Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:22

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 5 – Ohé ! Du bateau ! par Maud-Anne Amaro
Stamp secretaire

 

Mercredi

Ce jour-là Piérac, ou du moins l’individu qui se faisait appeler ainsi se déplaça à Louveciennes et engrangea les informations glanées par Martinov et son correspondant.

– Autrement dit, on ne sait pas à qui appartient ce stock, aujourd’hui ? Se lamenta l’homme.
– Quand il est question de société off-shore on est vite perdu. Dans le cas de grosses affaires les services secrets sont capables de mettre des équipes de spécialistes dessus, mais là ce ne sont que des éponges métalliques… A moins que ça ne cache autre chose… Mais des éponges qui font un bruit de moteur, je ne vois pas bien…
– Mais quelles pistes avez-vous suivies ?
– Secret professionnel, cher monsieur.
– Et le maitre-chien, ce n’est pas une piste ?
– Ça m’étonnerait que ça aboutisse à quelque chose.
– Il y a bien quelqu’un qui le paie ?
– Ecoutez, vous vouliez des renseignements, vous les avez eus…
– Je double la prime si vous creusez la piste du maître-chien.
– Bon allez faire un petit tour, prenez un petit café, revenez dans une petite heure et je vous dirais si on accepte ou pas !.

Martinov téléphone à Petit-Couture

– C’est quand même bizarre, commente ce dernier, dans un premier temps le type veut savoir l’origine d’un bruit dans le hangar et vous demande d’y entrer, puis il se ravise, explique qu’on n’y entre pas comme ça et qu’il veut juste savoir quel est le propriétaire. Je me demande si effectivement ça ne cache pas un truc énorme ! J’ai toujours ma carte de la DGSE, on peut y aller ensemble, ça ne mange pas de pain !

Martinov prévint alors Piérac qu’il se donnait 48 heures pour effectuer des investigations complémentaires

Ils attendirent la nuit tombée pour se rendre sur les lieux, il commencèrent par faire le tour de la zone industrielle sans rencontrer aucune fille moyennant ses charmes dans cette zone.

Le hangar étant repéré, ils découvrirent une lourde porte battante fermée par des chaines cadenassées.

– Il y a peut-être une autre entrée…

Effectivement, une entrée plus modeste était située sur la gauche muni d’un panneau : « Défense d’entrer, site protégé par maître-chien et vidéo surveillance »

– Police, ouvrez ! Vocifère Petit-Couture.
– C’est quoi ? Demande le bonhomme en ouvrant un petit judas
– Un : vous faites coucher votre chien et vous nous laissez entrer. Deux c’est une inspection de routine, on en a pour cinq minutes.
– Z’avez un mandat ?
– On en a un ! Bluffa Gérard.
– Ces messieurs dames sont aussi de la police ? Demande le vigile.
– Ils m’accompagnent.
– Théoriquement je suis obligé d’emprunter les cartes d’identités…
– Faites ! Répondit Martinov, n’y voyant aucune malice.
– Je suis dans l’obligation de vous préciser que le site est entièrement vidéo surveillé…
– On s’en doutait.

A l’intérieur, il y a des caisses partout, Martinov et Petit-Couture arpentent l’allée centrale, ils n’aperçoivent nulle part les fameux matelas recouverts de serviettes de bains dont parlait Piérac. Quant au bruit qu’avait prétendument décelé ce dernier, il ne l’entendirent pas.

Sur la gauche ils aperçoivent une caisse cadenassée bien plus conséquente que les autres, au moins quatre mètres de haut, et plus de deux mètres de large.

– C’est quoi ça ?
– Qu’est-ce que j’en sais ? Je suis là pour garder le bazar, pas pour faire l’inventaire. Répond le vigile.
– Qui c’est qui vous paie ?
– Ben, ma société, Securutil.
– Donc quelqu’un rembourse Securutil, il suffira de leur demander ! Fait remarque Gérard.

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine. Olivia et Amélie attendirent que les visiteurs soient ressortis du hangar pour se repasser la séquence.

– C’est qui ces gens ? .S’étonne Olivia
– Il y en a un qui s’est présenté comme étant de la police.
– Faut qu’on règle ça vite fait, ça sent le roussi. Demande qu’on nous envoie les photocopies de leurs papiers d’identité.

Olivia reçut les documents demandés quelques minutes plus tard sur son smartphone

– On n’a que deux cartes, ce con de vigile n’a pas osé demander celle du supposé flic.
– Bon le vieux s’appelle Martinov et il habite Louveciennes… la fille habite Paris. On va leur envoyer les Dupont Brothers, mais avant je veux qu’ils aillent fouiner en douceur à leurs adresses.

Le travail de fouine fut facile

– Alors qu’est-ce que vous avez trouvé ? Leur demande Olivia
– Martinov est un chercheur indépendant, du moins c’est ce qui est indiqué sur sa plaque, il habite et il travaille à Louveciennes. Expliqua le premier « Dupont »
– Et la fille ?
– Elle habite Paris mais on nous a indiqué qu’elle travaillait à Louveciennes, donc très probablement avec ce Martinov.
– Super ! Le troisième est probablement un faux flic, mais faudra s’en assurer. Donc vendredi matin pointez-vous à Louveciennes, jouez un peu les durs et demandez-leur ce qu’ils fabriquaient mercredi soir dans la zone industrielle des 4 couronnes.

De son côté Brigitte Silverberg encore choquée par l’attitude de Mattson et de son acolyte s’était mis en devoir de leur gâcher la vie. C’est qu’elle n’aime pas qu’on l’emmerde, Brigitte !

– Je vais laisser tomber la requête de Piérac, je lui dirais que je n’ai rien trouvé. Mais en ce qui concerne Mattson, je vais éplucher tout ce que je peux trouver. On ne parvient pas à ce niveau en restant tout blanc.

La première étape consistait à tenter de coucher sur le papier, la nébuleuse de sociétés gérées par Mattson et ses hommes de paille.

Tâche qui trouva rapidement ses limites, un certain nombre de ces boites n’étant pas domiciliées en France.

On retrouve les mêmes noms un peu partout, l’activité de ses sociétés est toujours indiquée de façon opaque en utilisant nombre de néologismes américains qui ne veulent pas dire grand-chose.

En y regardant de plus près, on se rend compte qu’il est beaucoup question de cargaisons flottantes, d’escompte sur des marchandises entreposées dans des docks ou des hangars….

« Tiens , tiens ! Tout cela ressemble à du brassage de fric en gros, mais pourquoi tant de sociétés.? Pour embrouiller le fisc ? »

Brigitte Silverberg avait un contact dans une grande banque, elle l’approcha par téléphone :

– Je t’envoie une liste de boites, si tu pouvais me dire des choses…
– Tu sais que je n’ai pas le droit de faire ça !
– Oui, bon tu me répètes ça à chaque fois ! Ça deviens rengaine. Tu l’auras ton petit chèque !

Une heure après, le type rappelait :

– Je t’ai envoyé tout ça par mail, ce sont juste des renseignements commerciaux, ces gens-là n’ont pas de gros comptes chez nous, on a juste un compte qui ne mouvemente pas beaucoup pour la société Sovremennoe Iskusstvo, un truc russe. J’ai un peu fouillé, il a été ouvert il y a deux ans pour couvrir une cargaison flottante. Je t’envoie le bordereau.
– Ça veut dire quoi ce nom imprononçable ?
– Ça ma grande, je n’en sais rien !
– Envoie le moi par SMS.
– Non je vais te l’épeler !

« Quel trouillard ! »

Une simple recherche sur le net, Sovremennoe Iskusstvo se traduit par Art contemporain.

« Autrement dit, ils ont fait une opération financière sur la cargaison d’un bateau, or cette cargaison semble avoir un rapport avec l’art contemporain. En fouillant mieux je vais peut-être tomber sur un trafic d’œuvres d’arts ! Voyons voir ce bordereau… Mais c’est super ça, j’ai même le nom du bateau « le Svetlana » et celui du capitaine, « Victor Lepland ».

Elle téléphone à la capitainerie du port du Havre, par chance le bateau en question est à quai et on va même jusqu’à lui en indiquer l’emplacement

Trois bonnes heures plus tard, elle était devant le bateau, habillée d’une petite robe imprimée légèrement décolletée et laissant les bras nus.

« Bon maintenant, il faut que je trouve le capitaine… » Se dit-elle en regardant la bateau avec insistance.

– Hello ! Crie une voix venant du pont du cargo.
– Hello ! Répond Brigitte.
– Il est beau, mon bateau, n’est-ce pas ?
– Oui, et il est tout propre !
– Venez, montez à bord, vous verrez l’intérieur ?
– Pourquoi pas ?

Brigitte emprunte la petite passerelle et se retrouve devant l’homme.

– Capitaine Victor Lepland, mais on m’appelle Capitaine Victor, bienvenue à bord.
– Appelez-moi Brigitte, je suis romancière amateur.

Le capitaine affiche une belle prestance, la quarantaine, très brun, grosses moustaches, sourire carnassier. On devine aisément que le type est un dragueur convulsif.

– Ce n’est pas tous les jours qu’une belle femme apprécie mon bateau !
– En fait dans mon roman, il faut que je décrive un bateau, un beau bateau… alors pourquoi pas le vôtre ? Mais avec votre permission, évidemment.
– Vous l’avez ! Venez je vais vous montrer le poste de pilotage.

Et après une courte visite des lieux, arriva ce qui devait arriver dans la cabine du capitaine.

– Me ferez-vous l’honneur de trinquer avec moi, j’ai une excellente vodka, acheté spécialement à Saint-Pétersbourg.
– Mais avec grand plaisir !
– Nature ou avec du jus d’orange ?
– Nature avec des glaçons si vous avez.

Il trinquèrent.

