Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:12

Chanette 28 – Magazines littéraires – 3 – Delphine et Janice
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Lundi 15 janvier

Nous sommes rue Réaumur dans les locaux de « Plaisir délire », la principale revue concurrente de « Lire Encore ». Le comité de rédaction termine de boucler le sommaire du prochain numéro.

– Questions diverses ? Demande Delphine Lebœuf, l’imposante rédactrice en chef, en redressant ses lunettes.

Pas de réactions

– Alors personne n’a lu la dernière pitrerie de Beauregard dans « Lire Encore ». ?
– Y’a longtemps que je ne lis plus ce qu’écrit Beauregard ! Répond un type.
– Vous avez tort, on a là une belle occasion de ridiculiser le personnage, alors on ne va pas se gêner ! Je veux deux volontaires pour creuser l’affaire. Il faudra que chacun lise un bouquin différent du dénommé Patrice Colombani puisque c’est de lui dont parle Beauregard dans son article, qu’il vous faudra lire aussi. Et on en reparle demain.
– Moi je veux bien, mais ça va faire un peu court ! Intervient Janice Minazolli, qui ne manque jamais de fayoter avec sa rédactrice en chef.
– Alors après demain ! Un autre volontaire ?
– Ce sera moi ! Intervient Cédric Bornerave.

Et donc le surlendemain :

Mercredi 17 janvier

– C’est du roman de gare, ça se lit, c’est pas nul, mais les conclusions de Beauregard, c’est n’importe quoi ! Je ne vois vraiment pas ce qui a poussé Beauregard à porter ce mec au pinacle ? Commence Janice.
– Ce doit être du copinage ! Intervient Bornerave.
– Ce Colombani écrit depuis trois ans, si c’est du copinage, je le trouve bien tardif ! S’étonne Janice.
– Je veux savoir pourquoi il a écrit ça ? Quand on le saura on aura des billes pour le démolir. J’en ai marre de voir ce mec intervenir à la télévision à propos de tout et de rien et de débiter des conneries. S’exclame Delphine Lebœuf.
– Ce n’est jamais qu’une connerie de plus ! Réplique Bornerave.
– Toi, t’as rien compris, ses interventions à la télé, on les trouve stupides parce qu’on n’est pas d’accord avec lui, mais là c’est différent il défend un médiocre pour une raison qui nous échappe et cette raison vous allez la trouver. Vous êtes d’accord ?
– Si je fais ça à plein temps, je suis d’accord ? Répond Janice.
– Je savais que je pouvais compter sur toi ! Et toi Cédric ?
– Mais comment je vais faire ?
– Tu te démerdes !
– Je te promets rien ! Répondit-il en quittant le bureau d’un air las.
– Toi, Janice tu te pointes chez moi, ce soir à 19 heures.

Le visage de cette dernière s’éclaira.

Et comme les choses vont devenir chaudes il est temps de décrire un peu des dames. Janice est une brune très piquante d’une bonne trentaine d’années, visage très typé, nez aquilin, chevelure frisée, yeux noirs et regard de braise, elle est fine, svelte et bien faite. Delphine Lebœuf à 62 ans, on dit qu’elle ne les fait pas, elle est restée attirante avec son visage souriant ses cheveux blond cendrés, ses grosses lunettes et ses gros nénés, sous son regard avenant, c’est une maîtresse femme autoritaire qui ne s’en laisse pas compter. Lesbienne exclusive, elle ne fréquente que des femmes et c’est toujours elle qui mène la barque.

– Alors tu aimerais que je te fasse des petites misères ? Attaque Delphine.
– Si je te disais non, tu serais bien emmerdée !
– Impertinente ! Répond la redac’chef en lui balançant une gifle (une petite)
– Méchante !
– A poil, et dépêche-toi !

Janice s’empressa de se débarrasser de tous ses vêtements, puis se présenta crânement devant sa tortionnaire.

Delphine lui attrape les bouts de seins et les tortille énergiquement.

– T’aimes, ça être ma petite esclave, n’est-ce pas petite chienne ?
– Whah, whah !
– Tu peux pas être sérieuse cinq minutes ?
– Non !
– Enlève-moi mes pompes et lèche-moi les pieds.
– T’as rien d’autre à me faire lécher ?
– Si mais pour l’instant ce sera les pieds.
– Bon, bon !

Janice enleva délicatement la chaussure droite de Delphine et lui embrassa le dessus de pied dont elle savait la peau douce et délicate.

– Je ne t’ai pas dit d’embrasser, je t’ai dit de lécher !
– C’était un bonus !
– Alors ça va !
– J’aime bien ton vernis bleu, t’a acheté ça où ?
– Si t’es sage je t’en donnerais un flacon.
– Oh ! Alors je vais être très sage !

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Janice s’empare alors du gros orteil et le porte entièrement dans sa bouche, l’imbibant se sa salive et le titillant du bout de sa langue comme elle ferait d’une petite bite.

– Hum, j’adore ! Maintenant l’autre pied !
– Mais certainement !

Mais après cinq minutes de suçage forcené du gros orteil gauche, Janice se lasse et cesse ses mouvements.

– Je n’ai pas dit d’arrêter !
– J’ai la mâchoire qui fatigue.
– Ma pauvre bibiche ! Tu sais ce que je vais te faire lécher maintenant ?
– Ton cul, je suppose !
– Bonne idée, après cette dure journée, il a besoin de quelques coups de langue vicieuse.
– Gnagna !

Delphine retire prestement son pantalon et son string et présente son popotin aux lèvres de sa partenaire. Cette dernière pose ses mains sur les globes fessiers, les écarte afin que sa bouche puisse se coller au trou du cul et se met à lécher l’endroit avec gourmandise.

– C’est bien bon tout ça ! Commente-t-elle.
– Tu aimes l’odeur de mon cul ?
– Tu le sais bien !
– Fous-moi un doigt !
– Avec plaisir !

L’index s’enfonce complètement dans le rectum de Delphine, il s’agite, il tournoie, il ressort pas bien net.

– Eh ! C’est déjà fini ?
– J’ai comme une crampe.
– Et il est comment ton doigt ?
– Je vais le lécher, je te dirais après !
– Cochonne !
– Oui, mais c’est pour ça que tu m’aimes !
– Alors c’est comment ?
– Ça ne vaut pas le Paris-Brest, mais c’est pas mal quand même.
– Tu ne me proposes pas ta pisse aujourd’hui ? Minauda Janice.
– Eh ! Oh ! Qui c’est qui dirige les opérations ?
– C’est juste au cas où t’aurais oublié !
– Mais non ma chérie, ça ne s’oublie pas ces choses-là, ouvre bien ta gueule de pute que je me soulage bien comme il faut.

Evidemment pour Janice ce genre de privauté n’a rien ni d’une punition ni d’une petite misère, c’est juste un petite fantaisie sexuelle.

– C’est bon, hein ?
– Hum, délicieux !
– T’en a foutu plein à côté !
– Comme d’hab !
– Alors vas chercher une serpillère et le martinet !
– On y va, on y va !

Et voilà que Janice entreprend d’éponger le sol à quatre pattes, le croupion relevé.

– Tu crois tu as l’air intelligente dans cette position ? Se gausse Delphine.
– Je ne crois pas, non ?
– Dépêche-toi d’éponger, tu ne vas pas y passer la nuit ? Répond la redac’chef en assenant plusieurs coups de martinet à la volé sur le postérieur de sa petite protégée.
– Hé ! Moins fort !
– Chochotte !

Janice se relève

– Tu vas où ?
– Ben rincer la serpillère !
– Reviens vite !
– Bien sûr ! Je ne vais pas me perdre en route !

– Installe-toi dans le fauteuil et écarte bien tes cuisses, ordonne-t-elle à Janice quand elle fut revenue.

Delphine approche son visage de la chatte de sa partenaire, et darde sa langue.

– Humm, c’est bon tout ça !
– Hé !
– Fais-moi une tite goutte !
– Je peux même t’en faire une grosse !
– J’ai dit une petite !
– Bon, bon…

Janice se concentre et fait jaillir quelques gouttes d’urine qui atterrissent directement dans le gosier de Delphine.

– Humm, délicieux…

La langue continue de voltiger, balayant la petite chatte de Janice et se régalant de ses sucs. Les mains de Delphine partent en avant, attrapent les tétons et les tortillent sans trop de ménagement.

