Jeudi 2 décembre 2021 4 02 /12 /Déc /2021 16:31

La vieille, le livreur, la copine et le chien par Belle-Cour
zoo

Mireille à la soixantaine. Combien exactement ? Peu importe à cet âge on ne le dit point. Elle est bien conservée, possède de jolies formes et son visage est restée agréable et souriant.

Elle attend Fabienne une jolie brunette de 30 ans sa cadette, elles se sont connues il y a deux ans à Saint Malo dans un institut de thalassothérapie et sont devenues amantes. Fabienne habite Bordeaux mais monte parfois à Paris pour affaires et justement aujourd’hui Mireille l’attend. Elle s’est simplement vêtue d’une nuisette rose quasi transparente à ce point que l’on voit les tétons érigés frôler sous le tissus. Elle a commandé quelques gâteaux dans une pâtisserie de luxe…

Et justement voilà que le livreur arrive.

Mireille ouvre… Mais c’est qu’il beau ce livreur ! Mais on ne peut courir deux lièvres à la fois… quoi que…

Ce dernier n’en perd pas un miette, il a sa boite à gâteaux dans une main, son terminal dans l’autre et reste bouche bée.

– Eh bien jeune homme, ne soyez pas timide.
– Ça fait 310 euros… balbutie-t-il
– Non je sais bien que tout augmente, mais ce n’est surement pas ce prix-là.
– Je voulais dire 31 euros !
– Je préfère, c’est moi qui vous trouble à ce point ?.
– Je… je…
– Voyons ce n’est pas responsable, je pourrais être votre grand-mère !
– Vous êtes très belle.
– Merci, un compliment, ça fait toujours plaisir ! Dites-moi vous êtes pressé ? Lui demande Mireille en lui portant sa main sur la braguette
– Je peux m’arranger ! Répond le livreur, plein d’espoir.
– Je vais te dire une chose, à mon âge je suis blasée des amours classiques, alors je fais un peu dans la fantaisie, je suis un peu dominatrice, j’aime avoir les hommes à mes pieds.
– Je veux bien être à vos pieds !
– Alors d’accord on va jouer ! Déshabille-toi esclave !

Le livreur complétement parti dans un autre monde se déshabille sans sourciller offrant à la vue de Mireille une jolie bite magnifiquement bandée.

– Hum, pas mal du tout ça ! Tourne-toi que je vois ton cul. Hum, un vrai cul de pédé… tu t’es déjà fait enculer ?
– Voyons madame…
– Ce n’est pas une réponse, reste comme ça je vais chercher ma cravache.

Mireille revient et assène dix coups de cravache sur le postérieur du livreur qui encaisse en gémissant.

– Et maintenant tu me réponds correctement, Je t’ai posé une question !
– Oui ça m’est arrivé !
– Et t’as aimé ?
– Ce n’est pas désagréable.
– T’as sucé des bites aussi.
– Vous m’embarrassez…

Mireille le fait se relever et lui pince fortement les tétons

– C’est bon ça
– Oui maîtresse !
– Ah c’est gentil de m’appeler maitresse. Alors tu en as a sucé combien de bites ?
– Plusieurs !
– Et ça t’a plu !
– Ce n’est pas désagréable.

Mireille sort un joli gode réaliste de son fouillis et le met sous le nez du livreur.

– Voilà montre-moi comment tu suces.
– Non !
– Alors rhabille-toi et fous le camp. Dommage t’es en train de rater une super séance…
– Pardon je ne sais plus ce que je fais retendez-moi ce gode je vais le sucer.
– Non c’est trop tard.

Il est dépité et se dirige vers la chaise où il a laissé ses affaires. Cela amuse Mireille. (un peu sadique la Mireille)

– Allez je te laisse une chance…

Et cette fois il s’applique faisant une véritable démonstration de fellation à ce pauvre gode qui n’avait rien demandé.

– Et maintenant tourne toi je vais te l’enfoncer dans le cul.

Mais voilà que l’on sonne..

– Ne bouge pas c’est ma copine !

Effectivement c’est Fabienne tenant en laisse un labrador beige

Les deux femmes s’embrassent…on devrait dire se roulent un patin.

– Oh mais tu n’es pas toute seule !
– C’est un petit esclave j’étais en train de l’enculer je vais un peu continuer et ensuite on s’occupera de nous.

Mireille fait aller et venir le gode plusieurs fois de suite dans le fondement du livreur qui se pâme d’aise. En même temps elle lui serre fortement les couilles de sa main.

– Je le fais pas jouir, on en aura peut-être besoin tout à l’heure ! Commente-elle
– Je vais faire pipi, je reviens indique Fabienne.
– Pisse donc sur l’esclave les esclaves ça aime la pisse !
– Non proteste ce dernier.
– Dis donc malpoli tu sais que c’est très impoli de refuser un cadeau ! Lui dit Fabienne, allez à genoux esclave et bouche ouverte !

Il se met en position tandis que Fabienne dégage le bas. Le jet lui atterrit dans le gosier il avale ce qu’il peut…

– Tu l’avais déjà fait
– Peut-être !
– Ce n’est pas une réponse. Dis-nous que tu es un suceur de bites et un enculé et tu auras une récompense.
– Je suis un suceur de bite et un enculé

Les deux femmes l’attachent alors sur une chaise puis après s’être mises complétement nues s’assoient côte à côté sur le canapé.

– Viens Moustache viens ! Demande Fabienne au chien qui accourt et commence à lui lécher la chatte. Oh quelle langue mais garde-en pour ma copine !

Elle se dégage et fait en sorte que le chien change de cible.

Cette opération de lèche minou dure quelques minutes avant que les deux femmes fassent coucher le chien sur le côté, elles ont ainsi accès à sa bite qu’elles sucent à tour de rôle.

Le livreur n’en croit pas ses yeux.

– Tu veux qu’il te prennes ? Demande Fabienne
– Bien sûr ! Répond Mireille qui déjà se positionne en levrette offrant la vue de son joli cul et de tous ses trésors

dogsexFabienne aide le chien à pénétrer son amie et c’est parti pour une série de va-et-vient infernale au terme de laquelle le chien satisfait s’en va se vautrer dans un coin.

