Lundi 10 janvier 2022 1 10 /01 /Jan /2022 17:08

Sophie une rousse sauvage 2 – Première orgie dans la cuisine par FétichOdeurs

Flag culote

Voici en exclusivité pour ce site la suite de – Sophie une rousse sauvage – Pour les amateurs d’odeurs de femmes rondes rousses et poilues, avec une passion pour les odeurs et le champagne chaud.

A partir de notre première expérience uro dans la baignoire, nous avons décidé avec Sophie qu’à tour de rôle nous devrions obéir au fantasme de l’autre. Je vais donc vous livrer quelques-unes de nos expériences.

1ère orgie dans la cuisine

Un jour que je faisais les courses à CARREFOUR j’ai acheté un tablier de cuisine en plastique transparent. En rentrant à la maison Sophie était dans la cuisine ;

– Sophie ?
– Oui mon amour
– Regarde ce que je t’ai ramené des courses
– Un tablier transparent et je suppose que tu veux que je le mette sans rien en dessous
– Exactement mon petit trésor

Sophie retira son tee-shirt dévoilant ses deux gros nichons prisonniers d’un soutien-gorge à armature Playtex. Elle vint vers moi avec un regard d’allumeuse et me demanda de lui enlever son soutif. Elle se retourna frotta son gros cul sur mon bas ventre et me dit

– Maintenant c’est à moi de décider, tu n’as pas le droit de me toucher sans que je t’y autorise

Je défis son soutien-gorge du bout des doigts libérant sa poitrine 105 d.

– Pour te faire patienter, je t’offre un petit apéritif

Elle mit ses mains derrière sa nuque découvrant ses aisselles fournies de poils roux

– Viens respirer et lécher mes petites touffes mon chéri

Je m’exécutais dégustant ses arômes de la journée

– Mmmm que j’aime ta langue, stop j’ai de l’eau qui bout.

Elle alla vers la cuisine s’arrêta devant la porte, balança son gros cul de gauche à droite puis enleva son pantalon et sa culotte. Et me dit

– Viens dans la cuisine maintenant

Je la rejoignis et elle mit le tablier qui ne cachait rien de ses formes généreuses. Elle mit des spaghettis dans l’eau et enfila des gants de cuisine bleus avant de laver un plat dans l’évier. En frottant, elle faisait vibrer ses fesses et ses cuisses ce qui était très excitant.

– Fous-toi à poil Bertrand
– Tout de suite Sophie
– Ça t’excite de voir mon gros cul se trémousser, hein ?
– Oh oui regarde
– En effet

Elle approcha sa main gantée et pleine de mousse de mon sexe et fit quelques va-et-vient me laissant sur ma faim. Elle égoutta les spaghettis et prépara une sauce crème fraîche sauce tomate.. Je repris l’initiative et lui pris le saladier des mains avant qu’elle ne le remplisse de pattes.

– Monte sur la table et remplie le, il nous faut une boisson pour accompagner les pâtes

Sophie monta sur la table, écarta ses grosses cuisses. Je voyais ses belles mamelles blanches collées au plastique du tablier et avais une vue imprenable sur sa toison rousse abondante et bouclée ainsi que ses deux grosses lèvres roses qui pendaient. Avec ses gants de vaisselle cela donnait un érotisme torride. Je glissais le saladier sous ses fesses et Sophie se soulagea la vessie dans un bruit de jet dru qui m’excita encore plus. Elle avait une grosse envie et le saladier fut rempli à moitié. Je pris une tartine de pain et lui essuya la touffe avec

– Mmm tu fais des mouillettes
– Oui ! Dis-je en dégustant le pain parfumé, tu veux goutter ?

Elle prit un morceau et le trempa carrément dans le saladier avant de l’avaler avec un sourire de vice et cette expression de triomphe qu’on affiche lorsque l’on sait que l’autre est surpris. Sans un mot elle pris un verre dans le placard le remplie à ras bord et me le tendit

– Surtout n’en renverse pas une goutte mon petit cochon

Je lui souris et avalais une première gorgée ;

– Continue dit-elle en riant

Je bus une deuxième gorgée, puis la troisième, mais je dois dire qu’au bout d’une dizaine ça devenait plus dur mais je mis un pont d’honneur à finir.

– Voilà salope j’ai tout bu

Je me léchais les lèvres penchait la tête en arrière et retournait le verre pour récupérer la dernière goutte.

– Bien mon gros pervers, mais on a oublié de trinquer

Elle sortit un deuxième verre, remplit le deuxième, fixa dans les yeux. Je lui souris pris mon verre ; et lui dis
– Ok on fait la course

Elle commença à toute vitesse, mais par chance ou plutôt par inexpérience se mis à tousser à la moitié du verre ce qui me permis de gagner. (Aujourd’hui, nous sommes tous deux capables de boire plusieurs verres de suite sans problèmes, c’est une question d’entraînement). Sophie abandonna à la moitié du verre

– Ok j’ai gagné, ma chérie
– Oui désolée mais là en toussant j’ai avalé de travers je ne peux plus
– On a pas fini, désolé, tu boiras la fin tout à l’heure. Pour l’instant tu as un gage, je veux que tu me branle avec tes gants de vaisselle
– Ok tu as gagné, monte sur la table et met toi accroupi

Je montais avec une trique d’enfer, et Sophie me caressait les fesses d’une main pendant que l’autre astiquait doucement mon dard.

– Mmm elle est bien raide ta grosse queue
– Ta gentille Sophie va te la soulager
– Oh oui salope continue !
– Mmm je vois ton gros gland rouge qui demande qu’à cracher son yaourt bien gras
– Oh salope, je viens recueille mon sperme !

Sophie accéléra son va-et-vient et me fit jouir dans mon verre vide.

– Mmmm c’est bon ma chérie vas-y nettoie-moi le gland

Elle me suça et me donna le verre. Je pris un couteau et fis une tartine au foutre, que je tendis à Sophie. Elle aimait visiblement cette situation et me pris le couteau des mains pour en couper la moitié qu’elle me tendit. C’était un peu fade alors je mis un peu de sel, et mangea ma part. Avec tout cela Sophie qui n’avait pas joui n’en pouvais plus. Mais je menais toujours le bal

– Bon maintenant je te propose une – pipi – spaghetti partie dans la baignoire
– Oui mais viens me soulager d’abord, j’ai la moule en fusion
– Seulement si tu finis ton verre

FO2


 

Elle prit le verre, et bu son urine cette fois tranquillement gorgée après gorgée.

– C’est bien mon trésor, assied-toi sur la table et écarte les cuisses que je te soulage
– Oh oui viens vite bouffe-moi la chatte, elle est toute fondue !

En effet, sa chatte et ses cuisses étaient poisseuses de mouille, et son bouton était très dur. Je lui introduis deux doigts dans la chatte tout en lui léchant et aspirant le clito. Elle était déjà mure et il me fallut seulement 30 secondes pour qu’elle explose sur ma bouche emprisonnant ma tête entre ses grosses cuisses.

– Bon c’est pas tout mais les pâtes ont refroidi; je les mets au micro-onde
– Moi je vais dans la salle de bain, je prends le saladier de champagne et les verres
– Attend moi et enlève ton tablier
– Oui ce sera plus pratique

Arrivé à la salle de bain, je dis à Sophie que j’avais une envie de pisser énorme.

– Viens faire dans le saladier

Sophie pris ma bite et dirigea le jet qui re-remplit le saladier. Elle égoutta les dernières gouttes sur chacun de ses tétons

– Cadeau pour tout à l’heure

Nous rentrâmes dans la baignoire et nous nous assîmes l’un en face de l’autre, le plat de spaghettis entre nous, je pris un spaghetti et la mangea avec mes mains. Le sexe ça creuse et ce n’est qu’au bout de 5 minutes une fois calé, que j’attaquais. Je pris une grosse poignée de spaghettis et la lança sur les gros nibard pendants de Sophie ; Elle ramassa les pattes tombées au sol et se les étala sur les seins. Sophie renversa le plat complet de spaghetti et en pris deux poignées qu’elle vint frotter sur mon visage très vite nous n’étions plus que deux corps glissant l’un sur l’autre dans la sauce tomate et les nouilles. Nous nous léchions, sucions, caressions avec les pâtes. Je finis par la prendre par derrière, nos deux corps glissant l’un sur l’autre dans uns sensations très agréables.

– Allez prend moi fort, oui je sens ton gros mandrin qui me ramone la cheminée
– Oh Sophie ton gros cul de salope il est bon, tu sens comme je te laboure la chatte
– Oh Bertrand je viens !
– Mmmm ohhhh ouii Sophie c’est bon

Nous nous écroulâmes dans la sauce tomate et les nouilles. Après avoir repris nos esprits, Sophie qui ne voulait pas rester sur une défaite nous servit deux verres de liqueur dorée

– Tchin tchin .

Les verres étaient plus petits et Sophie gagna cette fois.

– Bertrand à genoux, les mains dans le dos ; et tu dois manger les spaghettis

Je m’exécutais et lui mangeais les nouilles entre les doigts de pieds. C’est tout pour aujourd’hui

A suivre
marc.marc15@voila.fr

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Lundi 10 janvier 2022 1 10 /01 /Jan /2022 17:04

Sophie une rousse sauvage 1 – La rencontre par FetichOdeurs

Flag culote

Chapitre 1

C’était au volley que j’ai rencontré Sophie. Ce qui m’a tout de suite marqué c’est la jovialité de son regard et son entrain. On ne peut pas dire qu’elle avait le gabarit d’une volleyeuse : 1,60 m avec un tour de poitrine 100 D. Au cours de la partie je remarquai très vite que c’était une super joueuse avec une touche de balle très propre, et un sens du jeu certain. Etant passeur je repère tout de suite qui est l’âme de l’équipe. Et ce n’était pas les grands costauds qui smatchaient fort, non c’était cette petite rousse toute en rondeur qui se démenait, plongeait dans tous les sens pour offrir des balles d’attaques sur un plateau. Notre premier contact fut un peu brutal puisqu’un de ses coéquipiers en redescendant d’un contre la fit tomber et passant sous le filet elle vint s’écraser sur moi. Elle était trempée de sueur et en l’aidant à se relever, son odeur animale emplit mes narines. Elle me sourit.

– Pardon je ne vous ai pas fait mal ?
– Non rassurez-vous et vous ça va ?
– Ouiii, toujours prête !
– En tout cas vous êtes une sacrée joueuse
– Merci, mais comme passeur on a vu plus mauvais, au fait ton prénom, moi c’est Sophie ?
– Bertrand »

A la fin du match l’entraîneur nous invita à boire un verre, et Sophie était restée. J’étais le nouveau dans le club et l’entraîneur dit :

– Sophie pour les tournois en mixte tu as un sacré concurrent avec Bertrand
– T’en fais pas Maurice, au lieu de jouer à un passeur on va jouer à deux passeurs, et j’aime autant te dire que je suis sûr qu’il est aussi vicieux que moi et qu’en face il n’y a pas une équipe qui va nous résister.

Elle avait dit ça en me fixant dans les yeux, son regard brillait. On me questionna sur ce que je faisais, où j’avais joué avant, où j’habitais. Sophie réagit rapidement lorsqu’elle découvrit que nous habitions le même village

– Mardi prochain tu viens me prendre, Bertrand, ça sera plus sympa
– Pas de problème Sophie.

Nous nous quittâmes, après une dernière bière, et Sophie vint vers moi

– Eh chauffeur on se fait la bise ?
– Avec plaisir mademoiselle !

Au lieu d’une bise classique, elle posa ses lèvres avec une infinie tendresse sur mes joues, je lui rendis la pareille. elle me quitta en disant

– A mardi, je crois qu’on va faire une sacrée équipe tous les deux.

Pendant tout le week-end je repensais à elle, à son parfum animal. Le mardi j’étais 10 minutes en avance devant chez elle, elle accourut tout de suite en survêtement mais cette fois elle avait les cheveux libres ce qui me permit d’admirer sa longue chevelure rousse et bouclée.

– Sophie tu as des magnifiques cheveux
– Oui mais tu sais il y a beaucoup de gens qui n’aime pas les rousses
– Mais c’est idiot, surtout que tu es magnifique
– T’es gentil, mais tu as dû remarquer que je n’ai pas la taille mannequin,
– Arrête tes complexes, les mecs préfèrent une femme avec des seins, des fesses bien rondes que les planches à pain.

Nous arrivons au gymnase, vers la fin de l’entraînement, suite à un faux mouvement Sophie chopa une crampe carabinée au mollet. Je lui enlevai sa chaussure et lui fis faire des mouvements qui décrispèrent un peu la crampe. Pendant que les autres jouaient je commençais à lui masser la cheville, remontais son bas de survêtement jusqu’au genou et découvrit un mollet poilu. Sophie devint rouge et me dit

– Désolée, je ne me suis pas épilée depuis un bail
– Ça ne me gêne pas Sophie, j’adore les femmes natures sans complexe
– C’est gentil mais je suis sûr que ça t’écœure.
– Non, je t’assure, tu vas peut-être me trouver bizarre, mais je t’assure qu’une femme avec des rondeurs, une toison développée, des aisselles poilues est plus excitante qu’une blonde bcbg, à la taille de squelette, et aux sourcils épilés.
– Mince, mais je te fais de l’effet Bertrand
– Oh pardon
– Mais il faut pas, c’est plutôt flatteur mon chou ; mmmm continue ça me fait du bien ton massage du mollet mmm c’est bon ça détend bien, mmm t’as des mains qui valent de l’or.

