Jeudi 2 août 2001 4 02 /08 /Août /2001 18:45

 Maria Isabel par Dumigron

 

StampCravate

 

 

Dumigron et Maria Isabel

Le mec est à côté de moi dans le train, il pue, il ne doit changer de slip que le dimanche ! Mais il est habillé très classe ! Le genre bien propre au dehors et crado sur lui, j’ai une pensée bizarre pour son sexe que j’imagine crade et plein de fromage ! Il a un sac en plastique à ses côtés. Il pique un léger roupillon et ce connard se met à ronfler en faisant un raffut du diable. Le train s’arrête soudain, il roupille toujours. Et puis il se réveille brusquement, se lève comme un diable surgirait d’une boite à surprise et quitte le train. Il a oublié son sac. Ah ! Ah ! Je jette un coup d’œil. Un whisky, pas n’importe quoi, du pur malt, un truc cheros. Sans doute un cadeau d’entreprise ! Ce sera pour ma pomme. Je suis célibataire depuis que Maria Isabel est partie avec Pedro… Je n’ai plus personne dans ma vie. Je pensais qu’elle continuerait à m’accepter après l’accident qui m’a légèrement défiguré. Elle a essayé quelques mois, puis elle a craqué, je ne lui en veux pas… Ne pouvant plus m’exprimer avec les femmes, j’ai essayé les hommes, les relations dans les coins d’ombres (voir Dumigron à Sévilla), mais ça me laisse un drôle d’arrière-goût !

Il est 23 h 00 ! J’ai bu toute la bouteille, la tête me tourne et un fantôme agresse mes pensées, un souvenir aux formes parfaites, Maria-Isabel.

Maria-Isabel flashe dans mes pensées..

Il y a des gens qui aiment la vie rangée. Je suis l’une de ces personnes. J’ai un bon travail. J’avais une belle petite amie, très perverse et qui me satisfaisait pleinement. Cependant, il est arrivé une aventure imprévue qui m’a bouleversée et qui a aussi bouleversé les valeurs que j’avais jusqu’à ce moment.

Cette année là j’étais venu poursuivre mes études à Paris. Il avait été décidé que j’habiterai chez une amie d’enfance de ma mère, Maria-Isabel, qui vit seule car divorcée et dispose d’un grand appartement. C’est une très belle femme d’une quarantaine d’années, très élégante, blonde et peut être à peine un tout petit peu ronde.

C’était un après-midi quand il fait trop chaud pour faire quoi que ce soit d’autre que la sieste. Nous étions allongés sur le lit à moitié endormis et nus quand l’envie de baiser m’a pris. J’ai commencé à caresser les doux bras de Maria-Isabel, puis constatant qu’elle ne me repoussait pas, j’ai poussé plus loin mes investigations. N’étant pas particulièrement portée sur ça, il me fallait souvent du temps avant de pouvoir l’exciter et lui faire l’amour. Mais ce jour-là devait être le bon, car elle me laissait faire. Doucement d’abord, puis avec plus de fermeté je lui caressais les seins, le cul et la chatte. Allongée sur le côté, ses fesses bien rebondie s’offraient à moi et pour bien lui faire sentir mon désir, je plaquais ma queue dressée contre son cul.

J’étais en boîte avec l’un de mes amis et nous avions bu plus que nécessaire, le scotch est l’un de mes péchés mignon. Loin de vouloir draguer les filles, je dois même avouer que je ne les regardais pas plus qu’il le faut. C’est pourquoi je fus surpris d’entendre une voix féminine qui me chuchotait à mon oreille :

 » Est-ce que tu voudrais danser?  »

Une danse ce n’est pas la fin du monde et ce n’est même pas tromper ma blonde. Je me suis donc levé et c’est là que j’ai remarqué la beauté éclatante de cette déesse. les cheveux roux naturel (j’ai vérifié) bouclé. Des seins généreux et fermes et surtout un cul qui m’hypnotisait. Nous avons commencé à danser et je me suis senti transporté. Il n’y avait plus de bar, plus de clients, plus de blonde, seulement elle et moi et une musique douce. Il était 3 h 00 et les slow venaient de commencer.

Un soir j’avais décidé de profiter de ce qu’elle m’avait dit devoir passer la nuit en province pour me livrer à de petits jeux érotiques et solitaires. En effet, je n’ai aucun goût pour les petites masturbations à la sauvette et j’aime m’organiser des mises en scène qui réclament du temps et de la tranquillité.

J’adore le sexe et l’ambiance était tellement propice qu’il me vint à l’esprit de lui proposer quelque chose d’un peu différent qu’à l’accoutumée. Je lui demandais donc de si elle voulait que je lui raconte des choses pendant que je la prendrais. Un peu surprise, elle me demanda quoi, mais je lui dis qu’elle verrait. A ma grande surprise, elle accepta. Mes caresses se firent plus précises, et mes doigts commençaient à jouer avec sa fente jusqu’à son petit trou. Elle me dit ne de ne pas faire ça. J’arrêtais aussi sec mais frottais plus rapidement encore sa chatte qui mouillait abondamment. C’est alors que je lui racontais une petite histoire qui allait me révéler sa vraie personnalité. Je lui dis d’imaginer que nous étions dans un coin tranquille de la forêt et que nous étions allongés à nous faire des câlins.

Seuls, je décidais alors de mettre ma main sous sa jupe et de caresser ses fesses, pendant qu’elle baissait mon short pour attraper ma queue et me branler gentiment. Je sentais que ma petite histoire commençait à lui faire de l’effet, car sa chatte devint plus chaude et plus mouillée et ses jambes s’écartèrent sensiblement. De mon côté, je me frottais à son cul, ma bite bien gonflée. Je lui dis alors d’imaginer qu’elle se mettait à quatre pattes et commençais à me sucer la bite, le cul en l’air. Là, elle a commencé à râler un peu, ça l’excitait vraiment ce que je lui racontais. Mais ce n’était qu’un début.

Je dois dire que je n’en revenais pas de ma chance. À peine avions nous commencé à danser qu’elle me regarde dans les yeux et qu’elle me dit :

– Ce soir tu vas découvrir la luxure !

Je ne suis quand même pas néophyte dans ce domaine mais là je dois dire qu’elle avait raison.

Ce soir là je m’étais attaché nu sur mon lit, pas vraiment attaché car mes mains et mes pieds étaient simplement passés dans des anneaux de corde juste assez étroits pour ne pas pouvoir s’en libérer trop facilement. C’est un petit jeu auquel je me suis déjà livré plus d’une fois et qui me procure toujours autant d’excitation. J’étais donc étendu, bras et jambes écartés, nu, offert depuis pas mal de temps et cela me mettait vraiment dans tous mes états : Je tremblais d’excitation et je bandais si fort que mon sexe en était presque douloureux. Je ne pouvais plus tenir et j’étais sur le point de libérer une de mes mains pour me soulager, le moindre contact sur mon sexe gonflé allait libérer mon plaisir. C’est alors que Maria-Isabel rentrée prématurément a frappé à la porte de ma chambre que j’avais eu l’imprudence de laisser entr’ouverte et que je l’ai vue apparaître devant moi, médusée par le spectacle que je lui offrais.Maria-Isabel

Les mots que j’employais devenaient plus crus et ça lui plaisait. Habituées à la tendresse elle découvrait que ça, ça lui plaisait aussi. J’en profitais donc pour lui enfiler ma queue, c’était un vrai bonheur, jamais elle avait autant mouillé. Moi aussi, émoustillé, je m’en donnais à cœur joie et la baisais tout en lui parlant. Je lui dis alors d’imaginer que quelqu’un nous regardait pendant qu’elle me suçait et à mon grand étonnement elle me demanda ce qu’il faisait. Je lui dis qu’il se branlait et cela lui fit pousser aussitôt pousser des petits cris d’excitation. Je décidais alors d’aller plus loin et lui dis que le gars venait vers nous, et qu’elle, maintenant sur moi, pouvait voir le mec en train de branler sa queue. Je vis alors à son regard lubrique que je ne lui connaissais pas alors, qu’elle voulait que ça aille plus loin. Je lui dis qu’il était si près d’elle qu’elle n’avait qu’à ouvrir sa bouche pour le sucer, ce qu’elle allait faire. Pendant ce temps, moi je la baisais et m’enfonçais avec vigueur dans sa chatte.

Elle m’embrassa longuement et j’ai senti une décharge de désir monter en moi. Je désirais cette femme, je la voulais, j’allais me la faire. Durant ces longs baisers, nos mains ne restèrent pas inactives. Elles se promenaient sur le corps de l’autre comme si nous étions seuls dans le bar. Je lui caressais les fesses, le dos, la nuque, les seins tout était merveilleusement beau. Elle de son côté n’hésitait pas à faire de même. Je senti mes fesses se faire pétrir avec envie et lorsque qu’elle dirigea sa main vers mon pénis, la réalité m’est revenue et je me suis rendu compte que nous n’étions pas seuls. Je senti plusieurs paires d’yeux qui nous fixaient. Je lui ai alors demandé si nous pouvions aller dans un petit coin tranquille.

En effet en entendant frapper, pris de panique, j’avais tenté maladroitement de me libérer sans y parvenir et j’étais devant elle en train de me contorsionner lorsque soudain j’ai senti que je commençais à jouir avec une violence que je n’avais jamais connue jusqu’alors, tout mon corps se tendit comme un arc tandis que de longues giclées de sperme jaillissaient sur mon ventre tandis que je m’abandonnais au plaisir dans un sanglot sous le regard de Maria-Isabel. Elle était là debout devant ce lit où je gisais mort de honte, me sentant encore plus nu sous le regard de cette femme vêtue d’un tailleur strict et élégant, totalement impuissant à échapper à son regard. Elle s’est alors approchée, s’est assise près de moi sur le lit et m’a saisi par les cheveux pour m’obliger à la regarder, m’expliquant que je devrais maintenant lui obéir si je voulais que cet “incident” ne vienne pas aux oreilles de mes collègues tandis qu’elle essuyait le sperme répandu sur mon ventre avec les doigts de son autre main qu’elle me fit ensuite lécher un par un malgré mes supplications.

Cette petite garce aimait ça et prenait vraiment son pied à imaginer la scène. J’avais offert un gode à mon ex en pensant que cela pourrait lui plaire (moyen en fait) je me dis que ce serais une bonne idée de m’en servir. Je lui ai dit de se caresser seule un instant et suis aller le chercher. Je me suis ensuite remis à côté d’elle et j’ai continué à lui parler. Je lui dis que le gars était bien excité et qu’il passait derrière elle pendant que moi je continuais de la baiser. Je lui ai mis le gode entre les jambes (il était de bonne taille) et le faisait aller et venir. Elle n’a même pas bronché et s’est laissé faire. Je poursuivis mon histoire et lui demandais si elle sentait cette queue qui lui caressait le petit trou. Elle me fit signe sans dire mot qu’oui. Moi j’avais pris ma bite et la faisais glisser sur son trou. Je lui dis qu’il allait l’enculer et tout en le disant, je m’enfonçais dans son cul tout serré. Elle ne résista même pas et aux traits de son visage je pouvais voir que cela lui plaisait.
Elle me dirigea vers une porte qu’elle ouvrit. Nous étions dans les escaliers de la sortie de secours. Elle m’arracha la chemise et se mis à m’embrasser avec rage. Je n’avais jamais senti autant de désir sexuel de ma vie. Je dois même dire que j’ai pris peur lorsque la porte s’est ouverte de nouveau et que deux autres filles sont apparues, j’ai senti que je perdrais le contrôle de la situation. En effet c’est ce qui est arrivé.

Prenant manifestement un vif plaisir à mon humiliation elle enfonçait doucement ses doigts gluants de sperme entre mes lèvres le faisant aller et venir doucement tandis que je sentais la liqueur épaisse et salée couler au fond de ma gorge; après un premier mouvement de dégoût cette sensation commençait à me procurer un vif plaisir qu’elle mit à son comble en se livrant au même jeu avec mon anus, le dilatant de plus en plus jusqu’à pouvoir y introduire deux puis trois doigts. J’ignore jusqu’où elle aurait pu aller si soudain, n’y pouvant plus tenir, elle n’avait renoncé à me pénétrer pour arracher son collant et sa culotte avant de venir s’empaler sur mon sexe…

La première continuait à me déshabiller tandis que les deux autres m’embrassaient partout. En moins de deux j’étais nu comme un ver. Ma jolie rousse me pris en bouche et il n’en fallu pas davantage pour que je bande au maximum. Les filles semblaient très heureuses de me voir ainsi. Ils se déshabillèrent et ma jolie rousse se coucha sur le dos, jambes ouvertes. Elle commença à se masturber devant nous. Il ne m’en fallait pas plus pour que je me jette sur elle et je la laboure comme jamais je ne l’avais fait. La deuxième fille alla se placer assis sur le visage de ma déesse rousse pour se faire manger et la troisième debout accepta la langue de la deuxième. Nous quatre étions dans une extase sexuelle que je n’avais jamais ressentie. On gémissait avec force, on a joui chacun notre tour. Mes demoiselles se sont levées et m’ont laissé seul. Je me suis rhabillé, j’ai ouvert la porte et je me suis rendu compte qu’il était 4 heures du matin. Quand je suis rentré, Maria-Isabel m’attendait. Elle m’a giflé deux fois, puis elle est partie se coucher en sanglotant. Je me suis affalé tout habillé sur le canapé. Le lendemain matin, elle m’a simplement dit :

– Je ne t’en veux pas, ça peut arriver, mais j’espère que si cela m’arrive aussi tu sauras te conduire…

J’ai voulu me changer les idées en allant rendre visite à ma mère. Elle fait parfois la pute sur Las Ramblas, ne la voyant pas je suis renseigné, et on m’a dit qu’elle était occupé avec un miché dans la chambre 14. Je suis montée, la porte n’était pas fermée elle était à poil en train de faire sauter un Equatorien. Elle m’a dit que je tombais vraiment bien parce que le fantasme de son client était de sodomiser un homme. Je n’ai pas voulu contrarier maman, j’ai sucé un peu le type et lui est tendu mes fesses. J’aime qu’on m’encule de temps en temps. Le mec a joui et est parti, il a dit aurevoir à ma mère mais pas à moi. Malpoli, va ! Ma mère rigolait, elle en a vu d’autres et voyant ma bite demi-molle a proposé de me la sucer, ma mère m’a toujours très bien sucé ! Elle m’a fait jouir avec sa langue de putain, et m’a réclamé de pouvoir prendre son plaisir à son tour. J’ai donc léché sa chatte charnue encore pollué du sperme de son miché.

