Dimanche 20 janvier 2002 7 20 /01 /Jan /2002 19:26

Karima

(ou le petit ascenseur)

par Estonius

 

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Perdu dans mes volutes, je traverse la pluie de ce mardi midi sans même un parapluie.

 

M'abriter pourquoi faire ? Je vais de plus en plus mal, ce ne sont pas quelques gouttes résonnant sur les dalles qui augmenteront mon immense et noire déroute ! Et de toute façon, j'ai perdu, je crois ma route !

 

Ce matin encore je me suis fait engueuler par ma nouvelle responsable. " Et je vous avais bien dis de faire comme-ci comme ça, et vous n'en faites qu'à votre tête ! " Menteuse ! Mais est-ce que je peux la traiter de menteuse ?

 

Et puis l'estocade : " Je me demande si nous n'allons pas réfléchir à la façon de faire faire tout cela par quelqu'un d'autre ".

 

Je ne me fais aucune illusion. La dynamique de flanquage à la porte est engagée, et en principe ces choses-là ne traînent jamais trop ! J'aurais dû me rebeller ! Je n'ai rien dis ! 

 

Et puis, je m'en fous ! En fait non je ne m'en fous pas, mais je fais comme si je m'en foutais, pas facile de se mentir à soi-même, tout un art !

 

Et si je dis que je m'en fous, c'est que ce midi je mange en ville, j'ai rendez-vous avec Christine. Tralalère reu ! Christine c'est une ancienne collègue, une belle brune aux yeux bleus, on n'a jamais concrétisé quoique ce soit, on a failli, on savait les risques énormes, on savait que si on le faisait une fois on ne pourrait plus s'en passer, qu'on mettait nos couples respectifs en péril. Alors on ne l'a pas fait ! Et maintenant on est divorcés chacun de notre côté. Je croyais l'avoir perdu de vue, je l'ai retrouvé sur l'intranet de l'entreprise. Cinq ans, six ans, que je n'ai pas vu, elle a dû changer, mais moi aussi ! Je me suis fait mon cinéma dans ma tête, envisagé plein de scénarios, et ils se terminent presque tous dans le plumard !

 

Il avait plu toute la matinée, tant pis, ce n'est pas cela qui va me décourager. Et un peu avant l'heure méridienne, miracle de la nature, une belle éclaircie. Je fonce à la rencontre de ma future nouvelle vie.

 

Et j'attends ! Ah ! Ça j'adore attendre ! Un quart d'heure ! Une demi-heure, et non seulement Christine n'est pas là, mais l'éclaircie n'est plus qu'un souvenir et il tombe des cordes ! Elle m'avait demandé mon numéro de cellulaire. Mais de quoi j'ai l'air perdu sous cette porte cochère, à regarder si parfois, après tout on ne sait pas, elle m'aurait envoyé un message.

 

Et bien non pas de message, ce rendez-vous devient un lapin !

 

Pourquoi dit-on un lapin d'ailleurs pour signifier ces rendez-vous où l'une s'est moquée de l'un ?

 

Allez ouvrons une parenthèse, vous vous serez au moins cultivés en lisant cette anecdote à l'aise.

 

On appelait lapin au 19ème siècle un client de bordel qui malgré toutes les précautions prises par les tenanciers s'enfuyait sans avoir justement rétribué ses hôtes. Quant au terme "poser" il avait le sens général d'attendre sans rien faire ! Ainsi on posait et on pose toujours chez le photographe, mais on posait également en attendant son petit ami au coin de la rue. L'expression revient un peu des temps-ci : "qu'est-ce que tu fais, posé là

 

Si ces deux références sont authentiques, il n'est pas évident que leur association puisse expliquer l'expression. N'empêche que poser un lapin signifie donc faire attendre quelqu'un dont on estime à tort ou à raison que sa réputation ou son comportement ne vaut pas grand-chose, et même que c'est bien fait pour lui rajouterait Zazie ! Avec le temps ce serait donc devenu tout simplement un rendez-vous qui n'aboutit point.

 

Quant au lapin lui-même, vous savez celui avec les grandes oreilles… et bien ce mot n'était qu'une des appellations parmi d'autres pour désigner cette bestiole ! Jusqu'au 16ème siècle, on désignait plutôt l'animal sous le nom de conin ! Le problème c'est que ce mot désignait aussi le sexe féminin ! La partie la plus pudibonde de la haute société de l'époque, clergé, châtelains, naturalistes et maîtres queues tentèrent et réussirent à imposer le mot lapin… Voici un combat bien ridicule et bien vain, car le langage évoluant, du conin, ne resta que le con (qui en est l'abréviation où peut-être à l'origine une variante régionale), mais ce mot à la con, n'eut qu'un succès limité, remplacé dans nos cœurs et nos désirs par le mot chatte. Et de savoir pourquoi le sexe de madame à de telles prédispositions animalières est un autre débat dont je vous ferais grâce…

 

…et reprenons !

 

Quel démon m'a donc conduit dans ces rues chaudes où il m'arrive parfois de traîner mes guêtres les soirs de grands stress ?

 

J'y ai noué quelques complicités avec d'accortes bougresses. Alors pourquoi pas ? Justement dans cette rue peut-être ? Quoiqu'à cette heure ? Je cherche ce visage connu, mais ne le découvre pas. Tant pis ! Je traîne un peu ! Mouillé pour mouillé que m'importe !

 

Certaines de ces femmes sont très belles, mais je n'aime pas leur beauté froide, presque inaccessibles, trop lointaines.

 

Tiens celle-ci, je ne l'ai jamais vu !

 

Mais, faut-il te prévenir ami lecteur, ce récit se poursuivra maintenant en style tutu !

 

Tu m'as fait un petit sourire mutin ! 

 

Une belle brune toute de noir vêtue, mais plus genre fourrure que domina.

 

Tu me chuchote quelques mots d'invitation. Ton visage est coquin, tes yeux pétillent et ton petit nez est mutin.

 

Je réponds par un sourire, toujours très correct, mais je continue ma route ! Non, mais dès fois !

 

Et puis - trou de mémoire - qu'ai-je donc fabriqué pendant cinq minutes ? Toujours est-il que j'ai fini par revenir, et de nouveau me rapprocher.

 

Nous échangeons des paroles si rituelles, si banales, ton sourire est trop craquant.

 

- On y va ?

 

Tu me fais passer devant toi dans ce minuscule ascenseur.

 

On a du mal à tenir à deux. Ton visage est très près de moi.

 

Je sens ton parfum, je découvre mieux ton beau visage exotique, tes yeux de braise, ta peau de miel, ton sourire de fée !

 

Tu me fous la main sur la bite.

 

Je me laisse faire.

 

Malicieusement je te questionne :

 

- Tu as perdu quelque chose ?

 

Alors tu enchaîne sur le même registre.

 

- Je l'ai trouvé !

 

Tu me pelote jusqu'à ce que la cabine stoppe. Tu m'ouvre ta petite chambrette dans laquelle tu fais tes amourettes. Le protocole, la chaise pour les affaires, Quelques paroles pour te dire ce qui me ferait plaisir, je ne suis, je pense pas très compliqué.

 

Et puis ce gag impossible ! Celui qu'on n'ose même pas inventer ! Tu enlèves son soutien-gorge et pendant que tes seins magnifiques se libèrent, une petite pluie de pièces toutes neuves dégringole sur le parquet. Une pluie de centimes d'euros !

 

Serais-tu, beauté méditerranéenne, une magicienne dont les seins feraient jaillir la fortune ?

 

Je t'aide à les ramasser, ta poitrine dans cette position est magnifique.

 

Tu me raconte que tu es allé acheter je ne sais trop quoi, il y a cinq minutes et que n'ayant ni poche, ni porte-monnaie sur toi, il fallait bien que tu mettes la monnaie quelque part !

 

- Et tu ne t'en souvenais plus ?

- Non !

Nous rions aux éclats !

 

Je te demande ton prénom mais je ne le comprends pas

 

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Tu m'invite à venir sur le lit, mais avant, je te caresse un peu, ta peau est douce, tes seins sont délicieux, tes pointes sont des fraises sous ma langue, je bande comme la tour de Pise ! 

 

Tu me procure les gestes que j'attendais de toi, tu es douce, tu es tendre, tu te penches vers mon corps, ton visage est très proche du mien, tu débordes de sensualité. Instants délicieux ou le temps se fige ! Instants trop courts. Je jouis, tu me caresse les épaules. Pas si pressée de me voir me relever.

 

La conclusion, triviale, l'essuie-tout, le préservatif que l'on retire, la poubelle, le lavabo, on se rhabille.

 

Je te demande de nouveau ton prénom, je ne comprends toujours pas, je te fais répéter, c'est Karima, tu me dis que tu es égyptienne, que tu viens de Louxor, tu me parle un peu de tes clients :

 

- Ils sont gentils, mais parfois il y en a de chiants…

 

Je te promets de revenir. Tu es contente, j'ai la faiblesse de te croire sincère, (je n'ai pas dit désintéressée)

 

Tu m'aide à réajuster le col de ma veste, celui de ma parka.

 

Retour dans le minuscule ascenseur, on est aussi serré qu'à la monté, ta main s'avance, je me demande :

 

- Elle ne va pas me retripoter le sexe quand même ? 

 

Non, ce n'est pas cela, elle m'attrape le dessus de mes mains, me les caresse et me les serre avec une infinie douceur, tout en me regardant avec une quasi-tendresse… Je ne sais plus ou me foutre !

 

Je ne me rappelle plus si je l'ai embrassé pour la quitter ! Dehors, il pleut toujours !

 

Elle est soft mon histoire, elle est bête mon histoire, je n'ai rien contre le hard et le serais une autre fois, mais de cette histoire vraie, de cette rencontre avec Karina, ce n'est pas nos ébats pourtant charmants dont je garderais souvenir, mais ses mains sur les miennes, son regard... Chienne de vie !

 

 

Estonius 20/1/2002

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Samedi 12 janvier 2002 6 12 /01 /Jan /2002 13:44

Princesse Obaya

 (ou la soumission en questions)

par : Estonius

 stamp_Obaya.jpg

Ne cherchez pas la vraisemblance, la maîtresse qui nous fait un cours théorique, ça n'existe pas... quoi que...


La sonnerie du téléphone se mit à retentir.


- Attends-moi-là au milieu de la pièce, sur le tapis, mets-toi à genoux et les mains sur la tête !


Je m'exécutais en silence, je n'étais pas vraiment venu pour cela, mais je suis très joueur.


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Oui Maîtresse !

- Pas Maîtresse, Princesse !

- Oui Princesse !


