Samedi 15 mars 2003 6 15 /03 /Mars /2003 11:00

Les aventures d'un laveur de vitres

1 : Blondie

par Estonius

 

Voy

 

Je suis Etienne, je suis laveur de vitres. Ayant lu un texte d'un collègue, je me suis dit que moi aussi, je pourrais sans doute vous narrer mes aventures. Je suis donc un de ces acrobates, nettoyant les vitres et spécialisé dans les tours qui surgissent un peu partout à la périphérie parisienne. 

 

Il y a deux constantes pour ceux qui prennent en compte le côté un petit peu " voyeur " du métier : la première c'est que toutes les semaines il y au moins quelque chose à voir, au départ on se fie un peu au hasard, avec le temps on apprend à le forcer, l'histoire choisie pour inaugurer cette série l'expliquera

 

La seconde c'est l'espèce d'indifférence qui accueille notre personne, à la limite les occupants sont plus sensibles à notre prestation qu'a notre existence, malgré les risques que nous encourons. Le scénario est toujours le même, la première apparition du laveur de vitres derrière les fenêtres va provoquer un effet de surprise, les gens vont lever le nez, éventuellement s'envoyer des messages aussi subtils que :

 

- Tiens, t'as vu, ils lavent les carreaux !

 

Et puis, ils vont nous oublier, si nous apparaissons une nouvelle fois, personne n'y fera attention, après avoir rompu l'espace d'un instant la monotonie bureaucratique, on est immédiatement intégrés au décor et comme tel complètement oubliés.

 

Il faut le savoir, car cela permet d'en jouer.

 

Allez, assez de technique ! Rideau ! L'action commence !

 

Et en l'occurrence le rideau serait plutôt un store métallique. C'est un réflexe, il faut toujours que je mate dans ces trucs-là. Souvent pour rien, mais comme je l'ai déjà dit, c'est en multipliant les occasions que l'on finit par trouver des choses intéressantes.

 

Alors, qu'est-ce qu'il y a derrière cette vitre ? Demande alors le chœur des lecteurs !

 

Oh ! Parfois je me contente de peu, ce n'est quand même pas tous les jours qu'on peut mater une partouze endiablée dans des locaux qui sont d'abord à usage de bureaux. Et cette fois-ci me voici en arrêt devant une jeune personne. Elle est blonde, les cheveux frisés en volume, de ravissantes lunettes, un teint de pêche, un petit nez mutin, un joli sourire, et le crayon qu'elle mâchonne dans la bouche lui donne un petit côté délicieusement pervers. Et oui, un simple visage suffit parfois à mon bonheur. Mais je décide d'approfondir mon observation. 

 

Premier acte : éviter de la surprendre si parfois il se passait quelque-chose. Je trempe mon outil (mon outil de travail, pas mon outil sexuel, bande de pervers) dans le liquide ad-hoc, je commence frénétiquement à laver la vitre du bureau de la donzelle avec la plus grande frénésie et en faisant le plus de barouf possible. A ce moment de l'action, il n'est pas question que je l'observe. C'est elle qui doit constater ma présence. J'attends, ça marche presque toujours de toute façon, mais là ça commence à devenir long. A tous les coups, elle est sortie du bureau. Surtout ne pas vérifier ! A ce stade une andouille est toujours capable de téléphoner à ma société pour aller raconter que les laveurs de vitres sont en train de faire de l'espionite. Tant pis, j'irais voir ailleurs. Comme je l'ai dit, les occasions ne manquent pas même si toutes ne se concrétisent pas. J'allais descendre au niveau inférieur, quand je vois l'un des stores se remonter. La blonde se pointe à la vitre, regarde un peu partout, constate ma présence, manifeste un zeste de curiosité en restant comme ça quelques instants, puis rebaisse le store. 

 

Voilà, c'est terminé, maintenant tout mouvement suspect autour des fenêtres sera interprété de façon normale, ce sera le laveur de vitre qui fait son travail. Point final. C'est-y pas beau la technique ?

 

Cela dit, à part se repaître de ce gentil minois, que faire d'autres ? Faut aussi que je bosse ! Malgré tout je file un coup d'œil, c'est vrai qu'elle est mignonne ! Je la matte tranquillement ! Mais voici qu'elle se lève ! Bigre de bigre, en voilà une jolie silhouette ! La demoiselle (Tiens pouce ! C'est assez pénible dans un récit de ne pas nommer les protagonistes, alors on va l'appeler Blondie, d'accord ?) Donc, Blondie est habillée d'une jupe noire assez courte mais sans exagération, mais surtout d'un chemisier blanc assez invraisemblable, car il semble prêt à éclater sous la pression de l'imposante poitrine qui s'y cache à l'intérieur. Moi qui suis amateur de grosses poitrines, me voilà servi. Elle se dirige vers le fond du bureau, et ouvre une armoire dans laquelle elle cherche je ne sais quoi, toujours est-il qu'elle n'a pas l'air de trouver, elle se baisse, je ne vois plus rien, puis se relève et se met sur la pointe des pieds ! La jupe se retrousse et je peux voir qu'elle porte non pas des collants mais des dim'up ! Je vois même un petit bout de cuisse. 

 

Serait-ce une coquine ? Du coup je décide de rester encore quelques instants. Et puis ça m'excite tout cela, c'est que je commence à bander, moi ! J'adore ça m'exciter comme ça ! Parfois je m'envoie en l'air au sens propre du terme, me masturbant devant la vision d'une petite scène un peu égrillarde et expédiant ma semence affronter les lois de l'attraction universelle !

 

Je peux aussi constater que Blondie, n'est pas véritablement bâtie comme une top modèle, elle en en certes la taille, mais par contre elle est légèrement forte, sans exagération... mais ce n'est point pour me déplaire.

 

Elle revient à son bureau, il ne se passe rien. J'attends, j'attends, je vais pour partir pour de bon, mais voilà que je l'aperçois décrocher son téléphone. La conversation à l'air d'être amusante, elle rigole. C'est joli une fille qui rit !

 

Et puis le miracle, le petit plus de la journée, elle se lève, fait ce geste si féminin de toucher les " bords " de sa coiffure ! Tiens, pour quoi faire ? Si elle a peur d'être décoiffée, c'est qu'elle est prête à aller voir quelqu'un. J'en suis d'abord attristé parce que cela signifie qu'elle va sortir de son bureau ! A moins que ce soit le quelqu'un qui se pointe ! Quel suspense !

 

Elle farfouille dans son tiroir, en sort un miroir, vérifie le maintien de son rouge aux lèvres me semble-t-il ! Une rencontre se confirme donc ! Ne rêve pas Etienne, ce n'est pas parce qu'elle va retrouver quelqu'un qu'ils vont baiser comme des lapins sur la moquette ! Mais comme je vous l'ai dit, je me contente de peu, quelques bisous coquins, quelques pelotages un peu osés feraient déjà bien mon affaire.

 

Mais voilà que Blondie (ça lui va très bien finalement ce prénom) déboutonne un, puis deux, puis... arrrghhhhh... trois boutons de son chemisier, je vois maintenant l'échancrure de ses seins ! Mamannnnnnnnnnnnnn je bande ! 

 

Et hop sans crier gare, la voici qui quitte le bureau ! Damnation et catastrophe ambulante ! Me voici frustré ! Bandé et frustré ! Saloperie de métier !

 

Vite une tactique ! Elle peut très bien être partie de l'autre côté du bâtiment, dans une zone inaccessible pour moi ! Mais vous n'êtes pas idiots si j'ai commencé à raconter c'est que je vais la retrouver...

 

Il m'a semblé qu'elle allait vers la gauche, je ne suis pas sûr mais j'essaie, un coup de treuil et je me déplace. Pourvu que les stores soient baissés, ils le sont ! Coup d'œil furtif ! Rien à voir ! Je me déplace un peu plus, même manège ! Toujours rien ! Dernier essai, je ne pourrais pas aller plus loin de toute façon ! Coup d'œil ! Le miracle s'est produit !

 

Elle est là, debout en pleine conversation avec un type chauve comme un gland qui apparemment lui explique quelque chose, feuille de papier en main. Blondie a l'air de trouver ce que lui dit son interlocuteur très drôle. Il faudrait un jour que je me perfectionne et que j'arrive à lire sur les lèvres ! 

De même qu'il faudra qu'un jour je m'équipe d'un appareil photo discret...

 

Reprenons. Ce bureau à toutes les caractéristiques d'un bureau de cadre supérieur, je commence à avoir l'habitude de ce genre de choses, et la superbe croûte abstraite (probablement exécuté en vingt-cinq minutes) ornant le mur qui me fait face tendrait à le prouver, ainsi que la bibeloterie disposé sur l'armoire basse de rangement, vestiges de cadeaux de commerciaux, fournisseurs et autres grand comiques…

 

Blondie regarde le papelard sur l'épaule du chauve, ils commentent ensemble certaines lignes et ne semblent pas d'accord, mais leur litige a l'air de les rendre guillerets. Un moment Chauve remue sa main comme s'il menaçait Blondie d'une fessée. Oh là là... ça se corse ! Et la secrétaire de répondre (si on peut appeler ça une réponse) en agitant son popotin d'une façon aussi provocante que suggestive ! Elle n'a semble-t-il pas un cul extraordinaire, on ne peut pas tout avoir !

 

Du coup le chauve, lui retrousse sa jupe et lui envoie une grande claque sur les fesses, ça n'a duré que l'espace d'un flash, mais j'ai pu voir ses globes fessiers débordant de chaque côté d'un petit string rose !

 

Ça commence à devenir intenable du côté de mon pantalon. Les deux duettistes se remettent à discuter. Puis Chauve s'empare du téléphone. Protestation de Blondie, mais protestation de pure forme semble-t-il puisque Chauve se met à converser avec quelqu'un. Je ne sais pas ce qu'il raconte, mais un moment Blondie éclate de rire, décidément cette nana rigole tout le temps !

 

Chauve repose le téléphone, dit quelque chose et Blondie répond par de grandes dénégations manuelles. Apparemment elle ne veut pas faire quelque chose ! Je suis au spectacle, je n'en perds pas une miette, et ça commence à faire bobo derrière ma braguette.

 

La porte s'ouvre. Entrée d'un troisième larron : Bonjour monsieur ! Une espèce de grand machin très brun à la coiffure impeccable et aux moustaches à la mexicaine. Blondie l'accueille avec les mains sur les hanches et en manifestant à la façon d'une rebelle d'opérette.

 

La discussion se fait maintenant à trois ! Tout le monde à l'air de bien s'amuser. Un moment Chauve apostrophant Blondie lui indique de la main un petit meuble resté dans le coin du bureau... 

 

Blondie pousse des soupirs de contestations, genre "vous exagérez les gars !" Mais à ma grande stupéfaction, elle se rend à l'endroit indiqué, pose ses bras et son torse dessus et cambre sa croupe.

 

Motivee.jpg

 

Moustachu sur un signal de Chauve, lui retrousse sa jupe, et semble découvrir ce petit fessier, il lui prodigue quelques caresses, puis entreprend de descendre le string.

 

Bon, si je chope une crise cardiaque sur la façade de l'immeuble, qui c'est qui va s'occuper de moi ?

 

Le string est en bas, ses fesses étant légèrement écartées, je peux apercevoir son petit œillet brun et la partie inférieure de son petit abricot !

 

Chauve passe une espèce de règle plate transparente à son collègue qui s'en empare et qui sans préambule assène un premier coup sur le derrière de la pauvrette qui du coup s'orne désormais d'une belle traînée rougeâtre ! Les méchants !

 

Mais ça n'a pas l'air de gêner outre mesure Blondie qui subira un deuxième puis un troisième coup. Il me semble que sur le quatrième coup elle se mit à brailler. 

 

Gênée, Moustache se tourne vers Chauve, celui-ci ramasse alors la culotte de la secrétaire et lui fourre dans la bouche. Rassuré sur son incapacité à émettre des rouspétances mal venues, notre bourreau assénera encore cinq ou six coups de règle avant de remiser l'instrument contendant et d'effectuer quelques douces caresses sur ce pauvre cul meurtri et rougi.

 

Moi, je n'en peux plus, je sors popol de son slip et commence à me masturber. Tourné comme je suis, personne ne peux voir ce que je fabrique, enfin je suppose… Il y a des caméras partout dans ces boites, mais j'ose espérer qu'il n'y en a pas quand même à l'extérieur du 21ème étage !

 

Je pensais que cette séance de panpan cucul finalement très soft et très joviale terminerait ce délire ! Mais penses-tu ! Quand on est déchaîné, on est déchaîné !

 

Chauve ne m'a pas vu, mais m'a imité, et son sexe sort à présent tout droit de sa braguette. La pauvre chose est tout excitée. Moustachu encouragé par l'attitude de celui qui semble donc être son supérieur hiérarchique, en fait autant. On récapitule : trois bites de sorties, une à l'extérieur, deux à l'intérieur ! Mon dieu, mon dieu !

 

Blondie s'avance vers les deux mâles en ruts et de sa main s'amuse avec leur quéquette, les deux zigomars on l'air ravis. Elle s'agenouille entre eux et commence à leur faire des petits bisous sur le bout du gland, puis ce seront de larges coups de langues avant de les sucer carrément, les gobant à pleine bouche tantôt l'un tantôt l'autre. 

 

Super excitant, mais cela le serait encore plus (les hommes ne sont décidément jamais content) si elle enlevait son chemisier et son soutien-gorge, j'invoque les dieux de l'amour et des gratte-ciel réunis, mais ils doivent être aux abonnés absents...

 

Chauve fait signe à Blondie de se relever ! Bon cette fois ça semble terminé, bien que je n'ai pas l'impression que les deux hommes aient joui, alors peut-être qu'il va se passer autre chose ? Je freine un peu ma masturbation au cas où…

 

Et ça y est les dieux m'ont entendu, Blondie est en train, là devant moi, de déboutonner son chemisier. Mon dieu, que c'est beau ces deux magnifiques nénés dans ce soutien-gorge rose en dentelles que je n'ai pas le temps d'admirer longtemps car il s'en va valser sur la moquette. Et j'ai à présent la vision de deux magnifiques globes laiteux et excitants à souhait.

 

Elle s'assoit. Ah ! Bon ? Pour quoi faire ? Puis je comprends, Moustachu qui a désormais complètement baissé son pantalon et son ridicule caleçon à petits pois rouges, vient lui coincer son sexe entre les deux seins et entame une cravate notariale assez fantastique, mais malheureusement assez brève et qui se terminera par l'éjaculation du monsieur un peu partout sur la dame qui proteste d'ailleurs en constatant en avoir reçu sur les cheveux.

 

Bon prince, Chauve lui passe un kleenex, et à l'aide d'un autre aide Blondie à se nettoyer. Moustachu a disparu dans ce qui doit être un petit cabinet de toilette intégré dans le bureau.

 

Bon, si Chauve n'a pas l'intention de jouir à son tour, c'est donc terminé, mais ça n'a aucune importance, me masturber devant le spectacle de la blonde secrétaire complètement dépoitraillée est un ravissement. Je m'astique, je m'astique… et je stoppe… parce que voilà qu'il y a du nouveau, Chauve s'en est allé quérir un préservatif et s'en enchapotte le popol, et faisant se retourner la dame, il entreprend de se la sodomiser carrément. Moustachu sorti de son placard joue les voyeurs (il y a donc deux voyeurs)

 

C'en est trop, mon sperme gicle de façon incontrôlée et contrairement à mes habitudes, il ne se disperse pas dans l'espace, mais atterrit sur la vitre en faisant un petit splash inaudible de l'intérieur mais….

 

… Provoquant un hurlement d'enfer, les sirènes d'alarmes se déclenchent assourdissant mes pauvres tympans.

 

Quel cataclysme ais-je donc déclenché ! Mon sperme serait-il assimilé à une arme terroriste ! Je ne cherche pas à comprendre et à l'aide du treuil je remonte jusqu'à l'étage de départ. Je regarde l'heure il est midi et quelques minutes. 

 

Nous somme mercredi ! Tous les premiers mercredis de chaque mois, les sirènes se déclenchent partout, comme ça pour essayer… les sirènes. Ouf ! 

 

Mon sperme n'y est pour rien, mais du coup j'ai laissé sur la vitre ! Ben tant pis, je ne vais pas redescendre, c'est l'heure du casse-croûte, et peut-être qu'en me mêlant à la foule des gens qui quitteront le building pour aller déjeuner j'apercevrai (une dernière fois) la pulpeuse Blondie ?

 

Fin du délire

 

Estonius (Juin 2002)

 

Merci à Shadow, auteur d'une histoire sur le même thème jadis publié sur Revebebe et avant sur Sophiexxx

 

 

E.mail: estonius@hotmail.com>

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Vendredi 14 mars 2003 5 14 /03 /Mars /2003 18:51

La dame du cinéma, son mari et sa servante - Parties 3 et 4

par Estonius

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Partie 3


L'expérience m'avait amusé, je ne me posais plus de questions métaphysiques et souhaitait que le mail promis finisse par arriver dans ma boite aux lettres. C'est ce qui se passa, trois jours plus tard alors que je commençais à manifester des signes d'impatience : Fébrile j'en découvrais le convenu.


