Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:26

Chanette 28 – Magazines littéraires – 8 – Maître Doubise par Chanette

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Stamp secretaire

 

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– Et donc l’opération publicitaire, comme tu dis, c’était quoi ?.Demande Lorenza.
– Chanette est une dominatrice professionnelle, elle possède un donjon.
– Un donjon ?
– Oui, une pièce spéciale avec un tas de trucs et de machins pour attacher les gens et tout ce qui va avec ! La porte restait fermée pendant que Beauregard interviewait Colombani…
– Colombani ?
– Mais oui, tu sais l’auteur de « l’homme au rictus »,
– Ah oui…
– Je reprends donc, à l’intérieur du donjon il y avait une autre domina et un esclave à poil et attaché. Le but de l’opération était de chauffer Beauregard, de s’arranger pour qu’il pénètre dans le donjon et de l’inciter à faire des trucs avec l’esclave.
– Mais concrètement ça s’est passé comment ?
– J’en sais rien, j’étais pas présent !
– Mais ça aurait pu rater ?
– Les risques étaient minimes, depuis qu’il est médiatisé, Beauregard ne peut plus se permettre d’aller dans des lieux de rencontres, donc il est en manque, là il avait une occasion en or de sucer de la bite…
– Et le but de l’opération ?
– Quand Beauregard a sollicité Colombani pour une interview, il n’était pas difficile de deviner qu’il voulait le démolir. Donc l’opération c’était d’allumer un contre feu pour qu’ensuite il ne puisse plus décemment se le permettre.
– Tu sais que tu m’as excitée avec tes conneries ?
– Oui mais ce n’est pas la peine de me tripoter la braguette.
– Je vais me gêner, tiens !

Et d’un coup sec, Lorenza, fait glisser la tirette de la fermeture éclair, sa main pénètre à l’intérieur et finit par extraire la bite de Stan déjà demi molle, puis sans autre forme de procès, se la met en bouche en effectuant de jolis mouvements buccaux de va-et-vient.

– Mais enfin, on va en mettre partout ! Proteste mollement Stan Baker.
– Baisse ton pantalon, je vais te faire une laps-dance

Et l’instant d’après Lorenza chevauchait son compagnon en cadence, par le petit trou parce que c’est là qu’elle jouissait le mieux.

– Oh ! Ta bonne bite dans mon cul de salope ! Qu’est-ce que c’est bon !
– On se calme, on se calme, oooh, je vais venir !
– Viens mon chéri… aaaaah !

Baker embrassa tendrement sa compagne avant de se libérer de son étreinte.

– Bon c’est pas tout ça, mais si on mangeait, j’ai l’estomac dans les talons ! Lui dit Lorenza
– On y va, c’est des steaks, ça va aller vite.
– Et les légumes
– On mangera des chips. Dis-moi, la pute, elle est comment ?
– Une belle femme !
– Elle me plairait à moi ?
– Y’a pas de raison. A quoi tu penses ?
– Tu pourrais pas nous organiser un petit truc ?
– Hum… en voilà une idée, tu exagères… mais après tout, pourquoi pas ?

Les flics n’ont pas été trop vaches et ont relâché Beauregard un peu avant minuit. Il est néanmoins choqué le philosophe, choqué de chez choqué.

Mardi 6 février

La police avait demandé à Baker de passer signer sa déposition.

– Est-ce que vous désirez porter plainte ?
– Non, non, je vais juste renseigner une main courante.
– Comme vous voulez.
– Je peux vous demander un service ?
– Si on peut…
– Voilà, j’ai peur qu’il recommence, alors la meilleure façon de le calmer ce serait de faire en sorte d’ébruiter un petit peu l’incident. Ce serait possible ?
– En vous citant ?
– Non, sans me citer.
– Contre un petit geste au profit des œuvres sociales de la police, alors ?
– Avec plaisir !
– En espèces, s’il vous plaît ?
– J’avais bien compris.

En rentrant chez lui, Beauregard avait essayé en vain de trouver le sommeil, il s’était relevé et s’était mis à picoler comme il ne l’avait rarement fait.

Quand il se réveilla le matin ce fut avec une gueule de bois carabinée.

« Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Tout cela ne me ressemble pas ! Je suis fort, je suis intelligent, je suis parfaitement capable de surmonter cette épreuve. Et c’est ce que je vais faire, et j’en sortirai grandi ! Non mais dès fois ! »

Et regonflé à bloc, il s’en va consulter les nouvelles sur son ordinateur. Rien d’intéressant au premier abord sauf que dans la rubrique culturelle, un titre l’abasourdit

« Guillaume Beauregard brièvement arrêté par la police après une altercation violente avec un éditeur. »

Aucun détail mais pour discréditer une personne ce genre de titre est amplement suffisant

– Mais comment cet incident a-t-il pu fuiter ? Qui m’en veut à ce point ?

Du coup, il se sent beaucoup moins bien. Il change de page et s’en va voir les nouveautés des sites littéraires. L’avantage d’Internet c’est qu’on n’a pas besoin d’attendre la parution des magazines, un petit coup d’abonnement en ligne et on est au courant tout de suite…

Et c’est ainsi qu’il tombe sur le condensé de l’article de « Plaisir délire » et qu’il apprend « qu’il ne sait pas compter ses enfants et qu’il fait du copinage express avec n’importe qui. »

Et là il devient rouge, violet, on se sait pas trop, mais son visage n’a plus la bonne couleur.

« Faire un tour, il faut que je sorte faire un tour ! ».

Il se chausse, se passe une veste et descend l’escalier. Il croise la gardienne :

– Bonjour monsieur Beauregard, vous allez bien ?
– Non, je suis victime d’un complot, on veut m’éliminer, mais ils ne m’auront pas. La vérité triomphera !
– Faut pas vous mettre dans des états pareils, monsieur Beauregard.
– J’ai des amis bien placés, je ne vais pas me laisser faire !
– Mais bien sûr monsieur Beauregard, bonne journée Monsieur Beauregard.

« Des amis, bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? »

Et il se dirige vers le cabinet de Maître Doubise avocat à la cour.

Sur place, une secrétaire mamelue fausse blonde, un peu mature et au décolleté indiscret l’informe que Maître Doubise est débordé et qu’il convient de prendre rendez-vous ultérieurement.

– Mais mademoiselle, c’est très grave je suis victime d’un complot !
– Pour les complots, il faut prendre rendez-vous aussi !
– Vous vous moquez ?
– Non, je fais mon travail, tout le monde croit avoir une bonne raison de passer devant tout le monde.
– Si vous pouviez prévenir Maître Doubise que je suis là.
– N’insistez pas, monsieur ! Voulez-vous que nous fixions un rendez-vous dès maintenant.
– Si vous ne prévenez pas Doubise, je vais hurler !
– Je crains que ce ne soit pas de nature à arranger vos affaires.

La secrétaire ne s’attendait pas à ce que Beauregard mette sa menace à exécution en vociférant comme un cochon que l’on mène à l’abattoir..

Attiré par le vacarme, l’avocat sort prestement de son bureau.

– Guillaume, mais qu’est-ce qu’il t’arrive, mon vieux ?
– Je suis victime d’un complot, il faut que je te voie d’urgence.
– Euh, je suis un peu débordé, tu pourrais repasser, disons vers midi.
– Non, non, c’est trop grave.
– Bon, Estelle, je vais recevoir monsieur Beauregard dès que j’en aurai fini avec mon client.

Et vingt minutes plus tard Beauregard était assis devant le bureau de Maître Emile Doubise.

– Un complot, pourquoi voudrait-tu qu’on complote contre toi ?
– Pour me faire taire !
– Alors raconte-moi en détail ce que tu sais…
– Je devais faire un article sur un auteur de polar…
– Tu fais ça toi ?
– Il faut bien se diversifier, la revue m’avait demandé une série d’articles sur des mecs qui ont du succès auprès du public, mais qui ne le méritent pas. J’ai donc sollicité une interview d’un romancier de gare. Ça s’est passé chez une pute, mais je ne savais pas que c’était une pute.
– Et tu l’a su comment ?
– Ben après !
– J’ai du mal à suivre…
– Je me suis laissé manipuler, ces gens-là devaient être des pro de l’action psychologique, toujours est-il que je me suis laissé entrainer et que l’on m’a conduit à effectuer des actes sexuels.
– Comment ça ?
– Je me suis retrouvé dans un local, il y avait deux personnes là-dedans, un homme et une autre pute.
– On t’a violé ?
– Pas du tout, en soi la chose n’était pas désagréable, j’ai cru que le romancier avait manigancé un truc pour m’empêcher moralement d’écrire mon article, cela eut été de bonne guerre ! Mais je devais faire cet article, je m’étais documenté je ne voulais pas tout perdre, alors l’article je l’ai fait et j’ai vanté les mérites du mec de façon très hypocrite.
– Et le complot, là-dedans ?
– J’y viens ! Ce à quoi je ne m’attendais pas c’est de recevoir une floppé de lettre d’injures de types me traitant de tous les noms. On a beau dire qu’on s’en fout, ça fait mal, tu sais ! J’ai donc commencé à soupçonner le complot mais je ne voyais pas d’où ça pouvait venir. Je suis donc aller voir la pute qui m’a donné le nom de Stan Baker le directeur des éditions de la Duchesse.
– Attends je note…
– Je suis allé le voir, en fait il m’attendait, c’était un guet-apens, et j’ai été ramassé par la police alors que j’avais juste un peu élevé la voix.
– De quoi ?
– Ben oui, il y a même un court article sur Internet.
– Attends, je regarde.

Rapide recherche dans « Google actualité » sur le nom « Beauregard »…

– Effectivement ! Il a porté plainte ce Baker ? demande l’avocat.
– Je n’en sais rien.
– Je me renseignerais, il y a une suite ?
– Oui un article calomniateur.
– Sur internet ? Dis-moi comment le trouver.

Doubise parcourt le court article de « Plaisir délire », il est dubitatif.

– C’est quoi cette histoire de gosses ? T’as des gosses cachés ?
– Pas que je sache !
– Bon, de quoi j’ai besoin ? Ah oui, il me faut les coordonnées de la pute, pour le reste je vais me débrouiller. Je t’appelle jeudi !
– Pas avant ?
– Non demain c’est mon jour de repos et je joue au tennis.

Un fois Beauregard parti, Soubise s’entretint brièvement avec Estelle, sa secrétaire.

– Un ami à vous ? Demande-t-elle.
– Un ami, c’est un bien grand mot, on a un peu déconné quand on était étudiant, on n’était pas dans la même université mais on fréquentait les mêmes clubs.
– Des clubs cochons ?
– Oui et alors ? Bon j’ai du boulot pour toi, tu vas téléphoner chez « Lire Délires », et tu leur demanderas de justifier ce qui est souligné ici !
– Le comptage des gosses ? Ah bon ?
– Tu vas aussi te renseigner au commissariat du 15ème pour savoir si un dénommé Stan Baker a porté plainte contre Beauregard ! Mon rendez-vous de 10 heures, il est où ?
– Il s’est désisté !
– Alors tu peux me faire une pipe !
– Avec grand plaisir ! On fait ça vite fait, où on se met à l’aise ?
– Voyons voir, on a un peu de temps, on va se mettre à poil !
– Et si ça sonne ?
– On n’est jamais obligé de répondre.

