Lundi 2 décembre 2002 1 02 /12 /Déc /2002 14:24

Les gros seins de Tante Julie par Alexis Defond Rossignol

 

BigsTits

Themes abordés : domination soft, famille, spermophilie, uro

« Chère maître,

Je vous écris pour vous signifier mon intention de demander le divorce, je
compte sur votre compétence pour me conseiller la meilleure procédure, la
plus rapide, la moins onéreuse et la moins traumatisante pour ma future
ex-épouse !

Je n’ai rien à reprocher à ma femme, sauf que… j’en ai trouvé une autre,
une autre que j’aime davantage, et il se trouve que cette autre là est la
propre tante de mon épouse ! C’est la vie !

Permettez-moi de vous narrer, en m’excusant à l’avance pour les mots crus,
quelles ont été les circonstances de ma rencontre avec Julie D…
circonstances qui ont à jamais changé ma vie. »

 

°°°°°°°°°
Annexe :

 

Ma rencontre avec Julie !

Je me serais bien passé du mariage, mais Christelle, ma future épouse y
tenait, et sa famille également. Il a donc fallu se farcir la cérémonie, la
robe blanche, la préparation au mariage avec débats obligatoires avec
quelques futurs couples simplets et un curé coupé des réalités de ce bas
monde, le riz que l’on gâche en le jetant sur la chaussé, le vin d’honneur,
le banquet, les photos dans le parc, la pièce montée, et j’en passe. Bien
sûr on me présenta un tas de gens, des oncles, des tantes et cousins, des
marraines et de parrains, des amis, des collègues et des voisins. Je n’avais
qu’une hâte, que tout cela finisse. J’en avais la nausée de tous ces mecs
habillés en semi-pingouins, de ces bagnoles lavées et empapillotées pour
l’occase, de ces bonnes femmes aux toilettes ridicules aux chapeaux absurdes
et aux sacs à main minuscules, de ces sales gosses gesticulant dans tous les
sens…

Et puis on me présenta. Robert et Julie !

- Enchanté !

Tilt ! J’ai fais tilt ! Il y a des femmes comme ça, le seul fait de les
regarder et c’est un avis de tempête qui se prépare au niveau des roupettes
!

Un joli visage, bien lisse, une belle peau, des yeux gris clair, une
bouche… mon dieu sa bouche ! Grande brune, joliment coiffée, assez forte
mais sans exagération, Elle était vêtue d’une robe décolletée dans lequel
mes yeux avaient du mal à ne pas se perdre ! Du E ? Du F ? Je ne sais si
elle s’aperçut des errements de mon regard, mais son sourire, cet immense
sourire ne la quitta point ! J’avais rencontré une déesse le jour de mon
mariage et ce n’était pas ma femme !

C’est deux heures après que Julie m’aborda de nouveau, seule cette fois !

- Alors comme ça je viens d’apprendre que vous travaillez Boulevard Voltaire
? Me dit-elle.

Voilà qui ne la regardait pas, mais elle aurait pu aussi bien me parler de
crochet ou de passementerie que je l’aurais écouté bouche bée !

- Oui, je travaille chez X… dans l’informatique !
- Et vous vous y rendez comment ?
- Transport en commun !
- Vous descendez donc au métro Voltaire ?
- Oui.
- Le jour ou vous serez en avance, faite une station de plus, j’habite près
du métro Charonne, je me ferais un plaisir de vous offrir le petit
déjeuner…
- Volontiers…

J’attendais qu’elle me communique l’adresse, mais elle ne me la donnait pas,
mon regard louchait de nouveau vers ce décolleté décidemment trop provocant.
Sans cesser de sourire, elle eut alors ce geste de se caresser le haut du
sein avec l’index, juste l’espace de quelques instants. Je bandais !

- Je peux avoir l’adresse ? Balbutiais-je !

Je compris alors qu’elle attendait que je lui demande ! Elle me la
griffonna, et tandis que je la rangeais avec précaution, elle me précisa :

- Ne viens pas avant 8 heures, mon mari n’aime pas trop recevoir du monde !

Il s’écoula plusieurs mois, après ce mariage sans que trouve l’occasion
d’honorer cette invitation, inconsciemment je redoutais de me laisser
entraîner dans des aventures incontrôlables. Je n’en avais pas parlé à
Christelle, qui de toute façon ne fréquentai pratiquement pas la tante en
question.

Et puis ce jour là, c’était un mardi, j’avais prévu de passer la journée
chez un client qui avait de gros problèmes. C’était le bordel dans les
transports en communs et je n’avais même pas eu le temps de prendre mon
petit déjeuner. Je téléphone pour confirmer le rendez-vous.

- Ah ! Ben non, en fait, on n’a plus de problème ! Un des nos techniciens
nous a remis tout cela d’aplomb.

Ma hiérarchie n’avait pas besoin de le savoir, et je précisais au client que
je passerais juste une demi-heure, prétextant que cette démarche serait
imposée par le contrat de maintenance… en fait, il me faudrait simplement
faire signer une feuille d’intervention, mais sinon ma journée devenait
libre.

Je sors, me dirige vers le métro mais me souviens que ce n’est peut-être pas
le jour, et changeant de plan, je vais à la recherche d’un bistrot pour
enfin prendre mon petit déjeuner. C’est alors que l’image de la tante Julie
m’est revenue ! Une image irrésistible, je n’avais pas de numéro de
téléphone, je décidais d’y aller…

- Dring ! Dring !
- Qui c’est ?
- C’est Alexis !
- Alexis ?

Déception, elle ne me remet donc pas !

- Alexis, le mari de Christelle, votre nièce !
- Un petit moment, je vous ouvre !

Ouf !

Elle m’ouvre, elle est en robe de chambre, elle l’a revêtue de façon à ce
que la naissance des seins soit visible, je suis persuadé qu’elle l’a fait
exprès. J’ai conscience de m’embarquer dans un joli traquenard ! On
s’embrase bisous-bisous sur les deux joues, j’aime sa peau, elle est douce,
lisse, tendre, sensuelle…

- J’avais perdu espoir de te revoir ! Me dit-elle, m’accueillant avec le
plus gracieux des sourires.
- C’est que le matin, je n’ai pas beaucoup de temps !
- Et aujourd’hui ?

Je lui expliquais !

- Super ! Viens dans la cuisine, je vais te faire chauffer un petit truc !

Elle me prépare un chocolat, on parle un peu de tout et de rien, puis elle
me verse mon petit déjeuner dans un bol, et s’assied en face de moi, à ce
moment là, sa robe de chambre se mit à blouser et en fait, j’avais la
conviction qu’en bougeant un peu je pourrais percevoir davantage de ses
seins.

- Tu regarde quoi donc, Alexis ?

Je deviens rouge comme une écrevisse. Et là, que faire ? Jouer l’hypocrisie,
ou entrer dans son jeu. J’opte pour la deuxième solution !

- Je regardais votre décolleté, mais je suis confus, veuillez me pardonner !
- Tu peux me tutoyer, mais tu es pardonné, les hommes sont tous les mêmes,
il y a toujours un petit cochon qui sommeille !
- Je suis désolé ! Répétais-je
- Souhaite-tu que je cache mieux tout cela !
- Je crois que ce serait plus sage !

Je m’en voulu d’avoir sorti cette connerie ! Elle ne rectifie rien du tout
de sa tenue mais change complètement de conversation !

- Ça se passe bien avec Christelle ?
- Ça va !
- L’essentiel c’est que vous soyez heureux, la vie est souvent bizarre, les
hommes se marient que très rarement avec leur genre de femmes ?
- Qu’est ce qui vous fait dire ça ? (j’avais décidemment du mal à la
tutoyer)
- Parce que Christelle n’est pas ton genre de femme, cela ne l’empêche pas
d’être charmante, d’ailleurs, mais bon…

Le pire c’est qu’elle n’avait pas tort, mais comment faisait cette sorcière
pour percer ainsi ma personnalité ?

- Il y a la vie de tous les jours, et il y a les fantasmes ! Répliquais-je
histoire de dire quelque chose.
- Tu veux que je te dise ce qu’est ton genre de femmes ?
- Dites-voir ?
- Grande, un peu forte, de la poitrine et même un peu autoritaire, dominante
du moins.
- Oui c’est un peu ça !
- Un peu comme moi, alors ! M’asséna t-elle ne me regardant dans les yeux !

La panique ! Elle a réussi à redresser la situation à son profit !

- Oui, j’avoue !
- Alors laisse-toi faire !
- Je ne sais pas, vous êtes très directe, vous !
- Je vais t’aider !

Elle prit alors sa cuillère à café et la jeta volontairement par terre, puis
d’une voix ingénue me dit alors :

- Oh, ça alors, j’ai fais tomber ma petite cuillère, veux-tu me la ramasser,
Alexis ?
- Est-ce un jeu, ma tante ?
- Ecoute Alexis, un : je ne suis pas ta tante, et deux : je t’ordonne de me
tutoyer, sinon je vais être obligé de te punir comme un enfant désobéissant
!

Le jeu commençait à m’amuser et je me baissais pour ramasser la cuillère, au
moment ou j’allais m’en emparer, elle posa son pied nu dessus m’empêchant
d’agir !

- Ben alors… Comment tu va faire ?
- Je pourrais l’enlever en force, mais je ne crois pas que ce soit la bonne
solution !
- Tu as raison, comment pourrait-on résoudre ce problème, peut-être en me
caressant le pied…

Je n’ai jamais été fétichiste du pied, mais la vue d’un joli peton sait
malgré tout me ravir et celui-ci était fort aimable, je le caressais avec un
plaisir non dissimulé, constatant avec surprise que la peau y était douce et
veloutée. Puis, très doucement elle relâcha la pression de son pied, me
laissant l’accès à la cuillère, elle se baissa alors afin de s’en emparer
tout en restant assise, l’échancrure de sa robe de chambre s’ouvrit alors me
faisant découvrir la presque intégralité de son imposante et belle poitrine.

- Quelle belle poitrine !
- Bof, elle est trop grosse !

Ce disant, elle se réajuste, ne me laissant plus rien voir !

- Laissez-moi la regarder à nouveau, juste une fois, et après je crois que
je m’en irais, sinon je risque de faire des bêtises !
- Je t’avais dis que je te punirais si tu me vouvoyais encore !
- Excuse-moi, j’ai du mal !
- C’est très bien de s’excuser, mais ça n’enlève pas la punition !

Punition, tu parles, si elle me propose de me mettre sur ces genoux et de me
flanquer une fessée, ce sera tout sauf une punition, en espérant toutefois
qu’elle ne soit pas trop brutale… J’attendais avec impatience.

- La punition, c’est qu’on arrête tout : Annonça-t-elle.

Non ! Pas ça ! Mais que dire ? Cette pétasse n’est qu’une allumeuse, j’ai
assez perdu mon temps ici.

- Bon je vous laisse !
- Tu ne finis pas ton chocolat !
- Non, finalement je n’ai pas très faim.
- Alors viens me faire un bisou et file !

Audra03 Je m’approche, le bisou est chaste, je me dégage, elle ouvre
alors son peignoir !

- Regarde bien, c’est pour te donner envie de revenir !

J’en reçois effectivement plein la vue ! Mais à quoi joue-t-elle ? Non, je
ne reviendrais pas ! Mais cette image va me hanter mes nuits et mes jours,
je récupère ma sacoche et me dirige vers l’entrée.

- Alexis !
- Oui ma tante !

Elle est à présent complètement nue ! Je vais devenir fou, il faut que je
m’échappe.

- Juste un mot, avant que tu partes, un seul mot !

Je reviens vers elle, tremblant !

- Tu me crois donc si méchante que ça !
- Je ne comprends pas !
- Tu as cru que j’allais vraiment te laisser partir comme ça ?
- Je ne sais pas !
- Cornichon !