Elle s'en alla répondre à côté, l'idée d'abréger la communication au prétexte qu'elle "avait du monde" n'avais pas l'air de l'effleurer. Non ! Pas du tout ! Ce que j'en entendais était un échange de banalités avec une quelconque copine, sur le temps, les vacances, et toutes ces petites choses qui alimentent les conversations les plus vaines.


Je commençais à me demander si j'avais fait un bon choix en acceptant trop vite ce rendez-vous. L'émotion du moment et la magie d'Internet me font parfois oublier toute prudence. Me voici comme un imbécile agenouillé au milieu d'un salon bourgeois à la merci de cette foldingue qui veut qu'on l'appelle Princesse. Mais j'ai accepté de jouer ! Alors jouons !


Ce matin en venant, je me surpris de mon état. J'étais beaucoup moins excité que lors de la prise de rendez-vous. J'ai même failli carrément renoncer. Puis, je me suis dit : "allons toujours voir, si elle ne me plait pas, je me limiterais à une simple interview, et si vraiment je tombe sur une harpie je pourrais toujours me sauver en courant et l'affaire sera terminée". Mais les choses ne se passent jamais comme on présume qu'elles vont se passer. J'avais sonné, et alors que j'attendais l'arrivée d'une femme noire, c'est une blonde décolorée -par ailleurs charmante- qui m'ouvrit. Je compris qu'il s'agissait de la soubrette, mais pour découvrir mon hôtesse, il me fallait à présent entrer. Du coup, l'éventuelle fuite sans bien sûr être impossible, devenait problématique !


Et puis je la vis : Obaya puisqu'elle souhaitait qu'on la prénomme ainsi était une grande femme noire, vraiment noire, je veux dire très peu métissée, un visage régulier et savamment maquillé, les cheveux coiffés d'une multitude de fines tresses et un corps que je devinais adorable et parfait même si pour le moment ses formes restaient dissimulées sous un kimono de soie bleu ornée de dragons, passé me semblait-il, (et la chose me parut fort insolite) par-dessus une tenue de cuir. 


Enfin son bavardage pris fin 


- Alors on est venu se faire faire des petites misères ?

- Euh, c'est à dire, je suis Etienne Lambinet, Rappelez-vous, je vous avais donné rendez-vous pour une interview !

- Ah ! Oui l'interview ? Mais alors qu'est-ce que vous foutez à genoux sur le tapis !

- Ben c'est vous qui...

- Oui, je sais mais je ne pouvais pas savoir... Mais relevez-vous, on ne va pas faire l'interview comme ça !

- Remarquez, pourquoi pas ?

- Bon, ben c'est comme vous voulez, après tout !

- Ecoutez-moi, je suis moi-même pas mal maso, enfin disons que j'ai des fantasmes, mais je ne suis jamais allé voir une maîtresse... alors je me disais que la meilleure façon d'illustrer l'interview, ce serait que vous me fassiez une petite séance !

- Ce n'est pas un problème ? Et la petite séance, on la fait avant ou après ?

- Pourquoi pas pendant ?

- Une interview pendant une séance de domination, je rêve ou quoi ? J'aurais décidément tout fait... Bon, et mon cadeau, il est où ?

- Le cadeau ?

- Les sous, crétin !

- J'ai posé une enveloppe là-bas.


Elle s'en va en vérifier le conteur, la confiance règne !


Et encore une fois le téléphone sonna.


- Bon je vais répondre et après je vais décrocher, sinon je sens que ça ne va pas arrêter, je veux te retrouver dans la même position… mais à poil ! Compris esclave ?

- Oui Princesse !


Un quart d'heure, j'ai attendu ! Je me demandais comment elle arrivait à gérer ses journées en perdant ainsi autant de temps en communications futiles. Mais peut-être que deux ou trois clients par jour suffisaient à ses besoins ?


- Voilà j'ai coupé les téléphones, on ne sera plus dérangé !

- Merci Maîtresse, Oh pardon Princesse ! Mais pourquoi Princesse au fait ?

- Parce que ça m'amuse, et parce que je fais ce que je veux ! Si toutes tes questions sont comme ça, tu vas ressortir bredouille. Et puis c'est moi qui te dirais quand tu pourras m'en poser ! D'accord ?

- Oui Princesse !

- A partir de maintenant on s'amuse, si tu me dis d'arrêter, je ferais comme si tu n'avais rien dit ! Si vraiment tu craques, mais je ne vois pas pourquoi, tu utilises le mot de sécurité, c'est "Tex Avery".


J'éclatais de rire !


- Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ? Demanda Obaya en riant à son tour, et je me fis à ce moment-là la réflexion que dans les récits les maîtresses ne rigolaient décidément pas souvent.


Obaya retira alors son kimono, dévoilant sa tenue de cuir, un pantalon, de longues bottes, et en haut une sorte de blouson fermé sur le devant par une fermeture éclair. Elle s'assit alors dans un grand fauteuil garni de velours bleu et croisa les jambes, elle alluma ensuite une cigarette nichée à l'extrémité d'un long fume cigare, et s'amusa à rester ainsi sans rien dire, se contentant de dégager d'étonnants ronds de fumées qu'elle regardait évoluer…


- Tu sais ce que c'est le SM ?

- Disons que j'ai une idée !

- Oui, sans doute... comme tout le monde, tout le monde à une vague idée sur tout... les gens pensent d'abord au cadre, aux objets, à la souffrance... alors que c'est d'abord un état d'esprit. Tiens, quelqu'un qui fout une petite fessée toute gentille en rigolant à son partenaire, lequel partenaire lui demande de continuer toujours aussi gentiment... c'est déjà du SM.

- Sans doute...

- Parce que tous les ingrédients sont réunis, le jeu, la douleur, le plaisir... et...

- Et ?

- L'humiliation ! Bon assez causé ! Viens à mes pieds, et reste à genoux !


Je parcouru ce court chemin !


- Baisse ta tête !


Elle me posa alors l'une de ses jambes sur le dos !


- Baise-moi mon autre botte !

- C'est que je n'aime pas trop cela, Princesse !

- Et tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de savoir si tu aimes ça ou pas ?

- Je ne sais pas Maîtresse !

- Alors ça te fera une question pour tout à l'heure, en attendant lèche !


Je passais quelques coups de langue sur le dessus de sa godasse, sexuellement ça me faisait autant d'effet qu'un courant d'air.


- Ça te plairait de voir ma poitrine ?


Tu m'étonne ?


- Oui ! Princesse !

- Ben pour ça faut le mériter, lèche mieux !


Ben voilà, il suffit d'une bonne motivation pour faire les choses mieux et je reprenais mon inintéressant léchage.


- Bon tu peux arrêter, et regarde bien ce que je vais te faire voir... et d'ailleurs qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ? Hein esclave ?

- Vos seins, Princesse !

- Mes seins, mes seins, vous ne pensez qu'à ça vous les bonhommes, et d'abord arrête de me vouvoyer, je ne te vouvoie pas, moi !

- Mais les conventions...

- Les conventions de quoi ? Ça va ajouter quoi à notre séance le fait de me vouvoyer ?

- Je ne sais pas !

- Ben moi non plus !

- Disons que ça fait partie du jeu ! 

- Oui, mais la maîtresse du jeu, c'est moi, et donc les règles du jeu c'est les miennes ! Où en étions-nous ? Ah oui ? Qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ?

- Tes seins, Princesse !

- Tu crois que tu l'as mérité ?

- Sans doute pas !

- Moi je crois que tout ce que tu as mérité, c'est une bonne baffe dans la gueule !


Aïe ! Pourvu qu'elle ne me frappe pas trop fort quand même, pensais-je et sans doute trop visiblement car elle s'en aperçut.


- Tu as la trouille, hein esclave !

- Oui, Princesse !

- Ça ne sert à rien, la peur n'évite pas le danger, regarde-moi et bien gentiment en articulant comme il faut, tu vas me demander de te gifler !


J'hésitais un instant, cela serait une première, je savais en venant ici que j'aurais droit à des coups, elle m'avait dit sa réputation à adapter ses sévices aux capacités de ses soumis, mais au pied du mur je n'étais pas bien fier !


- Je te préviens, plus tu attends, plus je vais taper fort !

- Alors giflez-moi, Princesse !


Shlack ! Le coup est moyen, mais il me fait rougir la joue, j'ai à peine le temps de m'en remettre qu'une autre dégringole de l'autre côté !


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- J'ai bien envie de te cracher dessus.

- Ben…

- Ben quoi ? Tu ne va pas refuser un cadeau de ta maîtresse ! Ce sont des choses qui ne se font pas !

- C'est pas trop mon truc…

- Oui mais ça, je m'en fous ouvre la bouche.

- C'est humiliant, maîtresse !

- Justement, j'ai envie de t'humilier, ouvre la bouche, j'ai dis


Je l'ai fait. Je n'ai pas vraiment aimé !


- Bon, pose tes mains par terre, baisse ta tête, relève tes fesses que je vois un peu à quoi elles ressemblent !


J'obtempère, Obaya se lève, quitte la pièce et revient quelques instants plus tard, une fine badine à la main dont elle s'amuse à tester l'élasticité en s'en frappant la paume de son autre main.


- Voyons voir ce cul ! Hum ! Il y a beaucoup de poils, beaucoup trop de poils, si tu reviens me voir, il faudra me raser tout cela, où alors je m'en chargerais moi-même, mais pas aujourd'hui. Sinon c'est pas mal, c'est bien rebondi... Ecarte-moi tout cela avec les mains, je veux voir ton trou du cul !


Je m'efforce d'obéir et me présente ainsi dans cette posture humiliante.


- Ecarte mieux que ça !


Je fais ce que je peux, mais ce n'est pas évident !


- Tu t'es déjà fait enculer ?


Hein ?


- Non, Princesse !

- Voici une lacune qu'il faudra combler d'urgence ! Mais avant je vais te rougir un peu les fesses.


Et avant que j'aie eu le temps de réagir le premier coup cingle ma fesse, le suivant tombe presque immédiatement après, puis un troisième, un quatrième, ça n'arrête plus !


- Aïe ! Aïe !

- Tais-toi donc !

- Pitié, Maîtresse !

- Arrête de geindre, tu me fais tordre de rire !


Je ne comptais plus, je n'avais qu'à prononcer le mot de sécurité pour qu'elle stoppe, pour qu'elle stoppe tout d'ailleurs, mais ça restait très supportable, je parvenais à sublimer la douleur à ce point que la séquence en devenait physiquement excitante.


- Voilà ! Qu'est qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- Remet-toi à genoux et regarde-moi, et tu vas pouvoir me poser ta première question… mais c'est qu'il bande le garnement ! Je ne t'ai pas donné l'autorisation de bander me semble-t-il ?