Et les deux complices de déshabillèrent chacun dans leur coin.

Chanette2808– Wah, c’est pas possible d’avoir des seins comme ça ?
– Dis le moi que j’ai des seins de salope, ça m’excite tellement.
– T’as des seins de salope, Estelle et t’as une bouche à sucer des bites !
– Des bites, des couilles, des trous du cul…
– Je suis sûr qu’en ce moment t’as envie de me lécher le cul ?
– T’aimes ça, hein mon salaud !

Pour toute réponse Maître Doubise s’est tourné et a offert son fessier aux assiduités de sa charmante secrétaire qui darde sa langue vers l’œillet brun.

– Humm quelle langue tu as !
– T’as vu ça, et même qu’elle va rentrer dans ton petit trou du cul.
– Hum, c’est trop bon !
– Si tu savais comme je me sens salope quand je fais ça !.
– Lèche-moi ma salope, lèche-moi mon trou à merde !
– Gros dégueulasse !
– Et si je te faisais caca dessus !
– Y’a longtemps qu’on a pas fait ça, mais si ça te dit, ne te gênes pas, je me sens super cochonne aujourd’hui.

Emile Doubise pousse et finit par éjecter un bel étron marron qui dégringole sur le visage d’Estelle qui accueille le cadeau avec humour.

– Faut que je pisse ! Précise alors l’avocat.
– D’habitude, on pisse avant !
– Il ne faut jamais être prisonnier de ses habitudes, ouvre bien ta bouche, tu vas boire ma bonne pisse.
– Donne-moi à boire, Emile, donne à boire à ta salope !

Estelle ouvre une large bouche comme la grenouille de la fable et avale la liqueur dorée de son patron.

– C’est bon mais je prendrais bien un petit Martini à présent.
– D’abord je t’encule, le Martini ce sera après !
– Ça marche.
– Allez on se retourne !
– Oui chef !
– Quel trou du cul ! C’est une merveille !
– Tu me dis ça à chaque fois !
– Il y a des choses dont on ne se lasse jamais.
– Merci pour le compliment.
– Ecarte moi tout ça que je lèche un peu ! Non attends, tu n’as pas été très sage, ça mérite une fessée
– Pas trop fort, hein ?
– Ta gueule !

L’avocat se saisit d’une règle plate transparente qui trainait sur son bureau et se mit en devoir de faire rougir le gros popotin de sa secrétaire qui poussait des petits cris mais semblait s’accommoder fort bien de ce traitement.

– Ça chauffe, hein ?
– Ça pour chauffer, ça chauffe !
– Et maintenant on va lubrifier un peu tout ça !
– Lubrifiez moi, mon cher maître !

Et ce fut donc au tour de l’avocat de fureter le troufignon de sa secrétaire, ce qui provoqua à cette dernière des belles ondes de plaisir.

– Alors tu me la fous ta bite, ou tu attends la révolution prolétarienne ?
– Patience !
– Je ne peux plus attendre !
– Bon, bon !

Et Maître Emile Doubise encula Estelle avec sauvagerie, mais elle était loin de détester un doigt de violence dans ce genre de rapport.

Ils avaient l’habitude de baiser sans capote, aussi quand Emile sortit sa bite du cul de la belle après avoir jouit abondamment, celle-ci était gluante de sperme et d’un peu de matière. Qu’à cela ne tienne, Estelle ne détestait pas effectuer ce genre de petit nettoyage. Cochonne pour cochonne…

– C’est dégueulasse ce que je fais, mais j’adore ! Commente-t-elle.
– T’es une belle salope !
– C’est quand que tu m’augmentes ?
– Bientôt, bientôt..
– C’est que j’ai la facture de mon garagiste à payer…
– Apporte-la moi, je la ferais passer dans mes frais professionnels.
– T’es un amour !
– Je sais !

Le midi, comme ils le faisaient assez régulièrement, Emile Soubise et Estelle déjeunèrent ensemble.

– T’as eu le temps de téléphoner pour avoir mes renseignements ?
– Oui, pas de dépôt de plainte, et pour le comptage des gosses, j’ai eu une nana qui m’a faxé deux articles de journaux, effectivement dans un article il a trois gosses, dans un autre il en a plus que deux.
– Autrement dit, tout cela est inexploitable. C’est dommage, ce mec est plein de fric et comme il est parano on peut sans doute le manipuler, mais comment ?
– That is the question !
– Il m’a donné l’adresse d’une pute, je peux faire croire à Beauregard qu’on peut la poursuivre pour tentative d’escroquerie, mais faudrait qu’on en sache plus sur elle.
– Va la voir !
– Je n’ai pas le temps, ma pauvre cocotte.
– C’est pas moi qui vais y aller, quand même ?
– Pourquoi pas ?
– Et je fais comment ?
– On va réfléchir.

Peu satisfait de son entrevue avec l’avocat, Beauregard est rentré chez lui.

– Il faudrait que je passe au journal, les ragots ont déjà eu le temps de faire leurs ravages, déjà qu’on ne m’apprécie pas tant que ça, bonjour l’ambiance ! Il va me falloir du courage ! Est-ce que je vais avoir ce courage ?

Il se rase, prend une douche, se met des habits propres, prend sa serviette, se dirige vers la porte… et pile.

– Après tout, pourquoi y aller aujourd’hui, ça peut attendre demain.

Et il décide d’aller se faire un café !

Mais voilà que l’on sonne !

Inquiet, il va voir, il ne connait pas ce garçon, il ouvre !

– Monsieur Beauregard ?
– En personne, c’est à quel sujet ?
– Cédric Bornerave, enchanté ! Répondit celui-ci en tendant une main que Beauregard oublia volontairement de serrer.
– Vous ne m’avez pas répondu !
– Je travaille comme rédacteur chez « Plaisir Délires »

Voilà qui fait tilt dans le cerveau de Beauregard.

« C’est le complot qui se poursuit ! Se dit-il, mais je ne vais pas me laisser faire, cette fois c’est moi qui vais mener la barque ! Je suis plus malin qu’eux, non de non ! »

– Entrez et asseyez-vous ! Je n’ai rien à vous offrir sinon de l’eau gazeuse. Mentit Beauregard
– Ne vous dérangez pas .
– Alors, qu’est-ce qui vous amène ?
– Une proposition !
– Eh bien proposez, mon cher, proposez ! Mais ne trainez pas trop, je n’ai pas que ça à faire !
– Je dois vous dire d’abord que j’ai été choqué que l’on vous traite de cette façon.

« S’il croit me piéger avec des ficelles aussi grosses, on va bien rigoler ! » Se dit Beauregard.

– C’est tout à votre honneur, jeune homme mais je n’entends toujours pas votre proposition.
– Disons que comme je suis stratégiquement « dans la place » comme on dit, je peux vous proposer mes services.
– C’est très généreux en effet.
– Je pourrais ainsi vous informer à l’avance de ce que prépare ma rédaction.
– J’avais bien compris.
– Evidemment, c’est un peu risqué…
– Et vous auriez souhaité une compensation financière, c’est ça ?
– J’allais y venir.
– Vous avez raison, toute peine mérite salaire, mais dites-moi vous croyez qu’ils vont continuer à m’emmerder chez votre feuille de chou ?
– Ces gens-là sont des pitbulls, ils ne lâchent jamais leurs proies.
– Eh bien bravo, vous avez la trahison féroce !

Bornerave rougit sous la vanne

– Je ne trahis personne, je ne suis pas rentré chez « Plaisir Délires » par obédience mais tout simplement parce que je cherchais du travail.

« Il s’en tire bien, mais je vais le coincer ! »

– Bien, bien, mais moi, je vais vous faire une autre proposition, vous vous rendez bien compte que je ne vais pas laisser tous ces gens qui me démolissent s’endormir dans leur duvet. Non, je vais m’occuper d’eux à ma façon, mais pour cela j’aurais besoin que l’on m’aide, je ne peux pas tout faire moi-même.
– Et de quelle genre d’aide auriez-vous besoin ?
– Repérages, filatures, enquêtes, quasiment un travail de détective, quoi !
– Dans ce cas pourquoi ne pas engager un vrai détective ?
– Par discrétion, voyons ! Alors vous acceptez ?
– Oui, à condition que vous ne me demandiez pas des choses trop compliquées.

« Il est coriace ce type, je vais changer de tactique et faire carrément dans la provocation ! »

– 3000 euros pour le moment, qui seront renouvelés si j’ai encore besoin de vous dans un mois, ça vous conviendrait ?
– Mais parfaitement !
– Bien, sinon vous êtes homosexuel, n’est-ce pas ?
– Mais pas du tout ! Répondit Bornerave surpris de ce brusque changement d’orientation de la discussion.
– Ecoutez si nous travaillons ensemble, il nous faut avoir des relations de confiance, alors si vous commencez à me cacher des choses, ce n’est pas la peine d’entreprendre quoi que ce soit.
– Nous sommes bien d’accord, mais je ne suis pas obligé de vous parler de ma vie privée.
– Ah, si !

Bornerave ne sait plus sur quel pied danser et commence à se dire que cette idée de proposer ses services à Beauregard contre rétribution n’était peut-être pas une si judicieuse que ça.

– Répondez-moi, ça ne va pas vous tuer ! Insiste Beauregard.
– Nous allons en rester là, ma démarche était sans doute une erreur.
– Mes 3000 euros ne vous intéressent donc plus ?

En fait à ce stade de la discussion Cédric est persuadé qu’il ne fera pas affaire. Il va pour s’en aller mais Beauregard reprend la parole.

– C’est vraiment dommage, parce que moi l’homosexualité, ça me plait bien.
– Chacun son truc, monsieur, je vais vous laisser.
– Vous n’allez pas me faire croire que vous n’avez jamais sucé une bite ?

Cédric est surpris d’entendre son interlocuteur parler avec une vulgarité insoupçonnée, il marque un temps d’arrêt.

– Je vais vous dire, celui qui n’a jamais mis une bite dans sa bouche, ne connait rien aux plaisirs de la vie. Reprend Beauregard.
– Au revoir, monsieur !
– Vous n’aimeriez pas que je vous suce ? Non ? Moi ça me plairait bien, vous pourriez même m’enculer ensuite, j’adore que l’on m’encule ! Vous ne le saviez pas.?

Et cette fois Bornerave s’enfuit en courant, non pas parce qu’il avait quelque chose contre les gays, mais parce qu’il lui apparaissait que Beauregard était en train de péter les plombs.

Ce dernier était satisfait de sa provocation, il espérait maintenant que quand il rendrait compte de sa visite, son journal en remettrait une couche à son encontre en insistant sur son homosexualité jusqu’ici cachée. Il aurait alors beau jeu de contrattaquer en traitant ses adversaires d’homophobes. Une technique à la mode qui a déjà maintes fois fait ses preuves.

