Dimanche 9 janvier 2022 7 09 /01 /Jan /2022 10:17

Chanette 27 – L’affaire Manet-Carrier – 18 – Résumons-nous !
Chanette

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Lundi 14 juin

L’entrevue entre Remiremont et Louise devient inutile, la presse ayant tout balancé suite à la fuite volontaire du rapport des services secrets.

Anna-Gaëlle est passée me faire un petit coucou après ma journée de travail. En fait comme elle est curieuse comme une chouette, elle souhaitait que je lui résume toute cette rocambolesque histoire.

Alors allons-y, résumons :

Les choses se sont donc passées un peu de la façon suivante, puisque parfois il faut bien romancer…

Après la maison de correction, Tony Morsang et Paul Tocquard sont placés dans une entreprise d’horticulture. Ils sont copains comme cochons. Tocquard s’achète véritablement une conduite et se prend de passion pour son labeur, Morsang au contraire se fait remarquer par son mauvais travail et un comportement exécrable à ce point qu’on le vire de l’établissement.

Mais les deux jeunes hommes continuent de se fréquenter, Morsang qui vit de deals et de petites rapines, emmène régulièrement son ami au restaurant et au cinéma.

Tony espérait pouvoir loger chez ses parents, mais les retrouvailles se passent fort mal et se terminent en engueulade.

Morsang qui est beau gosse n’a pas de mal à se trouver une copine chez qui il squatte. Recherchant la marginalité, il rencontre, plusieurs mois après, Dudu, un serbe, qui se vante d’avoir réalisé quelques coups audacieux. L’idée d’un casse chez un bijoutier germe, la cible choisi sera Amberson. Le plan est simple, simpliste même, on est pas dans Océan Eleven. Ils décident de braquer la boutique en trois minutes chrono, de ne surtout pas s’attarder, et de prendre la fuite dans une voiture prête à démarrer en trombe au volant de laquelle un complice les attendra.

Dudu et Morsang entrent cagoulés et menacent tout le monde de leurs armes, la sirène retentit, ils ne perdent pas leur sang-froid et devant la menace, l’un des employés commence à ouvrir l’une des vitrines, les bijoux s’entassent dans un sac préparé à cet effet. Ils se doutaient bien que le magasin était télésurveillé et que la police serait prévenue rapidement… mais ne pouvaient soupçonner qu’une voiture patrouillait justement dans le quartier.

Les flics déboulent et intiment l’ordre de se rendre aux deux malfaiteurs. Morsang panique et tire, blessant mortellement l’un des policiers, l’autre tire sur Dudu qui s’écroule, Morsang continue de tirer, blesse le second policier et une balle perdue abat le seul client qui se trouvait là. Il prend ses jambes à son cou, s’engouffre dans la voiture.

– Et Dudu ? Demande le chauffeur qui démarre en trombe.
– Il est mort, mais j’ai le butin. Magne-toi !

La voiture file vers une rue peu fréquentée du 18ème arrondissement, là un autre véhicule les attend. La piste est brouillée, du moins momentanément car ensuite la vidéo surveillance pourra identifier le deuxième véhicule

Entre le chauffeur et Morsang éclate une dispute au sujet du butin. Ce dernier souhaite le planquer en attendant que les « choses se calment ». Le chauffeur lui est partisan d’un partage immédiat, chacun se débrouillant comme il l’entend avec sa part… Et il n’en démord pas ! Le ton monte. Morsang demande au chauffeur de s’arrêter pour aller boire un coup. Le chauffeur ne se méfie pas et tombe dans les pommes quand Morsang le frappe violemment sur le crâne. Il le pousse prend sa place au volant et sort de Paris se dirigeant vers la forêt de Saint-Germain. Dans une contre allée qu’il empreinte, il achève le chauffeur d’un coup de revolver et laisse le corps dans un fossé.

Quand le cadavre du chauffeur sera découvert, la police l’identifiera, car Morsang ignore à ce moment-là que Dudu a donné les noms de ses deux complices avant de succomber des suites de ses blessures.

