Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:46

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 6 – Un étrange meunier

Clara v

 

Poitiers

 

Cyrille, interne à l’hôpital de Poitiers prend son service de nuit, il enfile sa blouse et va boire un café à la machine. Evidement toutes les conversations tournent autour des événements de la nuit de dimanche à lundi. Ça commente, ça suppute, ça brode.

 

Il se rend dans le bureau de son collègue Thomas Walkoviak à qui il a prêté une clé USB contenant la saison 8 de « Games of Thrones », il voudrait bien la récupérer aujourd’hui.

 

C’est ouvert, mais le praticien n’est pas là, sa secrétaire croyant son patron arrivé, se pointe comme une fleur.

 

– Ah, je croyais que le docteur Walkoviak était rentré.

– Je venais juste récupérer un clé USB, je vais l’attendre.

– C’est que je ne sais pas s’il va venir, hier on ne l’a pas vu et je n’ai pas de nouvelles.

– Ah, c’est bizarre ça, je vais lui passer un coup de fil.

 

Evidemment; ça sonne dans le vide.

 

– Bizarre, il est peut-être souffrant, ça m’embête j’aurais bien aimé récupérer cette clé. Je peux fouiller juste un peu, vous me servirez de témoin.

– Ben…

– Juste un coup d’œil

– Bon allez-y, mais je ne voudrais pas me faire engueuler par votre faute.

– Mais non !

 

Cyrille regarde un peu partout sans rien trouver.

 

– Ah, je me souviens quand je lui ai prêté, il l’avais mise dans la poche de sa blouse. Elle est où sa blouse ?

– Mais j’en sais rien ! Mais attendez, le docteur avait trois blouses…

– Ah ?

– Oui une de rechange et une autre qu’il conservait en fétiche, je ne sais plus bien pourquoi… Elles sont où les blouses ? Putain, il faut prévenir les flics !

– Pour un vol de blouses !

– Mais vous ne comprenez pas, les mecs qui ont foutu le bordel dans la banque du sang ils ont dû voler des blouses et si ça se trouve…

– J’ai compris.

 

La police se pointe peu après et tandis qu’une équipe se livre à des relevés d’empreintes, une autre s’en va tambouriner chez Walkoviak, après avoir reçu mandat du juge d’instruction. Sur place on ne trouve personne,

 

Une fois les empreintes du docteur confrontés à celle de la secrétaire médicale mordue à mort, un avis de recherche est lancé contre le bon docteur. Les premières investigations ne donnent pas grand-chose, Juste un gros retrait d’espèces mais aucun appel téléphonique.

 

Clara

 

A la nuit tombante on décide de sortir, on va pour s’envoler quand on se rend compte que François nous a précédé de plusieurs minutes sans que nous nous en rendions compte.

 

– Il faut qu’on retrouve ce type, il va finir par nous mettre en danger.

– Mais il faut aussi qu’on se nourrisse ! Objecte Sidonie.

– S’il se pose quelque part, on va le retrouver assez vite, et pour le reste, s’il faut mordre, on mordra, si on ne peut pas faire autrement…

 

Je hume l’atmosphère, détecte sa direction et on s’envole.

 

François a survolé une route qui ne mène je ne sais où mais qui est peu fréquentée. Au bout d’une lieu, j’aperçois sur l’accotement un type étendu sur le sol à côté d’une drôle de machine.

 

– C’est un vélo ! Me précise Sidonie.

 

On se pose, la victime a été saignée au cou. Cet imbécile de François n’a même pas été foutu de planquer le corps. Mais c’est un mal pour un bien puisque cela nous permet de régler le problème de notre dose de sang pour la journée. Je m’amuse de voir Sidonie et Thomas s’empiffrer ainsi, ce dernier finit même par roter de façon inélégante. Quelle manque de savoir vivre !

 

On a tiré le corps du malheureux jusqu’à un ravin nous sans l’avoir dépouillé de tout ce qui permettrait de l’identifier.

 

– Et le vélo ? Demande Sidonie.

– Qui va se soucier d’un vélo abandonné ? Rétorque Thomas.

 

Un problème se pose maintenant, tant que François-René volera nous ne pourrons pas le rattraper. Mais quand il se posera, il sera à notre merci, à ce moment-là on en fera quoi ?

 

– On ne va pas le tuer, quand même ! Proteste Sidonie.

– Il fait n’importe quoi et nous met en danger !

– Faut peut-être le comprendre…

– On va d’abord le récupérer et on avisera sur place.

 

On a volé longtemps jusqu’à ce que je localise le fuyard dans un vieux moulin à vent.

 

François-René a repris forme humaine et paraît anéanti, il est néanmoins extrêmement surpris de nous voir.

 

– Comment vous m’avez trouvé ?.

– Qu’est-ce que tu crois ? J’ai 500 ans dont 300 d’activités et d’expérience. Tu comptes faire quoi au juste ? Si la maréchaussée t’attrapes, tu ne survivras pas, ne serait-ce qu’à cause de la lumière. Tu deviendras malade, tu tomberas en léthargie, tu seras considéré comme mort alors que tu ne le seras pas, et on t’enterrera, mais tu ne te décomposeras pas, de temps en temps tu retrouveras tes esprits et tu te rendras compte qu’on t’a enterré vivant !

– Hi ! Hi !

– Et ça te fait rire, imbécile !

– Je me débrouillerai, foutez-moi la paix !

– Non, en te laissant dans la nature tu prends le risque de fournir des éléments à ceux qui nous traquent et de nous faire repérer. On ne peut prendre un tel risque. Alors ou tu te soumets ou alors je t’élimine.

– Soit raisonnable, François-René ! Implore Sidonie.

– Toi la morue, je ne te cause pas, il a suffi que tu te tapes une pute à moitié folle pour devenir gouinasse.

– Mais enfin comment tu me parles ?

 

Je sens que François tente de se transformer en chauve-souris, il faut que j’empêche ça, j’entre dans son esprit, ça me coute un effort considérable, mais je sais que je peux le faire. François devient tout blanc et s’écroule.

 

– Il est mort ? Demande Sidonie.

– Non !

 

En fait je sais parfaitement ce que je fais, il est affaibli incapable pour l’instant de se transformer en chauve-souris, il se relève péniblement, avise l’escalier et se met à grimper.

 

Je dois alors l’affaiblir encore davantage. Sa montée devient pénible, sa tête lui tourne, le vertige l’envahit, il tombe dans le vide et fait une chute de 10 mètres.

 

Il ne saigne pas, normal, c’est un vampire, mais il est groggy.

 

– Il est mort ? Balbutie Sidonie

– Oui ! Mentis-je. Allez voir dehors, il me faudrait un machin pointu.

– Mais pourquoi faire ?

– Je vous expliquerais plus tard…

 

Thomas m’a dégoté un espèce de pieu, en fait un élément de palissade, sans hésiter, j’enfonce le bout de bois dans le cœur de François-René. Maintenant il est mort pour de bon. Et quand on est mort c’est pour longtemps !

 

Pas facile de planquer le corps, on est en plein champ, alors on a creusé une tombe derrière le moulin et on l’a recouvert de planches en bois et d’autres saloperies qui trainaient dans le coin..

 

On aurait pu rester là pour le restant de la nuit, mais le lieu ne me paraît pas très propice pour consoler Sidonie qui pleure à chaudes larmes.

 

On se déplace donc dans une grange voisine (encore une !)

 

– C’est affreux ! C’est toi qui l’a tué ! Me balance Sidonie.

– Non, il est tombé tout seul !

– Tu ne l’as pas aidé un peu ?

– T’avais une autre solution ?

– C’est pas de sa faute s’il a pété les plombs.

– Je sais ! Si on le laissait faire on y passait tous les quatre, là il n’y qu’une seule victime. J’aurais pu te mentir en te disant que je n’y étais pour rien. En fait je n’ai pas envie de te mentir, maintenant tu peux me juger comme tu veux, j’ai pris une sale décision, il n’y en avait pas d’autres.

– Bouuh ! Pleurniche-t-elle.

– On fout le camp d’ici, il y a une grange un peu plus loin…Tu pleureras plus tard.

– Méchante

 

La crise de larmes a duré un certain temps, mais Sidonie s’est remise de l’événement mieux que prévue. Je l’ai un peu consolé, elle est là couchée dans le foin, Je la trouve si belle, si désirable, je ne peux m’empêcher de porter mes lèvres sur les siennes.

 

– Tu crois que c’est le moment !

– Oui, la gaudriole, ça calme les nerfs.

– Pff, j’en ai un peu marre de tout ça…

– Pourquoi, je ne suis pas gentille avec toi ? Lui dis-je en l’embrasant de nouveau.

 

Thomas s’approche de nous, je le vire avec diplomatie.

 

– Toi, sois gentil, laisse-nous seules un moment, François-René était devenu ingérable mais c’était son ami.

 

Pas contrariant le Thomas qui s’en va dans son coin, la bite sous le bras.

 

Ma main caresse maintenant les seins de Sidonie, d’abord de façon anodine, puis mes doigts finissent par lui agacer les tétons.

 

– Clara, arrête, s’il te plait !

– Ferme les yeux, laisse-toi faire.

 

Mes lèvres ont remplacé mes doigts, je lui suce les tétés et elle soupire d’aise.

 

Je tente de lui placer mes tétons à portée de bouche. Elle a peut-être hésité quelques instants mais très vite sa petite langue est venue me les titiller.

 

Ma main s’aventure vers son pubis, glisse délicatement vers sa fente, j’y pénètre un doigt, le fais bouger d’abord doucement, puis de plus en plus vite. La coquine commence à mouiller, ma langue vient en renfort, je lèche, me régalant de cette bonne chatte au gout subtil, tandis que mon index glisse dans son petit anus plissé.

 

– T’aime mon doigt ?

– J’aime tout ce que tu me fait !

– Si tu as envie de pipi, ne te gêne pas, j’adore.

– Cochonne !

– T’as envie ou pas ?

– Je vais essayer !

 

Elle ferme les yeux, se demande si ça venir.

 

– Ça va venir, mais recule-toi un peu sinon je vais te pisser dans la bouche.

– Justement, j’aime bien !

– Cochonne !

 

Je vais finir par le savoir

 

Et voilà qu’au moment où je l’attendais le moins, un jet de pisse m’atterrit dans le gosier. Hum qu’est-ce qu’elle est bonne son urine, je suppose que c’est le rosé que nous avons bu tout à l’heure qui lui a rendu ce goût exquis. Je la lèche, je me régale.

 

Je quitte sa chatte quelques instants pour me livrer à un petit amusement pervers. Alors que j’ai encore de l’urine en bouche, je l’embrasse goulument. Elle a d’abord une réaction de surprise avant de se laisser faire.

 

– Cochonne !

 

Je l’attendais celle-ci !

 

– C’est comment ?

– C’est spécial ?

– T’en voudrais encore

– A l’occasion, si ça te fait plaisir.

– Je vais t’en donner tout de suite, ouvre ta bouche !

– Juste un peu, alors.

 

Je fis comme elle le souhaitait, je stoppais ma miction après un premier petit jet. Elle l’avala puis me regarda avec un sourire complice avant que nous nous embrassions de nouveau. Puis nous nous sommes placées en soixante-neuf et nous nous sommes léchées la minouche jusqu’à la jouissance.

 

Ensuite, je l’ai laissé se reposer. Je me suis approché de Thomas qui couché sur le dos ne dormait que d’un œil il avait dû s’en foutre plein la vue, ce gros coquin ! J’ai pris ses bouts de seins entre mes doigts et je les ai tortillés.

Clara V06

L’homme a poussé de grands soupirs, tandis que sa queue se redressait et montrait maintenant le chemin des étoiles, Je pris en bouche ce ravissant organe, et l’enduit copieusement de salive en le faisant coulisser dans ma bouche gourmande.

 

Puis je m’accroupis au-dessus de sa bite, prête à m’empaler.

 

– Mets une capote ! Protesta-t-il

– Où veux-tu que j’en trouve, et puis à quoi bon, nous sommes immortels, non ?

 

Alors j’ai fait entrer sa verge dans mon cul et me mis à coulisser, des ondes de plaisirs ne tardèrent pas à m’envahir. Je fis tout mon possible pour jouir sans trop de bruit, je m’en serais voulu de réveiller Sidonie. Thomas éjacula dans mon fondement quelques minutes après. Je me déboitais et entrepris de nettoyer sa bite poisseuse de sperme et de trainées brunâtres. Hum, délicieux !

 

Jeudi 12 mars

 

Bertrand Piquette est meunier, il arrive à subsister parce que certains agriculteurs lui apportent leur blé, souhaitant de la farine se distinguant de ce qui sort des gros machins agro-alimentaires. C’est un vieux célibataire, il vit avec David, un gars à moitié simplet qu’il a recueilli il y plusieurs années et qui l’aide en échange du gite et du couvert.

 

Bertrand à un don, il en a même plusieurs, puisqu’il est un peu rebouteux, mais il a surtout un nez incroyable, capable de repérer des odeurs parfois lointaines. Bien pratique quand on veut ramasser des champignons ou des myrtilles, Il est aussi capable de retrouver un objet perdu dans les bois rien qu’en recherchant l’odeur de son propriétaire, un peu à la façon d’un chien renifleur. Evidemment les gens du lieu s’en méfie, on est bien content de trouver les gens à moitié sorcier quand on en a besoin, mais sinon on les méprise.

 

Etonné d’avoir ces dons, Bertrand se demandait s’il n’en avait point d’autres qui ne s’étaient pas révélés. Aussi quand ça le prenait allait-il faire un petit tour à Châtellerault dans une petite libraire qui avait un rayon ésotérique, et là il achetait des ouvrages sur les sorcières, les vampires, les loups-garous et toutes ces créatures diaboliques. Il ingurgitait tout ça, avait bonne mémoire, mais déplorait que ça ne lui serve à rien.

 

Et en cet fin d’après-midi, Bertrand s’en allait au moulin flanqué de son grand benêt de David.

 

– C’est quoi cette odeur ? Ça sent le chacal !

 

Voilà qui n’était qu’une expression puisque Bertrand n’avait jamais vu ni senti de chacal de sa vie, mais il voulait signifier par-là que ça ne sentait pas bon et qu’il ignorait de quoi il ressortait.