Janice sentant son plaisir proche se met à haleter. Delphine lui porte l’estocade en enroulant sa langue autour de son clito. Janice jouit dans un spasme.

– Quel pied ! Commente-t-elle simplement.
– Qu’est-ce que tu crois ! Quand on aime ce qu’on fait, on le fait bien ! Mais maintenant ça va être à toi de bosser !
– On échange nos places.
– Ben oui ! Et passe-moi le petit gode qui est sur la table, je vais me le foutre dans le cul pendant que tu me lèches la moule.

L’affaire ne traine pas, doublement stimulée, et par l’anus et par la chatte, Delphine ne tarda pas à jouir comme une damnée en poussant un rugissement de tigresse.

Et c’est à ce moment qu’elles entendirent des frottements derrière la porte.

– Assis-toi et écart bien tes cuisses, je vais lui ouvrir. Dit alors la rédac’chef.

Janice savait parfaitement ce qui allait se passer maintenant, Dès que la porte fut ouverte, Azor, le caniche royal de Delphine, se précipita entre les cuisses de Janice, toute langue dehors et se mit à lui lécher la chatte avec une frénésie.

– Il te lèche bien, j’espère ?
– Oui, c’est bon ! Aaaah
– Quelle salope tu fais, se faire jouir par un caniche ! Quelle honte !
– Ah ! Tu ne peux pas savoir comme j’ai honte, se gaussa Janice.
– Tu sais ce que tu vas faire maintenant ? Tu va lui sucer la bite, ça t’apprendra la politesse !
– Non, on arrête !
– Je te donnerais un rocher Suchard !
– Alors d’accord !

Delphine passa sa main entres pattes arrière du caniche et lui attrapa le sexe qu’elle branla quelques instant afin de le faire sortir de son fourreau. Elle embouche ensuite la bite qui déjà dégoulinait. Janice vint rejoindre sa patronne et les deux coquines se livrèrent à un ballet impudique, se passant et se repassant la sexe baveux. Les deux femmes s’embrassèrent ensuite goulument.

Puis spontanément, Janice se mit en levrette sur le tapis et appela le chien qui déboula à toute vitesse, la grimpa et se mit à la besogner avec vélocité.

– Mais dans quel trou, il est ? Demanda Delphine.
– Dans mon cul, pardi !
– T’es vraiment une salope !
– Une salope qui se fait enculer par un chien !
– Tout un programme !
– Mais dis-moi que tu l’aimes ta salope !
– Je t’aimes, ma salope !

Delphine avait bien précisé que dans un soucis d’efficacité, Cédric et Janice ne feraient pas équipe, chacun essaierait de se débrouiller de son côté. Elle avait par ailleurs diligenté un détective privé afin de gagner du temps pour qu’il se renseigne sur la situation de famille et le train de vie de Beauregard.

Ce dernier était célibataire, habitait un grand appartement dans les quartiers chics, et roulait dans une bagnole qui ne devait plus être côté à l’Argus. Avec ça nos deux journalistes n’étaient pas trop avancées !

Malgré tout, ses conclusions s’avéraient surprenantes puisque dans ses interventions télévisées Beauregard ne manquait jamais de rappeler quand il en avait l’occasion qu’il était marié et bon père de famille.

Janice se demandait comment elle pourrait aborder sa mission. Beauregard ne la connaissait pas, elle pourrait donc l’approcher, mais il lui fallait un prétexte !

Elle chercha un motif un tant soit peu professionnel, mais ne trouva rien de génial. Restait l’opération charme, après tout elle était une belle femme. Mais il fallait au préalable s’enquérir de ses habitudes. Quels bistrots et restaurants fréquentait-il ? Et pour ça il n’y a pas trente-six solutions, il fallait suivre la bête.

C’est ce qu’elle fit, Beauregard fréquentait un restaurant d’habitués, en allant s’assoir à ce qui devait être sa place attitrée, il serra quelques mains et s’attabla en silence. Le personnel lui donnait du Monsieur Guillaume.

« Pas très sociable, le mec ! »

Le matin avant de venir au journal il s’attablait à la terrasse d’un café, toujours le même et il restait une heure à écrire sur une tablette

« Bon se dit Janice, je n’apprends pas grand-chose, demain je vais essayer de l’aborder. »

A suivre.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:09

Chanette 28 – Magazines littéraires – 2 – Piège au donjon

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Les premières questions sont d’abord plutôt inoffensives : Pourquoi situer vos romans dans les années 1970 ? Comment vous documentez-vous ? Avant de glisser vers des questions plus sournoises :

– Vous utilisez un vocabulaire limité…
– Ce sont des polars, la lecture ne doit pas être parasité par des termes qui obligerait le lecteur à se servir d’un dictionnaire.
– Vous l’avez apprise par cœur cette réplique ?

Ça y est, Beauregard cherche à déstabiliser l’auteur.

– Question suivante s’il vous plait ? Répond Colombani sans se démonter.

Le déclic qui permettra au plan de se mettre en branle (si j’ose dire) tarde à venir. L’éventualité avait été prévue, ce sera dans ce cas à moi de jouer.

– Vous identifiez-vous à votre personnage principal ?
– Il y a un peu de moi dans le personnage de Bontemps, mais ce n’est pas moi.
– Un personnage bien conventionnel, je trouve.
– Comment ça ?
– Plutôt réac et sexiste.
– Si vous pensez que c’est sexiste de dire d’une femme qu’elle est jolie; libre à vous.
– En plus il est hétéro pur et dur.
– Qu’est-ce que vous en savez s’il est hétéro pur et dur ? Vous n’allez pas me faire croire que vous avez lu entièrement mes cinq bouquins.

Le voici peut-être, le déclic !

– Mais si justement…
– Allons, il faut environ 7 à 8 heures pour lire un de mes bouquins, vous n’allez pas me faire croire que vous avez consacré 35 heures de votre vie à lire ma prose ?
– La lecture rapide, ça existe…
– Oui, hélas ! Alors je vous repose la question : Qu’est-ce que vous en savez si le personnage principal de mes romans est hétéro pur et dur ?
– Disons que ça transparaît…
– Donc je résume, vous avez lu mes bouquins en diagonale et vous vous autorisez à des conclusions hâtives.

Pas con ! Colombani et Baker ont bien répété leur numéro, Beauregard est en train de perdre l’initiative.

– Monsieur Colombani, si nous reprenions le cours de notre interview ?
– Comment voulez-vous que je puisse avoir confiance en ce que vous allez écrire si vous avez déjà des idées préconçues qui vont primer sur mes propres paroles ?
– Ce n’était qu’un malentendu, j’en suis désolé. On peut reprendre ?
– On va reprendre mais avant je voudrais vous dire quelque chose, mais en off, si vous voulez bien arrêtez l’enregistrement.
– D’accord mais vous prenez le risque que ce que vous allez me dire puisse influencer mon article.
– Je prends ce risque.

Beauregard coupe l’enregistrement.

– Je vais vous dire un truc, je ne suis ni hétéro pur et dur, ni bisexuel, pourtant il m’est arrivé de faire des trucs avec d’autres hommes et ça ne m’a pas déplu. Ça vous en bouche un coin, non ?
– C’est le fameux cliché du gars raciste qui a un copain noir…
– Non, c’est autre chose, je sais que vous êtes marié et que vous avez des gosses, monsieur Beauregard. N’avez-vous jamais été tenté par une aventure homosexuelle.
– Ce n’est pas parce que je combat l’homophobie que je suis moi-même tenté…
– Allons, allons, soyez donc franc, ça ne sortira pas d’ici, il est évident que vous avez des tendances.

Beauregard commence à ne plus être très à l’aise.

– Et qu’est-ce qui vous permet d’être aussi affirmatif ?

Il est évident que Beauregard craint maintenant une réponse dans le genre « on vous a vu » avec chantage à la clé, mais ce n’est pas du tout ce qui a été prévu !

– Disons que ça transparait dans vos écrits ! Se moque Colombani .
– Bon on va peut-être en rester là.

Beauregard prend son temps pour ranger son smartphone et se lever de son siège. En fait il n’est pas tranquille et attend qu’on lui dise quelque chose, mais Colombani et moi-même restons muets pour l’instant. Il prend alors, sans nous le dire, la décision de ne pas faire d’article, mais cela lui paraît insuffisant.