Maurice siffla la fin de la séance, et Sophie lui dit

– Ça va mieux mais je ne reste pas boire ce soir Bertrand va me raccompagner.

Dans la voiture à peine avais-je démarré qu’elle posa sa tête sur mon épaule

– Bertrand, pardonne-moi si je suis aussi directe, mais tu me plais beaucoup
– Moi aussi Sophie j’ai pensé à toi pendant tout le week-end

Elle vint m’embrasser dans le cou et commença à y passer sa langue. J’avais du mal à conduire. En plus elle sentait fort, une odeur qui m’électrisait, je n’avais jamais connu de rousse avant et je peux vous certifier qu’il n’y a rien de plus aphrodisiaque que les parfums d’une rousse. Heureusement j’arrivais devant chez elle :

– Vite viens chez moi Bertrand

A peine arrivé sur le palier je l’embrassais sauvagement, elle m’avait excité la salope, elle m’attira dans le salon me fit tomber dans le canapé, se mit à quatre pattes au-dessus de moi et vint m’embrasser. Je lui retirai sa veste de survêtement, son tee-shirt, puis je libérai ses énormes seins de l’entrave de son soutif de sport. Elle avait les yeux qui brillaient d’excitation. Elle leva les bras en l’air pour détacher ses cheveux, ce qui releva ses seins et découvrit ses aisselles fournies de poils roux humides. Je me relevai et entrepris de respirer ses dessous de bras puis commençais à lui lécher

– T’es fou Bertrand, je suis sale, j’ai transpiré ce soir
– Mmm non c’est bon ma chérie; Tu ne peux pas savoir comme ça m’excite
– Mmm oh c’est bon ta langue

Puis elle me déshabilla à son tour, le tee-shirt puis le survêtement, elle attrapa mon sexe baissa ma culotte. Ma bite sentait fort aussi et je craignais qu’elle n’ait pas les mêmes attirances que moi pour les odeurs.

– Attend Sophie, je vais me laver
– Ah non tu ne vas pas me faire attendre salaud !

Et elle avala mon sexe tout en me caressant les fesses. Elle y mettait beaucoup d’ardeur je n’en pouvais plus

– Attention Sophie, je vais jouir
– Oui viens dans ma bouche
– Mmmm ohhhh ouii chérie mmmm ouiiiii

Elle avait tout avalé ! Elle se releva et vint m’embrasser, nos lèvres humides se mêlèrent et quand nos langues se joignirent je sentis une substance un peu âcre m’envahir la bouche. Sophie me roulait une pelle au sperme puis elle me repoussa dans le canapé et commença à se caresser les seins. Elle continua par un strip-tease découvrant son gros cul dans une culotte blanche toute simple. Les poils de sa chatte dépassaient de celui-ci, ce qui était très excitant. Elle s’approcha de moi, se retourna, fit saillir ses grosses fesses à 5 cm de mon visage et choisit ce moment pour baisser son slip. Elle recula et me frotta son cul sur le visage. Je sortis ma langue et elle me dit

– Oui bouffe-moi le cul Bertrand
– Mmm il est bon ton gros cul, slurp mmm

Elle retira complètement sa culotte et me la lança en riant, je lui dis merci et commençai à la respirer, Elle sentait terriblement bon et fort ce parfum subtil de mouille, de sueur et d’urine, mMmmm c’était un délice

– Maintenant que tu as goûté à l’apéritif si tu venais boire à ma fontaine, mon petit cochon.

Chapitre 2

Notre première nuit avait été torride et une odeur de sueur et de sexe emplissait la chambre. A 7 heures, Sophie se réveilla brutalement

– Merde je suis en retard, je dois présenter le projet marketing en conseil d’administration ce matin. Tant pis je ne me douche pas, s’il te plait soit gentil va me préparer un café fort pendant que je me prépare. Elle arriva 5 minutes plus tard en tailleur strict le chignon tiré à quatre épingles. Elle but son café d’une traite et me dit.

– Tiens Bertrand voilà une clef tu fermeras en partant, là c’est ma carte avec mon numéro direct appelle moi cet après -midi.

Puis elle glissa un morceau de tissu dans ma poche de chemise « cadeau, c’est pour que tu penses à moi (En fait de tissu, il s’agissait de sa petite culotte d’hier soir, je l’enlevai de ma poche et la respirai à plein nez) Mon dieu que cette femme sentait fort et bon de la chatte ! Au bureau je n’avais vraiment la tête au travail, je repensais à son corps son regard coquin son sourire gourmand. A 15 heures je l’appelle

– Allo Sophie, c’est Bertrand
– Ah j’ai eu peur que tu n’appelles pas
– Tu sais, tu vas peut-être me trouver con mais il faut absolument que je te parle
– Qu’est-ce qu’il y a tu ne veux plus que nous ayons des relations.
– Non au contraire, au téléphone j’aime pas trop parler, je veux juste te dire que, comment dire, hier c’était super entre nous
– Moi aussi j’ai adoooooré
– Je sais que c’est très tôt mais il faut que je te dise, que tu me plais énormément. Je ne sais pas, je sens comme quelque chose de magique entre nous. Voilà je crois que je t’aime, tu me trouves peut-être ridicule
– Oh non Bertrand, c’est complètement fou dans ma tête, je te jure, j’avais qu’une trouille c’est que tu me quittes en me disant, que sexuellement c’était super mais que ta vie est ailleurs.

On arrivait plus à parler, on entendait juste nos souffles.

– Bertrand
– Oui Sophie
– Tu termines à quelle heure.
– 18 h mais je peux me libérer plus tôt si tu veux
– Oh ouiiii je ne pourrai pas attendre si tard –
– Si on se retrouvait à 16 h 30 au café
– Je te propose un pâtissier salon de thé, c’est un maître chocolatier
– Ok j’adore le chocolat mon trésor !

A 16 h 30 j’arrivais au salon de thé, Sophie m’attendait. nous nous sommes jetés dans les bras l’un de l’autre et embrassés fougueusement comme deux collégiens

– Oh Bertraaand!
– Mmm Sophie je suis heureux
-Je suis excitée comme une vrai gamine
– Mm moi je plane, mmm.

On s’assoit dans un coin discret, Sophie me dit que toute la journée elle a eu peur que ses collègues remarquent qu’elle n’avait pas eu le temps de se doucher.

– Tu sais que quand je transpire je sens plutôt fort
– Tu sens divinement bon surtout, ma jolie rousse

Elle sourit

– En plus, je ne te dis pas j’avais des remontées d’odeur du sperme avec lequel hier tu avais baptisé mes seins. Je suis même allée me branler aux toilettes à la fin du conseil d’administration.
– Moi j’ai pas arrêté de caresser ta culotte dans ma poche de pantalon. Et j’ai profité de son odeur aphrodisiaque dès que je pouvais

La serveuse, une brune de 50 ans bien en chair, vint prendre la commande. Je demandais

– Votre forêt vierge, elle est comment ?

Sophie éclata de rire devant mon lapsus, mais la serveuse sans se démonter me répondit avec un sourire espiègle

– Ma forêt vierge est luxuriante mais elle appartient à mon mari j’espère que vous ne serez pas déçus, quant à ma forêt noire je vous la conseille elle est fondante.

Sophie en rajouta :

– Nous nous contenterons de la forêt noire et si ça ne lui suffit il pourra goutter de la forêt rousse, elle est crémeuse à souhait
– Monsieur a bien de la chance !

Elle revint avec nos forêts noires,

– Je vous ai mis deux grosses parts vous m’avez l’air de deux gourmands,

Elle se passa la langue sur les lèvres et repartit. Pendant que je dégustais ma forêt noire je sentis la main de Sophie se poser sur la bosse de mon pantalon.

– Doucement Sophie je suis à la limite de l’explosion
– C’est vrai mon pauvre chéri, et bien moi, j’ai la cerise de ma forêt vierge qui baigne dans la crème de chatte

Elle accéléra ses caresses

– Libère ta crème Bertrand, ça te fera du bien !

Elle frotta encore plus fort, et j’explosais dans mon slip tout en roulant une pelle à ma belle Sophie. Puis elle me dit

– Bertrand tu sais, il y a le feu sous ma jupe tu ne pourrais pas glisser discrètement sous la table pour éteindre l’incendie.

– Je me glissais sous la table et me dirigeais entre ses cuisses gainées de bas couleur chair. Le parfum sauvage de sa touffe me sauta à la figure. Ces essences de jus de chatte, de sueur et d’urine étaient enivrantes. Sophie écarta les cuisses, pour mieux m’offrir son intimité, en fait elle n’avait pas remis de culotte ce matin. Je me jetais alors sur sa grosse moule elle était vraiment trempée ; Je buvais son jus et lui suçais la cerise et très vite je la sentis se tendre et trembler. Elle avait joui sans dire un mot. En sortant de dessous la table je fus surpris de me trouver nez à nez avec la serveuse qui me demanda

– Vous préférez la forêt noire ou la forêt rousse ?

Rouge de confusion je lui répondis que cette forêt rousse était un grand millésime. La serveuse nous souris et Sophie récupéra alors sa petite culotte releva sa jupe s’essuya la chatte avec et dit

– Je suis sûre que vous mourrez d’envie de goutter !

Elle lui tendit sa petite culotte souillée et la serveuse la respira et la lécha.

 

FO1

 

Un client entra, elle nous dit

– Merci, les gâteaux je vous les offre n’hésitez à revenir, au revoir !

Une fois dehors en nous dirigeant vers le parking, Sophie me dit

– J’ai envie de pisser,
– Moi aussi je vais trouver un arbre
– T’es gentil, mais t’as pas mieux
– Si entre les deux portières de ma voiture.

Elle s’accroupit, remonta complètement sa jupe et tout en me fixant relâcha sa vessie, le bruit du jet m’a toujours excité

– Bertrand tu n’as pas de papier dans ta voiture ?
– Non désolé, mais je peux te nettoyer si tu le désires.

Ses yeux brillèrent, elle s’assit sur le bord de mon siège écarta les cuisses et m’offrit sa foune sauvage à lécher.

– MMmm mon petit cochon tu aimes ça mes gouttes de pipi ; viens profite mon trésor !

Après cette petite gâterie Sophie reprit sa voiture et me donna rendez-vous chez elle. Moi je pris juste le temps d’aller chez moi prendre quelques affaires…

Chapitre 3

Donc, après l’épisode du salon de thé je rejoignis Sophie chez elle avec mes affaires. En arrivant de l’hôtel avec mes valises, elle m’ouvrit. Sophie avait détaché son chignon strict, libérant sa merveilleuse chevelure rousse qui descend jusqu’au bas du dos. Vous savez, cette limite où commence un sillon sublime partageant deux magnifiques rondeurs. Elle avait remplacé son tailleur par un simple tee-shirt blanc et un panty noir qui moulait admirablement sont gros cul bien rond. Elle me montra les armoires pour ranger mes affaires et me dit :

– Mets-toi à l’aise mon chéri. Après si tu veux on ira prendre un bain ensemble
– Avec plaisir Sophie.

Elle revint 5 minutes plus tard, et pendant que j’accrochais une chemise dans l’armoire elle vint se coller contre mon dos et me caressa le torse, elle fit sauter deux boutons de ma chemise et glissa sa main contre mon poitrail velu

– Mmmm Bertrand, tu rangeras plus tard.

Elle défit mon pantalon me laissa juste mon slip et commença à me lécher sur le ventre. Je la fis relever et lui ôtai son tee-shirt découvrant ses deux gros seins libres qui, malgré leur taille, se tenaient superbement. Nous allâmes dans la salle de bain, où un bain nous attendait. Sophie s’agenouilla et embrassa mon slip déformé par l’excitation. Elle mordillait mon sexe à travers le tissu.

– Tu aimes ça Bertrand que je t’excite
– Oh oui Sophie continue c’est bon
– Mmm ça pue le sperme mon salaud, t’as gardé ton slip après la pâtisserie Bertrand
– Je sais parfaitement que tu adores les odeurs de sexe ma chérie, je suis sûr que ton panty doit être trempé de désir ma grosse cochonne
– Viens le vérifier mon petit porc, je suis sûr que tu vas te régaler
– Mmm c’est tout trempé cochonne, tu aimes ça que je te traite de salope;
– Oh oui je suis ta grosse chienne en chaleur »

Je lui retirai son panty découvrant sa grosse touffe rousse et odorante ; Sophie ne s’épile jamais au-dessus du genou, et sa toison est très développée. Aussitôt je frottais mon visage contre ce gazon humide aux délicieuses senteurs de sueur, de mouille et d’urine.

– Tu aimes ça la touffe de ta grosse Sophie,
– Oh ouiii elle est merveilleuse, ta grosse touffe
– Viens prends-moi en levrette j’en peux plus mon chéri !

Elle se positionna de côté par rapport à l’armoire à glace fit saillir ses grosses fesses dont la raie était ourlée de poils frisés. Je me plaçais derrière elle, et Sophie attrapa ma queue et la guida vers sa grotte humide.