Les deux femmes s’enlacent et se pelotent, Fabienne n’hésitant pas à lécher la chatte de son amie gluante du sperme du chien.

– Il t’as fait jouir hein ma salope !
– Pas qu’un peu ! Et toi tu aimerais quoi ?
– Tu crois que l’autre là-bas il va pouvoir m’enculer !
– De la façon dont il bande ça devrait le faire.

Le livreur libéré de ses liens et excité comme un malade se libéra de son excitation en sodomisant à la hussarde la belle Fabienne qui criait sa jouissance comme une damnée.

Il reparti après en oubliant de réclamer ses 31 euros.

Fin du délire

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Belle-Cour
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Lundi 29 novembre 2021 1 29 /11 /Nov /2021 17:10

Le coin de Cathy par Pasteque

 

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Il y avait cette année-là un championnat ou une coupe de quelque chose. Cathy et son mari nous invitèrent le dimanche suivant à profiter dans leur jardin du beau temps revenu autour d’un barbecue en attendant l’heure du saint office footballistique. Jean-Pierre et Kevin ayant entretenu la flamme de leur humeur sportive et du barbecue à grand renfort de canettes, s’effondrèrent à 15 heures devant les types en short.

 

Cathy semblait désireuse de reprendre notre conversation là où elle en était quinze jours auparavant. Elle me fit visiter ce qu’elle nommait  » son  » coin, c’est à dire le grenier du pavillon dont elle avait fait sa  » salle de jeu « .

 

C’était assez puéril : un sofa profond, une chaine hifi, des spots de couleur, on aurait dit le rêve érotique d’une gamine de quinze ans.

 

En minaudant dans son short et son cache cœur de poupée Barbie elle mit en route un programme disco à l’eau de rose et commença à se trémousser sur ses talons au milieu de la pièce. Comment avais-je pu tomber amoureuse de cette bimbo égocentrique deux semaines auparavant ?

 

En cavalier très macho je la pris brutalement dans mes bras pour une salsa endiablée. Je danse très bien et j’adore ça.

 

Pliée dans tous les sens, soumise à une autorité qui m’étonnait moi-même, elle se liquéfia en quelques secondes. A la fin de la danse, elle ne savait plus qui elle était.

 

Je lui enfonçai dix centimètres de langue jusqu’aux amygdales en lui pétrissant les seins et les fesses. Sur le sofa elle nous déshabilla religieusement puis se pencha sur ma toison en brandissant ses fesses à portée de ma main.

 

– Parle-moi mal me dit-elle.

– J’aimerais avoir une pine de cheval pour te l’enfoncer dans le gosier et t’enculer avec, lui murmurai-je à l’oreille tout en fourrant deux doigts dans son anus élastique.

– Mais v’ai egvactement fe qu’il faut pour fa, susurra-t-elle la bouche pleine de mes poils.

 

Vêtue de ses seuls talons aiguille, elle traversa la pièce pour fouiller dans un meuble bas d’où elle sorti un amas de sangles et de bites qui m’intrigua.

 

– Tu vas me baiser avec ça dit-elle avec un air presque timide.

– Je vais te baiser comme une chienne, lui dis-je.

– Oui, dit-elle

 

Après quelques minutes de mise en place d’un harnais compliqué mais efficace, j’avais dans le vagin quinze centimètres de zob en plastique et je brandissais vers elle un braquemard rubicond long comme un fantasme et gros comme mon bras.

cathy pastequeJe me vengeai sur elle de tout ce que le photographe ne m’avait pas fait dans la grange, la violai debout contre un poteau, giflai ses fesses à les rendre écarlates, tordis ses seins à la faire gémir, défonçai son cul avec méthode et enthousiasme et pour finir, pissai sur elle pendant qu’elle me léchait le cul.

 

La douche n’était pas loin et nous nous y refîmes une beauté.

 

– J’ai adoré ça, me dit-elle. On le refera ?

– Oui petite pute, lui dis-je, si tu fais des clients…

– Je ferai ce que tu voudras.

 

Dans le salon, Kevin et Jean-Pierre crièrent ensemble. Pensant à l’instant à la même chose, nous nous précipitâmes en bas pour assister à la scène. Mais non, le PSG venait seulement de prendre un but.

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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Lundi 29 novembre 2021 1 29 /11 /Nov /2021 17:05

Porteuse d'eau par Pasteque

 stamp lesbos douche

 

 

 

Laissant nos mecs transpirer devant la télé, Cathy et moi sommes parties prendre le frais à vélo dans les sous-bois.

 

Elle roulait devant et j'en bavais, mais j'admirais son corps mince et musclé, ses petits seins pointant sous le léger tee-shirt blanc et le balancement de son string que je voyais au travers de son cuissard moulant … Sous ma jupe de tennis, le vent fouettait mes cuisses, et dans mon débardeur, il entrait dans le profond sillon de mes seins, comme le regard des hommes que nous croisions.

 

- Je suis vannée et j'ai soif me dit Cathy au bout d'une heure en descendant de vélo dans un petit bois à l'écart de la route.

 

- Moi aussi, et j'ai mal aux fesses, lui dis-je.

- C'est vrai que la selle, ça chauffe sous une mini-jupe ! répondit-elle en s'adossant à un grand chêne. Viens me montrer ça, j'ai un don pour ce genre de choses dit-elle dans un sourire mi-figue mi-raisin.

Puis, elle but en laissant abondamment couler sur elle l'eau de sa gourde. Les pointes roses de ses mamelons tendant le coton jaune du tee-shirt me fixaient droit dans les yeux.

- Tu en veux ? demanda-t-elle en s'approchant.

- Oui...

 

En riant un peu trop fort, en respirant un peu trop vite, elle tendit sa gourde au dessus de moi. Je renversai la tête en arrière pour boire à la régalade cette eau qui me coulait sur les seins, sur le ventre et rejoignait plus bas la source qui me rendait molle.

 

Cathy releva mon débardeur au dessus de mes seins et vint se coller à son ventre.

