroyable arrive entre les mains de la vieille, et ça ne t’interpelle pas plus que ça ! Je te dis : c’est d’une logique irrésistible.

 

Romuald est mal.

 

– Je me suis simplement rendu compte que je n’avais aucun moyen d’en savoir plus.

– Moi, il me semble que j’aurais regardé le cachet de la poste. Ironisa la jolie brune qui savait pertinemment qu’il n’y en avait pas.

– Ça a été placé directement dans la boite aux lettres.

– Comment tu peux te souvenir de ça ? Je croyais que ça ne t’intéressait pas.

– Je m’en souviens, c’est tout !

– Mon pauvre biquet, je t’embête hein ? Allez, on ne parle plus de ça ! Dis-moi un autre de tes petits secrets.

 

Tout content de voir le sujet sensible s’éloigner, Romuald ne se fit pas prier, conscient malgré tout que face à cette diablesse de Ninotchka, il était mauvais de chez mauvais.

 

– Il y a une autre femme sur l’affaire, c’est la clerc de notaire de l’étude de Maitre Chambon.

– C’est qui, celui-là ?

– Son notaire

– Et elle fait quoi ?

– Je n’en sais rien, je trouve qu’elle est bien curieuse.

– Bien curieuse ?

 

Romuald se rendit alors compte que sur cette information, il était également coincé.

 

– Tiens, un truc qui devrait t’intéresser, reprit-il, avant Crochicourt, le testament était en faveur d’une autre personne, un gigolo…

– La vieille se payait un gigolo ?

– Et oui !

– J’ignore s’il le type a su que le testament avait été refait, mais s’il l’a appris, on peut imaginer qu’il ait cherché à se venger…

– Whaa, et t’as son nom !

– Pas en tête, mais je l’ai sur l’ordi, tu le veux !

– Un peu !

 

Pendant qu’il pianotait, Ninotchka regardait l’écran. Cela irrita Romuald :

 

– Passe derrière, tu n’as pas besoin de regarder.

– Ben quoi, tu veux cacher des choses à la petite Ninotchka ?

– Y’a des trucs là-dedans que tu n’as pas besoin de voir.

– Des cochonneries ? Montre-moi tes images cochonnes.

– Ninotchka !

– Tu regardes quoi comme images cochonnes ? Des gays qui s’enculent ? Des mecs qui se font fouetter…

– Tu vas me foutre la paix avec ça, oui ?

– Bon, bon ! j’ai bien le droit de te taquiner ! Faut un peu d’humour dans la vie !

– Voilà : Le mec s’appelle Fausto Montini, né le 7 aout 1988 à Nice.

– Je note, t’as un papier ? Et qu’est ce qui l’a fait changer d’avis la vieille ?

– Comme Crochicourt, un envoi de photos.

– Attends je ne comprends pas, un curé qui suce des bites, ça peut choquer les âmes naïves, mais un gigolo, ça fait partie de son job, non ?

– La vieille s’était fait son cinéma, elle se croyait dans « Harold et Maude », je suppose que de son côté il l’avait bien michetonné en lui faisant croire qu’il ne voyait plus qu’elle.

– Tu as su comment qu’il allait hériter ?

 

« Autant lui dire, au point où j’en suis »

 

– Y’a une copie dans son coffre, et son coffre, je sais l’ouvrir !

– Et comment tu as su pour l’ouvrir ?

 

« Merde, elle fait chier avec toutes ses questions ! »

 

– Je l’ai suivi, c’est un coffre sans combinaison, j’ai vu ou elle planquait la clé.

 

Il n’allait quand même pas lui parler d’Amelia !

 

– Tu me fais voir !

 

Il lui montra, et Ninotchka se livra à un examen du contenu du coffre qui ne lui apprit rien. En même temps elle réfléchissait.

 

– Si je comprends bien, un jour tu découvres le testament en faveur du gigolo, peu de temps après, la vieille reçoit des photos. Ensuite tu découvres le testament en faveur du curé, et le scénario se répète. Troublant non ?

 

Romuald ne put s’empêcher de piquer son fard, mais Ninotchka ne le relança pas, ce soir elle trierait tout cela et ferait le point avec Louis.

 

Le soir

 

Ninotchka qui ne s’appelle d’ailleurs pas comme ça, mais nous continueront à l’appeler ainsi pour la clarté du récit, se pointe chez Louis Gringola

 

– Ninotchka ! Quel bon vent t’amène, tu te pointes sans prévenir ? S’exclama Louis Gringola en lui ouvrant sa porte, juste habillé d’un grand tee-shirt lui descendant jusqu’à mi-cuiisse.

– Tu laisserais ton portable ouvert, j’aurais pu te prévenir, je dérange ?

– Pas du tout, entre, j’étais avec un ami, on parlait chiffons

 

Louis fait entrer la fille.

