Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:24

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 13 – Kinsky, le biologiste, suivi de Tallulah, la coquine par Nicolas Solovionni
Trio2

 

On a donc décidé de tenter de rechercher le dénommé Razoff, mais aussi Kinsky, le biologiste et Hayron l’architecte

Avec Nerren, nous avons endossé nos réacteurs dorsaux et avons longé les berges du lac. Le détecteur s’est mis à sonner indiquant la présence d’or. On est descendu, on a affiné le signal, trouvé la chevalière en or de Razoff, Son cadavre complètement « nettoyé » par les crabes trainait dix mètres plus loin . Mauvaise pioche ! Si le gars avait un abri, je ne vois pas comment on pourrait le trouver, sauf s’il y a laissé du métal quelque part.

On continue à avancer, le détecteur bipe de nouveau, on redescend, on trouve un bracelet vierge de toute indication, je le ramasse, il est joli, mais on ne trouve personne à côté.

Plus rien sur la berge, on a dû faire 20 kilomètres, dix d’un côté, dix de l’autre. Bien sûr ils peuvent être plus loin mais on ne va pas sillonner toute la planète non plus !

– On se fourvoie, me dit Nerren, personne ne peut s’abriter sur ces berges, les mecs ont dû se planquer dans la montagne et faire des aller et retour pour s’approvisionner.

O. K. on va vers les montagnes. Tout de même quel spectacle ! Des roches très noires, probablement du granit, certaines sont recouvertes de ce qui ressemble à du lichen. Le cosmos regorge de beautés insoupçonnées . On est pas là pour faire du tourisme mais on, quand c’est beau, on a le droit d’apprécier, non ?

Et le détecteur se décida à bipper de nouveau. On localise le signal, c’est une grotte à flanc de montagne.

On sort nos flingues et nos torches et on entre à la façon d’un méchant commando d’envahisseurs.

– Salut ! Nous dit le bonhomme, pas plus étonné que ça de voir débouler du monde.
– Euh Bonjour ! Ajas Stoffer, capitaine de vaisseau et voici Nerren Petrov, mon navigateur.
– Vous êtes réel ou vous êtes dans mon rêve ?
– Non, on est réel…
– On ne peut jamais être sûr.

Je détaille le bonhomme, il est complètement à poil et on lui voit les os, il n’a pas dû se laver depuis un bout de temps, sa barbiche est encombrée de saloperies diverses et variées.

– Vous n’avez pas l’air en forme ! Lui dis-je histoire de lancer la conversation.
– Ça pourrait être pire !
– Vous êtes…
– Je ne suis plus rien du tout.
– Oui mais avant ?
– Avant j’étais le professeur Kinsky.
– Et votre spécialité ?
– La biologie, monsieur, j’étais biologiste, j’ai étudié à l’université de…
– Oui, en parlera tout à l’heure…
– J’ai plein de diplôme, mais vus vous en foutez, c’est ça ?
– Non pas du tout, mais chaque chose en son temps. Et votre compagnon ?
– Il est mort !
– Il est mort comment ?
– Ça ne vous regarde pas !
– Vous voulez qu’on vous rapatrie ?
– Non ! Je suis bien là !
– Vous êtes sûr ? Vous n’avez pas envie de retrouver la civilisation, de bien bouffer, de boire un coup, de rencontrer du monde…
– Je ne sais pas…
– Vous ne nous avez pas entendu atterrir.
– Mes oreilles sont fatiguées et quand le vent souffle on entend pas grand-chose. Vous m’avez trouvé comment ?
– Détecteur de métaux !
– Bien sûr ! Vous auriez pu m’apporter quelque chose à manger.

Ben oui, on y a même pas pensé !

– On est venu en réacteurs dorsaux, on reviendra avec une barge…
– C’est quand même la moindre des choses que d’apporter à manger aux naufragés ! Insiste l’ermite.
– On va vous apporter ça d’ici une heure ou deux…
– Et de l’alcool, vous avez de l’alcool ?
– Vous en aurez, mais juste une question, vous êtes au courant pour les boitiers gris.
– Les boitiers ? Au courant de quoi ?
– Vous savez ce que c’est ?
– Non !
– Vous étiez présent quand Calloch les a découvert ?
– Qu’est-ce qu’il est devenu Calloch ?
– Il est mort ! Mais vous n’avez pas répondu.
– Bien sûr que j’étais là, ce n’est pas Calloch qui les a découvert c’est nous trois, je ne vois pas pourquoi cet illuminé s’attribue cette découverte !
– Il n’y avait que les boitiers ? Rien d’autre ?
– Rien du tout !
– On pensait qu’il pouvait s’agir d’enregistrements mais dans ce cas ils auraient laissé un lecteur…
– N’importe quoi ! C’est peut-être des enregistrements comme vous dites, mais ça peut être aussi plein d’autres choses, un phare de télécommunication interstellaire, un outil de protection, une arme défensive. Que sais-je encore, on ne le saura jamais. Et puis d’abord je m’en tape !
– Vous avez essayé de les ouvrir !
– Ça ne s’ouvre pas, ce ne sont pas des boites de sardines ! Je vais vous dire : on ne sait pas ce que c’est mais je peux vous dire comment ça marche

Qu’est-ce qu’il va nous sortir ?

– Et ça marche comment ?
– Admettons que ce soit des enregistrements, vous allez me dire : il n’y pas de lecteur, donc ce ne sont pas des enregistrements ! Erreur ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner. Il faut assembler les boitiers d’une certaine façon et c’est cet assemblage qui deviendra le lecteur et qui diffusera par exemple un hologramme. Même chose pour les autres hypothèses. Seulement reste à savoir comment faire l’assemblage !.
– En effet ! Confirmais-je
– En se contentant de placer les boitiers bout à bout comme des dominos, vous savez combien ça fait de possibilités différentes ?
– Ma foi non !
– Des milliards de milliards ! Autrement dit on ne trouvera jamais §
– Et à priori, vous pensez que ces boitiers représentent un danger potentiel.
– Comment voulez-vous que je vous réponde, mais on ne peut pas en écarter l’hypothèse.
– Bon on va revenir avec un peu de bouffe…
– Et de l’alcool, hein ! N’oubliez pas l’alcool !

Bon au moins les choses sont claires. Nous sommes rentrés et après une courte pause, on est reparti, en barge cette fois…

On a chargé les boitiers dans des sacs que nous avons lestés avec des pierres, puis nous avons survolé l’eau et y avons jeté tout ça. Une petite appréhension, je me demandais secrètement si nous n’allions pas provoquer une explosion… Mais non, le lac les a engloutis. On n’est pas près de les retrouver !

Puis on est retourné voir Kinsky. Il avait réfléchi et changé d’avis. Il souhaitait maintenant se faire rapatrier. Je l’aurais parié.

– Oui mais avant j’aimerais savoir : vous rapatriez qui au juste ? Demande-t-il.
– Pourquoi cette question ?
– Pour ma sécurité !
– Je ne comprends pas !
– Vous rapatriez les putes, aussi ?
– Nous rapatrions des naufragés. Vous avez peur de quoi au juste ?
– Ces bonnes femmes ont dû vous raconter n’importe quoi…
– Et bien racontez-nous votre version des faits, on vous écoute.

Le récit du professeur Kinsky

Nous étions en attente sur Targon, une planète fréquentée par des capitaines indépendants dont pas mal de forbans. Nos indicateurs avaient réussi à faire remonter une information selon laquelle une planète recélait des ruines percusseuses. Nous avions aussi récupéré ses cordonnées.

Le chef de mission a alors contacté un capitaine marchand et l’a payé pour nous emmener sur place, moi et mes deux collègues ainsi qu’un commando de militaires.

Pour des raisons inconnues le vaisseau a fait une escale technique sur Glusvura.

Sitôt repartis, une violente bagarre a éclaté à bord., en fait le capitaine voulait se débarrasser des militaires, il y a eu des morts et du commando militaire ne sont restés que deux hommes qui se sont ralliés. On s’est aperçu alors que le vaisseau transportait toute une bande de putes, elles étaient douze.

On a compris que plus tard ce qui s’était passé, les putains avaient acheté un bordel en autogestion sur je ne sais quelle planète et souhaitaient s’y faire conduire. Evidemment les intentions du capitaine étaient tout autres, il avait accepté d’embarquer les filles afin de pouvoir les vendre à un bordel pourri sur une planète minière.

Ce qu’ignorait le capitaine, c’est qu’après l’escale la navigation avait été bridée par les militaires, le vaisseau ne pouvait pas se diriger ailleurs que vers sa destination prévue.

On est arrivé ici, on s’est posé sans chercher et sans encombre, les détecteurs ayant très bien fonctionné.

A cette époque, Calloch avait des couilles, avec la complicité de deux membres de l’équipage, les deux rescapés du groupe de militaires, une partie des putes et moi-même bien sûr, on a maîtrisé le capitaine et ses lieutenants.

Nous les avons enfermés, et on est tous descendu, même les putes parce qu’on était subjugué par le spectacle que nous offrait la bâtisse rouge. Il y avait assez de combinaisons pour tout le monde.

Mais, apparemment le capitaine a réussi à se libérer, on a entendu les réacteurs du vaisseau, puis une explosion, et c’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous étions naufragés.

On n’avait descendu pratiquement aucun matériel, on était complètement démuni, nos combinaisons ne nous protégeraient plus, il a vite fallu s’en débarrasser, mais heureusement il n’y avait rien de toxique.

Calloch a réussi à nous organiser, on est allé presque naturellement vers la montagne où il nous avait semblé apercevoir des grottes. On pouvait donc s’y abriter, ensuite on a trouvé une source d’eau potable, pour la bouffe, il fallait aller au bord du lac ramasser des crabes, il y avait aussi quelques poissons, dont un gros dont on pouvait utiliser la peau.

On était donc sept hommes, et douze femmes. La cohabitation se passait assez bien au début jusqu’à ce que suite à une histoire de cul, un des mercenaires poignarde mortellement l’une des putes.

C’est à ce moment-là que Calloch a pris définitivement l’ascendance sur le groupe, il s’est proclamé le guide des survivants et sa première décision a été de condamner le meurtrier et de l’exécuter lui-même à coups de couteau. Couic !

Ça a jeté un froid

Avec la complicité des deux militaires et du mercenaire restant, il a insaturé la vulgivaguibilité des femmes, c’est-à-dire qu’elles devaient être à notre disposition quand nous le souhaitions et que tous les comportements qui ressemblaient à de la vie en couple, générateurs d’après lui de conflits potentiels devaient être bannis !

Parallèlement nous avons exploré la bâtisse rouge, nous avons trouvé les boitiers et les filles nous ont aidés à les transporter dans la grotte où restait Calloch. On a fait attention de les laisser dans le même ordre que lorsque nous les avons trouvés

Calloch au fil des jours devenait de plus en plus fou, il avait réussi à dresser les crabes, qui fonctionnaient un peu à la manière des colonies d’abeilles ou de fourmis avec une espèce de conscience collective. Ça lui a monté à la tête. Il nous réunissait et nous faisait subir des discours interminables, quand ça le prenait il punissait les filles avec la complicité des autres hommes. Donc un jour avec mon collègue, l’architecte Hayron, on en a eu marre, on est parti.

On a eu du mal à s’organiser, il n’était pas facile à vivre et plutôt feignant, on arrêtait pas de s’engueuler, un jour il s’est sauvé, il est mort.

Je me suis débrouillé comme j’ai pu, j’ai fabriqué une outre pour pouvoir garder de l’eau, je faisais des aller-retours tous les jours au bord du lac pour ramasser des crabes, vous croyez que c’est une vie, vous ?

Fin du récit du professeur Kinsky

– Votre version ne diffère pas beaucoup de celle d’Elvira, je dirais plutôt qu’elle la complète. Mais dites-moi vous, personnellement vous vous comportiez comment avec les filles ?
– Je ne suis pas un saint !

Bon, j’ai compris, inutile d’insister, mais maintenant il va falloir gérer.

On embarque le gus. Une fois dans le vaisseau, on est pressé de questions. Elvira et ses copines ne font pas partie du comité d’accueil, elles doivent être dans leurs cabines.

– Non ! me dit Dilos ! Elles n’arrêtent pas de faire la queue devant la douche, elles en avaient besoin.

Je rêve, on leur a filé des tee-shirt avant de les envoyer se doucher ! N’importe quoi !

– .C’est qui lui ?
– C’était le biologiste, on va le consigner dans une cabine
– Y’en a plus de libre !
– Qu’on le conduise à l’infirmerie en attendant… maintenant écoute pépère…
– Appelez-moi professeur si ça ne vous dérange pas.
– Je suis seul maître à bord, et si vous n’êtes pas content, je vous ouvre le sas. Maintenant écoute-moi, on va te trouver une cabine tu y seras enfermé, on t’apportera tes repas et tu auras droit à une douche de temps en temps, tu pues le chacal !

Je trouve Elvira.

– Il faut que je t’informe de deux choses, la première c’est qu’on a retrouvé Kinsky, il nous a demandé de le rapatrier, déontologiquement je peux difficilement refuser.
– Hummm !
– Il était comment avec vous ?
– Ce n’était pas le pire, mais il n’a jamais pris notre défense, et il savait être aussi infect que les autres.
– OK, j’espère que sa présence ne va pas provoquer des problèmes ! De toute façon, il effectuera le voyage enfermé dans sa cabine ! Deuxième chose, il m’a raconté sa version des faits.
– Oui, et alors ?
– J’ignore s’il dit la vérité mais d’après lui, vous n’êtes pas vraiment une troupe de danseuses…
– Attends…
– Laisse-moi finir ! Dans le cas où il ne nous aurait pas menti, sache que ça n’a aucune importance, je n’ai rien contre les prostituées et je n’ai nullement l’intention de vous refiler à un marchand d’esclaves.
– T’es un chou ! Me répondit-elle avec le plus beau de ses sourires.