- Non Princesse !

- Bon, on verra ça tout à l'heure. Ta question ?


Ah ça j'ai l'air fin ! Je vais poser ma première question, et quelle question ! Comme ça à genoux, à poil, la bite bandée devant Obaya qui s'est de nouveau assise dans son grand fauteuil bleu.


- J'ai vu écrit quelque part que "toute soumission était inacceptable" qu'est-ce que tu penses de ce genre de réflexion ?

- Et ben dis donc, tu en as beaucoup des questions dans ce genre-là ?

- Non pas trop ! J'ai trouvé ça sur un site féministe…

- Elles nous font chier !

- Oui mais justement j'aimerais votre point de vue.

- La soumission n'est rien d'autre que l'acceptation d'une contrainte. Or a moins de naviguer dans je ne sais quelle utopie, il faut un minimum de contrainte pour qu'une vie sociale soit possible. Et pourquoi ? Parce qu'en société nous dépendons tous plus ou moins des uns des autres.

- Exemple ?

- Exemple : si tu as un train par heure et que ce train ne part que dans 55 minutes tu peux ressentir cela comme une contrainte. Pourtant dans l'absolu l'horaire et la fréquence ont été calculés pour satisfaire le maximum de gens. Autre exemple : Le fait de faire sonner ton réveil le matin est une contrainte à laquelle tu te soumets. Tout comportement social comporte sa part de soumission. Et si j'étais philosophe j'ajouterais que le simple fait de vivre impose aussi une soumission aux règles de vie, mais bon…

- Nous voilà assez loin du SM !

- En effet, donc la soumission aux contraintes sociales n'a rien d'aliénant, on l'accepte ou la refuse, on peut très bien refuser d'attendre son train 55 minutes, on peut très bien refuser d'aller bosser tous les jours... La seconde catégorie de contrainte est ce que j'appellerais la contrainte inadmissible. Si une entreprise décrète un beau jour que ses ouvriers vont être payés deux fois moins, ou qu'un gouvernement oblige les gens à partir tous à la guerre contre je ne sais pas qui… Dans ces cas-là, la contrainte peut être moralement refusée, on refuse la soumission à la contrainte et on parle d'insoumission. Mais encore une fois ne mélangeons pas tout !

- Et le SM ?

- C'est pas un peu fini de m'interrompre ?


Elle se tût alors, ralluma une cigarette et regarda les volutes de fumée se disperser.


- Il y a une autre contrainte, Reprit-elle, c'est la contrainte ludique ! Si vous jouez au tennis vous allez vous soumettre à ses règles. Si vous en trouver certaines absurdes, il faudra pourtant vous y plier... ou renoncer à jouer... Dans certains cas, mais dans certains cas seulement deux personnes peuvent convenir de changer les règles, le temps d'une rencontre, mais on déplace le problème car ils vont se soumettre à des règles qu'ils ont eux-mêmes crées…

- Et donc le SM c'est comme le tennis !

- Absolument, on est en plein dans la contrainte ludique, on accepte la soumission aux règles le temps de la séance et après on passe à d'autres activités.

- On ne se soumet pas qu'aux règles, on se soumet à l'autre !

- C'est un jeu, et c'est un jeu auquel on a choisi de jouer, le temps du jeu.

- Pourtant certains souhaitent ne jamais rompre la soumission.

- Oui, je sais ! Il y en a qui sont esclaves 24 heures sur 24 ! Pour moi ça commence à être grave, parce que l'aspect jeu disparaît alors complètement, le SM devient un sacerdoce et je le condamne comme tout sacerdoce ! Je le condamne mais ne le combat pas, cela participe aussi de la liberté individuelle.

- Tu en rencontres parfois des soumis de ce genre ?

- Oui, mais ils ne reviennent pas ! C'est pour cela que je refuse qu'on me dise "Bonjour Maîtresse" en arrivant, le jeu n'a pas encore commencé, ni "au revoir Maîtresse" en partant, parce que le jeu est fini ! Moi mon client, quand il part, je lui fais un bisou ! Ça ne plait pas à tout le monde ! Bon j'ai répondu à la question ?

- Oui Princesse !

- Heureusement que tu me les as listés d'avance, ça m'a donné le temps d'y réfléchir ! Bon, remets-toi comme tout à l'heure !


Je me remets à quatre pattes, le cul tendu, j'espère simplement qu'elle ne va pas à nouveau me cingler mes fesses


- Ecarte-moi tout ça !


De façon assez perplexe, je la vois s'enfiler la main d'un gant en latex, enduire l'index de gel et en approcher mon anus. La pénétration est très progressive. Ça ne me fait pas grand-chose, puis le frottement s'accélère, je sens comme une onde trouble de plaisir m'envahir, je ne connaissais pas ce truc, je me laisse faire, ravi, elle est en fait en train de me masser la prostate.


- Alors c'est bon, un doigt dans le cul ?

- Super !

- Mais ce n'est rien à côté du plaisir que tu auras quand je te ferais enculer !


Décidément elle y tient, je ne réponds pas !


- Hein, ça te plairait une bonne bite que je te ferais bien sucer avant ?

- A vrai dire, ce n'est pas trop mon truc !

- Qu'est-ce tu en sais ? Tu n'y connais rien !


Je me tais ! J'espère simplement qu'elle ne va pas s'éterniser sur le sujet.


- Viens m'aider à retirer mes bottes !


Ouf ! Pensais-je, elle passe à autre chose ! Et j'entreprends de lui enlever ses bottes, activité complètement anti érotique, du moins en ce qui me concerne.


- Tant qu'à faire autant enlever le pantalon, tu verras mes belles cuisses comme ça !


Effectivement le spectacle est ravissant, de longues cuisses d'ébènes, des cuisses qui réclame la caresse, mais je n'ose ni le faire ni même le demander ! 


J'ai ensuite l'immense surprise de la voir ôter sa culotte, je suis fasciné par son sexe glabre, je rebande rien qu'à le regarder.


- Tu vois, je t'avais promis mes seins, en fait, tu auras vu ma chatte, c'est pas mal non plus !


Je n'ai qu'une hâte cependant, c'est qu'elle se tourne afin que je puisse admirer ses fesses, mais elle n'a pas l'air de vouloir exaucer ce vœu secret.


Elle quitte à nouveau la salle pour s'en aller chercher quelque chose dans son "donjon". Je ne peux maîtriser un cri d'effroi en la voyant revenir. Mademoiselle s'est tout simplement harnachée d'un fort joli gode ceinture dont la couleur chair contraste avec la couleur de sa propre peau.


- Ah ! Non ! Pas ça !

- Comment ça "non" ? De toute façon, je fais ce que je veux, si tu veux arrêter, tu peux toujours me dire le mot de sécurité ! Mais en attendant, tu vas y passer, et si tu ne te laisses pas faire, je t'attache !

- Ce n'est peut-être pas nécessaire !

- Mais tu vas la fermer, oui ?


Je ne peux tout de même pas me laisser faire ça !


- Aie confiance, tout se passera bien, tu es là pour apprendre, non ? Et mon doigt tout à l'heure tu l'as aimé, non ? Et puis tu verras peut-être mes seins ! Parfois, je tiens mes promesses !

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Une diablesse ! C'est une diablesse ! Je me résous à essayer, j'attends la suite des évènements, je ne la vois pas mettre de gel, elle ne va quand même pas me foutre cela cul sec !


- Suce !


 Hein ! A quoi ça rime ? Bon, si ça peut lui faire plaisir ! Je me mets à sucer ce gros machin en latex. C'est d'un passionnant, je ne vous dis pas !

- Petit vicieux, tu aimes ça sucer les grosses bites hein ?

- Chepaaaa !

- On ne t'a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine !


Je me retire donc !


- La prochaine fois je t'en ferais sucer une vraie, je m'arrangerais avec l'un de mes esclaves !


Non mais ça ne va pas la tête, dans mon imagination, je voyais surtout des liens, des chaînes, des instruments de flagellation, des trucs qui pincent, des tenues "humiliantes" mais en aucun cas des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe !


Ça y est ! Cette fois elle encapuchonne le gode d'un préservatif et rajoute du gel lubrifiant. Je tends mon cul, je suis prêt pour le sacrifice. Ça fait un peu froid en rentrant, ça s'enfonce. J'ai de la chance, Mademoiselle est très douce et prend tout son temps. Je sens mon anus se dilater pour laisser pénétrer l'engin, ça gêne terriblement, puis elle commence à s'agiter. Très vite je suis pris entre deux sensations, la première consistant à se dire qu'on ne veut pas de tout cela et qu'il faut d'en débarrasser, la seconde est ce délicieux trouble comme avec le doigt tout à l'heure. Je trouve d'ailleurs que ce n'est pas mieux que tout à l'heure, c'est pareil, la dilatation supplémentaire ne semble rien m'apporter de plus, mais sans doute est-ce une réaction de "puceau du cul" ?


Elle se retire, j'ai du mal à me recontracter, drôle d'impression en fait !


- Alors ça t'a plus de te faire enculer ?

- Ça va ! 

- Tu recommenceras !

- Bien sûr ! (En fait, je n'en suis pas sûr du tout !)

- Allez, tu as le droit à une question !

- Les gens qui viennent ici sont-ils aussi de caractères soumis dans la vie quotidienne ?

- Il n'y a aucune corrélation ! Mais en tous cas, dire que des soumis de la vie quotidienne sont aussi les soumis du SM n'a aucun sens. Je me souviens d'un film où il est question de domination professionnelle, un béotien interroge la maîtresse sur la présence de deux soumis travestis en femme et qui se roulent un patin, après avoir été fouettés. La maîtresse répond le plus simplement du monde : " le premier est commissaire de police, le second juge d'instruction " Encore une fois on vient jouer, ici, il est évident que les jeux qui nous font le plus de bien, ce sont ceux qui éliminent le stress. En fait, on ne fantasme pas sur sa condition mais sur sa " non-condition ", le gosse qui se fait chahuter par ses camarades de classes et qui finit par l'accepter pour avoir la paix ne risque pas d'avoir des fantasmes de soumission, au contraire dans ses rêves il sera un super héros, très, très fort, et c'est lui qui donnera les ordres. J'ai répondu ?

- Oui, bravo ! Tu as bien préparé tes réponses !

- Il y a longtemps qu'elles étaient prêtes, j'ai longtemps réfléchi sur mon statut, ma condition... allez viens dans le donjon, je vais te faire un petit truc pour finir !

- C'est quoi ?

- Tais-toi et viens !