 

– Je te présente Kévin…

 

Le dénommé Kévin, un type d’une vingtaine d’années est à poil et tente de cacher sa nudité avec sa main, main qu’il lâche pour serrer celle que lui tend Ninotchka.

 

– Oh pardon !

– Pas grave, j’en ai vu d’autre.

 

La bite est demi-molle mais de bonne tenue.

 

– Je vois que tu es très occupé, je voulais te dire des trucs, des trucs intéressants, on fait comment ?

– Viens dans la cuisine, Kévin attend moi, j’en ai pas pour longtemps, sers-toi à boire si tu veux.

– Bon, j’ai du nouveau : Romuald commence à déballer tout ce qu’il sait. Prends des notes, j’ai pas mal d’infos.

 

Elle lui raconta tout en relisant ses propres notes :

 

– Donc, je récapitule, dit-elle : un : on est à peu certains qu’il n’y a pas de nouveau testament. Deux : Romuald ne travaille pas pour le compte de ta sœur. Trois : il m’a parlé de l’attitude bizarre de la clerc de notaire. Quatre : Un gigolo était légataire universel avant Crochicourt.

– Le bordel ! Qui est au courant pour les testaments ? Romuald et la clerc du notaire ! Constate Louis

– La personne à l’origine des photos est donc soit la personne pour qui Romuald travaille soit la clerc du notaire.

– Ok, on commence à y voir un petit peu clair, Romuald s’est probablement brouillé avec son commanditaire, c’est soit Herman, soit le gigolo, Tu crois qu’il va te le dire demain ?

– J’en suis persuadée ! Bon, maintenant je te laisse t’amuser.

– Viens boire un verre avec nous, juste cinq minutes.

– C’est un peu gênant, non ?

– Mais pas du tout, viens !

 

Ils reviennent dans le salon. Kévin s’est passé son caleçon, un caleçon ridicule avec des petites angelots.

 

– Tu crois que t’es beau avec ton caleçon ? Le raille Louis.

– Je ne voudrais pas choquer mademoiselle.

– Enlève-moi ce machin, mademoiselle ne se choquera pas.

– Si tu le dis ! Répond-il en s’exécutant.

– Il a une belle bite, mon copain, non ?

– Euh… oui !

– Tu peux la toucher si tu veux, Kévin aime aussi bien les femmes que les hommes.

– Parce que tu te figures que je tripote toutes les bites que je rencontre !

– Oui, mais là on te le propose gentiment !

– Alors soit !

 

Prenant la chose à la plaisanterie, Ninotchka, s’approche de Kévin, prend sa bite dans la main et de façon quasi instinctive lui imprime plusieurs mouvements de masturbation afin de la rendre bien bandée.

 

Elle est plutôt contente du résultat, termine son tripotage en décalottant la chose libérant un joli gland bien lisse.

 

Du coup elle l’aurait bien sucé juste un peu, mais ce ne sont des choses qui ne se font pas, on ne suce pas les bites des amis des gens à qui l’on rend visite, sauf si on vous invite à le faire, bien entendu.

 

– Ben dit donc, tu l’as fait bander ! Regarde-moi cette bite ! Commente Louis, amusé.

– Hé, hé !

– Tu veux la sucer ? Juste un peu ?

– Oui ! Répond Ninotchka sans autre commentaire en mettant la chose dans sa bouche et en s’en régalant quelques instants.

 

– Humm, elle est bonne ta bite. !

 

Ninotchka se recule un peu, ne voyant pas très bien comment elle pourrait s’impliquer dans une suite, un trip à trois ne l’intéressant pas plus que ça. Et pendant qu’elle finit son verre, Kévin vient chuchoter quelque chose à l’oreille de Louis.

 

– Mon copain a un petit fantasme, ça te dirait de… commence ce dernier.

– Ça dépend du fantasme ? le coupe Ninotchka

– On va baiser, Kévin et moi, il aimerait que tu nous regardes. Tu nous regardes c’est tout, tu n’interviens pas, mais si tu as envie de te tripoter, tu ne te gênes pas.

– Non, ça ne m’intéresse pas, je vais vous laisser !

– Ça ne va pas être très long !

– Non, non !

– Et si on te donne un petit billet ?

– Alors je veux bien faire un effort.

– Tu ne serais pas un peu vénale comme fille ? S’amuse-t-il à lui faire remarquer

– Parfois, oui ! Répond-elle en s’affalant dans un grand fauteuil bien moelleux.

 

Louis retire son tee-shirt, s’approche de Kévin et les deux hommes s’embrassent sur la bouche en se pinçant les tétons, puis il opère une flexion des genoux afin de pouvoir mettre en bouche la bite de son partenaire, il la suce plusieurs minutes avant de se relever et d’aller se mettre à quatre pattes sur le canapé.

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Kevin vient derrière lui, lui lèche le troufignon, avant d’enduire l’endroit de gel intime, puis l’encule comme il se doit.

