Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:46

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 16 – Vampyros lesbos

Batgirl

Mercredi 22 avril

 

Avec Sidonie on est parti à la tombée de la nuit, arrivée à Paris je ne reconnais plus rien de la ville que j’ai connue, un gigantesque tour a été construite dont je ne saisis pas l’utilité, les rues ont été considérablement élargies, je me demande si je ne me suis pas trompé de ville mais les tours de Notre-Dame et la tour Saint-Jacques sont toujours là ! On se pose sur l’une des corniches de la cathédrale pour humer l’atmosphère.

 

Bizarre, je sens deux sources d’odeurs, deux provenances différentes, une stable vers l’est et une autre plus diffuse et plus lointaine qui semble se déplacer.

 

On vole vers la première piste, elle se précise de plus en plus, une fenêtre est ouverte, on entre. Personne ! Ils doivent être dans un pièce à côté. On se détransforme.

 

Il va falloir aller vite, mais j’ai confiance, en principe, François-René n’est pas de taille à lutter contre mes pouvoirs.

 

On passe dans la pièce contiguë… et là…

 

La stupeur est partagée

 

– Qui êtes-vous ? S’affole un type dont le visage devient blanc comme de la craie.

– Où est le vampire ? Demandais-je.

– Le maître ? il est sorti ! Répond Cynthia manifestement troublée par notre arrivée impromptue.

 

Je comprends ce qui se passe, ce crétin de François-René a créé un nouveau nid de vampires, ça va tout compliquer.

 

La fille qui m’a répondu est une vraie vampire, la fille aux yeux bridés est une « fiancée de vampire » ! Mais où François a-t-il appris à faire ça ? Le sorcier, probablement ? J’espère que je vais être de taille à l’affronter ! Et pourquoi continuer à semer la terreur alors qu’il a une réserve de sang à volonté ? Que de questions embarrassantes !

 

Le troisième est un humain « normal ».

 

Bon on va essayer de gérer. Je fixe la fausse brune

 

– Présentez vous !

– Moi c’est Cynthia, lui c’est Aurélien, et elle là-bas c’est Na Ying.

– Tu sais qui je suis ?

– Une vampire, je suppose…

– Oui, mais pas n’importe quelle vampire, je suis la reine de vampires ! Prosterne-toi.

 

Cynthia ne sait pas trop comment faire, elle s’agenouille et incline la tête en signe de soumission.

 

– C’est comme ça qu’on se prosterne devant la reine de vampires ? Ton imbécile de maître ne t’as rien appris ?

– Je ne sais pas, je dois faire quoi ?

– M’embrasser le trou du cul, et que ça soit bien fait, je veux sentir ta langue !

 

Je me retourne, et elle me fourre sa langue dans le trou, j’aurais bien fait durer la plaisir, mais pour l’instant on n’est pas là pour ça ! Spontanément Na Ying vient l’imiter.

 

Quant à Aurélien, il est prostré dans son fauteuil, blanc comme un linge, quasiment en état de choc. On va en faire quoi de celui-ci ?

 

Je m’adresse aux nanas :

 

– C’est à moi, que vous devrez obéir à présent, celui que vous appelez le maître est un usurpateur et un criminel. C’est compris.?

Les deux filles opinent du chef.

 

– On dit, « oui votre Altesse »

– Oui votre Altesse !

 

Non mais dès fois !

 

– Alors essayons d’y voir clair, c’est qui le maître ? Comment il s’appelle ?

– Euh, on l’appelle le « maître » ! Répond Cynthia

– Il n’a pas de prénom ?

– François-René ! Précise Na Ying

– Et l’autre c’est qui ?

– Bertrand.

 

C’est quoi cette salade ? Et le sorcier, il est passé où ?

 

Je sens que Cynthia a envie de me dire quelque chose, je relâche un tout petit peu mon emprise.

 

– Les crimes, ce n’est pas le maître ! Me dit-elle.

– C’est ce qu’il vous a dit, mais bien sûr que c’est lui.

– Il nous dit qu’il y a un tueur en série qui se fait passer pour lui.

– Et la police n’aurait rien trouvé depuis le temps ? Il faut réfléchir parfois. Et d’ailleurs pourquoi, tu ne l’accompagnes pas quand il fait ses sorties ?

– Il dit que je suis trop nouvelle, qu’il y a des risques, mais que bientôt je pourrais l’accompagner.

– En fait il ne veut pas que tu saches ce qu’il fabrique… maintenant pourquoi cette attitude ? On essaiera de comprendre plus tard. Au fait toi, il te suçait le sang tous les jours ? Demandais-je à Na Ying,

– Non pas tous les jours ! Enfin si au début c’était tous les jours, mais maintenant ce n’est plus tous les jours.

– C’est bien la preuve qu’il se nourrit ailleurs. Bon, nous allons l’attendre bien gentiment, lui et son complice et mettre un terme à ses méfaits. Allez me chercher un couteau bien pointu, un truc qui soit long et qui pique, il me faudrait aussi un grand couteau scie ou carrément une scie.

– Des gants, il faut des gants aussi ! Ajoute Sidonie.

– Pourquoi faire ? Demandais-je.

– Les empreintes, l’ADN… je t’expliquerais.

– Je n’en peux plus, je suis malade ! Gémit Aurélien dans son coin.

– Ecoute bonhomme, je ne sais pas ce qu’on va faire de toi, mais à priori on ne te veux aucun mal; alors tu restes dans ton fauteuil et tu nous fiche la paix !

– Et nous ? S’inquiète Na Ying.

– Je suis là pour éliminer François-René et son complice,, uniquement pour ça, et en ce qui concerne le reste on en parlera après.

 

Une heure plus tard, un bruit d’ailes se faisait entendre dans la pièce dont la fenêtre est restée ouverte, François-René et Bertrand après s’être détransformés font leur apparition.

 

– Clara ! Sidonie ! Mais comment… Balbutie François René.

– Comme ça !

 

Pas de discussion, pas de discours pré-mortel.. J’aurais bien aimé le faire parler, mais la précipitation des évènements en a décidé autrement. Il faut aussi d’occuper de l’autre. le grand couteau se fiche dans le cœur de François René qui tombe, inanimé

 

Merde il me faut un deuxième couteau, on ne pense pas toujours à tout. Je bloque le passage vers la pièce adjacente, mais c’est qu’il est costaud, Bertrand, cet abruti me fait tomber, je m’agrippe à lui pour l’accompagner dans ma chute, je commence à prendre possession de son esprit, il commence à défaillir.

 

– Un autre couteau, vite !

 

Je le menace d’ un couteau de cuisine qu’on vient de me tendre. Sidonie lui maintient les poignets par précaution.

 

– Tu sors d’où, toi ?

 

Le type complètement sous mon emprise, me raconte toute son histoire, c’est donc lui qui a ressuscité François René. Ce n’est pas un sorcier, mais un érudit… Voilà qui me rassure. L’instant d’après, le cœur de Bertrand était transpercé.

 

– Bon, les filles si vous pouviez coucher ce monsieur… Dis-je en désignant Aurélien, ce que nous allons faire risque de ne pas lui plaire.

 

On a investi la salle de bain et on a découpé les deux ex-vampires en morceaux qu’on a ensuite emballé dans des sacs poubelles. Les sacs contenant les têtes ont été mis de côté.

 

– Comment on va se débarrasser de tout ça ?

– Vous avez une voiture ? Demande Sidonie aux filles.

– Aurélien en a une, je sais conduire ! Répond Na Ying, je peux prendre ses clés.

– D’accord, commencez à charger la bagnole, il faudrait aussi coller de l’adhésif sur les plaques. Et trouvez-nous des fringues et de quoi s’encagouler.

 

Elle m’est vraiment d’un aide précieuse cette délicieuse Sidonie ! Seule je n’aurais jamais pensé à tous ces détails !

 

Avant de faire la tournée de poubelles, je fais en sorte qu’Aurélien dorme sans interruption pendant plusieurs heures.

 

On s’est éloigné du quartier, on s’est retrouvé dans l’ouest de Paris, on a garé la bagnole et on a fait deux voyages dans les alentours pour jeter les sacs un peu partout. On a gardé les deux têtes pour la fin qu’on a disposé de façon visible dans une benne dans un tout autre endroit.

 

– On fait comment pour prévenir la police, on écrit une lettre !

– Non, on va faire plus simple ! Me dit Sidonie, il faut trouver un type tout seul. Vous allez m’aider, les filles, dès qu’on en trouve un, on le bouscule et on lui pique son portable, on ne fait rien d’autre… et surtout on ne le mord pas

 

Quelques instants plus tard :

 

– Celui-là devait faire l’affaire, Clara et Cynthia venez avec moi, Na Ying tu te gares dans la rue à droite, il ne faut pas qu’il voit la voiture.

 

Je suis un peu larguée là. Mais toujours est-il qu’on rattrape en courant le pauvre type qui se retrouve à terre, Sidonie lui subtilise son téléphone. On court vers la voiture et on redémarre en trombe. Ni vu ni connu.

 

– Et maintenant on y va, c’est le 17 la police ?

 

Quand je vous dis que je suis larguée.

 

– Allo, écoutez bien ce n’est pas une blague, vous trouverez deux têtes d’hommes dans une benne devant le 90 de la rue Amelot, on dirait bien qu’il s’agit des deux vampires que la police recherche depuis un mois.

– Mais vous êtes qui ?

 

Elle raccroche, on s’est ensuite arrêté un instant devant une bouche d’égout pour y jeter le téléphone portable.

 

On peut rentrer !

 

Le fonctionnaire de police joint une voiture en patrouille et lui demande d’aller jeter un coup d’œil parce que « on ne sait jamais… »

 

Tout va ensuite très vite, les deux têtes sont identifiées, l’information remonte à la PJ. On réveille tout le monde, le directeur, le préfet et même le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur. Mais ce n’est plus notre problème.

 

Maintenant il faut gérer les trois rigolos

 

Je demande aux filles de me raconter toute l’histoire, Elle me débitent tout : la rencontre au cimetière du père Lachaise, la transformation volontaire de Cynthia, son initiation…

 

– Et il t’as fait mordre un type.

– Oui, une seule fois !

– Et t’a vécu ça comment ?

– J’ai honte !

– Faut pas, dis-moi…

– C’était comme une grande jouissance.

– Et ça te manque ?

 

Elle ne répond pas, mais son silence parle pour elle, bien sûr que ça lui manque.

 

– Je vais te faire connaître d’autres plaisirs, les vampires ont beaucoup de ressources.

– Des plaisirs comment ?

– Vous allez voir !

 

Le fait est que la réussite de notre mission m’a excitée comme une puce et j’ai une envie folle de m’amuser avec les deux vampirettes.

 

– On ne va pas repartir de suite, il faut qu’on s’organise, donc on a un peu de temps. Vous avez aimé me lécher le cul tout à l’heure ?

– Oui Altesse ! Répond Na Ying avec déférence.

– Laissez tomber l’altesse, vous me devez obéissance, je suis votre maîtresse et vous êtes mes esclaves, mais au diable le protocole, appelez-moi Clara et mettez-vous à poil que je vois à quoi vous ressemblez.

 

Elles sont bien mignonnes ces deux-là, brunes toutes les deux mais très différentes, je me demande d’ailleurs si la brunitude de Cynthia est naturelle ? Elle est bien faite avec une jolie poitrine mais le tatouage ridicule qu’elle a sur le bras représentant un diablotin ailé me déplait. Na Ying possède un charme exotique, elle doit venir d’une contrée lointaine, elle aussi à des tatouages sur les bras, des serpents, j’ai horreur des serpents.

