La mouche – 2 – La punition de la soubrette par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne
Carole s’est fait draguer par Madame Isabelle (ou la « mouche »), celle-ci se révèle être une dominatrice. Chez elle après avoir commencé à humilier sa soubrette Annie, elle s’en prend à Carole.
Carole regarda du côté d’Annie comme pour supputer ses chances d’obtenir du secours d’elle, mais elle s’aperçut qu’elle n’avait nullement bougé depuis qu’elle s’était dévêtue. Elle gardait toujours la même pose et on voyait sa mouille couler lentement sur l’intérieur de ses cuisses, commençant même à s’accumuler en une petite mare sous sa chatte. Comprenant qu’elle avait intérêt à filer doux, Carole entreprit de retirer ses vêtements, commençant par son haut.
– Garde la jupe de cuir, ordonna la « mouche », c’est plus érotique ! Enlève tout le reste !
Versant toujours son lot de larmes en silence, Carole poursuivit son humiliation en retirant son collant, sa culotte, puis son soutien-gorge. Madame Isabelle la prit par le bras, l’aida à se relever, puis elle la poussa vers une chaise de style bistro qui trônait au fond de la rotonde. Sans ménagement, elle la fit asseoir et écarter les jambes. Elle alla quérir un assortiment de cordes dont elle se servit pour ficeler la jeune femme à la chaise. Carole se retrouva immobilisée les mains attachées par derrière au dossier et les chevilles aux pieds avant de la chaise.
Rassurée de ce côté, Madame Isabelle reporta son attention vers la soubrette qui n’avait toujours pas bougé. Elle lui releva le menton, l’obligeant à la regarder en désignant son invitée et elle dit :
– Maintenant, salope ! Tu vas ramper jusqu’à ses pieds, dépêches-toi !
Annie s’allongea sur le plancher glacé et elle entreprit une lente reptation en s’efforçant pour bien plaire à sa maîtresse de maintenir autant que possible le contact de la pierre avec ses avant-bras, sa poitrine et ses cuisses. Trouvant néanmoins que ses mouvements manquaient de vigueur, la « mouche » alla prendre une cravache dont elle utilisa le bourrelet pour houspiller le fessier de la soubrette, lui arrachant des petits cris apeurés.
Lorsqu’elle fut parvenue à moins d’un mètre de son but, Madame Isabelle jeta devant elle la jupe plissée de Carole qu’elle reçut sur la tête.
– Allons, fit la maîtresse, nettoies !
Annie voulut se redresser, mais un bon coup de cravache sur les fesses l’obligea à demeurer à plat ventre. Carole se demanda comment elle allait bien pouvoir s’acquitter de sa tâche de nettoyage car il ne semblait y avoir rien qu’elle pourrait utiliser à cette fin. C’est donc avec une surprise doublée d’une légère excitation qu’elle vit Annie étendre sa jupe sur le sol pour entreprendre le nettoyage à l’aide du seul moyen dont elle disposait : sa bouche. Ayant circonscrit la tache, Annie mouilla celle-ci de salive, puis lécha longuement le vêtement poissé de potage. Voir ainsi cette jeune femme nue procéder de manière si érotique au nettoyage de sa jupe fit naître une sensation étrange dans l’entrejambe de Carole, mais elle s’efforça de n’en rien laisser paraître devant les deux autres femmes. La « mouche » devait cependant s’être aperçue de quelque chose car elle s’approcha de sa prisonnière et elle entreprit de lui caresser les seins, par derrière, à la fois pour jouir du spectacle d’Annie et sans rien en cacher à son invitée impuissante. Elle lui écrasait les globes comme si elle voulait lui en extirper tout le lait qu’ils pouvaient contenir.
Carole se mit à tressauter de plaisir et se laissa aller à haleter en murmurant :
– Oh ! oui… faites-moi mal, ça m’excite !
N’attendant que cela, Madame Isabelle redoubla de force et profita de l’impuissance de sa prisonnière pour lui étirer le bout des seins comme si elle voulait les faire allonger de force. Insouciante de ce qui se passait devant elle, Annie continuait de lécher le vêtement souillé comme si son salut en dépendait. De leur côté, les deux autres femmes ne perdaient rien de sa prestation.
