Lundi 29 mars 2004 1 29 /03 /Mars /2004 06:00

Anne ou Le sourire de la nageuse

par Nicolas Solovionni

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Peut-on tomber amoureux d'un sourire ? Sans doute pas, à moins d'être complètement frappé... mais lisez plutôt.

 

Je suis attablé dans ce sympathique café du quartier latin et nous devisons avec un ami de tout et de rien, s'amusant à refaire le monde du haut de nos coups de gueule et de nos humeurs.

 

Il y a beaucoup de monde en cette fin d'après-midi, mais est-ce un problème, l'endroit n'est pas bruyant. Il y a dans ma ligne de mire une jeune femme. Elle n'a rien de spécial, je la vois plus que je ne la remarque et n'y fait plus attention. Elle reste cependant dans mon champ de vision. Et puis, ce petit rien qui soudain parfois dans la vie prend une importance démesuré (un peu comme dans la théorie du battement de l'aile du papillon qui finit par provoquer un cyclone à des milliers de kilomètres) ce petit rien, disais-je, c'est un court échange verbal entre cette jeune femme et un autre consommateur situé à sa droite. Je ne comprends pas ce qu'ils se disent, mais je crois deviner qu'il s'agit d'un objet susceptible de gêner, posé sur leur chaise mitoyenne. L'échange m'a l'air courtois et ne perdure pas, la femme n'a prononcé que quelques mots et terminera par...

 

...un véritable flash de bonheur ! Vous auriez vu ce sourire, du coup son visage s'éclaire, ce n'est plus la même femme. Je n'entends plus ce que me dit mon ami, je reste scotché, le sourire s'est décroché de son visage mais pas de ma mémoire (il y est encore, d'ailleurs !). Du coup je la détaille mieux. Brune, les cheveux assez courts, grande, athlétique, les épaules larges, pas assez forte pour pouvoir dire qu'elle l'est, mais juste à la limite. Un physique de nageuse de compétition en quelque sorte ! Sa peau est très blanche. Elle est vêtue de noir, du moins ce que j'en vois, j'essaie d'évaluer la poitrine (ce doit être un réflexe), elle me paraît bien moyenne, et cela me chagrine un peu. Le visage n'a rien d'exceptionnel, à la limite il paraît presque masculin, sans rondeur, avec un nez légèrement écrasé. Pas vraiment un top model quoi ? Mais ce sourire ! Ce sourire, si elle pouvait en refaire un !

 

On est resté encore quelques temps dans ce café, et je n'ai pas arrêté de la reluquer. J'ignore si elle attend quelqu'un, elle n'a pas en tous cas ces gestes si significatifs de l'attente, le coup d'œil à la montre, le regard scrutateur vers l'extérieur. Elle sirote une boisson chaude non identifié. Un moment elle se lève, j'évalue le profil, elle demande quelque chose au bar, et reviens avec un journal, " le Parisien " qu'elle se met à bouquiner, j'en tire la conclusion, qui ne me quittera plus qu'elle ne peut être qu'une habituée des lieux, tout en regrettant, allez savoir pourquoi, qu'elle ne préfère pas une autre presse.

 

Vers 20 heures, nous nous décidâmes à quitter l'établissement, je jetais un dernier coup d'œil à ma " nageuse ", nos regards se croisèrent, je lui souris sans y croire, elle me répond par un bref mais éclatant sourire ! Le bonheur quoi !

 

Cette rencontre m'a travaillé ! Au point que j'ai souhaité la revoir ! Je cherchais alors un prétexte, quelque chose. Si cette fille est une habituée de ce café, il me suffisait de m'y pointer, plusieurs jours de suite aux mêmes tranches horaires et je finirais par la voir. Et puis une fois que je l'aurais vu, je ferais quoi ? J'ai probablement le double de son âge, pour elle je ne suis probablement qu'un " vieux " Mais la tentation est trop forte, j'essaie de trouver des raisons d'espérer, je ne vois pas trop, bien sûr elle a un côté hors norme, mais ça ne veut pas dire grand-chose.

 

Il faut malgré tout que je me résonne, j'ai 80% de chances d'aller à l'échec, il me faut donc me montrer raisonnable dans mes ambitions et accepter l'éventualité, après tout fort probable d'une défaite. Cela ne doit pas m'empêcher de jouer toutes les cartes en ma possession et même celle que je peux me créer. Je cherche, je cherche, il y a huit jours que je cherche, c'est en lisant une histoire que je pense avoir trouvé le truc. Moi qui ai horreur de faire des photos, qui les rate, et qui ne les regarde pratiquement jamais, je me mets en frais pour acheter un appareil pas trop compliqué et qui ne fasse pas trop cadeau de première communion. Faut vraiment être allumé quand même quand j'y repense, acheter un appareil photo qui me servira d'alibi, alors que mes chances sont complètement incertaines, et alors que je ne m'en servirais probablement jamais ensuite ! 