– Fais-moi jouir Bertrand »

Je la pris d’un coup sec, et commençais un va-et-vient rapide. (Dans la glace, je voyais ses nibards ballotter dans tous les sens sous mes coups de rein). Sophie me regardait à travers la glace en criant des « oh oui » et des « mmmmm ». Elle fixait aussi ma queue qui lui pilonnait la chatte.

– Oh c’est bon, ouii je viens mmm ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii »

Et elle s’écroula par terre. J’avais réussi à me retenir, mais c’était juste. Elle me regarda et me dit :

– MM je t’aime et en plus tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais jouir Bertrand. Je vais te faire un cadeau mon trésor. Je parie que tu as toujours rêvé d’enculer une femme, mais que tu ne l’as jamais fait. J’ai raison ?
– Oui effectivement c’est un fantasme
– Eh bien je te promets de réaliser tous tes fantasmes, sauf la violence. mais tu devras aussi réaliser les miens
– Avec plaisir !

Sophie se mit deux doigts dans la chatte et enduit sa rondelle de mouille

– Viens Bertrand, je suis sûre que mon gros cul t’excite
– Tu parles c’est un pousse au crime un pareil dessert
– Vas-y mon chéri pousse fort !

J’appuyai mon gland sur sa rondelle, fou d’excitation. Je la saisis par les hanches et commençai à la pénétrer. Elle poussait en même temps. Je commençais des va-et-vient dans ce conduit serré. Et étant au bord de l’explosion je dis :

– Oh Sophie je viens c’est trop bon, mmm, ouiii !

A ce moment Sophie contracta ses sphincters ce qui me fit hurler de plaisir

– Mmm c’était bon mon chéri hein
– Sublime mais toi
– Oh j’avais déjà pris mon pied, et je ne jouis jamais du cul, ça augmente mon plaisir quand on s’en occupe, c’est déjà pas mal. Je crois que l’on a besoin d’un bon bain
– Effectivement

Nous rentrâmes dans le bain encore tiède ; après une dizaine de minutes de détente Sophie me dit :

– Je sors, j’ai envie de pisser
– Tu n’as qu’à pisser dans le bain mon trésor
– Oh je sais ce qui va te plaire, j’ai bien vu tout à l’heure dans le parking, espèce de cochon.

Elle monta sur le bord de la baignoire s’accroupit en écartant les cuisses.

– Profite mon petit voyeur regarde ma chatte, il va en sortir du champagne !

Sophie contracta sa vessie et lâcha un jet d’urine qui vint rebondir sur mon ventre.

– Ça t’excite de me voir pisser salaud, allez viens goûter mon champagne, je suis sûr que tu en meurs d’envie.
– Oh oui, je suis ton gros cochon !

J’ouvre ma bouche et commence à sentir le liquide chaud et sous pression rebondir sur ma langue.

– Avale salaud, obéis à ta Sophie
– Oh oui maîtresse je bois votre urine »

Le goût était bizarre mais pas désagréable et j’en bus plusieurs gorgées avant de nettoyer la chatte de Sophie avec ma langue.

– Mmm merci Sophie, mais je suis sûr que tu as soif aussi
– Mmm ouii Bertrand fais-moi goûter ta bière pression !

à suivre

marc.marc15@voila.fr

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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:17

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 18 – Résumons-nous !
Chanette

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Lundi 14 juin

L’entrevue entre Remiremont et Louise devient inutile, la presse ayant tout balancé suite à la fuite volontaire du rapport des services secrets.

Anna-Gaëlle est passée me faire un petit coucou après ma journée de travail. En fait comme elle est curieuse comme une chouette, elle souhaitait que je lui résume toute cette rocambolesque histoire.

Alors allons-y, résumons :

Les choses se sont donc passées un peu de la façon suivante, puisque parfois il faut bien romancer…

Après la maison de correction, Tony Morsang et Paul Tocquard sont placés dans une entreprise d’horticulture. Ils sont copains comme cochons. Tocquard s’achète véritablement une conduite et se prend de passion pour son labeur, Morsang au contraire se fait remarquer par son mauvais travail et un comportement exécrable à ce point qu’on le vire de l’établissement.

Mais les deux jeunes hommes continuent de se fréquenter, Morsang qui vit de deals et de petites rapines, emmène régulièrement son ami au restaurant et au cinéma.

Tony espérait pouvoir loger chez ses parents, mais les retrouvailles se passent fort mal et se terminent en engueulade.

Morsang qui est beau gosse n’a pas de mal à se trouver une copine chez qui il squatte. Recherchant la marginalité, il rencontre, plusieurs mois après, Dudu, un serbe, qui se vante d’avoir réalisé quelques coups audacieux. L’idée d’un casse chez un bijoutier germe, la cible choisi sera Amberson. Le plan est simple, simpliste même, on est pas dans Océan Eleven. Ils décident de braquer la boutique en trois minutes chrono, de ne surtout pas s’attarder, et de prendre la fuite dans une voiture prête à démarrer en trombe au volant de laquelle un complice les attendra.

Dudu et Morsang entrent cagoulés et menacent tout le monde de leurs armes, la sirène retentit, ils ne perdent pas leur sang-froid et devant la menace, l’un des employés commence à ouvrir l’une des vitrines, les bijoux s’entassent dans un sac préparé à cet effet. Ils se doutaient bien que le magasin était télésurveillé et que la police serait prévenue rapidement… mais ne pouvaient soupçonner qu’une voiture patrouillait justement dans le quartier.

Les flics déboulent et intiment l’ordre de se rendre aux deux malfaiteurs. Morsang panique et tire, blessant mortellement l’un des policiers, l’autre tire sur Dudu qui s’écroule, Morsang continue de tirer, blesse le second policier et une balle perdue abat le seul client qui se trouvait là. Il prend ses jambes à son cou, s’engouffre dans la voiture.

– Et Dudu ? Demande le chauffeur qui démarre en trombe.
– Il est mort, mais j’ai le butin. Magne-toi !

La voiture file vers une rue peu fréquentée du 18ème arrondissement, là un autre véhicule les attend. La piste est brouillée, du moins momentanément car ensuite la vidéo surveillance pourra identifier le deuxième véhicule

Entre le chauffeur et Morsang éclate une dispute au sujet du butin. Ce dernier souhaite le planquer en attendant que les « choses se calment ». Le chauffeur lui est partisan d’un partage immédiat, chacun se débrouillant comme il l’entend avec sa part… Et il n’en démord pas ! Le ton monte. Morsang demande au chauffeur de s’arrêter pour aller boire un coup. Le chauffeur ne se méfie pas et tombe dans les pommes quand Morsang le frappe violemment sur le crâne. Il le pousse prend sa place au volant et sort de Paris se dirigeant vers la forêt de Saint-Germain. Dans une contre allée qu’il empreinte, il achève le chauffeur d’un coup de revolver et laisse le corps dans un fossé.

Quand le cadavre du chauffeur sera découvert, la police l’identifiera, car Morsang ignore à ce moment-là que Dudu a donné les noms de ses deux complices avant de succomber des suites de ses blessures.

Tout le butin est donc dans les mains de Morsang, il file à Saint-Germain, abandonne son véhicule, s’achète une pelle, un blouson à capuche et un pantalon gris, vole une nouvelle voiture et revient vers la forêt, il la connait bien et sait des endroits où personne ne met les pieds, c’est là qu’il enterre le produit de son forfait. Il enfile ensuite son blouson à capuche, change de pantalon, revient à pied à Saint-Germain, puis prend le RER pour Paris.

Le lendemain, la photo de Morsang s’étalait à la une de tous les journaux, à la télé, sur Internet…

Panique à bord ! Pas question de rester chez sa copine, laquelle tombe du placard.

– C’est quand même pas toi qui a fait ça ?
– Ben si, j’ai merdé.
– Tu ne vas pas pouvoir rester ici !
– Non, je prends le maquis….

Mais avant il se rase le crâne et se badigeonne les sourcils avec du mascara de façon à ce « qu’on ne voit que ça ». Il prend l’argent liquide dont il dispose et une dizaine de doses de coke.

– Si les flics se pointent, inutile de me couvrir, tu leur diras que je suis passé et que je suis parti.
– Et je vais être poursuivie pour non-dénonciation de malfaiteur…
– Mais non, tu diras que quand je suis parti, tu n’avais pas vu les infos… Allez ciao.
– Tu ne m’embrasses pas ?
– Mais si…

En sortant il se débarrasse de son téléphone portable et prend le chemin de la Gare de Lyon. Il prend un billet pour Lyon, puis sur place commence une vie d’errance, il approche les marginaux locaux, la coke qu’il possède et son expérience de dealeur lui permettent de s’intégrer. Apparemment la police a perdu sa piste, tout va bien, mais ce genre de vie ne le satisfait pas.

Alors il a une idée, il sait que traditionnellement le 1er septembre toute sa famille se réunit autour d’un immense plateau de fruits de mer, précédé de caviar de contrebande et arrosé du meilleur champagne. Cette date est l’anniversaire de mariage de ses parents. Des parents qu’il a en horreur et avec lesquels il est fâché, mais la question n’est pas là. Ceux-ci tiennent un négoce de voitures d’occasion et de pièces détachées. Double comptabilité, et magouilles diverses ne leur font pas peur.

Le coup qu’il prépare est énorme, il ne faut pas le rater, et déjà se renseigner si la « petite fête » aura bien lieu ce jour-là.

Martine, la plus grande de ses deux sœurs est coiffeuse dans le Marais. Il s’achète des vêtements de ville, comme on dit, et débarque à Paris.

Arrivé devant le salon de coiffure, il fait signe à sa sœur, elle est surprise mais se décide à sortir.

– Qu’est-ce que tu viens foutre ici ?
– Te dire bonjour !
– Ben voilà c’est fait ?
– Tu sais tout de même que les flics te recherchent, il sont venus au moins quatre fois à la maison pour nous emmerder…
– C’est une erreur judiciaire, je n’ai tiré sur personne, j’avais dit à mon complice de ne pas emporter d’arme chargée, il ne m’a pas écouté…
– Fallait leur dire aux flics…
– J’ai eu la trouille.
– Ma pauvre bichette ! Et sinon tu viens pourquoi ?
– Les parents, ils fêtent toujours leur truc le 1er septembre.
– Ben oui !
– J’aimerais leur faire une surprise, qu’est ce qui leur ferait plaisir ?
– Ce qui leur ferait plaisir c’est que t’arrêtes tes conneries.
– C’est plus ou moins ce que j’avais l’intention de faire, j’en ai marre de cette vie de fugitif. Je vais essayer de me réconcilier avec la famille et après j’irais aux flics, on verra bien comment ça se passe.
– Bon j’y vais, on m’attend.
– Ne leur dis pas que je viens, ça leur fera une surprise.

Qu’elle leur dise ou pas, n’avait aucune espèce d’importance, il voulait simplement la confirmation de la date, il l’avait.

2ème acte : il se rend au foyer où loge Paul Tocquard en espérant qu’il y soit encore, sinon il a un « plan B ». Il faut toujours avoir un plan B !

– Toi ! Mais je ne te reconnaissais pas ! Oh ! Que ça me fais plaisir de te voir…
– Et moi donc !
– On m’a dit que tu avais des ennuis avec la police.
– Les journalistes m’ont tout mis sur le dos, mais moi je n’ai rien fait, je n’étais même pas armé.
– T’as fait un casse quand même.
– Disons que je me suis laissé entrainer, j’ai commis une erreur. Tu sais maintenant on va se voir régulièrement, tu veux qu’on aille au cinéma demain ?

Bref Tocquard est fou de joie d’avoir retrouvé son copain.

– Tiens je vais t’offrir un cadeau, lui dit Morsang en lui tendant sa gourmette en or.
– Attends, tu me donnes ta gourmette !
– Oui, parce que ça me fait plaisir de te la donner.
– Mais elle gravé à ton nom !
– Justement, tu auras une gourmette gravé au nom de ton ami !
– Ah, ben dis donc, tu me gâtes !
– Et il faudra la porter tout le temps, ça te portera bonheur.
– Ah bon !
– Et je vais faire encore quelque chose d’autre pour sceller notre amitié, je vais te présenter à mes parents.
– Tu m’as dit que tu ne les aimais pas.
– Oui mais disons qu’on a peut-être eu des torts des deux côtes, j’aimerais me réconcilier avec ma famille, quand il vont voir que tu es mon ami et que tu n’es pas un voyou, ça va leur faire plaisir.
– Ah, d’accord !

Le 1er septembre à 3 heures du matin, Morsang commence par jeter un gros bifteck saupoudré de somnifère que les deux gros chiens s’empressent de dévorer, il bricole la serrure de la porte donnant sur la rue, et entre tandis que les chiens ne tiennent plus sur leurs pattes. Il fait plusieurs voyages avec ses jerricans déversant de l’essence devant chaque fenêtre mais ne touche pas à la porte de la maison mais dissimule un dernier jerrican derrière un massif de roses.

Et à 20 heures, Tony Morsang et Paul Tocquard font leur apparition dans la salle à manger de la famille Morsang. Il y a là la mère, le père, Martine et un jeune blanc-bec qui doit être son petit copain. Il y a aussi sa plus jeune sœur.