– Euh, je m’en vais ! Nous dit-il au cas où nous aurions pas compris.

A moi de jouer !

– Monsieur Beauregard, avant que vous partiez, nous aimerions vous montrer quelque chose. Rassurez-vous, ça ne mord pas !
– Me montrer quelque chose ?

J’ouvre la porte du donjon et invite le type à me suivre.

– C’est par là !

Et s’il accepte de venir, c’est sans aucun doute parce que cette éventualité d’un chantage dont il ne perçoit pas les contours ne cesse de le tourmenter.

– Mais c’est quoi ça ?

Eh oui, Beauregard se demande où il est tombé, il est vrai que pour quelqu’un de non-préparé, le spectacle a vraiment de quoi surprendre. Déjà un donjon n’est pas un endroit banal, imaginez, les murs peints en rouge vif, la croix de Saint-André, le chevalet, les chaines, la collection de cravaches, les godes sur les étagères et tout le fourbi…

Mais s’il n’y avait que ça ! C’est que dans mon donjon, il y a Carole affublée d’une perruque brune, chaussée de lunettes noires et habillée en tenue de domina, un magnifique corset noir en vinyle avec la petite culotte assortie et des bottes de compétition.

Et évidemment elle n’est pas seule en ce lieu, attaché sur la croix de Saint-André, il y a Valentin, complétement nu avec des pinces sur les tétons.

– Vous m’avez donné rendez-vous dans un claque ! S’offusque Beauregard.

L’instant est stratégique, Carole vient agacer les tétons de Valentin afin de la faire bander au maximum. Beauregard ne bouge pas. Je lui mets la main à la braguette. Il effectue un très léger mouvement de recul.

– Approche-toi plus près, tu verras mieux !
– Mais enfin, qu’est-ce que ça signifie ?
– Elle est jolie sa bite, hein ? Tu aimerais bien la sucer ?
– C’est un piège, vous voulez me prendre en photo, c’est ça ?

L’éventualité d’une telle objection avait été prévue.

– Mais pas du tout, passez-vous cette cagoule, personne ne vous reconnaitra.

Alors là, il ne sait plus quoi dire.

– Il y a bien un truc, non ?
– Aucun chantage !

Carole a détaché Valentin et l’a fait avancer, il est maintenant à 50 centimètres de Beauregard.

– Attendez ! Dit-il. Et vous, lâchez-moi la braguette.

Je ne lui lâche rien du tout, il semble réfléchir, puis très vite réclame la cagoule. L’instant d’après il avait la bite de Valentin dans la bouche.

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Et il se régale, il s’en pourlèche les babines !

– Si tu veux, il peut t’enculer ! Lui précisais-je.
– Ah bon, c’est possible ?
– Bien sûr que c’est possible.
– Je vais me déshabiller alors !
– Oui, ce sera plus confortable.
– Vous faites ça pour ne pas que je descende Colombani dans mon article, c’est ça ?

Il a oublié d’être con, le gars !

– Je croyais que tu voulais te déshabiller ?

– Il est où, Colombani d’abord ?
– Il patiente à côté, si on lui demande un jour ce qui s’est passé ici, il ne sera même pas capable de décrire le donjon.
– Je ne comprends pas
– Tu voulais vraiment un témoin ? On peut lui demander de nous rejoindre si tu veux.
– Non, non…
– Alors, on fait quoi ?
– Bon, maintenant que je suis là, je ne peux plus reculer.
– Tu reculeras juste pour qu’il t’encule.
– Mais où suis-je tombé ? Fait-il semblant de se désoler tout en retirant son pantalon et son caleçon à petits pois rouges
– M’en parlez pas, mon pauvre monsieur !

Il s’allonge sur le chevalet, les jambes pendantes, le cul offert. Valentin s’encapote, lui tartine l’anus d’un peu de gel intime et y entre sa bite avec une facilité déconcertante avant de pilonner comme il se doit.

Valentin est prié de ne pas jouir, vous saurez pourquoi bientôt, Beauregard se pâme et pousse des cris de chatte en chaleur. Quand Valentin décule, son partenaire est en nage, les yeux hagards, il bande.

– Tu veux que je te suce ? lui propose Valentin.
– Oui, oui !

Il ne m’a même pas demandé de me mettre à poil, et il n’a pas non plus souhaité voir les seins de Carole. Serions devenues moches ?

Un peu la trouille du stress post éjaculatoire, on verra bien, Valentin l’a sucé comme un chef. Beauregard a poussé un gros soupir.

Il regarde autour de lui, attend qu’on lui dise quelque chose mais tout le monde se tait à l’exception de la belle Carole qui lui tend gentiment une petite lingette pour qu’il puisse se nettoyer le zigouigoui.

– C’était donc un traquenard ! A-t-il déclaré.

Personne ne répond, il ne va quand même pas oser cracher dans la soupe ?

– Mais, bon, je suis beau joueur, c’était un délicieux traquenard.

Ouf !

– Mais maintenant que c’est terminé, on peut peut-être jouer franc jeu et me dire ce que vous souhaitiez en échange. Reprend-il en se rhabillant.
– Mais rien du tout, cher monsieur ! Lui répondis-je

– Je vais prendre congé ! Se répète-t-il. Si je pouvais avoir un verre d’eau.

En principe les gens qui demande un verre d’eau espèrent secrètement qu’on va leur proposer autre chose. Bonne fille, je lui propose un jus d’orange.

– Si vous avez envie de rejouer ce genre de scène, il suffit de me téléphoner et je peux vous arranger ça ! Lui dis-je en lui tendant une jolie petite carte.
– Je crois que je me laisserai volontiers tenter !

Et voilà, j’avais gagné des sous et peut-être un client. Le reste ce n’est plus mon affaire.

Sauf que l’enveloppe que m’avait généreusement donné Stan Baker, contenait aussi le paiement d’un bonus pour Patrice Colombani.

Je ne voyais pas bien la raison de ce bonus ? Il avait dû se sentir obligé.

Pas grave, allons-y sauf que je ne suis absolument pas certaine que l’écrivain possède une mentalité de soumis. Il va donc falloir que je fasse de la passe classique, chose que je n’accomplis que de façon très occasionnelle. D’ailleurs dans mon studio je n’ai même pas de plumard, juste un canapé que je ne déplie jamais.

Carole me rejoint dans le salon !

– On fait quoi, tu nous libères ?
– En principe oui, je dois maintenant m’occuper de Patrice, à moins que tu veuilles le faire, la prime sera pour toi ?
– C’est comme il veut.
– Alors Patrice vous en pensez quoi ?
– Vous m’embarrassez… Toutes les deux, ce n’est pas possible ?
– C’est pas trop ce qui avait été prévu, mais on peut s’arranger. Répondis-je
– On partagera ! Me suggère Carole.
– Je peux vous donner un petit rajouti ! Propose l’homme.
– On va faire comme ça !

Et puis une question me taraude.

– Tout à l’heure pendant l’interview, quand vous avez dit à Beauregard qu’il vous était arrivé de faire des trucs avec d’autres hommes, et que ça ne vous avait pas déplu, c’était du bluff ?
– Non j’ai fait ça une fois ou deux.

J’aime bien l’expression « une fois ou deux » ! Le mec ne sait pas compter ?

– Vous ne voulez pas nous raconter ?
– Si, mais ne vous attendez pas à des choses extraordinaires, c’était il y a pas mal d’années, une soirée avec des bobos, avec alcools, fumette et cocaïne. Evidemment ça a tourné en partouze, Il y avait un mec à côté de moi avec une queue magnifique, une nana est arrivée et m’a dit « pourquoi tu ne la suces pas ? » Le mec en a rajouté une couche : »Fais-le ça fera plaisir à Lilli ! ». Alors je l’ai fait, j’avoue que ça ne m’a pas déplu…
– C’était votre première bite ?
– Oui et non, j’avais touché quelques queues au collège, mais c’était pas pareil.
– Et vous n’avez jamais recommencé ?
– Disons que je n’ai jamais eu l’occasion.
– Vous savez qu’il y a une belle d’occasion, juste à côté ?
– Je l’aurais parié, celle-ci !

Ben oui, il n’est pas idiot non plus, l’écrivain !

– On peut demander à Valentin de venir, ça ne vous engage à rien.
– Si ça ne m’engage à rien…

Valentin s’était rhabillé, il est jeans et tee-shirt.