Après toutes ces péripéties on a enfin pu faire un peu de tourisme en deux groupes. Cette fois on est entré, on est allé dans les étages, on avait quand même pris les armes et on restait groupés, précaution devenue sans doute inutile, mais sait-on jamais !

La chose peut paraître paradoxale parce qu’il n’y a finalement pas grand-chose à voir, que des murs rouges et lisses, mais penser que des créatures en ont foulé le sol il y a peut-être cent mille années a quelque chose de terriblement fascinant. On a tous fait des petits films sur nos spacephones… des films qu’on ne pourra montrer à personne…

« Des films qu’on ne pourra montrer à personne ! »

Cette pensée m’a obsédé pendant des heures. Au retour du second groupe, je réunissais tout l’équipage.

– Bon, je suis désolé, mais les films que nous avons pris dans le bâtiment rouge, il va falloir les détruire.
– Ça va pas non ? Proteste Nadget.
– Imaginez qu’on vous vole votre spacephone ou qu’on vous le pirate. On va bien s’apercevoir qu’il s’agit de ruines pas banales. A partir de là une filière ça se remonte… Et on va se trouver avec deux catégories d’emmerdeurs, l’armée et la secte de l’autre andouille…
– Ecoute, répond Nadget, il n’y a pas le feu, on peut réfléchir et on prendra une décision définitive et collective avant d’atterrir sur Vargala.

Tout le monde semble d’accord avec ça, j’ai failli objecter que si on était obligé de faire une escale forcée quelque part… mais je m’en voudrais de passer pour un emmerdeur.

– De toute façon, intervint Nerren, il est de notre intérêt à tous de ne jamais évoquer ce voyage.
– Garder un secret à plus d’une vingtaine de personne, c’est tout simplement impossible, il faut limiter les risques, c’est tout.
– Et comment on va empêcher les filles d’en parler, cette aventure a dû les traumatiser et c’est bien normal, comment on peut faire pour les empêcher de raconter tout ça à n’importe qui un soir de déprime ?
– On peut leur demander de ne pas le faire, mais comme tu dis, elles sont onze… Et puis il y a le biologiste…
– Et si on les hypnotisait ? Intervient Dyane.
– Hein ?
– Il faut transformer l’image de la bâtisse par celle d’une bombement natif dans leur cerveau. La version sera, « des imbéciles ont cru qu’il s’agissait de ruines percusseuses alors que ce n’était qu’un surélèvement naturel… »
– Je vais creuser ça ! Mais comment obliger Levkovich à faire ça, on n’a plus aucun moyen de pression ?

J’emmène Dyane et Nerren avec moi, on entre chez le toubib.

– Il n’hypnotisera plus personne ! Me dit Dyane me montrant le corps de Levkovich pendu avec sa ceinture.

Très en colère je donne des instructions pour qu’on libère sa cabine.

– On se débarrassera du corps quand on sera dans l’espace.

Les autres nous attendaient dans le mess, je leur annonce la nouvelle.

– Tu sais ce qu’on va faire ? Suggère Dilos, une fois sur Vargala, on consigne les nanas dans leur cabines, on trouve un hypnotiseur sur place qu’on ramène dans le vaisseau.
– Et pour que ça marche, on va être obligé de lui raconter toute l’histoire ! Tu t’égares Dilos.
– J’ai pris des cours d’hypnose ! Nous annonce alors Gundula à la surprise générale.
– Et tu saurais faire ?
– Je peux toujours essayer.
– Mais tu vas t’y prendre comment ?
– Je ne sais pas, on peut toujours leur dire que vu les circonstances, on est un peu obligé de leur faire un check-up médical… enfin quelque chose dans le genre.

Nous avons décidé de faire ça après le décollage. Sitôt dans l’espace on s’est débarrassé du cadavre de Levkovich, j’ai filmé la chose, c’est Marcia qui va être contente ! On a ensuite enfermé le biologiste dans la cabine ainsi libérée.

J’ai fait répéter à Gundula ce qu’elle devrait dire, et on toque dans la première cabine des filles occupée par Tallulah et deux autres. On leur explique qu’on va faire un rapide contrôle médical.

– C’est juste une précaution, qui veut commencer ?

Les trois nanas se regardent, et c’est Tallulah, la jolie blackette qui s’y colle.

On l’accompagne à l’infirmerie, Gundula commence par lui poser des questions bateaux…

– Des troubles du sommeil, des angoisses, des cauchemars… ?
– Non, j’ai du mal à réaliser qu’on s’en est sorties, mais bon ça va…
– Je vais vous faire un fond de l’œil, vous allez me regarder droit dans les yeux !
– Comme ça ?
– Oui, ne quittez pas mon regard, comptez jusqu’à dix avec moi. 1, 2, 3…écoutez moi bien, la bâtisse rouge n’a jamais existé, ce n’était pas une bâtisse, juste une formation géologique, d’accord ?
– Oui.
– Calloch était fou, il voyait des précurseurs partout et collectionnait des carapaces de crabes dans son abri.
– Oui !
– Quand vous aller vous réveiller ces deux souvenirs seront une évidence.
– Oui
– Réveillez-vous.
– Oh, je ne sais pas ce que vous m’avez fait, j’ai cru m’endormir.
– Ah bon ?
– J’ai chaud !
– C’est pas grave, je vais vous libérer, vous êtes en bonne santé, vous allez pouvoir prendre une douche..
– C’est déjà fait ! J’ai une question mademoiselle : Vous aimez les femmes ? Demande Tallulah
– Pardon ?
– Je vous demandais si vous aimiez les femmes, parce que moi j’aime bien, mais j’aime bien les hommes aussi.

Qu’est ce qui se passe ? Un effet secondaire de cette courte séance d’hypnose, dont on ne sait pas encore si elle a fonctionné ? Toujours est-il que Gundula et moi-même nous restons bouche bée.

– Si je vous dis que j’ai envie de sexe, ça vous choque ? Reprend la blackette.
– Non pas du tout ! Répondis-je.
– On pourrait peut-être maintenant, non ?
– Euh…
– Si vous ne voulez pas, c’est pas grave, je me débrouillerais avec les copines, mais c’est quand même dommage, vous ne savez pas ce que vous perdez ! Je suis une pro !.

Et la voilà qui retire son tee-shirt exhibant une paire de seins à damner un saint.

Je ne comprends pas son attitude, mais entrer dans son jeu n’a rien d’une perspective désagréable.

Et l’instant d’après mes mains caressaient ses doux seins.

– A trois ce serait aussi bien ! Ajoute-t-elle.

Alors Gundula s’approche à son tour

Tallulah se caresse ses jolis seins couleur de chocolat à croquer et en tiraille les extrémités.

– Caressez-moi, j’adore qu’on me caresse.

J’avais compris mais puisqu’elle se plait à le répéter… La jolie blackette s’abandonne sous nos mains cajoleuses. Nous avons chacun notre sein, le droit pour Gundula, le gauche pour moi et je me complets à faire durcir l’impertinent téton en l’enroulant de ma langue.

– Ça vous excite, hein, de me lécher les nichons ? Nous nargue-t-elle
– Oui, oui ! Répondis-je avec enthousiasme.
– Et toi ? Demande-t-elle à Gundula
– T’as la peau si douce…
– Tu veux que je te suce, beau capitaine ?

Tu parles d’un beau capitaine ! Elle en fait de trop la fifille ! Cela dit la suggestion m’intéresse, et je me débarrasse prestement de mon pantalon et de mon caleçon.

Et hop ! C’est magique ! Flexion des genoux; Tallulah s’accroupit, Ouverture de la bouche, Approche et c’est parti.

Putain, comment elle me suce ! Elle a gagné un championnat de tailleuse de pipe ou quoi ? Elle joue diaboliquement d’une langue qu’on croirait montée sur piles tout en me massant les couilles de ses longues mains.

– Ne vas pas trop vite !
– Hé hien fonfff.

Rien compris, mais c’est vrai que ce n’est pas facile de parler avec une bite dans la bouche ! Mademoiselle n’est donc pas du genre à faire des apartés pendant la turlutte.

Je n’ai plus qu’à me laisser faire, j’essaie de retarder mon plaisir en employant un vieux truc idiot : je pense qu’un vilain serpent est en train de m’avaler la bite.

Gundula s’est approchée de Tallulah et lui fait comprendre que ce serait sympa si elle partageait la bite qu’elle est ne train de sucer., mais cette dernière lui fait comprendre par geste qu’il va lui falloir attendre un peu.

Dépitée, la petite infirmière, passe derrière moi et m’introduit un doigt dans le cul ! Il ne manquait plus que ça ! Non pas que je n’aime pas ça, bien au contraire, mais moi qui voulait retarder le moment de ma jouissance, voilà une pratique qui devrait au contraire précipiter les choses.

Ça monte, ça monte, je ne peux plus me retenir, je lâche tout la bouche de la blackette, qui se redresse, me nargue avec un air de défi, elle ouvre la bouche me montrant le sperme qu’elle n’a pas avalé et se le fait dégouliner sur le menton, puis en recueille un peu qu’elle s’étale vicieusement sur les tétons !

Gundula et moi la regardons subjugué par l’érotisme que dégage cette diablesse..

Elle fait signe à l’infirmière de s’approcher, celle-ci le fait sans comprendre, l’instant d’après les deux femmes de roulaient une galoche parfumé au sperme.

Je crois alors ce coup de folie terminé, mais tandis que je m’essuie le zizi, assis sur mon tabouret, Tallulah a proprement déculotté Gundula, laquelle est maintenant couchée sur la bannette, en train de se faire lécher l’abricot.

Joli spectacle, j’ai toujours apprécié le tableau charmant de deux belles femmes qui font l’amour. Et le fait que la scène se joue en black and white y ajoute un piment tout à fait appréciable.

Du coup je me tripote la zigounette, et je mets tout nu. J’adore être nu ! Et si les conditions le permettent peut-être pourrais-je faire remonter mon étendard d’ici une dizaine de minutes.

Autant Tallulah a été rapide avec moi, autant prend-elle son temps avec Gundula. Après lui voir léché la chatte pour bien affirmer ses intentions, elle lui a fait retirer son haut afin de s’occuper de ses seins. L’autre se pâme. Quand je pense que dans je l’ai connu sur Vargala elle me racontait qu’elle n’avait eu que très peu d’aventures féminines. Mademoiselle s’est bien rattrapée depuis !

Après cette petite mise ne bouche, les deux diablesses se retrouvent quasiment spontanément tête-bêche ou en soixante-neuf comme aiment à le dire les mathématiciens pervers.

Ça se gamahuche, ça se fout les doigts dans le trou du cul et ce n’est guère silencieux. Elle finissent par jouir en gueulant comme des louves en chaleur.

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Et voilà que l’on frappe à la porte.

– C’est qui ?
– Nerren ? Tout va bien ?
– Tout va très bien ! A tout à l’heure !

Un peu casse-couilles celui-ci !

Gundula parait épuisée, Moi, je rebande pas trop mal. Quant à Tallulah complètement infatigable, la voilà qui se dirige vers moi, et sans crier gare se met à me pincer les tétons, du coup ma bite ne tarde pas à devenir bien dure.

Et que croyez-vous qu’elle fit ensuite, jaugeant ma vigueur à son gout, elle vint s’empaler dessus par son petit trou avant d’entamer une chevauchée à rendre jalouses les Walkyries

Evidemment, ayant joui auparavant, je fus cette fois un peu plus long à venir, mais le plaisir n’en fut que plus intense. Et en ce qui la concerne, l’humidité de ses cuisses démontrait bien qu’elle en simulait pas.

– Mais qu’est-ce que tu fais ? Lui demandais-je soudain en voyant cette humidité se transformer en ruissellement.
– Euh, je pisse, je n’ai pas pu me retenir, excusez-moi, ce sont des choses qui arrivent !
– Ne t’excuse pas, j’adore ce genre de chose ! Répondis-je en approchant ma langue de ces cuisses humides.

Un régal !

Mais l’endurance à ses limites et c’est à moitié groggy qu’elle se rhabilla.

à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:21

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 12 – Elvira par Nicolas Solovionni
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Le récit d’Elvira

Quand le vaisseau a quitté sa base, il y avait à son bord, trois scientifiques dont Calloch, et un groupe de militaires, l’équipage était composé de mercenaires. Le vaisseau était programmé pour arriver ici, j’ignore qui leur avait fourni le tuyau mais on s’en fout.

Le vaisseau a fait une escale technique sur Glusvura. Moi et mes camarades, on y présentait un spectacle itinérant, on ignorait la destination de ce vaisseau. Quand j’ai demandé au capitaine s’il connaissait un moyen d’atteindre Pushvar où nous souhaitions poursuivre notre tournée, il nous a répondu que ça tombait bien, puisque son vaisseau y ferait escale et qu’en conséquence, il pouvait nous prendre comme passagers.

Il s’est ensuite passé quelque chose de bizarre, le capitaine nous a raconté un truc du genre qu’il n’était pas habilité à prendre des passagers et que par précaution, il nous ferait pénétrer dans le vaisseau en l’absence des militaires et que nous resterions à fond de cale jusqu’au décollage. Evidemment on a tiqué, le type nous a alors assuré qu’on ne fouillerait pas nos bagages et que si on avait des armes, il s’en fichait. Ça nous a rassuré, on a accepté et nous sommes parties.

Quelques jours après le départ, on nous a fait quitter la cale pour nous installer dans des cabines, on était un peu serrées, deux ou trois par cabines mais quelle importance ? Et là on nous a expliqué qu’il venait d’avoir une bagarre à bord et qu’il y avait eu des morts.

