Vendredi 5 novembre 2021 5 05 /11 /Nov /2021 15:37

La mouche – 2 – La punition de la soubrette par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

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Carole s’est fait draguer par Madame Isabelle (ou la « mouche »), celle-ci se révèle être une dominatrice. Chez elle après avoir commencé à humilier sa soubrette Annie, elle s’en prend à Carole.

 

Carole regarda du côté d’Annie comme pour supputer ses chances d’obtenir du secours d’elle, mais elle s’aperçut qu’elle n’avait nullement bougé depuis qu’elle s’était dévêtue. Elle gardait toujours la même pose et on voyait sa mouille couler lentement sur l’intérieur de ses cuisses, commençant même à s’accumuler en une petite mare sous sa chatte. Comprenant qu’elle avait intérêt à filer doux, Carole entreprit de retirer ses vêtements, commençant par son haut.

 

– Garde la jupe de cuir, ordonna la « mouche », c’est plus érotique ! Enlève tout le reste !

 

Versant toujours son lot de larmes en silence, Carole poursuivit son humiliation en retirant son collant, sa culotte, puis son soutien-gorge. Madame Isabelle la prit par le bras, l’aida à se relever, puis elle la poussa vers une chaise de style bistro qui trônait au fond de la rotonde. Sans ménagement, elle la fit asseoir et écarter les jambes. Elle alla quérir un assortiment de cordes dont elle se servit pour ficeler la jeune femme à la chaise. Carole se retrouva immobilisée les mains attachées par derrière au dossier et les chevilles aux pieds avant de la chaise.

 

Rassurée de ce côté, Madame Isabelle reporta son attention vers la soubrette qui n’avait toujours pas bougé. Elle lui releva le menton, l’obligeant à la regarder en désignant son invitée et elle dit :

 

– Maintenant, salope ! Tu vas ramper jusqu’à ses pieds, dépêches-toi !

 

Annie s’allongea sur le plancher glacé et elle entreprit une lente reptation en s’efforçant pour bien plaire à sa maîtresse de maintenir autant que possible le contact de la pierre avec ses avant-bras, sa poitrine et ses cuisses. Trouvant néanmoins que ses mouvements manquaient de vigueur, la « mouche » alla prendre une cravache dont elle utilisa le bourrelet pour houspiller le fessier de la soubrette, lui arrachant des petits cris apeurés.

 

Lorsqu’elle fut parvenue à moins d’un mètre de son but, Madame Isabelle jeta devant elle la jupe plissée de Carole qu’elle reçut sur la tête.

 

– Allons, fit la maîtresse, nettoies !

 

Annie voulut se redresser, mais un bon coup de cravache sur les fesses l’obligea à demeurer à plat ventre. Carole se demanda comment elle allait bien pouvoir s’acquitter de sa tâche de nettoyage car il ne semblait y avoir rien qu’elle pourrait utiliser à cette fin. C’est donc avec une surprise doublée d’une légère excitation qu’elle vit Annie étendre sa jupe sur le sol pour entreprendre le nettoyage à l’aide du seul moyen dont elle disposait : sa bouche. Ayant circonscrit la tache, Annie mouilla celle-ci de salive, puis lécha longuement le vêtement poissé de potage. Voir ainsi cette jeune femme nue procéder de manière si érotique au nettoyage de sa jupe fit naître une sensation étrange dans l’entrejambe de Carole, mais elle s’efforça de n’en rien laisser paraître devant les deux autres femmes. La « mouche » devait cependant s’être aperçue de quelque chose car elle s’approcha de sa prisonnière et elle entreprit de lui caresser les seins, par derrière, à la fois pour jouir du spectacle d’Annie et sans rien en cacher à son invitée impuissante. Elle lui écrasait les globes comme si elle voulait lui en extirper tout le lait qu’ils pouvaient contenir.

 

Carole se mit à tressauter de plaisir et se laissa aller à haleter en murmurant :

 

– Oh ! oui… faites-moi mal, ça m’excite !

 

N’attendant que cela, Madame Isabelle redoubla de force et profita de l’impuissance de sa prisonnière pour lui étirer le bout des seins comme si elle voulait les faire allonger de force. Insouciante de ce qui se passait devant elle, Annie continuait de lécher le vêtement souillé comme si son salut en dépendait. De leur côté, les deux autres femmes ne perdaient rien de sa prestation.

 

Lorsque la docilité de la jeune soubrette commença à décliner légèrement, la « mouche » abandonna son pétrissage mammaire pour se diriger vers elle et lui relever le menton sans ménagement. Elle la força à ouvrir la bouche et tirer la langue qu’elle trouva épaisse et desséchée.

 

– Ma pauvre petite, tu dois avoir soif ! Ouvre bien ta gueule de pute que je te pisse dedans.

 

Sans rechigner Annie ouvrit une large bouche et reçu le champagne dorée de sa maîtresse en pleine bouche, elle avait l’air d’apprécier.

 

– Qu’est-ce que tu as à nous regarder comme ça ! S’écria Madame Isabelle à l’adresse de Carole. Serais-tu jalouse ? En voudrais-tu un peu ?

– Je, je… balbutia Carole, incapable de trouver ses mots.

– Eh bien ça tombe bien, j’ai pensé que ça te ferais plaisir, je n’ai pas pissé à fond.

 

« La « mouche » ouvrit une petite armoirette et en sortit un verre à pied en cristal. Elle écarta les jambes afin d’uriner à l’intérieur sans risquer de se mouiller les cuisses. Le verre rempli, elle le mira à la lumière comme elle l’aurait fait d’un grand cru et vint le porter aux lèvres de Carole.

 

– Non ! protesta cette dernière.

 

Madame Isabelle lui pinça un téton par surprise, Carole ouvrit la bouche laissant ainsi le passage à l’urine.

 

– Bois et avale ! Trainée !

– Gloup !

– Alors c’est bon ?

– C’est spécial !

– C’est peut-être spécial mais c’est un cadeau de ta maîtresse, tu dois l’apprécier à sa juste valeur. Et ne te plains pas, parfois j’offre des cadeaux bien plus consistants.

 

A cette évocation, le visage de Carole blanchit.

 

– Accepter la défécation c’est accepter l’humiliation suprême, mais c’est aussi un magnifique acte de soumission envers sa maîtresse. Réfléchis-y !

 

La « mouche » fit parcourir à la soubrette à genoux le mètre qui la séparait de la chaise-bistrot, releva la jupe de cuir de Carole et lui enfonça la tête entre les deux jambes en disant :

 

– Maintenant, tu vas lécher sa brûlure, petite salope !

 

Annie ne se le fit pas demander deux fois. Elle fit jaillir sa langue d’entre les lèvres et elle entreprit de laper la cuisse encore rougie de Carole. Aussitôt, celle-ci se mit à gémir de plaisir et à tenter de se trémousser. Madame Isabelle reprit ses manipulations à la poitrine, mais avec plus de douceur, cette fois.

 

– Je vois que ça te plaît, maintenant !

 

Carole ne put qu’opiner de la tête, sans voix, s’abandonnant aux caresses saphiques de la jeune soubrette qui déjà délaissait la blessure pour pousser sa tête plus haut, vers la fente humide. Elle l’atteignit bientôt et poursuivit ses dévotions buccales avec une endurance étonnante. Très vite, Carole ne put plus contenir son émotion, ses lèvres s’écartant à l’encontre de sa volonté pour accueillir la douce caresse. Du bout de la langue, Annie entreprit de titiller le clitoris qui quitta son enveloppe et durcit. C’était plus qu’il n’en fallait et le vagin de Carole se mit à dégorger une mouille épaisse; elle jouissait sans retenue.

 

Quand elle eut récupéré, Carole sentit que ses liens se desserraient; la « mouche » allait-elle la libérer ? La réponse ne se fit guère attendre car elle dit :

 

– J’espère que cela te servira de leçon ! Ou tu es avec moi ou tu es contre moi, il te faut choisir dès maintenant…

 

Carole considéra la situation sans répondre. A ses pieds, Annie était toujours agenouillée, soumise; à ses côtés, Madame Isabelle se tenait avec toute la grandeur que chacun connaissait maintenant. Les plaisirs inconnus qui l’avaient submergé n’étaient-ils que la pointe de l’iceberg ?

 

– Que devrais-je faire ? demanda-t-elle.

– Tout ce que je t’ordonnerai, tu seras, selon ma volonté et mon humeur, ou dominatrice ou soumise.

– Pourquoi pas, si c’est un jeu ! Fit-elle sans trop savoir dans quel tourbillon de turpitudes elle allait s’engager.