Tout le butin est donc dans les mains de Morsang, il file à Saint-Germain, abandonne son véhicule, s’achète une pelle, un blouson à capuche et un pantalon gris, vole une nouvelle voiture et revient vers la forêt, il la connait bien et sait des endroits où personne ne met les pieds, c’est là qu’il enterre le produit de son forfait. Il enfile ensuite son blouson à capuche, change de pantalon, revient à pied à Saint-Germain, puis prend le RER pour Paris.

Le lendemain, la photo de Morsang s’étalait à la une de tous les journaux, à la télé, sur Internet…

Panique à bord ! Pas question de rester chez sa copine, laquelle tombe du placard.

– C’est quand même pas toi qui a fait ça ?
– Ben si, j’ai merdé.
– Tu ne vas pas pouvoir rester ici !
– Non, je prends le maquis….

Mais avant il se rase le crâne et se badigeonne les sourcils avec du mascara de façon à ce « qu’on ne voit que ça ». Il prend l’argent liquide dont il dispose et une dizaine de doses de coke.

– Si les flics se pointent, inutile de me couvrir, tu leur diras que je suis passé et que je suis parti.
– Et je vais être poursuivie pour non-dénonciation de malfaiteur…
– Mais non, tu diras que quand je suis parti, tu n’avais pas vu les infos… Allez ciao.
– Tu ne m’embrasses pas ?
– Mais si…

En sortant il se débarrasse de son téléphone portable et prend le chemin de la Gare de Lyon. Il prend un billet pour Lyon, puis sur place commence une vie d’errance, il approche les marginaux locaux, la coke qu’il possède et son expérience de dealeur lui permettent de s’intégrer. Apparemment la police a perdu sa piste, tout va bien, mais ce genre de vie ne le satisfait pas.

Alors il a une idée, il sait que traditionnellement le 1er septembre toute sa famille se réunit autour d’un immense plateau de fruits de mer, précédé de caviar de contrebande et arrosé du meilleur champagne. Cette date est l’anniversaire de mariage de ses parents. Des parents qu’il a en horreur et avec lesquels il est fâché, mais la question n’est pas là. Ceux-ci tiennent un négoce de voitures d’occasion et de pièces détachées. Double comptabilité, et magouilles diverses ne leur font pas peur.

Le coup qu’il prépare est énorme, il ne faut pas le rater, et déjà se renseigner si la « petite fête » aura bien lieu ce jour-là.

Martine, la plus grande de ses deux sœurs est coiffeuse dans le Marais. Il s’achète des vêtements de ville, comme on dit, et débarque à Paris.

Arrivé devant le salon de coiffure, il fait signe à sa sœur, elle est surprise mais se décide à sortir.

– Qu’est-ce que tu viens foutre ici ?
– Te dire bonjour !
– Ben voilà c’est fait ?
– Tu sais tout de même que les flics te recherchent, il sont venus au moins quatre fois à la maison pour nous emmerder…
– C’est une erreur judiciaire, je n’ai tiré sur personne, j’avais dit à mon complice de ne pas emporter d’arme chargée, il ne m’a pas écouté…
– Fallait leur dire aux flics…
– J’ai eu la trouille.
– Ma pauvre bichette ! Et sinon tu viens pourquoi ?
– Les parents, ils fêtent toujours leur truc le 1er septembre.
– Ben oui !
– J’aimerais leur faire une surprise, qu’est ce qui leur ferait plaisir ?
– Ce qui leur ferait plaisir c’est que t’arrêtes tes conneries.
– C’est plus ou moins ce que j’avais l’intention de faire, j’en ai marre de cette vie de fugitif. Je vais essayer de me réconcilier avec la famille et après j’irais aux flics, on verra bien comment ça se passe.
– Bon j’y vais, on m’attend.
– Ne leur dis pas que je viens, ça leur fera une surprise.

Qu’elle leur dise ou pas, n’avait aucune espèce d’importance, il voulait simplement la confirmation de la date, il l’avait.

2ème acte : il se rend au foyer où loge Paul Tocquard en espérant qu’il y soit encore, sinon il a un « plan B ». Il faut toujours avoir un plan B !