– Valentin on va peut-être faire un petit bonus, si tu pouvais montrer ta bite à monsieur ? Lui propose Carole.
– Avec plaisir, bonjour Monsieur.

Il dégrafe son pantalon qui lui dégringole en bas des jambes. Carole s’empare de sa bite et l’embouche afin de lui donner bonne taille.

– Ma foi c’est tentant ! Admet l’écrivain.
– On se lance ? Demandais-je.
– On fait ça tous les quatre, ou… s’inquiète Patrice.

Nous avons réglé rapidement l’aspect financier des choses et nous sommes mis tous à poil. Patrice Colombani parait tellement excité de nous voir nus que la chose ne devrait pas durer bien longtemps.

Sur un signe de Valentin, Patrice vient lui sucer la bite et s’en trouve apparemment fort ravi.

On ne va pas rester debout et je fais signe à ces messieurs de se déplacer vers le canapé où ils seront bien plus à l’aise. Valentin s’y installe et Patrice vient entre ses jambes. Je m’assois à leur gauche et invite Carole à venir me voir, ce qu’elle fait avec empressement, l’instant d’après, elle me butinait la chatte. Super, il y a avait longtemps qu’on avait pas fait des trucs ensemble, nous deux !

Au bout d’un moment Patrice a envie de varier les plaisirs, il lâche la bite de Valentin et vient nous caresser.

O.K. ! On est là pour lui faire plaisir, Carole s’occupe de sa queue qu’elle gobe goulument tandis que mon doigt inquisiteur s’en va lui explorer le fion.

Il n’en peut plus, le Patrice, on se pelote, on se caresse, et bien évidemment Patrice jette son dévolu sur mes seins qu’il tripote, qu’il embrasse, qu’il lèche comme un beau diable avant de se tourner vers Carole pour lui faire subir les mêmes « outrages ». On le suce, on le doigte, il bande comme un cerf, il demande un préservatif.

Ça sent le final, il va choisir laquelle ? Ce sera Carole, il lui soulève les cuisses et l’enfourche avec vigueur avant de se livrer à une série de va-et-vient. Valentin s’approche de moi :

– Je peux ?

Je ne vais quand même pas lui refuser cette privauté. Il s’encapote à son tour et me laboure, il a joui rapidement, moi j’ai un peu fait semblant.

L’écrivain a pris congé, Carole me souffle à l’oreille qu’elle aurait aimé avoir quelques moments d’intimité avec moi. Ça tombe bien moi aussi.

– Ne m’attends pas, Dit Carole à Valentin, j’ai deux trois bricoles à voir avec Chanette… Des trucs de femmes.

Il n’est pas idiot, il a compris. Nous voilà seules, je me suis passé un kimono que je retire pour me retrouver de nouveau toute nue, Carole en fait de même avec son tee-shirt.

Nous nous embrassons comme de vieilles goudous, seins contre seins, on s’agrippe les fesses, le baiser devient fougueux. On se retrouve on ne sait comment sur le canapé, on se caresse et on s’embrasse un peu partout.

– T’as pas envie de pisser, toi, me dit-elle, l’air de rien.
– Je te vois venir, cochonne !
– Si tu me vois venir, viens !

Nous voilà dans la petite salle de bain, Carole entre dans le carré à douche et s’y assoit.

– Vas-y, ma chérie, arrose-moi bien !

Mademoiselle ouvre la bouche comme la grande gourmande qu’elle est. Je pisse tout ce que je peux, elle avale tout ça avec délectation.

– T’en veux aussi ? Me demande-t-elle.

Pas besoin de répondre, nous invertissons nos positions. Putain ce que je peux aimer ça, le bon pipi !

– On pourrait se nettoyer mutuellement ! Me suggère cette grande coquine.

Si vous croyez que c’est facile de faire un soixante-neuf sans un carré à douche, vous ? On a essayé, mais finalement on est sorti, le tapis de bain s’avérant autrement plus confortable.

J’ai toujours eu faible pour cette pratique qui donne l’impression de se lécher soi-même. Sa chatte à un goût délicieux et sa langue est diabolique, je sens que je vais partir, du coup ma bouche ventouse son clitoris. On a joui quasiment ensemble, on s’est relevé en nage, on s’est embrassé, on est bien… Une vraie douche maintenant peut-être ?

A ce stade de l’histoire, Beauregard ne se posait pas trop de questions, la situation pouvait se résumer simplement. Depuis qu’il était devenu une personnalité médiatique Beauregard avait cessé de fréquenter des lieux de rencontres où il pouvait d’adonner à ses penchants gays. Mais on avait pu le voir « avant ». Certaines rumeurs semblaient aller dans ce sens. Il démentait bien évidement toute allusion à ce sujet, mais bon, si on l’avait vu on l’avait vu… Et Colombani avait utilisé l’information que lui avait donné Baker pour le placer dans une situation embarrassante. Il aurait pu refuser d’entrer dans ce jeu… on ne fait pas toujours ce qu’il faudrait… Baker par crainte de voir l’un de ses romanciers à succès se faire ridiculiser avait fait jouer à Colombani une étrange carte. Ce dernier avait gagné. « Il faut parfois rester beau joueur » se dit Beauregard.

Mais Beauregard devait rendre un article à son journal « Lire Encore », il le fit donc sans publier l’interview, mais en louant les talents de Patrice Colombani, « assurément le nouveau Simenon, dont l’apparente facilité d’écriture révèle en fait une vision du monde d’une complexité et d’une vérité assez rare pour qu’on puisse la souligner. » Et il y en avait deux pages pleines du même acabit.

En fait Beauregard se ment tout de même pas mal à lui-même, il se dit qu’il a dans cette affaire retourné sa veste parce qu’on l’avait piégé et que dans un geste chevaleresque il avait accepté sa défaite, mais en fait il craignait plus ou moins consciemment qu’un chantage dont il ne visionnait pas les contours puisse apparaître s’il agissait autrement.

Colombani et son éditeur, quant à eux, n’avaient plus qu’à attendre les réactions…

Mais les choses se passèrent de façon un peu plus compliquées. C’est le moins que l’on puisse dire !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:07

Chanette 28 – Magazines littéraires – 1 – Un éditeur singulier

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Coucou, c’est moi Chanette qui viens vous narrer une de mes nouvelles aventures. Celles et ceux qui m’ont déjà lu savent que j’exerce le métier (ben oui c’est un métier) de dominatrice professionnelle. Mes récits ne sont pas des histoires de domination mais des récits d’aventures incluant de l’érotisme (et bien sûr aussi de la domination). Je suis ce qu’on qualifie de MILF, fausse blonde et je plais.

Principaux personnages :
Patrice Colombani, écrivain à succès
Stan Baker, éditeur et agent de Colombani.
Lorenza Baker, épouse de Stan
Guillaume Beauregard, critique littéraire chez « Lire encore »
Delphine Lebœuf, rédactrice en chef du magazine « Plaisir délire ».
Janice Minazolli, rédactrice chez « Plaisir délire ».
Cédric Bornerave, rédacteur chez « Plaisir délire ».
Maître Emile Doubise, avocat à la cour
Estelle Morin, secrétaire de Maître Doubise

Maintenant on peut commencer…

C’est Monsieur Baker qui après m’avoir expliqué mon rôle dans cette petite mise en scène m’a demandé de fixer la date du rendez-vous.

– Que diriez-vous de lundi prochain ? Proposais-je.
– Pourquoi pas ? Mais si votre client nous fait faux bond…
– Ne vous inquiétez pas, je gère, votre scénario ne me pose aucun problème, à part un petit détail bassement trivial…
– Dites-moi.
– J’aimerais vous demander d’augmenter un peu la prime offerte à ma collègue.
– Juste un peu alors ?
– C’est cela, juste un peu !
– Il nous faudrait un plan B quand même…
– Ne vous inquiétez pas.

Non je n’ai pas de plan B, Carole viendra avec Valentin, Valentin n’est pas un client mais le compagnon de cette dernière. Comme il est toujours fauché et qu’il sera correctement rétribué je ne vois vraiment pas pourquoi il nous ferait faux bond.

Lundi 8 janvier

C’est aujourd’hui que ça va se passer.

L’histoire commence au café du coin où je suis attablée en compagnie de Patrice Colombani, écrivain à succès et de Stan Baker, son agent et éditeur.