Ce n’est que bien plus tard que nous avons compris ce qui s’était passé, la bagarre était en fait une mutinerie, presque tous les militaires ont été tué dont le chef de mission, l’intention cachée du capitaine était de nous vendre comme esclaves sexuels dans un bordel exotique.

Ce qu’ignorait le capitaine, c’est que la navigation avait été bridée, le vaisseau ne pouvait pas aller ailleurs que vers sa destination initiale.

Ça l’a bien énervé, mais il ne pouvait rien faire. Une fois le vaisseau posé ici, il s’est déroulé une seconde mutinerie, dirigé par Calloch. C’est lui qui nous a averti des intentions du capitaine à notre égard. Quand il nous a fait part de son projet de mutinerie et qu’il nous a proposé d’en être, nous avons accepté. Calloch entraina avec lui ses collègues, deux membres de l’équipage, deux rescapés du groupe de militaires et toutes les filles. Autant dire que les autres n’ont pas fait longtemps le poids.

Il n’y a pas eu de sang, Le capitaine et ses sbires se sont rendus, nous avons mis tous ces braves gens à fond de cale et on est descendu sur la planète. J’ignore comment on a pu arriver directement sur le site des précurseurs. Mais toujours est-il qu’on était tous subjugués par ce machin, maintenant à force de le voir, ça ne me fait plus rien !

Nous sommes restés très longtemps dans la grande salle du rez-de-chaussée, puis nous sommes montés aux étages, bref on a joué les touristes

Et soudain on a entendu du bruit, le vaisseau avait allumé ses moteurs, les types au fond de la cale avaient donc réussi à se libérer. Comment ? On ne le saura jamais. Que pouvions-nous faire ? On est ressorti du bâtiment rouge, on a vu le vaisseau décoller… puis exploser.

Nous étions donc naufragés sur une planète dont nous ne connaissions rien, nous n’avions descendu aucun matériel, on s’est d’abord dit que nous allions tous mourir. Mais c’est Calloch qui a réussi à nous organiser, ce type s’est avéré être le roi des salopards, mais on ne peut pas lui nier son charisme et ses talents d’organisateur.

On s’est dirigé vers les grottes au pied de la montagne là-bas, elles constituant un abri bien plus confortable que la bâtisse rouge où passe tous les courants d’air On a trouvé une source d’eau potable, pour la bouffe, les crabes ne sont pas mauvais, et les algues sont comestibles, il y a aussi des poissons légèrement amphibies dont un gros machin assez placide qu’on peut assommer facilement, la chair est dégueulasse mais sa peau est épaisse et ça nous a servi pour confectionner des couvertures et des capes… Bref on s’est organisé.

Restait le sexe ! Nous étions douze nanas et sept bonhommes et parmi les sept, les deux scientifiques qui accompagnaient Calloch étaient aussi sexy qu’une tranche de mortadelle.

Rapidement des couples se sont formés, il y avait déjà eu des petits flirts sans conséquences à bord du vaisseau, mais là c’était sérieux, on était naufragés pour un bout de temps, peut-être définitivement.

J’avais jeté mon dévolu sur Razoff, l’un des deux militaires, non pas qu’il me plaisait mais son côté protecteur me rassurait. Il s’est formé six couples, pas sept parce que Hayron l’architecte n’aimait pas les femmes. Ça a fonctionné assez bien les premières semaines, puis vint le temps des jalousies des tromperies, des rivalités, une jour l’un des mercenaires a carrément poignardé sa compagne et le militaire avec qui elle avait couché. On a maitrisé le type, on ne savait pas quoi en faire. Calloch nous a alors fait un discours.

– On ne peut pas laisser la violence nous envahir, ce genre de comportement doit être puni sévèrement afin qu’il ne se renouvelle jamais.

Il s’est approché du mec et il l’a carrément égorgé !

On était glacé d’effroi, même si le gars n’avait eu que ce qu’il méritait. Mais l’ascendance latente qu’avait Calloch sur le groupe s’en trouva renforcée.

Le soir à la veillée, il nous faisait des grands discours, et nous comme des connes on gobait ce qu’il racontait, faut dire qu’il avait un charisme fou.

Il nous a expliqué que la jalousie était une tare, et que le sentiment d’appartenance d’une femme envers un homme et vice-versa devait être dépassé, qu’il fallait laisser aller nos pulsions sexuelles sans que cela provoque des jalousies. En fait il prônait l’amour libre. Nous on était pas contre, mais il avait oublié une chose dans sa belle théorie, c’est que l’amour libre c’est aussi la possibilité de dire non !

Et quand Calloch m’a demandé de partager sa couche, je n’ai pas osé refuser, pourtant, je n’en avais nulle envie.

Au fil des jours, l’amour libre s’est quasiment transformé en esclavage sexuel, quand une fille refusait un rapport elle se faisait corriger par Talmar, le seul mercenaire survivant, une espèce de brute gigantesque.

On prenait notre mal en patience, en se demandant comment sortir de cette situation, mais paradoxalement certaines filles semblaient s’en accommoder.

Calloch devenait de plus en plus étrange, il se mit en tête de dresser les crabes… et le pire c’est que ça fonctionnait, en fait ils vivaient en troupeaux avec un chef de meute dominant, on pouvait communiquer avec lui avec de simples gestes de la main en indiquant une direction. C’était fascinant.

Il faisait aussi des expériences d’hypnose avec les filles, un jour il a obligé Valencia qui avait soi-disant fait une connerie, à marcher au milieu d’une colonie de crabes. On a vraiment cru qu’elle allait se faire dévorer, mais quand ils ont commencé à lui pincer les mollets, ils les a fait se déplacer. N’empêche qu’à partir de ce jour-là on évitait de croiser son regard de peur qu’il nous envoute et nous demande faire des trucs dangereux.

Son autre lubie c’était les précurseurs, il en avait pratiquement fait une religion dont il était le seul pratiquant. Il s’en allait parfois au Temple de la Paix, c’est ainsi qu’il appelait le machin rouge et il psalmodiait tout seul ou invectivait les étoiles, bref il devenait complètement fou.

Un jour Kinsky le géologue et Hayron l’architecte ont disparu. Personne n’a organisé de recherches.

– Qu’ils aillent au diable ! A simplement commenté Calloch.

On n’a jamais eu de nouvelles d’eux. Le rapport hommes/femmes devenait trois contre onze. On aurait pu en profiter, mais on ne l’a pas fait.

Et un jour un vaisseau s’est posé. Tout de suite ça été l’effervescence dans notre petit groupe.

– On va aller les rencontrer, ils vont nous rapatrier ! Déclara alors Razoff en suscitant l’enthousiasme.
– Pas question ! Répondit alors doctement Calloch, nous sommes là pour veiller à la sécurité du Temple de la Paix et nous ne faillirons pas à notre mission.

Ça a été un tollé, même Talmar s’est opposé à Calloch. J’ai cru, j’ai même espéré qu’il allait se faire lyncher, mais c’était sans compter sur le charisme du bonhomme qui a su rependre (provisoirement) la situation en main.

– D’accord, je m’incline, je vais aller discuter avec le capitaine de ce vaisseau et lui demander de nous faire quitter ce lieu.
– On y va tous ensemble ! Propose Talmar.
– Non, on ne sait jamais, ces gens sont peut-être des pirates, il faudra peut-être que je les manipule, mais ça je saurais faire.

Et puis il nous a fait lanterner, le premier jour, il nous a expliqué qu’il avait pris contact avec le vaisseau pour jauger de la situation, que le capitaine ne lui inspirait pas confiance mais que par contre le second… et qu’avec un peu de manipulation il pourrait régler tout ça.

Il mentait avec une telle assurance que personne ne pensait du moins au début à mettre sa parole en doute, il nous a ensuite raconté que sa manipulation prenait forme mais qu’il fallait attendre, puis la fois suivante il nous a demandé de nous préparer et qu’on embarquerait au dernier moment.

Sauf que le vaisseau est reparti sans nous attendre. Talmar est entré dans une colère folle et cette fois tout le talent de Calloch n’a rien pu faire.

– Ils vont revenir ! Ils m’ont juré qu’ils allaient revenir…
– Menteur !

Les deux hommes se sont empoignés, Calloch n’a pu faire le poids, il s’est retrouvé projeté au sol, il a buté contre une grosse pierre qui lui a fracassé le crâne.

– Et maintenant c’est moi le chef ! A conclu Talmar en levant les bras au ciel comme au théâtre.

Pas pour longtemps, Tallulah qui avait un vieux contentieux avec lui, l’a assommé puis étranglé pendant son sommeil. Personne ne s’y attendait, mais on l’a embrassé chaleureusement. Il ne restait que Razoff comme homme. Il aurait pu en profiter, il était plus con que méchant, mais il a préféré s’enfuir, on ne l’a jamais revu.

Les dernières paroles de Calloch raisonnaient dans nos têtes comme un espoir, personne n’y croyait vraiment mais on s’y raccrochait : « Ils allaient revenir ! »

Et maintenant vous êtes là !

Fin du récit d’Elvira.

Le récit est cohérent, la fille semble savoir ce qu’elle veut, je la trouve de plus en plus jolie, faut dire qu’elle a un sourire désarmant.

– Alors, vous nous emmenez ? Demande-t-elle.
– Vous êtes onze, c’est ça !
– C’est bien, vous avez suivi !
– Je me sens un peu obligé, il existe un code d’honneur qui demande aux capitaines de recueillir les naufragés…
– Je ne vous le fait pas dire…
– Etes-vous conscientes que vous prenez un risque ? Vous ne nous connaissez pas, après tout, nous sommes peut-être des dangereux trafiquants qui n’hésiterons pas à vous vendre à un propriétaire de bordel.
– Vous croyez vraiment qu’on y a pas pensé ? D’une part ce risque nous le prenons en toute connaissance de cause, Et puis confidence pour confidence, il est quand même plus facile de s’évader d’un bordel que d’une planète où personne ne vient.
– Bon c’est d’accord, mais on venait aussi ici pour essayer de faire du commerce…
– Du commerce ? Vous voulez cueillir des crabes ? Ils sont mangeables, mais ils n’ont rien de terrible, aucun restaurateur ne voudra les servir à table ! Rigole-t-elle.

Elle est trop jolie quand elle rit !

– Non, je ne pensais pas à ça ! Je me disais que les précurseurs auraient pu laisser des trucs…
– J’avais compris, alors oui, effectivement il y a des choses, c’était stocké au deuxième étage du machin rouge. Calloch nous les a fait transporter dans sa grotte, j’ignore pourquoi ? Je suppose que vous voudriez voir !
– Bien sûr que l’on veut voir !
– Je vais vous accompagner, mais est-ce que je peux dire à mes collègues de venir s’installer ?
– Oui, mais faut qu’on s’organise un peu, on va être serré. Dilos et Nadget, vous essayez de coordonner tout ça…
– O.K. Reprend Elvira, je propose que Tallulah reste ici pour vous aider à vous organiser, nous ne serons pas exigeantes, c’est promis ! Valencia et moi, on accompagne le capitaine à la grotte. Et on ramènera les autres filles. Euh, on a rien pour transporter ce que vous allez trouver… je veux dire : si vous voulez embarquez tout ça, ça va être encombrant.
– Nerren et Dyane, prenez des sacs et venez avec nous….
– Et moi je fais quoi ? Demande ingénument Gundula.
– Tu gardes le vaisseau. Si Levkovich sonne, surtout tu ne réponds pas…
– Et Hofjom ?
– Dis-lui de patienter, on s’occupera de lui en revenant.

Les abris des naufragés sont situés dans des grottes au pied de la montagne, à environ 1,5 kilomètre de l’endroit où nous nous sommes posés.

Elvira et Valencia nous précède en roulant du popotin. Elles m’excitent ces nanas, elles m’excitent, faut dire que je m’excite facilement, (normal dans un récit érotique, non ?) Elles sont vraiment canons, je me demande quel genre de spectacle elles donnaient, il faudra que je leur demande.

– Arrête de bander, tu vas avoir une irritation ! Me vanne Dyane.

Il y a plusieurs grottes en enfilade, Les filles nous conduisent vers l’une d’elle.

– L’antre de Calloch ! Nous précise Elvira.

On entre là-dedans, la caverne fait un coude et c’est là que dormait le bonhomme sur une paillasse de peau de poisson retournée, nous explique-t-on.

– Voilà, c’est ça !

Oups !

Elvira nous montre des espèces de boitiers empilés couleur gris souris, et de la taille d’une boite de parfum . J’en prends un au hasard, c’est lisse, plutôt léger, sans aucune aspérité, ni indication et c’est apparemment complétement hermétique.

– C’est quoi ? Calloch vous en a parlé ?
– Non, jamais .

Nerren s’amuse à les compter.

– 15 piles de 16 ! La seizième pile n’en compte que 15; ce qui nous fait 255.
– Bizarre, pourquoi les avoir empilés par 16 ?
– Ils étaient comme ça quand Calloch les a découvert.
– Où ça ?
– Au deuxième étage de la bâtisse rouge, dans un coin tout au fond.
– Et ils étaient déjà empilés ?
– Oui Calloch les a découvert dans cet état avec les deux autres savants.
– Comment être sûrs ?
– Pourquoi ? C’est important ? Demande Elvira.
– Peut-être !.
– C’est Kinsky, le biologiste qui m’a raconté les circonstances de la découverte, un soir où je lui avait fait un câlin. Il ne comprenait pas pourquoi ils étaient empilés.

Moi non plus, je ne comprends pas, des siècles se sont écoulés depuis l’abandon de la bâtisse par les précurseurs, pendant tout ce temps tout ce qui était biodégradable s’est désagrégé, les canalisations, les escaliers, mais aussi le mobilier, si les boitiers étaient sur une étagère, c’est au sol et en vrac qu’on aurait dû les retrouver !