 

Madame Isabelle termina de défaire ses liens, puis l’aida à se lever de la chaise où elle fit asseoir la soubrette dans la même position que la première infortunée. Tendant les cordes à Carole, elle lui fit signe de l’entraver :

 

– Voyons comment tu te débrouilles…

 

Malgré des gestes mal assurés, Carole attacha les chevilles d’Annie aux pieds de la chaise, puis lui lia les mains derrière le dossier, mais contrairement à la « mouche », sans utiliser les circonvolutions du bois pour l’immobiliser complètement. Cependant, la soubrette ne semblait nullement désireuse de tenter de se libérer, n’ignorant sans doute pas que toute velléité de rébellion se retournerait contre elle. Son ligotage complété, Carole s’aperçut qu’il lui restait un bon mètre de corde dont elle ne voyait guère l’utilité.

 

– Pas trop mal pour une débutante, déclara Madame Isabelle.

 

Ignorant quoi faire d’autre, Carole étreignait toujours le bout de corde inutile.

 

– Attaches-lui les seins avec ce qui reste ! Ordonna la maîtresse.

– Lui attacher les seins ? Fit Carole sans comprendre.

 

La « mouche » soupira, puis laissa échapper un petit rire avant d’ajouter :

 

– Tu as beaucoup de choses à apprendre. Je vois que tu n’as pas dû passer beaucoup de temps à parcourir les sites spécialisés sur Internet…

 

Carole fit non de la tête, se rappelant vaguement son étonnement lorsqu’elle avait plus ou moins par hasard abouti sur un site pornographique agrémenté de corps de femmes dénudés et ficelées.

 

S’emparant du bout de corde, Madame Isabelle se posta derrière la chaise pour lui faire une démonstration. Tout d’abord, elle serra les liens au maximum ce qui lui permit d’ajouter quelques centimètres à ce qu’elle avait sous la main. Annie poussa une légère plainte en percevant son immobilisation plus complète.

 

Utilisant les deux mains, la « mouche » fit glisser le cordage autour des épaules de la jeune femme, puis le laissa couler vers le buste. Des deux mains, elle étira le lien qu’elle fit passer, de part et d’autre, sous les seins, puis les ramena vers le haut entre les deux globes, puis de nouveau, autour de ceux-ci et ainsi de suite. Elle fit plusieurs tours avant de compléter son ouvrage en nouant les deux extrémités du cordage pour en assurer la stabilité.

 

Avec stupéfaction, Carole avait vu les seins de la jeune femme se gonfler sous l’afflux de sang et prendre une teinte de plus en plus rosée.

 

– C’est joli, n’est-ce pas ? Interrogea la « mouche ».

 

Annie2Son invitée ne savait que dire. Elle n’arrivait pas à détacher son regard des seins d’Annie qui, de plus en plus, prenaient l’apparence de ballons bien gonflés. L’air crispé de la soubrette la renseignait assez sur la douleur qu’elle devait éprouver, mais qu’il lui fallait supporter en silence.

 

Madame Isabelle passa devant et effleura des doigts la poitrine ligotée, ce qui arracha à sa propriétaire un sursaut.

 

– Viens toucher ! ordonna-t-elle à son invitée.

 

A petits pas, Carole s’approcha et tendit la main droite, retardant le plus possible le moment où ses doigts viendraient en contact avec les globes de chair. Finalement, elle s’enhardit et toucha le sein gauche. La soubrette sursauta encore une fois. Sa peau était moite, chaude et très dure à cause de la constriction. Carole n’avait jamais rien ressenti d’aussi étrange.

 

Coupant court, la maîtresse alla chercher sa cravache et quelques autres objets. Quand elle fut de retour, elle montra à son invitée ainsi qu’à la suppliciée deux épingles à linge en bois. Annie devait bien connaître la destination de ces accessoires car elle se tortilla dans ses liens en montrant tous les signes de la peur. Ignorant ces soubresauts, la « mouche » se tourna vers son invitée et lui tendit les épingles à linge en ordonnant :

 

– Tu vas lui mettre ces épingles sur les mamelons !

 

Carole fut saisi d’un tremblement en s’approchant de la soubrette; elle ne savait trop comment s’y prendre.

 

– Il vaut mieux lui stimuler les mamelons avant pour qu’ils soient bien érigés, expliqua la maîtresse. Suce-les-lui ! Et dépêches-toi car si tu tardes trop, le gonflement des seins sera tel qu’il ne permettra pas aux mamelons de darder…

 

Faisant diligence, Carole se pencha sur les globes qui devenaient de plus en plus monstrueux et elle entreprit une succion rapide du mamelon gauche qui finit par se dresser d’excitation. Sans attendre, elle ouvrit l’épingle à linge entre le pouce et l’index et la mit en place, laissant les mâchoires de bois se refermer sur l’éminence toute rouge. Rapidement, elle s’attaqua au droit qui lui donna du fil à retordre car, ainsi que lui en avait fait mention Madame Isabelle, la congestion commençait à durcir dangereusement le sein. Elle compléta cependant sa tâche dans le double du temps et Annie se retrouva avec les deux épingles à linge aux mamelons et les globes toujours bien ficelés et de plus en plus rouges.

 

– Maintenant, décréta Madame Isabelle, nous allons nous amuser un peu pour la punir de sa maladresse… Tire sur les épingles !

 

Obéissante, Carole s’empara de l’extrémité des épingles à linge et, en alternance, les tira vers elle. Annie tentait de se tendre pour réduire la tension, mais elle n’y parvenait guère et ce, au prix d’efforts exténuants. Durant plusieurs minutes, le petit jeu se poursuivit, Carole prenant de l’assurance et optant pour des gestes moins prévisibles et moins répétitifs, tirant vers le haut, puis vers le bas, réussissant à exaspérer la jeune femme.

 

Soudain, la maîtresse intervint, jugeant que cela avait suffisamment duré :

 

– Ça suffit, comme ça !

 

Trop heureuse d’arrêter cet exercice sadique, Carole cessa et s’éloigna, laissant la place à l’autre femme qui s’approcha, toujours armée de sa cravache.

 

– Alors, petite salope, fit-elle en s’adressant à sa soubrette, tu aimes ça ?

 

Trop endolorie pour répondre, Annie roula des yeux effarés. Pour l’obliger à parler, elle prit l’épingle à linge qui ornait le mamelon droit et lui fit faire un mouvement de rotation qui lui arracha un cri.

 

– Je t’ai posé une question, salope. Allons, réponds !

– Oui… oui… Maîtresse ! J’aime ça, je suis votre esclave !

 

Satisfaite, Madame Isabelle entreprit de chatouiller chaque sein du bout de sa cravache, initiant une sensation trouble dans le corps de la suppliciée.

 

– Maintenant, il faut te débarrasser de ces breloques !

 

Pour ce faire, la « mouche » allait utiliser la manière forte. D’une main experte, elle leva la cravache et frappa à plusieurs reprises les globes de chair jusqu’à ce que les épingles, touchées, volent dans la rotonde. Les seins d’Annie, marqués de nombreuses lignes sombres, prenaient une couleur encore plus sombre, tournant au violacé.

 

Jugeant la punition suffisante, Madame Isabelle se hâta de défaire les liens de la jeune femme tout en gardant le bondage des seins pour la fin de la libération. Les globes tuméfiés pendaient lamentablement, marqués par les coups de cravache et les anneaux de cordes. On la fit mettre à genoux et marcher à quatre pattes pour demander pardon à l’invitée qui acquiesça sur un signe de la « mouche ».

 

Annie fut renvoyée à ses tâches ménagères et les deux autres femmes demeurèrent seules dans la rotonde du sous-sol.

 

Carole se sentait étrangement excitée par le spectacle que l’on venait de lui présenter. En un sens, elle commençait à se demander si elle n’aurait pas préféré jouer le rôle de la suppliciée plutôt que de la tortionnaire. Peut-être qu’un autre jour, elle aurait la chance d’explorer cette autre facette de cette sexualité débridée à laquelle elle se voyait confrontée.

 

Madame Isabelle s’affala de tout son long sur une banquette recouverte de velours rouge. Elle écarta les jambes et intima à Carole l’ordre de venir la lécher.

 

– Viens ma pute, viens me faire jouir.

 

Sans hésiter une seconde, Carole vint loger son visage entre les cuisses accueillantes de la « mouche », de sa langue agile elle lapa les sucs qui s’échappaient de sa chatte trempée. Lorsque Madame Isabelle commença à gémir, Carole vint titiller le clitoris effrontément érigé. La jouissance fut fulgurante, à l’instar d’un diablotin surgissant de sa boite, elle se jeta dans les bras de celle qui venait de lui donner du plaisir et les deux femmes s’échangèrent un baiser brûlant.

 

Carole pensait qu’à ce moment, la « mouche » lui rendrait la pareille, mais cela ne devait pas être dans ses intentions immédiates.

 

– On voit que tu as l’habitude ! Lui dit Madame Isabelle.

– J’ai eu quelques copines…

– Lesbienne exclusive ?

– Presque.