Après quelques mouvements furieux tout le corps de Maria-Isabel se tendit comme un arc et elle commença à gémir tandis que je sentais son vagin se contracter spasmodiquement autour de mon pénis ce qui provoqua rapidement une nouvelle éjaculation. Déçue de sentir mon érection faiblir, elle vint alors sur mon visage me faisant boire à la liqueur mêlée de mon sperme qui s’écoulait abondamment de son sexe, puis elle lâcha plusieurs gouttes de son urine, J’avalais, ce qui l’excitait au plus haut point car elle eut très vite un nouvel orgasme… Maintenant la position elle se mit en demeure de vouloir me chier dessus. J’acceptais cette offrande, (que ne ferais-je pas pour la garder…) et puis sa merde est loin de me déplaire, d’ailleurs j’étais dans un tel état d’excitation que j’en ai léché un peu

Je suis rentré de l’hôpital, je demande à Maria-Isabel si elle m’aimera encore malgré mon nez cassé. Elle me répond oui. J’ai su qu’elle n’était pas sincère, j’ai su qu’elle aurait voulu être sincère, et j’ai su que j’avais été le roi des cons de lui poser une pareille question.

Non, il n’y a plus rien dans la bouteille…

Fin !

Postface :

La structure de ce récit n’est pas chronologique ! Je l’ai un peu fait exprès. .
D’ailleurs dans la conversation courante on ne raconte pas chronologiquement. Repensez à la dernière anecdote que l’on vous a raconté : « -Tu sais la dernière, Dolorès s’est mise en ménage avec Pedro ! (on commence par la fin), je vais te raconter ! (en fait, on ne raconte pas on résume) et puis attends, je vais te dire la meilleure…  » (et dans un troisième temps on va épicer l’anecdote de récits périphériques, il y en aura en principe plusieurs et évidemment ils ne seront pas chronologiques)

Amen

Dumigron (prononcez doumigrone en roulant les R)

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Dumigron
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 22 juillet 2001 7 22 /07 /Juil /2001 18:58

Féfesse et les abeilles 

(Une farce signée Ursulin)

 

Gs2

 

Wha ! Déjà cette heure-là ! Ça fait du bien de ronfler un peu ! Je me suis octroyée ce mardi un jour de repos ! Ça fait du bien, et c'est pour la bonne cause. Car il se trouve qu'aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai 30 ans !

 

D'ailleurs je n'aurais 30 ans que ce soir, je suis née à 21 heures paraît-il !

 

Allez, on se présente ? Vous êtes comment vous ? Moi, mon vrai prénom c'est Fabrizia, c'est joli ça, comme prénom, Fabrizia. Mais il y a un truc que les parents n'ont jamais compris, c'est que dès que le prénom est un peu compliqué, il ne sert plus à rien, les gens le remplace, ainsi petite j'étais Faby, ça passe encore. Mais quand j'ai commencé à travailler et que je signais mes pièces comptables je mettais mes initiales "F.S". Le chef trouvait très marrant de m'appeler comme ça "F.S". Et puis "éfesse" c'est transformé en Féfésse ! Bon c'était pour l'anecdote parce que dans le récit on ne va pas s'en servir.

 

Comment je suis, alors "je suis" 1 m 70, "je suis" quelques kilos de trop (4 ou 5), "je suis" la peau mate, je suis châtain clair, les cheveux coupés au carré, les fesses rebondies, la poitrine moyenne (95 C), je suis myope comme une taupe, j'ai les yeux bleus, la bouche pulpeuse et un sale caractère, je n'aime pas qu'on m'emmerde, mais sais être romantique et douce comme un agneau. Ais-je oublié quelque chose ?

 

Non ? Alors c'est mon anniversaire ! Et j'entends déjà le chœur antique des lecteurs : "encore une histoire de cadeau d'anniversaire, un cadeau vivant monté sur pattes, bien sûr !" Ben, non ! Vous n'y êtes pas du tout ! D'abord !

 

Parce que figurez-vous que mon copain après 4 ans de bon et loyaux rapports amoureux s'est carapaté le mois dernier avec une pétasse (ben oui c'est forcément une pétasse, non ?) Et que mon anniversaire, je vais me le faire toute seule comme une grande. A 21 heures piles, je vais me servir un petit repas, simple et sympa mais qui satisfera ma gourmandise, il y aura un joli plat de tagliatelles, une assiette de charcuterie italienne, et un petit rosé de Provence, pour le dessert je vais acheter une grosse religieuse au chocolat, je mettrai une grosse bougie dessus marqué 30 et je la soufflerai toute seule, toute seule ! Et puis, je mettrai de la musique, du Tchaïkovski, j'adore ce compositeur ! Et puis, je vais m'acheter des fleurs, j'ai envie de glaïeuls, je ne sais même pas si j'ai un vase assez grand pour les mettre, ça ne fait rien j'achèterais un vase. Je passerais chez le fleuriste en revenant du docteur.

 

A ben oui, il faut que je passe chez le docteur en fin d'après-midi, il doit me faire mon rappel de tétanos. Il est craquant ce docteur, je ne le vois pas assez souvent, c'est normal je ne suis jamais malade ! Un bel homme, des beaux yeux coquins, et les tempes grisonnantes, une belle allure sportive, beaucoup de charme, décontracté, sympa ! Tiens, pourquoi je mouille moi ?

 

Bon, je me lève ! Mais c'est qu'il fait super beau ! Après tous ces jours de flotte, voilà qui est une excellente surprise. Je regarde la température extérieure : 21° ! Bigre, Et pas un nuage ! Oh lala ! Je me douche vite fait, je reste à poil, me prépare sur un plateau tout ce dont j'ai besoin pour aller dans le jardin, mon petit déjeuner, mon portable, mon baladeur, mes cigarettes, mon briquet, mes chewing-gums, mon gode (mais non pas mon gode, je n'ai rien contre, remarquez, mais il se trouve que je n'en possède pas !) Et zou ! Je vais m'installer dans une chaise longue offrant mon corps de jeune femme au soleil.

 

lisa_cp02.jpg

>

 

Et oui trente ans, le meilleur âge, la jeunesse et l'expérience !

 

Le jardin est bien protégé, on ne peut pas me voir. En principe, parce que les baraques de quatre étages qui sont à cent mètres, il suffit d'une petite paire de jumelles et puis toc ! Mais je m'en fous, d'ailleurs non c'est faux, je ne m'en fous pas ! Ça m'exciterait plutôt cette affaire-là ! Je ne me classe pas comme exhibitionniste, mais je ne vais pas non plus bronzer à l'intérieur d'un chapiteau de toile ! Tiens, ça me rappelle le voisin qui l'an dernier par une belle journée de septembre était resté vingt minutes à bricoler en haut d'une échelle dans son cerisier. Dans son cerisier au mois de septembre ! Je l'ai croisé le lendemain je lui ai demandé s'il m'avait mis des cerises de côté, depuis on ne se parle plus !

 

Bon je suis là dans ma chaise, je me regarde, je ne suis pas trop mécontente de mon corps, il y a mieux, il y a pire, je suis dans la bonne moyenne, quoiiiiiii !

 

C'est instinctif, il faut que je me caresse ! Mais non ! Attendez, pour l'instant je ne m'occupe que de la douceur de ma peau, je me caresse les bras, c'est très doux un bras surtout à l'intérieur, ne trouvez-vous pas ? Les épaules à présent, ça aussi c'est pas mal, c'est rond, et puis les cuisses, les mollets, le ventre... Un coup d'œil aux fenêtres, pas de voyeur, comme c'est dommage, je lui aurais fait un petit spectacle, c'est vrai qu'on est en semaine, les gens travaillent. Ah ! J'ai cru voir bouger quelque chose, mais c'est peut-être moi qui me fais des idées. Mais ça ne fait rien, je vais faire comme-ci. Je commence à avoir très chaud au propre comme au figuré, je me caresse les seins, je les aime bien mes seins, ni trop gros, ni trop petits, et des petits tétons très réactifs. D'ailleurs je vais les faire réagir immédiatement, je me les pince, je me les tortille, j'adore me faire mal aux nénés. Oh ! N'allez pas croire que je suis maso ! Ou alors juste un petit peu !

 

Une abeille passe, cet abruti de bestiole est attiré par la confiture de ma tartine que j'ai laissée dans le plateau. Je n'aime pas ces trucs là, mais alors pas du tout !

 

Bon, elle m'a dérangé l'insectoïde avec ses bzzz-bzzz, reprenons, et non voilà cette conne qui recommence dans l'autre sens ! C'est d'un pénible, si on ne peut même pas se tripoter tranquille à présent ! J'attends un peu ! Plus d'abeilles pour le moment, c'est parfait ! Je continue là où je m'étais arrêtée. Je continue à me triturer mes pointes, je commence à mouiller sec, mais je n'ai que deux mains, pas pratique de se tripoter à la fois les nénés et la chatoune. Et puis en plus j'ai envie de pisser.

 

Ben oui, quoi ? Je n'ai jamais assimilé le pipi au crade, pour moi il s'agit d'un suc corporel dont nous a doté la nature et qui ne me dégoûte absolument pas, bien au contraire. Folie pour folie, on n'a pas tous les jours 30 ans, et je me pisse dessus, par petits jets successifs, ça me coule sur les cuisses, ça se barre sur le tissu de la chaise longue, une partie passe à travers et l'autre s'étale, du coup je soulève un peu mes fesses, mouillée pour mouillée, autant y aller carrément. Mais c'est que j'avais une grosse envie, j'en fous partout. Et me voilà follement excitée ! Ma main descend vers ma chatte en feu. Mais ça m'embête d'abandonner cette bonne pression sur mes pointes de seins.

 

Mais j'ai de la ressource ! Je me lève, je vais jusqu'à la corde à linge et j'y prélève quelques pinces, je me réinstalle, et hop une pince au téton droit, et hop une pince au téton gauche. Pas très forte la pression, je reprends deux autres pinces que je superpose. De cette façon, ça commence à serrer sévère !

 

L'abeille repasse ! Non, ce n'est pas vrai ! Je vais finir par aller chercher une bombe insecticide !

 

Je suis excitée comme rarement je l'ai été, du coup j'essaie de me placer une pince sur mes lèvres vaginales, ce n'est pas la première fois que je fais cette tentative, mais j'ai toujours laissé tomber, ça fait trop mal. Cette fois encore je la retire au bout d'une vingtaine de seconde, décidément je ne suis maso que des nénés, comme je vous le disais !

 

El l'abeille qui repasse...

 

Le bout de mon index frôle maintenant mon clitoris, il se fait de plus en plus insistant, des images se forment dans ma tête, des fantasmes, le docteur ! Comment ça le docteur ? Ben oui, le docteur ! Me voici en train de fantasmer sur le toubib !

 

Bzzz ! Bzzz !

 

Cette fois c'en est trop, il faut que je fasse quelque chose !

 

C'est alors que j'ai un coup de folie, je m'empare du portable :

 

- Allô docteur !

- Oui je vous écoute !

- Docteur c'est affreux, j'étais toute nue dans mon jardin en train de me faire bronzer, et voilà qu'une abeille est rentrée dans mon vagin et ne veut plus en ressortir

- Pardon ?

 

Je lui répété tout cela très calmement, en essayant de garder mon sérieux.

 

- Hum, voyez-vous cette abeille a été attirée par des phéromones sexuelles. Elle n'en sortira que si des phéromones plus puissantes l'attirent. Me répond doctement… le docteur.

- Et en clair je fais comment ?

- Et bien peut-être un mélange de phéromones masculines et d'éléments sucrés ?

- Pardon ?

- Demandez donc à votre mari de s'enduire le sexe de confiture, et l'abeille devrait sans doute préférer ce mélange !

- Ah ! Vous croyez ? Docteur !

- Je suis sûr ! Je peux vous laisser à présent, chère madame !

- C'est qu'il y a un problème !

- Il ne devrait portant plus y en avoir !

- Si ! Je n'ai pas de mari, je suis désespérément seule docteur !

- Ah ! Ben dans ce cas, ne touchez à rien, je vais me sacrifier, contentez-vous de préparer la confiture. Euh ? C'est à quelle adresse ?

 

C'était dingue, j'avais téléphoné comme ça pour délirer complètement, et le toubib rentrait dans mon délire. Je me demandais quand même s'il oserait allez jusqu'au bout ! J'allais néanmoins chercher un pot de gelée de groseilles, au cas où...

 

Il a osé, je lui ouvre, revêtue d'une robe de chambre passé à la hâte :

 

- Ah docteur comme c'est gentil d'être venu, suivez-moi docteur, nous allons faire cela dans le jardin, je ne veux pas d'abeille dans mes murs !

 

Hum, qu'il est beau ce docteur, tout à fait dans mes goûts, il veut bien jouer avec moi, il ne sera pas déçu.

 

- Voilà j'ai préparé la confiture ! C'est de la groseille, mais si vous préférez autre chose !

- Ça devrait aller, mais je vais être obligé de me déshabiller, afin de ne pas me salir !

- Mais faites, docteur, faites, je vous en prie !

 

Mon beau docteur se déshabille, c'est qu'il est mignon comme tout ce petit docteur là ! Un vrai petit bonhomme comme je les aime tant !

 

- Voilà, enlevez cette robe de chambre et restez assise dans la chaise ! Oh mais elle est toute mouillée, il aurait donc plu ?

- C'est possible docteur, nous avons des micro-climats par ici !

 

Je m'assois dans l'humidité de ma chaise et le docteur se penche vers moi et entreprend de me caresser.

 

- Mais que faites-vous donc docteur ? Je croyais que vous alliez vous badigeonner le sexe !

- Ce sera bien plus efficace s'il offre une surface plus importante !

- Et le fait de me caresser serait donc de nature à augmenter la surface de votre sexe ?

- La surface et le volume !

- Ciel ! Mais c'est vrai en plus ! Ça alors, je n'en crois pas mes yeux !

- Mais si vous n'en croyez pas vos yeux, croyez en vos mains, touchez donc chère madame, je vous y autorise !

- Oh ! Quel très bel objet que vous avez là !

- Certes, mais il y a un problème !

- Un problème ! Mais nous allons le résoudre j'espère !

- Je pense, oui ! La confiture ne tiendra pas sur mon sexe, il est trop sec !

- Trop sec, mais alors il faut l'humecter !

- Voilà qui me paraît une excellente idée !

- Je vais aller chercher une bouteille d'eau, vous la préférez plate ou gazeuse ?

- Ne vous donnez pas cette peine, un peu de salive fera parfaitement la peine !

- De la salive, docteur ?

- Hé !