– Je ne suis pas un Don Juan, mais je ne peux pas m’empêcher de vous dire que vous êtes une très jolie femme.
– Un peu sur le retour, non ?
– Non, non ! Mais rassurez-vous, je sais me conduire.
– Vos yeux vous trahissent !
– Dois-je les fermer ?
– Mais non, si cela vous fait plaisir de me regarder, ne vous gênez pas.
– Je vais vous faire une proposition !
– Proposez, capitaine, proposez !
– Il va bientôt être l’heure de diner ! Que diriez-vous d’une petite bouffe en tête à tête ?
– Pourquoi pas ? Et après ce sera le dernier verre, et comme je serais un peu pompette, vos mains se feront baladeuses et tout cela finira dans le plumard !
– Vous vous méprenez…
– Peut-être, mais soyons clair, je ne vous laisse pas indifférent, mais de mon côté je vous trouve tout à fait charmant. Alors si vous souhaitez quelques instants de folie, épargnons-nous les cérémonials.
– Vous êtes directe, vous !
– On fait ça où ?
– Dans ma cabine, le matelas est un peu étroit mais confortable

« C’est incroyable ça qu’il faille toujours passer à la casserole pour obtenir des renseignements ! Mais bon ce Capitaine Victor a quand même une autre allure que ce pauvre Chavinou ! »

– Mettons nous à l’aise ! Propose Victor, qui sans attendre de réponse se retrouve rapidement nu comme une grenouille en exhibant une jolie bite demi-molle.

Brigitte ne peut faire autrement que de l’imiter.

– Mais vous êtes superbe, chère madame !
– Je ne me plains pas !
– Je n’ai pas bien vu le verso !
– Au verso, ce sont mes fesses, elles vous plaisent ?
– Ma foi, il faudrait être difficile ! Et si je vous mets la main aux fesses, vous allez dire quoi !
– Rien ! Ne vous gênez pas, plotez-moi le cul ! Je ne porterai pas plainte pour harcèlement.

Il ne plote pas, il malaxe.

« C’est une manie, en ce moment ! »

Et puis le bonhomme se laisse aller et lui tape sur les fesses, pas très fort mais quand même…

– Oh, pardon !
– Y’a pas de mal, vous pouvez continuer mais pas trop fort !

Fallait pas lui dire ça, à Victor, lequel se met à taper d’abord doucement puis l’air de rien de plus en plus fort.

– Mais je vais avoir le cul tout rouge ! Proteste mollement Brigitte.
– Je vais arrêter, alors !
– Et toi, tu aimes les fessées ?
– Moi j’adore ! Répond le capitaine avec enthousiasme.
– Ben fallait le dire ! Amène-moi ton cul que je le soigne !

Martinov2405

Et Brigitte se met à frapper à la volée sur le cul du marin au long cours.

– Hum, c’est bon ! Prends ma ceinture si tu veux !
– Bonne idée, parce que je commence à avoir mal aux mains.

Et cette fois c’est du sérieux, une ceinture, ça marque.

– C’était pas trop fort ? S’inquiète-t-elle.
– Non, c’était très bien, insulte-moi !
– Tu ne serais pas un peu maso, toi ?
– Un peu, un peu !
– Tiens Morue, tiens salope…

En même temps elle lui serre les tétons avec ses doigts, faisant se pâmer le bonhomme.

– Aaaaah !
– T’aimes ça, hein ?

Elle lui prend les couilles et les serre de toute ses forces.

– Oh là ! C’est bon !
– Tu en veux encore ?
– Ah, si tu savais..
– Si je savais quoi ?
– Comme je suis cochon !
– Raconte !
– Quand je suis à Saint Pétersbourg, je visite une maîtresse, elle est belle, mais belle, vraiment trop belle !
– Et qu’est-ce qu’elle te fait faire ?

« O..K., c’est le genre de mec qui jouit en racontant ses fantasmes, pourquoi pas ? »

– Elle m’humilie, mais ça m’excite de trop !
– Et c’est quoi les humiliations ?
– Elle me fait sucer des bites, tu te rends compte sucer des bites ?
– Oui, je me rends compte, ça m’arrive aussi !
– Oui mais toi tu es une femme !
– Certes ! C’est tout ?
– Oh non ! Elle me fait enculer par ses autres soumis ! Tu te rends compte ! Je me fais enculer ! C’est terrible !

Brigitte a un peu de mal à entrer dans son jeu.

– Traite moi d’enculé, de suceur de bites !
– Enculé ! suceur de bites !
– Oh, oui ! je vais jouir ! Non je ne vais pas jouir, je ne mérite pas de jouir devant toi, je ne suis qu’un suceur de bite, un enculé !

« On va finir par le savoir ! »

– Qu’est-ce que tu pourrais inventer pour m’humilier ?
– Je peux te pisser dessus, par exemple !
– Oh oui ! On va faire ça sur le petit pont, personne ne nous verra !

Ils sortent sans se rhabiller, Victor se couche et Brigitte le chevauche et lui donne à boire toute sa pisse. Le bonhomme est enchanté, ravi !

– Tu veux jouir comment ? Lui demande-t-elle
– Non, je ne veux pas jouir, je ne le mérite pas…
– Ça me gêne un peu quand même !
– Quand tu partiras je me masturberais en pensant à toi, ce sera géant !
– C’est comme tu veux !

« Spécial, le mec ! »

– Mais attends, je vais te faire jouir quand même ! Lui dit-il
– J’espère bien ! Répondit Brigitte

« Ça ne me fera pas de mal et s’il n’y arrive pas je simulerais ! »

Mais la simulation ne fut pas nécessaire, Victor léchait fort bien !

– Ça creuse tout ça ! J’ai bien envie d’accepter maintenant ta proposition de dîner en tête à tête.
– Soit ! On peut aller au restau, c’est un peu loin, sinon on peut se faire livrer un bon plateau de fruits de mer !
– Faisons comme ça !

Brigitte alimente la conversation avant de la recentrer sur les raisons de cette rencontre.

– Et sinon, tu transportes quoi ?
– En ce moment je fais surtout dans les tableaux…
– Des tableaux de maîtres ?
– Drôles de maîtres !
– Pourquoi dis-tu ça ?
– Un jour il y a une caisse qui s’est un peu ouverte, du coup j’ai regardé et j’ai pris des photos, je vais te montrer.

Le capitaine fouille dans les images de son téléphone et fait découvrir à Brigitte les clichés en question.

Effectivement c’est très laid, un fond gris, barré d’une trainée violette aux contours mal définis. Le type a dû bosser au moins dix minutes sur cette « œuvre magistrale » ! Je mémorise le nom de « l’artiste » en bas à droite : Myard.

– O.K. et tu livres ça où ?
– A Saint-Pétersbourg.
– Et ensuite ça part où ?
– J’en sais rien, ce n’est pas mon problème, on décharge, on fait la paperasse et basta.
– Et tu repars à vide ?
– Mais dis-donc, t’es bien curieuse, toi ?
– Comme toutes les femmes, mais je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas ! C’est juste que ça peut me donner des idées pour mon roman.

Jeudi

Le lendemain, Martinov et ses compagnons n’étaient pas mieux avancés, la prestation du maître-chien était réglée par une société off-shore à l’activité absolument opaque. Il en était de même pour ses collègues qui le remplaçaient la journée et le week-end.

On en informa « Piérac » qui le prit fort mal

– Mais enfin ce n’est pas possible que vous ne trouviez rien !
– Ben si, c’est possible !
– Bon laissez tout tomber, je passerais vous payer en vitesse cet-après midi.
– Mais vous nous avez déjà payé !
– Pas le complément d’enquête.
– On vous en fait cadeau puisqu’on a rien trouvé.

Mais intérieurement Piérac fulminait, il ne comprenait pas l’échec de Martinov.

– Pourvu qu’il n’ait pas trouvé quelque chose et qu’il refuse de me le dire… et même pire qu’il prévienne les autorités.

Il contacta Monsieur Ferdinand lui demandant d’organiser une surveillance stricte du laboratoire de Martinov et du hangar.

C’est qui Monsieur Ferdinand ? Demande le lecteur ! Patience, patience !

Petit-Couture refusa poliment le tiers de la prime que Martinov et Béatrice leur proposaient mais précisa que si ces derniers avaient encore besoin de ses services,…

– Cela dit je ne saurais trop vous conseiller de laisse tomber cette affaire, elle sent le pourri !

Et en effet dès le lendemain les choses se compliquèrent et pas qu’un peu !

Brigitte Silverberg a tôt fait de retrouver la trace du peintre Serge Myard sur Internet. Inconnu il y a encore deux ans, ses toiles se vendent aujourd’hui à des prix faramineux et l’une d’elles orne le hall d’accueil d’une grande société multinationale à La Défense..

Elle décide de le rencontrer en se faisant passer pour une journaliste.

– A quoi devez-vous votre succès ?
– J’ai déjà répondu de nombreuses fois à cette question. Ça commence à être fatigant ! Vous voulez quoi comme réponse ? L’officielle ?
– Parce qu’il y a plusieurs réponses.?
– Vous enregistrez, là ?
– Oui !
– Alors avant je passais des semaines à peindre des tableaux assez compliqués, je faisais tout un travail sur la matité, sur l’emplacement géométrique des éléments, la lumière. Mais ça ne touchait pas les gens, d’ailleurs ça se vendait très mal. Je me suis rendu compte alors qu’à notre époque ce qui comptait c’est le dialogue avec l’œuvre, autrefois la personne qui était devant une œuvre ne portait qu’un regard évaluatif genre « est-ce que c’est beau.? » Aujourd’hui il faut dépasser ça et le regard doit s’accompagner d’une interrogation : pourquoi ce tableau est-il comme ça et quel est son rapport avec la vie, la spiritualité…
– Vous êtes sérieux là ?
– Bien sûr !

Brigitte arrêta l’enregistrement, dont de toute façon elle ne ferait rien.

– Et l’autre version ?
– Quand je me suis aperçu que certains vendaient des merdes une fortune, j’ai fait le tour des galeries avec une dizaine de toiles toute peintes la même journée. On m’a pris poliment mes coordonnées, et j’ai laissé des photos de mes toiles. Huit jours après un type se pointait chez moi, m’a acheté tout mon stock pour 5 000 euros, j’aurais aimé davantage, mais il n’a rien voulu savoir. J’ai appris un peu plus tard que mes toiles se vendaient 200 000 euros la pièce ! Du coup je me suis remis à en peindre. Mais là les choses se sont compliquées, Un type (pas le même) et venu m’expliquer que ça ne se passait pas comme ça, qu’il me fallait un agent pour gérer ma carrière et qu’il ne fallait pas que je peigne de trop de peur de faire s’écrouler les prix. Ça vous en bouche un coin, non ?
– Pas du tout !
– Mais si vous publiez ça, je ferais passer un démenti.
– Aurevoir, monsieur.