"Samedi, nous allons passer l'après-midi au théâtre, j'ignore si nous rentrerons directement, mais nous souhaitons te trouver chez nous en rentrant. Tu seras notre esclave pour la fin de l'après-midi et pour la soirée, nous n'avons pas de programme précis, nous improviserons. Par contre nous souhaitons de trouver, attaché et travesti, et aussi très excité. Andréa, notre ravissante soubrette sera là et s'occupera de toi. Tu devras te remettre entièrement à elle, elle saura te préparer. Rends-toi chez nous à 16 heures précises. Si tu as un empêchement ce jour-là, nous remettrons à plus tard, mais fais nous le savoir. Sinon, renvoie ce message en indiquant simplement que " votre esclave dévoué sera bien au rendez-vous fixé par ses maîtres "


J'accusais donc réception, ça ne m'engageait pas trop, je me mentais à moi-même en prétendant que ma décision n'était, en fait pas prise... si, elle l'était, et le samedi à 16 heures tapantes je sonnais chez Monsieur et Madame Foldingue. 


Andréa m'ouvrit ! Une belle femme en tenue de soubrette traditionnelle avec le petit chemisier blanc bien décolleté, et la petite jupe noire. Sa chevelure était très brune, son teint mate et ses pommettes saillantes sur son visage souriant lui dessinaient un petit minois tout à fait sympathique. J'ignorais son origine, peut-être turque...


- Quand vous aurez fini de me détailler, vous me direz ce que voulez ?


Pas aimable ! Et le sourire qui ne devait être que de circonstance ne fut plus qu'un souvenir


- J'ai reçu un mail de la part de vos... de vos...

- De mes employeurs... Bon, ça va je vous attendais, suivez-moi... et n'en profitez pas pour me mater le cul, ça me gêne !


C'est quoi cette harpie, je fais quoi, je me casse ? J'hésite !


- Alors, vous venez, ou pas ? Je ne vais pas vous bouffer !


Je la suis.


- Je vais vous raser tous les poils, on va faire ça dans la salle de bain, mais déshabillez-vous ici ! M'indique-t-elle en me montrant un fauteuil


J'obtempère, elle me laisse seul quelques instants. Je suis là comme une andouille, j'ai gardé mes chaussettes, mais je réalise qu'il vaudrait mieux que je les enlève aussi. Mais voici Andréa qui revient :


- Je ne vous ai pas demandé de retirer votre caleçon, remettez-le s'il vous plait !


Là, je n'y comprends plus rien, sur le mail il était indiqué qu'elle était aussi là pour m'exciter, on serait plutôt en train de prendre le chemin inverse... Elle me demande de la suivre dans la salle de bain, me fait asseoir sur un tabouret.


- On va commencer par les jambes ! Coup de bol, vous n'êtes pas trop poilu, le dernier à qui j'ai fait ça, c'était un véritable singe !

- Parce que vous faites ça souvent ?

- Si on vous demande...

- J'en parlais parce que vous m'en parliez !

- J'ai bien compris !

- Maintenant si vous souhaitez que je ne parle plus, et bien je ne parlerais plus... Je ne suis pas le mec emmerdant... mais je trouve ça dommage !

- Quoi qu'est dommage ! 

- De ne pas se parler !

- Se parler de quoi, on ne se connaît pas ! Répond Andréa tout en me répandant une tonne de gel à raser sur ma jambe gauche. 

- Justement on aurait fait connaissance ! Oh ! Vous avez les mains très douces...

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Je la vois pour la seconde fois esquisser un sourire !


- Vous êtes vraiment spécial, vous, je ne sais pas où les patrons vous ont dégotté... mais bon, enfin au moins ça change...

- Ça change de quoi !

- Des autres ! Répond-elle simplement, puis elle saisit un rasoir jetable et commence à me raser la cuisse.

- Euh... Je peux vous poser une question ?

- Posez toujours !

- J'ai toujours été trop curieux... mais vous avez l'habitude de raser les hommes ?

- Ben non ! Vous êtes le troisième, c'est la dernière fantaisie de mes patrons. Mais les deux d'avant, bonjour, entre le premier que j'avais envie de baffer tellement il me regardait avec mépris et le deuxième qui avait tellement de poils que j'ai cru que je n'y arriverais jamais... Bon ça va les jambes, sinon vous me dites, je préfère changer de rasoir dès que ça accroche un peu, je vais vous mettre un peu d'eau chaude sur une serviette et on finira par de l'après rasage


Je me regardais tout surpris de m'apercevoir de la vitesse à laquelle elle m'avait rasé les jambes...


-... Et il y a longtemps que vous travaillez ici ?

- Ça doit faire cinq mois !

- Seulement ?

- Quoi seulement ?


Je n'arrivais pas à comprendre comment au bout d'une période si courte une telle complicité avait pu s'établir entre ses patrons et elle... il devait y avoir autre chose, mais je ne savais pas trop comment aborder la question.


- Je veux dire vous les avez connus comment ?

- Qui ça ?

- Vos patrons !

- C'est du business, je ne peux pas tout vous dire ! Bon ça va les bras ?

- Ben oui ça va !

- Bon vous n'avez pas de poil dans le dos, on va s'occuper du torse, et du ventre, après il restera les parties intimes...

- Je suis trop curieux, alors ?

- Oui ! Mais bon ça va, vous avez de la chance d'être sympa !

- Je suis sympa parce que vous êtes charmante...

- Charmante, tu parles !

- Si j'aime bien votre voix, votre regard, votre sourire...

- C'est tout oui ?

- Votre décolleté aussi !

- Ah ! Je me disais aussi ! Bon... On va encore changer de rasoir... Ne bougez surtout pas, la peau près des tétons est très fragile... ils sont vachement développés vos bouts de seins, c'est rare chez un homme...

- Ce doit être à force de me les faire pincer !

- Ah, oui, tu m'as l'air d'un drôle de petit vicieux, toi ? Reprit-elle passant ainsi au tutoiement lors d'une phase que je ne savais pas encore si importante pour la suite.


Elle disparut alors de la salle de bain me laissant seul quelques instants mais me prévint qu'elle revenait de suite, effectivement elle revint avec une bouteille d'eau gazeuse. Elle la déboucha puis en bu une gorgé à même le goulot.


- Tiens, bois !

- Merci je n'ai pas trop soif !

- Tu n'as pas trop soif, mais tu vas boire quand même, mes patrons m'ont demandé de te faire boire au moins un litre de flotte !

- Quelle drôle d'idée ?

- Allez glou glou !


Bon, n'étant pas complètement bouché, je compris le but de cette étrange requête, et me mis donc en devoir de boire de longues goulées. Puis Andréa finit de me raser le "devant" 


- Tu sais que t'es mignon comme ça sans poil ?

- Merci !

- Hum, ces petits tétons qui ne demandent qu'à être pincés...


Et joignant le geste à la parole, la voici qui me pince mes bouts de seins


- Ne faites pas ça, je ne vais plus me contrôler !

- C'est justement pour cela que je le fais ! Et puis tutoie-moi, ce sera plus simple !

- Ah ! C'est bon !

- Je te le fais encore !

- Oui !

- Demande-le-moi mieux !

- S'il te plait Andréa, pince-moi les tétons !

- Comme ça ?

- Oui !

- Vicieux !

- Oui ! Encore, c'est bon !

- Plus fort ?

- Si tu veux !


Elle me pince encore, cette fois très fort ! Puis arrête !


- Maintenant retire ton slip, on a encore du boulot !

- Hum... tu sais te servir de tes doigts, toi...

- Je sais, j'ai été à la bonne école...


Je renonce à comprendre le sens caché de cette dernière réplique, et envoi valser mon caleçon !


- Ben dis donc, ça bande bien tout ça !

- C'est de ta faute !

- De ma faute à moi, je n'ai rien fait ! Plaisante-t-elle. Bon surtout tu ne bouges pas ! 


Elle me passe alors une serviette chaude sur le pubis et sur les testicules, puis elle projette du gel qu'elle étale ! Quelle sensation je ne vous dis pas !


- Allez, on rase !


Quelques habiles coups de rasoir et voici mon sexe plus que nu !


- C'est pas possible, tu as travaillé dans un hôpital, pour avoir un coup de main pareil !

- Je n'ai pas que le coup de main, j'ai aussi un bon petit coup de langue ! Me confiât-elle alors coquinement.


Et sans crier gare la voici qui approche sa bouche de mon sexe et qui le gobe ! Sa langue furète autour de ma verge et de mon gland, c'est trop bon, cette fille est une sorcière !


- Ce n'est qu'un aperçu ! Mais j'ai envie de t'en donner un autre ! 


Sa bouche est alors à quelques centimètres de mes lèvres. Non je n'y crois pas ! Si pourtant, elle s'approche encore, et nous nous embrassons. Je n'en peux plus, j'ai une trique d'enfer. Malheureusement le baiser ne dure pas longtemps !


- C'était des suppléments gratuits, parce que finalement je te trouve super sympa ! A toi de voir si tu veux qu'on aille plus loin...


J'allais répondre je ne sais pas trop quoi d'ailleurs mais elle me fait taire !


- Chut ! On n'est pas pressé ! Maintenant tu vas te mettre à quatre pattes, je vais te raser le trou du cul !


J'obtempère, curieux comme sensation le gel autour de l'anus, ça va d'ailleurs assez vite, de toute façon j'ai l'esprit ailleurs, cette fille est trop mignonne, je flashe complètement. Et en ce moment j'ai beaucoup plus envie de faire l'amour avec elle que de me livrer à des singeries avec ses patrons... mais comment lui dire ?


Je sens le doigt d'Andréa me caresser l'anus, et s'y insérer légèrement


- C'est un peu serré, ça ?

- Ah, tu crois ? 


Qu'est que vous voulez que je réponde ?


- T'es toujours aussi serré ?


Mais c'est qu'elle insiste !


- Je ne sais pas !

- Tu ne te fais pas enculer souvent alors ?


Quelle trivialité !


- En fait, non !

- Je vais te mettre un petit plug, faut que je trouve ça dans leur fouillis, on verra ça tout à l'heure. Ouvre-toi, je vais te mettre un doigt...

- Mais... 

- Tais-toi, tu n'y connais rien ! dit-elle en plaisantant.


Me voici avec son doigt dans le cul, elle le fait aller et venir, je suis vite envahi d'une sensation bizarre... Je vous dis cette fille est une sorcière.


- C'est bon ?

- Oui !

- Tu dois me prendre pour un phénomène ! demande-t-elle

- Un phénomène, non, en fait j'aimerais te connaître davantage !

- Ça devrait pouvoir se faire ! Répond-elle en minaudant ! 


Puis sans crier gare, elle me fait un petit bisou assez chaste mais néanmoins sur les lèvres...


- Bon, reprend-elle, tout cela n'est pas fini, je vais te faite les ongles, puis te maquiller, ça va bien prendre une bonne demi-heure !

- Tu veux que je te dise un truc ?

- Dis-moi un truc !

- J'ai plus très envie de jouer avec tes patrons, je préférerais t'emmener au restaurant...

- Au restaurant, juste au restaurant ?

- Tu m'as compris !

- Mais bien sûr mon bébé !


Et nouveau petit bisou ! Je vais craquer moi !


- Tu n'as qu'à dire à tes patrons que je ne suis pas venu ! Et je t'invite !

- Ok, pour l'invitation, je l'accepte, mais pour le reste, tu vas rester gentiment ici, j'ai aussi envie de faire plaisir à mes patrons, j'ai un cœur d'artichaut, ce n'est pas de ma faute...

- Quand même quelle complicité avec tes patrons au bout de seulement cinq mois de service !

- Ben, oui c'est comme ça ! Ils sont bizarres, mais super gentil, et surtout ils me respectent, alors quand il me demande un truc je le fais... Normalement aujourd'hui je ne travaille pas, je suis en train de faire des heures sup... C'est pour ça que je n'étais pas trop d'humeur tout à l'heure...Le seul problème...

- Oui...

- C'est que parfois ils se mettent à boire... j'aime pas ça ! Bon voilà une main de faite, souffle dessus, ça séchera plus vite !

- J'enlève ça comment après, je ne vais pas me balader dans le métro avec les ongles faits !

- On verra quand tu auras fini de t'amuser avec eux, de toute façon ça ne va pas prendre des heures, après soit la patronne t'aidera à te démaquiller soit ils te paieront un taxi discret. Tu as des belles mains, des mains d'artistes, tu joues d'un instrument ?

- Non, j'aurais bien voulu, j'adore la musique mais je suis incapable de reconnaître un do s'un si !

- Si tes mains ne sont pas faites pour la musique c'est peut-être qu'elles sont faites pour les caresses ? 


C'est pas possible elle va me faire fondre !


- Bon normalement après le rasage j'avais instruction de me déshabiller pour t'exciter un peu, mais tu vois ça a pris une autre tournure...

- Euh... personnellement ça ne me dérange pas si tu te déshabilles !

- Tu risques d'être déçu !

- Je ne crois pas non !

- Je ne suis plus une jeune fille !

- Moi non plus


On rigole !


- Bon, le visage... c'est bien rasé, mais pas assez, je vais donner un petit coup et après on appliquera une base... 

- C'est la première fois que tu as des patrons aussi bizarre ?

- Bizarre, pas plus que les autres !

- Tu ne vas pas me dire que tous tes patrons étaient des obsédés sexuels ?

- Mais attends, il y a quelque chose que tu ne comprends pas, il existe un "marché" comme on dit des soubrettes "sexuelles", c'est en fait un contrat de femmes de ménages avec des obligations à caractères érotiques. La seule différence c'est que c'est super bien payé !

- On en apprend tous les jours !

- Après mon divorce j'ai toujours travaillé dans le sexe, j'ai fait du peep-show, d'autres trucs aussi et un jour, un type m'a proposé une place, c'était très sado maso comme ambiance, le scénario était souvent le même j'étais la vilaine soubrette qui avait fait des bêtises et il fallait me punir... mais tout cela n'était qu'un jeu et je ne m'en plaignais pas... Ces gens n'étaient pas méchants.

- Intéressant !

- Ben, oui, bon bouge pas je vais te faire les yeux, il faudrait que je m'arrange pour que je n'aie pas à t'épiler les sourcils. Bouge pas, je t'ai dit...je vais faire ça super !

- Je ne bouge pas ! Mais tu n'avais pas dit que du devais te déshabiller ?

- Si, mais attends...


J'ai cru voir sur son visage à ce moment-là une certaine anxiété ! Puis sans que je lui demande, elle continua son histoire, il ne s'agissait pas simplement de faire "la conversation" je sentis qu'elle avait brusquement et réellement envie de me parler d'elle, de son passé. 


- Qu'est-ce qu'on disait, Oui, mes patrons, les sado-maso, ils changeaient souvent de soubrettes. Je me suis retrouvé après chez des grands bourgeois pas trop sympas, en fait ils me méprisaient profondément, l'un de leurs trucs étaient de m'obliger à aller sous la table pendant leur réception et à sucer les invités, aussi bien les hommes que les femmes. Un jour j'ai refusé de sucer un gros porc, il avait la bite dégueulasse. J'ai su après que c'était un mec super important. Ils m'ont jeté comme une malpropre, et je n'ai même pas eu ma paie du mois ! J'ai bourlingué pas mal après, et j'ai fini par retrouver une place, un couple de hauts fonctionnaires, un peu givrés mais très corrects.

- Et eux aussi, ils te demandaient des trucs bizarres ?

- Plutôt, oui ! Le mec organisait des parties homos chez lui, sa femme avait fini par être au courant, je devais m'enfermer dans un placard, tout regarder par un œilleton, prendre des notes et lui raconter tout par le détail... tu vois... 

- Et pourquoi faire, elle préparait son divorce ?

- Mais non pas du tout, ça l'excitait ! Souvent je lui faisais le compte rendu alors qu'elle était dans son bain, elle se masturbait comme une folle, ou alors parfois elle me demandait de la lécher, ou de lui foutre un gode... Elle m'aimait bien, quand j'étais triste, elle s'occupait de moi, elle avait une façon de me lécher mon petit minou... c'est la seule femme qui est arrivé à me faire jouir...Et puis ils ont été mutés à l'étranger. Et après je me suis retrouvé ici ! Voilà !

- Et ben ça alors !

- Comme tu dis ! Tu dois penser que je suis une drôle de fille, en fait je suis une espèce de pute, je ne suis pas quelqu'un d'intéressant ! Bon on va te mettre du rouge à lèvres, fait un O avec tes lèvres !

- Je ne vois pas pourquoi tu te dévalorises, chacun vit son destin. L'important c'est de ne pas faire du mal à son prochain, le reste : qu'est-ce que ça peut faire ?

- Tu parles comme un curé !

- Non les curés ne disent pas ça, je crois que le sexe n'est jamais sale, même quand il est associé à l'argent, le principal c'est que les gens se respectent et qu'ils soient bien dans leurs peaux.