On a répété le plan, Baker est un anxieux, il a beaucoup investi financièrement dans l’opération, il a peur que ça foire.

Bien sûr que le risque existe, mais si le plan échoue ce ne sera pas de mon fait.

A 9 h 30, Carole pénètre dans le bistrot, elle fait comme prévu, semblant de ne pas me connaître, commande un jus de fruit au bar et se faufile aux toilettes.

Je prétexte une envie pressante et m’éclipse à mon tour, je rejoins Carole et lui confie les clés de mon studio, puis reviens tranquillou à ma place après avoir fait un tout petit pipi. (Désolée mais la scène uro ce sera plus loin…)

Patrice Colombani ne paie pas de mine, il est bedonnant, chauve et binoclard, mais jovial. Je suis d’ordinaire peu attentive aux délires de mes clients, mais celui-ci c’est quand même un cas.

Laissons-lui un peu la parole :

Le récit de Patrice Colombani

Je travaillais comme rédacteur dans une grande compagnie d’assurance, je tapais des rapports et des mémoires au sujet d’affaires compliquées qui se terminaient souvent en justice. On me félicitait souvent pour mon style.

Un jour notre nouveau directeur de département a eu l’idée de créer un journal interne, c’est un truc récurent dans la culture d’entreprise, une bonne âme lui a alors soufflé que j’étais capable d’écrire une petite nouvelle fantastique qui plairait bien.

Je l’ai donc fait, c’était une très courte histoire d’un type coincé dans une cabine téléphonique par un banc de langoustes géantes. Il s’en est suivi un dialogue surréaliste avec le directeur.

– Vous avez du style, cher ami, dommage que vous ne fassiez pas attention aux détails…
– C’est une nouvelle fantastique…
– J’entends bien, ce ne sont pas les langoustes que je vous reproche, c’est la cabine !
– La cabine ?
– Ignoreriez-vous qu’il n’y plus de cabine téléphonique depuis 2018. Maintenant tout le monde possède un portable.
– Certes mais être enfermé dans un téléphone portable entouré de langoustes, je ne vois pas très bien.

Là j’ai senti que le bonhomme n’appréciait pas l’ironie de ma réplique.

– Pour les jeunes générations, une cabine téléphonique c’est un objet qui ne leur parle plus, trouvez une cabine d’autre chose, moi, je ne sais pas une cabine d’ascenseur.
– Mais comment voulez-vous que des langoustes attaquent un ascenseur ?
– Démerdez-vous.

Cet entretien a eu deux conséquences, la première c’est qu’on n’a pas publié ma nouvelle, la seconde c’est que j’ai essayé en vain d’aménager mon récit sans y parvenir, mais que je me suis découvert une irrésistible passion pour l’écriture.

Et puis je voulais me venger de ce directeur débile, quelle revanche ce serait si je me faisais publier et que je puisse lui foutre sous le nez mon ouvrage !

Alors je me suis mis à essayer d’écrire, je voulais faire un polar, je choisissais des personnages, les décrivais, mais je bloquais sur l’intrigue, je n’étais pas doué pour ça.

Et un jour en flânant sur les quais, je suis tombé sur des vieux polars poussiéreux des années 1970. J’en ai acheté une dizaine, Puis je me suis mis à les lire, le premier était décidément trop tarte, mais le second offrait une intrigue astucieuse et des personnages intéressants.

Il me restait à recopier tout cela en le modernisant. Mais les problèmes n’ont pas tardé, dès la page 20 l’un des protagonistes téléphone d’une cabine… Mon histoire de langoustes me revient en pleine poire. Je me rends compte que l’adaptation est difficile, aujourd’hui nous avons des téléphones portables, l’accès à internet, la police a évolué, elle a à sa disposition des tests ADN, les enregistrements de vidéo surveillance, les relevés de carte bleue, les fadettes, les crimoscopes… L’adaptation devient vite un calvaire.

J’ai failli renoncer mais la nuit m’ayant portée conseil, je décidais de jouer sur la nostalgie, je conserverai l’action en 1970, même peut-être avant, mon inspecteur se nommera Bontemps, parce que les gens disent toujours que le bon temps c’était avant. Simplement je réécrirais tout dans mon style à moi, modernisant les dialogues, faisant parler les gens comme tout le monde et non pas comme dans les romans ampoulés. Puis j’ajouterais un peu de sexe, les gens aiment bien.

J’ai mis six semaines à faire ça et plein d’espoir je déposais ça à l’accueil des Editions Duchesse.

Une dizaine de jours plus tard je recevais un appel téléphonique, j’étais convoqué chez l’éditeur qui me demanda simplement d’effectuer quelques retouches…

Le mois suivant « Bontemps contre l’homme au rictus » devenait un best-seller.

Je signais un contrat avec mon éditeur qui me proposa un bouquin par an, je lui répondit que je pouvais faire mieux et lui proposais deux bouquins par an.

C’est ainsi que j’ai écrit cinq best-seller et que j’espère que le sixième ouvrage suivra le même chemin.

Fin du récit Patrice Colombani

Mes interlocuteurs semblent tenir à ce que je comprenne leurs motivations, alors que moi franchement, je m’en fous !

– Vous voyez mieux le contexte ? Me demande Stan Baker, son agent éditeur, en finissant de boire son café.
– En fait pas vraiment, les bouquins de monsieur Colombani ont du succès, le public continuera à les lire et se fout complètement de ce que pourra écrire Monsieur Beauregard.
– Certes, mais ce n’est pas comme cela qu’il faut voir les choses, Nous avons appris que Guillaume Beauregard s’est mis en tête de ridiculiser Colombani à partir de l’interview qu’il va réaliser. Avec notre petit scénario, il va complètement changer de point de vue, c’est un opportuniste, cela ne le généra pas, Il va donner ses lettres de noblesses à Colombani, du coup nous aurons deux publics, le populaire et les bobos. Et puis surtout il y a autre chose, nous allons sortir dans 15 jours le nouveau thriller de Colombani, nous avons prévu un gros tirage, si Beauregard le descend en flamme, un certain nombre de critiques qui ne savent faire que du copier-coller vont l’imiter et beaucoup d’exemplaires vont finir au pilon.
– Bon après tout, ça ne me regarde pas, je suis de toute façon gagnante dans l’histoire puisque vous m’avez généreusement payé…
– C’est comptabilisé dans les frais généraux de la maison d’édition, à la rubrique « prestations diverses » !

Prestation diverse ! Prestation diverse ! Est-ce que j’ai une gueule de prestation diverse ?

– Je disais donc, repris-je, que même si ça ne me regarde pas, il m’aurait intéressé de savoir comment vous pouvez être aussi sûr de votre coup ?

Baker consulte sa montre

– Nous ne sommes pas en retard, je vais vous raconter : C’était il y a trois ans et à l’époque Beauregard était encore inconnu du grand public. Il avait néanmoins participé à un plateau télévisuel au cours d’une émission à faible audience, il se trouve que j’étais présent dans le public, et que ses interventions m’avaient prodigieusement agacées, je le connaissais donc de vue mais pas lui. Je remarquais son tic consistant à redresser régulièrement une mèche rebelle qui lui dégringolait sur les lunettes. Mais la suite fut plus croustillante. J’étais allé dans un sauna gay…
– Ah, bon ! Fis-je amusé.
– Ça ne devrait pas vous choquer !
– Ça ne me choque pas, je suis un peu surprise c’est tout.
– Et pourquoi donc ?
– Disons que la façon dont vous me regardez ne colle pas trop avec l’image de quelqu’un qui fréquente les sauna gays.
– Et la bisexualité, qu’en faites-vous ?
– Justement, j’ignorai que les bisexuels fréquentaient ce genre d’endroits.
– Mais si, je vais vous raconter tout ça en commençant par le début :

Le récit de Stan Baker.

J’ai toujours été attiré par les choses du sexe, ado et ayant cessé de croire au père Noël, puis en Dieu le père, je ne comprenais pas le tabou sur le sexe et la nudité, il me semblait pourtant qu’une société moderne se devait de dépasser ça.

Au collège, j’ai longtemps été de ceux qui tripotaient la bite de mes petits camarades, branlettes réciproques, puis turlutes dans les chiottes.

Je me souviens d’un de mes camarades, qui avait une bite superbe à ce point que je l’ai encore en mémoire, elle goutait bon, et ce fut avec lui que je goutais pour la première fois au sperme.