 

Je me rends donc au café, plusieurs fins d'après-midi de suite. Je vous laisse deviner mon anxiété, j'ai apporté un bouquin, mais je n'arrive pas à en fixer les lignes. Viendra ? Viendra pas ? Viendra seule ? Viendra pas seule ? Et puis même si elle vient, même si elle est seule ? Je suis complètement fou. J'en viens à souhaiter qu'elle se pointe avec un copain, ou qu'elle m'envoie promener. Au moins les choses seront claires et je n'aurais plus qu'à vendre mon appareil photo au marché de l'occasion.

 

Quatrième jour d'attente ! Elle est là ! Pratiquement à la même place ! Mon cœur s'accélère ! Dans mon scénario je ne pouvais arriver qu'avant elle, allez donc savoir pourquoi, Il faut que je me calme, je descends aux toilettes, je me donne un coup de peigne, reprend ma respiration et je fonce :

 

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger !

 

Elle ne dit rien, elle me regarde, rougit un peu.

 

- Voilà, excusez mon audace, mais je suis photographe amateur, et je trouve que vous avez un visage intéressant !

 

Je m'attendais à tout sauf à ce qu'elle éclate de rire !

 

- Non ! Vous voulez me prendre en photo ? C'est une blague ?

 

Et cette fois elle sourit, si elle refuse j'aurais au moins eu ça !

 

- Non ! Non ! Ce n'est pas une blague, je suis sûr que vous êtes très photogénique !

- Ben, non justement !

- Et si je vous disais que je crois savoir comment vous y rendre ! Ce n'est parfois qu'une question d'éclairage !

 

Je me demande encore où je vais chercher des choses pareilles !

 

- Laissez-moi vos coordonnées, si j'ai envie de photos gratuites, je vous appelle c'est promis ! 

 

En voilà une façon très élégante de m'éconduire carrément. J'encaisse le coup, mais rejoue une carte.

 

- Pourquoi ne pas les faire tout de suite, la réussite d'une photo dépend aussi de l'humeur du photographe, et votre sourire m'a rendu d'excellente humeur !

 

Elle rigole, semble hésiter, et finit par poser la mauvaise question :

 

- Mais vous voulez faire quel genre de photos ?

- Je fais de tout, portrait, mode, lingerie !

- Vous croyez vraiment que j'ai le look pour poser pour de la lingerie ?

- On ne peut pas savoir d'avance, mais pour les portraits, oui, je sais d'avance !

 

C'est ce qui s'appelle se raccrocher aux branches !

 

- Et on ferait ça où ? Vous avez un studio photo ?

- J'avais ! J'ai malheureusement été victime d'un cambriolage, et ils ne m'ont pas laissé grand-chose, mais rassurez-vous je sais me débrouiller même avec un appareil de fortune.

- Pourquoi pas au square alors ?

- Bonne idée !

 

Non, très mauvaise idée, mais il faut bien commencer par quelque chose, et après tout c'est moins trivial que de l'emmener tout de suite à l'hôtel. Elle paie sa consommation, me demande de l'attendre dehors, elle a un coup de fil à passer me dit-elle. Le square est à deux pas, il fait beau en cette journée de fin d'hiver. Nous allions y arriver quand elle a cette question :

 

- C'est du numérique que vous faites !

- Non, je n'ai pas franchi le pas encore.

- C'est dommage, on aurait pu voir le résultat tout de suite sur mon ordinateur.

 

Oh ! Que le cerveau est un organe qui fonctionne à fond les manettes dans certains cas, et il analyse la petite phrase anodine. Elle a dit " on " donc tous les deux, elle a dit " mon ordinateur " donc chez elle. Donc elle serait prête à regarder le résultat chez elle avec moi ! Mais c'est trop bête, mon appareil n'est pas numérique. Qu'à cela ne tienne, folie, pour folie continuons donc !

 

- Vous savez que c'est une excellente idée, ce que vous dites, je vais en acheter un tout de suite.

- Tout de suite ? Comme ça ?

- Ben oui, de toute façon je voulais le faire, vous n'êtes pas trop pressée ?

- Non, mais on peut remettre ça à plus tard si vous voulez !

- Non, non surtout pas, je me sens très inspiré ce soir, il faut absolument que je fasse ces photos, et vous avez raison on verra le résultat tout de suite !

 

Elle s'amuse de la situation, nous nous rendons ensemble chez un marchand d'appareil, je choisis très vite, et j'achète mon deuxième appareil photo en une semaine. C'est ce qui s'appelle se ruiner pour un sourire ! 

 

Elle habite un peu plus loin, il faut prendre le métro, j'essaie d'être indiscret :

 

- Vous êtes étudiante ?