On s’est retrouvé dans les bras l’un de l’autre, je n’en pouvais plus de lui
caresser le dos, les fesses, je n’attendais qu’une chose c’est qu’elle se
dégage un peu afin que je puisse lui peloter les seins. Mais ça n’en prenait
pas le chemin, par contre nos visages si prés l’un de l’autre s’invitèrent
au baiser, il fut profond, baveux, généreux, fougueux, irrésistible et
bandulatoire. Enfin elle s’écarte, me fout carrément la main à la braguette,
constate la rigidité ambiante et me dézipe la fermeture-éclair, elle
farfouille ensuite, me caresse mon sexe rigide à travers mon caleçon mais a
du mal à l’extirper. Je lui propose de l’aider et je dégrafe la ceinture du
pantalon. Je tente d’approcher mes mains de ses seins, mais voilà qu’elle
s’accroupit et me gobe le sexe, elle me le suce avec une frénésie qui fait
plaisir à voir !

- Hum, j’aime ça sucer des bites, je suis une grosse cochonne, une grosse
pute ! Je suis ta salope…

Et j’en passe, je savais que certaines femmes aimaient les mots cochons
pendant l’amour, mais elle, elle en abusait, après tout pourquoi pas, cela
avait l’air de l’exciter, et ça ne fait de mal à personne si cela n’est pas
dit dans l’intention de dégrader !

- Pas trop vite, ma tante, je vais jouir !
- Mais putain, je ne suis pas ta tante, bordel de merde !
- N’empêche que je vais jouir !

Elle me fait un signe avec la main, renonçant à parler la bouche pleine, ce
geste doit signifier que si je jouis, et bien cela ne la dérange pas ! Et
justement c’est ce qui se passe, je pars à grosses giclées et Julie avale
tout !

- Hum c’est gentil de m’avoir apporté mon petit déjeuner, mais maintenant je
suis excitée comme une puce ! Viens dans la chambre et fous toi à poil.

Je me suis retrouvé quelques instants plus tard entre ses cuisses, elle
avait pris sa douche mais les sucs de l’excitation la parfumaient d’une
odeur enivrante, je léchais à qui mieux-mieux sa chatte humide, tandis
qu’elle se tortillait les bouts de seins avec une violence incroyable,
j’aventurais mes doigts dans le vagin en position de crochet, provoquant
d’assez insolites floc-floc, puis me concentrais sur son clitounet érigé
d’excitation. Sa respiration devenait haletante, et elle répétait en
suffoquant des « Vas-y ! Vas-y !» ou des « C’est bon !, C’est bon !». Elle
parvint à me dire dans un souffle !

- Quand je vais jouir tu me lâche le clito, mais tu continue à me lécher la
chatte, ok !
- Ouimpffff ! Répondis-je.

Les draps qui se tirent, le corps qui se tend, un cri, un cri fulgurant,
sans ses instructions je me serais précipité sur elle pour l’embrasser avec
tendresse, mais elle voulait que je reste dans ses cuisses, loin de moi
l’idée de vouloir contrarier ses habitudes, je léchais donc sa chatte avec
gourmandise, quand il me sembla que l’humidité du lieu s’aggravait
bougrement !

- Lape-moi ! Bois-moi !

Je n’ai pas osé lui demander si elle urinait de plaisir où s’il s’agissait
de cette fameuse éjaculation féminine provoquée par l’excitation du point G
! Mais cela était délicieusement pervers.

On s’est ensuite endormi, dans les bras l’un de l’autre. Je pouvais enfin
lui peloter les seins à loisirs et je ne m’en rassasiais pas…. Et je n’en
suis toujours pas rassasié !

 

°°°°°°°°°
Voilà j’ai relu tout cela, au moins c’est argumenté ! Le client d’avant est
parti, il ne reste plus que moi dans cette salle d’attente. Je ne sais même
pas à quoi ressemble cet avocat, choisi au hasard des pages professionnelles
de l’annuaire.

 

- Monsieur Defond-Morsignol !
- Rossignol !

L’avocat est une avocate, je la suis, elle s’installe derrière son bureau,
me fait un sourire, je lui tends ma lettre et le texte annexe : Je l’observe
tandis qu’elle lit ma prose ! C’est une grande femme, une blonde à lunette,
coiffé en chignon, elle est habillée d’un tailleur dont elle enlève la
veste, son chemisier est boutonné chastement, mais je devine qu’en dessous
des formes généreuses s’y profilent. Au fur et à mesure de la lecture, son
visage se rosit, elle me jette des petits coups d’oeils furtifs l’air de
penser « c’est bien lui qui a écrit ça ? » . Enfin, elle pose le dossier et
avec une lenteur toute calculée, détache deux boutons de son chemisier,
j’aperçois à présent la naissance de seins… et elle continue… je crois
un moment qu’elle va retirer son soutien, non, elle le laisse ouvert, la
tenue dégage un érotisme torride, ce soutien gorge bleue en fine dentelle
renfermant ces trésors ! As-t-elle conscience des risques qu’elle prend, je
n’ai rien d’un violeur mais elle ne me connais pas, bah ! Il doit y avoir
des alarmes ou un chien ou … mais la voilà qui se lève ! Je bande, où
est-ce que je m’embarque à nouveau ?

- Monsieur Gaudriole !
- Rossignol !
- Vous n’allez tout de même pas entamer une procédure de divorce à chaque
fois que vous allez rencontrer une grande femme avec une grosse poitrine !
M’invectiva-t-elle.
- Mais je….
- Je quoi ? Ce n’est pas un avocat qu’il vous faut, c’est un sexologue ! Je
vous donnerais une adresse tout à l’heure, mais laisser moi vous dire,
Monsieur Roubignole…
- Rossignol !
- Que vous êtes un salopard !
- Ecoutez…
- Oui, un salopard, parce que vous m’avez excité avec vos conneries, et que
maintenant vous allez être obligé d’assumer… Me dit-elle en retirant alors
son soutien-gorge et en me fourrant ses gros seins sous mon nez !

 

°°°°°°°°°
L’histoire n’a point de morale, elle ne dit pas si le narrateur a divorcé ou
non, et elle ne dit pas non plus si le sexologue conseillé par l’avocat
était, elle aussi une grande femme à forte poitrine. Un récit n’est jamais
exhaustif.

 

 

°°°°°°°°°
Alexis Defond-Rossignol (12/2002)

 

 
Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
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Dimanche 1 décembre 2002 7 01 /12 /Déc /2002 11:34

A travers les thuyas ! par Malicia et Christobal

 

bisou1719

Themes abordés : humour, feuille de rose, lesbos, masturbation, uro, voyeurisme

Ce siècle était le vingt et unième, il avait deux ans. Ce millénaire était le troisième, il avait aussi deux ans

Prenez maintenant la carte du globe terrestre telle qu’elle se présentait à cette époque avant la grande catastrophe écologique !

On distingue deux grands blocs de continents, c’est dans le plus important qu’il faut se situer, dans la région nord, et à l’extrême ouest ! Cette zone administrative s’appelait la France et était divisée en quatre-vingt-quinze départements différents. C’est dans le soixante-dix septièmes de ces départements qu’a été retrouvé ce manuscrit

Nous le livrons aux survivants de l’humanité comme l’un des rares témoignages d’une époque révolue

Brie Conte Robert, le 4 Septembre 2002
Extrait du journal intime de Joséphine Declerc

Décidément j’ai du mal à tenir ce journal à jour, trois jours à rattraper !

Avant hier
– Lundi 2 septembre 2002

Trois événements ont marqué cette journée : Premier événement : J’ai eu 25 ans, mon époux s’est fendu d’un bijou qui a dû lui coûter une fortune, il n’est pas beau son bijou, j’aurais été bien plus contente avec un bouquet de violettes, mais ce con ne m’a jamais offert des fleurs ! Peu importe ! J’ai depuis plusieurs mois la conviction que nous ne vieillirons pas ensemble ! Je le trompe, il me trompe, nous nous trompons ! Tromp ! Tromp ! Tromp ! Cette situation produit sa propre dynamique, le d.i.v.o.r.c.e. !!!

Alors son bijou de chez le bijoutier, je le garde, je le revendrais, ça me fera des sous-sous !!!

Deuxième évènement : La machine à laver recommence à déconner, il faudra que j’appelle le réparateur

Troisième évènement : Il n’y a plus de cornichons dans le placard, faudra que j’en achète demain à Carrefour.

Hier
– Mardi 3 septembre 2002

Mon mari devait rentrer tard, comme assez souvent, ben oui, on ne peut pas tromper sa femme et rentrer à l’heure à la maison ! Il faisait très beau et je me détendais tranquillement au bord de ma piscine. J’étais donc étendue sur une chaise longue, afin de profiter de ce qui restait des rayons du soleil, légèrement vêtue d’un maillot deux pièces rose bonbon, fin prête à évacuer le stress de la journée par une bonne petite sieste. Ça devait bien faire une demi-heure que j’étais là, enfin, je m’étais probablement assoupie… un bruit plutôt familier avait dû me tirer des bras de Morphée. Intriguée par cet étrange râlement, je décidai de me rendre tout près de la haie de thuyas qui entourait notre piscine, afin de voir ce qui se passait de l’autre côté, de comprendre ce qu’était ce bruit…

Eh ben ! Si je m’attendais à ça ! C’était Sophia, la voisine. Une femme assez grande, brune, la peau hâlée, joli visage, un peu forte et ayant dépassé la cinquantaine, le genre vieille salope qui s’entretien

Elle aussi s’était confortablement installée sur une serviette de bain, tout près de son patio et était en train de se masturber avec un doigt. Elle avait vraiment l’air de mouiller la petite cochonne, puisque la culotte de son maillot de bain laissait voir un rond humide en position stratégique.  » Putain ! Comme ça doit être bon!  » Me dis-je alors. Elle n’en était visiblement pas à sa première expérience en plein air. Elle se caressait le clitoris sans relâche, râlait et m’excitait comme c’est pas permis. Elle me faisait craquer. Étant mouillée comme je ne l’avais probablement jamais été auparavant, une petite masturbation s’imposait alors pour moi aussi. Ahhh ! comme j’avais envie de jouir…

Je quittais donc les buissons et plongeais dans la piscine, ayant bien entendu préalablement pris soin d’enlever mon maillot de bain. N’y a-t-il rien de meilleur que de se faire jouir avec le jet du retour d’eau d’une piscine ? C’est long, excitant et les voisins risquaient fort bien de me voir, ou de m’entendre… peut-être eurent-ils eux aussi à se soulager rapidement après pareille scène ?

Le jet venait donc tranquillement sur mes grandes lèvres… je mouillais ! Je décidai de retirer le bas de mon maillot de bain. (J’adore me masturber en dehors de mon lit… c’est une expérience vraiment différente!) Hummm ! C’est si bon de prendre soin de son clitoris lorsqu’il est enflé par l’excitation… Je m’approchai donc encore un peu plus près du jet, je ne pouvais plus attendre : J’avais désespérément envie de jouirrrrrrrrrr ! Ahhh ! Mon dieu… j’ai dû me serrer les dents et les lèvres afin de ne pas crier, tellement l’orgasme que me procura le jet était monstrueux.

Un peu plus tard : Coup de fil de mon mari !  » chérie, je suis embêté, je ne rentrerai pas dîner, on est en train de signer un truc important avec les japonais, ils veulent absolument nous inviter à bouffer, ça me prend la tête, mais je ne peux pas faire autrement, et badidi et badadoigt, la meilleure eau c’est la badoigt…

Tant mieux, je n’aurais pas besoin de me creuser pour préparer la bouffe ! Une tranche de jambon, des tomates, et un yaourt à la banane (pourquoi j’ai écrit « à la banane », moi ?) suffirons à mon bonheur et à ma ligne !

Dans la soirée, je ne pus résister à la tentation de me passer un doigt au moins trois autres fois, tellement l’expérience vécue un peu plus tôt me faisait mouiller ma culotte.

Dans la nuit, je l’ai entendu rentrer, j’ai fait semblant de dormir !

Aujourd’hui
– Mercredi 4 septembre 2002 Ma décision est prise, à présent, je vais me barrer, reste à savoir quand ! Et en attendant j’ai décidé de faire ce dont j’ai envie ! Un petit plan germe dans ma tête, mais je verrai ça cet après-midi, il faut quand même que je fasse le ménage, et il faut aussi que je passe à Carrefour pour les cornichons ! 14 heures : Je prends une douche, je m’habille d’une petite robe noire assez courte et plutôt bien décolletée, et je décide de ne pas mettre de culotte. Je sors de la baraque et je sonne chez Sophia !