– J’avais deviné ! Tu sais j’ai fait des études de psychologie, souvent je sais percer la personnalité des gens même s’il veulent la cacher. Il ne m’a pas été bien difficile de deviner tes penchants pour les femmes, pour ton côté maso, c’était davantage caché… mais pas assez.

– Tu es très forte ! Se gaussa Carole.

– Et dis-moi, ta fille elle est comme toi ?

– Et qu’est ce que ça peut te foutre ?

– Mais dis donc, comment tu me parles ? C’est une punition que tu veux ?

– Pourquoi pas ? Mais laisse ma fille tranquille.

– D’accord, écarte tes jambes, c’est à mon tour de te donner du plaisir.

 

« La mouche » était une redoutable lécheuse, et tandis que sa langue entrait en action, son index venait forcer le trou intime en lui imprimant une bonne cadence. Après trois minutes de cunnilingus combiné au doigtage anal, Carole partit dans un orgasme bruyant.

 

Une nouvelle fois les deux femmes s’étreignent, s’embrassent et s’échangent de douces caresses.

 

– Dis-moi pour ta fille, j’ai envie de savoir !

– Merde !

 

Carole ne vit pas venir la gifle.

 

– Fous-moi le camp ! Lui dit « la mouche »

– T’a raison, j’ai assez perdu de temps ici !

– Tu ne disais pas ça tout à l’heure !

 

Carole ne répliqua pas et se rhabilla, Etait-ce un tour de son subconscient, toujours est-il qu’au lieu de se vêtir de la robe bizarrement nettoyée par Annie, elle enfila la jupe de cuir prêtée par la « mouche ».

 

– Je peux récupérer mon manteau ?

– Là-haut !

 

Elle remontèrent en silence, Madame Isabelle disparut quelques secondes et revint avec le manteau qu’elle balança par terre d’un geste rageur.

 

– C’est dommage quand même on aurait pu établir une relation intéressante… Je te laisse ma carte au cas où…

– Tu peux te la foutre au cul ! Sale bourgeoise !

 

Le lendemain

 

L’épisode neigeux n’avait pas cessé. Carole s’en voulait d’avoir quitté la « mouche  » sur un coup de tête. Elle n’avait pas pris sa carte, mais saurait la retrouver à son adresse.

 

« Si elle veut encore de moi ! » Se dit-elle.

 

Elle eut l’idée d’aller se déstresser dans la salle de sport encore quasi déserte aujourd’hui. Après quelques exercices d’échauffement avec les appareils, elle se retourna. La « mouche » était là ! Leur regard se croisèrent, la « mouche » toisa Carole de toute sa hauteur avec un sourire narquois.

 

Carole s’approcha tremblante.

 

– Suis-moi ! Lui dit la « mouche ».

 

Madame Isabelle entra dans une cabine de toilette, invita Carole à la suivre, puis verrouilla la porte.

 

– Alors ? Demanda simplement le « mouche ». Qu’as-tu à me dire ?

– Tu m’avais posé une question, alors je e réponds : ma fille est comme moi attiré par les femmes !

– Et est-elle aussi maso que toi ?

– Sans doute même davantage !

– Et comment tu le sais…

– Peu importe…

– Tu t’es amusé à des petits jeux maso avec elle, c’est ça ?

– Ben…

– Et comme ça vous a bien excité toutes les deux, vous avec même été un peu plus loin, j’ai bon ?

– T’es une sorcière !

– Invite-moi chez toi, j’aimerais la connaître, on improvisera, on ne fera peut-être rien, mais si ça la branche on la conduira chez moi et on s’amusera toutes les trois.

– Tu te rends compte de ce que tu me demandes ?

– Bien sûr que je me rends compte ! Tu me donnes ton adresse et tu me dis à quelle heure je peux passer.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Vendredi 5 novembre 2021 5 05 /11 /Nov /2021 15:32

La mouche – 1 – Madame Isabelle par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

Domina

Carole est une belle femme brune d’une quarantaine d’années. Divorcée, assez mince, son 1,70 m ne laissait apparaître aucun embonpoint, mais il faut dire qu’elle entretenait son corps régulièrement par l’exercice physique.

 

Mère d’une jolie fille prénommée Elodie et qui avait maintenant 19 ans. elle s’astreignait à fréquenter le gymnase municipal de sa banlieue dès l’aube car il n’y avait que très peu de participants à cette heure-là. Ainsi, elle espérait maintenir sa ligne et sa forme. Détentrice d’une maîtrise en sciences appliquées, avait trouvé un boulot comme chargée de cours à l’université qu’elle avait jadis fréquentée et où elle avait conservé de bons contacts.

 

Comme tous les mardi matin depuis plusieurs mois, Carole gara sa petite voiture dans le stationnement du centre sportif et elle s’empressa de gagner la chaleur du grand bâtiment car il ne faisait guère plus de 5° C en ce jour de mars.

 

Mais avant d’aller plus avant il nous faut parler d’Elodie. Un jour celle-ci revint à la maison avec la mine déconfite. Evidemment Carole fit ce qu’aurait fait toute mère attentive et s’enquit de savoir ce qui se passait. Mais la jeune fille restait désespérément muette et monta dans sa chambre où elle s’alita sans prendre la peine de se vêtir d’un vêtement de nuit. Carole se dit alors qu’il fallait laisser passer l’orage et vaqua à ses occupations, se fit à diner puis monta se coucher et se déshabilla.

 

C’est alors qu’elle entendit les sanglots de sa fille. Et c’est complètement nue qu’elle pénétra dans sa chambre.

 

– Tu ne peux rester dans cet état ! Dis-moi ce qu’il t’arrive, ça te fera du bien de te confier.

 

Et cette fois Elodie eut envie de parler, en fait il s’agissait d’un banal chagrin d’amour. Banal mais néanmoins douloureux.

 

Carole se fit câline pour tenter de la consoler sans se rendre vraiment compte que ses câlins devenaient de plus en plus sensuels et qu’Elodie loin de les repousser en redemandait.

 

– C’est bon ce que tu me fais Maman, j’ai envie d’avoir mal, pince-moi les seins, donne-moi la fessée.

– Mais ma fille, tu es folle !

– Non, ça va me faire du bien. Je préfère avoir mal de cette façon que de penser à l’autre salaud…

 

Elle avoua un peu plus tard que le salaud en question était en fait « une salope’.

 

– Tu vas avec les filles alors ?

– Oui, et sans vouloir te vexer, tu es assez mal placée pour me le reprocher

– Pardon !

– Tu caches bien ton jeu, maman, mais pas assez.

– Dis donc petite peste, tu parles à qui en ce moment ?

– Oh pardon maman, punis-moi, je le mérite !

 

Carole se mit à fesser le jeune cul, puis se prit au jeu à ce point que les deux femmes, terriblement excitées par le promesse de cet acte incestueux se retrouvèrent en position de soixante-neuf en train se lécher le sexe.

 

– J’ai honte, je ne sais pas ce qui m’a pris ! Dit Carole après avoir joui comme une forcenée.

– Tu n’as pas à avoir honte, et j’espère bien que nous recommencerons.

 

Effectivement, elles recommencèrent, à chaque fois Elodie exigeait que sa mère lui fasse des « petites misères ». C’était devenu leur secret à toutes les deux…

 

Revenons à notre récit

 

Le gardien du centre sportif lui ouvrit la porte, la gratifiant d’un sourire qu’elle lui rendit sans même y penser réellement. Elle se hâta vers le pavillon abritant le gymnase, fit une brève pause au vestiaire pour passer son léotard noir, puis elle se dirigea vers la salle d’exercices encombrée de plusieurs appareils de musculature.

 

Sans surprise, elle ne vit qu’une poignée de lève-tôt à son image, deux autres femmes qu’elle reconnaissait de vue et le double d’hommes qui soufflaient en soulevant des poids. Comme elle n’était pas là pour lier conversation, Carole se dirigea vers l’aire réservée aux exercices d’assouplissement et qui n’était pas occupé. Elle procéda à quelques étirements statiques pour se mettre en forme. Elle s’allongea ensuite sur un matelas de caoutchouc et elle effectua quelques exercices pour ses abdominaux. Bien réchauffée au terme d’une dizaine de minutes, Carole marcha vers le mur recouvert d’espaliers où elle poursuivit sa mise en forme.

 

Carole sursauta lorsqu’elle entendit une voix de femme à côté d’elle. A son habitude, Carole avait choisi un coin désert pour mieux se concentrer et elle n’avait pas entendu l’autre femme s’approcher. Sans trop avoir compris la phrase qui lui était adressée, elle tourna la tête vers la gauche tout en poursuivant ses exercices d’étirements. Elle découvrit une jeune femme, vingt-cinq ans environ à vue d’œil, les cheveux bruns comme elle, mais beaucoup moins grande et aux formes rebondies.