 

Ninotchka est partagée devant ce spectacle, elle était tout à l’heure excité par la bite de Kévin, maintenant, allez savoir pourquoi la présence de Louis en mâle passif la gêne presque, mais on l’a payé et elle a bien compris que le Kevin aimerait qu’elle se tripote, alors elle se tripote, ça ne mange pas de pain.

 

Cette petite séance sodomite s’éternise un peu, Kévin s’avérant très endurant, et Ninotchka à force de se toucher le clito finit par bien s’exciter.

 

Du côté du canapé, ça s’agite, Kévin décule brusquement, retire sa capote et éjacule sur le visage de Louis, lequel se masturbe à une vitesse frénétique pour jouir à son tour.

 

Ninotchka se lève

 

– Tu t’en vas ?

– Oui, mais je vais d’abord me rincer la foufoune.

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Vendredi 23 juillet 2021 5 23 /07 /Juil /2021 08:44

 

Professeur Martinov 18 – L’héritage de tante Madeleine –21- Mâles en rut par Maud-Anne Amaro

Stamp sodo

 

– Alors mon petit professeur, ça va ? Demanda Béatrice en revenant.

– Oui, j’ai déjà dégrippé la longue vue du type de tout à l’heure, c’est vraiment une belle pièce, faut maintenant que je m’occupe de l’optique…

– Je viens de le revoir ce type. Tu sais qui c’est ?

– Danone, il m’a dit ! T’as vu la mémoire, un peu ?

– Tu parles ! Pourquoi pas Yoplait pendant qu’on y est ? Toujours est-il que ton Monsieur Yaourt, il m’a carrément agressé au Café des Sports.

 

Elle lui raconte…

 

– Et personne ne bougeait son cul, heureusement, il y a un dépanneur de chez Darty qui a eu pitié de moi. Mignon comme tout, mais un peu bourrin.

– Pourquoi « un peu bourrin » ?

– Fallait bien que je déstresse !

– Hum, je vois !

– Tu ne vas pas me dire que ça te choque ?

– Choqué, moi ? Non ce qui m’embête c’est que parfois tu te mets dans des situations dangereuses. Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber.

– Oui, ben quand on stresse, on stresse ! Ce qui est dangereux c’est cette affaire de table tournante qu’on n’aurait jamais dû accepter… Où j’ai mis mon sac ? T’as pas vu mon sac ?

– Euh, tu l’avais en rentrant ?

– Evidemment, enfin je crois… C’est dingue ça, où je l’ai foutu ? Putain je l’ai oublié dans la bagnole et l’autre salaud il se l’est gardé ! Putain, il y a des jours on ferait mieux de rester couchée : Et tous mes papiers qui sont dedans qui va falloir que je refasse ! J’en ai marre, mais marre ! Et puis d’abord…

 

Sa longue tirade de désespoir fut subrepticement interrompue par le bruit de la sonnette d’entrée qui se mit à tintinnabuler d’un son joyeux qu’on pourrait trouver complètement déplacé en pareil moment.

 

– La bombe lacrymo, si c’est « Danone », gaze lui la tronche ! S’énerve Béatrice qui commence à paniquer.

– Je vais lui rendre sa longue vue et le virer, la rassure Martinov.

 

La bombe dans sa poche, la longue vue dans la main, il s’en va ouvrir.

 

– Bonjour Monsieur, une de vos employées a oublié son sac à main…

– Béatrice, c’est ton sac !

– Non, ce n’est pas ce nom là… Commence Loïc.

 

Mais Béatrice qui a reconnu sa voix accoure.

 

– Ah, Loïc, comme c’est gentil….

– Tu ne t’appelles pas Georgette, alors ?

– Si dès fois ! Mais entre boire un truc !

– Pas le temps, j’ai des clients à voir !

– Cinq minutes quoi !

– Alors juste cinq minutes !

– Un jus de fruits, une bière, un café ? Propose Martinov.

– Un petit jus de fruit, ça le fera très bien.

 

Le professeur se dirige vers la cuisine. Béatrice lui emboite le pas et lui chuchote dans l’oreille :

 

– S’il t’intéresse, t’as tes chances.

– Mais t’es complétement malade !

 

Mais le professeur en vieux coquin qu’il était n’avait pas complétement zappé la réflexion de sa jeune et jolie complice.

 

– Béatrice m’a soufflé que vous étiez très coquin ! Vous avez raison, il faut profiter de la vie !

– Parce que vous aussi vous êtes coquin ? Répond Loïc, un peu gêné et histoire de dire quelque chose.

– J’aime la bouffe, le sexe, la vie quoi !

– Hétéro ?

– Un peu bisexuel à mes heures ! Répond Martinov

– C’est pour ça que vous me regardez comme ça ?

– C’est, croyez le bien, en tout bien tout honneur.

– Vous êtes drôle, vous ! Remarquez de mon côté, je n’ai rien contre les hommes mûrs, bien au contraire.

 

Du coup, le professeur est un peu déstabilisé.