- T'es gentil !

- Ça me perdra !

- Ben voilà... manque plus que la perruque. Une blonde frisée ça devrait t'aller comme un gant !


Elle partit chercher l'objet, j'avais de moins en moins envie de jouer les fanfarons avec ce couple bizarre, mais comme Andréa avait l'air de tenir à ce que la séance se fasse, je prenais mon état en patience...


- Et voilà, on va te mettre une petite culotte, des bas, un porte-jarretelles, des chaussures... non on ne va pas se prendre la tête avec les chaussures... On va parfumer tout ça ! Tiens regarde-toi dans la glace, si tu te fais bander, c'est que tu as gagné !


Je me regardais, le miroir me renvoyait l'image d'un travesti tout à fait plausible...


- Ils ne m'ont pas précisé s'il fallait te mettre en robe, mais je crois que je vais te laisser comme ça ! Avec tes petits tétons à l'air tu es tout à fait ravissant.

- Euh, je ferai bien un petit pipi !

- Sûrement pas, ça fait partie du jeu ! Allez viens, je vais t'attacher dans le salon 


Je suivis Andréa, qui décrocha un tableau, laissant apparaître deux attaches auxquels elle me fixa par les poignets, mes chevilles furent elles attachées à une barre d'écartement, j'étais donc cloué au mur... puis détail trivial elle plaça sous moi une bâche en plastique. Enfin, la soubrette me fixa deux pinces assez légères au bout de mes seins.


- Bon je te laisse, j'ignore s'ils m'appelleront tout à l'heure. Si tu as envie de pisser, laisse-toi aller, mais essaie de le faire le plus tard possible, je pense qu'ils devraient être là d'ici une demi-heure...


Je réalise soudain que j'avais demandé à ne pas être attaché, je me suis laissé faire, uniquement parce que cette fille me subjuguait. Je lui dis !


- Tu n'as rien à craindre, je vais desserrer un peu les liens, en insistant un peu tu pourras te libérer tout seul en cas de problèmes... mais il n'y en aura pas...

- OK !

- Au revoir Etienne !


Elle m'embrase à nouveau, et l'espace d'un instant j'attrape son petit bout de langue.


- Au revoir Andréa !

- N'oublie pas tu me dois un restaurant... j'ai mis mon numéro de portable dans la poche de ton pantalon... Allez chao !


Partie 4


Qu'est-ce qu'on peut se faire "chier" quand on est attaché ! Ce n'est jamais que la deuxième fois de ma vie que je joue à ce truc-là, la dernière fois c'était pareil au début c'est marrant et puis après on a envie de se gratter, et on ne peut pas... Génial, non ? Il n'y a pas d'horloge dans ce salon, je n'ai aucune notion du temps qui passe, sauf qu'Andréa n'ayant allumé aucune lumière, l'obscurité commence à assombrir la pièce. J'attends, si vraiment mes zigotos tardent de trop, je me déferais de mes liens et j'irais voir ailleurs... Patience


L'envie de pisser est trop forte, je fais sur moi, le slip est trempé, mes bas également et la bâche s'est rempli d'une étrange petite marre. Je n'ai rien contre l'uro mais ne vois pas trop l'intérêt de cette mouillade. Mais ce n'est pas grave, on patiente encore...


Un bruit de clé, des voix. Evy et Pierre rentrent La lumière jaillit. Ils ont des paquets dans les mains qu'ils posent pour partie sur un fauteuil et pour l'autre sur la grande table. 


- Hum ! On dirait qu'Andréa a fait des miracles ! S'exclame alors Evy !

- Adorable ! Surenchérit Pierre.


Je ne bronche pas ! Ce n'est pas parce qu'on joue à l'esclave que ça les dispense de me dire bonjour ! Evy s'approche alors de moi, m'enlève les pinces me provoquant un spasme de douleur. Ses doigts les remplacent, elle pince fortement me tortille mes bouts de seins. La douleur est vive, mais me fait instantanément bander. Pierre me détache d'abord les chevilles, puis les poignets. Il me retire ensuite mon slip, dévoilant alors ma bite rasée toute raide !


- Cette cochonne a pissé dans sa culotte ! constate-t-il


Je mets quelques secondes à réaliser que c'est de moi que l'on parle, se doit bien être en effet la première fois que l'on me cite au féminin !


- Ça mérite une bonne fessée ! Annonce Evy 

- Allez-y ma chère ! Fessez-le donc ! Réplique Pierre vouvoyant pour rire sa compagne.


Je n'attends même pas qu'ils me disent de me retourner je m'arque-boute sur la table et je leur tends spontanément mon cul en le cabrant.


- Hum ! Quel beau cul il a celui-là ! Je vais te le défoncer, tu vas voir, j'espère qu'Andréa t'as bien préparé. S'excite la maîtresse des lieux. Mais avant moi aussi j'ai une sacrée envie de pisser !


Alors elle m'ordonne d'abord de me coucher sur le sol à l'endroit de la bâche et après avoir retiré sa culotte elle s'assoit sur ma bouche et se soulage vaillamment ! Faut surtout pas se gêner ! Pierre s'approche, je comprends qu'il a envie de pisser lui aussi, je vous dis quand il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. Après m'avoir aspergé le torse et le sexe il vise ma bouche, un réflexe me fait détourner mon visage, il n'insiste pas.


Andréa s'en va dans un coin de la pièce où sur un coussin attendent divers ustensiles. Elle se saisit d'un martinet puis revient. Je n'ai pas vu le coup arriver. Elle frappe un peu trop fort cette conne, 


- Aie !


Mais les suivants seront moins violents, malgré tout je commence à en avoir assez, elle a l'intelligence de s'en rendre compte et s'arrête puis vient me consoler les fesses en les caressant.


- Pauvre petit cul !


Puis se tournant vers Pierre et lui touchant la braguette


- Alors mon cochon on dirait que ça t'a excité, allez, on se déshabille...


Après avoir retiré le haut et une partie du bas, Evy s'harnache ensuite d'un gode ceinture, qui ne me dit rien qui vaille. Ils me caressent, je me laisse faire, presque simultanément ils se baissent afin de me sucer le sexe et lui rendre sa vigueur que la flagellation lui a un peu fait perdre.


- Hum, elle est délicieuse, elle sent bien la pisse ! commente Pierre


Quel vieux cochon, celui-ci !


- Allez retourne-toi comme tout à l'heure, je vais te prendre, ou plutôt non, suce d'abord ce gode comme tu sucerais une bite !


Me voilà entrain de sucer le gode ! Ça doit être plus excitant à regarder qu'à faire parce qu'en ce qui me concerne ça ne me fait rien du tout.


- Allez mieux que ça ! Me dit Evy. Tu préférerais peut-être une vraie bite ! Ce n'est pas un problème, suce la queue de mon mari.


Je le fais, au moins, ça au moins, c'est vivant, c'est doux, c'est chaud, ça a du goût !


- Quel vicelard ! Tu n'es qu'une suceuse de bite ! C'est bon les bites hein, salope ? La prochaine fois on t'organisera un petit truc on t'en fera sucer plein des bites... Ça te plairait, hein, petite pute ?

- Oui, bien sûr répondis-je la bouche pleine et sachant que cette réponse ne m'engageait à rien.

- Bon allez on se tourne et on ouvre son petit cul de gonzesse !


Je sens qu'on met un peu de gel sur l'orifice anal, puis je sens la pointe du gode essayer d'entrer. Je m'aide au maximum, mais ce n'est pas si facile. Je me souviens alors qu'Andréa avait projeté de me placer un plug ! Pourquoi a-t-elle oubliée ? Sans doute avait-elle la tête ailleurs et bizarrement cette réflexion me fait satisfait. Evy refait plusieurs tentatives puis elle à l'idée de rajouter du gel. Nouvelle tentative, ça rentre presque, ça rentre un peu, ça rentre, ça rentre bien. Une immense impression de gêne, puis des allers et retours. Au début, je ne vois pas trop l'intérêt de ce truc, puis soudain je me sens gagné par un immense trouble. Quelque chose se passe. Je suis bien ! C'est bon !


- T'aimes ça te faire enculer ! Hein salope ?

- C'est pas désagréable !

- Attends un peu tu vas voir ce qui va t'arriver, tu vas voir ce que tu vas prendre !


Elle finit par me laisser, me demande de ne pas bouger ! A nouveau je sens quelque chose en contact avec mon anus. La bite de Pierre me pénètre facilement ! Je n'en sais pas ce qui se passe derrière, je me plie en deux pour l'aider, il s'agite très violement en moi, ce n'est pas désagréable même si psychologiquement ça me fait un peu drôle. Puis la queue s'immobilise dans mon anus. Je l'entends jouir, il décule !


- Ça fait du bien ! Dira-t-il simplement.


Evy me fait retourner, et s'attaque de nouveau à mes tétons, me provoquant ainsi une nouvelle superbe érection, c'est qu'avec tout ça je commence à avoir mal aux coucouilletes, moi ! Puis les choses vont très vite, elle me suce un petit peu, juste pour le fun, puis se redresse, et me masturbe avec une efficacité redoutable... Je finis par éjaculer au bout de quelques minutes. Du sperme a atterrit sur les seins de ma maîtresse. Elle ne s'essuie pas, part s'asseoir sur la bâche humide et se masturbe les yeux fermés.


Quelques minutes plus tard, l'ambiance sexuelle est retombée, Pierre s'est revêtu d'une robe de chambre et Evy s'apprête à aller prendre une douche. Ils me demandent si j'ai quelque chose de prévu ce soir. Ne désirant pas m'attarder je prétexte que je devais plus ou moins passer voir une cousine. 


- Une cousine ? Alors dépêchez-vous de rentrer. Il va falloir vous démaquiller ! Andréa vous a préparé un petit sachet avec les produits...


Où avais-je la tête ? Ils ne sont pas dupes, n'insistent pas, mais tiennent à m'offrir un petit verre avant que je les quitte. Puis ils m'appellent un taxi ! Je ne vous dis pas la trouille que j'ai eu de croiser un voisin en arrivant chez moi...


Epilogue !


Douze mois plus tard


- Ça n'a pas l'air d'aller me dit Andréa qui vient de rentrer !

- Je viens de recevoir la facture du syndic, avec les frais de ravalement on va être obligé d'annuler nos vacances !

- Ce n'est pas grave, on partira l'année prochaine ! Répond-elle

- Dès fois je m'en veux de t'avoir fait quitter ton boulot, tu gagnes trois fois moins qu'avant.

- Il n'y a pas que le fric dans la vie, je suis bien avec toi, c'est l'essentiel !

- Ça fait un an qu'on s'est mis en ménage, un an déjà !

- Je sais ! Reprit-elle avec le plus délicieux des sourires.

- Je t'ai acheté quand même un petit truc !

- Quelle coïncidence, moi aussi !

- On se les offre tout de suite, ou on attend un peu ?

- On va attendre, c'est moi qui t'emmène au restau le même qu'il y a un an et cette fois si c'est moi qui paye, j'ai encore un peu d'argent de côté.

- Super ! Je t'aime, tu sais ! Et tu feras comme l'année dernière, tu me montreras tes seins dans les toilettes ?

- Tu ne les connais pas encore par cœur ? 

- Je ne m'en lasse pas !

- Alors d'accord !

- Et après le restaurant tu as des projets ? Demandais-je

- Hum, il y a longtemps que je ne t'ai pas rasé les poils...


Fin


(c) estonius mars 2003  

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Vendredi 14 mars 2003 5 14 /03 /Mars /2003 18:45

La dame du cinéma, son mari et sa servante - Parties 1 et 2

par Estonius

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Prologue


Il faut toujours que les gens rentrent les choses dans des petites boites, le problème c'est que moi je ne rentrais dans aucune boite, ça m'a longtemps pourri la vie. Je m'explique, j'adore les femmes et quand je dis que je les adore, c'est même pas ça, c'est une obsession. Jusque-là rien d'anormal me direz-vous ? Sauf qu'il se trouve que quand je vois en vidéo ou en photo une belle bite, ça me fascine aussi ! Comment on règle ça ? Hein ?


Remarquez ça ne m'a pas empêché d'avoir une vie sexuelle assez classique avec madame... sauf que parfois je fantasmais sur une belle biroute que je me surprenais à tripoter voir à sucer virtuellement... pour ne pas parler du reste... Le problème c'est que quand madame est partie avec un autre... et que j'ai voulu combler un peu mon désert sexuel en regardant moult magasines et quelques vidéos, je me rendis compte que si mon amour pour le beau sexe ne fléchissait pas, celui pour les verges raides avait tendance à s'amplifier...


Et complètement prisonnier de nos classifications, je me suis dit que j'étais comme on dit en train de changer de bord. Je me confiais alors à un cyber sexologue qui me conseilla de faire un petit test...


Alors le test… Simple ! Une balade dans les rues de la capitale, un petit tour dans le métro, un pot à la terrasse d'un bistrot… Résultat des courses… Les femmes me font toujours autant d'effet ! Et les hommes ? Ben non, pas les hommes ! Leur visage sans finesse, leur peau mal rasée, leur corps sans grâce, tout cela ne m'intéresse pas ! Affaire classée ! Je suis donc bien hétéro ! Me voici rassuré et je rentre à la maison ! 


Seconde partie du test : Je recherche la revue où je m'étais régalé de la vue de ces jolies bites, une simple photo pleine page, une queue bien bandée... Sur la photo suivante une fille se la met en bouche, alors mon cerveau divague. Et voilà que je m'imagine avec cette queue dans la bouche ! Dans ma bouche ! J'étais pourtant hétéro en rentrant, et me voilà en train de bander à l'idée de pratiquer une fellation. Je veux en avoir le cœur net, je regarde fixement les photos du magazine, les femmes m'intéressent, les hommes non, sauf leur bite !


J'ai pris rendez-vous chez un psy ! Le mec m'a expliqué que ma fascination des femmes n'était qu'un mensonge que je me faisais à moi-même et que je n'osais pas m'affirmer en tant qu'homosexuel. Pas trop convaincu… Il m'a alors conseillé de chercher une relation avec un homme. J'ai laissé tomber, gardant l'analyse en réserve au cas où...


Ça me turlupinait cette affaire, et puis une idée m'est venue, puisque mon attirance sur les hommes se focalisait sur leur sexe, pourquoi ne pas essayer une relation où le point de départ serait uniquement le sexe ! Le monde à l'envers quoi ? Je me suis alors souvenu de certaines scènes vingt ans en arrière, lorsque je fréquentais les cinémas pornos ! Pourquoi ne pas essayer ? 


Alors j'ai essayé, je suis allé dans un cinéma X, j'ai laissé un homme s'asseoir à côté de moi sans que je proteste ni ne change de place. Mais lorsque celui-ci m'a mis la main sur la braguette, un réflexe m'a fait me lever et m'enfuir. Je ne voulais pas, je ne voulais franchir aucun pas ! Je me suis raisonné après, il ne s'agissait pas de franchir quelque chose mais de faire une expérience ! J'y suis retourné le soir suivant ! Et je me suis promis que cette fois je ne me dégonflerais pas ! 


Ça y est, je suis assis, un mec se met à côté de moi, il sort sa bite et commence à se l'astiquer ! Quel bel engin ! Je regarde le mec, brièvement d'ailleurs, je m'en fous de sa tronche, je veux juste savoir s'il n'est pas repoussant, mais c'est sa queue qui m'intéresse, je la lorgne, je vais jusqu'à mettre la main sur ma propre braguette, ça bande là-dedans, ça bande même très fort ! Un moment, le mec lâche son membre et me fait un signe de tête m'invitant à le remplacer ! C'est le moment ou jamais, ou je me sauve, ou j'y vais ! Mais j'hésite à peine ! Ma main est en contact avec ce bel organe si doux et si soyeux ! Et voilà que je me mets à le masturber ! Je n'ai alors qu'une envie : mettre ce sexe dans ma bouche, l'embrasser, le déguster, le lécher, le sucer ! Le mec de son côté défait ma braguette... ben oui, la réciprocité, quoi ! Je m'aperçois que j'en n'ai rien à foutre qu'il me tripote, ça m'indiffère complètement ! Il me tripatouille un peu durement, je lui demande d'être plus doux, mais il ne comprend rien ! Je lui retire sa main, il se lève et s'en va ailleurs ! Ça commence mal tout ça ! Je remballe mes outils et j'attends, mais les " couples " si j'ose dire se sont formés et je n'intéresse plus personne. J'ai alors l'idée de sortir mon sexe de ma braguette, ça m'embête un peu car je ne suis pas venu pour cela, mais si ça peut attirer du monde...


