Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:24

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 5 – Les gendarmes et monsieur le maire – par Maud-Anne Amaro

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– Qu’est ce qui te fait dire que Rémy et Caribou savaient qu’on était à l’intérieur ? Demande Béatrice

– Il n’y a qu’un seul chemin pour arriver en bas de la grotte, Remy a fortement vu vos voitures…

– En admettant… et Caribou ?

– Caribou aurait dû lui dire de vérifier si la grotte était vide, il ne l’a pas fait, en fait il s’en fout de vos vies.

– Oui, évidemment… balbutia Béa en fait peu convaincue

– Tu nous as parlé d’une photo, on peut la voir ? Intervint Solène.

 

La fille sortit son smartphone et leur montra la photo en question. Solène et Béatrice ne se souciaient pas de l’échafaudage et regardèrent la grotte.

 

– Tu peux zoomer ? Mieux que ça ! Oh, c’est Isabelle avec son machin vert, à côté on dirait Rimaillon, le troisième on ne distingue pas bien. T’avais raison, il savait qu’il avait du monde et il était parti pour nous laisser crever.

 

– Alors d’accord on va t’aider, Lui promit Béatrice, je ne sais pas trop comment mais on va t’aider.

 

Jeudi 16 avril

 

A la ferme des Closets, dans la bâtisse où s’abrite la petite communauté de marginaux, l’ambiance est devenue bizarre.

 

Caribou s’est un peu remis de ses émotions mais reste bien amoché, il a refusé le concours d’un médecin au titre que ce dernier pourrait prévenir la gendarmerie et que ces derniers ne sont jamais les bienvenus dans sa vision du monde.

 

– Il s’est passé quoi au juste ? Demande Georges en présence de la petite bande.

– C’est cette salope de Dorothée qui m’a flanqué un coup de pelle !

– Dorothée ? Mais elle nous a dit que c’était Rémy.

– Rémy il n’a rien fait, c’est Dorothée, je vous dis, et d’ailleurs elle est où cette salope ?

– J’en sais rien, elle est partie soi-disant faire des courses, mais je ne l’ai pas vu revenir..

– C’est bien parce qu’elle a quelque chose à se reprocher !

– Mais quoi ?

– Dorothée était d’accord pour payer Rémy en nature, elle l’a même bien allumé, et quand il lui a fallu passer à l’acte, elle s’est dégonflée.

– Ça n’explique pas le coup de pelle…

– Rémy s’est mis à gueuler comme un putois, j’ai été voir, Dorothée était en train de sortir, par reflexe je lui ai barré la route, et c’est là qu’elle m’a flanqué un coup de pelle. Vous vous rendez compte, elle aurait pu me tuer, cette cinglée ! Si on la retrouve on va lui faire passer un sale quart d’heure.

– Attends, on ne va pas la tuer, non plus !

– La tuer, non, mais tu sais ce qu’on leur fait aux allumeuses ?

– C’est peut-être pas la peine d’être vache, non ?

– Et me foutre un coup de pelle dans la gueule, c’est pas un peu vache, non ?

– Elle a pété les plombs, ça arrive !

– Non elle a trahi la cause, et dans tous les mouvements de résistance, les traitres à la cause sont toujours châtiés, c’est la règle ! Quelqu’un a quelque chose à dire ?

 

Personne ne broncha.

 

– Je voudrais te parler d’autre chose ! Reprit Georges après un moment de lourd silence.

– Ç’est ça, parle-nous d’autre chose !

– Un hélicoptère s’est approché de la caverne de l’ours et il a embarqué le groupe qui se trouvait à l’intérieur.

– Quoi ? Hein ? Quel groupe ?

– J’en sais rien, mais ça veut dire que quand Rémy a dégringolé l’échafaudage, il n’a pas vérifié si la grotte était vide.

– Comment il aurait pu faire ? Demande une fille.

– Il suffisait de regarder en bas pour voir s’il y avait des voitures, c’était pas si compliqué…

– Quel con, mais quel con, ce Rémy, mais bon, c’est pas grave, puisqu’ils ont été secourus, cela dit j’m’en bats les couilles de ces connards mais il n’aurait pas fallu qu’on viennent nous chercher des poux dans la tête.

– Sur la photo que t’a prise, on les voit, les gens ? Demande Georges.

– Bien sûr que non !

 

Mais saisi d’un doute, Caribou sort son smartphone, dévoile la photo, la zoome.

 

– Merde, faut bien zoomer, mais on voit bien deux silhouettes, même une troisième, j’ai pas fait attention, ce qui m’intéressait c’est de photographier l’échafaudage écroulé, et puis comment je pouvais deviner qu’il pouvait y avoir des gens à l’intérieur ? Putain, j’aurais jamais dû poster cette photo. S’il y a une enquête on va être accusé de complicité.

– Il n’y aura pas d’enquête ! Dit Louison se voulant rassurant.

– T’en sais rien, le Rémy, il est tellement con qu’il est capable de parler à tort et à travers. Faut absolument l’empêcher de parler… par tous les moyens, Louison tu t’en occupes ?

– Pas de soucis.

– Tu devrais aller te coucher, Caribou, lui dit Georges, tu ne tiens plus debout !

– T’as raison, je vais me reposer.

 

Georges attend que son camarade soit hors de vue pour déclarer.

 

– C’est pas clair son histoire ?

– Quelle histoire ? La grotte ?

– Non pas la grotte, le coup de pelle.

– Pourquoi ce ne serait pas clair ?

– Parce que Dorothée m’a donné une tout autre version.

– Et pourquoi tu ne croirais pas Caribou, il ne nous a jamais menti !

– Tu préfères croire l’autre salope ?

– Pourquoi tu la traites de salope, alors que tu n’as aucune preuve…

– Parce que je crois Caribou !

– Ecoutez-moi au lieu de brailler, quand deux personnes ont des versions différentes, la moindre des choses c’est de ne pas en préférer d’office l’une à l’autre.

– Exactement la définition de la démocratie petite bourgeoise ! Intervient Louison, rouge de colère. Comme si la parole des exploiteurs étaient aussi valable que celles des exploités.

– Quel argument !

– Ça vaut largement les tiens

– N’importe quoi ! Je crois que je ne vais pas faire de vieux os ici !

– C’est ça casse toi, tu pues !

– Toi, tu me parles autrement !

– Je te parle comme j’ai envie, t’es en train de foutre la merde.

– Evidemment persifle Vicky, il est amoureux de Dorothée, C’est normal qu’il la défende.

– Non mais ça va pas, espèce de cinglée !

– Tiens, ça c’est de la part de la cinglée !

 

Georges n’avait pas vu venir la gifle, Vicky n’avait pas frappé fort mais le garçon se sentit humilié comme jamais. Une bouffée de haine l’envahit, Louison le toisait avec un rictus de mépris. Perdant tout contrôle, il s’avança vers lui, mais un coup de poing dans l’estomac l’empêcha d’agir plus avant.

 

Le groupe s’éloigna laissant Georges désemparé, humilié et une barre dans le ventre. Après quelques instants d’hébétude, il monta rassembler ses quelques affaires, puis pris le chemin de Glandville.

 

– Marre de ces connards, je m’en vais aller voir ailleurs !

 

A la gendarmerie, le brigadier-chef se demande s’il doit donner suite à la plainte de Corentin Rimaillon, mais c’est un homme consciencieux et il joint par téléphone l’entreprise d’échafaudages.

 

– Mais, c’est impossible, voyons : En près de 10 ans d’activités, nous n’avons jamais eu à déplorer un accident de ce genre, on connait notre métier.

– Je vous envoie la photo du désastre sur votre téléphone et je vous rappelle aussitôt après.

– C’est du sabotage ! Dit l’homme après avoir reçu la photo, on voit que les pieds ont été dévissés.

 

Le gendarme se fit préciser à quel endroit aurait eu lieu le dévissage, et envoya deux hommes contrôler la chose.

 

– C’est bien du sabotage ! Chef !

– Qui a bien pu faire ça ?

– Y’a une bande de hippies à la ferme des Closets, on devrait aller y faire un tour…

 

Louison est d’autant plus satisfait de la mission que lui a confié Caribou, qu’il ne peut pas souffrir Rémy. Pour lui il est l’image type du montagnard borné, ne comprenant rien aux enjeux de la civilisation et ne fonctionnant qu’à coups de dictons vaseux, de certitudes péremptoires et d’a priori en vrac. Et puis il n’aime pas sa dégaine, son rictus baveux et ses verrues disgracieuses. L’amour fou en quelque sorte.

 

Rémy n’est pas dans sa baraque, alors Louison attend, s’accroupit… et s’endort…

 

– Qu’est ce tu fais là, toi ?

– Hein, quoi ? Je me suis endormi. Bafouille Louison. Il est quelle heure ?

– Ché pas.

– On a un problème…

– M’en fous vas-t-en !

– Tu ne veux pas m’écouter ?

– Vas-t-en !

– Juste cinq minutes

 

Louison ne s’attendait pas à avoir affaire à une telle tête de lard .

 

– Quand t’as foutu l’échafaudage en l’air, il y avait du monde dans la grotte !

– Et alors ? Va-t’en, je t’ai dit !

– Alors si les gendarmes viennent te voir, il s’agirait de ne pas raconter n’importe quoi !

– Je ne suis pas débile.

 

Louison se retint de lui répondre : « mais si, t’es complètement débile »

 

– Tu vas leur dire quoi aux gendarmes ?

– Vas-t-en, je ne veux plus discuter avec la bande à Caribou, se sont trop foutus de ma gueule.

– Comment ça ?

 

Et cette fois Rémy perdit son calme et se mit à éructer :

 

– On m’avait promis que je ferais l’amour avec Dorothée, elle n’a même pas voulu me sucer ! C’est pas des manières de faire.

– Caribou n’y est pour rien !

– S’il n’était pas sûr de la fille, il n’avait pas à me faire cette promesse.

– On a deux autres filles à la ferme, on peut peut-être s’arranger.

– Non, c’est pas correct, et puis une promesse, c’est une promesse, c’est avec Dorothée que je veux faire l’amour !

– Bon, on va essayer d’arranger ça, mais dis-moi ce que tu vas dire aux gendarmes.

– Je dirais ce que j’ai envie de dire.

– Ça t’amuserai d’aller en prison ?

– J’irais pas en prison !

– Moi, je crois que si.

– Non parce que c’est Caribou qui a tout manigancé, il s’est foutu de ma gueule, je ne trinquerais pas pour lui, c’est un salaud !

 

Et voilà, Louison savait désormais ce que dirait Rémy en cas d’enquête. Il ne pouvait laisser faire ça… mais comment faire ?

 

– Je te propose un deal : aux gendarmes tu leur dis que tu ne sais rien, que ce n’est pas toi. Tu ne dis rien d’autre et surtout tu ne parles pas de Caribou. Si on fait comme ça, dis-moi ce que tu veux en échange !

– Vas-t-en !

 

C’est alors que Louison eut une idée machiavélique.

 

– Tu sais au moins qu’il y a eu un mort ? Bluffa-t-il.

– Non !

– L’un des mecs a descendu la grotte en s’aidant des pitons d’alpinistes il a fait une chute et s’est blessé, mais il a continué à marcher et il est tombé dans une pente à pic.

– Où ça ?

– Je t’emmène voir si tu veux.

 

Ils n’eurent pas à aller bien loin, les deux hommes s’approchent du gouffre.

 

– C’est là!

– Je vois rien !

– Approche toi mieux.

 

Louison attendait que Rémy soit proche du bord pour le balancer dans le vide, mais ce dernier, habitué aux pièges de la montagne se mit à plat ventre pour s’approcher.

 

« Je vais attendre qu’il se relève, et bababoum… »

 

– Je ne vois rien, répéta Rémy.

– C’est peut-être une bête qui a déplacé le corps.

– Quelle bête ? Demande-t-il en se relevant.

 

Pensant le moment opportun, Louison pousse Rémy, mais ce dernier est peut-être simplet, mais cela ne l’empêche pas d’être un solide gaillard. La montagne, ça vous forge un homme. Déstabilisé légèrement, il pivote sur le côté opposé au gouffre. Perdant le contrôle de la situation, Louison lui fonce dessus, Rémy esquive, le fait se déplacer sur sa gauche… trop près du bord. Louison perd l’équilibre, tombe et s’écrase dans le vide en hurlant..

 

– C’est pas de ma faute ! Se dit Rémy, il n’avait qu’à pas être méchant.

 

Et il repart, tranquillou rejoindre sa baraque

 

Caribou finit par s’inquiéter de l’absence prolongée de Louison, Vicky sa copine le presse d’aller se renseigner.

 

– Bon on y va tous les deux ! Consent-il sans enthousiasme.

– Eh, vous n’allez pas me laisser toute seule ! Protesta Mariette

– Eh bien, viens avec nous.

 

Ils se dirigèrent tous les trois vers la cabane de Rémy, le trouvèrent endormis, le réveillèrent.

 

– Oh ! On ne peut pas roupiller tranquille. Foutez-moi le camp !

– On veut juste savoir si tu as vu Louison ?

– J’ai vu personne, foutez-moi la paix !

– Y’a longtemps que t’es rentré ?

– Mais qu’est-ce que ça peut bien vous foutre ?

– Réponds-nous et on te laisse dormir.

– Mais j’en sais rien, moi, j’ai été cueillir des champignons et je suis rentré me coucher.

 

Les trois personnages n’insistèrent pas et laissèrent Rémy tranquille, tout surpris de s’en tirer à si bon compte.

 

– Louison est venu voir Rémy, il ne l’a pas trouvé et en attendant qu’il rentre, il est parti faire un tour, et là il lui est arrivé quelque chose, mais quoi ?

 

Vicky propose d’explorer les environs, Caribou ne peut refuser. Ils tournent en rond élargissant à chaque fois le cercle de leur recherche.

 

Fatalement ils parviennent au bord du précipice, ils regardent en bas avec de multiples précautions.

 

– Non mais c’est pas vrai ! Hurle Vicky en reconnaissant le corps sans vie de son petit copain grâce à son t-shirt vert.

 

Vicky en larmes se réfugie dans les bras de Mariette, la crise dure plusieurs minutes.

 

– On va prévenir la gendarmerie… commence Vicky.

– Pourquoi faire ? Demande Caribou

– Comment ça pourquoi faire ? On ne va pas le laisser là !

– Quand on est mort on est mort !

– Non, mais t’es con ou quoi ?

 

Mariette sort son portable.

 

– Tu sais bien que ça ne passe pas ici !

– J’essaie.

– Je t’interdis d’appeler !

– De quoi ?

– Il faut qu’on discute d’abord !

– Merde !

 

Furieux ! Caribou s’empare du téléphone et le jette dans le vide.

 

– Sale connard ! Lui balance Mariette en le giflant.

 

Il ne s’y attendait pas, il ne réplique pas, se rendant maintenant compte de son isolement et ne sachant que faire ni dire.

 

– Viens Vicky, on se casse d’ici.

 

Caribou les regarde s’éloigner, il sait que quand il reviendra à la Ferme des Closets, il n’y aura plus personne. Son rêve et ses ambitions s’écroulent, il lui faudra tout recommencer à zéro, retourner à Paris, reformer un groupe.

 

L’autre problème ce sont les gendarmes. Que vont-elles leur raconter exactement ? Et puis il est probable qu’on leur demandera de rester sur place quelques jours. Caribou en profiterait donc pour prendre la poudre d’escampette.

 

Et c’est exactement ce qu’il fit.

 

– L’accident est arrivé dans quelles circonstances ? Demande le brigadier Chavier, responsable du poste de Glandville

– On en sait rien, Caribou lui avait demandé…

– Qui ça ?

– Caribou, on ne connait pas son identité…

– C’est pratique.