Du coup, Beauregard, redevenu joyeux, s’en alla quérir dans un tiroir un gros gode noir, le badigeonna de lubrifiant avant de se l’introduire dans le cul avec satisfaction.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:23

Chanette 28 – Magazines littéraires – 7 – Stan Baker au sauna par Chanette

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Lundi 5 février

Guillaume Beauregard a sollicité une demande de rendez-vous auprès de Stan Baker que celui-ci a refusé. Beauregard rage et trépigne. Il tente de le coincer à la sortie des bureaux, mais ne le trouve pas, réalisant un peu tard que l’immeuble est équipé d’un parking intérieur.

Qu’à cela ne tienne, il obtient son adresse personnelle et s’en va sonner à la porte de son domicile à 20 heures.

C’est Lorenza, la charmante épouse de Baker qui lui ouvre.

– C’est pourquoi ?
– Je voudrais voir Monsieur Baker.
– A cette heure-là ? Vous avez rendez-vous ?
– Non, mais c’est urgent.
– Stan, c’est un monsieur pour toi ! Euh, entrez…

Baker se lève, et découvre son visiteur qu’il connait de vue, le premier moment de stupeur passé, il parvient à retrouver son sang-froid :

– Monsieur Beauregard ! Mais qu’est-ce qui peut bien motiver une telle visite à cette heure tardive ? Et qui s’est autorisé à divulguer mon adresse ?
– Je souhaitais vous rencontrer dans vos bureaux, mais…
– Je sais bien, mais comme je ne vois pas bien ce que nous aurions à nous dire, et que je suis très occupé…
– Eh bien si justement, j’ai moi des choses à vous dire !
– Oui, mais comme elles ne m’intéressent probablement pas, je vais vous demander de sortir de chez moi.
– On peut peut-être s’expliquer entre gens raisonnables, non ?
– Je ne vous dois aucune explication. La sortie c’est derrière vous !
– Le rendez-vous chez la pute, c’était un traquenard et c’est vous qui l’avez organisé ! Vous n’allez tout de même pas prétendre le contraire ? Eructe alors Beauregard.
– Mais de quoi parlez-vous ? Quelle pute ? Quel traquenard ? Vous me prenez pour un autre ou alors on vous aura mal renseigné. Maintenant foutez-moi le camp.

Beauregard au lieu de se retourner vers la porte d’entrée, avance de deux mètres. Baker hésite à le virer manu militari, ce qui lui serait facile, le bonhomme ne faisant pas le poids.

Celui-ci lance un doigt accusateur vers Lorenza Baker.

– Vous savez ce qu’il fait votre mari ? Il organise des partouzes chez des putes pour se faire de la pub et essayer de me ridiculiser.
– Il a bien raison ! Répond Lorenza qui n’est au courant de rien mais que le comportement de Beauregard agace au plus haut point.
– Bande de dépravés ! S’exclame Beauregard.

Cette fois c’en est trop ! Baker empoigne Beauregard par le colbac, et le pousse vers la sortie. L’autre tente de se débattre, gesticule comme un forcené et trouve le moyen de casser un magnifique vase Ming servant de porte-parapluies.

Une fois sur le palier, Beauregard se met à tambouriner à la porte comme un malade à ce point que des voisins commencent à sortir de chez eux, afin de voir ce qui se passe.

– Arrêtez ce vacarme ou j’appelle la police ! Hurle une vieille dame
– Ta gueule, morue ! Répond Beauregard qui ne se contrôle plus du tout et qui reste sur place.

La police intervient dans les cinq minutes, et emmène Beauregard au poste après l’avoir menotté. L’humiliation suprême !

On ne demande pas grand-chose aux époux Baker, ils sont considérés dans l’immeuble comme des résidents paisibles et sans histoire. On leur fait néanmoins enregistrer une déposition qu’il leur faudra signer au commissariat le lendemain.

Une fois dans le panier à salade Beauregard se rend compte qu’il est allé trop loin. Au poste un lieutenant de police qui n’a pas que ça à faire l’interroge d’un air las.

– C’est juste une explication qui a mal tourné, j’ai pété les plombs mais je n’ai rien fait de mal.
– Vous avez failli démolir une porte. Et vous avez insulté publiquement une brave grand-mère.

On lui fait une prise de sang, on trouve de l’alcool mais pas dans des quantités alarmantes.

– Bon, je peux peut-être partir maintenant ?
– Vous partirez quand je l’aurais décidé…
– Mais enfin je suis quelqu’un de connu, je suis Guillaume Beauregard.
– Ah, je me disais aussi que votre visage me disait quelque chose, c’est vous le guignol qui se pavane à la télé ? Je vous croyais plus grand ! Et vous croyez que ça vous donne des droits de faire du scandale chez les gens ? Mettez-moi ce lascar en cellule de dégrisement une heure ou deux.
– Vous n’avez pas le droit !
– Si !

– C’est qui ce mec ? Demande Lorenza à son mari lorsqu’ils se retrouvent de nouveau seuls, et c’est quoi cette histoire ?
– J’ai organisé une opération publicitaire pour l’un de nos auteurs, en fait un contrefeu, ça a très bien fonctionné mais ensuite le mec a mal encaissé les réactions négatives…
– C’est pas très clair ce que tu me racontes là, mon chéri !
– Non, je vais te raconter mieux, mais avant on va se boire un petit remontant.
– Whisky ? Vodka ?
– Whisky !
– Il a parlé d’une pute !
– Oui, il faut que je la prévienne, je vais l’appeler.
– Il faut que tu appelles une pute ?
– Je vais tout t’expliquer… mais il faut que je lui téléphone…
– Quand tu auras fini tes petites affaires, tu pourras peut-être me raconter .
– Mais bien sûr ma chérie, je peux avoir deux ou trois cacahuètes avec mon apéro ?
– T’en as pas marre de te faire servir ?
– Je ferais la vaisselle quand on aura bouffé !
– Alors ça va !

Mon portable sonne, c’est Stan Baker, très poli, très prévenant.

– Beauregard vient de se pointer chez moi, il était très énervé, il a ameuté tout l’immeuble et il s’est fait embarquer par la police.
– Eh bien…
– Et ce n’est pas tout !
– Ah ?
– Il m’a cassé un vase Ming.

C’est dingue comment en période de stress, les gens se polarisent sur des détails triviaux.

– Ça se recolle au moins ?
– Oui, je vais le faire restaurer, ce n’était qu’une imitation, mais une belle imitation. Bon voilà je tenais à vous prévenir, je ne pensais pas du tout que ça se passerait comme ça, mon plan c’était de le faire lanterner plusieurs jours, après je l’aurais reçu dans mon bureau… le temps aurait sans doute arrangé les choses. Mais que voulez-vous parfois les évènements ne se déroulent pas toujours comme prévu !
– Il devrait se calmer maintenant ? Demandais-je
– J’espère !
– Parce que je vais vous faire une confidence, j’ai eu un entretien avec la directrice de la revue « Plaisir délire »…
– Ah ! Delphine Lebœuf !
– Oui, vous la connaissez ?
– Bien sûr une personne très classe ! Un personnage, comme on dit !
– En effet, elle compte sortir un article un peu vachard sur Beauregard.
– Qui dira quoi ?

Je lui résume brièvement, ça le fait rigoler.

– Eh bien, ça va être la totale ! Conclue-t-il.
– En effet !
– Je vous laisse, n’hésitez pas à m’appeler en cas de besoin.
– Je vous remercie, bonne soirée Monsieur Baker.
– Vous également Madame Chanette.

Baker raccroche, il est tout sourire, la descente aux enfers de Beauregard n’étant pas pour lui déplaire.

– Dis donc toi, tu me paraissais bien aimable avec cette pute ! Lui fait remarquer Lorenza.
– Chanette, elle est charmante, je ne l’ai vu qu’une fois !
– Et vous avez fait quoi ?
– Ben rien, on a juste préparé l’opération publicitaire.
– Et si tu décidais à m’expliquer mieux.
– Alors voilà… Je savais que Beauregard…
– Qui c’est Beauregard ?
– Le mec qu’est venu nous emmerder.
– C’est le même que celui de la télé ?
– Ben oui ! Mais si tu m’interromps tout le temps, on ne va pas y arriver. Donc je savais que le truc de Beauregard c’était de sucer des bites.
– De quoi ? Et qu’est-ce que ça vient de faire là-dedans ?
– Attends…
– Et comment tu savais ça !
– Ben je l’ai vu !
– Tu l’as vu où ça ?
– Au sauna !
– Gros cochon, et toi tu faisais quoi au sauna ?
– Mais tu le sais bien ma chérie !.
– Oui mais j’aime bien te l’entendre dire !
– Ben j’allais sucer quelques bites !

Dialogue surréaliste, direz-vous ! En fait non, Stan et Lorenza étaient divorcés chacun de leur côté, et c’est dans un club échangiste qu’ils se sont rencontrés, pas dans n’importe quel club, mais dans un établissement largement ouvert aux pratiques bisexuelles. Ils ont donc tous les deux les idées plutôt larges sur cet aspect des choses.

Réminiscence

Stan ne connaissait « l’Atoll bleu » que de réputation. Ce sauna se disait ouvert à toutes les formes de sexualités et bisexuels des deux sexes, transgenres et travestis y étaient les bienvenues. Ça c’était pour la théorie, en pratique les femmes étaient nettement minoritaires et étaient parfois la proie de hordes de bonhommes un peu lourds se croyant tout permis.

Sa première visite fut très courte, il s’était retrouvé aux côtés d’un joli travesti exhibant une bite en pleine forme. Comme ça ne coutait pas grand-chose à Stan d’y poser la main, il le fit déclenchant un sourire ravi du travesti..

La caresse ne tarda pas à devenir branlette.

– Hum tu branles bien, mon chéri, continue, dis-moi que je suis une petite salope !
– T’es une petite salope !
– Doucement, je ne veux pas jouir de suite… Tu veux que je te suces un peu ?
– Oui, bien sûr !

Et c’est parti, le travelo prend la bite de Stan dans la bouche et la gobe comme une vraie pro, alternant de longs allers et retours en pleine bouche avec des mouvements de langues le long de la hampe et des titillements au niveau du gland. Un vrai bonheur !

– Tourne-toi, mon chou, je vais te sucer la rondelle !

Stan n’a rien contre la pratique mais se sera néanmoins la première fois qu’elle lui sera prodiguée par un travesti. Et il faut dire qu’il est doué, sa langue virevolte comme un goujon frétillant.

– T’aimes ça, ma salope, hein ?
– Tu fais ça trop bien !
– T’as le trou du cul serré, tu ne te fais pas enculer ?
– Disons que ça fait un bout de temps que je n’en ai pas eu l’occasion.
– Et t’aimerais le refaire ?
– Oui, oui, j’aimerais bien !
– C’est trop génial une bite qui va et vient dans le cul !
– Hé !
– C’est dommage que je ne bande plus assez, sinon je t’aurais fait une bonne pine au cul. Remarque, je connais un gars qui aime bien enculer les mec dans ton genre, tu veux qu’on essaie de le trouver ? Je l’ai croisé tout à l’heure.
– Un travesti ?
– Non ! T’aurais préféré ?
– Peu importe, du moment qu’il est doux et sympa.
– Il n’est pas tout jeune, mais il a une belle queue !