Ça ne rate pas, au bout de cinq minutes un type s'assied à mes côtés et commence à me tripoter ! A mon tour de jouer la réciprocité, et je m'évertue à essayer de libérer son propre sexe, il ne m'aide absolument pas, il me branle lui aussi un peu vite, mais sans brutalité, et tout d'un coup alors que j'arrivais enfin à lui extraire son membre de sa braguette, il se baisse vers moi et m'engloutit dans sa bouche ! Tout le contraire de ce que j'espérais, et tandis qu'il me suce, pas mal d'ailleurs, je me contente de le peloter sans trop voir ce que je fais ! Il sait y faire ce bougre, je le préviens que je vais jouir s'il continue à ce rythme, il en a cure, et voilà que j'éjacule dans sa bouche ! Il est content, il approche son visage près du mien, il voudrait peut-être que je l'embrasse avec sa bouche pleine de mon sperme, je lui fais signe que pour moi l'affaire est terminée et je quitte les lieux.


Partie 2


Pour le moment ces branlettes cinématographiques ne me menaient nulle part, mais une sorte de force irrésistible me fit y retourner plusieurs fois de suite, sans qu'il ne se passe quoique ce soit de notable, hormis quelques branlettes et fellations réciproques oui non... Le temps passa... et un jour...


Ce jour-là, je fais un tour dans la salle... pas grand-chose d'intéressant, je reviens sur mes pas scrutant un peu mieux les rangés les plus au fond. Et surprise... une femme, ou plutôt un couple ! Ce n'est pas la première fois, mais ces présences sont en générale plus frustrantes qu'autre chose, soit l'homme va protéger sa compagne de tout contact importun, soit la fille est là pour exciter son copain en acceptant quelques attouchements qui de toutes façons resteront périphériques… Mais bon c'est comme ça, leur présence mobilise une partie des spectateurs qui du coup scrutent, attendent, espérant que quelque chose va se passer. Un spectateur s'est assis juste à côté de la femme, sur sa droite. Je choisis quant à moi de m'asseoir dans la rangée juste devant en oblique par rapport à elle, ce qui me permettra de me tourner légèrement pour regarder ce qui se passe.


Je vois mieux la femme, à présent, la cinquantaine mais de très beaux restes, un joli profil avec un grand nez, et une mise en plis impeccable de fausse blonde. Elle porte un chemisier plutôt sage et une jupe, ses jambes sont croisées et ses cuisses à moitié découvertes, elle n'a ni bas ni collants. Le couple est semi enlacé et ils se parlent, se chuchotent je ne sais quoi. Leur tenue n'a strictement rien de provocante. Probablement des bourgeois qui s'encanaillent !


Un type à sa droite a sorti son sexe et se masturbe vaillamment, je regarde... un bel organe, ma fois ! Je me retourne assez fréquemment, oubliant de regarder le film (un truc italien par ailleurs assez bien foutu et avec des modèles très agréables à regarder, il y avait notamment la somptueuse et plantureuse Elodie Chérie) Et puis voilà que l'inconnu se livre à une première approche, oh pas grand-chose, une main sur la cuisse de la dame ! Elle ne dit rien, il s'enhardit. Alors la femme s'empare de la main inopportune et l'enlève ! Le mec au lieu de laisser tomber attrape à son tour la main de la femme et l'entraîne jusque sur son sexe, du moins il voudrait bien car la dame réussit à se libérer juste à temps. N'importe qui aurait compris qu'il était donc inutile d'insister. Pas lui et il refera ce manège plusieurs fois, et à chaque fois même réaction, et toujours avec le sourire ! Une sacrée patience la nana ! Quant à son compagnon... aucune réaction !


La lumière s'allume, le film est fini, il y a donc un mini entracte avant que la projection reprenne de nouveau. La femme se lève de son siège, je crois un moment qu'elle va partir ! Non !


- J'avais un foulard ?


Et l'autre branleur tout content qu'elle se mette à causer de sauter sur l'occasion !


- Un foulard ? De quelle couleur ?

- Blanc, un petit foulard blanc !


Ils regardent sous les fauteuils, à côté, un peu partout, pas de foulard.


- Soulevez-vous madame, vous êtes peut-être assise dessus !


Elle se lève mais toujours point de foulard !


- Ou alors je l'ai mis dans mon sac !


Elle ouvre son sac, l'objet y est bien, elle le sort se le met autour du cou.


- Voilà, je vais faire un nœud !


Le type lui susurre je ne sais quoi à l'oreille, elle semble amusée, lui répond, semble approuver, bref ils font une mini causette… et la lumière s'éteint... le film va redémarrer.


Le type a donc cru que la glace était brisée, et qu'une intimité s'était créée suite à ce bref échange et il refait une tentative de main baladeuse… que comme tout à l'heure notre spectatrice éconduira, toujours avec bonne humeur. Il y aura encore plusieurs tentatives : A l'avant dernière, la femme consentira à faire un ou deux mouvements de masturbation avant de lui tapoter amicalement sur la cuisse l'air de dire "bon, je t'ai touché la bite, maintenant tu me fous la paix !" Dernière tentative, cette fois la femme est sèche "Bon, vous me laissez tranquille, maintenant ! J'ai horreur des gens qui insistent à ce point !" Ce n'est pas dit très fort mais suffisamment pour être entendu de tous ceux qui entourent géographiquement le couple. Le mec, vexé comme un pou, remballe ses outils et déguerpit sans demander son reste.


J'ignore ce qui m'a pris, à ce moment-là, mais voilà que je quitte ma place et que je me précipite pour m'asseoir à celle ainsi rendue libre.


Pas un regard de la femme, je décide d'être uniquement voyeur, si toutefois il y a quelque chose à voir. Non, ils se caressent tous les deux très chastement et se racontent des trucs. Je recommence à m'intéresser au film, dans lequel une ravissante mulâtresse chevauche un type tout en en branlant deux autres, tout cela dans la clairière d'une forêt sous la pleine lune ! 


Et puis comme ça m'excite, je me dis que situation farfelue pour situation farfelue, autant sortir mon sexe, et me masturber, je suis conscient du fait que cela à peu de chance d'intéresser ma voisine, mon sexe ne pouvant rivaliser avec le gros mandrin de mon prédécesseur.


Il ne se passa rien pendant près d'un quart d'heure, manifestement j'indiffère absolument cette bourgeoise et j'en prends mon parti. Je m'attache donc au film, les modèles féminins sont très bien filmés et les scènes sont très érotiques. L'excitation montant, je déboutonne ma chemise et entreprends de me pincer un petit peu les tétons, j'adore ça ! Un petit bruit furtif sur ma gauche. Madame vient de décroiser les jambes et de se "décoller" de son compagnon. Rien d'important me dis-je, je continue à regarder le film... et c'est alors que je sens un index sur mon torse ! Je rêve ou quoi ? Le doigt de la dame s'approche de mon téton gauche, le frôle, le caresse. Je ne vous dis pas la surprise, et je ne vous dis pas l'érection non plus ! Je me tourne vers elle, lui fait un sourire de connivence, elle me le rend ! Et cette fois elle me pince carrément le bout de mon sein ! Je libère l'autre espérant qu'elle va ainsi s'en emparer également. Non, ce ne devait pas être dans mes intentions !


- Comme ça ou un peu plus fort ?

- Un peu plus fort ! Répondis-je incrédule.


Elle exécute une véritable torsion sur ma pointe, ma verge se redresse toute seule, j'ose à peine la toucher de peur de partir trop vite.


- Vous aimez vous masturber ? Me demande-t-elle.

- Oui ! J'adore !


J'ai répondu par réflexe. Elle avance sa main vers mon sexe ! Ce n'est pas possible ! Que quelqu'un me réveille ! Elle me le touche, me l'effleure plutôt, puis se retire ! Là je comprends qu'il se passe quelque chose…


- Vous êtes bi ?

- Oui !


En fait je ne sais pas trop ce que je suis, mais il me semble que c'était la réponse qu'elle souhaitait entendre.


- Vous sucez les bites !

- Les bites, les chattes…

- Et vous êtes pressé ?


Quelle question ? Je réponds que j'ai tout mon temps !


- Ça vous dirait une petite partie chez nous ?

- Là maintenant ?

- Là tout de suite !

- Pourquoi pas ?

- En fait, on cherche quelqu'un de correct, de bi et un peu soumis !

- Soumis ?


Ça refroidit un peu mon enthousiasme, je n'ai à priori aucune envie de recevoir de mauvais traitements et des humiliations d'un couple de sadiques pervers. Je me renseigne !


- Juste accepter quelques ordres, ça ne va pas très loin, en fait on va jouer, mais tu y trouveras ton compte. 


J'hésite un peu, et puis l'idée géniale !


- Euh, je veux bien un peu de soumission, mais je ne veux pas qu'on m'attache !

- On n'en avait pas l'intention, allez viens !


Déjà, elle se lève, j'en fais autant.


On n'a pas trop le temps de discuter, ils hèlent un taxi qui justement passait par-là ! On monte !


- On ne s'est pas présenté, je suis Evy ! Mon mari c'est Pierre.


On s'est placé dans le taxi dans le même ordre qu'au cinéma à défaut d'être dans le même sens. Evy est donc à ma droite. J'en apprends un peu plus sur eux. Pierre est médecin en retraite, vieux célibataire il a rencontré assez récemment Evy par petites annonces, et ils s'amusent à se faire des plans sexe assez chaud ! Ils font passer le taxi dans une rue peu fréquentée bordée d'entrepôts.


- Je voudrais que tu fasses comme au ciné ! Me demande soudain Evy

- Hein ?

- Tu as promis de nous obéir !

- Euh, quand on sera chez vous...

- Si tu veux t'amuser avec nous, tu le fais, sinon je vais demander à Monsieur de te déposer au coin de la rue !

- Mais vous voulez que je fasse quoi ?

- Tu sors ton sexe et tu te branles !


Ce n'est pas discret, le chauffeur entend tout ! Je suis tombé sur des dingues.


- Je crois effectivement qu'il vaut mieux en rester là !

- Tu as tort je sais être très douce ! Me répond Evy en me plaçant sa main sur ma braguette !

- Ne vous gênez pas pour moi, intervient le chauffeur, vous savez, j'en ai vu d'autres… Mais pas d'exhib sur les voies fréquentées s'il vous plait !


J'hésite encore !


- Bon tu veux un coup de main, ou tu sais le faire tout seul ? Insiste Evy.


Je ne sais quelle force m'a alors poussé à sortir mon sexe et à esquisser quelques mouvements de masturbation !


- Vous voulez qu'on tourne un peu dans le quartier, il n'y a jamais personne... Propose alors le chauffeur !

- Volontiers !

- On a trouvé ce jeune homme dans un cinéma porno, on l'emmène chez nous, il va nous sucer tous les deux ! Lui dit Evy.


Je deviens rouge comme une tomate ! Quel besoin lui prend-elle d'aller raconter ça à tout le monde ?


- Eh, ben, il y en a qui ne s'embête pas ! Répond le chauffeur histoire de dire quelque chose. 

- Remarquez... Si vous voulez vous joindre à nous ?

- Non, non merci, vous savez, moi j'ai des goûts très classiques, mais enfin, chacun fait ce qu'il veut, moi ça ne me dérange pas !

- Et vous n'avez jamais pensé à essayer des trucs un peu… un peu particulier !

- Non, je suis très classique, je vous dis !

- Et la bite de notre ami, vous la trouvez comment ?

- Euh, au feu rouge on tourne à gauche ou à droite ?


J'ai honte, je ne sais plus où me foutre, je n'arrive plus à bander, je suis tout flasque ! Il faut que je fasse quelque chose ! Evy me caresse le visage !


- Tu me fais goûter à ton petit bout de langue ?


Et voilà que nous nous embrassons ! L'excitation revient, Evy demande au chauffeur de quitter les entrepôts, je range mes outils, et quelques minutes plus tard, nous arrivions dans un appartement plutôt cossu ! Ils me plantent quelques instants seul au milieu du salon puis reviennent. J'aime à ce moment-là le regard chargé de malice d'Evy.


- Bon on va boire un petit coup, mais avant je veux que tu te mettes à poil ! Me demande cette dernière.

- Là tout de suite ! 

- Ben oui là tout de suite, pas dans trois semaines !


Je me déshabille donc ! J'ai l'ai un peu con, complètement à poil alors que mes deux lascars sont encore habillés !


- Tourne-toi qu'on voit tes fesses !


J'obtempère !


- Hum, joli petit cul ! Qu'est-ce que tu en penses, Pierre ?

- Tout à fait comme je les aime, je m'en doutais qu'il aurait un cul comme ça, ces choses-là je les sens !


Miracle, Monsieur parle aussi !


- Tu aimes te faire enculer ? Demande-t-il.

- Ben, je ne fais pas ça souvent !

- Je ne t'ai pas demandé si tu faisais ça souvent je t'ai demandé si tu aimais !

- Euh, je préfère sucer !

- Je ne t'ai pas demandé ce que tu préférais, je t'ai demandé si tu aimais ! Dis donc Evy, c'est quoi ce lascar qui répond à côté des questions ?

- Je ne sais pas mais ça mérite une punition ! Rétorque cette dernière… Mais commençons par le champagne ! Etienne, vas donc voir dans le frigo, la cuisine est par-là, s'il y a une bouteille de champagne au frais !


Je vais donc voir, il y a pas mal de choses dans ce frigo, ces deux-là ne se laissent pas mourir de faim, mais j'ai beau chercher pas de bouteille de champagne. Je reviens donc bredouille.


- Comment ça pas de champagne ? Je suis sûr que tu es déçu, tu aurais sans doute aimé une bonne coupe ?

- Vous savez, ce n'est pas grave, je me contenterais d'un verre d'eau !

- Un verre d'eau n'importe quoi ? Et si je t'offrais le mien de champagne !


Un instant d'incompréhension, juste un instant, j'ai maintenant compris la manœuvre !


- Ça te dit ? Tu n'es pas obligé !


Encore heureux que je ne sois pas obligé, mais la chose m'excite, la chose et puis cette situation est complètement loufoque...


- Allez... allonge-toi par terre !


Elle roule un coin du tapis, je m'allonge sur le parquet vitrifié. Et puis soudain j'ai envie de demander quelque chose, après tout j'en ai marre qu'on me prenne pour un objet, j'ai aussi mon mot à dire, non ?


- Euh ! Ce serait sympa si vous vous mettiez un peu à l'aise, non ? Demandais-je donc à Evy.

- Bon ! Faudrait que tu comprennes un truc ! Réponds Evy. On joue à l'esclave et à la maîtresse, donc on fait ce qu'on veut, et toi tu n'as pas le droit de demander quoique ce soit, d'accord !


Je ne sais pas trop ce que j'allais répondre, mais Pierre s'en mêle :


- N'empêche, il a raison, montres-y tes nichons ça va l'exciter !

- Non mais, c'est une conspiration, les mecs, là ! A mon avis c'est toi que ça va exciter, gros cochon ! T'aime bien la voir à poil ta vieille pute, c'est ça, hein, gros dégoûtant ?

- Tu sais que t'es belle quand tu me parles comme ça ! Répond Pierre

- Grand cornichon ! Se moque-t-elle !


Elle enlève son chemisier, puis le soutif, ses seins de taille plutôt moyenne, tiennent remarquablement bien et sont terminés par de charmantes petites pointes roses. Je lui demanderais bien de les sucer, mais je n'ose pas sachant que je vais encore me faire rembarrer. Par contre elle n'enlève pas sa culotte, un truc assez anti-érotique qui monte assez haut, je suppose qu'elle a le ventre un peu abîmé.


- Enlève-moi tout ça ! demande Pierre 

- Tu sais bien que je n'aime pas ça !

- Tu vas faire comment, alors ?

- Ben je vais l'écarter, gros malin !

- J'ai une autre idée, moi ! On va la sacrifier ta culotte !

- Hein ?


Pierre s'en va je ne sais où et reviens quelques instants plus tard avec une paire de ciseaux, il s'approche de sa compagne, tire sur la fourche de la culotte et donne un coup de ciseau dedans !


- C'est malin !

- Je te la rembourserais !

- Bon, je peux y aller ? Demande Evy qui commence à s'agacer de ces contretemps.

- Vas-y pisse-lui bien dans la bouche à ce vicelard, et après il va me sucer la queue !


Ben voyons !


Evy s'accroupit au-dessus de moi et j'ai bientôt sa chatte poilue sous le nez. Par réflexe, je sors ma langue et donne un timide petit coup de léchouille.


- Non, ne bouge pas ça va me déconcentrer !

- Elle sent bon sa chatte ? Demande Pierre.

- Très bon !

- Mais vous aller la fermer, bande de nazes !


J'attends une bonne minute, plus personne ne souffle mot ! Et puis soudain un petit jet me remplit le gosier ! Un petit peu fort son pipi... mais pas désagréable, j'avale, j'avale, mais elle pisse plus vite que j'avale, j'essaie de lui faire signe que ça va trop vite, mais je t'en fous, elle n'en a rien à cirer, et j'en ai partout. Madame se relève.


- Regarde-moi ce porc, il en a foutu partout, allez viens me nettoyer, viens me servir de papier à cul.


Je me mets à genoux au niveau de son entre jambe. Je constate en même temps que Pierre s'est débarrassé de son pantalon et de son slip et qu'il exhibe à présent une jolie verge convenablement bandée.


