Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 11 – Les émois d’Helga
Quentin s’approche d’Helga et lui pelote les nichons par-dessus son chemisier
– Pas devant tout le monde, espèce de cochon. Rouspète la soubrette.
– Arrête de faire ta jeune fille, personne ne va te faire de mal.
– Mais qu’est qui te prends, Quentin ?
– Ben quoi, t’as jamais partouzé ?
– Non, monsieur, je n’ai jamais partouzé.
– Eh bien, il n’est jamais trop tard… Commence par nous montrer tes gros nénés.
– Je ne suis pas une catin.
Qu’est-ce qu’elle a contre les catins, d’abord ?
– Tu ne serais pas mignonne on te demanderait pas ça !
– Je ne suis pas mignonne. Je suis trop grosse.
– Moi, je vous trouve charmante ! Intervient Thomas.
Vous dites ça pour me faire plaisir ! Vous voyez bien que j’ai des rondeurs !
– Mais ces rondeurs vous vont très bien, et d’ailleurs vous me faites bander !
Et tout en tenant ce propos élégants, l’homme sort son sexe déjà presque raide.
– Vous voyez, je en mentais pas !
– Voulez-vous me ranger ça, espèce de pervers !
– Bon, si ça ne vous intéresse pas, je remballe. Mais c’est dommage.
Cette réaction inattendue déstabilise quelque peu Helga qui se dit qu’après tout cet homme a du tact.
– Je vois que vous êtes un gentleman ! C’est rare ! Dit-elle.
– Gentlemen, mais coquin !
– Ça j’avais compris !
– Bon on fait quoi, Helga ? S’impatiente Quentin
– J’en sais rien, je suis tout excitée quand même, qu’est-ce que ces gens vont penser de moi ?
– Si tu te sauves ils vont penser que tu es pudibonde
– Et si je reste ?
– Ce sera mieux.
– Bon, je veux bien vous montrer mes seins, mais personne ne touche.
On acquiesce, ça ne coute rien ! Elle retire son chemisier, la voilà en soutien-gorge, encore une invention moderne, au 19ème siècle on portait des corsets. Elle l’enlève en rougissant, dévoilant une grosse poitrine qui tombe très légèrement.
J’ai une envie folle d’aller caresser ces deux globes laiteux aux larges aréoles et aux tétons érigés par l’excitation, mais je ne suis pas folle, toutes les femmes ne sont pas sensibles aux charmes des personnes de leur sexe, certaines font même de rejets quasi viscéral. Donc, « wait and see » comme on dit de l’autre côté de la Manche. Les vampires ne sont pas pressés, n’ont-ils pas l’éternité devant eux ?
Quentin lui demande d’achever son déshabillage, mais Helga temporise, alors il se met à lui caresser les seins, d’abord de façon délicate avec les paumes de sa main, puis les approchant des tétons, il les serre et les pince, faisant se pâmer d’aise la soubrette blonde.
Se sentant encouragé, ses lèvres remplacent les doigts et il se met à téter ces jolis fruits. Et cette fois quand il lui demande d’enlever le bas, elle s’exécute, révélant une chatte non rasée dont la vue accroit mon excitation.
Quentin lui demande discrètement quelque chose que je ne n’entends pas, mais l’instant d’après, Helga est à genoux, regardant bizarrement autour d’elle avec comme une impression de se jeter à l’eau.
Quentin a sorti sa queue bandée et Helga l’embouche et commence à sucer. Thomas s’approche du couple et sort de nouveau sa bite qui se retrouve à quelques centimètres de celle du régisseur.
Ça chuchote de nouveau, les mains d’Helga s’emparent de ce nouveau chibre offert, puis sa bouche va de l’une à l’autre et de l’autre à l’une.
Je ne tiens plus en place, enlève mes vêtements et m’approche à mon tour, je me mets à genoux à côté d’Helga et nous voici toutes les deux en train de sucer.
Il manque Sidonie, elle s’est déshabillée elle aussi mais ne sait trop comment intégrer notre étrange quartet, alors elle se paluche en attendant.
Un moment Helga se relève, c’est peut-être le moment de tenter quelque chose. Je me relève à mon tour. Mon visage est à quelques centimètres de celui de la soubrette.