– Donc Caribou lui a demandé d’aller voir un mec qui habite dans la montagne, comme il ne revenait pas, on s’est inquiété et on a découvert le corps.

– Il est où ce Caribou ?

– A la ferme de Closets…

– Ah, c’est vous les hippies ?

– On n’est pas des hippies.

– Reprenons, c’est qui ce type que la victime devait voir ?

– Il s’appelle Rémy, il vit dans une baraque.

– L’échafaudage, c’est vous ? Demanda le brigadier.

– Pourquoi ça serait nous ? Répliqua Mariette.

– Et pourquoi ça ne serait pas vous ?

– Parce que c’est pas nous, pourquoi on aurait fait ça ?

– Parce que les gens comme vous sont capables de tout.

– Écoutez on est pas vraiment venu pour ça.

– Bon, vous allez me donner vos numéros de portable. Interdiction de quitter le secteur jusqu’à nouvel ordre.

– Mais enfin, on n’a rien fait !

– L’entretien est terminé.

 

Les deux femmes sortirent du poste complètement déboussolées .

 

– On fait quoi ?

– J’en sais rien, si ce con de gendarme ne nous rappelle pas aujourd’hui, on couche où ?

– A la belle étoile,

– Et s’il pleut ?

– Il pleuvra peut-être pas.

 

Le brigadier se concerta avec son adjoint.

 

– On va demander l’hélico pour treuiller le macchabé, mais le plus urgent c’est d’aller faire un tour à la Ferme des Closets, l’échafaudage, il n’est pas tombé tout seul.

 

La ferme était vide et montrait les traces d’une activité récente : vaisselle et serviettes encore humides, cendriers non vidés. Les gendarmes fouillent un peu partout.

 

– Ça y va le cannabis, chef !

– On est pas là pour ça !

– Un sac à dos, là !

 

Ils le vident et constatent qu’il s’agit des affaires de Louis Berthier dit Louison.

 

– Y’a son téléphone portable, chef !

– Super ! Mais pourquoi il ne l’avait pas sur lui ?

– Y’a pas de réseau, ici chef !

 

Il consulte la liste des contacts :

 

– Super ! On a le numéro de portable du dénommé Caribou, on va pouvoir le localiser.

 

En se servant des indications fournies par Mariette, ils se rendirent ensuite à la cabane de Rémy.

 

Ce dernier est blanc comme un linge. Il pense cette visite liée à la chute mortelle de Louison aussi est-il étonné de la question des gendarmes :

 

– L’écroulement de l’échafaudage, tu peux nous en dire quoi ?

– Rien.

– Il n’est pas tombé par accident, il a été saboté.

– Ah ?

– T’es sûr que t’as rien à voir là-dedans.

– Puisque je vous le dis.

– Tu vas nous donner tes empreintes, juste pour vérifier.

 

Affolé, Rémy change de discours :

 

– D’accord l’échafaudage c’est moi, mais Louison c’est pas moi, il a glissé tout seul.

 

Le gendarme néglige la deuxième partie de la phrase, obnubilé qu’il est par l’affaire de l’échafaudage.

 

– Pourquoi t’as fait ça ?.

– C’est Caribou qui m’a demandé de le faire.

– Et t’as accepté, comme ça sans problème ?

– Il m’avait promis que je pourrais faire l’amour avec Dorothée.

– C’est qui Dorothée ?

– La pute de Caribou, et elle n’a pas tenue sa promesse, cette salope !

– Bon, on t’emmène avec nous, tu vas nous raconter tout ça en long et en large.

– Non, moi je reste là.

– Nous oblige pas à être méchants, tout va bien se passer.

 

Georges n’a pas eu de chance, posté à la sortie de Glanville, il n’a trouvé personne pour le prendre en stop. Faut dire que fringué comme il est : tee-shirt déchiré et crasseux, cheveux jusqu’au milieu du dos, barbe hirsute…

 

Il revient dans le bourg, cherche une terrasse et tombe sur Mariette et Vicky. Il hésite à les aborder, n’ayant toujours pas digéré l’attitude de Vicky et sa gifle humiliante, mais la curiosité est la plus forte, il veut savoir ce qu’elles font ici avec leur sacs à dos.

 

– Vous faites quoi ici ? Leur demande-t-il.

– Louison est mort ! Répond simplement Mariette.

– Quoi ?

 

Les filles lui expliquent .

 

– Putain, j’y crois pas ! Et vous allez faire quoi ?

– Les gendarmes nous ont demandé de rester. Ce n’est pas pour Louison, c’est pour l’échafaudage.

– Ah ?

 

Les filles ne l’invitent pas à s’assoir à leur table, il s’en va ailleurs.

 

Quelques heures plus tard les gendarmes appelaient les deux filles en leur demandant de passer

 

– Voilà, le dénommé Rémy Marshall a avoué. Il est au chaud à côté.

– Il a avoué quoi ?

– Avoir saboté l’échafaudage en échange d’une promesse de service sexuel par une dénommée Dorothée. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

 

Les deux filles s’échangent un regard, surprises que Rémy se soit mis à table.

 

– Attendez, reprend le brigadier, nous allons vous interroger séparément, je suis désolé mais c’est la procédure.

 

On invite donc Vicky à sortir et à patienter dans le couloir.

 

Le soucis, c’est que les deux filles n’ayant pas prévu ça, ne se sont pas concertées et qu’en mentant ou en cachant des trucs, elles risquent de se contredire. Alors Mariette décide de faire front et de retrouver son ton de militante.

 

– Cet échafaudage défigurait la montagne, on a donc décidé de le saboter, on a demandé à Caribou de faire le boulot.

– Et en ce qui concerne le service sexuel ?

– Dorothée s’est portée volontaire

– Et puis…

– Et puis j’en sais rien, il y a eu une embrouille .

– Vous saviez qu’il y avait du monde dans la grotte.

– Non.

– Quelqu’un le savait ?

 

Mariette se sent piégé.

 

– Il y avait une chance sur cent pour qu’il y ait quelqu’un, on ne s’est pas posé la question.

– Quand l’avez-vous l’avez su ?

– Quand on a vu l’hélicoptère.

– Pas avant ?

– On aurait dû le voir, on ne l’a pas vu !

– C’est de l’inconscience !

– Non c’est un concours de circonstances, mais c’est pour ça que le groupe a éclaté, on aurait dû s’assurer que la grotte était vide, ça n’a pas été fait.

– C’est qui « on » ?

– Je ne vous en ai pas assez dit, peut-être ?

– Répondez !

– Vous me fatiguez !

– Caribou ? Rémy ? Les deux ?

– Concluez ce que vous voulez.

– Tu veux pas nous le dire, ta copine nous le dira.

– Laissez la tranquille, oui, c’est Caribou et Rémy !

– Bon, on veut la .liste de tous les occupants de la Ferme et vous nous dites où ils sont passés

– Georges et Dorothée sont partis dans la nature, Caribou, j’en sais rien.

– Vous ne connaissez que les prénoms, vous n’avez pas les identités.

– Non !

 

Pas grave, se dit le brigadier, avec le téléphone de Louison, on trouvera tout.

 

Le brigadier Chavier n’interrogea pas Vicky, ayant appris tout ce qu’il avait besoin de savoir et il ne jugea pas nécessaire de placer les deux jeunes filles en garde à vue.

 

– Foutez le camp ! Et qu’on ne vous revoie plus dans le coin.

 

Vendredi 17 avril

 

Les gendarmes de Briançon ont relâché Justin Verrier la veille, sans le mettre en examen pour quoi que ce soit. Il veut téléphoner aussitôt à Isabelle mais n’a plus de batterie, ni de quoi recharger, le temps de s’occuper de tout ça puis de récupérer sa voiture, il se dit qu’il a besoin de se reposer… et ce n’est que ce matin qu’il retrouve toute la petite compagnie à la terrasse d’un café de Briançon. On lui présente Dorothée, il la trouve charmante .

 

– Est-ce que vous pouvez rester ici encore un peu ? Demande-t-il à Martinov et Béatrice, je vais aller trouver le maire de Glandville. Si vraiment il me met des bâtons dans les roues, je laisserai tomber l’affaire, sinon on verra comment on peut s’organiser. Isabelle je t’emmène, une présence sexy, ça peut servir.

– Je suis une présence sexy, moi ?

– Mais bien sûr mon amour ! Habille-toi en conséquence.

– Mais je n’ai rien apporté de sexy.

– Va t’acheter un petit truc, tiens prend ma carte bleue…. Et tu achèteras des capotes par la même occasion.

 

Le maire est un petit bonhomme jovial et sanguin, d’abord indifférent aux propos de Verrier, il change rapidement d’attitude, d’une part parce que le décolleté d’Isabelle l’interpelle mais aussi parce qu’on lui explique que cette affaire est propre à faite venir du touriste en nombre et par conséquent de valoriser la zone et de faire marcher le commerce

 

– Mais vous allez réinstaller un échafaudage ?

– Non, je pensais à un ascenseur…

– Un ascenseur ?

– Oui, quelque chose de très léger qui s’intègre au paysage, un truc en verre discret…

– Mais ça m’a l’air parfait tout ça, revenez me voir avec le projet d’ascenseur et je vous signerais la paperasse.

– Euh sinon, la gendarmerie est en train de s’exciter là-dessus…

– Je sais, je suis au courant, une bande de beatniks a saboté votre échafaudage, il semblerait qu’ils aient quitté le secteur, sauf un mec un peu fada qu’ils ont manipulé.

– On ne peut pas calmer le jeu ?

– Je peux m’en occuper, le capitaine de gendarmerie ne peut rien me refuser, mais un petit geste de votre part faciliterait les choses .

– Mais bien entendu, monsieur le maire, dites-moi votre prix.

 

La démarche de Justin n’avait rien d’altruiste, il souhaitais simplement que la plainte de Rimaillon finisse aux oubliettes.

 

– Hum vous m’embarrassez, on va croire que je suis corruptible… Répondit fort hypocritement l’édile

– Dans ce cas ne parlons pas d’argent, ma compagne n’est pas farouche et si elle vous intéresse, pour elle ce ne sera pas une corvée, n’est-ce pas Isabelle ?

– Mais non, je trouve Monsieur le Maire très sympathique.

– Je suppose que vous allez rester dans le coin, le temps de faire les démarches…

 

Justin ne compris pas ce brusque changement de conversation.

 

– Oui, nous sommes descendus à Briançon… En même temps on pourra profiter de la région…

– J’ai un gîte rural de libre en ce moment, si ça vous intéresse, je vous le loue à un prix avantageux.

– Ma foi, pourquoi pas.

– Venez, on va le visiter, c’est tout près d’ici. Cela me permettra de profiter de votre proposition en toute discrétion.

 

Sur place, Monsieur le Maire proposa de remette la visite des lieux après la gâterie promise.

 

– Je vais vous laisser, je vous retrouve dans une demi-heure ! Proposa Justin.

– Remarquez, si vous voulez assister, ça ne me dérange pas, assister ou participer, ce serait encore mieux.

– Alors faisons comme ça !

– On se déshabille alors ? Demande benoitement le maire

– Ce sera plus cool en effet.

 

Les deux hommes se déshabillent, Isabelle ne le fait pas complètement et reste en soutien-gorge et culotte de dentelle.

 

– Vous ne retirez pas….

– Non, je vous laisse le plaisir de le faire, monsieur le maire !

 

Ce dernier devient rouge de confusion, passe derrière la jolie brune et s’escrime après les agrafes qu’il n’arrive pas à défaire.

 

Tout content d’y être parvenu après plusieurs essais infructueux, il peut maintenant contempler ces jolis seins un peu lourds qui semble le narguer.

 

– Ils sont beaux ! Commente-t-il bêtement.

– Ils sont à vous pour le moment, vous pouvez les caresser, les embrasser, mais avec douceur.

– N’ayez crainte je suis doux comme un agneau

– Voilà qui tombe bien, j’adore les agneaux.

 

La permission lui étant accordé l’édile se jette sur la poitrine de la belle mature, la tripote, la malaxe, la lèche, lui gobe les tétons mais pas trop fort de peur de se faire engueuler.

 

– Vous allez me laisser en slip ?

– Mais non, mais non ! Dit-il en baissant la petite culotte et du coup il lui fait un gros bisous sur les fesses.

– Je vous fais bander, on dirait !

– Hé !

– Voyons voir cette chose ? Reprend-elle en la prenant en main (la chose)

 

Quelques mouvements de masturbation, puis une petite flexion des genoux, et hop voilà la bite du maire dans la bouche d’Isabelle.

 

Et pendant qu’il se fait sucer, l’élu du peuple, lorgne avec insistance la bite de Justin qui se contente de se masturber mollement.

 

Le maire regarde, regarde, et puis il ne peut s’empêcher de dire :

 

– Vous avez une bien belle bite, cher monsieur !

– Ah, vous trouvez ? Vous appréciez les bites ?

– C’est juste une remarque esthétique, n’allez pas croire autre chose.

– Je ne crois rien du tout mais si voulez la voir de plus près, je veux bien m’approcher.

– Ne vous donnez pas cette peine ! Sauf si vous en avez envie, évidemment.

– Alors dans ce cas …

 

Justin s’approche très près, il a compris que le maire était probablement bisexuel.

 

– Si voulez toucher, je me laisserai faire.

 

Le maire ne répond pas, mais il le fait. Isabelle qui a suivi la scène a compris elle aussi, et son doigt s’en va fureter du côté de l’anus de l’élu.

 

– Vous aimez ce que je fais avec mon doigt ?

– Je, je… bafouille-t-il

– Vous aimeriez me sucer ? Lui demande Justin.

– Ça ne vous choque pas ?

– Pas du tout, il a beaucoup plus d’hommes bisexuels que ce que vous pouvez imaginer, et je trouve que c’est très bien comme ça !

 

Du coup le maire n’a plus aucun scrupule et englouti la bite de Justin.

 

« Putain, il suce comme un cochon, il a les dents qui râpent ! »

 

– Le plaisir anal vous aimez aussi ? Demande Justin afin de chercher la diversion.

– Ma foi quand c’est bien fait !

– Je pourrais par exemple vous sodomiser pendant que vous baisez ma femme.

– L’idée me plait bien.

– Alors mettons la en pratique !

 

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Les hommes s’encapotent. Tout le monde se déplace vers le canapé, Isabelle y prend place et écarte les cuisses. Le maire vient la pénétrer, Justin passe derrière ce dernier, lui écarte ses grosses fesses et l’encule.

 

L’enfilade ne dure pas bien longtemps, le maire excité comme une puce par la situation et par le mouvement de la bite de Justin dans son anus, ne tarde pas à jouir.

 

Isabelle a fait semblant de jouir, Justin ne s’est même pas donné cette peine.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:16

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 4 – Trio lesbien à l’hôtel par Maud-Anne Amaro

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Mercredi 15 avril

 

Dorothée se dégotta un petit buisson du mûres, des bien grosses, noires et succulentes, cela lui ferait son repas du soir, quant à l’eau, il y avait une source dans le coin. Tout allait à peu près bien donc, sauf que Caribou ne rappelait pas.

 

Il y avait dans le coin une cabane de berger comme il y en a beaucoup dans le coin et elle décida d’y passer la nuit

 

Elle eut du mal à trouver le sommeil.

 

Le lendemain matin, les prisonniers de la grotte recommencèrent à se relayer afin d’agiter la banderole improvisée. Il y avait du vent ce matin, on la verrait mieux. Martinov, Beatrice et Solène affichaient des mines réjouies pour des raisons que l’on devinent aisément. Isabelle avait retrouvé la compagnie de Justin Verrier et ils se taquinaient gentiment. Un certain optimisme régnait, ils se disaient que dans la journée quelqu’un finirait par les apercevoir. Seul Rimaillon restait grognon. Il apostropha Martinov.