Donc deux hypothèses, ou bien les précurseurs ont quitté les lieux en laissant leur machins volontairement par terre bien empilés, ce qui me paraît farfelu, ou alors quelqu’un est passé par là et les a empilés, ce qui me paraît tout aussi étrange !

Ces machins doivent s’ouvrir, reste à savoir comment. Sur Orza nous avons eu un mal de chien à comprendre comment fonctionnait l’une de leur machine et n’avions trouvé comment que par hasard (voir les labyrinthes d’Orza)

– Peut-être que Calloch a percé leur mystère ? Peut-être qu’il a laissé des notes ?

On fouille, et la chose est très rapide puisqu’il n’y a pratiquement rien dans la grotte. Et en soulevant sa paillasse nous avons trouvé le 256ème boitier !

– Il devait dormir avec, il devait s’en servir comme doudou ! Plaisante Dyane.
– Il avait une autre cachette, Calloch ? Demandais-je.
– Pas que je sache, il n’y a que sept grottes, les filles en occupaient trois, les autres étaient pour les mecs… Et puis si Calloch avait une cachette, il y aurait planqué les boitiers…

Logique !

– Quand même 256 boitiers, ça fait 16 fois 16 ! Nous explique Nerren.
– Et alors ?
– Ça veut dire que les précurseurs calculaient en hexadécimal !
– Et ça nous avance à quoi ?
– Je sais pas !
– Après les avoir découvert, il a fait quoi ?
– Il nous a demandé de les transporter dans sa grotte en respectant l’ordre des piles.
– Et à part les boitiers, il n’y avait rien d’autre ?
– Rien du tout, à moins que quelqu’un ait piqué quelque chose en douce, mais ce serait où ? On a visité les grottes des hommes, il n’y a rien. Répond Valencia dont en entend la douce voix pour la première fois
– Sauf si ceux qui ont disparu dans la nature l’ont emporté avec eux ! Intervient Nerren

Une idée à creuser, peut-être…

– Vous savez ce que je crois ? Ce doit être des enregistrements, déclarais-je. Si ça se trouve il y a toute l’histoire des précurseurs là-dedans !
– Mais comme on a rien pour les lire… Se désole Dyane.
– On trouvera peut-être… Bon on va embarquer tout ça…
– Moi je ne ferais pas ça ! Intervient Nerren à la surprise générale.
– Plait-il ?
– On ne sait pas ce que c’est, imagine que ces machins soient des bombes et qu’ils soient programmées pour se déclencher par exemple suite à un léger changement de pression ou de gravité…
– N’importe quoi ?
– Qu’est-ce que tu en sais, tu es prêt à prendre ce risque ?

Mais c’est qu’il me foutrais la trouille, ce con !

J’interroge Dyane du regard…

– Il a peut-être raison, on ne sait pas ce que c’est…Dit-elle
– Ça vaut une fortune, ces trucs…
– S’ils nous pètent dans la gueule ça ne vaudra plus grand-chose… Rétorque-t-elle.

C’est ce qui s’appelle la douche froide ! Après avoir eu le cœur rempli d’enthousiasme face à une découverte extraordinaire, je dois me rendre à l’évidence, mes collègues ont sans doute raison. On ne sait pas ce que sont ces boitiers, et ils peuvent être potentiellement dangereux. Me voici dépité !

– Et si on se contentait de vendre le renseignement à l’armée ! Suggérais-je néanmoins.
– Non, écoute, Ajas ! Me dit alors Dyane ! On a fait fortune après notre balade sur Orza, on est venu avec toi parce que l’aventure était grisante, mais pas pour le fric, on n’en a plus besoin. En plus ça ne me plait pas de négocier avec l’armée, ils sont capables de nous placer sous embargo, et tu sais ce que c’est parfois leurs embargos ?
– Certes ! Concédais-je
– De plus, encore une fois on ne sait pas ce que sont ses trucs. Rien ne dit qu’il ne s’agit pas d’armes de destructions massives. On ne va quand même pas en faire cadeau aux militaires.
– O.K. On va rentrer et en parler aux autres.

On a récupéré les huit filles restantes en on est revenu au vaisseau. Spectacle étrange que ces jolies filles en haillons nous suivant à la queue-leu-leu. J’ai l’impression qu’elles ne réalisent pas trop la chance qui leur tombe dessus.

Gundula nous accueille toute contente de nous expliquer ce qu’elle a fait en compagnie de Dilos et de Nadget.

– On a préparé quatre cabines, elles seront serrées, mais ça le fera, on pourra se réorganiser si la cabine de Levkovich se libère…
– Ah, j’ai failli l’oublier celui-là !
– On a préparé un buffet pour qu’elle puisse bouffer et boire un coup. On va distribuer des tee-shirts et on a découpé du drap pour leur faire des jupettes.
– Super !

Je suis comme on dit seul maître à bord, mais il me semble correct d »informer Dilos et Nadget de ce que nous avons décidé dans la grotte.

– On ne va pas s’éterniser ici, je propose que demain on fasse quelques visites successives au bâtiment rouge, ce serait quand même dommage de rater ça, moi je voudrais bien faire un petit film…

Evidemment tout le monde est d’accord, mais Dilos nous fait une remarque intéressante.

– Si ces machins sont des enregistrements, le lecteur est peut-être quelque part. Peut-être que les trois mecs disparus ont vu quelque chose ?
– Ils doivent être morts, sinon en toute logique, ils auraient dû nous contacter.
– On peut quand même essayer de les localiser, ils ont dû se trouver des abris, c’est là qu’il faut chercher.
– Et on fait comment ?
– Avec le détecteur de métaux, ces mecs ont sans doute gardé sur eux des bijoux, de l’or, du platine ou des métaux rares pour l’électronique de leur montre….
– O. K. on s’occupera de ça demain, et on fera du tourisme après ! Et Levkovich, il en est où ?
– Il est vivant et calme !
– Bon, il va falloir s’en occuper, mais pour l’instant je vais m’entretenir un peu avec cette Elvira,

J’ignore où elle est passée, j’ouvre les cabines qu’on a attribué aux filles, je la trouve et lui demande de venir dans ma cabine.

Je prends prétexte pour ouvrir la conversation de notre projet de retrouver les corps des disparus.

– Pour se planquer, la montagne c’est l’idéal sauf que c’est complètement aride et qu’il n’y a rien à bouffer, si on veut survivre c’est au bord de l’eau qu’il faut aller, là au moins il y a des crabes, par contre pour s’abriter, je ne sais pas trop ce qu’il y a. Nous n’avons pas fait beaucoup de balades depuis que nous sommes ici.
– Et vous occupiez comment vos journées ?
– On était les esclaves de ces messieurs, rien que le fait de décortiquer les crabes, ça prend un temps fou…Sinon on a inventé des jeux, c’est fou ce qu’on peut faire avec des bouts de carapaces de crabes.
– Et le sexe ?
– Je vous en ai déjà parlé, je n’ai pas trop envie d’y revenir.

C’est mal barré !

Je la regarde, elle est attifée d’un tee-shirt jaune, marqué « Cabaret Boum-boum ». C’est débile je ne sais pas où Dyane a dégoté ça, toujours est-il qu’il est un peu serré et que ça lui moule joliment les seins.

– Vous êtes en quelque sorte la leader du groupe ?
– Je n’y suis pour rien, c’est de la dynamique de groupe, mais ça ne marche pas avec tout le monde, un groupe de onze nanas toutes solidaires, ça n’existe que dans les romans pour la jeunesse. J’ai une rivale, quelle peste, celle-ci, mais quand il fallut prendre certaines décisions elle a toujours suivi.

Bon on ne va pas tourner en rond toute la journée, autant y aller carrément

– Elvira, j’ai une proposition à vous faire, si vous me dires non, je ne serais absolument pas fâché…
– J’ai compris, tu veux coucher avec moi !
– Disons que j’aimerais bien, mais…
– Ça tombe bien, je ne suis pas contre. Mais j’y met une condition.
– Oui ?
– C’est moi qui mène la barque !

En voilà une suggestion qu’elle est étrange ! Mais ça ne me dérange pas plus que ça, j’adore que l’on s’occupe de moi !

– Eh bien je suis à ta disposition !
– Alors mets-toi à poil ! Et allonge toi sur la bannette.

Je m’exécute, mais je m’étonne auprès d’Elvira qu’elle n’en fasse pas de même.

– Ah, les hommes, tous les mêmes ! C’est mes nichons que tu veux voir ?
– J’aimerais bien, en effet !
– Et quand tu les auras vu, tu vas faire quoi ?
– Je ferais ce que tu m’autorises, puisque c’est toi qui « mène la barque ».
– C’est bien, mais tu peux me dire ce que tu aimerais faire.
– Les caresser, les embrasser…
– Y compris le tétons ?
– Tant qu’à faire !
– Coquin !
– Sans doute !
– Branle toi un peu, c’est un peu mou, tout ça !
– Ça va grossir quand j’aurais vu tes nénés !
– Branle-toi quand même, j’ai bien voir un homme se branler la bite !

Elle me paraît bien compliquée la dame, mais comme je suis très joueur, je m’astique un petit peu afin de faire durcir le machin.

– T’as des gros tétons, dis donc ? M’apostrophe-t-elle.
– C’est à force de me les faire pincer !
– Parce que t’aimes bien qu’on te les pinces ?
– J’adore !
– Comme ça ?

Mais c’est qu’elle serre fort, la salope ! Je m’en fous j’adore ça ! Elle les tourne, les tire, on voit que madame à de la pratique. Et le résultat est spectaculaire, ma pine est maintenant raide comme un bout de bois.

– Ah, c’est mieux comme ça ! En voilà une jolie bibite, et même que j’ai envie d’y gouter.

Et joignant le geste à la parole, Elvira plonge sa bouche sur mon chibre et le suce avec une avidité gourmande. N’empêche que je n’ai toujours pas vu ses seins. Mais puisqu’elle me fait lanterner exprès, acceptons la chose, d’autant que lanterner en se faisant sucer n’est quand même pas la pire chose qui puisse m’arriver !

– Hum ! Il y a avait si longtemps que je n’avais pas sucé une nouvelle bite ! Dit-elle en se reculant.

Et la voilà qui me tripote les couilles. Pas trop mon truc, mais ça l’amuse. Sa main tente de passer sous mes fesses, je crois comprendre ses intentions et soulève mon bassin afin de lui rendre l’accès plus facile.

Et ce que je pressentais se réalisa, Elvira après avoir humecté son doigt de sa salive, me l’introduit d’un seul coup d’un seul, dans l’anus.

– C’est bon, hein ?
– Oui !
– T’aimes ça qu’on s’occupe de ton cul ?
– Oh, tu sais, j’aime beaucoup de choses.
– Ça ne répond pas à la question !
– Ben si !
– Tu t’es déjà fait mettre un gode dans le cul ?

Elle m’agace avec ses questions ! Du coup je décide de faire dans la provoc.

– Oui, un gode c’est bien, mais une vraie bite, c’est pas mal non plus !
– Sans blague, tu te fais enculer !
– Ça m’arrive !
– Et tu suce des bites aussi !
– J’adore !
– Mais t’es complètement pervers !
– Ça te choque ?
– Pas du tout ! Au moins, toi tu n’as pas honte de tes fantasmes.
– Hé !
– Du coup tu vas avoir droit à une petite récompense !

Enfin !

Putain qu’est-ce qu’il sont beaux ses seins, bien galbés et terminés par de jolis tétons épais et bruns. Par reflexe j’approche mes mains.

– Stop ! On demande à la dame !
– Me permettez-vous, chère dame ?
– Je vous en prie cher monsieur ! Ils sont pas mal, hein, après tout ce temps sur cette planète de merde ! Régime crabe et algues et pas mal de baffes dans la gueule ! Je ne m’en sors pas si mal !
– T’es une belle femme !
– Merci ! Vas-y pelote. Tu peux lécher mais sans t’énerver.

Il y a des choses qu’il ne faut pas me dire deux fois, je me régale de la douceur de sa peau et de la beauté de sa poitrine.

– Lève-toi, c’est moi qui vais m’allonger et tu vas me lécher l’abricot. Tu aimes lécher, j’espère ,
– J’adore.
– Sur cette putain de planète, les mecs ils ne léchaient pas, heureusement d’ailleurs, ça m’aurait fait chier d’avoir leurs sales langues dans ma chatte. Heureusement qu’on s’arrangeait entre filles. Depuis que je suis là, je suis devenue à moitié goudou.
– Et avant ?
– Avant c’était occasionnel, bon au boulot !

On y va ! Madame est toute trempée, et même que ça lui dégouline sur les cuisses. Tant mieux j’aime bien laper le jus de moule. Inutile de dire que je me régale de ces chairs délicates. Elvira réagit bien et ne tarde pas à pousser des petits cris de plaisirs.

– Le clito, le clito ! Me presse-t-elle.

Ma langue vient dessus, l’entoure, le titille et Madame part au quart de tour et braille comme un baleine. Je suis content de l’avoir fait jouir, on a sa petite fierté, non ?

Et de nouveau, elle me fait changer de position, me revoilà allongée sur la bannette. Elvira vient s’accroupir sur mon visage de telle façon que son anus soit pratiquement en contact avec ma bouche.

– Goûte à mon cul, lèche le bien !

J’adore faire ce genre de choses d’autant que sa rondelle à un petit goût divin.

– Continue, mouille le bien et après tu vas m’enculer.

Ce n’est pas un problème, j’inonde l’endroit tant que je peux.

– Ne bouge pas ! Me dit-elle en se reculant.

Je pense alors que le moment de la sodomie est arrivé. Eh bien non, pas encore.