– Bonjour, Sophia, vous êtes seule ?
– Oui, pourquoi !
– Vous devriez être plus discrète ! Savez-vous ? Lui dis-je avec un sourire coquin

Sophia rougit, elle ne sait que penser !

– Pardon ! dit-elle
– Je vous ai vu vous amuser toute seule à travers les thuyas…
– Non, mais ! Qu’est-ce que vous me racontez ? Vous n’avez rien d’autre à foutre qu’à jouer les voyeuses !
– Mais ne vous fâchez pas, j’ai trouvé ce spectacle charmant et très excitant !
– Et bien alors de quoi vous plaignez-vous ?
– Je ne me plains pas !
– Alors, il est où le problème ?
– Il n’y a pas de problème, vous vous êtes masturbée, je me suis masturbée, on s’est masturbé, ça aurait été plus marrant de le faire ensemble, non ?
– Mais vous êtes complètement folle, vous me prenez pour qui ?
– Pour une femme qui aime les plaisirs !
– Vous êtes gonflée, vous !
– Je sais !
– Bon ! On va peut-être en rester là ! Reprend Sophia !
– D’accord, si ça vous tente, appelez-moi !
– C’est ça ! Allez salut…
– Oh ! Juste une dernière chose !

Grand soupir de désolation de la voisine !

– Vous le trouvez comment mon petit décolleté, j’ai besoin d’un avis féminin !
– Ecoutez, je n’ai aucune opinion sur votre décolleté !
– C’est trop décolleté ou pas ?
– …
– Bon, je vais vous demander de bien vouloir me laisser tranquille, j’ai du travail !

J’ai dû mal m’y prendre, ça m’apprendra à m’improviser ! Je tente encore une réplique

– Vous devez me prendre pour une folle !
– Je ne suis pas docteur !
– Ah ? Vous faites quoi alors ?
– Rien, j’me branle ! D’ailleurs vous l’avez constaté vous-même !

Elle est excédée !

– Et qu’est-ce que vous le faites bien !
– Bon..
– Ce que j’aurais aimé être encore plus près…
– Vous allez me foutre le camp, oui ou merde ?
– Hummm votre culotte toute mouillée, comme j’aurais aimé la sentir !
– J’ignorais que vous étiez gouine !
– Je ne suis pas gouine, j’aime les belles choses !
– Ecoutez, je ne sais pas ce qui vous arrive, mais vous devez avoir un problème, vous pétez les plombs !
– Si ça se trouve, vous le saviez que j’étais derrière la haie ! Continuais-je sans me démonter.
– Allez vous reposer, Joséphine !
– Mais si je suis dans un drôle d’état c’est de votre faute !
– Si vous vous barrez pas immédiatement, je vous vire par la peau du cul !

Mais qu’elle le fasse, bordel, qu’elle le fasse !

– Même pas cap !

Sophia sort de ses gonds, elle m’agrippe le bras, me fait virevolter, je fais semblant de me laisser faire, puis d’un coup je pile

– Allez ouste !

Elle me tient toujours le bras et me pousse vers la sortie, c’est le moment ! Je me laisse tomber sur les genoux en plein dans le gravier, merde, c’est que ça fait mal pour de vrai, alors je m’écroule par terre et j’exagère ma douleur !

– C’est pas vrai ! Qu’est-ce qui vous arrive encore ?
– Mes genoux !
– Faites voir !

Elle me regarde les genoux !

– Je crois qu’il est cassé ! lui dis-je
– Cassé, c’est juste des égratignures !
– Ça me fait mal !
– Z’étes bien douillette, je trouve !

Je fais le geste de me relever, et je continue ma comédie !

– Aie, aie !
– Bon, vous pouvez marcher ou pas ?
– Ché pas trop !
– Bon appuyez-vous sur moi, je vais vous mettre un truc sur les genoux, mais après je vous vire !
– Pas de problème ! Je suis désolée d’avoir été si collante…

Sophia me conduit jusque dans son salon, me fait asseoir sur le canapé et s’en va fureter dans son armoire à pharmacie. Du coup je m’étends sur le canapé !

– Restez assise, vous serez aussi bien !
– C’est que j’ai la tête qui tourne !
– On ne va quand même pas appeler les pompiers ! Bon je n’ai que du mercurochrome, vous allez avoir les genoux tous rouges ! Je fais quoi, je vous en mets quand même ?
– Ben oui ! Aie, ça pique !
– Comme douillette, vous n’êtes pas mal !
– Sophia, j’ai un gros problème !
– Si vous n’en aviez qu’un…
– Je crois que j’ai une grosse envie. Je ne voudrais pas mouiller votre canapé, si vous pouviez m’accompagner aux toilettes !

Ça passe ou ça casse ! Je suis partie d’un principe simple, une nana qui se masturbe dehors près de son patio, est forcément quelqu’un de libéré. Donc accepter une masturbation l’une à côté de l’autre. Elle n’a même pas besoin d’être mutuelle et ça ne devrait pas lui poser de problème ! Il suffit de trouver le petit truc qui finira par lui faire accepter ! Et là, j’ai été ambiguë exprès, elle se figure que j’ai envie de pipi, une fois dans les lieux, je vais lui dire que c’est une envie de me toucher que j’aie ! Elle ne va quand même pas me foutre à la porte alors qu’elle se figure que je suis blessée ! Ça va tout le monde suit ?

C’est plutôt bon signe, c’est sans rechigner, et même avec un curieux sourire en coin qu’elle m’aide à aller jusqu’aux toilettes ! Je soulève ma jupe ! Je m’assois ! Attention…

– Tu ne mets pas de culotte ? M’apostrophe-t-elle !

Ce n’est pas la réflexion qui me surprend mais le fait qu’elle se mette soudain à me tutoyer ! Quelque chose m’échappe, ou alors la partie serait-elle enfin gagnée !

– Ben, non, je me suis dit que…
– Alors tu pisses ou tu pisse pas ?
– Mais qui t’as parlé

– Tais-toi et pisse !
– Mais !
– Alors, elle est où ta grosse envie ?
– Mais…
Agneta Helle003– Allez pisse, et tu vois, je te regarde, je vais te regarder pisser !

Mon dieu ! Je jouais les folles, mais c’est elle qui est folle ! Voilà qu’elle veut me regarder pisser, à présent ! Mais c’est une vraie cochonne !

– Tu viens de dire que tu veux me regarder pisser ?
– Ben oui, et tu vas pas me dire que ça te gêne après tout ce que tu viens de me dire !
– Ben…
– Ben quoi !
– C’est que je n’ai jamais pissé devant quelqu’un !
– Il y a un début à tout !
– Ecoute… je vais t’expliquer, quand je parlais de grosse envie..
– Arrête de parler et pisse !
– J’ai un blocage !
– Je vais faire deux choses pour te débloquer, d’abord je vais faire couler l’eau du robinet, il paraît que ça aide, et ensuite je vais te dire une chose, si tu pisses devant moi, je vais peut-être accepter de faire ce que tu me proposais !

Oups ! Alors là je suis sur le cul ! Je ferme les yeux, je me concentre, je suis toute seule dans la nature, j’entends les petits oiseaux, je suis toute seule, je suis toute seule, je suis près d’une rivière, j’entends l’eau qui coule, personne ne me regarde, personne. Que c’est beau la nature ! Ça y est je pisse !

– Installe-toi mieux, je n’ai pas l’occasion de regarder ça tous les jours !

Je fais mon maximum, j’éloigne mes jambes, j’écarte ma chatte, je mets mon torse en arrière !

– Qu’est-ce que c’est beau ! Dit-elle

Ouais, chacun son truc ! Elle passe sa main sur son entrejambe ! C’est gagné !

– Détends-toi ! Caresse-toi lui dis-je

Mais apparemment elle n’a pas besoin de mes ordres, elle dégrafe son jean qui tombe sur ses chevilles, bientôt rejoint par la culotte et Sophia se masturbe à présent debout, devant moi !

– Pisse encore !
– J’ai fini !
– Force-toi ! La prochaine fois tu me pisseras dessus !

Elle est folle ! Je vais pour prendre du papier pour m’essuyer la foufoune !

– Ne t’essuie pas !
– Ben si !
– Non, relève-toi ! Ah oui c’est vrai, tu as toujours mal ?
– Non ça a l’air d’aller mieux !
– Bon relève-toi, mais retiens ta robe, ou enlève-la carrément !

Je fais comme elle dit, et la voilà à mes genoux ! Et sans que j’aie eu le temps de dire ouf, elle pose sa bouche sur mon sexe et se met à me le lécher ! Mon sexe non rincé, non séché de mon petit pipi. Tu parles d’une vicieuse ! Mais je n’étais pas venue pour ça, moi, j’étais juste venue pour qu’on se masturbe l’une à côté de l’autre !

Je suis comme dans un rêve, ses mains m’ont agrippé les fesses et les caressent tandis que sa langue agile après s’être abreuvée de mon champagne, a dégotté le petit capuchon de mon clito et le titille frénétiquement. Je commence à avoir la chair de poule ! C’est la première fois qu’une femme me fait un truc pareil ! Je sens le plaisir qui monte, je m’accroche un moment aux murs et puis par je ne sais quel réflexe, me voici entrain de caresser la chevelure de ma voisine, mes cuisses sont toutes poisseuses, de l’urine, de la mouille et la salive de Sophia ! Dans quel état je suis ! La langue frétille de plus en plus, cette fois ça y est ! Je H.U.R.L.E. ! Du coup je me rassois sur le siège des chiottes !

– Oh là là, ben dis donc !

Sophia s’est relevée !

– T’as bien fait de t’asseoir ! A toi de jouer !
– A moi quoi ?
– Lèche-moi !
– Mais attends…
– Mais dis donc ma belle, t’étais venue pour quoi au juste ! Pour un plan sexe, ben t’es en plein dedans alors maintenant tu assumes !

Bon, bon on va assumer ! Je lui ai donc donné du plaisir à mon tour. Elle m’a demandé de lui lécher le trou du cul, je n’aurais jamais cru être capable de faire ça, en plus j’ai bien aimé, il avait comme une odeur de roquefort, j’aime bien le roquefort !

J’ai essayé de répéter sur elle les gestes qu’elle m’avait prodigués et je crois que je ne me suis pas trop mal débrouillée puisque j’ai réussi à la faire jouir. Après nous sommes embrassées, comme deux vieilles complices, puis je suis partie

Je suis soudain moins pressée de quitter la maison

Je n’ai toujours pas acheté les cornichons !

J’espère que mon histoire vous a plu (et peut-être fait mouiller aussi) et si tout comme moi, vous adorez vous masturber plusieurs fois par jour… simplement pour le plaisir de vous voir jouir…

Malicia (et Cristobal)

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Par Malica et Christobal - Publié dans : Malicia et Christobal
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Mercredi 9 octobre 2002 3 09 /10 /Oct /2002 23:25

La fille du bourgmestre de Sonogourad

par Marie-Paule Perez

 

Solo

 

 Prologue

 

La planète Balducci est la deuxième planète du système gravitant autour de Tau Ceti à une douzaine d'années-lumière de la Terre. Elle fut nommée ainsi en souvenir de la terrienne qui fut la première à en fouler le sol !

 

Vingt couples avaient embarqué afin d'y fonder la première colonie terrienne. Ils s'étaient engagés chacun à faire au moins quatre enfants, condition qui seule permettrait de verser un pactole à leurs familles restées sur la Terre.

 

Il avait été prévu que chaque décennie un vaisseau en provenance de la planète mère, apporterait ici sa cargaison de matériel high-tech, ainsi que des colons rompus aux technologies les plus modernes afin de maintenir la colonie à un certain niveau.

