Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:05

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 13 – Un ministre pas très clair
zoo

 

Mardi 25 mai

Louise m’a appelé la veille pour me dire qu’elle viendra ce matin de bonne heure. Je sais donc ce que je dois faire. Mais j’ai l’idée de faire d’une pierre deux coups. Réaliser le fantasme le plus secret de la bourgeoise me permettrait de gagner pas mal de sous-sous. Pourquoi me gênerais-je puisque pour elle l’argent ne semble pas compter ?

Je demande à Anne-Gaëlle de me rendre service en m’attendant en bas du studio au café du coin avec le chien. Evidemment je lui ai fait part de mes intentions.

Louise est à l’heure, elle est toujours à l’heure. On se fait la bise, elle sort son enveloppe et la pose sur le guéridon..

– Non, non, on verra ça tout à l’heure, tu auras peut-être une surprise, mais c’est une surprise à supplément !
– C’est quoi ?
– Je ne vais pas te le dire, puisque c’est une surprise. Alors maintenant tu te mets à poil et je ne veux plus t’entendre, espèce de vieille morue !

La voilà toute nue ! Procédure habituelle, collier de chien, laisse, quelques crachats pour faire bonne figure et je l’emmène dans le donjon au milieu duquel j’ai tendu une bâche en plastique.

– Allonge-toi ! J’ai une grosse envie, je me retiens depuis ce matin.

Depuis le temps qu’elle souhait que l’on recommence ce genre de choses… une expression de félicité repeint son visage ! J’aurais tout vu dans ma vie, moi !

Je m’accroupis au-dessus de son visage, lui montrant mon cul, si elle proteste je me décalerais un peu, mais elle ne bronche pas.

Je commence par pisser, voilà qui n’est pas nouveau dans nos séances, mais il fallait bien que le fasse. Puis je pousse. Je sens mon caca qui sort du cul et qui lui dégringole dessus. Ça a été assez vite, en principe, une défécation ça ne dure pas trois heures !

Je me relève et contemple le tableau. Son visage est tout pollué et elle semble empruntée, se demandant comment se débarrasser de tout ça !

– Tu te nettoieras tout à l’heure, pour l’instant tu vas me nettoyer le cul avec ta langue !

Je me remet en position et la laisse me lécher, voici une sensation bien agréable, ce soit être la première fois qu’on me fait ça, du moins dans ce genre de circonstances.

– Oh, merci Chanette, quel beau cadeau ! J’en avais tellement envie !
– Vas te rincer, la surprise va arriver ! Mais ne t’essuie pas la foufoune, si tu mouilles ce sera tant mieux.

Je demande à Anna de monter avec le clébard. J’ouvre !

La tronche de Louise.

– Je présente Anna, une copine et le chien c’est Surcouf, un chien très vicieux n’est-ce pas Anna ?
– Très, très vicieux ! Bonjour madame.
– Euh, enchantée !
– Tu sais ce qui va se passer ? Demandais-je à ma soumise.
– Euh, oui !
– Ecartez-bien les cuisses et essayez de l’attirer ! Lui dit Anna.
– Euh, viens Surcouf, viens mon chien, viens que je te caresse. Dit-elle d’une voix un peu chevrotante
– Mets ta main sur ta chatte, imbibe-la avec ton jus, puis tends la vers lui ! Explique Anna qui a toujours eu le tutoiement facile.

Le chien se pointe en remuant la queue à grande vitesse. Suivant les conseils d’Anna, Louise rapproche sa main de son intimité. Surcouf a compris et vient lécher la cramouille de la bourgeoise. Laquelle se pâme de plaisir.

– Et maintenant tu vas lui sucer la bite ! Ordonne Anna qui s’est improvisée maîtresse de cérémonie.
– J’ai jamais fait !
– On ne te demande pas de nous raconter ta vie, poufiasse ! Je vais commencer et tu vas me rejoindre.

Et là je vois ma copine préférée coucher le chien sur le flanc et lui tripoter sa bite, jusqu’à ce qu’un fourreau rougeâtre en émerge. Elle met tout ça dans sa bouche avant de la confier à Louise qui a l’air de planer complètement en léchant l’organe, les yeux clos.Chanette2713me demande ce que ça peut bien faire de sucer la bite d’un chien, j’ai failli les rejoindre mais je ne l’ai pas fait, j’aurais bien une autre occasion.

– Et maintenant dit Anna en se relevant, le chien va te prendre.
– Je ne sais pas si je suis prête à aller jusque-là !
– Ben dis donc, Chanette, elle exagère ta soumise, on lui apporte un beau cadeau et elle fait sa difficile.
– Ce n’est pas ça… balbutie Louise qui en fait ne sait pas trop quoi dire.

C’est quoi ces atermoiements, elle m’avait pourtant confié qu’elle rêvait de faire ça…Mais c’est vrai qu’entre les fantasmes et la réalité…

– Peut-être quelques coups de cravache pour la motiver ? suggère Anna
– Non, madame n’aime pas trop la douleur.
– Quelle chochotte !

Et je me souviens soudain que l’ors de la dernière séance…

Alors je prends le risque de gifler Louise.

– Louise, tu vas arrêter de faire ta jeune fille et tu vas te faire sauter par le chien.
– Oui, maîtresse !

Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se faire obéir !

Louise s’est mise en levrette, Anna a ganté les pattes avant de Surcouf et la belle bourgeoise se fait limer en cadence. Louise est rouge de confusion, elle ferme les yeux, fait s’échapper son esprit, pas longtemps, les coups de butoir du labrador la font rapidement réagie, elle la voilà qui jappe de plaisir.

– Oh oui, c’est bon ! C’est trop bon ! Aaaaah !
– Si on essayait l’autre trou ? Suggère Anna.
– Pourquoi pas ?
– T’as entendu la bourgeoise, maintenant le chien va t’enculer.

Elle ne répond pas, Anna se débrouille pour rectifier la position afin que le chien la pénètre par l’anus.

– Aaaaah ! Arrêtez, non continuez !

Bien sûr qu’il continue, la scène a quelque chose de fascinante… Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.

Voilà Anna qui se déshabille à l’arrache, elle se met en levrette juste à côté de Louise et se débrouille pour que chien vienne la couvrir, laissant par là-même la bourgeoise le cul grand ouvert.

Ça n’a pas duré bien longtemps, Anna s’est fait limer quelques minutes, puis le chien s’étant déboité, elle le couche sur le flanc.

– Viens, pétasse, on va le sucer à fond.

Complètement déchaînées, Louise et Anna sucent et lèchent le sexe de Surcouf qui émet en continue une incroyable quantité de foutre que les deux femmes gardent en bouche.

C’est fini, le chien part s’assoupir dans un coin, les deux nanas se roulent un patin.

Louise me regarde, ses yeux semblent respirer l’extase.

– Je suis vraiment une salope.. me faire monter par un chien… Voilà une expérience que je ne pourrais pas raconter à grand monde. Me confie-t-elle
– Je ne sais pas ce qui m’a pris ! Me dit Anna, je suis un peu sortie de mon rôle.
– Ne t’inquiètes pas ma bibiche.
– Je n’ai pas davantage d’argent sur moi, mais la prochaine fois qu’on se verra… Ajoute Louise
– Pas de problème.

J’ai ensuite profité du passage aux toilettes d’Anna pour brancher Louise :

– Tu sais, j’aimerais bien qu’un jour on aille au restaurant toutes les deux… en copines !
– Pourquoi pas ? Quand tu veux ? Répond Louise Manet-Carrier.
– Demain ?
– Pourquoi pas ce soir ?

Ben oui, pourquoi pas ?

Et au restau, j’ai attaqué d’emblée, si je vais dans le mur ce n’est pas si grave, Louise est de toutes façons moins accros qu’auparavant à nos séances, l’excitation de la découverte n’est plus là, je l’ai surprise la dernière fois, mais je ne pourrais pas la surprendre à chaque fois. En revanche des liens de sympathie ont fini par se créer. Mais la sympathie ne rend pas accro ! Elle finira par se lasser et ne plus venir me voir, je le sais, c’est la vie alors si je la brusque, ça ne fera qu’avancer les choses, je m’en remettrai.

– Je n’osais pas t’en parler, parce que ça peut-être gênant mais ton mari, il continue de me harceler. Ça devient pénible !
– Il t’as fait quoi ?
– Il m’a d’abord envoyé un détective privé, un toquard visqueux, qui voulait savoir si j’avais des caméras. Il s’y est pris comme un manche et a fini par me demander l’autorisation de tester la présence de caméras…
– Ça se teste ?
– Faut croire ! Evidemment il est reparti bredouille, mais ça m’a énervé, je pensais qu’il me ficherait la paix… Penses-tu ! Tu sais ce qu’il a fait, il m’a envoyé un faux client, un espèce de playboy qui devait me tirer les vers du nez sur l’oreiller..
– Non ?
– Si ! Manque de pot, déjà ce n’était pas mon genre de mec et ensuite, ton mari a oublié de lui dire que je ne faisais que de la domination, du coup le mec a été complètement déstabilisé… et mauvais comédien en plus, j’ai fait ce qu’il fallait pour qu’il me lâche le morceau…
– Mais comment tu as su que c’était mon mari qui te l’envoyait
– Son objectif était de savoir si j’avais déjà utilisé des caméras. Je sais bien qu’il y a parfois des coïncidences, mais là c’est un peu gros.

Louise se prend la tête dans les mains, elle semble méditer.

– Là comme ça, je ne vois pas bien comment l’empêcher de continuer ce genre de connerie, faut que je réfléchisse.
– Il a toujours été comme ça ton mari ?
– Disons qu’il a toujours eu un côté un peu bizarre.
– Vous êtes ensemble depuis longtemps ?
– Bientôt quatre ans. Je ne vais pas te raconter ma vie mais j’ai fait un peu de cinéma, Lilou Vanier, ça ne te dit rien évidemment !
– Non !
– Tu chercheras sur Internet, il y a trois ou quatre photos, j’ai fait un peu de cinoche étant jeune, pas des grands rôles, puis un diplomate s’est intéressé à moi, on s’est marié, j’ai pas mal bourlingué à travers le monde, puis je suis tombée sur un émir, j’ai divorcé, le gars était amoureux fou de moi, il m’a légué tout son fric, puis il est mort. Et un jour à un cocktail, je suis tombé sur Paulo…
– Paulo ?
– Oui Charles-Paul, en fait il s’appelle Paul, Charles c’est son deuxième prénom mais Charles-Paul, ça fait classe sur une carte de visite. C’est comme Manet-Carrier. Carrier c’est moi, Lui il s’appelle Manet, mais c’est même pas son vrai nom, c’est celui de sa mère. Tu sais ce que c’est son vrai nom, je vais te faire rire ?
– Dis !
– Tocquard !

Je me marre, mais ça devient Intéressant !