Je lèche donc consciencieusement les cuisses de la dame, puis je m'aventure sur son sexe, elle se laisse faire, je donne des grands coups de langue, j'ai toujours adoré sucer les chattes, mais quand je vais pour m'occuper de son clitoris, elle me fait stopper.


- Chaque chose en son temps, pour l'instant tu vas me lécher le trou du cul !


Appréhension, en soi je n'ai rien contre la chose, mais j'espère que c'est propre, et vu l'heure ça ne me parait pas évident. Elle se tourne, me présente ses grosses fesses. De ce côté, c'est nettement moins bien conservé que la poitrine, mais bon, ça passe, c'est juste un peu flasque. J'essaie... Oh... ce n'est pas la devanture du fleuriste, mais ça ira, et passé les premiers instants où l'odeur me semble un tout petit peu limite, ça devient finalement assez excitant...


Esto2003A

- Alors il a bon gout mon cul ?

- Ma foi, il est agréable.

- Maintenant, tu vas sucer la bite de mon pédé de mari !


J'obéis sans discuter, en venant je savais bien que ce serait aussi pour ça, non ? Son dard sent un peu le pipi, mais là aussi on s'habitue, J'essaie de faire ça le mieux possible, je lèche le gland l'humectant de ma salive et le contemplant ainsi, tout beau, tout mouillé !


- Tu suces bien, petite salope ! M'invective Pierre.

- Tais-toi, tu es aussi salope que lui ! Intervient Evy. Vous n'êtes que deux pédés qui aiment les bites, deux enculés ! Et moi j'adore vous regarder faire !


Je m'excite en le suçant, je pratique maintenant une fellation en va-et-vient, le Pierre pousse des soupirs. Je suis excité comme un pou et pose ma main sur mon sexe pour me masturber en même temps, mais Evy m'ordonne de ne pas le faire. Cruelle Evy. Finalement j'adore ce que je suis en train de faire, j'aurais dû commencer plut tôt... Je suce à qui mieux mieux, et de plus en plus vite. Un râle, je n'y prête pas attention, et je me retrouve avec tout le sperme du mec dans la bouche. Je ne souhaitais pas ça, je vais à l'évier cracher tout ça et me rincer la bouche.


- Tu n'as pas pu te retenir ! Moi qui voulais que tu l'encules ! Proteste Evy !

- On ne fait pas toujours ce qu'on veut ! S'excuse Pierre.

- Bon, ben tant pis, ce n'est que partie remise, en attendant viens me prendre ! M'ordonne-t-elle.


On sort de la cuisine et on se dirige tous vers une chambre, Evy défait le lit et s'allonge, les cuisses écartées.


- Tu vas me lécher et me faire jouir, et pendant que je jouirais, je veux que tu me pénètres. Enfile-toi une capote ! 


Pierre s'assoit sur un coin du lit, il sera donc simple spectateur. Je fais comme elle m'a dit et me faufile entre ses cuisses et cette fois j'attaque direct son clitoris. Au bout de quelques instants elle commence déjà à ânonner. Madame m'a l'air d'être une rapide. J'accélère le mouvement faisant autour de son bouton des mouvements circulaires de la langue, puis me mettant à la laper à l'instar d'un chat qui dégusterait son lait. Elle râle de plus en plus fort...


- C'est bon, c'est bon, continue !


Ben oui, je ne fais que ça, son sexe dégouline de cyprine en quantité impressionnante et tout d'un coup elle explose, pousse un cri, et son corps un moment tétanisé redevient flasque.


- Viens !


Je viens, comme elle dit, et la pénètre de façon très classique en missionnaire, j'ai une folle envie de jouir et je pense que pour moi aussi l'affaire ne durera pas très longtemps.


- Vas-y baise-moi, j'aime me faire sauter devant mon mari comme une pute ! Et par un pédé en plus ! Vas-y baise-moi !


C'est beau le romantisme !


Je voudrai bien qu'elle me propose de l'enculer, mais ça n'a pas l'air d'être dans ses plans, tant pis, je ne peux plus me retenir et jouis à mon tour.


- C'était très bien jeune homme, vous nous avez fait passer un agréable moment !


Le ton a changé, sympa mais le trip sexuel est presque oublié, ils me proposent de prendre une douche, j'accepte, puis c'est son tour, et pendant que je me rhabille, le mari toujours à poil et la quéquette à l'air me sert un apéritif, et me tient la conversation, en fait des banalités. Evy revient, en peignoir laissant la salle de bain à son compagnon.


- Ça va ?

- Oui ! Répondis-je.

- On adore ce genre de trip sexuel, vous savez ! (le tutoiement a donc disparu)

- C'était super !

- Euh, si vous en êtes d'accord, vous pourriez partager notre repas, ça m'embête un peu de me préparer pour aller au restaurant, mais par contre nous avons un excellent traiteur, que diriez-vous d'une douzaine d'huîtres ?

- Ma foi, je ne voudrais pas abuser !

- Mais non ce sera un plaisir !

- Alors d'accord !


A table la conversation revint souvent sur le sexe, ces deux-là avaient quelques anecdotes savoureuses à raconter. Cela ne les empêchait pas d'avoir repris une certaine distance qui dura jusqu'au dessert, et alors qu'elle nous proposait un plateau de petits fours, Evy me demanda à brûle pourpoint


- J'aimerais beaucoup que l'on se revoie, Etienne, je peux vous appeler Etienne !

- Oui bien sûr !

- Bien sûr, mais à quelle question répondez-vous ?

- Mais aux deux !

- Ce n'est pas la première fois que nous amenons un homme chez nous, mais avec vous il y a un plus, un courant, vous m'êtes vraiment très sympathique.

- Mais c'est tout à fait réciproque, savez-vous !


Moi aussi j'ai appris les bonnes manières !


- Vous savez ce que j'aime bien faire ? Reprend Evy

- Dites !

- J'aime faire des petits scénarios, dire à une personne, "tu viendras à telle heure, et sans que je t'en parle tu feras ceci cela, ou alors tu t'habilleras de telle et telle façon", par exemple je peux vous demander de venir avec une petite culotte de femme, ou avec un plug dans l'anus... enfin vous voyez le genre...

- Oui...

- Et ça vous dirait ?

- Oui, bien sûr ! Du moment que l'on respecte mes limites !

- Ce n'est pas un problème, tu peux avoir confiance. Décidemment dès qu'on parle de sexe j'ai tendance à tutoyer.

- Ça ne me dérange pas !

- Vous avez Internet ?

- Oui !

- Alors je vous transmettrais nos instructions par mail ! Mais convenons d'une journée.

- Pourquoi pas vendredi prochain ? 

- Et bien c'est parfait, je crois que nous nous devons de trinquer à cette bonne nouvelle ! Pierre va nous chercher du champagne ! Il y en plus dans le frigo, je crois qu'il va falloir aller à la cave.


Et pendant que Pierre descendait chercher cette fameuse bouteille, Evy me fit cette étrange requête.


- La prochaine fois, arrange-toi pour qu'il t'encule, ne le suce pas à fond, ça lui fera tellement plaisir, et moi j'aime quand quelque chose lui fait plaisir.


Manifestement elle était amoureuse folle de son Pierrot, j'ai trouvé cela touchant.


On débouche, on verse, on trinque, on goutte !


- Alors Etienne lequel est le meilleur ?

- Pardon ?

- Le champagne de la cave, ou le mien ?

- On peut aimer les deux, celui-ci est très bon, mais j'ai adoré le vôtre !

- Alors vous en reprendrez bien une petite goutte ?


Je rêve, va-t-on repartir pour une nouvelle séance de sexe, mais j'aurais mauvaise grâce à refuser. Alors Evy ouvre son peignoir, se place une flûte sous la chatte et la remplit de son pipi, elle lève son verre, le mire à la lumière électrique comme on le ferait d'un grand cru, puis y porte ses lèvres. 


- C'est vrai qu'il n'est pas mauvais, mais maintenant que j'y ai trempé mes lèvres, vous allez connaître mes pensées.


Elle me tend le verre ! Je l'avale pratiquement cul sec !


- Délicieux !


Je crus ensuite comprendre que mes hôtes étaient fatigués et qu'il était temps que je me retire. Je les quittais donc, ravis et déjà impatient de découvrir leur mail.


à suivre

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Estonius
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Jeudi 20 février 2003 4 20 /02 /Fév /2003 18:48

Magique Amélie

par Maud Anne Amaro

 

bisou1719

 

Mes remerciements à Clémence

 

Je m'appelle Katia j'avais 29 ans au moment de ce récit

 

En déplacement professionnel, près de Zagreb en Croatie, je m'ennuyais ferme après ma journée de travail, je n'avais pas vraiment réussi à me lier avec qui que ce soit. Les deux bouquins que j'avais emportés étaient aussi tartes l'un que l'autre. Alors je passais mon temps à écrire des petits trucs que je détruisais le lendemain. Ce soir-là, je prenais le frais sur le balcon de ma chambre d'hôtel quand mon regard fut attiré par un petit clown qui collait des affiches un peu partout. Piquée par la curiosité, j'attendis que le gamin (à moins qu'il ne se soit agît d'un nain) ait disparu pour aller examiner ce panneau tout frais posé : Il s'agissait de l'annonce du passage d'un cirque sur la grande place le lendemain soir. Il fallait vraiment que j'emmerde pour être intéressée par un spectacle de cirque... 

 

Toujours est-il que le lendemain...

 

Minable le cirque, je me suis retrouvée au premier rang, je n'ose ni dormir ni m'en aller du moins pas encore. Le jongleur me gonfle, le funambule m'énerve, le dresseur de chien m'agace, les clowns déconnent en serbo-croate et je comprends trop mal la langue. Je décide que si le numéro suivant est du même tonneau j'irais gérer mon ennuie ailleurs...

 

On annonce Amélie. Amélie la magicienne !

 

Par simple apriorité, je sens que je ne vais pas la supporter longtemps. Et la voici qui arrive. Elle commence à saluer le public, peu de mots, simplement bonsoir... mais quelle voix suave, et puis ce sourire... voici qui me rassérène un peu.

Elle se met à faire des trucs avec des chapeaux haut-de-forme à l'intérieur desquelles elle fait disparaître ou réapparaître de gros lapins blancs. Exécuté par un autre, je serais sans doute partie, mais j'étais fascinée par sa longue silhouette, elle devait bien mesurer 1 m 80, la magicienne, avec ses longues jambes gainées de bas noir, ses yeux verts, sa coiffure très brune frangée et coupée au carré. Mais sans doute la chose qui me frappa le plus ce sont ses bras, de long bras aux épaules merveilleusement dessinées, de longs bras ni trop gras, ni trop squelettiques, juste comme il le faut, la peau en paraissait légèrement duvetée et parsemée de très légères petites taches ! Il me vint alors à l'idée que j'aurais aimé toucher ces bras !

 

Mais il n'y a pas que les bras, car je ne sais pas ce qui m'arrive, un courant ! Oui c'est cela c'est un courant qui passe ! Elle me scotche, et évidemment mademoiselle s'en aperçoit, elle me fixe à son tour, nos regards s'échangent, je souris à mon tour, je suis un peu gênée.

 

Quand le numéro se termine, je suis déçue, comment déjà ? C'était pourtant si intéressant et si vivant ! Et puis après cela, que va-t-il y avoir ? Je décide de m'en aller mais avant j'applaudis à tout rompre le numéro de la magicienne qui vient deux fois répondre aux rappels.

 

On annonce l'entracte ! Je ramasse mon sac et me dirige vers la sortie, plus envie de rester. C'est alors qu'une longue silhouette noire me " bloque " la sortie ! C'est Amélie !

 

- Française ?

- Belge !

- C'est pareil !

 

Je ne trouve pas que ce soit " pareil " mais je n'ai aucune envie de la contrarier

 

- Vous deviez vous ennuyer considérablement pour aller jusqu'à venir assister à notre cirque ?

- Il n'est pas si mal que ça ! (Oh ! le gros mensonge)

- Pffff ! Le vrai cirque n'existe plus ! On ne sait plus faire rêver les gens ! Vous croyez que ça fait rêver les gens vous un mec qui se balade sur un fil en costume de Pierrot ?

- Je ne sais pas !

- Par contre j'ai vu que les jolis chapeaux et les petits lapins cela, ça vous faisait rêver !

 

Elle va me faire rougir, comment lui dire que ce ne sont pas vraiment les lapins qui m'ont fait rêver ?

 

- Ce que j'ai aimé, c'est que vous fassiez votre numéro avec le sourire, il est très communicatif votre sourire !

- Je sais faire d'autres numéros, des numéros que le public ne comprendrait pas, je sais faire aussi d'autres sourires, des sourires que le public ne comprendrait pas...

- Vous voilà bien énigmatique !

- Toutes les énigmes ont leurs réponses, il suffit d'aller les chercher !

- Est-ce une proposition ?

- Cela se pourrait, bien, prenez ma carte, je n'habite pas très loin d'ici, un taxi peut vous emmener, lundi le cirque fait relâche, venez un peu avant le dîner, nous prendrons l'apéritif et je vous promets de vous étonner.

 

Sans réfléchir j'acceptais d'enthousiasme, lui promettant d'être là le lundi comme elle me le proposait, je quittais les lieux, ravie, enchantée, subjuguée même par le charisme de cette femme. Je n'étais pas venue pour rien, je passerai une bonne nuit.

 

Pas si simple, les choses, pourtant ! Il y eut d'abord ce quart d'heure d'euphorie où je ne percevais que les aspects les plus éclatants de cette rencontre, nos regards qui se croisent, nos sourires, sa grâce, sa beauté, et même ses lapins qui ont l'air de sortir de façon si naturelle de ses chapeaux et qu'elle caresse de la main, voulant sans doute les rassurer, leur faire comprendre, que oui, ils existaient bien... Et puis surtout ce choc de la rencontre, cette invitation... M'inviter moi ! Quelle chance, je pourrais donc la revoir... Et les deux scènes continuaient à défiler en boucle dans le cinéma de ma mémoire. Et puis il fallut bien que mon esprit extrapole et se demande comment pourrait bien se passer cette rencontre.

 

On raisonne curieusement, bizarrement, je m'imaginais comme la princesse d'un conte de fée qu'une magicienne invite, et où dans un décor enchanteur, elle la gâte de mille plats délicieux au son d'une douce musique tandis qu'elle lui délivre certains de ses secrets et lui dévoile ses tours les plus aboutis... 

 

J'ai dû un peu me secouer, pour réaliser que je n'avais plus 13 ans mais plus du double ! Et que la soirée ne pouvait se dérouler comme ça ! Et que si elle m'avait invitée ce n'était pas non plus pour que la soirée se passe comme ça !

- Une gouine ! Je me suis fait draguer par une gouine !

 

Je suis vraiment nunuche parfois ! Mais non je ne suis pas nunuche puisque j'ai fini par trouver ! Donc je ne tomberais dans aucun piège... tout simplement parce qu'à ce rendez-vous je ne m'y rendrais pas ! Na !

- La salope ! Non mais elle m'a prise pour qui ?

 

Je cherchais de quoi attiser ma colère, mais ne trouvais pas grand-chose, rien du tout pourrais-je même dire ! Je pris donc le parti de rire de cette anecdote, après tout il ne m'était rien arrivée, et puis ça me ferait un souvenir, et même une histoire à raconter aux copines : " Tu sais, en Croatie, je me suis fait draguer par une magicienne dans un cirque ! " " Non ? Raconte ! " " Si ! Elle m'avait même invitée chez elle ? Si ça se trouve, elle m'attend encore, ouaf, ouaf ! " 

 

Non, je vais trop loin, me voici en train de me moquer de cette femme, après tout ce n'est pas de sa faute si elle est lesbienne, d'ailleurs je n'ai rien contre les lesbiennes. Oui mais c'est quand même gonflé, elle aurait pu se débrouiller pour annoncer la couleur... et si j'étais tombée dans le piège ? Hein ? Si j'étais tombée dans le piège, elle m'aurait fait quoi ?

 

En plein dans mes pensées je gravis le petit escalier menant à l'étage de ma chambre d'hôtel, j'ouvre et vais me servir un verre d'eau fraîche au lavabo ! J'ai chaud soudain ! Si je prenais une douche, Tiens, "en voilà une idée qu'elle est bonne !" A poil, Katia ! Je me déshabille mais pas complètement, quelque chose me chiffonne dans mon cerveau... A quoi je pensais déjà ? A oui, si j'étais tombée dans le piège, que m'aurait-elle fait ?

 

La douche attendra cinq minutes, je m'assois sur le bord du lit ! Il aurait bien fallu qu'elle commence par des mouvements d'approche, un petit bisou, non un bisou ça n'engage à rien, elle m'aurait piégée autrement ! Ses bras ! Voilà le piège : ses bras ! Je n'aurais pu m'empêcher d'y toucher ! A moins que ce soir elle eut mis des manches ! Mon dieu que c'est compliqué les rapports chez les humains ?