– Que nous vaut cette visite inattendue ? Demande le paternel qui n’a pas l’intention de s’en laisser compter.
– C’est le retour du fils prodigue ! Répond Tony.
– Mais en clair !
– En clair, j’aimerais me réconcilier avec ma famille.
– Après les conneries que tu as fait et qui nous sont retombées sur le dos…
– Laisse le parler ! Intervient la Mamma
– La seule connerie c’est de m’être fait entrainer dans un casse avec des connards, je n’ai jamais tiré sur les flics puisque je n’étais pas armé.
– Et ce jeune homme ?
– C’est un ami ! Je lui demandé de venir parce que vous pourrez constater que désormais je ne fréquente plus de voyou. Je vous ai apporté un petit cadeau, je vais le chercher, je reviens de suite.

Morsang sort, s’empare du dernier jerrican, le vide devant la porte d’entrée, allume l’essence et disparait au volant de sa voiture tandis que la maison s’embrase.

Le lendemain on dénombrait six cadavres méconnaissables mais on crut identifier Morsang à l’aide de sa gourmette.

Le directeur de la police judicaire est furieux, il convoque le commissaire en charge du casse de la bijouterie Amberson et celui en charge de l’incendie du pavillon des Morsang.

– C’est une honte ! Morsang était planqué dans sa famille et vous ne l’avez pas vu ?
– Mais…
– Taisez-cous vous êtes nul, complètement nul, vous comprenez ça ! Nul ! Quand je pense qu’on pouvait l’avoir vivant ! Maintenant je vais avoir les syndicats de policiers sur le dos et la presse ! Quel exploit !

Le pauvre type fait un geste d’impuissance, il sait que quoiqu’il dise, ça lui retombera dessus.

– Et vous, où en est l’enquête ?
– C’est un incendie volontaire… Chez les garagistes ripoux, les règlements de compte sont courants, mais là…
– Là, quoi ?
– Il est possible que quelqu’un ait été mis au courant que Morsang serait là ce jour-là. Ça sent le règlement de comptes.
– Il faut éviter que la presse revienne sur l’affaire de la bijouterie, sinon ils vont nous qualifier d’incapables. Donnez une conférence de presse, vous déclarerez que l’incendie est un accident domestique, et vous vous féliciterez de la mort de Morsang, en disant qu’il s’est jeté dans la gueule du loup et qu’on le surveillait depuis plusieurs semaines… Rompez.

On ne recherche donc plus Morsang qui a donc pris l’identité de Tocquard. Il lui faut maintenant organiser sa nouvelle vie en sachant qu’il lui faut éviter toute action illégale qui pourrait conduire la police à creuser de trop près son personnage. Exit donc les deals et autres embrouilles. Que faire alors quand on n’a pas encore ni papier en règle ni domicile fixe, mais qu’on est beau gosse ?

Et c’est ainsi que Tony Morsang qui a maintenant l’identité de Paul Tocquard est devenu gigolo en se posant lui et sa consommation dans l’un des bistrots parisiens où les cougars viennent chasser l’étalon.

Le première était passable, mais la seconde fut une véritable épreuve. Heureusement qu’il avait pris des poppers et fait appel à ses fantasmes les plus secrets, mais il quitta la dame avec un sentiment de malaise qui l’empêcha de trouver le sommeil. Il se dit alors qu’il ferait tout pour ne pas se retrouver dans la même situation. Après tout, il avait le droit de choisir, non ?

C’est dès le troisième jour qu’il tomba sur Mireille, le visage n’avait pas trop souffert des outrages de l’âge et à priori le corps se tenait. Il la baisa sans problème, la dame en fut toute ravie et après l’acte le regardait avec des yeux de collégienne amoureuse.

– Tu fais quoi dans la vie !
– Chômage, j’étais cadre chez les pâtes Buitoni, j’ai été licencié, j’ai tout perdu, je suis à la rue, alors je fais un peu le gigolo, ça me permet de manger et de dormir à l’hôtel.
– Pas de famille ?
– Non, un tragique accident, mais je préfère ne pas en parler… répondit-il en s’efforçant de faire venir quelques larmes au coin de ses yeux.
– Mon pauvre lapin, peut-être que je pourrais faire quelque chose pour toi, mais je ne prends jamais de décisions précipitées. On peut se revoir après-demain ?
– Avec plaisir !

Mireille qui se méfiait des escrocs petits et grands demanda à un détective privé de suivre Morsang après sa prestation. Celui-ci confirma son emploi du temps sur trois jours consécutifs, drague de femmes d’un « certain âge », cinéma, club de jazz et nuit à l’hôtel. Rien de suspect donc.

Mireille lui fit part alors de son intention de faire « une bonne action » et lui offrit six mois de loyer d’avance dans un coquet studio. Il avait désormais une adresse, il lui restait à trouver une activité professionnelle pour sortir de la marginalité, mais il n’était pas pressé, Mireille l’entretenait bien et n’exigeait aucune fidélité, ses « honoraires » de gigolo lui remplissant pour le moment convenablement le portefeuille. Il faisait même beaucoup d’économies.

– T’as déjà été avec les hommes ? Lui demanda un jour Mireille.
– Je ne suis pas pédé ! Se défendit Morsang.
– Je le sais bien, mais je te demandais si un petit écart te serais insupportable.
– Mais enfin, pourquoi cette question ?
– Parce que j’ai un ami un peu homo, tu devrais lui plaire… figure-toi qu’en ce moment il cherche à recruter quelqu’un…
– Laisse tomber.
– Réfléchis ! Avoir un travail, c’est avoir des feuilles de paie, avec ça tu pourras ouvrir un compte en banque, te faire refaire la carte d’identité que tu as perdu, un téléphone légal… et puis, tu es très mignon, mais il ne faudrait pas croire que je vais te payer ton loyer toute ma vie.

Voilà des arguments qui laissèrent Morsang dubitatif.

– Et il me proposerait quoi comme boulot ?
– Assistant parlementaire.
– C’est quoi ça ?

Elle lui expliqua….

– Pas trop compliqué comme job…
– Mais c’est qui ce mec ?
– Jacques Alberti, député du Parti du Centre, un monsieur très bien.
– C’est quoi le Parti du Centre
– C’est un parti veut dépasser les clivages gauche/droite, qui dit qu’il y a des bonnes choses à gauche, des bonnes choses à droite et que logiquement pour concilier tout ça, il faut gouverner au centre. Malheureusement, c’est une idée qu’on a du mal à faire passer, en France on se complet dans les certitudes…
– Parce que toi aussi tu es adhérente ?
– Ben oui, on est pas très nombreux…
– C’est tentant mais je ne me vois pas devenir l’amant d’un mec…
– Mais qui te parles de ça ! Il a un compagnon attitré qui parait-il est jaloux comme un tigre, si tu te laisses draguer, ce sera platonique…
– Alors c’est super.
– Mais s’il te demande une petite pipe en catimini, tu ne devras pas refuser.

Oups !

– Alors d’accord ?
– Puisque le jeu en vaut la chandelle !

Une rencontre fut organisée dans un restaurant. Morsang qui n’y connaissait rien en politique s’était renseigné sur son smartphone au sujet de ce curieux parti politique. Il adopterait la stratégie qu’il employait souvent avec les femmes, écouter, feindre d’être intéressé et ne rebondir que pour aller dans le sens de l’interlocuteur.

Et Alberti se laissa berner, de temps en temps Morsang lançait un avis péremptoire appris par cœur la veille :

– La gauche en est restée à la lutte des classes, et la droite n’a aucun esprit social. Comme si les patrons et les salariés étaient incapables de s’entendre ? C’est vrai, c’est fou, ça ?
– C’est exactement ce que nous pensons ! Pourquoi n’adhériez-vous pas à notre parti puisque vous adhérerez à nos idées.
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Vous me plaisez beaucoup, jeune homme, Mireille vous a dit que je recherchais un assistant parlementaire. Ça vous dirait ?
– Ça me dirait.

Alberti fit alors un signe a peine perceptible en direction de Mireille qui comprenant le message s’en alla aux toilettes.

– Je vais être direct ! Seriez-vous libre demain soir, mon compagnon sera en province…
– Pourquoi pas ?
– Je ne vous prend pas en traitre, il s’agit d’une sollicitation sexuelle… mais si cela ne vous dit rien, je n’insisterais pas, je sais me tenir !.

« Il n’insistera pas, mais ne m’offrira peut-être pas le poste… »

– Je suis hétéro, mais une petite fantaisie occasionnelle avec un homme charmant…

En fait si Morsang a une mentalité de macho, son hétérosexualité n’est pas si limpide que ça ! Quand on passe plusieurs années en maison de correction non mixte alors que la sève monte dans les parties génitales, il se passe forcément des choses. On fait comment alors pour concilier l’envie de sexe et sa fierté de mâle ? Eh bien on triche avec la réalité, on déclare que les homos se sont les autres, ceux qui sont passifs… Parce que Morsang lui il est actif, il se fait sucer mais ne suce pas (sauf deux ou trois fois, mais il ne veut pas s’en souvenir), il encule mais on ne touche pas à son propre cul ! Non mais dès fois !

Bref, le lendemain Morsang était chez Alberti, en espérant secrètement que c’est lui ferait l’homme, comme disent ceux qui ont une version étriqué de ce genre de relations.

– N’y allons pas par quatre chemins ! Lui dit Alberti, j’ai envie de te sucer la bite.
– Mais ce sera avec grand plaisir ! Répliqua Morsang qui dézippe sa fermeture clair et sort son paquet.
– Non pas comme ça, voyons, nous ne sommes pas sur une aire d’autoroute. Nous allons nous déshabiller et gagner ma chambre.
– Ce sera en effet bien plus cool ! Répondit Morsang qui s’en serait voulu de contrarier son sans doute futur protecteur.

Sue le plumard, Morsang du se farcir les caresses de son partenaire, il eut quelques frissons quand un doigt fureteur s’approcha subrepticement de son anus., mais il eut la bonne idée de rester au bord.

Et puis il y eut les bisous. Morsang n’avait jamais embrassé un homme sur la bouche, il se fit violence, mais cela n’arrangeait pas son érection qui avait du mal à venir.

Mais les doigts d’Alberti savaient parfaitement manipuler un pénis, et quand ce dernier fut bien raide, il l’emboucha et entama sa fellation.

– C’est qu’il suce vachement bien, ce pédé ! S’étonna Morsang.

Au bout d’un moment Alberti demanda à son partenaire de se mettre une capote sur le zizi, puis il se mit en position d’offrande. Et Morsang l’encula, fit appel à on ne sait quels fantasmes secrets afin de maintenir sa bandaison et finit par jouir abondamment tandis qu’Alberti piaffait comme un phoque en chaleur.

Morsang cru l’affaire terminée et se débarrassa de sa capote. Sauf que ce n’était pas vraiment terminé, Alberti s’était un peu paluché pendant la sodomie mais n’avait pas joui.

Celui-ci se tient la quéquette et se l’astique .

– Tu m’aides ?

C’est que Morsang n’a pas du tout envie de mettre cette bite dans sa bouche, Après un moment de panique, il comprend que l’autre se contentera d’une masturbation assistée.

– Hum , tu branles bien !
– Hé !
– Tu ne suces jamais ?
– Très rarement, ce n’est pas mon truc.

Alberti ne répondit pas, on ne peut pas énoncer des grandes phrases quand on est en pleine éjaculation !

Effectivement le parti n’avait que très peu d’adhérents et encore moins de militants. Adhèrent dans la fédération des Hauts de Seine, Morsang en devint en quelques semaines le secrétaire départemental, il fut du coup avec la bénédiction d’Alberti propulsé au Bureau National et devint sans le vouloir l’un de dirigeants du parti.

Le lecteur attentif remarquera que le récit de l’entrée en politique de Morsang diffère légèrement de celle narrée plus avant. Laquelle est donc la bonne ? Quelle importance ?

Tout allait pour le mieux, Mireille déménagea à Nice, elle s’était un peu lassée de Morsang et ne lui demanda pas de le suivre, ce qui n’aurait pas été simple eu égard à ses activités parisiennes.

Il était parfois invité dans des cocktails, il en profitait pour rencontrer du monde, c’est à l’une de ces occasions qu’il rencontra Louise Carrier.

Femme de diplomate, elle avait suivi son mari dans une dizaine de pays d’Europe et du proche orient, jusqu’à ce qu’ils divorcent. Il faut dire qu’elle avait rencontré un vieil émir libidineux mais pleins aux as qui eut la bonne double idée de lui léguer toute sa fortune et de mourir assassiné de vingt coups de couteaux quelques mois plus tard.

Le comportement de l’émir l’avait dégouté du sexe et après cette aventure elle s’était jurée de ne plus pratiquer ce genre de choses…

…Jusqu’à ce que ces yeux découvrent Morsang… Ce fut alors le coup de foudre. Il serait faux de dire qu’il fut réciproque mais le charme de la dame ne le laissait pas pour autant insensible.

Trois mois après il convolèrent en justes noces.

– Il y a juste un petit détail, mon amour !
– Mais quoi donc ?
– Je ne vais tout de même pas me faire appeler Madame Tocquard !
– Tu peux garder ton nom…
– Mais même pour toi c’est pas terrible « Tocquard ». C’est quoi le nom de jeune fille de ta mère ?
– Manet ! Répondit l’homme qui avait vu ce nom sur le tout nouveau livret de famille.
– C’est très bien ça Manet, on pourrait mettre les deux noms Manet-Carrier, ça en jette !