– Toi ! Mais je ne te reconnaissais pas ! Oh ! Que ça me fais plaisir de te voir…
– Et moi donc !
– On m’a dit que tu avais des ennuis avec la police.
– Les journalistes m’ont tout mis sur le dos, mais moi je n’ai rien fait, je n’étais même pas armé.
– T’as fait un casse quand même.
– Disons que je me suis laissé entrainer, j’ai commis une erreur. Tu sais maintenant on va se voir régulièrement, tu veux qu’on aille au cinéma demain ?

Bref Tocquard est fou de joie d’avoir retrouvé son copain.

– Tiens je vais t’offrir un cadeau, lui dit Morsang en lui tendant sa gourmette en or.
– Attends, tu me donnes ta gourmette !
– Oui, parce que ça me fait plaisir de te la donner.
– Mais elle gravé à ton nom !
– Justement, tu auras une gourmette gravé au nom de ton ami !
– Ah, ben dis donc, tu me gâtes !
– Et il faudra la porter tout le temps, ça te portera bonheur.
– Ah bon !
– Et je vais faire encore quelque chose d’autre pour sceller notre amitié, je vais te présenter à mes parents.
– Tu m’as dit que tu ne les aimais pas.
– Oui mais disons qu’on a peut-être eu des torts des deux côtes, j’aimerais me réconcilier avec ma famille, quand il vont voir que tu es mon ami et que tu n’es pas un voyou, ça va leur faire plaisir.
– Ah, d’accord !

Le 1er septembre à 3 heures du matin, Morsang commence par jeter un gros bifteck saupoudré de somnifère que les deux gros chiens s’empressent de dévorer, il bricole la serrure de la porte donnant sur la rue, et entre tandis que les chiens ne tiennent plus sur leurs pattes. Il fait plusieurs voyages avec ses jerricans déversant de l’essence devant chaque fenêtre mais ne touche pas à la porte de la maison mais dissimule un dernier jerrican derrière un massif de roses.

Et à 20 heures, Tony Morsang et Paul Tocquard font leur apparition dans la salle à manger de la famille Morsang. Il y a là la mère, le père, Martine et un jeune blanc-bec qui doit être son petit copain. Il y a aussi sa plus jeune sœur.

– Que nous vaut cette visite inattendue ? Demande le paternel qui n’a pas l’intention de s’en laisser compter.
– C’est le retour du fils prodigue ! Répond Tony.
– Mais en clair !
– En clair, j’aimerais me réconcilier avec ma famille.
– Après les conneries que tu as fait et qui nous sont retombées sur le dos…
– Laisse le parler ! Intervient la Mamma
– La seule connerie c’est de m’être fait entrainer dans un casse avec des connards, je n’ai jamais tiré sur les flics puisque je n’étais pas armé.
– Et ce jeune homme ?
– C’est un ami ! Je lui demandé de venir parce que vous pourrez constater que désormais je ne fréquente plus de voyou. Je vous ai apporté un petit cadeau, je vais le chercher, je reviens de suite.

Morsang sort, s’empare du dernier jerrican, le vide devant la porte d’entrée, allume l’essence et disparait au volant de sa voiture tandis que la maison s’embrase.

Le lendemain on dénombrait six cadavres méconnaissables mais on crut identifier Morsang à l’aide de sa gourmette.

Le directeur de la police judicaire est furieux, il convoque le commissaire en charge du casse de la bijouterie Amberson et celui en charge de l’incendie du pavillon des Morsang.

– C’est une honte ! Morsang était planqué dans sa famille et vous ne l’avez pas vu ?
– Mais…
– Taisez-cous vous êtes nul, complètement nul, vous comprenez ça ! Nul ! Quand je pense qu’on pouvait l’avoir vivant ! Maintenant je vais avoir les syndicats de policiers sur le dos et la presse ! Quel exploit !

Le pauvre type fait un geste d’impuissance, il sait que quoiqu’il dise, ça lui retombera dessus.

– Et vous, où en est l’enquête ?
– C’est un incendie volontaire… Chez les garagistes ripoux, les règlements de compte sont courants, mais là…
– Là, quoi ?
– Il est possible que quelqu’un ait été mis au courant que Morsang serait là ce jour-là. Ça sent le règlement de comptes.
– Il faut éviter que la presse revienne sur l’affaire de la bijouterie, sinon ils vont nous qualifier d’incapables. Donnez une conférence de presse, vous déclarerez que l’incendie est un accident domestique, et vous vous féliciterez de la mort de Morsang, en disant qu’il s’est jeté dans la gueule du loup et qu’on le surveillait depuis plusieurs semaines… Rompez.