 

Et puis la question, la grosse question existentielle vint surgir dans mes raisonnements, histoire de les compliquer un peu plus : est-ce que désirer caresser les bras d'une femme, c'est déjà être lesbienne ? Bien sûr que non ! Cela n'a rien à voir... quoi que... ou alors juste un petit peu ! Donc voilà tout s'explique, je suis juste un peu lesbienne, lesbienne tendance "caresses du bras", mais elle, ce doit être une lesbienne intégrale ! Deux types complètement incompatibles !

 

De vagues réminiscences de ma jeunesse assaillent mon esprit, Corinne qui voulait absolument goûter à mes seins et à qui j'avais fini par céder quelques instants, Inès avec qui je n'avais rien fait sinon prendre avec elle une douche et dont la rotondité de son cul m'avait si troublé, et puis celle-ci dont je n'ai jamais su le prénom, correspondante allemande d'une voisine qui m'avait roulé un bref patin sur les marches du Sacré-Cœur pendant que sa copine était allée nous acheter des glaces. 

 

Et alors ? De pauvres expériences comme celles-ci tout le monde doit en avoir ?

 

Et puis tout en brassant tout cela dans ma pauvre tête je viens de me rendre compte que se sont mes propres bras que je caresse ! Il va peut-être que j'y aille sous la douche, ça me changera les idées ! D'autant que je sens comme un fourmillement entre mes cuisses ! Voilà que toutes ces conneries m'excitent à présent, une histoire de bras et de lesbienne, non mais vous vous rendez compte, un peu ?

 

Je porte ma main à mon sexe, de façon plus ou moins négligé, vous savez le genre : "Oui, je sais que tu es là, d'ailleurs je te sens bien, mais je n'ai pas envie de me masturber, là maintenant, compris ?"

 

Le problème c'est que quand on dialogue avec son sexe, la main ne sait pas trop qui parle à qui ? Alors que voulez-vous qu'elle fasse ? Elle reste là et s'agite ! 

 

J'en ai marre d'écarter ma culotte, elle me gêne, je la retire et l'envoie valser. Je me renverse sur le lit. La flemme de retirer mon soutien, ma main gauche passe en dessous, s'en va à la recherche du téton, je le tripote au même rythme que celui où deux doigts de ma main droite enserre à présent mon clitoris... je n'ai pas encore adopté le mouvement qui est celui qui chez moi précède la jouissance, je suis excitée, super excitée mais curieusement je ne suis pas pressée. Des images, des fantasmes se forment dans ma tête ! Les bras d'Amélie ! Ces bras que je caresse ! Puis nos bouches qui se mélangent, et puis comme ça sans transition, me voici à présent sous sa jupe, et mon visage est entre ses cuisses ! Mon dieu ! A quoi je pense ? Penser à autre chose ! Tu parles, le fantasme perdure ! Quant à mes doigts ils ne m'obéissent plus, mon pouce se contente de rester à sa place alors que l'index s'agite frénétiquement, la mouille dégouline sur mes cuisses ! D'un geste nerveux je dégage un coin du dessus de lit, et reprend de plus belle... Je crois bien que j'ai crié " Amélie ! " lorsque j'ai joui ! 

 

Mon orgasme ne me calma qu'un moment, il en fut de même pour la douche. Les questions, les images... toujours les mêmes défilaient dans mon esprit dans une boucle infinie. On sait pertinemment que dans certains cas, le cerveau ne nous aide plus, et se contente de projeter un malstrom dont la sortie ne peut venir qu'avec le sommeil... si celui-ci se décide à venir ! C'est ma main qui m'a apaisé une fois de plus !

 

Au petit matin, je n'étais pas très fraîche, mais, j'eus la révélation, claire, lumineuse de ce qui s'était sans doute passé hier soir ! Amélie était intervenue à un moment clé, où m'on ennui n'en pouvait plus, et cet ennui elle l'avait vaincue ! Ça c'était la première phase. La seconde plus sournoise avait été l'érotisation à outrance de l'esprit de cette rencontre. 

 

Cela aurait pu se produire avec n'importe qui, par exemple avec un prestidigitateur à moustache qui m'aurait enveloppé de son charme ! Le charisme n'est pas qu'une question de sexe. Et sans son invitation mon esprit n'aurait sans doute pas galvaudé si loin dans le domaine de l'érotisme.

 

Alors me direz-vous, on pourrait donc devenir lesbienne, comme ça, par concours de circonstances ? Je n'en sais rien, mais en y réfléchissant je me trouvais des prédispositions qui ne m'avait pas troublé outre mesure jusqu'ici :

 

Mon imagerie érotique est plus peuplée de réminiscences que de scènes imaginaires, j'aime y placer les quelques hommes qui m'ont donné un peu de bonheur... Pourquoi alors certaines fois, la scène que joue mon cerveau fait intervenir un troisième personnage, une sorte de blonde énigmatique qui se contente de nous octroyer quelques caresses et de nous embrasser... Allez y comprendre quelque chose aux fantasmes, vous ?

 

Je n'avais cependant pris aucune décision. Alors qu'hier en rentrant le non était catégorique, aujourd'hui la perspective d'aller à ce rendez-vous à haut risque devenait plus ou moins envisageable...

 

L'hypothèse selon laquelle je me faisais du cinéma et que cette invitation n'avait aucune connotation sexuelle me paraissait assez absurde, par contre, j'envisageais de plus en plus celle ou tout cela ne déboucherait que sur du platonique... Donc pourquoi pas ? Mais si ce n'était pas platonique ?

 

En fait, je cherchais le gros argument, le gros prétexte qui me permettrait d'y aller... comme si tout acte devait avoir sa justification ! J'en trouvais un quand même, simpliste, mais suffisant :

 

"C'est une occasion, et puis cette fille ne m'est pas insensible, alors vivons cette expérience, on verra bien !"

 

Et puis il fallait bien que je rajoute le petit truc que l'être humain adore faire "se mentir à soi-même" en me disant que sur place j'aurais toujours le loisir de refuser... Tu parles !

 

Alors j'y suis allée !

 

J'ai passé un temps infini à me demander comment j'allais pourvoir m'habiller, le tailleur ? La petite robe ? Ce que j'avais apporté de ma garde-robe ne me laissait pas tant de possibilité que ça ! Alors j'ai traîné à Zagreb et après des heures et des heures de boutiques, je finis par acheter un jean qui me moulait les fesses, mais sans exagération, et un corsage qui se déboutonnerait " intelligemment " si le besoin s'en faisait sentir.

 

Un léger maquillage, un peu de gel sur les cheveux, un peu de parfum... et hop les dés en étaient jetés !

 

Deuxième partie

 

Là où je pensais trouver une petite villa de banlieue coquette mais modeste, je fus surprise du caractère fort cossu de la demeure où elle m'attendait. J'eus même cette pensée fort curieuse de me dire qu'une si riche maison ne pouvait qu'abriter une importante domesticité et que celle-ci ne pourrait être qu'un obstacle à nos ébats ! Déjà je me voyais donc dans ses bras ! Mais c'est Amélie en personne qui vint m'ouvrir, une simple robe bleue retenue par de fines bretelles et laissant bien évidement les épaules et les bras dénudés ! Voilà qui était prometteur ! Elle me tendit son visage et nous avons alors échangé quelques baisers de salutations fort chastes, bien évidemment.

 

- Jolie, maison ! Vous vivez seule ?

 

Je voulais savoir.

 

- Cela dépend des fois, mais en ce moment je suis seule !

 

Elle ne répondait pas pour la maison, mais ça c'est de ma faute, il ne faut jamais poser trop de questions à la fois, surtout quand ça n'a même pas l'air d'une question.

 

- Humm, vous sentez agréablement bon... Me fit-elle remarquer.

- Bof, c'est...

 

J'allais comme on le fait dans ces cas-là lui en indiquer le nom et le parfumeur)

 

- Peu importe, ce n'est pas la marque qui compte, c'est de savoir marier la fragrance avec votre odeur naturelle ! Et de ce point de vue, je dois dire que c'est tout à fait réussi !

- Merci

 

Je devais être rouge comme une tomate, je ne voyais pas " l'attaque " venir si tôt

 

- Allez, venez nous allons prendre l'apéro ! Je ne vous fais pas visiter la maison, du moins pas tout de suite, je sais que cette formalité agace le plus souvent les visiteurs... et puis ajouta-t-elle, avec un sourire en coin, nous aurons sans doute l'occasion de le faire plus tard...

 

Et toc ! Deuxième balle ! J'avais à ce moment peur de ne plus savoir gérer mon trouble, je jetais des regards furtifs sur ses bras, évitant de m'y attarder, et pestais contre la civilisation humaine qui impose des codes, des préliminaires verbaux et tout un cérémonial avant de passer aux actes... Bon dieu, si elle veut me sauter qu'elle le fasse, je suis prête !

 

- Je ne vous propose pas un Porto, ce n'est pas un apéritif ! Reprit-elle d'un ton péremptoire ! Vous êtes plutôt whisky ou plutôt sucrée ?

 

Il me semblait qu'en lui demandant un Martini gin je faisais un choix centriste qui éviterait de la contrarier, elle eut le tact de trouver qu'il s'agissait d'une très bonne idée et de se verser la même chose.

 

- A quoi trinquerons-nous ? Demande-t-elle

- A nous !

- Ça me parait une excellente idée !

 

L'envie de lui caresser les bras, l'envie irrésistible, en ayant bu un petit coup, peut-être trouverais-je l'audace de lui demander.

 

- Il fait chaud, ici, trop chaud, j'ai le projet de faire construire une piscine, mais je ne suis pas assez souvent ici ! Déboutonnez un peu votre chemisier, vous serez mieux...

 

Oh, que oui, je vais me déboutonner, ma décision était enthousiasme, ma main, moins puisqu'elle arrêta le geste au second bouton. Ce que je peux être conne parfois !

 

- Vous restez longtemps ici ?

 

Zut, et flûte, alors qu'un petit jeu de séduction semblait vouloir s'engager, la discussion va glisser sur le "qu'est-ce que vous faites dans la vie ?"... Pourquoi faut-il toujours perdre du temps ? Je lui expliquais que j'étais là pour un congrès, mais que mon rôle y était complètement subalterne. Quant à mon départ se serait dans 3 jours !

 

- Mariée ?

- Non !

- Jamais d'hommes !

- Si, mais la vie en couple me gonfle... Je suis trop indépendante !

 

Elle se lève alors de son fauteuil et vient s'asseoir auprès de moi sur la banquette.

 

- Décidément ces fauteuils sont nuls, ils me font mal aux fesses !

 

Comme prétexte stupide, j'ai connu pire, mais bon...

 

- Vous vous êtes peut-être demandée pourquoi je vous avais si spontanément invité ? Reprend mon hôtesse.

- Sans doute un courant qui passait entre nous ?

- Un courant ? Oui on pourrait appeler ça un courant ! En fait, j'aime la façon dont certaines femmes me regardent, comme vous l'aviez fait ce soir-là ! Où comme tu es en train de le faire en ce moment ! Je peux continuer à tutoyer ?

- Bien sûr !

- Tu sais, on m'a souvent regardé le visage, les seins, les fesses, les jambes, les bras c'est plus rare, ça change !

- Ils doivent avoir quelque chose de magique, je ne peux pas m'empêcher de les regarder.

- Ça j'ai bien compris, et j'ai bien compris aussi que tu meures d'envie de les caresser !

- Euh...

- Non ?

- Je...

- Chut, tais-toi, caresse-moi les bras, j'ai envie que tu me le fasses !

 

Comme un zombie, me voici en train de lui caresser les bras, sa peau est douce, trop douce, je fonds, j'ai des fourmillements humides dans le bas ventre. Cette fois je vais y passer ! Bof ! L'essentiel c'est d'en être consciente. Elle aussi me caresse le bras, mais par-dessus le tissu du chemisier, ça fait rien, elle a des doigts de fée et réussit à m'électriser, insensiblement nos visages s'approchent, nos bouches s'ouvrent, nos langues se cherchent, nous nous embrassons en un long baiser passionné. Et si parallèlement mes caresses se font en ce moment plus sauvages, les siennes ont déjà changé de territoire et explorent la rondeur de mes seins.

 

Quel baiser ! Rien à voir avec cet échange furtif de ma jeunesse. Rien à voir non plus avec un baiser échangé avec un homme, ici les lèvres sont douces y compris à leurs commissures, cette chair exempte de tout poil, on a envie de l'aspirer. Je me rends compte que je dois avoir l'air d'une gamine qui découvre une nouvelle friandise. Je m'écarte alors, lui offre mon plus beau sourire !

 

- Je rêve ! Dis-je dans un souffle.

- On est coquine, hein ?

- Très coquine !

- Et tu voudrais qu'on soit encore plus coquines ?

- Au point où j'en suis...

- Déshabille-toi !

 

Ah ! Voilà qui n'est pas trop prévu dans mes scénarios, je me voyais plutôt nous déshabiller mutuellement en nous étreignant.

 

- Tu risques d'être déçue ! Tempérais-je.

- Bien sûr que non !

- Comme peux-tu dire ça ? C'est de la magie ?

- Mais, non, ce n'est pas ça du tout... On peut être déçue par quelqu'un qui a un corps magnifique, et puis qui se révèle complètement inintéressant. Par contre si la personne me passionne, ce n'est pas qu'un corps que je vois quand elle est nue, c'est un corps plus une âme !

 

Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à ça, elle est trop forte pour moi. Je vais donc me déshabiller, mais je continue de penser que j'aurais préféré qu'elle me le fasse. Je déboutonne, puis retire le chemisier blanc. Pour la suite, j'hésite, il existe plus ou moins un code du déshabillage. J'aurais donc du enlever maintenant le pantalon, mais il se trouve que j'ai envie de lui montrer mes seins... Ce n'est pas de l'exhibitionnisme, non c'est pour me rassurer, car malgré ce qu'elle vient de me dire, je veux m'assurer qu'elle les trouvera à son goût.

 

- Et voilà ! Déclarais-je en lui offrant la vision de mon torse nue.

- Et voilà de bien jolies choses, rajoute-t-elle.

 

Nous sommes debout toutes les deux. Sa main s'approche négligemment de mon téton gauche, elle le frôle de l'index, je sursaute, 

 

- Hum.... Sensibles, hein ?

- Très !

- Je te trouve adorable !

- N'exagérons rien...

- On est marrantes comme ça toutes les deux, tu fais une tête de moins que moi !

- Prête-moi des hauts talons, on va arranger ça !

- Et si je n'ai pas envie d'arranger cela !

 

Ah ? C'est quoi la surprise ?

 

- On pourrait jouer à la maîtresse et à l'esclave, Reprend-elle !

- Je ne sais pas si ça me plairait ?

- On peut toujours essayer cinq minutes...

 

Cette fois les deux mains pincent mes tétons, je n'en peux plus, mon intimité est toute mouillée et il sans doute temps que je retire le bas !

 

- Arrête ! Balbutiais-je 

- Tu n'aimes pas !

- Si !

- Alors pourquoi veux-tu que j'arrête !

- Continue !

- Ben dis donc tu es rapide à changer d'avis toi...

- Forcément tu es une sorcière !

- Magicienne pas sorcière !

- Tu m'expliqueras la différence ! Ahhhh ! C'est bon ce que tu me fais...

 

Elle retire alors l'une de ses mains, son visage descend à la hauteur de mon mamelon, elle commence par le sucer, de plus en plus fort, va même jusqu'à le mordiller.

 

- Attention !

 

Elle ne m'entend pas, change de côté, je me contorsionne pour faire tomber mon pantalon, pour la culotte on verra plus tard, j'ai le haut des cuisses gluant de ma mouille.

 

- Je suis dans un drôle d'état !

- Forcément, tu t'es jetée dans la gueule du loup !

- Pour l'instant je ne regrette rien !

- Je vais faire en sorte que ça dure, alors ! Tourne-toi donc un petit peu, je n'ai pas vu ton cul !

- C'est pas ce que j'ai de mieux !

- T'as pas un peu fini de te sous-estimer, non ?

 

Je me tourne, virevolte, esquisse un pas de danse, je suis complètement timbrée en ce moment.

 

- Alors ?

- Petit cul, mais intéressant, j'espère avoir un jour l'occasion de lui flanquer une fessée.

- Ecoute, c'est pas trop mon truc !

- Mais je l'ai parfaitement compris ma chère ! 

 

Pendant qu'elle me parlait, j'entreprenais de me rechausser, elle s'en étonna !

 

- Tu remets tes chaussures !

- Fait pas attention, je suis un peu troublée

 

Et du coup je les retirais à nouveau.

 

- Tu sais qu'ils sont vachement mignons tes pieds !

- C'est des pieds !

- Mais non !

- Si ! Si ! Je t'assure !

 

Elle s'accroupit alors devant moi et me demanda d'en avancer un qu'elle tint alors dans ses mains

 

- Eh ! Me chatouille pas, sinon je vais me casser la gueule !