Lorsque la docilité de la jeune soubrette commença à décliner légèrement, la « mouche » abandonna son pétrissage mammaire pour se diriger vers elle et lui relever le menton sans ménagement. Elle la força à ouvrir la bouche et tirer la langue qu’elle trouva épaisse et desséchée.
– Ma pauvre petite, tu dois avoir soif ! Ouvre bien ta gueule de pute que je te pisse dedans.
Sans rechigner Annie ouvrit une large bouche et reçu le champagne dorée de sa maîtresse en pleine bouche, elle avait l’air d’apprécier.
– Qu’est-ce que tu as à nous regarder comme ça ! S’écria Madame Isabelle à l’adresse de Carole. Serais-tu jalouse ? En voudrais-tu un peu ?
– Je, je… balbutia Carole, incapable de trouver ses mots.
– Eh bien ça tombe bien, j’ai pensé que ça te ferais plaisir, je n’ai pas pissé à fond.
« La « mouche » ouvrit une petite armoirette et en sortit un verre à pied en cristal. Elle écarta les jambes afin d’uriner à l’intérieur sans risquer de se mouiller les cuisses. Le verre rempli, elle le mira à la lumière comme elle l’aurait fait d’un grand cru et vint le porter aux lèvres de Carole.
– Non ! protesta cette dernière.
Madame Isabelle lui pinça un téton par surprise, Carole ouvrit la bouche laissant ainsi le passage à l’urine.
– Bois et avale ! Trainée !
– Gloup !
– Alors c’est bon ?
– C’est spécial !
– C’est peut-être spécial mais c’est un cadeau de ta maîtresse, tu dois l’apprécier à sa juste valeur. Et ne te plains pas, parfois j’offre des cadeaux bien plus consistants.
A cette évocation, le visage de Carole blanchit.
– Accepter la défécation c’est accepter l’humiliation suprême, mais c’est aussi un magnifique acte de soumission envers sa maîtresse. Réfléchis-y !
La « mouche » fit parcourir à la soubrette à genoux le mètre qui la séparait de la chaise-bistrot, releva la jupe de cuir de Carole et lui enfonça la tête entre les deux jambes en disant :
– Maintenant, tu vas lécher sa brûlure, petite salope !
Annie ne se le fit pas demander deux fois. Elle fit jaillir sa langue d’entre les lèvres et elle entreprit de laper la cuisse encore rougie de Carole. Aussitôt, celle-ci se mit à gémir de plaisir et à tenter de se trémousser. Madame Isabelle reprit ses manipulations à la poitrine, mais avec plus de douceur, cette fois.
– Je vois que ça te plaît, maintenant !
Carole ne put qu’opiner de la tête, sans voix, s’abandonnant aux caresses saphiques de la jeune soubrette qui déjà délaissait la blessure pour pousser sa tête plus haut, vers la fente humide. Elle l’atteignit bientôt et poursuivit ses dévotions buccales avec une endurance étonnante. Très vite, Carole ne put plus contenir son émotion, ses lèvres s’écartant à l’encontre de sa volonté pour accueillir la douce caresse. Du bout de la langue, Annie entreprit de titiller le clitoris qui quitta son enveloppe et durcit. C’était plus qu’il n’en fallait et le vagin de Carole se mit à dégorger une mouille épaisse; elle jouissait sans retenue.
Quand elle eut récupéré, Carole sentit que ses liens se desserraient; la « mouche » allait-elle la libérer ? La réponse ne se fit guère attendre car elle dit :
– J’espère que cela te servira de leçon ! Ou tu es avec moi ou tu es contre moi, il te faut choisir dès maintenant…
Carole considéra la situation sans répondre. A ses pieds, Annie était toujours agenouillée, soumise; à ses côtés, Madame Isabelle se tenait avec toute la grandeur que chacun connaissait maintenant. Les plaisirs inconnus qui l’avaient submergé n’étaient-ils que la pointe de l’iceberg ?
– Que devrais-je faire ? demanda-t-elle.
– Tout ce que je t’ordonnerai, tu seras, selon ma volonté et mon humeur, ou dominatrice ou soumise.
– Pourquoi pas, si c’est un jeu ! Fit-elle sans trop savoir dans quel tourbillon de turpitudes elle allait s’engager.