 

– Dites-donc vous, quand vous forniquez, vous ne pourriez pas être un peu plus discret ?

– Jaloux !

 

Dorothée se réveilla assez tard après sa mauvaise nuit, elle endossa son sac à dos et entreprit de commencer son long périple : d’abord le bourg de Glandville, puis Briançon, puis Paris probablement en plusieurs étapes. Pour rejoindre Glandville, elle devait passer par un endroit où l’ouverture de la grotte de l’Ours était visible.

 

– Putain, c’est quoi, ça ? Se demanda-t-elle en apercevant la drôle de bannière.

 

Elle se rapprocha et pu apercevoir que la bannière était maintenue par une femme.

 

– Mais quel salaud ce Rémy ! Il a dégringolé l’échafaudage alors qu’il y avait du monde dans la grotte ! Et Caribou ? Il était forcément au courant puisqu’il a pris des photos juste après. Je savais qu’ils étaient cons, mais là c’est pire, ce sont des assassins. Je vais bien m’occuper d’eux, je ne sais pas encore comment mais je trouverais bien. Bon, faisons les choses dans l’ordre.

 

Elle prit le chemin qui menait en bas de la grotte.

 

– Ohé ! Y’a quelqu’un ? Cria-t-elle bêtement.

– Oui, on est coincé ! Répondit Verrier.

– Je préviens les secours, soyez patients, faut que descende au bourg, il n’y a pas de réseau dans le coin.

 

Dans la grotte, c’est la fête, tout le monde s’embrasse et se congratule sauf Rimaillon.

 

– Dès qu’on sera tiré d’affaire je déposerai plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. Déclare ce dernier avec suffisance.

– Pauvre type ! Répondit simplement Verrier.

 

A Glandville, Dorothée pu appeler la gendarmerie de haute montagne, ce n’est qu’en début d’après-midi qu’un hélicoptère après avoir reconnu les lieux, entreprit de treuiller les six occupants de la grotte, puis les conduisit à l’hôpital de Briançon.

 

– Mais on n’est pas malades ! protesta Rimaillon, on veut juste bouffer un peu, on a rien avalé depuis hier matin.

– Juste un petit contrôle de routine, c’est la procédure. On va vous faire porter des sandwichs.

 

Ensuite ce fût l’interrogatoire, avec ses surprises, il s’avéra que Justin Verrier avait fait poser l’échafaudage sans aucune autorisation, celui-ci s’énerva, jura sa bonne foi, ignorant qu’une autorisation fût nécessaire.

 

– C’est ça, persifla le gendarme, vous croyez que tout le monde a le droit de faire n’importe quoi dans la montagne ?

– Pff…

– Evidement vous recevrez une note à payer de la part du trésor public, l’intervention en hélicoptère, on ne va pas vous en faire cadeau…

 

Sur ce, Rimaillon réitéra son intention de porter plainte contre Verrier.

 

Du coup ce dernier se retrouva en garde à vue. Les autres furent libérés.

 

– Je te paie le restau ? Proposa Rimaillon à Solène

– Tu rêves ! Vas-y tout seul.

 

Après avoir prévenu les secours à Glandville, Dorothée réussit à se faire prendre en stop par un type du coin qui l’emmena jusqu’à Briançon. Sur place elle se rendit à l’hôpital, attendit, puis se rendit compte qu’on accompagnait les gens à la gendarmerie, elle s’y rendit attendit qu’ils sortent mais préféra les laisser cheminer avant de les aborder…

 

Martinov se retrouve donc en compagnie des trois femmes, l’heureux homme !

 

– Bon on va bouffer parce que leur sandwich au gruyère rance, merci !

– Je connais un petit restau dit Solène, on peut aller au Clos du Prince »

 

C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent autour d’une bonne raclette.

 

– Quand même ils exagèrent, se lamente Isabelle, foutre Justin en garde à vue ! C’est pas un assassin ni un voyou… Vous allez faire quoi, vous tous ?

– Je vais changer de coin, je ne me fais pas de soucis, il y a toujours du travail pour une fille comme moi ! Répondit Solène.

– Et vous professeur ?

– On ne se tutoie plus ?

– Et toi, professeur ?

– On va attendre que Verrier sorte de sa garde à vue, ne serait-ce que par correction, ensuite on verra bien. On va se prendre une chambre d’hôtel pour cette nuit… Verrier nous a avait réservé une, mais comme on ne sait pas où… D’accord Béatrice ?

– Mais bien sûr; mon petit professeur !

 

C’est en sortant de table que le petit groupe fût abordé par Dorothée

 

– Bonjour tout le monde ! Je ne sais pas si vous mes reconnaissez, c’est moi qui ai prévenu les secours, j’ai des trucs importants à vous dire, je voulais vous aborder à table, mais ces connards ne m’ont pas laisser entrer, c’est vrai que je fais un peu clocharde. Vous m’offrez un café. ?

 

Ils n’eurent qu’à traverser la rue et s’installer en terrasse.

 

– Voilà, j’ai des choses à vous apprendre, je n’ai rien dit aux gendarmes parce que ça ne les regarde pas, mais la chute de l’échafaudage ce n’est pas un accident, c’est un acte de sabotage et je connais les coupables.

– Quoi ? S’écrie Isabelle

– Je vivais dans une communauté avec un groupe d’écolos, quand on a vu l’échafaudage on a décidé de le détruire, mais les deux cons qui se sont occupés de ça l’ont fait en sachant pertinemment qu’il y avait du monde dans la grotte. vous avez eu une chance inouïe, il ne passe jamais personne par là, vous seriez sans doute morts de soif si je ne vous avais pas aperçu..

– On avait trouvé une source à l’intérieur ! Précise Béatrice.

– Alors vous seriez morts de faim, c’est un peu plus long, mais c’est pas terrible non plus.

– Mais pourquoi n’avoir rien dit aux gendarmes. ?

– Parce que je veux que ce soit MA vengeance !

– Ah ! Et tu comptes faire comment ? Demande Béatrice.

– Justement je ne sais pas trop. Mais si vous avez des idées, elles sont les bienvenues.

– Comment veut-tu qu’on ait des idées, on ne connait pas ces gens-là ! Intervient Solène.

– Je vous ai sauvé la vie ! Répète Dorothée. Vous me devez bien ça !

– Bon, on est là au moins jusqu’à demain, on peut y réfléchir, tu vas aller où toi, maintenant ?

– Je n’ai nulle part où aller, je vais retourner dans la foret, il y a des abris…

– Non on va faire autrement. Intervient Béatrice, je vais faire une bonne action, je vais te passer un peu de sous, tu vas t’acheter des fringues, quelque chose de simple, un peu sport, mais qui fasse féminin, si tu veux on ira ensemble…

– Mais je te demande rien…

– Laisse-moi finir, je vais te prendre une chambre pour la nuit et tu vas prendre une douche, tu en as grand besoin. D’ailleurs on va commencer par ça. Allez on y va parce qu’après je vais me faire une petite sieste.

 

Et le petit groupe se dirigea vers l’hôtel de la Rivière Dorée, il se séparèrent d’Isabelle qui avait loué ailleurs avec Justin Verrier, puis allèrent réserver des chambres.

 

– Quatre chambres séparées ?

– Non une pour moi et mademoiselle ! Dit Béatrice en désignant Solène, une pour Monsieur et une pour mademoiselle.

 

Le loufiat regarde bizarrement Dorothée.

 

– Notre établissement est tenu à un certain standing… Finit-il par dire en jouant les offusqués

– Oui, bon ça va, elle a eu des petits problèmes, elle va se doucher et se changer, on peut avoir les chambres ou on va voir ailleurs ?

– Je vais vous demander de payer d’avance.

– Ce n’est pas un soucis. Répond Béa.

 

On leur donne les clés magnétiques.

 

– Tu joues à quoi exactement ? Demande Solène à Béatrice.

– Elle n’est pas claire cette fille, je veux savoir ce qu’elle a dans le crâne, tu vas m’aider…

– T’aider comment ?

– En support psychologique !

– Je m’attend au pire ! Rigola la jolie métisse.

– Dans 90 % des cas quand on a baisé avec quelqu’un, « le quelqu’un » se laisse aller à des confidences.

– C’est ça ton plan ?

– En gros !

– Et moi, je fais quoi ?

– Tu regardes, tu me soutiens dans mes propos… on improvisera.

 

Une minute plus tard Béatrice et Solène tapaient à sa porte.

 

– On peut entrer on va discuter entre filles !

– Oui bien sûr !

– Tu ne prends pas de douche ?

– J’allais le faire, je la prendrais quand vous serez parties.

– Si on la prenait ensemble ?

– Ensemble ?

– Ben oui, entre filles !

– Vous au moins, vous êtes décontractées. Mais pourquoi pas, ce pourrait être sympa !

 

Solène vient chuchoter à l’oreille de Béa.

 

– Si tu veux m’entraîner dans une partouze, je ne suis pas d’accord.

– Tu la caresses juste un peu, et je m’occupe du reste.

 

Les trois filles se déshabillèrent et entrèrent dans le carré à douche, ça faisait un peu juste, mais ça allait. Béa se place devant Dorothée, Solène derrière

 

Béatrice ne perdit pas un instant :

 

– Tu veux que je te savonne ?

– Pourquoi ? T’aimes les filles ?

– J’aime tout le monde, j’ai un cœur d’artichaut.

– Alors tu peux y aller !

 

« Pas farouche la nana ! »

 

Les mains pleines de gel douche, Béatrice savonne la jolie poitrine de Dorothée, tandis que Solène lui caresse les fesses.

 

– Oh ! Qu’est-ce que vous me faites, toutes les deux ?

– T’aimes les caresses, on dirait ?

– Oui, oui !

 

Et sans autre préalable, Béatrice colle sa bouche sur celle de la petite marginale et lui roule un patin tandis que sa main droite vient lui tripoter la chatte.

 

– Humm c’est bon, tout ça ! Minaude Dorothée.

 

Mais voilà que sans crier gare, la petite rousse se retourne et fait face à Solène, laquelle ne s’attendait vraiment pas à ce littéral renversement de situation

 

Et quand Dorothée commence à lui caresser les seins, elle ne peut faire autrement que de se laisser faire.

 

– T’as pas trop l’habitude des filles, toi ? Lui balance Dorothée qui n’est quand même pas née de la dernière pluie.

– Non pas trop, mais…

 

Et elle en sait plus quoi dire.

 

– C’est dommage, t’es canon ! Lui répond-elle en portant ses mains sur les seins de la jolie blackette.

– Doucement !

– N’ai pas peur, je suis très douce.

 

Elle ferme les yeux, peste contre « cette salope de Béatrice » qui l’a entraîné dans la « perversion », mais elle se laisse faire.

 

Et bientôt ça n’arrête pas, on se caresse, on se tripote, on se lèche, et quand Dorothée sollicite la bouche de Solène, celle-ci ne se dérobe pas.

 

Béatrice de son côté s’est baissée et ses mains s’aventurent sur les fesses de la petite rousse, qu’elle écarte afin que sa langue puisse accéder à son œillet brun. Elle adore lécher cet endroit, mais présentement, elle n’insiste pas, goutant assez peu les trous du cul parfumés au gel douche. Mais qu’à cela ne tienne, ses doigts, eux n’ont pas ces réticences et deux d’entre eux lui pénètrent l’anus et la pilonne.

 

– On pourrait s’installer mieux… finit par suggérer Dorothée.

 

Béatrice est d’accord, Solène, on ne sait pas, mais tout le monde se rince, sort sur carré et s’essuie.

 

Dorothée quitte la première la salle de bain, reste à poil et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, vient s’affaler sur le lit, les cuisses écartées… attendant la suite.

 

Bien plus excitée qu’elle ne veut le laisse paraître, Béatrice la rejoint et se positionne d’emblée, le visage contre son pubis avant d’entamer un cunnilingus en réglé.

 

Solène reste là debout à regarder sans savoir trop quoi faire, partagée entre l’excitation de la situation et sa réticence à continuer dans une voie qui ne lui est pas familière.

 

– Viens nous rejoindre ! Lui demande Solène, vient mes téter mes nichons.

 

Devant une telle proposition, il n’y a que deux possibilités, ou bien elle se dégonfle en invoquant un malaise diplomatique, ou bien elle y va !

 

Oh ! Il serait erroné d’écrire qu’elle n’a pas hésité, mais finalement c’est le petit démon qui l’incitait à rejoindre les deux autres filles qui a gagné la partie.

 

Et c’est avec une relative timidité qu’elle commence à lécher les jolis tétons roses de la petite rousse, puis elle s’enhardit et entre carrément dans le trip.

 

Sous les langues diaboliques des deux femelles en chaleur, Dorothée ne tarde pas à jouir comme une damnée.

 

– Vous êtes douées pour des bourgeoises !

– On n’est pas des bourgeoises, mais dis-donc, tu pourrais peut-être t’occuper un peu de nous.

– Pas de problème, mais on fait comment ?

– On improvise ! Répond Béatrice.

– Je vais vous regarder toutes les deux ! Propose Solène.

– D’accord lui répond Dorothée, mais laisse-moi te faire un bisou.

 

Mais Dorothée au lieu d’avancer sa bouche vers la sienne s’en va taquiner d’autre lèvres, un peu plus bas.

 

– Non, mais dis donc !

– Ben quoi, c’est un bisou !

– Arrête ! Ou alors juste un peu.

 

Béatrice pendant ce temps s’occupe des seins de Solène qui ne sait plus où elle en est, d’autant qu’un des doigts de Dorothée lui est entré dans le trou du cul sans en demander la permission.

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– Non pas mon cul !

– Je le retire alors ?

– Non laisse-le, fait le bouger.

– Dommage qu’on ait pas de godes ! Se désole Beatrice.

– Mais j’en ai un dans mon sac à dos ! Se souvient brusquement Dorothée.

 

Du coup elle se lève pour aller le chercher et Béatrice prend sa place auprès de Solène.

 

– T’as vu comme il est beau, on dirait une vraie bite, il y a même la petite veine… Clame fièrement Dorothée son engin à la main.

 

– Hum, fait moi voir ça ! Demande Béatrice qui s’empare de l’objet et se met à le sucer comme elle le ferait d’un véritable queue en érection.

– T’aime bien les bites aussi ? Fait semblant de s’étonner Solène.

– Moi j’aime bien tout ce qui se suce, les chattes, les bites, les trous du culs, les esquimaux, Qu’est-ce qu’on fait, Dorothée avec ton gode, on lui enfonce dans le cul ?

– Oh oui, Oh, oui !

– Ça te dis, Solène ?

– Au point où j’en suis, vous pouvez me faire ce que vous voulez ?

– Faut jamais dire des choses pareilles, tu ne sais pas ce qui va t’arriver !

– Oh, Maman j’ai peur ! Se gausse-t-elle.

 

Etant donné que c’est Béatrice qui tient le gode, c’est elle qui s’apprête à officier.

 

– J’ai aussi des capotes et du gel ! Précise Dorothée.

 

Et l’instant d’après le gode allait et venait dans l’anus de la blackette tandis que Dorothée lui tétait la minouche.

 

A ce régime elle ne tarda pas à faire éclater sa jouissance et cette fois nul besoin d’essayer d’être discrète et tant pis pour les occupants des chambres voisines.

 

– On la lèche à deux ? Proposa Dorothée à Solène en investissant de ses doigts l’intimité de Béatrice.

 

Mais Solène n’eut même pas le temps de s’approcher, Béa étant tellement excitée qu’elle jouit en quelques instants.

 

Moment de détente, les trois femmes restent allongées sur le lit, Dorothée est au milieu.