 

– Ça vient d’ici ! Déclara-t-il en contournant le moulin. Mais c’est quoi ce bordel, ces planches n’étaient pas ici ! Qui s’est permis de déplacer tout ça.

 

Il ne lui fut pas difficile pour comprendre que l’odeur venait de dessous les planches.

 

– David, aide-moi à enlever tout ce merdier !

 

L’endroit fut vite dégagé laissant place à de la terre fraichement remuée.

 

– Bon maintenant on prend des pelles et on creuse, mais on fait ça doucement, il y a peut-être un truc de valeur, il ne s’agirait pas de le casser.

 

Et au bout de quelques minutes.

 

– Stop ! Ne creuse plus, on dirait un macchabé ! Ça veut dire quoi ? Un crime sur mon terrain ? Manquait plus que ça, si je préviens les flics, ils vont me prendre la tête. Il y a peut-être autre chose d’enterré avec ? Voyons voir…

 

Non il n’y avait rien d’autre, le cadavre était nu, un morceau de bois pointu planté de travers dans le cœur.

 

– Un vampire ! Il y aurait des vampires dans le coin ! Manquais plus que ça ! Bon on a rien vu, on va reboucher la tombe !

 

Et alors que David envoyait les premières pelletés de terre, Bertrand se ravisa.

 

– Un vampire ça se ressuscite, si je lui rends ce service, il me récompensera, j’aurais peut-être de l’or ou des belles femmes…

 

Il demanda alors à David de l’aider à trainer le corps à l’intérieur du moulin.

 

– Les vampires ça n’aime pas la lumière. Voyons comment on ressuscite un vampire ? Faudrait que j’aille regarder mes bouquins.

 

Il essaya de se remémorer ses lectures, beaucoup de procédures quasi impossibles à mettre en place, mais il se souvenait d’un opuscule où l’auteur écrivait qu’un simple goutte de sang ou de sperme pouvait faire l’affaire.

 

– Du sang ! Je n’ai pas envie de me couper ! Mais je peux essayer de me branler.

– Ça ne se fait pas ! Protesta David, visiblement choqué.

– Si ça se fait puisque c’est marqué dans le livre !

– Ah ? Ben si c’est marqué dans le livre !

 

Bertrand retira le pieu fiché dans le cœur du cadavre, puis se masturba en s’imaginant faire l’amour avec Pénélope Cruz.

 

Le sperme tombe sur le corps de François-René Couillard. Instamment le jeune homme sort de sa léthargie, sa blessure à la poitrine se referme presque instantanément, il se redresse, hagard.

 

– Vous êtes qui, vous ?

– Bertrand Piquette, je viens de vous ressusciter, je suis à votre service.

 

François-René ne répond pas, et rapide comme l’éclair il saute au cou de David et lui suce le sang.

 

– J’avais grand soif ! Dit-il en se léchant les babines.

– Mais qu’avez-vous fait ? Il est mort ?

– Non pas encore !

– Mais enfin, je viens de vous ramener à la vie et vous agressez mon compagnon, c’est quoi ces manières ?

– Quand on a soif, on a soif ! Bon je suis resté combien de temps à moitié mort.

– Ma fois, je n’en sait rien mais vu l’état de la terre, ça ne devait pas faire bien longtemps.

– Bon, faut que je réfléchisse !

– Mais pour David…

– Vous allez me foutre la paix cinq minutes et rester bien tranquille, ensuite nous aviserons.

 

François-René prononce ces paroles avec morgue et théâtralité puis s’en va s’isoler dans un coin.

 

« Que vais-je faire de ma vie ? » se demanda-t-il. Que peux faire un apprenti vampire, à part mordre une victime innocente tous les jours ? Et le reste du temps, je vais faire quoi ? Pourquoi cet abruti m’a-t-il ressuscité ? Mais s’il l’a fait c’est qu’il a des connaissances en vampirologie ! Il va donc pouvoir m’aider ? Mais m’aider à quoi, à part survivre ? Peut-être est-ce le destin qui a voulu que je ressuscite ? Peut-être suis-je promis à un grand dessein ? Ça n’a rien d’évident mais on peut toujours essayer ! »

 

– Monsieur Piquette, venez me voir !

– Mais mon compagnon est très mal.

– Je le sauverais peut-être, tout dépendra de ce que tu vas me dire !

– Mais le temps presse !

– Silence, mortel ! Où as-tu appris à ressusciter les vampires ?

– C’est un sujet qui m’intéresse, j’ai plein de bouquins…

– Et tu y crois à ces bouquins ?

– Je crois qu’on a écrit beaucoup de conneries, mais il y a des choses qui sont vrais !

– Qu’est-ce qui te fais dire ça ?

– Derrière les légendes, il y a toujours du vrai, non ?

– Et ça te dirais de devenir vampire ?

– Moi ?

– Bien sûr, toi ! Crétin, je ne m’adresse pas au pape en ce moment ! Alors tu me réponds.

– C’est inattendu, faut peut-être que je réfléchisse un peu.

– Non c’est tout de suite, ou bien tu es d’accord et je te vampirise ainsi que ton copain qui sera donc sauvé, sinon je me casse et vous laisse plantés-là !

– Et si on deviens vampire, on peut revenir en arrière…

– Je ne crois pas, ils disent quoi tes livres ?

– Je ne sais pas, je ne les connais pas par cœur…

– Eh bien tu chercheras, ça te fera une distraction. Alors, je le fais ou pas ? Je n’ai pas que ça à faire.

 

Alors Bertrand tendit sa jugulaire avant de tomber dans les vapes. Quant à David, déjà inconscient, cette seconde morsure l’endormit encore un peu plus.

 

« Ces cons vont avoir soif quand ils vont se réveiller, comment je vais gérer ça ? »

 

Pendant que ses deux victimes dormaient, il élabora un semblant de plan de survie.

 

Bertrand se réveille le premier avec une fringale pas possible.

 

– On va s’en occuper, il faut attendre que ton copain se réveille, où est-ce qu’il y a des gens qu’on peut mordre dans le coin ?

– A la ferme des Borel, mais il y a des chiens, il paraît que les chiens ne mordent pas les vampires, mais je ne sais pas si c’est vrai.

– Ils sont combien ?

– Le père Borel, sa femme et ses deux fils

– Quel âge, les fils ?

– Je sais pas, la trentaine…

– Personne d’autres.

– Des saisonniers, mais il ne dorment pas là…

 

David se réveilla vingt minutes plus tard, François lui répéta le plan.

 

– Moi, je ne mords pas les gens ! Protesta-t-il

– C’est pas grave, tu nous regarderas.

– C’est pas bien ce que vous faites.

– Il est toujours comme ça ? Demanda François à Bertrand.

– Ben oui, le pauvre, il est un peu lisse.

– On va essayer de faire avec, la nuit est tombée, on y va.

 

La propriété n’était pas clôturée, François-René pénétra dans la cour de la ferme, le chien, un berger allemand sur le retour le huma puis recula jusqu’à sa niche en gémissant.

 

François-René tambourina à la porte du corps de ferme.

 

Un gringalet aux cheveux courts vint leur ouvrir

 

– C’est pour la collecte du sang.

– Pardon ?

 

François force le passage et entre avec ses deux complices.

 

– Bertrand ? C’est quoi ce cirque ? Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? Eructe le père Borel.

 

Puis tout alla très vite, Francois-René mord le père Borel tandis que Bertrand dans un état second saute au cou du frère ainé. La mère Borel hurle, le frère cadet s’empare d’une chaise et assomme à moitié Bertrand. David furieux que l’on s’en prenne à son ami, saute au cou du frère. Tout le monde prend sa ration de sang. Reste madame, tétanisée incapable de sortir un son. François sait que si on la laisse en vie, elle identifiera deux de ses agresseurs. Il n’a d’autres solutions que de la mordre à son tour.

 

– Bon maintenant on change de pièce, je vais vous apprendre des choses.

 

Le problème c’était David, certes, il s’était goinfré comme ces deux compagnons, mais maintenant il culpabilisait.

 

– C’est pas bien ce que vous m’avez fait faire !

– On ne t’a rien fait faire du tout, Tu t’es jeté tout seul au cou du fils Borel.

– C’est parce qu’il voulait faire du mal à Bertrand !

– Oui, bon, faudra t’habituer, un vampire ça boit du sang, et pour avoir du sang il faut mordre, c’est comme ça.

– C’est pas bien, demain j’irais voir monsieur le curé.

 

« Bon celui-là, il ne va pas m’emmerder longtemps ! Se dit François-René »

 

– Je vais vous apprendre à vous transformer en chauve-souris…

– On peut faire ça ? S’étonne Bertrand piqué par la curiosité.

– Evidemment puisque je vous le dis !

– Moi je ne veux pas me transformer en chauve-souris ! Proteste David.

– T’arrêtes de râler ! Lui dit son compagnon. Euh je suppose que si on se transforme en chauve- souris, on peut se retransformer dans l’autre sens.

– C’est évident !

– Ben tu vois David, il n’y a aucun risque…

– Mais alors c’est pourquoi faire ?

– On va devoir quitter cet endroit, voyager de nuit…

– Et alors ? On peut prendre la bagnole de Bertrand !

– Une bagnole ça se repère, et puis il nous faudra nous cacher ! Bon, ne perdons pas de temps. Regardez bien comment je fais, d’abord je me déshabille, puis je fais comme si je battais des ailes et je pense très fort « je suis une chauve-souris, je suis une chauve-souris ».

 

Et François le fait tellement bien qu’il se transforme illico, Bertrand est émerveillé, mais David paniqué. Après avoir fait plusieurs fois le tour de la pièce, il redescend et reprend son état « normal ».

 

– Pour annuler la transformation, il suffit de penser très fort, « je ne suis pas une chauve-souris, je ne suis pas une chauve-souris », mais avant il faut se poser au sol sinon on se casse la gueule ! Allez, essayez… Mais retirez vos fringues d’abord.

– Pourquoi ? demande Bertrand

– Sinon vous allez vous empêtrez dedans en vous transformant, ça peut être gênant.

– Le slip aussi !

– Le slip, les chaussettes, tout…

 

Bertrand se retourne pour enlever son slip.

 

– Non tu te ne tournes pas, je veux voir si tu le fais bien.

– Mais j’ai ma pudeur quand même !

– Eh bien oublie-là, une bite, c’est une bite ! Tu vois bien la mienne !

– Elle est jolie la vôtre !

– Pourquoi, tu voudrais la sucer ?

– C’est une proposition ?

– Non ! Un jour peut-être. Allez fais comme je t’ai dit.

 

Miracle, Bertrand se transforme du premier coup et se met à voltiger.

 

– Super ! Pose-toi, et reprends forme humaine ! Et maintenant au tour de David.

– Moi je ne marche pas dans ses trucs là ! C’est trop louche.

– Bon écoute pépère, si tu ne veux pas te transformer, on va être obligé de te laisser là ! Qu’est-ce que tu vas devenir ? Tu ne pourras pas vivre à la lumière ! Tu vas être obligé de trouver du sang pour te nourrir ? Comment tu vas faire ? Sans compter que les flics vont enquêter sur ce qui arrivé chez les Borel. Ils sont malins les flics, et ils te retrouveront.

– Eh bien tant pis ! Je ne veux pas devenir une chauve-souris !

 

François-René est prêt à craquer et se tient la tête.

 

– On ne peut pas le laisser-là ! Intervient Bertrand.

– Bon, moi je m’en vais, si tu restes avec lui, les flics finiront par te trouver…

– On ne peut pas le faire redevenir humain ?.

– Tu sais faire, toi ?

– Non mais on peut regarder mes bouquins…

 

François-René se dit que cela pourrait faire une bonne diversion, cela permettrait peut-être à David de sortir de sa position obstinée. Il s’habilla avec les fringues du père Borel.

 

Bertrand habitait dans une maison de meunier, qui aurait eu besoin d’une bonne remise en état. Elle était située à 300 mètres du moulin.

 

– C’est à vous tout ce terrain ?

– Non, je voudrais bien, je ne suis que métayer !

 

Une pièce servait à Bertrand à entreposer bouquins et revues, il y en avait partout, sur les étagères bien sûr, mais aussi sur la table, sur des chaises et même par terre.

 

– Quel fouillis ! Ne put s’empêcher de dire François-René.

– Oui, mais je m’y retrouve… Sur les vampires j’ai seulement quelques bouquins qui ont l’air sérieux, le reste c’est des conneries.

– Et comment vous pouvez savoir qu’ils sont sérieux ?

– C’est que ce n’est pas écrit de la même façon, on sent le sérieux. Et c’est en me rappelant de ce qu’il y avait écrit dedans que je vous ai ramené à la vie !

– Je ne vous ai pas demandé comment vous avez fait !

– J’ai retiré le pieu que vous aviez dans le cœur et je me suis branlé sur votre cadavre !

– Et bien, on en apprend des choses !.

 

Bertrand se mit à feuilleter nerveusement son livre.

 

– Ah, voilà, j’ai trouvé !

– Et ça dit quoi ?

– Il faut utiliser de la vampirociline

– C’est quoi ce truc ?

– Je lis : « Faire macérer le temps nécessaire, des feuilles de saule pleureur dans un mélange d’urine, de sperme, de salive. Après macération, filtrer dans un linge et en boire quatre gouttes ». Euh… La recette ne précise pas le temps nécessaire, ni les proportions.

– Pas grave ! Tu vois David, on peut te guérir, mais faut du temps, faut que le produit macère, en attendant il faut que tu viennes avec nous.

– Je vais attendre que ça macère ici !

– Les flics vont se poser des questions, viens avec nous, allez essaie de faire la chauve-souris, tu verras c’est rigolo.

– C’est bien pour vous faire plaisir !

 

« Ouf ! »

 

L’affaire fut laborieuse, mais une fois transformé, David s’amusa comme un petit fou, il fallut lui crier dessus pour qu’il redevienne humain.

 

– Bon tu te poses, tu te détransformes pour voir si tu y arrives et tu arrêtes de faire le guignol, il va falloir qu’on se barre d’ici avant le lever du jour.

 

Un quart d’heure plus tard, trois chauves-souris s’envolaient en direction du nord et trouvèrent refuge dans un clocher d’église au sommet duquel un petit cagibi borgne leur permettrait de s’abriter des rayons solaires.

 

– On va rester ici jusqu’à la nuit prochaine et ensuite direction Paris

– Paris !

– Oui, on pourra se planquer et aviser pour la suite !