 

- Ça fait du bien dit-elle. Suis-moi.

 

Elle s'enfonça dans les fourrés pour gagner une petite clairière ombragée et couverte de mousse.

 

- Toi, tu es déjà venue ici... dis-je en riant.

- Oui, et j'y ai déjà fait des choses agréables dit-elle en soulevant ma jupe. Tu es toute rouge. Retire ta culotte. De toute façon elle est trempée...

 

Je m'exécutai docilement. Elle dit :

 

- Je sais ce qu'il faut faire. Mets-toi à genoux.

 

Elle ôta son cuissard, et son string, libérant les lèvres charnues de son sexe lisse juste. D'un doigt, elle les sépara comme un fruit juteux puis vint si près que j'en sentis la puissante odeur.

 

- Voilà le médicament ! Tourne-toi, lève ton cul.

 

J'obéis, posai la tête sur mes bras et ouvris mes fesses à son plaisir. Je sentis un jet brûlant m'asperger les reins, les fesses, s'immiscer dans ma vulve, dans mon anus. Je me retournai pour téter à la source les dernières gouttes odorantes en aspirant la chair fondante. Haletante, elle se dégagea puis s'allongea sur le dos écartant ses genoux de ses mains en disant :

 

- À toi ...

 

Piss St128Je l'enjambai et tout debout, pliant juste ce qu'il faut mes jambes, je pissai abondamment sur son ventre, ses seins, en pinçant mon sexe je dirigeai le jet dans sa vulve qui se remplit en glougloutant, puis j'aspergeai tout alentour en me branlant comme une guenon en criant comme une possédée.

Frénétique, je me jetai sur Cathy. Nous léchâmes jusqu'à plus soif nos sueurs sueur et nos urines jusque dans les recoins les plus odorants avant de nous allonger sur la mousse, nymphes puantes comme deux satyres, terrassées pas le plaisir.

 

De retour à la maison, sous la douche où nous sommes montées tout de suite, Cathy m' a demandé :

 

- Tu le connaissais ?

- Qui ça ?

- Le gars qui nous a regardées et qui a pris des photos en se tripotant ?

- Quoi ?

 

Depuis, je sursaute quand le téléphone sonne et je tremble quand j'ouvre ma boite mail. Et si c'était quelqu'un qui me connaissait ?

 

Fin

 

Mis en ligne en août 2012

 

Note du Webmaster : Il y avait une suite que n'avons pas publié, celle-ci ne collait pas vraiment avec notre charte...

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Vendredi 12 novembre 2021 5 12 /11 /Nov /2021 16:27

Le château maléfique par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

Batgirl

La route défile comme un long ruban monotone…. Juliette d’un geste machinal caresse ses longs cheveux de jais encadrant l’ovale d’un visage très pâle…

 

Il fait froid, mais d’un froid sans comparaison aucune avec l’hiver qui s’annonce. Un froid laissé par l’angoisse et dont Juliette se dit qu’il ressemble à ses feuilles délaissées par l’automne qu’un vent maladroit jette à la figure des étoiles… qui s’en foutent. La voiture dans laquelle, presque contre son gré elle s’était tout à l’heure assise, pensant à défaut de s’y plaire au moins de s’y trouver à l’aise, se dirige maintenant à vive allure vers une destination que seul l’ordonnancier de leur vie semble connaître. Ne sachant conduire elle a pris place comme à l’accoutumée à l’arrière et partage son temps entre le paysage qui défile et le cuir mou du siège. Elle demeure blottie, prisonnière d’elle-même, comme confinée dans un tourment assassin, pour ne pas dire autiste.

 

Juste devant elle, il y a Sylvie, cheveux châtain et gros nichons, qu’elle considérait comme une amie et à ses côtés, assise au volant, Isabelle qui parfois détourne son regard de la route pour se moquer de son air contrit. Isabelle, c’est cette femme blonde dont le profil évoque tout à la fois le requin ou le rapace, ce qui ne l’empêche nullement d’être très belle.

 

Sylvie la lui a présentée un soir de débauche.

 

– Regarde ma copine comme elle se fait bien enculer par cette bonne bite !

 

Effectivement un grand gaillard coiffé à la Bob Marley, lui faisait gouter les joies de la sodomie en commentant ses assauts d’un langage abscons.

 

– Mets-toi devant elle, elle va te sucer la moule…

 

Les trois filles devinrent inséparables… pendant une semaine.

 

C’est alors que les ennuis ont commencé. Il leur fallait de l’argent à ces deux connes, un petit braquage sans histoire avaient-elles dit. Le bruit des balles siffle encore autour de Juliette qui semble de loin la plus perturbée, et puis ce policier mort pour quoi ? Une question qui n’a trouvé de réponse que dans la fuite. Juliette voudrait dire à Sylvie qu’elle arrête de fumer ces putains de cigarillos qui puent, mais elle pense qu’en fait c’est son esprit tout entier qui pue. Elle ne dit rien et Sylvie semble la toiser du haut de son indifférence, laissant à sa froide beauté le soin de couper toute envie de conversation. On a connu des statues plus expressives.

 

De son futur elle ne ressent plus que la crainte et la faillite. La route devient difficile. Sylvie prétend qu’elle est déjà venue dans la région à une époque où le tourisme y était prospère et qu’elle se souvient vaguement d’un raccourci, une route peuplée de légendes macabres dont elle a oublié de se rappeler. Elles en rient tandis que Juliette ne les écoute pas ou peu. Il paraît que personne n’en est jamais revenu et que l’on ignore où elle mène et surtout si elle mène quelque part. Sylvie trouve que c’est justement l’endroit idéal pour une retraite, pour s’y faire oublier. Juliette, elle, elle sait où elle va, elle va à ce néant qui est aujourd’hui sa vie : elle n’aura plus jamais chaud.

 

La voiture s’avance, emprunte le raccourci, le destin parfois aussi emprunte d’étonnants raccourcis. Le décor souffre d’un manque de rigueur, les ravins succèdent aux précipices, les montagnes s’alignent en cohorte montante et le soleil quant à lui s’il ne s’appuie pas encore nettement sur l’une d’elle est néanmoins déjà mourant.