 

– Vous jouez à quoi, exactement toutes les deux ? Demanda Dorothée.

– A rien, c’était complètement improvisé, on s’est bien amusé, non .

– Vous êtes des bourgeoises gouines, c’est ça ?

– C’est l’un de tes trucs, ça, de coller des étiquettes à tout le monde ?

– C’est vrai ou pas ?

– Peu importe, tu veux qu’on t’aide, peut-être qu’on te donnera un coup de main, mais avant faut que tu nous racontes tout ce que tu sais !

– Je vous l’ai dit…

– Non, on veut toute l’histoire et dans l’ordre, avec tous les détails. Lui demande Béatrice.

– Ben c’est simple, quand Caribou a vu l’échafaudage, il a dit qu’il allait le détruire, on était tous d’accord. Comme ce n’est pas le genre à se salir les mains, il a demandé à Remy de faire le boulot. Remy c’est une espèce d’ermite un peu neuneu qui habite tout seul dans une cabane. Seulement Remy il ne voulait pas faire ça gratuitement, on ne pouvait pas lui proposer d’argent, on avait pas assez, alors Caribou a suggéré que ce soit moi sa récompense.

– Comment ça ? Demande Solène qui s’en doutait tout de même un peu.

– Ben je devais me l’envoyer ! Moi ça ne me dérangeais pas, d’ailleurs, je l’ai allumé, mais quand il a fallu le remercier pour de vrai et que j’ai vu l’état du bonhomme, je n’ai pas pu. Remy s’est mis à crier comme un dingue, Caribou est arrivé, a levé la main sur moi, il y a eu un moment de confusion et je lui ai foutu un coup de pelle sur la tronche. Du coup j’ai pris mes affaires en vitesse et je me suis barré !

– Tu l’as blessé ?

– Oui, mais je ne me suis pas bien rendue compte, après j’ai regretté ce que j’ai fait, je me suis dit que j’aurais pu agir autrement, et puis je me suis figurée que Caribou allait me pardonner, mais évidemment, il ne m’a pas jamais rappelé, finalement j’ai réussi à le joindre, et il m’a injurié. Alors j’ai décidé de prendre la route et de remonter à Paris.

– Et bin…

– Mais ce n’est pas tout ça le plus grave, c’est en passant devant la grotte que j’ai vu votre banderole. J’ai compris alors que ce con de Caribou n’avait pas demandé à Remy de vérifier si la grotte était vide avant de balancer l’échafaudage, quant à Remy qui est encore plus con que lui, il n’a pas pensé à regarder, il aurait pourtant dû voir vos bagnoles… Bref ça ne va plus du tout, Moi je veux bien qu’on détruise des saloperies qui n’ont rien à faire dans la montagne, mais là c’est de l’assassinat pur et simple. Si je n’étais pas passée par là personne ne vous aurait secouru ! Personne.

– Et donc…

– Et donc j’en veux à mort de m’être laissé entrainer par un salopard, je respectais sa cause, j’y adhérais mais je ne savais pas qu’il n’avait aucun scrupule et qu’il se foutait de la vie des gens.

 

Beatrice et Solène restent stupéfaites.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:11

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 3 – Du sexe dans les grottes par Maud-Anne Amaro

Martinov

Dans ses jumelles Caribou voit l’échafaudage s’écrouler comme un château de cartes. Il prend une photo qu’il diffuse sans attendre sur les réseaux dits-sociaux assorti d’un commentaire : ‘les amis de la montagne ne laissent pas impunément les pollueurs saccager notre bel environnement. »

 

– Rémy a bien travaillé ! Commente-t-il

– Oui, mais je vais être obligée de baiser avec lui, répondit Dorothée d’un air contrit.

– Eh alors, c’est pour la cause !

– La cause, mon cul .

– Tu ne vas pas te dégonfler, t’étais d’accord !

– Ça me dit plus rien !

– Que ça te dise ou pas, je m’en bas les couilles, ce que je veux savoir, c’est si tu le fais ou pas ?

– Je sais pas.

– C’est pas une réponse.

– Alors je refuse !

 

Elle ne vit pas arriver la gifle.

 

– Salaud !

– C’est toi la salope, tu trahis le mouvement.

– Tout de suite les grands mots.

– Alors maintenant écoute-moi, tu baises avec lui et tu arrêtes de faire ta pucelle, ou je t’en fous une autre.

– Bon, bon, mais…

– Mais quoi ?

– Rien, je vais le faire, voilà !

 

Dorothée avait failli menacer son compagnon, mais elle s’était ravisée au dernier moment. Pour ce qu’elle projetait de faire, il lui valait mieux jouer à la fille soumise. Elle n’avait nullement l’intention de s’éterniser avec un type qui commençait à la frapper. Elle s’en irait donc à la première occasion en espérant que le Rémy ne se pointe pas avant qu’elle puisse partir. Elle rassembla en douce ses maigres affaires dans son sac à dos et descendit. Elle ouvrit la porte donnant sur l’extérieur avec précaution. Horreur, Caribou était dans la cour en train de fumer un pétard sur un vieux transat..

 

– Bon on va attendre !

 

Elle partit s’allonger, pas longtemps, parce qu’au bout d’un quart d’heure Caribou déboulait avec Rémy.

 

Que faire ?

 

– Voilà tu peux y aller ! Déshabillez-vous tous les deux, ce sera plus sympa.

– Tu me laisses seul avec elle ? S’inquiéta Rémy.

– Bien sûr. Tu n’as pas besoin de chaperon !

 

Dorothée est au pied du mur.

 

– Tu vas me sucer la bite ? Demande Rémy

 

Ce n’est même pas une demande. Pour le type ce genre de chose semblant aller de soi.

 

Dorothée se penche alors afin d’accomplir cette pipe obligée. Elle a de suite un mouvement de recul.

 

– Qu’est ce qui y’a ?

– Non mais, t’as vu ta bite ? Tu te l’es lavé quand ? L’année dernière ?

– C’est rien du tout .

– Oui, bon, je ne suce pas ça,

– Tu m’avais promis !

– Les promesses c’est un chose, le respect c’est pas mal non plus .

– C’était ma récompense, je vais cafter à Caribou, il est où Caribou ? Caribou ?

– Ferme ta gueule, si t’as une capote, tu peux me baiser.

– Je veux que tu me suces !

– Avec capote !

– Non.

– Alors fous le camp !

– T’es qu’une salope, Caribou ? Caribou ?

 

Et voilà que Caribou se radine

 

– C’est quoi ce bordel ?

– Dis à ton copain d’aller se laver, sa bite sent le vieux camembert,

– Bon, c’est pas un peu fini ? Tu fais ce que tu as à faire et tu arrêtes tes jérémiades !

– Il n’en est pas question !

– Ah, oui ! Hurle Caribou en levant une main prête à la gifler.

 

Dorothée esquive le coup, avise une pelle de jardin qui avait l’opportunité de se trouver là et en assène un grand coup sur la tête de Caribou lequel, complètement sonné s’en va dans les pommes. Elle regarde circonspecte, le corps inanimé et le visage en sang. Rémy pour sa part ne semble plus savoir que faire.

 

– Toi tu te casses, connard !

 

Rémy, en pleine confusion, se rhabille prestement et disparaît précipitamment.

 

Dorothée se rhabille à son tour, descend, récupère son sac à dos et se retrouve dans la cour où Georges est en train de couper du petit bois.

 

– Rémy et Caribou se sont battus, Caribou a perdu du sang, il faudrait lui faire un petit pansement.

– Je vais voir ! Tu vas où toi ?

– Je reviens !

 

Elle n’en avait évidemment aucune intention, elle emprunta un sentier peu fréquenté et envahi par la végétation, elle marcha ainsi sur près d’un kilomètre. Le sentier ne menait nulle part sinon à une sorte de petit espace assez dégagé surplombant le vide. Dorothée s’assit sur une grosse pierre afin de faire le point.

 

Elle avait rencontré Caribou à l’occasion d’une manifestation pour le climat à Paris. De suite ce fût l’amour fou, le garçon avait une telle emprise sur elle qu’il pouvait lui demander n’importe quoi, quand il lui proposa au bout de quinze jours seulement de rejoindre sa communauté alpestre, elle le suivit sans problème.

 

Dans la communauté, on partageait tout, y compris les femmes, Cela ne lui avait posé aucun problème particulier, les amis masculins de son homme s’étant comportés avec douceur et respect, sauf quand ils étaient bourrés, quant aux filles, ce fût une découverte qu’elle ne trouva pas désagréable, bien au contraire.

 

Quand Caribou projeta de détruire l’échafaudage, il lui fit part de son idée de payer Rémy au moyen de son corps, elle protesta à peine puisque c’était pour la bonne cause et puis Caribou serait tellement content d’elle. Mieux, elle chauffa le garçon et lui roula une pelle.

 

Sauf que la nuit portant conseil, le lendemain matin, la perspective de coucher ave Rémy ne lui disait plus grand-chose n’en retenant que l’aspect glauque.

 

Elle était loin de penser que ses atermoiements révèleraient le caractère violent de Caribou. Moralement ça lui a foutu un choc, il n’est jamais évident de voir ses illusions dégringoler comme un château de cartes. Alors de fut la crise nerveuse avec les grosses larmes qui vont avec.

 

Que faire à présent ? Retourner à Paris ? Mais elle n’a plus un rond en poche. Bien sûr il reste le stop, tout un périple !

 

Mais quelque chose d’imprécis l’empêche de partir de suite, parfois on s’accroche à des chimères. Elle se dit que si Caribou a pété les plombs, cela peut arriver à tout le monde. S’il était capable de s’excuser. Mais comment ?

 

– Pour l’instant, il doit être dans le coltar, j’espère que je ne l’ai pas trop abîmé ! Je prendrais bien des nouvelles, mais ça risque de faire bizarre, tant pis, j’essaie.

 

Elle n’appelle pas Caribou, on n’est jamais trop prudent, mais Georges

 

– Allô, je suis en courses à Glandville en ce moment, comment va Caribou ?

– Il est bien amoché, il est très en colère après toi il dit que c’est toi qui l’a frappé !

– N’importe quoi, c’est Rémy qui l’a cogné

– C’est pas ce qu’il a l’air de dire,

– Tu peux me le passer ?

 

Un blanc puis Caribou parle :

 

– Je t’écoute !

– Non, c’est moi qui t’écoute répond Dorothée

– Qu’est-ce que tu veux que je te raconte, espèce de grosse merde ?

– D’abord je ne suis pas une grosse merde ensuite si tu avais la grande bonté de t’excuser pour un comportement qui ne te ressemble pas, on pourrait discuter entre gens intelligents

– Va te faire enculer ! Dit-il avant de raccrocher.

 

Et voilà, Dorothée se raccroche néanmoins à un futile espoir…

 

– Il va rappeler…

 

Dans la grotte l’ambiance devient pesante, tout le monde se relaie pour tenir la bannière que l’absence de vent rend flasque.

 

Le professeur Martinov se mit à tuer le temps en prenant les cotes des sous-verres destinés à protéger les dessins muraux de la grotte.

 

– Il y a trop d’aspérités, dit-il à Béatrice, on ne pourra pas faire des cadres à l’exact, ce qu’il faut, c’est faire du standard en bois vernis et derrière, poser du silicone qui sera collé à la paroi. Qu’en pensez-vous Monsieur Verrier ?

– C’est vous qui voyez ! Répondit Justin, pas contrariant.

– Il faudra donc qu’on revienne poser tout ça et ensuite faire le vide à l’intérieur.

– Le vide ? Si on ne fait pas le vide ça se verra ?

– Ben non ça ne se verra pas, mais pourquoi cette question ?

– Je vais vous faire une confidence, venez par-là, je ne veux pas l’autre con entende.

 

Béatrice s’éloigne, elle n’a pas besoin d’écouter, Martinov lui répétera ce qu’il y a d’intéressant.

 

Martinov écoute poliment les élucubrations de Verrier qui se dévoile comme un petit escroc sans grande envergure et qui a envie de se confier.

 

– J’avais lu un article sur un mec aux Etats-Unis qui faisait visiter un grotte où il avait trouvé soi-disant des débris d’un truc extraterrestre. Apparemment son truc marchait, les gens sont tellement crédules ! Ça m’a donné une idée, il me fallait une grotte difficile d’accès de façon à ce que les visites soient forcement payantes. J’ai trouvé celle-ci et je me suis amusé à peindre des conneries…

– Mais la datation au carbone 14 ?

– J’ai acheté des pièces romaines aux puces, je les ai fait broyer et j’ai saupoudré mes dessins avec, le carbone 14 a donc daté les pièces. Ça me permet de présenter un joli certificat d’authenticité,

– Mais vous pensez que ça va être rentable votre truc ?

– Bien sûr, avec au début 600 visiteurs par mois, ça me fait du 12 000 euros ! Alors bien sûr il faut que je rembourse mon investissement, la location de l’échafaudage que je vais faire remplacer par un ascenseur, il faudra aussi que je vous paie…

– C’est gentil ! Se gaussa Martinov

– Mais je vise plus haut, ce qu’il me faut c’est des sponsors, et pourquoi pas une participation des collectivités locales, je comptais sur Rimaillon pour s’occuper de ça, mais vu la façon dont ce connard m’a traité, c’est mal barré !

– Vous allez faire quoi ?

– J’en sais rien, faudrait déjà qu’on se sorte de cette situation ! Bon je m’en vais tenir la banderole, ça fait une demi-heure qu’Isabelle s’y colle.

– Vous l’aimez bien Isabelle, je vois !

– C’est un amour !

– C’est votre compagne ?

– Compagne occasionnelle, elle est très volage, mais elle est super gentille et elle a un cœur d’artichaut. Si ça vous dit, vous pouvez tenter votre chance, je ne suis pas jaloux ! En fait je suis très libertin, on ne peut pas être à la fois libertin et jaloux !

– Vous fréquentez les lieux libertins ?

– Ça m’arrive, ce que je préfère ce sont les saunas, c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré Isabelle, un sacré numéro, je vous assure !

– Hum !

– Le problème c’est que dans ces endroits, il y plus d’hommes que de femmes et certains ont les mains baladeuses, mais je suis très large d’esprit, ça ne me dérange pas tant que ça.

– Vous vous laissez faire ?

– Ma foi, cela permet de varier les plaisirs.

– Vous avez raison !

– Parce que vous aussi…

– Question de circonstances, mais on va dire que ça ne me dérange pas.

– Vous m’avez l’air d’un sacré coquin, essayez de brancher Isabelle, je suis sûr qu’elle ne dira pas non.

 

Voilà qui rendit notre vert professeur dubitatif, se demandant comment concrétiser une si troublante proposition qui n’osait même pas dire son nom.

 

Solène s’était trouvée beaucoup d’affinités avec Béatrice et lui contait sa vie qui n’était pas d’un intérêt fantastique : engagée comme mannequin dans une entreprise de prêt-à-porter à porter, elle finit par s’en aller, dégoûtée par l’ambiance locale. Si le fait de sucer des bites lui paraissait comme un rite obligatoire, tantôt corvée, tantôt délire, les jalousies et les mesquineries entre filles l’exaspéraient, sans parler du racisme latent… N’était-elle pas autre chose que la négresse de service ? Quant aux hommes, quand elle acceptait, c’était une salope, quand elle refusait c’était une allumeuse.

 

Elle travailla ensuite comme hôtesse dans un bar à putes, la procédure était simple, enivrer le client jusqu’à la limite de la conscience, puis lui faire une fellation tarifée dans l’arrière-salle. Si dans ce cadre elle rencontra pas mal de connards, elle fut surprise d’y rencontrer également des hommes tout à fait charmants et corrects, c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle fit la connaissance de Corentin Rimaillon, lequel se proposa de l’entretenir. Carrément !