Quelques mois après, eurent lieu des élections, un nouveau gouvernement était en formation, et le président souhaitait que les petits partis qui l’avaient soutenu soient récompensés par quelques ministères de peu d’importance.

– Va falloir que tu t’y colles ! Lui dit Alberti.
– Jamais de la vie !
– Tu refuserais un secrétariat d’état ?
– Ben, oui, ce n’est pas mon truc !
– Mais arrête, ce n’est pas difficile, tu n’auras rien à faire, dans les ministères ce sont les directeurs de cabinet qui font tout le boulot !
– J’ai dit non !

En fait Manet-Carrier craignait que le poste soit trop visible, et une visibilité trop prononcée pouvait amener la presse « fouille-merde » à enquêter sur son passé…

Le ton monta avec Alberti, Manet-Carrier comprit qu’il lui fallait trouver une solution lui permettant de ne pas se fâcher avec son mentor. Alors il mit fin à la discussion avec une parade vieille comme le monde :

– Bon, écoute, je ne dis pas non ! T’auras une réponse demain !
– Demain matin alors, parce que le temps presse, et je n’ai personne d’autres.

Il pensait que Louise l’aiderait à trouver une solution, mais celle-ci au contraire l’encouragea à accepter la proposition lui faisant miroiter tous les avantages de la fonction…

Il accepta donc, en se jurant de faire attention, il fit savoir à qui l’entendrait qu’il détestait que l’on parle de lui et qu’on le prenne en photo. Il en profita aussi pour enluminer son prénom qui devint Charles-Paul, ça fait chic et ça brouille les pistes.

– On va quand même prendre une photo de groupe pour illustrer la plaquette ! Objecta le directeur de cabinet.
– Quelle plaquette ?
– Un simple recto-verso, une photo de vos proches collaborateurs et un petit paragraphe pour vous présenter.
– Comment voulez-vous que je me présente ?
– Oh, juste quelques lignes, vos études, vos activités professionnelles.

C’est à ce moment-là que Manet-Carrier s’inventa une scolarité imaginaire au Lycée Henri IV et à HEC

Psychologiquement, cette nouvelle fonction le transforma, il vivait désormais dans l’angoisse que quelqu’un trouve prétexte pour fouiller dans son passé et cherchait déjà un moyen de démissionner « en douceur ».

Voilà donc à peu près chers lecteurs, la biographie un poil romancée de Tony Morsang, alias Charles-Paul Manet Carrier telle que je l’ai raconté à Louise qui a eu du mal à s’en remettre.

On comprendra donc pourquoi, lorsque Manet-Carrier fut au courant des visites que me faisait son épouse en mon studio, sa parano s’exacerba comme vous avez pu le lire.

On connait la suite, Alberti suite à une mise en scène de Remiremont et Tanya, qui se posent des questions sur le passé du bonhomme, lequel reçoit des missives anonymes, lui faisant présumer que l’on est en train de découvrir ce qui souhaitait cacher. Puis la fuite au Mexique.

Que dire de plus au moment de conclure. Louise Manet Carrier a eu du mal à se remettre de ces révélations, mais elle a tenu le coup, nous nous voyons de temps en temps mais à titre non professionnel.

Reste les bijoux ! Louise a raconté l’épisode du coffre aux enquêteurs des services secrets. Ils n’ont pas trop compris mais n’ont pas trop creusé non plus, estimant que ça n’avait pas d’importance et évitant de le rapporter afin d’éviter des embrouilles avec les assureurs !

– Il envoie un homme de main vider son coffre, et ensuite il arrive lui-même plusieurs heures plus tard faire sa valise ? Pas très logique tout ça…

– Et voilà toute l’histoire ! Concluais-je.
– T’as vraiment le chic pour te fourrer dans des histoires impossibles.
– Mais je n’y suis pour rien, c’est un enchainement de circonstances…
– Je sais ma belle, mais maintenant faut que tu déstresses
– Je ne suis plus stressée !
– C’est dommage, je t’aurais volontiers déstressée.
– Je te vois venir, toi !

Elle ne répond pas et m’offre ses lèvres, il y a des choses dont on ne se lasse jamais !

– Ça ne te dirait rien de me taper sur les fesses ? Minaude-t-elle.
– De la domination, je fais ça toute la journée…
– Alors on fait le contraire, tu vas faire l’esclave !
– Chiche !
– Maintenant ?
– Ben oui ! Parce qu’après on va manger, ça va nous mettre en appétit !.
– Alors à poil chienne !

Voici une chose que je peux faire rapidement, n’ayant pas encore déposé mon peignoir après ma douche du soir. Pour Anna, c’est un peu long, mademoiselle ne se presse pas trop. Une fois nue comme un ver, elle s’en va dans la cuisine. Qu’est-ce qu’elle va encore nous inventer ?

Elle revient avec des pinces à torchons, une grande cuillère en bois et une carotte de bonne dimension. Ça va être ma fête, mais ça tombe bien, je suis très joueuse.

Elle me fait mettre à genoux et me tire mes tétons comme une malade.

– T’aimes ça, grosse pute !
– Oui ! Aïe !
– Dis le que tu aimes te faire faire des misères par une gouine.
– J’adore !
– Un peu plus de conviction, ce serait pas mal. Tien c’est bête j’aurais dû emmener le chien, je t’aurais obligé à lui sucer la queue.
– Tu le gardes encore ?
– Non mais si je demande à la mère Barbanchon de me le prêter, elle ne refusera pas.
– T’es si bien que ça avec elle ?
– Oui et non ! Quand elle est revenue, elle a voulu me payer le restaurant, j’ai pas osé refuser, mais ça été un calvaire, elle est exécrable avec le personnel, et puis ses sujets de conversation… au secours ! En sortant, elle m’a carrément proposé de venir chez elle faire un truc à trois…
– A trois ?
– Ben oui, le chien il compte pour un !
– Et alors ?
– J’ai prétexté une grosse fatigue. Mais je ne suis pas folle elle me relancera, je vais trouver le moyen de lui dire que je préfère prendre mes distances tout en conservant des relations de confraternité, comme on dit… Mais dis donc, je suis en train de te dominer ou de te raconter ma vie, là ?
– Tu me racontes ta vie !
– Regarde ces jolies pinces ! C’est pour qui ces jolies pinces.
– Vas-y mollo !
– Ta gueule, douillette !

Elle accroche la première, ça fait un peu mal, mais c’est supportable, par contre quand elle pose la deuxième, je gueule comme un putois. Elle me la retire et la replace, ça fait toujours aussi mal, ce n’est pas à cause de l’emplacement, c’est la pince qui est mal foutue.

– Des pinces à linges se rait peut-être mieux, non ? Lui suggérais-je
– Bon ça m’énerve ! Je vais m’assoir et tu vas t’allonger sur mes cuisses, je vais te rougir des fosses fesse de pute.

On y va, et voilà ma copine préférée , qui se met à me chauffer les fesses en cadence à grand coup de cuillère en bois.

– Laisse pas de marques !
– Ta gueule !

Elle continue quelques instants avant de déposer l’instrument frappeur.

– Dégage de mes cuisses ! T’as des capotes ?
– Dans ma table de chevet .

Qu’est-ce qu’elle veut fabriquer avec des préservatifs ?

– Et du gel, t’as du gel ?
– Regarde, mais je crois pas !

La voilà qui revient, elle encapote la carotte… la suite est prévisible, je me mets en levrette et lui offre la vue de mon orifice le plus intime.

Bon, c’est rigolo, mais c’est loin de valoir un bon gode muni d’un vibro… Mais faut dire qu’Anna est plutôt doué pour pratiquer des va-et-vient avec ce gode biologique, à tel point que des frissons de plaisirs commencent à m’envahir. Je me lâche, je jouis,

Anna m’enlace, et m’embrasse tandis que le gode ressort tout seul. On s’est retrouvée en soixante-neuf sur le plancher, j’ai commencé par lui brouter le minou, mais…

– Attends, je ne vais pas y arriver, faut que je pisse avant ! Me prévient-elle.
– Tu pisse tout le temps !
– C’est parce que j’ai une petite vessie.! Viens je vais te faire boire ma pisse.

chanette2718Combien de fois avons-nous jouer à ces petits jeux de pipi dont je raffole ? Je ne saurais dire mais je ne m’en laisse pas et c’est avec une gourmandise non feinte que je reçois son jet doré à même la bouche.

Evidemment elle a souhaité la réciproque, juste retour des choses avant de reprendre nos ébats…

Et Hubert au fait ? Je n’ai plus jamais eu de nouvelles. J’aurais pu en demander puisque j’ai son numéro, mais ce ne sont pas mes oignons, qu’il se démerde avec ses bijoux ! Il me doit le prix d’une passe. Je lui ai envoyé un message lui expliquant que s’il ne souhaitait pas me revoir, ma boite aux lettres pouvait néanmoins accueillir une enveloppe… Il n’a jamais donné suite. Pas grave, je n’en mourrais pas.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:14

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 17 – Les bijoux volés
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Sur les conseils d’Hubert et désormais rassurée de ne pas tomber dans les griffes de Manet-Carrier, Fiona a réintégré sa place au ministère. Le bureau est en pleine réorganisation et elle se retrouve sans affectation précise pour le moment.

Hubert, lui ne sait pas quoi faire des bijoux, il lui faudrait trouver un recéleur, mais comment trouver un receleur quand on n’est pas du milieu ?

Je l’aime bien Hubert, mais il a des côtés un peu « à l’Ouest ». Il est passé me voir en milieu d’après-midi.

– J’ai trouvé des bijoux par hasard en déménageant un grenier… je suppose que ça vient d’un casse… je ne sais pas quoi en faire… M’annonce-t-il
– Porte les à la police, t’auras peut-être droit à une prime.
– Je me demandais si tu ne connaissais pas un receleur…
– Ben non je ne connais pas de receleur !

Ça m’énerve ces gens qui se figurent que parce qu’on se prostitue, on a obligatoirement des liens avec le grand banditisme.

– Allez déshabille-toi, mon grand !
– Non je passais juste comme ça…
– Tu as tort, j’ai Marguerite dans le donjon, elle sera ravie de te voir.

Du coup il devient dubitatif.

– C’est que je n’ai pas beaucoup de sous

Il se figure peut-être que parce que je lui est offert une séance gratuite que ça va être gratuit à chaque fois ?

– Viens voir, ça ne t’engage à rien !

Comme la fois précédente, j’ai attaché le travesti à la croix de Saint-André, il est aujourd’hui en guêpière bleue, bas résille et porte-jarretelles, perruque blonde et pinces aux tétons

Il ne bande pas, mais je m’empresse de rectifier la situation en tirant sur les chaines accrochées à ses pinces.

– Alors, ce n’est pas une jolie bite, ça ?
– Si !
– Tu ne l’as pas sucé la dernière fois ! Il faut absolument remédier à cela.
– C’est que ?
– Je peux vous payer la prochaine fois ?
– En principe, ce ne sont pas des choses qui se font, mais bon j’ai confiance, on va faire comme ça !

Du coup il se déshabille à la vitesse grand V.

– Je peux le sucer ? Demande-t-il, fébrile.
– Tu y a pris goût, on dirait ?
– L’autre fois, ça m’avait bien plu avec le monsieur barbichu.
– Vas-y !
– Il pourra m’enculer après ?
– Eh bien, quelle transformation !
– Je ne suis pas transformé, j’aime des trucs en plus, c’est tout !

Et Hubert se retrouve entre les cuisses de Marguerite et se met à lui pomper la bite.

– Il te suce bien ? Demandais-je au travelo !
– Il est plein de bonne volonté.
– Ça ne répond pas à la question !
– Disons que sa technique est perfectible.

Du coup Hubert se recule.

– Faut me le dire si je fais quelque chose de pas bien…
– Evite de mettre les dents ! Lui répond Marguerite.

Je me marre.

Hubert reprend sa fellation et histoire de le motiver davantage, je lui assène quelques coups de cravache sur son cul.

Je stoppe l’affaire après quelques minutes, je détache Marguerite et l’encapote, je fais placer Hubert en levrette… et c’est parti pour la deuxième enculade de son existence (à moins qu’il ne me cache des trucs !)

– Non, non, aujourd’hui ça ne le fait pas ! Proteste Hubert après que Marguerite lui eut introduit sa biroute dans le fondement.

Celui-ci m’interroge du regard, se demandant s’il doit continuer. Je lui fais signe qu’oui mais plus doucement !

– Non, non, on arrête ! Continue de rouspéter Hubert.
– Tais-toi donc, bientôt tu vas en redemander !

Marguerite continue, Hubert ne dit plus rien, mais maintenant il pousse des petits soupirs et cela n’a plus rien à voir avec la douleur. Il prend sa bite dans la main et commence à se branler.

– Oh ! Tu laisses ta bite tranquille, je ne t’ai pas autorisé à te branler !
– Vous êtes cruelle !
– Absolument !

Je fais signe à Marguerite de se retirer, d’aller s’assoir et de retirer sa guêpière, puis j’interpelle Hubert..

– Maintenant t’as le droit te branler et d’envoyer ton foutre sur ses tétons.
– Mais…
– Oh ! Qui c’est la chef ici ?
– C’est vous maîtresse !
– Alors tu m’obéis, et si tu es bien sage, la prochaine fois, tu auras encore de la bite à sucer.