 

Au fil des années, les arrivées de vaisseaux terriens s'espacèrent. Des incidents avec les nouveaux colons se multiplièrent. Mais l'implantation croissait et à l'époque où commence ce récit, soit 200 ans après le débarquement, la planète comptait fièrement 250 000 habitants répartis en une dizaine de villes et quelques communautés agricoles. Le système politique variait assez d'une ville à l'autre mais dans tous les cas les bourgmestres dirigeaient les villes, que ce soit de façon autoritaire ou avec l'aide de conseils plus ou moins potiches. Quant au poste d'administrateur central prévu pour régenter tout ce petit monde, il n'existait plus. Parfois les bourgmestres se rencontraient de façons plus ou moins formelles… Des rivalités éclataient, des alliances se faisaient, des contre-alliances les défaisaient. Les terriens n'avaient donc pu s'empêcher d'importer l'injustice, l'intolérance, la guerre et la bêtise…

 

Chapitre 1 - Kalya

 

Je me nomme Kalya, je suis blonde, aux yeux bleus, après deux siècles de métissage, il ne devrait pas rester de blonds, mais il paraît que mes gènes ont été trafiqués, peut-être est-ce pour cela que parfois j'ai des idées bizarres. Je suis plutôt petite, mais assez proportionnée, ma peau est très pâle, mes seins moyens et mes fesses charnues. J'ai 21 ans (en équivalences terriennes) il me reste donc un an pour faire mon premier gosse, sinon, je serais dans un premier temps privée de revenus, et dans un deuxième temps, je serais hospitalisée de force comme déviante et on m'inséminera. Ils me font rire, je n'ai rien demandé moi, et pas à être là, en tous les cas, mais il faudra bien que je me plie à cette loi devenue stupide… si je veux qu'on me foute la paix !

 

Je travaille au central de communication, celui-ci est situé dans la plus grande ville de la colonie, à Ferkédoz. Toutes les communications passent par-là, le travail de maintenance y est donc prioritaire. Et trois équipes de jour se relaient afin de tester tout cela, et éventuellement de réparer ce qui doit l'être. Le dernier quart, celui de la nuit, n'a pour vocation que de surveiller. Et pour ce faire une seule personne suffit, s'il y a un problème, une alerte ou je ne sais quoi, je dois prévenir selon le cas des techniciens qui se déplaceront plus ou moins vite. Voilà qui ne m'occupe pas à plein temps… C'est pour cela qu'on me laisse aussi tout un travail assez ingrat, mettre en carton les appareils non urgent à réparer, les ressortir quand ils reviennent de la réparation, faire en sorte que le local soit propre et même alimenter l'appareil à boisson. Enfin, je fais tout cela en musique, je ne me plains pas, il y a plus malheureuse que moi. Ah… j'oubliais… parmi tous les appareils, il y en a un dans une petite pièce qui est un peu spécial, c'est celui qui permet de communiquer avec la Terre. Enfin, quand on dit communication, c'est un grand mot, il faut plus de douze ans pour acheminer un message. Les autorités ont décidé de ne plus rien demander à la Terre, mais on maintient la liaison, au cas où… Et vous savez comment et qui la maintient la liaison, je vous le donne en mille ?

 

Et bien c'est moi, une fois par nuit, je branche le truc et je dis " test du jour, ici Kalya, salut les terriens ! " et parfois je brode, je raconte des conneries… je dois aussi contrôler si on a reçu des messages dans l'autre sens… Mais non, la ligne paraît muette…

 

Il pleuvait ce soir sur Ferkédoz, et c'est recouverte d'un grand imperméable à large capuche que j'arrivais au central vers 25 h 20, (heure locale), je salue mon chef et les employés du quart précédent qui ne sont pas encore partis.

 

- Ah ! Kalya, tu vas avoir une stagiaire avec toi pendant quelques jours ! M'annonce le chef.

- Une stagiaire, qu'est-ce que tu veux que je lui montre d'intéressant ?

- Tu la baratineras, tu gonfleras ton rôle ! Mais surtout tu fais gaffe à ne pas raconter de connerie, la fille en question c'est la fille du bourgmestre de Sonogourad,

 

Sonogourad est la seconde ville de la colonie et ses rapports avec notre cité de Ferkédoz ont toujours été bons. Le chef m'explique aussi qu'elle fera ça dans le cadre d'une formation de terrain et qu'elle poursuivait des études de gestion.

 

- Et pourquoi elle ne fait pas son stage avec un quart de jour ?

- Elle le fera après, mais quand je lui ai décrit l'organisation du travail elle a semblé intriguée par l'existence d'un quart de nuit, alors elle m'a dit qu'elle voulait commencer par-là ! Tu vois, il n'y a pas de mystère !

 

Et sur ce, mon responsable me laissa seule ! C'est environ un quart d'heure plus tard que l'on sonna au sas de sécurité. Ma stagiaire s'annonça, je la fis entrer. Elle se nommait Voltura. Elle avait 20 ans (en équivalences terriennes), 1 m 75 et 55 kilos, cheveux très bruns mi-court, la peau plutôt foncée, les traits réguliers et des yeux pétillants noirs, de belles formes bien mises en valeur.

 

Le contact n'est pas évident ! Comment dire à quelqu'un qu'on va lui monter le travail alors qu'il n'y a pas grand-chose à faire, mais je lui fais visiter les lieux. Elle paraît gênée, pose des questions bizarres, s'intéresse aux appareils, veut savoir comment marche ceci, comment marche cela et paraît déçue de mon incompétence en la matière. 

 

- En fait, tu ne sais pas trop à quoi ça sert tout ça ?

- Si, mais en gros.

- Et il n'y a pas des appareils plus… comment dire… plus sensibles que les autres ?

- Plus sensible ?

- Des curiosités quoi ?

- Pas vraiment, mais je peux te montrer radio casserole si tu veux ?

- Radio casserole ? C'est quoi ?

 

Je lui montre la petite pièce ou est l'appareil permettant de communiquer avec la Terre 

 

- Je suppose que tu ne l'as jamais vu fonctionner ?

- Mais bien sûr que si, c'est même moi qui le fait fonctionner, mais on verra ça tout à l'heure, ce n'est pas encore le moment !

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?

 

Elle me fait des yeux gros comme des ballons ! Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si étonnant ?

 

- Tu veux dire que le machin pour communiquer avec la Terre, c'est ça ?

- Ben oui !

- Et c'est toi qui le teste ?

- Ben oui, c'est moi qui récolte tous les boulots les plus ringards ! Bon on s'occupera de ça plus tard, pour l'instant j'ai trois cartons à déballer, parfois je reste des semaines sans rien recevoir, et cette semaine ça n'arrête pas, tous les trucs en panne reviennent en même temps…

 

Ainsi, je lui explique ou plutôt je commente mon travail ! Elle semble plus intéressée que tout à l'heure, entre deux on parle un peu de tout et de rien. J'apprends qu'elle a un copain depuis deux ans et qu'elle habite avec lui, mais qu'elle ne le gardera peut-être pas. Je la trouve pas mal ouverte, (si j'ose dire) surtout côté sexe ! Elle me raconte que la première fois qu'elle aurait baisée, ce serait avec trois gars, mais quand voulant relancer la conversation, j'essaie d'obtenir des détails, son récit devient confus… Je trouve ça curieux…Manifestement, elle affabule… j'ai horreur des mythomanes, et je détourne la conversation.

 

- Bon, parlons d'autre chose, j'ai un peu mal au dos ce soir !

- Quel rapport !

- Aucun ! Répondis-je en riant. Mais faut que le boulot avance, et j'en ai un peu marre de soulever des paquets trop lourds.

- Mais pourquoi c'est toi qui fais ça ? Et les robots élévateurs !

- Tu parles ! Il y en a la moitié de cassé !

- T'es conne, t'es jeune, il faut pas continuer, tu vas te démolir le dos !

- Je prends des médicaments !

- Tu y crois toi, aux médicaments ? C'est un massage qu'il te faudrait !

- Ouais, je sais mais faudrait que je trouve quelqu'un !

- Je vais te dire un truc ! Je sais très bien faire les massages !

 

J'ai l'impression, mais ce n'est qu'une impression, qu'en disant cela une lueur s'est allumée dans son regard ! Se trouverait-il que la fille du bourgmestre de Sonogourad ait des penchants pour les femmes ? Lui aurait-on a elle aussi tripatouillé les gènes ? Elle se croit obligé de reformuler sa question :

 

- Si, si je fais ça très bien, on m'a déjà dit que j'étais douée !

- Non ?

- Si !

- Pourquoi, pas, ça me ferait du bien. Tu n'as qu'à passer chez moi demain matin ! 

- Euh ! Ça m'embête un peu ! J'ai mon copain qui m'attend.

 

Elle me fait un sourire de chatte et rajoute :

 

- Si ça te tente, je peux te le faire maintenant.

 

Son copain ? Quel copain ? Il serait donc venu de Sonogourad avec elle ? Il ne travaille pas alors ? Ça me paraît curieux cette histoire ? Son massage je n'ai rien contre, mais décidément cette fille est trop bizarre. Je tourne ça en farce et lui dit qu'on pourra toujours faire ça un peu plus tard… 

 

La nuit passe, elle ne me reparle plus de massage. Je n'ai plus grand chose à lui montrer sauf à trois heures quand j'envoie le signal de maintenance à la Terre. Son attention redevient toute professionnelle 

 

" C'est quoi ce bouton, et l'écran du dessus, il sert à quoi, et s'ils répondent, on le sait comment et patati et patata… " Ça n'arrête pas,

 

- Bon je lance mon message ! 5 4 3 2 1 0 Ici Balducci, c'est Kalya qui vous parle, il tombe des cordes ce soir sur Ferkédoz et j'ai avec moi une stagiaire, elle s'appelle…

 

Et soudain telle une furie, Voltura me coupe la parole et continue à ma place

 

- Elle s'appelle Claudine et elle vous fait un gros bisou ! Terminé !

 

Je coupe !

 

- Qu'est ce qui t'arrive !

- Je tiens à mon anonymat !

 

Bizarre cette nana !

 

Rentré chez moi vers 7 heures je ne savais pas trop pourquoi j'étais si excitée, j'ai fait l'amour comme une sauvage avec Lucien, mon compagnon qui ne comprenait pas cet accès de sexe furieux. Du sexe sauvage, c'était bien l'expression, sans tendresse, en fait j'étais ailleurs et ce n'est que quand la jouissance a monté que j'ai compris que j'avais vraiment envie de Voltura !

 

Vers 16 heures, le téléphone sonne, mon copain décroche et m'annonce que c'est pour moi, il me dit que c'est une fille, et qu'il ne reconnaît pas la voix ! 

 

- Salut c'est Voltura, excuse-moi de te déranger… Je voulais juste te dire que j'ai beaucoup apprécié de travailler avec toi hier soir ! Mon copain vient de partir dans l'ouest pour quelques jours pour son travail. J'ai horreur de dîner toute seule, alors si tu en est d'accord je te paie le restau ?

 

Ça c'est la meilleure, où a-t-elle trouvé mon numéro ? Je ne le publie pas et je ne lui ai pas donné ! Mais c'est vrai qu'avec un papa bourgmestre… Je réfléchis assez vite, d'un côté il y a un coup à tenter, de l'autre elle va me casser les pieds pendant tout le repas avec des histoires à dormir debout. Mais la première raison l'emporte… Vous l'auriez parié ?

 

- Je ne suis pas bien réveillé et j'allais prendre une douche, mais pourquoi pas ?

 

Je raccroche. Lucien paraît soudain furieux !

 

- On ne mange pas ensemble, si je comprends bien ?

- Ben non !

- J'aimerais des explications !

- Je t'expliquerais quand je reviendrais !

- Non, mais c'est nouveau !

- Je ne sais pas ce qui est nouveau, mais toi tu retardes, je suis une femme libre, figure-toi que je suis invitée au resto par la fille du bourgmestre de Sonogourad. Des relations comme ça, ça se cultive et peut-être qu'elle pourra m'obtenir un poste plus intéressant que d'aller faire le zouave chez les blaireaux du centre de communication.

- Et tu crois que quand nous serons mariés, je vais te laisser faire des sorties comme ça ?

- Justement on n'est pas mariée, et je crois qu'on n'est pas près de l'être !

- T'es sûr qu'elle est seule ta nana ? Ce ne serait pas à une partouze que tu irais ? Depuis le temps que ça te trotte dans la tête ?

- Bon écoute pépère, tu me les lâches ! 