Je n’avais qu’une envie, c’est qu’il m’encule, mais sans que je me souviennes pourquoi, cela n’a jamais pu se faire.

Ma sexualité avait pris un cours étrange, je ne me considérais pas comme gay, restant toujours admiratif devant un beau minois féminin ou un décolleté avantageux. Bisexuel ? Peut-être ?

Toujours est-il que mes premiers flirts avec quelques demoiselles, me firent remiser mes penchants bitophiles, et je découvris que sucer une belle chatte faisait aussi partie des plaisirs dont on ne saurait se priver.

Le temps a passé, j’ai eu des copines, des liaisons, je consommais aussi pas mal de films pornos, j’essayais de visionner des films gays mais décidemment les gros balèzes californiens ne m’inspiraient guère, mais je n’étais pas guéri pour autant de mes obsessions bitophiles, et parfois la nuit dans les fantasmes je rêvais de sodomie.

Un jour, dans la salle de projection d’une sex-shop quand mes yeux s’habituèrent à l’obscurité, ce fut pour apercevoir des gars qui se branlaient en toute décontraction… et certains se le faisaient mutuellement. J’étais tombé chez les dingues et écourtais ma visite, sauf qu’un démon facétieux m’y fit revenir le lendemain.

Et cette fois, j’ai sorti ma queue, me suis branlé et j’ai attendu. Pas longtemps, une main étrangère s’est posée sur ma bite, puis le gars a voulu me sucer, j’aurais préféré le contraire, mais bon… Ne voulant pas jouir trop vite, je l’ai fait arrêter, il ne souhaitait pas que je le suce. Qu’à cela ne tienne, des bites il y en avait plein d’autres. Je fis une tentative auprès d’un type en costume debout et débraguetté, je lui caresse un peu le zizi, je me penche, il ne dit rien, et voilà qu’après 25 ans, je retrouve cette sensation, cette douce texture, ce petit goût pervers, je me régale, ce jour-là j’ai dû en sucer cinq ou six.

Et puis un jour dans cette même salle, il y avait un attroupement, je m’approche, un gars, les fesses à l’air, arbouté sur le dossier d’un siège se faisait proprement enculer. On est là à cinq ou six à mater, un type me tripote la queue et je lui rends la politesse.

– T’aimerais bien être à sa place ? Me dit le gars.
– Oui, ça me plairait bien !
– D’accord, dès qu’ils ont fini, je te baise.

J’ai vérifié que le gars se mettait bien une capote, et je me suis laisse prendre.

– Attention, je n’ai pas trop l’habitude !

Le gars y est allé doucement, ça m’a fait drôle au début, mon cul se demandait qu’elle était cette chose qui le remplissait… Mais non seulement je m’habituais vite, mais mon corps fut rapidement envahi d’ondes de plaisir. Le type a joui en m’enculant, il s’est retiré, un autre a voulu prendre le relais, j’ai refusé, voulant partir du lieu avec cette bonne impression.

J’ai recommencé deux fois, ce n’était pas mal, mais je n’ai pas retrouvé le plaisir de cette « première fois ».

Et un beau jour un type un peu plus bavard que la moyenne me donna l’adresse d’un sauna.

Ça ne me coutait rien d’aller voir et c’est ce que j’ai fait.

J’y ai trouvé une ambiance complètement différente, ici pas de voyeurs, ceux qui viennent cherche carrément un contact, ça facilite les choses, je regrette juste le cérémonial de la braguette qui m’amusait bien, sinon c’est super. Il y a deux salles de contact dont l’une très peu éclairée ainsi qu’une salle de projection, une piscine, des cabines, bref un tas d’endroits. Je ne sais par où commencer et je me pose dans la salle de contact qui est éclairée.

Je m’assois, sur la banquette devant moi un type se fait enculer tout en suçant une bite. Fabuleux. Je suis assis à côté d’un type qui se tripote, je m’apprêtais à faire un mouvement d’approche, mais je n’ai pas été assez rapide, un gars vient s’immiscer entre ses cuisses et lui gobe la bite tout en lui tortillant les tétons. Et moi alors ?

Je n’ai pas attendu longtemps, un type se pointe devant moi bite en avant. J’ouvre la bouche, je suce ! Que c’est bon, que c’est doux, que c’est excitant.. Un deuxième s’amène à ses côtés, je suce les deux bites alternativement, on me serre les tétons, on me caresse, c’est la fête !

L’un des gars me propose d’aller en cabine ! Pourquoi pas, moi je serais bien resté là, mais bon…

Droit au but ! Une fois installé, le gars me propose de me sodomiser. Je me suis mis en position, il a fermé la porte, je l’aurais bien laissé ouverte, mais puisque c’était son choix…

Ce fut rapide et un peu brusque, je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas voulu rester sur un échec, je suis retourné draguer et le suivant m’a fait ça comme un chef !

Bref je suis devenu accro à cet endroit et m’y rendait environ une fois par mois.

Un soir, à la maison en vidant mes poches avant de me mettre en pyjama, j’ai laissé trainer le ticket d’entrée du sauna.

– Tu fréquentes les sauna gays, maintenant ? Me questionne Lorenza, ma femme.
– Simple curiosité, je voulais savoir comment ça se passait…
– Et tu vas me dire que tu t’es contenté de regarder, c’et ça ?
– Ben…
– Alors tu vas t’assoir gentiment sur le bord du lit et tu vas me raconter, et je veux tous les détails !
– Ben…
– On dit qu’on ne se cachait rien… et puis ça risque de m’exciter. Alors je t’écoute.

Je lui est donc tout raconté, enfin presque tout et à la fin, excitée comme une puce, elle s’est jetée sur moi, ma fait une pipe d’enfer et m’a demandé de la sodomiser !

Mais je m’égare, pardonnez-moi, revenons au sujet :

Et un jour j’étais assis dans la salle de contact où je matais deux mecs en train de se sodomiser, tout en branlant mon voisin de banquette quand je vois arriver un bonhomme.

Flash dans ma tête, car je l’ai déjà vu quelque part. La mémoire me revient rapidement, et quand je vois le type se redresser sa mèche rebelle, je n’ai plus de doute, c’est Beauregard.

Le monde est donc petit, et je me fiche pas mal qu’il soit là, n’empêche que je me demande comment il va se comporter dans cet endroit.

Un type, un grand roux est debout en train de se tortiller les tétons, il bande joliment. Beauregard s’approche du lui et lui touche la bite, l’autre se laisse faire. L’instant d’après la bite du roux était dans la bouche de Beauregard. Et faut voir comme il suçait, l’animal, il était aux anges. Comme souvent dans ces situations les deux mecs ne restent pas longtemps seuls, ça s’agglutine autour avec bonheur. Beauregard suce alternativement deux ou trois bites, je fini par ne plus rien voir…

Et puis tout d’un coup le groupe se disloque, je vois Beauregard sortir avec le roux, Je m’amuse à les suivre discrètement, ils vont dans la salle des cabines mais n’en trouve aucune de libre. Ils se dirigent alors vers une petite salle où il y a un canapé et un distributeur d’eau fraiche.

Beauregard se met en levrette sur le canapé, le roux s’encapote et l’encule. Un troisième larron se pointe et lui donne sa bite à sucer.

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Je sens que ça va encore s’agglutiner, ça ne rate pas, entre les voyeurs et ceux qui veulent se faire sucer, je n’y vois plus rien.