Ils trouvèrent tout de suite l’homme dans la salle de projection. Raymond doit avoir la soixantaine, le cheveu argenté, très souriant, il a une jolie bite qui bande bien et se fait pour l’instant peloter mollement par son voisin de banquette.

– J’ai rencontré ce charmant jeune homme ! Lui dit le travesti, il aimerait beaucoup se faire enculer et étant donné que j’ai quelques faiblesses en ce moment…
– On prend une cabine ou on fait ça devant tout le monde. ? Demande Raymond

Stan regarde autour de lui, c’est un peu l’orgie romaine là-dedans, ça se suce, ça s’encule, ça s’agglutine. Que des hommes et quelques rares travestis, les femmes doivent être ailleurs.

– Ça ne me dérange pas de rester ici !

Stan n’avait pas prévu le fait que Raymond était un adapte des préliminaires, Alors il se demande dans quelle position se placer, mais voilà que le sénior quémande sa bouche, c’est la première fois de sa vie qu’il j’embrasse un homme, il y a toujours une première fois, même si ce n’est pas vraiment son truc. Ils ont joué ensuite à touche-tétons, Stan adore ça, puis il se sont un peu sucé.

Stan cherche le travesti, il semble avoir disparu de la circulation.

« Il aurait pu me dire au revoir quand même ! »

Et puis il s’est retrouvé en levrette, Raymond lui tartine le cul avec du gel.

– Dis-donc, t’es serré toi !

« Je vais finir par le savoir »

Raymond s’encapote et quémande l’entrée du petit trou intime. Evidemment ça ripe !

– Ouvre-toi, dis-toi que tu vas de te faire bien enculer par une bonne bite qui va bien bouger dans ton cul. Allez on refait une tentative. De toute façon, je ne te lâcherai pas tant que je ne t’aurais pas enculé !

Stan s’ouvre au maximum, mais il n’a pas le cul extensible, non plus.

Il est patient, Raymond, il se mouille le doigt et l’introduit dans le cul de Stan en le faisant gigoter énergiquement. Voici une caresse à laquelle l’homme n’est pas insensible, d’autant qu’un second rejoint bientôt le premier… et même que voilà un troisième.

Les doigts ressortent avec un bruit qui n’a pas grand-chose d’érotique. Raymond profite de l’ouverture pour entrer son gland, une petite pause suivie d’une poussée, et cette fois c’est tout le membre qui s’enfonce dans le conduit anal.

Le sénior est un modèle de tact de délicatesse, il procède en longs va-et-vient sans aucune brusquerie, manifestement il adore ce qu’il fait.

Stan est saisi de spasmes de plaisir, il bande comme un cerf et se masturbe en même temps. Raymond accélère brusquement, prévient qu’il va jouir.

– Continue à te branler, je viens !

Raymond jouit dans un râle et décule, Stan se termine à grands coups de veuve poignet. Petit sourire de complicité entre les deux hommes, puis direction le vestiaire. En passant il voit deux femmes accoudées au bar.

« Ah, je savais bien qu’il y avait des nanas ! »

Stan n’est pas mécontent de cette petite fantaisie qui dans son esprit ne devait pas connaître de suite….

Sauf que la semaine suivante, ayant une heure de libre, il se dit que… pourquoi pas ?

Stan se balade un petit moment sans faire de rencontres intéressantes. Aujourd’hui il n’y a ni Raymond ni le travesti anonyme. Il décide d’aller faire un tour dans le hammam..

Il y a là dans un coin un groupe, en fait une jolie femme entourées de cinq ou six bonhommes. Le ton monte.

– Je vous ai dit de me foutre la paix, faut que je vous le dise comment pour que vous le compreniez ? S’énerve la dame.

Elle essaie de se lever, mais un connard lui bloque le passage.

Et soudain le délire :

La femme aperçoit Stan et l’interpelle.

– Francis ! Coucou je suis là !

Stan se demande d’abord si la femme ne se trompe pas de mannequin avant de comprendre son stratagème.

– J’arrive !
– Bon alors je suis avec mon mari, alors je vais vous demander de me foutre la paix, si j’ai besoin de vous je vous ferais signe.

Miracle, la meute se disperse comme une envolée de moineaux..

Stan s’approche de la dame.

– Putain, c’est la dernière fois que je fous les pieds ici, il suffit de trois ou quatre cornichons pour foutre l’ambiance en l’air, ces mecs-là se figurent que toutes les nanas sont des trous à leur disposition. J’ose espérer que je vous n’êtes pas comme eux ? Vous avez l’air d’un gentleman.
– Vous savez, je ne suis pas parfait, mais j’essaie de me tenir.
– Avant je venais régulièrement ici, j’y retrouvais une copine, on faisait des trucs ensemble et quand des mecs voulaient nous toucher, on se faisait respecter, à deux c’est bien plus facile, allez savoir pourquoi ?
– Je vous paie un café !
– Tout à l’heure si vous voulez, pour l’instant j’ai plutôt envie de caresses, j’adore qu’on me caresse. On va aller ailleurs, je commence à étouffer dans ce truc !

On cherche une cabine, elles sont toutes occupées, on se rabat sur la petite salle de projection, celle où il n’y a que peu de place.

– Je m’appelle Lorenza ! Enfin disons que c’est mon pseudo ici !

Elle s’installe sur le gradin supérieur.

– Caressez-moi, je me laisse faire.

Et quand une belle femme complètement nue demande à un homme de la caresser, devinez ce qu’il va faire en premier ? Il se jette sur ses seins ! Et c’est exactement le geste que Stan s’apprête à effectuer.

– Non attendez, caressez-moi les cuisses !

Qu’à cela ne tienne, l’homme fait ce qu’on lui dit, il y a cependant un problème, un corps humide n’est pas forcément ce qu’il y a de plus doux à caresser. Après un moment les corps se rapprochent, s’enlacent, s’embrassent.

Chanette2807Un type installé sur un gradin intérieur approche sa bouche de la bite de Stan qui se laisse faire. Alors il se met à la sucer.

– Vous êtes bi ? lui demande Lorenza.
– Parfois !
– Tant mieux, j’adore voir des mecs se sucer. Continue de le sucer, toi, régale-toi et après tu me passeras sa bite

L’homme continue de sucer Stan quelques instants, puis brusquement décide d’aller voir ailleurs

– Y’a certains comportements que je ne comprendrais jamais ! Commente la femme avant de jeter son dévolu sur la bite de l’homme magnifiquement bandée.

Lorenza ne se contente pas de sucer, son index est passé derrière et lui est entré dans l’anus.

– T’aimes qu’on te foute un doigt dans le cul ?
– J’adore !
– Tu te fais enculer aussi ?
– Ça m’arrive !
– Viens, on va essayer un truc.

Lorenza avise un moustachu qui se contentait de mater dans son coin en se branlant mollement.

– Ça te dirais de m’enculer ?
– Bien sûr ! Répond le moustachu.
– Mais il faut d’abord enculer mon copain !
– Ça peut se faire !

Spectacle étonnant, Lorenza et Stan se mettent en levrette, l’un à côté de l’autre, le moustachu s’encapote et pénètre Stan, pas trop longtemps, on comprend bien qu’il préfère le cul de madame à celui de monsieur. Un attroupement se crée, l’homme décule, change de capote et s’en va fièrement sodomiser Lorenza.

Quelques instants plus tard, Lorenza entrainait Stan dans une cabine qu’ils verrouillèrent, après quelques tripotages, le couple se mit en soixante-neuf et ils purent ainsi se faire jouir simultanément.

Par politesse Stan proposa à Lorenza d’aller boire un coup à l’extérieur, il ne s’attendait pas à ce qu’elle accepte. Il se trouvèrent beaucoup d’affinités et après quelques semaines de flirt, ils se mirent en ménage.

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:19

Chanette 28 – Magazines littéraires – 6 – La rédac’chef

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Samedi 3 février

Nous avons donc rendez-vous dans les locaux du journal. C’est samedi, il n’y a pas grand monde dans les bureaux mais madame la directrice travaille six jours sur sept.

Poignée de main très professionnelle de Delphine Lebœuf qui nous fait assoir sur un banc dans le couloir.

– On attend Cédric Bornerave ! Nous précise la dame.

Qui c’est celui-là ? Janice m’explique…

Le Cédric finit par arriver, drôle de look, genre efféminé extraverti, pantalon super moulant, tunique rose et cheveux décolorés en jaune citron.

Delphine Leboeuf nous fait entrer dans son bureau, et cette fois elle m’embrasse assez chaleureusement.

– Enchantée de vous rencontrer, j’espère que nous allons pourvoir nous accorder… Bon on commence. Cédric tu en es où ?
– La biographie de Beauregard est exacte, du moins à 90 %…
– Et en quoi est-elle inexacte ! Le coupe Delphine.
– Je vais y venir… Le gars a fait des études brillantes, doctorat en littérature française et en philosophie… je passe. Il obtient un poste de maître de conférences à la Sorbonne… je passe. D’après mes recherches, son nom apparait pour la première fois dans la presse il y a quatre ans, il est invité sur un plateau de télé, on ignore pourquoi, mais il se fait remarquer, on le réinvite… Ce sont des apparitions discrètes pendant un an avant qu’il devienne médiatisé. Il quitte l’enseignement, écrit des bouquins, des biographies d’écrivains et quelques essais philosophiques et se fait engager comme éditorialiste chez « Lire encore ».
– C’est pas vraiment passionnant ton truc ! Lui dit Delphine. Si tu passais au reste…

Un avis que je partage entièrement.

– J’allais y venir ! Reprend Cédric. Dans ses premières interventions à prétention philosophiques, il se met dans la peau d’un père de famille, il déclare ici qu’il a trois enfants, et six mois plus tard, il n’en a plus que deux…
– Un décès ? Suggère Janice.
– Pas du tout ! En fait il est célibataire et il l’a toujours été selon le rapport du détective privé ! Intervient Delphine, en griffonnant la feuille qui est devant elle. C’est quoi ce cirque ? Et sinon ?
– Sinon, rien, j’ai regardé pendant trois jours autour de chez lui, pas de visites, pas de sorties… Mais je suis allé fouiner à la bibliothèque nationale…
– Pour trouver quoi ?
– Les photocopies des journaux en question avec les dates de parution…
– Super ! Se délecte Delphine

Puis ce fut mon tour de raconter ma propre histoire, et avec tous les détails, je ne vais quand même pas prendre de gants avec un tel salopard ! Toutefois je me suis gardée d’employer des mots trop crus.