- Rendez-vous compte heureusement que personne ne nous regarde, les gens auraient cru que je m'apprêtais à vous faire une pipe !

- Les gens ont de ces idées !

 

J'approchais ma bouche du membre viril de ce membre du corps médical, puis l'emprisonnait de mes lèvres, l'humectait comme il faut, le balayant de savants coups de langue. Ce coquin en profitait pour me peloter les nichons. Laissant un moment son sexe je m'étonnais de ce curieux traitement.

 

- Le tripotage de mes seins fait-il aussi partie de votre thérapeutique ?

- Absolument, disons que je vous prépare psychologiquement au choc que pourrait constituer une sortie trop violente de cette abeille !

- Ah ! C'est très bien, et bien je crois que je ne suis pas encore complètement préparée psychologiquement, continuez donc à me préparer docteur !

- J'y comptais bien, je vais me livrer avec votre permission à une petite action psycho-humide !

- Ciel ! Je suis impatiente de connaître ça !

 

Le toubib mit alors sa tête entre mes jambes, je crois qu'il fut un moment surpris d'y trouver cette curieuse odeur de pipi non essuyé, mais il finit par s'installer dans un cunnilinctus en règle, léchant d'abord tout ce qu'il pouvait pour venir en final m'agacer le clitoris avec une précision toute médicale. Je me surpris à jouir dans un déluge de tremblement et de cris.

 

- Et malgré tout cela la guêpe n'est pas sortie !

- Une abeille, docteur, pas une guêpe !

 

Je vis le docteur aller fouiller dans les poches de son pantalon, il en sortit (puisque extraya n'est pas français !)" un préservatif et sans me demander mon avis me pénétra carrément.

 

- Mais docteur que faites-vous donc ?

- J'ai changé de tactique, votre abeille, je vais l'assommer, et ensuite la noyer !

- Vous ne la noierez pas avec un préservatif !

- C'est exact, elle aura donc la vie sauve !

- Docteur !

- Oui, madame ?

- Quand vous aurez fini d'assommer cette abeille, aurez-vous encore un moment ?

- Je crois bien que je le prendrais !

- Parce que je ne vous ai pas tout dit !

- Vous m'auriez caché quelque chose ?

- Ben oui docteur, je suis très timide !

- Il faut tout me dire !

- Et bien, voyez-vous, je viens de me souvenir qu'une deuxième abeille m'est rentrée par mon autre trou...

 

Rideau sur la scène du théâtre érotique, Féfesse et le docteur viennent saluer le public !

 

Clap Clap Clap ! Tout le monde applaudit sauf qui se branlent… on ne peut pas tout faire.

 

U Neveway (E et MP Perez)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001, légèrement révisé en 2010>

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 1 juillet 2001 7 01 /07 /Juil /2001 11:50

Tu périras par la lumière

par Estoniusro

 

Observatoire de Paris-Meudon, le 5 Août à 15 h 24

 

Les trois scientifiques sont graves, très graves, et on le serait à moins. Ils se sont déjà concertés en fin de matinée. Chacun a refait les calculs de son côté. Demain aux alentours de 11 heures, la Terre verra s'étreindre l'espèce humaine. La Terre ne sera bientôt plus qu'un cimetière.

 

Frédéric regarde Barbara ! Une dernière fois ? Elle est belle. Il n'a jamais osé la moindre approche, il est trop tard pour le regretter. Il détaille les traits réguliers de son visage. La dernière fois ? Il regarde avec insistance la courbure de son sein sous son tee-shirt jaune ! Un sein qu'il ne verrait donc jamais ! Jamais ? Puis il regarde ses bras, ses jolis bras bronzés par le soleil de l'été, des bras qu'il aurait tant aimé caresser. Des bras qu'il ne caresserait jamais. Jamais ? Frédéric se surprend à bander ! Dans de telles circonstances ? Pour la dernière fois ?

 

La supernova était en train de se former, astronomiquement toute proche, à moins de cinquante années lumières de la terre. Demain une clarté insoutenable envahirait l'atmosphère. Une lueur équivalente à dix fois celle du soleil. L'ensemble de la population aurait la rétine brûlée. Et puis quelques heures après, interviendrait le bombardement de rayons gamma. Les survivants mourront alors de leucémie galopante.

 

Peut-être, quelques crabes, quelques araignées et sans doute pas mal de bactéries survivraient probablement au cataclysme, mais plus personne ne serait là pour le raconter. A moins que quelques favorisés trouvent le moyen de s'en sortir après avoir végétés des années dans d'aléatoires abris anti-atomiques...

 

Frédéric prit la parole, il jeta sur la table un paquet de fax et de e-mail imprimés :

 

- Voici les réponses de l'union Astronomique internationale. Et j'ai à présent l'accord de tous les plus grands astronomes mondiaux, à l'exception d'une partie des américains. Il faut faire vite, le communiqué est prêt !

 

Ils avaient pris leur responsabilité. Et tandis que Rémy envoyait par mail une dépêche rassurante aux agences de presse, Frédéric composa le numéro du ministre de la défense.

 

- Je vous confirme, Monsieur le ministre que les calculs effectués par les Américains sont erronés. Le phénomène se produira trop loin de la terre pour l'affecter, même très légèrement. Un communiqué va être publié en ce sens dans les minutes qui vont venir, en France, mais aussi dans le monde entier.

 

- Pensez-vous qu'il faille malgré tout, en vertu du principe de précaution maintenir un plan minimum ?

- Absolument pas ! Je suis formel, il ne se passera rien du tout, il n'y aura ni bombardement, ni radiation, ni je ne sais quelle clarté. Ce ne sera pas la première fois que les scientifiques américains se seront ridiculisés !

- Ok ! Je pense pourvoir vous faire confiance, je vais faire une courte déclaration télévisée afin de dédramatiser la situation. Merci professeur !

 

Il raccrocha. Barbara intervint :

 

- J'ai un petit remord tout de même, Frédéric ! Qu'est-ce qu'on en avait à foutre finalement qu'ils déclenchent leur plan machin...

- De toutes façons, les Américains vont le faire, ça, on ne peut pas les empêcher ! Pour le reste, voir le gouvernement, les militaires, et pire les dirigeants des grands groupes économiques, les Lacordaires, les Binaut, les Pouigues, toute la farandole des fortunées se foutre au chaud dans des abris ! Ah ! Ça non ! Pourquoi ces gens mériteraient-ils de survivre plus que l'ensemble de la population ?

 

Ils allèrent se séparer quand le téléphone retentit. Frédéric décrocha le combiné :

 

- C'est Webern de l'université de Harvard, dit-il en aparté, je mets l'ampli !

 

Le dénommé Webern était dans une rage folle !

 

- Mais c'est quoi ce communiqué d'irresponsable ! Vous savez bien que nos calculs sont bons ! Pourquoi ces manigances ? C'est lâche et indigne d'un scientifique !

- C'est tout ce que vous avez à me dire ?

- Non ! Par cette attitude, vous ôtez à la population les moyens de rester lucide face à la mort. En niant l'évidence, vous l'empêcher de prier ! Et vous empêchez aussi qu'un miracle puisse se produire !

- Ecoutez Webern, il est trop tard pour disserter sur l'existence ou la non-existence de Dieu ! Mais si d'aventure il existe, et qu'il a permis ce qui va se passer dans quelques heures, je ne peux avoir de respect pour lui, et j'aurais même tendance à le combattre, mais hélas, je manque de moyen. Adieu Webern !

 

Il n'y avait plus rien à faire. Barbara, Remy et Frédéric se séparent alors, chacun allant gérer son désespoir comme il l'entendrait.

 

Celui de Barbara fut assez simple, elle se dirigea vers l'armoire à pharmacie de l'observatoire, prit ce qu'il fallait et s'enferma dans son bureau. Elle alluma la radio, elle connaissait cet air, la bande originale du film " Il était une fois dans l'ouest " par Ennio Morricone avec le petit solo d'harmonica ! Mourir au son de cette musique lui paraissait dérisoire, elle activa le tuner et tomba sur Fred Astaire ! Après l'harmonica, les claquettes.... On retrouva son corps sans vie quelques heures plus tard.

 

Paris - Boulevard St germain, le 6 août à 10 h 40.

 

Rémy sort de cette grande brasserie où il est allé siroter son sans doute dernier verre de bière. La rue est animée comme chaque fin de matinée. Il y a des haut-parleurs, ce doit être une fête de quartier ou des commerçants, il n'en sait rien, la sono gueule des imbécillités et on entend le dernier tube à la mode :

 

" La décalcomanie de ma nuit a trop décalé ma vie " Dérisoire ! Tout simplement dérisoire. Il s'était dégoté une paire de lunettes filtrantes, le genre de machin utilisé pour les observations solaires, mais il l'avait encore renforcée. Serait-ce suffisant ?

 

De toute façon, peu importe vu le temps qui lui restait. Il avait souhaité regarder la catastrophe en direct. Ça ne devrait plus tarder maintenant, alors, il chaussa ses lunettes, provoquant des regards ahuris de la part des passants.

 

Et puis ce fut l'éclair. Puis des cris. Tout le monde criait, tandis qu'un gigantesque bruit de tôles assourdissait l'atmosphère. Les automobiles dont tous les conducteurs avaient perdu le contrôle se rentraient dedans dans tous les sens dans un enchevêtrement gigantesque. Beaucoup périrent ainsi, il en fut de même des piétons qui avaient eu l'idée saugrenue de traverser la chaussée en plein Armageddon, et d'autres aussi pourtant restés sagement sur les trottoirs mais fauchés par les embardées folles des voitures déboulantes. Les cyclistes, motocyclistes et trotteurs de patinettes ne furent pas mieux lotis, leur pauvre tôle ne pouvant supporter de tels chocs en cascades. Des corps finissaient de s'écraser dans ce dantesque amoncellement de ferraille désormais tragique. Les piétons criaient, hurlaient, pleuraient. Les chiens hurlaient à la mort, les gens se cognaient, incapables du moindre repaire, on titubait, on se marchait dessus. La mort était à chaque pas !

 

Des véhicules avaient pris feu pendant la collision, l'incendie allait s'entendre. Il jeta un coup d'œil vers les fenêtres des immeubles. Ceux qui avaient été surpris hors de la rue échapperaient sans doute à l'enferaillement et à la bousculade, mais n'étaient guère mieux lotis. Déjà un début d'incendie s'y déclarait. C'était fatal. Il avait forcement au moment de l'éclair des gens en train de repasser du linge, de se faire griller du pain ou de se sécher les cheveux....

 

Il n'y aurait personne pour éteindre les incendies et Paris finirait sous les cendres !

 

Il s'approcha du métro. Les usagers sous lumière artificielle avaient été protégés de l'éclair mais les premiers à regagner la surface tombaient comme des mouches s'empêtrant dans les marches des escaliers, s'y blessant, et leurs corps enchevêtrés grotesquement finissaient par rendre la sortie impraticable. Cela donnerait un répit aux gens bloqués dans les souterrains, mais personne ne leur dirait, et pour combien de temps ? L'électricité finirait par s'y couper, provoquant un surcroît de panique, et celle-ci ne pourrait être que mortelle ! Et puis même s'ils y échappaient...

 

La nausée le prit ! Quelle idée avait-il eu d'aller contempler la fin du monde en direct ? Tous ces cris étaient insupportables. Il crut défaillir en découvrant un peu plus loin le spectacle atroce d'un autobus qui prenait feu, alors que ses passagers ne savaient s'en dégager.

 

Dans les campagnes, les choses seraient plus simples. Peut-être ? Un bruit dans le ciel. Un avion allait s'écraser quelque part dans la banlieue de la capitale. Comment voulez-vous maintenir un avion en vol avec un pilote aveugle et une tour de contrôle qui ne fonctionne plus ?

 

Tout ce qui ressemble à une télécommunication ne fonctionnait déjà plus cinq minutes seulement après l'éclair.

 

Le corps d'un homme tomba à quelques mètres de lui et s'écrasa au sol, ensanglantant le trottoir. Suicide ? Accident ? Il n'y aurait jamais d'enquête ! Des mômes s'accrochaient désespérément aux vêtements de leurs mères. Des poussettes et des landaus étaient abandonnés avec leur malheureux occupant.

 

C'en était trop ! Remy chercha la capsule de cyanure qu'il avait apporté, quand son regard fut attiré par la présence d'un aveugle qui avançait péniblement avec sa canne blanche répétant sans cesse :

 

- Mais qu'est ce qui se passe ? Mais qu'est ce qui se passe ?

 

L'atmosphère commençait à se charger d'oxyde de carbone, les gens toussaient et Remy sortit sa capsule de poison, c'est alors que quelqu'un le bouscula, la capsule se perdit tandis qu'il dégringolait sur le trottoir. L'individu qui l'avait heurté était accompagné d'un de ces chiens dangereux qu'il ne pouvait supporter en peinture et dont il était incapable de se souvenir le nom. Il y eut un aboiement...

 

De façon dérisoire, ses lunettes n'étaient pas tombées, il put ainsi, non seulement sentir le mufle du fauve, mais distinguer nettement ses crocs jusqu'à les voir s'approcher de sa veine jugulaire...

 

Paris - Bois de Vincennes, le 6 août à 10 h 40.

 

Frédéric avait l'impression d'être dans un état pas très normal, mais on le serait à moins. Voilà une heure qu'il cherchait, ce n'était pas évident, il voulait éviter les enfants. Au moment de l'éclair leurs cris seraient effroyables, insupportables ! Non, là c'était bien ! Cette femme devait avoir une trentaine d'année, la peau très pâle, de beaux yeux bleus. Elle lisait un bouquin. Il en déchiffra le titre ! "Le rouge et le noir"

 

- Encore un "Le rouge et le noir" qui ne sera jamais terminé, s'amusa-t-il in petto !

 

Il s'assit à l'autre bout du banc, et attendit, il ne s'était pas protégé les yeux. Pourquoi faire ?

 

L'éclair surgit ! Malgré lui, il cria sous l'effet de la brûlure de sa rétine. La femme cria également. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, se tenant les yeux de douleurs et de surprise.

 

- Qu'est ce qui se passe ? Demanda la femme.

- L'éclair ! Les Américains avaient raison !

- Non, mais ce n'est pas vrai ! Qu'est-ce que vous m'avez fait ! C'est une bombe lacrymogène ?

- Je ne vous ai rien fait, à l'heure actuelle, 90% de la population doit être aveugle !

- Aidez-moi à aller jusqu'à l'hôpital !

- Je crois que vous ne comprenez pas !

- Vous n'allez pas refuser de m'aider tout de même ?