– Il faut que je fasse une petite pause, j’ai trop envie de pipi. Et si je te pissais dessus ?
– Ce sera un plaisir.
– Sur ta bite ?
– Dans ma bouche ?
– Cochon !
– Oui !
– Alors ouvre bien ta bouche !
– Il faudrait une serviette, on va en mettre partout !
– Mais non !

Stoffer0310 CopieElle doit savoir ce qu’elle fait, elle met sa vulve en contact avec ma bouche ouvert et se lâche, j’avale une première goulée. Sa pisse est délicieuse. J’attends la deuxième giclée, qui ne viendra jamais, Elvira bluffait en me disant qu’elle avait une grosse envie… elle avait juste envie de s’amuser à me pisser dessus. Quelle belle coquine !

Elle s’empale alors doucement sur mon chibre brulant de désir, puis quand ma bite est entrée sans son cul jusqu’à la garde, elle entreprend une série de montées et de descentes relativement tranquilles, avant de s’énerver et d’augmenter considérablement la cadence.

– Je vais venir… La préviens-je
– Retiens toi un peu !

Elle désaccélére, afin de retarder nos orgasmes, mais ça va être dur, et elle en a conscience, alors elle reprend son rythme effréné. Je ne peux plus tenir, je lâche tout !

Elle s’en fout et continue à s’agiter sur ma bite qui devient douloureuse, une minute après , elle jouissait à son tour. Et après qu’elle m’eut nettoyé ma bite gluante de sperme avec sa jolie bouche, nous nous sommes embrassés tendrement.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:19

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 11 – Les trois grâces par Nicolas Solovionni
Solo

 

– Bon quand vous serez prêtes, vous pourrez aller visiter le bâtiment rouge à votre tour. Mais pour l’instant reposez-vous, il y a un brouillard pas possible dehors et le vent souffle à 80 km/h. Dis-je à l’attention de ces dames.
– Je pensais au toubib. Il peut aussi bien se suicider sans poison ! Me confie Nerren.
– Je sais bien, je préfèrerais qu’il reste en vie, on peut en avoir besoin, mais sinon ce ne sera pas une grosse perte.

Et tandis que les filles partent se doucher, et je vous assure qu’elles en avaient bien besoin, Nerren me fait comprendre en me montrant ostensiblement la bosse de sa braguette, qu’il aimerait que je lui rende la politesse.

Je lui extrais donc sa belle queue de sa cachette, elle est toute raide et une goutte de liquide pré-séminal perle déjà au sortir du méat.. J’ai tôt fait de la porter à ma bouche gourmande

– Bande de cochons ! Commente Dilos en s’éloignant.

Il dit ça sans véritable animosité, c’est un type plutôt respectueux et large d’esprit, mais simplement il n’est pas friand de ce genre de choses. Bien qu’en moment de grande excitation, je l’ai vu déroger (un tout petit peu) à son hétérosexualité.

On se désape, Nerren et moi, sommes l’un en face de l’autre, nos bites sont demi-molles. Nerren m’attrape les tétons, il les pince, les tiraille, les tournicote, j’adore ça et du coup ma queue redevient maintenant toute raide. Je lui rends évidement la pareille, c’est la moindre des choses et il continue à avoir le chibre dur comme un barreau de chaise.

D’un commun et tacite accord, nous nous installons sur la bannette en position de soixante-neuf. Je suis en dessous et je me mouille les fesses. Les nanas auraient pu au moins poser une serviette avant d’entreprendre leurs galipettes.

Sucer tout en étant sucé, en voilà une sensation qui ne manque pas d’être agréable, à ce point qu’on a l’impression de se sucer soi-même.

Bien sûr que je me régale, mais je ne vais le répéter à chaque fois que je suce une bite. Nerren se livre à quelques variations fort plaisantes comme me gober les testicules, ou s’en aller égarer son doigt du côté de mon anus afin d’y plonger dedans.

– Ah ! Oui ! Ton doigt ! Fais bouger ton doigt dans mon cul.

Au bout de quelques minutes, je lui fait part de mon intention de passer à autre chose. Il a compris, je me positionne en levrette, il vient derrière moi, il m’encule, c’est trop bon et pendant qu’il me pistonne avec fougue, je me branle comme un malade.

Dyane est la première à sortir de la douche. Elle est encore entièrement nue.

– Regarde-moi ces enculés ! Lui lance Dilos en nous montrant du doigt.
– Et alors ? Réponds la fille. Personne ne t’empêche d’en faire autant.
– Bof !

Dyane vient alors lui tripoter l’entrejambe.

– Dis-donc, on dirait que ça t’excite de les regarder ?
– Mais non !
– Alors pourquoi tu bandes ?
– Je ne bande pas !
– Vérifions ! Dit-elle en sortant le « bel oiseau » de son nid. Ben si tu bandes !
– C’est toi qui me fait bander !
– Menteur, tu bandais avant.

Et irrésistiblement attirée par cette jolie colonne de chair, elle opère une petite flexion des genoux pour se retrouver dans la position de la « bonne suceuse de bite »

Stoffer0311
Elle suce avec gloutonnerie rendant l’organe raide comme un piquet. Elle contemple satisfaite le résultat de sa bonne pipe, se redresse et prends son partenaire par la main et l’entraîne vers la bannette en face de la nôtre.

– Et maintenant tu m’encules ! Lui dit-elle en adoptant la position idoine

Dilos aurait sans doute préféré quelques préliminaires suivi d’une pénétration classique, mais il ne saurait refuser ce que lui demande sa petite préférée.

C’est vrai qu’il y a de quoi craquer devant le spectacle offerte par ma seconde de vaisseau : le cul cambré, les cuisses écartées et ce petit trou brun et plissé, véritable appel à la luxure !

Alors attiré comme par un aimant, Dilos vient poser ces lèvres sur ce charmant orifice, d’abord chastement (si toutefois on peut employer ces termes en de pareilles circonstances) puis en pointant sa langue en avant

L’endroit désormais bien lubrifié de salive est prêt à recevoir le chibre bandé de l’homme.

Alors Dilos encule Dyane d’un vigoureux coup de rein. Et tandis qu’il entame une série de va-et vient bestiaux, Nerren se retire de mon cul, la bite pleine de sperme. Je suis pour ma part, sur le point de me faire jouir avec la main. Ça y est j’explose à mon tout. C’est trop bon mais c’est un peu crevant tout ça.t

Gundula et Nadget sortent à leur tour de la douche.

– T’as vu cette salope de Dyane ! Dit Nadget à sa camarade, elle n’est jamais rassasiée.
– On est toutes des salopes ! Répond cette dernière avant de lui rouler une pelle.

Cinq minutes plus tard, satisfaits de nos galipettes, nous avons trinqué.

– On trinque à quoi ? Demandais-je
– Aux cochons ! Aux gentils cochons de l’espace !

Après tout, pourquoi pas ?

Le brouillard a persisté toute l’après-midi.. Au moment du diner nous avons porté à manger au toubib en usant des mêmes précautions qu’antérieurement. Il était toujours bien vivant.

Et le lendemain matin, l’étoile locale brillait de mille feux dans un ciel bleu d’azur.

– Bon, les filles vous allez y aller. Attention restez groupées, je veux dire il faut que chacune d’entre vous puisse constamment voir où sont les deux autres.
– Et on fait quoi ?
– Vous apportez deux gros projecteurs pour éclairer l’intérieur, et je crois qu’on doit avoir un souffleur pour virer la poussière, j’aimerais bien savoir s’il y a quelque chose en dessous.
– On est les femmes de ménage, alors ! Persifle Dyane.
– « Il n’est point de sot métier » disait Bergson
– C’était quoi son métier à Bergson
– Testeur de sex-toy !
– C’est malin ! Bon on va se préparer.

Et c’est à ce moment-là qu’une voix féminine surgit du micro extérieur.

– Y’a quelqu’un ?

Tout le monde se précipite sur l’écran de contrôle. Il y a là trois nanas habillées comme des souillons, mais malgré tout, propres sur elles, elles doivent avoir au maximum une trentaine d’années. Elle ne portent apparemment aucune arme et affichent des sourires béats. Celle qui semble la porte-parole du petit groupe est une brune avec un grand nez et les cheveux en cascade.

Putain, je ne pensais pas que la rencontre avec les gens d’ici aurait lieu de cette façon, je vais improviser…

– Oui, ici le capitaine Ajas Stoffer !
– Je m’appelle Elvira, et voici Tallulah et Valencia. Vous venez faire quoi ici ?

Tallulah est une jolie blackette, Valencia serait plutôt du genre « café au lait ». De belles femmes ! Vraiment !

– Je vais descendre ce sera mieux pour les présentations…
– J’espère que vous ne tenterez rien contre nous, nous avons des amies en couverture derrière ces rochers là-bas.
– Mais non, rassurez-vous !

« La confiance règne ! »

– Je vais descendre, il me faudrait une nana avec moi, une présence féminine, ça peut aider…
– J’arrive ! Me dit Dyane.
– Non pas toi, si ça se passait mal, il faudrait que tu reprennes le commandement du vaisseau. Nadget ? Gundula ?
– Mais je n’y connais rien ! Proteste cette dernière.
– Bon quand faut y aller, faut y aller ! Soupire Nadget, fataliste.

Je demande à Dilos de me passer le caillou. On revêt prestement nos tenues de sécurité et nous voilà devant « les trois grâces », version intersidérale. Je prends un air constipé, genre cornichon mystique, je joins mes mains, j’incline la tête, j’ai toutefois l’impression que mes singeries ne font que dérouter nos interlocutrices. Du coup je ne la sens plus très bien cette affaire. Tant pis, je suis lancé, je ne vais pas m’arrêter.

– Nous sonnes très honorés de vous rencontrer ! Commençais-je ! Nous avons rapporté la pierre que les mécréants ont subtilisé aux précurseurs. Nous allons vous la restituer.

J’extrais le caillou de ma poche et leur présente dans un geste se voulant solennel, genre, « tenez les filles je vous ai rapporté le Saint Graal » ! J’ai vraiment l’impression d’être un acteur minable jouant dans un film idiot.

– Mais qu’est-ce vous racontez ? Me répond Elvira.

Grand moment de solitude, je ne sais plus vraiment quoi dire ?

– La pierre, vous n’êtes pas au courant ? Balbutiais-je.
– Quelle pierre ?
– La pierre des… non, attendez on ne va pas y arriver. Vous êtes combien sur cette planète, je veux dire : il y a différents groupes ?
– Ben non, maintenant il n’y a plus que nous !
– Ah ! On m’avait parlé d’un certain « Maître Calloch »
– Il vous a été recommandé par un ami à vous ?
– Non, c’est plus compliqué que ça ! On a trouvé le journal de bord d’un capitaine de vaisseau et ce qu’il y avait d’écrit nous a intrigué, alors on est venu faire un tour. On peut le rencontrer ce « Maître Calloch » ?
– Oui, il est enterré un peu plus loin, au pied de collines, à moins que les crabes l’aient déterré et bouffé.
– Il lui est arrivé quelque chose ?

Question idiote, vous en conviendrez !

– Ça, on peut le dire !

Vu leur façon de s’exprimer, j’ai de plus en plus le sentiment que ces nanas sont tout à fait autre chose que des prêtresses membre d’une secte pro-précurseurs.

– Mais vous, votre rôle, ici ?
– Vous croyez que les naufragés ont un rôle vous ? On nous en avait attribué un, mais on s’en est dégagé.

Et elles se marrent.

– Et en venant nous voir, vous vouliez quoi ?
– Vous demander de nous rapatriez.!
– Ah ! Oui, pourquoi pas…

De plus en plus bizarre…

– Evidemment on n’a rien pour payer le voyage.
– Vous êtes combien ?
– Ça serait sympa si vous nous faisiez rentrer, il y a une éternité que je n’ai pas bu un bon pinard.
– Oui c’est possible, mais il faut que je vous fasse passer dans le sas de décontamination…
– C’est pas un problème !

On installe ces dames dans le mess, on leur sert à boire. Elles sont jolies même si elles paraissent fatiguées, elles sont habillées avec des trucs en peau de je ne sais quoi reliés entre eux par des pinces de crabes. Une mode locale ?

– Si vous voulez manger un bon truc, c’est possible aussi !
– Vous avez du chocolat ?

Plus surréaliste, tu meurs !

– Bon reprend Elvira, en craquant son morceau de chocolat, la version de votre venue ici, elle est exacte ? Vous n’allez pas nous cacher des trucs ?
– Je vous répète, nous avons trouvé un journal de bord qui parle des ruines des précurseurs, on s’est dit que ce devrait être intéressant…
– Intéressant pourquoi ?
– Il y a peut-être des objets qui ont appartenu aux précurseurs, c’est pour ça qu’on voulait rencontrer Calloch… En échange on lui rapportait un caillou qu’un mec avait prélevé dans le chambranle de la porte, il avait l’air d’y tenir.
– Bien, on va vous résumer notre histoire, ensuite vous me direz ce que vous pouvez faire.
– On vous écoute.
– Mais avant je vais dire à nos copines de rentrer, ce n’est pas la peine qu’elles restent planquées, on prend peut-être un risque mais tant pis. On peut se servir de votre hautparleur ?

Après cette petite formalité, nous avons écouté notre interlocutrice :

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:16

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 10 – La pierre des précurseurs par Nicolas Solovionni
Solo

 

Le récit du docteur Levkovich

Etant étudiant en médecine sur la planète Hakura, j’étais passionné par tout ce qu’on écrivait à propos des précurseurs et du seul vestige difficilement retrouvé à l’époque, la fameuse Colonne de Kékolo (voir Vargala Station 3 – La Maison Parme du même auteur) qui n’avait jamais révélé son secret.

Après avoir assisté à une conférence passionnante sur le sujet, j’adhérai à un fan-club où je rencontrais d’autres passionnés, certains étaient limites illuminés, mais l’un d’eux possédait un charisme extraordinaire, un dénommé Laburo avec lequel je me liais d’amitié avant que nos vies professionnelles ne nous séparent.