 

« Le jour décline la nuit augmente, Le gouffre a toujours soif »

 

Juliette se récite Baudelaire à voix lente. Puis elle le regarde, ce soleil, le premier qui lui échappe d’un jour maudit, elle le regarde délaisser un peu de son sang sur les bords frangés des collines. Tout lui rappelle son malheur : la route caillouteuse, la profondeur des précipices, la pénombre étouffante, et le soleil qui pose son agonie… Soudain Isabelle s’agite et la tire de son soliloque.

 

– Vous voyez ce que je vois ! s’écrie-t-elle excitée comme à son habitude, quand elle n’est pas de mauvaise humeur.

– On dirait un château, répond Sylvie tandis qu’elle passe une main dans ses longs cheveux châtains.

 

En effet une grande bâtisse à l’allure baroque s’élève maintenant devant les trois femmes. Les fenêtres sont à ce point imposantes qu’on dirait des yeux et la porte d’entrée à tout d’une bouche béante aux commissures sournoises. Ce château est un visage à lui tout seul. Il porte cependant en lui quelque chose de démesuré qui fait peur à Juliette qui croit y reconnaître les traits d’un homme jadis connu rapporté de loin par dieu seul sait quel souvenir antique. Une tour secouée par le vent et habitée par son murmure semble battre la mesure du temps, un doux vol d’hirondelles lui octroie un peu de vie et néanmoins s’échappe très vite de ses coteaux avant de se jeter à l’arrière du château dans le précipice qui le jouxte de très près.

 

– Alors tu viens Juliette ou il faut que l’on vienne chercher ! crie alors Isabelle qui déjà s’approche de la porte. J’ai attendu d’avoir 29 ans pour voir ça s’écrie-t-elle, à nouveau excitée.

– Moi j’ai cinq ans de moins et je m’en serais bien passée, s’exclame Sylvie désappointée.

 

Juliette n’a pas d’autre choix que de les suivre… Isabelle en tête, les trois femmes s’approchent de l’imposante porte d’entrée. Le heurtoir de bronze les fixe d’un regard mauvais, Juliette frémit tout en essayant de se convaincre que ce n’est que son imagination qui lui joue des tours. Isabelle hésite à frapper : si le château est abandonné, cela n’aura pas d’importance. Mais s’il ne l’est pas, que diront les propriétaires ? Ils risqueraient de les reconnaître et d’appeler la police, leur signalement doit avoir été diffusé partout ! Comme si elle avait lu dans son esprit, Sylvie suggère :

 

– On n’a qu’à entrer en douce et traquer les habitants s’il y en a. On avisera une fois qu’ils seront hors d’état de nuire…

 

Juliette a un hoquet involontaire

 

– Vous voulez les tuer ?!

– Qui parle de les tuer, idiote ! On peut se contenter de les assommer un peu…

 

Et le regard complice qu’elle échange avec Isabelle clôt le débat.

 

Juliette n’aura pas son mot à dire cette fois-ci non plus. Sylvie et son amie entrouvrent alors la porte en évitant autant qu’elles peuvent de la faire grincer. La porte est lourde et le long cri que poussent les gonds rouillés trahit l’inutilité de leur effort. Elles tirent alors le battant, se moquant désormais du bruit qu’elles feront avec cette porte, tant pis pour la discrétion.

 

Isabelle sort son arme et chuchote :

 

– Sylvie, prend cette idiote avec toi et va explorer l’aile droite. Je pars vers la gauche. Rendez-vous ici dans une heure.

 

Sylvie acquiesce, s’arme de son couteau et attrape Juliette par le bras.

 

– Tu n’as pas intérêt à faire un seul bruit, toi !

 

Juliette se dégage et jette un regard noir à cette fille qu’elle ne reconnaît plus comme son amie. Puis son regard s’étend vers l’immense hall dans lequel elles se trouvent. La décoration est grandiose, riche et pleine de goût, mais tout semble poussiéreux, comme si le château avait été abandonné depuis des années. L’antiquité des lustres et la patine du bois des escaliers ajoutent à l’atmosphère fantastique qui emplit ces lieux. Cependant, une torche enflammée accrochée au mur trahit une présence… Quelqu’un est passé ici il y a peu de temps.

 

– On se croirait dans un film… Mieux, dans un conte ! Pense la jeune fille qui involontairement repense à la Belle et la Bête de Cocteau. Tout à fait cette atmosphère obscure et poussiéreuse…

– Et bien alors ? Il n’y a pas l’électricité ici ? S’exclame Sylvie, visiblement mal à l’aise. Cet endroit me donne le frisson !

 

Mais Juliette ne l’écoute pas. Elle est subjuguée par la grandeur de l’endroit, par le velouté des tentures, le rouge et l’or des tapis et des cadres, par cette lumière dansante et tamisée que projettent les chandelles des lustres et les torches aux murs. Elle se sent curieusement bien, pour la première fois depuis longtemps… Comme si elle connaissait cet endroit, comme si elle était ici chez elle.

 

– Sans doute parce que j’ai toujours aimé la littérature fantastique… Je dois sûrement associer ce château à l’une ou l’autre de ces aventures imaginaires. Pensa-t-elle à la recherche d’une explication.

 

Sans qu’elle s’en rende compte, elle a pris les devants et explore, pleine d’enthousiasme, les nombreuses pièces du château, Sylvie anxieuse sur ses talons.

 

L’heure écoulée, les trois femmes se retrouvent devant la grande porte.

 

– Je n’ai trouvé personne, commença Isabelle. C’est étrange, car le château ne peut pas être abandonné, il y a des torches partout et j’ai entendu le mouvement d’une horloge.

– Et pas d’électricité ! Ajouta Sylvie.

– Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé des chambres, à l’étage. On va pouvoir dormir ici. Rien d’intéressant chez vous ?

– Non. Une salle à manger, une salle commune, des toilettes à la turque,….

 

Les yeux d’Isabelle s’illuminent :

 

– Une cuisine aussi ?