Un mec s’approche de moi et me dit « vous avez une bien belle bite, cher monsieur ! » Que voilà un personnage insolite car d’ordinaire on se tutoie en ces lieux. Il me tripote, je lui rends la politesse. Bref ça s’est terminé en cabine où nous sommes bien restés une bonne demi-heure. J’avais joui, mais avant de quitter les lieux j’ai eu la curiosité de faire le tour des salles afin de voir si Beauregard était toujours là. Il y était, dans la salle de projection et il suçait une bite pendant qu’un gars lui doigtait le cul

Fin de récit de Stan Baker

– Depuis, continue Baker, la situation a évolué, il ne peut plus se rendre dans des endroits comme ce sauna, il est trop connu !
– Il se débrouille peut-être autrement les escorts-boys, ce n’est pas fait pour les chiens ! Fis-je remarquer.
– Certes, mais là on lui offre une occasion… Et ce sont toujours les occasions qui font les larrons. Je vais maintenant vous laisser, ajoute Baker, Beauregard devrait arriver d’une minute à l’autre, c’est quelqu’un de très ponctuel. Je vous fais confiance, tout devrait bien se passer.
– On va essayer ! Et si un jour vous avez besoin de mes services, ce sera un plaisir.
– Voulez-vous que je vous réponde comme dans les mauvais films américains « non, non, je suis marié… » ?
– Ce n’était qu’un proposition… Mais il m’aurait amusé de vérifier si le monsieur qui vous a complimenté sur votre bite avait raison.
– Oh vous savez, elle est très ordinaire, mais elle plait bien !
– Et votre réponse ?
– Disons que je ne suis pas contre…

Et sur ces bonnes paroles, je suis montée dans mon studio de travail avec Colombani, et à 10 heures précises, Guillaume Beauregard déboulait.

Beauregard n’est pas très grand, peut-être 1 m 65, un petit maigrelet au visage poupin, il a d’énormes sourcils et une chevelure très brune et abondante, une tronche de loup-garou, un petit loup-garou !

– Voici Chanette, une amie ! Déclare Colombani en me désignant. En fait c’est ma muse !
– Mes hommages, madame ! Me répond Beauregard en me gratifiant d’un baise-main. Voilà comment nous allons procéder, je vous pose des questions et j’enregistre tout, Vous aurez un droit de regard et de retrait sur la transcription écrite que je vous ferais parvenir. Ce droit de retrait ne s’applique qu’à l’interview elle-même et non pas à l’article que j’écrirais à la suite ! Confirmez-vous votre accord sur tout ça ?
– Pas de problèmes.
– Donc, si vous voulez bien me signez ce papelard, et on commence !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Jeudi 8 septembre 2022 4 08 /09 /Sep /2022 18:15

Délivrance par Catherine Valmurey

Catherine Valandrey2

Je vais sur mon pot de chambre, m’accroupir
Me libérer de ma merde, quel plaisir
L’odeur m’envahit et me flatte les sens
J’admire le fruit de ma délivrance
Je ne m’essuie pas après ce moment
Fanchon me léchera le cul aisément !

cacabom

Catherine Valmurey : Courtisane et poétesse française (1795-1880) Pour laquelle nous possédons peu d’éléments biographiques. Le portrait ci-dessus attribué à Isabelle Pinson la représente peut-être.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Catherine Valmurey
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Samedi 3 septembre 2022 6 03 /09 /Sep /2022 22:34

Helga, ma correspondante allemande par Christelle Baxter
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Récit contenant des passages scato explicites

 

C’est en relevant mon courrier, le soir que je découvrais une enveloppe manuscrite provenant d’Allemagne. Intriguée, j’ouvrais et découvrait une lettre d’Helga, mon ancienne correspondante. Elle devait passer à Paris pour rencontrer quelqu’un dans le cadre de son travail et me disait en profiter pour y rester une semaine, elle espérait me rencontrer et m’indiquait son numéro de portable.

Ça pour une surprise, j’avais déjà rencontré trois fois Helga, les deux premières fois furent classiques, mais nous étions bien appréciées, cette fille respirait la joie de vivre et la décontraction. La dernière fois, nous avions dix-huit ans tous les deux, elle me dévorait des yeux, et moi je n’osais franchir ce pas, elle multipliait les provocations se baladaient nue devant moi, pissait ou chiait sans fermer la porte des chiottes. « Ce serait bête d’attendre le dernier jour » m’avait-elle dit… « Je ne suis pas prête pour ça ! » avais-je répondu… Alors juste une fois, et on en parle plus… Je n’avais pas dit « non », j’avais dit « je ne sais pas »… elle sut alors qu’elle pourrait cueillir ce qu’elle était venue chercher. Ce fut le dernier jour, le dernier soir, ses valises étaient déjà faites, un amour bestial, nous nous sommes caressées, léchées, doigtées, fait jouir je ne sais combien de fois, et même compissées. Et au petit matin on s’est mises à pleurer comme des fontaines au milieu de ses bagages. « On se reverra bientôt, je t’appelle… »

Je m’étais traité de conne, pourquoi avoir attendu le dernier moment ? Helga m’avait rappelé le lendemain, on était resté longtemps à jacasser au téléphone. « Je te rappelle la semaine prochaine ! » Elle ne l’a pas fait, je ne l’ai pas rappelé non plus, c’était il y a huit ans !

Huit années… comme le temps passe trop vite !

Cette fille m’a profondément marqué, elle m’a permis de découvrir une bisexualité qui ne m’a depuis jamais quitté, même si je n’ai jamais retrouvé les frissons de cette chaude première fois. Certaines de ses réflexions incongrues sont restées dans ma mémoire. Elle me dit un jour qu’il fallait aimer et rechercher tous les plaisirs de la vie Comment ne pas être d’accord, mais c’est quand elle les énumérait que ça devenait insolite : « Manger, rire, baiser, boire, chanter, pisser, chier ». Et ses commentaires du même ordre « Oh ! J’ai bien chié, j’ai fait un gros boudin, il était joli comme tout ! » Je ne m’offusquais pas mais ne relançais pas.

Comment avait-elle aujourd’hui évolué ? Elle était peut-être mariée, ses tendances lesbiennes et scatologiques avaient peut-être été remisées aux magasins des fantasmes de jeunesse ? Mais bon, rien ne m’empêchait de la voir. J’étais pour ma part libre comme l’air, j’ai bien un lit à deux places mais il n’y a pas souvent deux personnes dedans.

Je lui téléphone, elle me dit qu’elle n’a pas beaucoup de temps pour me parler, mais si je pouvais lui rendre le service de lui trouver un petit hôtel pas cher et de lui en textoriser les cordonnées…

– Je peux t’héberger chez moi, je suis seule… si tu acceptes de coucher dans mon lit !
– Oh ! Quelle excellente idée…

Je suis allée la chercher Gare de l’Est, le dimanche soir. Un peu changée, coiffure plus sage, allure moins gamine et quelques kilos de plus. Un gros bisou.

– Tu veux boire un coup, ou on file direct à la maison ?
– Maison !

Et hop, métro.

Je lui avais préparé un petit repas sympa avec un bon petit rosé, elle me raconte un tas de trucs, une vraie pie, elle m’apprend qu’elle s’est mariée mais qu’elle a divorcé rapidement pour se mettre en ménage avec un mec et qu’ils se sont séparés dernièrement… Il s’en passe des choses en huit ans ! Par contre aucune allusion à nos galipettes d’antan, aucun propos ambigu sinon un banal « T’es toujours aussi belle ! » que je lui renvoie bien volontiers, aucune allusion scato non plus. Serait-elle devenue trop sage ?

Elle m’explique qu’elle a rendez-vous demain lundi avec un mec, que ça lui prendra toute la journée, je ne comprends pas bien ce qu’elle fait comme boulot, un vague rapport avec la recherche, je crois comprendre, mais je ne suis même pas sûre. Idem pour le mardi , mais elle sera donc complètement libre les trois jours suivants avant de repartir en Allemagne samedi matin. Je lui dis que je vais me débrouiller pour me libérer jeudi et vendredi. Elle a l’air désolée que je ne puisse le faire pour les quatre jours… Comme si c’était forcément simple !

On est allé se coucher, elle était crevée, elle s’est mise à poil et s’est endormie de suite sans aucune manœuvre d’approche. J’ai eu pour ma part du mal à trouver le sommeil.

Le lendemain matin, madame fait un raffut du diable dans la salle de bain et en plus elle traîne, elle traîne, idem pour le petit déjeuner qu’elle prend toute nue, trouvant le moyen de se mettre de la confiture sur les seins. Ça la fait rire et elle me demande si je veux lécher.

C’est le signal que j’attendais, mais il arrive au mauvais moment.

– Je voudrais bien, mais si je le fais, ça va nous emmener je ne sais où ?
– Tu n’aimes plus ?
– Si, mais faut que j’aille bosser et je sens que je vais être en retard.
– Ils ne sont pas cool tes patrons !
– Pas trop non, mais si tu veux on rejouera la scène ce soir…
– Oh, oui, « rejouer la scène » c’est un bon plan ça !