 

– Pardon ? s’excusa Carole.

– Je vous demandais si c’était votre première visite ici ? Lui répondit l’autre femme.

– Oh ! non, je viens tous les mardi avant d’aller travailler…

– Ah bon ! Moi, c’est ma première journée, je croyais qu’il y aurait beaucoup plus de monde.

– Pas à cette heure-ci, mais si vous restez un bon moment, vous verrez beaucoup de gens, surtout avant l’heure du dîner. L’exercice met les gens en appétit, vous savez…

 

Comme le temps passait, Carole laissa les espaliers de côté et elle se dirigea vers le cheval-sautoir où elle procéda à trois ou quatre sauts avant de passer aux appareils musculatoires. Sans y attacher quelque importance, elle remarqua que l’inconnue l’avait suivie d’une zone à l’autre. Elle se dit qu’elle devait être un peu perdue et qu’elle souhaitait lier conversation. Mais Carole tenait à poursuivre sa routine et ne fit aucun effort pour encourager sa compagne. Elle se contenta de répondre à ses interrogations, mais sans trop en ajouter.

 

L’inconnue procédait d’une manière qui lui parut un peu étrange. Lorsque le double d’un appareil était disponible, elle l’utilisait à condition qu’elle puisse voir Carole de sa position. Chaque fois que Carole utilisait un appareil quelconque qui n’avait pas de double, elle se postait à côté d’elle et elle attendait qu’elle ait terminé pour prendre sa place. Carole fut tentée de lui proposer d’utiliser un quelconque appareil un peu plus loin, mais craignant de paraître désagréable, elle n’en fit rien.

 

Le tout se poursuivit durant une bonne heure, sans que l’inconnue ne se lasse de son manège. Plutôt que de déclencher une scène pour si peu, Carole décida de mettre un terme à sa séance d’exercice et elle marcha d’un pas décidé vers le vestiaire.

 

« Il y en a qui ne connaisse pas les bonnes manières, » se dit-elle en retirant son léotard avant de se diriger vers les douches.

 

Décidant de chasser de sa mémoire le souvenir de l’inconnue, Carole pénétra dans la seconde cabine de douche où elle actionna le robinet pour déclencher le jet d’eau chaude. Tout en se savonnant, elle crut sentir une présence derrière elle, mais crut que son imagination lui jouait des tours.

 

Elle avait réussi à concentrer ses pensées sur les tâches qui l’attendaient à l’université lorsqu’elle pivota dans l’enceinte de douche pour se rincer. Avec une surprise doublée d’un soupçon de colère, elle découvrit l’inconnue occupant la cabine opposée, se douchant avec application.

 

« Une vraie mouche ! » pensa Carole en quittant précipitamment la salle des douches.

 

Carole se hâta d’enfiler ses vêtements après s’être rapidement séchée de peur que l’inconnue ne la rejoigne. Elle fit si bien qu’elle put quitter les lieux sans plus être embêtée ce jour-là. Chassant de sa mémoire la situation un peu loufoque qu’elle venait de vivre, elle gagna l’université pour se mettre au travail. Elle oublia tout jusqu’à l’heure du lunch où son groupe de filles discutaient à tort et à travers des gens qui ne savent pas se conduire en société. Elle leur raconta son aventure en riant et baptisant l’inconnue pour la seconde fois de « mouche ».

 

– Mouche à merde ! rajouta l’une de ses compagnes qui n’avait pas l’habitude de mettre des gants blancs pour poser des épithètes sur les gens.

 

Si Carole avait pu se concentrer avec succès durant la matinée, il en alla tout autrement ensuite. L’image de l’inconnue la poursuivit durant le reste de la journée et elle y pensait encore lorsqu’elle regagna son domicile. Pour tenter de chasser cette pensée de son subconscient, elle appela Elodie sous un prétexte futile et lui parla durant une dizaine de minutes. Elle préféra passer sous silence sa rencontre fortuite du matin, mais elle ne réussit pas à oublier l’importune.

 

Elle rentra, Elodie avait préparé le diner qu’elles partagèrent. Carole s’approcha langoureusement de sa fille et lui offrit sa bouche. Elodie ne la refusa pas mais lui fit comprendre qu’elle avait besoin de sommeil. Elle n’insista pas, alla s’affaler devant la télévision, zappant frénétiquement. Finalement, exténuée, elle gagna son lit.

 

***

 

Vers deux heures du matin, Carole s’éveilla trempée malgré la température hivernale. Elle se remémora le rêve qu’elle venait de faire qui tenait bien davantage du cauchemar. Avec colère, Carole serra les poings, se souvenant soudain des événements du matin précédant. Dans son rêve, l’inconnue la poursuivait avec encore plus d’insistance que dans la réalité. A de nombreuses reprises, la Carole onirique n’avait pu échapper à l’étreinte de la « mouche » qu’au prix de continuels déplacements rendus difficiles par l’état vaporeux qui l’entourait.

 

Carole résolut de ne pas retourner à sa séance d’exercices la semaine suivante de peur d’y retrouver l’inconnue. Toutefois, le jour venu, elle avait oublié sa résolution et se retrouva à l’heure habituelle à l’entrée du centre sportif. Celui-ci était encore plus désert qu’à l’habitude car il neigeait plutôt fort ce matin-là; en fait, Carole se retrouva seule au milieu des appareils.

 

Comme à son habitude, Carole se changea, puis elle débuta sa période de réchauffement. Elle sursauta légèrement lorsqu’une voix bien connue se fit entendre à ses côtés :

 

– Quelle tempête, ce matin ! Un peu plus et je serais arrivée en retard…

 

Carole chercha à ne pas laisser paraître son trouble, mais elle ne répondit rien. Puis tout se déroula comme une exacte répétition de la semaine précédente, l’inconnue accompagnant Carole d’appareil en appareil, copiant ses exercices avec un mimétisme bizarre.

 

Carole décida de ne pas laisser libre cours à son imagination et elle entreprit de scruter le visage de la « mouche » alors qu’elle s’affairait sur un appareil renforçant les abdominaux. Sans chercher à dissimuler ses regards, Carole voulait s’imposer face à sa compagne. L’inconnue la regardait aussi en s’ingéniant sur son appareil. Il lui semblait qu’elle lui décochait des regards étranges et chargés de mystère.

 

Encore une fois, Carole préféra abréger la séance et elle abandonna sa compagne pour se diriger vers les douches. Certaine d’être suivie, elle ne se retourna à aucun moment et elle pénétra dans la même cabine de douche qu’elle avait utilisée la semaine dernière. Cette fois cependant, elle attendit impassible que retentisse le bruit du jet d’eau dans la cabine opposée pour actionner la manette. Elle s’aperçut qu’elle tremblait et elle laissa échapper sa savonnette qui roula sur la plancher de la salle. Carole posa un pied hors de l’enceinte et elle s’inclina pour atteindre la barre de savon visqueux, mais une autre main que la sienne la lui tendait déjà. Carole leva les yeux vers la « mouche » et la remercia machinalement :

 

– Merci.

 

L’inconnue dut se sentir en confiance car elle s’approcha doucement et elle pénétra dans le cubicule où le jet d’eau chaude continuait de couler sur le corps enduit de savon de Carole. Celle-ci, trop surprise d’une telle désinvolture, recula d’un pas, mais se retrouva dos au mur de céramique. L’autre ne se laissa pas distraire de son but et se colla amoureusement contre elle, plaquant ses lèvres sur celle de Carole qui la repoussa faiblement en soufflant :

 

– Non, c’est mal !… Je vous en prie, laissez-moi !

– Je ne sais pas si c’est mal, mais vous en mourrez d’envie ! Répondit « la mouche » en portant sa main sur le sexe de Carole.

– Vous me laissez ou je fais un scandale !

 

Un peu surprise du succès de sa parade, Carole vit l’inconnue la laisser à sa douche et aller reprendre place dans le cubicule opposé où elle continua de la dévisager avec un amusement discret. Carole aurait voulu hâter sa tâche, mais il lui semblait que ses bras étaient devenus de plomb. Elle se força cependant à terminer sa toilette, puis elle se dirigea d’un pas mal assuré vers le vestiaire.

 

La « mouche » la rejoignit avant qu’elle n’ait terminé de passer ses habits de ville. Carole en était à passer sa jupe plissée lorsque l’inconnue passa devant elle pour parvenir au casier qu’elle occupait. Elle en profita pour effleurer sa taille de l’envers de la main droite; Carole frissonna, mais ne dit rien. La mouche gagna sa place et ouvrit le casier métallique d’où elle extirpa, à la surprise de Carole, un très joli tailleur gris digne d’une femme fortunée; sans savoir pourquoi, elle s’était imaginé que l’importune ne pouvait avoir qu’une tenue négligée. Carole détourna son regard, compléta son habillement et elle quitta les lieux non sans avoir noté que la « mouche » achevait également de revêtir ses habits civils. Elle allait devoir faire vite si elle ne voulait pas la croiser en sortant. Malheureusement pour elle, Carole s’aperçut en mettant le pied hors du centre sportif que la forte neige du matin s’était rapidement transformée en véritable blizzard. Il lui fallut écarquiller les yeux pour reconnaître sa petite voiture sous l’amoncellement blanc.