 

Je sens mes instincts sadiques reprendre le dessus et je meurs d’envie de faire subir quelques misères et humiliations à ces deux pétasses, ne serait-ce que pour leur apprendre à arborer des tatouages débiles.

 

– J’ai bien envie de vous rougir les fesses à toutes les deux !

– Ne vous gênez pas, Clara ! Me dit Cynthia. Fouettez-moi, mais je vous en prie, ne m’abimez pas !

– Je n’ai jamais abimé personne ! Et toi Nadine ?

– Euh, c’est Na Ying.

– J’essaierai de m’en souvenir ! Tu sais que je vais aussi te rougir les fesses.

– Mais très certainement, si tel est votre plaisir !

 

Ça va, elles ne sont pas trop chiantes.

 

– Bon allez me chercher de quoi fouetter !

 

Les deux nanas se regardent, ahuries :

 

– Euh, me dit Cynthia, je crains qu’on n’ait pas grand-chose…

– Mais on accepte les fessées à mains nues, ce n’est pas un problème ! Ajoute Na Ying

– Votre Aurélien il n’a pas une ceinture ?

– Si !

– Eh bien, allez la chercher !

 

Cynthia revient avec une ceinture. Je m’en vais fermer les rideaux, si parfois quelques voyeurs voulaient donner vie à leur passion… Les deux filles chuchotent, mais je les entends, les vampires, ça entend très bien.

 

– Une ceinture ça va faire mal ! Proteste Na Ying, peu rassurée.

– Elle a dit qu’elle ne nous abimerait pas.

– Oui, mais elle va nous faire mal !

– On verra bien…

 

Je me mets toute nue, comme ça pour le fun, en fait j’adore être à poil.

 

Je me tourne vers Sidonie, manifestement elle a un gros coup de fatigue, c’est elle qui ce soir a tout organisé dans les moindres détails, elle a été formidable, sans elle, j’allais peut-être vers la catastrophe. Du coup, je l’embrasse goulument, ça a l’air de lui faire plaisir.

 

– Bon alors vous deux en position ! En levrette, le cul relevé, bien cambré.

 

J’arme la ceinture et je cingle, un coup pour Cynthia, un coup pour Na Ying. Elles poussent juste un petit cri. Je recommence, un peu plus fort..

 

– Aïe ! Couine Cynthia

– Y’a un problème ?

– Non, non pas du tout, fouette-moi bien Clara, je le mérite, je suis très vilaine !

 

J’adore quand on me parle comme ça ! Mais j’ai envie d’être encore plus joueuse.

 

– Et ta copine, elle aussi, elle mérite des coups de ceinture ?

– Oui, bien sûr !

– Et pourquoi ?

– Parce que c’est une salope !

– C’est vrai, ça Na Ying que tu es une salope !

– Oui, une vraie salope !

– Tu sais ce que tu vas faire, Cynthia ? Je vais te passer la ceinture et c’est toi qui va corriger ta copine.

 

Elle ne se pose aucune question, et entreprend de fouetter sa copine qui piaille comme une pintade.

 

– Bon, stop on permute les rôles.

 

Cette fois c’est Na Ying qui fouette et comme elle est d’humeur vengeresse, elle a tendance à taper trop fort, Cynthia supporte pour le moment, mais je lui demande de modérer ses coups.

 

– Bon relevez-vous et embrassez-vous… mieux que ça, je veux voir de la salive dégouliner sur vos mentons.

 

Je les toise, leur pince les tétons, les gifle et leur crache dessus. Elles encaissent avec une docilité satisfaite qui fait plaisir à voir.

 

Et j’ai soudain une idée salace.

 

– Allez me chercher un broc et de l’eau chaude !

– Un broc ? S’étonne Cynthia qui n’a sans doute jamais entendu ce mot-là.

– Ben oui un truc pour faire des lavements, vous ne faites jamais ça ?

– Ben non !

– Je crois qu’il y a une poire à lavement dans l’armoire à pharmacie.

– Eh bien va la chercher et apporte une cuvette d’eau chaude.

 

Je fais mettre les deux nanas en position le cul bien relevé, et je leur injecte alternativement le contenu de la poire dans leur intestin. Avec un broc cela aurait plus pratique, mais que voulez-vous…

 

Je leur ai injecté chacune le contenu de douze poires. Les deux nanas se tortillent. Ça m’amuse !

 

– Attendez que je vous le dise pour libérer tout ça !

 

J’attends une dizaine de minutes. Les filles font d’impossibles grimaces en s’efforçant de se retenir d’évacuer ce liquide.

 

– C’est Cynthia qui va se libérer en premier, Na Ying, tu viens derrière elle et tu colles ta bouche contre son anus !

 

Le premier jet surprit Na Ying, ce qui sortait du cul de Cynthia n’avait pas grand-chose à voir avec de l’eau claire, c’était en fait un liquide brun accompagné de morceaux de caca. Elle en avala un peu, mais recracha les petits bouts de crotte.

 

J’en ramasse un et lui fourre dans la bouche.

 

– Non, attends !

– C’est quoi le problème ! Protestais-je en ramassant une autre crotte et en la mettant dans ma propre bouche. Si je peux le faire, tu peux le faire aussi !

– Oui je vais le faire, mais après, là je ne tiens plus !

 

Donc inversion des rôles, cette fois c’est l’eurasienne qui se vide. Cynthia n’a pas les réticences de sa camarade et ne fait aucune manière.

 

– Maintenant nettoyez un peu par terre, c’est dégueulasse… Non, non avec vos langues. Et toi Na Ying tu m’avais promis quelque chose.

 

Na Ying se met alors une crotte dans la bouche et la garde un moment en me jetant un regard de défi. Tout cela m’a profondément excitée, je suis parfois un peu salope dans mon genre.

 

– J’espère que vous avez compris maintenant que vous êtes mes esclaves. J’ai tous les droits sur vous, mais soyez rassurez je n’en abuserais pas. Maintenant j’ai envie pisser, allongez vous par terre et ouvrez bien la bouche.

 

Les deux nanas s’étalent sur le carrelage souillé des rejets des lavements, je vise leur bouche et leur pisse dessus d’abondance.

Vampire16

– Oh, Clara ! Ta pisse est délicieuse ! Commente Na Ying.

– Oui ! Renchérit Cynthia, j’en veux bien encore un peu.

– Y’en a plus, mais tu vas avoir l’honneur de me lécher la chatte et ce jusqu’à ce que je jouisse.

– Oui Clara.

– Et toi Na Ying, tu vas faire la même chose avec Sidonie.

– Je ne suis pas trop motivée ! Me fait savoir l’intéressée !

– Essaie, ça te détendra.

– Ouais, peut-être ! Admet-elle en baissant son pantalon.

 

Les filles nous ont bien fait jouir. Elle savent très bien se servir de leur langues. En suite on s’est toutes embrasées sur la boche, elles sont trop mignonnes !

 

Maintenant il faut qu’on s’organise..

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:42

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 15 – L’orgie des vampires

stamp partouz

– Faut qu’on arrose ça ! Propose Marie-France Grandvoisin de la Clitoune. Il y a du champagne ici ?

 

Quentin est parti en chercher à la cave. On trinque on est tous là : Sidonie, Helga, Thomas, Amina, sept personnes en comptant Marie-France, Quentin et moi.

 

– Je ne sais pas ce que j’ai, je me sens tout excitée, ce matin, nous confie Marie-France.

– C’est le champagne ! Répond bêtement Thomas.

– Ça ne t’excite pas, toi ? Reprend Madame Grandvoisin.

– Si, si !

– C’est bien vrai, ça ! Dit-elle tout en portant ostensiblement sa main sur la braguette de l’homme.

– Maman ! S’offusque Sidonie.

 

A moins qu’elle ne fasse semblant de s’offusquer… parce qu’au point où elle en est !

 

– Ça te fais bander, quand je te touche, hein, mon cochon ?

– Forcément !

– Montre-moi ça !

 

Thomas hésite un instant, scrute l’assistance afin d’y détecter un éventuel regard désapprobateur. Mais non, les regards sont amusés, curieux ou indifférents, seule Sidonie semble ne plus savoir quoi penser.

 

Thomas sort donc sa queue de sa cachette, Marie-France s’en empare, la branlotte quelques instants et se la met dans la bouche. C’est ce qui s’appelle ne pas perdre de temps !

 

Quentin appliquant le vieux précepte qui dit que quand il y en a pour un, il y en a pour deux, s’approche du couple et sort à son tour son engin.

 

Cela permet à notre belle mature d’alterner ses mouvements de fellation, un coup pour Thomas, un coup pour Quentin.

 

L’un des deux coquins suggère à Marie-France que ce charmant tableau serait encore plus charmant si elle se mettait à poil. Elle n’hésite pas une seconde, elle se déshabille avec un grand sourire et en tournoyant sur place, faisant ballotter ses lourds nichons aux pointes excitées.

 

– Maman, t’es vraiment une salope ! Lui balance sa fille, mais sans animosité.

– Viens donc me lécher mes tétons au lieu de dire des conneries

– Bien sûr, Maman !

 

Il fallait que Marie-France se débarrasse de sa culotte, elle l’envoie valser d’un énergique coup de pied. Helga se trouve tout étonnée de la recevoir sur la tronche. Elle la hume et est surprise par l’odeur. Il faut dire que Marie-France sans doute quelque peu troublée par tous ces événements n’avait, ce matin, pas changé de culotte. Par jeu, je lui suggère de la lécher, ce qu’elle ne fait pas, du moins pour l’instant.

 

Les deux hommes en ont profité pour se mettre nus.

 

– Allez, c’est la fête, tout le monde à poil ! Lançais-je à la cantonade en montrant l’exemple.

 

C’est comme un vent de folie sexuelle qui s’abat sur ce salon bourgeois, Et tandis que Marie-France a repris son double suçage de bites. Amina vient me flatter les fesses. Est-ce qu’elle va encore me demander des sous, je m’en fous ce n’est pas moi qui paie !

 

– C’est gratuit aujourd’hui ? Lui demandais-je par défi.

– Bien sûr que c’est gratuit.

 

Et voilà Helga qui nous rejoint et vient m’embrasser les seins, elle a toujours la culotte de Marie-France à la main.

 

C’est fou, comme le vampirisme favorise de genre de contacts.

– Elle exagère, me dit-elle de m’envoyer sa culotte sur le visage, elle n’est pas propre sa culotte, regarde.

 

Effectivement, c’est un peu jaune devant, quant à l’arrière, il y a quelques trainées marrons discrètes mais bien là. Quant à l’odeur, ben ça sent la culotte portée, quoi !

 

– Elle n’est pas désagréable, cette odeur ! Commentais-je

 

Et histoire d’en ajouter dans la provocation, je porte le bout de ma langue sur la culotte.

 

– Ça a quel goût ? demande-t-elle

– Un goût de vieille pisse, je préfère la fraiche !

– T’as goûté de la pisse ?

– Oui j’aime bien !

– J’ai jamais fait ça, tu me fera gouter, dis ?

– Mais bien sûr ma chérie !

– A moi aussi tu me feras gouter ! Intervient Amina ?

– Mais oui, on fera ça tout à l’heure, si vous êtes sages.