J’ai été bosser au magasin en me disant que ce soir j’allais passer à la casserole. Je me demandais si j’en avais réellement envie. Ce matin j’aurais bien dit oui si j’avais eu le temps. Là, je ne savais plus. Je rentrais vers 18 heures, j’hésitais entre préparer quelque chose à manger ou ne rien faire et l’emmener au restaurant.

La voilà qui rentre, elle a l’air dans un état d’excitation assez dingue, sans transition elle me demande si elle peut aller se doucher. Bien sûr qu’elle peut aller se doucher. Je ne sais toujours pas ce qu’on va faire après, je vais attendre que madame sorte, si c’est comme ce matin ça va durer un certain temps. Finalement ça aura été plus vite que prévu, la voilà qui se pointe à poil et à peine sèche.

– Il faut que je te raconte ma journée.

J’ai droit à un déluge verbal inimaginable, comme le plupart des gens elle ne sait pas raconter, ne respectant aucune chronologie, faisant référence à des personnages dont j’ignore tout. Je finis par comprendre quand même qu’il est question d’un contrat pour sa boite et que son interlocuteur voulait la sauter…

– Moche, très moche, il était !
– Qui ça ?
– Monsieur Berger.

Vraiment du mal à suivre.

– Et alors il m’a dit, « je ferais n’importe quoi pour passer une heure avec vous ! » Et moi, je lui dis « Monsieur, je n’ai pas envie de coucher avec vous ! » Il me parle alors de compensation, me demande ce qui me ferait plaisir… Je lui dis « du fric » ! Il me regarde avec des drôles de yeux, je crois qu’il va laisser tomber, il hésite et me dit d’accord « combien ? » Alors j’ai fait la pute avec lui, j’ai décroché le contrat et j’ai gagné de l’argent de poche… alors je suis allé chez le parfumeur… Ah, tiens je t’ai acheté un petit flacon pour toi… dit-elle en allant farfouiller dans son grand sac.

Elle me demande si ça me plait, bien sûr que ça me plait, c’est bien la première fois qu’on m’offre un parfum aussi cher. Je lui fais un bisou.

– Mieux que ça le bisou ! Demande-t-elle.

On se roule un patin. Je la caresse tandis qu’elle essaie de me déshabiller, elle n’y arrive pas trop bien, je me dégage et entreprends de le faire moi-même. J’allais pour reprendre nos ébats quand elle m’annonce tout de go :

– Il faut que fasse caca, tu viens avec moi ?
– Euh, peut-être pas !
– Mais si viens, on va rigoler !

J’aurais dû me douter que ce genre de choses arriveraient tôt ou tard ! Je la suis. Elle s’assoit sur la cuvette, puis se ravise.

– Je vais me mettre comme ça, tu verras mieux !

Je ne lui réponds pas que ce n’est peut-être pas indispensable… Elle ne m’écoute pas et se met donc les pieds sur le rebord de la cuvette, puis se met à pisser. Le filet n’est pas très abondant, sans doute, avait-elle déjà pissé sous la douche, mais cela me trouble confusément.

– Viens nettoyer mon pipi, pour le reste, je vais me retenir encore un peu.

Helga et KrissPas de problème, ça aussi c’est elle qui me l’avait apprise, et j’avais aimé le goût de son urine. Merveilleux souvenir d’une pratique que je n’avais jamais eu l’occasion de réaliser de nouveau. Un délicieux picotement m’envahit tandis que je me régale de sa pisse ! Mais pourquoi donc ne m’a-t-elle pas proposé de me pisser directement dans la bouche ? Bof, nous aurons d’autres occasions ! Il me suffira de lui demander !

Je me recule ! Je pourrais en profiter pour la faire jouir, mais le veut-elle maintenant ? Non, elle me retient pas, elle doit maintenant faire ce qu’elle à faire. Elle change alors de position me tournant le dos sur la cuvette.

– Attention les yeux ! Dit-elle. Approche-toi bien.

Je me rapproche mais pas trop quand même. Son anus s’ouvre : Un bout d’étron apparaît, puis le reste suit, très vite avant de sombrer dans la cuvette avec gros floc, un second boudin suit le premier. Helga descend de la cuvette sans s’essuyer. Elle regarde avec amusement le fond de la cuvette.

– Alors c’était beau ?
– Beau, je ne sais pas, mais c’est très troublant.
– Tu veux que je tire la chasse, si l’odeur te gênes.
– Mais, tu ne t’es pas essuyée ?
– Je sais, j’ai pensé que tu aimerais me le faire !
– Tu veux que je t’essuie le cul ?
– Que tu me le lèches, plutôt ! Tu n’as jamais fait ça ?
– Ben non !
– Tu voudrais essayer ?
– Oui, je veux bien, mais c’est juste pour essayer, d’accord ? Précisais-je.
– O.K. je vais t’aider, tu vas d’abord approcher ton nez de mon trou du cul et renifler, juste renifler, c’est pour que tu t’imprègnes bien de l’odeur.

Je fais comme elle me dit, petit mouvement de recul quand même, c’est vrai que ça pue la merde, mais je m’habitue vite, et puis l’excitation ça doit aider !

– Vas-y maintenant, lèche-moi mon cul plein de merde !

Je m’étonnais de la facilité avec laquelle j’accomplissais cette tâche.

– Alors tu te régales ? Me lança-t-elle.
– Je ne sais pas si je me régale, mais qu’est-ce que je suis excitée.

Curieusement, quand je repense à ce moment, et que j’essaie de me remémoriser la façon, dont je qualifiais le goût, le mot qui me vient à l’esprit c’est « surprenant ». Dans l’inconscient populaire, la forme et l’odeur de la merde sont toujours associées au « dégueulasse », alors vous pensez bien que le goût… alors que personne n’y a jamais gouté. Je m’attendais donc à rencontrer un gout abominable que seuls des détraqués de la papille pouvaient apprécier, genre vieux camembert oublié six mois dans un placard, mélangé à un ragout de de ragondin mort d’amour. Ben non, c’est presque neutre, avec une petite âcreté dans l’arrière-goût. En fait c’est pas mauvais du tout et puis c’est tellement pervers !

Je suis tellement dans mon trip que je m’acharne à ne laisser aucune trace suspecte et que je lui restitue son joli petit anus tout propre comme un sous neuf. J’en reprendrais bien encore…

Je suis dans un état second, je ne me reconnais plus. Helga s’en aperçoit et en profite, la salope !

La chasse n’était toujours pas tirée, alors Helga a ce geste incroyable d’aller de sa main repécher l’un des étrons, le regarder avec malice, puis d’y porter la langue.

– Regarde ce que je fais, je suis cochonne, n’est-ce pas ?
– Oui…
– Si je le fais, tu peux le faire aussi !

Elle approche l’étron de ma bouche. Je ne vais quand même pas faire ça ? Mais ça ne me dégoute pas. Alors pourquoi ne pas essayer ?

– Vas-y, lèche ma merde, la bonne merde de ta copine allemande.

Ça y est ma langue lèche l’étron. C’est le même goût que tout à l’heure, pourquoi aurait-il été différent d’abord ?

Helga reprend la merde, la prend en bouche cette fois par l’extrémité et se met à la sucer comme si elle faisait une fellation. Je suis hypnotisée. Elle le relâche.

– Ouvre ta bouche !

J’obéis, elle me fais pénétrer l’étron dans ma bouche, juste un peu, par reflexe, à moins que ce soit par vice, j’y porte la langue, je suis complètement folle.

Helga m’a ensuite badigeonné le corps avec sa merde, les seins, le ventre mais aussi le visage, les joues, le menton, puis elle m’a passé un morceau de l’étron m’invitant à lui rendre la pareille..

On est mignonne toutes les deux, ainsi enduite de caca, on rigole, on s’embrasse s’échangeant un délicieux baiser merdeux pendant de long instants.

L’affaire s’est terminée en soixante-neuf, je crois sans mentir avoir ce jour-là jamais joui aussi intensément.

Et après ? Me demanderez-vous.

Ben après, on s’est douché, on est passé à autre chose, on s’est tapé un bon petit repas, on a rigolé comme des bossues et on s’est endormies à poil l’une contre l’autre.

Le lendemain elle est partie de bonne heure, elle ne repartira que dans deux jours en Allemagne. Alors vivement ce soir qu’on refasse de belles cochonneries toutes les deux, J’en suis déjà tout excitée à l’avance.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Christelle Baxter
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