– Donc, c’est un homosexuel refoulé ! Me dit Delphine.
– Oui, on peut sans doute dire ça comme ça !
– Bon j’ai griffonné une trame d’article en vous écoutant, il est évident qu’on ne va pas parler de son homosexualité, ni du fait qu’il fréquente les…
– Vous pouvez dire les putes, ça ne me vexera pas .
– Je n’avais de toute façon pas l’intention de vous blesser, vous faites un métier que je n’aurais pas eu le courage de faire… Non il nous faut un article qui ne fasse pas ordre moral et qui soit juridiquement inattaquable, et ça je sais faire. On pourrait pondre un truc comme ça, je vais vous lire :

« Guillaume Beauregard est formidable, il donne son avis sur tout et se croit compétent dans tous les domaines, pourtant les mathématiques ne sont pas son fort, puisque le bonhomme n’est apparemment pas capable de compter correctement le nombre de ses enfants, avouer que c’est gênant pour un philosophe ! Et s’il n’y avait que ça, non Beauregard se prend pour un faiseur de roi et vient de décréter qu’une relation rencontrée cinq minutes on ne sait où, serait le nouveau Victor Hugo. »

– Bien torché ! La complimente Janice !
– Ben oui, c’est un métier ! C’est juste une esquisse, tu me délayeras tout ça, Janice. Et vous, vous en pensez quoi ?
– Il va nous faire une crise, le Beauregard ! Répondis-je.
– J’espère bien !
– Moi je trouve que c’est vache, c’est trop facile de démolir un mec de cette façon ! Intervient Cédric Bornerave.
– Tu vas le défendre, maintenant ? S’exaspère Delphine.
– Non, mais on aurait pu faire plus subtil.
– Bon c’est gentil de nous donner ton avis, maintenant si tu peux nous laisser…
– C’est ça je ne suis bon qu’à aller fouiller dans les bibliothèques, si vous n’en avez rien à foutre de mon avis, je ne dirais plus rien, j’en ai marre d’être la dernière roue du carrosse.
– Vas te calmer mon biquet, ça ne sert à rien de s’énerver comme ça !

Et l’homme quitta les lieux en maugréant.

– Bien, madame Chanette, je vous remercie de vous être déplacée, il n’y plus qu’à attendre les réactions.
– Je n’ai t’ai pas raconté que Chanette m’avait offert une séance de massage. Intervient Janice
– Ah, parce que… Ben vas-y raconte…
– J’ignorais qu’elle faisait aussi un peu de domination, sinon je me serais volontiers laissé faire.
– Parce que ce que je te fais, ça ne te suffit pas ? lui demande Delphine. T’as de la chance que je ne sois pas jalouse.
– Ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner.
– Et comment faudrait-il raisonner ? Se gausse Delphine
– Tu peux aimer fréquenter un bon restaurant et puis un jour tu peux avoir envie de changer comme ça pour voir !
– Quelle impertinence ! Commente Delphine ne me prenant à témoin.

Je comprends qu’on est dans les prémisses d’un jeu de rôle… et comme je suis très joueuse, j’entre dans le jeu d’autant que tout le monde semble d’accord.

– Qu’est-ce qu’on pourrait bien lui faire pour lui apprendre la politesse ? Reprend Delphine.
– Une petite fessée à cul nu, ce pourrait être un bon commencement. Suggérais-je.

Suggestion approuvée. Janice se défait de son pantalon et de sa culotte et s’arcboute contre le bureau de sa supérieure hiérarchique, le cul bien cambré.

– A vous l’honneur, madame Chanette, et n’ayez pas peur de frapper, Janice est une vraie maso, même si elle n’a pas son diplôme.

Et allons-y ! Un coup sur la fesse droite, un coup sur la fesse gauche, j’adore son joli postérieur et ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien ! »

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– A quatre mains, ce ne serait pas mal non plus ! suggère Janice qui commence à avoir les fesses aussi rouges que des tomates émotives.

Et allons-y, là où il y a de le gêne, il n’y a pas de plaisir ! Seulement il m’arrive deux choses, la première c’est que cette petite plaisanterie commence à me faire sérieusement mal aux mains. Alors bien sûr on pourrait remplacer les mains par un objet contondant. J’aperçois d’ailleurs une belle règle plate en verre sur le bureau de madame la rédac’chef qui pourrait faire parfaitement l’affaire, sauf que l’objectif n’est tout de même pas de lui mettre le cul en sang !

L’autre chose est bien plus triviale, je ne m’imaginais pas que cette petite fantaisie m’exciterait autant. Je suis en train de mouiller comme une éponge. Et suis en train de me demander si je ne vais pas me jeter sur son petit trou du cul, que je trouve si mignon et si attirant. Ce n’est quand même pas la Delphine qui va m’en empêcher ?

Les choses se sont toutefois déroulées différemment..

– Ça t’excite tout ça, non ? M’apostrophe Delphine.
– On le serait à moins !
– Et tu n’as pas honte ?
– Non !
– Tu devrais pourtant !

Ah ! O.K. je viens de comprendre, Delphine, veut continuer le jeu de rôle, mais en me dominant bien entendu.

Alors là deux mots d’explications : Je suis dominatrice de profession mais aussi par nature, j’aime à voir des hommes ramper à mes pieds, les humilier, les faire souffrir. Et tout cela n’est pour moi qu’un jeu érotique qu’il soit pratiqué dans le cadre professionnel ou privé.

Je ne me suis que fort rarement, fait dominer par un homme même quand je fréquentais les clubs dédiés à ce genre de pratique. Avec les femmes c’est différent, il m’est arrivé avec Anna-Gaëlle d’échanger nos rôles, mais tout ça se terminait pas un franche rigolade même si nous avions l’une et l’autre les fesses en feu. J’ai eu aussi quelques expériences de soumise, question de circonstances, quelques souvenirs amusants, d’autres moins.

Alors, maintenant je fais quoi ? Je simule une grosse migraine ou je me laisse faire ?

Ce sont les paroles de Janice qui ont fait pencher la balance.

– Laisse-toi faire, elle ne va pas te tuer, et après tu pourras me lécher le cul.

Evidemment, vu comme ça !

Alors à mon tour, j’ai retiré mon pantalon et ma culotte et j’ai offert mon cul aux paumes de Delphine.

– Vas-y mollo, c’est mon instrument de travail ! Lui indiquais-je, après avoir encaissée le premier coup un peu violent.
– Ma pauvre bibiche ! Fait-elle semblant de me plaindre. Allez encore quatre et demain tu n’auras plus rien.

Elle tape fort cette conne !

– Retourne-toi, on va changer de jeu.

Si elle veut me fouetter devant, je vais déguerpir en courant, mais on en est pas là.

– Tu vas te mettre complètement à poil ! M’ordonne-t-elle.
– Et en quel honneur ?
– En l’honneur que je suis la maitresse et toi tu n’es qu’une esclave.
– Si je connaissais les règles, ce serait plus pratique.
– Laisse-toi faire, tu ne le regretteras pas ! Intervient Janice une nouvelle fois

Qu’est-ce qu’elle en sait si je ne vais pas le regretter ? D’abord ?

N’empêche que l’argument a porté et que l’instant d’après j’étais à poil devant la redac’chef.

– Whah, les nichons ! S’exclame la mature.
– Qu’est-ce qu’ils ont mes nichons ? Demandais-je innocemment.
– Sont très beaux.
– Je ne me plains pas, mais il y a mieux.
– Il y toujours mieux…
– Tu veux que je te dise quelque chose ? Tentais-je.
– Les esclaves, ça cause pas !
– Tant pis !
– C’était important ?
– Non c’était de la curiosité !
– Une esclave c’est pas fait pour être curieuse, c’est fait pour souffrir et être humiliée.
– Oui mais moi je ne suis pas une esclave ordinaire.
– Et parce que pourquoi ?
– Laisse tomber !

Je vois bien que je l’ai déstabilisé, elle en est maintenant au point de se demander de quelle façon elle va me laisser poser ma question sans perdre la face. Il n’y a pourtant pas de quoi s’affoler, mais il faut croire que la madame à un sens spécial de l’amour propre.

Et la voilà qui m’attrape les tétons et commence à les tortiller. Il y a trente-six façon de faire ça. Ça peut aller de l’effleurement jusqu’à des torsions très douloureuses, même si la douleur, ça peut éventuellement se sublimer.

– T’aimes ?
– Pour l’instant ça va !

Elle augmente légèrement la pression, ça reste supportable, mis faudrait pas non plus qu’elle fasse plus fort.

– Et toi, t’aimes qu’on te fasse ce genre de choses ? Demandais-je à brule-pourpoint.
– Si on te demandes, tu diras que tu n’en sais rien.
– Alors on arrête !
– Sérieux ?
– Ben oui !
– C’est dommage ! Me susurre Janice.
– Tant pis !
Tu voulais me demander quoi ? Intervient Delphine.
– J’aurais aimé voir tes nichons !
– Ce n’était que ça ?
– Ben oui !
– Ben fallait le dire !
– Tu ne m’en n’a pas laisser la possibilité.
– Et maintenant, ça te ferais plaisir de les voir ?
– Oui !

Et sans davantage de parlote, voilà la mature qui enlève son haut. C’est impressionnant, c’est volumineux, ça tient bien, c’est joli et les tétons très bruns sont charmants. Je lécherais bien tout ça, mais je risque de me faire jeter…

Et puis après tout, qui ne risque rien, n’a rien.

– Je les embrasserais volontiers !
– Ce sera une faveur exceptionnelle !

Tu parles, elle doit dire ça à tout le monde.

Alors, je me jette sur ces fruits offerts comme la pauvreté sur le monde, j’embrasse d’abord les globes puis m’approche stratégiquement du téton

– Je peux !
– Vas-y

Je gobe ces jolis tétons érigés à la texture si particulière. Je mouille comme une soupe et de façon quasi spontanée nos visages se sont rapprochés et on s’est longtemps embrassées profondément et goulument comme deux vielles goudous.

Delphine a ôté ses derniers vêtements à la diable, on s’est roulé par terre sur la moquette du bureau. Je n’ai pas vu arriver Janice, elle aussi toute nue. Et voilà que nous formons un triangle dont je ne sais s’il est isocèle ou équatorial, mais question excitation il se pose là.

On ne sait plus où donner de la bouche et des mains, C’est la valse des seins, des chattes et des culs, mais toute cette mêlée, qui vous me le concéderez est bien plus érotique que celles des rugbymen, m’a permis de retrouver le cul divin de Janice que je lèche avec gourmandise, que je doigte avec vigueur. Je serais en revanche bien en peine de dire laquelle de ces deux diablesses m’a fait jouir avec une rare intensité

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:17

Chanette 28 – Magazines littéraires – 5 – Masseuse occasionnelle par Chanette

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Samedi 27 janvier

Le lendemain avant de venir au studio j’ai acheté des huiles de massage, quelques serviettes ainsi qu’une blouse blanche « qui fait masseuse ».

Je dois être folle, si ça se trouve, elle ne viendra même pas !

J’ai installé la table de massage dans le salon, je me suis mise à poil sous ma toute nouvelle blouse, j’ai préparé les serviettes et les produits, je n’ai plus qu’à attendre. J’ai fermé la porte du donjon n’ayant pas envie qu’elle s’enfuît en courant.

Je suis complètement à poil sous ma blouse soigneusement boutonnée pour le moment.