Je la suis à quatre pattes dans le donjon, je découvre alors d'un bref coup d'œil cet incroyable amoncellement d'ustensiles et d'instruments, de trucs et de machins, le tout entouré de murs d'un rouge d'une agressivité volontaire, mais soudain, la stupeur m'envahit, parce que là, sur cette croix de St André, il y a quelqu'un et quelqu'un de bien vivant, ce n'est pas un mannequin ni un épouvantail à moineaux, il est complètement nu et sa peau est marquée de quelques zébrures boursouflées, 


- Non !

- Quoi non ?

- Tu aurais pu me dire qu'il y avait déjà quelqu'un !

- J'aurais pu en effet, mais je suis une vilaine cachottière ! Ah au fait, je t'avais promis quelque chose, tu veux toujours les voir !

- Bien sûr !


Un coup de zip sur la fermeture de son espèce de blouson de cuir, il s'ouvre, le blouson tombe. Ses bras magnifiques, ses épaules de rêve, sont là devant moi et ce soutien-gorge débordant de sensualité contenue qui ne demande qu'à libérer ses globes prisonniers. Je bande... Elle m'attache par les poignets à une sorte de poteau, juste les poignets. Elle m'attrape de ses doigts les bouts de mes seins. Ça j'aime beaucoup ! Je réagis !


- Hé, hé j'ai trouvé ton point T

- Hein ?

- Celui-là c'est le point T et l'autre c'est le point T prime


Qu'est-ce qu'elle raconte ?


- Tu m'expliques ?

- Laisse tomber, je délire ! Est-ce que tu sais que tous les masos sont hypersensibles des seins ?

- Non !

- Tu en as des choses à apprendre, en fait, ils aiment qu'on leur fasse ça !


Et elle se met à serrer de toutes ses forces, elle me les tord carrément, j'ai dû faire une affreuse grimace ne sachant pas bien gérer ce mélange de sensations où le plaisir finit par l'emporter sur la douleur ! Elle relâche sa pression me laissant dans un drôle d'état. Elle enlève brusquement son soutien-gorge me dévoilant sa belle poitrine aux tétons turgescents. Je n'en peux plus. Et alors, de façon complètement inattendue, elle se colle contre mon torse le balayant de ses pointes. Quelques gouttes de liquide suintent de mon sexe. Elle se recule rattrape mes seins et me les tortille une seconde fois. Trop c'est trop ! Je vais jouir comme ça sans avoir besoin de contact avec mon sexe. Et puis elle se recule de nouveau.


La salope !


- Alors ta troisième question ?


- Tu fais souvent des séances à plusieurs !

- Elle n'était pas sur ta liste celle-là ?


Je le sais bien, mais j'ai brusquement envie de savoir.


- Le SM, ce n'est pas seulement une pratique, c'est une mentalité, c'est dans ce milieu que l'on rencontre les gens les plus ouverts sexuellement parlant. Souvent les amateurs de SM, surtout les soumis, sont des pervers polymorphes. C'est pour cela que dans les séances SM on ne rencontre pas que des fouets, des liens et des pinces. Il y a aussi le plaisir anal, l'uro, la scato, le travestissement, et la bisexualité…

- La scato ?

- Quoi, ça te choque ? 

- Non mais je ne pensais pas…

- Et alors ? Moi je n'ai pas de tabou, pour le soumis c'est un pas à franchir, je n'oblige personne à le franchir sauf si je vois qu'il existe des prédispositions. Cela dit c'est pas évident à gérer : pisser, on peut le faire souvent, il suffit de boire de l'eau. Chier c'est différent, moi je ne chie qu'une fois par jour.


On nage en plein romantisme !


- Et puis, tu sais, parfois le doigt que je mets dans le cul du soumis, il ressort un peu merdeux, pareil pour les godes. Alors je leur demande de me nettoyer tout ça avec la langue. La première fois il font la gueule, les fois suivantes, en principe, ils adorent ça ! En fait j'adore chier sur mes soumis. Sinon je fais des belles merdes, j'ai quelques photos dans mon press-book, tu veux les voir ?

- Non, non !

- Chochotte !


Elle me laisse un moment, se dirige vers le type qui est attaché de l'autre côté… J'ai d'abord l'infini plaisir de découvrir ainsi ses magnifiques fesses toutes rebondies, mais me voici soudain inquiet : Non, elle ne va pas le détacher ? Pourquoi va-t-elle gâcher cette séance qui aurait pu finir en apothéose ? Elle fait quoi ? Elle le détache ! Elle l'emmène vers moi ! Pétasse ! Le mot de sécurité c'est quoi déjà ? "Tex Avery" J'attends quand même l'ultime moment pour le prononcer. Le type est à cinquante centimètres de moi, elle lui ordonne de se coucher fesses relevées. Ouf ! Un répit ! Une parade ! Elle lui administre une vingtaine de coups de martinet à pleine volée. L'autre encaisse en grognant à peine. Elle lui ordonne ensuite de se relever, je ne bande plus, le gars a désormais son visage à trente centimètres de mon sexe. Obaya sourit, provocante, elle ne sourit que pour moi, J'ai peur, peur de ne pouvoir contrôler mes réactions…


- La prochaine fois on a dit, c'est bien ça ? Me nargue-t-elle


Je ne réponds pas, je flaire le piège, il y en a pas, elle le remmène sur sa croix, le raccroche, il va rester combien de temps ici ce zigue ? Je respire, ça va mieux, Obaya revient vers moi et comme tout à l'heure elle me balaye ses seins sur mon torse et comme tout à l'heure elle me serre violemment mes tétons et comme tout à l'heure je bande de nouveau, complètement raide.


- T'aimerais bien me lécher les seins, n'est-ce pas !

- Ça, je ne vais pas dire le contraire !

- Jamais la première fois ! Mais je veux bien que tu me lèche les dessous de bras.


Elle lève son bras gauche, et me voici la langue dans son aisselles, je ressent un étrange goût de transpiration, pas désagréable.


- Allez je vais t'offrir une petite récompense


Elle se tourne et me fait voir son cul de très près ! Mon dieu qu'il est beau !


- C'est pas mal un cul de blackette, non ?

- Il est magnifique !

- Normal puisque c'est un cul de princesse. Et puisque tu le trouve magnifique, tu vas me lécher le trou !


Je m'approche, ça ne sent pas précisément la rose, mais comment reculer, d'autant que je me rends compte que passé les premières secondes, on s'habitue très bien.


- Je ne sens pas ta langue, esclave !


Je lèche, rencontrant un goût que je préfère ne pas identifier. L'anus s'entrouvre, je fais avancer le bout de ma langue, je bande.


- Ça t'as plus au moins ?

- Bien sûr !

- Ça sentait un peu fort, non ?

- Euh…


C'est qu'elle m'embarrasse.


- Un tout petit peu !


Alors elle me détache !


- Viens ! Tu vas jouir maintenant, tu vas jouir pour ta Princesse !


Nous sortons du donjon !


- Tu es sympa je vais t'offrir à boire, tu vas me boire pendant que je jouis !


Je crois comprendre et cela ne me gêne pas du tout, mais alors pas du tout.


On traverse le salon, elle me fait allonger sur le carrelage de la salle de bain, c'est très froid, j'ai un peu de mal à m'y allonger. Elle pose sa chatte sur mon visage, m'ordonne d'ouvrir la bouche et de me branler. Et tandis que j'avale par grande goulée son urine princière, je libère mon sexe de sa jouissance ! Je m'affale satisfait, repu, comblé, rassuré !


- Tu n'avais pas une dernière question ?

- Oui c'était ta définition du SM ?

- Je l'ai noté sur ce petit carton : Un petit jeu entre adultes consentants où le soumis accepte tout de sa maîtresse dans le respect mutuel de leur personne et de leurs limites.

- Joli !


Je me rhabille, elle me fait un bisou sur le palier


- A bientôt ! me dit-elle.

- Bonne journée ! Répondis-je sans m'engager !


Epilogue


- Allô je suis chez Princesse Obaya, c'est pour prendre un rendez-vous !

- Oui, euh, vendredi en début d'après-midi ?

- Parfait !

- C'est de la part ?

- Etienne !

- Ah ! Patientez, elle attendait votre coup de fil, elle va vous parler !


Mon cœur chavire, ça y est, elle me parle :


- Ça va toi ?

- Oui !

- Si tu veux quelque chose de spécial pour cette nouvelle séance dis-le-moi, ce sera plus pratique !

- Quelque chose de spécial ?

- Oui, je ne sais pas moi ! Une autre interview ?


Elle rigole.


- Non, on improvisera !

- Comme tu veux ! A moins que…

- Oui ?

- Si tu pouvais t'arranger pour avoir un esclave d'attaché dans ton donjon…

- Envie de sucer de la bite, hein ?

- Je ne sais pas, mais si tu m'ordonnes de le faire, je ne déroberais pas…

- Je vais me gêner tiens !


© Estonius 1/2001


Je dédie ce petit texte à ceux qui m'ont aidé à découvrir ce monde où je rêvais d'aller sans oser en franchir les pas, qui m'ont permis de comprendre cet univers à la fois si simple et si compliqué, merci Boris, Chanette, Eddy, Helena… et tous ceux que j'oublie.


 

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du "meilleur récit SM publié sur notre site en 2002" 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Lundi 7 janvier 2002 1 07 /01 /Jan /2002 19:25

Oh ! My Lord !

par Ursulin

 

Spanking.jpg

 

 

Milord et Milady habitent une maison bourgeoise de la proche banlieue parisienne !

 

- Parisienne ou londonienne ?

- Non, j'ai bien dit parisienne !

- Je crains de ne pas comprendre !

- Savez-vous que Jules Renard, disait "qu'écrire c'est être sûr de ne pas être interrompu ?" Alors s'il vous plait...

- Bon, bon ! 

 

Ils ont tous les deux la quarantaine, Milady ne travaille pas, les revenus substantiels de Milord (soyons cool, nous allons l'appeler George) permettent au couple de mener un bon train de vie, et de ne connaître aucun besoin, eux deux et leur fils de 19 ans, Edouard.

 

George travaille à l'ambassade de Grande Bretagne. Paris est son troisième poste après Bruxelles et Madrid. Milady (allez, ce sera Elisabeth) n'a jamais su exactement ce que pouvait bien y fabriquer son mari, mais ce dernier lui a précisé une bonne fois pour toutes qu'il était astreint au secret professionnel, que celui-ci s'entendait et y compris à ses plus proches, et que la meilleure façon de ne pas le trahir était de ne jamais en parler.

