Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 09:01

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 6 – Adam Claude

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Lundi 10 mai

 

Ce jour-là en fin d’après-midi Adam-Claude était à l’heure. Didier était déjà dans les lieux, son ordinateur portable lui renvoyant les images des deux caméras.

 

Le mec se déshabille, affiche un sourire béat, tout content de me montrer ses biscotos et sa grosse bite. Ça ne me fait ni chaud ni froid et je ne réponds que mollement à son sourire.

 

– Voilà, je suis prêt ! Me dit-il.

– Eh bien; installe-toi dans le fauteuil, je vais m’occuper de toi !

 

Je ne sais pas pourquoi, mais je pensais qu’il allait me demander de me déshabiller, en fait non ! C’est quoi son fantasme à ce mec ? Il est venu chercher quoi ?

 

Bon, je m’y prends comment, parce que branler une bite pendant une heure, ça ne me parait pas raisonnable, même si on assortit la chose d’un doigtage anal !

 

Il se touche la bite, toujours en arborant son sourire niais.

 

– Tu ne touches pas, c’est moi qui touche ! Mets tes mains sur les accoudoirs, je vais te les attacher !.

 

J’ai l’idée de commencer par lui titiller les tétons. Mais je me rend compte de suite que c’est mission impossible, ses bouts sont tellement courts que je parviens pas à les attraper, il y a certains mecs comme ça !

 

Changement d’endroit, ma main descend sur les couilles du monsieur, c’est là que je remarque enfin que le type est complètement épilé. C’est son droit et ça semble être la mode. Je lui serre les testicules, j’attends une réaction. Il se laisse faire quelques instants avant de protester mollement :

 

– Peut-être pas ça !

 

Bon, d’accord, alors ça va être service minimum, j’enfile un gant en latex et après l’avoir enduit d’un peu de gel, je lui en fonce un doigt dans le cul. Je m’étonne de l’extrême facilité avec laquelle ça entre, ce type doit être un fana de la pénétration anale.

 

– C’est bon comme ça ? Demandais-je tout en lui pilonnant l’anus.

– Oui, oui, c’est bon, vous faites ça très bien !

– Je peux te proposer un gode, si tu veux !

– Euh, non !

 

Il m’a semblé qu’il avait hésité, je reviendrais à la charge, mais pas de suite. De ma main restée libre, je le branle mollement. Comment vais-je tenir la distance ? Et puis l’idée…

 

– T’aimerais jouir deux fois ?

– On verra !

 

Il m’énerve, je continue ce que je faisais, sans me presser. Je commence à constater que le mec est lent à la détente, ça bande bien, mais il n’y a aucun signe de préjouissance, ce mec doit prendre des trucs, comme les acteurs de films porno ou les gigolos.

 

C’est ainsi que j’ai presque failli découvrir le pot aux roses, mais l’idée est repartie aussi vite qu’elle était venue.

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Le temps passe, je branle et je doigte et même que je ne vais pas tarder à avoir des crampes. Je lui propose à nouveau un gode qu’il refuse.

 

Et au bout d’une bonne demi-heure Adam-Claude, me dit qu’il aimerait bien conclure.

 

– Il reste du temps, profites-en !

– Non, ça va, j’ai passé un moment agréable ça suffit à mon bonheur.

– Mais tu n’as pas joui !

– Pas grave ! Vous me détachez s’il vous plaît ?

 

Je le détache en restant sur mes gardes, il se rhabille tranquillou.

 

– Vous n’auriez pas à boire, j’ai un peu soif !

– Je n’ai rien au frais ! Mentis-je.

 

Pas envie d’aller dans la cuisine et de le laisser seul ne serait-ce qu’un instant.

 

– Un verre d’eau ce serait très bien ! Reprend-il

 

Cette fois je suis bien obligée d’y aller dans la cuisine, j’entre, Didier me fait signe que tout va bien, je tire un verre d’eau du robinet, je reviens. Pourquoi je suis en sueur, moi ?

 

– Merci, c’est gentil !

 

Il boit son verre à la vitesse d’une tortue, en fait il n’a pas soif, le verre c’était pour se donner une contenance, ce qu’il veut c’est faire un brin de causette, c’est pour ça qu’il a arrêté la séance avant terme.

 

Je ne peux décemment pas le foutre à la porte et d’autre part je brûle de savoir ce qu’il a dans le ventre.

 

– C’était très agréable, je reviendrai très vite, je suis en fond en ce moment.

– Ah ! Vous faites quoi ?

– Disons que je vis de mes rentes, et que suite à un héritage j’ai maintenant beaucoup de rentes.

 

Et un premier mensonge ! Un ! S’il avait tant d’argent que ça, ce n’est pas moi qu’il serait venu voir mais une escort de luxe, plus chère, plus jeune ! Alors pourquoi lui avoir posé la question, me demandez-vous ? Tout simplement pour savoir comment il mentait.

 

– J’aime beaucoup votre look, vous me plaisez beaucoup. Continue le lascar. Vous avez une classe, comment dire… je ne trouve pas les mots.

– Ce n’est pas grave, merci du compliment.

– Votre visage est magnifique !

– J’en suis fort aise.

– Vous savez, je peux vous gâter, vous offrir des cadeaux , vous sortir au restaurant, au théâtre…

– Mais voyons, monsieur nous nous connaissons à peine…

– Eh bien faisons connaissance ! Puis-je vous inviter un soir au restaurant.

– Non, n’insistez pas.

– Mais pourquoi ?

– Je vous remercie, vous êtes probablement très sympathique, mais c’est non, et je n’ai pas à justifier mon refus.

– Vous me brisez le cœur !

 

Il en fait vraiment de trop, là !

 

– Vous m’en voyez désolée !

– Et bien tant pis, ne dit-on pas que toute situation peut évoluer, Puis-je prendre un nouveau rendez-vous pour mercredi ?

– Si vous voulez ? On fera la même chose ?

– J’aurais préféré… comment dire… enfin vous savez bien, mais puisque pour l’instant ce n’est guère possible, alors, oui, nous ferons la même chose, l’espoir fait vivre.

 

Un peu timbré, le mec !

 

Il finit par prendre congé, monsieur est respectueux de l’heure ! Je lui tend la main.

 

– On ne s’embrasse pas ?

– Pas la première fois !

 

Sitôt le gars parti, Didier Remiremont lui emboite le pas silencieusement. Je regarde par la fenêtre, Adam-Claude rejoint sa moto tranquillement, le détective enfourche la sienne, la filoche peut commencer.

 

Je me demande vraiment ce que cherche ce type, son attitude n’a aucun sens. Il joue au mec qui a attrapé le coup de foudre pour ma modeste personne. Mais c’est un mauvais acteur. J’ai eu des clients qui sont tombés amoureux de moi, ils ont eu l’intelligence de ne jamais me l’avouer, alors pourquoi le savais-je me demanderez-vous ? La façon de me dévisager, le regard qui devient comme un aimant, la voix qui parfois se voile… Rien de tout ça chez ce citoyen !

 

Reste l’hypothèse d’un mec complètement dérangé, ce n’est pourtant pas l’impression qu’il m’a donnée ! Non ce gars-là joue un rôle, et je ne vois que trois hypothèses, un complice d’Hubert, mais quelle serait la finalité de tout ça ? Un sbire au service du ministre ? Mais que chercherait-il ? Pas une caméra quand même ? Ou alors une tout autre affaire ?

 

Bref, j’espère que Remiremont va me trouver quelque chose, parce que ça commence à me briser ce que je ne possède pas !

 

Le détective suit Adam-Claude jusqu’au boulevard Magenta, il gare sa moto devant un immeuble, puis compose un digicode sans hésiter une seconde.

 

« C’est soi chez lui, soit chez quelqu’un où il a l’habitude d’aller ».

 

Une dame âgée sort de l’immeuble dix minutes après, Remiremont l’aborde.

 

– Le monsieur en moto, c’est à quel étage déjà, c’est pour le compteur.

– Monsieur Gilles ? C’est au troisième, la porte du fond.

 

Il attend que la dame soit sortie, monte à l’étage indiqué, sur la porte du fond est affiché un nom : Brunet. Il redescend regarde les boites aux lettres, l’une porte la mention, Gilles Brunet. Avec sa petite clé magique il ouvre la boite aux lettres, elle est vide : Forcément à cette heure-là il a relevé son courrier. Un coup d’œil dans la corbeille à papier : des prospectus, une enveloppe à fenêtre en provenance de la Société Générale, un papier froissé…

 

Il le défroisse, c’est de la pub de sa banque « vous êtes titulaire du compte et patati patata… »

 

Didier me téléphone, j’en profite pour lui fournir les rares renseignements, probablement fantaisistes qu’a bien voulu me fournir l’individu:

 

– J’ai son vrai nom et son adresse, j’aurais du nouveau demain, dormez bien !

– On va essayer !

 

Mardi 11 mai

 

Remiremont de par sa profession de détective privé, possède des contacts dans les principaux établissement bancaires. Ce qu’il va demander à son contact à la Société Générale est complètement illégal, mais ce dernier sera rétribué.

 

– Pas facile !

– N’essayez pas de faire monter les enchères, je sais que ce n’est pas facile, mais c’est faisable, je vous donnerais la petite récompense en liquide.

– OK, je vous envoie ça par la poste à votre cabinet.

– Non, c’est urgent, je trainerais devant votre agence à 10 heures. On fera comme l’autre fois…

 

A 10 heures, l’employé de banque sort avec des copies d’écran dissimulées dans un exemplaire de « La Tribune » cachée sous sa veste. Remiremont à le même exemplaire avec la récompense à l’intérieur, Les deux hommes se heurtent volontairement, les journaux tombent, ils se confondent en excuses et échangent les canards, ni vu, ni connu !

 

Remiremont s’en va prendre un café dans un bistrot il a dans sa main les trois derniers relevés de compte mensuel du dénommé Gilles Brunet.

 

Il n’a plus qu’à les éplucher : Au débit ses dépenses, ses impôts, monsieur gagne correctement sa vie, mais n’a rien d’un crésus. Au crédit des versement d’espèces dans des automates, entre 600 et 1000 euros par semaines, aucun salaire, aucun virement, aucune remise de chèque.

 

« Ce type a donc une activité occulte ! Un dealer ? Possible, mais pour le vérifier il faut filocher. Mais ça doit être autre chose, à moins qu’il se garde une cagnotte chez lui, il n’a pas le budget pour payer deux passes par semaines !. »

 

Se mettre en planque boulevard Magenta, c’est pratique, il y a des bancs.

 

A 11 heures 30, Brunet sort de chez lui, enfourche sa moto et démarre, Remiremont le suit jusqu’à un hôtel situé près de la Gare de Lyon. Il pénètre dans le hall, une dame qu’il ne semble pas connaître lui fait signe. Il la rejoint, la salue et ils se dirigent tous les deux vers les ascenseur.

 

Le détective se calle dans un fauteuil et attend, au bout d’une heure, Brunet descend, sans la dame, et rentre chez lui.

 

Remiremont veut me voir, je n’ai pas de rendez-vous en ce début d’après-midi, ça tombe bien.

 

– Ce mec est un gigolo ! M’annonce-t-il.

– Un gigolo ? Mais ça n’a aucun sens !

– Sauf s’il est en service commandé.

– Quel service commandé ?

– Je ne le sais pas encore, mais je trouverai.

– Je fais quoi ?

– Je te dirais bien de jouer son jeu, il finira par se dévoiler, mais ça peut -être dangereux, son jeu c’est peut-être de te piéger d’une façon qui m’échappe.

– Alors !

– Une solution ce serait de refuser de le recevoir, ça nous permettrait de savoir s’il s’agit d’une initiative personnelle ou s’il y a quelqu’un derrière, dans ce cas tu verras un autre olibrius se pointer à sa place.

– Mwais…

– Sinon, l’autre solution, je le cuisine, je lui fous la trouille de sa vie… Mais s’il a un commanditaire, et qu’il se plaint auprès de lui, ça peut tourner au vinaigre.

– Sauf si on avait un moyen de pression…

– C’est ça l’idée

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:56

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 5 – Hubert, le travesti et l’escort-boy

 

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Mardi 4 mai

 

Et le lendemain, Hubert se pointait en début d’après-midi après avoir pris rendez-vous.

 

J’avais déjà du monde, un nouveau client que je faisais pour la seconde fois, un travesti assez troublant, qui se faisait appeler Marguerite et qui m’avait booké pour l’après midi en espérant pouvoir faire « des choses » avec d’autres de mes clients.

 

Hubert me salue et d’emblée prélève dans son portefeuille le montant de la prestation.

 

– On fait comme l’autre fois ? Demandais-je

– C’est-à-dire qu’avant j’aimerais vous parler !

 

Allons bon, c’est quoi encore ?

 

– Me parler de quoi ?

– C’est un peu délicat, mais je peux vous assurez que mes intentions sont bienveillantes.

– Je suis tout ouïe !

 

Mais je m’attends au pire…

 

– Disons que je suis assez bien placé pour être au courant des agissements et des intentions de Monsieur Manet-Carrier…

– Qui c’est celui-là ?

– Le mari de la dame que vous recevez…

– De quoi ?

 

J’explose.

 

– Ne vous mettez pas en colère, je n’ai rien après vous. Balbutie-t-il.

– Ecoute connard, tu vas reprendre ton fric, je vais juste conserver 50 balles pour le dérangement, tu vas foutre le camp et ne t’avises pas de revenir !

 

Manifestement il ne s’attendait pas à ce genre de réaction.

 

– Bon, ben tant pis, c’était pour vous protéger…

– Je n’ai pas besoin de maquereau…

 

J’ai regretté cette parole, complètement contre-productive, le fait de faire croire à des connards que j’ai un souteneur pas commode m’ayant déjà servi à me débarrasser de certains emmerdeurs.

 

– C’est juste pour vous protéger du ministre, il est dangereux, vous savez ?

– T’es pas encore dehors ?

– J’y vais, j’y vais, je ne suis pas du genre à m’imposer. Je vais quand même vous laisser mon numéro.

 

Il cherche manifestement à gagner du temps.

 

– Ton numéro je l’ai déjà sur mon téléphone.

– Ah, oui bien sûr, je suis bête.

– Bon tu te casses ou pas ?

– Mes respects madame !

– On lui dira.

 

Ouf, il dégage.

 

Et j’ai soudain une sorte de flash. Je fais une connerie en relâchant ce mec dans la nature, si je veux savoir ce qu’il a dans le ventre, ce n’est pas en le jetant que je vais y arriver. Je sors sur le palier et parle d’une voix forte dans la cage d’escalier.

 

– Monsieur, monsieur, revenez !

 

Comme je le supposais, il remonte à toutes jambes, trop content d’avoir à nouveau sa chance.

 

– Rentrez, j’ai été un peu brusque, parce que cette histoire à tendance à m’énerver, mais je peux peut-être vous écouter quand même.

– Eh bien disons que ma femme est très proche du ministre et que s’il tentait quelque chose contre vous, j’en serais averti.

– Comment être sûr que vous ne me racontez pas d’histoire ?

– Tenez, c’est la plaquette du ministère, celle que l’on donne aux visiteurs. Là c’est une photo de groupe, au milieu c’est le ministre, là c’est Ergan, son homme de main et la nana sur la droite c’est ma copine…

 

Le dénommé Ergan, je le reconnais, donc il ne bluffe pas… du moins pas totalement.

 

– Admettons ! Et bien sûr dans ce cas vous vous feriez rétribuer le renseignement ?

– Disons que c’est l’idée.

– A priori, je ne suis pas contre, mais je vais y réfléchir un peu.

– Oui bien sûr

– Bon on passe aux choses sérieuses, déshabille-toi ! Tu veux juste des fessées ou tu veux qu’on essaie d’autres choses ?

– Euh, le gode, l’autre fois, j’avais bien aimé !

– Eh, oui, ce genre de truc, quand on y a gouté, on en redemande toujours ! Quelques fessées quand même ? Je ne t’ai pas trop abîmé la dernière fois ?

– Non, les traces ont vite disparu.

– Alors on va faire comme ça, fessée plus gode. ! Je ne t’emmène pas dans le donjon, j’ai déjà quelqu’un.

– Ah ?

– A moins que ça t’intéresse, c’est un travelo, il est plutôt mignon et très cool.

– Non merci !

– Viens voir quand même, juste pour le coup d’œil !

 

Je l’entraine dans le donjon, il se laisse faire.

 

J’avais attaché les poignets de Marguerite après la croix de Saint-André.

 

– Alors qu’est-ce que t’en dis ?

– C’est… comment dire…

– En fait ça te trouble…

– Non quand même pas !

– Pourquoi tu bandes alors ?

– Je ne bande pas !

– Ah ! Non ? Même quand je fais ça ?

 

Et sans crier gare je m’empare de ses tétons que je prince avec fermeté.

 

– Ah ! Oh !

– T’aimes ça, hein ?

– Oui !

 

Je continue et il ne tarde pas à avoir la bite au garde à vous.

 

– Bouge pas, je reviens !

 

Chanette27EJe m’approche de Marguerite ! C’est vrai qu’il est troublant le phénomène, les traits sont légèrement efféminés, le maquillage parfait, sa perruque blonde lui va à ravir. Il est simplement « vêtu » d’une guêpière rose laissant les tétons auxquels j’ai agrippé des pinces, découvert, Ses jambes sont gainées de bas en voile et il porte des escarpins vertigineux. Sa bite, demi-molle est à l’air et j’ai tôt fait de la faire rebander en jouant avec ses bouts de sein.

 

– Qu’est-ce que tu penses de mon esclave ? Je suis sûr que tu aimerais bien le sucer ! Demandais-je au travelo.

– Oui bien sûr, maîtresse !

– Eh bien invite-le ! On verra bien ce qu’il va dire !

 

Je me marre, j’adore ce genre de situations un peu loufoque.

 

– Tu veux bien que je te suce, mon chéri ? Lance-t-il à Hubert qui ne sait plus où se foutre.

– Non merci !

– C’est dommage tu as une belle bite ! Et tu sais, je suce bien je suis une vraie salope, je suce mieux que les femmes.

– Laisse-toi faire ! Insistais-je, il ne va pas te manger, et puis ça te fera une expérience !

– Je ne suis pas pédé !

– Mais la question n’est pas là ! Il veut juste mettre ta bite dans sa bouche.

– Si tu te laisses faire, je te rembourse la passe ! Propose Marguerite.

 

Je ne m’attendais pas à ce que l’argument porte, mais Hubert est un homme près de ses sous.

 

– Je suis tombé dans un traquenard ! Rétorque-t-il, davantage histoire de dire quelque chose que pour argumenter.

– Allez on essaie ! Dès que tu voudras arrêter, on arrêtera. Je n’ai jamais forcé personne.

 

Hubert reste planté comme une andouille, il ne sait plus quoi dire. Je détache Marguerite qui vient s’accroupir devant mon client. L’instant d’après sa bite était en bouche. Moi de mon côté je suis passé derrière lui et lui tortille tes tétons afin d’éviter qu’il ne débandasse.

 

– Aaaah !

– Ça te plait on dirait !

– Je ne sais plus où j’en suis ! Ah; c’est bon !

 

Marguerite lui suce la biroute pendant plusieurs minutes, puis s’écarte un moment.

 

– Dis mon chéri, ça te dirait de m’enculer ?

– De quoi ?

– J’ai un joli petit cul très accueillant, je suis sûr que tu peux me faire ça comme un chef !

– Tu voudrais que je t’encule ? Répète Hubert qui n’en croit pas ses oreilles.

 

Marguerite se met en levrette sur le sol et écarte ses fesses. C’est vrai qu’il a un joli petit cul.

 

J’ai sorti un préservatif et j’encapote Hubert.

 

– Allez vas-y encule-moi cette morue !

 

Il n’a plus hésité, il est rentré dans le cul de Marguerite et s’est mis à le limer avec frénésie. L’affaire n’a pas duré longtemps, en pleine montée d’adrénaline, le sang afflue dans les parties supérieures de son corps, il accélère en meuglant, tandis que Marguerite jappe sous les coups de boutoir. Et c’est l’explosion. Hubert décule. Rapide comme l’éclair le travesti rectifie la position, vient retirer la capote de son enculeur et récupère tout le sperme dans sa bouche.

 

– Dis donc Marguerite, je ne t’ai pas demandé de prendre des initiatives !

– Pardon maîtresse ! Je n’ai pas pu m’en empêcher, j’aime trop le foutre ! Punissez-moi, maîtresse !

– Oui, bon, on verra ça tout à l’heure !

 

Parce qu’en ce moment je surveille Hubert. Il vient de vivre une expérience. Inattendue, Attention au stress post éjaculatoire, le cerveau va reprendre le contrôle qui lui avait échappé pendant l’acte.

 

– Tu ne remercie pas mon esclave de t’avoir si bien enculé ! Lançais-je à Marguerite

– Si, si bien sûr ! Tu as été très bien mon chéri ! Lui dit ce dernier.

– Je ne sais pas ce qui m’a pris…

– Tu ne vas pas culpabiliser, non ? Puisqu’on te dis que tout était très bien.

– Je peux aller chercher des sous dans mon portefeuille pour lui rembourser sa passe ? Demande Marguerite.

– Bien sûr mais après tu reviens, j’en ai pas fini avec toi.

 

J’ai fais s’allonger par terre il comprend que je vais lui pisser dessus.

 

– Non maîtresse !

– Tu ne vas faire ta chochotte, tous les esclaves adorent boire ma pisse. Et puis d’abord tu es puni !

– Ce n’est pas pour ça, c’est mon maquillage !

– Eh bien tu iras te refaire une beauté. Ma salle de bain est à ta disposition.

– Alors d’accord !

 

Il ouvre la bouche, j’ouvre les vannes, j’essaie néanmoins de contrôler mon jet de façon à ne pas en foutre partout, je n’ai pas envie qu’il reste une heure à se remaquiller

 

Hubert est allé se rincer la quéquette et m’a demandé si j’avais un remontant. J’avais de la vodka, on a trinqué tous les trois.

 

– Au revoir, chéri lui dit Marguerite après qu’Hubert se soit rhabillé, j’espère qu’on se reverra ! Bisou !

 

Bisou chaste, mais bisou quand même

 

Après le départ d’Hubert, j’ai aussitôt contacté Didier Remiremont en lui expliquant cette visite et lui expliquant ce que je savais sur le bonhomme.

 

– Je vais d’abord voir à qui on a affaire et je t’en parle, ça ne devrait pas être bien long.

 

Mercredi 5 mai

 

Effectivement, dès le lendemain, le détective me rappelait :

 

– Il s’appelle Hubert Charpin, chômeur, il est effectivement en ménage depuis peu avec Fiona Marconi, l’une des secrétaires de Manet-Carrier qui entre parenthèse n’est pas tout à fait ministre, il n’est que secrétaire d’état.

– Mais sa proposition ?

– C’est n’importe quoi ! Manet Carrier n’a aucune raison de tout raconter à sa secrétaire même s’ils sont amant et maîtresse, je n’ai pas encore vérifié ce point… Donc cet Hubert cherche à gagner de l’argent, et comme à mon avis il n’aura rien à te raconter, il risque d’inventer des trucs.

– Je fais quoi ? J’accepte sa proposition.

– Tu lui donnes un accord de principe, mais tu n’avances pas d’argent.

 

Manet Carrier est un éternel insatisfait, il se dit que si le détective n’a pas trouvé les caméras, c’est que celles-ci ont été enlevés. Pour lui, leur absence ne prouve pas que des photos n’ont pas été prises.

 

Mais que faire à présent ? Toute action contre cette femme étant susceptible de se retourner contre lui.

 

Alors il a une idée ! Et il n’en parle pas à Ergan préférant gérer ça tout seul.

 

Jeudi 6 mai

 

Le lendemain après s’être sommairement grimé, Manet Carrier rencontrait un premier contact qui refusa tout net le marché proposé. Cela énerva passablement le ministre qui se rabattit sur son second choix Il rencontra donc Adam-Claude dans un troquet après l’avoir contacté anonymement sur un site d’escort-boy par Internet. Un bel homme pour ceux qui aiment le genre, joli visage et adepte de la gonflette.

 

– Voilà une enveloppe, c’est le double du tarif demandé, parce qu’une partie ne sera pas pour vous. Je m’explique : ce que je vous demande est simple, il s’agit d’aller voir une personne, une pute, pardon, une prostituée, de vous faire passer pour un client puis de tenter de la séduire. Si vous sentez qu’il y a une ouverture, vous me direz, à ce moment-là on pourrait envisager une série de rencontres jusqu’à ce que vous la séduisiez.

– Elle est comment cette dame ?

– Il paraît qu’elle est jolie.

– Vous ne la connaissez pas ?

– Non ! Mais peu importe ! Quand vous serez copain avec elle, il faudra lui soutirez quelques renseignements, c’est ça le but de l’opération.

– De l’espionnage industriel sur l’oreiller ?

– Appelez ça comme vous voulez ! C’est dans vos cordes ?

– Ça peut être dangereux, je veux bien essayer si vous m’assurez qu’il n’y a rien de politique ou de mafieux là-dessous.

– Bien sûr que non !

– Evidemment, vous n’allez pas me dire le contraire, c’est quoi les renseignements ?

– C’est prématuré, commencez par prendre contact, ça ne vous engage à rien…

– O.K. on se recontacte comment ?

– Je ne réponds à aucun appel, c’est donc moi qui vous appellerai.

 

Adam-Claude regarde à l’intérieur de l’enveloppe.

 

– Pour ses tarifs, vous vous êtes renseigné ?

– Non mais s’il y a un problème de ce côté-là vous me direz…

– Et elle s’appelle comment ?

– Mais je n’en sais rien !

– C’est bizarre votre truc !

– Vous acceptez ou pas ?

– J’accepte un premier rendez-vous mais je ne vous promet rien pour la suite.

 

Vendredi 7 mai

 

J’ai rendez-vous avec un dénommé Adam-Claude. Le gars est à l’heure avec son casque de moto sous le bras. Je n’aime pas son look de joueur de rugby endimanché. Pas grave.

 

– Bonjour ! Je suis Adam-Claude

– Bonjour, moi c’est maîtresse Chanette.

– Ah, vous faites aussi de la domination ?

– Non, je ne fais QUE de la domination. Déshabille-toi, donne-moi mon petit cadeau et explique-moi ce qui te ferait plaisir.

– Vous dites que vous ne faites que de la domination, mais tout peut se négocier !

– Si tu veux te ruiner… cela dit c’est indiqué sur mon annonce « domination exclusive » !

– J’ai pas fait attention.!

 

Je trouve ça bizarre, très bizarre même ! Parce qu’au lieu d’en rester là et de déguerpir, il semble réfléchir. Réfléchir à quoi ?

 

– Bon, on va dire que tu t’es trompé d’adresse, je ne te retiens pas.

– Il n’y a vraiment pas moyen de s’arranger ?

– Ne soyez pas lourd, monsieur !

– Vous n’allez pas refuser 300 euros supplémentaires quand même !

 

J’ai tendance à virer parano en ce moment et je commence à me demander si ce gars n’aurait pas un plan foireux et un plan ça peut être dangereux.

 

– Ecoutez, je vous propose un truc…

– Vous devenez pénible. La porte, c’est là !

– Je vous donne 600 euros, vous m’attachez et vous me masturbez, vous pouvez aussi me doigter l’anus ! Ça marche ?

 

S’il accepte d’être attaché, il va être à ma merci, il n’est donc pas potentiellement dangereux, sauf s’il m’agresse avant. Non je ne vais pas prendre ce risque.

 

– Tout cela est contre mes principes, mais je vais quand même réfléchir, téléphone-moi demain matin, je te dirais si c’est d’accord et je te fixerais un rendez-vous.

 

Il est d’accord.

 

Sitôt le type parti, je m’empresse de téléphoner à Didier Remiremont, de lui raconter et lui exprimer mon inquiétude.

 

– Ça t’arrive souvent d’avoir des clients comme ça…

– Pas de cette façon, il y a des mecs qui lisent mon annonce trop vite, je leur explique qu’ils se sont trompés de crémerie et ils s’en vont sans insister lourdement.

– C’est un cinglé, ne prend pas le risque de le recevoir.

– Quand même me proposer 600 balles, juste pour une branlette et un doigt dans le cul, je n’ai jamais vu ça !

– Il vient peut-être de gagner un paquet de fric, et il le claque n’importe comment.

– En fait je me demande si ce mec ne serait pas en accointance ave le ministre, ou avec cet Hubert…

– Je n’y crois pas trop, mais si ça peut te rassurer, je peux m’en occuper.

– T’es un amour, je te rétribuerais, bien entendu.

– Non, non, je t’ai proposé de t’aider gratuitement…

– Alors je te ferais un gros câlin !

– Ah, ça je veux bien !

– Et tu vois ça comment ?

– Je fixe deux caméras…

– Ah ! non pas des caméras !

– Attends, j’en place une dans le donjon, l’autre dans le petit salon, je me planque dans la cuisine, je suis les images sur mon ordinateur portable, et en cas de pépin, j’interviens, j’aurais un flingue !

– Humm !

– On verra comment ça se passe, et une fois le gars sorti, je le filoche !

– Ça marche !

 

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:53

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 4 – Un soumis particulier

Chanette

 

Je me demande malgré tout si ce pauvre Didier Remiremont n’a pas été piqué par la mouche Zinzin, bien qu’apparemment il soit redevenu normal.

 

Les deux hommes sont à présent nus comme des grenouilles. Je commence par leur attacher un collier de chien autour du cou, ça ne sert pas à grand-chose, sinon à les promener en laisse, mais ça fait partie du fun.

 

Il me vient une idée insolite, je demande à Didier de se mettre à quatre pattes et je le chevauche comme un poney. Je n’aurais pas demandé ça à Nœud-Pap qui est peu frêle, mais Remiremont, lui est costaud. La position m’amuse, dommage que je n’ai pas d’éperons, ça aurait été encore plus fun.

 

Et on se dirige comme ça vers le donjon, moi à dada sur Didier et tenant le laisse Nœud-Pap.

 

– Et maintenant, à genoux, les enculés !

 

Ils obtempèrent immédiatement et le voilà en position d’esclaves, têtes baissées, prêt à se faire humilier et martyriser.

 

Finalement j’adore ça, avoir des hommes à mes pieds.

 

– Alors, les lopettes, on vient sucer de la bite ? C’est bien ça ?

– Oui, maîtresse ! Répond Nœud-Pap.

– Et t’as pas honte ?

– Non maîtresse j’aime ça, je suis un suceur de bites.

– Et un enculé !

– Oui, aussi !

– Et toi Didier t’as perdu ta langue ?

– Non, non, moi aussi j’aime bien sucer des bites de temps en temps.

– Finalement vous n’êtes que des lopes, allez debout tous les deux que je vous traite comme vous le méritez.

 

J’accroche ensuite des pinces sur leurs tétons, Nœud-Pap adore ça et ça le fait bander instantanément.

 

– Hum, Didier, tu as vu sa bite comment elle est maintenant ?

– Elle est belle !

– Tu auras peut-être le droit de la sucer tout à l’heure, mais il faut le mériter

– Oui, maîtresse, faite-moi ce que vous voulez !

– Je vais me gêner, tiens !

 

Et alors qu’il ne s’y attendait pas du tout, je le gifle, puis après lui avoir demandé d’ouvrir la bouche je lui crache plusieurs fois dessus. Du coup il se met à son tour à bander sévère.

 

Je lui accroche à son tour des pinces aux tétons. Comme ça pas de jaloux, il supporte moins bien que son acolyte, mais ça va.

 

– Touchez-vous la bite ! Je veux dire chacun touche la bite de l’autre, voilà comme ça ! Ça te fait quoi Nœud-Pap d’avoir une bite dans la main ?

– Ça m’excite, maîtresse ! Il a une belle bite !

– Et toi ?

– J’aime bien !

– Vous êtes vraiment des lopettes.

 

L’activité de dominatrice professionnelle est parfois monotone, répétitive voire ennuyeuse, mais quand j’ai l’occasion de faire une séance avec deux ou trois soumis simultanément, là je m’éclate vraiment, pas sexuellement même si cela m’est arrivée en de rares occasions, mais disons que je m’amuse comme une folle, et aujourd’hui le fait que je sache parfaitement comment fonctionnent ces deux-là constitue un plus non négligeable.

 

Je continue avec les pinces, je m’amuse à les tirer, un coup vers moi, un coup sur la gauche, un coup sur la droite, puis pour faire bonne mesure j’y ajoute des poids. Faut voir l’état de leur bite, c’est impressionnant, c’est raide de chez raide. Si je me retenais pas j’irais bien sucer un peu tout ça….

 

Chanette on se calme !

 

C’est de la domination et en principe… (ah, les principes !) pendant ce genre de prestation, la maîtresse n’a aucune relation sexuelle avec ses soumis, mais bon je fais ce que je veux quand même, et si j’ai envie de sucer, je ne vois pas pourquoi je m’en priverais ! Non mais dès fois !

 

Je me fais quand même violence et viens m’occuper des roupettes de ces messieurs que j’entoure d’un lacet avant de serrer très fort. Ça fait toujours son petit effet.

 

– Et maintenant, je vais vous rougir le cul, vous allez vous tourner, les mains contre le chevalet… comme ça, vous vous penchez un peu en avant. Mieux que ça ! Maintenant attention, ça va être votre fête !

 

Je me mets donc à cravacher les fesses de ces messieurs, un sport que j’adore pratiquer d’une part parce que voir petit à petit un cul d’homme se zébrer et rougir est toujours un spectacle que j’apprécie, et puis cravacher ça s’apprend, plutôt que de taper bêtement en cadence, j’espace mes frappes de façon irrégulière afin que le soumis ne puisse anticiper le coup, par exemple, j’attends trente secondes puis je vais donner deux coups successifs.

 

Toujours est-il que dix minutes plus tard, je stoppe ma flagellation, le but de l’opération n’étant quand même pas de les empêcher de s’assoir pendant huit jours.

 

– Bon, on se retourne, maintenant je veux un volontaire pour me lécher le trou du cul !

-Moi ! Dit Nœud-Pap.

– Parce que toi, Didier, ça ne t’intéresse pas ?

– Si, si !

– Alors pourquoi tu ne t’es pas porté volontaire ?

– Parce que Monsieur a été plus rapide que moi !

– Alors viens lécher ! Et je te préviens tu ne vas pas être déçu, j’ai oublié de me torcher tout à l’heure.

 

C’est faux, mais ça fait toujours son petit effet !

 

– Allez viens me lécher mon cul plein de merde ! Insistais-je.

 

La langue de Didier Remiremont me chatouille le trou du cul, j’aime cette caresse, présentement, elle ne m’excite pas elle je trouve ça plutôt agréable.

 

– Bon, ça va, les meilleurs choses ont une fin ! C’était comment ?

– Divin, maîtresse !

– Ça sentait la merde, au moins ?

– Non, c’était propre !

– Et s’il n’avait pas été propre, tu l’aurais nettoyé ?

– Avec grand plaisir, maîtresse !

 

Ben v’la aut’chose !

 

– Ça m’aurait bien plus ! Croit-il de voir ajouter, dès fois que je n’aurais pas compris le message.

– Ça pourra se faire un jour si t’es sage !

– Et toi Nœud-pap qu’est-ce que tu en penses ?

– Vous savez que vous pouvez me demandez n’importe quoi, maîtresse !

 

Mwais, ils sont nombreux à tenir ce genre de propos, mais dans la réalité tout le monde à ses limites.

 

Nouvelle séquence, je fais allonger mes deux soumis sur le dos, l’un contre l’autre :

 

– On ouvre bien la bouche, vous allez me servir de chiotte.

 

Je m’accroupis un petit peu, je me concentre et libère les muscles de mon pipi, arrosant copieusement le gosier de ces deux cochons. Didier manque de s’étouffer, Nœud-pap à davantage l’habitude !

 

Puis, je change de registre et je m’harnache de mon gode ceinture préféré.

 

– Allez, on vient lécher, à genoux tous les deux et au boulot.

 

Il savent bien tous les deux qu’il s’agit d’une mise en bouche, c’est le cas de le dire, mais ils se jettent sur la bite en latex avec frénésie.

 

Je les laisse délirer un petit moment avant la suite qui sera grandiose, du moins je l’espère.

 

– Nœud-Pap tu vas me donner ton cul, je vais te prendre avec le gode et en même temps tu vas sucer la bonne bite de Didier.

 

Depuis le temps qu’il attendait ça… Je ne l’ai pas encore pénétré qu’il a déjà la bite de son compagnon de jeu dans la bouche et qu’il s’en régale.

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Après quelques minutes, je change les rôles; et demande à Nœud-Pap d’enculer Didier, ce qu’il fait sans problème après s’être encapoté la bite.

 

Je veille à ce que personne ne jouisse, puis pour le final, je fais coucher mes deux lascars en soixante-neuf, chacun suçant la bite de l’autre.

 

Didier fait signe qu’il va décharger et quitte la bouche de son partenaire et jute sur son torse. Du coup Nœud-pap se relève, se demande comment terminer.

 

Je n’en peux plus de toutes ces émotions, je craque.

 

– Tu peux te retenir encore un peu ?

– Oui, je pense ! Me répond Nœud-pap.

 

Alors je lui ai passé une nouvelle capote et lui est demandé de m’enculer. Une fois n’est pas coutume, et le bougre s’est acquitté de cette action avec brio me faisant gueuler ma jouissance, ce qui n’est pas non plus coutume en ces lieux (en ce qui me concerne, bien sûr)

 

– Ce monsieur a bien de la chance ! Commente Didier !

 

C’est rien.de la dire, en effet. J’espère ne pas avoir fait une bêtise et qu’il va me demander de renouveler l’opération à chaque séance. Mais non, c’est un soumis, il n’osera jamais !

 

Après toutes ces galipettes, Didier Remiremont a recommencé à avoir une attitude étrange, on aurait dit qu’il voulait m’éviter, il est allé faire pipi en prenant bien son temps, il farfouille dans sa sacoche, puis après avoir salué Nœud-pap, il a rassemblé ses fringues, me pique mon super cendrier de luxe de chez Nestor, et s’en va s’habiller… dans le donjon !

 

Mais qu’est-ce qu’il fabrique ?

 

– Mon cendrier !

 

Je prends à mon tour congé de ce brave Nœud-pap, je m’empare de ma petite bombe de lacrymo puis je rejoins Didier qui m’inquiète de plus en plus, dans le donjon. Je le surprends en train de téléphoner. Il me fait un « chut » du doigt et pousse la porte sans toutefois la fermer complètement. Il pose son portable sans dire au revoir à qui que ce soit, donc il ne téléphonait pas, il faisait semblant.

 

– C’est une impression, ou tu m’as l’air un peu fatigué ? Lui demandais-je.

– Je vais tout t’expliquer…

– Et tu me rends mon cendrier, j’y tiens, c’est un cadeau…

– Bien sûr, c’était juste pour que tu me rejoignes ici. !

– Mais…

– Figure-toi qu’un bonhomme complètement anonyme m’a demandé d’enquêter sur toi !

– Sur moi ?

– Oui, il voulait savoir si tu avais des caméras dans ton studio !

 

Alors là j’explose !

 

– Encore cette histoire ? Mais je commence à en avoir marre !

– Parce que t’es au courant ?

– Au courant de quoi ? Je n’ai jamais eu de caméra…

– Je sais, j’ai vérifié, il n’y en pas dans le donjon !

– Il n’y en a nulle part !

– J’en suis persuadé, mais supposons que quelqu’un ai posé une caméra à ton insu… C’est minuscule, ces trucs-là !

– Mais pourquoi foutre ?

– J’en sais rien, mais il vaut mieux vérifier.

 

J’ai les nerfs à vifs, Je le laisse faire, il ferme les volets et fait le zouave avec son téléphone portable. Il va aussi dans la cuisine, dans la salle de bain et dans l’entrée.

 

– Il n’y a rien, je vais rouvrir les volets.

– C’est qui qui t’a demandé de m’espionner…

– Je ne t’espionne pas…

– D’enquêter sur moi !

– Je n’enquête pas sur toi, ma mission c’était de savoir s’il y avait des caméras ou pas !

– C’est le ministre qui t’as demandé ça ?

– Le ministre ?

– Ben oui !

 

Alors je lui ai tout raconté, les séances avec Louise, l’irruption de l’imbécile qui cherchait des photos, Louise qui me met au courant de son identité après avoir été contacté par je sais plus qui ?

 

– Quelle salade !

– Tu l’as dit ! Tu vas faire quoi ?

– Je vais rendre un rapport négatif à mon commanditaire.

 

J’ai libéré Remiremont après avoir décliné son invitation au restaurant, j’étais trop énervée.

 

Il y a une chose qui me turlupinait, Didier avait incidemment parlé de l’hypothèse d’un type qui aurait placé une caméra à carte dans un coin et qui l’aurait récupéré ensuite.

 

Evidemment c’était débile, et sauf si cela participait à une machination très compliquée, je n’en voyais pas bien l’intérêt.

 

Lundi 3 mai

 

De son côté, le ministre trépignait d’impatience en attendant le résultat des investigations du détective privé, aussi lui-téléphona-t-il bien avant le délai convenu.

 

– Je venais aux nouvelles…

– Mon rapport est prêt, on se voit quand vous voulez.

– En deux mots, elle a des caméras ou pas ?

– Je vous dirais ça de visu.

– J’aimerais être rassuré…

– Alors retrouvons nous très vite !

– Attendez, euh je peux me libérer un quart d’heure en fin de matinée, à 11 h 30 au café des marronniers, Boulevard st Germain.

– O.K. n’oubliez pas les sous.

 

Charles-Paul Manet-Carrier a hérité d’un ministère gadget, il le sait bien, mais se garde bien de le clamer, au contraire il bombe le torse quand il parle de ses fonctions. Il n’a rien à faire de concret, alors il reçoit en pagaille, des élus locaux, des entrepreneurs, des investisseurs, des farfelus…

 

Au début ça l’amusait, il distillait de vagues promesses qu’il savait ne pas pouvoir tenir, le visiteur se croyait obligé de l’emmener au restaurant et il s’empiffrait. Maintenant il fixait ses rendez-vous en début de matinée ou en milieu d’après-midi évitant ainsi de devoir alimenter des conversations de tables qui l’insupportaient.

 

Le midi, il mangeait dans un petit bistrot, un jour un type crut intelligent de dire au patron : »Ce mec là-bas, c’est Manet-Carrier un ministre de je sais pas trop quoi… » Le patron se crut obligé de lui présenter ses respects…

 

– Ecoutez mon vieux, je suis ici incognito, vous ne m’appelez pas monsieur le ministre et je veux être tranquille.

– Bien monsieur le ministre…

– Mais merde…

– Excusez-moi, je… je plaisantais.

 

Et quand il ne va pas déjeuner le midi, il saute l’une de ses maîtresses, il a longtemps baisé avec Fiona, mais celle-ci le snobe depuis quelque temps. Mais il n’a pas de mal à trouver, il n’a rien d’un play-boy mais coucher avec un ministre c’est toujours gratifiant. Et justement à midi… donc il n’a pas beaucoup de temps…

 

Il sort du ministère avec sa serviette sous le bras, dedans il y a sa perruque et sa moustache postiche. Il profite de l’encoignure d’une porte cochère pour se grimer.

 

– Alors ? Demande le ministre en rejoignant la table du détective au bistrot .

– On ne dit pas « alors », on dit « bonjour » !

– Je vous en prie, vous n’êtes que mon obligé !

– Ça ne vous empêche pas d’être poli !

– J’ai très peu de temps ! Vos conclusions ?

– Dans cette enveloppe !

– Faites voir !

– Faites voir la vôtre, et asseyez-vous.

– Voilà, soyez très discret, il y a du monde…

– Et pour monsieur ? Demande le garçon.

– Un Perrier citron.

– Rondelle ?

– Quoi, rondelle ?

– Rondelle de citron ?

– Pfff.

 

Remiremont ouvre l’enveloppe, il y a là-dedans des coupures de 50, 20 et 10 euros

 

– C’est quoi ce bordel, vous ne savez pas faire des liasses ?

– L’important c’est qu’il y ait le compte, alors votre rapport ?

 

Remiremont ne voit pas bien comment, il pourrait recompter tout ça sans se faire remarquer, mais il lui semble néanmoins qu’il doit y avoir la somme attendue..

 

– Un Perrier rondelle pour Monsieur !

 

Le ministre boit la moitié de son verre avec énervement.

 

– Voilà, c’est une copie d’écran des appareils connectés, il n’y a aucune caméra et cet autre cliché… Lui dit Remiremont

– Vous me montrez quoi ? C’est tout noir !

– Justement c’est tout noir parce qu’il n’y a pas de camera.

– Donc c’est négatif ?

– Affirmatif !

– Affirmatif ou négatif ?

– Je vous affirme que c’est négatif, c’est indiqué sur la petite feuille là.

– Ce n’est pas le résultat que j’attendais.

– J’en suis désolé pour vous, si vous saviez le nombre de certitudes que j’ai brisées dans ma carrière…

– Vous me raconterez votre vie une autre fois. Au revoir monsieur.

– Attendez !

– Quoi encore ?

– Vous oubliez les documents.

– Jetez-les

– Et sinon, ça vous arrive souvent de ne pas payer les additions ?

 

Il ne répondit pas et fila sa route.

 

Il n’alla pas bien loin, et après que le détective eut laissé un billet pour les consommations, il vit l’homme se diriger vers un hôtel proche.

 

Il y avait devant cet hôtel un bistrot en vis-à-vis. Le détective y pénétra, commanda un casse-croute et se mit en planque.

 

Au bout d’une petite heure, le ministre ressortit, sans perruque et sans moustache, mais Remiremont savait maintenant à qui il avait affaire et avait récupéré sa photo sur Internet.

 

« Il est seul ! Classique, il ne veut pas qu’on le voit avec sa maîtresse ! »

 

Remiremont le suivit jusqu’au ministère, où les huissiers le laissèrent entrer avec déférence

 

Il avait maintenant la certitude que ce que je lui avait confié était exact.

 

Il s’en retourna au café et s’enferma dans les toilettes où il compta l’argent de l’enveloppe. Il rangea les billets par catégorie et en fit l’addition.

 

« 5 080 euros ! Certes c’est une jolie somme ! Mais j’en attendais 8 000 ! Je n’aime pas qu’on se foute de ma gueule ! »

 

Il me téléphona et me proposa de m’attendre à la fin de ma journée.

 

– J’ai rendu mes conclusions au ministre. Visiblement il était déçu. Moi aussi il m’a déçu, il m’avait promis une belle somme, il m’a effectivement bien payé mais je n’ai pas eu ce qu’il m’avais promis.

– C’est grave ? Plaisantais-je

– Non, mais j’ai horreur qu’on ne soit pas régulier en affaire, j’espère qu’en ce qui te concerne l’affaire est terminée. Si ce n’est pas le cas, je suis à ton service et gratuitement.

– T’es un chou !

– Je te paie de restau !

 

Fais chier, je n’aime pas ça, mais je me suis senti obligé d’accepter, j’aurais pu prétexter une obligation quelconque mais je n’y ai même pas songé.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:49

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 3 – Caméra cachée ?

Gode stamp

Fiona revenue bredouille, à 50 euros près, de son entrevue avec Louise Manet-Carrier, en fait le compte-rendu à Hubert, un compte-rendu fort bref, car il n’y a pas grand-chose à raconter.

 

– Autrement dit : ton plan était foireux ! Commente-t-il

– On pourrait prendre des photos de la Louise qui entre et qui sort rue des Saulniers.

– Et après ?

– On les négocie auprès du ministre…

– Mais t’es complètement malade, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Ces gens-là sont dangereux, tu m’as bien dit qu’ils étaient prêts à éliminer Chanette… Rouspète Hubert.

– Qui c’est Chanette ?

– La pute, c’est son nom de guerre.

– Et comment tu l’as appris ?

– Je voulais essayer d’en savoir davantage alors je me suis payé un petit délire !

– Ben bravo ! C’était bien au moins ?

– Un peu cher mais bien.

– Hum ! T’as pas honte ?

– Non puisque c’était pour le business.

– Alors on fait quoi ?

– On ne fait rien, on ne gagnera pas d’argent avec ton truc. A moins d’imaginer un chantage, mais justement, je ne veux pas de chantage.

– Et ma vengeance ? Reprend Fiona.

– Mais tu peux lui faire autant de crasses que tu veux à ton ministre sans entrer dans des histoires de cul. Je sais pas, moi tu lui fous le bordel dans ses dossiers, tu mélanges ses rendez-vous, tu lui fous du somnifère dans son café juste avant le conseil des ministres.

– Quelle imagination ?

– J’ai pas raison ?

– Si peut-être ! Dis-moi elle t’a fait quoi la Jeannette ?

– Chanette, pas Jeannette!

– Elle t’as fait quoi ?

– Elle m’a fouetté le cul !

– T’es maso maintenant ?

– Oh ! Si peu !

– Tu me l’a jamais dit !

– Ça ne fait que deux mois qu’on est ensemble…

– Et si je te fouettais, moi ?

– Pourquoi pas ?

– On se fout à poil ?

 

Mais Fiona pousse un cri horrifié quand elle constate l’état des fesses de son compagnon.

 

– Attends, t’as regardé ton cul, elle te l’a compétemment destroyer cette salope, Je ne vais quand même pas te l’abimer davantage !

– Elle m’a dit que c’était l’affaire de deux ou trois jours !

– Peut-être mais dans ce cas je ne te fouetterais que dans deux trois jours ! Et c’est tout ce qu’elle t’a fait ? Elle t’a sucé la bite ?

– Non, elle ne suce pas !

– Une pute qui ne suce pas ? Qu’est-ce que tu nous racontes ?

– Je me suis branlé et je lui ai arrosé les seins !

– Et c’est tout ce que vous avez fait ?

– Non, elle a voulu me foutre un gode dans le cul !

– Tu n’as pas voulu ?

– Disons qu’elle m’a convaincu d’essayer.

– Et alors ?

– Ben comment dire…

– T’as aimé ou pas ?

– En fait j’ai trouvé ça assez agréable, spécial mais agréable.

– Attends !

 

Et voilà Fiona qui monte sur un tabouret afin d’atteindre la planche supérieure de son dressing.

 

– Tu fais quoi ?

– Je joue à chat perché ! Ce doit être dans cette boite. Non ! Alors celle-là, il y a une éternité que je m’en suis pas servi !

– Tu cherches quoi ?

– Mon gode !

– T’as un gode ?

– Ah ! Le voilà ! Dit-elle en exhibant l’objet et en descendant de son perchoir.

– T’avais ça, toi ?

– Non il est arrivé tout seul ! Se gausse-t-elle.

– Et tu t’en sers ?

– Je m’en suis servi un moment quand je n’avais pas de mec ! Ah ! Evidement les piles sont mortes. Faut deux piles AA, regarde dans le tiroir du buffet il doit y en avoir.

 

Hubert regarde l’objet avec curiosité.

 

– Celui de la fille il n’était pas comme ça, il ressemblait à une vraie bite.

– On s’en fout de la ressemblance, du moment que ça vibre ! Allez écarte-moi ton cul que je t’encule !

– Ah non pas toi aussi !

– Plait-il ?

– Pourquoi employer ce mot-là, je ne suis pas pédé !

– C’est quoi ces pudeurs de jeunes filles, quand tu m’encules, je ne suis pas pédé non plus !

– Non mais toi tu es une femme !

– Sans blague ! Enculer ça veut dire « pénétrer dans l’anus » i Si tu veux plus littéraire on emploie « sodomiser » mais qu’est-ce que ça change ! Allez donne-moi ton cul !

– J’ai honte !

– Non, mais c’est pas un peu fini, non ?

– Bon je te laisse faire !

– Je n’ai pas de gel ni de vaseline, je vais te lubrifier avec ma petite langue.

 

Fiona entreprit alors de faire feuille de rose à son compagnon, lequel apprécia fortement ce traitement.

 

– Hum ! Ta langue !

– Ben oui, j’adore préparer un petit cul, bon ça me paraît bien lubrifié, je vais commencer par mettre un doigt.

– Où est-ce que tu après tout ça ?

– Chez les carmélites ! Tu le sens bien mon doigt ?

– Oh oui, oh oui !

– Allez maintenant je t’encule !

 

Et joignant le geste à la patole, la belle Fiona enfonça le vibro dans le fondement d’Hubert.

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– Whaaa !

– C’est bon ?

– Oui c’est bon !

– T’aimes ça te faire enculer ?

– Fiona !

– Assume, tu n’as aucune raison d’avoir honte, puisque c’est bon !

 

Fiona lima ainsi son compagnon pendant plusieurs longues minutes pendant lesquelles il n’arrêtait pas de miauler de plaisir.

 

Mais comme les meilleurs choses ont une fin, elle finit par retirer l’objet, puis se déshabillant à la barbare en deux temps, trois mouvements, elle se positionna en levrette sur le lit.

 

– A ton tour de m’enculer, maintenant !

– Avec le gode ?

– Mais non, avec ta bite, idiot !

 

Hubert s’encapote à toute vitesse et pénètre la belle tel un sauvage, la faisant hurler de plaisir, à peine cinq minutes plus tard il jouissait tout ton saoul en soufflant comme un bœuf.

 

– J’ai une idée ! Dit soudain Herbert en remettant son caleçon.

– Normal, le sexe c’est bon pour les neurones !

– On va noircir le tableau, faire croire à cette Chanette qu’elle court de grands dangers, et on va lui offrir notre protection.

– On n’est pas des proxo, elle doit déjà avoir un mac, et les macs c’est pas des rigolos…Objecte Fiona

– Son mac il ne pourra pas savoir les intentions du ministre, nous on va lui expliquer qu’on est très bien placé pour ça.

– Oui, évidemment !

– Tu crois qu’elle va nous payer cher pour ça ? Demande Hubert.

– Tu verras bien, c’est toi qui va négocier.

– Mais je vais lui présenter ça comment ?

– Tu lui dira une partie de la vérité, que je suis la secrétaire du ministre, que j’ai entendu des trucs, tu broderas, tu sauras faire.

– O.K. je vais essayer

– De mon côté je vais contacter la Louise, elle devait me rappeler, elle ne l’a pas fait, je vais essayer de lui soutirer un peu plus de fric.

 

Fiona est quand même un peu déçue de ce plan que lui propose Hubert et qui ne lui permettra pas de se venger de l’affront du ministre… Mais bon…

 

Mercredi 28 avril

 

– Allo Madame Louise ?

– J’ai reconnu votre voix, mais je ne m’appelle pas Madame Louise, mais madame Manet-Carrier, si ça ne vous dérange pas trop !

– Oui, on devait se rappeler…

– Je sais, mais je n’en ai pas ressenti le besoin.

– C’est peut-être embêtant…

– Bon, vous me téléphonez pourquoi ?

– J’ai pensé que les informations que je vous ai communiquées méritaient une rétribution un peu plus avantageuse.

– C’est tout ?

– Je peux aussi vous fournir une description de l’homme de main de votre mari. Peut-être même une photo si vous attendez un jour ou deux…

– Et pourquoi faire ?

– Et bien voilà, vous montrerez la photo à la dame qui… la dame qui…

– La dame qui quoi ?

– La dame que vous fréquentez, elle le reconnaitra et ça vous permettra de constater que je ne mens pas.

– Je vous rappellerai si j’ai besoin, aurevoir, madame !

 

Fiona raccrocha très en colère.

 

– Elle me donnera pas un rond de plus, cette pétasse !

 

Le ministre déprime, il perd appétit, sommeil et libido, et devient irascible.

 

– Ergan !

– Oui, monsieur le ministre.

– Téléphone au détective privé et demande lui si c’est possible de détecter une caméra cachée chez quelqu’un.

 

Le fin renard répondit que la chose était possible, mais qu’il fallait pour se faire s’introduire chez la personne suspectée en pleine nuit, et que donc il n’était pas très chaud pour faire ce genre de chose.

 

– C’est possible, mais il veut pas le faire ! Rendit compte Ergan.

– Fallait négocier ! Avec du fric les gens acceptent tout. T’es nul à chier !

– Euh, oui, monsieur le ministre.

– Tu m’en trouves un autre, tu lui dis que c’est une grosse affaire, tu mets 15.000 euros dans la bassine, éventuellement on montera à 20.000. Je veux un rendez-vous avec lui à la terrasse d’un café, j’aurais Spirou à la main, c’est lui qui me contactera.

– Dans la bassine ?

– C’est une image, imbécile ! Tu lui dis que s’il prend l’affaire c’est 15 000 euros. C’est plus clair comme ça ?

– Oui, monsieur le ministre.

– S’il veut pas bouger son cul tu lui files 100 balles pour l’inciter à se déplacer

– Oui, monsieur le ministre.

– Tu ne cites aucun nom, tu restes évasif, en cas de question embarrassante tu lui dis qu’il aura toutes les réponses lors de l’entretien que j’aurai avec lui

– Bien, monsieur le ministre. A quelle heure le rendez-vous ?

– Je m’en fous, je saurais me libérer.

 

Didier Remiremont, détective de son état (voir les épisodes 20, 24 et 26) se demandait ce que pouvait être une affaire si royalement rétribuée, il soupçonnait quelque chose d’un peu louche, mais cela ne l’engageait à rien d’aller aux renseignements.

 

A 11 heures, il parcourut des yeux la terrasse des « Deux Magots », à la recherche d’un lecteur du journal de « Spirou ».

 

Il le trouva. Son œil aiguisé détecta immédiatement la perruque et la fausse moustache du bonhomme ainsi que les lunettes « sécurité sociale ». Il remarqua aussi que le costume et les chaussures ne sortaient pas de la Halle aux Affaires.

 

« Un mec plein de pognon qui ne veut pas être reconnu. Bon, voyons ce qu’il me veut. »

 

– Didier Remiremont, détective privé, se présenta-t-il.

– Je conserve mon anonymat, pour vous je serais simplement Monsieur Jacques !

– Et de quel service voudriez-vous bénéficier de ma part, Monsieur Jacques

– Première question : Est-ce qu’on peut détecter la présence d’une caméra cachée chez quelqu’un ?

– Affirmatif !

– Vous savez faire ?

– Je l’ai déjà fait mais dans des conditions assez particulières…

– Oui ben vous me raconterez ça une autre fois, vous prenez l’affaire ou pas ?

– Mais enfin, je n’en sais pas assez ! Il faut m’en dire davantage.

– En deux mots, il s’agit d’une pute que je soupçonne d’avoir enregistré nos ébats

– O.K. les ébats en question ont eu lieu à quel endroit ?

– Ben chez elle !

– Vous voulez dire dans son appartement ?

– Mais je n’en sais rien ! D’ailleurs je ne comprends pas bien la question.

– Il est assez rare que ces dames reçoivent chez elles, elles ont souvent un studio dédié ou donnent rendez-vous au client à l’hôtel…

– Ben je n’en sais rien, j’ai pas eu vraiment le temps…

– C’est embêtant, mais vu le prix que vous me proposez, je peux me débrouiller. A tout hasard, est-ce que vous pourriez vous arranger pour l’éloigner de son domicile afin que…

– Ecoutez mon vieux, comme vous venez de le dire vous-même, je vous paye généreusement, alors débrouillez-vous.

– Vous me donnez une semaine ?

– Tant que ça ?

– Faut que j’accède chez elle de nuit pendant son absence, donc il faut que…

– Oui bon, c’est votre boulot…

– Je suppose qu’il n’y aura pas de contrat en bonnet d’uniforme…

– On dit en bon et due forme ! Répliqua le ministre d’un ton péremptoire.

– Sans blague ? Se gaussa Remiremont, mais ça ne répond pas à la question, comment puis-je être assuré que je serais rétribué.

– Voilà mille balles, c’est un acompte.

– Ce n’est pas assez, je prends le risque de ne jamais être payé intégralement…

– Vous n’avez pas confiance ?

– Je ne vous connais pas, monsieur !

– Bon je vous apporte 7.000 balles dans une heure, vous m’attendez…

 

Quand le ministre retrouva le détective avec une grosse enveloppe, ce dernier préleva deux billets afin de vérifier leur authenticité.

 

– Ça colle !

– Alors notez l’adresse, c’est rue 55 des Saulniers, troisième étage gauche, il est indiqué MC sur la porte

– Je vous tiens au courant !

– Evidemment s’il vous prenait l’idée de saboter le travail, sachez que j’ai beaucoup de relations et…

– Non ! Arrêtez ce genre de discours sinon je vous rends votre pognon.

– Je veux un rapport détaillé avec photos et tout ça !

– Si je ne trouve pas de caméra, je prends une photo de quoi ?

– Bon, faites votre boulot, monsieur ! Conclut le ministre en se levant.

– C’est gentil de me laisser payer l’addition…

 

Mais le ministre s’était déjà éloigné…

 

Remiremont réfléchit, l’affaire pouvait être facile ou difficile. Son mystérieux client ne lui demandait pas où se cachaient les caméras, mais voulait savoir s’il y en avait. En fait il y avait deux cas de figure : Si le caméra cachée était connecté en réseau à un appareil local, son téléphone portable le détecterait, il n’avait même pas besoin de pénétrer chez la pute, il pouvait faire ça sur le pallier, derrière la porte.

 

En cas de résultat négatif, l’affaire se corserait, une caméra peut très bien n’être connectée à rien du tout et enregistrer ses informations sur une mini carte mémoire intégrée. Dans ce cas, il faut agir dans l’obscurité et balayer l’environnement avec la fonction photo du téléphone portable qui est capable de détecter le rayonnement infrarouge du rétro éclairage.

 

Ce qui implique de pouvoir agir sur les lieux en pleine nuit ! Donc là encore deux possibilités, ou bien il s’agit d’un studio de passe dans laquelle la personne n’habite pas, dans ce cas, une petite effraction classique et complètement illégale fera l’affaire. Dans l’autre cas, il faut trouver un moyen pour faire sortir la personne, le coup de la place gratuite au premier rang dans un grand théâtre parisien, peut être une solution parmi d’autres, mais ça complique le travail.

 

La première chose que peut faire Remiremont, c’est de reconnaitre les lieux, Un taxi l’emmène jusqu’en bas de chez moi. Et là… stupéfaction !

 

Il connait l’immeuble… et pour cause ! Il a pas mal fréquenté mon studio depuis l’affaire de la clé (voir Chanette 20 – La clé) depuis ses visites se sont espacées, mais je le vois toujours.

 

Il peut entrer dans l’immeuble puisqu’il a noté le code digital dans le carnet d’adresse.de son téléphone.

 

Il m’aime bien, Remiremont, mais il est comme tout le monde, il est vénal et n’a aucune envie de faire foirer le contrat opaque qu’il a passé avec cette personne dont il ignore tout..

 

Alors il grimpe jusqu’au troisième étage, sort son téléphone portable et obtient la liste de tous les appareils connectés. Il ne trouve aucune caméra. Alors avec un second téléphone portable il prend une photo de l’écran du premier. Et il s’en va.

 

Il m’avouera plus tard avoir été satisfait du test, un résultat positif aurait pu lui poser des problèmes de conscience.

 

Seulement ce n’était pas terminé, il lui fallait maintenant accomplir le second test autrement plus compliqué à mettre en place.

 

« Première solution, je l’éloigne de chez elle, ça peut être facile, il me suffit par exemple de demander à Karine, ma nouvelle collaboratrice de l’inviter au restaurant, (voir Chanette 24 – Tribulations helvétiques). Je peux arranger ça très bien et pendant ce temps-là, je joue les monte en l’air. Deuxième solution, je joue franc-jeu avec Chanette, ça me permettra d’en savoir plus et dans le cas où le joyeux inconnu lui chercherais des noises, je peux éventuellement l’aider. »

 

Il a hésité, Remiremont, ce n’est pas le genre à prendre des décisions à la légère, monsieur pèse le pour et le contre, prend des notes sur un cahier, liste les avantages et les inconvénients, les risques aussi.

 

Et finalement il a pris rendez-vous avec moi pour une petite séance coquine.

 

– Je te propose vendredi à 16 heures, il y aura Nœud-pap (voir mes aventures antérieures)

– Ah, oui c’est tentant !

 

Les deux hommes se connaissent depuis l’épisode de « la clé ». Et il m’est arrivé plusieurs fois de les dominer simultanément

 

Didier ne m’a pas dit à ce moment-là qu’il avait des choses à me raconter, en homme méfiant il s’est dit que je pouvais être sur écoute.

 

Vendredi 30 avril

 

Il est à l’heure.

 

– Ton client n’est pas arrivé ?

– Il vient de me dire qu’il serait un peu en retard, les embouteillages.

– Parfait !

– Mais tu en fait une tête !

 

Et là, comme ça, tout d’un coup, Didier Remiremont, le redoutable détective privé qui pense à tout et qui n’oublie rien se trouve désemparé, car cette fois il n’a pas pensé à tout.

 

En fait il ne peut pas me parler ! Il se dit que si vraiment il y a une caméra et qu’on nous voie papoter tous les deux, son enquête va être entachée d’une belle irrégularité au cas où se cacherait quelque chose derrière tout ça, genre réquisition judicaire…

 

« Alors qu’il était si simple de l’attendre à la fin de sa journée, nous aurions été au bistrot… »

 

Mais Remiremont a le cerveau qui fonctionne à 200 à l’heure…

 

– Je voulais vous avertir qu’il y a un gros problème avec les compteurs électriques du quartier, il est où votre disjoncteur ?

 

Il a pété un boulon et puis qu’est-ce qui lui prend de me vouvoyer ?

 

– Dans l’entrée… Répondis-je ne souhaitant pas le contrarier.

– Je vais juste faire une expérience pour voir s’il y a un problème ou pas !

 

Et voilà qu’il coupe le courant ! Et avant que je n’aie pu dire quoi que ce soit il se précipite dans le donjon dans lequel il n’y a aucune fenêtre ! Je le suis, persuadée qu’il a pété les plombs, je le rejoins. Il ferme la porte, il fait tout noir, je commence à avoir la trouille, et voilà qu’il prend son téléphone portable et se mets à lui faire faire le tour de la pièce. Je vous dis qu’il a pété un câble.

 

J’entends qu’on frappe !

 

On frappe ! La sonnette serait donc en panne ? Evidemment qu’elle ne fonctionne pas puisque le courant a été coupé.

 

– C’est mon client !

– Tout va bien, l’expérience est terminée ! Tu peux rétablir le courant.

 

Ah ! On se retutoie ?

 

– Tu m’expliqueras ce que t’as foutu ?

– Mais bien sûr, ma biche, ou plutôt je devrais dire « bien sûr maîtresse ».

– C’est ça, mets-toi à poil, esclave et fais-moi mon petit cadeau !

– Bien sûr ma maîtresse adorée !

 

J’adore quand on m’appelle ainsi !.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 08:46

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 2 – Hubert mène l’enquête

Chanette2

Mardi 27 avril

 

Hubert suivit donc Louise et quand elle pénétra une nouvelle fois rue des Saulniers, il lui emboîta le pas, repéra l’appartement où elle se rendait, puis redescendit, attendit qu’elle ressorte une heure après, puis remonta.

 

Il n’y a rien sur ma porte hormis les initiales M C comme maitresse Chanette, mais on peut interpréter cela comme on veut.

 

Sans plan précis Hubert, baratineur né, comptait sur ses capacités d’improvisation.

 

On sonne, je n’attends personne à cette heure. Je me revêts d’un joli petit kimono et ouvre.

 

– Bonjour on m’a donné votre adresse.

– Vous n’avez pas rendez-vous ?

– Ah, non, j’ignorais qu’il fallait prendre rendez-vous.

– Je peux vous prendre maintenant j’ai une heure de libre.

– Avec plaisir !

 

Le bonhomme est habillé très décontracté, jeans, blouson de cuir et basquets.

 

Il me déshabille du regard, pas grave, bien au contraire, ça veut dire que je lui plais.

 

– Ok, vous me dites ce que vous aimeriez exactement.

– Je ne sais pas trop, vous me proposez quoi ?

– Ça dépend de vous, petites misères, humiliations…

– Quoi ?

 

Hubert tombe du placard. Fiona ne lui avait pas parlé de « pute », ce mot employé par Ergan n’étant pas toujours employé au sens propre. Ainsi découvrait-il que Louise Manet-Carrier se rendait régulièrement chez une pute et une domina en plus. Il a donc son renseignement, il pourrait donc en rester là, mais ce serait peut-être de nature à hypothéquer la suite, alors il décide de jouer au client.

 

– Y’a un problème ? Demandais-je, surprise par l’air embarrassé du bonhomme.

– Mais pas du tout, une petite fessée, c’est possible ?

– Bien sûr que c’est possible ! Tu me donnes mon petit cadeau ?

 

Il me demande combien, il a l’air de trouver ça cher ! Ben oui, elles ne sont pas gratuites mes petites misères et en principe quand on vient solliciter mes services, on a un petite idée des tarifs ! Bizarre !

 

– Vous prenez les chèques ?

– Non !

– Je n’ai pas assez sur moi, mais je vais prendre de l’argent au distributeur ! Si, si je vais revenir, tenez je vous laisse mon portefeuille en gage.

 

Son comportement n’a aucun sens, ou il est neuneu, ce qui ne semble pas être le cas, ou c’est un fouineur. Un comparse de l’abruti de l’autre fois ? Pourquoi pas. Et cet idiot me laisse son portefeuille, il doit être farci de faux papier. Je relève néanmoins l’identité indiquée. On est jamais trop prudente !

 

Le drôle de bonhomme me paye, et se fout à poil. A moi de gérer la suite parce qu’une fessée pendant une heure ça ne va pas le faire.

 

J’emmène le type dans mon donjon, uniquement pour le fun parce que j’aurais pu faire ça dans le salon. Il a vraiment l’air de se demander où il est tombé, c’est probablement la première fois qu’il pénètre dans un donjon.

 

– C’est la première fois que tu viens voir une maîtresse ?

– Oui, c’est un vieux fantasme, mais je n’avais jamais franchi le pas… et puis je n’ai pas un gros budget.

 

Je prends un paddle avec moi n’ayant guère envie de taper à mains nues pendant une heure et je m’assois sur mon trône de domina.

 

– Allez, viens t’allonger sur mes douces cuisses, vilain garnement, je vais te flanquer une bonne fessée !

– Pas trop fort, s’il vous plaît !

– T’inquiète pas, je suis une pro !

 

Je frappe de la main un premier coup, ni trop fort, ni trop mou, il encaisse laissant juste échapper un tout petit cri. Pour le deuxième, je tape un peu plus fort, en fait je cherche son point limite afin de rester juste en dessous.

 

Je tape maintenant à la volée, son cul vire rapidement au cramoisi. Quant à mes mains, elle commencent à devenir douloureuses.

 

Je fais une pause, ensuite je prendrais le paddle, amis je me dis que je ne peux décemment continuer à lui rougir le cul pendant tout le temps restant

 

– Si on continue comme ça, tu vas être marqué, moi ça ne me gêne pas, mais il faut que tu le saches !

– Ben…

– Il n’y a pas autre chose qui te ferais plaisir ?

– Ben…

 

C’est fou ce que ce gars-là a comme conversation ! Je décide donc d’improviser, je mouille mon index et je le lui fous dans le cul.

 

– Mais…

– Il y a un problème ?

– Non mais, enfin, je ne sais pas …

– On te ne le jamais fait ?

– Euh, si.

– Ben tu vois ! Et moi je te fais ça comme une artiste ! Dis-moi que tu aimes !

– Ce n’est pas désagréable.!

 

Du coup je ressort mon doigt, et le réintroduit aussi sec accompagné d’un deuxième.

 

– Oh ! Ah !

– C’est bon, hein ? Dis-moi que c’est bon !

– C’est bon ! Ah ! Oh !

– Tu sais ce que je vais faire, je vais te mettre un gode !

– Ah, non !

– Il est ù le problème, un doigt ou un gode, c’est le même principe, juste que c’est plus gros et plus long, et comme il y a un vibro d’incorporé, le plaisir est intense et garantie.

– Non !

– Et pourquoi ?

– Je n’ai pas envie !

– Ecoute, tu vas me faire plaisir, tu vas juste essayer, et en récompense je te montrerais mes nénés.

– Juste pour essayer, alors !

 

Je le fais se lever de sur mes cuisses et le fait installer sur le chevalet sans l’attacher, les jambes écartées et pendantes, le cul offert.

 

Je le nargue on lui présentant le gode devant ses yeux, j’ai volontairement choisi parmi ma collection, un gode très réaliste de taille raisonnable, le moulage en latex reproduisant avec minutie une vraie bite avec le gland décapuchonné, la grosse veine courant le long de la verge… du bel ouvrage !

 

– Regarde comme il est joli !

– Euh ! Vous n’allez pas m’enfoncer ça ?

– C’est un petit, ça va rentrer tout seul.

– Je ne sais pas…

– Tu ne sais pas, mais moi, je sais, on essaie et après je te montre mes nichons.

– Bon, allez-y !

– Tu ne veux pas le sucer un peu avant ?

– Pourquoi faire ?

– Comme ça pour le fun !

– Non !

 

Je revêt le gode d’un préservatif, puis je tartine l’anus du client avec une noix de gel, et j’enfonce doucement.

 

– Oh !

– Respire bien, tu vas voir, ça va te plaire.

 

J’enfonce doucement, j’actionne le vibrateur, puis commence une série de lents allers et retours.

 

– Ah ! Oh !

– Ça te plait, hein mon cochon !

– Rrrrr !

– Qu’est-ce que tu dis !

– C’est bon, aah, aah

– Je le retire ou on continue un peu.?

– Je veux bien encore un peu !

 

J’accélère la cadence ! Le gars est envahi par des ondes de plaisir, il est en train de découvrir quelque chose. Et puis tout d’un coup je le retire d’un coup sec

 

– Aaaaah !

 

Et sans lui laisser le temps de réagir, je le lui replante. Inutile de vous dire qu’il est aux anges. Quelques allers et retours bien rythmés, puis je le retire pour de bon. Il n’en peux plus le pauvre garçon et il bande comme un cochon !

 

Chanette2702– Rejoins moi, je vais m’assoir.

 

Il se pointe devant moi encore tout troublé par ce que je viens de lui faire. Je me dépoitraille comme promis.

 

– Oh ! Que c’est beau !

– Je ne te le fais pas dire ! Maintenant tu as le droit de te branler et de m’arroser les nénés.

– Euh ! On ne peut pas finir autrement ?

– Eh non, je suis une dominatrice, les dominatrices, ça ne suce pas et ça ne baise pas !

 

Oh ! la menteuse !

 

Il ne discute pas et s’astique le poireau en cadence, quelques secondes plus tard j’avais les nichons pollués par son sperme. Pas grave, j’ai des lingettes !

 

– C’était bon, ça ta plu ?

– Oui, oui, !

– Tu as vu comme c’est bon de se faire enculer !

– Je ne me suis pas fait enculer ! Se défend-il

– Ah bon, tu appelles ça comment alors ?

– Euh !

 

Je le laisse se rhabiller tandis que je vais me rincer et m’essuyer les seins.

 

– Reviens quand tu veux, on pourra essayer d’autres trucs. J’ai plein de choses à mon catalogue, jeux de rôle, cravache, pinces, adoration des pieds, pipi…

– Euh, pourquoi pas ?

– Mais prends rendez-vous avant, tu peux prendre ma carte dans la petite coupelle… Et même un petit chocolat.

 

Bizarre, il ne m’a posé aucune question « extérieure », je dois m’inquiéter pour rien, ce doit juste être un mec un peu à l’ouest.

 

Fiona et Hubert sont dubitatifs.

 

– Plan A : on demande à la fille de prendre des photos, on les publie sur internet, le ministre est ridiculisé, poussé à la démission, je tiens ma vengeance.

– Quelle vengeance ? demande Hubert

– Je ne peux pas le sacquer, ce mec !

– Et financièrement ?

– Ben justement, financièrement, je ne vois pas. Et en plus c’est dangereux, cette saloperie de ministre était prêt à la supprimer sans que ça ne le traumatise plus que ça, donc, plan B j’appelle la Louise et j’improvise.

– T’improvise quoi ?

– Ben, justement, je ne sais pas, c’est comme ça quand on improvise !

 

Fiona téléphone donc à Louise, très à l’aise.

 

– Bonjour ! Je m’appelle Fiona. Une indiscrétion m’a appris que votre mari cherchais à vous nuire.

– Vous n’avez que ça à foutre… Et d’abord qui vous a donné mon numéro ?.

– La rue des Saulniers, ça vous dit quelque chose ?

– Hein ?

– Allo ?

– Venez en au fait. Je n’ai pas que ça à faire. S’agace Louise.

– On pourrait peut-être se rencontrer ce serait plus convivial.
– Dites-moi ce que vous avez à me dire

– Non, il faut qu’on se voie, au téléphone ce n’est pas si simple…

– Et vous espérez quoi ?

– Faire d’une pierre deux coups, je vous rends service et sans doute estimerez-vous que le service vaut une récompense.

– Non, on se verrait où ?

– Au Café de la Truite, c’est à la sortie de métro Etienne Marcel, j’aurais Le Figaro à la main avec la première page déchirée .

 

Louise hésite à se rendre à ce rendez-vous bizarre, mais la curiosité féminine étant ce qu’elle est…

 

Elle trouve facilement son interlocutrice et s’assoit devant elle sans la saluer.

 

– J’espère que vous n’êtes pas en train de me faire perdre mon temps ?

– Je ne penses pas, non.

– Alors je vous écoute, je n’ai pas beaucoup de temps.

– En fait, votre mari effectue en ce moment un chantage assez crapuleux auprès de la personne que vous rencontrez rue des Saulniers.

– Mais comment… il m’aurait suivi ?

– Il ne vous a pas suivi, il vous a fait suivre !

– Et en quoi serais-je concernée ?

– Parce que c’est vous sur les photos.

– Quelles photos ?

– Les photos qui ont été prises pendant que vous étiez occupée avec cette madame Chanette.

– Il n’y a pas eu de photos.

– Elles ont été prises à votre insu. Il y a des caméras chez elle.

– La salope ! Mais c’est quoi le chantage. ?

– Votre mari veut s’assurer que ces photos ne seront jamais diffusées, en fait il craint que dans ce cas, son poste de ministre ne résistera pas longtemps.

– Et ensuite…

– Ensuite, votre mari a envoyé l’un de ses gardes du corps menacer cette personne. Apparemment il n’a rien trouvé, ces photos doivent être bien cachées !

– C’est tout ?

– Oui madame !

 

Un blanc, les deux femmes se regardent, Fiona avec un étrange sourire en coin, Louise Manet-Carrier avec incompréhension.

 

– Mais qu’attendez-vous de moi ? Reprend cette dernière.

– Je pense que vu l’importance de l’information que je vous livre, une rétribution substantielle serait un minimum.

– Vous êtes gonflée, vous ! Qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes pas en train de me baratiner ?

– Voulez-vous que vous décrive un détail intime de l’anatomie de votre mari ?

– Ça prouvera que vous avez été la maitresse de mon mari et c’est tout , je me demande d’ailleurs comment on peut être la maitresse d’un type qui baise aussi mal.

– C’est une bonne question, mais je n’y répondrais pas.

– Peu importe. Et les autres preuves ?

– Je n’en ai pas. Libre à vous de me croire ou pas.

– Je vais vous donner 50 euros pour le déplacement, sinon, je vais réfléchir. Je peux avoir votre numéro de portable ?

– Si c’est pour vous permettre de savoir qui je suis, je peux vous épargner cette peine, je suis la secrétaire de votre mari. Quant à mon numéro de portable, vous l’avez déjà, je ne vous ai pas contacté en numéro caché.

– Je vous rappelle demain en tout état de cause

 

Fiona est dépitée, elle ne s’attendait pas à une telle réaction de méfiance.

 

– Non. mais je rêve, 50 balles ! Elle se fout de ma gueule !

 

Elle est néanmoins persuadée que la bourgeoise va la rappeler, il lui faudra faire en sorte, alors, de mieux l’accrocher.

 

La première réaction de Louise Manet-Carrier a été de se dire qu’elle allait cesser toute relation avec mon aimable personne, mais l’esprit d’escalier fit en sorte qu’elle vit les choses de façon un peu plus compliquée.

 

– C’est bizarre, mais je n’arrive pas à imaginer Chanette en train de faire ce genre de choses, on ne connait jamais les gens, .mais bon… et puis comment pouvait-elle savoir que j’étais la femme d’un ministre. ? Qui serait allé lui dire, ça n’a aucun sens !

 

Alors Louise a voulu me rencontrer après ma journée de travail et en dehors du studio. Ça me prend un peu la tête mais il paraît qu’elle a des choses importantes à me dire. On verra bien

 

Elle m’a expliqué :

 

– Une nana qui s’est présentée comme une secrétaire de mon mari m’a dit que tu filmais tes clients et que tu conservais les photos. Je ne l’ai pas cru, j’espère que j’ai bien fait de ne pas la croire.

 

Je ne vois pas pourquoi elle finissait par cette phrase, elle n’avait aucune raison d’avoir confiance en moi, mais en fait elle adoptait la fameuse tactique consistant à prêcher le faux pour savoir le vrai.

 

– Putain, mais ce n’est pas vrai, c’est quoi ce fantasme ? Ce n’est pas parce qu’on est une pute qu’on trempe dans un tas d’affaires louches.

– Elle m’a dit aussi qu’un type était venu te menacer ?

– Oui, c’est vrai ! Il m’a dit que si les photos étaient publiées, il ne donnerait pas cher de ma peau. Mais comme les photos n’existent pas, elles ne risquent pas d’être publiées, donc je ne risque rien.

– Et si les photos avaient existé t’aurait fait quoi ?

– Mais enfin, je ne me suis jamais posé la question, ces pratiques ne sont pas mon monde.

 

N’empêche que j’ai perdu une journée de travail à cause de ces conneries, n’empêche que si je pouvais ridiculiser le débile qui me prête des pratiques mafieuses…

 

– C’est qui ton mari ? Il est connu ?

– Charles-Paul Manet-Carrier, il est ministre des capacités logistiques environnementales.

– Et en clair ?

– Aucune idée, il a essayé de m’expliquer, mais j’ai rien compris et je m’en fous un peu..

– Jamais entendu parler de ce mec !

– Tu ne perds pas grand-chose.

– On fait quoi, on continue nos séances ou pas ? T’as le droit de vouloir arrêter, tu ne me dois rien.

– Non, on continue ! Mais si tu pouvais me prouver que tu n’as pas de caméra…

– Ecoute, ce n’est pas comme ça qu’il faut aborder le problème, si tu veux on monte au studio et je te laisse chercher partout, mais ça ne te convaincra pas, tu pourras toujours dire que j’ai enlevé la caméra ou qu’elle est génialement cachée… Mais si tu veux on y va…

– Non…

– Laisse-moi finir, dans ma clientèle, j’ai eu et j’ai encore des hommes politiques, des juges d’instruction, des stars du cinéma, de la télé, de la chanson, des sportifs de haut niveau, des officiers supérieurs, des cadres supérieurs de grandes sociétés… Si je te disais les noms tu tomberais de ta chaise, mais ces noms je ne les ai jamais confiés à personne, même à mes amis les plus intimes. Alors si j’avais voulu faire du chantage, il y a longtemps que je l’aurais fait, et il y a longtemps que je serais morte, l’espérance de vie des maîtres-chanteurs est assez courte vois-tu !

– Evidemment vu comme ça ! Mais pourquoi mon mari a cru à cette histoire ?

– Il ne l’a pas cru, il l’a inventé, croire aux histoires qu’on invente, ça porte un nom en psychiatrie.

– Bon, j’espère qu’il ne va plus te faire chier, on s’embrasse ?

– Bien sûr qu’on s’embrasse !

 

Smack

 

– Mais dis-moi, pourquoi elle est venue te raconter ça, la secrétaire ? Demandais-je

– Elle voulait de l’argent !

– Tu lui en as donné ?

– Je lui ai filé 50 balles !

 

Je me suis mis à rire, ce devait être nerveux.

 

– Et elle était contente avec ses 50 balles ?

– Non, elle avait l’air déçue.

– Tu m’étonnes ! Elle va revenir à la charge…

– Je lui ai dit que je la rappellerais, mais je ne n’ai plus de raison de le faire, je sais tout ce que j’avais besoin de savoir.

– Elle va forcément te rappeler. Quoi qu’elle te propose, tu temporises, tu réserves ta réponse et tu m’en parles, on verra bien ce qu’elle a dans le ventre !

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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