Madame Isabelle termina de défaire ses liens, puis l’aida à se lever de la chaise où elle fit asseoir la soubrette dans la même position que la première infortunée. Tendant les cordes à Carole, elle lui fit signe de l’entraver :
– Voyons comment tu te débrouilles…
Malgré des gestes mal assurés, Carole attacha les chevilles d’Annie aux pieds de la chaise, puis lui lia les mains derrière le dossier, mais contrairement à la « mouche », sans utiliser les circonvolutions du bois pour l’immobiliser complètement. Cependant, la soubrette ne semblait nullement désireuse de tenter de se libérer, n’ignorant sans doute pas que toute velléité de rébellion se retournerait contre elle. Son ligotage complété, Carole s’aperçut qu’il lui restait un bon mètre de corde dont elle ne voyait guère l’utilité.
– Pas trop mal pour une débutante, déclara Madame Isabelle.
Ignorant quoi faire d’autre, Carole étreignait toujours le bout de corde inutile.
– Attaches-lui les seins avec ce qui reste ! Ordonna la maîtresse.
– Lui attacher les seins ? Fit Carole sans comprendre.
La « mouche » soupira, puis laissa échapper un petit rire avant d’ajouter :
– Tu as beaucoup de choses à apprendre. Je vois que tu n’as pas dû passer beaucoup de temps à parcourir les sites spécialisés sur Internet…
Carole fit non de la tête, se rappelant vaguement son étonnement lorsqu’elle avait plus ou moins par hasard abouti sur un site pornographique agrémenté de corps de femmes dénudés et ficelées.
S’emparant du bout de corde, Madame Isabelle se posta derrière la chaise pour lui faire une démonstration. Tout d’abord, elle serra les liens au maximum ce qui lui permit d’ajouter quelques centimètres à ce qu’elle avait sous la main. Annie poussa une légère plainte en percevant son immobilisation plus complète.
Utilisant les deux mains, la « mouche » fit glisser le cordage autour des épaules de la jeune femme, puis le laissa couler vers le buste. Des deux mains, elle étira le lien qu’elle fit passer, de part et d’autre, sous les seins, puis les ramena vers le haut entre les deux globes, puis de nouveau, autour de ceux-ci et ainsi de suite. Elle fit plusieurs tours avant de compléter son ouvrage en nouant les deux extrémités du cordage pour en assurer la stabilité.
Avec stupéfaction, Carole avait vu les seins de la jeune femme se gonfler sous l’afflux de sang et prendre une teinte de plus en plus rosée.
– C’est joli, n’est-ce pas ? Interrogea la « mouche ».
Son invitée ne savait que dire. Elle n’arrivait pas à détacher son regard des seins d’Annie qui, de plus en plus, prenaient l’apparence de ballons bien gonflés. L’air crispé de la soubrette la renseignait assez sur la douleur qu’elle devait éprouver, mais qu’il lui fallait supporter en silence.
Madame Isabelle passa devant et effleura des doigts la poitrine ligotée, ce qui arracha à sa propriétaire un sursaut.
– Viens toucher ! ordonna-t-elle à son invitée.
A petits pas, Carole s’approcha et tendit la main droite, retardant le plus possible le moment où ses doigts viendraient en contact avec les globes de chair. Finalement, elle s’enhardit et toucha le sein gauche. La soubrette sursauta encore une fois. Sa peau était moite, chaude et très dure à cause de la constriction. Carole n’avait jamais rien ressenti d’aussi étrange.
Coupant court, la maîtresse alla chercher sa cravache et quelques autres objets. Quand elle fut de retour, elle montra à son invitée ainsi qu’à la suppliciée deux épingles à linge en bois. Annie devait bien connaître la destination de ces accessoires car elle se tortilla dans ses liens en montrant tous les signes de la peur. Ignorant ces soubresauts, la « mouche » se tourna vers son invitée et lui tendit les épingles à linge en ordonnant :
– Tu vas lui mettre ces épingles sur les mamelons !
Carole fut saisi d’un tremblement en s’approchant de la soubrette; elle ne savait trop comment s’y prendre.