On ne recherche donc plus Morsang qui a donc pris l’identité de Tocquard. Il lui faut maintenant organiser sa nouvelle vie en sachant qu’il lui faut éviter toute action illégale qui pourrait conduire la police à creuser de trop près son personnage. Exit donc les deals et autres embrouilles. Que faire alors quand on n’a pas encore ni papier en règle ni domicile fixe, mais qu’on est beau gosse ?

Et c’est ainsi que Tony Morsang qui a maintenant l’identité de Paul Tocquard est devenu gigolo en se posant lui et sa consommation dans l’un des bistrots parisiens où les cougars viennent chasser l’étalon.

Le première était passable, mais la seconde fut une véritable épreuve. Heureusement qu’il avait pris des poppers et fait appel à ses fantasmes les plus secrets, mais il quitta la dame avec un sentiment de malaise qui l’empêcha de trouver le sommeil. Il se dit alors qu’il ferait tout pour ne pas se retrouver dans la même situation. Après tout, il avait le droit de choisir, non ?

C’est dès le troisième jour qu’il tomba sur Mireille, le visage n’avait pas trop souffert des outrages de l’âge et à priori le corps se tenait. Il la baisa sans problème, la dame en fut toute ravie et après l’acte le regardait avec des yeux de collégienne amoureuse.

– Tu fais quoi dans la vie !
– Chômage, j’étais cadre chez les pâtes Buitoni, j’ai été licencié, j’ai tout perdu, je suis à la rue, alors je fais un peu le gigolo, ça me permet de manger et de dormir à l’hôtel.
– Pas de famille ?
– Non, un tragique accident, mais je préfère ne pas en parler… répondit-il en s’efforçant de faire venir quelques larmes au coin de ses yeux.
– Mon pauvre lapin, peut-être que je pourrais faire quelque chose pour toi, mais je ne prends jamais de décisions précipitées. On peut se revoir après-demain ?
– Avec plaisir !

Mireille qui se méfiait des escrocs petits et grands demanda à un détective privé de suivre Morsang après sa prestation. Celui-ci confirma son emploi du temps sur trois jours consécutifs, drague de femmes d’un « certain âge », cinéma, club de jazz et nuit à l’hôtel. Rien de suspect donc.

Mireille lui fit part alors de son intention de faire « une bonne action » et lui offrit six mois de loyer d’avance dans un coquet studio. Il avait désormais une adresse, il lui restait à trouver une activité professionnelle pour sortir de la marginalité, mais il n’était pas pressé, Mireille l’entretenait bien et n’exigeait aucune fidélité, ses « honoraires » de gigolo lui remplissant pour le moment convenablement le portefeuille. Il faisait même beaucoup d’économies.

– T’as déjà été avec les hommes ? Lui demanda un jour Mireille.
– Je ne suis pas pédé ! Se défendit Morsang.
– Je le sais bien, mais je te demandais si un petit écart te serais insupportable.
– Mais enfin, pourquoi cette question ?
– Parce que j’ai un ami un peu homo, tu devrais lui plaire… figure-toi qu’en ce moment il cherche à recruter quelqu’un…
– Laisse tomber.
– Réfléchis ! Avoir un travail, c’est avoir des feuilles de paie, avec ça tu pourras ouvrir un compte en banque, te faire refaire la carte d’identité que tu as perdu, un téléphone légal… et puis, tu es très mignon, mais il ne faudrait pas croire que je vais te payer ton loyer toute ma vie.

Voilà des arguments qui laissèrent Morsang dubitatif.

– Et il me proposerait quoi comme boulot ?
– Assistant parlementaire.
– C’est quoi ça ?

Elle lui expliqua….