 

Elle téléphona à l’université, on lui confirma qu’il n’y aurait aucun cours aujourd’hui.

 

– Eh bien ! fit une voix à côté d’elle, ce serait une excellente occasion pour faire connaissance !

 

Evidemment, Carole tourna la tête du côté d’où provenait la voix pour y retrouver la « mouche ». Chaudement coincé dans un manteau de fourrure, l’inconnue la fixait avec son sourire énigmatique.

 

– Je vous demande pardon ? fit Carole, un peu éberluée par tant de sans-gêne.

– Si nous allions nous réchauffer devant un café, nous pourrions nous présenter et discuter un peu… Et c’est moi qui vous invite, je vous dois bien ça !

 

Carole ne sut jamais quel était le petit lutin facétieux qui lui fit accepter cette invitation. Délaissant sa voiture qui aurait nécessité davantage de temps de déglaçage, elle monta avec la « mouche » dans sa petite voiture 4 X 4 haut perchée qu’elle avait eu le bonheur d’abriter hors des vents dominants. Quelques minutes plus tard, elles roulaient sur les grands boulevards pratiquement déserts. Carole avait cru qu’elles se seraient arrêtées dans un quelconque fast-food, mais la « mouche » opta pour un grand restaurant huppé doté de larges banquettes confortables et où elle semblait connue de la maison. Elles furent conduites dans une salle à l’écart où on leur apporta des gâteaux et du café. Par politesse, Carole prit une brioche, mais elle ne la toucha qu’après un long moment, buvant plutôt son café fort tout en scrutant le visage de l’inconnue.

 

Le maître d’hôtel vint les saluer, s’attardant davantage auprès de la « mouche » auquel il s’adressa en l’appelant Madame Isabelle.

 

Une fois l’homme parti, Madame Isabelle se dépouilla de son manteau de fourrure et elle se tourna vers Carole pour entamer la discussion.

 

– Comme vous venez de l’apprendre, on m’appelle Madame Isabelle. J’aimerais bien connaître votre nom, chère amie…

– Carole, répondit la jeune femme sans faire de mystère.

– Prof ?

– Non, je suis auxiliaire de recherches à l’université. Et vous ?

– J’ai la chance de vice de mes rentes, j’ai bénéficié d’un bel héritage. Je suis célibataire et un peu gouine, vous voyez, j’annonce la couleur. Non ne dites rien, je n’ai pas l’intention de vous sauter dessus. Parlez-moi de vous.

– Divorcée, une fille de 19 ans.

– Et vous vous entendez bien avec votre fille ?

– Oh oui, aucun problème !

 

Carole se demanda si son enthousiasme à faire cette réponse pouvait laisser deviner quelle genre d’entente elle pratiquait et voulu détourner la conversation, mais « la mouche » la relança.

 

– Vous avez une photo de votre fille !

– Non ! Mentit Carole !

– Allons vous en avez forcément une dans votre téléphone, mais rien ne vous oblige à me la montrer.

 

Carole, déstabilisée, lui montra une photo.

 

– Hum, 19 ans, belle fille, elle doit être coquine ?

– Je préférerais que l’on parle d’autre chose ! Répondit Carole en rougissant comme une pivoine.

– Mais bien volontiers !

 

Au terme d’une bonne heure de conversation amicale, Carole déclara vouloir rentrer.

 

– Puisque j’ai ma journée de libre, je vais en profiter pour me reposer un peu…

 

Madame Isabelle allait ramener Carole au centre sportif où elle avait abandonné son véhicule, lorsqu’elle se tourna vers elle pour lui proposer :

 

– Puisque vous avez quartier libre jusqu’à demain, pourquoi ne viendriez-vous pas chez moi ? Nous pourrions poursuivre cette agréable conversation et je vous avoue que je n’ai guère le loisir de parler à beaucoup de monde.

– Je crois deviner vos intentions.

– N’ayez crainte, je ne vous violerais pas !

– Alors pourquoi pas ! répliqua Carole.

 

Trop heureuse d’être parvenue à ses fins, Madame Isabelle donna un coup de volant pour changer de direction et le véhicule se dirigea vers les hauteurs de la ville, là où se retrouvent les quartiers les plus huppés. Tout le long du trajet, elle se montra empressée à renseigner sa compagne sur les bâtiments qu’ils croisaient ou les secteurs qu’ils traversaient comme si elle voulait à tout prix l’empêcher de réfléchir et de regretter sa décision.

 

Malgré le blizzard, il ne leur fallut guère plus d’une vingtaine de minutes pour atteindre leur destination. Carole fut fort secouée de constater que la jeune femme d’à peine trente ans était la propriétaire d’un véritable domaine de plusieurs hectares ceinturé d’un boisé touffu au centre duquel se dressait un véritable manoir. Haut de deux étages, avec un toit en croupe bordé de cheminées symétriques, la résidence avait fière allure.

 

Madame Isabelle laissa le 4 X 4 au pied de l’escalier monumental et invita sa compagne à la suivre. Sans qu’elle n’ait eu besoin d’utiliser sa clef, la porte d’entrée s’ouvrit pour les laisser entrer. Une jeune femme blonde, un peu boulotte et frisée comme un mouton, guère plus âgée que la propriétaire, vêtue d’une tenue de soubrette noire avec un petit napperon blanc les accueillit et les débarrassa de leurs manteaux.

 

– Voici ma domestique préférée, expliqua la « mouche ». Elle se prénomme Annie et elle fera tout en son pouvoir pour que votre séjour soit le plus agréable.

 

En entendant cela, Annie baissa les yeux, mais elle ne dit rien et elle se dirigea vers la cuisine pour préparer le dîner.

 

– Le problème de ces grandes maisons, c’est l’entretien, on est obligé de gérer du personnel, ce n’est pas toujours évident, voyez-vous ?

 

Carole ne répliqua pas trouvant parfaitement incongrue cette remarque déplacée de la part d’une personne socialement favorisée.

 

Madame Isabelle entraîna Carole à sa suite sans prendre la peine de se débarrasser de la veste de son tailleur. Elle lui fit visiter le rez-de-chaussée, puis l’étage des chambres. Carole s’émerveillait de tant de richesses. Elles allaient descendre pour visiter les caves lorsque la clochette annonçant le repas retentit. Remettant la suite de la visite à plus tard, les deux femmes se dirigèrent vers la salle à manger où deux couverts avaient été dressés face à face.

 

Poussant un chariot dont une soupière fumante était le seul passager, Annie apparut, venant de la cuisine et se dirigea vers la maîtresse de maison qui en souleva le couvercle pour dire :

 

– Bisque de homard, j’espère que vous aimez…

 

Carole opina en souriant car elle n’avait guère le loisir (et aussi les moyens) de savourer des plats aussi distingués et de plus, elle avait l’estomac dans les talons, après une matinée d’exercices.

 

Annie se dirigea vers elle avec le chariot. Elle prit son bol et l’approcha de la soupière fumante pour le remplir à l’aide d’une louche. Carole s’aperçut que la jeune domestique tremblait, sans doute en raison de la chaleur des ustensiles. Ce qui devait arriver arriva : au moment où Annie allait redéposer le bol fumant de bisque, elle fit un faux mouvement et une partie du contenu coula sur la cuisse gauche de Carole qui ne dut qu’à l’épaisseur du tissu de sa jupe de ne pas être ébouillantée. Elle ne put cependant réprimer un cri de douleur lorsque le liquide brûlant eut passé au travers.

 

– Aie ! cria-t-elle, saisie d’un tremblement fulgurant.

– Maladroite ! hurla Madame Isabelle.

– Je… je suis désolée, Madame… J’ai fait un faux mouvement et …

– Inutile, idiote, reprit la « mouche » en la toisant d’un regard d’une dureté implacable. Tu seras punie pour ça !

 

Le visage d’Annie se marqua d’une couleur rouge brique, mais elle ne répliqua rien. Revenue de sa douleur, Carole se leva et elle épongea le potage de sa jupe plissée à l’aide de sa serviette. Madame Isabelle contourna la table et vint vérifier les dégâts. Elle souleva la jupe maculée et passa un doigt sur le collant recouvrant la cuisse rougie par la brûlure.

 

– Inutile d’en faire tout un plat, dit Carole. Je me brûle souvent sur l’abattant du fourneau de la cuisinière, chez moi, dans quelques jours il n’y paraîtra plus…

– Sur votre cuisse, peut-être, déclara Madame Isabelle, mais je doute qu’il en soit de même pour les fesses d’Annie.