Je me suis quand même demandé si elle viendrait, mais elle était là, et à l’heure. Bon soyons clair cette fille m’a tapé dans l’œil, et je vais essayer de concrétiser, et ensuite on se dira adieu. Mais je ne me fais aucune illusion, les coups de foudre réciproques et simultanés, c’est bon pour la collection Harlequin, dans la vraie vie, ça ne fonctionne pas comme ça. A tous les coups elle veut savoir des choses sur Beauregard et elle est sans doute prête à payer de son corps pour cela. A moi de gérer ça comme il convient…

– Voilà ! Déshabillez-vous et installez-vous sur la table de massage, sur le ventre pour commencer. Ah, je n’ai pas retenu votre prénom…
– Je ne crois pas vous l’avoir dit, c’est Janice.

La nana se déshabille, mais conserve son ensemble culotte et soutien-gorge, il est bien joli de la fine dentelle couleur vert amande.

Masser ne me pose aucun problème, je me suis souvent « exercée » sur Anne-Gaëlle. Avec d’autres femmes cela a souvent servi de prélude à des jeux plus intimes. J’ai même fort rarement massé des bonhommes, mais ça c’était du business. (voir Chanette 19 – Trafics)

Il paraît que je masse bien ! Je n’ai pourtant aucune formation, je fais ça au feeling, privilégiant les mouvements du bout des doigts aux massages plus énergiques.

Bon, je commence de façon classique, les épaules, la nuque, le haut du dos, les bras….

– Je peux dégrafer votre soutien-gorge, ce sera plus commode ?
– Faites donc.

Me voilà donc avec toute latitude pour masser son dos, un joli dos, mais en ce moment c’est son cul qui m’attire, j’y aventurerais bien mes mains, mais j’ai peur du râteau.

Je tente une diversion, je déboutonne les deux boutons supérieurs de ma blouse et me positionne face à elle pour lui masser de nouveau le dos. J’attends une éventuelle réaction.

Je me tortille un peu de façon à ce qu’elle entrevoit les contours de mes seins.

Coup d’œil amusée de la nana.

– Il fait chaud, hein ? Finit-elle par dire.
– Un peu oui !
– Vous massez toujours dans cette tenue ?
– Ah ! La question piège !
– Je ne voulais pas vous piéger, mais je suis un peu curieuse.
– C’est tout simple, imaginez que je masse un bonhomme…
– Beauregard par exemple ?
– Par exemple… Au bout d’un moment le mec va être excité comme un pou, je lui demande de se retourner et je lui propose une finition manuelle ou buccale…
– Comme c’est joliment dit ! Moyennant supplément je suppose ?
– Cela va de soi !
– Et avec les femmes ?
– C’est moins évident, mais si je sens un feeling j’embraye.
– Et là, maintenant, tout de suite, vous voudriez faire quoi ?
– Je vous masserais volontiers les fesses… avec votre permission bien entendu.
– Allez-y !

Et voilà, je fais glisser sa culotte et lui malaxe le joufflu. Je fais en sorte à chaque mouvement de bien écarter les globes fessiers afin de préparer la suite.

– T’es lesbienne ? Me demande-t-elle.
– Non, bisexuelle mais avec un petite préférence pour les femmes.
– Moi ce serait plutôt le contraire, hétéro, mais ça ne me déplait pas d’avoir à l’occasion des rapports avec des femmes.

Au moins les choses sont claires.

Du coup, je m’enhardis, je lui maintiens les fesses écartées. Oh quelle est jolie cette rosette qui m’attire comme un aimant. J’approche ma langue et joue à l’abeille, le goût de l’endroit est exquis à souhait.

– Tu ne serais pas un peu cochonne, toi ? M’apostrophe-t-elle.
– Tu n’aimes pas ?
– Mais si j’aime, continue !

Je prolonge quelques instants cette délicieuse feuille de rose, puis je mouille mon doigt que je lui introduit dans le trou du cul avant de le faire aller et venir en cadence.

– Arf !
– Ça va ?
– Tu m’excites ! Répond-elle
– Retourne toi, je vais te brouter la pelouse.
– Bonne idée !
– Mais je vais te demander quelque chose en échange.
– Des sous ?
– Mais non ! Mais quand je t’aurais bien envoyé en l’air, j’aimerais que tu me fasses pareil.
– Mais avec grand plaisir !

Du coup, mademoiselle se retourne et moi j’en profite pour retirer ma blouse moche.

chanette2805zJanice a une jolie poitrine pas trop grosse mais bien ronde avec des tétons charmants. Elle fait partie de femmes qui sont plus en fesses qu’en nénés !

Cela ne m’empêche pas de m’en emparer et d’en sucer les bouts avec gourmandise.

– J’aime qu’on me tripote les seins ! Me dit-elle.

Tant mieux les plaisirs partagés ne sont-ils pas toujours les meilleurs ?

Je me rends compte, que nous ne nous sommes pas encore embrassées, on ne peut pas tout faire en même temps. Je quémande sa bouche, elle ne la refuse pas, bien au contraire et c’est parti pour une fricassé de museau bien baveuse.

Et après cet entremet je descends entre ses jolies cuisses, et lui écarte ses lèvres vaginales. L’endroit est aussi trempé que les marécages du Poitou. Voilà qui n’est pas pour me déplaire, j’aime me régaler des sucs intimes de ces dames. Et ne m’en prive pas, balayant l’endroit de grands coups de langue et faisant haleter ma partenaire du moment.

Je la sens partir, ma langue s’enroule autour de son clitoris érigé comme une petite bite, quelques petits mouvements, pas la peine de forcer et la miss grimpe aux rideaux.

Petits moments calmes, le temps de douces caresses et de de gentils baisers, puis je lui fais comprendre que moi aussi j’aimerais bien ma part de plaisir.

Inversion des rôles, c’est maintenant elle qui est entre mes cuisses. Je m’étonne un peu qu’une femme qui se dit lesbienne d’occasion soit si douée, mais je ne saurais m’en plaindre.

J’ai joui assez rapidement et très intensément, nous nous sommes ensuite tendrement caressées, moment magique, mais que je n’ai pas souhaité prolonger outre mesure.

– Tu m’as épuisée mais qu’est-ce que c’était bon ! Me confie-t-elle.
– T’es adorable !
– Je ne t’ai pas payé, je te dois combien ?

Faut-il que je sois dans la lune ? Je n’y ai même pas pensé.

– Ce n’était pas du business, c’était du plaisir, alors tu me dois rien du tout.
– Alors je t’invite au restaurant. Ce soir ?
– Si tu veux !
– A 19 heures au métro Etienne Marcel, ça te convient !
– O.K. ma belle !

Et si j’ai accepté, c’est que je ne sais toujours pas ce qu’elle recherche, mais mon petit doigt me dit que je ne devrais pas tarder à le savoir.

Effectivement, au restaurant sa langue s’est déliée et Janice m’a expliqué ce qu’elle cherchait.

… en fait on voudrait savoir pourquoi il fait la promotion d’un mec qui ne le mérite pas. Quand on le saura on pourra intervenir en expliquant que son esprit critique est complètement bancal.
– Mais dans quel but ?
– Ma patronne le déteste !
– C’est un but, ça ?
– Ben, oui !

Quand je pense que j’ai la réponse à sa question, mais je ne vais pas le lui dire, pas la peine de me mettre dans les embrouilles.

– Mais dis-moi, tu lui fais quoi à Beauregard ?
– Oh, juste des massages ! Mentis-je effrontément.
– Pas de trucs spéciaux ?
– Non, non !

Si elle savait !

– Et rien d’érotique ?
– Juste une finition manuelle.
– Ah, oui une branlette !
– C’est cela !
– Donc tu ne sais rien d’autre qui pourrait me servir ?
– Ben non !

Je la sens un peu déçue sur ce coup-là !

Lundi 29 janvier

Du côté de chez Guillaume Beauregard, ça ne se passait pas si bien que ça, il ne s’attendait pas à ce que son article soit vilipendé par des lecteurs furieux qui dans des courriers vengeurs et anonymes ainsi que sur les réseaux dits sociaux, n’hésitaient pas à brandir l’insulte gratuite et l’anathème facile.

Beauregard est doté d’une mémoire d’éléphant, d’une érudition impressionnante et d’un Q.I. au-dessus de la moyenne, il développe le syndrome du premier de la classe : Brillant dans son domaine, il en arrive à considérer que les avis qu’il donne sur des sujets qu’il ne maîtrise pas sont forcément pertinents. Cantonné d’abord dans la critique littéraire, il met de plus en avant son titre de docteur en philosophie pour exprimer son avis sur tout et n’importe quoi. Il est toujours debout sur ses certitudes et considère ceux qui ne partagent pas ses avis comme de parfaits crétins…

D’ordinaires les critiques ne le touchent pas puisque émanant forcément d’ignares. Mais en ce moment la situation est différente, l’article qu’il a pondu sur Patrice Colombani n’était pas sincère. Il s’était d’abord dit que personne ne lui en porterait rigueur et même que tous les snobinards iraient dans son sens sans trop réfléchir. Ce fut le cas, mais seulement partiellement, trop partiellement, Il ne méritait pas de se faire engueuler par l’amicale des scribouillards du dimanche et les lâches du clavier. Il avait eu une faiblesse, ce sont des choses qui arrivent.

« Ils se croient sans doute parfaits, eux, tous ces râleurs ? »

N’empêche que ça le minait, quand on n’est pas habitué à se faire rembarrer, ça fait mal, un peu comme l’enfant gâté à qui on ne reproche jamais rien et qui contre toute attente se fait réprimander à la maternelle.

« Alors, que faire ? » Se demandait-il. Faire son autocritique lui semblait impossible, plaider le « plaisir coupable », peu sérieux. Non il lui faudrait assumer, lasser passer l’orage et le mois suivant, il écrirait un article sur Marcel Proust, afin de se réconcilier avec son lectorat.

Mais même cette perspective n’atténuait pas son ressentiment.. Pourquoi, s’interrogeait-il, ais-je écris cette connerie ? J’étais en position de faiblesse… Je me suis laissé aller et je n’en ai pas mesuré les conséquences.

En quittant la petite partie organisée chez moi, Beauregard pensait qu’il s’agissait juste d’une manœuvre assez gonflée de Colombani pour lui éviter d’être descendu en flamme. Mais maintenant il commençait à voir les choses autrement.:

« On a voulu me ridiculiser ! Mais pourquoi ? Quel intérêt Colombani aurait-il à faire ça ? A moins que ça vienne d’ailleurs ? Evidemment que ça vient d’ailleurs, je ne vois pas Colombani organiser un truc avec deux putes et une lopette. Mais alors qui et pourquoi ? »

Il faut que je sache ! S’écria-t-il en tapant violemment du poing sur la table.

Il cherche d’abord à contacter Colombani, mais il ne trouve nulle part, son éditeur ne divulgue ni son adresse ni sa véritable identité puisque son nom de plume n’est qu’un pseudo. En désespoir de cause il ne lui reste à contacter que ma modeste personne.

Et le voilà qui vient tambouriner à ma porte. Je suis en pleine séance, je revêts un joli kimono et m’en vais voir qu’elle est l’importun qui ose interrompre mes activités.

– Je peux entrer ?
– D’abord on dit « bonjour », ensuite, vous n’avez pas rendez-vous !
– Je sais mais il faut que je vous parle.
– Ah ! En ce moment je suis occupée, alors ou vous revenez dans vingt minutes ou vous patientez dans la petite salle ici.