 

– Remarquez, si ça vous intéresse, on peut s’amuser vingt minutes.

– Ma foi, voilà qui est bien tentant.

– C’est tentant, mais ç’est pas gratuit.

– Ah ! Bon n’en parlons plus.

– Je ne prends pas cher, juste 50 euros, mais pour vous je prendrais juste 40 euros. Vingt minutes et on fait ce qui vous intéresse.

– Euh !

– Je vais vous montrer ma queue ! Elle devrait vous plaire.

 

L’instant d’après le professeur Martinov demandait à Béatrice d’aller lui chercher 40 euros dans son portefeuille.

 

– On fait ça dans ma chambre ! Demande Martinov.

– Si vous voulez !

– Béatrice tu veux regarder ?

– Non, je vais me faire un café et finir un truc, tu me raconteras.

 

Une fois en haut, les deux hommes se déshabillèrent. Martinov se demandait néanmoins par quel tour de magie il se retrouvait ici dans sa chambre avec un parfait inconnu avec qui il allait faire une passe à 40 euros.

 

« Je deviens barge ! Mais c’est de la faute de Béatrice, c’est elle qui m’a soufflé ce plan insensé ! Trop tard pour reculer désormais, et puis 40 euros, ça ne va pas me ruiner ! »

 

– Passif je suppose ? demande Loïc.

– Oui !

– Tu me fais une pipe et je te prends ?

– On va faire comme ça !

– Dos donc, tu as des sacrés gros tétons, toi !

– C’est à force de me les faire tirer, j’aime bien…

– Comme ça ?

 

Le Loîc s’est saisi des bouts de seins du professeur et s’amuse à les pincer, à les tirailler, à les tordre. Cela rempli d’aise notre coquin de professeur qui bande bientôt comme un âne en chaleur.

 

– T’aimes ça, hein, tu serais pas un peu maso ?

– Non !

– Même pas une petite fessée ?

– Une petite alors !

– On verra ça après, viens donc me sucer !

 

Martinov se baissa, tomba en arrêt devant cette belle bite couleur chocolat, et se dit qu’au lieu de la prendre en bouche et de s’abimer la mâchoire, autant la lécher. Il se régala alors du goût légèrement musqué de son gland et la douce texture de sa verge, avant de se décider à en placer l’extrémité dans sa bouche.

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– Humm tu suces bien !

 

« Tu parles, il doit dire ça à tout le monde ! »

 

– Je te prend comment, en levrette ou par devant ?

 

« Déjà ? Je l’aurais bien sucé encore un peu, moi ? »

 

– En levrette !

 

Et sans que le professeur s’y attende Loïc lui flanque une fessée sur le cul.

 

– Comme ça, tu aimes bien ?

– Oui mais pas plus fort !

– J’aime bien donner la fessée.

– Ah !

 

« On ne va pas le contrarier ! »

 

Loïc fessa alors le postérieur professoral en cadence, un coup à droite, un coup à gauche et on recommence. Martinov ne pouvait voir son cul rosir, mais il le sentait chauffer et demanda à l’homme de cesser la chose.

 

– T’as une capote, t’as du gel ?

 

Et après ces inévitables préparatifs Loïc (ou du moins sa bite) pénétra le professeur.

 

« Oh, la vache, c’est gros ! »

 

Le moins qu’on puisse dire c’est que le cul du professeur était bien rempli. Sportif et endurant, Loïc encula le professeur pendant près de dix minutes en bonne cadence, respectant ainsi son contrat oral. Quand un coup d’œil discret à son bracelet-montre lui fit savoir qu’il fallait maintenant terminer, il simula sa jouissance et se retira, planquant sa capote dans un kleenex !

 

– J’espère vous avoir satisfait ?

– Oui, c’était bien ! Vous êtes doux et sympa !

 

Martinov se demande comment lui faire comprendre qu’il n’avait pas joui, mais déjà le jeune homme est déjà en train de rhabiller.

 

– Faut que j’y aille, je me suis foutu trop en retard. Au plaisir et embrassez Georgette de ma part !

– Georgette ?

 

Le professeur revint vers Béatrice.

 

– Alors c’était bien !

– Oh, il m’a super bien enculé, mais je n’ai pas joui !

– Une panne ?

– Non, j’avais envie de jouir ! Mais monsieur était un peu pressé.

– Mon pauvre biquet ! Donne-moi ta bite, la petite Béatrice va t’arranger ça !

 

La jolie blonde débraguetta alors le professeur.

 

– Tu ne bandes plus !

– Ben non !

– T’as vraiment envie ?

– C’est psychologique, c’est frustrant de se faire baiser et de ne pas jouir !

– Ben alors, si c’est psychologique, baisse bien ton pantalon.

– T’as vu ce qu’il m’a fait ce con ! Bougonna-t-il en montrant ses fesses cramoisies.

– Ben v’la autre chose ! Attends, je vais t’arranger ça !