Parfois une simple phrase permet de bien motiver un soumis… Il a donc juté comme demandé, il s’est kleenexé la biroute et s’est rhabillé.

Je l’ai raccompagné jusqu’à la porte.

– Pour les bijoux, vous ne connaissez vraiment personne ? Vous pouvez compter sur ma discrétion !
– Je t’ai déjà répondu, mon petit chéri.

Faudrait pas qu’il devienne pénible, l’animal.

Reviens me voir bientôt et n’oublie pas que tu me dois des sous. Comme on a fait qu’une demi-heure, ce sera demi-tarif.

Vendredi 11 juin

Coup de fil de Louise Manet-Carrier. Non ce n’est pas pour une séance, elle me dit qu’elle veut se confier. Je suis libre en fin d’après-midi.

– A 16 heures au studio ?
– Si tu veux, mais je préférerais un autre cadre !
– Au bistrot !
– Tu ne veux pas venir chez moi, je vis seule à présent.
– Ben…
– Je t’envoie un taxi à 16 heures, d’accord ?
– Non, donne-moi l’adresse, je serais peut-être à l’extérieur à 16 heures.

C’est un réflexe professionnel, je ne me fais jamais conduire par des clients, les rendez-vous j’y vais toute seule et je laisse l’adresse de destination bien en vue au cas où… A priori je ne vois pas bien dans quel piège elle voudrait m’amener mais on n’est jamais trop prudente. Je laisse un message à ma copine Anne-Gaëlle en lui indiquant l’adresse et j’emporte une bombe de lacrymo dans mon sac à main. Comment ça : je suis parano ?

J’achète deux bons gâteaux chez mon pâtissier préféré, je hèle un taxi, et me voilà donc partie pour jouer les mères-poules dans les banlieues chics !

Putain la baraque ! Je suis chez les bourgeois de chez bourgeois ! Louise m’embrasse chastement, la douceur de sa peau me fait frissonner.

– Merci d’être venue ! Thé ? Café ? Autre chose ?
– Non, tout à l’heure peut-être.

Pas envie de me faire « somnifériser » !

– Bon, en deux mots, j’ai besoin de parler, de me confier, j’ai quelques amies ou du moins des gens qui se prétendent l’être, mais ce que j’ai à dire je ne peux pas le dire à n’importe qui.
– On ne se connait pratiquement pas…
– Je sais bien, j’en suis consciente. Donc voilà, par où commencer ? Parce qu’en fait j’ai plein de choses à dire…
– Vas-y, on fera le tri.
– Paulo est parti !
– Paulo ?
– Charles-Paul, mon mari ! On m’a gentiment fait savoir qu’il était au Mexique.
– Ah ?

Je feins l’étonnement, il n’est pas nécessaire à ce stade de lui dire que je suis au courant.

– J’ai aimé Paulo, et je crois que je l’aime encore mais jeudi dernier il s’est passé un truc… non faut d’abord que tu saches une chose : Quand on s’est mis ensemble, il s’est confié, c’était assez pathétique, j’ai horreur de voir un homme pleurer, il m’a raconté comment il avait perdu toute sa famille dans un incendie et le traumatisme qui a suivi. Il m’a expliqué que pour se reconstruire, il avait vu un psy qui lui avait conseillé de tirer un voile sur son passé. Il m’a donc demandé de ne jamais l’évoquer. J’ai toujours respecté ce choix.

Pour l’instant rien de neuf, elle m’avait déjà confié tout ça !

– Mais, reprend-elle, j’étais loin de soupçonner qu’il y avait autre chose ! On a eu des crises, mais ça finissait toujours par s’arranger. Je savais que c’était un coureur, on ne peut pas demander à ce genre de mec d’être fidèle. Et puis quelque part ça me plaisait bien qu’il soit le chéri de ces dames, puisque à la finale c’est avec moi qu’il vivait. Je lui ai donc dis clairement que je tolérerais ces écarts à condition qu’il tolère les miens. Je n’en ai pas trop profité d’ailleurs. Mais je m’égare…

Et toujours rien de neuf…

– Jeudi dernier un type s’est pointé, soi-disant mandaté par mon mari pour récupérer quelque chose dans son coffre personnel. Au début je ne me suis pas méfiée d’autant qu’il avait la clé et le code. Je lui ai donc montré où c’était. J’ai commencé à trouver drôle qu’il merde avec le code, mais finalement il a ouvert. Et là je l’ai vu sortir un sac qui débordait de bijoux.
– Ah ?
– A ce moment-là je me suis dit qu’il se passait quelque chose de bizarre, j’ai dit au type que j’allais demander confirmation à mon mari, et il a commencé à me dire que je n’arriverai pas à le joindre, mais mon mari et moi avons une procédure pour s’appeler en cas d’évènement grave. Je n’ai pas eu le temps de prendre mon téléphone, le type ma bousculé et a pris la fuite, ce con a d’ailleurs laissé tomber quelques bijoux que j’ai ramassé.

C’est à ce moment de ses explications que l’image d’Hubert me demandant si je ne connaissais pas un receleur s’est formé dans mon esprit.

– Tu l’avais déjà vu ce type !
– Jamais, il n’avait pas une gueule de truand, assez bel homme, avec des moustaches.

Putain c’est bien Hubert ! Evidemment je n’en souffle mot.

– Bizarrement, reprend-elle, le fait d’avoir le cul par terre, m’a fait réfléchir, j’ai décidé de ne pas prévenir mon mari, en fait j’ai réalisé, le passé de mon mari, c’est peut-être une enfance malheureuse, la perte de ses proches et tout ce qu’on voudra, mais c’est surtout un passé de gangster qu’il a voulu me cacher. Alors j’ai eu un coup de sang, j’ai fait ma valise et je suis partie à l’hôtel. Le lendemain je suis revenue, j’ai constaté que Paulo était passé mais qu’il n’était pas resté dormir et qu’il avait fait une valise. Ensuite, j’ai fait changer les serrures.
– Eh bien dis donc !

Dilemme : est-ce que je dois tout lui dire ? Elle l’apprendra de toute façon… Peut-être qu’avec moi ce sera moins brutal. Je ne sais pas .

– Chanette, j’ai l’impression que tu veux me dire quelque chose ?
– Oui, mais je ne sais pas comment te le dire !
– Tu saurais des choses que je ne sais pas ?
– Oui, mais attention pour le choc !
– Je t’en prie, dis-moi !
– Je n’en pouvais plus des harcèlements de ton mari, alors j’ai demandé de l’aide à un détective privé.
– Et alors ?
– Alors, il a enquêté sur son passé, je viens juste d’avoir les conclusions, certains points sont encore obscurs, mais ce qui ressort de l’enquête c’est que ton mari a usurpé l’identité d’un type qui a disparu. En fait le vrai nom de ton mari c’est Tony Morsang, il a tué un policier au cours d’un braquage qui a mal tourné. Les bijoux dont tu me parles c’est peut-être le butin ou le butin d’un autre casse…
– Tu me racontes n’importe quoi… S’énerve-t-elle soudainement
– Je peux t’organiser une rencontre avec le détective, tu pourras consulter tous les documents
– C’est pas possible, c’est pas possible… Balbutie-t-elle.

Et la voilà qui tombe à moitié dans les vapes.

Je cherche la salle de bain, rapporte un gant mouillé et je ranime la bourgeoise.

– Le salaud, le salaud ! Mais pourquoi ? Pourquoi m’avoir menti ? Me dire qu’il m’aimait ?
– Tu sais, il est possible qu’il t’aimait quand même, même les salauds ont des sentiments.

Elle me regarde d’un air vague, cherchant à assimiler tout ça…

– Mais ce que tu me dis, ce n’est pas officiel, la presse n’en a pas parlé.
– Non pas encore, mais ça ne va pas tarder.
– Comment tu le sais ?
– C’est le détective qui me l’a dit.
– Organise-moi un rendez-vous avec lui.
– D’accord.
– Serre-moi dans tes bras, je ne sais plus où j’en suis.

Ce n’est pas un problème

– Qu’est-ce qu’il faudrait pour me calmer ! On va boire un coup.
– Autant rester sobre !
– Juste un verre !
– Tu vas boire un verre, et après un autre verre et tu croiras que ça te fera oublier tout ça, et quand tu te réveilleras ce sera encore pire.
– Hum, t’as sans doute raison ! J’ai envie de te demander quelque chose, ça va te paraître déplacée mais ça me fera peut-être du bien.
– Dis-moi !
– Si tu me faisais un massage décontractant ?
– On peut toujours essayer !

Louise se met spontanément à poil, me précise qu’elle n’a pas de table de massage et que l’on va procéder sur le canapé après avoir placé des serviettes de bain.

Ce n’est bien sûr pas un problème et comme je présume que le massage va passer de relaxant à érotique en moins de cinq minutes, je me déshabille complètement à mon tour.

Louise me regarde avec des grands yeux concupiscents. Je réalise alors qu’elle ne m’a jamais vraiment vue complétement nue. Dans mon studio, même quand je me dévoile, je conserve toujours quelque chose de la panoplie de la parfaite domina.

– T’es belle ! Me dit-elle.
– Toi aussi !
– Tu parles !

Alors spontanément on s’est approchées l’une de l’autre et on s’est embrassées longtemps et passionnément à pleine bouche.

Depuis le temps que j’attendais ce moment …

On se caresse, on se pelote, on se tripote les seins. Je l’entraîne sur la canapé, à moins que ce soit elle qui m’y ait entraîné, je ne sais plus.

Chanett2717Je me retrouve avec sa chatte devant mon visage, sa chatte charnue et odorante, je me régale, elle mouille comme une soupe…

Elle m’interromps soudainement.

– Excuse-moi, faut que je pisse ! Me dit-elle.
– Pisse moi dessus !
– C’est vrai, t’aimerais bien ?
– Puisque je te lie dis !

Nous voilà dans la salle de bain. Je m’allonge par terre. Putain il est trop froid son carrelage, je lui demande une serviette. Pourquoi est-on toujours perturbé par des détails triviaux ?

– Dans la bouche ? Demande-t-elle
– Bien sûr.

Qu’est-ce qu’elle est bonne sa pisse, me voilà trempée, pas bien grave, je prendrais une douche tout à l’heure quand on sera calmé.

– Pose ton cul par terre, je vais te lécher bien comme il faut !

Elle s’assoit sur le sol, genoux relevés, me voilà de nouveau entre ses cuisses, je lape les dernières gouttes d’urine et le reste. J’attaque son clito et l’a fait monter au ciel en trois minutes chrono.

On s’embrasse de nouveau.

Puis je me place dans la même position que celle qu’occupait Louise il y a un instant.

– A toi de me lécher, ma grande !

Elle n’en revient pas, Pensez un peu : lécher la chatte de sa dominatrice préférée !

Sa langue est agile et comme je suis excitée comme un puce, ça devrait venir vite., je m’aide un peu en me serrant les tétons de toutes mes forces

– Aaaaah !

Louise a voulu faire durer ce moment d’intimité, elle a commandé des sushis, elle m’a fait raconter ce que je lui avais déjà dit, j’ai essayé de ne pas m’embrouiller, après tout l’histoire de Tony Morsang je ne l’ai pas apprise par cœur. Puis je suis rentrée chez moi, c’est que j’ai un chat à nourrir, moi ! J’espère que Louise ne va faire une connerie, mais je ne pense pas, elle a la peau dure !

Je repense à ce petit salaud d’Hubert ! Comment s’est-il débrouillé pour faire ça, je ne le saurais probablement jamais. Je n’ai pas l’intention de faire quoi que ce soit à ce sujet. Voler un voleur n’est pas un vol, d’autant que les bijoux devaient être assurés. Qu’il se démerde avec sa quincaillerie, mais à mon avis il va avoir du mal à les fourguer, si Tony Morsang n’y est pas parvenu, ce n’est pas lui qui va y arriver.

Il me restera à organiser une rencontre entre Remiremont et Louise… Oh mais ça ne va pas, si elle lui parle les bijoux, est-ce qu’il va rebondir là-dessus ? Comment faire ? Tergiverser ? Non, elle me relancera jusqu’à ce qu’elle obtienne ce rendez-vous.! Alors tant pis, le risque n’existe que pour Hubert. Après tout ce n’est pas mon problème.

A suivre

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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:12

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 16 – Ministre en fuite et délire au donjon
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Jeudi 3 juin

Manet-Carrier angoisse, dès son arrivée, de ce que contiendra le nouvel envoi de son mystérieux persécuteur.

Et quand Fiona le lui montre, il devient tout blanc. Le message indique « Nouveau rendez-vous cette nuit, si tu ne viens pas je balance le reste. » Mais c’est la photo qui l’accompagne qui fait vaciller le ministre, sur cette photo, l’équipe de football de la maison de correction de Senlis, deux visages y ont été entourés, le sien et celui du vrai Paul Tocquard.

– C’est vous quand vous étiez jeune ? Demande innocemment Fiona.
– Surement pas, mais c’est vrai que ça me ressemble. Je ne sais pas à quoi joue le mec qui m’envoi ces merdes, mais ça commence à me les gonfler !
– Vous êtes tout pâle, monsieur !
– C’est parce que je suis énervé.
– Je vous rappelle que vous avez rendez-vous à 10 heures à l’ambassade d’Allemagne…
– Je me prépare et j’y vais. Merci Fiona.