 

Mais l'autre ne se contrôlait plus, j'esquivais la gifle, m'enfermait dans la salle de bain, pris une douche express, filait m'habiller un peu n'importe comment et me précipitais dehors.

 

Je ruminais en attendant l'heure du rendez-vous ! La rupture avec Lucien devenait inévitable, un mec qui porte la main sur moi et qui pique des crises de jalousie maladives alors que nous n'avons pas de lien réel, inutile de deviner quelle serait sa conduite dans quelques mois si je faisais l'erreur de me marier… Mais bon, j'en avais quand même gros sur la patate, quelque part j'avais eu la faiblesse d'aimer ce type… peut-être pourrais-je trouver une solution, rester copains sans vivre ensemble, pourquoi pas ?

 

Nous avions rendez-vous avec Voltura à " La vraie nouille Terrienne ", Nous sommes arrivées quasiment en même temps. Elle portait un petit haut noir serré qui mettais en valeur sa merveilleuse poitrine et laissant voir le bas ventre et son joli petit nombril. On s'assoit à une table et on commande un pichet de vin violet et deux assiettes de spaghettis à l'ancienne. On jase, on mange, on boit et on s'amuse… J'essaie de lui cacher ma mésaventure de tout à l'heure, ça ne la regarde pas. Je sens le sourire de Voltura me fixer de façon de plus en plus explicite. On parle de nos goûts, en film, en musique, et elle me dit qu'elle a de la musique terrienne chez elle, du Mozart et du Duke Ellington. Et qu'elle en a apporté à l'auberge ou elle dort. Je ne connais pas Mozart, mais Duke Ellington ça me dit quelque chose. 

 

- Si tu veux, je peux te faire écouter du Mozart, tu verras c'est très beau, c'est très... comment dire, c'est terrien quoi ?

- Alors d'accord !

 

Rendu à la chambre de son auberge (du grand luxe !), Elle me fait asseoir dans le canapé, elle branche Mozart ! Je suis effarée, c'est quoi cette musique de dingue ? Mais au bout de cinq minutes je commence à apprécier. Elle me demande, coquine :

 

- Tu le veux ton massage ?

- Bien sûr que je le veux !" 

 

Je sais maintenant que j'attendais ce moment depuis la première seconde où je l'avais vu. Je voulais qu'elle mette ses mains partout sur mon corps, j'étais prête à me donner entièrement à elle. 

 

- Enlève juste le haut, et étends toi sur le canapé, je vais me tourner pendant que tu te déshabilles !

 

Cette touche de pudeur me parut incongrue, mais je fis avec. Elle me fit un massage au niveau du dos, en mettant de la pression avec ses mains dans les endroits les plus sensibles. J'étais donc allongée et Voltura assise à califourchon sur mes fesses. Ses mains, oh mon dieu ses mains ! Le massage me faisait un bien fou, tout mon dos chauffait et je me sentais apaisée, bien, cool, ravie… mais aussi pas mal excitée… J'en étais à me demander comment gérer la suite, quand soudain, elle me demanda :

 

- Tourne-toi maintenant !

 

Sans réfléchir une minute je me retournais, mais plus par jeu que par pudeur, au dernier moment j'eus le réflexe de me cacher le bout de mes seins avec mes mains. Et puis ça c'est fait naturellement, dans la foulée, nos yeux se sont fixés, nos bouches se sont collées et nos langues se sont entremêlées. On s'est embrassé et caressé une quinzaine de minutes et lorsque j'ai essayé de lui enlever son haut elle m'a dit :

 

- Non, je suis folle, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, oublions tout cela on en parle plus, d'accord ?

 

La douche froide ! Que répondre sinon faire comme elle disait ! Frustrant ce truc ! Je m'en souviendrais du père Mozart !

 

Chapitre 2 : Ergemont

 

Revenons huit jours en arrière ! Nous sommes à Sonogourad. Tau Ceti, le soleil local resplendit de ses millions de feu ! La journée va être magnifique. Ergemont, bourgmestre de la ville croise sa fille Voltura dans l'entrée de sa riche propriété !

 

- Voltura, j'ai besoin que tu m'accompagnes !

- Où ça, je n'ai pas trop le temps !

- J'ai des choses assez graves à te dire, Voltura !

 

Cette dernière emboîta le pas de son père et il se rendirent jusqu'à la lisière de la ville, là ils gravirent une colline de verdure, puis s'assirent dans l'herbe grasse.

 

- Voltura, notre colonie est en train de régresser, on ne construit plus rien comme avant, on ne sait plus rien réparer, et quand je dis plus rien ce n'est plus rien, il n'y même plus moyen de trouver un parapluie.

- Hi ! Hi ! Hi !

- Ouais ! Ça c'est drôle, ce qui l'est moins, c'est que le rendement des exploitations agricoles ne va plus du tout, les récoltes seront mauvaises, elles seront mauvaises partout, l'abattage des bêtes se fait en dépit du bon sens. Cette année ça ira encore, mais si la situation ne s'arrange pas, on va carrément vers une situation de famine. Il faudrait complètement repenser la distribution alimentaire en se basant sur la pêche et sur les produits de la mer par exemple, mais pour les villes loin des côtes ça va être l'enfer !

- Tu n'exagères pas un peu !

- Non, les machines à moissonner fonctionnent de plus en plus mal, il nous faut quinze personnes là où il en fallait deux, et on manque d'expérience et d'outils. On va manquer de main d'œuvre dans tous les domaines, on ne sait plus construire correctement et suffisamment, il n'y a plus assez de bras pour tout ce qu'il y aurait à faire.

- Mais pourquoi tu me parle de ça à moi… ?

- Attends, tu sais ce qui se passe dans ces cas ? Ben chacun va essayer de piquer les récoltes et les produits du voisin, ça s'appelle la guerre et ce ne sera pas joli, déjà il y a trente ans on s'est chamaillé pour des conneries, mais il n'y avait pas d'enjeu économique, là ce sera pire ! Ce sera l'horreur absolue !

- Mes vos réunions de bourgmestres ?

- La dernière n'a servi à rien ! Tout le monde s'engueule, le pouvoir les aveugle, et la seule décision qui a été prise c'est de ne plus jamais faire appel à la Terre ! Alors que c'est pourtant la seule solution !

- Parce que ?

- Parce qu'eux seuls peuvent nous emmener des techniciens qui savent réparer les machines, et puis des machines nouvelles aussi ! Et c'est là que j'ai besoin de toi !

- Mais pourquoi moi ?

- J'ai appris que la machine qui est en relation avec le satellite qui envoie les messages à la Terre n'était gardée la nuit que par une fille, juste une fille, on va prétexter un stage pour que tu puisses l'approcher. Et tu te débrouilleras pour envoyer un message qu'il te faudra apprendre par cœur. Méfie-toi, d'après son dossier c'est une déviante sexuelle potentielle !

- C'est quoi une déviante sexuelle potentielle ?

- C'est une femme qui a un comportement sexuel un peu comme les horreurs que tu écris et que j'ai trouvé dans ta table de chevet !

- Ho !

 

A ces mots, Voltura faillit se trouver mal ! 

 

- Mais malgré cela, Voltura tu es ma fille et tu es la seule personne en qui je puisse avoir entière confiance !

 

Voltura mit ensuite deux jours à apprendre un texte dans une langue bizarre qui s'appelait le latin.

 

Chapitre 3 - Kalya (suite et fin)

 

Je me suis rhabillée, je n'ai rien tenté d'autre. On a bavardé en attendant l'heure de se rendre au central de communication pour travailler. Vers trois heures, Voltura a eu une drôle d'idée !

 

- Ça t'embêterait si c'était moi qui enverrais le message de maintenance de cette nuit !

- Ben, non ça fait partie de la formation, je suppose !

- J'ai préparé une petite poésie érotique, c'est dans une veille langue terrienne, ça s'appelait du latin, ça pose un problème ?

- Mais non, tu peux leur envoyer tous les délires que tu veux !

 

J'ai eu l'impression de lui offrir alors le plus beau cadeau du monde… Je vous dis, cette fille n'est pas nette !

 

Je me rends chez moi en sortant du boulot, enfin quand je dis chez moi, je devrais dire chez Lucien, il faudra que je pense sérieusement à me trouver un studio pour moi toute seule, comme une conne j'ai rendu celui que je possédais avant ! Je monte les deux étages… et là… Grosse surprise ! Sur le palier deux gros sacs remplis de mes affaires et un petit mot de celui qui est à présent mon ex, et m'expliquant qu'il en avait marre de vivre avec une caractérielle parano ! J'ai chialé, je suis allé dormir chez une copine qui m'a bien précisé qu'elle pouvait m'héberger une nuit mais pas plus…

 

Bref je suis arrivée au boulot avec quatre valises, deux à la main et deux sous les yeux !

 

J'explique à Voltura ! 

 

- Tant que je suis là, je peux t'héberger, et si tu veux, je peux trouver le moyen de prolonger ce stage, je vais m'arranger avec papa !

 

Chic fille !

 

Le quart s'est passé normalement, sauf que j'y suis allé de ma crise de larmes et qu'elle a su me consoler. Cette fille a un côté électrique, rien que le bout de ses doigts sur mes joues ça me fait des trucs pas possibles… Elle n'a pas renouvelé ses pitreries à propos de la machine de communication avec la Terre, c'était donc une tocade.

 

Le travail terminé, on a fait monter par l'aubergiste un bon petit truc, de grosses côtelettes de zoglast arrosé d'un petit cidre de fomzec. Comme la fois dernière on s'est assis sur le canapé, et on s'est mis à jacter, toujours au son de Mozart Elle me regarde bizarrement, je suis sûre qu'elle a envie mais qu'elle n'ose pas parce que ça ne se fait pas !

 

"Les hommes ne doivent pas vivre ensemble, les femmes non plus car leur union et stérile, or nous avons besoin que chaque colon nous donne quatre enfants pour que la planète survive, l'homosexualité est donc un crime contre la communauté et ceux qui seront surpris en tant que tel seront soignés de gré ou de force ! ". Combien de fois avait-elle entendu cette antienne ?

 

- Voltura, je voudrais te dire quelque chose !

- Pourquoi veut-tu ma permission ?

- Parce que c'est sérieux !

- Alors non !

 

Merde, je n'avais pas choisi la bonne tactique, tant pis, les tactiques c'est comme les culottes, c'est fait pour en changer.

 

- Tant pis, tu vas m'écouter juste une minute, et après je me tais, et tu pourras même me virer si tu veux !

- Non !

- Voltura, suppose qu'on fasse des bêtises toutes les deux, personne n'en saura rien, il n'y aura pas de suite, et on pourra même faire nos quatre gosses chacune de notre côté !

- Salope ! Pourquoi me tentes-tu ?

 

Mais c'est avec le sourire qu'elle me fit cette réponse ! J'ai pris ça pour un début d'acquiescement, alors j'ai commencé par lui passer la main dans les cheveux, je lui ai caressé le corps, les cuisses, le dos, le ventre, les seins. Tout cela par-dessus ses vêtements. Elle s'est d'abord laisser faire, passive, puis elle s'est mise à me flatter les fesses, me disant qu'elle les aimait car elles étaient bien faites… Elle me demande si j'aimerais qu'elle se déshabille ? Ça me paraît une excellente idée ! On ne va tout de même pas rester habillées, non ? Elle commence à se déhancher de façon provocante, passe ses mains dans ses cheveux, se prend les seins avec les deux mains, tout ça en me fixant dans les yeux. Elle enlève son pantalon, laissant apparaître une culotte noire qui sans doute se voulait sexy. Elle enleva également son haut, dévoilant un joli soutif en dentelle. Décidément on savait encore broder de nos jours sur la planète Balducci.

 

Elle me demande alors de lui dégrafer son soutien-gorge, juste le dégrafer, pas l'enlever. Je le fais, ses seins sont donc toujours cachés. Elle me dit 

 

- Tu veux les voir hein ?

 

J'attendais que ça, je commençais à mouiller comme ce n'est pas permis. Elle maintenait les bretelles avec ses mains et me narguais. Elle me demanda d'enlever mon haut et mon pantalon si je voulais les voir. Ce que je fis sans tarder. L'humidité de mon entre-jambe ne séchait pas, bien au contraire. Elle me demanda de fermer mes yeux, ce que je fis. Elle enleva alors enfin son soutif et me plaqua ses deux seins sur les yeux !