– Pas trop compliqué comme job…
– Mais c’est qui ce mec ?
– Jacques Alberti, député du Parti du Centre, un monsieur très bien.
– C’est quoi le Parti du Centre
– C’est un parti veut dépasser les clivages gauche/droite, qui dit qu’il y a des bonnes choses à gauche, des bonnes choses à droite et que logiquement pour concilier tout ça, il faut gouverner au centre. Malheureusement, c’est une idée qu’on a du mal à faire passer, en France on se complet dans les certitudes…
– Parce que toi aussi tu es adhérente ?
– Ben oui, on est pas très nombreux…
– C’est tentant mais je ne me vois pas devenir l’amant d’un mec…
– Mais qui te parles de ça ! Il a un compagnon attitré qui parait-il est jaloux comme un tigre, si tu te laisses draguer, ce sera platonique…
– Alors c’est super.
– Mais s’il te demande une petite pipe en catimini, tu ne devras pas refuser.

Oups !

– Alors d’accord ?
– Puisque le jeu en vaut la chandelle !

Une rencontre fut organisée dans un restaurant. Morsang qui n’y connaissait rien en politique s’était renseigné sur son smartphone au sujet de ce curieux parti politique. Il adopterait la stratégie qu’il employait souvent avec les femmes, écouter, feindre d’être intéressé et ne rebondir que pour aller dans le sens de l’interlocuteur.

Et Alberti se laissa berner, de temps en temps Morsang lançait un avis péremptoire appris par cœur la veille :

– La gauche en est restée à la lutte des classes, et la droite n’a aucun esprit social. Comme si les patrons et les salariés étaient incapables de s’entendre ? C’est vrai, c’est fou, ça ?
– C’est exactement ce que nous pensons ! Pourquoi n’adhériez-vous pas à notre parti puisque vous adhérerez à nos idées.
– Ma foi, pourquoi pas ?
– Vous me plaisez beaucoup, jeune homme, Mireille vous a dit que je recherchais un assistant parlementaire. Ça vous dirait ?
– Ça me dirait.

Alberti fit alors un signe a peine perceptible en direction de Mireille qui comprenant le message s’en alla aux toilettes.

– Je vais être direct ! Seriez-vous libre demain soir, mon compagnon sera en province…
– Pourquoi pas ?
– Je ne vous prend pas en traitre, il s’agit d’une sollicitation sexuelle… mais si cela ne vous dit rien, je n’insisterais pas, je sais me tenir !.

« Il n’insistera pas, mais ne m’offrira peut-être pas le poste… »

– Je suis hétéro, mais une petite fantaisie occasionnelle avec un homme charmant…

En fait si Morsang a une mentalité de macho, son hétérosexualité n’est pas si limpide que ça ! Quand on passe plusieurs années en maison de correction non mixte alors que la sève monte dans les parties génitales, il se passe forcément des choses. On fait comment alors pour concilier l’envie de sexe et sa fierté de mâle ? Eh bien on triche avec la réalité, on déclare que les homos se sont les autres, ceux qui sont passifs… Parce que Morsang lui il est actif, il se fait sucer mais ne suce pas (sauf deux ou trois fois, mais il ne veut pas s’en souvenir), il encule mais on ne touche pas à son propre cul ! Non mais dès fois !

Bref, le lendemain Morsang était chez Alberti, en espérant secrètement que c’est lui ferait l’homme, comme disent ceux qui ont une version étriqué de ce genre de relations.

– N’y allons pas par quatre chemins ! Lui dit Alberti, j’ai envie de te sucer la bite.
– Mais ce sera avec grand plaisir ! Répliqua Morsang qui dézippe sa fermeture clair et sort son paquet.
– Non pas comme ça, voyons, nous ne sommes pas sur une aire d’autoroute. Nous allons nous déshabiller et gagner ma chambre.
– Ce sera en effet bien plus cool ! Répondit Morsang qui s’en serait voulu de contrarier son sans doute futur protecteur.

Sue le plumard, Morsang du se farcir les caresses de son partenaire, il eut quelques frissons quand un doigt fureteur s’approcha subrepticement de son anus., mais il eut la bonne idée de rester au bord.

Et puis il y eut les bisous. Morsang n’avait jamais embrassé un homme sur la bouche, il se fit violence, mais cela n’arrangeait pas son érection qui avait du mal à venir.