Il est parti prendre l’air, et vingt minutes plus tard, pas une de plus, il était revenu.

– La petite sauterie avec Colombani, je peux savoir qui a organisé ça ? Me demande-t-il sans autre préambule.
– Pourquoi ? Vous faites une enquête ?
– C’est cela, oui, je fais une enquête.
– Rien ne m’oblige à vous répondre.
– Vous voulez combien ?
– La question n’est pas là, je ne donne jamais aucun renseignement sur mes clients, il y va de ma sécurité, cher monsieur.
– Pourquoi ? C’est une histoire de barbouzes ?
– Nous allons en rester là, si vous le voulez bien ! Vous ne saurez rien de plus.
– Je peux être très généreux…
– Vous m’avez déjà proposé de l’argent, j’ai refusé, vous allez me refaire cette proposition combien de fois ?
– Vous êtes vraiment une pute !
– Mais parfaitement, monsieur !

Mardi 30 janvier

J’ignorais qu’en partant Beauregard filerait directement chez un détective privé et que dès le lendemain il serait en possession de mon adresse personnelle.

J’étais donc chez moi, tranquillou avec mon chat quand on sonna à la porte d’entrée.

Je vais voir ! C’est Beauregard ! Comment ce type a-t-il obtenu mon adresse ? Si je refuse de le laisser entrer, il va me harceler. Autant en finir, le souci c’est que je ne sais comment faire ? Je m’empare d’une bombe au poivre et ouvre à l’olibrius.

– J’en ai pour deux minutes ! Me précise-t-il. C’est gentil chez vous.
– Vous ne savez toujours pas dire bonjour ! Vous voulez quoi ?
– Je vous propose un deal, où bien vous me fournissez le renseignement dont j’ai absolument besoin, et admettez que je ne vous demande pas la lune…
– Ou bien quoi ?
– Ou bien j’ai imprimé des petits flyers avec votre photo, l’adresse de votre studio et des précisions sur l’activité que vous y exercez, et je distribue tout ça dans toutes les boites aux lettres de l’immeuble.
– Vous bluffez !
– Et ça c’est du bluff ? Répond-il en me mettant l’un de ses flyers sous le nez.

Oups ! Me voici coincée. Je peux toujours le menacer des représailles d’un souteneur imaginaire, mais cela l’empêchera-t-il de distribuer ses saloperies de flyers ? Je ne peux pas prendre ce risque, je tiens à ma réputation même si je n’ai aucune honte de l’activité que j’exerce.

– L’hypocrise ne vous étouffe pas !
– Le marché est entre vos mains !
– Tu parles d’un marché ! Je vais vous donner votre renseignement, mais croyez-moi, vous ne l’emporterez pas au paradis.
– Encore une fois, je ne vous demande pas la Lune.
– L’initiative vient de l’éditeur de monsieur Colombani et vous vous doutez bien que je vais le prévenir.
– Ça je m’en fous royalement !

Il est parti, il a oublié son flyers, je vais le conserver, ça pourra peut-être me servir ?

Mercredi 31 janvier

Le lendemain j’ai eu un mal fou à contacter Stan Baker, l’éditeur… Quand j’ai pu le joindre, il ne pouvait manifestement pas me parler, mais il a eu la courtoisie de me rappeler.

– Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, il va donc essayer de me rencontrer, je vais d’abord le faire lanterner, je ne suis pas à sa disposition, ensuite, je saurais le calmer. Il ne me fait pas peur et de toute façon, je ne le vois pas se livrer à des actes inconsidérés.
– Vous n’avez pas peur qu’il vous envoie des « gros bras » ?
– Il ne va pas lui-même se mettre dans de sales draps, en cas de coups et blessures, je porterais plainte et il sait que votre témoignage l’accablerait.
– Il va faire quoi alors ?
– Il va essayer d’en savoir plus, pour l’instant il est forcément dans le flou. Je saurais gérer ça !
– Je peux vous demander de me tenir au courant ?
– Mais avec grand plaisir !

Donc de ce côté-là pas de souci en perspective. Sauf que je n’aime pas qu’on vienne m’emmerder et que si je pouvais lui pourrir la vie au Beauregard, ce ne serait pas mal !

Et justement il y a quelqu’un qui peut sans doute m’aider.

J’ai donné rendez-vous à Janice à 18 heures au métro Trinité.

– J’ai des éléments nouveaux et très intéressants à propos de Guillaume Beauregard.

Elle est surprise mais elle saute sur l’occasion :

– OK, on se voit tout à l’heure, ma chérie !

Elle m’appelle, « ma chérie », elle est trop craquante !

Bref on s’est retrouvée comme prévu, mademoiselle est super intéressée quand je lui résume la situation…

– Il faudrait qu’on voie ça avec ma redac’chef ! Me dit-elle après qu’elle ait couché quelques notes sur le papier. Ce qui serait bien c’est que tu viennes avec moi…
– Pourquoi faire ?
– Ce serait mieux qu’on en parle tous les trois ensemble, on va marcher sur des œufs en faisant un article sur Beauregard, il faut qu’on soit inattaquable du point de vue juridique et puis il ne faudrait pas que ça te retombe sur la gueule, ma chérie !

Me voilà avec un rendez-vous avec la directrice d’un magazine littéraire ! J’aurais tout fait dans ma vie !

– Tu verras, c’est une personne très attachante, elle est un peu autoritaire, parfois je joue avec elle, je fais l’esclave et elle fait la maitresse, elle me fait de ces choses, elle me torture, elle m’humilie, elle est géniale, je l’adore !

Ben v’la autre chose ! Comme si elle ne pouvait pas me dire ça avant ? Mais au moins je serais en terrain connu.

– Et tu lui as raconté ce qu’on a fait ensemble tous les deux ?
– Non, mais on pourrait le faire, ça pourrait être intéressant !

Eh bien, je crois que je ne suis pas au bout de mes surprises !

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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Samedi 24 septembre 2022 6 24 /09 /Sep /2022 16:14

Chanette 28 – Magazines littéraires – 4 – Triste donjon par Chanette

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Chanette

 

Mercredi 24 janvier

Le début de cette journée fut bizarre, Beauregard zappa la case bistrot pour aller faire une course dans un magasin de bricolage, se rendit au journal, puis le midi interrompit son repas pour sortir téléphoner sur le trottoir. Quand il revint, il semblait tout ragaillardi.

En sortant du restaurant, il ne prend pas le chemin du journal mais s’engouffre dans le métro. Janice le suit. Il descend à la station « Trinité », semble chercher son chemin, puis se dirige vers la rue des Saulniers, s’arrête au 55, sort son téléphone, puis le digicode lui ayant été communiqué, il entre dans l’immeuble. Janice lui a emboité le pas et s’engouffre avec lui.

Il monte l’escalier et s’arrête au 3ème étage.

Sur la porte il y a simplement indiqué « M.C. » comme Maîtresse Chanette ! (C’est moi !) Il sonne je le fais entrer.

Janice continue de monter les escaliers, attend que Beauregard soit entré chez moi pour redescendre et prendre connaissance de ce qu’il y a indiqué sur ma porte.

Au deuxième étage elle entend quelqu’un jouer du piano, elle décide d’y aller au flan et sonne.

– Bonjour Madame, je suis un peu perdue, Société Anderson, recouvrement de crédit, je cherche une porte avec les initiales M.C., je ne suis peut-être pas dans le bon escalier.
– M.C ? Ce doit être la poule du 3ème. Si c’est pour la foutre dehors ce sera une bonne idée.
– Merci Madame, bonne journée.

C’est donc sa maîtresse ! C’est peut-être une piste, mais comment exploiter ça ?

Ce Guillaume Beauregard m’avait laissé la dernière fois avec une plutôt bonne impression, monsieur était content de la surprise qu’on lui avait prodiguée, tout semblait donc aller bien.

Mais il faut croire que les gens sont parfois changeants. Aujourd’hui, il est froid, à peine poli, monsieur est peut-être bipolaire, j’ai toujours eu du mal avec ses gens-là…

Mais entrons dans les détails

Il m’avait téléphoné quelques jours auparavant afin de me demander si je ne pourrais pas reproduire une situation analogue à celle qu’il avait connu la première fois dans mon donjon.

– Vendredi si vous voulez, lui proposais-je, puisque ce jour là j’ai toujours u moins un ou deux habituées de ce genre de fantaisie.
– Non, je préférerais demain !

Il se trouve que j’avais rendez-vous le lendemain, mercredi avec Fredo, une espèce de gros macho tout en muscles, probablement chefaillon de quelque chose dans la vie, et qui adorait. se faire dominer fort durement. Bisexuel mais très porté sur les hommes, il adorait les contacts avec d’autres soumis qu’ils soient passifs ou actifs.

Je me suis donc amusé pendant une bonne demi-heure avec Fredo, réservant la fin de la prestation avec la participation de Beauregard.

Frédo est un client tout à fait occasionnel, il habite en province et vint à mon studio lors de ses déplacements à Paris. C’est un vrai maso, il désire que je le marque, alors je lui ai fouetté le dos, les fesses, le torse (entre autres), les pointes de ses seins sont devenues rougeâtre à force de le manipuler avec mes petits doigts pervers. Je lui ai fait faire le toutou, marcher à quatre pattes, ramener la balle, faire le beau. Il n’est pas très causant Fredo, mais il m’amuse.

Je m’harnache d’un gode ceinture, spontanément il se met à genoux.

– T’aimerais le sucer, hein ?
– Oui maîtresse ! Je peux ?
– T’aimes ça , sucer des bites ?
– Oui maîtresse, je suis une grosse pédale.

Après l’avoir giflé et craché au visage, je l’autorise à sucer le gode. Il y prend goût et je suis obligé de lui dire d’arrêter. Je l’attache ensuite sur un cheval d’arçon en lui écartant bien les fesses, puis je le sodomise avec ma bite en plastique.

L’heure tourne, Beauregard ne devrait plus tarder. J’attache maintenant le Frédo sur la croix de Saint André, je lui remets des pinces sur les tétons, je lui ligote les couilles, recouvre son visage d’un masque de maso et m’en vais boire un jus de fruit bien frais dans mon frigo.

On sonne, je vais ouvrir, c’est Beauregard.

– Bonjour ! Dis-je en affichant mon plus beau sourire commercial.
– ‘Jour ! On va faire comme prévu ?
– Evidemment !
– C’est là-bas ?
– Oui, un charmant monsieur vous attend, mais il faut d’abord vous déshabiller et me faire mon petit cadeau.
– Je vous paierai après !
– Non, les traditions sont les traditions, dans ce genre de prestation, il est coutume de payer d’abord !
– Et pourquoi donc ?

Il est con ou il le fait exprès ! Je ne vais quand même pas lui expliquer que je ne peux pas prendre le risque d’œuvrer sans être payée. Il va le prendre mal.

– Bon puisque c’est vous et que je vous connais, vous me paierez quand vous le souhaiterez, mais sachez que ce n’est pas l’usage !
– L’usage… l’usage… ronchonne-t-il en se déshabillant.