– Mais on va être sage ! Précise Helga, qu’est-ce tu aimerais qu’on te fasse.

– Pour l’instant continuez à me caresser.

 

Quand je vous dis que le vampirisme libère les gens de leurs tabous sexuels… même s’il y a des tabous plus tabous que d’autres…

 

Helga a jeté son dévolu sur mes seins qu’elle caresse, lèche, et en aspire les tétons. Quant à Amina elle me ramone le trou du cul d’un doigt énergique.

 

Et Sidonie, me demandez-vous ? Eh bien Sidonie, elle continue de lécher les tété de sa maman sucer pendant que cette dernière n’en peut plus de sucer des bites.

 

D’ailleurs la double pipe touche à sa fin, Marie-France souhaitant maintenant quelque chose de plus « pénétrant ».

 

Elle fait coucher Quentin sur le dos, écarte ses fesses et vient s’empaler doucement sur sa bite avant d’entamer des mouvements de montée et de descente.

 

– Qu’est-ce que c’est bon de se faire enculer ! Commente-t-elle dans un grand élan poétique.

 

Quant à Thomas, il ne sait pas quoi faire de sa bite, alors Marie-France lui demande de se coucher près de Quentin. Celui-ci croit alors que la belle mature va changer de bite, mais ses intentions étaient différentes, elle sollicite sa fille.

 

– Viens faire comme moi, tu verras, c’est trop bon.

 

Telle une zombie, Sidonie s’approche et après un nouveau coup d’œil vers les mouvements coulissant de sa maman, elle s’accroupit au-dessus de Thomas et descend doucement…

 

– Dans le cul, Sidonie, ce sera encore meilleur.

– Mais je ne l’ai jamais fait…

– Essaie !

 

Son anus est maintenant en contact avec le gland de l’homme, elle s’ouvre, descend légèrement pour faciliter la pénétration. Thomas tient sa bite dans les mains pour éviter que ça ripe, et après quelques secondes de tâtonnements, la queue la sodomise.

 

Vampires15

 

Joli spectacle que celui-ci, la mère et la fille, qui se font enculer l’une à côté de l’autre. Le salon ne tarde pas à s’emplir de râles de plaisir. Quentin n’en peut plus et lâche sa purée dans le conduit anal de Marie-France, laquelle continue son pistonnage jusqu’à sa propre jouissance, fort peu discrète. Elle se désemboite et vient nettoyer cette bite qui venait de l’enculer, et qui en avait grand besoin.

 

– Hum, c’est délicieux le jus d’une bite qui sort de mon cul !

– Maman, t’es vraiment une salope !

– Tu serais pas un peu mal placée pour me dire ça ! Je te signale que tu es en train de faire enculer !

– N’empêche !

 

Quentin s’en va alors rejoindre un fauteuil dans lequel il s’affale, épuisé, malgré le fait que ce soit Marie-France qui a fait tout le travail.

 

Quelques minutes plus tard, Thomas et Sidonie jouissait à leur tour. Cette dernière voulant épate sa mère, lui nettoie la bite en fermant les yeux et laisse couler un peu se sperme sur son joli menton

 

– Ça va, ma fille ? Lui demande sa mère.

– Oui, c’était bon, mais j’ai un peu mal au cul.

– Ma pauvre bibiche, ça va passer, viens me lécher la chatte.

– Que je te lèche la chatte ?

– Oui j’aimerais bien !

– Peut-être pas aujourd’hui…

– Allez fais-moi plaisir, viens lécher la chatte de ta maman.

– C’est fou ce que tu me demandes !.

– Eh bien soyons folles. Viens déjà m’embrasser !

 

La mère et la fille s’échangèrent alors un patin bien baveux.

 

– Ta langue sens la bite, ma fille !

– Tu ne vas pas me dire que ça te gêne !

 

Et l’instant d’après, Sidonie après s’être baissée dardait sa langue dans les chairs intimes de sa génitrice.

 

– Alors elle est comment ma chatte !

– Délicieuse, Maman !

Oh, tu m’excites de trop, je crois que je vais faire quelques gouttes de pipi !

– T’es une salope, Maman, mais pisse si tu as envie, ça ne me dérange pas… au point où j’en suis !

 

Sidonie ne tarde pas à faire joui sa mère qui nos fait un raffut pas possible, puis en femme bien élevée, elle propose à sa fille d’inverser les rôles. Y’a pas de raisons !

 

Joli spectacle, mais mes deux glues n’arrêtent pas de me tripoter tant et si bien que je retrouve par terre. Helga en profite pour venir me lécher la minouche; Amina vient à ses côtés et les voilà qui me lèchent alternativement. A un tel régime je ne tarde pas à jouir. Les deux nanas se mettent alors spontanément en soixante-neuf et se font jouir à leur tour.

 

J’ai envie de pisser, dès que les deux filles sont de nouveaux disponibles, je les emmène dans la salle de bain, les fais se mettre semi couchées, torse et visage relevés et la bouche ouverte, très près l’une de l’autre et je pisse d’abondance, remplissant le gosier de ces demoiselles, lesquelles après quelques gouttes moyennement appréciées se mettent à s’habituer et mêmes qu’elle en redemandent.

 

Je reviens au salon, Sidonie me saute au cou !

 

– Embrasse-moi, j’ai encore le goût de la chatte de ma mère dans la bouche !

 

Eh bien mes amis quelle partouze !

 

Dimanche 22 mars

 

Il est minuit passé, Aurélien et sa petite bande n’ont pas souhaité déroger à leurs habitudes et se sont laissé enfermer au cimetière du Père Lachaise afin de se livrer à leurs fantaisies érotico-gothiques.

 

François-René et Bertrand ne les ont pas suivis. Voilà une semaine qu’ils se nourrissent du sang de Na Ying. La police ne relève donc plus de meurtres par morsure.

 

Le préfet a relevé Chevrolet de ses fonctions et l’a remplacé par l’inspecteur Djibril.

 

– Toujours rien ? Demande-t-il

– Ils ont dû se calmer, où alors ils se sont blessés, mais ça ne nous dit pas où ils sont ?

– Aucune piste ?

– Rien du tout !

– Et la presse ?

– Pour l’instant ils parlent d’autre chose…

– Trouvez quelque chose, si on pouvait leur tendre un piège…

– Je vais y réfléchir.

– J’ai une idée, propose Chevrolet : on va les défier, arrangez-vous pour faire signer un communiqué de presse par deux ou trois personnalités connus, vous trouverez bien, il y a toujours des types prêts à signer n’importe quoi pour se faire remarquer. Je pense à un truc dans le genre « on n’a pas peur du vampire, on en viendra à bout… » et qui contiendra un appel à une manif dès le lendemain, sur le même thème. Ils devraient être fous de rage et réapparaître.

– Sauf que ça risque de faire couler le sang de gens innocents.

– Mon cher Djibril, pour faire une omelette, il faut casser des œufs.

 

– On se fait chier ! Rouspète François-René. C’est quoi notre vie en ce moment ? On glande, on boit le sang d’une pétasse… c’est ça la vie d’un vampire. Je voulais devenir le prince des vampires, mais j’ai aucune idée du comment de la chose et ton foutu bouquin ne le sait pas non plus.

– L’idée viendra, faut un peu de patience, c’est tout ! Temporise Bertrand.

– Au moins quand on allait mordre les gens, c’était jouissif ! Ah, ce goût de sang tiède sur la langue ! Ce regard désespéré des gens qu’on mordait… Tiens rien que d’y penser, ça me fout la trique ! Pendant que les autres ne sont pas là, je me ferais un bien une ou deux petites morsures, tu viens ?

– On fait juste ça cette nuit, alors ?

– Mais oui !

 

Le temps s’était mis à la pluie, et quand on est chauve-souris on a pas besoin de parapluie. Au bout de vingt minutes désespérant de trouver une fenêtre ouverte, ils retournèrent chez Aurélien.

 

– Tant pis, c’est peut-être un mal pour un bien, à force de multiplier les cadavres, les flics finiront pas nous choper. Déjà boulevard Saint-Germain on a eu de la chance de s’en sortir, s’ils nous avait mieux maîtrisés, par exemple avec un filet métallique, on était cuits…

 

Lundi 23 mars

 

Un article sous forme d’appel à la mobilisation paraît dans la presse, et porte la signature de quelques personnalités connues habituées à signer quasiment n’importe quoi, et précise qu’une manifestation sera organisée le lendemain entre Bastille et République.

 

Mardi 24 mars

 

La manifestation est un échec, ne rassemblant même pas 300 personnes et se dispersant bien avant d’atteindre sa destination. Mais les journalistes étaient là, les photographes et les caméras de télévision aussi.

 

L’évènement fut relayé par les médias, les images évitèrent de montrer l’échec de la mobilisation et se concentrèrent sur les banderoles et les panneaux « Le vampire ne passera pas » ou encore « Nous n’avons pas peur ». On interviewa un quidam, en fait un intermittent du spectacle qui avait bien appris sa réplique qui déclara doctement : »Cet attardé mental qui doit souffrir de troubles affectifs est vraiment trop minable pour prétendre terroriser les parisiens. »

 

Parallèlement la préfecture de police, demandait à tous les Parisiens de maintenir autant que faire ce peux, leur fenêtres fermées.

 

Mercredi 25 mars

 

Ce n’est que le lendemain que François-René prit connaissance de la presse déchaînée. Il devint pâle comme un suaire, mais attendit d’être seul avec Bertrand pour laisser éclater sa colère.

 

– Attardé mental ? Minable ? Je vais leur montrer si je suis un minable.

 

La provocation avait fonctionné à fond, et dès la tombée de la nuit, nos deux idiots s’en allèrent rechercher de nouvelles victimes. La recommandation préfectorale n’avait pas été massivement suivie. Que voulez-vous, il y a toujours des gens qui prétendent que quand on veut les protéger, on atteint leur liberté. Et on déplora trois nouvelles victimes cette nuit-là.

 

Jeudi 26 mars

 

– La provocation a fonctionné ! Jubila le préfet de police quand l’inspecteur Djibril le mit au courant des derniers événements.

– Oui, mais on n’a toujours pas de piste.

– Ça viendra, il vont forcément commettre une erreur.

– Ça risque d’être long, si on pouvait gagner du temps…

– Un piège, il faut leur tendre un piège, les pièges, il n’y a rien de mieux, donnez-moi une idée !

– Pourquoi ne pas les attirer dans un appartement fenêtre ouverte où on les attendraient.

– Vous rêvez mon vieux, il y 1 300 000 appartements à Paris. Même si seulement 1% de la population passe outre aux recommandations de fermetures des fenêtres, ça nous fait 13 000 appartements visitables.

– On pourrait demander au ministre de l’Intérieur de pondre un décret flanquant une amende salée à tous ceux qui ne ferment pas leur fenêtre.

– Hum !

 

Bref faute de mieux, on fit tournoyer en permanence deux hélicoptères de la police au-dessus de Paris, chargés de détecter d’éventuels monte-en l’air

 

Lundi 20 avril

 

Le bilan s’alourdissait chaque jour, on en était maintenant à 75 victimes depuis que les vampires avaient repris leur activité.

 

De moins en moins de gens laissaient leur fenêtres ouvertes, mais les vampires en trouvaient toujours, et quand cela devenait vraiment compliqué, que firent nos apprentis Dracula, ils allèrent chercher leur victimes en banlieue.

 

Le préfet de police et le directeur de la DCPJ ne savent plus à quel saint se vouer, Djibril a été révoqué à son tour et remplacé par un obscur fonctionnaire parfaitement conscient de devenir un fusible pouvant sauter d’un moment à l’autre.

 

Un tour de table est organisé au ministère de l’intérieur.

 

– Mesdames, messieurs, nous sommes en train de nous faire ridiculiser par deux fous furieux, ça ne peut plus durer. Je triple aujourd’hui les effectifs des fonctionnaires travaillant sur cette affaire. Nous allons faire un brainstorming, on est peut-être passé à côté de quelque chose, alors dites-nous tout ce qui vous a paru bizarre dans cette affaire, même si ça vous paraît idiot.

– Dans aucune scène de crime, nous n’avons relevé aucune fibre vestimentaire, c’est tout de même bizarre, ces mecs ne se baladent pas tout nus sur les toits, tout de même ! Dit quelqu’un.

– C’est parce qu’ils ont des combinaisons en latex, le latex ça n’a pas de fibre.! Rétorqua un gros malin, balayant ainsi l’examen d’une piste possible mais tellement extraordinaire..

– Bon, repris le ministre, est-ce qu’on a cherché du côté des autres suspects.

– On a retrouvé un corps dans la Loire qui pourrait être celui de David Rollet, c’est tout nouveau, ça date de ce matin.

– Et les autres ?

– Thomas Walkoviak : dans la nature, aucune piste, les gens à qui il téléphonait n’ont plus de nouvelles, sa famille non plus. Idem pour la fille Grandvoisin.

– Sa mère a déménagé il y a un mois ! Déclara quelqu’un.

– Et il y aurait un rapport avec l’affaire.

– A priori, non, mais d’après le capitaine de gendarmerie Blanchard, elle supportait très mal d’être regardé comme la mère d’une criminelle.

– Et on est allé voir à sa nouvelle adresse s’il n’y avait rien d’anormal.

– On l’aurait su ! La femme de ménage de Marie-France Grandvoisin sert d’indic au capitaine Blanchard, et elle a suivi sa patronne.

– Ça ne répond pas à la question, j’ai demandé si on était allé été voir !

– Ben non !

– On ne néglige rien ! Demandez à la gendarmerie locale d’aller y faire un tour.

 

Mardi 21 avril

 

Il est onze heures du matin, et c’est une belle journée ensoleillée, tant mieux pour les humains, Mais nous les vampires, nous sommes des créatures de la nuit, je peux m’accommoder de la lumière du jour mais je préfère éviter, quant à Sidonie et aux garçons, ils supportent encore moins, alors, transformés en chauve-souris, nous roupillons tous les quatre dans un comble calfeutré.

 

Deux gendarmes sonnent à l’entrée du Clos Pinette. Le bruit me réveille, je me précipite dans le débarras contiguë où un petit vasistas donne à voir à l’extérieur. Je veille au grain, en principe aussi bien Marie-France, qu’Helga et Amina sont sous mon emprise quand je le désire, mais on ne sait jamais.

 

– Bonjour madame ! Gendarmerie nationale, nous voudrions nous entretenir avec la propriétaire de ces lieux. Récite le brigadier tout en matant dans le décolleté d’Helga.

– Madame Lonsec est vieille et fatiguée et elle se repose, je peux peut-être vous renseigner ?

– Madame Lonsec ? Ce n’est pas le nom qu’on m’a donné !

– On vous aura mal renseigné.

– On m’avais parlé d’une madame Grandvoisin de la Clitoune…

– C’est la future propriétaire !

– Et elle n’est pas là ?

– Si !

– Je peux entrer, alors ?

 

Helga conduit le brigadier et son acolyte au salon dans lequel Marie-France regarde une série télévisée.

 

– Excusez pour le dérangement, c’est par rapport à l’affaire des vampires parisiens…

– Et qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?

– Vous avez à voir que ce vampire a pour nom François-René Couillard et que celui-ci était comme ainsi dire en contact avec mademoiselle votre fille, laquelle est soupçonnée d’avoir participé à une tuerie en bande organisée à la station-service de Castelrouston.

– Et alors ?

– Et alors, nous voudrions nous assurer que vous n’avez aucune nouvelle directement ou indirectement de mademoiselle votre fille.

– Non, je n’ai pas de nouvelles, et j’en ai fait mon deuil, mais dites-moi brigadier vous portez remarquablement l’uniforme.

– Madame, je suis en service.

– Certes, mais si vous aviez la bonté d’envoyer votre collègue dans le jardin, je pourrais vous montrer des choses qui pourrait vous intéresser ! Répondit-elle en se pelotant les seins par-dessus sa petite robe.

– Madame, je vous demande de modérer vos ardeurs.

– Vous n’avez pas d’ordre à me donner, je suis chez moi et je me comporte comme je le veux.

 

Rouge come une tomate, le brigadier sort un papelard de sa poche.

 

– Vu l’importance de l’affaire et ses répercutions nationales, monsieur le juge d’instruction a délivré un mandat de perquisition. Je vous rassure, on ne va pas fouiller, enfin presque pas, on veut juste faire le tour du propriétaire et interroger la domesticité.

– Ah, vous voulez voir ma chambre ? J’ai un lit très confortable.

– Je ne veux pas voir votre chambre, je veux voir toutes les pièces.

– Soit ! Amina conduit ses messieurs là où ils ont envie d’aller.

– Vous ne venez pas avec nous ?

– Non puisque je ne vous intéresse pas, mais vous ne savez pas ce que vous perdez.

 

Le brigadier accomplit sa mission sans zèle, n’en voyant vraiment pas l’intérêt, il fait ouvrir des portes, scrute l’intérieur des pièces, les fait refermer.

 

– C’est quoi ici ?

– Des chiottes !

– Ouvrez !

– Pourquoi ? Vous voulez pisser ?

– S’il vous plait ?

 

Le brigadier demanda ensuite à Amina de l’accompagner à la cuisine.

 

– Asseyez-vous, la question que je dois vous poser est la suivante : Madame Grandvoisin a-t-elle fait des allusions à sa fille Sidonie qui laisserait à penser que celle-ci se trouve toujours en vie quelque part.

– Non !

– Développez votre réponse, je vous prie !

– Y’a rien à développer, j’ai quand même le droit de répondre par oui ou par non.

– Dans ce cas je vais vous faire signer une déposition.

– Si ça vous chante.

– Merci, je reste là, demandez à l’autre domestique de venir me rejoindre afin que je l’interroge à son tour.

– Helga ?

– Je ne sais pas son nom, je parlais de la personne qui m’a fait entrer…

 

– Mademoiselle Helga… commence le brigadier en lui posant la même question que celle posée à Amina.

– Je vous arrête de suite, je ne suis pas au service de Madame Grandvoisin, mais au service de Madame Lonsec, et Madame Grandvoisin ne me fait pas de confidences.

– Vous auriez pu surprendre des conversations…

– Il y a longtemps que je ne surprends plus grand-chose !

– Bien, je vais vous demandez de signer une déclaration.

– Une déclaration de quoi puisque je ne vous ai rien dit !

– Une déclaration par laquelle vous déclarez n’avoir rien à dire !

– Super !

 

Le brigadier rejoignit le salon.

 

– Bon, nous allons vous laisser, nous n’avons rien repéré de suspect de quoi que ce soit et nous allons en référer à notre hiérarchie.

– Vous êtes sûr que vous ne voulez pas voir mes nichons !

– Madame, je suis un homme marié et fidèle…

– Mais oui, c’est ça !

 

En sortant le sous-brigadier apostropha son chef.

 

– Chef vous avez oublié de faire signer la déposition de la dame.

– Elle a réussi à me troubler cette pute, retournes-y sinon on va se faire engueuler.

 

En rentrant à la gendarmerie, le brigadier rédigea un bref rapport.

 

« Accompagné du sous-brigadier Poupart, nous nous sommes rendus chez la Dame Grandvoisin de la Clitoune, future propriétaire du Clos Pinette, celle-ci nous a confirmé n’avoir aucune nouvelles directes ou indirectes de sa fille, mais a fait preuve d’une attitude nymphomaniaque choquante et déplacée. Les domestiques ont corroboré les dires de l’intéressée et la visite des lieux s’est avérée infructueuse. »

 

Ouf ! Tout s’est bien passé, mais si la maréchaussée vient fouiner ici, ça peut devenir préoccupant. Faudrait pas qu’ils reviennent… Il va falloir qu’on se bouge. Je retourne dormir, mais dès la tombée de la nuit, je convoque un « conseil de guerre »

 

On est là tous les sept dans le salon.

 

– Bon, pas de grands discours, on est des vampires ou des pré-vampires. Ce qu’on veut c’est vivre peinards sans qu’on vienne nous emmerder. Or, François-René nous fait un tort considérable. D’abord parce que les flics ne savent pas où donner de la tête et cherche des pistes partout, ensuite parce que s’il se faisait prendre les autorités se rendraient compte que les vampires existent vraiment et là je ne vous dis pas les conséquences. Donc le problème François-René, c’est moi qui vais le régler et définitivement….

– Tu ne vas pas le tuer ! Proteste Sidonie.

– Comme si j’allais avoir des scrupules, il a tué au moins cent personnes cet abruti, maintenant ça va être son tour.

– Tu l’as déjà tué une fois…

– Oui, je n’ai jamais compris comment il a pu ressusciter, mais cette fois il ne ressuscitera pas ! Tu viens avec moi ?

– Je suis obligée ?

– Non, mais ce serait bien !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:36

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 14 – La chambrette d’Amina

Batgirl

Vendredi 20 mars

 

Il est une heure du matin quand je pénètre dans la petite chambrette où on a logé Amina.

 

Au départ je voulais profiter de son sommeil pour lui prodiguer une vampirisation provisoire, mais mademoiselle ne dort pas.

 

– Qu’est-ce que vous voulez ? Demande-t-elle, peu rassurée

– Rien, je regardais si tout allait bien !

– Je n’arrive pas à dormir, mais sinon, ça va ! Je vous remercie.

 

Je la regarde, je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’observer des femmes à la peau noire, faut dire qu’au 19ème siècle ça ne courrait pas les rues.

 

Je la trouve belle et j’ai une envie irrésistible de la caresser. Je pourrais bien sûr prendre possession de son esprit, mais je préfère faire sans, d’abord parce que ça m’amuse et ensuite parce que les relations de confiance sont quand même plus simples que les contraintes.

 

– Je peux rester un moment ?

– Ça ne me dérange pas. Mais pour quoi faire ?

– Je te trouve très belle !

– T’es gouine ?

– J’aime tout le monde, les hommes, les femmes… Et toi ?

– Moi ? Pourquoi tu veux savoir ça ?

– Parce que j’ai envie de te caresser !

– T’es marrante, toi !

 

J’approche ma main de son bras

 

– Je peux ?

– Et si je dis non ?

– Ce serait tant pis pour moi, je te laisserai essayer de dormir. Alors je peux ?

– Juste le bras !

 

Sa peau est d’une douceur, on dirait du satin, je ne vais pas me contenter de son bras, c’est mal me connaître.

 

Elle relève son bras comme pour s’étirer me dévoilant son aisselle rasée. Qu’est-ce qu’elles ont toutes à se raser les aisselles et une partie de la foufoune. Si c’est ça le progrès j’ai du mal à suivre ! Toujours est-il que cette aisselle m’attire, j’y porte mes lèvres.

 

– Mais qu’est-ce que tu fabriques ?

– Ben tu vois, je te fais un bisou sous le bras !

– T’as pas peur, toi, ça doit sentir la sueur !

– J’aime bien les odeurs naturelles.

– Ah ?

– Tu me montres tes seins ?

– En quel honneur ?

– Ça me ferait plaisir !

– Si tu me donnes un peu de sous, je te montre mes nichons et tu pourras me faire des trucs.

 

Alors là, je suis sur le cul !

 

– T’es un peu pute, alors ?

– C’est des mots tout ça !

– Tu veux combien ?

– Tu me donneras ce que tu voudras.

– Alors d’accord ! Mais je n’ai pas d’argent sur moi….

– Je te fais confiance.

 

Je ne sais pas comment on fait, je n’ai pas encore eu l’occasion de me servir d’argent depuis mon retour à la vie et n’ai aucune idée des tarifs… mais chaque chose en son temps…

 

L’amour tarifé à cet avantage que l’acte ne s’encombre d’aucune arrière-pensée. Il suffit de demander à la personne que l’on paie si elle est d’accord pour ceci ou pour cela, si oui on fait, sinon tant pis. Mais cela n’enlève rien au grand respect que j’ai pour les putains, d’ailleurs je le fus moi-même et n’en garde pas mauvais souvenirs.

 

Amina se déshabille spontanément ce qui me permet d’admirer son corps et ses formes. Elle a un de ses culs… une merveille !

 

Et d’ailleurs c’est par cet endroit que je vais commencer, je fais mettre la fille en levrette, cul cambré et cuisses écartées et je viens humer son trou du cul avant d’y introduire la langue. Ça la fait rire, elle n’est pas triste la fille, c’est plutôt bon signe.

 

J’introduis un doigt préalablement mouillée et je ramone en cadence. Du coup elle remue du popotin, sans que je puisse savoir si elle s’amuse ou si elle veut m’en foutre plein la vue. Remarquez, ce n’est pas incompatible.

 

– Si t’as un gode, je veux bien que tu me le mettes ! Me dit-elle.

– Un quoi ?

– Un gode !

– J’en ai pas ! Répondis-je tout en continuant à lui pilonner le rectum.

 

En fait je ne sais pas de quoi elle voulait parler, ce doit être un truc que je connais sous un autre nom. Décidément même pour la baise, on a des difficultés à se comprendre quand on a roupillé pendant deux siècles !

 

– Si tu veux me tapoter les fesses, ne te gêne pas, mais pas trop fort, quand même !

 

Voilà qui me paraît une excellente idée. Je lui fous des claques sur les fesses, ça a l’air de la ravir.

 

– Oh, oui, oui tape-moi, j’ai été très vilaine.

– Tiens, salope, ça t’apprendras à faire la pute !

– Je ne peux pas m’en empêcher ! Oh, mes pauvres fesses !

 

Je dois me contrôler car à ce petit jeu là j’ai parfois tendance à me laisser aller.

 

Et voilà que tout d’un coup, sans crier gare, elle se retourne, me fait face et cherche mes lèvres.

 

Elle fait vraiment ce qu’elle veut, c’est pas possible, ça ! C’est qui la cliente ?

 

N’empêche que j’accepte son baiser et qu’on se fricote le museau durant un joli moment.

 

On se caresse, on se tripote, on se lèche les seins et ce qui devait arriver arriva, on se retrouve tête-bêche (en soixante-neuf, comme dirait Sidonie)

Clara V14

Je découvre son joli minou tout rose à l’intérieur, tout rose et tout mouillé. Je lèche tandis que je me fais lécher, c’est génial, j’adore cette position qui donne l’impression de se lécher soi-même. Je profite de la position pour lui introduire de nouveau un doigt dans son gentil trou du cul

 

Le plaisir monte inexorablement, on est tellement synchronisé qu’on est bien parties pour jouir en même temps. En fait pas tout à fait, Amina part la première, ce qui lui fait relâcher son étreinte pendant un très court instant, puis elle repart de plus belle me faisant grimper aux rideaux à mon tour.

 

– Ben, toi alors ! Me dit-elle

– Eh, oui, j’ai un peu d’expérience, mais ce que tu m’a fait ce n’était pas mal non plus.!

 

Et on s’est embrassées de nouveau très tendrement.

 

Bon, maintenant, autre paire de manches. Je m’en veux de ce que je vais faire à cette charmante personne, mais d’un côté, ça ne va pas la tuer, et d’un autre, je ne peux pas me permettre de la laisser hors de notre contrôle.

 

– Tu crois aux vampires ?

– Les vampires comme Dracula, je ne sais pas mais chez nous en Afrique il y a les Asanbosam, ils vivent dans la forêt, ils ont des grandes dents et des machins pour s’accrocher aux branches des arbres la tête en bas. Ils sautent sur les gens et leur sucent le sang.

– Et si je te disais que je suis un vampire ?

– Je ne te crois pas !

– Regarde mes dents !

– Oh là là, j’ai peur ! Se gaussa Amina

– Vous faites quoi en Afrique pour vous protéger des vampires.

– On a des sorcières, elles sont très fortes. Certaines sorcières sont des vampires qui sont redevenues normales grâce à d’autres sorcières.

– Ben moi, je suis aussi sorcière.

– Sorcière et vampire ?

– Je vais t’expliquer, il y a deux sortes de vampires, il y a les vampires ordinaires, comme moi qui ne sont pas malfaisants et il y a les vampires malfaisants.. Quand on mord quelqu’un pour le transformer en vampire on ne sait pas comment il va se comporter. Alors je vais te raconter mon histoire : Je dormais tranquillement depuis deux siècles dans un sous-sol de la chapelle de Sainte-Trazibulle, François-René et Sidonie m’ont découvert, je suis revenue à la vie, j’avais soif je les ai vampirisés.

– Sidonie est devenue vampire ?

– Oui, on a essayé de gérer tout ça ensemble, puis François-René est devenu un vampire malfaisant…

– Je sais, j’ai lu les journaux, mais je ne savais pas que c’était un vrai vampire…

– Sidonie n’est pas malfaisante, elle est comme moi et comme les deux garçons que tu as vus en arrivant. Seulement il y a un problème, nous avons besoin de sang. Et comme nous ne souhaitons pas mordre tout le monde, on fait autrement.

 

Je lui laisse assimiler tout ça avant de reprendre.

 

– Il existe une façon spéciale de mordre, avec cette méthode on ne fait ni des cadavres, ni des vampires mais des fiancées de vampires. La personne mordue va nous offrir une réserve de sang pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

– Et après, elle meurt ?

– Pas du tout, elle devient un vrai vampire.

– C’est ça que tu voudrais me faire ?

– Oui !

– Non, mais ça va pas non ?

– Je ne te prends pas en traitre, j’aurais pu te faire ça pendant ton sommeil, mais je préfère avoir ton assentiment.

– C’est quoi les avantages ?

– L’avantage, c’est que tu que quand tu deviendras une vraie vampire tu seras immortelle. Et puis la vie de vampire n’est pas triste, on aime s’amuser, on aime le sexe, on n’a pas de tabou.

– Et les inconvénients ?

– Il y en a pas, tu peux te nourrir normalement sans avoir besoin de sang, tu peux supporter la lumière du soleil.

 

Je me garde bien de lui dire que cette situation la mettra en état de dépendance psychologique vis-à-vis de moi et des autres vampires. Je ne suis pas folle non plus !

 

– Les autres, ici c’est tous des vampires ?

– Non il n’y a que moi, Sidonie et les deux garçons. Helga est une fiancée du vampire et Marie-France aussi depuis cet après-midi.

– La patronne s’est laissé mordre ?

– Ben oui, et tu vois : elle a eu une petite crise après, mais après tout s’est bien passée, d’ailleurs si j’ai bien compris, elle t’as récupérée après t’avoir chassée.

– Oui, c’est quelqu’un de gentil.! Et la proprio ?

– On la laisse tranquille, je ne pense pas qu’elle supporterait une morsure. Alors je te mords ?

– Si je refuse, tu le feras quand même ?

– C’est pour notre sécurité et la tienne.

 

Elle hésite ! Le seul risque c’est qu’elle foute le camp, mais je peux empêcher ça en prenant possession de son esprit, c’est fatigant tout ça mais ça fonctionne.

 

– Je te laisse réfléchir cinq minutes, je vais te chercher de l’argent pour le câlin.

– Y’a pas le feu !. Euh, si tu me mords et que je deviens comme tu dis une fiancée de vampire, on peut revenir en arrière ?

– C’est probablement possible, mais je ne sais pas faire.

– Mais tu pourrais chercher comment faire ?

 

Elle est chiante !

 

– Ben oui, faut qu’on s’organise un peu, il doit y avoir d’autres vampires quelque part, il suffit de les trouver et qu’ils ne soient pas malfaisants. Dans ce cas on échangera des informations, des expériences…

– Ça va me faire mal ?

– Je suis très douce !

– Vas-y !

 

Je ne suis pas mécontente de moi, je l’ai mordu la faisant tomber doucement dans l’inconscience.

 

Je tombe sur Sidonie :

 

– Dis-moi : c’est quoi un gode ?

– Tu ne sais pas ce que c’est ? Répond-elle en éclatant de rire.

– Je ne connais pas le mot !

– Ben c’est comme une bite, sauf que c’est en plastique…

– En quoi ?

– Ou alors en bois, en plâtre…

– Ben oui « gode » pour « godemichet », je suis bête parfois ! Sinon, j’ai besoin d’argent.!

– Faut demander à ma mère !

– Tu peux t’en charger ?

– Tu veux combien ?

– Je ne sais pas, j’ai voulu coucher avec Amina, elle m’a demandé de l’argent, je ne connais pas les tarifs !

– Quoi ? Je rêve !

– Non, non !

– J’en sais rien des tarifs, je vais me renseigner auprès des garçons, mais je n’en reviens pas… Amina qui fais la pute, décidemment on va de surprise en surprise. Fais-la patienter.

– Les godes on trouve ça où ?

– Dans des sex-shop… oui je sais j’ai encore plein de trucs à t’expliquer… Si tu veux je vais m’en occuper, mais ça ne va pas être évident, les garçons ne peuvent pas sortir le jour, et je ne me vois demander ça à Helga… Oh mais j’y pense, ma mère en a un dans ses affaires, quand elle va retourner à la maison pour récupérer des affaires, je lui dirais de le prendre.

– Tu savais donc que ta mère était coquine ?

– Mais pas du tout ! Un jour j’ai vu le machin qui trainait, elle m’a dit qu’elle avait gagné ça après avoir joué à un jeu idiot sur Internet.

– C’est quoi Internet ?

– Oh là là, toutes ces questions…

 

A 8 heures du matin, Helga apporte le petit déjeuner de Madame Lonsec dans sa chambre. Je l’accompagne avec Sidonie, ça va être une autre paire de manches.

 

– Qui sont ces gens ?

– Nous sommes l’agence immobilière ! Répond Sidonie.

– Foutez-moi la paix, je n’ai rien à vendre.

 

Je fournis un gros effort de possession. Pas si facile, la mémère donne l’impression de penser à trente-six choses à la fois, le goût de son jus d’orange, le souvenir diffus d’un rêve de cette nuit, des évocations religieuses… Quel bordel là-dedans !

 

– Madame Lonsec, quand vous allez disparaître, qui va hériter de vos biens.? Commençais-je.

– Je n’en sais rien, je n’ai pas fait de testament et j’me fous, le notaire se débrouillera, je dois avoir des petits cousins qui trainent quelque part…

– Autrement dit, vos cousins n’auront pas grand-chose et la majeure partie de votre héritage ira à l’état, c’est ça que vous voulez : enrichir l’état ? Continue Sidonie.

– Bien sûr que non !

– Pourquoi ne pas vendre ?

– Vendre ? Et j’irais où, moi, vous n’allez quand même pas me dire d’aller dans une maison de retraite ?

– Mais pas du tout, on peut vous proposer une formule, vous vendez, et vous conservez l’usufruit de la propriété, ainsi que vos domestiques, l’occupation des lieux sera simplement partagée.

– Et c’est quoi l’avantage !

– Vous ne serez plus propriétaire foncier, à la place vous aurez de l’argent.

– Je n’ai pas besoin d’argent !

– Vous le donnerez au pauvres…

– Je n’aime pas les pauvres !

– Ou alors, je ne sais pas, moi, une fondation qui aide les jeunes artistes.

– Je n’aime pas les jeunes artistes.

– Aux curés alors ?

– Oui mais pas n’importe lesquels…

– Vous pourrez choisir.

– Hum, ça vous paraît une bonne idée, vous ?

– Excellente !

– Alors d’accord.

– Nous avons déjà une acheteuse, elle est en bas, elle attendait votre réponse.

– J’ai pas besoin de la voir, dites-lui que c’est d’accord.

– Il faut quand même que vous vous entendiez pour le prix ! Et puis il y a les papiers…

– Je ne m’occupe pas de la paperasse, c’est Quentin qui va s’en charger. Quant au prix, le notaire n’a qu’à passer faire une estimation.

 

Et voilà le travail, on laisse mémère finir ces tartines et on redescend.

 

– On pourra signer quand ? Demandais-je à Sidonie.

– Pas avant deux mois !

 

Elle m’explique : Ce siècle est un monde de fou, deux mois pour vendre une baraque, non mais de qui se moque-t-on ? Des papelards à ne plus savoir quoi en faire, des abrutis qui doivent venir faire un rapport préalable pour signaler s’il y a du plomb, des termites ! Par contre les rats dans les caves, il s’en foutent !

 

– Et si vieille meure avant ?

– L’achat reste possible, mais ce sera plus long et plus compliqué.

.

J’indique à Marie-France que l’affaire est théoriquement conclue, elle est ravie. Dans la foulée j’explique à Quentin que c’est lui qui va se farcir les papiers et les procédures, je pensais qu’il en serait contrarié, même pas, il me répond que tout est bien rangé et que ce ne sera pas difficile.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:31

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 13 – Sidonie et sa mère

Batgirl

Marie-France revient dans sa chambre avec des grands gestes :Elle me découvre, se demande qui je suis…

 

– Le personnel domestique de nos jours, c’est n’importe quoi ! Rouspète-t-elle

– Bon écoute… m’apprêtais-je à répondre quand Sidonie me tendit un petit papier.

 

« Demande-lui d’arrêter de boire »

 

Touchante attention !.

 

– Je disais donc qu’on a plusieurs choses à te demander : La première c’est que tu vas arrêter te de saouler…

– Vous me tutoyez, là ?

– Oui et maintenant ce sera comme ça ! Donc tu vas me mettre toutes tes bouteilles à la poubelle après les avoir vidées . On dit « Oui, maîtresse ».

– Oui maitresse, mais c’est un peu bizarre tout ça ! Vous pourriez au moins vous présenter !

– Je m’appelle Clara.

– Comme Clara Bruni ?

– Connais pas ! Ensuite…

– J’ai soif et je me sens tout excitée, c’est normal ? M’interrompt-elle

– Pour la soif on va s’en occuper, pour l’excitation, c’est une autre paire de manches, mais on peut gérer aussi. Je reviens.

 

Je descends à la cuisine, j’ouvre un meuble qui fait du froid et trouve une bouteille de jus d’orange, ça devrait calmer la soif de la dame.

 

Quand je reviens, je trouve Sidonie et sa mère dans les bras l’une de l’autre en pleine effusion, c’est touchant !

 

– Bon voilà, ça c’est l’adresse d’une maison près de Blois. Tu vas y aller, te mettre d’accord avec la propriétaire et l’acheter, tu te débrouilleras avec le notaire pour que ce soit fait rapidement.

– Faut que j’achète une maison ?

– Ben oui, faut que t’achète une maison.

– Remarquez c’est une bonne idée, parce qu’ici plus personne ne m’adresse la parole, je suis pestiférée. Mais que va dire Philippe ?

– Qui c’est Philippe ?

– C’est papa ! Précise Sidonie.

– Il a son mot à dire ?

– Non, mais je tiens à rester courtoise…

– Bon tu sauras nous arranger ça ? T’as des arguments, non ?

– Certes.

– Alors occupe-toi de ça cet après-midi. Sinon tu prendras ta voiture ce soir à 10 heures, on se rejoindra sur place.

– On ne part pas ensemble ?

– Non, et si quelqu’un t’interroge sur nous, tu ne nous as jamais vu et tu n’as toujours pas de nouvelle de ta fille, d’accord ?

– Oui, oui bien sûr, mais le chien ?

– Le chien tu l’emmènes !

– Ah, bon ! Je voulais vous dire : Vous savez que vous êtes très belle, très attirante.

– Tu n’es pas mal non plus ! Répondis-je sans aucune hypocrisie puisque c’était la vérité.

– Je peux vous poser une question indiscrète ?

 

C’est dingue je sais ce qu’elle va me demander, mais comment gérer ça sans gêner Sidonie ?

 

– Allez-y !

– Est-ce que cela vous est déjà arrivée d’être attirée par une femme au point d’envisager de faire l’amour avec ?

– Mais enfin, Maman ! Intervient Sidonie.

– Bien sûr ! Répondis-je, je suis très libertine et je vais aussi bien avec les hommes qu’avec les femmes.

– Eventuellement, euh comment dire…

– Viens donc m’embrasser, ma grande au lieu de chercher des mots que tu n’arriveras pas à trouver !

 

Et hop me voilà en train de rouler une galoche avec la mère de Sidonie qui en profite pour me mettre ses mains partout.

 

– On se déshabille ? Me propose la bourgeoise.

– Je vais vous laisser, je serais dans ma chambre ! Annonce Sidonie.

– Tu vas peut-être rater un beau spectacle ! Lançais-je.

– Attends, c’est vachement gênant !

– Qu’est ce qui est gênant ? Où est le mal ?

– Ça ne se fait pas !

– Dis-moi Sidonie, tu n’es pas excitée, juste un petit peu ?

– Si et alors ?

– Tu n’as pas envie de franchir un tabou ?

– Je manque de motivation !

– Alors je me déshabille ou je ne me déshabille pas ! Rouspète Marie-France.

– Tu te déshabilles.

 

Sidonie se demande où elle s’embarque, certes, les deux femmes se sont déjà montrées nues mutuellement dans la salle de bain, mais là c’est autre chose, elle va regarder sa mère de faire gouiner. Bien sûr, elle pourrait sortir de la pièce mais une sorte de force invisible l’en empêche et je vous assure que je n’y suis pour rien.

 

Marie-France est maintenant devant moi, à poil, c’est une belle femme mature, ses cheveux, non encore peignés ce matin, lui tombent sur les épaules, sa belle poitrine me ravit les yeux, je la lui caresse, elle me caresse la mienne, on se tripote les tétons, on se roule une gamelle. Tout va bien.

 

Elle me prend par la main et m’attire sur le lit. C’est fou, ça, c’est elle qui même la barque ! Elle s’y allonge, les jambes écartées. J’ai compris le signal et la rejoins… entre ses cuisses.

 

Sidonie, pétrifiée, regarde sa mère se faire lécher la moule. Elle recule d’un pas comme si elle allait sortir, mais ne le fait pas.

 

Marie-France l’interpelle.

 

– Ben alors, Sidonie, ne fais pas cette tête-là, t’es une femme maintenant, faut peut-être arrêter de me voir comme la vierge Marie..

– Je, je sais pas… bredouille la fille

– Et puis qu’est-ce que je fais de mal ? Réponds-moi.

– La question n’est pas là…

– Répond moi !

– Rien, mais…

– Est-ce que je n’ai pas été toujours une bonne mère ?

– Si, mais…

– Mais quoi ? Viens donc m’embrasser.

– T’embrasser alors que tu es en train de…

– Parfaitement..

 

Je fais une petite pause pour ajouter mon grain de sel .

 

– Fais ce qu’elle te dit !

 

Sidonie se penche sur le lit et embrasse chastement sa mère sur les joues.

 

– Caresse-moi, Sidonie !

– C’est gênant, non ?

– Mais non !

 

Sidonie se met alors à caresser le doux bras de sa mère.

 

– Les seins, maintenant caresse-moi les seins.

– Non !

– Juste un peu.

 

La main frôle la peau des nichons de sa mère, elle en éprouve la douceur, se fait inexorablement plus insistante, les doigts jouent avec le téton. L’engrenage est lancé. Son regard croise celui de sa mère, Marie-France sourit, Sidonie lui répond, les visages se rapprochent, elles s’embrassent et cette fois le baiser n’a rien de chaste.

 

Les mains de la mère viennent à présent se poser sur les seins de sa fille, qui ne se dérobe pas, et qui se laisse caresser.

 

Sidonie, maintenant en plein trip, revient sur les tétons de Marie-France et cette fois les titille de sa langue.

 

Et soudain, la mère hurle de plaisir, je viens de la faire jouir de ma petite langue agile.

 

Je me redresse et l’embrasse.

 

– On va s’occuper de Sidonie toute les deux, lui indiquais-je ? Sidonie allonge-toi.

– Vous allez faire quoi ?

– Que des bonnes choses.

ClaraV13

Sidonie se couche sur le dos dans la même position que celle qui était celle de sa mère quelques instants plus tôt, je viens entre ses cuisses, tandis que sa mère vient lui lécher les tétons et couvrir son corps de caresses. Elle s’abandonne au plaisir en fermant les yeux.

 

Puis au bout d’un moment je fais signe à Marie-France de permuter. Sidonie a un bref moment d ‘appréhension quand elle réalise qu’elle est en train de se faire faire minette par sa propre mère, mais s’abandonne… jusqu’à la jouissance.

 

Tout le monde s’embrasse en pleine décontraction. Et quand Marie-France se met en levrette, exposant son joli cul à notre vue, puis demande à sa fille de venir lui lécher le trou, celle-ci jetant ses derniers tabous au panier vient lui prodiguer une feuille de rose avec application et délectation.

 

– J’ai un peu honte ! Nous dit Marie-France.

– Ça passera !

– Quand même, tu te rends compte de ce que tu m’as fait faire, intervient Sidonie. Non seulement j’ai vampirisé ma mère, mais je lui ai léché le trou de balle !

 

Tiens, bizarre, elle ne me parle pas du chien…

 

– Premier point, on ne pouvait pas faire autrement, Deuxième point, tu as fait du mal à qui ?

– Tu m’énerves, tu as toujours réponse à tout.

– C’est quoi vampiriser ? Demande Marie-France.

– Rien, juste une expression comme ça !

– Ah bon ! Je m’habille comment pour y aller ?

– Ton tailleur pantalon vert bouteille, peut-être. ? Propose Sidonie en sortant la chose de l’armoire.

 

Quelle idée de s’attifer de la sorte.!

 

Avec Sidonie, nous sommes allés passer le reste de la journée dans la chambre calfeutrée de cette dernière. Nous repartirons à la nuit tombée.

 

Marie-France se sentait un peu bizarre, se demandant si elle avait rêvé ou pas. Pourtant la présence des débris du vase de Chine montrait que tout cela était bien réel.

 

– J’ai été vache avec cette fille ! Qu’est ce qui m’a pris ! D’autant que ce vase n’est qu’une imitation à quatre sous. Je vais essayer de la récupérer.

 

Elle lui envoya un message.

 

« Parfois la colère nous fait faire des choses regrettables. Je m’en veux de t’avoir traité comme je l’ai fait. Je te demande ton pardon ! ce soir je pars car je ne veux plus vivre ici, je vais visiter une maison, si tu veux me rejoindre, tu seras la bienvenue. »

 

La réponse d’Amina ne tarda pas

 

« J’arrive ! Il faudra que l’on s’explique mais ça ne devrait pas être insurmontable »

 

Marie-France joignit ensuite son mari qui était en déplacement de longue durée quelque part en Allemagne.

 

– Mais ma chérie, fait pour le mieux, si tu penses vraiment que la vie à Castelrouston va devenir invivable pour toi, tu as parfaitement raison de partir ailleurs. Encore une fois fait pour le mieux.

 

En fait il s’en foutait complètement.

 

Marie-France raccrocha en pestant :

 

– Ce connard ne m’a même pas demandé si j’avais des nouvelles de Sidonie.

 

Nous sommes arrivées au Clos pinette après un vol sans encombre sous un ciel clément.

 

J’ai rassuré Thomas et Quentin quant à la réussite du plan, sans leur donner de détails. Je suis un peu fatiguée, eh oui parfois les vampires se fatiguent aussi, et je remets au lendemain l’action psychologique que je dois entreprendre auprès de la mère Lonsec afin qu’elle accepte de vendre sa baraque.

 

Sidonie est toujours un petit peu contrariée, c’est une fille intelligente, elle finira par s’y faire mais elle était loin de s’imaginer sa mère comme elle l’a découvert. Je suppose qu’il faudra du temps ou alors un déclic.

 

Une voiture arrive, je regarde c’est Marie-France, mais elle n’est pas seule, elle s’est faite accompagnée par la bonne.

 

Oh, mais c’est que ça ne va pas du tout ça ! Comme est-ce possible ? J’étais pourtant bien là quand elle l’a renvoyé. Mes pouvoirs de possession auraient-ils des failles ? Je ne vais pas tarder à le savoir.

 

– Sidonie, vous êtes là ! S’étonne Amina.

– Oui, mais faut pas le dire !

– Je suis heureuse de vous voir et de vous trouver en forme.

– Moi aussi, je suis contente de vous revoir, Amina.

 

Elle est donc toute surprise de revoir Sidonie, ce qui veut dire que Marie-France ne lui a rien dit au sujet de notre intrusion de cet après-midi. C’est plutôt bon signe, mais je crains un possible incident, et dès que la cérémonie des présentations terminée, je prends possession de l’esprit d’Amina.

 

– Je croyais que Marie-France t’avais renvoyé ?

– Comment vous savez ça ?

– Je te le dirais plus tard, qu’est-ce qui s’est passé ?

– Elle a pété les plombs sous l’effet de la colère, elle s’en est voulu après, elle m’a rappelé. Elle croit toujours que c’est moi qui ait cassé son vase chinois, mais elle m’a avoué qu’il s’agissait d’une imitation pas chère.

– Tu as prévenu qui que tu venais ici ?

– Personne ?

– Tu n’as pas de famille !

– Si au bled !

– Où ça ?

– Très loin !

 

Pas de danger immédiat, donc ! Mais c’est un électron libre, on ne peut pas la laisser comme ça, il faudra que je lui fasse subir le même traitement que pour Helga et Marie-France. On verra ça cette nuit !

 

– J’ai préparé une chambre pour Madame, mais pour mademoiselle, il ne reste qu’une chambre de bonne ! Nous dit Quentin en désignant Amina.

– Pas grave, mais je n’ai pas apporté d’affaires ! Répond-elle.

– Moi non plus ! Intervient Marie-France, nous sommes partis si précipitamment, mais c’est vrai que j’avais l’esprit ailleurs. Il faudra qu’on fasse un voyage à Castelrouston pour prendre de quoi s’habiller.

 

Non mais c’est pas vrai, elles ne vont pas nous emmerder avec leur problème de fringues, ces deux-là !

 

Un petit peu d’emprise psychologique et j’envoie les deux nanas faire dodo.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 17:22

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 12 – Marie-France et sa bonne

Batgirl

Mercredi 18 mars

 

Clara

 

Il est presque 22 heures quand deux chiroptères se posent sur le jardin devançant la belle résidence des Grandvoisin.

 

Rien n’est ouvert, les deux chauves-souris y vont de leur battement d’ailes sur la porte d’entrée.

 

Amina Diouf, la soubrette, attirée par le bruit, vient ouvrir, constate qu’il n’y a personne, regarde aux alentours, ne comprend pas. Peu importe, les deux chiroptères sont entrés subrepticement. Ils se faufilent jusqu’à la chambre de Sidonie, se détransforment et enfilent à la hâte des robes qu’elles trouvent dans la penderie.

 

Calife le chien de la maison, recule, la queue entre les jambes et s’en va se cacher je ne sais où. Les chiens n’aiment pas les vampires.

 

– Une femme de ménage ? Ce n’était pas prévu ! On gère comment ? M’inquiétais-je.

– On la vampirise ?

– Non, pauvre folle, il ne faut laisser aucune trace, ne rien faire de suspect.

– On fait quoi ?

– Va voir où elles sont ! Cache-toi bien et revient me dire, on avisera ensuite.

 

Sidonie descend, se faufile tout doucement dans l’embrasure de la porte du salon, Amina est seule dans le salon occupée à regarder la télé. Elle monte ensuite dans la chambre conjugale de ses parents. La lumière en est restée allumée. Sa mère est couchée en travers du lit sans être déshabillée, une bouteille de vodka traine au pied du lit. Elle revient me voir.

 

– Catastrophe ! On ne pourra rien faire ce soir ! Me dit-elle.

– Et pourquoi ?

– Ma mère est beurrée comme un petit Lu !

– Elle est quoi ?

– Elle est ivre morte !

– On va attendre qu’elle désaoule !

– Mais la lumière…

– On va calfeutrer cette chambre, on l’attirera ici et voilà…

– Et la femme de chambre ?

– Elle finira bien par sortir, on va attendre.

– Et si elle ne sort pas ?

– On retourne au manoir, on réfléchira à un autre plan qui tiendra compte de la femme de chambre cette fois ci. Et d’abord pourquoi tu ne m’as pas parlé de cette femme de chambre ?

– Mais elle ne reste pas si tard d’habitude, ma mère a dû lui demander de coucher à la maison pour ne pas être seule.

– Ouai, n’empêche que j’ai bien envie de te punir !

– Mais attends, je n’ai rien fait !

– Je m’en fous, ça va me calmer. Je te signale que tu es mon esclave…

– Si tu me punis, ça va faire du bruit.

– Mais non on va sortir dans le jardin derrière, personne ne nous entendra.

 

Un observateur qui serait passé par là aurait pu voir à ce moment deux chiroptères sortir de la maison par la fenêtre et se poser un peu plus loin près des arbres, L’instant d’après les chauves-souris semblaient avoir disparues mais là où elles auraient dû être, deux femmes nues s’embrassaient passionnément.

 

– Tu m’embrasses trop bien, toi ! Mais si tu crois que c’est pour ça que tu vas échapper à ta punition !

– Si ça peut te faire plaisir !

– Bien sûr que ça me fait plaisir !

 

Je commençais par la gifler. Elle ne proteste même pas et ouvre la bouche attendant probablement que je lui crache dedans, ce que je ne fais pas, ce n’est quand même pas elle qui va me dicter ma conduite, non, mais dès fois !

 

Il y a un petit massif d’orties dans un coin de ce jardin qui pourrait être mieux entretenu. Je ramasse deux feuilles de cerisiers pour me protéger les doigts et ramasse quelques pousses urticantes

 

– Eh, mais c’est des orties ! S’écrie Sidonie.

– Bien sûr que ce sont des orties ! Et qui c’est qui va les recevoir sur ses petites fesses ?

– T’es malade !

 

Elle recule, mais se prend les pieds dans une racine et se retrouve le cul par terre… à ma merci.. je m’approche d’elle. Instinctivement elle se protège les seins.

 

– Non !

– Si !

 

Je lui frotte le ventre avec les orties, descend vers la pubis.

Clarav 12

– Non, non, arrête ! Aïe ! Ça pique !

– Ne te gratte pas !

– Pourquoi tu me fais ça ? Salope !

– Pace que je suis méchante !

 

Son pubis la démange, instinctivement elle y porte la main, déprotégeant ainsi sa poitrine.

 

– Je t’ai dit de ne pas te gratter.

 

Les orties balayent ses seins, elle gémit.

 

– Bon, ce sera tout pour aujourd’hui, les picotements vont revenir, surtout ne te gratte pas, essaie de transcender la douleur.

– Tu parles !

– Viens donc m’embrasser !

 

Elle le fait de bonne grâce.

 

– Et si c’était moi qui te punissais ? Me dit-elle le plus sérieusement du monde.

– Faut peut-être pas inverser les rôles, je n’ai pas fait de bêtises, moi !

– Moi non plus !

– Non, mais dis donc, c’est qui la maitresse ? C’est qui l’esclave ?

– La question n’est pas là, on pourrait jouer. Pendant un quart d’heure ce serait moi la maîtresse et toi l’esclave !

– T’es gonflée toi !

– C’était juste une idée !

– Pourquoi pas après tout… Je suis très joueuse.

– Un quart d’heure ?

– D’accord vas-y ! Mais fais gaffe, je me vengerais peut-être après !

– Oh là là, j’ai très peur !

 

Après tout, cela me rappellera des souvenirs, au 19ème siècle et avant, nous jouions avec mes amis vampires à des petits jeux au cours desquels je me faisais dominer, parfois assez durement, mais cela ne me déplaisait guère.

 

– D’abord, je vais te rendre tes gifles et tes crachats ! Me prévient Sidonie.

– Je n’ai pas craché !

– Oui, mais t’aurais bien aimé !

 

C’est de bonne guerre. Elle ne me gifle pas fort, heureusement parce que sinon j’aurais mis fin au jeu, mais je remarque une étrange lueur dans ses yeux, cette fille a assurément des petits côtés sadiques. Bof, j’en ai bien, moi…

 

Elle s’empare ensuite de mes tétons qu’elle me serre et me tortille en arborant un sourire carnassier. Puis, elle vient me les mordiller, elle fait attention à ne pas y aller trop fort, ça me rassure.

 

Elle s’éloigne de quelques pas pour aller couper une petite branche d’un arbuste, qu’elle débarrasse ensuite de ses feuilles. Voilà qui va constituer une petite badine improvisée. Je cambre mes fesses tandis qu’elle me les rougit. Voilà un long moment que je n’avais pas ressenti cette étrange sensation. Au début la douleur domine, puis la température de la peau augmente ce qui permet de sublimer la souffrance, à tel point que je commence à mouiller comme une soupe.

 

Elle finit par arrêter et jeter sa badine. Je ne peux pas voir mon cul, mais il doit être rouge comme une crevette cuite.

 

– Ça t’a plus, on dirait ? Salope ! Me dit-elle en me portant sa main à ma chatte.

– Oui, mais le quart d’heure est terminé. Tu es de nouveau mon esclave ! Dis-le-moi !

– Je suis ton esclave, Clara ! Je t’aurais bien pissé dessus, mais pour toi, ça n’a rien d’une punition.

– Tout à fait, mais tu peux le faire quand même.

 

Je m’allonge dans l’herbe, Sidonie s’accroupit au-dessus de ma bouche et me lâche son jet doré dans le gosier ! C’est délicieux.!

 

– Viens me lécher maintenant ! Lui ordonnais-je.

– On ne peut pas se lécher toutes les deux en même temps ? Suggère-t-elle

 

Bonne idée, léché et être léché, c’est un peu comme si on se léchait soi-même. Je suis restée couchée dans l’herbe, Sidonie vient donc au-dessus de moi.

 

– C’est quand que tu rases tes poils ? Me nargue-t-elle.

– Jamais !

 

Elle m’énerve avec ça !

 

On était tellement excitées toutes les deux que ce soixante-neuf saphique n’a pas duré très longtemps.

 

On a joui, on s’est embrassée, je l’aime bien la petite Sidonie, peut-être même que j’en deviens amoureuse. Ce n’est pas raisonnable !

 

Mais voilà le chien qui déboule, il semble empreint d’une grande confusion et agite sa queue comme un moulinet.

 

Normal d’un côté, le fait que nous soyons des vampires lui est désagréable, mais il reconnait néanmoins l’odeur de Sidonie. Quel dilemme pour ce gros toutou !

 

Il avance, il recule, mais comme ses avancées sont plus importantes que ses reculades, il s’approche indubitablement.

 

Il finit par s’approcher de Sidonie et se laisse caresser. Il a rarement eu l’occasion de la voir nue. Or ici, non seulement elle est nue, mais après nos excentricités, elle dégage une odeur de stupre.

 

Et le voilà qui vient renifler la foufoune de Sidonie.

 

– Mais, Calife, tu vas arrêter, oui ! Proteste-t-elle.

– Laisse toi faire, il ne fait rien de mal !

– Je ne vais pas me laisser lécher par le chien, tout de même !

– Pourquoi pas, c’est amusant !

– T’as qu’à le faire, toi !

 

Je ne vois pas pourquoi je me déroberais, je me mets un peu de mouille sur la main et j’essaie d’attirer le chien. Rien à faire, il a peur de moi !

 

Je ne suis pas le genre à rester sur un échec d’autant que Sidonie m’a quasiment mise au défi. Alors je change de tactique, Je me rapproche de la fille, la serre de près et lui passe mon bras sur l’épaule. Le chien grogne. Par reflexe, Sidonie le rassure.

 

– C’est rien Calife, Clara est ma copine.

 

Le chien a reculé d’un mètre, mais revient tout doucement. De nouveau je tends ma main. Il consent à la renifler et même à la lécher. Je n’ai plus qu’à la rapprocher lentement de ma chatte, et l’instant d’après il me la léchait.

 

– J’ignorais que les vampires étaient zoophiles ! Me dit-elle sur ton péremptoire.

– Les vampires n’ont aucun tabou, ma chère ! Répondis-je sur le même ton.

– T’as fait ça souvent !

– Tu sais, j’ai un grand âge, alors j’en ai fait des choses !

 

Et l’air de rien, le chien décide de changer de chatte, et avant que Sidonie ai pu réagir, sa langue est déjà en action.

 

– Mais ça va pas, non !

– Laisse toi faire, tu n’en mourras pas !

 

Elle a fermé les yeux et s’est laissé lécher. Puis le chien est reparti. Dommage j’aurais bien fait des choses encore plus cochonnes.

 

Jeudi 19 mars

 

A 10 heures du matin, j’entends le bruit de la porte d’entrée, c’est Amina qui sort de la maison des Grandvoisin. Je peux, moi, supporter la lumière solaire jusqu’à un certain point, j’écarte délicatement les double-rideaux afin de m’assurer que la nana ne nous fait pas une fausse sortie. Non, elle sort dans la rue, et monte dans une voiture qui semblait l’attendre. La voie est libre.

 

– Rien de neuf ? Demande le capitaine Blanchard.

– Non, sinon que la patronne picole de plus en plus, et qu’elle ne veut plus sortir de chez elle, dimanche, elle n’a même pas été à la messe.

– Il ne se passera plus rien ici, on perd notre temps. T’allais où, là ?

– Faire, deux ou trois courses.

– Je t’enculerais bien comme l’autre fois !

– Avec plaisir !

– Même tarif ?

– Ben oui, je n’ai pas encore augmenté mes prix.

 

Il se rendirent à la même clairière que la fois précédente. Pourquoi changer ?

 

Cette fois-ci, on est en terrain de connaissance, Amina sait exactement ce que désire le capitaine et après qu’ils se sont déshabillés de conserve, elle lui offre spontanément ses pieds à lécher.

 

– C’est ça que tu veux, hein mon cochon ?

 

Ben oui, c’est son truc à Blanchard, alors comme la fois précédente, il prend le pied droit dans sa main, le couvre de baisers, puis lèche le dessus avant de jeter son dévolu sur les orteils et tout spécialement le gros qu’il se met à sucer comme un gros bonbon.

 

Evidemment tout cela fait bander notre gendarme qui après avoir échangé le pied droit contre le pied gauche demande à la jolie blackette de se mettre en levrette, ce qu’elle fait bien volontiers en dodelinant du croupion.

 

– A quel cul ! Mais quel cul ! S’enthousiasme le représentant de la loi.

– Faut t’en remettre, mon grand !

 

Il ne peut s’empêcher d’aller lécher tout ça, puis ne pouvant plus se contenir, il s’encapote prestement et encule la soubrette à la hussarde en poussant de « hi » et des « han ».

 

Ça ne dure pas bien longtemps, l’excitation retenue ne demandant qu’à se libérer.

 

Il jouit en hurlant, décule en soufflant.

 

– Ça fait du bien ! Commente-t-il bêtement.

 

Puis il offre ses lèvres à Amina, car Blanchard est un grand romantique, ensuite il se rhabille.

 

– Tu ne t’essuies pas le kiki ? Lui demande la fille.

– Ah, si bien sûr, je perds un peu la tête.

 

Amina lui aurait bien proposé de faire oralement ce petit nettoyage, mais elle ne le connait pas assez pour faire ça.

 

Il fait un ciel tout bleu ce matin, impossible d’envoyer Sidonie en reconnaissance, j’y vais moi-même, et trouve sa mère dans le salon occupée à regarder un magazine. Je remonte, le plan peut fonctionner.

– On y va ! Dis-je à Sidonie à toi de jouer.

– Pourvu que ça marche !

– Allez grouille !

 

Je peux comprendre que ce n’est pas évident pour Sidonie, mais bon, quand faut y aller, faut y aller. Elle respire un bon coup puis…

 

– Maman je suis là ! Viens vite !

 

C’est qu’elle n’en croit pas ses oreilles, la mama ! Mais c’est pratiquement sans réfléchir qu’elle monte les escaliers et entre dans la chambre de sa fille.

 

– Sidonie ! Tu es vivante !

– Ben oui tu vois.

 

Je décide de mettre immédiatement un terme aux grandes effusions et saute au cou de la dame laquelle après avoir gigoté et hurlé quelques secondes tombe raide dans les pommes.

 

– Bon tu fais comme je t’ai appris, il y en a bien pour 20 minutes, pendant ce temps-là je vais surveiller voir si la boniche ne revient pas trop vite, si c’est le cas, j’improviserais. Oh ! Pourquoi tu chiales ?

– Tu te rends compte que je suis en train de vampiriser ma mère.

– Tu t’en remettras !

 

Vingt minutes pour transformer la dame en pré-vampire, une heure de récupération et après il faut qu’on se tape la discut. Sans la femme de chambre c’était un jeu d’enfant

 

Au bout de 20 minutes, la mama était au point, sans que nous ayons été dérangé. Ouf.

 

Je calfeutre la chambre de la mère, puis avec Sidonie, on l’y emmène et on la couche. Je descends ensuite dans le salon, j’avise un super vase de Chine, un truc qui doit avoir de la valeur, je le culbute et hop, en morceaux le vase chinois. Pourquoi ce geste ? Patience !

 

A 11 heures j’entends la porte d’entrée s’ouvrir, c’est Amina, c’est un peu trop tôt, j’aurais préféré qu’elle ne revienne qu’un quart d’heure plus tard.. Mais ça reste gérable.

 

Amina cherche sa patronne, elle remarque dans le salon, le vase brisée.

 

– Qu’est-ce qu’elle a encore fait comme connerie ? Elle n’est pas déjà bourrée dès le matin ?

 

Elle va voir dans sa chambre, s’aperçoit qu’elle ronfle et redescend sans se poser de questions.

 

A 11 h 20 Marie France se réveille, on est près d’elle.

 

– Sidonie ! Mais explique-moi…

 

Bon, ben les explications, ce sera plus tard, je prends possession de son esprit, et de cette façon l’emprise sera permanente même à distance. Je lui explique ce qu’elle doit faire dans l’immédiat.

 

– La salope, elle va voir ! Déclare-t-elle en se levant de son lit.

 

La suite, on n’a pas vu mais on a entendu.

 

– Amina !

– Ah madame, j’étais inquiète !

– C’est quoi ça ! Hurle Marie-France en désignant les débris du vase.

– Ben justement je voulais vous en parler…

– Me parler de quoi ! Vous savez combien ça coûte ?

 

« Oh là là, si elle me vouvoie, ça va aller mal ! »

 

– Ça peut peut-être se recoller !

– Vous ne l’auriez pas fait tomber, je n’aurais pas eu besoin de la faire recoller…

– Mais Madame ,je n’y suis pour rien !

– Et vous mentez en plus ! Quel culot ! Vous êtes renvoyée, et vous allez quitter cette maison immédiatement, je vais vous donner vos indemnités de licenciement et ce que je vous dois pour ce mois. Et ne vous plaignez, pas je pourrais vous révoquer pour faute grave sans vous donner un rond.

– Mais Madame…

 

Marie-France ouvre son coffre et en sort quelques billets qu’elle compte, puis elle griffonne un reçu qu’elle demande à Amina de signer et dater.

 

– Ne vous plaignez pas, j’ai arrondi ! Mais disparaissez, je ne veux plus entendre parler de vous.

– Et si je ne signe pas ?

– Vous n’aurez pas un rond.

– Vous pourrez me faire un certificat ?

– Je vous l’enverrais par la poste, donnez-moi votre adresse.

– Je vous donne aussi mon numéro de téléphone si Madame revenait sur sa décision.

 

Et un quart d’heure plus tard Amina quittait les lieux. Elle téléphona à Blanchard pour lui annoncer ce qui venait de se passer, ça n’eut pas l’air de l’intéresser outre mesure.

 

– On se reverra plus, alors ? Dit-il simplement.

– Ben non, c’est la vie !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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