Mais les doigts d’Alberti savaient parfaitement manipuler un pénis, et quand ce dernier fut bien raide, il l’emboucha et entama sa fellation.

– C’est qu’il suce vachement bien, ce pédé ! S’étonna Morsang.

Au bout d’un moment Alberti demanda à son partenaire de se mettre une capote sur le zizi, puis il se mit en position d’offrande. Et Morsang l’encula, fit appel à on ne sait quels fantasmes secrets afin de maintenir sa bandaison et finit par jouir abondamment tandis qu’Alberti piaffait comme un phoque en chaleur.

Morsang cru l’affaire terminée et se débarrassa de sa capote. Sauf que ce n’était pas vraiment terminé, Alberti s’était un peu paluché pendant la sodomie mais n’avait pas joui.

Celui-ci se tient la quéquette et se l’astique .

– Tu m’aides ?

C’est que Morsang n’a pas du tout envie de mettre cette bite dans sa bouche, Après un moment de panique, il comprend que l’autre se contentera d’une masturbation assistée.

– Hum , tu branles bien !
– Hé !
– Tu ne suces jamais ?
– Très rarement, ce n’est pas mon truc.

Alberti ne répondit pas, on ne peut pas énoncer des grandes phrases quand on est en pleine éjaculation !

Effectivement le parti n’avait que très peu d’adhérents et encore moins de militants. Adhèrent dans la fédération des Hauts de Seine, Morsang en devint en quelques semaines le secrétaire départemental, il fut du coup avec la bénédiction d’Alberti propulsé au Bureau National et devint sans le vouloir l’un de dirigeants du parti.

Le lecteur attentif remarquera que le récit de l’entrée en politique de Morsang diffère légèrement de celle narrée plus avant. Laquelle est donc la bonne ? Quelle importance ?

Tout allait pour le mieux, Mireille déménagea à Nice, elle s’était un peu lassée de Morsang et ne lui demanda pas de le suivre, ce qui n’aurait pas été simple eu égard à ses activités parisiennes.

Il était parfois invité dans des cocktails, il en profitait pour rencontrer du monde, c’est à l’une de ces occasions qu’il rencontra Louise Carrier.

Femme de diplomate, elle avait suivi son mari dans une dizaine de pays d’Europe et du proche orient, jusqu’à ce qu’ils divorcent. Il faut dire qu’elle avait rencontré un vieil émir libidineux mais pleins aux as qui eut la bonne double idée de lui léguer toute sa fortune et de mourir assassiné de vingt coups de couteaux quelques mois plus tard.

Le comportement de l’émir l’avait dégouté du sexe et après cette aventure elle s’était jurée de ne plus pratiquer ce genre de choses…

…Jusqu’à ce que ces yeux découvrent Morsang… Ce fut alors le coup de foudre. Il serait faux de dire qu’il fut réciproque mais le charme de la dame ne le laissait pas pour autant insensible.

Trois mois après il convolèrent en justes noces.

– Il y a juste un petit détail, mon amour !
– Mais quoi donc ?
– Je ne vais tout de même pas me faire appeler Madame Tocquard !
– Tu peux garder ton nom…
– Mais même pour toi c’est pas terrible « Tocquard ». C’est quoi le nom de jeune fille de ta mère ?
– Manet ! Répondit l’homme qui avait vu ce nom sur le tout nouveau livret de famille.
– C’est très bien ça Manet, on pourrait mettre les deux noms Manet-Carrier, ça en jette !

Quelques mois après, eurent lieu des élections, un nouveau gouvernement était en formation, et le président souhaitait que les petits partis qui l’avaient soutenu soient récompensés par quelques ministères de peu d’importance.

– Va falloir que tu t’y colles ! Lui dit Alberti.
– Jamais de la vie !
– Tu refuserais un secrétariat d’état ?
– Ben, oui, ce n’est pas mon truc !
– Mais arrête, ce n’est pas difficile, tu n’auras rien à faire, dans les ministères ce sont les directeurs de cabinet qui font tout le boulot !
– J’ai dit non !