Le ministre réfléchit. Il a conscience que la situation est encore plus grave que ce qu’il imaginait. Quelqu’un a découvert sa substitution d’identité et l’étau se resserre. Bientôt la situation ne sera plus tenable, et si la police s’empare de l’affaire, il est cuit ! Il n’y a donc qu’une solution, la fuite ! Et il lui faudra le faire aujourd’hui pendant qu’il est encore temps.

Son plan est simple, se faire conduire à l’aéroport de Roissy et profiter des avantages que lui offre son passeport diplomatique pour acheter un vol vers un pays qui n’a pas signé d’accord d’extradition avec la France. Il en imprime la liste à partir de son ordinateur. Mais avant il lui faudra passer chez lui récupérer les bijoux.

Quant à son rendez-vous à l’ambassade d’Allemagne, il décide malgré tout de s’y rendre, pour deux raisons. Ne pas y aller, serait prendre le risque de se faire remarquer… risque limité, mais on ne sait jamais. Et puis Manet-Carrier reste fidèle à l’un de ces préceptes : « ne rien faire dans la précipitation » !

Le rendez-vous sera probablement suivi d’un buffet, c’est à ce moment qu’il s’éclipsera.

Arrivé à l’ambassade, c’est l’horreur : lui qui pensait être libre en tout début d’après-midi… Non, ces messieurs ont programmé des plateaux repas et la séance se terminera par un discours de l’ambassadeur à 14 h 30 .

La réunion commence, il essaie en vain de s’y intéresser, mais ce qu’on y raconte le dépasse complètement, alors son esprit s’évade et il songe à sa fuite.

« J’ai pris tous ce qu’il me faut, le passeport, les papelards pour la valise… putain, merde, la clé du coffre ! »

Il prend un air faussement contrit pour quitter momentanément la salle de réunion et téléphone à Fiona.

– Fiona il faut que vous me rendiez service, j’ai un truc personnel à faire après cette corvée à l’ambassade. Vous allez ouvrir mon dernier tiroir à droite, vous trouverez une petite boite bleue avec un mini cadenas. Il faudrait que vous me l’apportiez au métro Champs-Elysées-Clemenceau, disons à 15 h 30
– Bien monsieur.

« Qu’est-ce qu’il nous fabrique ? » se demande Fiona en récupérant l’objet. Il est effectivement fermé avec un cadenas de fantaisie, le genre de machin qui s’ouvre avec un trombone, et c’est exactement ce qu’elle fait : A l’intérieur il y a une clé électronique de coffre-fort et un petit papier sur lequel sont écrits quatre chiffres.

« Putain, une clé de coffre avec son code ! Mais il est où ce coffre ? Chez lui, dans une garçonnière ? Il va falloir la jouer fine, mais si on pouvait l’ouvrir avant lui… Je peux demander à Hubert de voir ce qu’il peut faire ? Mais si ça se passe mal… Je vais faire mieux que ça… »

Elle appelle Hubert et lui demande de la rejoindre de toute urgence.

– Il y a peut-être un gros coup à faire, mais magne toi le cul !

Elle se précipite ensuite vers la boutique de serrurerie la plus proche et sollicite un duplicata de la clé électronique. On lui demande un justificatif d’identité et une déclaration sur l’honneur… Elle s’en fiche.

Elle retrouve Hubert vingt minutes plus tard.

– C’est la clé d’un coffre mural, je suppose que le coffre est chez le ministre, voilà son adresse. Pour ouvrir je vais t’expliquer comment faire, on a grosso-modo le même modèle au ministère…
– Et je fais comment pour entrer chez lui ?
– Tu te démerdes ! Je te file un tuyau, si tu peux le faire tu le fais, si tu ne peux pas, ce n’est pas grave.

Hubert n’a rien d’un monte-en-l’air, cette occasion que lui présente Fiona lui arrive comme un cheveux sur la soupe et il n’a aucun plan.

« Si n’y a personne, je ne vois pas comment je vais pouvoir rentrer… et s’il y a quelqu’un… j’aurais eu plus de temps je me serais acheté un costume d’employé du gaz ou quelque chose dans le genre… Bon, on verra bien… »

(On ne lui a jamais dit à Hubert qu’il y a bien longtemps que les employés du gaz n’ont plus de costume !)

Et il enfourche sa moto jusqu’à Levallois. Sur place il repère la très belle maison bourgeoise du ministre et sonne au portail. C’est Louise qui lui ouvre. Il la connait de vue puisqu’il a eu l’occasion de la filocher, en revanche elle, ne le connait pas.

– Bonjour ! Je travaille au ministère, je suis envoyé par Monsieur Manet Carrier qui souhaite récupérer d’urgence quelque chose dans son coffre.

L’effet de surprise marche à fond et Louise ne se méfie pas encore.

– C’est par là, suivez-moi !

Elle décroche un tableau dévoilant un coffre mural.

– Je ne l’ai jamais vu s’en servir, je suppose qu’il vous a expliqué comment ouvrir ?
– Bien sûr, j’ai le code.

Et Hubert tape les quatre chiffres magiques 3729…. Et ça ne s’ouvre pas !

« Merde, c’est quoi ce délire ! »

Il recommence, sans succès.

– Je ne comprends pas, vous savez l’ouvrir, vous ? Demande-t-il à Louise.
– Surement pas, ce sont ses affaires, moi j’ai les miennes.

Il recommence une dernière fois.

« Bon ça foire ! »

– Appelez-le ?
– Je ne peux pas il est en réunion. Tant pis…

Et saisi d’une impulsion subite, il a l’idée de taper les chiffres de droite à gauche 9273… et ça s’ouvre.

– Il ne vous l’avez pas dit ? S’étonne Louise.
– Ben non !

Louise commence à se demander si tout cela est bien normal, Hubert plonge ses mains dans le coffre et en sort un petit sac en toile de jute. Le problème c’est qu’il est plein à ras-bord et qu’en le manipulant, il fait tomber un superbe collier de pierre.

– Mais attendez, c’est quoi ça ? Demande Louise de plus en plus déconcertée.
– J’en sais rien, il m’a demandé de lui ramener le contenu du coffre, je ne suis pas payé pour me poser des questions.
– Donc vous ne vous opposerez pas à ce que je passe un contre appel ?

Hubert commence à baliser.

– Non, mais je doute qu’il vous réponde.
– Je sais comment faire.

Vif comme l’éclair, Hubert bouscule Louise qui se retrouve le cul par terre, puis file dehors rejoindre sa moto, son sac de bijoux dans la main.

Louise est choquée, et ne réalise pas bien ce qui vient de se passer. Mais elle se rend bien compte qu’il y a du louche dans tout cela. Elle se demande d’où viennent ces bijoux et d’où sort ce bonhomme que son mari n’avait probablement jamais mandaté.

« Ça sent le roussi ! Je ferais mieux de disparaître un petit peu… »

Elle pense d’abord à prévenir son époux, puis se ravise, elle ramasse les bijoux tombés par terre, récupère ceux laissés au fond du coffre, quitte la maison et s’en va louer une chambre d’hôtel dans un palace.

Après s’être suffisamment éloigné, Hubert téléphone à Fiona.

– C’est fait ! Mais il y a des complications. Tu peux parler ?
– Je ferme la porte, vas-y.
– J’ai un sac plein de bijoux, il doit y en avoir pour un sacré paquet de fric…
– Putain !
– Le soucis c’est que j’ai été obligé de bousculer un peu sa femme. Maintenant elle va probablement prévenir son mari.
– OK. On se retrouve à la Fontaine Saint-Michel, je pars de suite.

Fiona déboule à pied le Boulevard Saint Germain, quinze minutes plus tard elle rejoignait son compagnon.

– Fais voir ! Demande-t-elle fébrile.
– Non pas ici, t’es folle !
– Il va comprendre que je suis à l’origine du coup, il faut que je me planque.
– Facile, mon studio à Gentilly n’est toujours pas vendu, on n’a qu’à y aller ! Quelqu’un sait qu’on est ensemble au ministère ?
– Personne, je ne raconte pas ma vie !
– Pour le boulot tu vas dire quoi ?
– Dans un premier temps, que de graves problèmes familiaux me sont tombés dessus, ensuite on verra.
– Bon, on y va ?
– Attends, tu es sûre que sa femme va le prévenir ?
– Ça me semble logique, non ?
– Elle semblait au courant pour les bijoux ?
– Pas du tout, elle tombait du placard !
– Imagine, une bonne femme découvre que son mari cache une fortune dans son dos, tu crois vraiment qu’elle va le prévenir, moi je crois plutôt qu’elle va l’attendre de pied ferme pour lui demander des explications.
– Peut-être, mais qu’est-ce que ça peut faire ?
– Si mémère ne l’a pas prévenu, il va se rendre au rendez-vous au métro Champs-Elysées-Clemenceau et si je lui remets sa boite magique il ne me soupçonnera pas.
– Hum…
– On va essayer de voir, pour l’instant on va déposer les bijoux à Gentilly, on va casser la croute, et 15 h 30 on va là-bas.

En quittant l’ambassade d’Allemagne, Manet-Carrier a renvoyé son chauffeur, puis après avoir tourné quelques minutes dans la quartier, se rend à la sortie du métro.

– Le voilà ! Je vais lui rendre sa boite ! Reste pas trop loin de moi et si tu vois que ça se passe mal, tu le bouscules et on file sur la moto.
– On se croirait dans un film de gangsters.
– J’y vais !

Le ministre ne semble nullement traumatisé et arbore un sourire béat.

– Merci, Fiona ! Quelle purge ces allemands. Demain, je serais en retard, il faudra que vous décaliez tous mes rendez-vous du matin.
– Souhaitez-vous que je vous téléphone si le corbeau se manifeste de nouveau.
– Non, et n’ouvrez pas l’enveloppe, cela me permettra de faire un petit test.
– Ah ?
– Je vous expliquerais tout ça, vous rentrez au ministère ?
– A moins que vous m’autorisiez à rentrer chez moi ?
– Rentrez chez vous Fiona, à demain !

« J’avais raison, sa femme ne l’a pas prévenu. »

Fiona descend les marches du métro et attend cinq minutes avant de remonter. Manet-Carrier lui, a hélé un taxi.

Arrivé chez lui, le ministre ne s’émeut pas outre mesure de l’absence de son épouse. Il trouve même que c’est une aubaine puisqu’il pourra faire sa valise en toute quiétude. Il se prend du linge et des vêtements pour une semaine, ses affaires de toilettes, son ordinateur portable personnel, de l’argent liquide qu’il a toujours en permanence dans son bureau. Il referme tout ça puis dégote un attaché-case, il n’a plus qu’à y mettre les bijoux à l’intérieur.

Il ouvre son coffre d’un air confiant. . Et là…

Imaginez sa tête.!

Il ne comprend pas, et fait comme toute personne en pareille situation, il imagine n’importe quoi : « Je les aurais déposés ailleurs ? C’est vrai que ça fait un bout de temps que je n’ai pas ouvert ce coffre ! Mais bon, je m’en rappellerais. Je n’ai pas quand même un début d’Alzheimer ! Ils ne sont quand même pas dans l’autre coffre ? »

Il va voir, évidemment ils n’y sont pas !

« Bon, voilà qui change la donne, du moins en partie, parce que d’un moment à l’autre la police va me mettre le grappin dessus, il faut donc que je quitte la France. Tant pis pour les bijoux mais ça va être dur, très dur ! »

Il commande un taxi, s’en va à Roissy où il achète un vol en première classe pour Mexico. Ça tombe bien il y a un départ à 22 h 45 assuré par une compagnie mexicaine.

Il sait que quand la police va le prendre en chasse, les gares et aéroports seront surveillés, mais là il a confiance, il est trop tôt.

Vendredi 4 juin

Manet-Carrier vole tranquillement vers Mexico se demandant comment il va faire pour y survivre.

Au ministère on commence à s’affoler en milieu de matinée. Personne n’a de nouvelles du ministre.

– Son téléphone ne répond pas !
– Appelez sa femme, il lui est peut-être arrivé quelque chose.
– On a essayé, ça ne décroche pas !
– Et sa secrétaire n’est pas là non plus… Se lamente son chef de cabinet
– Elle a dit qu’elle avait des problèmes familiaux.
– Si ça se trouve ils sont en train de baiser ensemble.
– Je croyais que c’était fini leur liaison ?
– Parfois quand c’est fini, ça recommence.
– Téléphonez à Fiona Marconi. Faut qu’on le trouve, il a rendez-vous à 11 heures avec un ponte de l’Unesco. S’énerve le chef de cabinet.

Le téléphone de Fiona sonne.

– C’est le ministère ! Dit-elle à l’attention d’Hubert.
– Répond, sinon ça va paraître louche.
– Allo !
– Allo Fiona, je suis désolé de vous déranger, j’ai appris que vous aviez des problèmes, je voulais juste vous demander si vous aviez des nouvelles de Monsieur Manet-Carrier, il avait un rendez-vous important ce matin et…
– J’allais appeler. Je suis partie précipitamment du ministère hier, je suis en train de régler un problème merdique. Hier Manet-Carrier m’a dit qu’il reviendrait au ministère après son rendez-vous chez les Allemands. Je ne sais rien de plus.
– Ah ! Merci Fiona et bon courage !

Fiona raccroche en poussant un soupir de soulagement.