– J’en étais où ?
– Tu as rencontré Paul.
– Oui ! Et ça a été le coup de foudre. Faut dire qu’il est tellement beau ! Alors je me suis laissé draguer, on a couché et on s’est marié. J’ai eu un moment de lucidité, et j’ai exigé que l’on établisse un contrat de mariage. Il n’a fait aucune objection et j’ai trouvé ça magnifique.
– Et les bizarreries ?
– Tu sais personne n’est parfait, je ne le suis pas et lui non plus. Les premiers temps il était aux petits soins pour moi, puis j’ai compris que c’était un cavaleur invétéré. Mais je ne voulais pas le perdre. Alors je lui a proposé un deal, je lui ai dit qu’il pouvait coucher avec qui il voulait, mais que je ne voulais pas qu’il me quitte et que je me réservais le droit d’être aussi infidèle que lui. Il a été d’accord tout de suite.
– Mais avec toi il est comment ?
– Après cette mise au point on a essayé de sauver les apparences, de vivre quand même comme un couple classique, mais les rapports sexuels se sont espacés, et maintenant il n’y en a plus du tout. On vit l’un à côté de l’autre, je ne m’occupe pas de ses affaires, il n’est pas censé s’occuper des miennes, je ne lis pas son courrier et il ne lit pas le mien. Un drôle de couple, tu vois !
– Tu n’as pas eu envie de le quitter..
– Non, je l’aime de trop, malgré ses défauts. Tu sais il lui arrive de me battre, je m’en fous, je le laisse faire et je pardonne… du moins la plupart du temps. Mais je ne parle que de moi, si tu me parlais de ta vie à ton tour ?

Et merde ! Ça commençais pourtant bien, mais là je vais être obligé de me laisser aller aux confidences. Quand on joue un jeu il faut bien y jouer complétement. Alors je lui ai raconté un bout de ma vie, comme je suis entrée dans la prostitution, sur l’air de « Pute un jour, pute toujours », de mes premières passes tarifées sur la côte d’Azur en compagnie de Clara (voir Chanette à St Tropez). Je lui raconte des tas d’anecdotes, c’est qu’en vingt ans de tapin, j’en ai des bonnes à raconter, et encore je ne lui dis pas tout ! Mais ça l’intéresse, le courant passe bien, on rigole, elle picole pas mal. Mais je finis par reprendre la main :

– Il faisait quoi ton mari avant d’être ministre ?
– Ii était assistant parlementaire.
– Ah ! C’est un métier ça ?
– Il paraît ! S’amuse-t-elle. Et avant il était directeur financier chez les pâtes Buitoni, mais la boite s’est délocalisée, il a été licencié.
– Beau comme il est, il doit avoir des tas d’amis…
– Penses-tu, ses amis, s’il en a, je ne les vois jamais, surtout depuis qu’on a établi de nouvelles bases. On ne reçoit pratiquement personne, idem pour les invitations, de toutes façons, il n’a jamais aimé les mondanités, on ne fait que l’obligatoire, quand on est ministre on ne peut pas tout refuser.
– Mais c’est vrai qu’il est beau, qu’est-ce que ça devait être quand il était jeune.
– T’as une photo de lui ? S’étonne d’elle.
– Oui, sur un dépliant du ministère…
– T’as eu ça comment ?

Je suis donc obligé de lui expliquer, ce qui va encore me détourner de ma série de questions insidieuses

– Le copain de la secrétaire de ton mari est venu me voir pour me proposer ses services. Comme j’étais sceptique, il m’a apporté ce dépliant
– Ses services ? Mais comment il a su…
– Une indiscrétion. Ton mari t’a fait suivre par son homme de main qui m’a donc localisé et quand il a fait son rapport la secrétaire à tout entendu.
– Quelle salade !
– Donc le copain de la secrétaire m’a dit que si le ministre manigançait quelque chose à mon encontre, il pourrait le savoir… enfin bref…
– Tu devrais te méfier de ces gens-là !
– Oh, je suis sur mes gardes ! Je disais ton mari, il devait être canon quand il était plus jeune…
– J’en sais rien, j’ai pas de photos !
– Ah bon ?
– Oui ! Il lui est arrivé un truc horrible, il me l’a raconté une fois en me disant qu’il était normal que je le sache, mais qu’il ne voulait plus jamais qu’on en parle…

Oh que ça devient intéressant !

– T’as pas le droit d’en parler, alors ?
– Il fêtait son trentième anniversaire dans son pavillon, il avait invité ses parents, ses deux sœurs et leur maris, les gosses aussi. Et tout à brulé. Il n’est rien resté de la baraque et ils sont tous morts. Après un événement comme ça on peut comprendre qu’il soit un peu bizarre de temps en temps !
– Mais lui, il s’en est sorti comment ?
– Il n’était pas là quand l’incendie s’est déclaré.
– Il n’était pas présent chez lui le jour de son anniversaire ?
– Je m’explique mal, il devait aller chercher sa grand-mère à la gare de Montmorency, mais son train avait du retard, il a poireauté et quand il l’a récupéré la maison était en feu… Et la tragédie ne s’arrête pas là !
– Ah !
– La grand-mère n’a pas supporté le choc, elle a fait une crise cardiaque dans la foulée.
– Eh bien !
– Oui, on parle d’autre chose ?

O.K. Je ne vais pas continuer à l’asticoter, ça risquerait de paraître louche à la longue. J’ai appris plein de chose, j’espère que Remiremont va pouvoir creuser tout ça.

Mercredi 26 mai

Avant d’entamer ma journée, j’ai rendez-vous au café du coin avec mon détective préféré.

– On nage dans le brouillard ! Commence Didier Remiremont. Pas de Manet-Carrier dans les anciens élèves du Lycée Henri IV. Idem pour HEC…
– Pas étonnant, il ne s’appelle pas Manet-Carrier, mais Paul Tocquard
– Non !
– Si !
– Bon, je vais reprendre mes vérifs… Sinon Tanya a commencé à faire le tour des grosses boites d’agro-alimentaire, évidemment elle n’a rien trouvé, elle va recommencer avec son autre identité…
– Il travaillait chez Buitoni comme directeur commercial.
– Super, on va avancer ! Tas appris autre chose ?
– Oui, son pavillon a brulé le jour de son anniversaire et toute sa famille a succombé.
– Et il en a réchappé par miracle ?

Je lui raconte.

– Ça sent la fable !
– Un peu, oui !
– Je te rappelle dès que j’ai du nouveau, mais maintenant il va falloir que je me débrouille tout seul, on va laisser la Louise tranquille, tu la questionneras que si on est bloqué…

Et le soir il m’informait par téléphone de ses investigations :

– De mieux en mieux : Aucun Paul Tocquard chez les anciens élèves du Lycée Henri IV. Idem pour HEC… et tu ne sais pas la meilleure ?
– Ben non !
– Le ministre a aujourd’hui 40 ans. La société Buitoni France n’existe plus depuis 1998. Je me demande comment il pouvait être directeur financier ou fondé de pouvoir à 18 ans !. Et ce n’est pas fini…
– L’incendie n’existe pas ?
– Bingo, aucun incendie de cette gravité à cette date-là, ni dans les quinze jours précédents, ni dans les quinze jours suivants. De plus il est inconnu à Montmorency, à moins qu’il ne soit que locataire… mais ce n’est sans doute pas la peine que je vérifie, ce mec ment sur toute la ligne.
– T’es bloqué alors ?
– Oui, mais je trouverais, je n’aime pas rester sur un échec. Pour le moment je n’ai pas d’idée, mais ça viendra. Je te laisse ! Bonne soirée !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 09:56

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 12 – Hubert et Nœud-Pap
Anna

 

Vendredi 21 mai

Tanya m’avait prévenu qu’elle viendrait me chercher plus tôt que d’habitude car elle doit partir à Lyon. Pas bien grave, cela me permettra de faire un peu de ménage dans le studio.

– Et ce soir, me dit-elle, je vais rentrer un peu tard, attend moi vers 20 heures.

Par précaution Brunet alias Adam-Claude s’est installé dans un bistrot proche de mon studio, au cas où le ministre vérifierait sa géolocalisation.

Et précis comme un coucou suisse, le ministre téléphone à 9 heures pile.

– Bonjour, on peut parler ? Vous êtes où ?
– Dans un bistrot.
– Vous avez eu les renseignements.?
– Oui ! On fait comment, vous voulez un compte rendu détaillé, parce qu’elle m’en a dit des choses…
– Est-ce qu’elle utilise des caméras ?
– Elle m’a assuré que non !
– Elle ment ! Et sa sécurité alors ?
– Elle m’a répondu « qu’en cas de mauvais coup, la caméra ne la sauvera pas »
– Elle avait l’air sincère ?
– Oui, quand j’ai abordé le sujet des caméras, elle avait vraiment l’air très sûre d’elle.
– Ouais. Vous l’avez cuisiné sur ses clients connus.
– Elle m’a dit qu’elle ne connaissait que ceux qu’elle avait reconnu à la télé.
– Et les femmes ?
– De rares clientes, elle m’a dit.
– Ce n’est pas ça la question, est-ce qu’elle a reconnu quelqu’un dans ses clientes femmes.
– Elle m’a dit non. Elle m’a même dit qu’elle avait une cliente en ce moment mais qu’elle se foutait de savoir qui c’était.
– Bon, eh bien je vais faire avec tout ça !
– Ma mission est finie, alors ?
– Ben oui qu’est-ce que vous voulez que je vous demande de plus. Si vous voulez la revoir, vous paierez vos séances tout seul. Bon, on ne se connait plus, on ne s’est jamais parlé. Salut !
– Au revoir, monsieur ! Répondit Brunet, mais le ministre avait déjà raccroché.

Il téléphone comme convenu à Remiremont.

– Ça n’a même pas duré cinq minutes ! En fait il vouait savoir si Chanette utilisait ou avait utilisé des caméras.
– C’est tout ? Demande le détective
– Oui ! En fait j’ai l’impression qu’il cherchait les traces d’une femme qui fréquenterait le studio de Chanette.
– Vous allez le revoir, « Moustache » ?
– A priori, non, il m’a dit que ma mission était terminée, je suis soulagé, vous savez !
– Je m’en doute bien !
– O.K. Donc normalement pour moi aussi l’affaire est terminée. Vous allez pouvoir déstresser !
– Et comment, donc !

Remiremont m’a téléphoné dans la foulée, pour me confirmer la bonne nouvelle.

– …et d’accord pour l’apéro lundi soir rue des Saulniers ! Conclue-t-il.

Et le téléphone sonne de nouveau, cette fois c’est Brunet.

– Ah, j’étais inquiet, ça ne répondait pas…
– J’étais en communication !
– Je voulais vous dire que ça s’est très bien passé, mais je voudrais vous voir, oh pas longtemps, juste un quart d’heure.
– Je vous rappelle !