 

Ils étaient plus gros que je me l'imaginais, très fermes, avec quelques très légères petites taches dans le sillon qui se constellait de gouttelettes de sueur. Ses bouts durcissaient au contact de ma peau. Elle frottait ses seins sur mon visage, je sorti alors ma langue que je passais sur ses mamelons. Elle était assise sur moi et sentait l'odeur de chaleur de ma chatte. Je caressais ses seins avec mes deux mains et avec ma langue, ses tétons étaient durs et assez gros, je les mordillais avec mes dents et mes lèvres. Hum, que c'est bon ! Elle aimait ça, avait ses deux mains sur ma nuque et me tirait les cheveux. 

 

Je la renversai sur le dos et promena ma langue partout sur son corps. Je lui léchai le ventre, le nombril, les cuisses et arrivais à sa petite culotte. Elle était déjà humide, alors que je n'avais rien fait encore, je lui enlevai délicatement et découvris une magnifique chatte rasée depuis peu. Je passai ma langue tout autour de sa vulve et introduit délicatement un doigt à l'intérieur. Elle poussa un cri de plaisir. 

 

Voltura15.jpg

 

J'ai mangé sa chatte pendant de longs moments. Une chatte, qui goûtait bon et dont j'aimais l'odeur un peu forte. Elle s'approcha de mon propre sexe, le palpa par-dessus la culotte, puis fit glisser cette dernière. 

 

- Quelle touffe ! Tu ne te rase jamais ?

- Non pourquoi ?

- Je croyais que toutes les filles se rasaient !

- Il a oublié de te dire plein de chose ton père ! Rigolais-je ! Tu as envie de me lécher ?

 

Et j'écartais mes lèvres pour lui exhiber mon petit trésor tout rose ! Elle s'approcha ! Timidement elle m'embrasa le pubis, juste le pubis !

 

- Je dois être folle, combien de fois j'ai pensé à ce truc dans mes fantasmes, mais jamais je n'aurais pensé que je le réaliserais.

- Vas-y ! Voltura, vis-le ton fantasme !

 

Cette fois, elle se jeta littéralement sur ma chatte et se mit à me l'aspirer !

 

- Tu la trouves comment ? Lui demandais-je

- C'est divin !

- Je voulais dire le goût !

- Ça sent un peu le pipi, mais ça va !

- Ça te gène le pipi ?

- Non ! Répondit-elle tout en continuant à me brouter le minou

- Je peux te faire quelques gouttes si tu veux ?

- Tu es folle ! Répondit-elle alors se reculant brusquement !

- Ça se fait ! Mais je ne veux pas te brusquer, ne parlons plus de ça et continue ce que tu étais en train de faire.

- Non, je veux que tu m'apprennes tout ce que tu sais ! Je veux tout connaître ce soir, même si je n'aurais jamais l'occasion de m'en resservir !

 

Je crus malgré tout diplomatique de surseoir à mes penchants uro. Je lui demandais de se retourner je n'avais pas encore eu l'occasion d'admirer ses fesses, elles étaient simplement superbes, d'une cambrure parfaite, je les caressais, les malaxait, et lui donnais une petite claque pour rire, suivie aussitôt d'une seconde, peut-être un peu plus forte…

 

- Aïe !

- Je t'ai fait mal ?

- Pourquoi tu me claques les fesses !

- Tu n'aimes pas !

- Je ne sais pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, j'ai tout à apprendre.

 

Je serais donc son initiatrice, cela devenait dangereux, une petite folie, personne n'en saurait rien, une liaison durable, c'était autre chose… mais bon… Je lui demandais de se mettre tête bêche afin que nous puissions continuer de nous donner du plaisir mutuellement en position de soixante-neuf... Voltura faisait ce qu'elle pouvait mais ne se débrouillait pas si mal ! Je me délectais du goût de sa chatte, puis me concentrais sur son clitoris, il était assez gros, et je le cognais de ma langue provoquant de petits râles de plaisir de ma partenaire ! Elle finit par jouir en faisant un raffut du diable !

 

- Putain que c'était bon ! Me dit-elle en m'offrant le plus merveilleux des sourires.

- Fais-moi jouir à ton tour !

- Je vais peut-être être maladroite ?

- Faut bien commencer un jour, pour l'instant c'est pas si mal, allez en piste.

 

Je dus la guider un peu, mais à peine " plus haut, plus vite, moins vite, plus fort " je sentis le plaisir venir, je contractais mes muscles laissant venir l'onde de jouissance et j'éclatais. Son visage rayonnant s'approcha su mien et nous nous sommes embrassées longtemps.

 

- Hum !

 

Un raclement de gorge ! Un autre ! Des hommes !

 

On n'a jamais su comment ils étaient entrés, ni qui les avait appelés ! Les flics ! 

 

- Rapport contre nature ! Rhabillez-vous et on vous embarque !

- Attendez ça ne va pas se passer comme ça, je suis la fille de …

- De qui !

- Du père Noël

 

Je compris plus tard, qu'elle ne voulait pas que le scandale retombe sur son père. On nous embarqua. Le jugement en flagrant délit nous conduisit tout droit en prison, séparément bien sûr et en attendant qu'un hôpital psychiatrique ait de la place pour nous recevoir. C'est l'avocat de Voltura qui prévint son père. Elle fut alors libérée et exigea ensuite ma propre libération….

 

Elle vint m'accueillir à ma sortie de prison, elle était en voiture, et celle-ci paraissait chargée à bloc !

 

- Allez, monte !

- Voltura ? C'est toi qui m'as fait libérer ?

- Oui, on se casse !

- On se casse où ?

- Kalya, ça te dirait de vivre avec moi ?

- Quoi ?

- Réponds-moi, je t'en prie !

- Oh, que oui, Voltura, mais tu sais bien que c'est impossible !

- Rien n'est impossible quand on s'aime ! On va faire 2000 kilomètres vers le Nord, les conditions de vie ne sont pas terribles, il fait froid, il n'y a pas grand-chose comme infra structure, faudra faire beaucoup de choses nous-même mais on sera libre !

- On ne survivra pas, Voltura !

- On ne sera pas seul, il y a déjà du monde, ça s'appelle la cité des exclus, ils sont 300 ou 400 là-dedans ! On y va !

- Jamais entendu parler de ce truc !

- Ils ne vont pas le crier sur les toits !

- Mais ils peuvent démolir tout ça, faire une expédition punitive !

- Pas tant que mon père sera bourgmestre !

- Et le jour où il ne sera plus ?

- Alors on ira encore plus loin ! Tu m'aime Kalya !

- Je t'aime Voltura !

- En route !

 

FIN

 

Marie-Paule Perez - 10/2002

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

Publié simultanément sur les sites de Vassilia et de Revebebe en octobre 2002

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Octobre 2002

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Mardi 3 septembre 2002 2 03 /09 /Sep /2002 11:22

Auto-stop sidéral par Malicia et Christobal

Solo

Thémes abordés : humour, science fiction, spermophilie, uro. 

Toute cette publicité pour ce truc à la con ! Ah ! Bien sûr les effets spéciaux on en a plein la gueule, mais l’histoire est débile, et les acteurs, Anakin est une véritable tête à claques tout droit sorti des montagnes à fric puantes de Bervely Hills. Berck ! Et Padme ! Quelle nunuche, pas possible d’être aussi conne, c’est dommage elle est assez mignonne, mais bon puisqu’elle préfère les bellâtres stupides, je n’ai aucune chance, et de toute façon c’est du cinéma et puis ça commence à m’endormir ce truc ! Je baille, je baille, je ronfle…

Bonjour, je me présente, je me prénomme Anakin et j’habite sur un astéroïde dans une ancienne mine de vassilium assez isolée et je travaille dans une navette spatiale voisine, à environ 300.000 km de chez moi. Ce n’est pas trop loin ! Un soir, en rentrant du travail (dans ma super capsule volante et roulante à injection intergalactique), presque à la sortie de la cosmoville, j’aperçois une auto-stoppeuse sur un micro-astéroïde. D’habitude je ne prends personne en stop, mais l’aspect de la demoiselle, fragile et si seule sur ce patatoïde sordide, m’incite à m’arrêter. Je lui demande où elle va, et comme c’est sur ma route, je l’embarque. Dans la capsule nous échangeons quelques banalités et je suis surpris de sa vivacité d’esprit et d’une certaine maturité. La jeune fille, qui se prénomme Padme doit avoir 18 ans au maximum et je lui fais remarquer les risques qu’elle prend en pratiquant l’auto-stop, comme ça en plein cosmos.

– J’ai l’habitude, me répond-elle . Elle enlève son spatioscaphandre et s’installe. Du coin de l’œil, je la reluque et la trouve bien jolie, bien formée, très femme. En s’asseyant, sa petite jupe est remontée découvrant ses minces cuisses bronzées. Elle est charmante avec sa jeune poitrine qui pointe sous un chemisier blanc et son petit minois rieur. Sortis de la cosmoville, nous avons parcouru environ 3 km lorsque :

– Excusez-moi, pouvez-vous vous arrêter, j’ai un petit besoin, me dit-elle en rigolant. – C’est embêtant, le pissomatic est cassé, il faut que je le répare ! – Vous faites comment-vous ? – Dans une bouteille – Passez-moi la bouteille ! – Elle est pleine, mais bon, on va s’arrêter dès que possible.

Nous sommes déjà en plein vide intersidéral, peu de vaisseaux circulent à cette heure-ci et il est facile de trouver l’endroit propice à ce genre de besoin.

– Ici ! Cet astéroïde semble tranquille, me dit-elle en pointant un caillou spatial en forme de super phallus à couilles.

cosmo peeJe stoppe le véhicule, Padme revêt son casque respiratoire et descend sur le planétoïde puis, se retourne vers moi qui suis resté aux commandes, puis, en souriant se baisse pour faire pipi. Dans un premier mouvement, surpris je tourne la tête mais c’est plus fort que moi, je finis par la regarder faire. Elle a sans aucune pudeur soulevé sa jupe et abaissé sa culotte. Bientôt, devant cette vision une érection incontrôlée fait gonfler mon sexe. Voir cette jeune femme se soulager à quelques mètres à peine de moi est terriblement excitant. Et puis des gouttes de pipi dans un environnement où la gravité est extrêmement faible, c’est fabuleux, ça fait plein de petites bulles, de petites bulles d’or : C’est joli, c’est mignon, c’est trop craquant. D’où je suis, il me semble deviner sa petite fente dans l’ombre entre ses cuisses et un trouble délicieux m’envahit. Elle sourit toujours en me regardant. Une fois terminée, elle rajuste sa culotte puis sa jupe et remonte dans l’engin. Je ne démarre pas tout de suite. Le silence qui suit me semble interminable, puis elle parle.

– Tu n’avais jamais vu une femme faire pipi ainsi ? – Non, pas comme ça, pas avec des bulles et surtout pas de si près, dis-je d’une voix sourde.

Elle a un geste de sa main vers moi et me dit :

– On dirait que ça t’a plu. – Et comment ? – On dirait que ton pantalon est devenu trop étroit pour son contenu, précise-t-elle en pointant son doigt vers ce que j’essaie de cacher depuis un moment.

Je rougis violemment et fais mine de démarrer. Elle s’esclaffe :

– T’affole pas, ça ne me choque pas, bien au contraire, et elle se rapproche de moi.

A cet instant je ne sais plus où j’en suis, j’ai chaud au visage, et soudain, Padme se penche vers moi et pose sa menotte sur ma braguette magnétique.

– Que fais-tu ? Balbutie-je. – T’en fais pas, les vieux cochons ça me connaît, répond-elle, ayant déjà dégrafé quelques magnéto-boutons.