 

Béatrice s’en alla chercher une serviette imbibée d’eau fraiche et la lui appliqua sur les fesses.

 

– Voilà, tu tiens la serviette pour ne pas qu’elle bouge et pendant ce temps-là je te fais une pipe.

 

Martinov rebanda assez facilement et la pipe fut rapide. Béatrice garda la bite en bouche pendant qu’il jouissait et avala tout le sperme. Elle avait justement un petit creux !

 

– Voilà, il est content mon petit professeur ?

– Il est content !

– Je boirais bien un coup avec toutes ces émotions, t’as du whisky ?

– Je vais chercher !

 

Après qu’ils eurent trinqués on passa à des choses plus terre à terre :

 

– Il t’a rappelé, Petit Couture ?

– Oui, pendant que tu étais à la poste, je n’ai pas eu le temps de t’en parler, on est invité samedi soir pour diner.

– En quel honneur ?

– Ben, justement pour parler de cette histoire.

– Mais enfin, il n’y a rien à parler. On ne s’occupe plus de cette affaire et point barre !

– Ce n’est pas une raison pour refuser l’invitation, on peut toujours écouter ce qu’il veut nous dire.

– Par téléphone, c’était trop compliqué ? Il veut nous enfumer !

– Il nous enfumera pas, on va discuter entre gens raisonnables.

– Ben voyons !

– Tu n’as pas envie de revoir Florentine.

– Elle est toujours avec lui ?

– Faut croire que oui !

– Tu l’aimais bien Florentine ?

– Oui, mais maintenant, elle a dix ans de plus !

– Toi aussi, moi aussi ! Tout le monde !

– Ça se passe où ? A Paris ?

– Non chez eux à Amiens, on couchera là-bas !

– Ça sent le traquenard !

– Ecoute, arrête, ce sont des gens charmants, on risque de passer une soirée agréable et pour ce qui est de l’affaire en cours, Gérard n’est pas idiot, il comprendra nos raisons.

– Bon on va faire un effort.

– Et si l’abruti m’attend ce soir ?

– Je te raccompagnerais à la gare.

– Et demain ?

– Viens en voiture !

– Elle est au garage !

– Ecoute, demain prends ta journée…

– Mais on ne va pas continuer à vivre avec une situation pareille, faut qu’on fasse quelque chose !

– On verra ce que Petit-Couture a à nous dire, si ça nous convient pas on prendra des dispositions.

– O.K. On se donnera rendez-vous Gare du Nord samedi après-midi.

 

Chantilly

 

Herman rentré à Chantilly se désole auprès de Maria-Ines.

 

– Faut se rendre à l’évidence, on n’est pas fait pour ces boulots, on aurait dû engager un privé ! Je suppose qu’avec la trouille que je lui ai foutue, la fille ne viendra plus fourrer ses pattes chez la vieille.

– Si elle revient, on le saura ! A moins que Romuald nous cache des trucs, mais cet aspect des choses sera réglé rapidement.

– J’ai beau réfléchir, je ne vois pas le rapport entre cette nana et l’héritage, il doit y avoir autre chose ! On devrait laisser tomber cette piste.

– Cette nana et celle d’avant doivent être à la recherche d’un objet de valeur, si ça se trouve elle a un trésor caché chez elle et il est même possible qu’elle n’en sache rien. Un trésor ! Tu te rends compte, un trésor ! Si l’héritage nous passe sous le nez on aurait au moins ça !

– Mais comment faire ?

– Ta longue-vue, on ne va pas la laisser là-bas ?

– Ben non !

– Alors c’est moi qui irais la récupérer !

– Mais ce n’est pas possible, la Béatrice, elle va te reconnaître.

– Elle n’habite pas Louveciennes, d’accord ?

– Ben non !

– Alors j’agirais demain soir ou alors samedi !

 

Romuald

 

Romuald se demande depuis plusieurs jours si le fait de balancer tout ce qu’il sait à sa patronne lui rapportera quelque chose. Sa relation très particulière avec Maria-Ines ne l’amuse plus comme avant, ce n’est d’ailleurs pas la personnalité de Maria-Ines qui l’irrite mais celle d’Herman qui devient arrogant, méprisant, insupportable. Et puis maintenant, il y a Ninotchka, avec laquelle les relations sont certes intéressées, mais néanmoins moins compliquées.

 

Alors ce pauvre Romuald ne sait plus trop où il en est. Maria-Ines lui a donné rendez-vous ce soir à Chantilly, il ne voit pas comment il pourrait refuser de s’y rendre. En fait il a peur d’Herman ce « jeune con », comme il se plaît à l’appeler, de plus il craint qu’il ait des relations peu fréquentables.

 

Prenant son courage à deux mains, il décide de « tester » sa patronne.

 

– Madame Mornay-Sauvignac, je voudrais vous parler.

– Si c’est pour une augmentation, c’est non !