On me proposa plusieurs postes après l’obtention de mon diplôme, mais j’étais ambitieux et je voulais ma propre clinique. Un concours de circonstances me fit racheter pour une bouché de pain une clinique sur Vargala-Station. L’établissement était pourri mais le hasard m’a fait soigner et opérer l’un des caïds locaux sévèrement blessé au cours d’une rixe. Il m’a remercié généreusement en me permettant d’équiper la clinique et d’en faire un lieu digne de ce nom.

L’ambiance de la planète me plaisait bien, des voyous, des jolies filles, bref tout allait bien…

Et voilà qu’un jour, dans un club de strip-tease je tombe nez à nez avec Laburo.

– Toi ici ! L’espace est vraiment petit !
– J’allais dire la même chose !
– Et qu’est-ce qui t’amène ici ?
– Le boulot ! Je suis représentant en alcool de luxe, alors je vais de planète en planète, ce n’est pas la demande qui manque…

On papote, on s’échange des anecdotes et puis :

– Tu t’intéresses toujours au précurseurs ?
– Ça m’intéresse toujours, mais j’ai un peu lâché l’affaire, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent ici…
– Tu veux que je te raconte des truc inédits ?
– Volontiers !

On a laissé tomber le club au grand désespoir des filles qui nous aurait volontiers gratifié d’un lap-dance érotique et plus si affinités. Pas bien grave, je pourrais toujours revenir demain… Et nous avons été chez moi.

– J’ai deux informations qui devraient t’intéresser ! Commença Laburo, la première c’est que l’armée a découvert plusieurs sites avec des vestiges des précurseurs…
– On s’en doutait un peu…
– Oui, les planètes en question sont placées sous embargo par l’armée… je passe… j’en arrive à la seconde info : L’armée continue de prospecter à droite et à gauche pour trouver des sites…
– Ce n’est pas un scoop, ça !
– Le scoop c’est le protocole. La prospection est entièrement sous-traitée à partir d’une dizaine de planètes portuaires dont Vargala-Station. Voilà comment ça se passe, ce sont des équipes de dix personnes, trois sont des scientifiques, un architecte, un géologue et, un biologiste. Ils ne font rien, ils attendent, ils ont des couvertures et glandent à l’Hôtel central. Et puis il y a sept membres de l’armée dont un chef de mission, qui travaillent également sous couverture, joueurs professionnels, serveurs, putes… En fait ces personnes sont à l’affut de tout renseignement sur les précurseurs, ils s’informent notamment à chaque atterrissage d’un vaisseau….
– Et ça marche ?
– Je n’en sais rien, je ne suis que de passage ici, mais je t’expliquerais mon rôle après. Toujours est-il que s’ils détectent quelque chose, il ne leur reste plus qu’à payer grassement un capitaine, à ce moment-là toute l’équipe embarque, les militaires étant là pour protéger les scientifiques.
– Et donc ton rôle ?
– Les repérer ! C’est assez facile, j’ai de quoi pirater les spacephones de presque tout le monde, je cible ensuite les locataires des hôtels de luxe, enfin bref : j’ai les trombines des trois scientifiques, les militaires ce n’est pas indispensable. Le souci, c’est que j’ai d’autres planètes à visiter… Alors justement je cherchais quelqu’un, on m’avait donné un nom mais le type n’a plus l’air d’être là… Ça t’intéresserait ?
– Mais attends, tu fais ça à quel titre ?
– Je ne peux pas tout te dire, mais disons que je fais partie d’une organisation qui défend les intérêts des précurseurs !
– Les intérêts des précurseurs ?
– Leur civilisation n’est pas morte, elle est loin, ils ont eu de gros problèmes à résoudre ce qui les a obligés à se replier sur leur planète d’origine, mais ils sont présents dans certains de leurs avant-postes. Personne ne les a vu, mais ils ont envoyé des messages hallucinatoires aux militaires en mission sur les sites. Evidemment tout cela est sous censure militaire, mais il y a eu des fuites. Les précurseurs sont pacifiques et altruistes, il peuvent nous aider à sauver la Terre avec leur technologie très en avance, par forcément tout de suite, peut-être dans 10 ans ; dans 20 ans, mais il viendront. Sauf que…
– Sauf que quoi ?
– Ils n’admettent pas que les terriens interférent dans leur projet, nous ne sommes pas les bienvenus sur les sites où ils ont laissé des vestiges. Et ça peut se comprendre, imagine des mecs sans scrupules tombant sur des armes de destruction massive… Donc on leur rend service en empêchant des explorateurs débiles d’aller profaner leur site.
– Putain, c’est passionnant ce que tu me racontes !
– J’ai le pouvoir de te coopter à notre association, je devrais dire au noyau central de notre organisation, ça te tente ?
– Pourquoi pas, mais mon rôle ?
– Je te file le logiciel pour pirater les spacephones des trois connards, quand tu t’apercevras qu’il y a des préparatifs de départ dans l’air, tu t’arrangeras pour glisser dans leur bagage une mini bombe que je vais te donner.
– Ça va faire exploser le vaisseau ?
– Oui !
– Tu veux vraiment me faire tuer des innocents ?
– Dans ce cas, on en parle plus !
– Je n’ai pas dit que je ne ferais pas, mais ça me pose un problème moral.
– On ne fait pas d’omelette sans…
– Je sais, mais bon si c’est pour la bonne cause… Mais dis-moi je serais récompensé comment ?
– Une visite sur un site des précurseurs, ça te dirait !
– Bien sûr !
– Mais ça ne sera pas pour tout de suite, ça demande une sacrée mise en place, mais j’y travaille depuis des mois…

Bref, j’ai accepté, il m’a laissé deux mini bombes, me disant que ce serait largement suffisant jusqu’à son retour. Il m’a aussi expliqué comment une personne munie d’instruction spéciale pouvait me contacter en utilisant un simple code : « Trébussy »

C’était il y a 15 ans (en équivalence terrienne). J’ai eu à utiliser deux fois une mini bombe, la première fois quelques semaines après le départ de Laburo, l’autre fois c’était il y a deux ou trois ans, je ne sais plus le temps passe si vite.

Fin du récit du docteur Levkovich

– Voilà, vous êtes content ? Demanda ce dernier.
– Disons que c’était instructif. Bon on va dans le sas enfiler nos scaphandres.
– Je viens aussi ? Demande Dyane.
– Non, tu dirigeras la deuxième expédition avec Nadget et Gundula.
– N’importe quoi, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre ! Comme dans les enterrements siciliens !
– Ne t’inquiète pas, on aura l’occasion de se mélanger…

Et cette fois on est sorti, pour « de vrai » ! Cette structure précurseuse est une merveille, La lumière de l’étoile et l’absence de nuage ce jour rend ses parois rouges lisses et brillantes. Ce n’est pas la première fois que je touche un vestige précurseur, mais c’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi beau.

On s’approche, je touche la pierre, regrettant que ma combinaison ne puisse me permettre d’en éprouver la lisseté.

Devant la porte, je cherche l’endroit où a été prélevé la pierre. Le problème c’est comment la faire tenir.

– Tenez, Levkovich, le trou est là, vous pouvez y placer votre pierre.

Il dépose la pierre à l’endroit où elle a été prélevée, mais il aurait fallu du ciment, le caillou dégringole.

Le tête qu’il nous fait ! Il s’attendait sans doute à tout sauf à ce détail débile.

– Posez-le par terre, près du mur, l’important ce qu’il ait été restitué.
– Oui, vous avez sans doute raison ! Admet le toubib sans grande conviction.

On a ensuite visité l’intérieur en se limitant au rez-de-chaussée. Pas grand-chose à voir, à part la porte par laquelle nous sommes entrés et une autre située en vis-à-vis, il n’y a aucune ouverture permettant de faire entrer la lumière, c’est donc avec nos torches que nous découvrons l’endroit. C’est tout rouge, les murs font quatre mètres de haut, il n’y a aucune canalisation, aucun câble, pas d’escalier, l’étage supérieur n’est accessible que par un trou rectangulaire, peut-être y avait-il un escalier dont il ne reste rien ? Peut-être ces créatures se déplaçaient-elles en volant ? Allez savoir ? Au sol, il n’y a rien sinon une épaisse couche de poussière fine que nos chaussures déplacent. Je remarque que par endroit la poussière est plus dense que dans d’autres, les hommes de Dernoul où les mystérieux habitants du coin étant passés par là.

– Il faudra revenir avec du matos pour balayer toute cette poussière, il y a peut-être quelque chose en dessous. On va rentrer, on est sorti un peu tard, on dirait que la nuit ne va pas tarder à tomber.
– Je ne crois pas ! Me dit Dilos, l’étoile était au zénith.

On sort, effectivement ce n’est pas la nuit, mais l’arrivée d’un épais brouillard. Pas grave les phares de nos combinaisons nous permettent d’y voir clair. J’avance en premier en compagnie de Levkovich vers notre vaisseau, Dilos se planque entre la porte du bâtiment et Nerren. Ce dernier après avoir vérifié que le toubib ne le regarde pas, ramasse promptement la pierre et la fourre dans sa poche.

Le tour est joué, on peut rentrer.

J’ouvre la porte avec ma télécommande de sécurité, on se débarrasse de nos combinaisons et on entre dans la coursive. Logiquement les filles auraient dû nous accueillir à bras ouverts et nous bombarder de questions, mais elles ne sont pas là ! Bizarre !

– J’aimerais me rendre à l’infirmerie et choisir un poison rapide ! Nous dit Levkovich.
– Pas maintenant, on vous garde en vie jusqu’à ce qu’on s’en aille d’ici.
– Mais le deal ?

Je n’ai pas répondu. Et nous l’avons laissé enfermé dans sa cabine. L’urgence du moment était de savoir ce que fabriquait les filles.

Elles ne sont pas en salle de contrôle, on file au mess… et là …

Les salopes !.

Sur l’une des bannettes du mess, Dyane se fait lécher la minette par Gundula qui est couchée sur le dos, tandis que Nadget lui prodigue une feuille de rose.

– Eh bien quand le chat n’est pas là…

Mais revenons un tout petit peu en arrière si vous le voulez bien.

Dyane se pointe fortuitement devant Gundula :

– Tu sais que tu m’excites avec tes gros seins !
– T’es souvent excitée, toi !

Dyane ne répond pas et la pelote à travers son tee-shirt..

– T’aimes, ça me tripoter, hein ? Lui lance Gundula.
– Oui, j’aime bien, mais pour le moment j’ai envie de pisser, tu m’accompagnes ?
– J’ai pas envie !
– T’as pas envie de me regarder ? Ça t’avait pourtant bien plu l’autre fois
– L’autre fois, c’était l’autre fois !
– Tu ne veux pas me faire plaisir ?
– Si c’est pour te faire plaisir, je veux bien faire un effort.

Les toilettes sont exiguës et il est difficile d’y entrer à deux… mais il suffit de laisser la porte ouverte…

Dyane baisse son pantalon et sa culotte et s’assoit sur la cuvette, mais non pas comme il conviendrait de le faire pour y uriner à l’intérieur, mais sur le bord.

– Baisse-toi devant moi, je vais t’en offrir un petit peu ! C’est mon jour de bonté !
– Tu as vraiment décidé de me pervertir ?
– Oui !
– Et pourquoi donc ?
– Ça m’amuse, ça m’excite…
– Et si c’était moi qui te pissais dans la bouche, tu dirais quoi ?
– Je boirais tout !

Gundula se baisse sans un mot, plaçant son visage à quelques centimètres de la vulve de sa camarade, puis elle ouvre une large bouche.

– Attention, ça vient !

Dyane a stoppé son jet de façon à ce que l’infirmière n’en reçoivent pas trop. Cette dernière avale l’offrande accompagnée d’un petit sourire narquois.

– Pas mauvais, un peu particulier, mais pas mauvais !
– Encore une tite goutte ?
– Si tu veux !

Dyane lui envoie une seconde giclée, puis se recule :

– Je vais finir de pisser et tu m’essuieras avec ta langue !
– Ben voyons !
– Tu ne veux pas ?
– Si, si !

Mais voici Nadget qui se pointe comme une fleur !

– Ah ! Je me demandais où vous étiez cachées ? Quand vous aurez fini vos cochonneries, je pourrais peut-être pisser ?
– Attends une seconde, Gundula va m’essuyer avec sa langue !
– Oui, ben tu te fera lécher la moule après ! Si tu ne dégages pas, je te pisse dessus.
– Chiche.

Nadget pousse alors Gundula, s’avance vers Dyane, baisse sa culotte et arrose ma seconde de vaisseau..

– Mais t’es givrée, il va falloir que je me change, maintenant !
– Tu t’en remettras ! Gundula, puisqu’il parait que tu es préposé au nettoyage de chatte, je t’offre la mienne.
– Vous êtes aussi tarées l’une que l’autre ! Répond cette dernière.

Mais ses récriminations sont de pures formes, Gundula qui décidemment prend goût à ces jeux particuliers, vient se régaler des quelques gouttes d’urine qui ruissellent de la chatte de Nadget.

– Alors c’est laquelle la meilleure ?
– La tienne est plus épicée, je trouve !

Les trois femmes regagnent le mess en rigolant, Dyane se débarrasse de ses vêtements.

– On la viole ? Suggère Nadget à l’oreille de Gundula.
– Bonne idée.

Stoffer0310Cela va très vite, les deux femmes se jettent sur Dyane qui ne fait même pas semblant de se défendre. Gundula se retrouve allongée sur le dos sur la bannette, Dyane est au-dessus d’elle à l’envers ce qui permet à l’infirmière d’investir sa minette; qui au passage n’a toujours pas été rincée, tandis que Nadget vient lui butiner le trou du cul à grands coups de langue gourmande.

Je serais rugbyman, je serais entrée dans cette mêlée, mais j’ai préféré me souvenir des sages conseils de Sainte-Ramona, la sainte patronne des libertins qui disait fort sagement : « on ne dérange pas des femmes qui baisent ensemble ».

Je suis donc resté dans l’encoignure de la porte avec Nerren et Dilos et évidemment je me suis mis à bander. Instinctivement je me suis caressé la braguette. Nerren qui était derrière moi s’est aperçu de mon manège est venu remplacer ma main par la sienne. Ce gros cochon m’a ensuite sorti ma bite, la d’abord branlé un petit peu, puis s’est baissé pour me la sucer. Il suce trop bien, ce cochon, sa langue est magique et sa fellation me procure des frissons de plaisir partout !

Nadget n’a porté aucune attention à notre présence quand elle s’est levée pour extraire du placard un godemichet qui quelques secondes plus tard allait et venait dans le trou du cul de Dyane, Ainsi sollicitée et par devant et par derrière, ma seconde ne tarda pas à jouir comme une malade, puis à se retirer du trio, laissant Nadget et Gundula se gamahucher dans la joie et l’allégresse.

Et pendant ce temps-là je crachais mon foutre dans la bouche de Nerren. Il a tout avalé ce cochon !.

– Ça va les gouines, vous vous êtes bien amusées ? Lance Dilos à l’adresse des filles.
– T’es bien content de la trouver ta gouine ! Lui répond Dyane du tac au tac.
– Ils sont pédés comme des phoques et ils nous reprochent d’être gouines, c’est la meilleure ! Se gausse Nadget.
– Hé, j’ai rien fait, moi ! Se défend Dilos !
– Ben t’aurais dû, ça t’aurais décoincé !
– Bon, on se calme, tout le monde ! Intervins-je

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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Samedi 2 avril 2022 6 02 /04 /Avr /2022 17:14

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 9 – Les hypnotisés par Nicolas Solovionni

Solo

 

On fait un rapide point avec Dilos, Nerren et Nadget.

– Je vous laisse entre vous ! Nous dit Gundula.
– Non, reste ! Tu connais Levkovich, ça peut nous être utile…
– Faut qu’on sache s’il a hypnotisé Dyane ! Commence Dilos.

Ben oui, je pensais faire en sorte que Levkovich soit quasiment à notre merci pendant cette mission, afin que nous puissions le manipuler, et qu’il nous aide à prendre contact pacifiquement avec les gens qui vivent ici. Mais là ce mec essaie de retourner la situation à son profit, il a probablement hypnotisé Dyane et Hofjom et se retrouve avec deux alliés potentiels…

– Il peut nous faire quoi ? Il a besoin de nous pour revenir sur Vargala ! Intervient Nerren.
– Même pas sûr, ce mec est un fanatique, il est capable de se sacrifier pour sa cause… et nous avec ! Précisais-je.
– Alors ?
– Alors on va lui demander de déprogrammer les ordres qu’il a donné sous hypnose à Dyane et Hofjom !
– Et s’il refuse ?
– On lui fait sa fête ! Gundula et Nadget, attendez nous…

J’y vais donc avec Dilos et Nerren et sans préambule on colle le toubib sur une chaise et on lui bande les yeux.

– Bon pépère, on va faire simple. Tu vas nous expliquer bien gentiment ce que tu as fait à Dyane et Hofjom ?.
– Je ne vois pas de quoi vous parlez.
– On n’a pas de temps à perdre, tu nous racontes tout ça bien gentiment sinon on va être obligé d’employer des méthodes plus viriles.
– C’est ça, des menaces physiques à trois contre un ! Vous êtes très courageux !

Je n’ai pas pu me retenir, je lui en ai foutu une ! Il a été surpris mais n’a même pas crié.

– Allez-y passez-moi à tabac, puisque c’est la chose que vous savez faire le mieux ! Nous nargue-t-il.

De rage je lui retire son masque

– Comment allez-vous, docteur Levkovich ?
– Pas mal, merci, et vous-même ? Répond-il sans se démonter

Il m’énerve, il m’énerve. Je fais signe à Dilos de le secouer un peu. Et il se défoule Dilos, il n’a pas aimé que le type fasse des choses bizarres avec Dyane qui est sa petite préférée. Mais le docteur encaisse sans broncher, il saigne du nez et de la bouche, mais paraît insensible à la douleur.

Je sais qu’il y a des techniques d’autosuggestion capables d’insensibiliser la douleur. Alors nous voilà bien ! Il sait que je ne vais pas le tuer, puisqu’on a besoin de lui pour déprogrammer Dyane et Hofjom. Alors on fait quoi ? Je pourrais l’éborgner, lui couper une main ou les couilles… Mais je ne suis pas assez barbare pour effectuer ce genre de choses. J’ai promis de le tuer, je le ferais, mais proprement et en temps voulu.

Alors, si ! Je pense avoir un moyen de pression, infaillible, le souci c’est qu’en l’utilisant, cela va modifier en profondeur nos rapports avec lui, et qu’il ne sera plus question de compter sur lui pour nous présenter les habitants du coin.

Je me concerte alors avec mes deux compagnons, on ne sait jamais dès fois qu’il aient une autre idée géniale ! Ils n’en n’ont pas, mais approuvent la mienne.

Je m’empare de son sac de voyage, je fouille et je deviens tout pâle, ce que je cherche n’y est pas. Je fais les tiroirs, l’armoire sans autre résultat. Malédiction, où ce cornichon a-t-il planqué ça ? L’aurait-il confié à Dyane ou à Hofjom afin qu’ils fassent le « travail » à sa place. Facile à vérifier, mais il ne faudrait pas que je perde la face non plus !

Encore une fois, je me concerte avec mes compagnons et ne rencontre pas d’objection.

– Je te laisse une heure, si au bout de ce temps, tu fais toujours la carpe, tu resteras enfermé ici, sans descendre sur la planète.
– Vous n’avez pas le droit, c’est une rupture de contrat.
– Si tu savais ce que j’en ai à foutre…

On rejoint les filles dans la salle de contrôle.

– Il est coincé ! Il va être obligé de nous raconter n’importe quoi, nous on va faire semblant de le croire et puis…

Bref j’explique.

– Génial ! Tu sais que tu es beau dans ce moment-là ? Me dit Nerren
– Fayot !
– Et alors ? Je peux même fayoter mieux que ça.

Et ce con ne trouve rien de mieux à faire que de porter sa main sur ma braguette.

– C’est peut-être pas le moment !
– Ben quoi, et les traditions ? Quand on atterrit sur une planète on fait la fête, non ?
– Oui mais pour l’instant on a un problème avec Levkovich !
– Tu as dit qu’on allait le laisser mijoter, ça nous laisse quoi ? Une demi-heure ?

Et il continue de me tripoter, et moi je bande !

– Tout cela est stressant et pour éliminer le stress, rien de tel qu’un peu de sexe. Ajoute Nerren, décidemment en plein rut.
– Bon, tu vas te calmer, oui !
– Bon, bon…
– Et d’abord, il a envie d’être avec moi ! Intervient Gundula qui se pointe comme un cheveu sur la soupe, qui se colle contre moi et qui place sa main exactement où était celle de Nerren avant qu’il ne la retire.

Mais qui c’est qui m’a foutu cette équipe d’obsédés ?

Mais aussi comment résister au doux baiser que m’octroie cette charmante femme ?

Dépité Nerren tente d’entreprendre Dilos, malgré qu’il sache que celui-ci ne soit pas trop friand de contact sexuels avec les hommes. Mais il se fait proprement rembarrer et s’en va bouder dans son coin, il est vrai que Dilos très attaché à Dyane est contrarié de savoir celle-ci « possédée » par le diabolique docteur Levkovich !

Nadget qui s’était un moment absentée rentre et pousse un cri qui se voudrait de surprise, mais elle en a vu d’autres : En effet Gundula partiellement déshabillée est à présent accroupie devant moi et me suce carrément la queue. Ne voulant pas être en reste, elle propose ses services à Nerren qui ne les refuse pas.

Charmant tableau que celui-ci, deux jolies coquines dépoitraillées faisant de conserve turlutte à deux officiers de la flotte marchande de l’espace !

Le second couple est très près de celui que je forme avec Gundula. Un moment Nadget fait un geste que je ne comprends pas en direction de l’autre fille. Gundula rigole, me lâche la bite et les voilà qui permutent, et c’est dorénavant la blackette qui me fait une gâterie.

Elle s’interrompt un moment pour me faire glisser mon pantalon et mon caleçon sur les chevilles, cela lui permet de me peloter mes fesses. Je me dis que dans quelques courtes secondes son doigt va s’introduire dans mon anus, ça ne loupe pas ! Quelle coquine. !

Je me demande si Gundula va opérer de même avec Nerren ? En fait ils ont dépassé ce stade sans que je m’en aperçoive, la petite infirmière est maintenant couchée sur la bannette, les jambes au ciel et son partenaire l’encule en transpirant à grosse gouttes.

– T’aime ça qu’on s’occupe de ton cul ? Me nargue Nadget !
– Ben oui !

Et la voilà qui m’abandonne et qui s’en va farfouiller dans un petit placard où sont entreposés différents amuse-gueules accompagnant nos petits apéros. Elle en extrait un joli gode que j’ai déjà eu l’avantage de fréquenter. Ça va être la fête à mon cul !

Effectivement notre technicienne de bord m’enfonce le machin là où ça le fait bien et c’est parti pour plusieurs minutes de frissons, pendant que sur la bannette Gundula et Nerren s’en donne à cœur joie.

Stoffer0309Je n’en peux plus de bander comme un âne, je me couche sur la bannette laissée libre, et tout en conservant le gode dans mon anus, je me laisse chevaucher par Nadget.

Toute cette frénésie sexuelle improvisée n’a pas duré bien longtemps… Nous avons tous joui (sauf Dilos en pleine déprime) et nous nous sommes servis à boire. A l’exception de Gundula qui bizarrement s’est placée en levrette, exhibant son cul d’où s’écoulait très lentement le sperme laissé par son partenaire. Attirée comme aimant par cette vue insolite, Nadget d’en alla lécher tout ça avant que les deux filles se roulent une galoche en se pelotant les nichons.

– Tu n’es pas fâché de ce que j’ai fait avec Nerren ! Me demande Gundula en quémandant un bisou.

Ben, non, pourquoi serais-je fâché ?

Avec Dilos et Nerren, je suis retourné voir Levkovich et, comme je l’escomptais, il nous a fait son numéro.

– Bon c’est simple ! Nous explique-t-il. J’ignorais qu’il y avait plusieurs structures des Précurseurs sur la planète, j’étais très inquiet, je le suis toujours d’ailleurs, je voulais être sûr que nous allions au bon endroit. J’ignorais combien de structures il y avait. Moins d’une dizaine, ça restait gérable, davantage, ça devenait compliqué, bref je voulais savoir.
– Si tu allais droit au but, ça irait plus vite non ?
– Justement c’est l’occasion qui fait le larron, quand votre copine est venue rechercher son machin, je l’ai déstabilisé de telle façon qu’elle en oublie de verrouiller la porte.

J’adore le terme « déstabiliser »

– Et puis ?
– Ben, je suis sorti de la cabine et je suis entré par hasard dans l’infirmerie…
– Evidemment les infirmeries, c’est fait pour qu’on y entre par hasard !
– Ben…
– Et c’est dans l’infirmerie que tu espérais trouver des informations sur les ruines des précurseurs.
– Vous savez dès fois, ce qu’on fait n’est pas toujours logique…
– Admettons !
– Et là je tombe sur Hofjom, on a causé cinq minutes et je lui ai demandé s’il ne pouvait pas se renseigner. Ben voilà c’est tout.
– Ben tu vois quand tu veux !
– Euh, je peux vous poser une question ?
– Pose toujours !
– Il y a combien de structures des Précurseurs sur la planète.

Il n’est plus temps de l’embrouiller.

– Il n’y en a qu’une, les autres sont des alignements naturels.

Il est tout content Levkovich ! Quelle andouille !

– Je pourrais sortir quand ? Demande-t-il
– On ne va pas tarder, on fait quelques contrôles et on vient te chercher.
– Vous me prêterez une combinaison de sortie ?
– Cela va de soi !

En sortant, Nerren m’apostrophe :

– C’est quoi le plan ?
– Très simple : quand on va sortir, il va récupérer son caillou là où il l’a planqué. A ce moment-là on lui pique et on le menace de le faire disparaitre s’il nous dit pas ce qu’il a fabriqué avec Dyane et Hofjom.
– On peut faire plus simple il y a des caméras dans la coursive… Objecte Nerren.
– Le problème c’est qu’il a une éternité qu’elles ne fonctionnent plus et qu’on a jamais pensé à les remplacer… Nous informe Dilos.
– Donc on fait comme on a dit ! Qui c’est qui s’y colle ?
– Nous trois ! On ne change pas une équipe qui gagne !
– Ces dames ne vont pas être contentes !
– Ils seront du deuxième voyage ! On y go, et surtout faite attention, ne croisez jamais son regard.

On pénètre dans le sas avec le toubib, je ne l’ai pas vu récupérer quoique ce soit dans la coursive, j’interroge du regard mes compagnons qui apparemment n’ont rien vu non plus. Soit ce mec est trop fort, soit il n’a pas pris le caillou, ce qui me parait absurde. On enfile les combinaisons et on se prend chacun un petit sac hermétique, un désintégrateur à laser et un pistolet paralysant.

– Et moi ? Demande Levkovich
– Tu ne crois pas qu’on va te filer des armes, non ?
– Non, mais un petit sac, je veux bien !
– Pourquoi ? Tu veux acheter des souvenirs ?
– Non mais ça m’arrangerait.
– Non, pas de sac, si tu as quelque chose à ramasser tu nous le confieras.

Le toubib n’insiste pas, il se tourne pour fermer sa combinaison.

– Pour le casque ?
– Il s’adapte automatiquement.

Il essaie de détourner l’attention, mais sa marge de manœuvre devient extrêmement faible, il n’a pas trente-six endroits pour planquer le caillou. Effectivement maintenant que monsieur est en tenue, il serre le poing. A tous les coups le caillou est dans sa main. Mais comme ce n’est pas sûr à cent pour cent, je préfère attendre avant d’agir. Il sera bien obligé d’ouvrir son poing pour replacer le caillou…

Et soudain, j’ai comme une lueur d’intelligence, ça m’arrive parfois :

Si ce mec possède des talents de prestidigitateur, il risque de nous baiser une fois de plus…

Alors, je lui fais un croc en jambe…

– Oh, pardon !

Le toubib s’écroule par terre, il fait comme tout le monde il ouvre sa paume pour amortir le choc et lâche le caillou… que je m’empresse de ramasser.

– Allez, la visite de la planète est remise à un peu plus tard, on enlève les combinaisons et on rentre.
– Mais attendez…
– On attend rien du tout ! Tu vois ton caillou, si tu veux le revoir, tu vas nous expliquer ce que tu as fait à Dyane et à Hofjom. Si tu ne collabores pas, le caillou, il va très mal finir, je sais qu’un fanatique comme toi, n’en a rien à foutre de mourir, par contre, échouer dans ta mission, ce serait vraiment la honte.
– Bande de salopards !
– Allez dépêche-toi, si tu n’enlèves pas ta combinaison tout seul, on t’envoie un rayon paralysant et on va encore perdre du temps.

Finalement il la fait, on l’a raccompagné dans sa cabine, on lui a bandé les yeux, quant au caillou, il est dans ma poche, une poche qui ferme bien !

– Alors on t’écoute !
– Mais comment pouviez-vous savoir…
– Si on te demandes, tu diras que tu ne savais pas,… c’est nous qui posons les questions, toi tu as juste le droit de répondre.
– Et sinon ?
– Sinon, on te l’a dit, ton caillou de merde, il finira dans l’espace.

Ça c’était pour l’énerver un peu, et ça marche !

– Comment pouvez-vous blasphémer ainsi ? S’égosille-t-il
– Quand tu auras répondu, on te rendra le caillou, c’est ça le deal. Je veux dire quand tu auras répondu correctement.
– Je vous l’ai dit !
– OK, Mettez-moi ce connard aux arrêts. Quand nous serons repartis on s’en débarrassera en le jetant dans le vide et le caillou avec…
– Non attendez… j’ai déstabilisé votre copine…
– Tu l’as déstabilisé de quelle façon ?
– C’est de la manipulation, j’ai pris des cours de prestidigitation…
– La manipulation c’est pour les objets, pour les gens, tu appellerais les choses par leur nom, ça serait plus simple.
– Disons que je l’ai un peu hypnotisé.
– Nous y voilà… Et Hofjom ?
– Ben, lui aussi, je voulais juste qu’il se renseigne…
– Bon on a compris !
– Ben oui, disons que c’est un malentendu. On ne va se fâcher pour ça… On fait quoi on repart en expédition.

Il ne se doute de rien, le toubib !

– Comment on peut être sûr maintenant que Dyane et Hofjom ne vont pas exécuter des ordres bizarres ou dangereux que tu leur a donné sous hypnose ?
– Faut arrêter la parano, pour Dyane, je voulais juste qu’elle oublie de verrouiller la porte, pour Hofjom, je voulais juste qu’il se renseigne…
– Tais-toi, on va les faire venir tous les deux et tu vas te débrouiller pour annuler tous les effets résiduels de l’hypnose.
– Bon, bon mais après on redescend sur la planète et vous me rendez la pierre ?
– On dirait que tu n’as pas confiance en nous…

On a commencé par aller chercher Dyane, parce que ça semblait plus facile. On a demandé à Levkovich de nous tourner le dos puis ce dernier a regardé ma seconde de vaisseau dans les yeux.

– Quand je taperais dans mes mains, vous oublierez toutes les instructions que je vous ai donné sous hypnose. Clap Clap. Vous pouvez vous relevez, c’est fini.
– Qu’est ce qui m’a fait ce con ? Demande Dyane.
– Dites donc, vous pourriez être polie ! S’agace le toubib.
– Il t’a déprogrammée.
– Donc je ne suis plus pestiférée, je peux reprendre ma place ?
– Mais oui ma biche ! Levkovich, restez tourné, vous allez faire la même chose avec Hofjom.
– Il est malade…
– Il n’avait pas l’air malade quand il est venu se pointer en salle de contrôle.

Mais quand nous avons invité Hofjom à nous suivre dans la cabine de Levkovich, monsieur a refusé d’obtempérer, et c’est donc manu militari qu’il a fallu le conduire devant son hypnotiseur.

– Levkovich ! Faites-le taire !

Pas évident, Nerren et Dilos continuent à le tenir tout en évitant de croiser le regard de Levkovich. Et Hofjom continue de se débattre et c’est loin d’être un gringalet.

– Levkovich, si vous ne le calmez pas, votre cailloux, il va finir aux chiottes.
– Mécréants, vous ne l’emporterez pas au paradis…
– Alors, ça vient ?
– Mais vous ne voyez pas que cet homme est malade ?

De rage je sors le caillou de ma poche, je le jette violemment au sol.

– Retourne toi une seconde, tu vois ton caillou, il est par terre, si tu refuses de faire ce qu’on te dis, je vais demander à Dilos de pisser dessus.
– Mais vous êtes cinglés !
– T’as envie de pisser, Dilos, vas-y arrose son joujou.
– Noooon ! Hofjom croise mon regard, voilà, maintenant tu te calmes et tu t’assoies devant moi. Maintenant tu vas oublier toutes les instructions que je t’ai donné.
– Ce n’est pas suffisant !
– Comment ça, ce n’est pas suffisant.
– Quelqu’un d’autre l’a hypnotisé avant toi, j’aimerais savoir ce qu’on lui a foutu dans le crâne.
– Vous allez me harcelez jusqu’à quand ?
– Jusqu’à ce qu’on ait plus rien à te demander, allez, en piste.
– Hofjom, que t’as-t-on demandé pendant ta première hypnose ?

Le type s’agite comme un polichinelle.

– Levkovich, calmez-le et reformulez la question !

Hofjom parait soudain très las et se tient le visage entre ses mains.

– On m’a demandé de récupérer la pierre, en cas d’échec je devrais joindre un dénommé Trébussy au retour du vaisseau.
– C’est tout ?
– Après l’avoir contacté je devais lui répéter une phrase dans une langue inconnue.
– Oui, nous l’avons enregistré et fait traduire. Mais comment avez-vous su pour la pierre, Docteur Levkovich ?
– Je ne vais pas vous raconter ma vie… Eructe-t-il en se retournant brusquement.

Rapide comme l’éclair, Dilos se jette sur lui et lui place ses mains devant le visage.

– Restez tourné de l’autre côté, Levkovich ! Vous avez tout intérêt à collaborer, vous le savez avez très bien…
– Le deal, c’était de vous dire ce que j’avais demandé à ces deux personnes. Je vous l’ai dit et après vous m’avez demandé autre chose et maintenant vous me demandez encore autre chose, alors maintenant ça suffit ! S’énerve le bonhomme.
– Tant qu’on aura pas tout compris, on ne rendra pas le caillou…
– J’ai l’impression que vous ne me le rendrez jamais.
– Qu’est-ce que tu veux qu’on en fasse ?
– Vous me prenez pour un imbécile, l’armée en donnerait assez cher…
– Ecoute pépère, tu crois ce que tu veux, mais ce qui est sûr c’est que si tu ne collabores pas, le caillou tu ne reverras jamais ! Alors t’as une carte à jouer, je ne sais si elle est bonne, mais moi à ta place je la jouerais.
– Bon c’était quoi la question ?

Je lui répète gentiment. Il me répond en mélangeant tout, ce qui fait que je n’y comprend rien.

– Non, tu me racontes ça dans l’ordre chronologique…
– Pourquoi, je m’explique mal ?
– Si très bien, mais on est trop con pour comprendre, allez, on a pas que ça à faire…
– Dernoul n’était pas spécialement un ami, c’était plutôt une relation, il m’avait rendu service un jour…
– Quel service ?
– Ça n’a aucun intérêt !
– Quel service ? Répétais-je.
– Pfff, je l’ai rencontré Dernoul, un soir de beuverie, j’étais à l’époque avec une nana magnifique mais jalouse comme une tigresse, il m’a proposé gentiment de lui servir d’alibi… Après on est resté en relations, quand il m’a amené Hofjom et qu’il m’a demandé de le soigner, je n’ai pas pu refuser. Et bien sûr à ce moment-là, j’ignorais ce qu’avait fait Dernoul…
– Et votre diagnostic pour Hofjom.
– J’ai cru que c’était de folie, je l’ai soigné avec des neuroleptiques mais ça n’a pas donné grand-chose, évidemment puisque ce n’était pas ça.
– C’était quoi ?
– On l’a hypnotisé de façon maladroite, l’instruction n’était pas claire, on ne lui jamais dit qu’une fois la phrase d’instruction prononcée, il n’aurait plus besoin de se préoccuper de la pierre, alors il cherchait comment faire et comme il n’en avait pas la moindre idée, ça lui provoquait des crises d’angoisse et de démence.
– Reprenons le fil.
– Le coup de la phrase était génial, il se trouve que j’étais au Lupercus quand j’ai entendu « Trébussy » dans la sono.. Il me fallait en retrouver l’origine. J’ai hypnotisé un employé du restaurant au hasard, c’est lui qui a été se renseigner à la réception, je lui ai demandé de faire respirer de la scopolamine au gérant. Ensuite j’ai téléphoné à ce fameux correspondant, j’ai passé sa phrase au traducteur et là j’ai compris qu’il s’agissait de Dernoul. Et qu’il y avait de grandes chances pour que le mystérieux correspondant soit Hofjom. J’ai été le voir et il m’a tout raconté.
– Vous n’avez pas essayé de le soigner !
– Pourquoi ? J’aurais dû ?
– Et ensuite ?
– Je suppose que vous le savez ?
– Oui mais je voudrais l’entendre.
– Hofjom m’a expliqué où logeait Dernoul, je l’ai suivi et lui ai réglé son compte dans un coin sombre, ensuite j’ai été visité sa chambre et j’ai récupéré la pierre. Il ne me restait plus qu’à m’embarquer pour la remettre à sa place, ce n’était pas vraiment pressé, puisqu’avant je devais supprimer l’ensemble de l’équipage du vaisseau de Dernoul. Mon plan était simple, après une pause de deux ou trois semaines, ils repartiraient dans l’espace, je me servirai donc d’une des mini bombes à ma disposition, je vérifierais ensuite si tout le monde avait embarqué et m’occuperais éventuellement de ceux qui seraient restés au sol…
– De mieux en mieux.
– Mais quelque chose s’est passé que je n’ai pas compris, tous ces gens ont quitté la planète précipitamment peu après que j’ai supprimé Dernoul. C’est dommage, mais je ne pouvais pas prévoir. Quoiqu’il m’arrive j’ai laissé un message à mon contact, on les retrouvera…

On a beau en avoir entendu, des vertes et des pas mûres, la froideur et le cynisme des révélations de ce toubib nous font froid dans le dos.

– Donc vous recevez instruction de tuer un mec, et vous exécutez l’ordre comme ça sans que ça vous pose de problème.
– Je ne fais que mon devoir ! Répond le toubib d’un ton morgue.
– Vous faites donc partie d’une secte !
– Appelez ça comme vous voulez, notre mission est de perpétuer la mémoire des précurseurs. Il sont aujourd’hui très loin dans le bras galactique hors de notre portée avec notre technologie actuelle, mais quand ils reviendront, ils apporteront paix, bonheur et prospérité à tous l’empire terrien.
– Vous récitez votre catéchisme, là ?
– Vous ne pouvez pas comprendre, évidemment seul l’argent et le sexe vous intéresse.
– Et vous, quand vous pelotiez le cul de Gundula, ce n’était pas sexuel ?
– Tout homme possède ses faiblesses, je ne suis pas un saint !
– C’est le moins qu’on puisse dire.
– Et vous êtes arrivé comment dans cette secte ?
– Ce n’est pas une secte ! Je vous en ai assez dit. Mais je voudrais à mon tour vous proposer un deal
– C’est ça, t’es en position de force ! Ricanais-je.
– Je vais tout vous raconter, j’ignore ce que vous voulez faire de moi, mais à moins que vous ne sortiez quelque chose de votre chapeau, je ne donne plus cher de ma peau. Mais je m’en fous, le deal que je vous propose est tout simple, vous me laissez remettre la pierre à sa place et ensuite je me suiciderais, si vous acceptez je veux bien répondre à toutes vos questions.

Je commence par demander à Hofjom, guéri de ses séquelles d’hypnose, mais fatigué et un peu largué, d’aller se reposer…

– Je retourne à l’infirmerie ? demande-t-il
– Ou dans ta cabine, c’est comme tu le sens !

Puis je me concerte avec mes compagnons, j’ai une petite idée, on l’affine un peu et on prévient Levkovich qu’on est presque d’accord et on lui bande les yeux.

– Mais pourquoi ? Rouspète-t-il
– Parce que je veux que tu nous fasses un récit complet te des contacts avec ta secte…
– Ce n’est pas une secte !
– D’accord ce n’est pas une secte mais raconte nous tout de même.
– Ça ne vous apprendra pas grand-chose !
– On verra bien, allez, on t’écoute !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Eros Cosmos
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