 

Amélie ne me répondis pas, me caressant légèrement le dessus du pied, puis les côtés, et même le dessus des orteils. Sa bouche remplace bientôt sa main et elle se mit à m'embrasser frénétiquement mon pied. Je la laissais faire, assez stupéfaite. Enfin, elle se releva, sans doute plus à cause des courbatures que lui procurait la position que par lassitude.

 

- Délicieux, j'y reviendrais tout à l'heure, mais pour l'instant j'aimerais que tu viennes me déshabiller...

 

Oh ! Ah ! Oh ! Alors là, je vole, j'accours, je me précipite ! Voilà qui ne va pas être, mais alors pas du tout... une corvée ! Je passe derrière elle, dézipe la fermeture éclair et l'ouvre sur son dos de déesse ! Quel dos magnifique, le sillon central bien dessiné, la chair légèrement dodue mais sans aucune exagération, je fais tomber la robe, la chute de rein est sublime, j'y pose mes mains, je suis consciente d'être dans un état second, je lui embrasse la chair juste au-dessus de l'élastique de la culotte, puis entraînée par mon audace part lui bécoter les fesses ! J'enlève alors le sous-vêtement, la voici juste en soutien-gorge, elle non plus n'aura pas eu droit à un déshabillage standard !

 

Lisa-tanya065.jpg

- Elles te plaisent mes fesses ?

- Superbes !

- Tape-les !

- Hein ?

- Contrairement à toi, moi j'aime bien des petites fessées !

- Tu veux que je te donne une petite fessée.

- Oui, tu as bien compris !

 

Bon, ça ne va pas me tuer, et puis si ça lui fait plaisir, à la magicienne, je lui assène une belle claque sur la fesse droite !

 

- Voilà !

- Ben continue !

- Ah bon, tu me diras d'arrêter alors ?

- Ne t'inquiète pas !

 

Je lui flanque ainsi une vingtaine de fessées qu'elle encaisse avec ravissement. Chacun son truc !

 

- Bon c'est pas mal ! Tu es sûre que tu ne veux pas inverser les rôles ?

 

Ça fait la troisième fois, un peu lourde sur ce coup-là l'Amélie ! Je lui répète que, non je n'ai pas envie, du moins pour le moment, et je reviens en face d'elle, elle a le sexe assez poilu, à ce point que je me fais la réflexion qu'elle pourrait quand même s'épiler le maillot.

 

- Tout le monde à ses petites fantaisies, tu ne vas pas me dire que tu n'en as pas ? Demande la magicienne.

- Tu ne crois pas que dans le genre fantaisie, ce qu'on fait toutes les deux, c'est déjà pas mal !

- C'est un point de vue !

- Je... je te retire ton soutien-gorge !

- Allez !

 

Oh ! Que c'est beau ! Bizarrement les aréoles sont légèrement fripées ! Pression du soutien-gorge ou phénomène naturel ? Peu importe, le téton se dresse fièrement sur ses magnifiques seins à la courbure parfaite dont la lumière du lieu souligne les espiègles courbures. L'avantage que j'ai sur Amélie, c'est que je n'ai pas à pencher mon visage bien bas pour atteindre ses trésors avec ma bouche, et après les avoir caressé de ma main, me voici à mon tour en train de gober ses jolies pointes érigées ! Elle se laisse faire une minute ou deux puis se dégage, se recule un peu ! Je n'en peux plus de l'admirer, tout à l'heure je vais faire la connerie monumentale de tomber amoureuse d'elle ! Manquais plus que ça !

 

- On va finir notre Martini, et après je vais te montrer mon lit ! Propose-t-elle alors ! D'accord ?

 

Je fais signe qu'oui de la tête, avec un large sourire. La voici alors qui s'en va je ne sais où en dandinant du cul !

 

- Je reviens, j'ai oublié quelque chose !

 

Alors la voilà qui réapparaît, avec des serviettes de bains. Quelque chose m'aurait-il échappé ? Elle s'assoit, puis sélectionne deux bretzels, en raccourcit un, puis réunit les deux dans sa main, elle me les tend !

 

- Choisis-en un ! Celle qui a le plus court commence !

- Commence quoi ?

- Tu vas voir ! C'est un jeu !

- Un jeu avec une magicienne ! Mais je vais perdre !

- C'est pas grave si tu perds, allez tire un bretzel !

- Voilà ! Ah ! C'est moi qui ai le plus court !

- Donc c'est toi qui commence !

- Oui... 

- Voilà, met deux ou trois serviettes sous ton cul, je ne voudrais pas destroyer mon canapé !

 

Je le fais, ignorant toujours ou elle veut en venir !

 

- Et maintenant laisse-moi faire, je vais finir mon apéro !

 

Elle s'approche de moi et vide alors quelques gouttes de son Martini Gin sur les poils de ma chatte, puis elle pose le verre, et commence à laper ! Un peu fofolle la fifille ! Mais ce n'est pas désagréable, et ce l'est encore moins quand mademoiselle entreprend de m'ouvrir mes chairs pour s'y faufiler d'une langue agile qui commencera par de grande léchouilles sur toute la hauteur de la vulve, avant de se concentrer sur mon clitoris. La langue virevolte, tournicote, c'est l'estocade, je suis dans les mailles de son filet, complètement à sa merci, mes poings forment des boules avec les tissus des serviettes, je guette le moment ou la jouissance va m'envahir, essaie néanmoins de me contrôler, mais ce n'est pas possible, je ne peux tout simplement pas et je me mets à gueuler mon plaisir comme une forcenée qui vient de s'évader de sa geôle !

 

- Et ben dis donc ! Heureusement que personne entend !

- Arrête, je n'ai jamais joui comme ça ! Jamais tu entends, jamais Amélie, jamais...

 

Et snif, snif c'est la crise nerveuse, je chiale, elle me recueille dans ses bras ! Je sais très bien que je vais devoir à présent la sucer à mon tour, une petite appréhension, j'espère que je vais savoir-faire, mais j'ai envie, j'ai trop envie de le faire. N'empêche qu'il faut que je reprenne mes esprits et que pour l'instant je suis très bien dans ses bras... Ses bras ! Encore ses bras ! Je m'en dégage enfin.

 

- A mon tour alors ?

- Un peu que ça va être à ton tour mais je vais en profiter pour te montrer un truc ! Viens, on va dans ma chambre on serra mieux

 

Je la suis dans sa chambre, on s'installe sur un grand lit à baldaquin, et la voici qui sort de son tiroir de chevet un chapelet de boules de geisha

 

- Regarde bien ! Me dit-elle

 

Elle introduit alors avec délicatesse les boules dans son intimité, ces gestes sont très lents et je peux ainsi admirer sa belle chatte aux lèvres légèrement sombres. Il ne reste bientôt plus qu'une petite ficelle qui dépasse de façon incongrue !

 

- Allez, viens rechercher les boules !

 

Si c'est ça son tour de magie, je trouve que c'est quand même un peu primaire, mais bon... il y a longtemps que la magie n'est plus ma préoccupation première ce soir ! Je tire sur la ficelle et hop, les boules ont disparues, je m'en serais doutée ! Je joue le jeu et feint l'étonnement.

 

- Ben alors, elles sont où les boules ?

- Cherche ! Cherche avec ta langue ! Ou avec tes doigts, allez cherche !

 

Ben oui je cherche, j'écarte tout ça ! Je sais bien que les boules n'y sont pas, mais mademoiselle est très joueuse ! Mon visage est maintenant près de sa chatte, je peux en sentir son odeur envoûtante ! Ça a donc cette odeur là une chatte ! Hum ! Me voici sans préambule en train de lécher tout, ça, je m'enivre de ses sucs intimes, elle pousse déjà de petits cris de plaisirs, je vais pour l'imiter en attaquant son clitoris, mais elle a apparemment une autre idée. Elle se redresse, me caresse un peu partout, et sans que je sache trop comment, nos jambes se placent en ciseaux, nos sexes se frottant l'un contre l'autre, mélangeants nos liqueurs, je voulais qu'elle m'absorbe, que je me perde entre ses cuisses brûlantes. Elle haletait littéralement et au bout d'un moment elle se recouche sur le dos, écarte ses cuisses :

 

- Viens me finir !

 

Je positionne de nouveau le petit bout de ma langue sur son clitoris, j'ai l'impression qu'il a doublé de volume, petit bourgeon arrogant qui frétille à mon contact. Le corps d'Amélie s'arcboute en un curieux arc de cercle, puis elle retombe pantelante.

 

- Merci Katia !

 

J'essaie de lutter contre mes émotions, je ne vais pas me remettre à chialer comme tout à l'heure. Elle aussi à l'air heureuse, nous nous étreignons, nous embrassons. Nous sommes restées plusieurs minutes comme ça, j'ai même failli m'endormir. Mais un besoin naturel demandait à être satisfait !

 

- Ou tu vas ? Demande Amélie.

- Faire pipi !

- Je peux regarder ?

- T'es une petite cochonne, toi ?

- Oui, ça je sais !

 

Si ça lui fait plaisir de me regarder pisser, je ne vais pas la contrarier... Je m'assois sur la cuvette.

 

- Ça va... tu as une belle vue ? 

- Faut pas se plaindre !

- Fait-toi oublier, je vais fermer les yeux, sinon je ne vais pas y arriver !

 

Voilà, je pisse, je pisse à grands flots, c'est au moment où je prenais le papier pour m'essuyer que j'aperçus la ficelle ! D'où sortait-elle celle-ci ? Je tirai dessus, sentis une résistance, puis je perçus une vibration à l'intérieur de mon sexe. Incrédule, je tirais alors un peu plus fort dégageant la première, puis la seconde, puis la troisième boule du chapelet de geishas...

 

 

Maud-Anne Amaro (février 2003) 

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Maud Anne Amaro
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Samedi 18 janvier 2003 6 18 /01 /Jan /2003 15:58

Les fantasmes de la mère Noël

par Zievertot

 

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Cette année-là, j'étais jeune instituteur dans une petite ville de province. Mon célibat ne me pesait pas trop parce que je prenais un réel plaisir à participer à toutes les activités para scolaires, ludiques et sportives. Le week-end, je remontais chez mes parents et j'en profitais avec copains et surtout copines, pour faire des virées sympas qui, le plus souvent se terminaient par un réel exutoire à mes pulsions sexuelles normales à mon âge.

 

C'est ainsi que j'ai été amené à prendre une part active dans l'organisation de la fête de Noël, organisée traditionnellement et conjointement par trois écoles de la ville. Nous avions de généreux sponsors (mécènes, disait-on autrefois lorsque quand on faisait un don, il n'était pas nécessaire de le publier dans la presse ou sur les affiches).

 

Tout était rodé par la force de l'habitude et mon rôle était simplement cette fois, de coordonner l'ensemble, en veillant à ce que tout soit en place à l'heure dite. C'était pour moi la première fois et j'étais très attentif car, en plus des élèves, les parents étaient conviés à la fête. Il ne fallait rien louper !

 

J'allais de salle en salle contrôler que les bambins disposaient bien de tout pour se costumer, je vérifiais que le traiteur amenait bien ses pâtisseries et friandises etc.

 

C'est ce qui m'a amené à me rendre à la salle des profs… la porte était dure à ouvrir et j'ai dû faire un effort important. J'y suis parvenu et là…. vision étonnante…. Le Père Noël était là à me regarder avec des yeux ébahis, son grand bonnet rouge à floche tombante sur la tête, besicles sur les yeux, barbe et moustache blanches sur la figure, justaucorps rouge jusqu'à la taille… mais... sans ses bottes et sans son ample pantalon. Et là ! Je vois une belle paire de solides jambes féminines, des bas blancs, un porte-jarretelles noir et un slip ajouré qui semble dissimuler une chatte luxuriante …. Mince, le Père Noël était une Mère Noël !

 

J'étais pétrifié, gelé sur place devant ce tableau d'un érotisme fou ! Vous vous rendez compte, en mitre, barbe et porte jarretelles ! La Mère Noël, prise aussi de surprise, réagit assez vite et me cria :

 

- Voulez-vous sortir… j'avais fermé la porte à clefs ! " .

 

Cela m'expliquait la résistance de cette porte que j'avais presque forcée.

 

Le plus grave c'est que j'ignorais totalement qui était cette Mère Noël ! En effet, le personnel des trois écoles participait à la fête et, nouveau, je connaissais encore peu de monde, surtout pour reconnaître une femme vue seulement en dessous de la ceinture !

 

Inutile de dire que cette vision m'avait troublé. J'ai quitté la salle des profs avec de vagues excuses.

 

Après m'être un peu remis de mes émotions, j'ai demandé à un collègue qui jouait le rôle de Père Noël. Il m'a répondu :

 

- Comment, tu ne la connais pas ? C'est le proviseur de l'école voisine. Elle fait cela chaque année, très bien d'ailleurs !

 

Catastrophe… je me voyais déjà mis à la porte de l'Education Nationale pour atteinte aux bonnes mœurs et voyeurisme aggravé !

 

J'ai évidemment eu garde de raconter mon aventure à mon collègue, mais je me suis informé auprès d'autres, quant à savoir qui était exactement ce proviseur qui possédait des jambes aussi affriolantes !

 

(Certains diront, à tort ou raison, que mon histoire est téléphonée… oui, après l'avoir lue, mais certes pas quand on la vit, c'est à dire sans en connaître la fin !)

 

Finalement, au fil des informations reçues, je suis arrivé à resituer cette dame. Elle s'appelle Mathilde K... et j'avais déjà eu l'occasion de la croiser soit en rue, soit lors de réunions pédagogiques. Je me souviens d'une femme dans la quarantaine, assez grande et solidement constituée (il le faut pour faire le Père Noël !), strictement vêtue d'un tailleur, ayant son opinion sur tout et le disant sans détours. Elle ne m'avait fait aucune impression particulière… mais maintenant, bien sûr, je la regarderai autrement !

 

La fête commença et les enfants, un par un se rendaient devant le Père Noël pour y recevoir des friandises et pour répondre à la traditionnelle question

 

- As-tu été sage, mon petit ? Que veux-tu que j'apporte comme jouet dans ta cheminée ?

Les mêmes, très intimidés ou un peu fanfarons, répondaient le plus souvent par des balbutiements et puis… hop, au suivant.

 

A la fin du défilé, quelle ne fut pas ma surprise de voir le Père Noël m'appeler d'un geste auguste de la main. Etonné et un peu craintif quand même, je me suis approché et j'ai entendu la voix (féminine !) du Saint patron des Fêtes, me demander :

 

- Et vous, mon jeune ami, avez-vous été bien sage ? Si tel est le cas, voici des bonbons à sucer !

 

Une lueur amusée pétillait dans les yeux de ma "mère" interlocutrice !

 

Toutes les festivités se sont continuées sans accrocs et à la satisfaction générale et, en fin d'après-midi tout touchait à sa fin. Je n'avais plus eu et je n'avais plus recherché un contact avec la "Mère Noël". Celle-ci, pleine de componction, avait rempli son rôle à merveille, à la totale et joyeuse satisfaction des mômes.

 

Il ne restait plus grand monde dans la salle lorsque la Mère Noël m'a appelé et me dit :

 

- Vous avez une voiture ? Vous voulez bien me reconduire chez moi, comme cela je n'aurais pas besoin de me changer ici ! Vous me devez bien cela… garnement !

 

Interloqué, je ne puis que répondre affirmativement.

 

Le chemin était court et Mathilde (alias Mère Noël) a eu tout juste le temps de me raconter que son mari, également enseignant, faisait un stage de formation au loin et qu'elle était seule pour encore au moins trois mois. Je ne savais pas comment prendre cette déclaration…. (Évidemment que c'est téléphoné… mais c'est cela la vie !)

 

Arrivé devant chez-elle, un coquet pavillon de banlieue, elle me proposa un rafraîchissement pour me remercier du lift.

 

L'intérieur du pavillon était cossu et très joliment meublé. Toujours affublée en Mère Noël, Mathilde me servit une copieuse rasade de Cognac et en fit de même pour elle….

 

Je m'étais installé dans un profond canapé et Mathilde s'était assise, en face de moi dans un fauteuil bas. C'était amusant de la voir là, toujours accoutrée en Père Noël …

 

Très gauchement, elle s'essayait à s'enlever ses bottes de service qui devait bien la gêner après une journée complète... Je me suis agenouillé sur le tapis et je me suis mis à l'aider, en tirant vivement dessus. Sous ces bottes, elle avait ses bas très féminins qui faisaient un agréable contraste. Pendant que j'étais toujours à ses pieds, elle s'est massée les chevilles et les jambes pour se relaxer. Je me suis enhardi et bientôt mes mains ont remplacé les siennes. C'est alors qu'elle m'a dit :

 

- Eh, bien… en plus d'être voyeur, tu es peloteur, mon jeune ami !

 

A ce moment-là j'ai bien compris qu'elle m'avait amené chez elle pour un doux jeu érotique et, peut-être pour satisfaire quelques fantasmes "Noëlliens" !

 

A moi de prendre, dès lors, l'initiative ! Jusqu'où me laissera-t-elle aller ?