– Il ne s’agit pas de ça…

– Vous voulez quoi ? Des vacances ?

– Non je voulais simplement vous avertir…

– M’avertir de quoi ?

 

« Si elle ne me laisse pas parler, je ne vais jamais y arriver. »

 

– Il y a des gens qui manigancent autour de votre testament…

– Qu’est-ce que vous me racontez, on ne peut pas manigancer autour d’un testament, et d’abord qui vous dit que j’en ai fait un, de testament ? Et les gens que vous évoquez, c’est qui ça « des gens » ? Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! Vous êtes à mon service pour vous occuper de ma comptabilité et de ma paperasse, uniquement pour ça ! Je vous ai déjà fait une observation en ce sens. Je vois que vous n’avez toujours pas compris !

– Mais…

– Y’a pas de « mais », la prochaine fois ce sera la porte ! Disparaissez !

 

« Il va me faire monter ma tension cet abruti : » Maugréa Madeleine.

 

« Quel con, j’ai été de croire que je pouvais jouer ce genre de carte ! » Ronchonne Romuald. J’aurais dû m’y prendre complétement autrement.

 

Mais l’esprit d’escalier agita la vieille tante qui dix minutes plus tard entrait en trombe dans le bureau de Romuald.

 

Le téléphone sonnait juste à ce moment-là, mais il choisit de ne pas répondre quand il vit dans quel état de fureur était la vieille douairière.

 

– Ces gens dont vous me parliez c’était qui, c’était quand ? Vous ne me l’avez pas dit ? Eructe-t-elle.

– Un coup de fil tout à l’heure, la personne ne s’est pas annoncée…

– Un homme ? Une femme ?

– Un homme !

– Et il a dit quoi ?

– Il m’a demandé si j’étais votre secrétaire, j’ai dit oui…

– Je m’en fiche, il voulait quoi ?

– Savoir si j’étais au courant pour votre testament.

– Au courant de quoi ?

– De savoir s’il y en avait un.

– Et vous avez répondu quoi ?

– Que j’en savais rien !

– C’est tout ?

– Oui !

– Et c’est pour ça que vous venez me déranger ? Vous ne vous arrangez pas, mon pauvre garçon !

 

Et elle quitta le bureau en continuant de ronchonner.

 

Après ce lamentable épisode, Romuald s’efforça de faire le point, il ne pouvait décemment avouer à Maria-Ines qu’il savait que la mystérieuse femme était en fait la première clerc du notaire de sa patronne. Il était trop tard, il perdrait la face !

 

Il se rappela alors que le téléphone avait sonné, la personne avait laissé un message.

 

« Romuald, c’est moi Amalia, j’espère que tu vas bien, il faut qu’on se voie de toute urgence, je serais au café les « deux pigeons » à 18 h 30. Tu me confirmes ? Bisous ».

 

Il confirma, il serait en retard chez Maria-Ines, mais il s’en foutait.

 

Amalia regretta d’avoir donné rendez-vous à Romuald dans ce lieu où l’on se souvenait d’elle.

 

– Ah, madame Amalia ! Il y avait longtemps ! Lui lança le patron.

– Ben oui, hein !

– Vous allez bien ?

– Très bien, merci, servez-moi un chocolat, s’il vous plait.

 

Romuald arriva cinq minutes après elle et fut sincèrement heureux de la revoir. Ils s’embrassèrent chaleureusement (mais chastement)

 

– J’ai juste une heure à te consacrer, après faudra que j’y aille. La prévient-il.

– Ça devrait le faire !

– T’étais malade ?

– Je vais t’expliquer tout ça, mais commande d’abord…

 

Une fois, Romuald servi, Amalia commença :

 

– En gros, j’ai été approché par un escroc qui s’est fait passer pour un inspecteur du travail. En fait il a magouillé pour qu’une complice à lui prenne ma place.

– Hein ! T’es sûre ?

 

En soi le renseignement était déjà considérable, du coup il commençait à envisager son rendez-vous avec Maria-Ines de façon beaucoup plus apaisante.

 

– Tu peux m’expliquer en détail ?

 

Elle le fit.

 

– Je suppose que la personne qui t’as demandé de te renseigner sur le testament de la vieille sera ravie d’apprendre ça !

– Euh, oui, bien sûr ! Répondit Romuald qui la sentait venir.

– A priori, le mec ne sait pas que j’ai découvert le pot aux roses, j’ai son numéro de téléphone on peut donc remonter jusqu’à lui.

– S’il n’est pas bidon ?

– Il ne l’est pas, j’ai vérifié.

– Alors ?

– Alors voilà !

 

Elle sortit de son sac deux feuilles qu’elle déplia et tendit à Romuald.

 

– C’est quoi ?

– Ça s’appelle une reconnaissance de dettes.

– Mais…

– Ton contact, il a du fric, non ? Mon tuyau, il n’est pas gratuit !

– Y’a pas de montant !

– Normal, c’est à toi de l’inscrire en toutes lettres.