En fait Manet-Carrier craignait que le poste soit trop visible, et une visibilité trop prononcée pouvait amener la presse « fouille-merde » à enquêter sur son passé…

Le ton monta avec Alberti, Manet-Carrier comprit qu’il lui fallait trouver une solution lui permettant de ne pas se fâcher avec son mentor. Alors il mit fin à la discussion avec une parade vieille comme le monde :

– Bon, écoute, je ne dis pas non ! T’auras une réponse demain !
– Demain matin alors, parce que le temps presse, et je n’ai personne d’autres.

Il pensait que Louise l’aiderait à trouver une solution, mais celle-ci au contraire l’encouragea à accepter la proposition lui faisant miroiter tous les avantages de la fonction…

Il accepta donc, en se jurant de faire attention, il fit savoir à qui l’entendrait qu’il détestait que l’on parle de lui et qu’on le prenne en photo. Il en profita aussi pour enluminer son prénom qui devint Charles-Paul, ça fait chic et ça brouille les pistes.

– On va quand même prendre une photo de groupe pour illustrer la plaquette ! Objecta le directeur de cabinet.
– Quelle plaquette ?
– Un simple recto-verso, une photo de vos proches collaborateurs et un petit paragraphe pour vous présenter.
– Comment voulez-vous que je me présente ?
– Oh, juste quelques lignes, vos études, vos activités professionnelles.

C’est à ce moment-là que Manet-Carrier s’inventa une scolarité imaginaire au Lycée Henri IV et à HEC

Psychologiquement, cette nouvelle fonction le transforma, il vivait désormais dans l’angoisse que quelqu’un trouve prétexte pour fouiller dans son passé et cherchait déjà un moyen de démissionner « en douceur ».

Voilà donc à peu près chers lecteurs, la biographie un poil romancée de Tony Morsang, alias Charles-Paul Manet Carrier telle que je l’ai raconté à Louise qui a eu du mal à s’en remettre.

On comprendra donc pourquoi, lorsque Manet-Carrier fut au courant des visites que me faisait son épouse en mon studio, sa parano s’exacerba comme vous avez pu le lire.

On connait la suite, Alberti suite à une mise en scène de Remiremont et Tanya, qui se posent des questions sur le passé du bonhomme, lequel reçoit des missives anonymes, lui faisant présumer que l’on est en train de découvrir ce qui souhaitait cacher. Puis la fuite au Mexique.

Que dire de plus au moment de conclure. Louise Manet Carrier a eu du mal à se remettre de ces révélations, mais elle a tenu le coup, nous nous voyons de temps en temps mais à titre non professionnel.

Reste les bijoux ! Louise a raconté l’épisode du coffre aux enquêteurs des services secrets. Ils n’ont pas trop compris mais n’ont pas trop creusé non plus, estimant que ça n’avait pas d’importance et évitant de le rapporter afin d’éviter des embrouilles avec les assureurs !

– Il envoie un homme de main vider son coffre, et ensuite il arrive lui-même plusieurs heures plus tard faire sa valise ? Pas très logique tout ça…

– Et voilà toute l’histoire ! Concluais-je.
– T’as vraiment le chic pour te fourrer dans des histoires impossibles.
– Mais je n’y suis pour rien, c’est un enchainement de circonstances…
– Je sais ma belle, mais maintenant faut que tu déstresses
– Je ne suis plus stressée !
– C’est dommage, je t’aurais volontiers déstressée.
– Je te vois venir, toi !

Elle ne répond pas et m’offre ses lèvres, il y a des choses dont on ne se lasse jamais !

– Ça ne te dirait rien de me taper sur les fesses ? Minaude-t-elle.
– De la domination, je fais ça toute la journée…
– Alors on fait le contraire, tu vas faire l’esclave !
– Chiche !
– Maintenant ?
– Ben oui ! Parce qu’après on va manger, ça va nous mettre en appétit !.
– Alors à poil chienne !

Voici une chose que je peux faire rapidement, n’ayant pas encore déposé mon peignoir après ma douche du soir. Pour Anna, c’est un peu long, mademoiselle ne se presse pas trop. Une fois nue comme un ver, elle s’en va dans la cuisine. Qu’est-ce qu’elle va encore nous inventer ?

Elle revient avec des pinces à torchons, une grande cuillère en bois et une carotte de bonne dimension. Ça va être ma fête, mais ça tombe bien, je suis très joueuse.