 

Frédéric s'était rapproché et lui caressait ses bras nus, elle se laissait faire.

 

- Essayez de comprendre, il n'y a plus d'hôpital, il n'y a plus de civilisation, il n'y a plus rien. Tout le monde est en train de mourir et nous allons y passer, nous aussi !

- C'est quoi tous ces cris ?

- Ce sont des gens comme nous qui ont été atteint par l'éclair, ceux qui étaient sur le lac vont se noyer, ils seront incapables de retrouver la berge. Les autres je n'en sais rien, j'espère simplement que le bois ne va pas prendre feu !

- Mais alors les Américains avaient raison !

- C'est ce que j'essaie de vous expliquer depuis tout à l'heure !

- J'ai mal !

- Oui, moi aussi !

- Et, on ne peut rien faire ?

- Si ! L'amour !

- Vous êtes complètement fou !

- Non ! La rédemption par l'amour ! Il n'y a que cela qui peut nous sauver ! Vous n'avez pas vu le 5ème élément ?

- Vous voulez me violer ? Vous allez tomber sur un os, ce n'est pas parce que je n'y vois plus rien que je ne saurais pas me défendre !

- Mais chère madame, ne vous méprenez pas, je ne ferais rien sans votre accord !

- Alors, c'est très bien, contentez-vous de continuer de me caresser les bras, vous faites cela très bien !

 

Frédéric, encouragé, continua sa caresse, au bout de quelques minutes, il osa déboutonner un bouton de son chemisier

 

- Comment tu t'appelles ?

- Véronique ! Et toi ?

- Frédéric !

 

Délicatement, il l'installa sur le banc, finit de lui ouvrir le chemisier, puis libéra les seins de la prison de leur soutien-gorge et les caressa.

 

La peau en est douce et le contact excitant. Il approche sa bouche, se livre à quelques sages embrassades, puis devient plus hardi, ses lèvres cherchent la pointe et sont surprises de ne pas la trouver de suite. Il en conclut qu'il s'agit d'une poitrine où les tétons ne s'érigent que lorsqu'ils sont excités. Il donne alors quelques coups de langues bien appuyés, provoquant leur apparition. Ce téton est petit mais agréable à sucer. Il se dit qu'il aurait bien aimé en connaître la couleur, mais il lui plait de se le figurer rose. Véronique réagit aux caresses. Elle le lui dit. Elle lui dit qu'il embrasse bien. Frédéric est flatté, il aime que les femmes le complimentent. Celle-ci est douce, pleine de gentillesse ! Quel dommage qu'ils n'aient plus que quelques heures devant eux ! Il aurait dû venir plus tôt dans ce bois, quand la Terre était tranquille. On fait toujours les choses trop tard !

 

- Embrasse-moi !

 Estonius00.JPG

Il est partagé, il serait bien resté à titiller ce sein, mais il n'a rien contre la tendresse d'un fougueux baiser sur les lèvres. Celui-ci est passionné, profond... et même baveux, un élan de mélancolie le gagne, s'il ne se domine pas il va se mettre à chialer. Il se retire et repart caresser et sucer ce sein. Une veille chanson un peu stupide lui revient à l'esprit :

 

" elle avait de tous petits tétons que je tétais à tâtons... tonton, tontaine ... "

 

- Il n'y a pas que mes seins ! Finit par dire Véronique !

 

Il le sait bien qu'il n'y a pas que les seins, mais il ne veut pas conclure trop vite ! Que restera-il après ? Sinon l'affreuse, l'angoissante, et terrible attente de l'inéluctable mort ! Il revient vers son visage, de sa langue il lui trifouille les oreilles, ça la fait rire, il l'embrasse dans le cou, sur le nez, il n'ose pas sur les paupières de peur de lui faire mal aux yeux.

 

Et puis il redescend une nouvelle fois, il enivre ses mains de sa peau, embrasse encore ses bouts de sein...

 

Son excitation devient pressante... pressante... pressante... Véronique émet des rauquements de plaisir et sa respiration devient haletante.

 

- Viens ! Viens !

- Je vais venir... je vais venir...

 

Merde ! Se dit Frédéric, se réveillant en sursaut, voilà que je fais des rêves érotiques à présent. A mon âge ! On aura tout vu ! Et puis quel rêve idiot !

 

C'est à cause de ces autres débiles qui paniquent parce qu'une super nova éclate à 100 années lumières de la terre. Mais, bon, vu la masse de l'objet et son éloignement, il est clair qu'on ne risque rien. Ah ! Bien sûr s'il elle avait été un peu plus près ou un peu plus massive... et que... merde... j'ai oublié un paramètre !

 

Il se leva du lit d'un bond, rejeta au passage le drap découvrant le corps nu de Solange qui dormait à ses côtés et fila vers l'ordinateur, se connecta à celui de l'observatoire. Une simple feuille Excel. Quelques formules. Une donnée à ajouter. Ça devenait simple avec l'informatique. Dans une seconde il lui suffirait d'appuyer sur la touche Enter pour connaître le destin de la Terre. Il s'amusait à retarder ce moment. Il allait enfin activer la touche quand un courant d'air le surpris.

 

 

Il se leva, alla dans la chambre, reprit le drap pour en recouvrir Solange, le sort de la Terre n'était quand même pas à trente secondes près !

 

Estonius - 6/2001

Première publication sur Vassilia, le 01/07/2001

 

Cette histoire plutôt soft a été écrite dans le cadre du concours d'été 2001 du site revebebe. Mots obligatoires : Cimetière, farandole, harmonica, décalcomanie, désespoir, claquettes, manigances, gentillesse, aboiement, siroter. Mots interdits : Tous mots désignant une partie de l'anatomie humaine située en dessous de la ceinture.

 

 

 

 

  

Par Estonius - Publié dans : Estonius
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 24 juin 2001 7 24 /06 /Juin /2001 13:11

Les tétons de la duchesse

par Lena Van Eyck

 

MOTIF02.JPG

 

Nous sommes en l'an de grâce 1594 à Paris ! Le bon Roi Henri IV règne sur la France. Celui que l'on surnomma " le Vert Galant " a laissé dans l'imagerie historique le souvenir d'un personnage joyeux, coléreux, bon vivant, fin gourmet et baiseur invétéré ! Il faut toujours nuancer les choses, dit-on ! Car contrairement à ce que l'on pense, le Roi n'était point si populaire, ou s'il l'était ce n'était qu'en Béarn et auprès des béarnais de Paris qu'il combla de faveurs. Le peuple qui aurait dû être satisfait de voir la paix rétablie, rouspétait que cette dernière ait été acquise au prix de trop importantes concessions faites aux Huguenots. Quant aux nobles, habitués depuis Henri II à une étiquette de cour très stricte, ils s'accommodaient assez mal, de ce personnage au comportement débridé. Sa légende vint après, et fut surtout assise par comparaison avec ses successeurs (parce qu'après ce ne fut guère terrible !)

 

Quand il s'installe au Louvre, c'est un véritable harem qu'il emmène, maîtresses, favorites, enfants illégitimes et toute la domesticité chargée de s'en occuper.

 

Des maîtresses il en eut ! Plus d'un millier croit-on savoir ! Mais certaines furent malgré tout favorites (comme le nom est bien choisi !)

 

Et justement, entrons au Louvre, dans l'alcôve royale, là où commence ce récit...

 

Chapitre 1 l'alcôve royale

 

Le Roi ne s'en laissait pas ! Incapable de fidélité, il avait néanmoins ses préférences. Et l'héroïne de ce récit cumulait trois qualités. La première celle d'être l'une des plus belles femmes de France et de Navarre. A 23 ans Gabrielle d'Estrées, Duchesse de Beaufort n'avait pas à rougir de son physique, d'une grandeur modeste, (mais à cette époque les gens étaient plus petits que nos jours) elle possédait une paire de seins de taille moyenne en forme de pommes au galbe parfait, terminé par de jolis petits tétons bruns et arrogants Elle n'en était pas peu fière. On lui prêtait aussi de fort jolies fesses, peut-être légèrement charnues, mais elle savait fort bien les cambrer et rendre fous ses amants. Sa peau était très blanche, sans défaut, très douce aussi. Mais si son corps flattait, c'est son visage qui attirait, sa chevelure brune, mais pas tout à fait, plutôt châtain très foncé s'accommodait de cette délicieuse frimousse aux yeux bleus, au petit nez mutin et au sourire coquin que quelques rares mais bien visibles très petites taches de rousseurs venaient renforcer.

 

Sa seconde qualité était sa curiosité érotique, elle s'enivrait pour la bagatelle avec une volupté toute volontaire. Elle avait maintenant, pensait-elle, fait le tour de toutes les fantaisies de son royal amant. Elle ne refusait pas grand-chose à priori, préférant essayer et dire après. Deux fois, il lui était néanmoins arrivé de dire non. Henri n'avait point insisté devant la fermeté soudaine de sa maîtresse. Elle avait osé refuser à son Roi, il ne lui en avait tenu aucune rigueur, et cela la remplissait de fierté.

 

Et puis surtout Gabrielle n'était point sotte, quel que soit le temps consacré au plaisir de l'amour, et parfois chez Henri cela durait plus que de raison, il fallait aussi gérer ces moments où il ne se passait charnellement rien. Gabrielle se montrait alors une femme cultivée, intelligente, et d'une gentillesse remarquable. Trop gentille diront d'aucun, cela la perdra ! (et d'ailleurs d'autres ont avancé... mais là n'est point notre sujet !)

 

Alors cette histoire, elle commence un jour ?

 

Bien sûr, qu'elle va commencer, mais il fallait bien planter le décor. Et puisque vous êtes décidément trop impatients nous allons la commencer en plein climax.

 

Le Roi et sa favorite sont sur le lit royal. Elle, en position de levrette, lui accélérant ses coups de boutoirs dans l'anus de Gabrielle.

 

- Cela vient, ma mie, cela vient !

- Venez mon sire, venez !

 

Le miroir posé devant elle permet à la duchesse de constater qu'effectivement la jouissance est enfin proche. Le sang afflue au cou et aux épaules royales. Sa majesté pousse un grognement de satisfaction, puis peine un peu à reprendre sa respiration. Il se surmène ces temps-ci. Quelques secondes, juste quelques secondes d'abattement, puis il reprend sa jovialité !

 

- Quel plaisir d'enculer le plus beau cul de la Terre ! 

 

Il est gentil le Roi, c'est naturel chez lui, mais là le ton est quelque peu inhabituel comme s'il s'apprêtait à lui demander quelque chose d'insolite.

 

- Ventre saint gris ! Toutes ces émotions m'ont donné grand soif !

 

Tout en parlant, il tire sur le cordon destiné à sonner les domestiques. Quelques secondes plus tard une jeune soubrette blonde apparaît, tout intimidée.

 

- Je ne me souviens pas de ta frimousse, la servante, qui es-tu donc ?

- On m'appelle Jeanne, sire, je remplace Henriette qui a une forte fièvre.

- Une forte fièvre, mais qu'on la soigne, pardi !

- Nous nous en occupons, sire !

 

Jeanne est en train de se demander ce qu'elle fait là, et bien malgré elle, se met à lorgner vers le pénis royal. Elle en est surprise. Elle le croyait aussi énorme que sa réputation, il est en fait parfaitement commun.

 

- Approche-toi, que je te vois mieux !

 

Peu rassurée la soubrette s'approche du lit. Le Roi la fait se retourner et sans ménagement lui trousse sa robe, dégageant ainsi ses petites fesses rebondies.

 

- Mais que voici un agréable fessier, qu'en penses-tu ? Gabrielle ?

- Je pense qu'il ne vaut pas le mien, mais il est aimable !

 

Le Roi ne peut s'empêcher d'administrer une claque royale sur les fesses de la servante !

 

- Aie !

- Ne me dis pas que je t'ai fait mal !

- Non, sire je ne dis rien ! Mais vous m'avez appelée ?

- Ah oui ! Nous avions soif, cours nous quérir du vin ! Et débarrasse-nous de celui-ci qui est sur cette table, il est décidément trop chaud.

 

- Vous êtes incorrigible, se moqua Gabrielle

 

- Ah ! Ma mie, l'heure n'est point de parler de mes défauts, je suis en ce moment en joie ! C'est vraiment grand plaisir que d'enculer le plus beau cul de la création !

 

- Décidément cela vous a marqué aujourd'hui, c'est la deuxième fois que vous me le dites !

- Je deviens vieux, je radote !

- A quarante et un ans, vous voilà vieux bien de bonne heure ? Répond Gabrielle en se moquant.

- Dites-moi, Gabrielle ?

- Oui, sire, je vous écoute !

- Attendons un instant

 

Oui, parce que voici Jeanne qui revient avec le vin.

 

- Sers-nous les coupes et laisse-les sur la table !

- Ce sera tout messire ?

- Non, j'aimerais bien revoir à nouveaux ces belles petites fesses !

 

La Jeanne se trousse à toute vitesse et dévoile de nouveau son blanc postérieur !

 

- C'est bien ! Tu es brave fille, laisse-nous à présent !

- Vous en mourriez d'envie ?

- Sans doute ! Mais c'est vrai que ton cul est plus beau que le sien !

- Merci !

- Dites-moi Gabrielle ?

- Je vous écoute toujours mon sire !

- N'avez-vous point une sœur ?

- Une sœur ? Mais j'en ai même plusieurs !

- Certes, mais je voulais parler de la Duchesse de Villards !

- Et que lui voulez-vous donc à cette duchesse ?

- Devinez donc ?

- Vous exagérez !

- Je sais !

- Et que vous a-t-on dit de particulier au sujet de ma sœur !

- Rien du tout !

- Mais alors pourquoi elle ?

- Mais parce que c'est votre sœur !

- Je ne pense pas qu'elle vous convienne, Sire, elle est rousse, une vraie rousse !

- Mais au contraire, voici qui me plait bien ! J'adore les rousses, elles ont une odeur extraordinaire, et ne dit-on pas qu'elles sont prédestinées à l'art de l'amour ?

- Que souhaitez-vous alors ?

- Que vous me l'ameniez !

- Et si je refusais ?

- Ce serait déjà fait !

 

Chapitre 2 avec sœurette

 

Gabrielle était restée une femme peu compliquée. Etre considérée comme la favorite par le Roi de France, grand amateur de filles devant l'éternel, suffisait à son bonheur. Certes, les avantages matériels qu'elle en retirait étaient loin d'être négligeables, mais ce n'est pas ce qui primait. Par contre et au contraire de certaines l'ayant précédée, elle n'avait aucune ambition politique et aucun goût ni pour les petits complots, ni pour les plus gros. Et puis elle aimait le Roi, enfin elle l'aimait bien, ce n'était point l'amour fou, mais bon...