– On s’embrasse ? Lui proposais-je.
Je ne lui ai pas trop laissé le temps de réfléchir, nos museaux se collent l’un contre l’autre. Je fais exprès de ne pas faire durer, je me recule avec un grand sourire.
– Un baiser au goût de bite, c’est délicieux, non ?
– Oui, mais tu sais : je ne suis pas gouine ! Tient-t-elle à me faire savoir.
– Ça tombe bien, moi non plus ! Rétorquais-je en lui caressant le sein.
– Un peu quand même, non ?
– Non, disons que j’aime bien varier les plaisirs. Touche mes seins.
Elle le fait sans doute davantage pour ne pas passer pour une cruche que par appétence mais l’important c’est qu’elle le fasse.
– C’est doux ! Dit-elle, histoire de dire quelque chose.
– Bien sûr que c’est doux.
– Embrasse-les !
Elle n’hésite pas, mais c’est juste un baiser du bord des lèvres qu’elle ne prolonge pas.
– Tu me fais faire de ces choses !
– Embrasse-les mieux ! Sers-toi de ta langue.
Elle se lance et cette fois elle prend son temps. Je jette un coup d’œil à côté, Sidonie est entrée dans la danse, suçant la bite de Quentin de conserve avec Thomas.
Helga est surprise de voir le régisseur se faire prodiguer cette double turlutte bisexuelle.
– Ton copain est pédé ?
– Juste un peu !
– Et Quentin aussi ? Il m’avait caché ça !
– Quelle importance !
– Ça fait drôle quand même !
– Viens t’assoir sur le fauteuil, on sera mieux !
– Tu vas me faire quoi ?
– Je vais te lécher la chatte !
– Oh là là !
– Tu veux bien ?
– Je ne sais plus trop où j’en suis !
– Ça va te revenir, viens !
Ça y est, elle sur le fauteuil, les cuisses écartées, j’approche mon visage. Sa chatte fleure bon, un mélange de liqueur intime et de quelques gouttes d’urine. Autant dire que je me régale. Je m’attendais à une logue minette, mais déjà sa respiration devient haletante, j’ai l’impression qu’elle est prête à partir au quart de tour. Ma langue trouve son clito. Elle était prête à exploser, elle explose.
Je me précipite vers ses lèvres (celles d’en haut, cette fois !) Elle ne refuse pas mon baiser, elle est toute chamboulée mais contente.
A côté, Quentin à éjaculé dans la bouche de Sidonie, elle ne cherche plus de partenaire et va se tripoter toute seule dans un fauteuil. Je fais signe à Thomas qu’il peut venir m’enculer, ce qu’il accepte de faire, le contraire eut été étonnant.
Voilà, voilà ! Rien de tel qu’une bonne partie de sexe pour créer des liens.
François René
A 18 heures, trois chiroptères volent au-dessus de la rue Philibert Gamotte, près des Buttes Chaumont. Au 24 ils repèrent une fenêtre ouverte d’où pend une écharpe jaune. Ils entrent et se détransforment.
– Vous êtes ponctuels. Ça va, Cynthia tu t’habitues ?
– Wha, c’est génial ! J’ai appris à mordre, c’était géant.
– T’as mordu quelqu’un ?
– Ben oui, les vampires, ça boit du sang, c’est la loi de la jungle, l’immortalité ça a un prix, mais le type n’a pas souffert… Je ne suis pas une méchante !
– Euh, ça va peut-être trop loin ! Se désole Aurélien.
– L’immortalité ça a une contrepartie, cher monsieur. Mais cela dit il convient de raisonner autrement : Quand les vampires historiques sévissaient, vous vous rendez bien compte que même en étant un groupe restreint, on va dire une dizaine, d’individus, et qu’ils se mettent à mordre une personne par jour, ça nous fait 4 000 victimes par ans. Ça ne s’est jamais passé comme ça, si cela avait été le cas aucun vampire n’aurait survécu, ils auraient été décimés par l’armée, la maréchaussée et la population. Il y a donc une autre solution pour nous nourrir sans faire trop de vagues. Je ne la connais pas mais vous allez nous aider à la trouver. Vous voyez nous ne sommes pas des monstres.