– Et il faudrait que j’inscrive combien ?

– 20 000.

– T’es malade !

– Ton contact sera d’accord !

– Attends-moi une minute.

 

Romuald sortit de l’établissement, appela Maria-Ines et lui résuma brièvement ce qu’il avait appris et ce qu’il en couterait d’en savoir davantage… A l’évocation du montant demandée la jeune femme lève le ton.

 

– T’es devenu complétement malade !

– Mais…

– Et tu te crois assez malin jouer tout seul, ce renseignement je le veux gratuitement.

– Mais ce n’est pas possible…

– Tais-toi ! Tout est possible quand on en a la volonté ! Alors tu te démerdes !

– Mais…

– Et puis c’est quoi cette salade ? Tu ne nous avais pas dit que la vioque avait changé de bonne !

– Je ne pensais pas que ça pouvait avoir de l’importance.

– Je t’ai déjà dit qu’on ne te payait pas pour penser mais pour nous rapporter tout ce qui sortait de l’ordinaire.

– Je vous appelle pour vous donner un renseignement important et vous, vous m’engueulez…

– Tu nous aurais dit plus tôt pour le changement de bonne, on aurait gagné du temps. Pauvre con !

 

Excédé, Romuald raccrocha.

 

Il revint à sa place, mais à peine assis son téléphone sonna, c’était Maria-Ines, il décida de ne pas répondre.

 

– Alors ? Demanda Amalia.

– Alors je réfléchis !

– C’est toi qui réfléchis ou c’est ton contact ?

– Les deux !

– Comment ça les deux ?

 

Le téléphone de Romuald sonna de nouveau, cette fois Maria-Ines lui envoyait un message :

 

« Je t’ai parlé un peu durement, je m’en excuse, rappelle-moi vite, gentil esclave ! »

 

– Qu’elle aille se faire foutre ! Grommela-t-il.

– Qui ça ?

– Les rapports avec mon « contact » deviennent compliqués.

– C’est une femme ?

– Oui !

– Elle n’est pas d’accord ?

– Elle réfléchit.

 

Pour Amalia, la déception était énorme, elle avait passée des heures entières à finaliser ce plan, elle l’avait choisi simple, on pourrait presque dire simpliste, il n’avait qu’un défaut, basé sur l’effet de surprise, la proposition devait faire oublier dans sa précipitation que remonter à la source par l’intermédiaire de la nouvelle bonne serait compliqué et couteux mais serait loin de valoir 20 000 euros.

 

Le temps travaillait donc contre elle. Il lui fallait donc tenter d’embrouiller Romuald, ce ne serait pas bien difficile, mais cela servira-t-il à quelque chose ?

 

– Tu fais quoi ce soir ? Lui demanda-t-elle.

– Rien de prévu.

– Je croyais que…

– Oui, mais j’ai changé d’avis.

– Ça te dirait qu’on se donne un peu de bon temps.

– Ça me dirait ! Répondit Romuald.

 

L’idée le stimule, Romuald, soumis dans l’âme, adore qu’on le domine. Qu’on le domine certes, mais pas qu’on le méprise ou alors juste par jeu. Au début de ses étranges relations avec Maria-Ines il acceptait tout, ivre de concupiscence devant tant de beauté. Mais aujourd’hui que les ponts étaient rompus de fait, il se disait qu’il avait été trop loin et s’il n’arrivait pas à haïr complétement son ancienne dominatrice, toute sa hargne se dirigeait maintenant vers Herman.

 

« Herman cette sale face de rat ! »

 

Aucun des deux ne souhaitant emmener l’autre chez lui, c’est dans un hôtel qu’il se rendirent et comme de juste Romuald paya la chambre.

 

En chambre, ils se déshabillèrent d’emblée sans pelotages préalables, sans bisous, non à poil direct.

 

Evidemment Romuald ne perdait pas une miette de la nudité d’Amalia, un peu potelée mais sans exagération, des jolis seins un peu lourds terminés par de larges tétons bruns et arrogants.

 

– Ça te plaît ? Je suis encore consommable ?

– T’es très belle ! Répondit l’homme qui ne trouva rien de plus original à répondre.

 

Evidemment il ne pouvait s’empêcher de faire la comparaison avec Maria-Ines, mais les deux femmes ne jouaient pas dans la même catégorie !

 

– Tu me pinces les seins comme l’autre fois ! Proposa Romuald.

– Mais bien sûr, mon biquet ! Tu vas voir ce qu’elle fait, Amalia avec ses doigts de fée.

 

L’ancienne bonne portugaise sait magnifiquement se servir de ses jolis petits doigts et manipule comme il le faut les tétons de Romuald qui se pâme de plaisir sous les tortillements que lui inflige sa partenaire.

 

– C’est trop bon, continue !

– On continuera plus tard, tourne-toi j’ai envie de voir ton cul.

– Pourquoi ?