- Non j'ai passé l'âge ?

- J'aurais pourtant pensé...

 

On est debout dans un wagon assez bondé, la conversation devient difficile, et comme mademoiselle a brusquement décidé de tourner son visage, je me fais silencieux jusqu'à sa station d'arrivée. Une concierge peu avenante me dévisage avec réprobation tandis que nous montons dans son appartement, en fait, un petit studio bordélique au sixième étage d'un immeuble ancien.

 

- Alors comme ça vous n'êtes pas étudiante ?

- Laissons tomber ce genre de question, vous serez gentil, OK ?

- Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret, c'était juste pour parler.

 

Je sors le numérique de son emballage tout en m'étonnant de la taille de celui-ci pour un si petit objet, j'y découvre un chargeur, je parcoure le mode d'emploi, horreur : le machin n'est pas chargé.

 

- Bravo ! Se moque-t-elle.

- Je suis vraiment désolé

- Vous ne saviez pas qu'il fallait le charger ?

 

Je réalise alors qu'elle devait le savoir, elle, mais alors, à quel jeu joue-t-elle ? Peu importe, je me raccroche aux branches :

 

- On va faire ça avec l'appareil classique alors ?

 

La fille me regarde alors avec une moue de déception :

 

- Ça m'embête quand même, je crois qu'on va plutôt laisser tomber !

 

Et paf ! Tout ça pour ça ! Et puis soudain me vient une idée qui me paraît géniale :

 

- Et si je vous payais le restaurant pendant que ça charge ?

- Aller au restaurant avec un inconnu, non merci !

 

Vexante en plus !

 

- Permettez-moi d'insister, vous n'avez rien à craindre !

- Oh que si ?

- Je ne vois pas.

- Deux heures en tête à tête avec un mec qui vous raconte des trucs dont vous n'avez rien à faire, excusez-moi, mais ça me gonfle.

 

On a beau se dire qu'on s'en fout de ce genre de réflexion, mais ce n'est pas agréable, je suis moralement K.O. je décide de partir, et déjà je remballe mon numérique. Tout d'un coup cette inconnue dont je ne sais toujours pas le nom me paraît soudain beaucoup moins jolie.

 

- Bon, salut ! Murmurais-je simplement en me dirigeant vers la porte.

- Attendez, pourquoi vous partez, vous êtes fâché ? Si vous voulez vraiment faire des photos numériques, j'en ai un, moi, un appareil !

 

La douche froide ! Mais elle ne pouvait pas le dire avant, cette conne ! J'hésite quand même, le but initial ce n'était pas les photos mais c'était d'essayer de la draguer, ça me parait quand même assez mal parti.

 

- Bougez pas, je vais le chercher !

 

Me voilà planté là, comme une andouille, il y a 99 chances pour 100 pour que je fasse des photos à moitié ratées et que la séance ne débouche sur rien du tout. Alors pourquoi rester ? Sans doute parce que dans ces circonstances on est tous un peu con.

 

- Voilà, vous savez comment ça marche, je suppose ?

- Ben, pas trop, je vous dis, le numérique je ne connais pas bien !

 

Elle m'explique. J'ai vraiment l'impression de passer pour un imbécile.

 

- Bon, on y va ? Propose-t-elle.

 

Je n'ai aucune idée de l'endroit où lui dire de se placer, je n'y connais rien, ce que je fais ne sert à rien, je me suis embourbé dans un fiasco lamentable, j'aurais dû partir avant qu'elle ne sorte son appareil.

 

- Mettez-vous là ! Finis-je par dire

- Là ? Ah bon ! Vous ne voulez pas que je me remaquille un peu avant ?

- J'aime autant le naturel, parvins-je à articuler.

- C'est pas du naturel en ce moment, c'est du maquillage fatigué ! 

- Heu...

- Vous m'avez l'air aussi photographe amateur que moi pilote d'avion !

 

Bon, c'est assez d'humiliation, je ne pourrais même pas trouver de sortie honorable, il me reste qu'à me sauver, la queue basse, (c'est le cas de le dire)

 

- Bon, on arrête tout, désolé pour le dérangement.

- Vous savez, moi je crois que finalement faire du portrait, ça ne vous inspire pas !

- C'est possible, mais bon, allez je vous laisse...

- Juste un mot !

 

Non seulement, elle se moque de moi, mais là voilà prête à en rajouter une couche, mais par réflexe, je l'écoute.

 

- Vous allez partir avec un gros regret...

 

Si elle savait... Je ne réponds pas, déjà je déverrouille la porte.

 

- Si au lieu de tourner autour du pot, vous m'aviez dit carrément que vous vouliez faire des photos de nu, j'aurais sans douta accepté !

 

Oups ! Qu'est-ce qu'elle raconte, comment a-t-elle fait pour découvrir si vite le petit cochon qui sommeille toujours en moi ? A moins qu'elle ne bluffe.