– Et profiter des plaisirs de la capitale ? Suggéra Bertrand.

– Pour ça on verra comment.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:35

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 5 – Un vampire de plus !

Clara v

Clara

 

Bon réfléchissons, nous voici pour le moment à l’abri, il faudra sans doute que nous allions plus loin, pourquoi pas à Paris, où on peut facilement se cacher, mais pour l’instant ça va !

 

Il est bien évident que si nous voulons survivre sans être sans cesse sur le qui-vive, il faut de l’organisation. A trois ça fait juste, il faut donc soit que je trouve d’autres vampires, mais je ne sais pas comment les trouver, soit constituer notre propre groupe en vampirisant quelques citoyennes et citoyens.

 

Déjà on pourrait récupérer le gars de l’hôpital, mais comment faire, il ne doit rien comprendre de ce qu’il lui arrive, il n’aura surement pas l’idée de rechercher d’autre vampires et de toute façon comment pourrait-il nous rejoindre ? Il ignore qu’il ne peut sortir que de nuit et ne sait pas se transformer en chauve-souris, Il faut donc aller le chercher.

 

Je n’ai qu’une confiance limité envers les deux jeunes explorateurs de vieilles pierres. Ils n’arrêtent pas de me rabâcher qu’il faut qu’ils préviennent leur parents, ça devient une obsession.

 

Donc deux problèmes à régler.

 

On en discute ensemble, François-René veut rejouer le même plan que la veille. Il a l’air persuadé d’y arriver. Je le laisse faire en espérant qu’il ne nous fasse pas une connerie, mais avant je l’abreuve de conseils.

 

Et en ce qui concerne le gars en blouse blanche, je propose à Sidonie qu’on aille le récupérer ensemble.

 

Francois-René s’est métamorphosé en chauve-souris, il survole la route qui mène à Châtellerault, quand il aperçoit une station-service, il se pose et attend la voiture propice, Il néglige un poids lourd et une voiture avec une passagère. Survient une Audi avec un conducteur non accompagné, quand celui-ci sort de voiture, François lui saute dessus et le mord profondément, le gars s’écroule. Il le traine à l’intérieur de la bagnole et prend le volant. Un peu avant Châtellerault, il se gare dans une petite voie annexe, revêt les habits de l’homme et continue à pied. Il ne sait pas trop comment trouver un cyber café dans cette ville où il n’a jamais mis les pieds.

 

Mais il peut faire autrement…

 

– Pourquoi n’y ais-pas pensé plus tôt ? Pas la peine de dénicher un cyber-café !

 

Dans la veste du conducteur, il y a un téléphone portable.

 

– Pourvu qu’il n’y ait pas de sécurité !

 

Il n’y en avait pas.

 

– Allo, Maman, c’est François ! C’est juste pour te dire que je vais bien, je suis en Espagne avec Sidonie…

– François mon petit, qu’est-ce que tu as fabriqué ?

– Mais rien, Maman, il faut bien que jeunesse se passe.

 

La Maman ne parle plus, elle ne peut s’empêcher de pleurnicher.

 

– Mais dis-moi, c’est pas toi qui a fait ça, mon petit, ce n’est pas toi ? Dis-le à ta Maman.

– Mais de quoi tu parles ?

– Mais tu n’as pas lu les journaux ?

– Non pourquoi ?

– Mais dis-moi que ce n’est pas toi ? Tu n’as pas pu faire ça.

– Je t’embrasse, rassure les parents de Sidonie.

– C’est pas toi ? Dis-moi que c’est l’autre dinde qui t’as entraînée. On va prendre un avocat, on va te sortir de là…

 

Il raccroche et n’ayant rien compris aux propos de sa génitrice, il s’en va acheter un journal.

 

– Merde !

 

Un gros titre « La police sur la trace du vampire fou » et en dessous sa photo et celle de Sidonie.

 

Paniqué il se retransforme en chauve-souris, oubliant que je lui avait demandé de vampiriser ses victimes éventuelles. Et il revient à la grange.

 

Le capitaine Blanchard exulte devant son collègue de Poitiers.:

 

– Le salopard est à l’entrée de Châtellerault, il a téléphoné à sa mère avec un portable volé ! Ça prouve qu’il est pas bien intelligent, on ne lui a jamais dit qu’un téléphone ça se géolocalisait !

– On fait comment pour le retrouver dans Châtellerault ! Il y a 30 000 pèlerins là-bas !

– Il va commettre une autre erreur, mais on sera sur place.

– On attend demain matin ?

– Non, on y va.

 

Clara

 

J’ai senti l’odeur de vampire dans un quartier de Poitiers. Un hôtel ! Sidonie m’explique ce que sont ces établissements.

 

– Une auberge alors ?

– En quelque sorte !

 

On cherche une ouverture, l’hôtel possède un balcon, l’une des fenêtres est ouverte, on y va, on entre sans faire le moindre bruit, puis nous gagnons le couloir qui est heureusement vide, nous déambulons un peu. L’odeur de vampire se fait plus pressante, je détecte la bonne porte. On procède par claquement d’ailes sur la porte.

 

Au bout d’un moment, l’occupant des lieux vient ouvrir, on passe au-dessus de lui et on se pose sur la moquette de la chambre.

 

– C’est quoi ces horreurs ? Voulez-vous vous en aller, sales bêtes !

 

Il nous laisse et reviens avec un serviette qu’il secoue en tous sens, on en a profité pour retrouver notre forme humaine.

 

– C’est toi qui va essayer de lui expliquer avec tes mots à toi, sinon on ne va jamais se comprendre.

– Je ne sais pas si je saurais… Répond Sidonie

– Mais si, à deux on va y arriver !

 

Et le pauvre docteur Thomas Walkoviak a maintenant devant lui deux jeunes femmes complètement nues. Comprenez son émoi !

 

Il se pince, se demande s’il ne rêve pas !

 

– Vous êtes qui ? Les putes de l’hôtel ?

– Asseyez-vous, on va vous expliquer deux ou trois choses et rassurez-vous on ne vous veut aucun mal.

– J’ai pas d’argent ! Elles sont passées où les bestioles ?

– Bon, vous vous asseyez, oui !

– C’est pas vous qui allez me donner des ordres…

– Bon alors restez debout mais écoutez-moi !

 

Il s’assoit quand même.

 

– Hier à l’hôpital vous avez été mordu…

– Comment vous pouvez savoir…

– Parce que c’est moi qui vous ai mordu !

– Mais…

– Taisez-vous si vous voulez que j’explique sinon on ne va jamais y arriver !

 

Et je passe la parole à Sidonie.

 

– Il y a eu des expériences d’armes biochimiques dans une base militaire au Camp de la Braconne. On ne va pas tout vous raconter, mais nous sommes des victimes collatérales de ces expériences…

 

Mais, qu’est-ce qu’elle raconte ?

 

– Du coup on a subi une mutation génétique et de temps en temps on a besoin de sang…

– Vous tournez un film ou quoi ?

– Quand on mord quelqu’un, soit il se vide de son sang, soit en le mordant d’une certaine façon, il survit mais devient comme nous, un mutant.

– Putain, c’est pour ça que j’ai mordu une collègue en sortant ? Je sais pas ce qui m’a pris, j’avais envie de mordre, c’était plus fort que moi. Maintenant avec vos conneries je suis devenu un assassin, d’autant que je la connaissais, la petite dame, elle était sympa…

– Bon, ce n’est pas de votre faute, reprend Sidonie, nous aussi on voulait éviter de faire des victimes, c’est pour ça qu’on est allé à la banque du sang.

 

Le type essaie de réaliser ce qu’on lui raconte, mais faut se mettre à sa place, ce n’est pas évident, et en plus comme il a cessé d’être effrayé, il nous regarde de façon libidineuse.

 

– Et les militaires, il vous ont enlevé ?

– Pas du tout, nous avons été recrutées par petits annonces, ils cherchaient des volontaires contre rétribution, Mais après comme les expériences ont mal tourné l’ambiance s’est dégradée, on était enfermées mais on a réussi à s’échapper.

 

Quand même, cette Sidonie, quelle imagination !

 

– Vous voulez peut-être des vêtements ? Demande-t-il.

 

Oh, l’hypocrite !

 

– Non pourquoi, ça vous gêne de nous voir nues ? Intervins-je

– Ce n’est pas que ça me gêne…

– C’est que vous bandez !

– Mais.

– Laissez-moi faire, je vais vous arrangez ça !

– Ne me touchez pas !

– C’est très mauvais de laisser une érection en plan.

 

Et le voilà qui se lève et se demande où aller, mais j’ai déjà ma main sur sa braguette. En même temps je lui fous mes seins sous le nez; le pauvre est tétanisé.

 

Sidonie se demande ce qu’elle doit faire. Je lui fais signe de nous rejoindre. Elle le fait timidement et vient à son tour chauffer le bonhomme.

 

– Mon Dieu, si ma mère me voyait !

 

Bref on l’excite tant et si bien qu’il ne sait plus où il en est.

 

Je veux lui sortir sa bite de sa braguette, mais je ne comprends pas comment ça s’ouvre.

 

Sidonie éclate de rire, c’est la première fois que je la vois rire.

 

– T’as jamais vu une fermeture-éclair ?

 

Je ne cherche pas à comprendre et lui baisse son pantalon et sa culotte.

 

– Oh, la jolie bite ! Qu’est-ce que tu en penses Sidonie, elle est plus belle que celle de François-René, non ?

– Euh…

– Suce-lui la bite !

– Et toi ?

– J’arrive !

 

J’enlève les vêtements du haut du bonhomme, qui se laisse faire puis je lui pince les tétons, en principe ces messieurs adorent ça.

ClaraV 05

J’approche mon visage de celui du type et l’embrasse à pleine bouche.

 

– Alors, elle te suce bien, mon amie ?

– Oui, c’est bon, continue de me pincer !

– Comme ça ?

– Même un peu plus fort !

– D’accord, mais tu ne m’as pas répondu, je t’ai demandé comment elle suçait.?

– Ça va !

– Tu vois, le monsieur il est content de toi ! Tu vas devenir une bonne suceuse de bites.

 

Sidonie me lance un de ces regards courroucés, ça me fait rigoler.

 

– Mais vous faisiez quoi avant de servir de cobayes aux militaires.

– On te racontera ça tout à l’heure… il faut un temps pour chaque chose. Si tu aimes des choses un peu spéciales, dis-le-nous, on n’a pas de tabous.

– Je sais pas ! Euh, un doigt c’est possible ?

– Un doigt de quoi ? Un doigt comment ? Répliquais-je, faisant l’idiote exprès.

– Non rien…

– Mais ne t’inquiètes pas on va te le mettre le doigt dans ton cul et bien profond, en plus ! Sidonie, rentre ton doigt dans le cul du monsieur !

– Mais je n’ai jamais fait ça !

– Justement, faut bien commencer un jour !

– Fais-le, toi !

– Bon tu te mouilles ton doigt avec ta salive, tu l’approches de son trou du cul, et tu rentres, c’est pas compliqué.

– Bon, on y va, on y va !

 

Même pas eu besoin d’utiliser mon emprise, il me fallait juste insister un peu, normal, quoi !

 

– T’aimes ça qu’and on t’excite le cul, hein mon cochon !

– J’avoue !

– Tu t’es déjà fait enculer ?

– Mais enfin, c’est quoi cette question ?

– C’est une question que je posais comme ça, juste pour faire la conversation, mais si tu ne veux pas me répondre, ça ne fait rien mais je vais demander à Sidonie de retirer son doigt.

– Ben oui, je me suis déjà fait enculer, mais c’était y’a longtemps ! T’es contente ?

– Je suis ravie ! Et tu as sucé des bites ?

– Ben oui, ça va avec !

 

Le type à la bite raide comme un bout de bois, il faudrait peut-être penser à conclure.

 

– Tu vas nous enculer, l’une après l’autre, tu vas tenir la distance ?

– Je vais essayer. Vous avez des capotes ?

 

Voilà que ça recommence. J’attends de Sidonie qu’elle lui fournisse une explication, mais Sidonie se tait, Sidonie n’est pas si chaude que ça pour se faire sodomiser. Mais notre bon docteur se souvient soudainement que…

 

– Il y a un distributeur de préservatifs dans le hall, je vais en chercher. J’en ai pour cinq minutes, ne faites pas de bêtises.

– Vous ne vous rhabillez-pas pour sortir de la chambre ? Lui fait rempaquer Sidonie.

– Ah si bien sûr, c’est de votre faute, vous me faites perdre la tête.

 

Quand il est revenu avec des drôles de petits sachets, il s’est de suite de nouveau déshabillé, mais l’animal ne bandait plus !

 

Qu’à cela ne tienne ! Je le branle et sa bite repart à la hausse.

 

– Commence par mon amie !

– Je suis vierge du cul et j’aurais aimé le rester un petit peu ! Me déclare l’intéressée.

 

Bon pas grave, j’ai autre chose à faire que de la convaincre, si elle ne veut pas aujourd’hui, elle voudra demain. Les vampires ont l’éternité devant eux. Alors son cul attendra, et c’est le mien que j’offre au monsieur dont je ne sais toujours pas le nom.

 

Il s’entoure le zigouigoui d’une espèce de baudruche transparente, et me pénètre assurément. J’en profite pour lécher les nichons de Sidonie ses tétons sont tous durs, je m’en régale.

 

Ça fait du bien, personne ne m’avait sodomisé depuis mon réveil, ça me manquait. Le gars me pilonne bien, je vais jouir du cul, quand je commence à gueuler, Sidonie me met sa main devant la bouche. En voilà des manières !

 

L’homme jouit à son tour, retire sa protection et s’en va se nettoyer dans la petite salle d’eau attenante à sa chambre. Je le rattrape et me livre moi-même à ce petit nettoyage, j’adore lécher le sperme, sauf qu’ici il est accompagné par un goût rappelant le caoutchouc. Pas bon, ce truc !

 

Le gars semble être dans un autre monde, il plane à moitié, ne comprenant pas tout ce qui se passe

 

Je lui ai expliqué ce qui allait être nouveau pour lui, le besoin de sang, la difficulté à sortir en plein jour, une relative immortalité, révélation qui plait toujours. Et puis…

 

– On peut se déplacer en volant ?

– Ah ! Répond l’homme qui n’est plus à ça près.