 

Et en ce moment, Rimaillon, parlons-en justement, il continuait à énerver son monde et toutes les occasions lui étaient bonnes pour rouspéter. Alors que Verrier s’était allumé une cigarette, il vociféra :

 

– Vous allez pas nous enfumer en plus ?

– Je vais fumer au bord, ça ne vous enfumera pas.

– Si, la fumée va rentrer.

– Vous n’avez pas un peu fini de nous casser les couilles ?

– Oh ! Restez correct ou je vous fous mon poing dans la gueule ! .

– Essaie un peu pour voir !

 

Martinov arrive à la rescousse et s’intercale entre les deux hommes.

 

– On se calme ! Vous n’allez pas recommencer !

– Et puis d’abord c’est pas marqué « non-fumeur » ! intervient Beatrice en allumant une cigarette.

– Vous n’allez pas vous y mettre, vous aussi, s’agace Rimaillon.

– Calmez-vous, monsieur !

– Pfff.

 

La nuit tombe vite en montagne, et c’est ainsi que les six prisonniers de la caverne, conscient qu’ils ne seraient pas secourus avant le lendemain dans le meilleur des cas, se préparèrent pour la nuit avec le ventre vide.

 

– On pourrait peut-être dormir ensemble, je veux dire l’une à côté de l’autre. Propose Solène à Béatrice, Comme ça on se tiendra chaud.

– O.K., on va retourner où on était quand on fait des bêtises.

 

Pas de couvertures, rien pour s’allonger correctement sur le sol inégal.

 

– On va se réveiller avec les côtes en long !

 

Elle s’installent tant bien que mal,

 

– Bon on essaie de ronfler ! Dit Solène, vautrée contre Béatrice, en lui faisant un bisou.

– T’as les lèvres toutes fraîches !

– Ah, tu trouves ?

– Embrasse-moi mieux avant de dormir !

– Tu ne vas pas me dire que tu veux recommencer ?

– Moi, je ne dis rien !

– T’es trop coquine, toi !

– Alors il vient ce bisou ?

 

Et pendant qu’elles se roulaient une gamelle, Beatrice plotait les seins de la métisse pardessus son haut.

 

– Tu veux me laisser mes nichons tranquilles ! Fit-elle mine de protester.

– Les nichons ? Quels nichons ? Je t’ai touché tes nichons, moi ?

– J’ai dû rêver, alors ?

– Et d’ailleurs, ils sont où tes nichons ?

 

Et Béatrice passa sa main sous le haut de Solène, la fit avancer jusqu’au soutien-gorge, passa par-dessous le bonnet, caressa le galbe du sein, puis vint pinçouiller le téton.

 

– Aah… Mais t’es vraiment une salope ?

– T’aimes pas ?

– Si, j’aime bien, t’es contente, espèce de gouine lubrique.

– Humm, j’adore le petits mots romantiques !

 

Et pendant ce temps Béatrice, de son autre main avait entrepris l’autre téton.

 

– Aah !

 

Puis bientôt les lèvres de la jolie chimiste remplacèrent ses doigts, se régalant de la délicate texture de ces ravissantes pointes de seins.

 

– Ça te fais mouiller ce que je te fais, Hein ?

– Même pas !

– Menteuse, tu veux que je vérifie ?

– Tout à l’heure !

– Je vais te dire un truc : t’as le droit de me ploter les miens !

– Je suis pas ta gouine !

– T’es sûre ?

– Je ne suis plus sûre de rien, dégage-moi tes nénés, je vais essayer de te faire plaisir.

– Tu vois quand tu veux !

– Tu n’as pas honte de me dévergonder ?

– Non pas vraiment.

– Humm, c’est doux ! Dit Solène après avoir déposé ses lèvres sur le galbe de la poitrine de sa camarade de jeu.

– Tu veux que je te lèche les tétons ?

– Ben oui !

 

Elle le fit, Béatrice adorait cette caresse, mais maintenant les filles étaient excitées comme des puces. Comment conclure dans le noir avec le pantalon en place ?

 

Eh bien, il suffit de les baisser les pantalons, et c’est ce qu’elle firent.

 

– On se met en 69 ? Proposa Béatrice.

– Tu m’auras tout fait faire, toi !

– Non pas tout, je connais plein d’autre jeux, mais disons que les circonstances nous restreignent un peu.

– Le problème c’est qu’il faudrait que je fasse pipi.

– Vas-y ! C’est dommage qu’il fasse noir, je t’aurais bien regardé !

– Mais t’es vraiment dépravée, toi !

– T’as jamais joué à des jeux de pipi ?

– Non, mais je sais que ça se fait.

– Peut-être qu’on aura l’occasion un jour…

– Et puis quoi encore ?

– C’est juste une idée comme ça, allez va pisser.

– On y va !

– Et pas la peine de t’essuyer, je me chargerai du petit nettoyage !

– N’importe quoi !

 

Quand Solène revint, elle se coucha sur le sol, le pantalon à moitié baissé, Béatrice grimpa sur elle, tête bêche et elles entreprirent de se lécher mutuellement.

 

Solène ne s’était pas essuyée.

 

« Brave fille ! »

 

Elle jouirent l’une après l’autre moins intensément que cet après-midi, mais cela les apaisèrent et elles s’endormirent collées l’une à l’autre après s’être longuement embrassées

 

De son côté le professeur Martinov encouragé par les propos de Justin Verrier tenta sa chance auprès d’Isabelle :

 

– Les nuits sont froides en montagne, il faut mieux se serrer les uns contre les autres pour dormir.

– Vous êtes rigolo, vous ! Auriez-vous des intentions cachées ?

– Non, non, je suis un vieux coquin, mais je sais me tenir !

– Ça tombe bien, j’adore les vieux cochons, mais n’en profitez pas, je ne suis pas celle que vous croyez !

– Je ne crois rien du tout, mais j’ai horreur d’avoir froid.

– O.K., je vais te réchauffer mon gros lapin. On va se mettre dans le petit renfoncement là-bas.

 

On n’y voyait plus rien du tout.

 

– Blottissez-vous contre moi, voilà comme ça ! Ça vous fait du bien de sentir mon corps contre le vôtre ?

– Oh la !

– Ça ne vous fait pas bander quand même ?

– C’est une réaction purement mécanique.

– J’adore la mécanique, voyons voir ça ! Dit-elle en portant sa main sur la braguette du professeur. Hum vous avez l’air en forme ! Je vais dégager tout ça, cette bite a probablement besoin d’air.

– Je vous en prie, faites !

 

Et pendant qu’Isabelle entamait une petite branlette sur la bite du professeur, ce dernier pelotait les seins de la belle en passant sa main sous son petit haut.

 

– Attendez, je vais retirer tout ça !

– C’est dommage qu’on ne voie rien.

– Je pourrais allumer la lumière de mon portable, mais vu les circonstances il vaut mieux économiser la batterie. Sucez-moi les tétons, j’adore qu’on me les suce.

 

Ce brave professeur Martinov ne se le fit pas dire deux fois et se mit à lécher et à sucer les tétons de la belle.

 

« Ce doit être la première fois que je lèche des tétons à tâtons ! »

 

– Attends, je vais te sucer la bite !

 

Bien sûr, il se laissa faire, Isabelle aimait sucer et le faisait bien, travaillant à la fois du bout de la langue pour exciter le gland, de ses lèvres pour faire aller et venir tout cela dans sa bouche, tandis que sa main agile flattait les bourses.

 

– Justin m’a dit que tu étais t’avais l’esprit très ouvert !

– Comment ça ?

– Admettons qu’il nous rejoigne…

– Oui, admettons…

– Tu ferais quoi ?

– On peut faire beaucoup de choses.

– Tu lui sucerais la bite ?

– Pourquoi pas ?

– Ça fait partie de tes pratiques ?

– De mes pratiques occasionnelles, on va dire !

– T’aimes ça ?

– Bien sûr, sinon, je ne le ferais pas.

– C’est bien ce que je pensais, tu es un petit cochon.

– Oui, mais j’assume !

– C’est tout à ton honneur ! Et tu suces ou tu fais d’autre choses ?

– T’es bien curieuse, dis donc…

– C’est que ça m’excite ces trucs-là, tu sais l’autre fois on était au sauna avec Justin. Il y avait deux blacks qui voulait me sauter, je leur ai dit d’accord, mais si vous vous occupez d’abord de mon copain.

– Et alors ?

– Attends, je m’occupe un peu de toi et je te raconterais la suite après.

 

La main d’Isabelle reprit ses activités coquines, mais cette fois, elle s’égara derrière, jusqu’au petit trou du professeur dans lequel elle s’introduit.

 

– T’aime ça, hein ?

– J’adore !

– Dommage que j’ai pas un petit gode sur moi, mais je vais mettre une deuxième doigt.

– Aaah !

– Mais c’est qu’il se régale, ce vieux cochon, et si j’allais chercher Justin pour qu’il t’encule.

– Pourquoi pas ? Mais tu m’avais promis la fin de l’histoire.

– C’est simple, les mecs ont accepté, faut dire qu’il y a beaucoup de mecs bisexuels dans ce sauna. La scène était très excitante; Justin s’est mis en levrette, l’un des blacks est passé derrière lui et l’a enculé, l’autre s’est mis devant et s’est fait sucer la bite. C’était super excitant de voir ça, je mouillais comme une éponge. Alors au bout de cinq minutes, j’ai demandé aux gars d’arrêter et j’ai pris la place de Justin.

– Wha !

– Attends, ce n’est pas fini, celui qui m’enculait m’a fait jouir rapidement et il a pris son pied, mais celui que je suçais n’arrivait pas à jouir, pourtant il bandait bien. Alors il a demandé à Justin de l’enculer.

– Eh bin…

– Ça t’a bien excité mon histoire, hein ? Ne bouge pas je vais chercher Julien.

– A tâtons ?

– Mais non, j’ai mon téléphone…

 

La professeur Martinov avait toujours un métro de retard sur les technologies modernes.

 

Le couple revint rapidement.

 

– Eclaire-moi, qu’il voit ma bite et après tu éteindras !

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La queue de Justin était magnifiquement bandée, Martinov s’en saisit à tâtons et la pris en pleine bouche. Voilà un bon bout de temps qu’il ne s’était pas livré à ce genre de fantaisie et le fait de le faire lui provoqua une trique fantastique.

 

Il se régalait de la texture délicate de la bite de son partenaire, la faisant coulisser en de lents mouvements dans sa bouche et titillant le gland de sa langue rencontrant un gout particulier, un gout de mâle où se mêlait la sueur et l’urine, mais il adorait.

 

Et pendant ce temps, Isabelle lui suçait son propre membre tout en lui doigtant l’anus avec dextérité. Le bonheur, quoi !

 

– Je voudrais bien te sucer, moi aussi ! Réclama Justin.

 

Le professeur était dans ses fredaines bisexuelles plus passif qu’actif, mais en homme bien élevé, il acceptait les réciprocités, car ne dit-on pas que pour bien recevoir, il faut aussi savoir donner !

 

– Vous pourriez vous mettre en soixante-neuf ! Suggéra Isabelle.

 

La suggestion est retenue, mais l’obscurité n’est pas de nature à faciliter pas les choses, on se cogne, on se bouscule.

 

– Attendez, je vais vous aider, j’ai un peu des yeux de chats. Justin couche toi sur le sol, voilà…

– Oh, mais c’est dur ici !

– Déplace toi un tout petit peu, voilà ! Martinov tu va venir sur lui, attend je vais te guider. Voilà et maintenant sucez-vous la bite, petits pédés !

 

Sucer et être sucé ! C’est le paradis, non ? D’autant que cette coquine d’Isabelle ne reste pas inactive et doigte énergiquement le trou du cul du professeur.

 

– Ça te dirait de m’enculer ? Demande Martinov entre deux mouvements de fellation.

– Bien sûr que ça me dirait, mais là je n’ai pas de capotes, mais quand on sera sorti de ce merdier, on t’invitera et on pourra se faire une petite sauterie.

– Faudra inviter Béatrice aussi ! Intervient Isabelle.

– Mais bien sûr.

 

Mais voilà qu’au bout de quelques instants la bite de Justin est atteinte de soubresauts dans la bouche du professeur, qui bientôt est envahi par le sperme.

 

Il n’est pas vraiment un fanatique de cette pratique mais comme il n’a rien mangé depuis ce matin, il avale tout.

 

On change de position et Isabelle et Martinov viennent continuer à sucer la bite de Justin qui ne tarde pas à jouir à son tour.

 

Restait Isabelle, Martinov adorait lécher les chattes bien juteuses, il en trouva le chemin et la fit lentement mais surement monter au ciel tandis que son copain lui léchait les tétons.

 

A suivre.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:05

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 2 – Prisonniers de la grotte par Maud-Anne Amaro

bisou1719

Mardi 14 avril

 

La galère !

 

A la gare de Briançon, Verrier et Isabelle les attendaient.

 

– Nous attendons… justement les voilà : Je vous présente Corentin Rimaillon et … excusez-moi je n’ai retenu votre nom…

– Solène Lachenau…

– …conseillers en communications, ce sont eux que nous avons sollicité pour s’occuper de la promotion du site.

 

Corentin Rimaillon est une sorte de caricature vivante du cadre commercial, circonstances obligent, il n’est pas en costard, mais a revêtu un polo Lacoste blanc qu’il ne doit sortir de son armoire que pour faire son tennis. Il a les cheveux courts et le sourire format commercial. Solène Lachenau est une belle blackette métissée au port altier, elle aurait pu être mannequin, cheveux défrisées mi-long, tailleur pantalon beige et… escarpins.

 

– Il risque d’y avoir un léger problème ! Explique Verrier, nous allons devoir faire 500 mètres dans un sentier de montagne, je crains que les escarpins…

– J’ai apporté des basquets, cher monsieur !

– Alors on y va !

 

Martinov et Béatrice montent dans la voiture de Verrier, Corentin et Solène suivent derrière.

 

Après un interminable périple sur des routes en lacets, nos joyeux aventuriers dépassent Glandville, un gros bourg de montagne, puis se garent bien plus loin, sur un accotement et descendent de voiture. Commence alors un long cheminement parmi les pentes escarpées de la montagne.

 

Justin Verrier avait parlé de 500 mètres, Justin est un menteur, la balade dépasse aisément le kilomètre, Martinov est à la peine, ce genre de sport n’étant plus vraiment de son âge.

 

L’arrêt pipi que réclame Solène est donc le bienvenu, Solène regarde autour d’elle, cherche de quoi se dissimuler, mais il n’y a rien, ni arbre, ni rocher, que de la bruyère.

 

– Euh, si ces messieurs-dames pouvaient se retourner…

 

Tout le monde obtempère ce qui n’empêche pas Isabelle de chuchoter à l’oreille de Béatrice :

 

– Non mais quelle chochotte !

.

Le petit groupe arrive enfin au pied d’un flanc vertical. Verrier y a fait disposer un échafaudage genre structure de ravalement avec échelles incorporées, et pieds stabilisateurs obliques, sa hauteur est équivalente à trois grands étages d’immeuble

 

– C’est là-haut i Indique Verrier à l’attention de ceux qui ne l’auraient pas deviné

– Il va me tuer, ce con ! Rouspète Martinov épuisé en gravissant péniblement les échelles..

 

La grotte est immense et est en fait constituée par une enfilade de cavités, les peintures orne la seconde salle, la plus spacieuse.

 

Beatrice observe tour ça :

 

– Ça ne semble pas présenter de difficulté particulière. Il nous faudra un bon menuisier ou un ébéniste pour bien ajuster les sous verres à la paroi, ensuite on fera le vide à l’intérieur, il faudra juste que je sois présente pendant l’opération.