Je voudrais avoir le courage de résister mais son extrême audace qui devrait me retenir est aussi un puissant excitant. Elle dégage ma queue dont le gland gonflé à éclater se tend vers elle. Alors, elle se penche et pose sur lui sa délicieuse petite bouche. Je me suis rejeté en arrière et je savoure la caresse que bientôt la perverse auto-stoppeuse me prodigue. Sa bouche s’est ouverte toute grande pour engloutir ma queue et elle enserre ma tige entre ses lèvres. Je vois sa tête monter et descendre avec un rythme progressif. Je pose ma main dans ses beaux cheveux pour réguler son tempo. Elle me tète longuement avec ardeur et soudain je sens venir ma sève. J’ai un mouvement comme pour l’écarter mais elle s’accroche et avale en totalité les giclées de semence épaisse que je ne peux plus retenir.

Je gémis de bonheur, comblé, ma queue toujours dans sa bouche se rétractant peu à peu. Elle se relève, me sourit et me dit :

– A moi maintenant ! Tu ne vas pas me laisser comme ça, et soulevant ses fesses, elle fait glisser sa petite culotte.

M’attrapant par les cheveux, elle m’attire en riant vers son petit ventre. Sa chatte mignonne, duvetée brille de sa mouille et d’un reste de pipi. Je la prends à pleine bouche et me mets à la brouter. Au bout d’un moment, du bout de ma langue je débusque son petit bouton et je m’y attache, le titillant, le mordillant, le suçotant. Padme s’est renversée sur le siège et entame une mélopée de gémissements et de ronronnements entrecoupés de petits cris qui en disent long sur le plaisir que je lui procure. Enfin, avec un cri plus fort, comme un hululement, elle explose en une série d’orgasmes dont je sens les vagues dans son ventre accompagnés sur ma langue par le miel que sécrète sa chatte.

Tout ceci m’a remis en forme et je bande à nouveau comme un cerf. Je me glisse à genoux entre ses cuisses et je présente mon dard à l’entrée de son petit minou tout humide. Elle me retient une seconde et me souffle :

– Fais attention, mets une capote, avant !

J’en suis estomaqué, bien sûr, où avais-je la tête ? Mais je n’en ai pas ! Mais, elle, elle m’en tend une ! Incroyable ? Je l’enfile, j’ai trop envie maintenant et, poussant ma queue dans sa fente, j’en écarte les lèvres avec le plus de délicatesse que je peux. D’abord facile grâce à sa mouille, la pénétration devient plus ardue, elle est assez étroite, et j’ai peur de lui faire mal. J’observe une pause puis je reprends ma progression écartant peu à peu les chairs tendres et si chaudes. Elle gémit puis a soudain un petit cri lorsque, je suis enfin enfoncé complètement en elle. Elle me sourit avec malice.

– Ça y est vieux cochon, tu l’as eue ta coquine !

Ce langage me rassure et m’excite et je commence à aller et venir dans son ventre qui peu à peu bien que toujours serré s’assouplit et se moule à mon membre. Cette nana est un coup du tonnerre, je suis si bien dans son petit minou si tendre que je ne voudrais plus en sortir et je me retiens, prolongeant l’étreinte imprimant un rythme tour à tour lent et effréné.

Longtemps, je la lime ainsi au point qu’elle a plusieurs orgasmes avant qu’à mon tour, me retirant à temps, j’explose enfin inondant son ventre et ses cuisses d’un sperme épais.

– Eh bien, espèce de salaud, on peut dire que tu m’as fait jouir, me murmure-t-elle à l’oreille après un long moment où nous sommes restés comme sans vie écrasés l’un sur l’autre.

Me soulevant, encore un peu engourdi, je pose mes lèvres sur les siennes et elle répond à mon baiser. Nous restons ainsi enlacés quelques instants puis je me dégage et reprends ma place aux commandes. Nous rajustons nos vêtements et quelques minutes plus tard, je la dépose sur l’astéroïde où elle habite. En me quittant, elle me dit :

– Qu’est-ce que tu fais après dîner ?
– Rien de spécial, pourquoi ?
– Trouve toi ici vers 21 h, nous aurons trois heures devant nous, ce sera suffisant je pense pour reprendre notre conversation de tout à l’heure.

En me disant cela, elle a un air si coquin que ma queue frémit à nouveau dans mon pantalon.

– Cristo ! Non seulement tu roupilles pendant le film, mais en plus tu ronfles et en plus tu bandes, me dit Malicia.
– C’est pas grave, l’important c’est que je t’aime, Padme, lui répondis-je, lui provoquant un mouvement de roulement des yeux qui me fit rire aux éclats.

© 2002 Malicia et Cristobal.

Par Malicia et Christobal - Publié dans : Malicia et Christobal
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Lundi 2 septembre 2002 1 02 /09 /Sep /2002 14:03

Lits résistibles (en voilà un titre ?) par Alexis Defond Rossignol

 

cul015

Thémes abordés :  bisex masculine, bizarre, domination soft, humour.

L’action de ce délire urbain se déroule un mercredi, au mois de septembre

Nous sommes dans le seizième arrondissement près d’une bouche de métro. Il
est 8 heures et demi du matin, la journée s’annonce ensoleillé et
probablement très chaude.

Fred s’est réveillé de bonne heure, il n’arrivait pas à dormir, et en
désespoir de cause avait décidé, dans l’ordre : de se lever, de se doucher,
de s’habiller « décontracté mais avec des vêtements de marque » et de
descendre prendre son petit déjeuner au bistrot du coin. Fred ne fait rien
dans la vie, il est rentier, sa tante lui a laissé en héritage une belle
collection d’appartements, et le paiement des loyers lui assure un revenu
substantiel. Riche et glandeur à 30 ans.
Il n’y a qu’un client au comptoir, c’est Eric, ce dernier cultive un look
très bohème, tunique blanche très ample, barbe en pointe et catogan. Après
avoir essayé en vain de monnayer ses travaux d’artiste peintre, il s’est
aperçu que pour briller dans le milieu de la peinture contemporaine, il
suffisait à défaut de talent, d’un peu de culot et de quelques
connaissances. Depuis, il travaillait beaucoup moins et gagnait beaucoup
plus.
Les deux hommes se connaissent, ils leur arrivent de se mesurer aux échecs,
en fait, ils y jouent aussi mal l’un que l’autre, sinon ils causent,
critiquent tout le monde et s’échangent leurs anecdotes, parlent de leurs
dernières conquêtes, l’un comme l’autre sont aussi dragueurs que
célibataires convaincus.

208 01f Et voici que justement vient s’approcher du bar, une créature…
une créature comment dire ? Elle est blonde, fausse blonde, mais genre
fausse blonde qui s’assume, les cheveux sont raides et coupés au carré, le
visage lisse et les pommettes relevées, les lèvres sont bien ourlées et le
nez finement dessiné. La silhouette est agréable, les formes sont devant,
les formes sont aussi derrières, et le tout est habillé d’un ensemble
blouson, pantalon en vinyle et chaussé de talons qui ne sont pas aiguilles
mais qui sont néanmoins vertigineux. Une apparition !

- Joli lot ! Juge Fred !
- Une pute ! Répond Eric sur un ton désabusé mais néanmoins hypocrite.
- Et alors, elle est belle, cette femme, non ?
- T’aime le genre domina ?
- Ça change ! J’ai déjà eu quelques expériences comme ça, évidement
faut pas que ça aille trop loin…
- Des petites fessées ?
- Et même un peu de martinet ! Avoue Fred !
- De toute façon, elle est indraguable ! Reprend Eric
- Personne n’est indraguable ! Répond Fred péremptoire.
- 100 euros que tu n’y arriveras pas !
- Pas assez cher !
- 500 euros !
- Pari tenu ! Avant midi je la baise !
- Et comment je vais savoir ?
- Tu reste avec moi, on va la suivre, quand je l’aurais dragué, tu
continueras à nous suivre !
- Et tu crois que j’ai le temps de jouer à ces conneries ?
- Je crois, oui !

La jeune femme, appelons là Carole, ne remarque même pas la présence de nos
deux parasites, et semble passionnée par la vision de sa tartine beurrée
qu’elle trempe délictueusement dans sa tasse de double crème. Elle prend son
temps, regarde sa montre, ouvre son sac à main, en extrait un petit miroir,
vérifie son maquillage, embarque la monnaie contenue dans la petite soucoupe
traditionnelle et sort du bistrot. Nos deux blaireaux la suivent. Et tout ce
petit monde se précipite vers la bouche de métro.

Laissons les voyager, leur trajet ne présente aucun intérêt pour notre
histoire et rendons-nous ailleurs pour l’instant !

Cet ailleurs ce sera la rue du Faubourg Saint Antoine, dans le 12ème près de
la Bastille. Cette rue possède une étrange particularité, en effet
pratiquement tous les commerçants sont des marchands de meubles…

Vers le milieu de la rue… non pas là… sur le trottoir d’en face, un peu plu
loin, l’un de ces magasins est spécialisé dans la literie. Son propriétaire
est un certain monsieur Bertin, il aurait donc pu enseigner son magasin Lits
Bertin, cela aurait parfaitement convenu à ce genre de récit, mais sans
doute moins à la clientèle potentielle, le magasin a donc été baptisé Lits
Résistibles. On est tous pliés de rire ! Le mercredi, matin, moment creux
par excellence, un seul vendeur exerce, c’est Gaétan, archétype du vendeur
de ce type de produit, la trentaine, costume strict, coiffure soignée,
chemise bleue et cravate discrète.
Il s’emmerde Gaétan ! Il l’a déjà dit à son patron ! Pourquoi ouvrir si tôt
le mercredi, c’est le jour des gosses, personne ne vient acheter un lit à
cette heure là, mais le patron n’entend jamais rien (air connu)

Revenons dans le métro : station Bastille : Carole descend ! Les deux
blaireaux lui emboîtent le pas !

- Si ça se trouve, elle va voir un client, tu vas avoir du mal à la
draguer ! Intervient Eric, notre peintre contrarié !
- Laisse faire mon intuition ! Répond Fred
- Et elle dit quoi ton intuition ?
- Elle dit que ce n’est pas une professionnelle !

Carole s’engage rue du Faubourg st Antoine, elle s’arrête de temps à autre
devant une vitrine, semble alors en proie à de longues réflexions. Une
vitrine, deux vitrines, plein de vitrines, et la voici plantée devant celle
de Lits résistibles.

- A la prochaine vitrine, j’attaque ! Prévient Fred

Pas de bol pour Fred, car Carole pénètre dans la boutique !

- Raté ! rigole Eric
- Pas du tout, viens !
- On ne va pas rentrer ?
- Mais si ! Un magasin, c’est super pour draguer !
- Bon alors on y va !

Il n’en revient pas Gaétan, le carillon d’entrée vient de sonner deux fois.
D’abord une cliente potentielle, mais alors quelle cliente ! Ça lui aurait
plu d’être seul avec elle… mais d’où sortent ces deux guignols ? Trois
clients à cette heure, un mercredi, voilà de quoi reconsidérer certaines de
ses certitudes !

- Madame ?
- Je voudrais un lit, mais un lit assez haut !
- Assez haut ! Mais pourquoi assez haut ? Répond Gaétan a qui on
n’avait jamais encore demandé une telle chose !
- Je n’ai pas besoin de me justifier, je cherche un lit assez haut, en
avez vous ? Répond Carole très sèche !
- Bien sûr, répond Gaétan, mouché.

En fait, il n’est sûr de rien, mais il lui faut retenir sa cliente, après
son talent de vendeur fera le reste !

- Je vais vous montrer tout cela, mais je vous demande une seconde, je
vais faire patienter ces deux messieurs !

Gaétan se dirige vers nos deux zigotos !

- Ces messieurs désirent voir quelque chose ?
- Nous allons regarder, et nous vous appellerons quand nous aurons
décidé ! Répond Fred !
- Alors je vous laisse regarder ! Répond Gaétan, tout heureux à la
perspective de pourvoir prendre son temps avec la belle cliente.

Et tandis que nos deux parasites s’en vont faire semblant de s’intéresser
aux lits du rez-de-chaussée, Gaétan parvient à persuader Carole que de bien
plus beaux lits sont en exposition au premier étage, ils prennent donc
l’escalier pour s’y rendre.

- Actionne la porte d’entrée ! Demande Fred à son compère !
- Pourquoi foutre ?
- On dit pourquoi faire ! Pour qu’il se figure qu’on est ressorti !
!
Après avoir usé de ce grossier stratagème, ils montent discrètement
l’escalier et se mettent en planque derrière un énorme meuble de rangement.