– Oui, mais vide.

– Dommage. On ne mangera pas ce soir.

 

Juliette se risque à placer un mot.

 

– Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ? De la poussière comme si le château était abandonné, des lumières comme s’il était habité, mais une cuisine vide et pas d’électricité ni d’eau courante ! On se croirait revenu en arrière dans le temps ou quelque chose dans le genre.

 

Les deux complices se taisent un instant, mais Sylvie brise le silence :

 

– Arrête avec tes conneries, tu me donnes la chair de poule !

 

Puis après un autre instant de silence :

 

– Je propose qu’on monte à l’étage se trouver des lits. Plus vite la nuit sera passée, mieux je me sentirais !

 

Acquiesçant sans mot dire, Isabelle monte à l’étage, suivie de près par Sylvie. Juliette en arrière de quelques marches à un sourire émerveillé. Celui-ci cependant se fige quand elle voit au milieu des nombreux portraits qui semblent saluer leur ascension se dessiner le visage plaisant d’un jeune homme vêtu du plus bel habillage. Contrairement aux autres aucune date ne stipule sa naissance et moins encore sa mort. Le cadre est légèrement de travers, l’empêchant de mieux en apprécier les détails, mais elle parvient néanmoins à déceler quelque chose d’attendrissant qui s’enfuit du regard, lequel ne paraît avoir d’éclat que pour elle et semble habité de cette lueur surannée des gens pour qui l’avenir n’est qu’un passé recomposé. Un nom émerge un temps de la poussière : Desmond.

 

– Tu te dépêches, geins soudain Sylvie tirant Juliette de sa torpeur, Isabelle nous a trouvé une chambre !

 

Juliette ne peut contenir un regard à nouveau haineux à l’encontre de Sylvie ! Et la considérant des pieds à la tête elle se demande une fois de plus où elle a bien pu apprendre à s’habiller ! Son débardeur à bretelles fait office de soutien-gorge et surplombe un jeans qui semble avoir trop pris le moule de ses fesses.

 

« Elle va bien avec l’autre ! », pense-t-elle,

 

L’autre c’est à dire cette Isabelle qu’elle voudrait n’avoir jamais connue et qui est toujours à se mettre des mini-jupes en cuir pour appuyer l’aimable richesse de son postérieur. Juliette s’enquière alors d’une autre chambre, ne désirant pas partager plus longtemps son espace avec les deux pétasses qui ont maintenant au moins mérité son antipathie. Au vu du nombre de pièces qu’abrite le château le choix se pose en embarras et pourtant elle arrête très vite ce dernier sur la chambre voisine, non sans en avoir visité quelques autres au préalable qui lui ont laissé de la poussière aux lèvres. Celle-ci l’intrigue. D’abord à cause de la porte surmontée par une sorte de pentacle et aussi en ce qu’elle lui parait la plus courtoise en comparaison de l’austérité du reste. Ses dimensions sont immenses et elle semble avoir été pensée en fonction du grand lit à baldaquins qui à lui seul remplit tout un côté de la pièce. L’atmosphère y est chaude et l’air moins humide que partout ailleurs dans le château. Une énorme commode fait face au lit tandis qu’au centre se trouve un boudoir lui-même surmonté de trois bougies séparées sur une égale distance et entourant un livre mis de biais et portant le titre énigmatique de « Ma Mémoire Morte ».

 

Juliette qui a oublié d’être indifférente, s’empresse de le feuilleter, l’écriture est vive et nerveuse, rendant la lecture délicate, et les ratures sont nombreuses qui portent sur des mots comme amour, aimée, douleur, cercueil, joie. Cela ressemble à un livre de bord sans pour autant en être un. Des dates ponctuent les pages et donnent le rythme des siècles : 1590, 1614, 1780, 1850, 1910. A chacune d’elles semble correspondre un événement enfanté dans le supplice et succédant à un grand vide de mots. Un nom revient sur à peu près chaque page, un nom de femme : Luciana. Il est bien impossible à Juliette de tirer un récit de ses brides, elle n’en demeure pas moins interloquée et merveilleusement captivée. Une page semble avoir été déchirée et Juliette s’amuse à imaginer le chemin qui l’a conduite à émigrer en toute fin de volume. Celle-ci est demeurée lisible malgré quelques taches et pose une généalogie bizarre faisant état de plusieurs noms s’embrassant au sein d’une histoire quelque peu morbide, calquée semble-t-il sur la mort elle-même.

 

On y parle essentiellement de la comtesse Elisabeth Bathory, épouse du compte Ferenz Nasdady le héros noir de la Hongrie connu surtout pour ses hauts faits de guerre. De sang royal, elle se devait d’avoir sa place dans l’Histoire non pour la noblesse de son cœur mais pour l’étendue de ses crimes perpétrés en son château de Csejthe. Un croquis rapidement esquissé montre un bâtiment fort semblable à celui qui les héberge aujourd’hui. Mélangeant rituels ésotériques et scènes de tortures la comtesse Bathory se lavait du sang de ses victimes pour protéger sa jeunesse. Elle eut quatre enfants dont un fils qui, écœuré, la dénonça et dont elle devait se venger de la plus terrible des façons en faisant de Luciana, sa fiancée, sa dernière victime. Il s’appelait Desmond, Juliette pensa tout de suite au portrait dont elle regrettait qu’il n’ait eu de voix pour parler, mais certains silences sont plus évocateurs qu’aucun mot.

 

Tout en continuant la lecture, qui maintenant la captive autant qu’elle l’effraye, elle apprend ainsi que la comtesse a été emmurée dans cette chambre même où elle se trouve aujourd’hui, avant d’y mourir quatre années plus tard à l’âge de cinquante-quatre ans, en 1614. Le compte rendu s’arrête ainsi net sur la mort de la comtesse, ne disant rien sur le devenir de ce pauvre Desmond. Juliette frissonne et pense que cette page plutôt que déchirée a dû être rajoutée bien des années plus tard par elle ne quel trublion qui avait rêvé de joindre la parole au mythe. Il lui reste maintenant à visiter la commode qui semble désespérément déserte, cependant en ouvrant le dernier tiroir, elle découvre une robe magnifique, entre turquoise et bleu mât. En fait de robe il s’agit plutôt d’une chemise de nuit parfaitement conservée à ce point qu’on la croirait pour neuve. Juliette se déshabille jusqu’à être nue, puis passe le délicieux vêtement qui étonnamment lui tombe comme un gant. Le grand miroir qui garni la commode lui renvoie à ce moment l’image d’une femme resplendissante, cintrée de bleu comme s’il s’agissait d’un songe, sertie de son rêve comme portant un bijou.