– Qu’allez-vous lui faire ? C’est inutile, voyons ! C’était un incident fortuit…

– Croyez-vous ?

 

Carole ne sut que répondre. Elle regarda vers Annie qui avait déjà tourné les talons en direction de la cuisine. Se pouvait-il que la jeune femme l’ait fait exprès ? Dans quel but ?

 

Le repas se poursuivit sans autre incident. La « mouche » ne fit aucun autre commentaire et se comporta en hôtesse exemplaire, proposant même de faire laver la jupe par Annie comme partie de sa punition. N’y voyant là rien de bien compromettant, Carole accepta. Madame Isabelle la conduisit à sa chambre où elle lui prêta un vêtement de rechange. Il s’agissait d’une jupe de cuir très moulante qui ne lui venait qu’à mi-cuisse; heureusement qu’elle n’allait pas devoir repartir dans cette tenue car elle serait certainement morte de froid. Elle quitta sa jupe plissée et passa le vêtement de cuir dont l’odeur lui étreignit les narines. Madame Isabelle assista à son changement de vêtements et la regarda tout comme au vestiaire, avec un sourire amusé.

 

– Si nous en profitions pour poursuivre la visite, proposa-t-elle en l’entraînant dans les escaliers.

 

Lui emboîtant le pas, Carole se tint coite.

 

Etrangement, les deux femmes retrouvèrent Annie qui se tenait à côté de la lourde porte donnant accès au sous-sol. Madame Isabelle lui tendit le vêtement souillé en disant :

 

– Tiens, petite sotte. Tu vas laver la jupe de notre invitée.

– Oui, Madame, répondit-elle d’une petite voix tremblante.

 

Carole regretta d’avoir accepté l’offre de nettoyage, tant cela semblait causer quelques craintes à la jeune fille. Madame Isabelle souleva la lourde clenche de la porte qui tourna silencieusement, ses gonds bien huilés. Carole sursauta en découvrant un escalier et des murs de pierre taillée; cela jurait avec le reste de la demeure qui se révélait moderne. Les trois jeunes femmes descendirent lentement la quinzaine de marches, Madame Isabelle devant, Carole au milieu et Annie en arrière-garde, étreignant toujours la jupe plissée.

 

Avec incrédulité, Carole découvrit un lieu incroyable au bas de l’escalier. Une rotonde occupait tout le centre du sous-sol avec des portes donnant sur des locaux sombres qui semblaient tenir de vulgaires cachots avec leur petite ouverture grillagée. Carole se sentit immédiatement apeurée.

 

Mouche a– N’ayez crainte, chère amie, lui dit la « mouche ». Vous ne risquez rien… C’est Annie qui a le plus à craindre.

 

Carole allait ouvrir la bouche pour parler, mais Madame Isabelle l’en empêcha d’un mouvement de la main et tendis le doigt en direction d’Annie. Carole pivota pour se rendre compte que la soubrette s’était agenouillée sur les pavés de pierre lisse.

 

La « mouche » s’approcha d’elle doucement, lui retira la jupe des mains et lui dit :

 

– Qui es-tu, petite fille ?

 

Sans la regarder, Annie se prosterna, mains jointes, tête baissée comme en un geste d’adoration pour répondre :

 

– Maîtresse, je suis votre esclave !

 

***

 

Avec une surprise évidente, Carole découvrait une partie des liens particuliers qu’entretenaient Mme Isabelle et Annie. Une petite voix lui disait qu’elle aurait mieux fait de quitter les lieux sans délais, mais étrangement, elle ressentait une curiosité malsaine. Une étrange moiteur se mit à sourdre de sa fente. De plus, elle ne voyait guère comment elle pourrait repartir avec cette mini-jupe empruntée et sans manteau car elle ignorait la localisation du vestiaire. Préférant attendre la suite des événements, elle se contenta de reculer de quelques pas pour embraser toute la scène du regard.

 

La « mouche » n’avait pas accordé la moindre attention à son invitée, du moins en apparence. Elle n’avait d’yeux que pour Annie qui à ses pieds attendait les ordres.

 

– Déshabilles-toi, imbécile ! Lui lança Madame Isabelle

 

Sans un mot, Annie entreprit d’abaisser la fermeture-éclair de sa petite robe noire qui lui tomba des épaules, mais fut stoppée par la poitrine et le tablier de soubrette qu’elle portait toujours. Pour la première fois, Carole remarqua la beauté des seins de la jeune femme qu’elle avait fermes et globuleux, avec des aréoles bien rosées et surmontées de mamelons érigés, sans doute à cause de l’impudeur que l’on exigeait d’elle.

 

Madame Isabelle s’approcha d’elle et sans ménagement, elle dénoua le cordon du tablier qu’elle retira en disant :

 

– Tu n’auras pas besoin de ça pour le moment.

 

Puis, toujours aussi brutalement, elle abaissa des deux mains les pans de la robe jusqu’à mi-cuisse. Elle en profita pour montrer à son invitée que la jeune soubrette ne portait comme sous-vêtement qu’un porte-jarretelles et des bas. Pas de culotte ! Malgré l’hiver, il lui fallait travailler cul nu pour satisfaire aux exigences de sa maîtresse.

 

– Allons, houspilla-t-elle Annie, nous n’avons pas toute la journée ! A poil !

 

Maladroitement, la soubrette se débarrassa de sa robe sans quitter sa position agenouillée ce qui lui aurait probablement valu une punition additionnelle. Ensuite, elle dégrafa les jarretières, retira un à un les bas en soulevant la jambe, puis ultimement, enleva le porte-jarretelles. Enfin nue, Annie ferma les yeux, écarta les cuisses le plus possible et elle leva les bras au-dessus de la tête.

 

La « mouche » tendit la main droite entre les cuisses et palpa l’entrejambe de la jeune femme. Lorsqu’elle la retira, Carole put constater que les doigts étaient poissés d’un liquide un peu visqueux. Madame Isabelle les lui montra en indiquant, bien inutilement :

 

– Elle est tout excitée, vous voyez ? Elle adore qu’on l’oblige à s’avilir ainsi… évidemment, cette fois, il y aura beaucoup plus qu’une simple humiliation.

– Qu’allez-vous lui faire ? s’inquiéta Carole, ses yeux allant rapidement d’une femme à l’autre.

– Votre question est mal posée, chère amie. Il ne s’agit pas de ce que je vais lui faire, mais bien plus de ce que « nous » allons lui faire subir…

– Nous, mais je… je ne vois pas ce que… ce que nous…

 

La « mouche » lui décocha un regard chargé d’un intérêt mitigé. Elle reprit :

 

– Allons, chère amie, si je ne m’abuse, c’est à vous que cette jeune personne a manqué de respect. C’est donc justice que vous participiez à sa punition.

– Mais je vous ai dit qu’elle ne l’avait pas fait exprès, répliqua Carole. à quoi bon lui imposer des sévices ?

 

La « mouche » se dirigea vers Carole à pas comptés en prenant un air courroucé. Ses yeux avaient pris une teinte sombre et lorsqu’elle parla, ces mots martelèrent l’atmosphère :

 

– J’en ai assez de ces balivernes ! Annie est ici pour être punie et elle le sera, que cela vous plaise ou non !

– Mais je ne veux pas lui faire de mal, se plaignit encore Carole.

– Ecoute-moi, toi ! fit la « mouche » en délaissant volontairement son vouvoiement poli, ou bien tu coopères, ou alors tu subiras un châtiment, toi aussi !

– Moi, mais… protesta Carole, abasourdi par une telle menace.

 

Sans lui laisser le temps de réagir, Madame Isabelle lui décocha une gifle sonore sur la joue gauche. Eberluée, l’autre ne savait que faire et se passait la main gauche sur la joue devenue rouge autant sous le choc que par la honte.

 

A ce moment Carole aurait pu s’enfuir, il lui suffisait de prendre son manteau… (mais où était-il ?)

 

– Maintenant ou tu pars ou tu te laisses faire !

 

« La mouche » était certaine de son coup, elle avait deviné le côté profondément masochiste de Carole.

 

– Alors ?

-Je vais rester !

– Tu es sûre ! Bien sûre ?

– Oui !

– Alors tiens !

 

Madame Isabelle lui renouvela ses gifles à deux reprises. Carole se mit à pleurer doucement en croulant au sol.

 

– Relève-toi et ouvre la bouche !

 

Le crachat de salive fut humiliant, mais Carole l’accepta.

 

– Décidément, décréta la « mouche » en persifflant, je crois que je me suis trompée sur ton compte, tu n’es pas de ma trempe, tu n’es qu’une lavette !

 

Avec mépris, elle jeta :

 

– Allez, déshabilles-toi, trainée !