– Quand tu as ouvert la porte, tu as bien vu des chauves-souris ?

– Oui, elles ont dû partir…

– Elles seraient partie où ? Tout est fermé.

– Je ne sais pas, moi !

– Ben les chauves-souris, c’était nous…

 

On lui a donc appris à se transformer, ça n’a pas été de la tarte, mais nous y sommes parvenues.

 

On a ensuite fait les présentations, il était bien temps ! Puis on a rectifié le tir. Quand on se transforme en chauve-souris on a tendance à croire aux vampires, il était donc inutile désormais de faire perdurer l’histoire abracadabrante que lui avait raconté Sidonie.!

 

Et on s’est envolé tous les trois rejoindre notre cachette.

 

François-René est déjà revenu de Châtellerault, il est dans un état de nervosité à peine croyable et nous débite une histoire à laquelle je ne comprends pas grand choses

 

– Des photos ?

– C’est comme des portraits mais c’est plus ressemblant ! M’explique Sidonie !

– Et le traçage c’est quoi ?

– Quand on se sert de nos petits boitiers magiques, la police peut savoir où on est.

– Mais on n’en a pas ici !

– Non, mais ils vont nous rechercher à Châtellerault.

– Ils ne nous trouveront pas ici !

– Peut-être pas, mais on va pas prendre le risque ! Il faut aller plus loin ! S’énerve François-René.

 

Du coup il faut expliquer tout depuis le début à Thomas Walkowiak… Je ne suis pas sûre qu’il ait tout suivi, mais rien ne nous empêchera d’en remettre une couche un peu plus tard.

 

Mercredi 5 mars

 

Il doit être une heure du matin, on décide de partir sur le champ, si on ne trouve rien on pourra toujours se planquer une journée dans un grenier avant de pouvoir repartir.

 

Et nous avons pris notre envol tous les quatre. Direction la Touraine.

 

Il y a beaucoup de belles et grandes baraques dans le coin, il a bien fallu qu’on s’arrête quelque part pour y passer la journée et c’est dans l’une des grandes maisons que nous nous sommes posés après plusieurs tentatives infructueuses.

 

Dans celle-ci une fenêtre était restée entrouverte. Néanmoins pas assez pour que nous puissions passer.

 

Qu’à cela ne tienne, je m’humanise sur la corniche, débloque l’espagnolette, redeviens chauve-souris et on passe,

 

Une femme dort là-dedans dans ce qui doit être un chambre de bonne. Nos battements d’ailes la réveille, mais elle ne peut pas nous voir. Le temps qu’elle allume sa lumière, nous étions déjà sortis de cette pièce.

 

– Juste un courant d’air ! Se dit la dame, en tentant de retrouver le sommeil.

 

On chemine dans la baraque, nos pas nous conduisent dans la cuisine. Sidonie ouvre une étrange armoire blanche avec une lumière à l’intérieur. C’est plein de bouffe là-dedans.

 

Sidonie sors une bouteille de vin rosé, Thomas trouve un tire-bouchon dans un tiroir, on en boit chacun une bonne rasade au goulot. Eh oui, les vampires se nourrissent de sang, mais ce n’est pas pour cela que nous perdons le sens du goût, alors on a grignoté du jambon, du saucisson et du fromage. Sidonie a trouvé dans un placard du chocolat et des petits gâteaux. Du coup on a fini la bouteille de rosé. Ça va leur faire drôle aux gens quand ils vont se rendre compte que des pique-assiettes sont passés par là !

 

Maintenant l’idéal serait de trouver le chemin de la cave, mais on ne trouve pas. Alors à défaut de cave, on essaie les greniers, on tombe sur une pièce aveugle. Ça fera l’affaire.

 

On décide de se reposer. On peut passer la nuit là-dedans, accrochées aux poutres en chauve-souris, on ne viendra pas nous chercher.

 

Mais voilà que François-René s’humanise. Il fait chier ce con, je ne lui pas demandé de faire ça. Mais du coup on l’imite tous les trois pour faire le point..

 

François-René et Thomas se mettent à râler, ces messieurs ont soif de sang et me le font savoir. Comme si j’avais une solution miracle !

 

– On va se reposer la journée ici, à la tombée de la nuit on essaiera de trouver une solution et si on ne peut pas faire autrement on mordra quelques citoyens. Mais je préférerais qu’on trouve autre chose, sinon on va finir par se faire repérer.

 

Si Thomas semble admettre la situation, François-René exprime son intention de se « débrouiller tout seul ».

 

Me voilà donc obligée d’user de l’un de mes pouvoirs : Je regarde fixement le gars dans les yeux. et l’envoute.

 

– Je te rappelle que c’est moi la chef, que tout seul tu ne survivras pas bien longtemps et que j’ai aussi le pouvoir de t’anéantir, alors tu cesses de rouspéter, je ne veux plus t’entendre.

 

Le problème c’est que cette petite séance d’intimidation me fait consommer énormément d’énergie, ça m’épuise et ça me donne soif.

 

Bon, pour l’instant dodo, on a placé une grosse bassine métallique devant la porte, si quelqu’un veut entrer, ça fera du bruit, on l’entendra.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:30

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 4 – Terreur au CHU de Poitiers

Solene

 

Blanchard

 

Le capitaine Blanchard après avoir vérifié qu’aucune secte gothique n’ait été signalé dans le secteur fit mettre en place un imposant dispositif : surveillance des stations-service et enquêtes auprès de la population.

 

– On fait le point ? Demande-t-il après avoir réuni son staff.

– Pas grand-chose, des ragots de comptoirs, mais deux familles sont venues signaler être sans nouvelles de leurs rejetons, des personnes majeures…

– Ah ? Des familles qui se connaissent entre-elles.

– Oui !

– Peut-être d’autres victimes ?

– On n’a pas retrouvé d’autres corps.

– Un lien entre ces deux personnes ? Des activités gothiques ?

– Les deux jeunes gens se fréquentent, mais apparemment rien de gothique.

– Ça n’a probablement rien à voir, certainement une fugue amoureuse, mais restez attentif, on ne sait jamais.

 

Clara

 

A la tombée de la nuit nous étions prêts. On monte jusqu’à la nef, on sort, on devient chauve-souris et c’est parti.

 

Mes deux acolytes s’accommodent semble-t-il plutôt bien de cette transformation en chiroptère, s’amusant même à accomplir des facéties débiles comme des piqués ou des vols à l’envers.

 

Arrivés sur place, on fait le tour du bâtiment, quelques fenêtres sont entrouvertes, on entre, la pièce n’est pas allumée mais nous sommes nyctalopes, surtout quand on est en chauve-souris. Il y a deux lits avec deux personnes qui roupillent. Je reprends forme humaine, Sidonie me suit dans la foulée, François-René est un poil plus long à la détente.

 

On est là tous nus dans cette chambre d’hôpital. Le freluquet tente de cacher sa nudité de façon grotesque.

 

– Il est où, le sang ?

– Je ne sais pas, il faut déjà sortir dans le couloir.

 

C’est quoi ce lieu qui défie la raison ? Il y a des panneaux auxquels je ne comprends rien, on tourne en rond, je commence à perdre patience. On distingue un type habillé en blanc qui entre dans une pièce. On va demander à ce bonhomme, suggérais-je.

 

– Pas possible, il va nous prendre pour des fous. Proteste François.

– Si tu as une autre solution, tu le dis de suite, sinon on y va ,c’est moi qui gère.

– Mais on est à poil !

– Ben oui, on est à poil.

 

On entre.

 

– Mais qu’est-ce que vous faîtes là ? S’écrie le carabin affolé. Vous n’avez pas le droit d’être là.

– Vous allez nous conduire à la cave du sang !

– A la banque du sang ! Rectifie Sidonie.

 

Et à ce moment-là il se passe quelque chose qu’on ne m’expliquera que plus tard, le type s’apprête à appuyer sur quelque chose afin de prévenir la sécurité, Sidonie lui saute au cou avec une rapidité qu’elle ne soupçonnait pas elle-même.

 

– Le mords pas !

 

Trop tard, le gars tombe dans les vapes .

 

– C’est malin ! Il ne pourra plus nous renseigner, ou alors faut attendre une heure.

– On en fait quoi ?

– Soit on le laisse comme ça et il va se vider de son sang, soit on le vampirise, et on le laisse à son destin.

– Je préfère cette solution. Me dit Sidonie.

 

Moi aussi, mais je ne saurais dire pourquoi. Mais j’explique bien à ces deux jeunes gens la façon de procéder. Transmettre son savoir n’est-ce point un bel acte de partage ?

 

On trouve deux blouses accrochées à un portemanteau, moi je prends celle du toubib, on se fera ainsi moins remarquer dans les couloirs.

 

– On y va, et on ne mord personne sauf cas de force majeure !

 

On s’est baladé un certain temps dans un incroyable dédale de couloirs, avant de rencontrer une infirmière à la peau noire. Elle vient dans notre direction, assez étonnée.

 

Je fais signe à mes compagnons, en un instant la pauvrette est immobilisée.

 

– Tu vas nous conduire à la banque du sang !

– Mais…

– Dépêche-toi…

– Faut une clé.

– T’occupes pas de ça, conduit nous.

 

La fille tremble comme une feuille et nous fait rentrer dans une espèce de guérite qui se referme sur nous.

 

C’est quoi ce délire, me voilà guère rassurée, mais mes deux complices n’ont pas l’air du tout inquiets. Et voilà que la guérite descend toute seule. D’habitude les vampires ont le teint blafard mais là je dois être super blafarde.

 

La porte s’ouvre, nous voilà ailleurs. L’infirmière nous montre la porte qui est verrouillée, ce n’est que du bois peint. A trois on la pousse elle cède. C’est que c’est costaud, les vampires !

 

On entre, il y des poches de sang partout, on s’en empare chacun d’une au hasard et on déguste jusqu’à s’en lécher les babines. Ça fait du bien !

 

– Maintenant tu nous fait sortir.

– De lo de l’hôpital ?

– Oui ma biche !

 

On sort, on court sur deux cents mètres, on abandonne nos blouses dans une poubelle publique et on redevient chauve-souris. Direction la chapelle de Sainte Trazibulle.

 

Le docteur Thomas Walkoviak se réveille, il ne comprend pas ce qui lui est arrivé, il se souvient de trois cinglés sortis on ne sait comment de la section psychiatrie qui sont venus lui tenir des propos incohérents et que l’un deux l’a mordu. Il se dit qu’il lui faudra faire des tests, avec le sang et vu les temps qui courent faut pas déconner. Mais il a surtout une autre priorité, il a une faim de loup.

 

Il descend à la cafétéria et prend au distributeur automatique une grosse tablette de chocolat et un paquet de madeleines. Il dévore tout comme s’il n’avait pas mangé depuis huit jours. Et quand il a terminé, il a encore faim ! Une faim particulière puisqu’il a envie de mordre.

 

« Putain je m’enverrais bien une bonne entrecôte bien dodue  »

 

Lundi 3 mars

 

Interne de nuit, Walkoviak quitte son service à 6 heures du matin. En sortant il croise une secrétaire médicale qu’il connait un peu et à qui il fait la bise. Sauf qu’aujourd’hui le chaste bisou se transforme sans que la chose soit intentionnelle, en morsure vampirique.

 

Walkoviak est en pleine confusion mentale, d’un côté il se sent horrifié d’avoir mordu la petite secrétaire et de l’avoir laissé sans connaissance, mais d’un autre côté il se sent envahi d’un sentiment de bonheur et de plénitude.

 

Il ne cherche pas trop à comprendre, rejoint sa voiture, puis regagne son domicile où personne ne l’attend depuis son divorce.

 

Le temps de mettre la voiture au garage, le soleil a dardé ses premiers rayons…

 

« Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’étais si bien il y a un instant et maintenant, ça ne va plus du tout »

 

Il rentre, prend un Doliprane et s’en va se coucher. Mais il se relève aussitôt.

 

– Putain si on me retrouve, je vais être inculpé ! Je ne peux pas rester là !

 

Alors il quitte sa maison à pied, jette son téléphone portable, prend un maximum de liquide dans un distributeur, tout cela pour éviter qu’on ne le trace, puis s’en va louer une chambre d’hôtel dans le centre de Poitiers.

 

A l’hôpital la police constate l’effraction de la porte de la banque sanguine, le sabotage de trois poches de sang et relève le témoignage de la blackette.

 

– Ils ressemblaient à quoi ?

– Deux hommes et une femme, plutôt jeunes.

– Pas de signes particuliers ?

– Non, ils étaient en blouses blanches

– Des gens de l’établissement, alors ?

– Non, je ne les avaient jamais vu… et puis ils étaient nu-pieds.

– Nu pieds !

– Ben oui, je n’ai pas compris ! Peut-être des fous.

 

La police se renseigna afin de savoir s’il y avait des absences parmi les patients de la section psychiatrique. Il n’y en avait pas.

 

La police n’avait pas l’intention d’en faire davantage, il n’y avait pas mort d’homme !

 

Sauf que quand on la rappelle quelques heures plus tard pour lui signaler le meurtre par morsure d’une employée de l’établissement, l’affaire prend une autre dimension.

 

L’agression a eu lieu sur le parvis de l’hôpital, où il n’y a aucune caméra. Impossible de savoir si le meurtrier venait de l’hôpital ou en sortait.

 

Le capitaine de gendarmerie Michelet se renseigne afin de savoir si des cas similaires ont été relevés dans la région.

 

Bingo ! Trois automobilistes mordus dans une station-service près de Sainte-Trazibulle.

 

Il n’a nul besoin d’être un fin renard pour deviner que les deux affaires sont liées.

 

Les relevés d’empreintes confirment la présence des trois personnes non fichées responsables de la tuerie de la station-service.

 

Michelet s’en va rencontrer son collègue Blanchard, et les deux fins limiers tentent de démêler l’affaire.

 

– Assurément, il s’agit d’une secte de maboules qui portent un culte au sang, ils doivent se prendre pour des vampires. Nous avons fait des recherches de proximité, pas de secte dans le genre dans le coin, pas de gothique, pas d’abonnés à des trucs bizarres. Tout se passe comme si ces gens venaient d’un autre endroit dont ils auraient été chassés. Mais là non plus ça ne va pas, on ne m’a remonté aucun cas similaire en France. Explique le capitaine de gendarmerie Blanchard

– S’ils opèrent à partir de Sainte-Trazibulle, ils ont une cachette, non ?

– On a demandé aux commerçants de nous signaler tout client inhabituel, pour l’instant ça ne donne rien, mais ce doit être trop tôt. Ils ont peut-être des provisions, mais les provisions ce n’est pas éternel, il faudra bien qu’ils fassent des courses.

– Et les cachettes ?

– Bof, des granges à moitié abandonnées, des cabanes de jardins, deux baraques inoccupées, on a rien trouvé.

– Sont peut-être hébergés chez un complice ? Suggère Michelet.

– Ou alors, ils crèchent en dehors du village.

 

Michelet est dubitatif, il se gratte la tête.

 

– Ils étaient combien à la station-service ?

– On a trouvé trois séries d’empreintes, rien au fichier évidemment. Répond Blanchard.

– Humm.

– Quand même, ils devaient être super costauds, les victimes n’étaient pas vraiment des mauviettes. Ils étaient comment vos voleurs de poches de sang ?

– Deux nanas et un mec, pas du tout le genre culturistes d’après la témoin.

– Alors ce ne sont pas les mêmes ! Suggère Blanchard

– Et puis, il y a un truc que je ne pige pas, pourquoi après avoir foutu le bordel dans la banque de sang, ces abrutis sont-ils allés mordre une secrétaire qui n’avait rien demandé ?

– Supprimer un témoin gênant, tout simplement.

– Non, il doit y avoir une autre explication.

– Et les caméras de surveillance ?

– Justement, la moitié est en panne, pas assez de crédits… on ne les pas vu entrer ni sortir mais l’infirmière les a accompagnés jusqu’à la sortie. Ils ne lui ont rien fait, alors pourquoi aller supprimer un prétendu témoin trois heures plus tard ? Se demande Michelet

– L’infirmière est peut-être complice de quelque chose.

– Ouais, on va la cuisiner un peu.

– On est pas sorti de l’auberge.

– Pourvu que les médias ne s’en mêle pas !

 

Trop tard !

 

Effectivement la Nouvelle République titrait en toute simplicité : une secte gothique inspirée par les films de Dracula sème la terreur au CHU de Poitiers.

 

Revenus à la chapelle, François-René rouspète :

 

– On a pas prévenu les parents.

– Et on fait comment ? Rétorque Sidonie, on ne va pas se pointer à poil dans un cybercafé !

– Ils vont s’inquiéter et les flics risquent de se pointer… tu ne veux pas essayer de nous aider puisque tu peux supporter la lumière du jour ? Me demande-t-il.

 

Effectivement je peux supporter la lumière du jour. Mais ce n’est pas très agréable. Cela dit je veux bien faire un effort, surtout s’il y a une menace d’enquête policière

 

On m’explique ce qu’il faudrait faire, je n’y comprend rien du tout. On laisse tomber. Sidonie a un plan B comme ils disent, mais je trouve ça bien risqué. Elle explique :

 

– A la tombée de la nuit François-René vole une voiture à la station-service, il file jusqu’à Poitiers, il prévient les parents dans un cyber et voilà ! Pour le retour ce sera en chauve-souris Explique la jeune femme.

– Mais enfin, tes parents ne vont pas comprendre que tu ne leur téléphones pas toi-même ! Objecte François-René

– Tu leur diras que je vais bien et que je leur téléphonerai demain.

– Ce ne serait pas plus simple qu’on y aille ensemble ?

– Non, d’une part faut que tu apprennes à te débrouiller et puis Sidonie a plein de choses à m’apprendre.

 

Peu rassuré, François-Rene s’en va donc à la station-service ignorant qu’une voiture de police banalisée y est en planque.

 

La chose n’est pas si simple, il faut qu’une voiture s’arrête et que son conducteur soit seul. Il attend en faisant les cent pas, et ce qui devait arriver arriva. Pensez donc un piéton dans une station-service !

 

– Vos papiers ?

 

Il est seul, ils sont deux, essayer de les mordre ne lui semble pas être la bonne solution.

 

« Chauve-souris, je suis une chauve-souris ! »

 

Et hop, François-René métamorphosé en chiroptère s’extrait de ses vêtements qui tombent au sol en une masse informe. Par réflexe le brigadier Poliveau sort son arme mais le garçon a le temps de le mordre au cou, le type s’écroule tandis que l’autre complètement paniqué s’enfuit vers la voiture et démarre.

 

François-René revient dans sa forme humaine, se rhabille et après avoir vérifié que personne ne le suit revient à la chapelle.

 

– Ça a foiré…

 

Et il raconte…

 

– Ça sent le roussi, on se barre d’ici ! Proposais-je

– On va où ?

– On verra bien, il doit bien rester des tas de cachettes en France, non ?

 

Et c’est ainsi que trois chauves-souris prirent leur envol en direction de Châtellerault.

 

Nous avons fait halte dans deux villages à la recherche d’un bâtiment abandonné. C’est au troisième village que nous avons découvert ce qui avait dû être une grange. Pas trop pratique, mais en attendant mieux… On inspecte un peu les lieux, on trouve un porte dont l’entrée est encombrée par des cagettes, des bouts de bois et autres saloperies.

 

On dégage tout ça, la porte s’ouvre avec un grincement à réveiller un mort, on entre. C’est un local assez petit, peut-être 10 m², aucune ouverture, en se serrant on peut y coucher à trois… quand on aura déblayé les fourches et les faux qui l’encombrent.

 

Evidemment le capitaine de gendarmerie Blanchard ne croit pas un mot de la version que lui débite le brigadier Débord,

 

– On va aller voir tout de suite sur place, mais arrêtez de me saouler avec vos histoires de chauves-souris !

 

Sur place ils trouvent le gendarme passé de vie à trépas, avec deux belles morsures au cou.

 

– Même mode opératoire que l’autre fois, donc même agresseur, et donc il est dans le coin. Je n’aurais pas cru.

 

Rentré à la gendarmerie il prévient Michelet à Poitiers :

 

– Le coupable est chez nous, il va nous falloir ratisser le coin, on va avoir besoin d’aide.

– On arrive.

– Brigadier Débord, pouvez-vous me décrire votre agresseur ?

– Jeune, lunettes, acné, cheveux très clairs.

 

Et soudain le brigadier Débord tombe en arrêt sur une photographie posée négligemment sur le bureau de son chef.

 

– C’est…c’est… c’est… lui !

– Z’êtes sûr !

– Ben oui je ne suis pas près de l’oublier.

 

Mardi 4 mars

 

Du coup l’affaire prend une autre tournure.. Au petit matin, on perquisitionne chez les parents de Couillard qui hurlent à l’innocence de leur progéniture. On relève les empreintes de deux jeunes gens afin d’établir des comparaisons. Elle s’avèrent positives. Du coup branlebas de combat : les photos de François-René Couillard, soupçonné de plusieurs meurtres rituels et de Sidonie Grandvoisin de la Clitoune, complice ou otage de ce dernier sont diffusées dans tous les sites de gendarmerie de la région, on surveille toutes les stations-services, et on sécurise la banque du sang du CHU de Poitiers. Et évidemment on ratisse de nouveau les éventuelles cachettes.

 

Michelet et Blanchard examinent une carte d’Etat-major.

 

– On a tout fait ?

– Sauf la vieille chapelle.

– Et pourquoi on n’a pas fait la chapelle ?

– C’est une ruine.

– On s’en fout on va aller voir.

 

Michelet, Blanchard et six hommes lourdement armés pénètrent dans la chapelle, ils découvrent la porte cassée, empruntent l’escalier et finissent par atterrir dans la salle du cercueil.

 

– C’est quoi ici ?

– Une chambre mortuaire, on dirait ! Répond Michelet.

– Avec un cercueil vide !

– Ben oui quand on joue aux vampires…

– Attendez c’est quoi par terre ? S’interroge Blanchard.

– Des bandelettes de tissu.!

– Ça a l’air récent, il n’y a aucune poussière.

– Il y a du sang aussi !

– Bon faites de relevés d’empreintes et de sang. Pour les bouts de fringues on va interroger les parents des deux débiles. Rejoignez-nous en haut, nous on remonte.

 

C’est qu’il se sentait mal à l’aise, Blanchard, mais il se gardait bien de le dire.

 

Les empreintes étaient les mêmes que ceux des suspects. Ceux-ci s’étaient bel et bien cachés ici, mais comme ils n’y étaient plus, les gendarmes étaient bien avancés. Néanmoins, par précaution, on posta deux sentinelles à l’extérieur de la chapelle.

 

– Ces bandes de tissus sont-elles prélevées d’un vêtement de votre fille.

– Qu’est-ce que j’en sais, moi ! S’énerva Marie-France Grandvoisin, la dernière fois que je l’ai vu elle avaient ses vêtements tout déchirés…

– Pardon ?

– Ben oui !

– Vous ne nous l’aviez pas dit ?

– Vous ne me l’aviez pas demandé !

– Vous l’avez vu quand pour la dernière fois? Elle est repartie quand ?

– Samedi soir. Elle s’est changée et elle est repartie, elle m’a dit qu’elle passerait la soirée avec l’autre abruti… Dites, monsieur le gendarme, vous allez me la retrouver, ma fille ?

– Il ne faut jamais désespérer, chère madame, laissez la gendarmerie faire son travail, dès que nous aurons du nouveau, nous vous en aviserons. Ah ! On vous a mis sur table d’écoute, si votre fille vous téléphone vous faites durer la conversation le plus longtemps possible.

 

En sortant il croisa la femme de ménage.

 

– Vous êtes qui, vous ?

– La femme de ménage !

– Sortez avec moi une seconde, j’ai un truc à vous dire.

– Mais j’ai rien fait, moi !

– J’ai pas dit que vous aviez fait quelque chose. C’est quoi votre nom ?

– Je m’appelle Amina Diouf

– Ah c’est vous ? Bluffa Blanchard. Vous savez que votre carte de séjour n’est plus à jour ?

– Mais si…

– Mais non… je sais encore ce que je dis ! Ecoutez-moi, voilà ma carte, si vous remarquez quoi que ce soit d’étrange, par exemple un coup de fil ou autre chose entre votre patronne et sa fille, je veux être averti. En échange : je vous foutrais la paix avec votre carte de séjour. Bonne journée mademoiselle.

 

Il se dirigea vers sa voiture et la rappela :

 

– Mademoiselle Diouf !

– Oui !

– Ça vous dirait de me faire une petite pipe ? Demanda-t-il après qu’elle se fut approchée.

– Pardon ?

– Je vous donnerais un petit billet.

– Vous me prenez pour une pute ?

– Vous savez, les putes, c’est comme les flics, tout le monde les méprise, mais parfois on est bien content de les trouver. Une société sans flics et sans putes, c’est tout simplement inconcevable.

– Vous êtes gonflé, vous !

– Alors, laissez-vous tenter, je suis doux comme un agneau.

– Vous me donneriez combien ?

– Tout dépend de ce qu’on fait. Si c’est juste une pipe, c’est un billet

– Un billet de combien ?

– Tss, tss, vous iriez jusqu’où ?

– Si vous voulez me prendre par le petit trou, je veux bien contre 100 euros.

– OK, prévenez votre patronne que je vais avoir besoin de vous pendant une heure

– Elle va se demander….

– Vous lui direz que c’est juste un interrogatoire de routine.

– Euh, vous avez des préservatifs ?

– Mais bien sûr ma belle. Monte, on va faire ça un peu plus loin.

 

La voiture se dirigea vers le bois de Pinechaude, pénétra dans une contre-allée et s’arrêta un plus loin après un tournant. Ainsi personne ne pourrait la voir.

 

Il sortirent de la voiture, Blanchard sortit une couverture du coffre de la voiture et ils avancèrent dans une allée envahie par la végétation.

 

– Il y a une petite clairière, tout près ! Précisa le gendarme.

– Vous m’avez l’air de bien connaître le coin !

– Oui parfois, je viens aux champignons !

 

Une fois sur place, le gendarme étale la couverture.

 

– Voilà, on va se déshabiller !

– Complètement !

– Ben oui, ce sera plus fun !

 

Clara V04Amina pensait que la prestation aurait lieu dans la voiture, mais soudain, elle ne se sent plus rassurée, cette clairière complétement isolée du monde ne lui dit rien que vaille. Mais que faire ? S’enfuir est illusoire. Elle n’a rien pour se défendre, alors elle avise une grosse branche morte et la déplace discrètement afin qu’elle reste à portée de mains, ainsi si le gendarme devint agressif : Paf le gendarme ! On se rassure comme on peut.

 

– Ben dit donc, t’es drôlement bien gaulée ! Lui dit Blanchard en admiration devant sa nudité

– On fait ce qu’on peut !

– On s’embrasse ?

– Ça peut se faire !

 

Blanchard eut été moche, elle aurait peut-être hésité, mais ce gendarme était plutôt beau gosse.

 

– Vous ne devez pas avoir de mal à trouver des nanas, qu’est-ce que vous foutez avec moi ?

– Je préfère les rencontres furtives, je n’ai pas envie de m’encombrer avec une maîtresse et de risquer de foutre mon ménage en l’air.

– Et votre femme, elle sait ce que vous faites !

– Peu importe, je suis cocu comme tous les gendarmes, alors elle n’a rien à dire, mais c’est une brave femme, elle a beaucoup de qualité et je l’aime, ça vous épate, hein ?

– Non je demandais ça comme ça !

– Bisou ?

 

Blanchard embrassait bien et curieusement, cela la rassura. Il lui pelota un peu ses jolis seins avant qu’elle ne demande.

 

– Je vous suce un peu pour commencer.

– Oui, mais avant tu vas me montrer tes pieds.

– Mes pieds ? Qu’est-ce qu’ils ont mes pieds !

– J’aime bien les jolis pieds ! Assis-toi et tends ta jambe que je regarde ça de plus près.

 

Le capitaine Blanchard est en extase devant le joli pied d’Amina. Il n’a jamais eu l’occasion de voir de près le pied d’une blackette et s’étonne que la plante en soit blanche,

 

– T’es pas chatouilleuse, au moins ?

– Si, en dessous !

 

Il laisse donc le dessous tranquille, et lèche la voute, rencontrant une légère odeur de macération, puis il s’attaque aux orteils, privilégiant rapidement le gros qu’il fait aller et venir dans la bouche comme s’il s’agissait d’une petite bite.

 

Son petit manège l’ayant fait bien bader, il tendit ensuite sa bite à la jeune fille qui la pris en bouche avec une certaine gourmandise.

 

– Tu suces bien, dis-donc !

– Humm

– Continue c’est bon, mais ne me fait pas jouir. Je voudrais conclure dans ton cul.

 

Et c’est ainsi que les choses se passèrent, sentant sa jouissance proche, le gendarme demanda à la blackette de se mettre en levrette.

 

– Oh, Quel beau cul !

 

Il ne put s’empêcher d’aller lui lécher le troufignon avant d’y introduire sa queue encapotée.

 

L’affaire se termina rapidement et seuls quelques oiseaux effrontés furent témoins de la fin de leurs ébats.

 

– T’es drôlement coquine, toi ? T’es toujours comme ça ?

– Non, uniquement avec les gens sympas.

 

Après cette petite distraction, Blanchard raccompagna Amina chez sa patronne, puis s’en alla ensuite visiter la famille Couillard à qui il donna le même genre d’instructions qu’à Madame Grandvoisin.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:26

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 3 – Du sexe dans la crypte

Clara v

– Si quelqu’un se coucher dans le cercueil, moi je préfère dormir à même le sol ! Déclarais-je.

 

Pas envie qu’ils m’y enferment !

 

– S’il vous prenait l’envie saugrenue de vous débarrasser de moi, autant vous prévenir que l’idée n’est pas bonne. Vous ne connaissez rien au monde des vampires et vous allez avoir besoin de moi pour vous débrouiller. Il se trouve que moi aussi j’ai besoin de vous parce que je comprends pas grand-chose à cette époque. Alors c’est donnant-donnant. D’accord.?

 

Ils acquiescent sans que je puisse dire s’ils sont sincères ou non.

 

Sinon, j’ai l’entrejambe qui frétille.

 

– J’ai oublié de vous dire quand on plus faim, on est parfois très excité, c’est une réaction normale, on peut faire avec en attendant que sa passe, mais c’est tellement mieux si on assume !

 

Les yeux de Sidonie deviennent très expressifs, elle recommencerait bien le trip de tout à l’heure mais n’ose sans doute pas devant son boutonneux de copain ! Je vais donc m’occuper du copain… dans un premier temps.

 

Mais avant faut que je me renseigne sur quelque chose.

 

– C’est quoi « des capotes » ?

– Pourquoi cette question ?

– Ben tout à l’heure, j’ai sucé ton copain et quand j’ai voulu qu’il m’encule, il a refusé parce que j’avais pas de capotes, j’ai rien compris.

– Heins ? T’as sucé François René ?

– Ben oui, elle m’a pratiquement violé ! Intervient l’intéressé !

– Je rêve ! Et bien sûr tu t’es laissé faire ? S’énerve Sidonie.

– Puisque je te dis qu’elle m’a pratiquement violé !

– E tu t’es laissé faire ?

– Alors c’est quoi des capotes ? Redemandais-je, coupant court à leur chamaillerie

 

Sidonie m’a expliqué.

 

– Mais les vampires n’attrapent de maladies, voyons ! Puisque nous sommes immortels. Dis-moi Sidonie, je trouve que tu as l’œil lubrique !

– J’ai l’œil lubrique, moi ?

– Mais oui, viens donc m’embrasser, tu en meurs d’envie.

 

On se roule une galoche bien baveuse devant le boutonneux qui fait semblant d’être choqué, alors que sa braguette affirme le contraire.

 

– Je ne savais pas t’étais goudou ! Grommelle-t-il

– Et alors, je fais ce que je veux, et d’abord je ne suis pas goudou.

– Déshabille-toi ! Dis-je au garçon tu seras plus à l’aise pour nous regarder, et peut-être même qu’on t’autorisera à nous rejoindre.

– Non, mais on est tombé où là ? Fait-il mine de se désespérer.

 

On le laisse grogner, et Sidonie et moi nous nous sommes débarrassées de nos vêtements, nous sommes face à face et nous nous caressons mutuellement la poitrine avec volupté. Elle ne tarde pas à me lécher les tétons, j’étais loin de penser qu’elle évoluerait aussi rapidement.

 

– On devrait l’entreprendre à deux ! Proposais-je à Sidonie, en chuchotant, sinon il va nous emmerder.

– Non, je préfère rester avec toi.

– Force-toi un peu.

– Je n’ai vraiment pas envie !

– Tu as déjà fait des choses avec lui ?

– Non, lui il voudrait bien, mais pour moi c’est juste un bon copain, rien de plus.

 

C’est compliqué les humains !

 

– Tu vas juste rester à côté de moi, sans y toucher, c’est moi qui va faire tout le boulot, ça marche comme ça !

– Ben… ouais

 

J’avance vers lui en faisant ballotter mes gros nichons. Il me fait des yeux de poisson mort d’amour.

 

– Allez, déshabille-toi ! L’invectivais-je

– Vous êtes une sorcière !

– C’est pas grave, ça !

– Une sorcière lubrique !

 

Je lui met la main au paquet, c’est tout dur-là dedans. Il hésite un moment ou plutôt il fait semblant d’hésiter, puis obtempère.

 

Je ne perds pas une minute et introduit sa bite dans ma bouche. Déjà il se pâme de plaisir. Sidonie est à côté de moi mais ne fais aucun geste. Manifestement il espère qu’elle va participer.

 

ClaraV 03

Je continue mon travail de suceuse de bite en variant les positions de ma bouche et de ma langue, puis saisie d’une impulsion subite, je mouille un doigt que je lui introduis subrepticement

 

– Mais ça va pas, non ? Proteste le garçon.

– Tais-toi, je sais ce que je fais, tous les hommes adorent ça !

 

Il avait envie de nous dire quelque chose depuis quelques minutes, Cette fois il se lance.

 

– Si vous me suciez à deux ?

 

Je croise le regard de Sidonie qui ne sais que faire.

 

– C’est demandé si gentiment, tu ne peux pas refuser !

 

Elle esquisse un geste de dénégation.

 

– Juste un peu ! Insistais-je. Ça ne va pas te tuer !

 

Je lui tends la bite de son copain. Sidonie ferme les yeux, souffle un bon coup, ouvre la bouche, et hop c’est parti. On se passe et on se repasse la bite, chacune son tour, on lèche la verge de concert, un vrai ballet de langues. Je sais gré à Sidonie de s’être lancé, mais je comprendrais parfaitement qu’elle ne souhaite pas que la chose dure trop longtemps.

 

Et puis, j’ai vraiment envie de me faire enculer !

 

Je me mets en levrette et invite le garçon à venir me pénétrer le derrière de son dard bandé comme un arc.

 

Il n’hésite pas, il s’approche, ça rentre tout seul et c’est trop bon. Et pendant qu’il me bourre je fais signe à Sidonie d’approcher sa chatte de mon visage afin que la lui lèche. L’autre me pilonne comme s’il était à l’exercice, me déclenchant des ondes de plaisir de plus en plus rapprochées, de plus en plus intense.

 

J’ai joui, et un vampire qui jouit ça fait du bruit.

 

Sans doute affolé par le vacarme, François-René est sorti précipitamment de mon cul et m’a déchargé sur mes jolies petites fesses. Je lui ai ensuite nettoyé la bite comme il se doit.

 

J’entraine Sidonie dans le coin, pour lui faire un câlin.

 

– T’as été très bien ! Bravo !

– C’était bien pour te faire plaisir.

– T’avais déjà sucé des bites ?

– Pas souvent, mais pas la sienne en tous cas.

 

– On a oublié de téléphoner aux parents, dit François-René après qu’il eut récupéré.

 

Il sort un truc de sa poche qui ressemble à un miroir de poche et qui fait de la lumière, décidément c’est le siècle des lumières ! Mais ce ne doit pas être un miroir. Il me semble que Sidonie avait aussi un objet similaire. Il tapote dessus.

 

– Y’a pas de réseau !

– Pas étonnant, répond la fille, t’as vu où on est ?

– Faut téléphoner d’en haut, tu viens ?

– Non, ce n’est pas une bonne idée. On a tué des gens…

– Pas moi… Proteste le jeune homme.

– Peut-être mais t’es complice et t’as laissé des empreintes sur le distributeur automatique, à mon avis on ne risque pas grand-chose, mais on ne sait jamais, tu sais, les gendarmes sont malins, avec le téléphone, on peut nous tracer.

– Alors ?

– Alors on casse nos téléphones.

– Mais les parents ?

– On trouvera un moyen, un cybercafé peut-être ?

– Un cybercafé où ça ?

– A Poitiers.

– Et on y va comment à Poitiers ?

– Ben en car ! Ça existe les autocars.

 

Il est bien évident que je n’ai strictement rien compris à ce dialogue de fous furieux. On a essayé de m’expliquer, je ne suis pas certaine d’avoir tout compris.

 

Evidemment la première voiture qui s’arrêta à la station-service constata le massacre et prévint la gendarmerie. On réveilla le capitaine Blanchard qui de très mauvais poil se déplaça sur les lieux.

 

– Ça m’a tout l’air d’un meurtre rituel, genre secte satanique. Effectuez les relevés habituels, on fera établir des tests d’ADN sur les prélèvements autour des morsures. Puis faites emporter les cadavres à la morgue.

 

Dimanche 2 mars

 

Le matin a toujours été propice aux idées lumineuses. Et Sidonie essaie de m’expliquer la sienne :

 

– Puisqu’il nous faut du sang, au lieu d’aller mordre les gens, pourquoi ne pas aller en piquer dans une banque de sang à l’hôpital ou en clinique ?

– C’est une bonne idée. Répond le freluquet, mais concrètement ?

– Concrètement faut aller à Poitiers, et pour le reste faut demander à Clara.

– J’aimerais bien comprendre déjà !

 

On m’explique, cette fois je pense avoir compris, ce n’était pas si compliqué. Ils stockent donc du sang en cave comme les taverniers entreposent du pinard. Ça me paraît intéressant, ça évitera surtout de terroriser la population. Cela dit je me demande si ça va complètement remplacer le plaisir de mordre dans la chair pendant que l’on sent sa victime défaillir. Cruelle allez-vous dire ? Non, ce n’est pas de ma faute si je suis une vampire, je sais, je l’ai dit mais parfois faut répéter les choses.

 

– Bon on va essayer de faire comme ça…

– On prend le car alors et on en profitera pour aller dans un cybercafé…

– C’est quoi un car ?

– C’est une grande voiture qui peut prendre plusieurs personnes.

– Comme une diligence ?

– Une grosse diligence.

– On ira cette nuit.

– Non, ça ne va pas, le dernier car est vers 18 heures.

– 18 heures ? Il y a des heures en plus ?

– 6 heures du soir si tu préfères.

– Ah ! Vous n’allez pas voyager de jour, vous allez être malade comme des bêtes moi je pourrais mais pas vous. On va donc faire autrement, je vais vous montrer quelque chose mais l’un après l’autre parce que ce n’est pas de la dernière évidence.

 

Je fais venir la fille devant moi et lui demande de se déshabiller, pour ce que j’ai à lui apprendre ça n’a rien d’obligatoire mais c’est bien plus pratique

 

– Regarde bien ce que je fais !

 

Et je mets à battre des abattis à la façon d’une poule apeurée.

 

– Fais comme moi !

– C’est une plaisanterie !

– Pas du tout, allez !

 

Ce n’est pourtant pas bien compliqué mais il a fallu plusieurs essais avant qu’elle me fasse ça correctement. Le freluquet pendant ce temps à l’air de se demander si je ne suis pas en pleine crise de folie. Pas grave, je commence à avoir l’habitude.

 

– Maintenant tu penses très fort dans ta tête ‘je suis une chauve-souris  »

– Non mais…

– Allez et mets-y de la conviction !

 

Fastidieux, elle n’y arrive pas, mais je m’obstine :

 

– Essaie encore !

– Je suis une chauve-souris, je suis une chauve-souris.

 

François-René pousse un cri de terreur. Sa copine s’est transformée en chiroptère et virevolte dans la pièce, ne sait où se poser, pendant que son grand benêt claque des dents.

 

– Maintenant pose-toi au sol, essaie de mettre une patte devant l’autre, c’est pas évident à cause les ailes, mais tu vas y arriver et tu penses très fort : « je ne suis pas une chauve-souris ».’

 

Evidemment elle s’emberlificote les pattes, je me marre, ce n’est pourtant pas drôle mais que voulez-vous, c’est nerveux. C’est vrai aussi qu’on ne s’improvise pas chauve-souris, l’instinct fait son boulot mais ça n’empêche pas les bêtises !

 

Au deuxième essai elle redevient humaine, non pas humaine, mais vampire !

 

– C’est fou ce truc, t’es une sorcière !

– Non, une vampire !

– Tout à l’heure tu t’entraîneras mais avant c’est ton copain qui va essayer.

– Non !

– Si !

 

Je leur fit faire ensuite des essais de transformation coordonnées

 

– Il faut que ça devienne un réflexe, quand je deviens chauve-souris vous faites pareil, quand je reprends forme humaine, vous faites pareil et tout ça sans discuter, c’est moi qui commande et je ne veux aucune initiative personnelle, sinon je vous laisse choir. On est bien d’accord ?

 

Ils approuvent, mais ce n’est pas le grand enthousiasme. Alors j’en remet une couche :

 

– Ecoutez moi bien. Dans l’état actuel des choses, vous ne pourrez jamais vous en sortir seuls, Quelques jours peut-être mais pas plus. Être vampire ça s’apprend, et je vous apprendrais ce que je sais, mais progressivement. Donc considérez que je suis votre maîtresse et que vous êtes mes esclaves, que je demande une obéissance aveugle et que j’ai tous les droits sur vous y compris de vous punir. Mais si vous êtes sages, tout se passera bien. Ça va comme ça ?

 

Je ne m’attendais pas à ce que Sidonie ait le cran de répliquer :

 

– Je te signale que toi aussi tu as besoin de nous, tu ne connais rien à notre époque…

– Petite peste ! Tu te crois irremplaçable ? Je n’ai qu’un geste à faire et tu n’existeras plus. Trouver une autre personne qui me servira de guide dans cette époque n’est qu’un jeu d’enfant, une morsure bien placée, et hop ! Alors tu vois, on n’est pas vraiment à égalité.

– Et pourquoi me garder si c’est si facile de me remplacer ?