Je me méfie, l’hypothèse selon laquelle, il reviendrait pour me faire la fête après avoir raconté des conneries à Remiremont ne peut être exclue.

J’appelle Didier

– Comment ça il veut te voir ? Le téléphone ça ne suffisait pas, bizarre cette affaire, j’espère qu’il n’est pas en train de nous la faire à l’envers ! Les filles sont à Lyon pour la journée et moi j’ai un gros rendez-vous, envoie le chier.
– Non, je n’ai pas envie de faire ça, et puis s’il a de mauvaises intentions ça ne servira à rien.
– Dis-lui que tu es surbookée et que tu te feras une joie de le recevoir lundi à 11 heures et je viendrais avec Tanya.
– D’accord.

J’ai dit d’accord, mais je le regrette, j’en ai marre de toutes ces angoisses, je veux que la situation soit définitivement décantée. J’ai alors l’idée d’appeler Hubert. Il est tout content de venir m’aider et me dit qu’il peut être là à 11 heures. Je rappelle le gigolo et lui donne rendez-vous à 11 heures 30.

Il va falloir que je rétribue Hubert, il a cru qu’il m’avait sauvé la vie, il ne pouvait pas savoir la vérité, moi non plus d’ailleurs.

Et à 11 heures 30, Brunet sonne. Il a un énorme bouquet de fleurs dans les bras. Hubert ouvre, peu rassuré, ma bombe de lacrymo dans sa main cachée dans le dos.

Je me retrouve avec son gros bouquet dans les bras, je le pose sur la table.

– Je voulais… Je voulais… Cette fois c’est fini, je ne voulais pas vous quitter comme ça.

Le voilà qui m’étreint, et qui chiale comme un gosse, c’en est touchant.

– On se calme !
– Je suis si content que ce soit terminé comme ça, je voulais juste vous le dire !
– Je comprends ! Répondis-je histoire de dire quelque chose.
– Je m’en veux de vous avoir effrayé…
– Je m’en remettrai.
– Je peux vous embrasser ? Et après je vous laisse.
– Mais bien sûr !

Et Adam-Claude est sorti de ma vie.

Me voilà seul avec Hubert, comme je l’ai dit je me dois de le récompenser, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il faudrait que je lui donne.

– Bon, j’espère que cette fois ce connard de ministre ne va plus me pourrir la vie.
– De toute façon, Fiona essaiera de le surveiller.
– Tu as été super dans cette affaire, ça mérite une récompense.
– Je ne l’ai pas fait pour ça…

C’est ce qu’on dis toujours dans ces cas-là lorsqu’on est bien élevé.

– C’est une question de principe et de politesse, qu’est ce qui te ferais plaisir ?
– Non, non rien, juste un dédommagement pour mes faux frais ?

Ses faux frais ? Quels faux frais ?

– Et ça fait combien ?
– 200 balles !

A tous les coups, il m’aurait bien demandé plus, mais il n’a pas osé.

– Ecoute, je vais te donner 300, pas maintenant, je ne les ai pas sur moi, mais je les aurais tout à l’heure. Et en plus je t’offre une séance gratuite.
– Là maintenant ?
– Si tu veux je n’ai pas beaucoup de rendez-vous aujourd’hui, à moins que je te fasse quelque chose de très spécial.
– C’est-à-dire ?
– J’ai un client très sympa qui va venir en milieu d’après-midi.
– Je ne veux pas…
– T’as pas confiance en moi ?
– Si, si, mais…
– Mais quoi ? T’as bien aimé l’autre fois quand tu t’es fait sucer par Marguerite.
– C’était un coup de folie.
– Heureusement qu’on a des coups de folie, sinon la vie serait bien triste
– C’était un travesti, ce n’est pas comme si j’avais fait ça avec un vrai mec.
– Une bite, c’est une bite quand tu l’auras dans la bouche tu ne verras pas la différence.
– C’est vite dit !
– Ecoute, passe à 15 h 30, on verra bien, de toute façon je ne vais pas te forcer à faire quelque chose qui ne te branche pas

Il est revenu, à à l’heure.

Je le fais se déshabiller et après lui avoir passé un collier de chien munie de sa laisse, je le conduis dans le donjon dans lequel Nœud-Pap est attaché à poil sur une croix de Saint-André.

– Voilà, on dit bonjour au monsieur !
– Bonjour Monsieur ! Murmure Hubert, peu motivé pour le moment.
– Bonjour ! Répond Nœud-pap qui se voit déjà avec la bite d’Hubert dans la bouche.
– Allez, approche-toi de lui !

Et je conduis Hubert devant Nœud-pap.

– Regarde sa bite, dis-moi comment tu la trouves ?
– Je ne sais pas quoi dire !
– Je vais t’aider, alors.

Je tortille sans ménagement les tétons de mon soumis préféré, qui du coup se met à bander comme un jeune homme.

– C’est mieux comme ça ? Non ?
– Oui bien sûr !
– Tu la trouves comment alors ?
– C’est une belle bite !
– Ben suce là !
– Ah, non ?
– Elle va pas te manger, ce n’est qu’une bite !
– Je ne suis pas pédé !
– On ne te demande pas de devenir pédé, on te suggère simplement de mettre ce bel organe que tu as trouvé joli, dans ta bouche.
– Non !
– Tu as tort, je t’aurais donné un Bounty.

La vielle méthode consistant à dire n’importe quoi pour déstabiliser.

– Caresse-la au moins ! Insistais-je.

Alors, il ose toucher ! Juste un instant.

– C’est doux, n’est-ce pas ?
– Euh…
– Je n’ai pas dit de la lâcher ! Branle-le un peu !
– Mais enfin, vous me faites faire de ces trucs !
– Ben quoi, on s’amuse ! Tu ne vas pas me dire que tu n’aimes pas jouer !
– Juste un peu, alors.

Il reprend la bite de Nœud-Pap dans la main et la branlotte un petit peu. Je passe derrière lui et lui tord les tétons histoire de l’encourager et d’accroitre son excitation.

– Et maintenant tu vas lui faire un bisous sur le gland, juste un petit bisou du bout des lèvres.
– Non !
– Je vais chercher la cravache alors, ça va te motiver.
– C’est ça, motivez-moi.

Impertinent en plus !

Je le fais appuyer contre le chevalet afin qu’il me présente ses fesses et je tape en cadence et lui zèbre le cul. Il rouspète, normal, ça fait mal, mais il encaisse. J’arrête ma flagellation au bout de quelques courtes minutes.

Chanette2712– Et maintenant tu vas être un gentil garçon, et tu vas lui sucer la bite ! Et après comme récompense je lui demanderai de t’enculer.
– Quoi ?
– Il y a un problème ?
– Mais je suis pas pédé !
– Tu me l’as déjà dit ! T’as aimé l’autre fois quand je t’ai foutu un gode dans le cul, alors sache qu’une vraie bite c’est bien mieux, c’est vivant, c’est chaud.
– Humm…
– Et en récompense, tu pourras décharger sur ma jolie poitrine…
– Si vous pouviez me sucer…
– Tu sais bien que je ne suce pas !

(oh, la menteuse !)

– Juste un peu !

Et puis je me suis dit que je lui devais bien ça ! Alors je lui en fait la promesse. Du coup il s’est précipité sur la bite de Nœud-pap et l’a embouché. Un spectacle qui fait plaisir à voir, il est comme un gosse qui découvre une nouvelle pâtisserie.

Je finis par lui dire d’arrêter, et je l’emmène sur le chevalet, je lui immobilise les bras et laisse ses jambes pendantes et écartées. Je lui tartine le trou du cul, je le doigte un peu, Puis je libère Nœud-Pap et l’encapote afin qu’il vienne sodomiser Hubert.

Celui-ci après avoir grogné dans les premiers minutes, pousse de « Hi » et des « Han » de satisfaction. J’arrête les frais au bout de cinq minutes ne souhaitant pas que Nœud-pap qui me paie toujours grassement jouisse si vite.

A présent je vais faire plaisir à tout le monde ! Après tout je suis aussi là pour ça, non ?

– Nœud-Pap va te sucer un peu et après je prendrais le relais.

Hé oui, c’est ça son truc à Nœud-Pap, c’est de sucer des bites, je ne vais pas lui en priver. Il se régale donc de la bite d’Hubert puis me la confie.

Je pompe à fond le père Hubert, utilisant toute ma technique dont je ne me sers pourtant que très peu. Mais ma petite langue n’a rien oublié, titillement du gland, léchage de la verge, allers et retour à pleine bouche et même gobage des testicules.

Quelques soubresauts. Ce gros cochon me jute dans la bouche, il se recule avec un air ravi. Je dégage mes seins et y étale le sperme que je viens de recracher.

– Merci Chanette, c’était très bien !
– T’es un enculé maintenant !
– Ben oui ! Qui aurait cru ça !

Il est parti, bisous, bisous.

Je vais maintenant m’occuper de Nœud-pap, ce qui ne sera pas une corvée,

– Tu as vu comme je l’ai bien sucé l’autre soumis ! Je suis sûr que tu aimerais bien que je te fasse la même chose ?
– Oui, maîtresse !

Ben oui, il ne va pas dire non, il a d’ailleurs bénéficié au moins une fois de cette gâterie. (voir Chanette 22 – soirées bunga-bunga) Et aujourd’hui vu les circonstances je me sens moralement obligé de le faire.

– C’est une faveur, ne t’attend pas à ce que je te le fasse à chaque fois !
– Je sais maîtresse ! Vous êtes une bonne maîtresse !

Bien sûr que je suis une bonne maîtresse !

Le soir, je suis rentrée chez moi, estimant que les risques n’existaient plus, et puis je ne vais pas non plus rester planquée toute ma vie sous prétexte qu’un sous-ministre a besoin d’un examen psychiatrique !

J’ai donc envoyé un message à Tanya.

– Tout va bien ! Brunet est passé me raconter, tout s’est bien passé, fin de l’affaire. Pas la peine de venir me chercher, ce soir je rentre chez moi. Bisous et encore merci pour tout. PS : Si Didier en est d’accord on peut se tous se retrouver à mon studio lundi à 18 heures pour boire un pot…

Et j’étais toute contente de retrouver mon chat !