 

- Remarquez, vous pourrez revenir, mais ce n'est pas gratuit ces choses-là !

 

Imaginez ma pauvre tête !

 

- Et pourquoi pas tout de suite ?

- Vous avez du liquide ?

 

Je lui demande le prix, je fouille dans mon portefeuille. Non je n'ai pas la somme.

 

- Ou alors si vous avez une carte, vous pouvez tirer de l'argent, il y a un distributeur juste en bas... Laissez donc vos affaires ici...

 

Cette soirée est en train de me coûter une fortune, je prends de l'argent tel un zombi, essayant d'imaginer de quelle façon je peux bien me faire avoir. Par précaution je tire juste la somme demandé, pas un billet de plus. Vingt minutes de poses, elle m'a dit, je vais la voir vingt minutes à poil, et puis après, on va faire quoi, regarder le résultat sur l'ordi, et puis je rentrerais chez moi, j'ai maintenant la conviction que cette nana est indragable ! En remontant, et après avoir croisé une nouvelle fois le regard bovin de la concierge, une excellente surprise m'attendait, ma nageuse avait passé une robe de chambre, c'était plutôt bon signe.

 

- Voilà je n'ai plus qu'à enlever ce truc et on pourra commencer, vous n'allez pas être déçu !

 

Qu'est-ce qu'elle en sait si je vais être déçu ou pas ? Elle me semble bien sûre d'elle !

 

- Au fait, je m'appelle Anne, reprend-elle, et vous c'est comment votre petit nom ?

 

J'invente un truc, de toute façon elle doit s'en foutre complètement de savoir mon prénom... Et soudain, elle fut nue devant moi ! Oh, bien sûr j'aurais préféré qu'elle se déshabille progressivement, ou mieux encore que ce soit moi qui le fasse, mais bon, je l'avais devant mes yeux, une belle femme, bien sûr on aurait pu critiquer cette peau trop blanche, ces épaules trop larges, ses seins peut-être un peu trop petits. Anne se retourna un moment, le verso était parfait, superbe dos bien dessiné et surtout magnifique chute de rein mettant en valeur une paire de fesses bien joufflues.

 

- Ça vous va ? Fit-elle mine de s'inquiéter.

- Pas de problèmes !

 

J'étais là comme une andouille, le numérique à la main n'arrivant pas à me décider à commencer.

 

- Si je vous plais, tant mieux, je suis consciente d'être loin de ressembler à un top modèle, quand j'étais gosse, mes parents ont absolument voulu me faire faire de la natation. Leur rêve c'était de me photographier un jour sur un podium je ne leur ai jamais donné cette joie, mais ça ne m'a pas arrangé la silhouette.

 

Je commençais à être passablement excité, et je pris alors une première photo.

 

- Comment on fait, vous m'indiquez les poses ou vous me laisser faire ?

- Allez-y, je vois que vous avez déjà une petite expérience.

 

Elle ne me répondit pas de suite, variant les positions, s'efforçant de conserver le sourire, elle prenait tantôt des poses ingénues avec un doigt dans la bouche, d'autres plus professionnelles où elle savait mettre en valeur soit son fessier en le cambrant de fort belle façon, soit sa poitrine en se penchant légèrement après en avoir, de ses doigts humides, érigé et humecté les jolies pointes brunes. Je bandais comme un cerf, même si tout cela restait sage car elle ne prenait aucune pose qui m'aurait permis de découvrir ses intimités, je décidai d'attendre un peu avant de lui en faire la demande, mais ce ne fut pas nécessaire.

 

- Ça vous excite, on dirait ?

- Je ne suis pas de bois...

- Je m'en doute bien, mais restez sage, je suis ceinture noire de karaté !

 

Elle bluffait sans doute, par contre je découvrais à la portée de sa main la présence peu rassurante d'une mini bombe lacrymogène.

 

- Rassurez-vous, je sais me tenir ! Lançais-je, histoire de dire quelque chose.

- J'ai fait de la photo érotique pendant plusieurs mois, à l'époque j'avais besoin de fric, et puis j'ai laissé tomber, j'ai conservé que deux clients que j'aimais bien, sinon il y a trop de mecs graves dans ce milieu !

 

Elle était à présent à quatre pattes, le cul cambré.

 

- Si vous voulez, je peux prendre des poses plus osées, mais c'est un peu plus cher !

 

Et, merde, j'aurais dû m'en douter, je décide cette fois de résister à la tentation 

 

- Une autre fois, je n'ai plus de sous

- Il n'y aura peut-être jamais d'autre fois, je vous ai dit, en principe, je ne pose plus, mais comme j'ai quelques frais ce mois-ci et que l'occasion m'en était donnée...

- Alors tant pis

- Tu ne serais pas content de photographier ma petite chatte ? Je peux même te la faire respirer avant.

 

Voici donc un passage au tutoiement très professionnel.

 

- Ça aurait été avec plaisir, mais je suis à sec.

- C'est dommage parce que quand je suis lancée je suis très vicieuse, je peux te faire des spécialités si tu veux ?

- Des spécialités ?

- Je peux jouer avec un petit gode, me le foutre dans le cul, me mettre des pinces aux seins, je peux pisser aussi... Tu aimes ça ?

- Oui j'aime bien... consentis-je, excité par ses paroles.

- Je peux même faire autre chose que pipi...

- Non, non, juste pipi...

- Ben alors qu'est-ce que tu attends pour retourner chercher des sous ?

- Tu voudrais combien ?

 

Elle me l'indiqua.

 

- Et en prime je t'autorise à te masturber en prenant les photos.

- C'est cher !

- Non, et je te promets qu'on ne parle plus d'argent de la soirée, par contre si tu es sage tu auras peut être une surprise, ou même plusieurs...

 

Dans un état second je redescendais l'escalier, tirais à nouveau de l'argent, et revenais passant de nouveau devant la porte vitrée derrière laquelle l'affreuse concierge devait avoir un mal fou à comprendre ce qui se passait chez la locataire du sixième. De retour chez Anne, je constatais qu'elle avait profité de ma courte absence pour rassembler du matériel, deux godes trônaient ainsi de façon complètement incongru sur sa table.

 

- Vas-y met toi à l'aise !

 

J'hésite un peu.

 

- Allez, fous-toi à poil !

 

Bon, puisqu'elle insiste...

 

- Hum, ça avait l'air de bander mieux que ça tout à l'heure, tiens sens ma chatte, mais tu ne fais que sentir, d'accord ? 

 

Incroyable ! Me voici mon nez dans sa chatte, ce parfum de femme assez fort étant donné l'heure tardive m'enivre, c'est un vrai supplice de ne pas pouvoir sortir un petit bout de langue, ou juste d'approcher mes lèvres. Si l'objectif était de me refaire bander, il est atteint. Elle s'écarte, se retourne, me tend ses fesses, en écarte les hémisphères.

 

- Allez, après le recto, le verso.

 

Je suis tellement surpris de son attitude, que je plonge mon nez sans réfléchir, il règne dans cette endroit une légère odeur mais qui n'a rien de désagréable, aussi quand elle me donne la permission de lécher, je n'hésite pas une seconde découvrant le goût un peu âcre de sa petite rondelle brune.

 

- Tu vois, je t'avais promis des surprises... Tu apprécies j'espère ?

- Bien sûr !

- Reste là maintenant !

 

Elle gagne alors son canapé, écarte les jambes et tout en cherchant mon regard, elle laisse aller sa main sur son sexe quelques instants avant qu'aidé par les doigts de l'autre main, elle écarte ses lèvres me faisant découvrir l'entrée de sa chatte toute rose et toute humide. Oui toute humide, cela veut dire qu'au-delà le fait d'assurer la prestation promise, quelque chose l'excite. Voilà ce qui constitue pour moi une excellente nouvelle. Elle se saisit ensuite du plus gros des deux godemichés, le porte à sa bouche, mime une fellation pendant un trop court moment, puis se l'introduit dans le vagin où elle se livre à des va-et-vient de plus en plus frénétiques.

 

- Tu peux te branler si tu veux, mais ne jouis pas trop vite, ce serait dommage !

 

Là encore, c'est curieux, n'a-t-elle pas au contraire intérêt à ce que la chose aille le plus vite possible afin de terminer cette séance ?

 

- C'est pas évident, avec l'appareil photo, lui fis-je remarquer.

- Laisse tomber le numérique, ce sera aussi simple !

 

Elle m'avoue donc qu'elle avait compris depuis le début que la photo n'était qu'un alibi.

 

Elle profite de cette courte pause verbale pour se poser des petites pinces sur les seins.

 

- J'adore ça ! Me précise-t-elle... Pas toi ?

- Euh, j'ai jamais essayé

- Il faut tout essayer ! Répondit-elle alors d'un ton quelque peu péremptoire.

- Pas aujourd'hui.

- Pourtant je suis persuadé que tu ne détesterais pas te faire dominer !

 

Une image furtive, des fouets, des chaînes, des femmes en panoplie de cuir me traversa l'esprit, non merci, j'ai les idées larges et je fantasme sur un tas de trucs, mais je ne suis pas vraiment prêt pour ce genre de choses. Je lui explique en deux mots.

 

- Tu mélanges tout, j'ai juste envie de jouer, envie que tu sois mon petit esclave, mais je n'ai pas l'intention de te faire du mal, alors t'es d'accord, tu veux bien jouer avec moi ?

 

Je ne voyais pas trop, mais pourquoi ne pas essayer ? Elle reprit pendant plusieurs minutes ses mouvements de va-et-vient à l'aide de son gode, puis le retira, s'empara du second, le recouvrit d'un préservatif puis se l'enfonça dans l'anus avec une facilité assez déconcertante, elle changea alors de position, se mettant à quatre pattes avec l'objet fiché dans son trou du cul, celui-ci était équipé d'un petit vibrateur à pile qu'elle actionna. Tout à ce spectacle, je me masturbais, me demandant si Anne me gratifierait d'une nouvelle surprise et j'en venais à espérer une conclusion sous la forme d'une bonne petite pipe.

 

Anne s'était de nouveau assise dans son canapé, les jambes relevées, le gode toujours actif, elle me demanda à nouveau de ne pas jouir de suite, puis elle ferme les yeux, soudain, elle est ailleurs, sa main frotte son sexe, puis son index vient titiller son clitoris, très vite elle commence à haleter, j'ai la conviction alors qu'elle ne simule pas. Elle transpire, sa respiration devient haletante, elle s'abandonne complément, tout son corps tendu vers la montée du plaisir, elle émet des petits cris de plus en plus rapprochés, de plus en plus incontrôlés, ses doigts s'agitent de plus en plus vite. En ce qui me concerne, je n'ose plus me toucher. Elle est au bord, je pense qu'elle va jouir d'un moment à l'autre. Mais, non ça ne vient pas, comme si quelque chose était en train de la bloquer.

 

- Viens me caresser ! Me dit-elle soudain dans un souffle. Mais tu me caresses seulement !

 

C'est décidément la soirée des surprises, je m'approche, je ne sais pas trop où poser mes mains, finalement, je choisis les bras, sa peau est douce, je suis aux anges, je n'aurais pas perdu ma soirée, même si je n'en ai pas plus ! J'essaie d'atteindre les seins, mais ce n'est pas trop évident, d'abord, il y a les pinces toujours accrochés aux tétons, et puis sa main gauche est tout le temps en train de les tripoter passant de l'un à l'autre. Au bout du compte me voici en train de lui caresser les cuisses, là ça va, la région est calme, mais aussi suintante de son humidité.

 

- Ça vient, ça vient, retire-moi les pinces vite, vite ! 

 

Je m'exécute, provoquant un curieux grognement au moment où les étaux se desserrent.

 

- Ça vient, ça vient ! Me répète-t-elle, elle transpire à grosse gouttes, soudain son corps semble se pétrifier, curieuse impression qui ne dure qu'un moment, les doigts finissent de bouger, elle hurle, puis s'affaisse, complètement épuisée, je ne peux m'empêcher de m'amuser en remarquant à ce moment précis son gode anal qui quitte son lieu d'accueil sans le concours de qui que ce soit.

 

- Ouf, quel pied ! On a encore cinq minutes... Mais on va faire un break, qu'est-ce que tu veux boire, coca, bière ?

- Comme toi !

 

Elle revient avec deux canettes de bière et deux verres, elle en sert un, et s'en bois une gorgée. Ben et moi alors ? Mais ça n'a pas trop d'importance, elle m'a dit qu'on avait encore cinq minutes, tous les espoirs me sont permis.

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- J'ai envie de pisser, tu aimerais bien regarder, je suppose ?

- Oui, j'avoue !

- Alors allonge-toi par terre, je vais te pisser dessus.

- Euh...

- C'est que quoi ? Je te rappelle que tu accepté de m'obéir.

 

Elle ne comprend pas mes réticences, en fait je n'ai rien contre, mais compte tenu du temps qui nous reste, j'aurais préféré une autre fin. Je m'allonge donc comme demandé, et la demoiselle enjambe mon corps à la hauteur de la poitrine, puis avance un peu se positionnant au-dessus de mon visage. Elle ne va pas faire ça ? Mais je ne dis rien j'en ai secrètement envie et une telle occasion n'est sans doute pas prête de se présenter. Elle s'accroupit légèrement, la vue est magnifique, je pose mes mains sur ses jambes...

 

- Non, tu ne me touches pas, ça va me déconcentrer !

 

J'attends donc, j'ai les yeux rivés sur sa chatte et la bite dressée que je décide alors de caresser doucement, et puis une petite goutte finit par me tomber sur le bout du nez, une autre goutte, puis un petit filet...

 

- Ouvre la bouche, esclave !

 

Esclave ? N'importe quoi ! Le ton est très peu dominateur, presque rigolard, mais comme dans un rêve j'obéis recevant alors dans mon palais un flot jaune dont le débit est devenu si impressionnant que je ne parviens pas à suivre, je suis obligé d'en rejeter une partie, puis d'en éviter une autre. Puis l'affaire se termine, j'absorbe les ultimes gouttelettes, me surprenant de cette soudaine gourmandise. Elle se relève, moi aussi.