 

Elle l'aimait pour son naturel, il n'était pas toujours comme certains en train de jouer un rôle, non c'était un homme, un vrai avec ses faiblesses, son sale caractère, son humour parfois spécial, et sa façon un peu gauche de prendre ses plaisirs.

 

Satisfaire le caprice du Roi, ne lui coûtait pas trop, d'abord parce que cela lui donnait prétexte à rendre visite à sa sœur qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps, et puis ce défi était amusant, il fallait à la fois satisfaire le désir royal et faire en sorte qu'une fois la chose consommée, la sœurette ne lui prenne pas une place qu'elle était bien décider à conserver.

 

Convaincre sa sœur ne devrait pas être trop difficile, l'obstacle viendrait plutôt du duc. Elle n'avait vu l'énergumène qu'une seule fois, lors de leur mariage et il lui avait fait l'effet d'un parfait imbécile.

 

- Gabrielle quelle surprise ?

 

Les 2 femmes s'étreignirent et s'embrassèrent. 

 

La duchesse de Villards n'aimant point le prénom que lui avaient donné ses parents se faisait appeler Catherine. Et là, justement Catherine prolongeait de façon inattendue cette fraternelle étreinte. Gabrielle ne se souvenait pas que leurs rapports fussent auparavant si intenses.

 

- Quel bon vent t'amène donc dans notre modeste demeure ?

- Modeste, modeste, n'exagérons rien, mais avant toute chose, je souhaite te parler en cachette du duc !

- Que de cachotteries ! Mais alors parle, le duc n'est point ici, sais-tu qu'il a permuté dans la marine et qu'en ce moment il vogue vers les Amériques ? Que Dieu le garde !

- La solitude ne te pèse donc pas ?

- Moins qu'à lui, je ne pense pas que l'on embarque des ribaudes sur les navires...

- Tu as conservé ton tempérament !

- Et oui, je souhaitais me calmer après mon mariage, mais les circonstances étant ce qu'elles sont !

- Le Roi apprécierait probablement un tel tempérament !

- Voilà qui me ravirait, surtout connaissant sa réputation, mais qui m'introduirait auprès de lui ? Tout de même pas toi ! Tu as une place à défendre !

- Et bien si ! Ce sera moi, car vois-tu, je suis justement venue pour cela !

- Ciel !

- Comme tu dis !

- Quelle curieuse idée tu as eu là ?

- Ce n'est pas mon idée, mais je ne la trouve point sotte !

- Ne prends-tu point un risque ?

- Pas du tout !

- Et qu'en sais-tu ?

 

Mais en disant cela Gabrielle n'était plus aussi sûre d'elle. Que le roi puisse tomber amoureux de sa cadette était peu probable mais non impossible, il était parfois si imprévisible ! Et puis, il y avait un autre risque auquel elle n'avait pas pensé jusqu'à présent, si les choses ne se passaient pas très bien, le roi ne lui en voudrait-il pas de ne pas avoir su préparer les choses ?

 

- Est-il si bon amant qu'on le murmure ?

- Je te répondrai, sœurette, mais dis-moi plutôt pour quelle raison tu me regardes d'aussi étrange façon ?

- Parce que j'essaie de t'imaginer dans les bras du roi, prenant votre plaisir ensemble !

 

Cette réponse inattendue de sa sœur qui continuait de la dévorer des yeux provoqua un curieux trouble chez Gabrielle. 

 

- J'espère simplement que ton imagination ne te déçoit pas !

- L'imagination déçoit rarement, elle est souvent là pour enjoliver les choses !

- Serais-tu en train de me dire que la réalité serait susceptible de te décevoir ?

- La réalité peut toujours décevoir, hélas, mais je ne demande qu'à être rassurée ! Tu es belle, Gabrielle !

 

Une curieuse excitation gagnait les deux femmes, mais elle n'était pas de même nature. Le désir tournait au torride chez Catherine, un désir subit, provoqué par cette perspective de rencontrer charnellement le roi, et cela après des semaines de semi-frustrations. Gabrielle, elle s'excitait de l'état de sa sœur et par jeu entra dans le sien.

 

- Mais toi aussi tu es belle, Catherine !

- Qu'en sais-tu ?

- Mais ce que je vois est charmant, et l'a toujours été, un visage aimable, des yeux de biches, une bouche faite pour le plaisir, dois-je continuer, Madame la duchesse ? Dit-elle se moquant.

- Il ne me déplairait point qu'effectivement tu continues cette très intéressante énumération !

- Il me faudra donc alors imaginer !

- Et pourquoi donc ? Puisque tu peux avoir devant tes yeux, la vérité, la vérité toute nue !

 

Gabrielle ne fit point de commentaire, mais répondis d'un large sourire. 

 

- Gabrielle !

- Oui ! Je ne me suis point envolée, sœurette, je suis toujours là !

- J'aimerais que tu continues ton commentaire, mais... en me regardant ! Réponds-moi franchement Gabrielle ! Souhaites-tu que je me déshabille devant toi ?

- Là tout de suite, ici ?

- Mais non idiote ! Allons donc dans ma chambre !

 

La duchesse de Beaufort suivit donc la duchesse de Villards dans ses appartements privés, et après avoir demandé à ses gens de ne point la déranger quel qu'en soit le prétexte, elle se déshabilla.

 

Gabrielle était troublée devant le spectacle de sa sœur dévêtue. Bien sûr, elle l'avait déjà vue, ou plutôt aperçue nue, mais sans que cela ne la préoccupe. Aujourd'hui, mission oblige, elle voyait sa sœur cadette tout à fait autrement. Elles avaient toutes deux un vague air de famille, mais un étranger n'aurait pu le deviner, leur taille et la pâleur de leur peau ainsi que leurs yeux étaient sans doute les seuls attributs qu'elles avaient de commun. Sinon Catherine était rousse, avec une peau de rousse, une odeur de rousse. Gabrielle sentit son entre-jambe la démanger en détaillant le petit hérisson rouquin de sa sœur. Ses seins étaient un peu plus gros que les siens, mais aussi fermes.

 

- Alors ces commentaires ?

- Des bras faits pour l'étreinte, une peau faite pour la caresse, mais tourne-toi donc que je puisse parler du reste !

 

La duchesse de Villards s'amusait de la situation et faisait virevolter son corps devant sa sœur en riant aux éclats.

 

- Alors ! Il est comment mon cul ?

- Il est bien, mais moins bien que le mien, répondit Gabrielle en plaisantant !

- Et bien montre, nous allons comparer nos nudités !

 

La situation devenait insolite, mais Gabrielle ne se démonta pas et entrepris de se déshabiller à son tour. 

 

- Viens donc devant ce miroir !

 

Gabrielle s'apprêtait à le faire, mais son regard fut soudain attiré par les tétons de Catherine. Quelque chose clochait. 

 

- Mais qu'as-tu fais de tes tétons ? Catherine ?

- Quoi, mes tétons ? Eh bien, ils se reposent, ils sont rentrés, et si tu veux les faire sortir, il faut les pincer !

- Alors pince-les-toi !

- Je préfère quand c'est une tierce personne qui me le fait, ils réagissent beaucoup mieux ! Répondit Catherine avec un large sourire.

- Tu veux que je te les pince ?

- Sinon tu ne les verras pas, je te dis cela, c'est pour satisfaire ta curiosité, tu avais l'air si embêté ! Se moqua Catherine

 

Décidément la duchesse de Villards jouait avec sa sœur et la dominait dans cette étrange négociation. La duchesse de Beaufort attrapa donc le téton ou plutôt l'endroit où il aurait dû se trouver, pinça et libéra le petit appendice de chair qui du coup se redressa tout fier de pouvoir enfin prendre l'air. Le second subit le même sort quelques secondes plus tard.

 

- Ca alors ! J'ignorais que les tétons pouvaient se comporter comme des colimaçons ?

- Je suis heureuse de savoir que je puis, moi aussi t'apprendre des choses. Mais ne les lâche point, sinon ils vont à nouveau rentrer.

- Je ne vais pas te les tenir jusqu'à la tombée de la nuit ?

- Et pourquoi pas ? Si tu savais le bien que ça me fait !

- Je m'en doute bien, mais nous sommes sœurs, l'aurais-tu oubliée ?

- Et alors ? A qui faisons-nous du mal ? 

- Ne serait-ce point un péché ?

 

Elle riait.

 

- Tu ne vas pas me dire que tu crois à ces boniments ? rétorqua Catherine

- Non, mais si ni les catholiques, ni les huguenots ne nous disent la vérité, qui nous dira ce que souhaite Dieu ?

- Il souhaite sûrement que les gens soient heureux, et peut-être que sa création le dépasse un peu. Et puis on s'en fiche, pince-moi plus fort.

- Comme ça !

- Encore plus fort !

 

Gabrielle pinçait à présent à qui mieux-mieux les pointes des seins de sa sœur qui se pâmait de plaisir. Puis ce fut instinctif. Gabrielle au plus profond de son trouble avança ses lèvres vers ceux de Catherine, et imprima un mouvement de succion sur sa lèvre supérieure. Catherine accepta le baiser, entrouvrit sa bouche laissant sa langue à la merci de la duchesse qui s'en empara. Puis ce fut folie, les deux femmes n'en finissaient pas de s'embrasser, L'aînée tenaillant toujours les tétons de sa cadette. Elles auraient été incapables de dire de quelle façon elles tombèrent enlacées sur le lit, toujours est-il qu'elles y tombèrent, et que toute favorite du Roi qu'elle était ce n'est point Gabrielle qui prit les initiatives mais bien Catherine, qui telle une diablesse se jeta sur la chatte de sa sœur afin de la lécher résolument. Subjuguée, Gabrielle se laissa faire, choisissant de laisser les événements la dépasser, la déborder. Son entrejambe ruisselait d'une coulée continue de mouille, tandis que son clito n'en pouvait mais, sous les assauts linguaux de Catherine. Quand la jouissance s'empara d'elle, tétanisant son corps elle la ressentit tellement forte qu'elle crut décoller du lit, aussi agrippa-t-elle de toutes ces forces les draps, ne les lâchant qu'au bout de plusieurs minutes et qu'après que sa sœur l'eut secouée de sa torpeur.

 

- Et moi ?

 

C'était bien là le moins qu'elle pouvait faire, rendre à sa sœur un plaisir si intense qu'aucun de ceux connus avec le Roi de France en personne ne pouvait égaler !

 

Chapitre 3 partie royale

 

- Alors tu n'as pas répondu à ma question ?

- Sur la réputation du Roi ?

- Oui !

- Oh ! Cette réputation est fort exagérée, c'est vrai qu'il ne pense qu'à la chose, il lui arrive de passer des journées à baiser, enchaînant femmes sur femmes, les unes après les autres ou plusieurs à la fois, il adore les femmes ! Mais il n'est point fougueux, il se fatigue vite, il a du mal à récupérer entre deux jouissances, et il paraît parfois complexé d'avoir un dard bien moyen !

- Mais alors comment fais-tu ?

- Ce n'est pas la bonne question, petite sotte ! J'aime être avec lui, il ne pense pas qu'à son propre plaisir, il sait caresser le corps d'une femme. Je l'ai vu une fois me donner une heure de son temps rien qu'en me titillant les seins, tandis que voulant jouir à tous prix, je m'efforçais de me masturber. Et quand n'y parvenant pas, je me mis à sangloter, il est venu me consoler ! Combien d'hommes sont capables de ça ?

- Je ne te savais pas si sentimentale !

- J'ai dû grandir !

- Tu as de la chance, seul un homme qui aime d'amour peut avoir cette tendresse.

- Il m'aime d'amour, et il aime les femmes !

- Ce serait donc compatible !

- Oui !

- Sais-tu ce que nous avons oublié ? demanda Catherine, changeant brusquement de sujet

- Oui de comparer nos culs, mais le Roi s'en chargera !

 

- Sire je vous présente ma sœur, la duchesse de Villards !

- Combien d'autres sœurs aussi charmantes avez-vous donc en réserve ?

- Aucune n'est aussi charmante que celle-ci, à part moi, bien entendue. Sur ce je vais vous laisser tous les deux faire une présentation... hum beaucoup plus approfondie !

- Mais pas du tout, répond le Roi, tu vas rester avec nous, faire l'amour avec deux sœurs aussi savoureuses est un plaisir dont j'ai les moyens de ne pas me priver.

 

Gabrielle était gênée de cette proposition, autant la petite folie incestueuse de l'autre jour ne lui importait que très peu, moralement parlant, autant partager un homme avec sa sœur lui semblait une incongruité.

 

- Sire je ne désire point rester !

- Je ne t'y oblige donc pas, nous nous reverrons ce soir, mais c'est une partie de mon plaisir qui disparaît !

- J'en suis sincèrement désolée !

- Reste donc, et si véritablement cette situation t'insupporte, alors tu te retireras, et je ne t'en tiendrais nulle rigueur !

- Merci, sire, faisons comme vous dites !

- Alors déshabillez-vous mes jolies, j'ai hâte de déguster la vue de vos attraits

 

Catherine semblait à la fois étonnée et ennuyée des soudaines réserves de sa sœur. Et tandis qu'elle finissait de se déshabiller, elle se dit qu'une touche de fantaisie décrisperait la situation :

 

- Sire me permettrez-vous d'exprimer une requête ?

- Ciel ! Dites-nous donc !

- Gabrielle et moi avons souhaité savoir laquelle avait le plus beau cul ? Pourriez-vous nous départager !

- Ah ! Voici une requête qui me plait bien ! Tournez-vous ! Hum... difficile à dire, la vue ne permet pas de trancher, voyons le toucher. 

 

Le Roi pelota de chaque main le postérieur des deux femmes d'un air dubitatif 

 

- Tout cela est fort doux ! Voyons l'odeur !

 

Le Roi fourra son nez entre les globes fessiers de Gabrielle

 

- Hum toujours aussi délicieux ! Voyons celui-ci ! Ah ! L'odeur en est différente, mais j'abstiendrais de designer un vainqueur. A moins que...

 

Le Roi tira le cordon afin d'appeler la servante

 

- Dites-nous, Jeanne, ces dames s'inquiètent de savoir laquelle des deux possède le plus beau cul. Qu'en pensez-vous ?

 

Henri aimait parfois provoquer des situations embarrassantes, mais la soubrette ne s'y laissa point prendre et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, elle désigna celui de Gabrielle !

 

- Vous rangez-vous à cet avis Sire ?