Et c’est comme ça que se termine l’histoire ? Ben non, pas tout à fait…

Lundi 24 mai

A 18 heures nous avons trinqué dans la bonne humeur et après quelques plaisanteries et banalités d’usage, Didier Remiremont m’a tenu un fort étrange discours :

– J’ai un peu réfléchi à cette affaire, elle est apparemment terminée…
– Comment ça « apparemment » ?
– Je m’explique : D’une part ce mec est du genre à ne pas lâcher une affaire, il vit dans un monde où il n’admet pas autre chose que ce qu’il croit être sa vérité…
– Hein ?
– Pour les caméras, il commence par envoyer un barbouze, ça aurait pu s’arrêter là s’il avait été un peu intelligent, non il a fallu qu’il m’embauche pour enquêter, et encore une fois ça ne lui a pas suffi, il a fallu qu’il nous sorte un espion-coucheur…
– Qui n’a jamais couché !
– Non, mais c’était bien sa mission. Alors qu’est-ce qu’il va nous trouver d’autre le ministre ?
– T’es rassurant, toi !
– Deuxième façon d’aborder le problème, c’est de se demander pourquoi il s’agite autant ? On a compris qu’il s’agissait de sa bourgeoise. Or ce n’est pas une histoire de cul; d’après ce que tu nous en a dit, Chanette, il s’agit d’un couple libre, il faudra d’ailleurs creuser cette affaire.
– Mais creuser pourquoi ? Tu as vraiment peur qu’il…
– Sa femme, personne ne la connait, c’est une bourgeoise lambda. Alors pourquoi le ministre s’inquiéterait de savoir si des photos d’elle à poil pourrait se balader sur Internet ?

Un ange passe, on en profite pour grignoter les petits fours que je suis allé acheter.

– Super bon, ces petits fours, ils viennent d’où ?
– D’en bas, c’est une excellente pâtisserie !
– Donc trois hypothèses me sont venues à l’esprit ! Reprend le détective. La première : La dame a un passé trouble, très trouble même, et le ministre craint qu’une vieille histoire refasse surface. A creuser, mais je n’y crois pas trop. La deuxième, elle est toute simple, le ministre estime qu’une publication des photos de sa femme dans des poses compromettantes pourrait mettre en péril sa carrière de ministre. Si c’est ça il est vraiment con, il y a eu une histoire comme ça avec la femme de Pompidou quand il était premier ministre. Il a fait dire partout que c’était un sosie et ça n’a pas nui à sa carrière, il s’est même fait élire président de la République !. Non ce que je crois c’est que si les photos de madame apparaissait, il craint que la presse fouille-merde viennent éplucher la vie du couple et y trouve des choses que les lecteurs aiment bien lire.
– Conclusion ?
– Moi je pense qu’il faut en apprendre plus. En trouvant ses motivations, on éliminera définitivement le danger que ce gars représente. Je peux m’investir dans ce genre d’enquête, d’ailleurs j’adore ça ! Seulement il y a un petit hic !
– Oui ?
– Le hic, c’est que ça un prix. Pour l’affaire Brunet, je t’ai aidé gratuitement…
– Oui, j’ai compris, je te fais confiance, je sais que si tu as des craintes, c’est qu’elles sont justifiées. Donc vas-y je te paierai, mais il faut fixer des limites, je ne vais pas me ruiner, non plus !
– Ce sera au tarif d’amis. Et j’essaie de boucler ça sur un mois. Mais c’est toi qui va amorcer l’enquête !
– Moi ?
– Ben oui tu dois la revoir, sa bourgeoise ?
– J’ai rendez-vous demain !
– Elle parle facilement ?
– Ça lui arrive, oui !
– Alors débrouille-toi pour la faire parler ? Quand a-t-elle connu son mari, dans quelles circonstances, est-ce qu’il parle de son passé ? Tout ça !
– Je vais noter…
– Je t’ai photocopié la plaquette du ministère, tiens lit juste le début.

« Charles-Paul Manet-Carrier, secrétaire d’état auprès du ministre de l’industrie, chargé des capacités. logistiques environnementales…. Après de brillantes études au Lycée Henri IV de Paris, il intègre l’école des Hautes Etudes Commerciale et obtient son diplôme. Il est ensuite sollicité pour devenir fondé de pouvoir au sein d’une important société agro-alimentaire. Entré en politique, il se fait rapidement remarquer par ses qualités d’organisateur et devient rapidement l’un des vice-présidents du Parti du Centre… »

– J’aimerais bien savoir ce qu’est cette société agro-alimentaire ? Tu lui demanderas !
– J’aborde comment le problème ?
– Tu y vas carrément, tu lui dis que le ministre continue à te faire chier. Tu lui expliques qu’il t’as envoyé un détective privé complètement nul et un gigolo idiot. Tu sauras faire ?
– Je crois bien !
– Allez on se reboit un petit verre !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 09:54

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 11 – Saucisses et jeu de rôle

FLL flag

Samedi 15 mai

Manet Carrier piaffe d’impatience et téléphone à Gilles Brunet alias Adam-Claude.

– Alors, vous en êtes où ?
– Ça mord, ça mord, je pense qu’au bout de deux séances la semaine prochaine le fruit sera mûr.
– Je compte sur vous, mon vieux, essayez d’accélérer les choses. Vous savez séduire une femme, non ?
– Je pense pouvoir me débrouiller…
– Bien, je vais vous faire porter une enveloppe pour couvrir les deux séances que vous évoquez… Ah demain, c’est samedi, je n’aurais pas de porteur. Comment faire ? Indiquez-moi votre adresse, je glisserais ça dans votre boite aux lettres.
– Certainement pas !
– Certainement pas quoi ?
– Je ne vous donne pas mon adresse.
– Vous craignez quoi ? Arrêtez la parano, mon vieux..
– Je ne vous donne jamais mon adresse et ce n’est pas négociable.
– Je fais comment pour vous porter l’argent ?
– Portez le moi vous-même par exemple au métro Cité…
– Impossible, je dois partir en province.
– Vous devez partir en province, mais vous étiez prêt à venir à mon adresse.
– Ecoutez Adam-Claude, ça suffit maintenant, je ne vous dois aucune explication. Il serait très dommageable que nous n’allions pas au bout de cette mission…

Et là le gigolo prend peur, et se souvient des recommandations du Remiremont. La dernière chose à faire serait de se fâcher avec son commanditaire… alors la queue basse il propose ceci :

– Je vais avancer l’argent, vous me le ferez porter mardi.
– Eh bien voilà ! Je vous rappelle mardi matin.

Gilles Brunet balise, il tente de joindre Remiremont qui est occupé, puis se décide à appeler Tanya.

– Vous avez agi comme il le fallait ! Le rassure-t-elle. Ne vous inquiétez pas dans huit jours on y verra plus clair.
– Je pense à un truc ! On va me remettre une enveloppe mardi, vous n’aurez qu’à rester dans le coin et vous verrez qu’il n’y pas grand-chose dedans, il y a aura juste 1 200 euros.
– On n’en reparlera lundi, puisque je serais chez Chanette. Bon week-end !

– Il est con, me dira plus tard, Tanya, admettons qu’il soit réellement un tueur, rien de plus facile de mettre en scène une remise d’enveloppe bidon…

Tanya est très rassurante.

Lundi 17 mai.

Tanya est venue me chercher à la maison avec sa moto et j’ai embarqué un grand sac avec des affaires pour une semaine. Ce soir, quand je sortirai du studio, elle m’accompagnera chez Anna-Gaëlle.

Brunet alias Adam-Claude est mon premier client, un faux client ou plutôt un vrai faux client puisque l’heure est payée, Tanya continue son rôle d’ange gardien. J’ai laissé cette dernière diriger la conversation, mais on n’a pas appris grand-chose, mais ce qui est évident c’est que ce mec est mort de trouille, j’espère qu’il va tenir jusqu’au bout.

J’ai mangé sur le pouce. A 14 heures autre paire de manches, je reçois Louise, la femme du ministre. Au début je la voyais toutes les semaines, en ce moment elle se fait un peu plus rare, c’est la vie !

– Ah, te voilà, pétasse ! Lui dis-je en la toisant dès son arrivée.
– Et oui la pétasse est là, et elle a très envie de faire humilier par une pute.
– Non mais dis donc !

Et je lui balance une gifle, j’ai fait ça instinctivement, oubliant qu’elle ne souhaitait aucune violence physique.

– Oh, pardon, je ne voulais pas…
– Ce n’est pas grave, je me déshabille. J’espère que tu vas me gâter !
– Mais Louise, si tu veux que je te gâte comme tu le souhaites, il faut venir le matin.
– J’ai du mal à me réveiller de bonne heure !
– Comme ça tu fais la feignasse dans ton lit, à ce régime-là tu vas faire du lard, déjà que tu ressembles à une grosse vache !
– Oh, oui, insulte-moi ! Ça m’excite..

Je prends mon tube de rouge à lèvres, du rouge à lèvres bien ordinaire, pas celui qui orne mes jolies lèvres purpurines ! (Ben quoi ?) et je lui écris quelques mots doux : « Morue » sur le front, « Grosse vache » sur les nichons.

Je lui tâte la minouche, elle mouille déjà, cette cochonne !

Mais je t’ai apporté quelque chose qui devrait te plaire. Ne bouge pas, je reviens tout de suite..

Je reviens, elle ne voit pas ce que je suis allé chercher, caché dans ma main.

– Qu’est-ce que tu fais debout ? Les morues, je les veux à genoux !
– Je voudrais te dire quelque chose ?
– Et tu crois que je vais t’autoriser à me raconter des choses ? C’est chaque chose en son temps, en ce moment tu n’es rien du tout, juste une esclave de merde !
– Grosse pute, tu ne vaux pas mieux que moi !

De quoi ? A quoi elle joue ? Elle pète les plombs ou quoi ? Et puis tout d’un coup je crois comprendre, j’espère simplement que je ne me plante pas !

– Tu reveux une baffe ? C’est ça !

Elle ne répond pas, mais elle ne proteste pas non plus, alors j’y vais. En pleine poire !

– Merci maîtresse !
– C’est nouveau…
– On en parlera après, mais maintenant je veux bien que tu me fasses un peu mal.
– Comme ça ? La narguais-je en lui serrant les bouts de ses seins. Du coup je fais tomber ce que j’avais dans la main gauche.
– Ah ! Aaaa !
– Ça te fais mal, hein, saloperie ?

Je ramasse ce qui est à terre.

– Voilà, ce matin, j’ai oublié de m’essuyer le cul, du coup j’ai sali ma petite culotte. Tu vas la lécher !

Elle s’empare de ma culotte et la presse contre sa poitrine comme s’il s’agissait du Saint-Graal, puis elle la porte à sa bouche et lèche les traces marrons.

– Oh, quel beau cadeau ! Merci, maîtresse.
– Tu veux la garder en souvenir, la culotte !
– Oh, oui, ça me ferait plaisir !
– Alors garde-la, mais en attendant ouvre bien la bouche !

Je lui crache plusieurs fois dedans, ça fait toujours son petit effet.

– Je t’aurais bien fait lécher mon trou du cul, mais tu serais déçu, il est tout propre, un esclave me l’a parfaitement nettoyé ce matin !
– Le veinard !
– Mais comme c’est mon jour de bonté, j’ai un autre cadeau pour toi.

J’avise une gamelle pour chien dans un coin du donjon, puis je vais dans la kitchenette et reviens avec un tupperware. La tronche qu’elle fait !

J’ouvre la boiboite. Elle contient quatre belles saucisses de Frankfort que j’ai fait cuire ce matin. Elle ne comprend toujours pas.

Je me tourne, j’exhibe mes fesses, et m’introduis l’une des saucisses dans l’anus. Complètement !
Et pour faire bonne mesure, j’en introduit une autre dans son gentil petit cul

chanette2711– Oh ! Oui, encule-moi avec la saucisse ! Je ne suis qu’une enculée !
– C’est rien de le dire !

J’attends un peu. Drôle d’impression quand même puisque la saucisse ne demande qu’à s’éjecter. J’ai néanmoins le temps de passer un collier de chien muni d’une laisse au cou de la bourgeoise. Puis je me positionne au-dessus de la gamelle et je chie la saucisse, je vérifie son état, elle est polluée d’un peu de matière, ça tombe bien c’était le but de l’opération. Et comme cette petite fantaisie m’a provoqué une petite envie de pipi, je noie la pauvre saucisse avec mon urine.

– Allez, la salope, le nez dans la gamelle et tu bouffe tout ça ! Et interdit de te servir de tes mains.

Je mentirais en disant qu’elle n’a pas hésité un tout petit peu, mais elle a tout mangé et elle a lapé la moitié du pipi. Pendant ce temps là, je lui maintien la saucisse qu’elle a dans le cul afin qu’elle ne tombe pas ! Louise redresse sa tête me regarde avec des yeux extatiques.

Maintenant, chie celle que tu as dans le cul et bouffe-là.

Complétement dans son trip, Louise sort la saucisse et la regarde. Je pensais qu’elle allait la bouffer comme je lu lui avais ordonnée, mais non, elle est tellement vicieuse qu’elle la lèche et, qu’elle la suce préalablement.

Je m’introduis alors la troisième saucisse, mais cette fois, pas entièrement, je laisse dépasser un petit bout.

– Bon je vois que t’es régalé, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, cette fois, tu vas déguster la saucisse à la source.

J’ai présumé de mes possibilité, je voulais faire ressortir la saucisse progressivement, mais elle n’a pas voulu rester en place, et après que ma soumise en ait grignoté l’extrémité, elle s’est éjectée sur le plancher.

Louise s’est demandé ce qu’elle devait faire, et comme je n’ai rien dit, je l’ai laissé ramasser la saucisse et la bouffer.

– Ben voilà, ma soumise est contente ?
– C’était super !

On s’embrasse chastement mais tendrement ! Elle est belle ma bourgeoise, vivement qu’on puisse baiser un jour « classiquement ».

Il me reste une saucisse, je vais la garder pour moi…

A 18 heures Tanya est venue me récupérer en moto et m’a accompagné chez Anna-Gaëlle.

Celle-ci m’a servi un grande assiette de spaghettis bolognaises, je croyais ne pas avoir faim, mais parfois l’appétit vient en mangeant. En revanche j’ai repoussé ses approches sexuelles, je n’ai pas la tête à ça ! Elle n’a pas insisté.

Jeudi 20 mai

Je n’ai pas pris de rendez-vous ce jour, je suis anxieuse. Je veux absolument savoir ce que le ministre et le gigolo vont se dire après notre séance bidon. Je m’en serais d’ailleurs bien passé, puisque ça ne sert à rien, mais Adam-Claude m’a expliqué qu’il était peut-être suivi et qu’il voudrait mieux… bref vous avez compris…

Tanya lui fait répéter ce qu’il devra dire au ministre quand celui-ci le contactera. Apparemment il a bien appris sa leçon.

Charles-Paul Manet-Carrier sait que Adam-Claude quittera mon studio à midi. Piaffant d’impatience et incapable d’attendre davantage. Il téléphone à midi quinze.

– Alors, mon cher Adam-Claude, le fruit est-il mûr ?
– Au-delà de mes espérances, elle devenue accro, nous avons fait l’amour non pas comme une prostituée avec son client mais comme un amant avec sa maîtresse.
– Super ! Vous êtes où là ?
– Rue Saint-Lazare.
– Posez-vous dans un bistrot avec de quoi écrire dans un coin discret, il vous faudra peut-être prendre des notes.
– Euh, oui !
– Je vous rappelle dans dix minutes !

Le gigolo effectua ce qu’on lui demandait et attendit que son correspondant le rappelle, ce qu’il fit dans la délai prévu.

– Alors, vous la revoyez quand ?
– Je dois la rappeler, mais en principe on sort ensemble ce soir et…
– Parfait, vous notez ?
– Oui !
– Un : vous essayez de savoir si parmi ses clients, il y en a qui sont connus, et vous la faites parler. Deux : demandez-lui aussi si elle n’a jamais eu la tentation de profiter d’une façon ou d’une autre du fait que ces gens soit connus.
– Pardon ?
– Vous notez ou quoi ?
– Je note, mais je ne comprends pas !
– Avec des gens connus, elle a forcément eu la tentation d’en profiter, genre se faire offrir des trucs, obtenir des avantages, ne lui parlez pas de chantage, ou plutôt si mais en l’évoquant sur le ton de la plaisanterie.
– Que j’évoque le chantage sur le ton de la plaisanterie ?
– Ben oui, par exemple : « Machin, tu as Machin comme client, heureusement qu’il est tombé sur toi, parce qu’il y a des filles qui n’hésiteraient pas à le faire chanter » C’est plus clair comme ça ?
– Oui, oui !
– Et si elle te demande avec quoi faire chanter ? Tu lui réponds qu’elle a forcément des caméras de surveillance pour sa sécurité et qu’une personne malhonnête peut avoir la tentation de s’en servir. Il faut bien que tu insistes là-dessus, c’est un point essentiel, je veux savoir si elle utilise des caméras, ou si elle a déjà utilisé des caméras. La- dessus je veux une réponse claire.
– Oui.
– Dernière chose, il faudra que tu évoques ses clientes femmes.
– Parce que…
– Oui, même chose, est-ce qu’elle connait leur identité, tout ça..
– C’est tout ?
– C’est tout, maintenant tu me relis tout ça !
– Que je relise ?
– Ben oui, tu as pris des notes, non !
– Je vais relire !

Adam-Claude relis ses notes, le ministre lui fait corriger certains points, insiste sur d’autres, on refait une nouvelle lecture, cette fois tout semble aller.

– Et une fois que j’aurais les renseignements ?
– La mission sera terminée.
– C’est vrai ?
– Mais pourquoi cette question ?
– Parce que pour vous dire franchement, je ne suis pas très à l’aise, faire semblant d’être amoureux, elle va être terriblement déçue…
– Vous n’êtes pas amoureux, vous ?
– Non !
– Bon, ben vous allez pas nous faire des états d’âme, je vous téléphone demain, disons à 9 heures. Ah mais j’y pense à cette heure-là vous serez encore au plumard avec elle, alors vous savez ce que vous allez faire, débrouillez-vous pour la quitter à 9 heures, si elle vous demande où vous allez vous direz que vous partez cherchez des croissants. Et ensuite de deux choses l’une, ou vous avez tous les renseignements et vous disparaissez, ou alors vous n’avez pas tout, vous me le direz au téléphone et vous revenez avec les croissants.

« Il est complètement givré ce mec » ! Ne put s’empêcher de penser le gigolo. « Mais quel soulagement de savoir que tout ça va se terminer ! »

En effet le type ne lui demandait rien d’illégal et surtout laissait entendre qu’une fois les renseignements obtenus, il n’y aurait aucune suite.

Il s’empressa de téléphoner à Tanya. Et à 14 heures nous étions tous à mon studio, Tanya, Didier, Brunet et moi-même, ainsi que Hubert que nous avions invité que par politesse car je ne voyais pas très bien son rôle dans ce qui allait suivre.

Brunet lit devant nous les notes qu’il a prisent au cours de son entretien téléphonique avec le ministre. Ça a l’air de l’amuser comme un fou, pas moi et quand il aborde le sujet des caméras j’éclate !

– Mais c’est pas possible ! Il va me faire chier jusqu’à quand ce crétin ?
– Ce type est paranoïaque ! Je suis détective privé, pas psychiatre ! Répond Didier. On va régler les problèmes dans l’ordre, d’abord solder la mission de Monsieur Brunet.
– Je lui dis quoi à Moustache ? Demande ce dernier.
– Justement on va voir ça ensemble, on va faire ça en jeu de rôle, Brunet vous allez poser vos questions à Chanette comme si vous étiez en situation.
– En situation ?
– Oui, vous venez de coucher ensemble, vous discutez à bâtons rompus et vous essayez de lui tirer les vers du nez ! Allez, commencez et prenez des notes au cas où le ministre vous « cuisinerait ».
– Je ne sais pas comment commencer…
– Une question comme ça, par simple curiosité, et tu embrayes…
– Bon je vais essayer : J’ai une question comme ça, c’est juste de la curiosité, mais t’es pas obligé de répondre.

Didier me fait signe de parler à mon tour !

– Qu’est que tu voudrais savoir ?
– T’as déjà eu des clients connus, je veux dire des personnalités ?
– Tu crois que les gens me disent qui ils sont quand ils viennent ? Surtout quand ils se font faire des trucs un peu particuliers.

Le détective me fait signe de broder là-dessus. Donc je reprends :

– Il y a des mecs qui me disent qu’ils sont directeurs de société, c’est fou le nombre de prétendus directeurs de société que je peux rencontrer, je ne les contredis jamais, ça servirait à quoi ?
– Encore ! Me souffle Didier.
– Qu’est-ce que tu veux que je raconte ?
– Parle des gens que tu as reconnus.
– Cela dit il y a des mecs que j’ai reconnu parce qu’ils passaient à la télé, j’ai eu un footballeur, même deux, un journaliste… mais à chaque fois j’ai fermé ma gueule, je n’allais pas leur dire que je les avais reconnus.

Didier fais signe au gigolo de rebondir là-dessus.

– Y’en a pas qui t’on dit leur noms spontanément ?
– Si, notamment des mecs qui voulaient m’en foutre plein la vue pour me draguer, mais ce n’était jamais des personnalités très connus.

Un moment de silence, et Brunet reprend après avoir relu ses notes :

– Ben dis donc, heureusement que ces gars connus sont tombés sur toi, parce qu’il y a des filles qui n’hésiteraient pas à le faire chanter.
– C’est dans les mauvais polars qu’on voit ça ! Le chantage est une pratique dangereuse, souvent mortelle.

Didier me signifie avec son pouce qu’il est content de ma réplique.

– Euh je dis quoi ? Demande Brunet.
– Tu embrayes sur les caméras.
– Hum. Remarque, je dis des conneries parce que en fait le mec tu le ferais chanter avec quoi ?
– Ben oui !
– A moins qu’il ait un signe distinctif sur la bite.
– Non, non raye ça, passe directement aux caméras ! Lui suggère le détective.
– O.K. Ou alors il aurait fallu que tu enregistres tes ébats avec une caméra.
– Non, faut être plus direct. Intervient Didier.
– Ben c’est direct !
– Non, tu dois dire un truc du genre : »il y a bien les enregistrements vidéo, mais je suppose que tu ne les conserve pas ? »

Brunet répète comme un perroquet :

– Il y a bien les enregistrements vidéo, mais je suppose que tu ne les conserves pas ?
– Quels enregistrements vidéo ? Tu crois vraiment que j’enregistre mes séances ?
– Je pensais que pour votre sécurité…
– Une caméra ça ne sert à rien au niveau sécurité, si un mec veut faire un mauvais coup, la caméra ne me sauvera pas, et s’il soupçonne qu’il y en a il les recherchera pour les détruire.
– Non intervient Didier, si le mec connait un peu la technique, l’argument n’est pas bon, les images peuvent être enregistrées sur un ordinateur distant… Tu réponds juste qu’en cas de mauvais coup, la caméra ne te sauvera pas.
– O.K. Il va se contenter de tout ça le ministre ?
– Il faudra lui expliquer que sur ce point Chanette a fait une réponse sans ambiguïté. Sinon il est clair que le ministre aurait très probablement préféré une réponse positive, mais il faudra bien qu’il fasse avec ! Répond Didier.
– Il reste une question ! Intervient Brunet. Je continue ?
– Vas-y !
– T’as déjà eu des femmes comme clientes ?
– Des couples ça arrive de temps en temps, des femmes c’est très rare.
– Des inconnues ?
– Complètement.
– Non il faut qu’il sente que tu ne mens pas, sois plus précise. Suggère Didier.
– J’ai une bonne femme en ce moment, une bourgeoise, je ne sais pas d’où elle sort et je m’en fous du moment qu’elle me paie !
– Super !

Le jeu de rôle est terminé.

– Tu apprends tout ça par cœur, lui dit Didier Remiremont. Tu te fais ton cinéma dans ta tête avec tout ça comme si tu avais passé réellement une nuit d’amour avec Chanette.
– On ne se reverra plus alors ? Demande Brunet.
– Sauf s’il y a des complications suite à votre compte-rendu.

J’adore cet optimisme désabusée de la part du détective privé !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 09:51

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 10 – Le chien de la galeriste.
zoo

 

Bon, je fais quoi de ma soirée ? Peut-être qu’un bon petit DVD polar me fera changer les idées ? Dans le frigo, il me reste du saumon fumé, avec un yaourt et un fruit, ça devrait le faire.

Sans trop y croire je regarde si Anna-Gaëlle a répondu à mon message :

Miracle j’ai une réponse mais une réponse sibylline

« Tu tombes bien, je voulais absolument passer te voir, j’arrive ! »

Je lui ai pas demandé de passer, je lui ai demandé de me rappeler. Comme d’habitude, elle n’a pas lu le message jusqu’au bout.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Anna-Gaëlle, de son nom complet Anna-Gaëlle de la Souderie de Chabreuil est ma meilleure amie, et souvent mon amante, elle m’accompagne dans mes aventures depuis longtemps. Suite à un testament avantageux, elle s’est ouvert une galerie d’art, rue de Seine où elle expose des tableaux souvent coquins, elle est blonde platinée, les cheveux courts plaqués sur le crâne. Je l’adore !

Si elle souhaite me voir, deux possibilités, ou bien elle a un service à me demander ou alors elle a une envie immarcescible de faire une partie de jambes en l’air. Sauf qu’aujourd’hui c’est moi qui ai besoin d’elle !

Et à 20 heures, elle sonnait à la porte. J’ouvre et là… surprise ! Mademoiselle n’est pas seule, elle tient en laisse un labrador beige qui tire la langue comme s’il n’avait pas bu depuis trois siècles et demi..

– T’as un chien, maintenant ?
– Il n’est pas à moi, je l’ai en garde trois semaines, sers-nous à boire je vais te raconter, ce n’est pas triste.
– Non mais attends, j’en veux pas ici de ton chien, il va bouffer mon chat.
– Mais non, il a un cœur d’artichaut, il ne ferait pas de mal à une mouche.

Ah, oui, j’avais oublié le troisième motif de visite de ma copine, le plaisir de me raconter des histoires impossibles.

Alors, je l’ai écouté, pendant que mon chat était parti se planquer :

Le récit d’Anna

Ce jour-là, un peu avant midi, je m’emmerdais dans la galerie, quand voilà que déboule Eliette Barbanchon…

Eliette est galeriste tout comme moi, sa galerie est quasiment en face de la mienne, nos rapports se limitent à ce qu’exige la confraternité, c’est-à-dire pas grand-chose.

– Bonjour madame de Chabreuil, je ne vous dérange pas ! M’interpelle-t-elle.
– Mais pas du tout
– Je suis un peu prise de court, je dois me rendre précipitamment au Canada, ce n’était pas prévu si tôt, enfin bref, je suis obligée d’y aller…

« Si elle en venait au fait … »

– J’ai un chien, un labrador, vous l’avez déjà vu mon chien ?
– Oui, je vous ai aperçu avec.
– C’est un amour, je ne sais pas à qui le confier, je ne vais pas le mettre dans un refuge, la pauvre bête… alors je sonne un peu à toutes les portes…
– Autrement dit vous voudriez que je garde votre chien ?
– Trois semaines, juste trois semaines.

Je voyage beaucoup moi aussi, mais je n’ai rien de programmé pour les semaines à venir, j’aurais pu lui mentir, je ne l’ai pas fait.

– Vous me prenez au dépourvu…
– J’en suis désolée. Evidemment ce serait rétribué, bien rétribué même. Deux balades par jour sur les bords de Seine, des croquettes le soir, sinon il dort beaucoup.

J’ai accepté, non pas pour la contrepartie financière mais parce que la mère Barbanchon a ses entrées au ministère de la culture et au conseil de Paris, ce genre de relations ça peut servir…

– Vous avez cinq minutes ? Je vais vous emmener le voir ! Me propose-t-elle.
– Oui, il va être midi, j’irais manger après.
– Je vous paie le restaurant…
– C’est gentil mais je mange très peu le midi…

La mère Barbanchon possède son appartement juste au-dessus de sa galerie, ça pue le fric là-dedans, le fric des parvenus. La bibliothèque est encombrée de bouquins club, probablement acheté en lot et jamais ouverts, le tableau abstrait est une horreur sans nom. Pas grave !

Le chien m’a adopté tout de suite, il vient vers moi, se colle entre mes jambes.

– On se calme, toutou !
– Il s’appelle Surcouf.

N’importe quoi !

– Bon Surcouf, t’es beau, t’es mignon, t’es gentil, mais tu me laisses tranquille sinon je ne te gardes pas.
– J’ai oublié de vous dire, avec certaines personnes, il est très affectueux, ça peut être gênant, mais il suffit de le rembarrer.
– Je le rembarre comment ?
– Il faut lui dire « couché Surcouf » d’une voix un peu ferme.

C’est donc ce que j’aurais dû faire, mais je ne le fais pas., je continue à le caresser et il continue à être collant.

– Il ne faut pas le provoquer non plus, il vaut mieux éviter de vous montrer en petite tenue devant lui !
– Pardon ?
– C’est juste une précaution, il est un peu obsédé, voyez-vous ?
– Ah ?
– Mais ceci dit, si ça vous arrive, il ne vous fera pas de mal !

J’ai soudain envie de la provoquer, la mère Machin :

– Il me ferait quoi, sinon ?
– Ben voyons, Madame de Chabreuil, vous allez me gêner.
– Mais non !
– Disons qu’il va mettre son museau, je devrais dire sa langue, là où il n’a pas à la mettre.
– Et ça vous est arrivé ?
– Evidemment, sinon je ne serais pas en train d’en parler.
– Et ?
– Et quoi ? Vous voulez savoir comment j’ai réagi, je l’ai laissé faire, tellement j’étais surprise. Vous allez me prendre pour la reine des perverses !
– Mais pas du tout, j’ai les idées très larges, continuez.
– Mais je vous ai tout dit, j’ai trouvé ça agréable, et même que j’ai recommencé.
– Vous prenez un risque en me racontant ça, nous ne nous connaissons pas…
– Non, non ! Je ne prends aucun risque, dans le cas où vous iriez raconter à je ne sais qui qu’Eliette Barbanchon se fait lécher les parties intimes par son chien, qui vous croirait ?
– Vous savez que vous m’excitez avec vos histoires ?
– Si vous le prenez comme ça, j’en suis ravie.
– En fait c’est ma curiosité que ça excite !
– Et je pourrais faire quoi afin que votre curiosité soit satisfaite ?
– Je n’irais pas jusqu’à vous demander une démonstration.
– Pourquoi pas ! Moi je veux bien, mais dans ce cas il y aura une contrepartie.
– C’est-à-dire !
– Je me fais lécher devant vous, et après ce sera votre tour.
– Mon tour de vous lécher ou mon tour de me faire lécher par le chien.
– Je pensais au chien, mais tout cela n’est pas incompatible. Alors on fait quoi ?

J’ai respiré un grand coup avant de lâcher.

– O.K, on y va !
– Je me mets à l’aise, ce sera plus cool, n’est-ce pas ?

Elle semble attendre une réponse. Quelle réponse ?

– Oui, oui ce sera plus cool ! M’entendis-je répondre.

A ce stade il devient opportun de décrire sommairement la dame, la cinquantaine bien passée, bien conservée, visage jovial bien maquillé, yeux noirs, cheveux auburn avec des mèches qui lui descendent sur le front, lunettes à grosses montures.

Elle enlève son pantalon et son haut, la voici en culotte et soutien-gorge.

– Ça vous plaît, je suis encore consommable ?
– Vous êtes une belle femme !

Son soutien-gorge en voile noir bordé de dentelle permet de deviner ses tétons perdus sous les arabesques. Je ne sais plus où me foutre..

– Vous ne vous déshabillez pas ?
– Si, si bien sûr !

Je fais comme elle, je reste en culotte et soutif.

On est là l’une devant l’autre, il va se passer quelque chose, mais quand, comment ?

– T’as envie de voir mes nichons ? Me demande-t-elle au bout d’un moment.

Ben oui, je suis tellement discrète…

– Ça ne me déplairait pas !
– Tu ne serais pas un peu goudou ?
– Ça m’arrive !

Et la voilà qui dégrafe son soutif. Ça tient plutôt bien, je veux dire, ça ne dégringole pas.

Et là, j’ai été attirée comme par un aimant, je me suis précipitée sur sa poitrine et je l’ai léché.

– Ben dis-donc, on dirait que je te fais de l’effet ! Commente la bourgeoise
– Fallait pas me provoquer !
– Viens m’embrasser !

On se roule une pelle bien baveuse, c’est une vraie sangsue, la mère Barbanchon.

– Tu veux gouter ma chatte ? Me propose-t-elle.
– Oui bien sûr !
– Gourmande ! Mais avant je vais te caresser partout.
– Vas-y, j’adore qu’on me caresse.

Et elle ne s’en prive pas la bougresse, je m’abandonne à ses douces mains caressantes, ses doigts vont sur mes cuisses, mes bras, mon ventre, puis sur mes seins, le contraire eut été surprenant, ils contournent plusieurs fois mes tétons avant de venir les titiller, elle me les pinces d’abord délicatement puis augmente la pression, je pousse un soupir de plaisir, elle pince de plus en plus fort.

– Tu aimes ?
– Oui continue !
– Un peu maso ?
– Un petit peu !
– Moi aussi, j’ai longtemps fréquenté un club de SM, mais je n’y vais plus, il y a des nouveaux qui sont trop lourds, ça a cassé l’ambiance. C’est dommage j’aimais bien.

Elle a envie de se confier ou quoi, la mémère ?

– Et on te faisais quoi ?
– Des tas de trucs, on m’attachait, on me torturait les seins, des humiliations aussi.
– Raconte, ça m’excite.
– Ben on me faisait faire des choses dégoutantes.
– Tu ne veux pas me dire ?
– Tu vas me prendre pour une vrai dépravée.
– Non j’ai les idées larges, raconte !
– On me crachait dessus, on me giflait, on m’insultait, on m’obligeait à sucer des bites et à me faire enculer. Et même pire que ça !
– Ah oui ?
– Oui, on me pissait dessus, je devais boire, on m’a même chié dessus.
– La totale quoi !
– Comme tu dis ! Mais j’aimais tout ça ! J’aime me sentir soumise, salope même !
– Et t’as tout arrêté ?
– Pas vraiment, parfois je m’amuse avec une copine, c’est pas vraiment pareil, mais bon je fais avec, quand on est maso on est maso. Ça te dirait de me foutre des coups de badine sur les fesses ?

Elle n’attend pas ma réponse et s’en va chercher une canne anglaise dans un porte parapluie.

Essaie avec ça !

J’ai l’air d’une cloche avec sa badine dans les mains. Eliette se couche sur le canapé, croupion légèrement relevé.

– Vas-y tape ! Me supplie-t-elle.
– Fort ? Pas fort ?
– Vas-y j’encaisse bien !

Je suis excitée comme un puce et de voir ce gros cul qui me nargue me fait venir des instincts sadiques. J’arme la badine, et vlan… un coup sur la fesse droite qui laisse une zébrure rouge. Elle pousse un cri étouffé, j’attends qu’elle me dise quelque chose, mais ça ne vient pas, alors je tape de nouveau, j’ai dû lui en donner une trentaine, je n’ai pas compté. Puis vu l’état dans lequel son cul devenait, je n’ai pas continué.

Elle se retourne, radieuse.

– Humm ! Ça fait du bien, tu m’as fait mouiller, salope ! Tu veux me lécher ?

Je ne pouvais décemment refuser et d’ailleurs ce ne fut pas une corvée, sa chatte sentait bon la mouille, j’espérais simplement qu’elle saurait me rendre la pareille.

– Tu veux un peu de badine, toi aussi ? Me demande-t-elle.
– Pourquoi pas, mais tu m’avais promis de me montrer pour le chien.
– Mais bien sûr…

On s’est assisse chacun dans un fauteuil, Eliette a appelé le chien qui s’est pointé en agitant la queue. Elle a ensuite imbibé sa main de sa mouille.

– Viens, Surcouf, viens lécher ma main.

Le chien se pointe et lèche tandis que la main se rapproche de sa chatte. Surcouf a maintenant sa langue dans l’abricot de sa maîtresse.

Je suis en nage… est-ce que je vais franchir ce pas ? Je sais déjà qu’oui !

– Je vais essayer !
– Fais comme moi !

L’instant d’après Surcouf me léchait la moule. Physiquement c’est intense, si les mouvements sont désordonnés, la texture de la langue est agréable et sa longueur lui permet d’aller partout, je n’en peux plus, je me tortille les tétons de plaisir. Eliette, bonne fille vient derrière moi et ses mains relaient les miennes, je fini par gueuler mon plaisir, tandis que le chien reste comme une andouille au centre de la pièce.

Je n’étais pas au bout de mes surprises. Eliette vient caresser son chien, le fait coucher sur le côté, lui prend la bite dans la main, le branlotte quelques instants, le sexe sort du fourreau, elle se le fout dans la bouche et elle suce.

Elle me fait signe de la rejoindre ! Non, je n’oserai jamais, je suis paralysée dans mon fauteuil.

– Si tu ne le fais pas, tu regretteras de ne pas l’avoir fait, me dit-elle.

L’argument n’est point sot, mais j’hésite encore. Eliette cesse un court moment sa fellation et se lèche les babines avec gourmandise. Je n’en peux plus, je me lève, je la rejoins, elle me tend la bite, c’est salé, un liquide perle sans cesse. Je suis dans un autre monde.

– Attends ! Me dit Eliette, maintenant je vais me faire prendre.

Ben oui, tant qu’on est dans le délire, autant y aller jusqu’au bout !

Elle va fouiller dans un coin et revient avec une paire de moufles qu’elle enfile sur les pattes de devant du toutou.

C’est pour éviter les griffes ! Qu’elle m’explique .

J’en apprend des choses !

Eliette se met en levrette, attire le chien avec sa mouille, l’animal ne fait ni une ni deux et grimpe mémère en adoptant une cadence infernale. Puis il se retire et quitte la pièce. Ce n’est pas compliqué les chiens, pas de déclaration d’amour, pas de cigarettes, pas de confidences sur l’oreiller.Chanette2710

– T’aurais voulu qu’il te grimpe ? Me demande la bourgeoise
– Comme je vais le garder, j’aurais le temps d’essayer. Mais là soit gentille, vient me faire jouir, je n’en peux plus.
– Mais bien sûr, ma cocotte.

Fin du récit d’Anna Gaëlle

– Voilà j’avais envie de parler à quelqu’un, je ne voulais pas garder ça pour moi toute seule.
– Ça ne t’a pas traumatisé au moins ?
– Pas le moins du monde !
– Tu as recommencé à jouer avec ?
– Pas encore, mais j’y pense.

Je me suis demandé alors si ma copine n’avait pas des intentions salaces, genre une partie de jambes en l’air, dans laquelle le chien viendrait s’immiscer, l’air de rien.

Alors, non ! J’ai prétexté une grosse fatigue. J’ai les idées larges mais les expériences nouvelles, c’est quand je le décide, pas quand on m’y entraine. De plus je me sens pas prête pour ce genre de choses, pas ce soir en tous cas.

Anna a bien compris que ma prétendue fatigue n’était qu’un prétexte, mais a eu l’intelligence de ne pas insister…

Bon maintenant que tu m’as raconté tes aventures zoophiles, tu peux peut-être écouter les miennes…

– Parce que toi aussi…
– Anna, sois gentille, je vais essayer de résumer, mais je suis vraiment dans la merde, et j’ai besoin de toi, alors je t’en prie, écoute-moi et sans m’interrompre. Tu peux faire ça ?
– Mais oui, ma chérie !

Alors je lui ai raconté toute cette salade, et miracle elle ne m’a pratiquement pas interrompue.

– Donc est-ce que tu peux m’héberger huit jours ?
– Mais bien sûr ma chérie !
– Donc je déboulerais chez toi, lundi soir après le boulot !
– Mais bien sûr ma chérie ! Et pour ton chat.?
– Je vais me débrouiller avec la voisine, elle l’a déjà fait.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 09:10

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 9 – Tanya, une belle cochonne.

 Black11

D’ordinaire je ne réponds pas aux communications, je laisse les gens déposer un message et éventuellement je rappelle, mais étant donné la situation…

 

Adam-Claude me propose un rendez-vous, je suis un peu inquiet n’ayant pas encore de nouvelles de Didier.

 

– A 17 heures, mais ce n’est pas sûr, je t’enverrais un texto pour confirmer.

 

Au domicile de Gilles Brunet alias Adam-Claude; celui-ci se tourne vers Didier Remiremont :

 

– Et qu’est-ce que je vais faire pendant une heure avec Chanette ?

– Ça mon vieux, vous verrez ensemble. Dès que vous avez du nouveau vous m’appelez, voici ma carte, et Tanya va vous donner la sienne.

 

Remiremont m’a fait un compte-rendu de sa descente chez Adam-Claude. Malgré le fait qu’il se veuille rassurant, je reste malgré tout assez angoissée.

 

– Ne t’inquiètes pas, on va sécuriser ton studio, Tanya t’expliquera tout ça. Je vais faire en sorte que ce cirque ne dépasse pas une dizaine de jours, pendant ce temps-là je te conseille de dormir ailleurs que chez toi ! T’as une adresse ?

– Oui, je vais voir si ma copine est libre.

– Fais le maintenant qu’on soit sûrs.

 

J’appelle Anne-Gaëlle, ma grande copine de toujours. Evidemment ça ne répond pas. Mademoiselle ne répond que quand ça lui chante… Je laisse un message.

 

– Sinon, il y a l’hôtel. Me suggère Didier

– Mais mon chat ?

– Il y a toujours une solution à tout…

– J’ai d’autres copines, on va attendre…

 

Je n’ai aucun client à 16 heures, A 16 heures 30, Tanya vient me voir, c’est elle qui va assurer ma sécurité.

 

« Assurer ma sécurité » ! Je rêve !

 

Tanya n’est pas une inconnue pour moi, Je l’ai connue au cours d’une aventure rocambolesque (voir Chanette 20 – La clé). Il lui arrive parfois d’accompagner Didier son patron quand il vient se faire une petite séance.

 

Elle m’explique comment ça va se passer.

 

– Dès qu’il arrive, il sera fouillé au corps, ça ne sert à rien car il ne va pas te buter devant un témoin et il ne va pas non plus buter deux personnes, mais c’est pour lui montrer qu’on ne rigole pas !

– Et ensuite ?

– Ça dépend de toi… et de lui. Vous allez faire du sexe ?

– Ce n’est pas un soumis, ça ne l’intéresse pas, il ferait bien du « classique » mais c’est moi qui ne veut pas.

– Vous allez faire quoi ? Un scrabble ?

– Je ne me rappelle plus comment on y joue…

– Quoiqu’il en soit, je serais toujours prêt à intervenir, si vous voulez un moment intime, je serais dans la cuisine avec l’ordinateur portable ? Les caméras posées par Didier sont toujours là ?

– Je n’y ai pas touché.

 

A 18 heures, le gigolo arrive, c’est Tanya qui ouvre.

 

– Les mains contre le mur, monsieur Brunet, c’est juste une formalité.

 

La tronche qu’il tire ! Elle lui palpe les poches, le slip, tout ce qui peut contenir une arme ou en faire office.

 

– OK, c’est bon, je vous laisserais en tête à tête si vous le désirez, il suffira de me demander…

 

Je sors de mon coin :

 

– Hello !

– Bonjour ! Euh, je vais commencer par vous payer, 300 euros ça ira ?

– Ça ira.

– Je crois qu’il faut qu’on se cause ! Commence-t-il

– Excellente idée.

– Bon ! Je me suis trouvé malgré moi mêlé à une affaire qui sent le roussis.

– Je ne vous le fais pas dire !

– Mon objectif c’est donc de me dégager de cette affaire le plus tôt possible. Monsieur Remiremont me disait qu’une dizaine de jours pour faire semblant d’atteindre la première phase serait bien.

– On ferait donc encore deux fausses séances la semaine prochaine ?

– Oui, par exemple et ensuite je dirais à « Moustache »…

– « Moustache » ?

– Le ministre !

– Ah !

– Je lui dirais que vous êtes tombée amoureuse de moi. Mais là faut qu’on répète, faut que ce soit plausible.

– Mais je n’ai rien à répéter, ce n’est pas moi qui aurait affaire à Moustache ! C’est à vous de jouer un rôle ! Cela dit je veux bien vous aider à le travailler, avec deux rendez-vous la semaine prochaine ça devrait le faire.

– O.K. On fait comme ça !

– Ce qui m’inquiètes, moi, c’est ce qu’il va vous demander ensuite ! Vous n’avez aucune idée ?

– Il m’a juste dit qu’il faudrait vous soutirez des renseignements.

 

Des renseignements ? Mais quel point commun ai-je avec ce ministre à la noix ? Sinon le fait que son épouse est aussi ma cliente… A moins que Brunet ait réussi à cacher son véritable jeu auprès de Remiremont.

 

J’aimerais bien être une semaine plus vieille, j’en ai marre de ce ministre dérangé.

 

Ensuite on en est venu à parler de nos activités, entre putes les éléments de conversations ne manquent pas même si nous respectons tous les deux les mêmes codes de silence, pas question de citer, même de façon allusive le nom d’un client.

 

C’est moi qui mène la conversation, et qui le fait parler, je sais très bien faire ça. Je cherche la petite phrase, le lapsus, qui trahirait quelque chose, mais ça ne vient pas et j’ai la surprise de découvrir un mec ouvert et assez intelligent quoi que plus ou moins instable. Il me parle par exemple avec beaucoup de respect d’une de ses clientes dont il tait évidemment le nom qui lui a fait découvrir l’œuvre de Gustave Flaubert. Ou d’une autre dont il parle avec humour et qu’il a cessé de rencontrer car elle le gavait de petits gâteaux à chaque fois qu’ils se rencontraient.

 

Ça le faire rire de se remémorer cette anecdote, c’est la première fois que je le vois rire. Nos relations vont peut-être se détendre.

 

Mais l’heure passe, nous convenons de deux rendez-vous la semaine prochaine : Lundi à 11 heures et jeudi à 11 heures également. De cette façon, vendredi je serais fixée.

 

Tanya vérifie par la fenêtre si le bonhomme quitte bien les lieux.

 

– Apparemment il est parti ! T’as fini ta journée ? Me demande Tanya.

– Oui, je me change et j’y vais.

– Tu vas dormir où ?

– Chez moi !

– Pas très prudent, imagine qu’il soit un tueur, s’il sait où tu habites, il peut très bien t’attendre en bas de chez toi, soit ce soir, soit demain matin !

– C’est gentil de me rassurer !

– Tu ne peux vraiment pas aller ailleurs ?

 

Je rappelle Anna-Gaëlle, toujours pas de réponse, je laisse un nouveau message, mais je n’y crois plus trop.

 

– Et toi tu ne peux pas m’héberger ? Demandais-je à Tanya à tout hasard

– Hélas non, et ne me demande pas pourquoi, j’ai le droit d’avoir mes petits secrets.

 

Bon ce n’est pas compliqué à comprendre, elle habite avec Didier. Ces braves gens sont bien gentils de m’aider mais ils fixent leur limites. Je n’irais pas les blâmer pour ça !

 

– Ce soir je t’emmène chez toi en moto, j’ai un casque passager, avec ça tu seras méconnaissable, et demain matin, je viens te rechercher, tu me diras à quelle heure…

– Non demain c’est samedi, je ne bosse pas !

– T’auras des courses à faire ?

– Deux trois bricoles…

– Je te les ferais, il vaut mieux que tu ne sortes pas de chez toi. Et puis il faudrait que tu trouves une solution pour la semaine prochaine.

– C’est d’un gai !

– C’est l’affaire d’une semaine ma poulette.

 

Elle m’a donc conduit jusqu’en en bas de chez moi.

 

– Garde le casque, c’est un bon camouflage. On se téléphone pour demain.

– Tu veux monter boire un coup ? Demandais-je par politesse.

– Pourquoi pas ?

 

J’ai envie d’un truc fort, je nous sers des vodkas. Je ne suis pas folle, si elle a accepté de monter, c’est qu’elle a envie de me sauter. Au studio, elle me dévorait des yeux… Je ne suis pas contre, mais pour le moment je ne suis pas encore vraiment déstressée.

 

– Tu crois vraiment que ce type peut être un tueur ? Lui demandais-je.

– Mon sentiment c’est que ce n’est pas sa mission actuelle, mais c’est la suite qui m’inquiètes.

– Parce que ?

– Il ne s’en tirera pas forcément facilement. Suppose par exemple que le ministre lui dise un tuc du genre, si elle te répond ça, tu fais ceci, si elle te répond ça, tu fais cela.

– Et c’est quoi le ceci-cela ?

– Ça peut être n’importe quoi, mais c’est à ce moment-là qu’on peut intervenir. Tout se passera bien, tu verras.

– Mais vous saurez forcément ce que lui demandera le ministre ?

– Oui, on va continuer à lui mettre la pression et lui foutre la trouille !

– Bon, attendons !

– Et si tu me faisais un bisou ? Minaude-t-elle

 

Tu parles d’un bisou, en fait ce fut un patin bien baveux ! Mais je n’étais pas contre.

 

– Toi, tu as envie de me sauter ? Lui fis-je remarquer ?

– Ah, bon ? Ça se voit tant que ça ?

– Ben oui !

– Hum, j’ai envie de te lécher l’abricot !

– D’accord, mais faut que je pisse avant, j’ai une grosse envie !

– Chic alors !

– Tu veux boire ma pisse ?

– Bien sûr !

 

On s’est déshabillé en vitesse. Elle est vraiment mignonne cette Tanya. Une belle blackette, les cheveux défrisés, une poitrine superbe avec des pointes très sombres et très dures, une magnifique peau veloutée et chocolatée. Hum ! Elle m’excite de trop.

 

Elle s’est assise dans le carré à douche et attend que je l’asperge, bouche ouverte.

 

Mais je ne vise pas le visage en premier, mon jet atterrit sur ses jolis seins qui ainsi mouillés sont encore plus jolis. Puis je remonte et cette fois lui donne à boire. Elle est ravie, trempée mais ravie !

 

– T’as pas envie, toi ? Lui demandais-je.

– Si, si, mais tourne-toi, j’ai envie de de peloter les fesses.

 

Ce n’est pas un problème, je lui offre mon verso et elle se met à me peloter le cul, puis à le tapoter. Je me laisse faire, voilà qui me change, d’habitude c’est moi qui fesse !

Chanette2709

Evidemment, comme je l’aurais parié, sa langue vient butiner mon trou du cul, puis ses doigts s’en approchent avec la ferme intention d’y pénétrer. Je me laisse faire bien sûr, j’adore ça. Elle me laboure bien, je crois bien qu’elle y a mis deux doigts.

 

Elle finit par les ressortir, la fatigue sans doute, toujours est-il que ses doigts sont maintenant légèrement pollués. Elle s’en fout, elle lèche, une vraie cochonne !

 

– Humm, c’est bon ! Se croit-elle obligé de commenter.

– Tu ne serais pas un peu scato, toi ?

– Non ! Enfin, si ! Disons que j’ai mes périodes ! Mais pourquoi cette question, ça te tente ?

– J’en sais rien, je n’ai pas tabou, mais bon…

– T’en a déjà fait ?

– De la scato ? Oui ! Figure-toi que j’ai une cliente qui aime bien que je lui chie dessus…

– T’as des clientes, toi ?

– C’est très rare, mais ça arrive !

– Et tu l’as fait ?

– Eh oui !

– Tu fais souvent de la scato dans ton job ?

– Disons que ça m’arrive…

– Tu sais que j’ai peut-être une grosse envie, ça te dirais de me voir chier ?

– En voilà une idée !

– Ben quoi, moi ça m’amuserait de chier devant toi ! Tu ne trouves pas ça amusant toi ?

– Je ne sais pas trop ! On peut toujours essayer, mais ne viens pas te plaindre si je me sauve en courant !

– Je crois que je vais faire un gros boudin ! En fait j’aime bien m’exhiber !

– Vas-y !

– Viens plus près !

– Quel intérêt ?

– Tu verras mieux !

 

Elle est complètement givrée, mais allez savoir pourquoi, je m’approche. Je suis maintenant à cinquante centimètres d’elle. Son anus baille, une petite crotte apparaît puis grossit. Je ne parviens pas à savoir si je suis révulsé ou fasciné. Son caca dégringole dans la cuvette dans un bruit d’éclaboussure. Ma chatte est toute mouillée, je suis dans un état second. Elle me demande si je veux lui lécher le cul. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je me suis précipitée, ma langue sur son trou du cul, j’ai léché comme dans un rêve.

 

Je ne sais plus où j’en suis, on se roule un patin, on se caresse, on se pelote, on s’embrasse, je lui aspire ses gros tétons, je supplie Tanya de me faire jouir, j’écarte les cuisses, elle vient me butiner en me tiraillant mes bouts de seins, je crois que je n’ai jamais joui aussi vite.

 

– Salope ! Qu’est-ce que tu m’as fait faire ?

 

Ça la fait rire !

 

A son tour elle s’est écarté les cuisses en me faisant signe de venir lui lécher l’abricot. Je n’allais pas lui refuser ça ! Sa chatte est toute mouillée, mélange de sucs intimes et d’urine non essuyée, odeur un peu forte, mais ce n’est pas pour me déplaire.

 

On a pris une douche ensemble en rigolant comme des bossues. Adorable nana !

 

Tanya m’a laissé en me confirmant qu’elle reviendrait demain me faire des courses.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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