François-René n’avait pas trouvé tout cela tout seul, mais avait bénéficié de quelques bons souvenir de lecture de Bertrand.
– Bon admettons, mais vous voulez qu’on vous aide de quelle façon ?
– Bertrand va vous donner le titre de trois bouquins, il sont peut-être sur Internet, on va regarder, sinon, je vous demanderais de nous les acheter et on les bouquinera ensemble.
Ils ne trouvèrent rien sur Internet mais l’un des bouquins était disponible à la FNAC.
– J’irais le chercher demain ! Proposa Aurélien.
– Tu m’achèteras les journaux en même temps.
Lundi 16 mars
L’inspecteur Chevrolet n’a aucune piste, il vient d’apprendre la découverte de deux nouvelles victimes boulevard Saint-Germain, juste au-dessus du café où devait se tenir la réunion privative gothique, ainsi que de trois autres dans deux appartements différents du boulevard de la Madeleine. Toujours les mêmes empreintes sauf pour le dernier meurtre où les enquêteurs relèvent une empreinte féminine inconnue da service de police.
« C’est pas vrai, voilà qu’ils recrutent ! »
Sur place le mode opératoire est toujours le même, les écrans de télésurveillance ne détectent rien, la police suppose donc que les vampires sont entrés et sortis par les fenêtres sauf dans le cas du boulevard Saint-Germain où ils sont sortis à pied. De fort méchante humeur, Chevrolet réunit ses collaborateurs.
– Avant de me faire virer on va essayer un truc, nos deux suspects n’ont pas cherché des adresses de librairies ésotériques pour rien. Ils cherchent quelque chose. Donc je veux une surveillance constante de toutes, je dis bien toutes les librairies ésotériques de Paris, vous me surveillerez aussi les rayons ésotériques des grands magasins et de la FNAC s’ils existent.
Evidemment le fin limier en planque à la FNAC n’avait aucun moyen de faire le rapprochement entre Aurélien et les personnes recherchées.
Clara
Bon j’ai deux problèmes sur les bras, le premier c’est d’assurer la pérennité de notre refuge, le second c’est d’accroitre notre communauté, Helga ne pouvant à elle seule assurer la totalité de nos besoins en sang sur le moyen terme.
J’en parlais avec Sidonie et Thomas qui séchaient encore davantage que moi sur la question.
Grace à ce qu’ils appellent la télévision, nous avions des nouvelles des gens qui nous recherchaient. Plusieurs éléments se dégageaient : D’abord il semblait que toutes les polices du royaume se mobilisaient pour nous rechercher, de notre côté, nous étions tranquilles, mais il fallait rester prudent et vigilent. Pour ce qui concerne François René c’était plus compliqué, Déjà il semblait que cet abruti ai ressuscité…
Cela paraissait impossible, pourtant ses méfaits étaient signalés un peu partout et maintenant à Paris.
J’ai cru d’abord à une usurpation d’identité mais ce n’était pas ça, Sidonie m’a expliqué ce qu’étaient les « empreintes digitales ».
– Il sont deux ! François René s’est dégoté un complice…
Seul un autre vampire ou un sorcier peut ressusciter un vampire. S’il s’agissait d’un vampire j’aurais dû sentir sa présence, ce qui n’était pas le cas, donc un sorcier, un grand sorcier très puissant ! Ça devenait compliqué !.
– J’ai envie de faire un truc ! Me dit Sidonie.
Je m’attends au pire !
– Je voudrais aller voir, ma mère, à tous les coups, elle doit me croire morte, je voudrais juste la rassurer.
– N’importe quoi !
– J’y vais en chauve-souris, je la rassure et je reviens, personne ne me verra.
– Je ne dis pas non, laisse-moi réfléchir ! Temporisais-je.
Et soudain le déclic :
– Elle est riche ta mère ?
– Aux as !
– Parfait, il faut que tu m’expliques comment se passe les transferts de propriétés aujourd’hui. Ce sont toujours les notaires qui s’occupent de ça ?
– Oui !
– Explique moi en détail !
– Attends, c’est quoi l’idée ?
Je lui expliquais.
– Il ne faut pas commettre d’impair, on va attendre une journée, bien préparer le coup et demain à la tombée de la nuit je t’accompagne chez ta mère, en moins de deux heures on sera sur place.