 

George à ses habitudes, il continue malgré huit années passées en France à vivre à l'anglaise. Aussi passe-t-il le plus clair de ses soirées dans un pub près de l'Etoile avec quelques concitoyens, où il y refait le monde à moins qu'il ne joue au bridge ou aux échecs. En sachant que George est aussi un grand amateur de golf et qu'il est plus souvent le dimanche sur le green qu'au foyer familial, qu'il travaille le samedi, il ne reste pas beaucoup de temps pour que Monsieur et Madame puisse se causer.

 

Mais je ne vous ai pas encore tout dit, son travail du samedi est compensé par la libération de deux après-midi (le lundi et le jeudi). Pour le lundi, Elizabeth ne l'a jamais su, pour le jeudi, elle le sait très bien. Expliquons-nous.

 

George serait choqué si on lui parlait de sa pourtant très réelle obsession sexuelle. Il préfère quant à lui parler d'insatiabilité naturelle. Il la gère (comme il dit) en se rendant tous les lundis dans un établissement du 17ème arrondissement, qui grâce à des complicités bien choisies, fait sous couvert d'institut de massage, fonction de bordel pour cadres supérieurs. Là il y rencontre Stella, une plantureuse femme à l'accent marseillais qui s'occupe de ses fantasmes y compris les plus inavouables avec une conscience professionnelle remarquable. Mais laissons cette jeune personne tranquille, elle n'interviendra pas dans ce récit.

 

Et le jeudi ? 

 

Et oui, je vous entends bien, et le Jeudi ? Et bien le Jeudi, George se consacre à son épouse, et depuis des années, trois jeudi sur quatre, ils s'enferment (d'ailleurs parfois ils ne s'enferment même pas) dans la chambre de Madame, et se livrent à de longs ébats ponctués de fantaisies qu'on pourrait juger surprenantes de la part d'un couple au look aussi british !

 

Voilà !

 

Eh bien, figurez-vous que la semaine dernière, le lundi, l'institut de message était fermé pour travaux, que le jeudi suivant Elisabeth était indisposée, et qu'aujourd'hui lundi, ce satané institut n'a toujours pas réouvert. George est un homme pratique, il ne perdra pas de temps en fastueuses recherches de substitution. Il rentra à la maison.

 

Il pense d'abord donner un coup de fil chez lui, mais se ravise et préfère rentrer à l'improviste. Après tout cela l'exciterait de savoir que son épouse profite de ses moments de solitude pour s'envoyer la grosse bite du majordome ! Et d'ailleurs pourquoi le majordome ? Parce que, pensait George, avec le majordome ce n'est pas très grave, avec un autre homme cela le serait plus. Parce que là, disait George ce serait du cocufiage et qu'il n'envisageait pas qu'il puisse faire partie d'une telle catégorie ! 

 

Il n'eut pas cette chance, où cette malchance, James, le justement majordome ne manifesta par aucun signe extérieur l'immense surprise de voir son maître de maison se pointer en ce jour inhabituel, et informa ce dernier de l'absence de Milady. Non, il ne savait pas quand elle rentrerait. Non, il ne savait pas où elle était, il avait entendu vaguement parler de soldes au téléphone mais ne saurait jurer de rien.

 

Voilà notre George fort ennuyé, les solutions locales ne lui disaient pas grand-chose : la nouvelle bonne manquait de répondant, quant à James, si ce dernier était parfois invité à participer à leurs jeux amoureux, et qu'ils allaient parfois assez loin dans l'audace, il considérait comme inconcevable une relation uniquement d'homme à homme. Parce que là, disait George se serait de l'homosexualité et qu'il n'envisageait pas qu'il puisse faire partie d'une telle catégorie ! 

 

Restait la masturbation, mais George considérait cette pratique comme le dernier des derniers recours, l'homosexualité à la limite venait avant.

 

Il passa au salon et se mit sur sa chaîne les marches "pumps and circumstances" de Sir Edgar Elgar. Il fit hurler sa chaîne et se délectait de plaisir. Seul un anglais peut comprendre cette musique, car elle contient l'esprit anglais à elle toute seule. Et anglais pas britannique ! Ne confondez pas s'il vous plait ! Et tandis que la musique tempêtait, il se saisit d'un coupe-papier qu'il commença à agiter tel une baguette de chef d'orchestre en se regardant dans le miroir mural. Comme il aurait aimé diriger un orchestre, créer la musique du bout de ses doigts, être applaudi, vénéré, rappelé par le public qui en demanderait encore et qu'il viendrait saluer, les cheveux dépeignés et le visage en sueur. Et puis d'un seul geste il imposerait le silence, un autre geste et le bis serait joué tandis que son cœur se remplirait de fierté. Il serait le plus grand chef d'orchestre de tous les temps... La musique s'accélérait, ses mouvements de baguettes suivaient, il s'amusait comme un petit fou.

 

- Et bien, mon ami, vous vous livrez à d'étranges activités, et d'abord que faites-vous ici à cette heure-là ?

 

Confus de l'arrivée inopinée d'Elizabeth, George rougit de confusion.

 

- J'ai un petit coup de folie, ne faites pas attention, le médecin m'a dit que c'était très bon pour éliminer le stress !

- Vous avez donc une demi-journée de vacances !

- Disons que c'est beaucoup plus compliqué que cela, mais le résultat c'est qu'effectivement, je suis libre cet après-midi.

- Cela tombe bien, je désirais vous parler !

- Nous parlerons après, pour l'instant j'aimerais bien autre chose !

- Mais quoi donc ?

- Mais vous baiser, ma douce !

- Mais nous ne sommes pas Jeudi !

- Je le sais bien, mais je me sens comme un jeune homme, je suis comme on dirait en rut.

- A propos de jeune homme...

- Pardon ?

 

Ouf, Elisabeth avait enfin réussi à capter l'attention de l'époux.

 

- Il faut que nous parlions d'Edouard !

- C'est grave ?

- Je le crains !

- Je vous écoute !

 

Mais avant d'écouter Elisabeth, parlons un peu de cet Edouard qui a eu 19 ans il y a quelques semaines. Edouard a cumulé les malchances, non seulement il naquit de parents riches et anglais, mais il a eu une grave maladie étant petit, il s'en est à présent complètement sorti mais cela lui a occasionné un retard scolaire si considérable que ses parents ont dû renoncer aux écoles anglaises (présentes dans la plupart des grandes capitales) et ont dû avoir recours au professorat particulier. C'est cher, c'est assez efficace, mais cela à un désavantage certain, c'est que notre Edouard ne risquait pas d'avoir de camarades de classes. Ne pouvant pratiquer de sport du moins à hautes doses, on le dirigea vers les arts. C'est ainsi qu'Edouard partage ses temps de loisirs entre l'aquarelle et le piano. Il est actuellement élève du conservatoire, mais a gardé un tel esprit solitaire qu'il ne se lie avec personne. Quant à ses toiles...

 

- Il n'est pas normal qu'à 19 ans Edouard n'ai pas une petite amie !

- Voudriez-vous me dire par-là qu'il aurait des tendances homo ?

- Je crois plutôt qu'il a des tendances rien du tout, nous n'avons jamais abordé les problèmes du sexe avec lui, il ne parle à personne, n'a pas de copains, j'ai fouillé dans ses cachettes... et vous savez ce que j'y ai trouvé ?

- Certes, non !

- Je m'attendais à trouver des revues françaises, vous savez des revues, comment on dit ?

- Porno !

- Et bien, la seule chose que j'ai trouvé c'est sa réserve d'After Eight !

 

George réprima un petit rire nerveux

 

- Et où voulez-vous en venir ?

- Il faut lui parler, nous aurions dû le faire bien avant, mais on ne se cause pratiquement jamais...

- Lui parler de quoi ?

- Lui expliquer la vie, ce qu'est le sexe, comment les enfants naissent...

- Il a bien dû se renseigner !

- Je suis persuadé du contraire ! Parlez-lui George !

- Et pourquoi, moi ? Parlez-lui donc vous !

- Non, c'est le rôle du père !

- Ecoutez nous en reparlerons tout à l'heure, j'ai pour l'instant un autre projet !

- Et c'est moi le projet ?

- En quelque sorte !

- Si vous ne me promettez pas de lui parler, et bien, le projet il va sortir faire un tour !

 

George fut piqué, rarement il avait vu sa femme aussi déterminée !

 

- Bon, bon, je lui parlerais, mais c'est bien pour vous faire plaisir !

- Alors, venez dans ma chambre !

 

- Je vous propose avant de commencer de prendre un petit whisky, je ne pense pas que vous connaissiez cette marque ? proposa Elisabeth à son mari qui faisait des yeux tous ronds de surprise

- Vous avez de l'alcool dans votre chambre à présent ? C'est nouveau ?

- C'est en effet assez nouveau !

- Et pourrais-je savoir d'où il provient ?

- Mais d'un de mes milliers d'amants ! Dit-elle en riant.

- Coquine ! C'est votre nouveau jeu ?

- On y joue ?

- Bien sûr qu'on y joue ! Je devrais donc vous punir pour votre infidélité !

- Oh oui, punissez-moi ! Faites-moi tout ce que vous voulez !

- Hum... je réfléchis ! Mais commencez donc par vous foutre à poil !

- Mon cul et mes nichons vous excitent donc toujours, George ?

 

Il ne répondit pas, en fait, il pensait sincèrement aimer sa femme, mais il l'aimait à sa façon, il ne lui aurait fait aucun mal, s'il la trompait, il estimait que c'était à cause de son insatiabilité. Mais il n'était nullement blasé de voir con corps, non qu'il était exceptionnel, mais il était agréable. Elisabeth faisait très british, grande rousse, fine, la peau très blanche, les yeux bleus, les seins en forme de poires et le tétons très rose. Il aimait bien son joli postérieur, il le caressa dès qu'elle fut nue

 

- Vous avez un cul à faire damner un saint !

- Corrigez-le, il ne demande que ça !

 

George reprit son rôle !

 

- Votre faute est si grande que vous corriger moi-même ne suffirait pas !

- Ah ! Non, vous n'allez tout de même pas me faire fouetter par James ?

- Je vais me gêner !

 

George appela le majordome ! Impassible devant sa maîtresse nue, il attendait les ordres, mais c'est vrai qu'il avait l'habitude des scénarios croquignolets de ses employeurs.

 

- Donnez donc vingt coups de badines à cette pétasse, James ! Et que ça cingle !

 

Et, ça, pour cingler, cela cingla ! Le premier coup laissa derrière lui un segment de droite rouge rosée, le second fit la même impression sur la chair de l'autre fesse, puis les traces se multiplièrent, se croisèrent, se superposèrent, le cul était maintenant tout rouge. Chaque coup provoquait des soubresauts de la pauvre Elisabeth qui avait l'air de s'accommoder de cet étrange traitement. Elle poussait des Aie et des Ouilles (en anglais) mais ne refusait point ces coups. George retira alors son pantalon, sans se presser, le mit en pli et le posa délicatement sur un valet de chambre en bois, il retira ensuite son caleçon qu'il mit côté afin de le mettre ensuite au " linge sale ". Le voici maintenant la bite à l'air, la bite fière et bien bandée, il ne peut s'empêcher de se la branler un tout petit peu ! Adversaire de la masturbation solitaire, George qui n'est pas à une contradiction prêt pratiquait néanmoins la masturbation publique ou collective.

 

- Alors ma chère, votre petit cul de pétasse en chaleur chauffe-t-il convenablement ?

- Bandes de brutes !

- Mettez-vous donc à genoux, la punition n'est pas terminée, à ce que je sache !

 

Elle obtempéra.

 

- Dites-moi, James, reprit George ! Bandez-vous ?

- Yes sir !

- Vérifions ! Reprit-il en lui mettant carrément la main à la braguette !

 

James resta impassible ! 

 

- Sortez-moi votre sexe ! ordonna George.

 

La grosse bite de James sortit alors de sa braguette. George s'en empara. Jamais au grand jamais il n'aurait fait une chose pareille sans la présence d'une femme. C'est en fait ce qui changeait tout. Il masturba la bite du majordome simultanément à la sienne quelques instants. Puis saisi d'une impulsion subite, il emboucha le membre de James, c'était une première ! 

 

- Oh ! dit simplement Elisabeth qui n'en croyait pas ses yeux

- Ne soyez pas jalouse, vous allez l'avoir aussi la grosse bite de James, et même qu'il va vous la foutre dans le cul !

- Depuis quand sucez-vous des bites, George ?

- Depuis tout petit, mais dans mes rêves uniquement !

- C'est incroyable !

- Cela vous choque !

- Cela me choque, mais cela m'excite ! Continuez donc !

 

George encouragé, reprit sa fellation, il ne souhaitait pas pour autant que l'autre décharge trop vite.

 

- Tenez prenez le relais, mais pas trop longtemps, et après il va vous enculer !

- Mais je ne veux pas !

- La punition n'est pas terminée Milady !

- ...alors dans ce cas !

 

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Et après avoir mis ses babines en contact avec le gland violacé du domestique, puis fait coulisser le membre dans sa bouche, elle s'agenouilla, tendit ses fesses, les écarta. James s'encapota et s'avança vers sa rondelle, et la pénétra sans trop de difficultés, il accomplit ainsi quelques coups de piston, puis incapable de se retenir davantage explosa son plaisir.

 

- Vous mettrez mon caleçon au sale, vous pouvez disposer, merci James, vous êtes un serviteur dévoué !

- Ce fut un plaisir Milord !

 

Alors les deux époux s'enlacèrent. Comme à leur habitude après avoir fait les folies les plus inattendues, ils se jetaient l'un contre l'autre et laissaient exploser leur tendresse. C'est les cheveux défaits alors que la radio jouait la chevauchée des Walkyries qu'Elisabeth prit son plaisir accroupit et empalée sur le sexe de son mari.

 

Epilogue :

 

- Milady, faut-il vraiment que je parle à Edouard ?

- Vous aviez promis, je crois !

- Mais que vais-je lui dire ?

- Commencez par lui expliquez comment se font les bébés !

- Je n'oserais jamais !

- Débrouillez-vous, vous avez promis, je vous le répète.

- Mais comment amener le problème ?

- Mais je ne sais pas, faites une analogie avec le monde animal, expliquez-lui comment les animaux font leurs bébés, et le déclic se produira sans doute.

 

Quelques heures après dans la chambre d'Edouard 

 

- Edouard, mon fils j'ai à vous parler !

- Oui Père !

- Voilà, il est des moments dans la vie, où un père doit dire des choses à son fis, des choses qui peuvent le choquer, mais qui sont des choses de la vie.

- Vous voilà bien grave !

- Vous souvenez-vous du cadeau personnel que je vous ai fait pour vos 18 ans

- Oui, vous m'avez emmené au bordel, père !

- Et cela vous a plus, je crois ?

- Oui, père !

- Vous avez donc en encore en mémoire tout ce que vous y avez vu ?

- Oui, bien sûr !

- Alors écoutez-moi bien et attendez-vous à un choc !

- Oui père !

- Et bien, les animaux, ils font exactement pareil !

 

© Ursulin Neveway (E et MP Perez) - janvier 2002

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 3ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Mars 2002

 

  

 

 

    

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Dimanche 16 décembre 2001 7 16 /12 /Déc /2001 07:09

Josy dans l'escalier

par Nicolas Solovionni

 

Gs2

 

 

Je devais me rendre à cette adresse pour recueillir une signature dans le cadre de mes activités professionnelles. Un long trajet en métro, une rue impossible à trouver, personne pour répondre à l'interphone, obligé de m'annoncer avec mon téléphone portable. C'est au cinquième sans ascenseur et mon interlocuteur est aussi aimable qu'un pitbull qui vient de glisser sur une savonnette. La totale quoi !

 

Finalement le mec me signe ce qu'il faut, et je me casse de là ! Je descends l'escalier en colimaçon. Un étage, deux étages, presque trois, et j'entends plus haut une porte qui claque ! Je lève le nez par réflexe. Et voici que devant mes yeux étonnés, je découvre une petite culotte sous une jupe assez ample. Une culotte jaune, en dentelle ! Subjugué, je pile. La silhouette ne bouge pas. Voici qui m'étonne un peu ! J'attends, j'ai l'occasion de me rincer l'œil, je ne vais pas m'en priver. Le corps là-haut pivote un peu s'approche de la rampe, je me recule, je me cache ! Ais-je été assez vite ? Je me rapproche de nouveau, elle s'est de nouveau éloignée. Ah ! Je crois comprendre, Madame est sortie du bureau pour fumer une cigarette. Chic je vais pourvoir rester tout le temps qu'elle mettra à la griller. Ben, non, voici qu'elle descend ! Tant pis, cela m'aura au moins distrait quelques secondes. J'avais besoin de me divertir un peu. J'arrive en bas. Comment s'ouvre cette foutue porte ? Je ne trouve pas de bouton. J'ai l'air un peu con à chercher comme ça. Evidement ce qui devait arriver arriva et la donzelle me rejoignit.

 

- Alors, alors, on ne sait pas ouvrir la porte !

- Ben, euh...

- Ben, euh quoi ?

 

Je suis gênée, on dirait qu'elle cherche à m'embarrasser, c'est une femme assez grande, les cheveux auburn relativement courts, le visage malicieux, plus toute jeune, mais fort bien conservée, habillée sans aucune outrance, charmante, n'empêche que je ne sais plus où me foutre !

 

- Ben, non ! Je ne sais pas ouvrir la porte !

- Vous m'avez l'air plus doué pour mater les dessous des femmes que pour sortir d'un immeuble !

 

Je deviens rouge comme un kilo de groseille, mais je me reprends, cette femme cherche à m'humilier, elle s'amuse ! Et d'abord pourquoi n'ouvre-t-elle pas la porte ? Je décide de la jouer "sans complexe"

 

- Quand quelque chose attire l'œil, je le regarde, et je ne vois pas pourquoi j'en aurais honte !

- Pourquoi rougissez-vous alors ?

- Je rougis toujours devant les belles femmes, mais ça passe très vite !

- Au moins, vous ne vous laissez pas démonter, vous ?

 

En fait c'est un miracle, une simple vanne m'aurait sans doute déstabilisé pour de bon, mais là ce n'était pas cela, on sentait nettement qu'elle cherchait une sorte d'affrontement, et c'est cela qui m'a fait me rebiffer.

 

- Finalement tout cela c'est psychologique, vous n'avez en fait vu qu'une culotte à quatre mètres de distance !

 

J'ai failli lui dire que puisque c'était psychologique je ne voyais pas pourquoi dans ce cas elle en faisait tout un plat, mais je devais être inspiré ce matin et me disant que le risque encouru ne serait au pire qu'une bonne gifle, et ne pensant pas qu'elle irait jusqu'à ameuter le quartier, je sortais :

 

- Pour être très franc, j'aurais aimé la voir beaucoup plus près !

- Ha ! Ha ! Vous êtes unique vous ! Reculez-vous un tout petit peu, je vais vous la montrer !

 

Hein ! Quoi ! D'où sort ce phénomène ? Je me recule sans trop réfléchir ! Elle ne va quand même pas faire ça ? Si ! Elle le fait ! Elle retrousse sa jupe, la soulève, reste comme ça. Je suis subjugué !

 

- Ça vous va comme ça ?

- Ça alors ! Elle est très jolie !

 

Je n'en reviens pas !

 

- Je ne vous demande pas si elle est très jolie, je vous demande si ça vous suffit !

- Ne m'en voulez pas alors de vous répondre ! Si vous pouviez vous tourner !

- Vous exagérerez, ce sont mes fesses ou ma culotte qui vous intéresse ?

- On va dire les deux, mais je vous le demandais uniquement par jeu !

- J'entends bien ! Allez profitez-en, ce n'est pas tous les jours la fête !

 

Elle se tourne, soulève sa jupe, je peux voir la petite culotte jaune lui moulant son magnifique fessier. Elle reste quelques courts instants comme ça, avant de revenir à une position plus décente !

 

- Intéressant non ?

- Troublant !

 

Tu parles que je suis troublé, je bande comme un âne !

 

- J'ai les fesses un peu fatiguées, c'est normal à mon âge !

- Non, je ne pense pas, je les trouve très belles !

- Flatteur ! Vous n'avez pas bien vu !

- Si je n'ai pas bien vu, peut-être faut-il me les remontrer ?

- Vous ne croyez pas que vous exagérer, non ?

- Qui sait ? Qui ne tente rien n'a rien !

- Bon, nous allons en rester là, ne vous méprenez pas sur mon compte, je suis loin d'être une allumeuse, ou une aventurière. Simplement je m'amuse parfois à rentrer dans la mémoire des gens. Réalisez-vous que cette petite anecdote, et bien vous allez vous en rappeler toute votre vie ?

- Ah ça c'est sûr !

- Et cela suffit à mon bonheur !

 

Elle ouvre la porte, il y avait un simple bouton à activer, un peu planqué quand même ! Cette créature va disparaître de ma vie dans une seconde, de ma vie, mais pas de mes souvenirs. Nous sortons.

 

- Bon je vous laisse, bonne journée et merci pour le spectacle !

- Oh si vous vous voulez, je ne suis pas trop pressée !

 

Hein ! A qui et quoi répond-elle ? Que croit-elle avoir entendu ? Je n'y comprends plus rien !

 

- Pardon !

- Je disais qu'on peut effectivement aller boire un verre, puisque vous me le proposez si gentiment !

 

Elle se fout carrément de ma gueule. A moins que déçu que je ne lui propose pas, elle rattrape la situation avec un culot monstre ! Non je préfère la première explication, mais je suis là encore prêt à jouer le jeu.

 

Nous nous dirigeons vers un café. Il me parait évident pour moi qu'aller prendre un verre avec une personne du sexe ne peut être qu'au fond d'une salle dans un endroit peinard ! Ben non ! Que choisit madame ? De se planter, devant le comptoir ! Je décide de ne pas la contrarier ! On commande deux cafés.

 

- Vous savez… Me dit alors mon interlocutrice, sur le ton de la confidence : " il y a des coïncidences parfois, je discutais avec quelqu'un hier et il me racontait qu'il y a des hommes qui collectionnent les petites culottes ! "

- Oui, je savais !

- Et donc il y a des femmes qui les vendent !

- Vous savez, tout se collectionne !

- Et vous, vous collectionnez les culottes ?

- Ben, non, je ne collectionne pas les culottes !

- Et si vous les collectionniez, vous les préféreriez portées ou neuves !

- Je suppose que neuves, cela n'a pas grand intérêt !

- Portées alors ?

- Oui !

- Mais portées combien de temps ? Une journée ?

- Le temps qu'elles s'imprègnent de l'odeur de la femme !

- Hum, avec les odeurs intimes, le pipi, tout cela ?

- Oui, je suppose !

- Je vous vends la mienne !

- Je ne suis pas collectionneur !

 

La gaffe ! Il ne fallait pas répondre cela !

 

- Tant pis pour vous ! Cela vous aurait fait un souvenir !

 

Je me rattrape :

 

- Combien !

- 30 euros

 

Un rapide calcul, je n'ai pas encore l'habitude de cette monnaie !

 

- D'accord !

 

josy01.jpg

 

Et si à ce moment-là j'accepte, ce n'est certes pas pour la culotte dont je ne vais pas trop savoir quoi faire, mais parce qu'il me semble que cette intention d'achat pourrait être le prélude à d'autres choses.

 

- Encore une fois, ne vous méprenez pas, je ne vends rien du tout, je ne fais pas de commerce, je suis une femme plutôt rangée, mais je ne vois pas pourquoi je vous en ferais cadeau, après tout je l'ai payé, cette culotte. Vous êtes bien d'accord avec moi ?

- Certes ! Mais pourquoi la rendez-vous alors ?

- Mais je vous l'ai dit, pour vous faire un souvenir, cher Monsieur !

 

Qu'auriez-vous répondu à ma place ? Elle me tend la main à plat

 

- Alors ?

- Alors ???

- Alors, les bons comptes faisant les bons amis, donnez-moi donc les sous tout de suite, et pour le café, c'est moi qui paie…

 

S'il y a une arnaque derrière tout ça, je ne la saisis pas bien, au pire j'aurai perdu 30 euros, je lui tends l'argent.

 

- C'est où les toilettes ? Demande-t-elle alors au garçon !

 

Il le lui indique ! A ce moment-là je pensais qu'elle irait y faire un aller-retour afin de retirer et de me ramener l'objet de notre étrange négociation.

 

- J'espère qu'elles ne sont pas trop petites ?

- Elles sont normales !

- Non, je veux dire : j'espère qu'il y a de la place pour deux !

 

Wha ! Le tableau ! Le garçon ne répond que par un impressionnant masque d'impassibilité, quant à moi, je ne sais plus où me foutre, mais déjà elle se dirige vers l'endroit indiqué et me demande de lui emboîter le pas.

 

La cabine n'est certes pas un standard de spaciosité, mais on peut néanmoins tenir à deux sans se cogner les os ! Le lieu est assez propre malgré une légère odeur après tout normale dans ce genre d'endroit.

 

- Vous la voulez comment ?

- Pardon ?

- Je suppose qu'avec quelques petites gouttes de pipi dedans, ce serait beaucoup plus coquin, non ?

 

 Je rêve ou quoi ?

 

- Faites pour le mieux, mais je n'ai rien contre les coquineries !

 

Elle soulève sa jupe, et retire carrément le sous-vêtement, mais le garde à la main, elle s'assoit devant mes yeux qui n'en peuvent plus (il n'y a pas que mes yeux d'ailleurs). Dieu sait pourquoi, je m'attendais à une chatte glabre, non elle est poilue, pas mal poilue d'ailleurs. Seul le "maillot" est rasé de près. Elle ferme les yeux, se concentre. Elle va pisser, là comme ça, dans la cabine de chiotte d'un bistrot devant moi. Ça y est, un petit jet sort ! Je bande comme un cerf et bêtement, je me passe la main sur ma braguette dans le cas fort improbable où elle ne se serait pas aperçue de mon état !

 

- Ça vous excite de voir une femme en train de faire pipi ? Hein ?

- Oh ! Oui !

- Et bien baissez-vous, vous verrez mieux, je vais en faire encore quelques gouttes !

 

Je m'accroupis devant elle, j'ai peur de perdre l'équilibre.

 

- Vous permettez que je mette mes mains sur vos genoux ?

- Bien sûr ! N'allez pas vous casser la figure pour ça, tout de même !

 

Elle pisse encore, je suis si près que je peux sentir son odeur intime. Elle se retient de nouveau !

- Approchez-vous encore, si vous voulez ! Ça ne me dérange pas !

 

Je le fais ! Elle pisse encore, je suis à cinq centimètres de son jet dorée. Je suis dans un autre monde. Je crois que je vais faire une folie, si seulement elle pouvait continuer dans la complicité. Je m'approche encore, j'ouvre la bouche !

 

- Lèche !

 

J'avale quelques gouttes !

 

- Colle ta bouche sur ma chatte !

 

Je le fais, ça coule, j'avale, le goût n'est pas trop fort, elle doit boire beaucoup d'eau, je me régale, je n'en peux plus. Je suis désolé que cela finisse, mais ne regrette pas le bonheur de cette rarissime fantaisie.

 

Elle s'essuie avec sa culotte, et me la tends

 

- Tenez, c'est pour vous !

 

Le tutoiement n'a pas perduré longtemps !

 

-   Alors on s'est régalé ? Moi aussi j'aime bien ça, tu peux peut-être m'en faire une petite goutte ? Après tout, il n'y a pas de raison !

       

Bon alors on se tutoie ou on se vouvoie ?

 

- C'est que vu mon état, ça ne va pas être facile !

- Mais si, il suffit de pousser, allez sort-moi ta bite, petit vicelard !

 

Le petit vicelard se redresse et sort sa bite complètement raide.

 

- Non pas de cette façon, ça fait vulgaire, je préfère que tu baise ton pantalon !

 

Ses désirs sont des ordres ! Je baisse mon futal, et mon slip à rayures… D'instinct je vise son visage !

 

- Non pas comme ça, remarque, je ne suis pas contre, mais il faudrait que je me remaquille, tout ça… Non, pisse plutôt un peu sur ma main !

 

Un bel effort de concentration et je le fais ! La coquine porte ensuite sa mimine à sa bouche et lape l'urine qui l'a mouillée. Incroyable ! Mon sexe après s'être très légèrement ramolli pour pouvoir uriner a repris de nouveau sa rigidité !

 

- Ne restez pas comme ça !

 

J'ai à ce moment-là l'espoir fou que ça aille encore plus loin. Pourquoi pas une petite pipe ? Mais non, elle m'incite à me masturber dans sa culotte. Je ne vais pas quand même être trop gourmand et j'obtempère. Et tandis que je me branle frénétiquement dans la lingerie de la coquine, la voici qui porte sa main à son propre sexe et commence, elle aussi à se le frotter ostensiblement. J'allais lui demander de me montrer sa poitrine, mais n'ose pas la couper dans son élan. Je finis par éjaculer.

 

- Fait voir ! Demande-t-elle !

 

Et elle me fait signe de lui rendre la culotte, elle l'ouvre devant elle d'une main, regarde l'endroit où le sperme s'est déposé, accélère son mouvement et finit par exploser. Elle reprend ses esprits, s'essuie, se relève, baisse sa jupe. De mon côté je me reculotte, on sort, on se lave les mains, on s'échange un sourire, mais on ne dit rien.

 

On traverse le café, on a le temps d'apercevoir le garçon qui fait un signe en notre direction à son collègue. Pas bien difficile de deviner ce qu'il peut lui dire ! N'empêche qu'il est sans nul doute incapable d'imaginer ce qui vient de s'y passer.

 

- Vous allez par où ?

- Par-là !

- Bon alors on se quitte, je vais dans l'autre sens !

 

Dans l'autre sens, mais il n'y a rien ! Bon simplement pour elle l'aventure est terminée et elle n'éprouve pas le besoin de rester en ma compagnie. Je n'insiste pas !

 

- Alors au revoir !

 

Je m'attendais à un petit bisou, mais elle me tend la main, les hommes ne sont jamais content ! On va pour s'éloigner.

 

- Au fait Monsieur !

- Oui !

- Je m'appelle Josy !

- A bon, moi c'est Maurice !

 

Mais elle est déjà partie ! Pourquoi alors ne m'avoir donné que son nom ? Et puis, je réalise, c'est simplement pour mon souvenir !

 

Je suis dans le métro, j'ai presque tout Paris à traverser, je repense à cette rencontre avec amusement. J'ai un petit coup de barre et le ronronnement de la rame me berce, je finis par m'endormir. Je perds la notion du temps. Je me réveille. Je regarde la station, j'ai donc dormi tout ce temps là ! J'ai dû rêver ? Cette histoire est impossible ! Et puis j'ai le nez qui coule, j'ai dû attraper un rhume. Je fouille dans mes poches à la recherche d'un kleenex. C'est quoi ça ? Je sors alors devant les yeux ébahis de mes anonymes voisins de banquette une superbe culotte jaune pas tout à fait sèche. C'est nerveux j'éclate de rire, et je change de place !