– Non on peut faire autrement. Objecte Martinov, mais je te dirais ça plus tard, je suis un peu crevé, là !

 

Il nous faut maintenant parler de Remy… et de quelques autres aussi…

 

Rémy est un marginal, il vit dans la montagne dans une ancienne hutte de berger en piteux état, il subsiste avec les moyens du bord, quelques poules, des tomates quand c’est la saison, il chaparde un petit peu et il rend aussi de menus services à droite et à gauche, c’est qu’il est habile de ses mains, Rémy.

 

Aujourd’hui, il revient de sa baraque. Il a mal dormi à cause de cette liqueur de génépi chapardé chez l’épicier et dont il a abusé.

 

Et puis il y a la Francine et son gros popotin, il la saute une fois par semaine, malgré qu’elle soit laide comme un pou, mais ça lui fait des sous puisque c’est elle qui le paie. Mais en ce moment, ce n’est pas Francine qui le fait bander, mais Dorothée, elle n’a pourtant rien de spécial, attifée n’importe comment, les cheveux sales, une tenace odeur de rousse, mais l’autre jour elle lui a roulé un de ces patins, même que c’était la première fois qu’on l’embrassait ainsi.

 

Cette fille, il n’y a pas longtemps qu’elle est dans le coin. La ferme des Closets était reste inhabitée depuis des lustres, jusqu’au jour où une bande de jeunes gens et de jeunes filles venus d’on ne sait où se sont pointés et s’y étaient installés.

 

Ils sont six, trois garçons et trois filles, nous les présenterons au fur et à mesure qu’ils interviendront dans le récit, Ils vivent en communauté et en théorie se partagent tout, ainsi si chaque fille possède son petit copain attitré, tout le monde couche avec tout le monde, enfin presque parce que si ces demoiselles sont toutes plus ou moins bisexuelles, les garçons se proclament hétéros.

 

La communauté subsistait en faisant quelques cultures, juste pour leur propre besoin, mais se faisait de l’agent de poche officiellement en vendant au restaurant de Glanville des truites péchées la nuit à la torche dans la petite rivière. C’était un peu juste pour l’alcool et les cigarettes, mais il avait une autre source de revenu, ils cultivaient du cannabis qui était ensuite revendu à Briançon à un bon prix. Et puis dans la ville, les filles puisque c’était elles qui faisait le boulot, se rendait souvent à la gare où il y avait des poches à faire…

 

Curieux, Rémy est allé y rôder, il a fait la connaissance d’un type qui se faisait appeler Caribou qui avait l’air de diriger le groupe.

 

Celui-ci lui fit un grand discours auquel il ne compris pas grand-chose et lui présenta ses amis.

 

– Si je peux aider, je bricole bien… Proposa Rémy.

 

Ça c’était il y a un mois, puis un jour :

 

– C’est quoi cet échafaudage là-haut ? Lui demande Caribou

– J’en sais rien !

– Tu peux te renseigner ?

 

Rémy se renseigna.

 

– C’est un mec qui veut faire visiter la grotte de l’ours a des touristes…

– Qu’est-ce qu’il y a visiter là-dedans ?

– Je sais pas, c’est une grotte, juste une grotte.

– On ne va pas laisser des conards enlaidir la montagne quand même !

– Je sais pas.

– Comment ça, tu ne sais pas ? Tu trouves que c’est beau un échafaudage, toi ?

– Non, c’est pas beau !

– Tu saurais le démolir ?

– Je veux pas d’ennuis.

– T’aurais pas d’ennuis et t’aurais même une petite récompense.

– Une récompense ?

– Oui une belle récompense ! Intervient Dorothée restée jusqu’à présent silencieuse.

– Ah ?

 

Et tandis que Caribou s’éloignait de quelques pas, la fille roula un patin à Rémy, ce fameux patin qui devait rester gravé dans sa mémoire.

 

– T’es pas avec Caribou ? Demande-t-il bêtement

– T’occupe pas de ça, et si tu démolis le machin, je serais encore plus gentille !

 

Vous pensez bien que du coup, Rémy se trouva fort motivé, il escalada l’échafaudage jusqu’en haut et fixa deux grandes cordes, il redescendit au premier niveau et dévissa partiellement les pieds stabilisateurs. Le moment venu, il n’aurait qu’à tirer fortement sur les cordes pour tout faire écrouler..

 

Ce moment venu avait été fixé à 15 heures, tout simplement parce qu’il avait été convenu qu’à cette heure-là, Caribou prendrait des photos à destination des réseaux sociaux.

 

Un peu avant 15 heures Rémy se prépare, auparavant il a fait quelques emplettes à Glandville et a aperçu les deux voitures dans l’accotement.

 

« Ce doit être les mecs qui veulent exploiter la grotte, ils risquent de rester coincés ! Bof ils se débrouilleront et puis je ne suis pas obligé de dire que j’ai vu les voitures. »

 

En montagne, le moindre bruit est amplifié par l’écho, alors vous pensez bien qu’un échafaudage qui s’écroule, ça fait un barouf pas possible.

 

Affolés, les six occupants de la grotte se précipitent à l’entrée et ne peuvent que constater les dégâts,

 

– C’est quoi ce bordel ? Hurle Rimaillon.

– Ben… balbutie Verrier.

– Vous avez fait monter un échafaudage par un amateur ou quoi ?

– Ben non, j’avais pris des références….

– Vous vous foutez de ma gueule ?

– Parlez-moi sur un autre ton, ce sera mieux.

– Conard !

 

Et .les deux hommes en viennent aux mains, Verrier éclate le nez de Corentin Rimaillon qui réplique en écrasant l’arcade sourcilière de son adversaire.

 

– C’est pas un peu fini, non ? Hurle Martinov

 

Finalement ce sont ces dames qui séparent tant bien que mal les deux hommes. Ils recommencent néanmoins à s’invectiver à courte distance, tandis que le nez de Rimaillon saigne comme un robinet, inondant son beau polo tout neuf.

 

– Bon calmez-vous, le plus important c’est d’essayer de sortir d’ici, vous réglerez vos comptes après.

 

Tout ce petit monde scrute le vide, la descente parait impossible.

 

– Mais attendez, intervient Martinov, la première fois que vous êtes venu ici, vous avez fait comment ?

– J’étais avec un guide de montagne, encordé… Répond Justin en portant sa main sur son œil amoché.

– Votre guide, il a dû fixer des pitons ? Et ils doivent être encore là !

– Oui, mais je ne vois pas descendre sans corde. Le guide m’avait laissé une échelle de corde pour que je puisse revenir, mais je lui ai rendu quand on a installé l’échafaudage.

– C’est malin ! Ne peut s’empêcher de persifler Corentin dans son coin.

– Bon on va prévenir la gendarmerie, ils viendront nous chercher. Reprit Justin en actionnant son téléphone portable. Merde j’ai pas de réseau, vous en avez, vous ?

 

Comme un seul homme, tous les autres à l’exception de Martinov sortent leur joujou personne n’a de réseau.

 

C’est un peu la panique, tout le monde essaie de changer de place afin de tester si le réseau s’active. Rien n’y fait.

 

– Et toi mon petit professeur ? Lui demande Beatrice.

– Moi je n’ai plus de batterie !

 

Rimaillon s’approche de la sortie et place ses mains en porte-voix :

 

– Y a quelqu’un ?

 

Mais seul l’écho lui répond.

 

– Merde, on va faire comment ?

 

Solène propose alors de fabriquer un étendard avec des vêtements noués entre eux.

 

Tous ces messieurs donnent volontiers chemises et polos.

 

– Le mien est plein de sang ! Fais remarquer Rimaillon.

– Ben justement, ça montrera qu’on est en danger !

– On l’accroche comment ? Demande Solène

 

Parce que le souci, c’est qu’aucune aspérité ne permet de l’accrocher.

 

– On va le tenir à la main, on se relaiera.

– Quelle galère !

– Je vais commencer ! propose Martinov

 

Beatrice propose aux autres de visiter le fond de la grotte, mais seule Solène accepte de l’accompagner. Elle aurait préféré la compagnie d’Isabelle mais celle-ci est aux petits soins de Justin Verrier, choqué par l’attitude de Rimaillon, et l’œil poché.

 

– Je vais lui faire une compresse. Dit-elle en s’emparant de sa bouteille d’eau minérale.

– Laissez cette eau, on sera peut-être obligé de se rationner ! Intervient Rimaillon.

– Vous, foutez-moi la paix !

 

Béatrice et Solène avancent vers le fond, munies de torches électriques. La grotte est en fait une enfilade de cavités, l’avant-dernière qu’elles visitent n’est accessible qu’en se courbant en deux.

 

– Pour la suivante, on va laisser tomber, il faudrait ramper .

– Attends, répond Béatrice, c’est quoi ce bruit ?

– De l’eau ?

– Je vais voir !

 

Beatrice parvient en rampant à pénétrer dans ce qui semble l’ultime cavité. Effectivement de l’eau s’écoule, c’est une toute petite source mais sa découverte est la bienvenue. Elle s’en ingurgite une bonne rasade.

 

– Viens voir, c’est une source !

– Je ne peux pas passer, je vais abîmer mon tailleur.

– Eh bien, tu l’enlèves

 

Solène enlève donc veste et pantalon, puis se dit qu’il serait dommage d’esquinter son joli chemisier. C’est donc en culotte et soutien-gorge qu’elle déboule auprès de Beatrice.

 

Puis sans transition mettant ses mains en corole elle se désaltère de cette bonne eau de montagne

 

– Dis donc, t’es drôlement bien foutue toi ! Lui dit Béatrice

– Bof !

– Il y a longtemps que tu travailles avec Rimaillon ?

– Ça ne fait même pas un mois, une fille un peu sexy, il paraît que ça aide pour les négociations… sauf si le partenaire est raciste bien sûr

 

Elle rigole, c’est la première fois que Bea la voit rire.

 

– Mais il est toujours comme ça, Rimaillon ? Je veux dire, il m’a l’air un peu violent !

– Je ne le connais pas plus que ça. Mon travail c’est du partiel, je ne viens que quand on rencontre des clients, je ne sais pas pourquoi il m’a choisi, en fait je crois qu’il avait surtout envie de me sauter.

– Et il te l’a proposé ?

– T’es bien curieuse !

– Excuse-moi, tu sais des fois, les conversations ça glisse tout seul .

– Parce qu’avec mon look, je fais un peu poule de luxe, c’est ça ?

– Laisse tomber !

– Et si je te dis que le Rimaillon, je me le suis envoyé, ça te choque ?

– Pas du tout, mais pourquoi tu en parles ? Je t’avais dit de laisser tomber…

– Parce que parfois, ça fait du bien de parler.

– Ah, ben alors je t’écoute !

– Ben y a pas grand-chose à dire, quand y’a pas de passion, la baise c’est juste une bite dans une bouche ou dans un chatte, y’a pas de quoi en faire un mélodrame !.

– Toute une philosophie !

– Tu dois me prendre pour un salope ?

– Mais pas du tout, je suis moi-même un peu salope.

– Salope comment ?

– Oh, si tu savais ! Et en plus j’ai un faible pour les femmes.

– Tu ne fais pas gouine pourtant ?

– Les apparences sont parfois trompeuses

– Et éventuellement je serais ton genre de femme ? Demande Solène avec malice.

– Oui !

– Sauf que c’est pas mon truc.

– T’as jamais essayé ?.

– Si, un peu, mais j’ai pas kiffé

– Un bisou tu voudrais bien ?

– Si ça te fait plaisir…

 

Le baiser fut profond et baveux.

 

– T’embrasse bien, toi ! Lui dit Solène.

– Il paraît que je caresse bien, aussi !

– Je n’en doute pas un seul instant, mais tu ne m’auras pas comme ça !

– Juste les bras…Répondit Béa en les lui caressant. Si tu me dis d’arrêter, je n’insisterais pas.

– Tu sais masser ?

– Oui, tu voudrais ?

– Mais juste un massage, d’accord, ça va peut-être me déstresser.

– Tu as conscience qu’un massage, ça peut déraper.

– Je ne te laisserais pas déraper !

 

Ce n’est pas la première fois que Béatrice propose et exécute un massage « juste relaxant » et à chaque fois cela s’est terminé en passion saphique. Mais les autres fois ses partenaires semblaient prêtes à franchir le pas. Avec Solène, ça risquait d’être un peu plus compliqué, mais Béa a toujours été très joueuse.

 

« Si ça ne marche pas, eh bien ça ne marche pas, mais au moins, j’aurais essayé ! »

 

Alors elle massa les épaules, la nuque, le dos sans dégrafer le soutien-gorge. De temps à autre elle lui demandait si ça lui faisait du bien. Oui, ça lui faisait du bien.

 

Elle osa alors s’attaquer à ses jolies fesses rebondies sans que cela provoque de réaction négative de sa partenaire.

Ours02

– Tu aimes !

– Oui, j’aime bien qu’on me tripote les fesses !

 

Voilà qui n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, Béatrice se mit lui malaxer les globes fessiers avec frénésie et en même temps elle les écartait afin de se rapprocher stratégiquement du petit trou.

 

Solène ne broncha pas quand le doigt massa la rosette, mais quand Béatrice après avoir mouillé son doigt tenta de pénétrer l’anus, elle protesta.

 

– Non, non, pas ça !

 

Béa n’insista pas, mais continua à lui malaxer les fesses. Sa tentative était donc un échec, ce sont des choses qui arrivent, on ne peut pas réussir à tous les coups. Le souci c’est que le fait d’avoir tripoté ce joli corps à la peau veloutée l’avait excité, elle en serait quitte pour se caresser toute seule.

 

– T’aurais bien voulu me sauter, hein ? Commenta Solène.

– Oui, mais tant pis pour moi. Je te masse encore ?

– Faudrait pas que ça devienne une corvée !

– Mais non !

 

Béatrice repris son massage, on devrait dire son malaxage et soudain…

 

– Ton doigt !

– Quoi mon doigt ? Demande Béa

– Je veux bien que tu essaies, juste un peu…

– T’es excitée, on dirait…

– T’occupe… mais vas-y doucement.

 

Béatrice mouilla son doigt, appuya sur la rosette et entra provoquant un « Aaaah » étouffé de sa partenaire.

 

– T’exagère !

– Tu veux que j’arrête ?

– Non, non…

 

Et au bout de quelques courtes minutes, Solène se mit à haleter et à gémir. Béatrice crut alors qu’elle allait jouir… Mais les choses se passèrent différemment…

 

D’un geste brusque, Solène, écarta la main de Béa et se retourna.

 

– Touche moi devant, vite !

 

Que voilà une réaction complètement inattendue ! Béatrice lui écarta délicatement les lèvres vaginales dégoulinantes de mouille, avança ses doigts mais ne put s’empêcher d’y porter la langue, qui après s’être régalée de ses saveurs intimes s’en alla titiller le clitoris érigé comme une mini bite.

 

Quelques secondes plus tard, elle jouissait bruyamment.

 

– Salope, tu as réussi à me gouiner !

– C’est vraiment la première fois ?

– Comme ça, oui, j’ai déjà partouzé avec des filles, mais elles ne me touchaient pas trop la chatte, c’était juste des petites caresses.

 

La lueur d’une torche, des pas

 

– Tout va bien les filles ? Demande Justin Verrier, j’ai entendu des cris…

– Tout va bien, on rigolait ! Répond Solène.

 

Verrier n’insiste pas et rebrousse chemin provoquant le fou rire des deux femmes.

 

– J’ai pas joui, moi ! Tient à préciser Béatrice, ça ne te dérange pas si je me paluche ?

– Fais comme chez toi, ma belle !

– Je n’ose pas te demander un coup de main !

– Tu n’oses pas mais tu le demandes tout de même !