- Voyez ce modèle, c’est ce qui se fait de mieux !
- Il n’est pas assez haut !

Gaétan hésite, il n’a pas envie se faire rembarrer une seconde fois, mais ce
doit être sa nature, il faut qu’il jacte, il faut qu’il cause, pour lui
c’est de l’argumentation, ça fait parti du métier !

- La tendance actuelle est de faire les lits le plus bas possible,
c’est historique en fait, autrefois, on grimpait sur le lit, le lit était
une véritable cabane isolée du reste, on y montait parfois avec une petite
échelle ou à l’aide de quelques marches, et il y avait un rideau qui…
- Ecoutez, je ne suis pas venu ici pour écouter un historique de
l’histoire des plumards, je veux un lit haut, un point c’est tout, et si
vous en avez pas, autant le dire tout de suite, ça m’évitera de perdre mon
temps.
- Je suis désolé !
- Vous pouvez ! Alors vous en avez ou vous en avez pas ?
- Je crois que ce modèle est ce qu’il y a de plus haut !
- Vous dites ça sans le regarder, alors qu’on ne vous a probablement
jamais posé la question, vous vous foutez de moi, ou quoi ?
- Je, je..
- Je quoi ? Et arrêtez de me reluquer comme cela, vous n’avez jamais de
cliente ?

Le moment de stupeur passé, Gaétan, refait surface !

- Des clientes aussi ravissantes que vous, c’est assez rare, si vous
voulez bien me permettre ?
- Justement, je ne vous permets pas !

Gaétan se rappelle ses cours de vente, il y a un moment ou l’on sait que
quoiqu’on fasse, la vente ne se fera pas, il faut à ce moment là en tirer
les conclusions, et se débarrasser du client s’il ne s’en va pas de
lui-même…

- Alors restons en là, peut-être trouverez-vous votre bonheur chez un
de mes confrères ?
- C’est bien dommage que vous n’ayez pas l’article, pour une fois que
je tombais sur un vendeur qui soit joli garçon !

Du coup Gaétan devient tout rouge ! Il reprend espoir

- Si vous voulez, on va mesurer quelques lits et on va bien en trouver
un qui soit plus grand que les autres…
- Remarquez, je vous dis ça, mais n’en tirez aucune conclusion, je ne
suis absolument pas draguable, c’est moi qui choisit, c’est moi qui décide,
je suis un peu dominatrice, voyez-vous !
- Oui, oui ! Bredouille gaétan. Euh c’est peut être pas la peine de
mesurer, à vue d’œil celui-ci me parait plus haut que les autres !
- Vous n’aimez pas les femmes dominatrices ?
- Tout dépend de la femme, avec une femme telle que vous cela ne me
générais pas du tout !
- Vous n’auriez pas du dire ça !
- Pourquoi donc ?
- Vous verrez bien ! Donc pour vous c’est celui-là le plus haut !
- Oui, absolument !
- Je peux l’essayer ?
- Bien sur ! Vous pouvez vous asseoir dessus !
- Parce que chez vous pour essayer un lit on s’assoit dessus ?
- Non, vous pouvez même vous y allonger, je vais juste vous demandez de
retirer vos chaussures.
- Parce qu’essayer un lit, c’est s’allonger dessus ?
- Ben !
- On fait quoi dans un lit d’après vous ?
- Euh !
- Vous êtes décidément bouché. Débrouillez-vous pour virer vos deux
clients du dessous et je vais vous montrer

Gaétan se souvient alors avoir entendu le carillon !

- Mais ils sont partis !
- Comment le savez-vous ?
- J’ai entendu le carillon
- C’est peut-être quelqu’un d’autre qui est entré !
- Je vais voir…

Gaétan revient quelques secondes après !

- Ils sont bien partis :
- Alors on va l’essayer !

Carole pose alors son sac à main sur bord lu lit, et se débarrasse de son
blouson. Elle a en dessous un petit haut assez décolleté à très fines
bretelles qui laissent les bras nus. Gaétan n’en peut plus ! Il ne comprend
pas ! Et nos deux parieurs toujours dissimulés derrière leur meuble en sont
au même point. Ces messieurs auraient pu penser qu’elle en serait restée là
et qu’elle se serait ensuite allongée sur cette belle literie… mais non,
elle retire son haut, Gaétan a les yeux exorbités, il se demande si elle va
commettre la folie de dégrafer son soutien-gorge. Elle le fait et deux
magnifiques seins piriformes ornés de belles aréoles brunes et de jolis
tétons érigés apparaissent…

- Je…
- Je quoi ? Vous n’avez jamais vu une poitrine ?
- Euh, il n’est peut-être pas nécessaire de…
- Dis donc, vendeur de mes fesses ! Tu as bien dis que tu accepterais
de te faire dominer !
- Oui, mais…
- Silence, ! Ou je te flanque une dérouillée. ! Et d’abord fout toi à
poil !
- Qui ? Moi ?
- Bien sûr toi ! Qui veut tu que ce soit ?
- Mais enfin, si quelqu’un vient ?
- C’est pas mon problème !
- Euh, alors, je vais bloquer la fermeture !
- Pourquoi faire, je n’ai pas l’intention de faire durer les choses
cent sept ans ! Allez à poil !

Alors comme dans un rêve Gaétan se débarrasse de ses vêtements, et tandis
qu’il le fait Carole termine son propre déshabillage, son pantalon est
retiré, sa culotte suit. Nos deux voyeurs ont maintenant la vision du corps
de déesse de la belle. Ils bandent comme des cerfs amoureux.

- Maintenant monte sur le lit et fout toi à quatre pattes ! On va
tester le plumard ! Ordonne Carole !

Le vendeur s’exécute.

- Je vais te faire un cul tout rouge ! Prévient alors la jeune femme.

Elle ouvre alors son sac, en sort un martinet, se met debout sur le lit et
commence à fouetter le vendeur qui n’a jamais encore connu pareille
situation.

- Pas trop fort quand même !
- Je fais ce que je veux ! Dis le que tu es mon esclave !
- Hein ?
- Dis le que tu es mon esclave ?
- Si vous voulez, mais pas si fort !
- Je n’ai pas bien entendu !
- Je suis votre esclave !
- T’aimes ça que je te fouette ?
- Ce doit être parce que je suis super excité !

Carole fouette à grande volée, contrôlant l’impact du martinet sur les
fesses du vendeur, en le faisant, elle accomplit une sorte de mouvement
trépignant des pieds qui font bouger toute la literie. Mais cette dernière
est aussi solide que silencieuse ! Du bon matériel.

Fred, n’en peut plus, il a sorti sa bite et se branle carrément. Eric se
sentant encouragé, hésite pourtant à l’imiter, mais l’excitation aidant, il
lorgne sur la biroute de son complice ! Une jolie queue bien droite, bien
dessinée au gland reluisant ! Un bien bel organe ! Il sent qu’il va faire
quelque chose de pas si courant !

- Elle est belle ta queue ! Chuchote-il à l’oreille de Fred
- Pourquoi ? Ça t’intéresse ?
- Non, je disais ça comme ça !
- Parce que si vraiment ça t’intéresse, on peut s’arranger !
- Je peux juste toucher un peu alors ?
- Vas-y touche !

Carole est complètement excitée par ce qu’elle fait, Le cul de Gaétan est
maintenant tout rouge, elle retourne farfouiller dans son sac et en sort un
joli gode vibrant qu’elle encapuchonne d’un préservatif ! Puis elle approche
l’objet du cul du vendeur !

- Oh ! Tu fais quoi ? Questionne ce dernier, craintif.
- Je vais t’enculer ! Répond Carole comme s’il s’agissait de la chose
la plus naturelle du monde.
- Mais ça va pas, non ?
- Tais toi, t’y connais rien !
- Mais je ne veux pas !
- Et après tu pourras me prendre !

Evidement c’est un argument ! Et Carole introduit donc l’objet dans le cul
du vendeur ! On ne lui a jamais fait ça ! Après quelques secondes pendant
lesquelles il faut bien forcer cet orifice non habitué à de tels outrages,
l’olibos s’est enfoncé dans le rectum et le vibrateur s’est mis en marche,
produisant de curieuses sensations dans le derrière à présent dépucelé de
notre vendeur

- C’est bon, hein ?
- C’est pas désagréable ! Concède Gaétan

Derrière le meuble, les choses ont évolués et Eric a maintenant englouti la
bite de son comparse dans la bouche et lui fait une fellation en règle, tout
en s’auto-masturbant. Les deux bites sont gonflées à bloc et ne vont pas
tarder à lâcher leur jouissance dans quelques instants.

Retour à Carole qui donne des instructions à son esclave de rencontre :

- Bon maintenant, je m’allonge, tu viens sur moi et tu me prends et tu
as intérêt à être à la hauteur !

Bandé comme il est Gaétan, se prépare, il enfile la capote que lui tend
Carole, il s’allonge sur elle, n’ose pas quémander un baiser sur les lèvres,
mais s’aventure sur les seins, il les caresse, les pelote, les triture, sa
bouche vient en renfort de ses mains, il embrasse, il suçote, il lèche. Il
s’approche du téton….

- Allez viens ! Le presse Carole.
- On n’est pas à cinq minutes ! Tente de parlementer le vendeur.
- J’ai envie que tu me prennes tout de suite ! D’accord ?

Gaétan se met donc en position afin de pénétrer cette créature de rêve, sa
bite s’approche de la chatte, cette si belle petite chatte à moitié épilée
de ses poils afin qu’on puise en admirer le fin découpage. Il est juste là
où il faut, il va la pénétrer….

…quand soudain elle pousse un cri :

- Mon mari ! Vite planque-toi !

A ces mots, Gaétan par pur réflexe dégringole du lit et s’en va pour se
cacher en dessous, mais le lit n’est pas assez haut et dans sa précipitation
il s’assomme à moitié contre la boiserie et se provoque une énorme bosse..

- Ah Ah ! Rigole Carole, je t’avais bien dis qu’il n’était pas assez
haut ! Il ne vaut rien ton plumard !

Elle se rhabille, Gaétan penaud, ne comprend plus rien et à moitié étourdi,
tente de rassembler ses affaires afin de se rhabiller à son tour. Il est
complètement frustré par cet épilogue imprévu, il cherche en vain le mari
qui bien sûr n’existe pas !

- Bon, il ne te reste plus qu’à me l’offrir ton plumard, puisqu’il ne
vaut rien ? Tente Carole.
- Je ne peux pas, mais je peux vous faire une belle remise !
- Tu ne veux pas me l’offrir ?
- Non, je suis désolé !
- Mufle ! Répond-elle, faisant le geste de se retenir de lui balancer
une gifle.

C’est alors qu’intervient Fred suivit de près par Eric !

- Hum ! (ça c’est Fred qui nous fait un raclement de gorge)
- Mais vous étiez-là, vous ? Bredouille le vendeur, comprenant de moins
en moins ce qui se passe
- Oui nous somme là, et voyez-vous, cela nous ferait énormément plaisir
que vous offriez ce lit à mademoiselle.

Gaétan évolue la situation. Il n’y a aucune menace dans les propos de Fred.
Mais le rapport de force ne lui est pas favorable, il préfère jouer la carte
de la prudence !

- Bon, bon on va faire un petit effort ! Finit-il par lâcher.
- Je vous remercie de votre intervention ! Intervient Carole à
l’adresse de Fred.
- Mais c’est un plaisir, voyons, que de secourir un aussi belle femme
que vous !
- Flatteur !
- Me ferez-vous simplement l’honneur de vouloir prendre un verre avec
moi ?
- Pourquoi pas, mais vous êtes bien sûr conscient des risques que vous
prenez ?
- Mais je suis prêt à les assumer ! Répond Fred, puis se tournant vers
Eric : « Nous nous reverrons demain, n’oublie pas de passer à ta banque ! »

Moralité : absolument aucune !

Alexis

PS : Soyez gentil, ne m’écrivez pas pour me dire que tout cela est
invraisemblable, je le sais bien que c’est invraisemblable. Mais qu’il me
soit permis de défendre le droit au délire !

a_defond_rossignol@hotmail.com

Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
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