- Certes, vox populi, vox dei, nous aurions pu continuer. Vous pouvez vous retirer Jeanne. Le plus beau con, les plus beaux seins... Mais Catherine où avez-vous donc dissimulé vos tétons ?

 

Cette fois Catherine rougit, elle essaie de parler, mais se met à balbutier :

 

- Regardez sire, intervint Gabrielle en joignant le geste à la parole, il suffit de les amuser un peu, et les voilà qui sortent de leur nid !

- Ventre saint gris ! Quel est ce prodige ? Vous faites souvent cela à votre sœur ?

- A vrai dire, je ne le lui ai fait qu'une seule fois... 

- Mais plutôt que de les pincer, je vais plutôt leur offrir ma bouche !

 

Le Roi Henri suce alors le téton de la duchesse de Beaufort, tout en maintenant l'autre entre son pouce et son index. Du coup elle se pâme et récupère ses moyens un instant perdus. Gabrielle se met alors à genoux devant son Roi et introduit son dard dans sa bouche, puis commence à le pomper. C'est sa grande spécialité, elle aime la turlutte ! Elle aime avoir un sexe de mâle en bouche, ne se contentant pas de faire des va-et-vient primaires dans son palais, mais tantôt agaçant le méat d'un bout de langue agile, tantôt venant lécher les bourses poilues, tantôt venant embrasser la peau de la hampe.

 

- Foutre dieu que cette situation m'excite ! Sucez-moi donc toutes les deux !

 

C'est justement le genre de situation que Gabrielle voulait éviter, mais elle s'accroche, les voici toutes les deux à genoux, se repassant la queue royale. C'est alors que sans demander l'avis de quiconque, Catherine passera derrière le Roi Henri et s'accorda l'extrême permissivité consistant à faire feuille de rose au cul du monarque, lequel marquait des signes d'acquiescement intempestifs.

 

- Allez mets-toi sur ce lit que je te prenne par derrière.

 

Catherine se mit en levrette et le Roi la pénétra avec une certaine rudesse, pratiquant des coups de boutoirs tel que son corps venait à chaque fois frapper sur les fesses de la duchesse qui du coup avançait progressivement de quelques pouces. A ce rythme-là cet accouplement avait toutes les chances de se terminer cul par-dessus tête ! Gabrielle fit donc un rempart de son corps et se positionnant devant sa sœur lui donna son chaton à déguster ! Cette initiative assez surprenante, vu les dispositions d'esprits de Gabrielle il y a quelques instants, eut pour effet d'exciter le monarque qui recueillant la mouille dégoulinante des cuisses de Catherine, entreprit d'en déposer à l'entrée de son anus qu'il s'efforça de pénétrer ensuite. La taille du pénis royal et les habitudes de la duchesse firent que cette pénétration ne fut ni laborieuse ni douloureuse. Quelques allers et retours eurent raison de la jouissance royale. Henri comme à son habitude récupéra son souffle, il allait complimenter ensuite les deux femmes pour leur participation et leur bonne humeur quand il s'aperçut qu'elles continuaient... 

 

- Jeanne !

- Sa majesté m'a mandée ?

- Apporte-moi du vin !

- Oui sire, mais souvenez-vous, j'en ai déjà apporté tout à l'heure et vous ne l'avez point bu !

- C'est vrai ! Ou ai-je la tête ? Mais regarde donc ce que font ces deux cochonnes ?

- Hi ! Hi !

- Ça te fait rire toi ?

- Je ne sais que dire !

- Alors montre-moi tes fesses !

 

Chapitre 4 lendemain

 

- Peut être que dans mille ans, on se demandera qui était la plus belle femme de France sous le règne de notre roi Henri ? demandait ingénument Gabrielle d'Estrées à sa sœur la duchesse de Villards

- Ils ne pourront pas savoir que c'était moi ! répondit cette dernière

- Non, c'est moi puisque la servante nous a départagées !

- Bon ! Bon ! Je ne serais pas mauvaise perdante ! Après tout cela reste dans la famille !

- Sais-tu ce que m'a suggéré le Roi à ce propos ?

- Dis !

- De me faire tirer le portrait !

- Certes, mais on n'y verra point ton cul ?

- Si justement, il m'a appris que les plus grandes favorites se sont fait peindre en montrant leurs plus beaux attraits ! Ainsi Agnès Sorel qui fut la favorite de Charles le 7ème a été peinte avec un sein dépoitraillé. Et puis Diane de Poitiers qui fut la maîtresse de François 1er et d'Henri le deuxième a, elle fait mieux puisqu'il paraît que son portrait la dévoile entièrement nue !

- Comment faire mieux, alors ?

- Mieux, je ne sais point, mais pourquoi pas toutes les deux, les fesses à l'air ? Dit-elle amusée.

- Non pas les fesses, puisqu'il paraît que j'ai perdu !

- Je croyais que tu ne serais pas mauvaise perdante, mais bref ! Optons alors pour la poitrine !

- D'accord pour la poitrine !

 

Chapitre 5 le peintre

 

Le rendez-vous avec le peintre eu lieu quelques jours plus tard en l'hôtel de Villards dans le quartier du marais

 

- Comment t'appelles-tu ?

- Gaetano ! Madame !

- Et tu sais, à ce que l'on dit, fort bien dessiner et peindre ?

- Oui madame, je vais vous montrer quelques esquisses... 

- Je te crois sur parole, notre projet est un peu particulier, il faut que tu me peignes moi et ma sœur nues jusqu'à la ceinture ! Saurais-tu faire !

- Euh oui, j'ai déjà peint du nu, quoiqu'avec des femmes beaucoup moins belles que vous !

- Je ne te demande pas de nous flatter ! Comment comptes-tu faire ce travail ?

- Et bien, je vais vous faire poser, afin de faire un crayonné, et après je travaillerais seul en mon atelier. Et il nous faudra refaire une séance de pose pour les ultimes finitions.

- Très bien ! Je suppose que rien ne t'empêche de commencer tout de suite ?

- Je suis à vos ordres ! 

- Nous allons nous mettre en tenue d'Eve, ma sœur et moi !

 

Gabrielle et Catherine se déshabillèrent alors sous les yeux effarés de Gaetano qui n'en pouvait plus !

 

- Tu as vu la bosse que tu as dans ton pantalon, tu ne pourras jamais tenir un crayon dans un tel état ?

- Je suis désolé, je ne sais trop comment faire pour me calmer !

 

Elles ne répondirent pas, leurs rires moqueurs ayant couvert la réplique du peintre, et sans se soucier de la présence de ce dernier Catherine porta sa main sur le sein de sa sœur aimée, le caressant avec une infinie tendresse.

 

- J'ai rarement approché des femmes à la peau si douce !

- Et tu en as approché beaucoup ?

- Quelques-unes unes, les rapports sont tellement plus simples qu'avec les hommes !

- Tu exagère un peu, non ?

- Non, Gabrielle, certains hommes en te pénétrant de leur vit croient nous marquer d'un sceau de propriété. Cette idée me déplait !

- Caresse-moi donc l'autre sein !

- Et si tu t'occupais des miens ?

- Mais vos désirs sont des ordres, et regarde-moi ce petit téton qui est encore rentrée

- Mais tu sais comment procéder désormais !

- Et tu voudrais que je le fasse ?

- Mais, avec grand plaisir, madame la duchesse !

 

Gabrielle se saisit à nouveau des petits bourgeons roses de sa sœur afin qu'ils s'érigent. Contente du résultat, elle se redressa, contemplant les charmants petits bouts que l'humidité de sa salive avait rendus luisants, elle continua de les agacer avec le bout des doigts, offrant de nouveau ses propres seins à l'autre duchesse

 

- Et notre peintre !

- Il n'est guère pressé ! N'est-ce pas que vous n'êtes guère pressé gentil peintre ?

- Euh...

- Tu vois, il n'est pas pressé !

 

L'histoire ne dira pas s'il l'était, mais que son teint devenait de plus en plus sanguin et son sexe de plus en plus douloureux.

 

Catherine suçait à présent les tétons de la duchesse de Beaufort, passant de l'un à l'autre alternativement.

 

- Arrête ma sœur, je n'en puis plus !

- Alors embrassons-nous et nous reprendrons cette charmante conversation après la pose.

 

Une fois encore leurs lèvres s'unirent

 

- Bon, commençons, notre peintre doit être prêt !

 

- Je crains au contraire que le pauvre ne nous fasse une congestion, et nous n'avons point de médecine !

 

- Euh !

 

Le pauvre peintre ne pouvait plus rien articuler

 

- Va jusqu'à la fontaine, sous cette arche en sortant, t'y rincer le visage, puis reviens-nous prestement ! Ordonna Catherine de Villards

 

Et quand le peintre fut en chemin, elle rajouta.

 

- Cette fontaine est à l'abri des regards indiscrets, fais en bon usage, mais ne t'y attarde pas !

 

Et tandis que Gabrielle s'esclaffait. Le peintre se rinça la bouille en maugréant que ces femmes se moquaient de lui, et l'envoyaient carrément se soulager avec l'aide la veuve Poignet. Il se dit alors qu'il ne mangerait pas de ce pain-là, et qu'il aurait tout le temps ce soir de calmer ses ardeurs. A présent la pose pouvait commencer.

 

- Euh, madame, il y a un petit souci ! Dit-il soudain en s'adressant à Catherine !

- Ah, oui ? Et lequel ?

- Euh ! Il s'agit de vos tétons !

- Qu'est-ce qu'ils ont mes tétons ?

- Ils sont rentrés !

- Eh bien ! Tu n'as qu'à les peindre comme cela !

- Mais bien sûr que non ! Intervint Gabrielle ! Je vais m'en occuper

 

Alors Gabrielle une nouvelle fois fit ressortir les tétons de sa sœur, devant le peintre déconcerté qui finit par reprendre son crayonné. Au bout d'un quart d'heure il intervint de nouveau !

 

- Euh ! Le téton droit est à nouveau rentré !

 

Alors Gabrielle sans quitter la pose allongea le bras et vint ressortir et pincer ce téton décidément trop récalcitrant !

 

- C'est bon, vous pouvez enlever votre bras !

 

- Non pas question ! Tu vas nous peindre comme ça, pendant que j'agace le téton de ma sœur, si toutefois madame la Duchesse n'y voit pas d'inconvénient !

- Mais pas du tout, madame la duchesse !

 

 On ne connaît pas précisément la suite de l'histoire. Gaetano demanda une avance sur le travail. Cet argent lui permis de se soulager avec une ribaude, mais il en restait, il le bu, devint bavard, puis agressif. Le tableau changea de mains ! On ignore qui coloria l'œuvre qui fut retrouvé quelques semaines plus tard dans une taverne du quartier de la halle après que le guet eut dispersé une rixe. L'officier reconnaissant la duchesse de Beaufort le lui fit parvenir anonymement.

 

Evidemment cette histoire est de pure fiction ! Mais, le tableau existe bel et bien, peint par un anonyme de l'école de Fontainebleau en 1594. On peut le voir au Louvre. Il s'intitule tout simplement, " Gabrielle d'Estrées et sa sœur la duchesse de Villards" 

 

On y voit effectivement la première qui tout en maintenant sa pose pince coquinement le téton de sa sœur.

 

Il est également visible sur cette page.  

 

et-louvre01

 

(c) Léna Van Eyck - mars 2001

 

Première publication sur Vassilia, le 24/06/2001

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 1er prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Mars 2001, ainsi que le 1er prix de la meilleure histoire érotique pour l'ensemble de l'année 2001

Par Léna Van Eyck - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 17 juin 2001 7 17 /06 /Juin /2001 14:02

Ah ! Lapin

par Nicolas Solovionni

(récit bizarre pour un concours)

 

concours

 

Il se prénomme Charles-Henri, personne n'est parfait, mais les rares personnes qui l'appellent par son prénom disent Charlie, nous ferons de même.

 

Lundi 14 mai 2001 : 

 

C'est ce matin-là en se rasant qu'il constata le phénomène. Un très léger duvet envahissait son visage au-delà des zones de pilosité traditionnelle, et notamment sous les yeux.

 

La chaîne de réaction classique se déclencha :

 

D'abord : la stupéfaction :

 

- C'est quoi ce délire ?

Puis, la banalisation :

 

- Je devais avoir ça depuis plusieurs jours, je ne me suis pas rendu compte !

La dédramatisation :

 

- De toute façon, ça ne peut pas être bien grave !

Et enfin la décision :

 

- On va raser tout cela ! Bien obligé !

 

Quand même cela l'intriguait ! Il retira sa robe de chambre afin de prendre sa douche. Son miroir lui renvoya l'image de sa carcasse, un corps de quarante ans, peu musclé, un peu bedonnant, désespérément banal. Il actionna le mitigeur et s'aspergea d'eau tiède. Puis il se frictionna le crane de ce soi-disant shampoing miracle qui était censé lui stopper la chute des cheveux !

 

- N'empêche que ça va faire six mois, et que rien ne repousse, mais, bon, la chute est peut-être enrayée !

 

Il se badigeonna ensuite le corps de gel, puis se rinça. C'est en s'essuyant qu'il constata que sa pilosité corporelle s'était partout très légèrement modifiée. Le " duvet " l'avait envahi. Affolé, il se livra à un examen général. L'intérieur des membres, les genoux, les coudes, et... les mains... même les mains... il y en avait partout !

 

- Non, mais ce n'est pas vrai ? Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

 

C'est alors qu'il eut l'idée de regarder son crâne. Aux endroits où la calvitie l'avait dégarni, un imperceptible mais néanmoins présent duvet était bel et bien là !

 

- Ben vla qu'ça repousse ! C'est donc ça ! Ce putain de traitement à la con qui se met à fonctionner au bout de six mois ! Mais alors, bonjour les effets secondaires !

 

Mardi 15 mai 2001

 

Ce fut pire, bien sûr ! Le duvet avait gagné un millimètre, un millimètre partout. Son crane avait d'ores et déjà changé de teinte, c'était sans doute le seul côté positif de cette affaire ! Mais pour le reste ? Se raser le front est assez inhabituel mais cependant facile, mais le nez, les oreilles, l'arcade sourcilière... Vous croyez que c'est commode, vous ? Essayez donc pour voir ! Et vous allez vous couper ! Alors évidemment Charlie se coupa. Et puis il y avait les mains, des poils dessus passent encore, mais dans la paume. Il était impensable de rester ainsi faute de quoi on finirait par le prendre pour un singe ! Pas une seule parcelle de son corps ne semblait épargnée, même le sexe ! Comment réagirais Annette le prochain week-end quand il la reverrait ?