Brigitte avait compris comment tout ça fonctionnait. A la base on prend un peintre qui fait n’importe quoi, mais dont la production peut brancher un public de bobos, on lui achète ses toiles pour un prix modique, les influenceurs (galeristes et rédacteurs des revues d’arts) entrent en jeu et font monter la côte. Il n’y plus qu’à revendre le stock de toiles au prix fort auprès des snobs, des spéculateurs et autres gogos. Juridiquement la procédure est complétement inattaquable.

« Me voilà coincée ! » Admit-elle. Reste à savoir la raison de cette multitude de sociétés. Mais bien sûr toutes ces opérations juteuses sont ensuite blanchies pour échapper au fisc et aboutissent dans des comptes offshore au Panama ! Mais pour les coincer là-dessus, bonjour ! »

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:19

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 4 – Brigitte Silverberg, détective privée par Maud-Anne Amaro

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Brigitte

Brigitte Silverberg n’est pas complètement folle, L’évocation d’une société offshore au Panama lui donne à penser qu’il y a de l’argent qui se balade, et c’est pour cette raison qu’elle a insisté auprès de « Krypton » pour traiter la partie « France » du dossier. Et comme chaque fois qu’il a beaucoup d’argent en jeu, elle prend elle-même l’affaire en main.

Elle a pris rendez-vous avec Bernard Chavinou en se faisant passer pour une romancière.

Chavinou n’a rien d’un homme d’affaires, il porte jeans et t-shirt, ancien marchand de livres anciens aux Puces de Montreuil, il a fait fortune un jour qu’il débarrassait la bibliothèque d’un péquin décédé. Le lot acheté pour une bouchée de pain contenait des ouvrages rares et recherchés qu’il revendit à prix d’or

– J’ai une demi-heure à vous consacrer ! Lui dit l’homme, tout en lorgnant dans le décolleté de son interlocutrice. Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris pour quelle raison vous souhaitiez me rencontrer.
– J’écris un polar qui se passe dans une zone industrielle. En glanant des informations je me suis rendu compte que ces endroits révélaient des choses insolites.
– Ah ! Quelqu’un vous a parlé du stock d’éponges métalliques, c’est ça ?
– Tout à fait !
– Et vous voudriez savoir quoi ?
– Quel est l’intérêt de posséder ce stock ?
– C’est de l’investissement, je l’ai acheté pour le revendre.
– Mais il vient d’où ce stock ?
– D’une boite, la société Balivoil, une erreur dans le chiffre d’une commande et ils se sont retrouvés avec un stock dont ils n’avaient pas besoin.
– Ah ! Il y en avait combien ?
– 12 000 environ.
– Eventuellement je pourrais les voir ?.
– Impossible, c’est déjà vendu.

« Pour l’instant je n’apprends pas grand-chose d’intéressant, j’espère que je ne vais pas être obligée de lui faire une pipe pour le faire parler ! »

– Et ça été facile à revendre ?
– Oui, une dame m’a fait une proposition, j’ai tout de suite accepté.
– Ça pourrait être intéressant que je rencontre cette dame.
– Peut-être mais je ne vous dirais pas son nom, d’abord parce que je ne l’ai pas mémorisé, et que tout s’est passé au téléphone. De plus ce n’est pas elle qui a signé l’acte mais un type agissant en son nom.
– Donc vous possédez son numéro en mémoire, Je peux être très discrète, si je veux…
– N’insistez pas, vous serez gentille.
– O.K. je n’insiste pas. En fait j’apprécie votre franchise, vous ne tournez pas autour du pot, vous ! Quand c’est non, c’est non !
– Je suis comme ça.
– C’est tout à votre honneur !

« Bon ça va durer longtemps ce cirque ? » S’impatiente Brigitte.

– Rien d’autre ? Pas d’anecdotes ? Reprend Brigitte en adoptant un air canaille.
– Ce qui se passe dans le hangar reste dans le hangar ! Annone Chavinou d’un air satisfait.

« Qu’est-ce qu’elle nous fait, la petite dame ? S’interroge ce dernier. Je suis sûr qu’elle serait prête à coucher pour en savoir plus… mais elle cherche quoi ? A tous les coups, elle enquête sur la figure de carnaval ! On se demande bien pourquoi ! Si vraiment elle est prête à s’envoyer en l’air je lui balancerais deux ou trois bricoles. »

– On va donc en rester là ! Bluffe Brigitte.
– Oui, c’est dommage, votre compagnie m’était très agréable.
– Mais la vôtre également.
– C’est gentil ! Vous êtes une très belle femme.
– Vous n’êtes pas mal non plus. Donc si je comprends bien, on se plait tous les deux l’un à l’autre. Dommage que vous soyez pressé.
– En fait, je ne le suis pas tant que ça !
– Ne me prenez pas pour une femme facile, mais parfois je me dis que ce serait dommage de ne pas profiter des circonstances que le hasard vous offre
– Je vais fermer la porte, on ne sait jamais ! Dit l’homme qui bandait derrière sa braguette.

Il revint, mais ne regagna pas sa place derrière son bureau, se demandant qui allait démarrer les opérations.

– Ne soyez pas timide, Monsieur Chavinou, approchez-vous de moi !

Brigitte lui mit la main sur la braguette et après avoir constaté la rigidité de l’endroit fit glisser le curseur de la fermeture éclair, entra la main dans le pantalon, tata la bite à travers le caleçon et finit par la dégager.

– Hum ! C’est moi qui vous fait cet effet-là ?
– On dirait bien ! Oui !

Elle esquissa quelques mouvements de masturbation qui ravirent Monsieur Chavinou

A leurs tours les mains de l’homme de font baladeuses et viennent caresser le haut des seins de la détective privée.

– Attendez, je vais dégager tout ça ! Dit-elle en se débarrassant de son petit haut. Voilà, enlevez-moi mon soutien-gorge, je sais que cela vous fera plaisir.

Chavinou n’allait pas dire le contraire et retira le soutif, pas du premier coup mais du deuxième.

– Quelle belle poitrine !
– Je suis content qu’elle vous plaise, vous avez le droit de la caresser.

Il ne caresse pas, il pelote, il malaxe confondant poitrine et pâte à modeler !

– Je peux lécher ? Juste un peu ?
– Oui, mais doucement !

On sent que l’homme fait des efforts pour se maîtriser. Il culbuterait bien sa visiteuse, là tout de suite sur le bureau.

Brigitte reprend l’initiative !

– Je vais vous sucer un peu !
– Je vous en prie !
– Baissez votre pantalon !
– Ah, vous croyez ?
– Ben oui, si je vous met un doigt dans le cul, ce sera plus pratique !
– Vous êtes sérieuse là ?
– Je suis rarement sérieuse, c’était juste une idée comme ça !
– Mais si vraiment vous voulez le faire, je ne protesterais pas !
– Gros coquin !

L’homme baisse son pantalon et son caleçon jusqu’aux chevilles, mais ne le retire pas !

« Bon ! Se dit Brigitte, ça devrait aller vite; parce que je n’ai pas envie de prolonger cette plaisanterie pendant des heures ! »

Mais elle déchanta vire, malgré une fellation savante accompagnée d’un énergique doigtage du trou du cul, le bonhomme continuait à bander dur, mais rien n’annonçait une jouissance proche.

« Je vais être obligée de passer à la casserole ! »

– S’il y a un truc un peu particulier qui vous ferait plaisir, n’hésitez pas à me demander, j’ai les idées larges ! Tenta-t-elle.
– Euh ! Vos pieds…
– Quoi, mes pieds ?
– Non, rien…
– Mais si ! Dites !
– J’aime bien regarder les pieds !
– Ah ? Et bien d’accord je vais me déchausser !

Brigitte enlève sa chaussure droite et soulève son pied nu.

– Oh, que c’est beau !
– Attendez, il y en a un autre ! Dit-elle en faisant en sorte que le pied gauche rejoigne le droit.
– Je peux les embrasser ?
– Bien sûr, mais faites attention, je suis chatouilleuse.

Le type commence par embrasser le dessus du pied droit, d’ailleurs il n’embrasse pas, il lèche, cela avant de jeter son dévolu sur les orteils, il s’empare du gros et le met entièrement en bouche, le badigeonnant de sa salive. Et après quelques minutes de ce traitement, il change de pied et s’attaque à l’orteil du pied gauche. Dès fois que la sensation soit différente !

« Bon ça va durer longtemps, ce cirque ? »

– Je peux vous demander quelque chose ?
– Mais bien sûr, Monsieur Chavinou !
– C’est un peu particulier, je ne voudrais pas passer pour un gros pervers.
– Il n’y a pas de perversion en matière de sexe, il n’y a que des fantaisies !
– Oh ! C’est bien dit !
– Alors c’est quoi ?
– J’aimerais bien me branler et projeter mon sperme sur vos pieds.
– Mais pourquoi pas ?

« Chic dans cinq minutes, il aura joui, et du coup j’évite la pénétration ! »

Martinov2404Alors Chavinou. se branle comme un malade en admirant les jolis pieds de Brigitte. Excité comme un pou, il se met à gémir tandis que son foutre atterrit sur les orteils de sa visiteuse.

– Ben voilà, vous avez peut-être un kleenex !
– Je… je vais nettoyer !

Et l’homme se penche sur les pieds de la belle et se met à lécher le sperme qu’il avale comme si c’était du fromage blanc.

Il arbore un sourire idiot, puis se reculotte, tandis que Brigitte remet de l’ordre dans sa tenue.

– Je suis sûre que vous êtes un gentleman ! Je devrais dire « que tu es un gentleman » parce qu’après tout ça on va peut-être arrêter de se vouvoyer.
– Un gentleman, moi ?
– Oui parce que tu ne vas plus refuser de me dire tes petits secrets.
– Oh, j’ai juste une petite anecdote innocente…
– Raconte-moi !
– Un jour un mec est venu me trouver, il m’a demandé si je pouvais louer une partie de mon hangar. Sur le principe je n’étais pas contre, j’avais une trentaine de m² de libres, mais je voulais savoir si on ne me proposait pas un truc louche. En fait, ça n’avait rien de louche, le mec manageait un artiste qui construisait des figurines géantes pour des carnavals. Là il s’agissait d’un modèle exclusif qui ne devait être dévoilé publiquement que le jour du carnaval…
– Tu l’as vu ?
– J’ai vu le mec travailler, et j’ai vu la figurine une fois presque terminée, il n’y avait rien de louche là-dedans. Mais je me suis posé des questions.
– Tu n’as pas les coordonnées de l’artiste ?
– Je ne les ai jamais eus, j’en aurais fait quoi ?
– Il ne parlait pas ?
– Très peu. Il m’a quand même dit un jour qu’il avait gagné un concours de figurines pour le Carnaval de Nice.

« Et voilà, retrouver ce mec va être facile ! »

Brigitte avait donc une piste et s’apprêtait à prendre congé, mais il se passa quelque chose : comme beaucoup d’hommes le simple fait d’avoir couché avec une femme faisait tomber les barrières et il se sentait prêt à lui balancer quelques confidences qui toutefois étaient loin d’être innocentes.

– Je te demanderais bien un petit service… commença-t-il
– Si je peux…
– Je ne t’ai pas dit toute la vérité, quand le mec est venu me trouver pour me présenter son créateur de figurines, j’ai d’abord refusé sa proposition.
– Pour quelle raison ?
– Je me suis dit que ça pouvait devenir une source d’emmerdes. Et puis…

Petit flash-back – le récit de Chavinou

Piérac sort de sa poche un téléphone portable. Je me souviens ne pas avoir entendu de sonnerie mais m’être dit qu’il devait être en vibreur.

– Je te l’avais dit que le tuyau était bon ! Dit le type à son interlocuteur téléphonique

Je comprends qu’il est question de course hippique.

– Et hop, 20 000 euros de gagné ! Me dit-il en raccrochant. Vous ne jouez pas aux courses ?
– Non, jamais !
– C’est dommage parce que vous auriez accepté de faire affaire avec moi, je vous aurais refilé des tuyaux. Je ne bluffe pas, tenez, demain dans la 3ème à Longchamp, je vais parier sur Centaurus, il est à 30 contre un, il est considéré comme un toquard, mais il va gagner. Je repasserais demain vous faire un petit coucou.

Et le lendemain il se pointait, son Paris-Turf à la main et me confirmait la victoire surprise de Centaurus.

– Mes tuyaux, je les distribue au compte-goutte, alors si voulez en profiter, vous savez ce qui vous reste à faire.

J’ai eu la faiblesse d’accepter, et le lendemain j’empochais une grosse somme. Alors, évidemment, ça motive !

Fin du flash-back

– Quand mon artiste aura fini son travail, vous aurez un autre tuyau ! M’avait-il dit.
– Et c’est ce qui s’est passé ?
– Non, le type m’a dit un jour que le travail était terminé, mais qu’il restait des réglages à faire… et qu’il s’occuperait de ça à son retour de déplacement. Entre temps j’ai vendu tout ce bazar et mon acheteuse m’a assuré qu’elle laisserait l’entrée libre à ce monsieur Piérac et à son artiste.
– Tu as l’acte de vente,?
– Oui, ne bouge pas. Répondit-il en fouillant dans le tiroir de son bureau. L’acheteur est un certain Mattson, rue de Vaugirard.
– Bon, il va falloir que j’y aille ! Dit la détective
– On se reverra ? Demanda timidement Chavinou.
– Mais bien sûr mon biquet !

Il ne lui demanda pas « quand », le simple fait qu’elle l’ait appelé « mon biquet » le remplissant de joie.

Brigitte s’arrêta dans un café afin de coucher sur un papier ce qu’elle avait appris. En fait elle avait obtenus trois renseignements. Deux d’entre eux montraient que le personnage de Piérac n’était pas très clair, d’une part il trempait dans un réseau de trucages de courses hippiques, d’autre part cette sculpture géante paraissait suspecte.

« Pourquoi aller se cacher au milieu d’un stock d’éponges métalliques pour faire ça ? Si sa figurine est creuse, ça veut dire qu’on peut y planquer n’importe quoi à l’intérieur ! Peut-être de la drogue, une bombe ? »

Mais dans cette affaire, Piérac était le client de Brigitte, il lui fallait donc « oublier » ces éléments et ne s’intéresser qu’à sa demande; or elle avait maintenant la confirmation du nom de l’acheteur, ce qui ne l’avançait pas beaucoup.

Rentrée au bureau elle chercha des renseignements sur ce Mattson, ce type avait des activités tentaculaires, directeur, administrateur ou fondé de pouvoir d’au moins vingt sociétés aux activités floues.

Elle se demanda comment aborder ce type il lui faudrait un prétexte… Elle y alla au flan en tentant d’utiliser la même stratégie qu’avec Chavinou.

Pas si simple, une secrétaire filtrait les communications.

– Monsieur Mattson ne sera pas intéressé par ce sujet…
– Mais qu’est-ce que vous en savez ?
– Au revoir Madame !

« Ils se prennent pour qui, ces gens-là ? »

Changement de tactique : Brigitte fait téléphoner l’un de ses collaborateurs

– Maître Muzard, je souhaiterais un rendez-vous avec Monsieur Mattson.
– A quel sujet ?
– A propos d’un hangar situé dans la zone industrielle des 4 couronnes.
– Et vous voudriez savoir quoi ?
– Le nom du propriétaire.
– Une minute je vous prie.

Et au bout d’une minute.

– Monsieur Mattson n’a pas convenance à vous recevoir à ce sujet
– Peut-être que l’un de ses collaborateurs…
– N’insistez pas, au revoir Monsieur.

Brigitte décida de faire autrement. Elle avait réussi à dénicher l’adresse personnelle du bonhomme et alla y sonner à 20 heures. L’entrée de l’immeuble est sécurisée par des interphones, mais elle possède la « clé du facteur ».

« Pourvu qu’il y ait son nom sur la porte ! »

Il y était, elle sonna. Un impressionnant type barbu en débardeur noir et au biceps démesurés vint lui ouvrir.

– C’est à quel sujet !
– Bonjour ! Vous êtes monsieur Mattson ?.
– Non, c’est pourquoi ?
– Il n’est pas là ?
– Si, mais dites-moi ce que vous lui voulez !
– C’est personnel.
– Carl, c’est pour toi ! Gueule la brute.
– Vous ne me faites pas entrer ? Demande Brigitte.
– Non !

Et le Mattson se pointe, c’est le genre à rester en veston cravate à la maison.

– Soyez brève, et si c’est pour me vendre quelque chose, ce n’est même pas la peine d’y penser.
– Je ne vends rien, je suis détective privée et votre nom a été cité dans une affaire assez compliquée, je souhaiterais juste entendre votre version.
– Entrez cinq minutes ! Cinq minutes ! Pas une de plus.

Mattson fait assoir Brigitte.

– Je vous écoute !
– Il s’agit d’un hangar situé dans la zone industrielle de 4 couronnes…
– Oui et alors ? Qu’est-ce que j’ai à voir là-dedans ?
– Vous l’avez acheté et…
– C’est possible, je brasse tellement d’affaires…
– Mon client aimerait simplement savoir qui en est le propriétaire actuel.
– Eh bien, vous direz à votre client que vous n’avez pas eu le renseignement…
– Ne pourrait-on pas…
– Non ! La discussion est close, et moi je vais vous donner un bon conseil, c’est d’arrêter de venir foutre votre nez dans mes affaires. Et maintenant vous vous levez et vous foutez le camp.
– Attendez ! Intervient le barbichu. C’est qui votre client ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Je crois au contraire que mon compagnon vient de poser une bonne question ! Renchérit Mattson.

Brigitte Silverberg ne répond pas et se lève de son siège. Le barbichu l’empêche d’avancer.

– Vous me laissez passer, s’il vous plaît !
– On t’a posé une question, on aimerait la réponse.
– Et le secret professionnel, vous connaissez ?
– Tu réponds où tu vas en prendre une ! S’égosille le barbichu.
– Non, mais ça ne va pas, non !
– Tu crois peut-être que j’ai peur de battre une femme ?
– On se calme !
– Non, on se calme pas !

Et Brigitte qui n’y croyait guère se reçoit une bonne paire de gifle. Ses lunettes dégringolent, elle regarde son agresseur, incrédule.

– C’est qui ton client ? Aboie la brute.
– Merde !

Elle n’aurait jamais pensé que l’affreux bonhomme recommencerait à la gifler. Et cette fois la violence du choc l’a fait vaciller et elle se retrouve sur le tapis, le visage tuméfié et la rage au ventre.

– Espèce de sale connard !
– Ta gueule, grosse pute.

Brigitte regarde autour d’elle, le chemin vers la porte se trouve maintenant dégagé. Elle se lève d’un bond, d’un geste rageur, renverse le fauteuil sur lequel elle s’était assise et fonce vers la sortie.

Barbichu va pour lui courir après, mais Mattson lui fait signe de laisser tomber. Brigitte regagne sa voiture, regarde dans un miroir l’étendue des dégâts et s’applique une compresse à l’aide d’un mouchoir en papier imbibé d’eau minérale..