– Parce que j’aime bien regarder le cul des mecs ! J’ai bien le droit, non ?

 

Il se retourna donc.

 

– Humm, il est très beau ce cul ! Bien cambré ! Commenta-t-elle en lui pelotant les fesses. Dis donc tu ne serais pas un peu pédé sur les bords, toi ?

– Non, non !

– T’es sûr ? On va bien voir !

 

Et sans lui demander son avis, Amalia après avoir mouillé son index lui introduisit direct dans le fondement avant de le faire bouger.

 

– Mais…

– Mais quoi, tu n’aimes pas ?

– Si !

– C’est quand même pas la première fois ?

– Non, non !

– Je me disais aussi… Et des godes tu t’en es rentré dans le cul aussi ?

– Ça m’est arrivé…

– Je savais bien que t’étais pédé ! Et tu ne t’es jamais fait enculer ?

– Mais enfin, Amalia, qu’est-ce que ça peut te foutre ?

– Donc c’est oui, sinon tu m’aurais dit « non » !

– Bon, on arrête cette conversation ?

– Et pourquoi donc, tu n’as pas à avoir honte ! Tu sais mon ex, il était un peu à voile et à vapeur, il s’était trouvé un copain comme lui, il s’appelait Paolo. On l’invitait à la maison environ une fois par semaine, on buvait l’apéro et on se mettait à poil… Je continue à raconter ?

– Si tu veux ! Répondit Romuald soudain intéressé.

– On suçait tous les deux la bite de Paolo. Elle était très belle, elle t’aurait plu ! Et puis quand il était bien bandé, Paolo il enculait mon ex. Ça m’excitait de voir sa belle bite entrer et sortir dans son cul… Rien que d’y penser j’en ai la moule qui mouille.

– Et après vous faisiez quoi ?

– Après c’était plus classique, mon ex m’enculait et après on passait à table ! C’était sympa, non ?

 

Romuald troublé par ce récit bandait comme un sapeur.

 

– C’est dommage que je n’aie que mes doigts à te mettre dans le cul, j’ai toujours un gode à la maison, si on doit se revoir je l’apporterais et je t’enculerai avec. Bon alonge toi, je vais te sucer bien comme il faut.

 

Amalia était une bonne suceuse et elle aimait la bite. Aussi mit-elle tout son savoir- faire au service de la fellation qu’elle prodigua à Romuald. Cela dura un certain temps mais tout à une fin même les pipes, et Amalia avait maintenant hâte de passer a des choses qui la stimulerait davantage.

 

– Ça te dirait de m’enculer ? lui demanda-t-elle.

– On peut essayer.

 

« Quel enthousiasme ! »

 

Le simple fait de mettre la capote (Amalia avait pris la précaution d’en apporter) fit débander Romuald. Elle le suça un peu avec la capote pour lui redonner vigueur, mais les tentatives de l’homme pour lui pénétrer l’anus tournèrent au fiasco.

 

« Mais qui c’est qui m’a foutu un pareil peine-à-jouir ? »

 

– Je ne suis pas très en forme, je prends des médicaments… Balbutia-t-il.

 

Elle failli lui lancer une méchante vanne mais se souvint qu’elle était là avant tout pour mettre Romuald « dans sa poche », il lui fallait donc faire profil bas.

 

Mais profil bas n’empêche pas de prendre du plaisir…

 

– Et si tu me faisais une minette ?

 

Romuald y avait échappé la dernière fois, mais cette fois, il se dit que ça ne coutait rien d’essayer.

 

La touffe poilu et odorante de la portugaise lui plaisait bien c’était déjà ça, il écarta les poils pour s’y retrouver dans tout ce fouillis et commença à laper. Il se surpris à apprécier se mélange d’odeurs et de saveurs, de l’urine, de la transpiration mais aussi des choses plus subtiles… Pour un peu il rebandait.

 

– Plus haut ! Le guida Amalia, lèche mon clito.

 

Il fit comme demandé et la femme déjà excitée comme une puce ne tarda pas à prendre son plaisir peu discrètement.

 

Il n’en revient pas, Romuald, il a réussi à fait jouir une femme, c’est bien la première fois, son ego en est tout revigoré !

 

– Tu voudrais jouir comment ? Je te suce à fond ?

– Je voudrais bien me branler sur tes pieds !

– Ah oui, c’est vrai que tu les aimes bien mes petits pieds-pieds ! Vas-y mon biquet branle toi bien. Assis-toi au bord du lit !

Martinov18u2

Amalia s’assit aussi, mais de façon à ce que ses pieds se posent sur les genoux de l’homme. Il les avait maintenant à quelques centimètres de ses yeux. Alors il se masturba et arrosa de son sperme les pieds de sa charmante partenaire.

 

– On fait comment pour notre affaire ? Demanda Amalia après qu’ils se soient reposés quelques courts instants.

– On va réfléchir !

– Mais le temps presse !

– Je sais !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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