– Parce que j’aime bien ton petit cul !

– Evidemment, c’est un argument !

– Pardi ! Viens donc m’embrasser !

 

Elle me roule un pelle, mais au bout de quelques instants , je la repousse. Elle ne comprend pas.

 

– Sais-tu que quand on me tient tête, ça mérite une punition.

– Je n’aime pas les punitions.

– Tu n’as jamais joué à la soumise ?

– Non ce n’est pas mon truc !

– Tu n’en sais rien si tu n’as jamais essayé.

– Oui, ben, je ne suis pas pressée.

 

Je ne suis pas folle, je comprends très bien que je ne vais pas la convertir au plaisir de la domination rien qu’en faisant la parlotte. Alors, j’use un peu de mes pouvoirs pour la rendre plus docile, un tout petit peu, inutile de forcer la dose.

 

Mais voilà le François-René qui s’agite dans son coin et qui baragouine je ne sais quoi. Alors lui c’est bien simple, je l’endors.

 

Voyons voir maintenant si la poulette est à point.

 

– A genoux devant moi, ma petite chérie..

 

Elle n’hésite même pas, normal elle est encore sous mon emprise.

 

– Tu sais que tu es mon esclave ?

– Oui, Clara !

– Tu sais que j’ai le droit de te punir quand j’en ai envie !

– Oui, Clara !

 

Je la gifle, plusieurs fois, pas très fort, je ne suis pas une brute, mais ce sont des gifles quand même, pas des caresses. Je suis un peu sadique, j’aime dominer, humilier, faire souffrir, mais tout cela est tellement mieux quand la personne soumise est consentante.

 

– Ouvre la bouche, je vais te cracher dedans.

 

Je lui envoi des jets de salive, elle avale sans broncher.

 

– Je te pisserais bien dans la bouche, mais depuis mon réveil, je n’ai bu que du sang, mais nous aurons d’autres occasions, n’est-ce pas Sidonie ?

– Oui Clara !

– Je pourrais même quelque chose de plus consistant t’offrir mais faudrait que je mange un peu…

– T’es dégueulasse, Clara.

 

Comme quoi mon emprise n’est pas totale…

 

Je me tourne, je lui présente mes fesses que j’écarte de façon à exhiber mon anus.

 

– Viens m’honorer l’anus, je veux y sentir ta langue

– Oui Clara

– Renifle d’abord ! Tu aimes l’odeur !

– Oui Clara.

 

Elle fait ce qu’elle peut avec sa petite langue, apparemment ce doit être la première fois qu’elle se livre à cette fantaisie.

 

– Maintenant, tourne-toi, baisse-toi légèrement et cambre bien tes fesses

 

Je lui gifle le cul à mains nu, elle piaille, mais ne se rebelle pas. L’endroit devient tout rouge et mes petites mains de vampires commencent à me faire mal, je cherche un objet contondant et j’ai l’idée d’aller décrocher la ceinture du pantalon du grand benêt.

 

Je cingle ses jolies petites fesses sans trop forcer, mais les impacts laissent néanmoins de jolies zébrures sur son derrière. En même temps je sens ma chatte qui dégouline, je ne vais pas pouvoir rester comme ça.

 

– Aïe ! Crie-t-elle

– Non, ça ne fait pas mal, pense que ça te fait du bien, transforme la douleur en plaisir.

– Aïe !

 

Ben, oui, ce n’est pas évident ! Doucement je libère mon emprise.

 

– Qu’est-ce que tu me fais ? Demande ma soumise.

– Ben, je te punis un petit peu !

– J’ai les fesses en feu, tu peux peut-être arrêter, maintenant.

 

Elle se retourne, se redresse et me fait face. Nos visages se rapprochent, on s’embrasse goulument en bavant comme des cochonnes.

 

– T’as aimé les petites misères que je t’ai fait ?

– Disons que je n’ai pas détesté.

– On recommencera ?

– Oui, mais pas tout le temps.

– Tu vas venir t’occuper de ma chatte ?

– Oui, bien sûr.

 

Elle y prend goût, c’est certain !

 

– Mon dieu, ces poils, tu ne veux pas que je te fasse un petit rasage ?

– Ça ne va pas, non ? Lèche-moi ma poulette, donne-moi du plaisir.

 

Ce matin Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, après avoir émergé d’une nuit difficile s’en fut vérifier dans la chambre de sa fille si celle-ci était revenue.

 

– La salope, elle a découché avec l’autre merdeux ! Et elle répond pas à mes messages. J’espère au moins qu’elle s’est protégée. Bon je vais me préparer, faut que je me montre à la messe, quelle corvée !

 

A midi, elle commença à s’inquiéter. Elle dû se motiver pour téléphoner chez les Couillard. Elle avait en horreur ces parvenus bouffis de suffisance qui travaillaient tous les deux à la télévision.

 

– Ah, ils étaient ensemble ! S’étonna Madame Couillard, vous êtes sûre qu’ils étaient ensemblea ?

– Ma fille me l’a dit !

– Elle ne dit peut-être pas la vérité.

– La question n’est pas là, avez-vous eu des nouvelles de votre fils ?

– Mais ça ne vous regarde pas !

– Il s’est peut-être passé quelque chose de grave, je ne vous demande pas la lune…

– Eh bien, non, je ne sais pas où il est allé, son téléphone a l’air coupé, ce n’est pas vraiment dans ses habitudes, voyez-vous ?

– Ma fille m’a dit qu’ils allaient en boite, en moto à Poitiers, je vais me renseigner pour savoir s’ils n’ont pas eu un accident…

– Nous aurions été prévenus, chère madame, quant à sa moto… permettez-moi un instant que je regarde par la fenêtre. Elle est là sa moto ! Elle n’a pas bougé.

– Pourquoi ce mensonge ?

– Vous me traitez de menteuse ?

– Pas vous, ma fille ! Bon, je vous propose une chose, si à 16 heures nous n’avons pas de nouvelles, je vous propose de m’accompagner à la gendarmerie pour signaler cette double disparition.

– Vous vous inquiétez pour rien, mais d’accord, si on n’a rien à 16 heures, nous ferons comme ça !

– Sinon on se téléphone !

– Bien sûr. Bon dimanche madame !

 

« Conasse ! »

 

A 17 heures, le brigadier Poliveau enregistrait la disparition des deux jeunes gens. Les deux dames lui confièrent les photos de leurs progénitures. Il les laissa trainer négligemment sur le bureau. Il posa les quelques questions d’usages : « Etaient-il dépressifs, influençables, addict à quelque choses, fréquentaient-ils des personnes « peu recommandables » puis il se montra rassurant.

 

– C’est une fugue amoureuse, il vont revenir, 80% des disparitions ne sont pas préoccupantes.

– Vous allez faire quoi ?

– Notre devoir, madame ! Baratina-t-il. Dès que nous aurons du nouveau vous serez informés.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 11 septembre 2021 6 11 /09 /Sep /2021 16:13

Clara, la vampire par Léna Van Eyck – 2 – Apprentis vampires

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– Je ne sais pas ce que j’ai, j’ai une faim de loup, vous n’auriez pas un petit truc à grignoter ? Demande le dénommé François-René

– Dès que ton amie sera revenue, on ira chercher à manger.

 

Et le type s’enferme dans le silence.

 

– C’est dommage que tu fasses la gueule, je t’aurais bien sucé la bite.

– Ça ne va pas, non ? Laissez-moi tranquille.

– Je ne vais pas te faire mal, je vais même te faire du bien.

– Je n’aime pas les putes !

– Je n’ai pas demander de m’aimer.

– Alors restez tranquille !

– D’accord, je vais te rendre tes fringues.

 

Proposition purement tactique, pour les lui rendre, je suis obligée de me déshabiller, c’est donc ce que je fais et je lui en fous plein la vue.

 

– Je te plais ?

– C’est pas un peu fini, oui !

– Pourquoi tu bandes ?

– Vous n’avez pas besoin de regarder ma bite !

– Je regarde ce que je veux et je vais même la toucher !

– Non ! Hé, attention, c’est fragile.

 

Je le masturbe un peu, il bredouille quelque chose d’inaudible, mais fini par se laisser faire. C’est une bite standard, j’en ai vu des plus belles, j’en ai vu des plus moches, le gland est joli, la petite veine bleue décore joliment la verge, les couilles ballottent bien.

 

Je la prend dans ma bouche. Il émet une protestation uniquement par principe. Je me régale. Dame, cela fait 200 ans que je n’ai pas fait une pipe !

 

J’ai l’impression qu’il ne va pas tenir longtemps, je cesse ma fellation.

 

– J’aimerais bien que tu m’encules !

– T’as des capotes ? Répond-il

– Des quoi ?

– Des capotes ! Je ne baise pas sans capotes.

 

Mais qu’est-ce qu’il raconte.?

 

– Explique-moi, je ne comprends rien.

– Laisse tomber.

 

Je ne vais pas le laisser comme ça, c’est très mauvais de rester sans jouir après une grosse excitation. Je l’ai donc repris en bouche, je l’ai fait jouir et j’ai tout avalé.

 

Sidonie avait un plan secret, sortir avec François-René et m’enfermer bien comme il faut. Du coup son projet est contrarié. Elle sort, pense d’abord à prévenir la gendarmerie qu’il y a un monstre dans les sous-sols de la chapelle de Sainte-Trazibulle, mais elle craint de passer pour une folle. Elle retourne donc chez ses parents, et décide d’aviser ensuite.

 

– Tu fais quoi ? lui demande sa mère qu’elle croise dans le couloir..

– Je ressors, je vais bouffer avec François-René.

– Qu’est-ce que tu as fait avec tes fringues, c’est tout déchiré

– On a joué à un jeu idiot avec François-René, je te raconterai.

– Mais t’es toute pâle !

– Ah, tu trouves ? Je vais me changer et j’y vais.

– Tu rentres quand ?

– Après le restau, à moins qu’on aille en boite après.

– En boite où ça ?

– Ben à Poitiers !

– Avec la moto de François-René ?

– Ne t’inquiètes pas, il est prudent et il ne boit presque pas !

– Bonne soirée, fait attention à toi.

 

Sidonie se change et me choisit de quoi m’habiller et me chausser dans la garde-robe de sa maman, puis se souvenant de quelques films d’horreur avec Christopher Lee, elle se dit que je suis sans doute vulnérable et embarque un crucifix et un chapelet d’ail de Lautrec.

 

Au dernier moment, elle a un doute,

 

« Ces fringues et ses chaussures ne vont pas lui aller, ce n’est pas sa taille. »

 

Alors elle fait ce qu’elle n’a jamais fait, elle s’en va fouiller dans l’armoire de sa maman. Elle choisit pour commencer une paire de basquets

 

« Si c’est trop grand elle rembourrera avec du papier. »

 

Puis elle décroche un pantalon et un tee-shirt.

 

« Est-ce qu’il faut aussi des sous-vêtements ? Je peux toujours en prendre, ce n’est pas bien lourd… »

 

Elle ouvre plusieurs tiroirs avant de trouver le bon, et là : le choc.

 

– Je rêve ! Maman se sert de ça !

 

Le « ça » en question se trouvait être un joli gode très réaliste imitant à merveille une bonne bite bien bandée !

 

Et ce n’était pas tout, elle trouva des petites culottes sexy, des soutien-gorge très froufrouteux, des bas résilles, et même un corset noir en dentelles à encolure en cœur.

 

« Mais ce n’est pas possible ! Je ne peux pas croire que ma mère s’habille en pute ! »

 

Et soudain elle comprit, non elle ne comprit pas, elle crut comprendre.

 

« Ce sont des cadeaux idiots de mon imbécile de père, ma pauvre mère n’a pas osé les jeter… Mais quel con ce bonhomme ! »

 

Mais Sidonie se foutait le doigt dans l’œil. On va donc faire un petit aparté… Mais comment puis-je en parler ? S’écriera le chœur des lecteurs.

 

Ben parce que Marie-France Grandvoisin de la Clitoune, m’a tout raconté, pardi ! Mais beaucoup plus tard… N’anticipons donc pas la suite de ce récit, mais régalons-nous de cet aparté

 

Le baron Philippe Grandvoisin de la Clitoune est un haut fonctionnaire travaillant aux ministère des affaires étrangères. Comme il n’interviendra quasiment pas dans l’histoire on ne développera pas, mais sachons qu’il n’est pratiquement jamais à la maison, mais que son haut salaire permet à son épouse et sa fille de vivre une confortable existence bien bourgeoise.

 

Marie France est une femme très classe, très chic, très souvent, en tailleur rose et foulard Hermès, son image de marque, le chignon modelant ses cheveux de fausse blonde toujours bien coiffé, elle siège au conseil municipal et elle est présidente des amis de la paroisse.

 

Quand elle se promène à pied dans le bourg, les gens lui adresse la parole avec un déférent « Bonjour madame la baronne ». Elle répond par un petit sourire tout en continuant sa marche, Ce n’est pas le genre à converser, mais elle n’est point revêche.

 

Seul le maître d’école la regarde avec mépris, non pas parce que ce dernier croit encore à la lutte des classes, mais parce que, allez savoir pourquoi, elle le fait bander et cela lui fait honte.

 

Ce jour-là, donc bien avant les événements relatés plus avant, Marie-France se dirige vers l’église, elle est fermée, mais elle possède un double de la clé de l’entrée du côté sacristie.

 

Elle entre, le vieux curé est là, assis sur une chaise en train de feuilleter un ouvrage sans aucun rapport avec la religion catholique.

 

– Alors curé, en forme ?

– Toujours quand je t’attends !

– Tu as intérêt à assumer, j’ai le feu au cul !

 

Marie-France se déshabille, ne gardant que son ensemble culotte et soutien-gorge de grande marque.

 

Clara V02

– T’es trop belle ! Commente-t-il en se déshabillant à son tour.

– J’essaie ! Alors tu n’as pas des nouvelles cochonneries à me raconter ? .

– Non, ces confessions sont d’un monotone, avant ça me faisait bander, maintenant c’est toujours pareil, la mère Dupré qui couche avec tout ce qui bouge, sa fille qui mate par le trou de la serrure en s’enfonçant des bougies dans le cul.

– Et madame Garret ?

– Toujours très affectueuse avec son poney, elle ne peut pas s’en empêcher, j’ai l’impression qu’elle ne me dit pas tout.