– Me voilà bonne pour me faire refaire une paire de lunettes ! Si ces deux connards se figurent que je vais laisser leur attitude impunie, ils se foutent le doigt dans l’œil… jusqu’au genou !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:16

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 3 – Baise à Louveciennes par Maud-Anne Amaro

StampBea

 

– C’est incroyable ce truc, commente Béatrice, 1000 balles pour un renseignement ! Mais pourquoi Brigitte m’a-t-elle parlé de Panama ?
– Parfois faut pas chercher à comprendre. Répond le professeur Martinov
– Ben si quand même ! Repris la jeune chimiste, le mec repère une pute en rentrant chez lui, jusque-là, je veux bien. D’habitude ce genre de truc ça se limite à une pipe et ça se passe dans la bagnole. Dans sa version, la fille lui propose un endroit plus cool où ils pourront prendre leurs aises… ça pourrait être un hôtel… mais là elle l’entraine en plein milieu d’une zone industrielle dans un hangar gardé par un maître-chien ! Tu te laisserais entrainer dans un truc comme ça toi ?
– Je ne crois pas, non !.
– Donc le mec nous raconte des conneries !
– Probablement, mais ce n’est pas nos oignons, On va faire semblant de le croire et lui filer son renseignement.
– Je ne te savais pas si vénal ! Se gausse-t-elle.
– On ne va tout de même pas avoir des scrupules avec un mec bourré de fric !
– T’es un gros coquin, mon petit professeur ! Dit alors Béatrice en portant sa main sur la braguette de l’homme.
– Et toi, tu n’es pas sage !
– Je ne suis jamais sage !
– Alors montre-moi tes nichons !
– Mes nichons ! Mes nichons ! Il n’y a pas que ça dans la vie !
– Non, mais tu te rends compte ! Que serait le monde sans les nichons ?
– Oui, on se le demande ! Répondit Bea.

Et la jeune chimiste ôte sa blouse de travail, en dessous elle n’a que son joli soutien-gorge en dentelles rose.

– Tu n’as mis de culotte, aujourd’hui ?
– Non, j’avais envie d’avoir la foufoune à l’air ! Les foufounes, ça a besoin d’être aérées !
– Tu sais que t’es belle ! Je te connais par cœur et pourtant tu me fais toujours bander !
– Merci du compliment ! Mais qu’est-ce que tu attends pour te mettre à poil ?

Le professeur entreprend de se déshabiller, mais c’est un méticuleux, pas du genre à semer ses fringues aux quatre vents, non monsieur enlève tout ça délicatement en évitant de faire des faux plis et en les déposant sur le dossier d’une chaise.

– Tu bandes un peu mou ! Lui dit son assistante.
– Normal à mon âge, mais tu vas m’arranger ça !
– Je vais te faire un truc spécial, assis-toi sur le bord de la table et soulève tes jambes.
– Oh ! C’est que je n’ai plus vingt ans, moi !
– Quand on aime on a toujours 20 ans.

Martinov se positionne comme demandé, Béatrice approche sa jolie bouche de l’anus du professeur et se met à le lécher avec gourmandise.

– Tu aimes ça que je te lèche le trou du cul, mon petit professeur ?
– Humm !
– Cochon ! Attention je vais mettre un doigt !
– Oh, oui, mets-moi un doigt.

Le professeur se laisse doigter quelques instants avant de suggérer :

– Avec le gode, ce serait pas mal non plus ?
– Il est où ton gode !
– Toujours dans ma chambre, je vais aller le chercher !
– Non, on va monter, autant prendre nos aises.

En chambre, sur le lit du professeur les deux amants s’embrassèrent. Chose qu’ils faisaient assez rarement et uniquement dans les moments de grande excitation. En effet nos deux sympathiques chercheurs ne se considéraient pas comme amant et maîtresse, non, mais ils adoraient baiser ensemble !Martino2403

– Hum, tu bandes bien maintenant !
– Je fais ce que je peux ! Tu me suces un peu ?
– Humm… Ah, tu aimes ça que je te prenne ta queue dans ma bouche !
– Tous les hommes aiment ça !
– Ne crois pas ça, il y en a qui sont aussi coincés de ce côté-là !

Et Béatrice se tût en embouchant la bite professorale et en lui imprimant des mouvements de va-et-vient délicats alternés avec des chatouillis linguaux sur le gland.

– Humm, c’est de la bonne bite, ça, mais maintenant on va passer à autre chose !

Béa s’empara du gode qui nichait dans le tiroir du chevet, elle nargua le professeur.

– Lèche-le ! Lèche-le comme une bite !

Martinov se preta de bonne grâce à cette fantaisie.

– Il y a longtemps que tu n’as pas sucé une vraie bite ?
– Un bon bout de temps… oui !
– Ça te manques ?
– Non, je ne cherche pas ! Mais quand j’ai l’occasion, je ne me défile pas !
– Je sais ! J’aime bien te voir sucer des bites ! T’es un bon suceur de bites !
– Si tu le dis !
– J’aime bien quand tu te fais enculer aussi !
– Hi ! Hi ! C’est vrai que j’aime bien aussi, mais toi aussi tu aimes te faire enculer !
– Ben oui, on fait une belle paire d’enculés ! Mets-toi en levrette, je vais te mettre le gode.

Le professeur se met à quatre pattes sur le lit, Béatrice vient derrière lui, lui introduit le dildo dans le trou du cul et le fait bouger.

– Ah, c’est trop bon ! Oui ! Encore ! Tu m’encules bien !

Après dix minutes de gode anal, la jeune chimiste, excitée comme une puce et mouillée comme un poisson rouge s’étala de tout son long sur le lit en écartant ses belles gambettes.

– Viens mon petit professeur, viens me faire du bien !

L’homme cru qu’elle l’invitait à venir la couvrir et s’approcha pour le faire.

– Non, non, pas tout de suite ! J’ai envie que tu me lèches l’abricot !

Voilà qui n’est pas un souci pour notre vert professeur qui plonge sa langue dans le fouillis du sexe humide de sa jeune partenaire.

– Pince-moi les seins en même temps ! Lui demande-t-elle avant de s’abandonner à son plaisir.

Un plaisir qui monte inexorablement et qui finit par la faire hurler de joie.

– Tu ne m’as pas léché le cul ! Lui dit-elle d’un air coquin
– Hé, c’est que je n’ai qu’une seule langue !
– Tu ne l’aimes plus mon petit trou du cul ?
– Mais si je l’adore voyons !
– Vas-y lèche un peu.

Pour Martinov, lécher l’anus de son assistante est toujours une partie de plaisir.

– Hum, quelle langue ! J’ai le cul qui frétille ! Je suis sûre que tu m’enculerais bien, non ?
– Tu voudrais ?
– Oui, mais c’est moi qui vais diriger les opérations… assis-toi sur le bord du lit.

Béatrice vient alors s’assoir sur les genoux du professeur en position de vis-à-vis. Elle lui pince fortement les tétons afin de lui assurer un belle érection.

Martinov, comme beaucoup d’hommes, est très sensible à cette caresse et se pâme. Béa après s’être assurée de la rigidité de la bite s’y empale par l’anus et se met à coulisser en cadence.

On s’agite, on transpire, on halète, et les deux amants finissent par jouir, la femme d’abord, l’homme ensuite.

– Bouh ! Tu m’a tué ! Commente Martinov !
– Tu dis ça à chaque fois, mon petit professeur.
– Parce que tu me tues à chaque fois !
– L’important c’est que tu ressuscites. Pourquoi tu te lèves, t’es pressé ?
– Non j’ai envie de pisser ! Répond le professeur.
– Je t’accompagne ?
– Ben, oui, ça te fait tellement plaisir !

Dans la salle de bain, Béatrice s’accroupit, le professeur vise sa bouche avec son pipi.

– Hum, il est bon ton pipi, aujourd’hui, il sent le café.
– Ne bouges pas, je vais encore t’en faire quelques gouttes !
– T’es un amour !

Après ces joyeuses fantaisies il fallut bien reprendre le travail. Ils demandèrent donc les dits-renseignements à leur ami Gérard Petit-Couture, ancien agent des services secrets qui les avaient déjà dépannés dans quelques affaires ténébreuses.(vois les chapitres précédents)

La réponse ne se fit pas attendre. Quelques heures seulement !

– C’est un vrai sac de nœuds ! Expliqua Petit-Couture. Suite à je ne sais quelles circonstances, une erreur à la commande, je suppose, la société Balivoil s’est retrouvée avec un gros surplus d’éponges métalliques. Ils ont fait une offre publique et ont revendu le stock à un dénommé Chavinou qui a entreposé tout ça dans un hangar des 4 couronnes. Ce Chavinou a ensuite reçu assez rapidement une offre d’achat d’un courtier agissant pour une boite appelée « Sylvester and son », en fait une société off-shore située au Panama. L’offre concernait le hangar et son contenu. Ensuite impossible de suivre la piste, on est incapable de savoir qui est aujourd’hui le véritable propriétaire de ce machin !
– Oui, mais il paraît qu’il y a un maître-chien, un vigile quelque chose dans le genre, il y a bien quelqu’un qui l’embauche ?
– J’y ai pensé, mais pas moyen d’avoir des renseignements, les téléphones sonnent dans le vide. En fait, il faudrait que je me déplace.
– Bof ! Laisse tomber !
– Je vais quand même vérifier quelque chose. Je te rappelle.

Béatrice et Martinov sont dubitatifs.

– On fait quoi ? Demande ce dernier.
– On attend que Gérard nous rappelle et on transmettra les renseignements à Piérac et s’il n’est pas content, on l’enverra se faire cuire un œuf !

Un quart d’heure plus tard le téléphone sonna. C’était Petit-Couture :

– C’est encore moi, comme je soupçonnais un coup fourré, je me suis renseigné auprès de Kallgren-France, il n’y a aucun Piérac dans leur staff. Donc soit le mec agit sous pseudonyme, soit c’est un mytho intégral. Vous aviez vérifié son identité.
– S’il a des faux papiers, ça sert pas à grand-chose.
– Certes !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:12

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 2 – Les filles s’amusent, Krypton galère par Maud-Anne Amaro

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Retrouvons la chronologie de notre récit au moment où les deux femmes se sont repassé les images de la télésurveillance du hangar et ont vu Krypton se faire refouler par le vigile.

Amélie revient avec du Champagne qu’elle débouche et verse dans deux coupes. Les deux femmes trinquent et s’embrassent.