– Ben oui !

– Je ne sais pas si je vais pouvoir faire ça ?

– Essaie, tu verras bien !

 

Béatrice s’attendait à ce que la belle métisse approche sa main, mais ce sont ses lèvres qui s’approchèrent.

 

– Qu’est-ce que tu mouilles !

– T’es pas obligée de lécher.

– Humm…

– Tu t’es déjà léché les doigts quand tu te caresses ? Non ?

– Comme tout le monde !

– Ma mouille ne doit pas avoir un goût très différent.

– Bon allez, je me lance !

 

Etait-ce vraiment comme elle le prétendait, son premier rapport lesbien ? En tous les cas, après un petit tâtonnement elle se révéla une assez bonne lécheuse. Béatrice ferma les yeux s’abandonnant à la langue de sa jolie partenaire, et quand celle-ci vint frôler son clitoris, elle partit à son tour taquiner les cieux.

 

– Tu crois que Justin va revenir ?

– Non, il a dû comprendre ce qu’on fabriquait.

 

Le deux femmes s’embrassèrent sur la bouche avec passion.

 

– Tu te rends compte de ce que tu m’as fait faire ?

– Tu devais avoir quelques prédispositions cachées.

– Je ne sais pas si je serais capable de faire la même chose avec une autre femme ?

– Mais pourquoi tu te poses ces questions, laisse donc faire les choses.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Dimanche 8 août 2021 7 08 /08 /Août /2021 09:00

Martinov 23 – La grotte de l’Ours – 1 – Surprenante Isabelle par Maud-Anne Amaro

bisou1719

Retrouvons donc notre coquin de professeur Martinov, chercheur indépendant, sexagénaire et assez porté sur le sexe, toujours flanqué de sa fidèle et jeune collaboratrice, Béatrice Clerc-Fontaine, vraie blonde et peu farouche.

 

Leur cabinet de consultation et leur laboratoire se situent à Louveciennes, banlieue cossue de l’ouest parisien.

 

Vendredi 10 avril

 

Aujourd’hui ils reçoivent un couple qui prétend avoir trouvé des choses étranges dans une grotte peu accessible du massif alpin.

 

– Justin Verrier ! Se présente l’homme et voici Isabelle Tortelli, ma collaboratrice.

 

Décrivons ces deux personnages puisque leur rôle dans cette histoire sera important.

 

Justin doit avoir la cinquantaine, cheveux déjà blanc coupés courts, bronzé, allure décontractée, très play-boy sur le retour. Isabelle a la quarantaine, très souriante, visage agréable, lunettes à grosses montures, cheveux bruns et bouclés mais surtout poitrine conséquente. Elle est habillée d’une veste de tailleur pied de poule ouverte sur un chemisier blanc, et d’une petite jupe noire descendant à mi-cuisses, ce qui lui permet d’exhiber de jolies gambettes gainées de voile noir.

 

– Voici quelques photos prises dans la grotte, on n’en a pas pris beaucoup parce que la lumière est susceptible de dégrader les dessins. Là elles ont été éclaircies par l’ordinateur, ce ne sont pas les couleurs réelles…

– Et qu’est-ce qui vous fait penser qu’il s’agit de peintures rupestres ? Demande le professeur.

– Je n’ai jamais dit qu’elles étaient rupestres.

– C’est quoi alors ?

– Ce sont des dessins faits dans une grotte, nous avons demandé une datation au carbone 14, les dessins dateraient du 1er siècle, vous voyez que ça n’a rien de rupestre.

– D’accord, d’accord, et ensuite ?

– Ce qui est intéressant, c’est ce qui est dessiné, regardez ce bonhomme, d’après vous il a quoi sur la tête ?

– Je ne sais pas moi, une capuche ? Répondit Martinov.

– Et vous mademoiselle ?

– Moi je dirais un casque de sorcier ? Répondit Béatrice.

– Ben vous n’y êtes pas du tout, c’est un casque de cosmonaute. Répondit-il avec un sérieux pontifical.

 

Une réflexion qui provoqua un ricanement nerveux du professeur Martinov, tandis que Béatrice s’esclaffait.

 

– Ah, ah ! Difficile à croire n’est-ce pas ? Reprit Verrier. Et ça ?

– Des dieux romains qui volent dans un coquillage, c’est pas ça ?

– Ben non c’est un vaisseau spatial individuel, une navette ni vous préférez..

 

Voilà qui provoque un nouveau sourire amusé de Béatrice qui vu la tournure des événements ne fait rien pour le dissimuler. Elle ne s’attendait pas du tout cependant à ce qu’Isabelle lui renvoie ce sourire en complicité. Un très étrange sourire à ce point que la jeune chimiste se mit à rougir de gêne.

 

– Bon, reprit Martinov, on va arrêter de jouer aux devinettes, vous croyez aux OVNIs, c’est votre droit mais vous n’arriverez pas à me convaincre et de toute façon je suppose que vous n’êtes pas là pour ça. Donc la bonne question est « Qu’attendez-vous de nous ? »

– Mais qui vous a dit que je croyais aux OVNIs, mon cher professeur ?

– J’avais cru comprendre…

– Mais non, mais non, je vous expliquerais en détail si nous faisons affaire. Alors pour répondre à votre question, nous souhaitons sécuriser ces dessins. Est-ce que vous savez faire ?

– Une protection comme à Lascaux ? Demanda Béatrice.

– Quelque chose dans le genre, oui !

– Et pourquoi ne pas faire intervenir le ministère de la culture…

– C’est ma découverte, je veux que ça reste privé, de toute façon à part quelques gros trucs, tout ce qui est gallo-romain, ils s’en foutent un peu ! Des pièces romaines vous pouvez en acheter, il y en a plein aux puces et ce n’est pas trop cher. Donc vous sauriez faire ?

– Euh, vous permettez qu’on se concerte, ça ne va pas être long, passez dans la pièce d’à côté, on vous rappelle de suite.

 

– Tu sais faire ? Demande Martinov à sa collaboratrice.

– Oui, je peux leur proposer une exposition sous verre et sous vide. Du moins c’est l’idée, mais il faut qu’on se déplace sur les lieux pour se rendre compte et après on fera éventuellement un devis. Evidement on se fait payer le voyage et l’hôtel.

 

– Pas de problème, vous pourriez venir en début de semaine prochaine ? Répondit Verrier.

– Mardi !

– J’organise tout ça et je vous tiens au courant. Je vais vous faire parvenir vos billets de trains par porteur, en première bien sûr. La grotte est du côté de Briançon dans les Hautes Alpes.

 

Avant de prendre congé, Verrier demanda la permission d’utiliser les toilettes. Isabelle en profita pour entrainer Béatrice quelques mètres plus loin.

 

– Nous nous sommes déjà rencontrées, n’est-ce pas ?

– Je ne crois pas, non ? Répondit Béa

– Une ressemblance peut-être ou alors notre rencontre n’a été que furtive ?

– Allez savoir…

– J’aimerais beaucoup vous offrir un verre, toutes les deux en tête à tête, juste cinq minutes, je vous promets de ne pas abuser de votre temps.

 

Beatrice est surprise de cette proposition et ne sait quoi trop répondre.

 

– Euh, maintenant ?

– Comme vous voulez.

– Le bistrot n’est pas très proche.

– Ou ce soir quand vous aurez terminé votre journée

 

Bref, Béa lui explique qu’elle habite Paris et qu’elle rentre en train… qu’à cela ne tienne l’Isabelle qui a réponse à tout lui donne rendez-vous à l’angle des rues d’Amsterdam et Saint-Lazare à 18 heures

 

« Bon qu’est-ce qu’elle me veut cette pétasse ? Je parie qu’elle est gouine. Mais bon je vais essayez d’être diplomate, je m’en voudrais de froisser un client potentiel »

 

Elle est là, à l’heure, arborant un sourire carnassier. Les deux femmes s’installent dans le rade, Isabelle sur une banquette, Béatrice en face, Elles commandent et Isabelle attaque de suite :

 

– Bon, il est bien évident que cet entretien est complètement « off », je vais vous proposer quelque chose qui n’a rien à voir avec nos futures relations professionnelles, si vous refusez, cet entretien n’aura jamais existé. O.K. ?

– Que de mystère !

– Vous ne devinez pas ?

– Non, mais je vous écoute !

– J’aimerais beaucoup coucher avec vous.

 

Gloups !

 

Ce n’est pas tant la proposition elle-même mais la façon avec laquelle elle était formulée qui stupéfia Béatrice.

 

– Vous êtes directe, vous !

– A quoi bon tourner autour du pot…

– C’est moi le « pot » ?

– Mais non, c’est une expression, voyons !

– Je sais, je plaisantais !

– Alors ?

– Alors : non !

– Tant pis pour moi, on en restera là, je n’insisterai pas. Dit alors Isabelle.

– Quand même, ne le prenez pas mal, mais vous êtes gonflée !

– Qui ne tente rien n’a rien.

– Oui, mais vous avez fait comment…

– L’habitude, le feeling, la façon d’interpréter un sourire, un regard…

– Trop forte !

– On fait ce qu’on peut, je vous laisse, je vais payer les consos au comptoir. Nous nous reverrons à Briançon.

– Non restez !

– Parce que ?

– Parce que vous m’intriguez trop, et qu’il ne serait pas impossible que je change d’avis.

– A la bonne heure ! Je ne vous décevrais pas !

– Je n’ai pas encore dit oui !

– Et que faudrait-il pour que vous le disiez ?

– La balle est dans votre camp.

– Venez donc vous assoir à côté de moi, vous serez mieux.

– C’est pour me piéger ?

– Non, c’est pour vous montrer comment j’embrasse.

 

Les deux femmes sont à présent côte à côte. Béatrice ne l’a jamais vu d’aussi près, elle peut ainsi apprécier le grain de sa peau, les petites ridelles de plaisir aux coin des yeux, le minuscule duvet au-dessus des lèvres…

 

– J’aime comme tu me regardes. Lui dit Isabelle.

– Je ne le fais pas exprès,

– Tu parles ! Les femmes c’est une fantaisie, ou c’est ton truc.

– Déjà les questions intimes ?

– Si tu ne réponds pas, je peux deviner, tu es bisexuelle, mais c’est auprès des femmes que tu trouves de la tendresse, j’ai bon ?

– Trop forte, et comment t’as deviné ?

– Parce que je suis un peu pareil. T’as toujours été comme ça ?

– Toujours, je ne me suis jamais trop posé la question, tu sais la psychanalyse de bazar, ce n’est pas mon truc. A l’école de chimie, j’avais une bonne copine, on a joué à des jeux de plus en plus poussés, des petits bisous, des gros bisous,

– Et les garçons alors ?

– Bof, j’ai eu une liaison avec un garçon, j’en étais vraiment amoureuse et puis on a cassé… Avant j’avais été dépucelé par un bellâtre, tu sais le genre « je les baise toutes ». Je me suis laissé faire, il était beau… beau mais con, j’ai rien senti, et je n’ai pas eu envie de recommencer. Quand j’ai raconté ça à ma copine elle m’a fait venir chez elle, on s’est déshabillé, on s’est tripoté, on s’est embrassé un peu partout, on a même été plus loin…

– Plus loin ?

– Bof ! Des petits jeux de pipi, quoi.

– Hum ! Et tu aimes toujours ça ?

– Ma foi oui !

– T’aimerais goûter mon pipi ?

– En voilà une façon de draguer !

– J’ai toujours été atypique !

 

Et ce qui devait inéluctablement arriver arriva, les lèvres se rapprochèrent, le baiser devient vite profond, passionné et baveux.

 

– Faut pas vous gêner, les gouines ! Lance un type, pas très loin.

– Je t’emmène chez moi, c’est à cinq minutes de métro ? Propose alors Isabelle.

 

Du coup, les hésitations de Béatrice se sont envolées, et c’est toute guillerette qu’elle suit la jolie brune mature.

 

Pendant le court voyage, Isabelle meuble la conversation avec des questions bateaux : »Il y a longtemps que tu fais ce boulot-là ? Ça te plait bien ? Et avec Martinov, ça se passe bien ? »

 

– Dis donc tu ne serais pas un peu curieuse, toi ? Lui fait remarquer Béa.

– Je ne voulais pas l’être, pardonne-moi. Mais c’est vrai que je suis un peu curieuse, parce que travailler à plein temps avec un vieux bonhomme, ce ne doit pas être évident.

– Je ne m’en plains pas. Le professeur Martinov est un peu coquin, mais très correct..

– Coquin avec toi ?

– Oui, mais ce n’est jamais une corvée, j’aime bien m’amuser avec lui.

– Et tu t’amuses comment ?

– Si t’es sage, je te dirais tout, tout à l’heure.

– Mais je n’ai pas l’intention d’être sage.

– Alors, si t’es très coquine…

 

Arrivées chez Isabelle, dès que la porte fut refermée, cette dernière enlaça Béatrice la gratifiant d’un baiser aussi profond que baveux, à ce point que la salive dégoulinait de leurs mentons.

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– Faut que je pisse maintenant sinon je vais faire dans ma culotte. Viens avec moi je vais essayer de t’en garder une goutte. Proposa la mature

 

Isabelle envoie valser sa culotte, relève sa jupe et s’assoit sur la cuvette.

 

– Qu’est-ce que ça fait du bien ! Commente-elle tandis que son pipi clapote dans l’eau dormante de la cuvette.

– Je n’ai pas vu grand-chose…

– On n’est pas pressé, approche-toi je vais essayer de t’en donner un peu. Indique Isabelle tout en rectifiant sa position de façon à ce que Béatrice puisse placer sa bouche devant sa chatte.

 

Isabelle ferme les yeux, se concentre…

 

– Ça vient, ouvre bien la bouche.

 

Il n’y a plus grand-chose, mais suffisamment pour que Béatrice très amatrice de ce genre de fantaisies puisse s’en régaler.

 

– Hum, c’est bon !

– Bien sûr que c’est bon, nettoie-moi la chatte maintenant avec ta petite langue de gouine.

– Je t’ai dit que je n’étais pas gouine !

– Tu ne veux pas me nettoyer ?

– Mais si !

 

Béatrice adore faire ça, sa langue va partout, pénétrant dans le petit écrin rose et léchant tous les sucs avec gourmandise, procédant en de larges balayages…

 

– Fais-moi jouir, fais-moi jouir… Implore Isabelle.

 

Qu’à cela ne tienne, la jolie chimiste fait virevolter sa langue sur le clitoris impertinemment érigé. La jouissance d’Isabelle est fulgurante..

 

Les deux femmes s’embrassent de nouveau. Béatrice tente de déshabiller sa partenaire, mais les deux femmes sont trop collées l’une près de l’autre.

 

– Attends, on va enlever tout ça ! Propose Isabelle.

 

Le déshabillage s’effectue à grande vitesse, elles ne gardent rien, ils n’y a que dans l’imagerie porno que ces dames gardent escarpins, bas et porte-jarretelles, mais en l’occurrence elles n’ont rien de tout ça.

 

Elle se font face, chacune se régalant de la vision de sa vis-à-vis. C’est Béatrice qui la première plonge son visage sur le sein qui lui fait face. Elle s’acharne à sucer le téton qui durcit entre ses lèvres. Mouvement de répit qui permet à Isabelle de lui rendre la pareille.

 

– Excuse-moi il faut absolument que je fasse caca ! Prévient Isabelle fort inopportunément.

– Dépêche-toi…

– Tu veux regarder ?

– Non, non…

 

Isabelle n’insiste pas, Béatrice la laisse aller, les réminiscences de ses quelques expériences scatos lui reviennent en mémoire : Mélanie, Brigitte, Florentine. Alors saisie d’une impulsion subite, elle rejoint sa partenaire aux toilettes.

 

– Finalement je vais te regarder faire.

– OK, je vais m’accroupir et me tourner, sinon tu ne vas rien voir.

 

Béatrice attend avec un zeste d’anxiété, elle a apprécié ses précédentes expériences en la matière (c’est le cas de le dire) Il n’y a aucune raison pour que cela se passe différemment aujourd’hui. Malgré tout ce mélange de fascination et de répulsion est toujours tenace.

 

Les choses vont très vites, un long et gros boudin brun s’échappe de l’anus d’Isabelle et atterrit avec un gros plouf dans l’eau dormante de la cuvette.

 

– Joli ! Parvint à dire Béatrice.

– Je m’essuie ou tu veux lécher ?

 

Excitée comme une puce, la jolie chimiste n’empressa de nettoyer les quelques taches qui polluait le pourtour de l’anus de sa partenaire.

 

– Allez viens, lui proposa cette dernière en la prenant par la main et en l’entrainant dans sa chambre.

 

Béatrice se retrouva sur le grand lit et Isabelle lui demanda qu’elle se couche sur le ventre.

 

– Hum ! Quelle jolie paire de fesses !

– On fait ce qu’on peut.

– Les petites fessées, t’aime bien ?

– Les petites, oui !

– Comme ça ? Répondit Isabelle en lui claquant le joufflu de sa main droite.

– Même un tout petit peu plus fort !

– Comme ça ?

– Oui vas-y

– Tu vas avoir le cul tout rouge !

– Pas bien grave !

– T’aimes les petites misères ?

– J’aime beaucoup de choses.

– Si je te mettais des pinces à linges sur les tétons ?

– Oui je veux bien.

 

Isabelle s’en alla chercher des pinces dans sa salle de bain.

 

– J’en ai choisi des rouges, c’est plus joli.

– T’as raison !

 

Elle fixa la première sur le téton doit de Béatrice.

 

– Aïe !

– Je t’ai fait mal ?

– Non, ça va !

– Alors on met l’autre.

 

Les pinces étant fixées, elle se mit à jouer avec, les tirant, les tournant, faisant augmenter la pression avec ses doigts.

 

– Oh, là là, qu’est-ce que tu me fais !

– Du bien, j’espère ?

– Oui, tu m’excites, tu me fais mouiller.

– J’espère bien ! Répondit Isabelle en roulant une gamelle à sa partenaire. Et maintenant à quatre pattes, tu voulais avoir le cul rouge, tu ne vas pas être déçue.

 

Et Isabelle se mit à taper à la volée, jusqu’à ce que le derrière de la jolie chimiste devienne cramoisie, cette dernière se complaisait dans cette situation à laquelle elle ne répondait que par de petits cris étouffés.

 

– T’es maso alors ?

– Je ne sais pas trop, disons que j’ai mes périodes où j’ai envie de trucs comme ça. Question de circonstances, de partenaires..

– Bouge pas je vais chercher un truc qui devrait te plaire.

 

Isabelle revint avec un godemichet assez fin et nargua sa camarade de jeu :

 

– C’est pour qui, ça ?

– Il n’est pas bien gros !

– C’est pour ton cul ! Ton petit cul de salope !

– Alors vas-y encule-moi !

 

Et après avoir habillée le dildo, Isabelle l’enfonça dans l’anus de la chimiste avec une facilité déconcertante.

 

– T’aime ça, hein ma salope ?

– Ouiiii !

– T’aimes ça, te faire enculer ?

– Pas toi ?

– Si !

– Alors on est des enculées, toutes les deux !

– Et fières de l’être en plus.

 

Isabelle agita tant et si bien le godemiché que Béatrice finit par jouir du cul en poussant un hurlement.

 

Après un moment calme et une petite cigarette, Béatrice posa la question qui lui brulait les lèvres (Ah, la curiosité féminine !)

 

– Toi aussi t’a commencé avec des copines de collèges ?

– Oui, mais la grosse révélation, c’est venu plus tard… avec ma mère !

– Quoi ?

– Je voudrais pas te choquer, je t’en raconte pas plus !

– Il n’y a pas grand-chose qui me choque ! Je ne suis pas choquée, je suis surprise, allez, raconte.

– C’est tout bête, un enchainement de circonstances…

 

Le récit d’Isabelle

 

Depuis quelques temps, ma mère avait un amant, un métis beau comme un dieu et vingt ans plus jeune qu’elle.

 

Je me touchais la foufoune en fantasmant sur lui, je l’imaginais à poil en train de baiser ma mère, bref ma mère qui n’était pas folle a bien vu comment je le regardais quand il venait à la maison.

 

– Il te plait Hyacinthe, hein ?

– C’est un beau mec, t’as bon gout.

– Tu sais, il ne te trouve pas mal non plus…

– Ah ?

– Ça t’intéresserait ?

– Maman !

– Je disais juste ça comme ça, n’en parlons plus et fais-moi un bisou.

 

Sauf que cette étrange proposition n’a cessé de me travailler et j’ai passé cette nuit-là très agitée avec la main dans ma chatte.

 

Et la matin, partant du principe qu’on ne vit qu’une fois et qu’il ne faut jamais passer à côté d’une occasion, c’est remontée comme un coucou que m’attablant aux côtés de ma mère pour prendre mon petit déjeuner je lui dis tout de go.

 

– Finalement, j’ai réfléchi, ta proposition, je crois bien que je suis d’accord.

– Quelle proposition ?

– Ben, Hyacinthe !

– Ah, mais c’est très bien ça !

– Concrètement, ça va se passer comment ?

– De façon tout à fait naturelle, quand il viendra, je vais lui dire que tu es d’accord pour faire un truc à trois.

– Non, non pas à trois !

– A combien alors ? Tu veux amener du monde ? Plaisanta-t-elle.

– Non je pensais que ça se passerait dans ma chambre, juste Hyacinthe et moi…

– Dis donc, je t’ai proposé de le partager, mais je n’ai pas envie qu’il me laisse tomber pour aller avec toi.

– Ne crains rien, ce sera juste un coup d’un jour…

– On dit ça… Bon on laisse tomber, mais la proposition pour le trio reste toujours valable.

– C’est gênant quand même !

– Qu’est ce qui est gênant ? De voir ta mère sucer une bite et se faire défoncer. Et ça va faire du mal à qui ? On est adulte, que diable !

 

Je n’ai formulé aucune réponse, mais je n’étais pas chaude, mais la nuit, l’image de Hyacinthe continua de me hanter. Je décidais donc de voir venir.

 

Le lendemain soir, Hyacinthe devait passer. J’étais fébrile, me demandant si j’oserai franchir le pas.

 

Et puis ça s’est passé de façon quasi naturelle, je me souviens que ce jour-là, Hyacinthe avait apporté un joli bouquet de roses rouges. Pour le remercier ma mère le gratifia d’un long baiser baveux et en même temps lui tripotait la braguette.

 

– Viens voir comme c’est tout dur là-dedans ? M’interpella Maman.

 

Je savais que si je tergiversais, l’occasion s’envolerait, alors j’ai touché sa braguette et quand ma mère m’a proposé de l’ouvrir, je ne me suis pas dégonflée.

 

– Vas-y sors lui la bite !

 

Mon dieu qu’elle était belle ! Toute marron, y compris le gland qui luisait, une bonne taille, mais pas monstrueuse non plus.

 

– Suce lui la bite, Isabelle !

 

Je n’ai pas hésité, l’instant d’après j’avais sa bite dans la bouche, elle fleurait bon, un gout un peu musqué, légèrement salé, une texture d’une incroyable douceur, une vraie gourmandise.

 

Ma mère a fini par me faire stopper et nous sommes allés dans la sa chambre.

 

Ma mère et moi nous nous croisions régulièrement dans la salle de bain complètement nues sans qu’il y ait la moindre ambiguïté, la nudité n’avait jamais été un problème à la maison, elle ne fermait jamais la porte quand elle faisait pipi ou caca, mais là le contexte était différent, elle allait se faire baiser… et puis je n’avais jamais non plus détaillé ses parties intimes.

 

Bref, j’étais un peu troublée, je me déshabillais et on se retrouva tous les trois à poil.

 

J’avoue avoir été déçu de voir Hyacinthe nu. Je l’imaginais fin, juste légèrement musclé alors que j’avais en face de moi un adepte de la gonflette. Ce n’est pas vraiment mon truc, mais je n’allais pas m’enfuir en courant non plus d’autant qu’il commença sans autres préalables à se jeter sur mes seins comme la pauvreté sur le monde en aspirant les tétons comme s’il buvait avec une paille.

 

– Eh ! Moins fort !

 

Mais non, il ne m’écoutait pas ! Je le lui redis et comme il ne m’écoutait toujours pas, je me dégageais et sortis du lit.

 

– Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Elle t’a dit d’arrêter ! S’étonna ma mère.

– Ben quoi, c’est pas de ma faute, si elle est en sucre ! Se justifia le bonhomme.

 

Je pensais ma mère face à un dilemme, soutenir sa fille ou défendre son amant. En fait elle n’hésita pas un seul instant.

 

– Prend tes affaires et barre-toi. Ordonna-t-elle à Hyacinthe

– Mais Fifine… (Ma mère s’appelle Delphine) J’ai rien fait de mal.

– Je n’ai pas envie de discuter, disparais et je ne veux plus te voir.

 

Le type ne fit aucun scandale, il pris ses affaire en tas, se rhabilla dans le couloir et disparut de nos vies.

 

Moi j’étais en larmes.

 

– Bon t’arrêtes de chialer, il est où le problème ?

– Je ne sais pas ce qui m’a pris, il me faisait mal, et quand je lui ai dit, il a continué.

– Eh bien comme ça, on sait à quoi s’en tenir, avec moi il n’osait pas prendre d’initiative, c’est toujours moi qui menait la barque, mais je connais ce genre d’attitude, une jour il aurait inversé les rôles. Cet incident m’a fait gagner du temps. Les amants, ce n’est pas ça qui manque, je suis encore désirable, non ?

– Je sais pas ?

– Comment ça tu ne sais pas ? Tu trouves que je ne suis pas désirable ?

– Je ne parlais pas de ça…Excuse-moi, si, tu es une très belle femme !

– Ah, j’aime mieux ça ! Quel con ce mec; allez maltraiter des beaux nichons comme ça !

 

Et tout en disant ça, elle me les caresse.

 

– Maman, tu fais quoi ?

– Des petites caresses !

– J’avais remarqué.

– Tu n’aimes pas ?

– Si, mais t’es ma mère !

– Veux-tu que j’arrête ?

 

La question qui tue ! Alors je ne sais pas pourquoi j’ai répondu !

 

– Non continue !

– Je vais te les embrasser !

 

Elle a posé ses lèvres sur mes tétons, les a gentiment léchés, faisant monter mon excitation. Puis elle m’a embrassé, pas le bisou maternel, non un vrai baiser entre deux amantes.

 

Elle s’est ensuite couchée sur le dos, les cuisses écartés

 

– Tu veux t’occuper un peu de moi ?

 

Ce fut mon tour de lui lécher la pointe de ses beaux nichons. J’étais contente de lui donner du plaisir, elle geignait, elle haletait.

 

– Tu me fais mouiller, ma fille, regarde un peu ma chatte !

 

Et comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, je descendis mon visage entre ses cuisses et pour la première fois de ma vie, je pouvais admirer ses trésors intimes. Une dernière hésitation.

 

– Vas-y Isabelle, lèche la moule de ta mère.

 

Alors je l’ai fait, elle était toute mouillée, j’ai tout de suite trouvé son clitoris, elle a jouit en moins d’une minute, m’a enlacée et m’a rendu la pareille. Nous nous sommes regardées en souriant, je n’ai eu aucun remord, aucune honte, j’avais trouvé ça très bien.

 

Je me suis posée des questions ensuite, je me suis demandé si mon attitude n’avait pas été une sorte de compensation pour me justifier d’avoir fait éconduire son amant balourd. Et puis j’ai arrêté de me poser des questions.

 

Nous avons recommencé… assez souvent et toujours avec le même naturel et la même décontraction. Qu’est-ce qu’elle est bonne la chatte de ma mère !

 

Je ne me suis jamais senti traumatisée ou choquée par ces rapports, encore une fois cela ne regarde que nous.

 

Fin du récit d’Isabelle

 

De nouveau Isabelle et Béatrice s’étreignirent et s’embrassèrent profondément.

 

– Elle est trop excitante ton histoire ? Lui dit Béatrice

– C’est vrai ?

– Oui j’aime bien les situations où on fout les tabous en l’air sans faire de mal à personne.

– T’aurais aimé voir ça !

– Tu m’étonnes !

– Remarque c’est toujours possible, je pourrais te la présenter et m’arranger pour que ça se termine en trio.

– Pourquoi pas ?

– T’es trop mignonne, toi ! Lui répondit la brune.

– Tu parles ! Et sinon t’en as d’autres des histoires cochonnes comme celle-là ?

– Oui, une fois j’ai sucé un chien !

– Oh ! Raconte !

 

L’autre récit d’Isabelle

 

Je m’étais fait draguer par une bourgeoise dans un café du Marais. Elle ne me laissait pas indifférente, elle avait un petit côté canaille qui le faisait bien.

 

Bref elle m’a emmené chez elle, on abrège les formalités, juste le coup à boire de politesse et on s’embrasse comme des salopes en se déshabillant mutuellement. On s’est retrouvées sur le canapé, à se ploter les nichons et la chatte.

 

Un moment, la bourgeoise est allongée de tout son long, les jambes semi-pendantes et je lui lèche son minou juteux. Son chien vient tourner autour de nous. Elle le laisse faire, moi je ne peux rien dire je ne suis pas chez moi.

 

Un moment je m’écarte juste un petit peu pour reprendre ma respiration et qu’est-ce que je vois, le clébard qui a pris ma place et qui se met à lécher la bourgeoise à grand renfort de coups de langue.

 

La nana se pâme, elle me demande si je veux essayer, j’ai hésité mais elle s’est montrée persuasive.

 

Alors je me suis fait lécher la foufoune par le chien, j’ai trouvé ça très agréable.

 

– Regarde comme il bande, ce salaud ! Me dit la bourgeoise !

 

Effectivement, je vois un long machin rouge, raide et gluant, la nana qui devait avoir l’habitude prend la bite dans la bouche et m’invite à la rejoindre. Je me suis lancée et j’ai gouté à cette bite. J’ai trouvé ça d’une perversité inouïe, je me suis prise au jeu, je n’arrêtais pas de sucer et de lécher.

 

– Tu veux te faire prendre ? Me demande-t-elle.

– C’est pas dangereux !

– Penses-tu ! Moi je le fais souvent !

 

On s’est mise ne levrette l’une à côté de l’autre et là ce fut fantastique, le chien allait d’un cul à l’autre en s’excitant comme un fou, j’ai joui plusieurs fois de suite, mais c’est dans la chatte de la bourgeoise qu’il a pris son pied, c’était marrant ils sont restés collé plusieurs minutes.

 

Fin du 2ème récit d’Isabelle

 

– Et tu as recommencé ?

– Quelques fois ! Et toi tu ne l’a jamais fait ?

– Mais si !

 

Et Béatrice lui raconta certaines de ses propres aventures canines.(voir les épisodes 5,15,17,20)

 

– Je te paie le restau ! Lui demande Isabelle.

– Pas ce soir, mais une autre occasion, pourquoi pas ?

 

En fait Béatrice n’avait pas envie de prolonger cette relation, c’était un coup d’un soir, un bon coup, mais elle évitait comme le diable toute situation qui pourrait déboucher sur quelque chose qui ressemblait à une liaison.

 

Isabelle n’insista pas et Béatrice pris congé après avoir pris une petite douche.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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