Elle me fait mettre à genoux et me tire mes tétons comme une malade.

– T’aimes ça, grosse pute !
– Oui ! Aïe !
– Dis le que tu aimes te faire faire des misères par une gouine.
– J’adore !
– Un peu plus de conviction, ce serait pas mal. Tien c’est bête j’aurais dû emmener le chien, je t’aurais obligé à lui sucer la queue.
– Tu le gardes encore ?
– Non mais si je demande à la mère Barbanchon de me le prêter, elle ne refusera pas.
– T’es si bien que ça avec elle ?
– Oui et non ! Quand elle est revenue, elle a voulu me payer le restaurant, j’ai pas osé refuser, mais ça été un calvaire, elle est exécrable avec le personnel, et puis ses sujets de conversation… au secours ! En sortant, elle m’a carrément proposé de venir chez elle faire un truc à trois…
– A trois ?
– Ben oui, le chien il compte pour un !
– Et alors ?
– J’ai prétexté une grosse fatigue. Mais je ne suis pas folle elle me relancera, je vais trouver le moyen de lui dire que je préfère prendre mes distances tout en conservant des relations de confraternité, comme on dit… Mais dis donc, je suis en train de te dominer ou de te raconter ma vie, là ?
– Tu me racontes ta vie !
– Regarde ces jolies pinces ! C’est pour qui ces jolies pinces.
– Vas-y mollo !
– Ta gueule, douillette !

Elle accroche la première, ça fait un peu mal, mais c’est supportable, par contre quand elle pose la deuxième, je gueule comme un putois. Elle me la retire et la replace, ça fait toujours aussi mal, ce n’est pas à cause de l’emplacement, c’est la pince qui est mal foutue.

– Des pinces à linges se rait peut-être mieux, non ? Lui suggérais-je
– Bon ça m’énerve ! Je vais m’assoir et tu vas t’allonger sur mes cuisses, je vais te rougir des fosses fesse de pute.

On y va, et voilà ma copine préférée , qui se met à me chauffer les fesses en cadence à grand coup de cuillère en bois.

– Laisse pas de marques !
– Ta gueule !

Elle continue quelques instants avant de déposer l’instrument frappeur.

– Dégage de mes cuisses ! T’as des capotes ?
– Dans ma table de chevet .

Qu’est-ce qu’elle veut fabriquer avec des préservatifs ?

– Et du gel, t’as du gel ?
– Regarde, mais je crois pas !

La voilà qui revient, elle encapote la carotte… la suite est prévisible, je me mets en levrette et lui offre la vue de mon orifice le plus intime.

Bon, c’est rigolo, mais c’est loin de valoir un bon gode muni d’un vibro… Mais faut dire qu’Anna est plutôt doué pour pratiquer des va-et-vient avec ce gode biologique, à tel point que des frissons de plaisirs commencent à m’envahir. Je me lâche, je jouis,

Anna m’enlace, et m’embrasse tandis que le gode ressort tout seul. On s’est retrouvée en soixante-neuf sur le plancher, j’ai commencé par lui brouter le minou, mais…

– Attends, je ne vais pas y arriver, faut que je pisse avant ! Me prévient-elle.
– Tu pisse tout le temps !
– C’est parce que j’ai une petite vessie.! Viens je vais te faire boire ma pisse.

chanette2718Combien de fois avons-nous jouer à ces petits jeux de pipi dont je raffole ? Je ne saurais dire mais je ne m’en laisse pas et c’est avec une gourmandise non feinte que je reçois son jet doré à même la bouche.

Evidemment elle a souhaité la réciproque, juste retour des choses avant de reprendre nos ébats…

Et Hubert au fait ? Je n’ai plus jamais eu de nouvelles. J’aurais pu en demander puisque j’ai son numéro, mais ce ne sont pas mes oignons, qu’il se démerde avec ses bijoux ! Il me doit le prix d’une passe. Je lui ai envoyé un message lui expliquant que s’il ne souhaitait pas me revoir, ma boite aux lettres pouvait néanmoins accueillir une enveloppe… Il n’a jamais donné suite. Pas grave, je n’en mourrais pas.

Fin

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Chanette
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