François-René
A midi Aurélien revint chez lui, Na Ying avait pris soin de calfeutrer l’appartement.
– Voilà, j’ai trouvé !
François-René commença par prendre connaissance de la presse. Le Parisien titrait sur cinq colonne à la une. « Le vampire défie la police, encore de nouvelles victimes » et sa photo s’étalait en gros plan.
« Ça va j’ai l’habitude, mais on sera plus malin qu’eux ! »
– Mais c’est vous, tous ces crimes ? Balbutia Aurélien, peu rassuré.
– Bien sûr que non ! Improvisa François-René, on a fait quelque bêtises, il a bien fallu qu’on se nourrisse, mais on ne fait pas de massacre, ce n’est pas notre genre.
– Mais c’est qui, alors ?
– J’ai fait une connerie au début, je n’ai pas mordu correctement un type, du coup il est devenu vampire, ça ne peut être que lui.
– Mais la police dit que c’est la même personne…
– Ce n’est pas la police, c’est la presse, et la presse dit n’importe quoi, comme d’habitude.
Pendant ce temps Bertrand feuilletait avec passion le « Précis de Vampirologie » du professeur Fritz Schwanzstuck de l’université de Leipzig.
– Eureka ! Cria-t-il en imitant le cri d’Archimède retrouvant sa savonnette.
– T’as trouvé quoi !
– Ecoutez ça : les vampires ont la possibilité de réduire en esclavage des humains en en faisant des semi-vampires, ces derniers soumis aux volontés de leur maîtres, n’ont pas de réactions allergiques aux rayons du soleil et peuvent se nourrir normalement, en revanche ils constituent une réserve de sang renouvelable jusqu’à un certain point. Quand le sujet est épuisé, il peut être transformé en véritable vampire, mais dans la plupart des cas, le vampire s’en débarrasse sans scrupule.
– Super ! Mais on fait comment.?
– Je cherche, je cherche, pourvu que ce soit indiqué. Voyons voir, c’est marrant, il dit que les vampires ont peur des chats, moi je n’ai pas peur des chats…
– On s’en fout !
– Ah ! Les différentes sortes de morsure… Oh là là, il y en a des trucs, voyons, la morsure lente, c’est quoi ça ? Permet de réduire un individu en esclavage afin de s’assurer une réserve de sang. Le vampire après avoir mordu sa victime et blablaba… tout est expliqué !
– O.K. il y a un volontaire ?
– Je veux bien devenir vampire, mais pas esclave ! Intervient Na Ying.
-Tu ne sera pas esclave, juste une donneuse de sang !
– Quel intérêt, alors, on n’a qu’à prendre des gens de l’extérieur…
– Ce n’est pas si simple, on va mordre des gens, les faire disparaître de chez eux, en faisant cela on multiplie les chances de la police de remonter jusqu’à nous. Et puis, je ne sais pas si la soumission de l’individu est vraiment complète, on ne peut pas être toujours derrière lui non plus. De plus il va falloir loger et nourrir tout ce petit monde, que de complications ! Alors que vous vous êtes motivés, vous croyez aux vampires.
– Et si on ne fait rien ? Demande Aurélien.
– Alors, il faudra que je continue à mordre et à tuer. C’est vraiment ça que vous voulez ?
– Faut qu’on réfléchisse ! Reprend l’homme.
– C’est quoi les risques ? Demande Na Ying
– Je n’en vois pas ! On va lire le bouquin entier pour voir s’il n’y pas des effets secondaires.
– D’accord lis le bouquin, et on fait comme ça, mais c’est donc une situation provisoire après je serais une vraie vampire ?
– Oui !
– Et à moyen terme ? Intervient Aurélien une fois de plus.
– Il nous faut une ou deux semaines pour qu’on prenne bien nos marques, ensuite on passera à l’étape suivante. Je serais le prince des vampires et vous vous serez mes proches… mais il faut que je réfléchisse pour voir comment on peut concrétiser tout ça.
Trois heures plus tard, François-René avait assimilé le bouquin et appris un tas de choses. Alors Na Ying se laissa mordre, une morsure si lente et si sensuelle qu’elle en mouilla sa culotte..
A suivre
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