 

12/01 Nicolas Solovionni

 

Première publication sur Vassilia, le 16/12/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 4 novembre 2001 7 04 /11 /Nov /2001 08:34

Laisse-moi mes chaussettes ! par Marine et Thibault

 

feet flag

Thémes abordées : Fétichisme du pied

Moi c’est Thibault. Qui suis-je ? Imaginez-moi comme vous le sentez ! Ni
trop beau ni trop moche, ni trop petit ni trop grand, ni trop gros ni trop
maigre, ni trop jeune ni trop vieux. Je travaille dans la publicité et
j’étais ce mardi en congé. Quant à ma charmante et coquine épouse, elle
était partie quinze jours aux Bahamas avec « sa sœur ». Donc ce jour là
j’étais libre comme l’air, tout pouvait arriver et donc…. Rideau, l’histoire
peut commencer !

Je ne vais jamais au café, enfin presque jamais, je n’aime pas l’ambiance
qui y règne… Quand je pense que certains y vivent presque ! Bon, chacun son
truc, on n’est pas là pour juger les gens ! Mais j’étais crevé, je voulais
absolument retrouver une édition du Manuel d’Erotologie Classique du sieur
Forberg et je m’étais farci les deux rives des quais de la Seine, pour ne
pas le trouver. J’avais par contre dégoté un petit opuscule illustré avec
des jolis dessins très suggestifs et un texte pas trop scabreux, quoique
fort coquin.

J’avais donc grand soif, et faisant fi de mes habitudes, je m’asseyais à la
terrasse d’un grand bistrot, sirotant lentement ma seconde grenadine après
avoir avalé cul sec la première. (J’adore commander des grenadines, c’est
mon côté gamin ! Si j’étais une femme je crois que j’aimerais m’amuser à
sucer des sucettes en pleine rue !)

Je tire quelques minutes de douce flemme, je feuillette mon petit opuscule,
puis j’y renonce, je suis sûr que sa lecture va m’exciter comme un fou, je
ne l’ouvrirais que chez moi et sa découverte s’accompagnera d’une joyeuse
(j’espère) masturbation solitaire ! J’adore me masturber ! Ne croyez pas que
je n’aime pas les femmes ! Car contrairement à ce que prétendent certains
andouilles on peut parfaitement aimer les deux !

Je regarde autour de moi, j’observe, je vais pour partir quand, voici un
couple qui se lève, et conséquemment dégage une partie de mon champ de
vision et là…

Et là….

Et là, d’où je suis placé j’ai une vue imprenable sur deux cuisses
entrouvertes sous une minijupe qui n’a d’autre rôle que de rendre excitante
la fille qui la porte. Celle-la, une ravissante blonde à lunettes, ignore en
ce moment précis que je suis en mesure de lui dire la couleur de sa petite
culotte, et ignore aussi bien évidemment que j’ai une trique pas possible à
la vue de ce qu’elle montre. J’ai déjà une main dans la poche et je caresse
doucement mon sexe dur et tendu à l’extrême. Que faire? Bouger de mon poste
d’observation c’était me priver du plaisir de mater mais ce n’est pas en
restant sur place que je pourrais tenter ma chance. Je prends la décision de
me lancer.

Je me mets en mouvement vers elle ne sachant comment nouer le contact. Mon
imper sur mon bras cachait ma bandaison plus que voyante sous le tissu du
pantalon. Arrivé devant elle je l’interpelle le plus naturellement et le
plus familièrement du monde :

- Salut Patou ! Mais qu’est ce que tu fous là ?

Du coup mon inconnue abandonne la lecture de son magazine et lève le regard
vers moi avec un air étonné, les yeux ronds.

- Ce doit être une erreur, Monsieur, nous ne nous connaissons pas !
- Oh, excusez-moi ! Je vous avais pris pour une ancienne collègue, la
ressemblance est frappante.
- C’était peut-être ma sœur nous nous ressemblons beaucoup !
- Elle s’appelle comment votre sœur !
- Agnès !
- Ah ! Agnès ? C’est peut-être bien ça ! Ça me dit quelque chose ! Voilà je
vous ais confondu avec Agnès !
- Alors pourquoi avez-vous dit « Patou » tout à l’heure ?

Piégé comme un con ! Je deviens rouge comme un kilo de tomates.

- Excusez-moi, je voulais trouver le moyen de vous aborder, il y a quelque
chose de magnétique en vous, mais bon, je ne vais pas vous importuner
davantage !
- Vous ne m’importunez pas !

Ouf, l’espoir renaît !

- Permettez-vous que je m’installe alors, juste un moment !
- C’est cela juste un moment, vous êtes amusant vous…
- Heu !
- Dragueur d’occasion ? Mais vous avez perdu l’initiative, normalement à ce
stade vous devriez me demander si je ne veux pas un autre verre !
- J’allais vous le demander !
- Ben voyons !

Et patati et patata, toujours est-il que cette jeune personne qui répondait
au doux prénom d’Amandine se fait d’abord payer un autre verre, puis nous
discutons de choses et d’autres avant qu’elle ne me suggère de l’emmener au
restaurant. Tout cela se passe bien, Elle a beaucoup d’esprit et répond de
façon amusante à mes propos. Au cours du repas je réussis à obtenir un bref
baiser sur la bouche pendant lesquelles nos langues se frôlent à peine, mais
ce baiser contient une chose de très précieuse : l’espoir.

Je pense l’affaire empaquetée à la sortie du restaurant et alors que
j’allais poser la traditionnelle question de savoir où prendrions-nous le
dernier verre, elle me déclare :

- Avant de passer à ce genre de choses, profitons pleinement de notre soirée
!
- Ben qu’est ce que tu proposes ?
- Sors-moi en boîte !

Malédiction ! Ce truc ça veut dire trois heures de perdue ! Je lui dis que
je ne suis pas chaud, elle insiste et aura cet argument définitif :

- Ca n’en sera que meilleur tout à l’heure :

Je ne suis pas un très bon danseur, mais heureusement il a beaucoup de slow.
Pour le reste elle s’amuse avec un tas de gens, et j’ai de plus en plus
l’impression qu’elle se fiche de moi et qu’elle va s’embarquer un mec, me
plantant là comme une vieille chaussette. Une espèce de danse endiablée
vient de se terminer. Amandine roule un patin à son cavalier et ils se
dirigent tous les deux vers le bar. Dépité, dégoûté, humilié, je m’apprête à
partir, je l’aurais sans doute fait immédiatement si une voluptueuse blonde
en robe noire n’était pas passée près de moi. Son décolleté est si plongeant
que l’on aperçoit l’aréole de ses seins Un mec la suit et lui pelote
carrément le derrière. Ils se dirigent vers une des petites salles
adjacentes ou le dragage intensif est autorisé. Un certain nombre de voyeurs
les suivent, et je me serais volontiers joint à leur compagnie. Quand
surprise, voici Amanda qui revient, je ne comprends pas trop, quelque chose
n’aurait pas marché avec son zigoto ? Elle revient voir sa roue de secours !
Je décide de ne pas me montrer trop aimable :

- Je croyais que tu serais restée avec l’autre !
- Qu’est ce que tu veux que j’en fasse de ce mec, ils sont bons pour danser,
mais sinon ils croient que c’est arrivé, ce sont de vrais machos, pas
intéressant pour deux ronds, pas d’humour.
- Ah ?
- Et puis tu ne vas pas être jaloux ! On n’a rien commencé à ce que je sache
!
- Je sais, tant pis pour moi !
- Allez viens ! On commence ! Dit-elle soudain

Elle rit et se penchant vers moi me prend la bouche en un baiser voluptueux.
Puis elle s’excuse en se levant pour se rendre aux toilettes. Quand elle
revient, elle place devant moi sur la table sa petite culotte, accompagnant
son geste d’un sourire plus que prometteur. Je la prends et la respire avant
de la mettre dans ma poche. A partir de là je me sens autorisé à lui poser
la question habituelle:

- Chez toi ou chez moi ?

Elle me répond que son studio n’était pas loin et que si j’accepte de la
suivre…

Accepter de la suivre ? Mais c’est demander à un affamé s’il veut manger !
Le studio en question est une vraie bonbonnière dénotant un goût raffiné et
un certain standing. Elle me sert un verre avant de disparaître. Quand elle
revient, j’ai un coup au cœur, imaginez un canon en nuisette dont la
transparence permet de constater qu’elle ne se rase pas le triangle qu’elle
a très épais et très brun. Un régal pour mes yeux amateurs de la toison
féminine, devenue chose rare, hélas.

- Tu as vu le résultat ? Lui demandai-je en pointant mon index vers mon
bas-ventre

Je bande comme un fou, et c’est plus que visible. Elle s’approche et, se
mettant à genoux, elle pose sa joue sur la protubérance, preuve de mon
désir. Puis, en un lent mouvement, sa main caresse ma virilité à travers le
pantalon. Je lui prends le poignet pour arrêter son mouvement, je suis au
bord de l’explosion, ce qu’elle comprend car elle fait glisser le zip de ma
braguette, plonge sa main dans mon slip et extirpe tant bien que mal ma
verge tendue comme jamais. Elle entreprend alors de me déchausser, et…
entreprend de m’enlever mes chaussettes. Je proteste :

amandine- Laisse-moi mes chaussettes !
 

Elle stoppe son geste et joueuse, me répond :

- Si tu gardes tes chaussettes, je te vire !
- Dans ces conditions, je vais me laisser faire !

Elle le fait, puis, s’accroupissant, elle promène son sexe humide sur mes
orteils tout en me masturbant en douceur. C’est fabuleux. Elle fait tant et
si bien que l’un de mes gros orteils se trouve dans son intimité détrempée.
Je sens sa sécrétion chaude couler le long de mon pied; A nouveau je dois
arrêter le mouvement de sa main, ce qui provoque cette question

- Tu n’aimes pas ?

Je lui réponds que c’est trop bon et que d’ailleurs, je suis sur le point
d’éjaculer.

A ma grande stupéfaction elle me dit qu’elle souhaite me voir gicler tout en
se masturbant avec mes orteils mais en ajoutant que cela ne constituait
qu’un début dont elle avait besoin pour débuter une nuit d’amour. Nous
sommes nus, allongés sur un épais tapis devant un feu de cheminée. Sa vulve
absorbe mon gros orteil tandis que sa main me branle merveilleusement. Je ne
peux me retenir. Je jouis comme rarement, mes jets saccadés sont expulsés
avec force, s’élevant très haut avant de retomber sur elle et sur moi. C’est
alors que, continuant à me caresser la verge, elle émit des petits cris,
puis un véritable feulement avant de s’écrouler sur le côté non sans m’avoir
trempé le pied.

La suite vaut d’être narrée car c’est une merveilleuse amante. Mais ce sera
pour une autre fois… De vous conter cela me fait bander. Il va falloir
remédier à cela !

© Marine et Thibault Devillers 2001
Première publication sur Vassilia, le 04/11/2001

Par Marine et Thibault Devillers - Publié dans : Marine et Thibault
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