 

Mon massage plantaire et des mollets ne pouvait s'éterniser et, doucement, je me suis mis à remonter vers les genoux mais mes mains se sont arrêtées à deux gros nœuds qui serraient le pantalon. Détachés facilement, j'ai pu continuer ma progression et remonter ainsi à mi-cuisses. Mathilde me laissait faire, comme détachée de ce que je faisais, mais, son souffle court et rapide agitait un peu sa fausse barbe et moustache.

 

C'était vachement érotique et assez équivoque car qui se laissait caresser ainsi les cuisses ? Un Père ou une Mère Noël ? La douceur de la chair des cuisses, la texture des bas ne pouvaient laisser place à aucune équivoque mais, pourtant, cela pouvait, tant pour elle que moi, susciter des fantasmes…

 

Très terre à terre, Mathilde me dit :

 

- Reprenons où nous en étions dans la salle des profs, au moment où mon jeune instit est venu m'épier ! "

 

Là-dessus, elle s'est levée, nous a resservi une solide rasade de cognac et, avec nonchalance, comme si elle était seule, elle a défait sa large ceinture de cuir noir et a fait tomber son ample pantalon noir, l'enjambant et l'envoyant promener d'un pied mutin !

 

Mes aïeux, quelle vision ! J'étais toujours agenouillé sur le tapis et, à quelques décimètres de ma figure, j'avais la chatte de madame la proviseur Mathilde K..., alias Mère Noël ! Cela n'était encore rien, mais l'agréable propriétaire de ce sexe à peine dissimulé par un slip en dentelles ajourées, était toujours affublée de sa fausse barbe et moustache, de son justaucorps et de son bonnet rouge à floche retombante et… avec besicles sur les yeux !

 

Mathilde s'était doucement rapprochée de moi, les mains sur les hanches, le bassin poussé en avant... Maintenant je sentais les effluves de cette chatte qui n'avait plus vu l'eau depuis le matin et, comme attiré par un aimant, j'ai approché ma bouche de son entrejambes, me mettant à lécher et à mordiller le tissu qui recouvrait son intimité. Madame la proviseur avait déjà copieusement mouillé son slip !

 

Tout en continuant mes contacts buccaux, j'ai introduit mes doigts sous le tissu et, comme je le supposais, sa chatte était luxuriante de poils abondants et longs… une vraie forêt tropicale, humide et chaude !

 

Le bassin de Mathilde ondulait et je comprenais le plaisir qu'elle éprouvait …. Finalement, usant de mes deux mains, j'ai fait glisser son slip le long de ses jambes et j'ai pu, librement, avoir accès à tout son sexe … qui n'attendait que cela. Presque émergent des poils, son bouton d'amour était turgescent et dressé parmi les poils comme un petit sexe d'enfant. Ma langue s'en est emparé et s'est mis à le sucer, à le mordiller, à le cajoler, suscitant de longs soupirs et des râles doux de ma Mère Noël en peine extase….

 

Ses mains étaient dans mes cheveux comme pour m'empêcher de rompre le contact.

 

J'étais toujours à ses genoux, tout habillé et dans une position inconfortable... Je me suis relevé, en laissant une de mes mains folâtrer entre ses cuisses, jouer avec sa toison et son clitoris ou pénétrer dans sa grotte …

 

J'ai tenté de rejoindre ses lèvres mais la barbe et la moustache postiche rendaient le contact rugueux et peu agréable. Mathilde, comprenant mon désir, avait sorti un bout de sa langue et, longtemps, nos langues ont ainsi joué ensemble, en dehors de nos bouches...

 

Ses mains ne restaient pas inactives et, bien vite, elle avait ouvert mon pantalon et était allé chercher mon sexe dans mon caleçon. Inutile de dire que depuis le début, je bandais solidement et que cela a été une délivrance que de voir mon sexe ainsi à l'air libre, non comprimé par mers vêtements serrés. D'autant plus que Mathilde s'en occupait activement !

 

Maladroitement, elle et moi, nous entraidant, je me suis retrouvé nu… verge au vent !

 

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Et alors, ma Mère Noël a changé les rôles… elle s'est agenouillé devant moi et a commencé une fellation de haute qualité…. Je n'avais jamais été sucé par une femme à barbe et moustache et, une fois de plus, cela suscitait toute une série de fantasme. Sa bouche était habile et la douceur relative des poils factices du postiche augmentait encore la sensation de plaisir…. Elle allait et venait le long de ma tige tandis que ses mains soupesaient et jouaient avec mes testicules. Sa langue s'enroulait autours du gland qu'elle avait soigneusement décapuchonné et s'y tortillait comme un serpent mourant de soif… Je devais me retenir pour ne pas exploser dans sa bouche …

 

J'avais encore un fond de retenue, car j'ignorais jusqu'où madame la proviseur voulait aller ou me laisser aller…

 

Sans se concerter, nous nous sommes relevés et avons atterri enlacés, sur le vaste divan…

 

Mes mains devenues fébriles ont entrepris de dégrafer son justaucorps pour avoir accès à sa poitrine... avant cela, pour plus de facilités, j'ai voulu lui enlever sa barbe et moustache postiche mais Mathilde m'en a empêché par des " non, non " impératifs et par un blocage solide de mes mains… Par contre, je pouvais avoir accès à sa poitrine, semble-t-il sans retenue … tant pis et tant mieux…

 

Son justaucorps ouvert, j'ai vu un splendide soutien-gorge noir type Marie Jo ou Adventure qui comprimait doucement deux seins que j'estimais être plantureusement agréable...

 

Vite fait j'ai fait sauter la fermeture et j'ai recueilli dans mes mains deux seins merveilleux, doux et pesants, aux tétons bien dressés… ma bouche n'a pas attendu pour s'en emparer et pour les recouvrir de baisers, de suçons ni pour les mordiller doucement… Je malaxais les deux globes de chairs….

 

Madame la proviseur feulait doucement de plaisir tandis que j'avais incrusté mon genou entre ses cuisses et que je massais ainsi son sexe… et qu'elle s'amusait avec le mien comme avec un jouet d'enfant (peu sage !)

 

Ses seins m'appelaient à un autre plaisir rare et, lentement, je suis remonté le long de son corps pour glisser ma verge dans le sillon accueillent… Mathilde avait compris mon intention et elle-même, de ses deux mains, comprimait sa poitrine pour bien serrer mon sexe enfouis dans l'interstice mammaire. C'était assez particulier car, en plus du plaisir d'être dans cet endroit sublime, mon gland était caressé par le bas de la barbe postiche du Père (Mère) Noël ….

 

Je me suis laissé aller à un calme mouvement de va-et-vient qui semblait plaire à ma compagne car sa tête oscillait de droite à gauche et ses feulements étaient maintenant remplacés par des grognements de satisfaction. Quelque fois, ses doigts venaient titiller mon gland et d'autres fois rejoignaient ma bouche pour s'y engouffrer pour une caresse profonde.

 

C'est longtemps que dura notre plaisir commun pour, enfin que j'explose sans retenue, lançant de nombreux et puissants jets dans la barbe de ce curieux Père Noël …. Mathilde, semblait être dans un autre monde et se contentait entre ses grognements de plaisir de murmurer des " Oui, oui …. ". D'elle-même, elle massa sa poitrine avec les jets qui s'étaient éparpillés sur ses épaules, autour de la barbe. Elle en recueillait aussi sur ses doigts qu'elle portait ensuite à sers lèvres gourmandes.

 

Madame la proviseur Mathilde K..., toujours sobrement élégante et pédagogue sévère était, dans l'intimité, une femme assoiffée de sexe, demanderesse de plaisirs de tous ordres…. Tant mieux, pour moi !

 

Nos corps, une première fois repus d'amour, nous sommes restés un peu allongés dans le canapé à nous caresser… Mathilde resservit un troisième cognac que nous avons bu d'un trait pour épancher notre soif. Finalement, me prenant par la main, la Mère Noël me dit :

 

- Viens, allons dans la chambre… on sera mieux !

 

Je l'ai suivi dans l'escalier… mais rappelez-vous le tableau… elle était fesses nues, en bas et porte jarretelles, justaucorps ouvert sur sa poitrine nue, mais toujours affublée de la barbe postiche, des besicles et du bonnet rouge à floche blanche pendante. !!

 

J'avais déjà vécu des scènes érotiques mais celle-ci était vraiment l'archétype en la matière. D'autant plus que madame le proviseur avait la fesse et la poitrine bien garnie et que le mouvement modéré de ses chairs dans les escaliers augmentait encore toute la sensualité de sa démarche. Je l'aurais bien culbutée illico presto sur les marches et mon sexe gonflé n'attendait que cela … je me suis contenté de passer mes mains délicatement sur ses fesses et de m'introduire légèrement dans sa raie fessière, tout en flattant sa toison au passage.

 

Arrivé dans la chambre, elle a prestement ouvert les draps et s'est débarrassée de son justaucorps étant maintenant devant moi poitrine et chatte nue mais toujours avec son bonnet, sa postiche barbue et ses besicles …. Je la voulais à moi, entièrement nue et j'ai voulu lui enlever ce qui lui restait mais, une nouvelle fois, elle m'en a empêché doucement mais fermement … c'était son fantasme !

 

Nous sommes tombés ensemble sur le lit et Mathilde à immédiatement ouvert largement ses cuisses, les remontant fort pour bien me montrer ce qu'elle voulait de moi … une immédiate pénétration classique, sans autre préliminaire (nous en avions fait assez !). Moi-même j'avais une envie folle de la prendre, de m'introduire en elle car dans mon esprit je mélangeais maintenant la femme, la proviseur, le Père Noël dans une même attirance dans un même désir de jouir dans son corps ….

 

J'avoue que cette femme "à barbe" décuplait mon plaisir et que, bien vite, ma verge a trouvé son chemin en elle. Sa grotte n'était pas humide mais trempée par de nombreux orgasmes et c'est bien douillettement que je m'y faisais un passage. Mathilde remontait ses genoux au fur et mesure pour m'avoir encore plus profondément en elle et, en quelques mouvements, elle glissa même un oreiller sous ses reins….

 

Elle se mit à psalmodier :

 

- Ne vas pas trop vite... doucement en moi…je veux jouir avec toi… je suis longue à jouir… patiente… oui, tu es bien … je te sens en moi…. Doucement, oui, comme cela…Répétant quasi toujours la même chose…

 

Finalement, elle accélérât le rythme de ses paroles et cela devint comme une mélopée sauvage...pour se terminer par un hurlement de plaisir au moment où, ensemble nous avons jouis… Je me suis répandu en elle à longs jets tout, en continuant mes mouvements alternatifs de pénétration. Elle se trémoussait sous moi comme pour encore trouver les ressources d'un nouvel orgasme …. Soudain, d'un geste violent, elle a arraché barbe moustache, besicles et bonnet, les lançant au loin pour ensuite, en se blottissant dans mes bras, me murmurer à l'oreille :

 

- Merci, tu as été merveilleux. Tu as satisfait mon fantasme mais, maintenant, c'est Mathilde qui s'offre à toi, sans plus d'artifice…. Reprend-moi, refais-moi l'amour souvent…. Comme tu le veux ! Tu sais, quand tu es venu dans la salle des profs, ton regard sur mes cuisses m'a troublé et j'ai eu envie de toi. Je me suis vite masturbée et toute l'après-midi j'ai dû serrer les cuisses tant je mouillais !

 

Comment la remercier de ces paroles… ma bouche a vite rejoint la sienne et, de longs moments nous avons joué avec nos langues en mélangeant nos salives, heurtant quelque fois nos dents lorsque la passion devenait trop forte, nous mordillant les lèvres ou bien allons avec notre langue au plus profond de la bouche de l'autre.

 

Malgré mes deux jouissances récentes, mon sexe recommençait à prendre forme, d'autant plus qu'il était l'objet des sollicitations manuelles de ma compagne qui ne cessait d'en jouer, de le malaxer, d'en découvrir le grand… en bref, de s'en amuser comme une gamine. Elle fut ravie de le sentir grandir entre ses doigts et lui donna sa forme par un doux mouvement de masturbation… j'étais aux anges d'avoir trouvé une maîtresse mature aussi libérée et aussi féminine tout à la fois. J'avais déjà oublié qu'elle était proviseur et que nos vies professionnelles risquaient de se croiser.

 

Soudain, Mathilde se redressa et, sans mot dire, elle se mit à quatre pattes sur le lit m'offrant son intimité bien ouverte par la voie arrière. Je n'avais jamais pratiqué la levrette mais j'en connaissais évidemment l'existence. Je n'ai donc pas attendu pour m'introduire à nouveau en elle, m'agrippant bien à ses hanches rebondies et commençant ce mouvement de va et vient qui agitait nos deux corps. La belle et plantureuse poitrine de Mathilde oscillait sous elle en un mouvement ample et plein de sensualité. De temps en temps j'y portais la main pour tendrement épouser le contour d'un sein ou en agacer la pointe tandis que ma compagne se caressait le clitoris pour encore accroître son plaisir. C'est très longtemps que dura notre accouplement. Nous n'avions plus besoin de nous prouver notre passion par une jouissance rapide mais nous voulions l'un et l'autre, sans nous l'avoir dit, profiter de nos corps, longtemps, longtemps pour en retirer la quintessence.

 

Lorsque j'ai sentis que le bassin de Mathilde s'est mis à s'agiter, à trembler, à venir à la rencontre de mon sexe pourtant bien enfouis en elle, j'ai accéléré mon mouvement sans rien brusquer, lui ai empoigné un sein et me courbant, je lui ai embrassé le dos et lui disant simplement un "Viens !" sans équivoque.

 

Elle était prête aussi car elle s'est alors déchaînée, fourrageant entre ses cuisses et agitant son bassin d'une façon tumultueuse, secouant sa poitrine, mordant les draps en haletant… une cavalcade folle qui s'est terminée par le mélange de nos orgasmes longs… j'étais moi aussi à bout de souffle …

 

Repus d'amour nous sommes restés étendus, nus sur le lit pendant très longtemps… savourant encore le contact furtif de nos corps, une bouche rejoignant un pli du corps, une main épousant la courbe s'un sein alangui, une lèvre avide cherchant l'autre, un doigt explorateur…. Le post-coït est un moment merveilleux pour ceux qui savent le savourer.

 

Et dire que certains se lèvent alors pour fumer une cigarette ou pisser un coup ! Ignares ...

 

Mathilde, lovée contre moi, nos jambes mêlées me dit :

 

- Tu sais, mon chéri que tu es mon premier amant… Mon mari est loin et mes envies devenaient pressantes. J'ai trouvé en toi, presque par hasard, celui qui pouvait me satisfaire… nous allons maintenant devoir gérer notre liaison car nos deux carrières pourraient être en jeu. Ce soir, tu m'as fait jouir et rejouir comme jamais je n'avais permis à mon mari de le faire…

 

Je lui ai fermé la bouche d'un baiser et lui ai répondu :

 

- Profitons du temps présent … on verra pour le plus tard. Lorsque ton mari sera revenu, tout rentrera dans l'ordre et tu redeviendras madame le proviseur et moi le simple instit. On se sera donné du bonheur, volé à personne….

 

Bien sûr qu'un long baiser d'amour nous a fait taire tous deux.

 

- Reste passer la nuit ici, me demanda ma compagne. Les écoles sont en congé pour toute la semaine … partons à nous deux… ce sera notre semaine de fête, une fois dans notre vie...

 

Comme j'en avais envie et que je n'avais pas d'autres projets, j'ai accepté….

 

Nous sommes allé ensuite ensemble à la salle de bain et Mathilde a voulu fermer la porte pour faire son petit pipi… je l'en ai dissuadée et, très gamin, je lui ai remis sa postiche de barbe et moustache et son long bonnet rouge en lui demandant de faire pipi comme un homme ! Amusée, elle a accepté et, debout dans la douche, de ses doigts elle a serré ses lèvres vaginales et s'est libérée d'un long jet d'or dont elle maîtrisait la direction… moi je caressais ses seins tout en étant éclaboussé par son jet chaud et odoriférant…. C'était sublime ce Père Noël nu sauf barbe, moustache et bonnet qui faisait pipi debout… d'autant plus sublime et érotique que moi je savais qui était cette belle femme … un proviseur !

 

Mathilde voulut me rendre la pareille et me prenant contre elle, elle s'empara de mon sexe et je me suis aussi libéré. Elle conduisait mon jet à sa guise, arrosant sa chatte, ses cuisses, ses mains comme si elle avait fait cela toute sa vie … pourtant, me confia-t-elle, c'était la première fois et elle s'expliquait mal son laisser aller… Je lui ai murmuré à l'oreille :

 

- C'est l'amour …

 

Peut-être, mais ce n'est guère certain, y aura-t-il une suite à cette histoire. Cela dépend d'elle et moi.

 

ZIEVERTOT

 

Première édition non conservée (on se demande bien pourquoi ?) sur "revebebe en décembre 2002" sous le titre "Le Père Noël apporte des jouets pas qu'aux enfants …"

Publié sur Vassilia en janvier 2003

 

ebonyte@caramail.com

 

 

Par Zievertot - Publié dans : Années 1990
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