 

Ah ! Oui on ne vous a pas dit, Charlie est célibataire, un célibataire endurci comme on dit, il n'est pas trop porté sur le sexe, mais enfin il y a un minimum. Et cela va faire un an, il a rencontré Annette, comme ça dans le métro, ils sont devenus amants, ils ne se voient que les week-ends. La donzelle ne veut pas entendre parler de vie de couple, prétextant que la solution adoptée leur permettait de vivre ensemble les meilleurs moments et de s'en épargner les pires !

 

Charlie téléphona à son travail, prétexta une obligation fortuite, et demanda une journée de congé. Puis il attendit patiemment neuf heures, afin de téléphoner au laboratoire qui commercialisait cette saloperie de vacherie de lotion de m....

 

Une heure ! Une heure le cirque dura ! Et que je te passe quelqu'un d'autre et que j'aille chercher un responsable, et que voulez-vous patienter, et que... bref l'enfer ! La question était pourtant on ne peut plus simple :

 

- Avez-vous eu vent de situations similaires ? Et si oui, qu'est-ce qu'on fait ?

 

Et alors que l'adrénaline n'en finissait pas de monter et que Charlie commençait à menacer son interlocuteur d'un splendide procès dans lequel les associations de consommateurs se porteraient parties civiles, son correspondant, sans perdre un instant son calme lui répondit doctement ce qui suit :

 

- Mais mon cher Monsieur, comment voulez-vous qu'un shampoing appliqué localement sur le cuir chevelu puisse avoir un effet sur l'ensemble de votre corps ?

- Oups !

 

L'argument n'était pas si judicieux que cela, mais suffit à désarçonner Charlie !

 

- Bande de connards !

 

Il raccrocha, puis pris rendez-vous chez un dermatologue, qui bien évidemment n'était pas disponible avant une dizaine de jours.

 

Mercredi 16 mai 2001

 

L'invasion pileuse ne ralentissait pas et son corps se recouvrait inexorablement d'un duvet de poils noirs. Mais il n'y avait pas que ça ! Une curieuse douleur au niveau de son coccyx, le lui fit toucher ! Pour constater avec horreur la présence d'une sorte de bosse. Paniqué, il se regarda dans le miroir pour découvrir effectivement une excroissance bizarroïde. Une boule se forma dans la gorge de notre héros qui entreprit d'effectuer un examen-miroir complet. Il ne décela aucune autre anomalie, du moins des anomalies évidentes, car il finissait par ne plus savoir trop, tout lui paraissait suspect, ainsi il trouvait que ses oreilles avaient grandi, mais il se dit qu'il devait se faire des idées.

 

Il se décida l'après-midi de consulter son généraliste. La salle d'attente était pleine à craquer ! Deux heures à " patienter " à s'angoisser, à mijoter, à élucubrer, incapable de s'intéresser au contenu des articles de journaux à sensations ou de conseils féminins qui trônaient à moitié mutilés sur la petite table centrale. Il avait apporté son walkman, mais il ne sentait même pas assez motivé pour se le brancher.

 

Le bilan que put faire le docteur ne décelait pas de nouvelles mauvaises surprises, le cœur battait juste un peu trop vite et la tension était un tout petit peu élevée. Sinon le praticien fit ce qu'il fallait pour avancer le rendez-vous chez le dermatologue, ordonna une radio du coccyx, lui prescrit des antidépresseurs et lui rédigea un arrêt de travail de deux semaines. Tout cela ne rassura pas vraiment notre Charlie.

 

Jeudi 17 mai 2001

 

Jour de grande déprime, le duvet qui recouvre à présent le corps de Charlie a atteint près d'un demi-centimètre. Il renonça à se raser, et pris la décision de ne le faire que le lundi suivant, jour de ses rendez-vous médicaux à la clinique. Pour Annette, il inventerait une excuse, il trouverait bien !

 

L'excroissance de chair avait à nouveau " poussée " et se recouvrait, elle-aussi de poils. Comme la veille il s'auto inspecta ! Décidément ses oreilles l'inquiétaient, il voulut en avoir le cœur net, il les mesura, nota le résultat, mais il trouvait le procédé peu fiable, il chercha autre chose, eu un moment l'idée d'un moulage en plâtre, mais il trouva mieux. Saisi d'une impulsion subite, il brancha son ordinateur et se plaqua son visage de profil sur la vitre du scanner afin de numériser son oreille. Son image sur l'ordinateur l'intrigua. Il chercha dans ses albums photos de quoi faire une comparaison, mais renonça, il n'avait jamais été très " photo " !

 

Il n'avait pas encore déjeuné ce jour-là, lui qui adorait l'odeur d'un bon café au lait bien fumant et l'appétissante vision d'une paire de tartines beurrées, cela ne lui disait rien. Il avait cependant envie de grignoter quelque chose et finit par jeter son dévolu sur une belle pomme bien verte, une granny bien lustrée ! Il l'attaqua par le devant de la bouche, là où sont les incisives.

 

- Aïe !

 

Il n'y a rien de pire qu'un mal de dents, mais celui-là fut inattendu. Ses gencives saignaient, la douleur était insupportable. Il dut prendre plusieurs aspirines pour se calmer, puis obtint un rendez-vous en urgence chez le dentiste.

 

- Bizarre votre truc, je vais prendre une radio, on verra bien !

 

Puis quelques secondes plus tard !

 

- Je n'ai jamais vu cela, vous avez deux grosses incisives qui poussent !

- Ah ! Et alors !

- C'est la première fois que je vois un truc pareil, je vais vous les désensibiliser et ensuite on arrachera !

 

Vendredi 18 mai 2001

 

Ce matin-là il se rasa encore, mais renonça à s'examiner davantage, il sortit acheter un chapeau à large bord, des lunettes noires, des gants. Il fallait bien s'organiser à présent, organiser sa vie de paria ! Il avait l'impression de revivre sur l'écran les angoisses de l'homme invisible.

 

En rentrant, il y avait un message sur son répondeur, Annette avait un imprévu ce week-end, et ils ne pourraient donc pas se voir. Voilà qui tombait à pic, il n'aurait pas besoin de chercher de prétexte.

 

Le week-end fut épouvantable, il s'occupa comme il pouvait en effectuant des taches de bricolages jusqu'ici négligées.

 

Lundi 23 mai 2001

 

La journée clinique : la radio confirma la croissance en cours d'un appendice caudal semi-articulé prenant racine au coccyx ! Quant au dermatologue, il en perdait son latin et rédigea une lettre pour un distingué confrère avec lequel il était invité à prendre rendez-vous. A peine rentré chez lui, déboussolé, désemparé, le téléphone sonna.

 

- Charlie !

- Oui Annette !

- On ne pourra pas se voir demain comme prévu, (c'était l'Ascension, jour férié) en fait, il m'arrive un sale truc dans ma famille, je t'en reparlerais davantage quand je pourrais, pour le week-end prochain, c'est foutu aussi, je crois !

 

Elle avait les larmes aux yeux, Charlie compati à sa douleur, il était attristé de la voir dans un tel état, même si quelque part cet impromptu l'arrangeait !

 

- Charlie ?

- Oui Annette !

- Je t'aime Charlie ! Tu ne peux pas savoir combien je t'aime ! J'espère qu'on se reverra !

Cette fois Charlie était vraiment bouleversé, il ne manquait plus que ça ! Il l'assura que l'amour qu'il lui portait était réciproque et la conversation pris fin !

 

Il lui faudrait donc aussi tirer un trait sur sa liaison ave Annette ! Il était illusoire de penser qu'elle accepterait cette " mutation " puisqu'il fallait appeler les choses par leur nom.

 

Pourquoi lui ? Qu'avait-il fait pour subir une telle punition ? Il perdait tout, jusqu'à son image et sa raison de vivre ! Il alla dans la salle de bain, chercha de quoi en finir, peut-être pas maintenant, mais bientôt ! L'image de son visage l'horrifia, les oreilles avaient grandi, c'était à présent évident, il n'avait même plus besoin du scanner pour s'en rendre compte. Elle s'allongeait vers le haut, comme celle d'un âne. ! Ses recherches furent infructueuses, il n'avait pas ce qu'il fallait !

 

C'est le soir, en regardant d'un œil distrait le journal télévisé qu'il entendit l'abruti de service débiter d'une voix nasillarde et monocorde à peu près ce qui suit :

 

" Après la vache folle, et la fièvre aphteuse est-on au commencement d'une nouvelle épidémie " la mutation lapine " ? Il semblerait que plusieurs cas aient été signalés. Les symptômes seraient un développement anarchique du système pileux, une mutation au niveau des oreilles, des dents et même de la queue ! Il ne se rendit pas compte de son lapsus, mais son " invité " se tordit de rire, ce qu'il finit par faire lui aussi !

 

C'était en effet très drôle !

 

Cette fois le ministère mis en place des moyens énormes. L'hypothèse de l'origine alimentaire de la mutation fut bien sûr examinée en premier. Des habitudes des victimes, il fut confirmé qu'ils étaient tous amateurs de lapins, mais pas vraiment plus que le reste de la population. Les derniers achats de lapin en boucheries et super marchés furent analysés, les consommations de restaurants et de cantines aussi. On trouva ainsi quelques élevages suspects. Il fut ensuite aisé de déterminer que ceux-ci avait été contacté par un mystérieux individu qui leur avait vendu une hormone censée faire des lapins plus résistants, plus reproductif et plus rapidement adultes. Puis l'affaire fut classée secret défense. On ne vit jamais le visage du savant fou, on ne sut jamais ses motivations réelles. Mais le gouvernement pu claironner son efficacité en la matière. On utilisa le sacro-saint principe de précaution et on interdit toute vente de lapin pendant quelques temps en indemnisant les producteurs, et on mit en place des mesures renforçant la traçabilité des lapins. Pendant une semaine toutes les émissions de télé ne parlaient que de ça et c'est à qui mieux mieux que tout le monde répétaient comme des perroquets savants : traçabilité - principe de précaution - traçabilité - principe de précaution...

 

Restaient les victimes ! Il fut admis que le secret défense les couvrirait eux aussi ! La mutation était sans doute irréversible, on ne savait pas trop quoi faire pour eux, mais au moins leur fouterait-on la paix !

 

Mardi 5 juin 2001

 

Il avait depuis quelques jours pris l'habitude de se promener dans la ville. Il prenait le métro, un peu au hasard, puis déambulait dans les rues, trimbalant sa misérable solitude. Les nouvelles se voulaient rassurantes. La mutation des sujets atteints ne progressait plus. La mutation physique, sans doute, parce que pour ce qui est de la mutation comportementale, ce n'était vraiment mais alors vraiment pas fini ! Et cela prenait des aspects par trop insolites. Ainsi, alors qu'il cheminait dans une rue commerçante, il perçut une odeur. Il se dirigea vers l'étale d'où provenaient ces émanations. Il s'agissait d'un marchand de quatre saisons. Trop d'odeurs s'en dégageaient, certaines agréables, gaies, joyeuses même, d'autres beaucoup moins. Il faudrait qu'il apprenne à classer tout cela, mais l'acquisition de cette sensation nouvelle lui plut ! Enfin un domaine où la mutation ne le diminuait pas !

 

- Monsieur ?

- Pardon ?

- Vous désirez ?

- Oh ! Rien excusez-moi ! Je rêvais !

 

Dans quelle misère affective était-elle tombée, puisqu'on ne pouvait même pas le laisser tranquille à humer innocemment l'odeur des carottes nouvelles ?

 

A regret il détala, un autre bouquet d'odeur attira son odorat. Le fleuriste ! Et cette fois, point de fragrances hostiles, mais trop de fleurs sans doute. Pas assez de plantes un peu rustique. Il resta cependant un bon quart d'heure à s'enivrer de ses parfums, puis préféra partir avant que l'on ne l'invite à le faire. Du coup il sut ce qu'il souhaitait faire le lendemain.

 

Mercredi 6 juin 2001

 

Il avait mis le radio réveil à sonner très matin. Il n'avait aucun rendez-vous médical avant le milieu de l'après-midi, c'était parfait et après s'être rasé les poils du visage, il prit sa voiture, direction, la campagne. Au bout d'une vingtaine de kilomètres il trouva ce qu'il cherchait. Une longue prairie bordait la petite départementale, il s'y arrêta, vérifia que l'endroit était désert puis se déshabilla complètement. Il huma fortement le bouquet d'odeur environnant, et son cœur se remplit de joie à la senteur de ces fragrances campagnardes. Il sut à ce nomment son destin dans la prairie, mais ne savais pas ce qu'il serait !

 

L'herbe était encore saturée de la rosée du matin, il s'y allongea, s'y vautra, si roula dedans. Tout son être s'imprégna du contact de l'herbe, il communiait à ce moment-là avec la prairie, son corps fut parcouru de frissons, pour la première fois depuis sa mutation il était heureux, pour la première fois depuis sa mutation son sexe se réveillait en une solide érection. Plus il s'excitait de ce frôlement végétal, plus la sensation de bien-être le gagnait. Il finit par éjaculer dans l'herbe, la bite levée vers le ciel. Il resta un moment immobile, puis se nettoya le sexe de quelques brindilles humides.

 

En revenant à la voiture, il constata qu'un fossé traversait le pré à sa limite, à un endroit la clôture s'en était un peu détournée laissant quelques mètres carrés de terre envahis par les orties. Demain, il en prendrait possession.

 

Jeudi 7 juin 2001

 

L'affaire fut plus difficile que prévu, peu habile dans les travaux manuels, le maniement de cette pelle achetée pour l'occasion lui peinait. Il avait prévu une matinée, il lui en avait fallu plusieurs. Mais aujourd'hui c'était prêt. Derrière le mur d'orties, se dissimulait à présent un magnifique terrier. Il l'avait prévu pour deux personnes, il n'envisageait pas de s'y terrer seul. Il lui faudrait maintenant trouver sa lapine.

 

Jeudi 7 juin 2001 après-midi

Les projets ça aide à vivre ! Et il en avait à présent deux. Le premier était de trouver l'âme sœur. D'autres victimes devaient être dans le même état physique et psychologique que lui. Il s'étonnait que tous les toubibs qu'il avait consultés n'aient pas eu encore l'idée d'organiser des rencontres. Il ferait donc cette suggestion.

 

L'autre concernait Annette, son silence l'inquiétait, son téléphone ne répondait plus, ses lettres restaient sans réponses. Il ne lui restait qu'une solution, aller voir, il le ferait ce week-end, cela lui coûtait énormément, les conséquences en seraient sans doute dramatiques mais il voulait savoir ! Il s'occupa un peu en bricolant une sorte de porte en contreplaqué, il s'en servirait pour fermer le clapier empêchant ainsi d'autres bestioles de lui piquer son nid !