 

A suivre

 

PS : Cette histoire a été publié anonymement sur le site "https://www.xstory-fr.com/". Je l'ai corrigé, débarrassé de ses fantaisies typographiques et de quelques digressions sans intérêt, puis je l'ai complété en m'efforçant de rester dans l'esprit du récit

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 17:05

A Genoux par Anne-Abigail Lemeunier du Chesne

 

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Le parvis écrasé de soleil, puis je me glisse dans l’ombre fraîche.

 

Silence.

 

Il n’y a personne, mes premiers pas, encore précipités, résonnent.

Je reprends mon souffle, j’écoute plus attentivement, mon cœur bat.

 

Personne.

 

A droite, dans l’ombre plus profonde, le confessionnal, petite lampe rouge éteinte.

Je m’avance, de plus en plus lentement, je m’aperçois que mes mains étreignent mon petit sac à hauteur de ma poitrine, quelle posture empruntée !

Je m’arrête devant le lourd rideau de velours aux trois quarts écarté.

J’ai repoussé mon sac à main sur mon dos, je laisse retomber mes bras le long de mes hanches.

Je suis nue sous ma jupe.

Je sens cette fraîcheur inhabituelle sur mes cuisses, le tissu sur la peau de mes reins.

Immobile, je me sens nue, je suis nue sous ma jupe, mais qui pourrait le savoir ?

 

Silence.

 

Je suis seule, je peux ne pas être convenable, par exemple pousser ma poitrine en avant, comme pour montrer mes seins dont je suis fière, accentuant la pression de mon chemisier sur ma peau, nue là aussi, on les voit bien comme cela.

Je peux creuser les reins, pour sentir mes fesses s’arrondir, je suis belle, je sens un frémissement dans le bas de mon ventre.

J’ai envie d’être plus nue que cela, mes doigts cherchent l’ourlet de ma jupe, je n’ose pas, je reste songeuse.

Il devrait arriver bientôt, il faut que je prenne place.

Je fais un pas, baissant la tête, il fait presque noir, parfum de cire, je touche les boiseries.

Je m’agenouille sur le petit coussin de velours.

Je ne peux pas refermer le rideau, on croirait que la confession a commencé alors qu’il n’est pas encore là, la petite lampe est éteinte.

Voilà, ici je suis en sécurité, au creux du secret, où je puis tout confier.

Où je suis acceptée, comprise, où tout me sera pardonné.

Où je suis aimée peut-être ?

Où mes pensées les plus intimes, mes désirs les plus spontanés ne vont pas provoquer une réprobation immédiate.

J’aime l’idée de me confesser.

J’aime ce mot : « me confesser ».

Mes fesses sont nues sous ma jupe.

J’ai envie de me les toucher, ce serait « me confesser » à ma façon.

Ici, je peux peut-être le faire sans que personne ne le voie ?

J’ajuste ma position, écartant légèrement les genoux pour tenir en équilibre sans l’aide de mes mains.

Mes mains sont libres, je les croise dans mon dos.

Ce n’est pas indécent, on pourrait croire que j’attends simplement, dans une position à la fois digne et humble, assez appropriée après tout.

J’attends, j’écoute.

J’ai envie de le faire, personne ne me verra : il n’y a personne.

Si quelqu’un arrive, je l’entendrai et j’aurai le temps de réajuster ma posture.

J’écoute, mes oreilles en bourdonnent presque, je laisse descendre mes mains jusqu’à l’ourlet, je le saisis.

Je respire plus fort, je sens mon cœur battre, je ferme les yeux.

Je remonte lentement ma jupe, je sens la fraîcheur sur le haut de mes cuisses.

Sur le bas de mes fesses maintenant.

S’il y avait quelqu’un ! Quelle honte !

Je ramène mes mains croisées sur mes reins, dans la même position humble et digne, mais mes fesses sont complètement nues maintenant.

 

Silence.

ageniux

Je vous montre mes fesses.

Il n’y a personne.

Je creuse le dos pour les arrondir.

Je les tends même en arrière, je suis indécente.

J’expose mes belles fesses blanches mais personne n’est là pour les voir.

Je peux être aussi « effrontée » que je veux.

J’ai envie de l’être, je suis ici pour me confesser.

Regardez mes fesses.

Mes mains redescendent pour les empaumer.

Je me sens défaillante, je respire de plus en plus fort.

Je commence à bouger les mains, je me touche les fesses.

Je me tâte doucement, je me pétris du bout des doigts.

J’ai envie de m’écarter les fesses pour être encore plus exposée.

Mes doigts se glissent entre elles.

Je les écarte un peu, je les presse de nouveau, puis je les écarte encore.

Cela m’excite, j’ai envie, j’ai envie de cela, de m’exposer.

Je me creuse le dos un peu plus, mes doigts s’arriment plus profond, se rencontrent.

Je m’écarte les fesses.

Je m’écarte les fesses complètement, la fraîcheur vient me caresser la raie.

Je suis complètement exposée.

Regardez mon cul.

J’ai envie… J’ai envie …

Mais de quoi ? Comment aller plus loin ?

Je me ressaisis, remets prestement ma jupe en place en ouvrant les yeux.

Il fait bien sombre, mon cœur bat la chamade.

Quand même, il faudra que je fasse attention, je ne suis pas sûre d’avoir bien écouté à tout moment…

 

Silence.

 

Je reprends mon souffle, glisse un regard circulaire au dehors.

Qu’est-ce qui a changé dans la qualité de la pénombre ?

Mon sang se glace : la petite lumière rouge est allumée.

 

fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Anne-Abigail
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 11:08

Lèches amoureuses par Elian Lvekman

sperm stamp

C'était en vacances : un soir que je me promenais sur la plage tiède et déserte; Au bout d'un bon quart d'heure, je rencontrai une femme d'à peine 30 ans qui s'était assise sous la lune, dans une petite robe légère, et qui me regardait approcher depuis un moment. Je suis un peu sauvage et je n'aime pas me sentir observé, aussi, j'avais hâte de la dépasser pour continuer ma promenade nocturne (non que je n'espérais pas secrètement une rencontre fortuite, mais je savais d'expérience que cela n'arrive jamais...) Or, ce soir-là me fit mentir, car la femme me tendis rapidement une perche pour lui faire la conversation ! 

 

Ce fut bien sûr d'abord les banalités d'usage, mais bien vite, elle m'invita à s'asseoir à côté d'elle et je sentis son parfum qui m'envahit : En écoutant sa voix douce, j'eus soudain envie de la serrer dans mes bras. Elle sembla s'en apercevoir et me regarda un peu effrontément; je me dis tout d'abord que je devais me faire des idées, mais après tout, il est assez rare qu'une fille invite quelqu'un à s'asseoir à côté d'elle sans arrière-pensées, et fort de cette prise de conscience, je lui pris la main, et m'approchai doucement pour l'embrasser: elle n'attendait apparemment que cela et nos deux langues se mêlèrent frénétiquement. Nous étions comme électrisés par notre audace réciproque. 

 

Sans préambule, elle ouvrit ma braguette et défit ma ceinture pour atteindre mon sexe où le sang battait avec force. Continuant à m'embrasser, elle me masturba un peu maladroitement d'abord, puis ses caresses devinrent plus subtiles. Au comble de l'excitation, j'espérais qu'elle se pencherait sur moi pour me faire une fellation, mais elle n'osait visiblement pas. Je me dis alors qu'elle pouvait avoir les mêmes attentes, et j'entrepris d'ôter sa culotte pour lécher sa vulve. A vrai dire je n'avais jamais fait une chose pareille, et je craignais un peu que l'expérience ne soit rebutante: mais à ma grande surprise, ses lèvres roses et un peu dégoulinantes n' étaient pas désagréables à léchotter, et leur discrète odeur âcre avaient même quelque chose d'enivrant qui m'encouragea à être plus fougueux dans mon étrange baiser... 

 

00LvekmanJe la léchais bientôt abondamment et tentais parfois de pénétrer son vagin avec ma langue; tantôt je tournais autour de son clitoris, tantôt j'avalai littéralement sa vulve et broutais son pubis Je ne me serais jamais cru si ardent et si comblé moi-même par la pratique du cunnilingus... Tout essoufflée, c'est elle qui m'arrêta pour se jeter à son tour sur mon sexe. Elle n'avait pas l'air très à l'aise, mais elle s'appliqua à enserrer mon gland avec ses lèvres rondes et un peu fraîches, et fit de délicates et lentes allées et venues. Je ne savais pas quelle attitude adopter, et je lui caressais les cheveux pendant qu'elle osait enfoncer de plus en plus profondément mon pénis dans sa bouche. On entendait des bruits de succion pas très esthétiques, mais assez excitants. Comme je l'avais fait, elle se montra de plus en plus fougueuse, et je dû bientôt l'arrêter pour ne pas éjaculer dans sa bouche... 

 

- Tu veux jouir, me dit-elle?