 

- Ça va, ça t'a plus, c'était bon ?

- Super !

- Tu m'aurais bien nettoyé la chatte, pour finir, hein ?

- Ça, oui !

- Mais tu ne le mérites pas, tu en as foutu partout, bouge pas, je vais chercher une serpillière, tu vas essuyer.

 

Je trouve le procédé un peu limite, mais je m'exécute. Drôle de conclusion tout de même que finir une séquence coquine à poil et une serpillière à la main sans avoir joui !

 

- Je vais te dire un truc... Commence alors Anne qui est restée nue. Je t'ai un peu gâté, parce que quelque part je te trouve sympa. Si tu n'es pas trop pressé, on peut attendre ma copine, à cause de son travail, elle rentre assez tard, tu verras, elle est très mignonne, alors d'accord ?

 

Tu parles que je suis d'accord, ce doit être mon jour de chance, mas un jour de chance ou rien, décidément ne se passe comme prévu.

 

- Bon alors d'accord, on va l'attendre, mais comme pendant ce temps-là, je n'ai rien à te proposer, je vais t'attacher au pied du lit.

- Non, non, protestais-je mollement, je ne veux pas qu'on m'attache ! 

 

Et voici donc mes nouveaux espoirs déjà déçus...

 

- Ben quoi, t'as pas confiance ?

- On ne se connaît pas, et en plus je n'aime pas ça.

- C'est un jeu, je ne t'attacherais pas trop serré, comme ça, si besoin est, tu pourras toujours te libérer tout seul, je me demande bien pourquoi, mais bon.

 

Me voilà attaché par les mains au pied de son lit, à poil, le cul par terre et la bite basse. Depuis combien de temps, une heure, deux heures, je n'en sais rien, la nuit tombe, je ne vois plus que les lueurs de la cour et le filet de lumière venant de la porte mal fermée de la cuisine dans laquelle Anne s'est retranchée. J'ignore ce qu'elle y fabrique. Bizarrement je me sens bien, la seule chose qui me gêne étant l'impossibilité de me gratter.

Un bruit de clés, la lumière qui revient, une grande blonde à la peau légèrement mate s'étonne de ma présence.

 

- C'est qui ? T'as capturé un cambrioleur ?

- Non, c'est mon petit esclave, je te raconterais. Ça te dit de jouer avec ? Lui demande Anne qui s'est de nouveau revêtue de sa seule robe de chambre

- Hi, hi, en voilà une bonne idée, mais avant je vais prendre une petite douche, je suis crevée.

 

Elle disparaît dans la salle de bain, j'aurais voulu qu'elle se déshabille devant moi, elle ne le fait pas, tant pis. J'entends l'eau lui arroser son corps, je l'imagine, je bande. Anne passe devant moi, elle me regarde et tandis qu'elle fait glisser à ses pieds sa robe de chambre, elle me gratifie d'un sourire, le même sourire que quand je l'ai aperçu l'autre jour au bistrot, le sourire de la nageuse.

J'ignore ce qui va maintenant arriver, mais je suis bien, j'ai confiance, alors je réponds à son sourire et je reprends mon attente. 

 

FIN 

 

© Nicolas Solovionni - Mars 2004

  nikosolo@hotmail.com

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme 3ème prix du meilleur récit pour l'année 2004 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Mercredi 14 janvier 2004 3 14 /01 /Jan /2004 17:33

Gina fait son show

par Estonius

 

Voy

 

Pas la forme ! Notre couple va de plus en plus mal, c'est de ma faute, c'est de sa faute, c'est de notre faute... Invité à boire un pot dans un bar à bière par deux clients allemands. Je n'aime pas la bière... Je n'aime pas leur conversation, j'ai l'esprit ailleurs... et ça s'éternise, ça s'éternise. J'ai poussé un de ces ouf quand ces deux abrutis ont pris congé.

 

Pas envie de me presser pour rentrer, de toute façon je prendrais un taxi... mais pour l'instant un peu de marche à pied me fera - peut-être - du bien... il est 22 heures passées, je passe devant les sex-shops de Pigalle... Une éternité que je n'ai pas traîné dans ce quartier... un panneau annonce "théâtre show" ou quelque chose d'approchant. Je me méfie mais en principe les arnaques c'est de l'autre côté du boulevard, sur le trottoir du Moulin Rouge, les cabarets où tu rentres pour dix euros et tu te retrouves avec une entraîneuse qui te factures une bouteille de champagne très ordinaire pour 500 euros sinon plus, et pour ce prix tu pourras juste la peloter un peu. En principe on se fait avoir une fois, pas deux, mais bon, là ce n'est pas une boite, je rentre voir, la boutique fait aussi sex-shop classique, je tourne un peu, farfouille dans les revues. Je n'arrive pas trop à me décider. Sur le comptoir il est indiqué que ce spectacle est sans supplément, une heure de strip-tease. Je finis par me laisse tenter. De toute façon à la moindre tentative d'arnaque je me carapate.