– Il m’avait dit qu’il arriverait en retard aujourd’hui et qu’il fallait que je déplace tous ces rendez-vous de la matinée, je n’ai pas pensé à leur dire.
– Laisse-les se démerder ! Répond Hubert

Un type arrive en courant dans le bureau du chef de cabinet :

– Je viens d’avoir son chauffeur. Manet-Carrier l’a renvoyé en sortant de l’ambassade d’Allemagne et lui a dit qu’il était inutile de venir le chercher ce matin.
– Ah bon ? Je vais prévenir le gars de l’Unesco qu’on a un contre-temps….

Evidemment on ne vit pas Manet-Carrier de la journée.

Après une nuit à l’hôtel Louise décide de rentrer chez elle, le cadre dissimulant le coffre non remis à sa place et un mégot de cigarette laissé dans le cendrier du salon prouve que son mari est passé hier après son départ, en revanche le lit n’a pas été défait, et un coup d’œil sur l’armoire lui apprend qu’il a fait sa valise.

« Bonne nouvelle, autant que ça se conclue de cette façon ! »

Elle décide néanmoins de faire changer toutes les serrures.

– Oui, monsieur le serrurier, c’est urgent, peu importe le prix, je veux que ce soit fait ce matin.

Lundi 7 juin

Le chef de cabinet attend 9 h 30 avant de s’énerver pour de bon.

– Aline vous vous occuperez de son courrier, avant essayez de le joindre ainsi que sa femme, moi je vais essayer quelque chose.

– Manet-Carrier ? Non je n’ai pas de nouvelles récentes ! Répond Alberti, vous savez : on est un peu en froid en ce moment…

– Je viens d’avoir sa femme… Commence Aline.
– Ah !
– Il semblerait qu’il ait quitté le domicile conjugal.
– C’est donc une histoire de cul, c’est bien ce que je pensais. Bon je vais voir ce qu’on peut faire.

Aline trie le courrier, celui d’aujourd’hui et celui de vendredi. Elle tombe sur deux lettres anonymes et les jette au panier, ce qui est dommage car l’une disait « Tu es sûr que tu n’as pas volé l’identité de quelqu’un ? » L’autre : »Tu ne t’appellerais pas Tony Morsang, dès fois ?

Le chef de cabinet prévient son ministre de tutelle, qui prévient le premier ministre qui prévient le président qui décide de la suite à donner en deux minutes chrono.

– On attend encore 48 heures, demandez à Alberti de nous trouver quelqu’un pour le remplacer, et quelqu’un de clean, ça vaudra mieux, s’il ne trouve personne on supprimera ce secrétariat d’état, de toute façon il ne sert à rien.

Didier Remiremont se dit que sa campagne de missives anonymes a dû porter ses fruits, mais il aimerait en avoir le cœur net.

Il téléphone donc à Hubert :

– Je viens un peu aux nouvelles pour savoir s’il y a du nouveau du côté de Manet-Carrier.

Hubert botte en touche

– Le souci c’est que Fiona est souffrante, elle ne s’est pas rendue au ministère depuis la semaine dernière. Là ça va mieux, faudra nous rappeler dans quelques jours.

Mercredi 9 juin

Un bref communiqué de l’Elysée annonce que pour « des raisons techniques, le secrétariat d’état chargé des capacités. logistiques environnementales est supprimé et que ses activités seront reprises par son ministère de tutelle… » Il n’est fait nulle mention de Manet-Carrier.

« Bizarre » se dit Remiremont, « y aurait-il un rapport ? »

Evidemment dans l’heure qui suivit quelques journalistes en quête d’article à sensation s’empressèrent de montrer ce qu’ils savaient le mieux faire et bientôt quelques sites Internet diffusaient un tout autre son de cloche :

« Que cache ce mini remaniement ministériel qui n’ose pas dire son nom ? Tout simplement la disparition depuis près d’une semaine du sous-ministre Manet-Carrier qui saisit du démon de midi s’est empressé de quitter le domicile conjugal en oubliant les devoirs liés à sa fonction. »

Puis plus grave :

« Il semble bien que Manet-Carrier se soit envolé avec l’une de ses secrétaires qui tout comme lui reste introuvable… »

C’est la mère de Fiona qui affolée prévient sa fille.

– C’est quoi cette histoire ? Un journaliste est venu m’emmerder en me demandant si j’étais au courant que tu aurais une liaison avec un ministre….
– De quoi ?

Bref, maintenant Fiona est au courant des ragots.

– On fait quoi ? Demande-t-elle à Hubert !
– Rien ! Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?

Les délires journalistiques inquiètent jusqu’au sommet de l’Etat.

– Si c’est vraiment une affaire de cul, ce n’est pas dramatique, mais ça peut être autre chose, Qu’on fasse intervenir les services secrets. Je veux savoir où est ce connard !

Avec une remarquable célérité les services secrets commence par examiner les relevés de cartes bancaires de Manet-Carrier, y compris évidemment sa carte professionnelle. Et découvre l’achat d’un vol pour Mexico le soir du 3 juin., on trouve ensuite d’importants retraits d’espèces, plusieurs factures de restaurants et d’autres achats tout cela à Mexico-city. Dans la foulée les « fins renards » examinent la carte de Fiona Marconi et ne découvre que des achats dans un supermarché de Gentilly.

« Evidemment elle a pu prêter sa carte à quelqu’un pour tromper l’ennemi, je n’y crois pas une seconde, mais c’est facile à vérifier avec les relevés téléphoniques… »

Le chef de mission rend compte immédiatement par téléphone.

– Il est parti tout seul ?
– On va vérifier, mais il n’a acheté qu’un seul billet, un aller simple.
– Et la secrétaire ?
– C’est pas elle !
– OK ! Arrangez-vous pour que la fuite au Mexique se sache et laissez entendre qu’il s’agit bien d’une l’histoire de cul. Comme ça, les journaleux n’auront rien d’autre à se mettre sous la main. Et bloquez-lui toutes ses cartes !

Le type s’apprête à partir et salue le chef de cabinet qui, cela tombe bien, n’est pas seul.

– Il s’est barré au Mexique, c’est bien une histoire de cul.
– Avec Fiona Marconi ?
– Non, on n’a pas identifié sa dulciné, on ne m’a pas demandé de le faire mais ce n’est pas Madame Marconi.

Le chef de mission téléphone ensuite à un média bien connu possédant un site internet.

– Il y a du nouveau en ce qui concerne Manet-Carrier, on sait où il est, tout le ministère est au courant mais moi je ne vous ai rien dit…

Jeudi 10 juin

En fin de matinée, Remiremont est passé me voir au studio en compagnie de Tanya. Il commence par m’annoncer la bonne nouvelle :

– Manet-Carrier s’est enfui au Mexique, il ne risque plus de venir t’emmerder.
– Il va faire quoi là-bas ?
– Je n’en sais rien, il y a une communauté française là-bas, reste à savoir comment il va s’y intégrer, c’est un malin il peut y arriver, mais le pays est dangereux. De toute façon je vais m’arranger pour ne pas qu’il revienne.
– Comment-ça.
– Un petit rapport à la DSGE suffira. Il y aura une courte enquête, puis une fuite dans la presse…
– On trinque d’abord ou après ? Proposais-je innocemment.
– T’en pense quoi Tanya ? Demande Remiremont.
– On peut faire les deux.

J’ai toujours du Champagne au frais, je reviens avec une bouteille et trois coupes… Et je découvre mes deux zigotos à poil… C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps.

Remiremont me tend quelques billets, que je refuse.

– Non aujourd’hui c’est gratuit, profitez-en, ce n’est pas tous les jours la fête.

Il n’insiste pas et je les fais mettre à genoux tous les deux

– Dommage que je n’ai personne dans le donjon, je vous aurais fait sucer de la bite !.
– Humm, une bonne bite qu’on aurait bien sucée tous les deux, hein Didier ? S’exclame Tanya que je trouve excitée comme une puce.
– Ce sera pour une autre fois ! Répond Remiremont.
– Humm, et tu te fera enculer devant moi !

Mais elle est déchainée, la blackette !

– On va peut-être boire une coup avant de passer à autre chose ! Suggérais-je.
– Pourquoi pas ! Approuve Didier.

Et puis j’ai soudain une idée salace, ils veulent jouer ? Moi aussi je suis très joueuse. Je reprends la bouteille de Champagne et la remet au frigo.

Quand je reviens, je me déculotte et je pisse dans deux coupes que je leur tend.

– Voilà ! Du champagne maison, buvez, c’est bon pour la santé !
– Tu ne trinques pas avec nous ! Proteste Tanya sur le ton de la plaisanterie.

Si elle croit que je vais me dégonfler, elle se fout le doigt dans l’œil, Je ne m’étais pas vidée complètement la vessie ce qui fait que je peux remplir ma propre coupe. Et du coup on trinque et on boit.

– Bon, on est pas ici pour rigoler, ne bougez pas je reviens.

Je commence par leur poser un collier de chien

-. Il faut toujours mettre des colliers aux esclaves, S’ils se perdent, ça permet de les retrouver… plaisantais-je
– Ce pourrait être marrant ! Réplique Tanya. « Bonjour Madame, j’ai trouvé votre esclave dans la rue, je vous le ramène, j’espère que je vais avoir droit à une petite récompense. »

Pas moyen de faire une domination « sérieuse » avec cette nana ! Cela dit je ne vois pas pourquoi une domination se devrait d’être obligatoirement sérieuse !

– Je ne réponds pas à la provocation et je leur accroche à tous les deux des jolis pinces sur les tétons. J’ai droit à un concert de grimaces. Alors je continue sur ma lancée, je tire, je tords, je tortille, je les fais grimacer encore plus et quand ils sont bien chauds j’ajoute des poids.

Ils font moins les malins, maintenant, mais ils aiment ça, c’est l’essentiel.

– Maintenant vous allez rejoindre le chevalet, l’un à côté de l’autre, vous mettez vos mains à plat et vous tendez vos fesses, je vais vous rougir le cul !

J’ai saisi ma cravache préférée et je distribue le coups, un pour Didier, un pour Tanya, et on recommence. Didier pousse des petits cris étouffés, Tanya, elle, continue dans la provoc.

– Salope ! Morue ! J’ai même pas mal !

Elle m’énerve, j’ignore si elle est consciente de jouer un jeu dangereux, mais ce n’est pas elle qui aura le dernier mot, et si elle n’a « même pas mal », je suis parfaitement capable d’arranger ça !

Alors j’arme ma cravache de toutes mes forces et lui en assène un coup à faire démarrer un cheval.

– Aïe, aïe, aïe ! Ouille, ouille ! Sale dingue !

Je retape, mais moins fort.

– Ça va, ça va ! Proteste-t-elle

Encore un coup !

– Arrête, Chanette, arrête !
– Un dernier pour la route !
– Non !
– Si !

Je pose ma cravache.

– Bon, revenez, on va passer à autre chose !
– Tu m’a tué, salope ! Me dit Tanya.

Mais elle dit ça sur le ton de la plaisanterie et elle cherche ma bouche. Je ne me dérobe pas et du coup on se roule une gamelle. Je vous dis qu’on est dans de la domination atypique !

Je m’empare un joli gode-ceinture avec lequel je m’harnache et me présente fièrement devant mes deux zigotos.

– Allez mes cochons, venez me lécher la bite !

Ils se prêtent volontiers à cette fantaisie, Didier à gauche, Tanya à droite.

– Un peu plus d’énergie, s’il vous plait, sinon je vais être obligés de vous enculer.
– T’en a pas un autre ? Me demande Tanya.
– Un autre quoi ?
– Un autre gode ceinture ?
– Pourquoi ? T’en veux un plus gros ?
– C’est pas ça, je voudrais te prendre avec pendant que tu prendras Didier.
– Hein ? Mais c’est le monde à l’envers !
– Ben quoi, on est pas vraiment dans une séance SM, puisque tu nous as pas fait payer, on va dire qu’on est dans une séance de délire.

Après tout, pourquoi pas ?

J’ai donc demandé à Didier de se mettre en levrette, il m’a exhibé et écarté son gros cul. Et comme on est dans le délire, je me suis autorisée à lui lécher l’anus, ce que je ne fais pratiquement jamais d’ordinaire avec mes soumis. Je me surprends à prendre beaucoup de plaisir à butiner ce charmant petit endroit si troublant.

chanette2716Je le pénètre ensuite avec mon gode-ceinture, et me débrouille afin que Tanya puisse accéder à mon intimité. On a mis quelques instants avant de se synchroniser mais Drôle de sensation j’encule et me fait enculer…

Au rythme où Tanya me laboure, je ne vais pas tarder à jouir du cul. Je hurle. Du coup la blackette m’abandonne et s’en va sucer à fond la bite de Didier qui n’en peux plus.

L’affaire n’a pas traînée, deux ou trois minutes après avoir commencé, Didier éjaculait une grosse rasade de sperme dans la bouche de Tanya qui s’en pourlèche les babines. Mais mademoiselle n’a pas joui et son excitation n’est pas retombée. Elle s’allonge sur le sol.

– Venez, venez tous les deux, venez me faire jouir.

Pas de problème, je viens lui lécher l’abricot tandis que Didier lui tète ses bouts de seins. Le donjon ne tarde pas à s’emplir de son cri de jouissance (il est insonorisé)

Ensuite nous avons bu le champagne, le vrai, celui avec des bulles !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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