- Je vais avoir du mal à me retenir encore longtemps...

 

Elle me regarda et sembla réfléchir quelques instants, puis redescendit vers mon sexe bouillant en me disant : 

 

- Laisse toi allez: tu peux éjaculer si tu veux...

 

Je l'arrêtai encore.

 

- Tu sais, je ne sais pas si le goût de mon sperme est bien agréable...

 

Elle continua ce qu'elle avait commencé en me disant soudain : 

 

- Ejacule dans ma bouche! je veux que tu le fasses !

 

Au bout de nouvelles caresses au rythme maintenant effréné, je sentis l'orgasme m'envahir progressivement; je balbutiai que j'allais jouir pour lui laisser encore le choix d'éviter la décharge en pleine bouche: ses lèvres continuèrent à sucer mon sexe et je sentis les longs jets chauds se répandre à l'intérieur d'elle. je fus longtemps secoué par les spasmes de l'éjaculation, et comme elle avalait toujours mon gland, elle en eut littéralement plein la bouche; à tel point que je vis couler de ses lèvres un flot de sperme qu'elle ne pouvait contenir! 

 

Ma partenaire garda longtemps les yeux fermés tandis qu'elle déglutissait patiemment et sans dégoût mon épaisse semence et achevait sur mon pénis les dernières lèches de toilette. Le baiser quelle me donna ensuite me laissa un petit goût particulier... 

 

N'étant pas un surhomme, j'aurais été en mal de continuer à lui faire l'amour, car mon sexe était maintenant devenu lourd et flasque et toute nouvelle performance m'était provisoirement interdite... A dire vrai, je n'en éprouvais même plus l'envie sur le moment, tant mon orgasme fut intense et puissant; je ne me souvenais d'ailleurs pas avoir déjà éjaculé autant et si longtemps.

 

Elle se rendit à l'évidence sans me faire de remarque désobligeante, puis l'informant qu'il me fallait satisfaire un besoin bien naturel, elle me regard fixement, la bouche entr'ouverte avant de me demander :

 

- Laisse moi boire ton urine !

 

Je resté bouche bée, incapable de répondre, elle insista.

 

- Je t'en prie, fais-moi ce cadeau, j'en ai trop envie.

 

Alors j'ai fermé les yeux et j'ai commencé à pisser. Quand je les réouvert,, je constatais que ma belle inconnue avait positionné sa bouche sur la trajectoire de mon jet et avalait ce qu'elle pouvait sans se départir d'un énigmatique sourire.

 

Ensuite nous allâmes à pied chez elle pour prendre un verre ensemble. Après avoir discuté une partie de la soirée, nous nous étreignirent de nouveau et je pus enfin la pénétrer profondément et avec délectation. Nous fîmes l'amour lentement et longtemps, avec une étrange complicité, comme si nous nous étions toujours connus. 

 

Je n'aime pas prendre les filles par l'arrière. J'aime pouvoir les embrasser et les regarder dans les yeux pendant que je les pénètre: j'aime beaucoup quand elles montent sur moi et me donnent du fil à retordre... j'aime les tenir par les hanches pendant qu'elles font rouler leur bassin et soulèvent rythmiquement et lentement leurs fesses avant de s'empaler à nouveau profondément sur mon pénis... J'aime quand elles arrêtent leur danse sensuelle juste avant que mon sexe ne sorte de leurs lèvres chaudes et sonores, j'aime quand elles prolongent cet instant subtil avant de redescendre inexorablement jusqu'à ce que nos pubis se percutent un peu violemment. 

 

Ce soir-là, cette femme m'offrit tout ce que j'aimais le plus; en retour, je l'ai fait jouir jusqu'à ce qu'elle soit presque tétanisée sous les puissantes vagues de son orgasme féminin, où son vagin enserra puissamment ma verge pendant près d'une minute tandis que sans un geste et le regard flou, je vacillais finalement comme étourdi par le brasier intérieur du plaisir, alors que je laissais couler de mon pénis les lourdes larmes blanchâtres et visqueuses qui affluaient du plus profond de mon ventre vaincu.

 

D'après un récit anonyme paru sur le site de Sophiexxx en 2000

 

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Elian Lvekman
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Mercredi 3 novembre 2021 3 03 /11 /Nov /2021 08:55

Une soirée pas si tranquille... par Mathilda Stenberg

Ninotchka

L'autre soir, j'étais seule chez moi. J'avais passé une petite soirée tranquille, en pyjama devant la télé, vous savez, l'une de ces soirées où il fait si bon de simplement paresser et perdre son temps. Le film que j'avais regardé venait de s'achever.

 

J'entamais donc la grande tournée des chaînes, histoire de voir s'il y avait encore quelque chose d'intéressant à cette heure tardive. Au hasard de mon jeu de télécommande, je tombai sur un de ces films dit érotiques. Je ne sais pas pourquoi mais contrairement à mon habitude, je n'avais pas envie de changer de chaîne. À l'écran, un jeune voyeur espionnait sa voisine très peu pudique... et en était visiblement excité. Mes pensées vagabondèrent un peu et je me figurais être cette fille, que l'on observait avec désir et envie. Cette idée provoqua une sensation de chaleur jusque dans mon sexe, comme un courant électrique parcourant mon corps fébrile.

 

Alors que mes pensées évoluaient, le film s'enchaîna sur une pause publicitaire. Un peu déçue, j'entrepris d'explorer les canaux brouillés d'où nous proviennent chaque soir des longs métrages beaucoup plus qu'érotiques. Chanceuse, je tombai sur un poste où l'image était presque parfaitement claire. À la vue de ces scènes explicites, mon excitation décupla. Sans que je m'en rende compte, ma main s'était égarée sous ma culotte et agaçait ma chatte déjà humide. Je tentais alors de modérer mon excitation. Rapidement, j'éteignis le téléviseur et me dirigeai vers la salle de bain. Là, je mouillai un gant de toilette que je pressai sur mon sexe. D'ordinaire ce petit manège tempérait mes ardeurs, mais cette fois, rien n'y fit.

 

D'un geste rageur je lançai le gant de toilette sur le comptoir et arrachais mes vêtements. L'image de mon corps dans le miroir, mes seins aux pointes dressées et mes fesses semblant appeler une caresse m'excita davantage. Je me dirigeai vers ma chambre et m'étendit, nue, sur mon lit.

 

Je m'imaginai être épiée. Au fur et à mesure que mes mains parcouraient mon corps, mon excitation grandissait. 

 

ChandelleJe me levais, me précipitais vers la salle de bain et m'emparais de la boite où je range mes pinces à linges, j'en choisi deux que je m'accrochais de suite sur la pointe de mes seins. La morsure du plastique me provoquait une douleur étrange, j'adore cette sensation. Dans ma tête je m'imaginais d'être à la merci d'un dominateur imaginaire. Il me demandait de boire ma pisse. Pourquoi pas ? Je pissais dans mon verre à dents, puis portais le verre rempli à mes lèvres, c'était de l'urine du soir, elle n'était pas trop forte, je bus tout cela cul sec.

 

Mais j'avais envie d'être encore plus cochonne, je retournais sur le lit et m'emparais du godemichet qui est dans le tiroir de la table de chevet, je le suçais un petit peu, m'imaginant qu'il s'agissait d'une bonne bite ! Mon dominateur imaginaire m'imposait maintenant de me l'enfoncer dans l'anus. Je le fit aller et venir, retardant le moment où je devrais le sortir et en constater l'état.

 

Je ressortis le gode, il était un peu sale, juste ce qu'il fallait de petites taches de merde. Je le reniflais, ça sentais un peu la merde. Alors d'un coup je me mis à le nettoyer de la langue m'imaginant là encore que je suçais une bite merdeuse qui sortait de mon trou du cul.

 

Je n'en pouvais plus, l'excitation était trop forte.

 

Je glissais deux doigts dans ma fente humide. De ces doigts, j'entrepris de titiller mon clitoris, ce petit bouton de plaisir saillant qui n'en demandait pas mieux.

 

Mon autre main continuait de parcourir les courbes de mes seins et de mes hanches, torturant au passage mes mamelons en agissant sur les pinces.

 

Tout en poursuivant mes caresses, je continuais de m'imaginer qu'un homme m'observait, excité par mes jeux si peu enfantins. Me croire ainsi observée venait combler mon petit côté exhibitionniste et poussa mon excitation à son comble. J'accélérais mes caresses et m'accordai une jouissance d'une puissance surprenante, étant donné que je m'étais débrouillée seule, comme une grande...

 

La force de ce plaisir me fit m'écraser sur mon lit, sans énergie. Je retirais les pinces et m'endormis presque aussitôt, tandis que je savourais les bons moments que je venais de me procurer...

 

Rewriting d'un texte de "Chandelle" déposé sur le site de Sophiexxx en 2000

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Mathilda Stenberg
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