Il est mal luné ou quoi ? Il me réclame un masque que je lui tend, puis je le conduis dans le donjon !

– Ah ! C’est lui ? S’étonne-t-il en découvrant Frédo.
– Ben oui, il n’y a personne d’autre !
– Ce n’est pas le même genre que l’autre fois.
– Non, mais je crois que vous allez appréciez.

Je m’approche de Fredo et lui tortille ses bouts de seins afin de le faire rebander correctement, et grâce à mes petit doigts agiles sa bite ne tarde pas à revenir raide comme un bout de bois.

– Alors, pas mal, non ? Commentais-je.
– J’aime pas tous ces tatouages ! Répond Beauregard

Il commence à m’agacer, pépère !

– Sa bite n’est pas tatouée !
– Ça me bloque, c’est irrationnel, mais ça me bloque…
– On fait quoi ? On laisse tomber ?
– Je sais pas !

Ben s’il ne sait pas, nous voilà bien avancé !

– Et si je passais mon tee-shirt ? Propose Fredo.
– On peut faire comme ça ! Concède Beauregard.

Quel cirque ! Je détache les mains de Fredo, lui passe son tee-shirt. Du coup Beauregard commence timidement à lui tripoter la bite, puis finit par la mettre en bouche en fermant les yeux.

Chanette2804Après un moment d’acclimatation, il se prend au jeu et se met à sucer comme un forcené.

– Doucement, doucement ! Lui dit Fredo.

Beauregard comprend que s’il veut bénéficier d’une petite sodomie, il lui faut faire un petite pause. Comme j’ai compris la même chose, je détache complètement Fredo afin qu’à son tour il puisse sucer son partenaire.

Je les laisse tranquilles cinq minutes, puis je fais mettre Beauregard en position. L’autre se place derrière lui et après avoir revêtu la capote obligatoire, il l’encule comme un chef, un peu brusquement je trouve, mais l’autre ne bronche pas.

Cinq minutes plus tard, Fredo jouissait dans le fondement de son partenaire lequel est maintenant presque dans un état second, il se retrouve comme un idiot, le cul distendu, la bite raide, alors il se masturbe comme un malade et éjacule sur le carrelage de mon donjon ! Qui c’est qui va être obligée de passer une toile ? C’est Chanette !

– Vous m’aviez fait une promesse ! Me dit Fredo.
– A c’est vrai ! Tiens Fous-toi-en plein la vue !

Et je lui montre mes nénés. Il faut toujours tenir ses promesses.

Fin de séance. Les deux zozos se rhabillent en silence dans le salon, Fredo sans se presser, Beauregard beaucoup plus rapidement.

– C’était bien, ça vous a plus ? Demandais-je à ce dernier par pure politesse.

Il ne répond pas, je ne vais pas lui redemander trente-six fois, s’il n’est pas content, qu’il aille se faire enculer ailleurs, je n’attends pas après lui !

– Vous pouvez me poser les sous sur la petite table ?
– Mwais…

J’ai connu des situations plus festives, mais que voulez-vous dans tous les métiers, il y a des hauts et des bas.

Janice rend compte de sa filature à Delphine sa redac’chef.

– Il faudrait que tu abordes cette bonne femme…
– Que je me pointe chez elle ? Sous quel prétexte ? Je peux toujours jouer les vendeuses d’encyclopédies mais si je me fais jeter, on sera bien avancées.
– Non, on va la jouer fine. Tu vas poser une petite caméra sur le pallier, ça va nous permettre de voir sa tronche, ensuite on verra de quelle façon tu pourras l’aborder.
– Je ne comprends pas bien…
– Mais si ! Ecoute-moi ! Si tu te pointes chez elle, elle peut de te fermer la porte au nez, si tu l’abordes à l’extérieur, la situation est différente. Mais pour pouvoir le faire, il faut que tu saches à quoi elle ressemble.

Jeudi 25 janvier

Janice n’était pas trop convaincue, mais elle se débrouilla pour venir poser discrètement une mini caméra en face de ma porte.

Vendredi 26 janvier

Le lendemain elle la récupéra, retira la microcarte incorporée et l’introduisit dans son ordinateur.

Et c’est fou ce qu’elle apprit !

– Ça y est tu as sa trombine ? Lui demanda Delphine.
– Oui, une jolie femme, beaucoup de classe.

(Ben quoi, j’ai quand même le droit de me faire plaisir, non ?)

– Tu as une idée de la façon de l’aborder ?
– Non, pas vraiment, mais j’ai appris d’autres choses. Je ne sais pas ce qu’elle fabrique mais c’est un local de travail, elle l’a quitté vers 18 heures et elle n’est revenue que le lendemain à 9 heures. Le midi elle s’est absentée pendant une heure….
– Et bien c’est très bien ça, tu pourras l’aborder ce midi…
– Sinon elle a eu trois visites, trois bonhommes, ils sont restés chacun une heure. J’ignore ce qu’elle fabrique.
– On s’en fout, ça peut être n’importe quoi : conseil juridique, voyance, massages érotiques, médecine parallèle… Tu essaies de l’aborder ce midi ?
– Et sous quel prétexte ?
– Mais tu improvises, ma grande, ne reste pas les deux pieds dans le même sabot, tu as l’air d’une gourde !
– Non mais, dis donc !

Comme tous les midis, sauf quand il pleut, je m’octroie une heure de pause à l’extérieur, je me pose à la terrasse d’une brasserie et me nourrit d’une grosse salade accompagnée d’un petit verre de rosé. Parfois je laisse mon esprit vagabonder, mais aujourd’hui j’ai un polar à finir de lire, et il est passionnant ce polar….

Raclement de gorge. Je lève mon nez. Une nana ! La trentaine, joli minois, brune et frisée.

– Bonjour, vous ne me reconnaissez pas ? M’apostrophe-t-elle.
– Non, j’ai peur que vous me preniez pour quelqu’un d’autre.
– Mais si, rappelez-vous c’était sur un plateau de télévision.
– Je ne suis jamais allée sur un plateau de télévision, c’est donc une erreur, bonne fin de journée.

Et n’ayant nulle envie de poursuivre cette conversation surréaliste, je replonge mes yeux dans mon polar.

– Je ne suis pas folle quand même, je peux comprendre que vous ne vouliez pas me parler, mais ce plateau de télévision quand même… il y avait Guillaume Beauregard.
– Hein ?

Ça m’a échappé !

Quelques secondes pour faire le tri, pas facile !

– Asseyez-vous cinq minutes ! Non ne dites plus rien, laissez-moi réfléchir deux secondes.

Bon, il est évident que cette nana est en train de prêcher le faux pour savoir le vrai. Elle sait aussi que j’ai eu un contact avec Guillaume Beauregard, sans obligatoirement savoir de quel genre de contact il s’agit. Alors elle cherche quoi ? Je ne devrais pas tarder à le savoir, mais c’est moi qui vais mener la barque !

On va commencer classique :

– Je vous propose un truc, Lui dis-je, vous allez arrêter votre cinéma et me dire franchement ce que vous cherchez, je vous dirais si je peux vous aider, et si je ne peux pas, on en restera là, d’accord ?
– Disons que je suis sur la piste de Guillaume Beauregard.
– Vous êtes détective privée ?
– Pas du tout, c’est une affaire personnelle.
– Et en quoi serait-ce mon problème ?
– Je ne pense pas que ce soit votre problème, comme vous dites, mais c’est le mien !
– Donc vous avez suivi une piste, et elle s’est arrêté où votre piste ?
– Devant votre porte !

Je crois comprendre, cette nana a suivi Beauregard et l’a vu entrer et sortir de chez moi ! Mais comment-a-t-elle fait pour savoir où il allait dans l’immeuble ? Elle l’aurait suivi dans l’escalier ? Mais pour quoi faire ? Quelle salade ?

– Bon, alors puisque manifestement vous ne souscrivez pas au devoir de discrétion que souhaite ma clientèle et que vous savez que j’ai reçu Monsieur Beauregard, sachez que j’exerce une profession libérale, que je l’ai reçu à ce titre et uniquement à ce titre, et que je n’ai rien d’autre à vous dire. Maintenant si vous voulez bien me laisser terminer ma salade.
– D’accord, je suis désolée, j’ai donc suivi une fausse piste. Si vous pouviez néanmoins m’indiquer la nature de votre profession, et nous en resterions là !
– Non, désolée !
– Tant pis ! Désolée pour le dérangement.

Et elle commence à se lever et l’affaire aurait donc pu, en ce qui me concerne, se terminer ainsi, si un petit diablotin de m’avait fait relancer la conversation. Parfois on ferait mieux de se taire…

– Franchement, vous pensiez qu’elle allait vous mener où cette piste ?
– J’ignorais qu’il venait consulter, je pensais que vos relations étaient plus… comment dire… plus intimes. Encore une fois je suis désolée.

Soudain j’ai envie de m’amuser, sans doute parce son visage me plait bien… et puis j’ai toujours été un peu gamine.

– Qu’est-ce que vous appelez des relations « plus intimes » ?
– Ne le prenez pas mal, mais j’ai supposé un moment que vous auriez pu être sa maîtresse ?

Je me marre ! Tout dépend ce qu’on entend par « maîtresse » !

– Et si j’avais été sa maîtresse, vous m’auriez dit quoi ?
– Je vous aurais mis en garde, ce type n’est pas très intéressant !
– D’accord, alors je résume, vous suivez un mec, tout cela pour ensuite prévenir sa supposée maîtresse que le gars n’est pas intéressant. Non mais, vous êtes sûre qu’il ne manque pas des morceaux dans votre histoire ?
– Si, bien sûr, mais pour le reste je suis astreinte au secret professionnel.

Je fais quoi, je la jette ou je continue ? Quand même ce visage, si je pouvais sentir que je pouvais avoir une ouverture… alors je continue.

– Vous me dites votre secret et moi je vous dis le mien ! Lui proposais-je.
– Quel secret ?
– Celui de mon activité ?

Je vais lui raconter un truc édulcoré, je verrais bien si ça la branche.

– D’accord, me dit-elle, je suis journaliste.

Va savoir si c’est vrai ? Je ne vais pas lui demander sa carte !

– Ben, moi je fais des massages, ce sont des massages relaxants, je ne suis pas diplômée.

Ça passe ou ça casse ! Elle me regarde différemment.

– Pour hommes uniquement ?
– Non, non, je masse aussi les femmes.
– Faut faire comment ? Faut prendre rendez-vous ?

C’est pas vrai que c’est en train de le faire ! J’ai failli lui répondre que je pouvais la prendre cet après-midi mais je me suis ravisée. Pas question de faire n’importe quoi, et d’abord je ne possède pas de table de massage.

– Si ça vous intéresse, on peut prendre rendez-vous pour demain après-midi. 14 heures, ça vous irait ?

En principe je ne travaille pas le samedi, mais en l’occurrence ce n’est pas tout à fait du travail.

Ça lui allait ! Je lui ai communiqué mon numéro de portable et le digicode. Elle est partie.

Je n’avais personne en début d’après-midi, je suis donc allé acheter une table de massage pliable que je me suis fait livrer sur l’heure au studio.

A suivre…

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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