 

Vendredi 8 juin 2001

 

Le docteur était moins con qu'il ne le pensait. Des rencontres ? Non ! Mais pourquoi pas un listing téléphonique sur lequel chaque patient aurait la liberté de s'inscrire ? Le docteur s'enthousiasma pour cette idée et lui promis de s'en occuper.

 

Samedi 9 juin 2001

 

Il n'y avait apparemment personne chez Annette, il eut l'idée de jeter un coup d'œil dans sa boite aux lettres, elle n'était pas vide mais ne débordait pas non plus comme le serait celle d'un occupant absent depuis longtemps. Quelque part cela le rassura. Malgré son look bizarre, il osa frapper chez un voisin !

 

- Je suis un ami de Mlle B ? Je pensais la trouver, elle habite toujours là ?

 

La mégère le toisa dédaigneusement :

 

- Bien sûr qu'elle est toujours là ! Elle est devenue bizarre votre copine, elle n'ouvre plus à personne et puis elle pourrait être polie, elle ne sait même plus tenir les portes, tenez, l'autre jour...

 

Charlie arrêta le flot de paroles 

 

- Je vous souhaite de n'avoir jamais autant d'ennuis qu'elle, parce que vous seriez sûrement pire ! Au revoir madame !

 

Il refrappa, cru entendre un léger bruit, mais c'était peut-être tout simplement le chat. Tout était possible, partie faire des courses, partie "ailleurs", partie faire dodo...

 

Il refit une autre tentative deux heures plus tard, puis une autre en milieu d'après-midi, il mit un petit mot dans sa boite aux lettres et quitta les lieux dépité. La rupture était donc consommée. Il aurait préféré une autre issu que cette indifférence. Son désir secret était en fait qu'ils auraient pu rester amis malgré sa transformation physique.

 

Pour la première fois cette nuit, il dormit au clapier...

 

Mardi 12 juin 2001

 

Le listing téléphonique était prêt, il était bien court, en tout et pour tout huit noms (seuls les prénoms étaient indiqués en face d'un numéro de téléphone.) Avec un mélange d'amusement et d'agacement il constata que l'une de ces femmes se prénommait Annette ! Par jeu il commença par appeler cette dernière.

 

- Allô ! fit la voix

 

Charlie la reconnue aussitôt !

 

- Annette ?

- Charlie ! Mais qui t'a donné mon nouveau numéro ?

 

Ainsi tout s'expliquait, ils avaient été tout simplement contaminés ensemble probablement en mangeant ce fameux lapin panné au Torino !

 

- Sur le listing, Annette, sur le listing

- Quel listing !

- Annette, moi aussi je me suis transformé en lapin, il faut que tu le réalise !

- Oh ! Seigneur !

 

Elle sanglotait !

 

- C'était donc pour cela que tu me fuyais !

- Si j'avais pu savoir !

- Tu es où en ce moment ?

- Chez moi !

- J'arrive ! Tu m'ouvriras ?

- Bien sûr !

 

Charlie s'amusa de la réaction de la voisine de palier d'Annette qui crut intelligent de sortir alors qu'il frappait et de l'apostropher :

 

- Vous n'allez tout de même pas revenir toutes les dix minutes frapper à sa porte, on vous a dit qu'elle n'ouvrait à personne...

 

Sauf que cette fois la porte s'ouvrit et qu'avant qu'elle ne se referme les deux amants étaient déjà dans les bras l'un de l'autre !

 

Annette était en robe de chambre, sa coiffure était cachée par un turban, les poils de lapins de son visage étaient fraîchement rasés. Elle s'était parfumée, elle sentait bon !

 

- Tu es conscient, Charlie du risque que l'on prend tous les deux, aujourd'hui comme ça en se rencontrant ? 

- Que veut-tu qu'il nous arrive de pire !

- Qu'on ne puisse plus se supporter ! Et à ce moment-là que nous restera-t-il ? Rien ! Il ne nous restera qu'à crever ! Mais autant savoir ! C'est pour cela que j'ai accepté de figurer sur cette putain de liste. Pour savoir si un autre lapin me supporterait. Et puis quand j'ai compris que c'était toi le lapin, j'ai d'abord sauté de joie ! Mais maintenant j'ai peur, peur de savoir comment tu vas me découvrir dans quelques secondes.

 

Voici un discours de bienvenue qui me mettait bien mal à l'aise ! 

 

- Je n'avais pas vraiment envisagé nos retrouvailles comme une épreuve ! J'ai confiance !

- Ah ! Bon et bien vas-y régale-toi la vue !

 

Et ce disant elle se débarrassa rageusement de sa robe de chambre. Dans ma pensée je l'imaginais comme moi, un lapin noir avec des poils lustrés. Et bien non c'était un lapin roux, la mutation devait tenir compte des gènes humains contenus dans le système pileux d'origine. Le turban vola lui aussi ! Plus aucun vêtement n'embarrassait son corps que les poils recouvraient presque entièrement à l'exception des seins où malgré tout quelques duvets épars jouaient les incongrus. J'avais beau la regarder dans tous les sens, rien ne bloquait, au contraire, une relative tendance à la rigidité agaçait mon sexe.

 

- Alors ?

 

Je ne répondis pas, beaucoup plus troublé que je ne puisse l'imaginer auparavant. J'avançais mes mains sur ses seins, elle se laissa faire, je les caressais, en pinçais légèrement le téton, elle adorait ses caresses !

 

- Réponds-moi Charlie, je t'en supplie !

- J'ai envie de toi Annette !

- Comme une bête en rut !

- Non, Annette, je ne suis pas en rut comme tu dis, ma libido est même tombée bien bas ces derniers temps, le seul orgasme que j'ai eu depuis ma mutation c'est un matin en me roulant dans la prairie !

- Dans la prairie ?

- Oui !

 

J'entrepris de lui raconter, mais en même temps je me déshabillais sans trop me presser, guettant son regard, je savais maintenant que son appréhension n'était pas à sens unique !

 

- Tu sais que tu n'es pas mal dans le genre lapin ? 

- Ne dis pas cela pour me faire plaisir !

- Je t'assure que non, Charlie ! Il se passe quelque chose ! Oh !

 

Annette se mit à pleurer ! Crise nerveuse ? Folie douce ? Autre chose ? Allez savoir ?

 

- Parle-moi Annette !

- Charlie !

- Oui !

- Charlie !

- Oui, je suis là, dis-moi quelque chose ! Je vais me rhabiller si tu veux !

- Mais non ! Reste comme ça ! Oh ! Je t'aime Charlie, je t'aime !

 

Nous nous jetâmes dans les bras (dans les pattes) l'un de l'autre, l'émotion me gagna à mon tour. Deux grands humano-lapinoïdes qui chialent de conserve ! Où a-t-on vu cela, même pas dans Roger Rabbit ?

 

Je lui caresse son pelage, c'est doux, forcément doux, un lapin c'est doux, mais c'est ma lapine, alors c'est encore plus doux.

 

Annette me regarde, elle renifle ses larmes, elle sourit, elle rigole :

 

- Tu sais, Charlie...

- Dis...

- Quand j'étais plus jeune, mon fantasme c'était de faire l'amour dans un manteau de fourrure. J'en ai jamais acheté, je suis contre ! Et de toute façon je n'aurais pas eu les moyens ! Si j'avais su qu'un jour je le réaliserais comme ça !

 

Elle rigole, je bande fort maintenant, mon envie de jouir est à son paroxysme. Je voulais d'abord me contrôler, faire durer le plaisir pour que nous puissions en profiter le plus longtemps possible, mais j'ai une autre idée.

 

- J'ai envie de te prendre Annette, de te prendre très vite

- Prends- moi !

 

Lapin03.jpg

 

Je pensais alors qu'elle me conduirait dans sa chambre ou tout du moins sur le canapé. Non, elle s'étale sur la moquette, écarte les jambes, me sourit !

 

- Viens !

 

Je viens, effectivement, mon sexe pénètre le sien, sans préalable, mon désir est au bord de l'éclatement, j'essaie de le retarder tant que je peux, de ralentir mes mouvements, mais au lieu de me laisser faire, Annette se met à onduler du bassin empêchant de ce fait tout contrôle ! Je jouis, elle aussi. Elle a les larmes aux yeux, elle est rayonnante, ma lapine !

 

- On a baisé comme des lapins !

- Je n'en pouvais plus, excuse-moi d'avoir été si sauvage !

- Non, c'était bon ! Je te fais un petit café et après tu sais quoi ?

- Dis

- Je recommencerais bien !

- Ce n'est pas un problème je me laisse faire !

 

Après ce coït sauvage, nous avions besoin de parler, et nous l'avons fait longtemps, buvant du café, croquant des gâteaux secs

 

- J'adore croquer maintenant, avant je n'aimais pas trop !

- Et moi tu vas me croquer ?

- Tout cru !

 

Elle se lève un moment de sa chaise, s'approche de moi, me tend ses lèvres, nous nous embrassons de nouveau. Puis sa bouche se fait baladeuse, elle m'embrasse le bout du nez comme elle l'a toujours fait, puis les paupières. Hummm ! J'adore cette tendre caresse ! Et puis la voilà qui m'agace les oreilles, mes oreilles de lapins, elle s'amuse à en lécher l'extrémité pointue avant de pénétrer dans le pavillon où elle tournicote de la langue. Ça chatouille, je me mets à rigoler. 

 

Elle me caresse le torse :

 

- Qu'est-ce que tu as fait de tes tétons ? Ils sont planqués ?

- Cherche ! Tu vas bien les trouver !

- Bien sûr que je vais les trouver

 

Et justement elle en trouve un, me le serre entre ses doigts, très fort, j'adore cette caresse, et lapin ou pas, elle me fait de l'effet, ma bite se redresse, elle s'amuse, elle fait subir le même sort à l'autre téton, je ferme les yeux de plaisir, je me laisse faire, j'ai envie qu'elle s'occupe de moi. Une main descend vers mon sexe, elle me masturbe du bout des doigts, puis en approche son visage, elle me lape d'un grand coup de langue de la base du pénis jusqu'à son extrémité, plusieurs fois de suite, puis les coups de langues se font plus courts et se concentrent sur le gland où déjà une goutte de pré jouissance vient à perler. Elle pose enfin ses lèvres mais sans encore sucer, elle m'emprisonne de sa bouche continuant son balayage avec son petit bout de langue.

 

- Tu veux que je te fasse jouir comme ça ?

 

Je suis surpris, elle ne l'avait jamais fait, certes elle me suçait, mais jamais " à fond ", j'ai peur qu'elle me demande ça uniquement pour me faire plaisir sans que ça la branche de trop, mais comment dire ça, en étant aussi excité ?

 

- Alors tu as perdu ta langue ? Minaude-t-elle. 

- Je ne voudrais pas que...

- Tais-toi !

 

Elle se remet en position, la même, assurant la rigidité de mon sexe, puis elle se met à pratiquer des mouvements de succion, tandis que ses deux mains s'accrochent à mes tétons. Bon dieu, c'est trop bon, à ce régime là je vais éclater.

 

- Je vais jouir Annette !

 

Pour répondre, il faudrait pour cela qu'elle me lâche. Mais elle ne me lâche pas. Je jouis, mon sperme se répand dans son palais. Elle continue quelques instants, ralentissant son rythme, puis balayant largement ma verge de sa langue comme pour la nettoyer.

 

- C'était bon ?

- Super !

 

De façon incongrue, je me pose une question, son changement d'attitude face à au " sperme dans la bouche " serait-il lui un effet secondaire de notre mutation ? Quelque part cela m'embête un peu !

 

- Je peux te poser une question ?

- Bien sûr !

- Tu n'aimais pas cela avant...

- La question n'est pas là, je voulais te donner une grosse, une très grosse preuve de mon amour !

 

Aïe ! Je fonds ! J'ai du mal à cacher mon émotion, on s'enlace, délicatement je l'assieds sur sa chaise, puis à mon tour je pose mon visage entre ses cuisses, elle les écarte, elle m'attend, son clitoris est tout érigé de plaisir, je donne de petits coups de langue dessus et comme elle l'a fait avec les miens, de mes mains je lui serre les tétons, ses beaux tétons roses que la mutation a épargné. Son entrecuisse est dégoulinante de mouille. De façon insolite je pense à la douche que nous prendrons ensemble quand se sera fini, afin que nos liqueurs ne sèchent pas sur nos poils.

 

La respiration d'Annette devient saccadée.

 

- Vas-y ! Vas-y !

 

J'accélère mes coups de langue !

 

 

- Oh ! Oui, c'est bon, c'est bon !

Encore un peu

 

- Ahhhhhhh ! Je t'aime Charlie, je t'aime ! Ah ! Lapin !

 

Encore une fois nous nous enlaçons, encore une fois une intense émotion nous gagne

 

- Je t'aime Annette !

- Charlie ?

- Oui !

- Cette nuit je veux dormir avec toi !

- Ce n'est vraiment pas un problème !

- Oui mais dans ton terrier !

- Ce n'est pas un problème non plus...

 

- Tu as bien choisi, il ne passe pas grand monde sur ce bout de route !

- J'ai mis de la paille, et puis j'ai fait cette petite porte.

- Une porte pourquoi ?

- Mais pour les bestioles de s'y installer

- Mais voyons ce n'est pas nécessaire, il y a tellement plus simple !

 

C'est alors qu'Annette baissa son pantalon, s'accroupit à l'entrée du clapier et entrepris de se vider la vessie devant mes yeux écarquillés !

- Annette, tu fais ça juste devant...

- Je sais ! c'est pour marquer notre territoire

 

C'est la nuit, il fait très noir, le ciel est couvert, nous sommes enlacés l'un contre l'autre, nous avons refait encore l'amour. Annette s'est endormie dans mes bras. Soudain alors que je m'endormais la voici qui pousse un cri de terreur, je la rassure, la console :

 

- Qu'est ce qui s'est passé ?

- Rien, un affreux cauchemar...

- N'y pense plus ! Ce n'était qu'un mauvais rêve !

- Charlie, tu vas rire j'ai rêvé, tu veux savoir de quoi ?

- Dis

- Que c'était le jour de l'ouverture de la chasse !

- ???

 

FIN

 

Nicolas Solovionni - juin 2001

Première publication sur Vassilia, le 17/06/2001

 

Ce texte a obtenu le 3ème prix ex aequo du "concours des lapins" organisé par notre site au printemps 2001  

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Martinov16P1
  • Margot17
  • FO3
  • Lilly01
  • histoire osee
  • Chanette21b1

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés