Vendredi 5 novembre 2021 5 05 /11 /Nov /2021 15:32

La mouche – 1 – Madame Isabelle par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

Domina

Carole est une belle femme brune d’une quarantaine d’années. Divorcée, assez mince, son 1,70 m ne laissait apparaître aucun embonpoint, mais il faut dire qu’elle entretenait son corps régulièrement par l’exercice physique.

 

Mère d’une jolie fille prénommée Elodie et qui avait maintenant 19 ans. elle s’astreignait à fréquenter le gymnase municipal de sa banlieue dès l’aube car il n’y avait que très peu de participants à cette heure-là. Ainsi, elle espérait maintenir sa ligne et sa forme. Détentrice d’une maîtrise en sciences appliquées, avait trouvé un boulot comme chargée de cours à l’université qu’elle avait jadis fréquentée et où elle avait conservé de bons contacts.

 

Comme tous les mardi matin depuis plusieurs mois, Carole gara sa petite voiture dans le stationnement du centre sportif et elle s’empressa de gagner la chaleur du grand bâtiment car il ne faisait guère plus de 5° C en ce jour de mars.

 

Mais avant d’aller plus avant il nous faut parler d’Elodie. Un jour celle-ci revint à la maison avec la mine déconfite. Evidemment Carole fit ce qu’aurait fait toute mère attentive et s’enquit de savoir ce qui se passait. Mais la jeune fille restait désespérément muette et monta dans sa chambre où elle s’alita sans prendre la peine de se vêtir d’un vêtement de nuit. Carole se dit alors qu’il fallait laisser passer l’orage et vaqua à ses occupations, se fit à diner puis monta se coucher et se déshabilla.

 

C’est alors qu’elle entendit les sanglots de sa fille. Et c’est complètement nue qu’elle pénétra dans sa chambre.

 

– Tu ne peux rester dans cet état ! Dis-moi ce qu’il t’arrive, ça te fera du bien de te confier.

 

Et cette fois Elodie eut envie de parler, en fait il s’agissait d’un banal chagrin d’amour. Banal mais néanmoins douloureux.

 

Carole se fit câline pour tenter de la consoler sans se rendre vraiment compte que ses câlins devenaient de plus en plus sensuels et qu’Elodie loin de les repousser en redemandait.

 

– C’est bon ce que tu me fais Maman, j’ai envie d’avoir mal, pince-moi les seins, donne-moi la fessée.

– Mais ma fille, tu es folle !

– Non, ça va me faire du bien. Je préfère avoir mal de cette façon que de penser à l’autre salaud…

 

Elle avoua un peu plus tard que le salaud en question était en fait « une salope’.

 

– Tu vas avec les filles alors ?

– Oui, et sans vouloir te vexer, tu es assez mal placée pour me le reprocher

– Pardon !

– Tu caches bien ton jeu, maman, mais pas assez.

– Dis donc petite peste, tu parles à qui en ce moment ?

– Oh pardon maman, punis-moi, je le mérite !

 

Carole se mit à fesser le jeune cul, puis se prit au jeu à ce point que les deux femmes, terriblement excitées par le promesse de cet acte incestueux se retrouvèrent en position de soixante-neuf en train se lécher le sexe.

 

– J’ai honte, je ne sais pas ce qui m’a pris ! Dit Carole après avoir joui comme une forcenée.

– Tu n’as pas à avoir honte, et j’espère bien que nous recommencerons.

 

Effectivement, elles recommencèrent, à chaque fois Elodie exigeait que sa mère lui fasse des « petites misères ». C’était devenu leur secret à toutes les deux…

 

Revenons à notre récit

 

Le gardien du centre sportif lui ouvrit la porte, la gratifiant d’un sourire qu’elle lui rendit sans même y penser réellement. Elle se hâta vers le pavillon abritant le gymnase, fit une brève pause au vestiaire pour passer son léotard noir, puis elle se dirigea vers la salle d’exercices encombrée de plusieurs appareils de musculature.

 

Sans surprise, elle ne vit qu’une poignée de lève-tôt à son image, deux autres femmes qu’elle reconnaissait de vue et le double d’hommes qui soufflaient en soulevant des poids. Comme elle n’était pas là pour lier conversation, Carole se dirigea vers l’aire réservée aux exercices d’assouplissement et qui n’était pas occupé. Elle procéda à quelques étirements statiques pour se mettre en forme. Elle s’allongea ensuite sur un matelas de caoutchouc et elle effectua quelques exercices pour ses abdominaux. Bien réchauffée au terme d’une dizaine de minutes, Carole marcha vers le mur recouvert d’espaliers où elle poursuivit sa mise en forme.

 

Carole sursauta lorsqu’elle entendit une voix de femme à côté d’elle. A son habitude, Carole avait choisi un coin désert pour mieux se concentrer et elle n’avait pas entendu l’autre femme s’approcher. Sans trop avoir compris la phrase qui lui était adressée, elle tourna la tête vers la gauche tout en poursuivant ses exercices d’étirements. Elle découvrit une jeune femme, vingt-cinq ans environ à vue d’œil, les cheveux bruns comme elle, mais beaucoup moins grande et aux formes rebondies.

 

– Pardon ? s’excusa Carole.

– Je vous demandais si c’était votre première visite ici ? Lui répondit l’autre femme.

– Oh ! non, je viens tous les mardi avant d’aller travailler…

– Ah bon ! Moi, c’est ma première journée, je croyais qu’il y aurait beaucoup plus de monde.

– Pas à cette heure-ci, mais si vous restez un bon moment, vous verrez beaucoup de gens, surtout avant l’heure du dîner. L’exercice met les gens en appétit, vous savez…

 

Comme le temps passait, Carole laissa les espaliers de côté et elle se dirigea vers le cheval-sautoir où elle procéda à trois ou quatre sauts avant de passer aux appareils musculatoires. Sans y attacher quelque importance, elle remarqua que l’inconnue l’avait suivie d’une zone à l’autre. Elle se dit qu’elle devait être un peu perdue et qu’elle souhaitait lier conversation. Mais Carole tenait à poursuivre sa routine et ne fit aucun effort pour encourager sa compagne. Elle se contenta de répondre à ses interrogations, mais sans trop en ajouter.

 

L’inconnue procédait d’une manière qui lui parut un peu étrange. Lorsque le double d’un appareil était disponible, elle l’utilisait à condition qu’elle puisse voir Carole de sa position. Chaque fois que Carole utilisait un appareil quelconque qui n’avait pas de double, elle se postait à côté d’elle et elle attendait qu’elle ait terminé pour prendre sa place. Carole fut tentée de lui proposer d’utiliser un quelconque appareil un peu plus loin, mais craignant de paraître désagréable, elle n’en fit rien.

 

Le tout se poursuivit durant une bonne heure, sans que l’inconnue ne se lasse de son manège. Plutôt que de déclencher une scène pour si peu, Carole décida de mettre un terme à sa séance d’exercice et elle marcha d’un pas décidé vers le vestiaire.

 

« Il y en a qui ne connaisse pas les bonnes manières, » se dit-elle en retirant son léotard avant de se diriger vers les douches.

 

Décidant de chasser de sa mémoire le souvenir de l’inconnue, Carole pénétra dans la seconde cabine de douche où elle actionna le robinet pour déclencher le jet d’eau chaude. Tout en se savonnant, elle crut sentir une présence derrière elle, mais crut que son imagination lui jouait des tours.

 

Elle avait réussi à concentrer ses pensées sur les tâches qui l’attendaient à l’université lorsqu’elle pivota dans l’enceinte de douche pour se rincer. Avec une surprise doublée d’un soupçon de colère, elle découvrit l’inconnue occupant la cabine opposée, se douchant avec application.

 

« Une vraie mouche ! » pensa Carole en quittant précipitamment la salle des douches.

 

Carole se hâta d’enfiler ses vêtements après s’être rapidement séchée de peur que l’inconnue ne la rejoigne. Elle fit si bien qu’elle put quitter les lieux sans plus être embêtée ce jour-là. Chassant de sa mémoire la situation un peu loufoque qu’elle venait de vivre, elle gagna l’université pour se mettre au travail. Elle oublia tout jusqu’à l’heure du lunch où son groupe de filles discutaient à tort et à travers des gens qui ne savent pas se conduire en société. Elle leur raconta son aventure en riant et baptisant l’inconnue pour la seconde fois de « mouche ».

 

– Mouche à merde ! rajouta l’une de ses compagnes qui n’avait pas l’habitude de mettre des gants blancs pour poser des épithètes sur les gens.

 

Si Carole avait pu se concentrer avec succès durant la matinée, il en alla tout autrement ensuite. L’image de l’inconnue la poursuivit durant le reste de la journée et elle y pensait encore lorsqu’elle regagna son domicile. Pour tenter de chasser cette pensée de son subconscient, elle appela Elodie sous un prétexte futile et lui parla durant une dizaine de minutes. Elle préféra passer sous silence sa rencontre fortuite du matin, mais elle ne réussit pas à oublier l’importune.

 

Elle rentra, Elodie avait préparé le diner qu’elles partagèrent. Carole s’approcha langoureusement de sa fille et lui offrit sa bouche. Elodie ne la refusa pas mais lui fit comprendre qu’elle avait besoin de sommeil. Elle n’insista pas, alla s’affaler devant la télévision, zappant frénétiquement. Finalement, exténuée, elle gagna son lit.

 

***

 

Vers deux heures du matin, Carole s’éveilla trempée malgré la température hivernale. Elle se remémora le rêve qu’elle venait de faire qui tenait bien davantage du cauchemar. Avec colère, Carole serra les poings, se souvenant soudain des événements du matin précédant. Dans son rêve, l’inconnue la poursuivait avec encore plus d’insistance que dans la réalité. A de nombreuses reprises, la Carole onirique n’avait pu échapper à l’étreinte de la « mouche » qu’au prix de continuels déplacements rendus difficiles par l’état vaporeux qui l’entourait.

 

Carole résolut de ne pas retourner à sa séance d’exercices la semaine suivante de peur d’y retrouver l’inconnue. Toutefois, le jour venu, elle avait oublié sa résolution et se retrouva à l’heure habituelle à l’entrée du centre sportif. Celui-ci était encore plus désert qu’à l’habitude car il neigeait plutôt fort ce matin-là; en fait, Carole se retrouva seule au milieu des appareils.

 

Comme à son habitude, Carole se changea, puis elle débuta sa période de réchauffement. Elle sursauta légèrement lorsqu’une voix bien connue se fit entendre à ses côtés :

 

– Quelle tempête, ce matin ! Un peu plus et je serais arrivée en retard…

 

Carole chercha à ne pas laisser paraître son trouble, mais elle ne répondit rien. Puis tout se déroula comme une exacte répétition de la semaine précédente, l’inconnue accompagnant Carole d’appareil en appareil, copiant ses exercices avec un mimétisme bizarre.

 

Carole décida de ne pas laisser libre cours à son imagination et elle entreprit de scruter le visage de la « mouche » alors qu’elle s’affairait sur un appareil renforçant les abdominaux. Sans chercher à dissimuler ses regards, Carole voulait s’imposer face à sa compagne. L’inconnue la regardait aussi en s’ingéniant sur son appareil. Il lui semblait qu’elle lui décochait des regards étranges et chargés de mystère.

 

Encore une fois, Carole préféra abréger la séance et elle abandonna sa compagne pour se diriger vers les douches. Certaine d’être suivie, elle ne se retourna à aucun moment et elle pénétra dans la même cabine de douche qu’elle avait utilisée la semaine dernière. Cette fois cependant, elle attendit impassible que retentisse le bruit du jet d’eau dans la cabine opposée pour actionner la manette. Elle s’aperçut qu’elle tremblait et elle laissa échapper sa savonnette qui roula sur la plancher de la salle. Carole posa un pied hors de l’enceinte et elle s’inclina pour atteindre la barre de savon visqueux, mais une autre main que la sienne la lui tendait déjà. Carole leva les yeux vers la « mouche » et la remercia machinalement :

 

– Merci.

 

L’inconnue dut se sentir en confiance car elle s’approcha doucement et elle pénétra dans le cubicule où le jet d’eau chaude continuait de couler sur le corps enduit de savon de Carole. Celle-ci, trop surprise d’une telle désinvolture, recula d’un pas, mais se retrouva dos au mur de céramique. L’autre ne se laissa pas distraire de son but et se colla amoureusement contre elle, plaquant ses lèvres sur celle de Carole qui la repoussa faiblement en soufflant :

 

– Non, c’est mal !… Je vous en prie, laissez-moi !

– Je ne sais pas si c’est mal, mais vous en mourrez d’envie ! Répondit « la mouche » en portant sa main sur le sexe de Carole.

– Vous me laissez ou je fais un scandale !

 

Un peu surprise du succès de sa parade, Carole vit l’inconnue la laisser à sa douche et aller reprendre place dans le cubicule opposé où elle continua de la dévisager avec un amusement discret. Carole aurait voulu hâter sa tâche, mais il lui semblait que ses bras étaient devenus de plomb. Elle se força cependant à terminer sa toilette, puis elle se dirigea d’un pas mal assuré vers le vestiaire.

 

La « mouche » la rejoignit avant qu’elle n’ait terminé de passer ses habits de ville. Carole en était à passer sa jupe plissée lorsque l’inconnue passa devant elle pour parvenir au casier qu’elle occupait. Elle en profita pour effleurer sa taille de l’envers de la main droite; Carole frissonna, mais ne dit rien. La mouche gagna sa place et ouvrit le casier métallique d’où elle extirpa, à la surprise de Carole, un très joli tailleur gris digne d’une femme fortunée; sans savoir pourquoi, elle s’était imaginé que l’importune ne pouvait avoir qu’une tenue négligée. Carole détourna son regard, compléta son habillement et elle quitta les lieux non sans avoir noté que la « mouche » achevait également de revêtir ses habits civils. Elle allait devoir faire vite si elle ne voulait pas la croiser en sortant. Malheureusement pour elle, Carole s’aperçut en mettant le pied hors du centre sportif que la forte neige du matin s’était rapidement transformée en véritable blizzard. Il lui fallut écarquiller les yeux pour reconnaître sa petite voiture sous l’amoncellement blanc.

 

Elle téléphona à l’université, on lui confirma qu’il n’y aurait aucun cours aujourd’hui.

 

– Eh bien ! fit une voix à côté d’elle, ce serait une excellente occasion pour faire connaissance !

 

Evidemment, Carole tourna la tête du côté d’où provenait la voix pour y retrouver la « mouche ». Chaudement coincé dans un manteau de fourrure, l’inconnue la fixait avec son sourire énigmatique.

 

– Je vous demande pardon ? fit Carole, un peu éberluée par tant de sans-gêne.

– Si nous allions nous réchauffer devant un café, nous pourrions nous présenter et discuter un peu… Et c’est moi qui vous invite, je vous dois bien ça !

 

Carole ne sut jamais quel était le petit lutin facétieux qui lui fit accepter cette invitation. Délaissant sa voiture qui aurait nécessité davantage de temps de déglaçage, elle monta avec la « mouche » dans sa petite voiture 4 X 4 haut perchée qu’elle avait eu le bonheur d’abriter hors des vents dominants. Quelques minutes plus tard, elles roulaient sur les grands boulevards pratiquement déserts. Carole avait cru qu’elles se seraient arrêtées dans un quelconque fast-food, mais la « mouche » opta pour un grand restaurant huppé doté de larges banquettes confortables et où elle semblait connue de la maison. Elles furent conduites dans une salle à l’écart où on leur apporta des gâteaux et du café. Par politesse, Carole prit une brioche, mais elle ne la toucha qu’après un long moment, buvant plutôt son café fort tout en scrutant le visage de l’inconnue.

 

Le maître d’hôtel vint les saluer, s’attardant davantage auprès de la « mouche » auquel il s’adressa en l’appelant Madame Isabelle.

 

Une fois l’homme parti, Madame Isabelle se dépouilla de son manteau de fourrure et elle se tourna vers Carole pour entamer la discussion.

 

– Comme vous venez de l’apprendre, on m’appelle Madame Isabelle. J’aimerais bien connaître votre nom, chère amie…

– Carole, répondit la jeune femme sans faire de mystère.

– Prof ?

– Non, je suis auxiliaire de recherches à l’université. Et vous ?

– J’ai la chance de vice de mes rentes, j’ai bénéficié d’un bel héritage. Je suis célibataire et un peu gouine, vous voyez, j’annonce la couleur. Non ne dites rien, je n’ai pas l’intention de vous sauter dessus. Parlez-moi de vous.

– Divorcée, une fille de 19 ans.

– Et vous vous entendez bien avec votre fille ?

– Oh oui, aucun problème !

 

Carole se demanda si son enthousiasme à faire cette réponse pouvait laisser deviner quelle genre d’entente elle pratiquait et voulu détourner la conversation, mais « la mouche » la relança.

 

– Vous avez une photo de votre fille !

– Non ! Mentit Carole !

– Allons vous en avez forcément une dans votre téléphone, mais rien ne vous oblige à me la montrer.

 

Carole, déstabilisée, lui montra une photo.

 

– Hum, 19 ans, belle fille, elle doit être coquine ?

– Je préférerais que l’on parle d’autre chose ! Répondit Carole en rougissant comme une pivoine.

– Mais bien volontiers !

 

Au terme d’une bonne heure de conversation amicale, Carole déclara vouloir rentrer.

 

– Puisque j’ai ma journée de libre, je vais en profiter pour me reposer un peu…

 

Madame Isabelle allait ramener Carole au centre sportif où elle avait abandonné son véhicule, lorsqu’elle se tourna vers elle pour lui proposer :

 

– Puisque vous avez quartier libre jusqu’à demain, pourquoi ne viendriez-vous pas chez moi ? Nous pourrions poursuivre cette agréable conversation et je vous avoue que je n’ai guère le loisir de parler à beaucoup de monde.

– Je crois deviner vos intentions.

– N’ayez crainte, je ne vous violerais pas !

– Alors pourquoi pas ! répliqua Carole.

 

Trop heureuse d’être parvenue à ses fins, Madame Isabelle donna un coup de volant pour changer de direction et le véhicule se dirigea vers les hauteurs de la ville, là où se retrouvent les quartiers les plus huppés. Tout le long du trajet, elle se montra empressée à renseigner sa compagne sur les bâtiments qu’ils croisaient ou les secteurs qu’ils traversaient comme si elle voulait à tout prix l’empêcher de réfléchir et de regretter sa décision.

 

Malgré le blizzard, il ne leur fallut guère plus d’une vingtaine de minutes pour atteindre leur destination. Carole fut fort secouée de constater que la jeune femme d’à peine trente ans était la propriétaire d’un véritable domaine de plusieurs hectares ceinturé d’un boisé touffu au centre duquel se dressait un véritable manoir. Haut de deux étages, avec un toit en croupe bordé de cheminées symétriques, la résidence avait fière allure.

 

Madame Isabelle laissa le 4 X 4 au pied de l’escalier monumental et invita sa compagne à la suivre. Sans qu’elle n’ait eu besoin d’utiliser sa clef, la porte d’entrée s’ouvrit pour les laisser entrer. Une jeune femme blonde, un peu boulotte et frisée comme un mouton, guère plus âgée que la propriétaire, vêtue d’une tenue de soubrette noire avec un petit napperon blanc les accueillit et les débarrassa de leurs manteaux.

 

– Voici ma domestique préférée, expliqua la « mouche ». Elle se prénomme Annie et elle fera tout en son pouvoir pour que votre séjour soit le plus agréable.

 

En entendant cela, Annie baissa les yeux, mais elle ne dit rien et elle se dirigea vers la cuisine pour préparer le dîner.

 

– Le problème de ces grandes maisons, c’est l’entretien, on est obligé de gérer du personnel, ce n’est pas toujours évident, voyez-vous ?

 

Carole ne répliqua pas trouvant parfaitement incongrue cette remarque déplacée de la part d’une personne socialement favorisée.

 

Madame Isabelle entraîna Carole à sa suite sans prendre la peine de se débarrasser de la veste de son tailleur. Elle lui fit visiter le rez-de-chaussée, puis l’étage des chambres. Carole s’émerveillait de tant de richesses. Elles allaient descendre pour visiter les caves lorsque la clochette annonçant le repas retentit. Remettant la suite de la visite à plus tard, les deux femmes se dirigèrent vers la salle à manger où deux couverts avaient été dressés face à face.

 

Poussant un chariot dont une soupière fumante était le seul passager, Annie apparut, venant de la cuisine et se dirigea vers la maîtresse de maison qui en souleva le couvercle pour dire :

 

– Bisque de homard, j’espère que vous aimez…

 

Carole opina en souriant car elle n’avait guère le loisir (et aussi les moyens) de savourer des plats aussi distingués et de plus, elle avait l’estomac dans les talons, après une matinée d’exercices.

 

Annie se dirigea vers elle avec le chariot. Elle prit son bol et l’approcha de la soupière fumante pour le remplir à l’aide d’une louche. Carole s’aperçut que la jeune domestique tremblait, sans doute en raison de la chaleur des ustensiles. Ce qui devait arriver arriva : au moment où Annie allait redéposer le bol fumant de bisque, elle fit un faux mouvement et une partie du contenu coula sur la cuisse gauche de Carole qui ne dut qu’à l’épaisseur du tissu de sa jupe de ne pas être ébouillantée. Elle ne put cependant réprimer un cri de douleur lorsque le liquide brûlant eut passé au travers.

 

– Aie ! cria-t-elle, saisie d’un tremblement fulgurant.

– Maladroite ! hurla Madame Isabelle.

– Je… je suis désolée, Madame… J’ai fait un faux mouvement et …

– Inutile, idiote, reprit la « mouche » en la toisant d’un regard d’une dureté implacable. Tu seras punie pour ça !

 

Le visage d’Annie se marqua d’une couleur rouge brique, mais elle ne répliqua rien. Revenue de sa douleur, Carole se leva et elle épongea le potage de sa jupe plissée à l’aide de sa serviette. Madame Isabelle contourna la table et vint vérifier les dégâts. Elle souleva la jupe maculée et passa un doigt sur le collant recouvrant la cuisse rougie par la brûlure.

 

– Inutile d’en faire tout un plat, dit Carole. Je me brûle souvent sur l’abattant du fourneau de la cuisinière, chez moi, dans quelques jours il n’y paraîtra plus…

– Sur votre cuisse, peut-être, déclara Madame Isabelle, mais je doute qu’il en soit de même pour les fesses d’Annie.

– Qu’allez-vous lui faire ? C’est inutile, voyons ! C’était un incident fortuit…

– Croyez-vous ?

 

Carole ne sut que répondre. Elle regarda vers Annie qui avait déjà tourné les talons en direction de la cuisine. Se pouvait-il que la jeune femme l’ait fait exprès ? Dans quel but ?

 

Le repas se poursuivit sans autre incident. La « mouche » ne fit aucun autre commentaire et se comporta en hôtesse exemplaire, proposant même de faire laver la jupe par Annie comme partie de sa punition. N’y voyant là rien de bien compromettant, Carole accepta. Madame Isabelle la conduisit à sa chambre où elle lui prêta un vêtement de rechange. Il s’agissait d’une jupe de cuir très moulante qui ne lui venait qu’à mi-cuisse; heureusement qu’elle n’allait pas devoir repartir dans cette tenue car elle serait certainement morte de froid. Elle quitta sa jupe plissée et passa le vêtement de cuir dont l’odeur lui étreignit les narines. Madame Isabelle assista à son changement de vêtements et la regarda tout comme au vestiaire, avec un sourire amusé.

 

– Si nous en profitions pour poursuivre la visite, proposa-t-elle en l’entraînant dans les escaliers.

 

Lui emboîtant le pas, Carole se tint coite.

 

Etrangement, les deux femmes retrouvèrent Annie qui se tenait à côté de la lourde porte donnant accès au sous-sol. Madame Isabelle lui tendit le vêtement souillé en disant :

 

– Tiens, petite sotte. Tu vas laver la jupe de notre invitée.

– Oui, Madame, répondit-elle d’une petite voix tremblante.

 

Carole regretta d’avoir accepté l’offre de nettoyage, tant cela semblait causer quelques craintes à la jeune fille. Madame Isabelle souleva la lourde clenche de la porte qui tourna silencieusement, ses gonds bien huilés. Carole sursauta en découvrant un escalier et des murs de pierre taillée; cela jurait avec le reste de la demeure qui se révélait moderne. Les trois jeunes femmes descendirent lentement la quinzaine de marches, Madame Isabelle devant, Carole au milieu et Annie en arrière-garde, étreignant toujours la jupe plissée.

 

Avec incrédulité, Carole découvrit un lieu incroyable au bas de l’escalier. Une rotonde occupait tout le centre du sous-sol avec des portes donnant sur des locaux sombres qui semblaient tenir de vulgaires cachots avec leur petite ouverture grillagée. Carole se sentit immédiatement apeurée.

 

Mouche a– N’ayez crainte, chère amie, lui dit la « mouche ». Vous ne risquez rien… C’est Annie qui a le plus à craindre.

 

Carole allait ouvrir la bouche pour parler, mais Madame Isabelle l’en empêcha d’un mouvement de la main et tendis le doigt en direction d’Annie. Carole pivota pour se rendre compte que la soubrette s’était agenouillée sur les pavés de pierre lisse.

 

La « mouche » s’approcha d’elle doucement, lui retira la jupe des mains et lui dit :

 

– Qui es-tu, petite fille ?

 

Sans la regarder, Annie se prosterna, mains jointes, tête baissée comme en un geste d’adoration pour répondre :

 

– Maîtresse, je suis votre esclave !

 

***

 

Avec une surprise évidente, Carole découvrait une partie des liens particuliers qu’entretenaient Mme Isabelle et Annie. Une petite voix lui disait qu’elle aurait mieux fait de quitter les lieux sans délais, mais étrangement, elle ressentait une curiosité malsaine. Une étrange moiteur se mit à sourdre de sa fente. De plus, elle ne voyait guère comment elle pourrait repartir avec cette mini-jupe empruntée et sans manteau car elle ignorait la localisation du vestiaire. Préférant attendre la suite des événements, elle se contenta de reculer de quelques pas pour embraser toute la scène du regard.

 

La « mouche » n’avait pas accordé la moindre attention à son invitée, du moins en apparence. Elle n’avait d’yeux que pour Annie qui à ses pieds attendait les ordres.

 

– Déshabilles-toi, imbécile ! Lui lança Madame Isabelle

 

Sans un mot, Annie entreprit d’abaisser la fermeture-éclair de sa petite robe noire qui lui tomba des épaules, mais fut stoppée par la poitrine et le tablier de soubrette qu’elle portait toujours. Pour la première fois, Carole remarqua la beauté des seins de la jeune femme qu’elle avait fermes et globuleux, avec des aréoles bien rosées et surmontées de mamelons érigés, sans doute à cause de l’impudeur que l’on exigeait d’elle.

 

Madame Isabelle s’approcha d’elle et sans ménagement, elle dénoua le cordon du tablier qu’elle retira en disant :

 

– Tu n’auras pas besoin de ça pour le moment.

 

Puis, toujours aussi brutalement, elle abaissa des deux mains les pans de la robe jusqu’à mi-cuisse. Elle en profita pour montrer à son invitée que la jeune soubrette ne portait comme sous-vêtement qu’un porte-jarretelles et des bas. Pas de culotte ! Malgré l’hiver, il lui fallait travailler cul nu pour satisfaire aux exigences de sa maîtresse.

 

– Allons, houspilla-t-elle Annie, nous n’avons pas toute la journée ! A poil !

 

Maladroitement, la soubrette se débarrassa de sa robe sans quitter sa position agenouillée ce qui lui aurait probablement valu une punition additionnelle. Ensuite, elle dégrafa les jarretières, retira un à un les bas en soulevant la jambe, puis ultimement, enleva le porte-jarretelles. Enfin nue, Annie ferma les yeux, écarta les cuisses le plus possible et elle leva les bras au-dessus de la tête.

 

La « mouche » tendit la main droite entre les cuisses et palpa l’entrejambe de la jeune femme. Lorsqu’elle la retira, Carole put constater que les doigts étaient poissés d’un liquide un peu visqueux. Madame Isabelle les lui montra en indiquant, bien inutilement :

 

– Elle est tout excitée, vous voyez ? Elle adore qu’on l’oblige à s’avilir ainsi… évidemment, cette fois, il y aura beaucoup plus qu’une simple humiliation.

– Qu’allez-vous lui faire ? s’inquiéta Carole, ses yeux allant rapidement d’une femme à l’autre.

– Votre question est mal posée, chère amie. Il ne s’agit pas de ce que je vais lui faire, mais bien plus de ce que « nous » allons lui faire subir…

– Nous, mais je… je ne vois pas ce que… ce que nous…

 

La « mouche » lui décocha un regard chargé d’un intérêt mitigé. Elle reprit :

 

– Allons, chère amie, si je ne m’abuse, c’est à vous que cette jeune personne a manqué de respect. C’est donc justice que vous participiez à sa punition.

– Mais je vous ai dit qu’elle ne l’avait pas fait exprès, répliqua Carole. à quoi bon lui imposer des sévices ?

 

La « mouche » se dirigea vers Carole à pas comptés en prenant un air courroucé. Ses yeux avaient pris une teinte sombre et lorsqu’elle parla, ces mots martelèrent l’atmosphère :

 

– J’en ai assez de ces balivernes ! Annie est ici pour être punie et elle le sera, que cela vous plaise ou non !

– Mais je ne veux pas lui faire de mal, se plaignit encore Carole.

– Ecoute-moi, toi ! fit la « mouche » en délaissant volontairement son vouvoiement poli, ou bien tu coopères, ou alors tu subiras un châtiment, toi aussi !

– Moi, mais… protesta Carole, abasourdi par une telle menace.

 

Sans lui laisser le temps de réagir, Madame Isabelle lui décocha une gifle sonore sur la joue gauche. Eberluée, l’autre ne savait que faire et se passait la main gauche sur la joue devenue rouge autant sous le choc que par la honte.

 

A ce moment Carole aurait pu s’enfuir, il lui suffisait de prendre son manteau… (mais où était-il ?)

 

– Maintenant ou tu pars ou tu te laisses faire !

 

« La mouche » était certaine de son coup, elle avait deviné le côté profondément masochiste de Carole.

 

– Alors ?

-Je vais rester !

– Tu es sûre ! Bien sûre ?

– Oui !

– Alors tiens !

 

Madame Isabelle lui renouvela ses gifles à deux reprises. Carole se mit à pleurer doucement en croulant au sol.

 

– Relève-toi et ouvre la bouche !

 

Le crachat de salive fut humiliant, mais Carole l’accepta.

 

– Décidément, décréta la « mouche » en persifflant, je crois que je me suis trompée sur ton compte, tu n’es pas de ma trempe, tu n’es qu’une lavette !

 

Avec mépris, elle jeta :

 

– Allez, déshabilles-toi, trainée !

 

A suivre

 

PS : Cette histoire a été publié anonymement sur le site "https://www.xstory-fr.com/". Je l'ai corrigé, débarrassé de ses fantaisies typographiques et de quelques digressions sans intérêt, puis je l'ai complété en m'efforçant de rester dans l'esprit du récit

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 17:05

A Genoux par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

 

cul015

Le parvis écrasé de soleil, puis je me glisse dans l’ombre fraîche.

 

Silence.

 

Il n’y a personne, mes premiers pas, encore précipités, résonnent.

Je reprends mon souffle, j’écoute plus attentivement, mon cœur bat.

 

Personne.

 

A droite, dans l’ombre plus profonde, le confessionnal, petite lampe rouge éteinte.

Je m’avance, de plus en plus lentement, je m’aperçois que mes mains étreignent mon petit sac à hauteur de ma poitrine, quelle posture empruntée !

Je m’arrête devant le lourd rideau de velours aux trois quarts écarté.

J’ai repoussé mon sac à main sur mon dos, je laisse retomber mes bras le long de mes hanches.

Je suis nue sous ma jupe.

Je sens cette fraîcheur inhabituelle sur mes cuisses, le tissu sur la peau de mes reins.

Immobile, je me sens nue, je suis nue sous ma jupe, mais qui pourrait le savoir ?

 

Silence.

 

Je suis seule, je peux ne pas être convenable, par exemple pousser ma poitrine en avant, comme pour montrer mes seins dont je suis fière, accentuant la pression de mon chemisier sur ma peau, nue là aussi, on les voit bien comme cela.

Je peux creuser les reins, pour sentir mes fesses s’arrondir, je suis belle, je sens un frémissement dans le bas de mon ventre.

J’ai envie d’être plus nue que cela, mes doigts cherchent l’ourlet de ma jupe, je n’ose pas, je reste songeuse.

Il devrait arriver bientôt, il faut que je prenne place.

Je fais un pas, baissant la tête, il fait presque noir, parfum de cire, je touche les boiseries.

Je m’agenouille sur le petit coussin de velours.

Je ne peux pas refermer le rideau, on croirait que la confession a commencé alors qu’il n’est pas encore là, la petite lampe est éteinte.

Voilà, ici je suis en sécurité, au creux du secret, où je puis tout confier.

Où je suis acceptée, comprise, où tout me sera pardonné.

Où je suis aimée peut-être ?

Où mes pensées les plus intimes, mes désirs les plus spontanés ne vont pas provoquer une réprobation immédiate.

J’aime l’idée de me confesser.

J’aime ce mot : « me confesser ».

Mes fesses sont nues sous ma jupe.

J’ai envie de me les toucher, ce serait « me confesser » à ma façon.

Ici, je peux peut-être le faire sans que personne ne le voie ?

J’ajuste ma position, écartant légèrement les genoux pour tenir en équilibre sans l’aide de mes mains.

Mes mains sont libres, je les croise dans mon dos.

Ce n’est pas indécent, on pourrait croire que j’attends simplement, dans une position à la fois digne et humble, assez appropriée après tout.

J’attends, j’écoute.

J’ai envie de le faire, personne ne me verra : il n’y a personne.

Si quelqu’un arrive, je l’entendrai et j’aurai le temps de réajuster ma posture.

J’écoute, mes oreilles en bourdonnent presque, je laisse descendre mes mains jusqu’à l’ourlet, je le saisis.

Je respire plus fort, je sens mon cœur battre, je ferme les yeux.

Je remonte lentement ma jupe, je sens la fraîcheur sur le haut de mes cuisses.

Sur le bas de mes fesses maintenant.

S’il y avait quelqu’un ! Quelle honte !

Je ramène mes mains croisées sur mes reins, dans la même position humble et digne, mais mes fesses sont complètement nues maintenant.

 

Silence.

ageniux

Je vous montre mes fesses.

Il n’y a personne.

Je creuse le dos pour les arrondir.

Je les tends même en arrière, je suis indécente.

J’expose mes belles fesses blanches mais personne n’est là pour les voir.

Je peux être aussi « effrontée » que je veux.

J’ai envie de l’être, je suis ici pour me confesser.

Regardez mes fesses.

Mes mains redescendent pour les empaumer.

Je me sens défaillante, je respire de plus en plus fort.

Je commence à bouger les mains, je me touche les fesses.

Je me tâte doucement, je me pétris du bout des doigts.

J’ai envie de m’écarter les fesses pour être encore plus exposée.

Mes doigts se glissent entre elles.

Je les écarte un peu, je les presse de nouveau, puis je les écarte encore.

Cela m’excite, j’ai envie, j’ai envie de cela, de m’exposer.

Je me creuse le dos un peu plus, mes doigts s’arriment plus profond, se rencontrent.

Je m’écarte les fesses.

Je m’écarte les fesses complètement, la fraîcheur vient me caresser la raie.

Je suis complètement exposée.

Regardez mon cul.

J’ai envie… J’ai envie …

Mais de quoi ? Comment aller plus loin ?

Je me ressaisis, remets prestement ma jupe en place en ouvrant les yeux.

Il fait bien sombre, mon cœur bat la chamade.

Quand même, il faudra que je fasse attention, je ne suis pas sûre d’avoir bien écouté à tout moment…

 

Silence.

 

Je reprends mon souffle, glisse un regard circulaire au dehors.

Qu’est-ce qui a changé dans la qualité de la pénombre ?

Mon sang se glace : la petite lumière rouge est allumée.

 

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 11:08

Lèches amoureuses par Elian Lvekman

sperm stamp

C'était en vacances : un soir que je me promenais sur la plage tiède et déserte; Au bout d'un bon quart d'heure, je rencontrai une femme d'à peine 30 ans qui s'était assise sous la lune, dans une petite robe légère, et qui me regardait approcher depuis un moment. Je suis un peu sauvage et je n'aime pas me sentir observé, aussi, j'avais hâte de la dépasser pour continuer ma promenade nocturne (non que je n'espérais pas secrètement une rencontre fortuite, mais je savais d'expérience que cela n'arrive jamais...) Or, ce soir-là me fit mentir, car la femme me tendis rapidement une perche pour lui faire la conversation ! 

 

Ce fut bien sûr d'abord les banalités d'usage, mais bien vite, elle m'invita à s'asseoir à côté d'elle et je sentis son parfum qui m'envahit : En écoutant sa voix douce, j'eus soudain envie de la serrer dans mes bras. Elle sembla s'en apercevoir et me regarda un peu effrontément; je me dis tout d'abord que je devais me faire des idées, mais après tout, il est assez rare qu'une fille invite quelqu'un à s'asseoir à côté d'elle sans arrière-pensées, et fort de cette prise de conscience, je lui pris la main, et m'approchai doucement pour l'embrasser: elle n'attendait apparemment que cela et nos deux langues se mêlèrent frénétiquement. Nous étions comme électrisés par notre audace réciproque. 

 

Sans préambule, elle ouvrit ma braguette et défit ma ceinture pour atteindre mon sexe où le sang battait avec force. Continuant à m'embrasser, elle me masturba un peu maladroitement d'abord, puis ses caresses devinrent plus subtiles. Au comble de l'excitation, j'espérais qu'elle se pencherait sur moi pour me faire une fellation, mais elle n'osait visiblement pas. Je me dis alors qu'elle pouvait avoir les mêmes attentes, et j'entrepris d'ôter sa culotte pour lécher sa vulve. A vrai dire je n'avais jamais fait une chose pareille, et je craignais un peu que l'expérience ne soit rebutante: mais à ma grande surprise, ses lèvres roses et un peu dégoulinantes n' étaient pas désagréables à léchotter, et leur discrète odeur âcre avaient même quelque chose d'enivrant qui m'encouragea à être plus fougueux dans mon étrange baiser... 

 

00LvekmanJe la léchais bientôt abondamment et tentais parfois de pénétrer son vagin avec ma langue; tantôt je tournais autour de son clitoris, tantôt j'avalai littéralement sa vulve et broutais son pubis Je ne me serais jamais cru si ardent et si comblé moi-même par la pratique du cunnilingus... Tout essoufflée, c'est elle qui m'arrêta pour se jeter à son tour sur mon sexe. Elle n'avait pas l'air très à l'aise, mais elle s'appliqua à enserrer mon gland avec ses lèvres rondes et un peu fraîches, et fit de délicates et lentes allées et venues. Je ne savais pas quelle attitude adopter, et je lui caressais les cheveux pendant qu'elle osait enfoncer de plus en plus profondément mon pénis dans sa bouche. On entendait des bruits de succion pas très esthétiques, mais assez excitants. Comme je l'avais fait, elle se montra de plus en plus fougueuse, et je dû bientôt l'arrêter pour ne pas éjaculer dans sa bouche... 

 

- Tu veux jouir, me dit-elle?

- Je vais avoir du mal à me retenir encore longtemps...

 

Elle me regarda et sembla réfléchir quelques instants, puis redescendit vers mon sexe bouillant en me disant : 

 

- Laisse toi allez: tu peux éjaculer si tu veux...

 

Je l'arrêtai encore.

 

- Tu sais, je ne sais pas si le goût de mon sperme est bien agréable...

 

Elle continua ce qu'elle avait commencé en me disant soudain : 

 

- Ejacule dans ma bouche! je veux que tu le fasses !

 

Au bout de nouvelles caresses au rythme maintenant effréné, je sentis l'orgasme m'envahir progressivement; je balbutiai que j'allais jouir pour lui laisser encore le choix d'éviter la décharge en pleine bouche: ses lèvres continuèrent à sucer mon sexe et je sentis les longs jets chauds se répandre à l'intérieur d'elle. je fus longtemps secoué par les spasmes de l'éjaculation, et comme elle avalait toujours mon gland, elle en eut littéralement plein la bouche; à tel point que je vis couler de ses lèvres un flot de sperme qu'elle ne pouvait contenir! 

 

Ma partenaire garda longtemps les yeux fermés tandis qu'elle déglutissait patiemment et sans dégoût mon épaisse semence et achevait sur mon pénis les dernières lèches de toilette. Le baiser quelle me donna ensuite me laissa un petit goût particulier... 

 

N'étant pas un surhomme, j'aurais été en mal de continuer à lui faire l'amour, car mon sexe était maintenant devenu lourd et flasque et toute nouvelle performance m'était provisoirement interdite... A dire vrai, je n'en éprouvais même plus l'envie sur le moment, tant mon orgasme fut intense et puissant; je ne me souvenais d'ailleurs pas avoir déjà éjaculé autant et si longtemps.

 

Elle se rendit à l'évidence sans me faire de remarque désobligeante, puis l'informant qu'il me fallait satisfaire un besoin bien naturel, elle me regard fixement, la bouche entr'ouverte avant de me demander :

 

- Laisse moi boire ton urine !

 

Je resté bouche bée, incapable de répondre, elle insista.

 

- Je t'en prie, fais-moi ce cadeau, j'en ai trop envie.

 

Alors j'ai fermé les yeux et j'ai commencé à pisser. Quand je les réouvert,, je constatais que ma belle inconnue avait positionné sa bouche sur la trajectoire de mon jet et avalait ce qu'elle pouvait sans se départir d'un énigmatique sourire.

 

Ensuite nous allâmes à pied chez elle pour prendre un verre ensemble. Après avoir discuté une partie de la soirée, nous nous étreignirent de nouveau et je pus enfin la pénétrer profondément et avec délectation. Nous fîmes l'amour lentement et longtemps, avec une étrange complicité, comme si nous nous étions toujours connus. 

 

Je n'aime pas prendre les filles par l'arrière. J'aime pouvoir les embrasser et les regarder dans les yeux pendant que je les pénètre: j'aime beaucoup quand elles montent sur moi et me donnent du fil à retordre... j'aime les tenir par les hanches pendant qu'elles font rouler leur bassin et soulèvent rythmiquement et lentement leurs fesses avant de s'empaler à nouveau profondément sur mon pénis... J'aime quand elles arrêtent leur danse sensuelle juste avant que mon sexe ne sorte de leurs lèvres chaudes et sonores, j'aime quand elles prolongent cet instant subtil avant de redescendre inexorablement jusqu'à ce que nos pubis se percutent un peu violemment. 

 

Ce soir-là, cette femme m'offrit tout ce que j'aimais le plus; en retour, je l'ai fait jouir jusqu'à ce qu'elle soit presque tétanisée sous les puissantes vagues de son orgasme féminin, où son vagin enserra puissamment ma verge pendant près d'une minute tandis que sans un geste et le regard flou, je vacillais finalement comme étourdi par le brasier intérieur du plaisir, alors que je laissais couler de mon pénis les lourdes larmes blanchâtres et visqueuses qui affluaient du plus profond de mon ventre vaincu.

 

D'après un récit anonyme paru sur le site de Sophiexxx en 2000

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Elian Lvekman
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 08:55

Une soirée pas si tranquille... par Mathilda Stenberg

Ninotchka

L'autre soir, j'étais seule chez moi. J'avais passé une petite soirée tranquille, en pyjama devant la télé, vous savez, l'une de ces soirées où il fait si bon de simplement paresser et perdre son temps. Le film que j'avais regardé venait de s'achever.

 

J'entamais donc la grande tournée des chaînes, histoire de voir s'il y avait encore quelque chose d'intéressant à cette heure tardive. Au hasard de mon jeu de télécommande, je tombai sur un de ces films dit érotiques. Je ne sais pas pourquoi mais contrairement à mon habitude, je n'avais pas envie de changer de chaîne. À l'écran, un jeune voyeur espionnait sa voisine très peu pudique... et en était visiblement excité. Mes pensées vagabondèrent un peu et je me figurais être cette fille, que l'on observait avec désir et envie. Cette idée provoqua une sensation de chaleur jusque dans mon sexe, comme un courant électrique parcourant mon corps fébrile.

 

Alors que mes pensées évoluaient, le film s'enchaîna sur une pause publicitaire. Un peu déçue, j'entrepris d'explorer les canaux brouillés d'où nous proviennent chaque soir des longs métrages beaucoup plus qu'érotiques. Chanceuse, je tombai sur un poste où l'image était presque parfaitement claire. À la vue de ces scènes explicites, mon excitation décupla. Sans que je m'en rende compte, ma main s'était égarée sous ma culotte et agaçait ma chatte déjà humide. Je tentais alors de modérer mon excitation. Rapidement, j'éteignis le téléviseur et me dirigeai vers la salle de bain. Là, je mouillai un gant de toilette que je pressai sur mon sexe. D'ordinaire ce petit manège tempérait mes ardeurs, mais cette fois, rien n'y fit.

 

D'un geste rageur je lançai le gant de toilette sur le comptoir et arrachais mes vêtements. L'image de mon corps dans le miroir, mes seins aux pointes dressées et mes fesses semblant appeler une caresse m'excita davantage. Je me dirigeai vers ma chambre et m'étendit, nue, sur mon lit.

 

Je m'imaginai être épiée. Au fur et à mesure que mes mains parcouraient mon corps, mon excitation grandissait. 

 

ChandelleJe me levais, me précipitais vers la salle de bain et m'emparais de la boite où je range mes pinces à linges, j'en choisi deux que je m'accrochais de suite sur la pointe de mes seins. La morsure du plastique me provoquait une douleur étrange, j'adore cette sensation. Dans ma tête je m'imaginais d'être à la merci d'un dominateur imaginaire. Il me demandait de boire ma pisse. Pourquoi pas ? Je pissais dans mon verre à dents, puis portais le verre rempli à mes lèvres, c'était de l'urine du soir, elle n'était pas trop forte, je bus tout cela cul sec.

 

Mais j'avais envie d'être encore plus cochonne, je retournais sur le lit et m'emparais du godemichet qui est dans le tiroir de la table de chevet, je le suçais un petit peu, m'imaginant qu'il s'agissait d'une bonne bite ! Mon dominateur imaginaire m'imposait maintenant de me l'enfoncer dans l'anus. Je le fit aller et venir, retardant le moment où je devrais le sortir et en constater l'état.

 

Je ressortis le gode, il était un peu sale, juste ce qu'il fallait de petites taches de merde. Je le reniflais, ça sentais un peu la merde. Alors d'un coup je me mis à le nettoyer de la langue m'imaginant là encore que je suçais une bite merdeuse qui sortait de mon trou du cul.

 

Je n'en pouvais plus, l'excitation était trop forte.

 

Je glissais deux doigts dans ma fente humide. De ces doigts, j'entrepris de titiller mon clitoris, ce petit bouton de plaisir saillant qui n'en demandait pas mieux.

 

Mon autre main continuait de parcourir les courbes de mes seins et de mes hanches, torturant au passage mes mamelons en agissant sur les pinces.

 

Tout en poursuivant mes caresses, je continuais de m'imaginer qu'un homme m'observait, excité par mes jeux si peu enfantins. Me croire ainsi observée venait combler mon petit côté exhibitionniste et poussa mon excitation à son comble. J'accélérais mes caresses et m'accordai une jouissance d'une puissance surprenante, étant donné que je m'étais débrouillée seule, comme une grande...

 

La force de ce plaisir me fit m'écraser sur mon lit, sans énergie. Je retirais les pinces et m'endormis presque aussitôt, tandis que je savourais les bons moments que je venais de me procurer...

 

Rewriting d'un texte de "Chandelle" déposé sur le site de Sophiexxx en 2000

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Mathilda Stenberg
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Mardi 2 novembre 2021 2 02 /11 /Nov /2021 15:13

La descente aux enfers de Madame Grenet par Irénée Vardin

Stamp sodo2

Je m'appelle Julien, j'ai 25 ans et travaille dans un cabinet d'assurance depuis quelques mois. Je suis tout à fait ordinaire, mon physique est quelconque, mais je suis très doué en l'informatique. Je suis au service comptabilité et directement sous les ordres de madame Grenet, la directrice financière. Cette femme d'une quarantaine d'année, plutôt belle, toujours habillée strictement est un cauchemar pour tous les employés du service qu'elle se plait à humilier. Hautaine et fière, méprisante, personne n'ose la contredire et ses désirs sont des ordres. 

 

Mais dans le comportement de madame Grenet, il y a une faille. Et je l'ai trouvée. J'ai remarqué que chaque vendredi, une rubrique comptable était débitée de petites sommes ne dépassant jamais quelques centaines d'euros. Quelqu'un préparait-t-il ses week-ends ?

 

Après de longues recherches, J'ai découvert grâce aux références du compte crédité que c'était la directrice financière elle-même qui se servait ! Ah l'informatique ! Après avoir réfléchi, je décide de ne pas laisser passer une si bonne occasion.

 

Je rédige un rapport détaillé à l'attention de la direction parisienne de la société en me donnant le beau rôle évidemment, J'espère ainsi obtenir une promotion substantielle. Mais avant je veux avoir le plaisir d'en informer ma directrice afin de l'humilier à son tour.

 

Le jour venu, je demande à la secrétaire de madame Grenet un rendez-vous en précisant que c'est important et urgent. En entrant dans le bureau, je ressens un moment de grande jubilation. Madame Grenet est assise derrière son bureau et sans lever la tête me dit :

 

- J'espère que c'est important ? 

- En effet, j'aimerai vous montrer ces documents, puis-je me servir de votre PC ?

- Oui, mais dépêcherez-vous je n'ai pas que ça à faire…

 

J'introduis une clé USB dans le lecteur.

 

- Depuis quelque temps, j'ai remarqué des irrégularités comptables qui je crois vont vous intéresser

- Ah ?

 

Madame Grenet regarde l'écran, son visage blêmit…

 

- Comment avez-vous ? … 

- Par hasard !

 

Je commence à savourer son triomphe.

 

- Au siège de Paris, ils ne vont pas apprécier les fraudes de leur directrice financière. 

- Nous pouvons nous arranger, dit-elle d'une voie plus douce, je vous donne la moitié des sommes. 

- L'argent ne m'intéresse pas… Répondis-je jouant les grand seigneurs.

- Alors, vous comptez faire quoi ? 

- Prévenir Paris ! Mais avant je voulais m'amuser à vous l'annoncer, rien que pour voir votre bobine ! Vous faites moins la fière maintenant !

- Connard !

- N'aggravez pas votre cas !

- Bon foutez le camp de mon bureau ! 

- Bonne continuation, Madame Grenet !

 

Je vais pour sortir, savourant ma vengeance.

 

- Attendez ! Ne me dites pas qu'il est impossible de s'arranger !

- Si, c'est impossible ! 

- Vous vous prenez pour quoi, pour le chevalier blanc ? Vous êtes sans doute un saint, vous ?

 

Et c'est à ce moment là que j'ai eu l'idée de lui faire une réplique salace.

 

- Il y aurait bien une solution…

- Je savais bien…

- Ce serait que tu deviennes mon esclave sexuelle.

- Hein ? S'esclaffe-t-elle en rougissant comme une pucelle

- On pourrait commencer, ce soir, je te fouetterais ton gros cul de salope avant de t'enculer comme une chienne.

 

La tronche qu'elle tire ! Madame Grenet reste stupéfaite et hébétée durant quelques minutes. Jamais elle n'aura imaginer une telle issue. Que faire ? Si au siège, cela se sait, sa carrière est fichue, sans oublier les éventuelles suites judiciaires.

 

Je me dirige à nouveau vers la porte

 

- Attendez, je suis d'accord !

- Sans blague ?

- Puisque je vous le dit ! On ferait comment ?

- Je vais te donner mon adresse, à 19 heures, tu sonneras chez moi, je te veux habillée en pute, décolleté, escarpins, porte-jarretelle… 

 

A 19 heures précises elle sonnait à l'interphone de mon immeuble, je lui ouvris et lui précisait l'étage et la porte.

 

-  Entre, grosse pute et donne-moi ton manteau ! 

 

Elle est superbe moulée dans un tailleur pied de poule, ses cheveux en chignon lui donnent un air encore plus sévère.

 

- Pose ton gros cul sur la chaise ! Tu devines ce qui va t'arriver ?

- Oui, je vous demande simplement de ne pas abuser de la situation.

- T'es pas en position de discuter, ma vieille ! Si tu n'as pas confiance, tu te casses et demain j'envoie mon rapport à Paris.

- Bien, je suis à votre merci !

- Tu portes quoi sous ta jupe ?

- Des bas 

- Fais voir ! !

 

Madame Grenet remonte sa jupe jusqu'à la lisière des bas.

 

- Maintenant je te veux à poil !

- Complètement ?

- Evidemment abrutie !

 

GranetPutain, elle a une de ses paires de doudounes, la directrice, Je m'empresse de les malaxer et d'en sucer et d'en mordiller le bout. Bizarrement ça n'a pas l'ai de lui déplaire. Je lui accroche des pnces à linges au bout des tétons. Oh, la vilaine grimace qu'elle me fait. Alors par pur sadisme je les retire… pour les remettre aussitôt.

 

- Aïe !

- Supporte connasse ! On t'as déjà dit que tu avais une bouche à tailler des pipes ?

- Euh, non ?

- Ben maintenant tu le sauras ! Tu va fouiller dans ma braguette et me sortir la bite, ensuite tu la mettras dans ta bouche.

- Maintenant ?

- Bien sûr que c'est maintenant, pas dans 8 jours, conasse ! A genoux et au boulot !

 

Madame Grenet s'agenouille entre mes jambes de Julien. Elle défait la ceinture et ouvre la braguette du pantalon. Elle sort du slip ma verge gonflée de désir.

 

- Allez, salope, en avant et commence par me donner des petits coups de langue, comme une bonne bourgeoise. 

 

Morte de honte, elle s'exécute. Le gland devient tout mouillé, je suis fou d'excitation.

 

- Suce-moi à fond !

 

La bouche enroule la verge et commence un long va-et-vient.

 

- C'est bien, continue, et surtout avale tout. Comme c'est bon de se faire sucer par sa directrice ! Aaaah, madame Grenet est une suceuse, Aaaah ! Aaaah ! Avale tout !

 

Ça a été trop vite, mais la soirée est à peine commencée.  Et j'ai quelques idées.

 

- Bon, ça m'a creusé tout ça ! Tu vas aller dans le frigo, il y a des œufs et du gruyère râpé , tu vas me faire une bonne omelette.

- Une omelette pour une personne ?

- Non pour deux, je ne voudrais pas que tu meures de faim.

- Je me rhabille ?

- Non !

- A quelle heure je vais pouvoir partir ?

- J'en sais rien !

 

Je regarde nonchalamment la télé pendant qu'elle est en cuisine.

 

- On mange où ? Demande- t-elle quelque minutes plus tard !

- Moi ici ! Et toi par terre !

- Par terre ?

- Ben oui les chiennes, ça bouffe par terre !

 

Quelle humiliation pour cette femme hautaine de devoir manger par terre, complètement nue. Me voilà de nouveau en train de bander.

 

J'attends qu'elle ait terminé son assiette, je n'aime gâcher la nourriture, puis je m'empare de ma ceinture et sans prévenir commence à lui cingler le cul en l'insultant !

 

- Tiens grosse pouffe, tiens morue !

- Aïe !

- Ta gueule !

 

Quand elle eut le cul bien rouge, je lui ai demandé de se mettre en levrette et je l'ai enculé. Elle a grogné au début, disant que ça lui faisait mal, mais je n'ai rien voulu entendre, et à ma grande surprise quelque minutes plus tard, elle en redemandait presque et c'est mise à joui du cul ! La salope !

 

Après m'être retiré, j'avais comme une envie de pisser. Idée !

 

- A genoux ! Chiennasse ! je vais te pisser dans la bouche !

- Non…

- Comment ça "non" ?

 

Elle a ouvert la bouche, manifestement elle n'avait jamais pratiqué ce genre de choses. Mais elle fit contre mauvaise fortune, bon cœur !

 

- Maintenant rhabille-toi et rentre chez toi ! Désormais chaque fois que j'aurais envie de m'amuser avec toi tu devras venir ! D'accord ?

- Puisque je ne peux pas faire autrement !

 

Voilà comment à commencer la déchéance de madame Grenet. Elle y a pris goût. Nos rapports sont toujours basés sur la domination mais une certaine complicité s'est installée entre nous à ce point que parfois c'est moi qui fait l'esclave !

 

Et l'argent détourné demanderez-vous ? Eh bien on se le partage. Et grâce à mes connaissances informatiques le détournement est maintenant bien sécurisé.

 

Un jour une mission d'audit a été annoncée, Pas grave, un vilain virus informatique a détruit tout l'historique des opérations comptables. La direction parisienne nous a infligé un blâme pour ne pas avoir installé un antivirus efficace. Ça nous a bien fait rigoler !

 

Fin

 

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Irenée Vardin
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