– Il vaut mieux lui stimuler les mamelons avant pour qu’ils soient bien érigés, expliqua la maîtresse. Suce-les-lui ! Et dépêches-toi car si tu tardes trop, le gonflement des seins sera tel qu’il ne permettra pas aux mamelons de darder…
Faisant diligence, Carole se pencha sur les globes qui devenaient de plus en plus monstrueux et elle entreprit une succion rapide du mamelon gauche qui finit par se dresser d’excitation. Sans attendre, elle ouvrit l’épingle à linge entre le pouce et l’index et la mit en place, laissant les mâchoires de bois se refermer sur l’éminence toute rouge. Rapidement, elle s’attaqua au droit qui lui donna du fil à retordre car, ainsi que lui en avait fait mention Madame Isabelle, la congestion commençait à durcir dangereusement le sein. Elle compléta cependant sa tâche dans le double du temps et Annie se retrouva avec les deux épingles à linge aux mamelons et les globes toujours bien ficelés et de plus en plus rouges.
– Maintenant, décréta Madame Isabelle, nous allons nous amuser un peu pour la punir de sa maladresse… Tire sur les épingles !
Obéissante, Carole s’empara de l’extrémité des épingles à linge et, en alternance, les tira vers elle. Annie tentait de se tendre pour réduire la tension, mais elle n’y parvenait guère et ce, au prix d’efforts exténuants. Durant plusieurs minutes, le petit jeu se poursuivit, Carole prenant de l’assurance et optant pour des gestes moins prévisibles et moins répétitifs, tirant vers le haut, puis vers le bas, réussissant à exaspérer la jeune femme.
Soudain, la maîtresse intervint, jugeant que cela avait suffisamment duré :
– Ça suffit, comme ça !
Trop heureuse d’arrêter cet exercice sadique, Carole cessa et s’éloigna, laissant la place à l’autre femme qui s’approcha, toujours armée de sa cravache.
– Alors, petite salope, fit-elle en s’adressant à sa soubrette, tu aimes ça ?
Trop endolorie pour répondre, Annie roula des yeux effarés. Pour l’obliger à parler, elle prit l’épingle à linge qui ornait le mamelon droit et lui fit faire un mouvement de rotation qui lui arracha un cri.
– Je t’ai posé une question, salope. Allons, réponds !
– Oui… oui… Maîtresse ! J’aime ça, je suis votre esclave !
Satisfaite, Madame Isabelle entreprit de chatouiller chaque sein du bout de sa cravache, initiant une sensation trouble dans le corps de la suppliciée.
– Maintenant, il faut te débarrasser de ces breloques !
Pour ce faire, la « mouche » allait utiliser la manière forte. D’une main experte, elle leva la cravache et frappa à plusieurs reprises les globes de chair jusqu’à ce que les épingles, touchées, volent dans la rotonde. Les seins d’Annie, marqués de nombreuses lignes sombres, prenaient une couleur encore plus sombre, tournant au violacé.
Jugeant la punition suffisante, Madame Isabelle se hâta de défaire les liens de la jeune femme tout en gardant le bondage des seins pour la fin de la libération. Les globes tuméfiés pendaient lamentablement, marqués par les coups de cravache et les anneaux de cordes. On la fit mettre à genoux et marcher à quatre pattes pour demander pardon à l’invitée qui acquiesça sur un signe de la « mouche ».
Annie fut renvoyée à ses tâches ménagères et les deux autres femmes demeurèrent seules dans la rotonde du sous-sol.
Carole se sentait étrangement excitée par le spectacle que l’on venait de lui présenter. En un sens, elle commençait à se demander si elle n’aurait pas préféré jouer le rôle de la suppliciée plutôt que de la tortionnaire. Peut-être qu’un autre jour, elle aurait la chance d’explorer cette autre facette de cette sexualité débridée à laquelle elle se voyait confrontée.
Madame Isabelle s’affala de tout son long sur une banquette recouverte de velours rouge. Elle écarta les jambes et intima à Carole l’ordre de venir la lécher.
– Viens ma pute, viens me faire jouir.
Sans hésiter une seconde, Carole vint loger son visage entre les cuisses accueillantes de la « mouche », de sa langue agile elle lapa les sucs qui s’échappaient de sa chatte trempée. Lorsque Madame Isabelle commença à gémir, Carole vint titiller le clitoris effrontément érigé. La jouissance fut fulgurante, à l’instar d’un diablotin surgissant de sa boite, elle se jeta dans les bras de celle qui venait de lui donner du plaisir et les deux femmes s’échangèrent un baiser brûlant.
Carole pensait qu’à ce moment, la « mouche » lui rendrait la pareille, mais cela ne devait pas être dans ses intentions immédiates.
– On voit que tu as l’habitude ! Lui dit Madame Isabelle.
– J’ai eu quelques copines…
– Lesbienne exclusive ?
– Presque.
– J’avais deviné ! Tu sais j’ai fait des études de psychologie, souvent je sais percer la personnalité des gens même s’il veulent la cacher. Il ne m’a pas été bien difficile de deviner tes penchants pour les femmes, pour ton côté maso, c’était davantage caché… mais pas assez.
– Tu es très forte ! Se gaussa Carole.
– Et dis-moi, ta fille elle est comme toi ?
– Et qu’est ce que ça peut te foutre ?
– Mais dis donc, comment tu me parles ? C’est une punition que tu veux ?
– Pourquoi pas ? Mais laisse ma fille tranquille.
– D’accord, écarte tes jambes, c’est à mon tour de te donner du plaisir.
« La mouche » était une redoutable lécheuse, et tandis que sa langue entrait en action, son index venait forcer le trou intime en lui imprimant une bonne cadence. Après trois minutes de cunnilingus combiné au doigtage anal, Carole partit dans un orgasme bruyant.
Une nouvelle fois les deux femmes s’étreignent, s’embrassent et s’échangent de douces caresses.
– Dis-moi pour ta fille, j’ai envie de savoir !
– Merde !
Carole ne vit pas venir la gifle.
– Fous-moi le camp ! Lui dit « la mouche »
– T’a raison, j’ai assez perdu de temps ici !
– Tu ne disais pas ça tout à l’heure !
Carole ne répliqua pas et se rhabilla, Etait-ce un tour de son subconscient, toujours est-il qu’au lieu de se vêtir de la robe bizarrement nettoyée par Annie, elle enfila la jupe de cuir prêtée par la « mouche ».
– Je peux récupérer mon manteau ?
– Là-haut !
Elle remontèrent en silence, Madame Isabelle disparut quelques secondes et revint avec le manteau qu’elle balança par terre d’un geste rageur.
– C’est dommage quand même on aurait pu établir une relation intéressante… Je te laisse ma carte au cas où…
– Tu peux te la foutre au cul ! Sale bourgeoise !
Le lendemain
L’épisode neigeux n’avait pas cessé. Carole s’en voulait d’avoir quitté la « mouche » sur un coup de tête. Elle n’avait pas pris sa carte, mais saurait la retrouver à son adresse.
« Si elle veut encore de moi ! » Se dit-elle.
Elle eut l’idée d’aller se déstresser dans la salle de sport encore quasi déserte aujourd’hui. Après quelques exercices d’échauffement avec les appareils, elle se retourna. La « mouche » était là ! Leur regard se croisèrent, la « mouche » toisa Carole de toute sa hauteur avec un sourire narquois.
Carole s’approcha tremblante.
– Suis-moi ! Lui dit la « mouche ».
Madame Isabelle entra dans une cabine de toilette, invita Carole à la suivre, puis verrouilla la porte.
– Alors ? Demanda simplement le « mouche ». Qu’as-tu à me dire ?
– Tu m’avais posé une question, alors je e réponds : ma fille est comme moi attiré par les femmes !
– Et est-elle aussi maso que toi ?
– Sans doute même davantage !
– Et comment tu le sais…
– Peu importe…
– Tu t’es amusé à des petits jeux maso avec elle, c’est ça ?
– Ben…
– Et comme ça vous a bien excité toutes les deux, vous avec même été un peu plus loin, j’ai bon ?
– T’es une sorcière !
– Invite-moi chez toi, j’aimerais la connaître, on improvisera, on ne fera peut-être rien, mais si ça la branche on la conduira chez moi et on s’amusera toutes les trois.
– Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?
– Bien sûr que je me rends compte ! Tu me donnes ton adresse et tu me dis à quelle heure je peux passer.
A suivre
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