 

Elle ne peut résister à la tentation d’aller se montrer à Isabelle et à Sylvie, histoire d’attiser leur jalousie. Alors qu’elle s’approche de leur chambre dont la porte est demeurée entr’ouverte, elle risque, utile préliminaire, un regard en éclaireur par l’entrebâillement de cette dernière. Quelle n’est pas sa surprise de découvrir Isabelle, la jupe relevée, le slip à terre et se faisant photographier le postérieur par Sylvie. Sylvie adore les fesses d’Isabelle et Isabelle aime à les lui montrer. L’instant est propice à la luxure, les chairs appellent la pellicule et le cul d’Isabelle frissonne de toute sa peau à se savoir sur le chemin de la postérité. Bravant la fraîcheur, les deux femmes se déshabillent très vite.

 

Sylvie s’est saisie d’une cravache…

 

« Ou a-telle trouvé ça ? »

 

Elle frappe durement le derrière d’Isabelle qui donne l’air de se satisfaire pleinement de ce traitement sadique. De temps à autres Sylvie stoppe sa flagellation pour prendre une photographie du postérieur rougissant. Et le manège reprend : cravache, photo, cravache photo et ce jusqu’à ce que le postérieur de la victime consentante soit devenu cramoisi.

 

Sylvie lâche la cravache puis fait part à sa complice de son envie d’uriner. Spontanément Isabelle s’allonge de tout son long sur les tommettes froides de la chambre, la bouche ouvert et la respiration saccadée, L’urine tiède de Sylvie s’coule en un jet impertinent qui vine terminer sa course dans le palais d’Isabelle qui le reçoit telle le plus précieux des grands crus

 Chateau

Ce spectacle a mis les sens de Juliette sans-dessus-dessous, ses cuisses se mouillent et ce n’est pas de l’urine. Elle décide de quitter les lieux

 

– Mieux vaut ne pas insister !

 

Elle suspend néanmoins son pas le temps de prêter oreille à la conversation qui s’ouvre entre les deux femmes et dont elle semble la cible, Isabelle a du venin dans la voix :

 

– Dis, ta copine Juliette c’est un vrai boulet cette fille ! « , ricane-t-elle un doigt posé sur la bouche.

– Elle n’a jamais été ma copine, tu sais, répond Sylvie,…enfin pas vraiment… J’aime à le lui laisser croire. Elle sort avec mon ancien petit ami et je suis certaine qu’elle est encore jalouse de notre relation. Où elle n’a pas tort c’est que je ne me gênerais pas pour foutre le bordel dans sa vie si tel est mon plaisir.

 

Sylvie appuie cette dernière phrase d’un rictus qui déplait plus encore à Juliette que le propos lui-même.

 

– A te voir si belle on en oublierait que tu es une garce ! S’amuse Isabelle

 

Sylvie se déchausse alors de ses escarpins et commence à masser les petit seins pointus d’Isabelle avec ses pieds nus avant de porter un orteil masturbatoire vers son clitoris. Isabelle reprend, la voix rauque de plaisir et toute tremblante.

 

– Moi je crois qu’elle va nous attirer des ennuis, elle est trop fragile ta copine ! Il faut nous en débarrasser au plus tôt !

 

Elle s’agite tout en lui demandant de continuer d’une de plus en plus voix chevrotante

 

– Tu veux dire la tuer… S’étonne Sylvie, très peu surprise en fait tandis qu’elle continue à triturer le clitoris d’Isabelle dont les seins se durcissent à l’envie.

– Quoi d’autre, l’endroit est idéal. En plus, réfléchis, c’est une part en plus du butin qui trouve à s’installer dans notre poche.

– Je suis d’accord à la seule condition que tu me laisses m’en occuper.

– Que comptes-tu faire ? s’interloque soudain Isabelle dont le visage se marque maintenant de légers spasmes qui sont autant de stigmates signalant l’approche du plaisir.

– J’ai mon idée : imaginons que demain sous le couvert d’une visite du château un événement malheureux survienne…

– Toi, je sais ce que tu vas me dire…

– Il y a une tour qui donne tout entière sur un précipice : une chute est si vite arrivée…

 

Juliette enrage d’entendre ça. Elle d’habitude si gentille et dont on a toujours eu à vanter la courtoisie et la richesse du cœur se voit maintenant assaillie d’idées de meurtre corrélatives à sa colère. Les images lui viennent, burlesques pour la plupart. Ainsi, imagine-t-elle Isabelle et Sylvie liées à leur lit et proposant leur postérieur à diverses tortures et plus encore à sa vengeance…

 

Dehors le jour vacille, la pénombre déborde. Des pans entiers de nuit s’épandent sur le petit cimetière bordant le château. L’air semble immobile. Le froid culmine au portique des bois, un froid si proche du sépulcre qu’on le dirait de pierre. Bientôt, un bruit de carriole se mêle au vent mais Juliette ni Sylvie et encore moins Isabelle qui n’en peut plus de jouir ne peuvent l’entendre. Un vertige s’empare de la nuit qu’éclairent juste quelques bougies et le silence est un invité bavard que l’on entend que trop.