– T’as les yeux qui pétillent ! Lui dit Olivia.
– C’est le Champagne !
– Et tes nichons est-ce qu’ils pétillent ,
– Les nichons, ça ne pétille pas.
– Pas si sûr, montre-les-moi !
– Tous les prétextes sont bons ! Commente Amélie en retirant son haut.
– Le soutif aussi !
– Ça vient, ça vient…

Et sans crier gare, Olivia attrape du bout de ses doigts les tétons de la jolie métisse et les tord fermement.

– Tu me fais mal !
– J’espère bien, chiennasse ! Tu es mon esclave et les esclaves, c’est fait pour souffrir.
– Tu n’exagères pas un peu, non ?
– Je n’exagère jamais, enlève-moi le reste, je veux te voir à poil.

Amélie obtempère et effectue une pirouette afin que sa complice puisse admirer ses jolies fesses.

– Je suppose que tu vas me cingler le cul ? Dit-elle.
– Tu verras bien ! Pour l’instant penche-toi et écarte tes fesses.

Olivia mouille ses doigts et en introduit deux à la fois dans l’anus de la métisse.

– Aaah, c’est bon !
– T’es une vraie salope, à chaque fois que tu as quelque chose dans le cul, tu miaules comme une chatte en chaleur.
– Et alors ? Tu ne fais pas pareil, toi ?
– Oui, mais moi j’ai le droit, je suis une maîtresse ! Toi tu n’es qu’une esclave ! Va me chercher le gode ceinture, j’ai envie de t’enculer !

Amélie sort de la pièce.

– Non pas comme ça, tu y vas à quatre pattes, et pendant que tu y es tu me rapportes une cravache et des pinces à nichons.
– C’est tout ?
– Pour le moment ! Dépêche-toi !

Pendant qu’Amélie s’absente, Olivia se déshabille et observe l’image que lui renvoie son miroir-psyché. Elle est amoureuse de son corps et de ses seins généreux dont elle agace les pointes.

– Ah, te voilà, toi ! Tu en mis du temps.
– Je trouvais plus la cravache !
– Bon debout ! La fête va commencer, passe-moi ce truc !

Olivia s’harnache avec le gode ceinture, lance un regard provocateur en direction de sa victime consentante, mais n’a pas l’intention de s’en servir de suite.

Martinov2402bElle se saisit des pinces à seins et les accroche sur les tétons de la métisse qui pousse à chaque fois un cri de douleur.

– Ça fait mal !
– Oui !
– Supporte !
– J’essaie !
– J’aurais dû mettre des poids !
– On aurait fait ça en bas, on avait tout le matériel à notre disposition ! Se gausse la soumise.
– Dis donc pétasse ! Je vais ce que je veux, où je veux !

Et Olivia assortit sa réponse d’une paire de gifles et de quelques crachats.

– Méchante !
– Et encore, tu n’es pas au bout de tes souffrances, j’ai trop envie de t’en faire baver aujourd’hui !

La domina prend les pinces entre ses doigts, les tire, les tourne, les serre. Amélie se tord de douleur et des larmes apparaissent au coin de ses yeux.

– C’est ça chiale, tu pisseras moins !

Toutefois, Olivia prend conscience qu’elle y a peut-être été un peu fort.

– Tu veux qu’on arrête ?
– Bien sûr que non !

Elle retire les pinces, provoquant une nouvelle fois des cris de douleur de la belle soumise. Olivia n’en a cure et serre maintenant les tétons avec ses doigts.

– Aïe !
– Ben oui, c’est de la domination, ce n’est pas des chatouilles !

Olivia avise la badine. Instinctivement Amélie se retourne.

– Je ne t’ai pas dit de te tourner, je te veux face à moi !

Et sans attendre davantage Olivia lui envoie un coup de badine en travers des seins.

– Aïe !
– Je peux te marquer ?
– Oui, marque-moi, je suis ta chienne.

Les coups pleuvent, bientôt le corps de la belle suppliciée s’orne de stries écarlates. Ni son ventre, ni ses cuisses, ni ses seins n’ont été épargnés.

– Tu vas te tourner, maintenant, tu ne crois pas que je vais te laisser avec le cul intact.

Et c’est maintenant au tour du dos et des fesses de subir le supplice de la cravache.

– Tu m’as fait mouiller, espèce de salope ! Penche-toi légèrement et ouvre bien ton cul de pétasse que je t’encule !
– J’aime quand tu me parles comme ça, Olivia !
– Mais c’est qu’elle se fouterait de moi, celle-ci.

La bite en plastique pénètre l’anus de la métisse, Olivia se met à pilonner, chaque coup de boutoir résonne dans son vagin. Elle sait qu’elle est capable de jouir de cette façon…

Et c’est d’ailleurs ce qui arrive ! La domina crie sa jouissance, elle s’arrête un moment, puis reprend jusqu’à ce qu’Amélie orgasme à son tour.

Elle se retire du cul de la soumise !

– Espèce de grande dégueulasse ! Tu as vu dans quel état tu as mis mon gode ?
– Hi ! Hi !
– Et ça te fais rire ! Viens le lécher maintenant, et que ce soit bien fait, je ne veux plus aucune trace de merde.

Ce n’était pas la première fois qu’elles jouaient cette scène, et Amélie s’y prêtait de bonne grâce.

– Et maintenant, couche-toi ! Ça m’a donné envie de pisser tout ça.

Amélie se coucha de tout son long sur le sol carrelé et ouvrit la bouche toute grande. Olivia s’accroupit et fit couler son urine.

Les deux femmes exténuées s’enlacèrent et s’embrassèrent avant d’aller faire une sieste dans le grand lit dans lequel elles avaient l’habitude de dormir toutes les deux.

Piérac

Ce Mattson semblait injoignable au téléphone. Krypton et son accompagnateur décidèrent en conséquence de se rendre sur place où les choses ne se passèrent pas très bien. L’homme n’était pas disponible et il fallut l’attendre une heure dans une antichambre inhospitalière…

– Je n’ai qu’un quart d’heure à vous consacrer, je vous écoute ! Prononça Mattson après avoir enfin fait entrer ses visiteurs.
– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France… Annonce Krypton
– Enchanté, mais ça ne me dit pas l’objet de votre visite.
– J’ai vendu un hangar à un monsieur Chavinou qui vous l’a revendu…
– Et alors ? Le coupe le bonhomme ! Monsieur Chavinou a le droit de vendre ce qu’il veut à qui il veut et comme dans cette transaction vous n’êtes en rien concerné, je ne vois pas bien les raisons de votre visite.
– Sauf que j’avais demandé à Chavinou de me laisser le droit d’entrée…
– Contractuellement ?
– Non, un accord oral !
– Donc ça n’avait aucune valeur et ça en a encore moins maintenant puisque le contrat que nous avons signé avec Chavinou ne prévoyait rien de tel. Je ne peux rien pour vous, aurevoir messieurs.
– Je ne vois pourquoi vous êtes si agressif, nous pourrions parler calmement et trouver un accord. Tente Krypton.
– Un accord de quoi ? Nous n’avons pas conservé ce hangar, il n’a été acheté que pour être revendu.
– Vous m’obligeriez en m’indiquant le nom du nouveau propriétaire.
– Je ne vois pas pourquoi je vous fournirais ce genre d’information. Je vous confirme que l’entretien est terminé !
– Attendez…
– Veuillez sortir, messieurs, et sans faire de scandale, sinon je me réserve le droit de faire appel à la sécurité.

Rentré à son bureau, Krypton demanda à l’un de ses collaborateurs de trouver des renseignements sur ce Mattson. La réponse lui parvint rapidement.

– C’est le patron d’une société de courtage agissant pour le compte de « Sylvester and son » une boite domiciliée au Panama. Ils achètent des sociétés pour les revendre. Ça sent le blanchiment à plein nez, tout cela orchestré par des sociétés off-shore.
– Ils ont un téléphone ?

Bien sûr qu’ils en avaient un, mais que voulez-vous faire quand on vous trimbale d’interlocuteur en interlocuteur, chacun ne faisant aucun effort pour essayer de comprendre ce qu’on lui demande… Donc, l’échange téléphonique tourna court. Krypton n’avait plus de piste et son joujou entreposé dans le hangar ne lui était plus accessible.

Quel joujou ? Se demandera le lecteur qui devra patienter un peu afin de le savoir.

Krypton tenta d’obtenir le concours d’un détective privé. Sa conclusion lui parvint le lendemain.

– C’est un vrai sac de nœuds, on n’y comprend rien, ce n’est pas de notre compétence, je vous facture juste un forfait minimum.
– Je vous paie le voyage au Panama.
– Non, non ! Les sociétés off-shore panaméennes sont gérées par des mafieux, et des mafieux dangereux. Restons-en là !

Le second détective ne voulut même pas prendre l’affaire, le troisième s’en amusa.

– Si vous me payez le voyage aller-retour au Panama et l’hôtel, je veux bien aller y faire un tour, mais je ne vous garantis pas d’obtenir le résultat ! Se gaussa Brigitte Silverberg, car ce détective-là était une femme. Et une femme que les lecteurs des aventures du professeur Martinov ont déjà eu l’occasion de découvrir.
– Et si je vous prenais au mot ?
– Non je plaisantais, dans ce genre d’affaires, ou bien on trouve tout de suite, ou alors on ne trouve jamais. Et comme vous me dites que mes collègues ont essayé…

L’esprit de Krypton s’égara un moment, envisageant alors quelles méthodes illégales, il pourrait mettre en œuvre afin de pouvoir pénétrer dans ce hangar.

Brigitte détaille son visiteur. costard et chaussures sur mesures… Rolex en évidence.