– J’essaiera bien avec un poney ! Sucer la bite d’un poney, ça doit être géant !

– Prends un prétexte pour aller voir madame Garret.

– T’es fou, je ne peux pas la voir. Bon passons aux choses sérieuses, je me suis retenue de faire pipi, qui c’est qui va bien ouvrir la bouche ?

– C’est monsieur le curé !

– Allez renifle un peu ma chatte d’abord.

– Hum, quel parfum !

– Ça te fait bander, hein mon cochon !

– Ben oui !

– Elle est trop belle ta bite, tu vas bien me la mettre dans le cul, tout à l’heure… Mais avant on va s’amuser un peu, attention ça vient.

 

Le curé, attend, bouche grande ouverte que le jet doré lui arrive dans le palais. Il en avale de grandes lampées, faillant même s’étouffer.

 

– C’est encore meilleur que d’habitude, t’as bu quoi ce matin ?

– Du thé au jasmin, comme d’habitude.

 

Marie-France se retourna et offrit la vue de ses jolies fesses au regard concupiscent de Monsieur le curé.

 

– Sens-moi le trou, curé !

– Hum, quelle odeur !

– Lèche !

 

Le curé s’appliqua alors à pointer sa langue dans l’élégant œillet brun de la belle mature.

 

– Oh ! Quelle langue tu as, monsieur le curé !

– Oh ! Quel trou du cul, tu as, madame, la baronne.

– Non, debout maintenant, on va jouer à autre chose.

 

Les deux coquins se font face. Le curé ne peut s’empêcher de porter ses mains sur les seins de Marie-France. Celle-ci attrape les tétons de l’homme, les pince fortement, les tire et les tortille. L’ecclésiastique se pâme de plaisir.

 

– T’aimes, ça, hein !

– Oui continue !

– Si je veux ! C’est moi qui commande, pas toi. Dis-moi, on m’a dit que tu étais parti à Paris jeudi dernier, t’as fait quoi ? T’as été aux putes ?

– Non, je suis retourné au sauna gay

– Et t’as fait quoi ?

– Ben j’ai sucé des bites.

– T’est décidemment qu’un gros cochon, et tu ne t’es pas fait enculer ?

– Si !

– Ben qu’est-ce que t’attends pour me raconter ?

– Dans la salle de projection, j’ai branlé un type et je l’ai sucé un peu, il m’a demandé si je voulais être pris, je lui ai dit oui, il s’est levé, je l’ai suivi. J’ai compris qu’il m’emmenait vers une cabine, je lui ai dit alors que ça ne m’aurait pas dérangé de me faire mettre devant tout le monde. Il m’a répondu qu’on laisserait la porte de la cabine ouverte

– Et alors ?

– Ben alors il m’a enculé, des mecs se sont arrêté pour nous regarder, l’un est entré et je lui ai sucé la bite pendant que je me faisait prendre

– Et après ?

– Le mec a joui, il est parti sans s’occuper de moi, alors un autre est entré et m’a sucé à fond.

– Et après !

– Après je suis parti et je me suis acheté un gros gâteau au chocolat dans un salon de thé.

– T’as raison, faut varier les plaisir parfois ! Allez tourne-toi je vais un peu m’occuper de ton cul.

 

L’homme d’église obtempéra et exhiba des fesses molles devant la baronne.

 

– C’est quoi ce gros cul ? Tu crois qu’il est sexy ton cul ! Le mec qui t’as enculé il avait dû oublier ses lunettes.

– Méchante !

 

Et sans crier gare, Marie-France après avoir sucé son index l’introduit dans le trou du cul du cureton et se met à le remuer frénétiquement.

 

– T’aimes ça, hein ma salope !.

– Oui, continue !

– Je continuerai plus tard, passe-moi ta ceinture !

 

Le curé en avait une « de rechange » prête à l’emploi.

 

– Attention ! Je t’en donne combien ?

– 20 comme d’habitude !

– C’est parti, tient, pédale, tiens suceur de bites !

– Ouin !

– Tiens, enculé de curé !

– Pas trop fort !

– C’est pas fort ! Grosse mauviette.

 

Mais la baronne n’était pas une brute et elle modéra les coups suivants.

 

– Et maintenant une bonne mise en bouche avant le plat de résistance. Hum quelle belle bite, je vais encore me régaler.

 

Et pour se régaler, elle se régala, titillant le gland violacée de sa langue afin d’en absorber la goutte de liquide séminal qui perlait sur le méat, puis en faisant coulisser le membre en de vigoureux aller et retour en bouche.

 

Après cinq minutes de ce traitement, excitée comme une puce et sachant que le curé ne tiendra pas éternellement la distance, elle se retourna et offrit son anus à l’assaut libidineux de ce curé si peu catholique.

 

Fin de l’aparté

 

Sidonie revient, elle me déballe la fringue de sa mère, j’apprendrais par la suite qu’on appelle ça un tailleur pantalon.

 

– Les gens portent ça? Quel manque de gout !

 

Et encore, je n’avais pas vu les basquets ! Une véritable horreur, mes jolis pieds méritent tout de même autre chose !

 

Et soudain voilà que la Sidonie m’exhibe un crucifix devant le nez. En voilà une idée !

 

– C’est quoi, ça ? Tu veux me convertir ?

– Non je croyais….

– Ben faut pas croire tout ce qu’on raconte.

– C’était pour te guérir.

– Oh ! comme c’est touchant ! Mais tu vois je ne suis pas malade.

– Peut-être que si ! J’ai de l’ail aussi…

– Tu sais où tu peux te le mettre ton ail ?

– Oh !

 

On s’habille, j’ai vraiment l’air d’une comédienne de théâtre ambulant avec le machin qu’elle m’a apporté.

 

– Bon, est-ce qu’il fait nuit ?

– Pas tout à fait !

– On va attendre un quart d’heure qu’il fasse mieux nuit.

– Non, moi, j’ai faim. Proteste le boutonneux.

– Tu es un vampire maintenant, les vampires ne sortent que la nuit.

– Pourquoi ? La lumière les tue ? Demande innocemment la fille.

 

Celle-là, je ne l’ai pas encore complètement domptée et elle me ferait bien un coup fourré, il faudra que je m’en méfie !

 

– Ça tue pas, mais ça rend malade, alors on évite

– C’est des conneries, tu viens, Sidonie ? Lui dit son ami.

– J’arrive.

 

Je les suis de près, je n’ai pas envie qu’ils bloquent une porte derrière moi. Arrivée au premier sous-sol je les laisse aller dans la chapelle, comme ils ont cassé la porte de l’escalier, ils ne peuvent plus m’enfermer.

 

Les deux jeunes imprudents, sortent de la chapelle. Le soleil n’est pas encore complètement couché.

 

Ils cheminent dans les ruines extérieures faiblement éclairées par ce qui reste de lumière du jour.

 

– Je ne me sens pas terrible. Dit soudain François-René. Attends un peu.

 

Et il s’assoit sur un bloc de pierre en transpirant.

 

– Je ne me sens pas trop bien non plus. Dit Sidonie.

– On essaie un peu d’avancer ?

– Attends un peu !

– On ne va pas rester là.

– Et si cette folle avait raison ? Elle est où d’ailleurs ?

– Elle est restée dans l’escalier.

 

Je suis sûre de récupérer mes deux comiques dans la chapelle. J’attends un peu, je regarde dehors, je peux supporter la lumière du jour, il suffit d’un peu d’entraînement et que ça ne dure pas trop longtemps. Le soleil est maintenant couché, je m’approche des deux paumés.

 

– Alors, on est malade ?

– Ça commence à aller mieux. Me dit la fille.

– Normal il fait nuit.

– On a vraiment attrapé votre truc ? Demande François-René.

– Si je ne t’avais pas vampirisé, tu serais déjà mort mais ta copine m’a supplié de te laisser en vie, elle est tellement mignonne que je n’ai pas osé refuser

– C’est vrai, Sidonie ?

– Oui.

– Mais vous êtes des salopes.

– On est des salopes parce qu’on t’as sauvé la vie ! S’énerve la fille.

– Bon on se calme ! On sort de là-dedans.

 

Les vampires ont un odorat extrêmement puissant, et peuvent sentir la présence d’un autre vampire dans un périmètre de 5 lieues (20 kilomètres)

 

Je hume l’atmosphère ! Rien qui ressemble à une odeur de vampire, mais des odeurs que j’identifie pas et qui se superposent de façon désagréables à celles de la nature

 

Je me suis souvenu qu’une route devant la chapelle conduisait à Castelrouston, le bled d’à côté. Mais c’est quoi ces chandelles allumées sur les bords ?

 

– Vous faites quoi ? Demande François-René, nous on va rentrer chez nous.

– C’est ça ! Vous ne comprenez donc pas que vous ne pourrez plus vivre comme avant…

 

Je m’interromps parce que je vois une lumière sur la route qui se rapproche, je suis pétrifiée. Eh oui, parfois les vampires ont peur.

 

– Reste pas là, tu vas te faire écraser ! Me crie Sidonie en me prenant la main et en me tirant vers les bas-côtés

 

La lumière se rapproche, prend forme, c’est un monstre avec des yeux de lumière, il ne fait pas attention à nous et poursuit son chemin de l’autre côté. Les deux jeunes idiots n’ont pas l’air du tout apeurés par cette apparition. Peut-être que ces monstres sont inoffensifs ?

 

– C’est quoi ?

– Ben une voiture. Tu n’as jamais vu de voiture ?

– Si avec des chevaux.

– Eh bien ça c’était une voiture sans chevaux.

– Mais c’est pas possible, ça marche comment ?

 

Bref ils m’expliquèrent, je n’ai pas tout compris d’autant qu’au lieu d’avoir le ton pour expliquer a quelqu’un qui cherche à comprendre, ils employaient celui dont on use auprès des simples d’esprit.

 

Quand j’y repense, elle a eu un comportement étrange, cette Sidonie, tout à l’heure elle voulait me détruire avec un crucifix ou m’enfermer dans le sous-sol, et là elle m’a empêché de me faire écrabouiller par cette voiture sans chevaux. Allez y comprendre quelque chose, vous !

 

Mon plan était d’arrêter une voiture et de sucer le sang de son équipage, mais là il va falloir procéder différemment. Je ne sais pas comment on fait pour arrêter ces machins-là.

 

Les deux naïfs semblent vouloir prendre le chemin du village il faut donc que j’explique mieux

 

– Ecoutez-moi, vous ne pourrez plus vivre comme avant, la lumière du jour va vous rendre malade, vous pourrez absorber des aliments et des boissons mais ils ne vous nourriront pas et vous continuerez à avoir faim et soif. La seule chose qui vous nourrira c’est le sang. Et du sang humain, pas du sang de cochon !

– On verra bien… répond le boutonneux

– Et si vous ne buvez pas de sang, vous allez tomber en léthargie.

 

Les deux tourtereaux se regardent. Est-ce que je les ai convaincus ?

 

– Bon, moi j’ai faim, je rentre. S’agace le benêt.

 

Je ne peux pas me permettre de les laisser partir, ça peut être dangereux !

 

– Il y a quoi de ce côté ? Demandais-je en désignant la direction opposée au village.

– Verfontaine mais ce n’est pas tout près. Me dit Sidonie

– Rien d’autre ?

– Sauf une station-service juste après le virage.

– C’est quoi ça ?

– Là où les voitures s’arrêtent pour faire le plein

– Le plein ?

– Pour reprendre de l’essence quand ils en n’ont plus assez.

– C’est quoi l’essence ?

– Ça fait marcher les bagnoles, ça remplace les chevaux !

– Alors on y va !

– Pas moi, proteste le freluquet.

 

Il commence à m’énerver, celui-là !

 

Mais si, viens, ils ont un distributeur avec des chips et des gâteaux. Intervient la fille.

 

Du coup on y va, on croise quelques voitures sans chevaux, je sens que je vais à voir du mal à m’habituer à ces machins-là.

 

On arrive dans la station-service, c’est plein de lumières là-dedans où est-ce qu’ils trouvent toutes ces lumières ?

 

François-René se précipite vers une sorte d’armoire remplie de petits paquets il en extrait deux, ce sont des gâteaux, il s’empiffre. Je ne dis rien, j’attends qu’une voiture s’arrête.

 

– Putain, j’ai trop faim, passe-moi des pièces, Sidonie. Implore le boutonneux.

 

Des pièces de quoi ? Pour quoi faire ?

 

Et le voilà qui farfouille de nouveau dans l’armoire et se goinfre encore de gâteaux

 

– Tu peux en bouffer tant que tu veux tant que tu ne suceras pas du sang, tu auras faim.

– Et vous, vous n’avez pas faim ?

– Pas tant que ça, j’ai sucé ton sang, ta copine aussi… quoi que je reprendrais bien une petite giclette !

 

Et voilà qu’une voiture s’immobilise. Un type descend et s’empare d’un tuyau accroché à un truc bizarre, je lui saute à la gorge et le mord. Deux individus sortent de la voiture avec l’intention d’en découdre.

 

Je ne n’ai pas peur ! Un vampire, c’est fort c’est puissant. Ce que je n’avais pas prévu c’ est que sans doute alléchée par l’odeur du sang, Sidonie viendrait me prêter main-forte en mordant l’un des deux courageux. On se retrouve très rapidement avec trois bonshommes dans les vapes en train de se vider de leur sang.

 

François-René se pointe, le doigt accusateur :

 

– Mais t’as fait quoi, Sidonie ?

– Je n’ai pas pu m’en empêcher !

– Allez bois un peu de sang, au stade où ils en sont, ça ne leur fera plus grand-chose.

– Bande de pétasses !

– Oh ! François-René !

 

L’abruti nous insulte mais n’empêche qu’il mord à son tour l’un des moribonds, même qu’il s’en pourlèche les babines.

 

– Ça va mieux ?

– Oui, mais c’est dommage d’en arriver là !

– C’est notre destin, mon pauvre ami. Bon, vous voulez toujours rentrer chez vous ?

– Que faire d’autre ? Demande la Sidonie.

– On redescend dans ma cachette, personne n’ira nous chercher, et demain on avisera.

– Mais nos parents vont nous chercher ? Objecte le freluquet

– Passe leur un coup de fil et dis leur qu’on passe la nuit ensemble.

– Mais Sidonie !

 

J’ai du mal à suivre. Toujours est-il qu’on est redescendu.

 

A suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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