 

Quand Juliette regagne sa chambre, son regard est éteint et son esprit empli des brumes hivernales de la dépression. Elle s’affale sur le grand lit prise de fatigue et laisse aux heures le soin de rythmer ses rêves. Le noir, bientôt, envahit tout, du salon à l’étage en passant bien évidemment par la cage d’escalier où se tient le portrait de Desmond. Une horloge ponctue la nuit d’un martèlement obscène. Juliette, de temps à autre, s’éveille parcourue d’un frisson. Soudainement alors qu’elle se retourne pour interroger le cadran des heures une surprise et non des moindres l’attend : les bougies se sont allumées sans y avoir été invitée et derrière elles se dessine la forme oblongue d’un visage qui ressemble à s’y méprendre à Desmond Nasdady. Il est blafard certes mais gracieux et ses fins sourcils s’ajoutent à ses traits pour donner à son visage raffinement et noblesse.

 

Bien vite une bourrasque fait claquer la fenêtre, soufflant les bougies ainsi que chacun des traits de ce visage qu’elles avaient sorti pour un temps de l’ombre. En même temps des jappements de jouissance lui parviennent à l’oreille, qui émanent de la chambre voisine.

 

– Elle n’arrêterons donc jamais de baiser ? Se dit Juliette excédée.

 

Ce qu’elle ignore c’est que Sylvie et Isabelle ont été surprises dans leur sommeil par deux ombres qui maintenant honorent leur nudité agissant telles des vagues et parcourant leur corps du lent friselis du plaisir… A peine Juliette s’est-elle réinstallée dans la torpeur qu’elle sent un vent caressant lui courir sur la peau sans se douter qu’il s’agit d’une main dont la douceur n’a d’égale que la blancheur. Son corps lui échappe bientôt à petites doses, le plaisir se plaît au murmure, Juliette n’ose cependant pas ouvrir les yeux tant sa crainte est grande de ce qu’elle pourrait découvrir. Elle se transforme bientôt en un brasier que seul vient éteindre une petite morsure qui lui marque soudainement le coup et la transforme en une autre :

 

– Luciana enfin je te retrouve… lance Desmond d’une voix plus proche du chuchotement que de la parole.

 

Ces mots suffisent à Juliette pour retrouver la mémoire, celle-là même qu’elle avait enfouie et qui était demeurée après tant de siècles si vivace en elle… La comtesse Bathory, Desmond ce doux jeune homme trop sensible qu’elle avait rencontré aux champs et puis sa mort en une lente agonie un jour néfaste de février… Deux ombres, entre-temps, sont venues se loger près de Desmond et Juliette n’a nul besoin d’explication pour comprendre qu’il s’agit d’âmes errantes qui n’ont pu se départir de l’endroit de leur mort. Juliette ou Luciana, une personne est de trop. Aussi Desmond n’a-t-il besoin que d’un baiser pour convaincre la jeune femme de son identité : Juliette est morte, longue vie à Luciana !

 

Isabelle entre à cet instant accompagné de Sylvie. Les deux femmes ne se sont pas donné la peine de se rhabiller : elles sont nues. Isabelle tient un revolver à la main qu’elle fait voyager sur toute l’étendue de son corps.

 

– Juliette viens avec nous, on a une vue imprenable à te faire admirer ! Dit-elle d’un air menaçant et péremptoire.

 

Sylvie à cet instant s’aperçoit de la présence de l’oblongue silhouette de Desmond qu’Isabelle avait ignoré encore trop en proie à son plaisir.

 

– Qui est-ce ? demande-t-elle à Isabelle qui lui répond d’un haussement d’épaule et de ces quelques mots :

– Je ne sais pas mais on ne va pas tarder à le savoir.

– Qui êtes-vous ?

 

Desmond n’attendait que cela pour se retourner et offrir la vision de ses deux canines.

 

– Mon Dieu qu’est-ce que c’est que ça ? hurle Sylvie qui dans l’instant prend la fuite.

 

Isabelle, elle, est demeurée un rien en retrait. Sa voix s’est enrayée tout comme son pistolet dont le tir est demeuré muet. Rasant les murs, elle décide d’une fuite intelligente.

 

Sylvie monte dans la tour poursuivie par celle que l’on ne doit plus nommer Juliette mais bien maintenant Luciana. Une fois au sommet Sylvie verte de peur avance à reculons.

 

– Non ne me fait pas de mal ! crie-t-elle à la jeune femme en laquelle elle a bien du mal de reconnaître son ancienne « amie ».

 

Un pas plus loin et ce sera la chute.

 

Pendant ce temps Isabelle a rejoint sa voiture. Elle n’a pas hésité à abandonner sa complice d’autant plus qu’elle sait que l’argent est dans le coffre. La jeune blonde s’y installe complètement nue, elle est excitée comme jamais et quand la peur se mélange à l’excitation l’orgasme n’est jamais très loin. Une fois encore le plaisir la prend d’assaut dans un de ces moments où s’imposerait la sagesse. Mais cette fois Isabelle n’y est pour rien. N’étaient ces deux ombres, jamais elle n’aurait pensé à jouir en cet instant voué à la fuite. Toute nue dans sa voiture qui semble foncer vers l’enfer Isabelle à la surprise de se faire baiser par d’invisibles revenants. Elle frissonne de voir ses larges seins malaxés comme du simple pouding et semblant s’animer d’eux-mêmes. Une des deux ombres entre-temps s’est attachée à son clitoris. Isabelle jouit bientôt comme rarement auparavant.

 

Soudainement les protagonistes de son plaisir disparaissent comme n’ayant jamais existés et quand Isabelle porte son regard sur ce qu’il est difficile d’appeler une route c’est pour en constater bientôt l’absence. Le vide se pose sous ses roues tel un gigantesque vertige et elle ne peut éviter de chuter avec sa voiture dans le précipice. La jeune femme se crispe à son volant et tandis que son visage prend des allures de grimaces, elle habille une dernière fois sa bouche d’un horrible cri qui pour une fois n’en est pas un de jouissance :

 

Une centaine de mètres plus bas Isabelle explose avec sa voiture, quelques billets virevoltent au vent…

 

Les mois ont passé. Un peu comme le vin qui devient vinaigre et enfin se bonifie, la région a retrouvé une certaine prospérité touristique. Un nouveau mystère s’est investi du paysage et attire les curieux en quête de sensations douteuses. La voiture écrabouillée en contrebas de la falaise n’a pas encore finit de déchaîner les contradictions et l’appareil photo retrouvé au château maudit de Csejthe, d’où semblait venir la voiture, à l’autopsie n’a donné à voir qu’un superbe cul nu.