« Ce mec-là pue le fric, si je pouvais essayer de l’embobiner… »

– Je peux néanmoins vous fournir des renseignements sur tous les intervenants de cette affaire qui résident en France. Reprit Brigitte.
– Ça ne me donnera pas le nom de l’actuel propriétaire du hangar !
– Qui sait ? L’une de ces personnes sera peut-être en contact avec les gens de Panama.
– Ça me paraît hasardeux !
– Prenez le risque, nous nous enorgueillissons d’obtenir de bons résultats.
– Et vous pensez avoir des résultats dans quel délai ?
– Disons que ça entre dans le cadre des affaires de longue durée…
– Le soucis c’est que je suis pressé.
– J’entends bien, alors voilà ce que je vous propose : je vais vous indiquer une adresse, un chercheur un peu fouineur qui a résolu pas mal d’affaires compliquées et qui connait du monde… Je vous conseille d’enjoliver votre requête, si vous la présentez de façon trop basique, ça ne l’intéressera pas.
– Que va-t-il faire de plus que vous ?
– Notre profession est soumise à un code déontologique, c’est parfois contraignant. La personne que je vous recommande n’a pas ces contraintes.
– D’accord je prends l’adresse !
– Dois-je en parallèle ouvrir un dossier à notre agence comme je vous le proposais ?
– Pourquoi pas, mais je ne veux pas de contrat long, Je vous mandate pour 15 jours, ensuite on verra.

Lundi

Nous revoila donc (enfin) dans les locaux du professeur Martinov à Louveciennes. Et c’est Béatrice qui reçoit le message de Brigitte Silverberg :

« A tout hasard, je vous envoie un mec qui veut faire une enquête au Panama. Si ça ne vous intéresse pas, virez-le ! Bisous ma grande ! »

– Au Panama ! Elle est folle ! Dit-elle à Martinov. On en va pas aller au Panama !
– On peut toujours recevoir le type, ça ne mange pas de pain ! Répond Martinov

Le visiteur du jour est grand, bien propre sur lui, le costume est fait sur mesure et les chaussures se sortent pas de la halle aux affaires. Bref le type est friqué. Son passé d’ancien boxeur lui a laissé le nez écrasé, il est chaussé d’épaisses lunettes à la Scorsese, symptomatiques d’une sévère myopie.

– Renaud Piérac, premier fondé de pouvoir chez Kallgren-France ! Se présente crânement. Krypton.
– J’avoue ne pas avoir bien saisi l’objet de votre requête lors de notre entretien téléphonique ! Lui répond Martinov
– Disons que je me suis retrouvé suite à des circonstances particulières dans un hangar rempli de caisses d’éponges métalliques non fermées et c’est là que j’ai entendu un bruit inquiétant.
– Un bruit comment ?
– Comme un moteur…
– Et ce n’était pas un moteur ?
– Non, j’ai oublié de vous dire, à l’entrée il est indiqué « Entrepôt désaffecté, défense d’entrer », d’ailleurs il y a un vigile avec un chien.
– Et vous êtes entré quand même ?
– Oui la fille lui a donné la pièce…
– La fille ?
– J’aimerais autant que faire se peut, éviter les détails triviaux, mais que voulez-vous, je revenais d’un cocktail bien arrosé et puis la chair est faible, cette fille était magnifique, j’ai eu une pulsion irrésistible, ce sont des choses qui arrivent…

Le type aurait dû accompagner ces explications d’une mine embarrassée. Là pas du tout, il racontait ça avec une banalité confondante.

– Soyez rassuré, je ne suis pas là pour vous juger… tint à lui préciser le professeur Martinov.
– Donc je l’ai suivi, il y avait des matelas recouverts par ses serviettes de bains propres, nous nous y sommes installés, c’est là que j’ai entendu le bruit.
– Et qu’attendez-vous de moi ?
– De me dire d’où vient ce bruit…
– Mais pourquoi vous adresser à moi ! Ce n’est pas notre domaine de compétence. C’est une affaire qui regarde la police, ou un détective privé…
– J’aimerais éviter que mon nom soit cité ! Les circonstances sont assez gênantes, voyez-vous ! En fait, je soupçonne une grosse affaire, peut-être du terrorisme à un très haut niveau, ou plus grave encore… Ce travail semble bizarrement ne pas intéresser les détectives privés. Mais c’est l’un deux, une madame Silverberg qui m’a confié vos coordonnées.

Le professeur, dubitatif croise le regard de Béatrice qui lui fait signe qu’effectivement cette affaire n’est pas de leur domaine.

– Nous ne pouvons pas prendre ce dossier. Comment voulez-vous que l’on pénètre dans un espace privé gardé par un maître-chien ? Déclare la jeune chimiste.
– Monsieur est bien rentré, il suffirait d’employer la même procédure ! Fait remarquer Martinov.

Du coup le visiteur devient rouge comme une tomate et se met à bafouiller :

– C’est que… je ne suis pas persuadé que tous les vigiles soient complices des activités de ces dames !
– Ah ! Vous voulez qu’on entre ou pas ?
– Oui, ce serait bien, mais ça ne sera pas forcément évident, auparavant si vous pouviez me renseigner sur le propriétaire des lieux, tenter de glaner des renseignements… Ensuite, pour le reste, nous verrons.
– Si ça se limite à des renseignements, je veux bien essayer, mais ça aura un prix.
– Votre prix sera le mien, si nous pouvions faire ça hors contrat…
– Je vais voir ce que je peux faire, donnez-moi l’adresse de ce hangar.
– Je n’ai pas d’adresse précise, c’est situé dans la ZI des 4 couronnes, ça s’appelle Chavinou S.A.. Il n’ont pas changé l’enseigne.
– L’enseigne ?
– Oui Monsieur Chavinou n’est plus le propriétaire.

Piérac sortit son portefeuille et en extrait 20 billets de 50 euros.

– Ce sera suffisant ?
– Oui ! Répondit Martinov qui ne s’attendait pas à une pareille somme.
– Vous pourriez m’avoir la réponse pour quand ?
– Après-demain en fin de matinée s’il n’y a pas de complications.

Le type s’en va, Béatrice regarde par la fenêtre afin de relever la plaque minéralogique mais apparemment l’homme a dû se garer dans une rue adjacente.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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Samedi 25 juin 2022 6 25 /06 /Juin /2022 08:10

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 1 – Olivia et Amélie par Maud-Anne Amaro
Black11

Nous voici de nouveau à Louveciennes, banlieue parisienne cossue, là où le professeur Martinov, sexagénaire et pas mal obsédé, mais bien dans sa peau, exerce ses talents de bricoleur génial en compagnie de Béatrice sa blonde, jeune et sémillante assistante, diplômée de l’école de chimie.

Mais pour le moment, nous allons les laisser travailler, et nous intéresser à un individu qui se fait parfois appeler Krypton, d’autres fois Piérac, et qui se gare devant un hangar situé dans la zone industrielle des « quatre couronnes ». Il descend de voiture, accompagné d’un jeune homme boutonneux, puis sonne à l’entrée provoquant l’arrivée d’un vigile qui se contente de signaler sa présence en ouvrant un judas.

– Piérac ! Se présente Krypton, vous pouvez nous ouvrir, je vous prie ?
– Piérac ? Attendez, vous n’êtes pas sur ma liste !
– Non mais attendez, il était bien convenu avec Monsieur Chavinou que je pouvais entrer librement…
– Vous devez faire erreur, je ne connais pas de Monsieur Chavinou.
– Mais enfin, c’est le propriétaire !
– Non, je ne connais pas…
– Mais vous êtes borné ou quoi ? Bon, vous m’énervez, je vais l’appeler !

– Allo, Chavinou ! C’est Piérac ! Je vais vous passer votre cerbère et vous allez lui expliquer qu’il n’a pas à nous refuser l’entrée…
– Ah ? Mon acheteur m’avait pourtant assuré qu’on vous laisserait entrer. Je l’appelle de suite et vous rappelle.
– Votre acheteur ? Vous avez vendu le hangar ?
– Avec le prix qu’on me proposait, je n’ai pas hésité un instant. Vous vous rendez compte, tout ça pour un stock d’éponges métalliques !
– J’aurais aimé être prévenu !
– Je ne pensais pas que ça pouvait poser problème…
– Bon, si vous pouviez faire vite !

Krypton patiente dans la voiture 20 minutes, au bout de ce temps, il tente de rappeler Chavinou qui est toujours occupé. Il fulmine, il rage, il tempête. Finalement l’autre finit par rappeler.

– Allo, c’est Chavinou, oui, eh bien ça se complique, mon acheteur est un courtier qui…
– Je m’en fous ! Vous avez pu le joindre ou pas ?
– Calmez-vous ou je raccroche ! Je disais : l’acheteur a agi pour le compte d’un consortium, et si j’ai bien compris ça a été encore une fois revendu.
– Mais qu’est-ce que vous me racontez ? C’est quoi ces salades ? Donnez-moi le nom de votre acheteur.
– Ça ne vous servira à rien…
– Je veux ces renseignements ! Répondit Krypton d’une voix cinglante.
– Rien ne m’y oblige, mais bon… C’est Mattson, 256 rue Vaugirard…
– Il a un téléphone ?
– Oui bougez pas… Voilà, vous notez…
– Chavinou !
– Oui ?
– Vous êtes un connard !

Avant de tenter de contacter ce Mattson, Krypton tenta une tactique simpliste, mais éprouvée. Il sortit de la zone industrielle, rechercha un distributeur de billets, préleva 1000 euros avec sa carte gold et revint sonner au portail du hangar.

– 1000 euros pour nous laisser entrer, ça peut le faire ?
– Non-monsieur, tout est télésurveillé, je ne veux pas risquer ma place.
– Elles sont où les caméras ?
– Je l’ignore !
– Bon laissez tomber.

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine. La séquence terminée et enregistrée, Amélie appelle Olivia, les deux femmes se marrent comme des bossues.

– Super ! On va arroser ça ! Jubile Olivia.
– Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire maintenant ? Demande Amelie
– Rien ! S’il essaie d’entrer en force il risque de se mettre en porte à faux. Alors il vient ce champagne ?

Mais qui sont ces deux-là ? Se demande le lecteur ? Patience, le récit vous dira tout au moment opportun. Sachez pour le moment qu’Olivia est une jolie femme brune d’une trentaine d’années, elle est l’unique héritière potentielle d’un immense empire hôtelier et a toujours vécu dans l’opulence.

Olivia est une personne qui s’attache difficilement, elle s’est vite rendu compte que les fils à papa qui lui tournaient autour, auraient bien profité de sa fortune pour continuer à ne rien foutre de leur pauvre vie. Non elle est trop indépendante, quelques coups d’un soir pendant lesquelles c’est elle et elle seule qui mène la barque, suffisent à son bonheur.

Et puis il faut aussi savoir qu’Olivia est bisexuelle, mais elle traite ses amantes à l’image de ses amants. Un bon moment de plaisir et salut !

L’exception c’est Amélie. Il y a toujours des exceptions.

Il fallait bien qu’Olivia entretienne son luxueux appartement du Boulevard Kleber. Un jour énervée par le mauvais travail de son prestataire de service qui lui envoyait des femmes de ménages incompétentes, elle eut l’idée d’en embaucher une à demeure.

Elle fit ainsi passer trois examens d’embauche, mais pour des raisons diverses ces femmes ne lui disaient rien. Et puis l’idée lui vint :

« Et si j’en trouvais une qui soit un peu coquine, ce serait joindre l’utile à l’agréable. »

Elle eut alors l’idée de demander à la patronne d’un club libertin où il lui arrivait de se rendre si parfois…

C’est ainsi qu’elle dénicha Amélie.

Amélie est une ravissante métisse guadeloupéenne d’une trentaine d’années, Olivia fut de suite conquise par le physique et le sourire de celle qui postulait cette fonction.

Après deux heures d’essais avec ménage et repassage. Olivia lui tint à peu près ce langage :

– L’essai à l’air concluant, je suis prête à vous engager, mais avant il faut que vous sachiez où vous mettez les pieds. Je ne me considère pas comme compliquée, je suis même plutôt décontractée. Parfois je me balade à poil dans l’appartement, si ça vous choque je vous paie vos deux heures et on en reste là.
– Non, non, ça ne me choque pas !
– Et bien tant mieux, et puis je vous demanderais peut-être de m’aider à prendre mon bain.
– Ce ne sera pas un problème.
– Et si je vous confie que je vais parfois avec les femmes ?
– Ce sont des choses qui ne me regardent pas.
– Et si je me montre entreprenante, vous réagirez comment ?
– Je ne pense pas que cela me posera problème ! Répondit Amélie.
– Il va de soi que dans ce cas, vos gages seront réévalués.
– Si madame ne me force pas à faire des choses qui ne me plaisent pas, et si madame me respecte, j’espère pouvoir faire l’affaire.
– Tu as déjà caressé une femme.
– Oui !
– Et ça t’a plu ?
– Oui beaucoup !
– Et toi, tu aimes qu’on te caresse ?
– Oui, j’aime bien les caresses.
– Et si je te demande de te déshabiller devant moi, là tout de suite ?
– Si vous me le demandez, je veux bien me déshabiller, mais…
– Mais quoi ?
– C’est embarrassant ! Dois-je comprendre que je dois me déshabiller gratuitement.?
– Bien joué ! Répondit Olivia en sortant de son portefeuille un billet de 50 qu’elle déposa sur la table.

Du coup, Amélie retire son pantalon puis son haut, mais garde ses sous-vêtements.

– Autant jouer cartes sur table, reprend Amélie, je suis un peu vicieuse, si c’est cela que Madame cherche, je suis à votre disposition.
– Tu es très belle, enlève le reste.

Et la voilà à poil, Amélie qui a oublié d’être bête a compris qu’elle avait un ticket avec Olivia et une quasi-promesse d’embauche est décidée de jouer le « grand jeu ».

– Ça vous plaît ?
– Super ! Approche-toi !

Olivia posa ses mains sur les doux bras de la belle métisse qui répondit d’un sourire. Alors elle osa s’aventurer vers les seins, en caressa les bords puis se livra à de savantes circonvolutions qui la conduisirent jusqu’aux tétons.

– J’ai bien envie de les embrasser !
– Faites donc !

Olivia se régala de ces pointes durcies par l’excitation.

– J’aimerais formuler une requête ! Dit soudain Amélie.
– Oui…
– Je suis nue, mais pas vous…
– Ah ! La coquine qui veut voir sa future patronne à poil !
– Ce n’était qu’une suggestion.

Mais Olivia se déshabilla sur le champ. Les deux femmes maintenant nues se font de nouveau face de très près à ce point que leur seins se touchent. Olivia entrouvre sa bouche, sort un peu sa langue, Amélie comprend l’invitation, les bouches se rapprochent et les voilà parties pour un long et profond baiser.

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Olivia en profite pour lui agripper et malaxer les fesses.

– Viens sur le canapé !
– Madame a-t-elle l’intention de me lécher la chatte ?
– Sauf si tu as quelque chose contre.
– Non, léchez-moi, madame, léchez-moi ! Mais peut-être conviendrai-il d’étendre une serviette sur le canapé…

Amélie s’étendit de tout son long, les jambes écartées, Olivia ne vint pas de suite entre ses cuisses, voulant profiter encore de la douceur de la peau de la belle métisse.

– T’as la peau trop douce !
– C’est la première fois que vous caressez une femme noire ?
– Je ne sais plus trop !
– Vous êtes drôle !
– Ben dis donc !

Olivia porta ses mains sur les seins de sa partenaire, en flattant l’arrondi avant de venir en taquiner les bouts.

– Si vous voulez me les pincer, ne vous gênez pas !
– Comme ça ?
– Oui, Aïe !
– Je t’ai fait mal !
– Ce n’est pas grave, je suis un peu maso !
– Ah, oui ? Et tu aimes quoi ? Les petites fessées ?
– Même les grosses !
– Hum, je crois qu’on va bien s’amuser toutes les deux, tu voudrais être ma petite esclave ?
– Oui, pour jouer, pourquoi pas ?
– Tu fais ça souvent ?
– En ce moment, ça me manque un peu, c’est mon ex qui m’a un peu initié à tout ça, j’ai tout de suite bien aimé.
– Il te faisait quoi ?
– Martinet, badines, pinces, il me ligotait aussi et il aimait bien me pisser dessus. C’est lui aussi qui m’a fait découvrir l’amour entre femmes, avant l’idée me choquait, maintenant je suis fan.

En disant cela son visage s’éclaire d’un merveilleux sourire.

Sans lâcher les pointes des seins d’Amélie, Olivia descend son visage au niveau du sexe de sa partenaire et commence à lécher.

– Mais dis donc, tu mouilles !
– C’est vous qui me faites mouiller, madame !

La langue d’Olivia pénètre dans le fouillis de son sexe, en écarte les grandes lèvres se régale de cette odeur de fruits de mer, lape la mouille qui s’y écoule. L’autre se pâme, ferme les yeux invoque on se sait quel fantasme. Sa respiration devient saccadée, elle transpire à grosses gouttes tandis que sa pression sanguine augmente.

Le clitoris de la métisse est maintenant érigé et décalotté comme un micropénis. Olivia en approche sa langue, le fait frétiller, Amélie pousse un cri fulgurant tandis que son corps s’arcboute avant de retomber comme une chiffe molle.

– Ben vous, alors ! Commente la métisse dans un souffle.
– Après cela, tu peux peut-être arrêter de me vouvoyer !
– Suis-je embauchée ?
– Oui !
– Je ne vais tout de même pas tutoyer ma patronne.
– Nous ne sommes pas obligées d’avoir des rapports de convenances.
– C’est comme Madame voudra !
– Pour l’instant, tu sais ce qu’elle voudrait bien, la madame ?
– Que je vous donne du plaisir !
– Alors exécution !

C’est donc au tour d’Olivia d’offrir son corps aux tendres caresses de sa partenaire

– J’aime bien vos tétons, madame !
– Je t’ai dit de laisser tomber le vouvoiement !
– D’accord, mais laissez-moi un peu de temps..
– Oui ! Oh, qu’est-ce que tu leur fait à mes seins?
– Je les gâte !
– C’est trop bon, mais descends un peu, j’ai la chatte en feu.

Elle le fait et pose sa langue sur le pubis, tandis qu’un doigt fureteur s’approche de l’œillet brun.

– Je peux l’enfoncer ?
– Bien sûr, vas-y fous-moi un doigt dans le cul !

La jolie métisse ne se le fait pas dire deux fois et après avoir fait coulisser son doigt dans l’étroit conduit, se met à l’agiter frénétiquement.

– Tu fais quoi, là ? Continue c’est trop bon ! Tu vas me faire jouir du cul ! Aaaah !

Amelie a continué jusqu’à ce que sa future patronne jouisse dans un geyser de mouille.

Eh ! C’est qu’elle tenait vraiment à se faire embaucher la petite Amélie.

– Tu m’as tué ! Tu veux commencer quand ?
– Pourquoi pas demain ?
– Ça me parait une bonne idée, j’ai plein de repassage en retard ! Bon je vais aller pisser, si tu as soif sert toi dans le frigo.
– Si madame veut que je l’essuie après son pipi, je peux faire ça aussi.
– Allez viens !

Olivia s’assit sur la cuvette des toilettes…

– Si j’osais… commença Amélie.
– Si t’osais quoi ? Eh bien vas-y ose…
– Je suis parfois un peu vicieuse…
– On va finir par le savoir ! C’est pas bientôt fini de tourner autour du pot ? C’est quoi ton idée salace ?.
– Si vous me permettiez d’en boire un peu ?
– Viens entre mes cuisses, on va te le réaliser ton fantasme. Attention ça va gicler.

Ce fut le début d’une grande complicité.

Au fil des semaines les rapports entre les deux femmes évoluèrent considérablement. Certes, Amélie accomplissait toujours les tâches ménagères, Olivia adorant se faire servir, mais les deux femmes avaient fini par s’amouracher l’une de l’autre. une belle complicité les unissaient à présent. Cependant Olivia restait la maitresse du jeu et elle s’amusait parfois à punir sa soubrette de fautes la plupart du temps imaginaires. Mais elles se complétaient, Amélie était profondément masochiste et Olivia un peu sadique sur les bords

La complicité entre les deux femmes était aussi intellectuelle, Elle se découvrirent des passions et des convictions communes. Aussi quand Olivia mit Amélie au courant de son dernier projet, la jolie guadeloupéenne s’enthousiasma et lui proposa d’emblée de collaborer avec elle.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Pr Martinov
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