 

Si l’on interroge les gens du pays ils vous diront que parfois l’on voit passer, là-haut dans la montagne, un homme assez grand tenant par la taille une douce personne. Tout juste derrière, à deux pas, les suivent deux autres femmes qui semblent n’être là que pour l’usage. Il paraît que celui qui embrase leur chemin s’expose à la morsure du vampire mais que bien souvent tous quatre se transforment en chauve-souris – et cela le croit qui veut.

 

FIN

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Jeudi 11 novembre 2021 4 11 /11 /Nov /2021 18:16

La fille du bus par Firmin Dumigron

 

StampFFH

Depuis quelque temps, la jeune femme qui prenait l’autobus avec moi tous les soirs me regardait avec un drôle d’air. Au tout début, je ne comprenais pas pourquoi, mais plus les jours se suivaient, plus je me rendais compte de plusieurs petites choses. Au tout début, ce n’était que des détails : prendre l’autobus en même temps que moi, porter des jupes un peu plus courte tous les jours, me regarder dans les yeux, etc.

Mais plus les jours avançaient, moins je pouvais me tromper: elle voulait effectivement quelque chose. Je décidais donc de descendre un soir, vers 18 heures, à son arrêt, par la même porte qu’elle. Au tout début, elle sembla surprise et mal à l’aise. Mais lorsque l’autobus tourna au coin, elle se retourna vers moi et me dit :

– Bonjour ! Sans doute faut-il que je me présente, je suis Consuela

Elle avait les cheveux longs et droits, châtain, une poitrine bien fournie sans être trop grosse, des jambes à faire rougir un coureur de fonds et de beaux yeux verts… Nous engagions ainsi la conversation pour nous retrouver devant son appartement. Elle m’invita donc à monter prendre un verre. Comme vous le devinez bien, j’acceptai volontiers.

Une fois entrée dans son appartement, elle me servit un cocktail dont j’ai oublié le nom, mais c’était délicieux et un peu fort. Nous parlions de nous et vint cette question :

– Tu as l’air en plein forme ! Tu pratiques une activité ?
– Tout à fait, j’excelle au cunnilingus et à la course à pied !
– Les deux en même temps ?
– Pas encore essayé.
– Ça ne me déplairait pas d’avoir une petite démonstration.
– De course à pied ?
– Je préférais l’autre activité !

Je cherchais une réplique mais je restais bouche bée quand elle se leva, ôta son haut puis son soutien-gorge, puis sa jupe et sa culotte et me laissa admirer son superbe corps.

Elle était magnifique. Des seins ronds avec des mamelons foncés, de jolies cuisses, une toute petite boucle d’oreille prise sur son nombril et une chatte et un mont de vénus compétemment glabre. Aucun poil. Ne sachant pas trop quoi faire et quoi ne pas faire devant cette déesse, je tentai le tout pour le tout. J’approchai donc ma bouche de ce superbe vagin sans rencontrer de résistance, et je le léchai consciencieusement avec ma langue pour ensuite le sucer avidement. Consuela aimait beaucoup ce que je lui faisais et se coucha sur le tapis du salon. Je descendis donc et continuai à la manger goulument. J’approchai ensuite un doigt et la pénétrai de mon majeur tout en continuant de sucer son clitoris.

Pendant que je la mangeais, la porte de l’appartement s’ouvrit et une autre femme, entra. Je notais la ressemblance avec Consuela.

– C’est ma mère ! Me précise cette dernière.

Nous étions sur le tapis du salon, Consuela, nue comme un vers, tout en sueur, et moi, rouge comme une tomate, ne sachant pas trop quoi faire.

– Salut les coquins, je m’appelle Dolores ! Et toi ?
– Euh, Fernando.
– Je peux me joindre à vous ?
– Pourquoi pas…

Elle se déshabilla donc et je commençai à sucer Dolores pendant que Consuela me déshabillait. Sa mère, beaucoup trop excitée, était déjà mouillée. Consuela pris alors goulument la relève et suça l’entrejambe de sa mère. Elle la léchait, la suçait alors que je caressai son vagin. Dolores s’excita de plus en plus et je ne pu m’empêcher d’approcher mon doigt de son anus. Ruisselant de sueur et d’excitation, j’enfonçais mon index dans cet anus accueillant pendant que Consuela suçait et pénétrait sa mère avec le sien. Dolores cria et jouit avec beaucoup de force.

dummigron busConsuela et moi étions maintenant extrêmement excités. Elle se tourna vers moi et me donna en offrande son vagin tandis qu’elle prenait mon membre dans sa bouche. Nous nous sucions ainsi au gré de l’excitation de l’autre. Je margeais son vagin, son clitoris, la pénétrai avec un puis deux doigts. Excitée au plus haut point, elle demanda alors à sa mère de faire la même chose que ce qui lui était arrivée quelque instants plus tôt. Sa mère prit donc la relève et la mangea avec appétit. Je me levais donc et décidai de faire à ma nouvelle amie une belle surprise. Je lui demandais de se mettre à quatre pattes et, pendant que sa sœur mère son vagin, j’introduisis dans son petit anus mon pénis ruisselant. Tout doucement, je l’enculais. Au tout début, elle gémit, puis elle commença à apprécier cela de plus en plus. Après trois minutes, le mouvement de va-et-vient était si intense que la mère de Consuela avait peine à suivre. Dolores profita donc de la situation et se retourna pour faire un 69 avec sa mère. La mère et la fille se mangeaient donc mutuellement pendant que j’enculais la maman. Nous jouîmes tous les trois après plusieurs minutes de plaisir et de bonheur intense…

Le lendemain Consuela n’était pas dans le bus, le surlendemain non plus et la semaine suivante pas davantage. J’essayais de prendre un bus avant, un bus après, Consuela semblait avoir disparue.

Je n’avais été qu’un coup d’un soir, mais je ne regrette rien, je me suis bien amusé.

 

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Dumigron
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