 

Une petite salle, une quinzaine de personnes, peut-être un peu plus. Une blonde se trémousse sur la scène, superbe femme bien appétissante, la trentaine, peut-être plus. Je m'assois, je regarde, ça commence très bien. Elle est complètement nue, elle se caresse les seins, ils sont lourds, ils sont ronds, ils me plaisent. Elle ouvre un peu sa chatte rasée, et puis elle a un de ces sourires, c'est très excitant, je regarde un peu autour de moi, tout le monde est bien sage ! Je me passe quand même discrètement la main sur la braguette, ça ne coûte rien à personne. C'est la fin de son show, la fille salue, reçoit quelques applaudissements polis, seul le mien est enthousiaste, elle regarde dans ma direction, elle se marre, précise quel est son prénom et qu'elle est disponible en cabine spéciale... refrain connu...

 

La suivante ne vient pas tout de suite... astucieux, effectivement en faisant des pauses de plus de cinq minutes entre chaque fille on peut faire durer le spectacle assez longtemps. Tout le monde attend, tout le monde est toujours sage... J'en profite pour décréter que je serais aussi bien au premier rang et je m'y déplace... Et j'attends.

 

Musique ! Et voilà une nouvelle fille ! Déception, c'est une grande maigre au visage ingrat, elle ne m'inspire pas du tout, mais alors pas du tout, je patiente, ce n'est pas de sa faute à cette fille si elle ne me plait pas, mais je m'ennuie à mourir, et ça dure, et ça dure... A la fin de la prestation j'applaudis par politesse, mais je suis soulagé de savoir que c'est terminé. Encore cinq à dix minutes à ne rien glander, et voilà une autre blonde, jolie fille mais pas souriante pour un rond, elle a l'air de faire tout ça comme si ça ne la concernait pas, elle ne regarde pas le public, c'est service minimum. Dommage ! A la fin je n'ai pas applaudi.

 

Je m'apprête à attendre encore cinq à dix minutes et commence à me demander si j'ai bien fait de poser ma carcasse dans ce truc. Mais surprise... voilà qu'un mec monte sur scène (un mec !) Il me semble reconnaître le caissier d'en haut. Effectivement c'est lui.

 

- Mesdames, messieurs, le spectacle est terminé, il est 23 heures 30 et nous allons maintenant proposer à ceux qui le veulent un show beaucoup plus hard... donc ceux qui le désirent peuvent rester mais je vais vous demander 20 euros !

 

A quelle heure ça va finir ce truc ? Je me lève moi demain ! Quoique je peux toujours inventer une salade, comme ce n'est pas dans mes habitudes, on me croira...Certains se lèvent et s'en vont, les autres font comme moi, et se délestent du prix demandé. Mais je me jure de ne pas aller plus loin dans les dépenses. S'il y a arnaque, je n'aurais perdu que 20 euros, je n'en mourrais pas

 

On attend, quelques nouveaux spectateurs arrivent, on attend encore... Et la musique redémarre, la lumière s'éteint dans la salle, la scène s'éclaire, le speaker annonce Gina ! Et voilà Gina, c'est une ravissante blackette, sans doute légèrement métissée, assez grande, le visage est souriant, on pourrait presque dire rigolard, quant aux formes elles sont superbes. Elle nous fait un petit show bien innocent puis se retrouve assez rapidement en culotte et soutien-gorge : Quel corps, mes amis, quel corps, une sculpture ! Elle tournicote, elle virevolte, elle sautille, elle danse, et n'enlève rien d'autre ! Ça devient frustrant son truc. Puis tout d'un coup elle interpelle le public !

 

- Alors ! Vous aimeriez bien en voir un peu plus ?

 

Sûr que si elle nous redemande du fric, je me casse ! Mais non, la "foule" répond qu'oui, qu'elle veut en voir un peu plus !

 

- Ok ! reprend-elle, je vais vous montrer mes seins pour commencer, mais après c'est donnant-donnant,

 

C'est ça le show super-hard ? Personne ne comprend ! Je crains un truc à l'américaine où il faut glisser des dollars dans la culotte. Gina libère sa poitrine utilisant le geste devenu traditionnel de la stripteaseuse, tournant le dos au public, très droite de façon à bien faire apparaître la vallée dorsale, elle se dégrafe dans cette position, mais n'enlève pas le soutif ! Elle se retourne, s'amuse à soupeser tous ses trésors, presse les deux bonnets l'un contre l'autre, se retourne à nouveau et enlève le sous-vêtement puis fait face aux spectateurs ! Ses seins sont magnifiques, elle se les caresse, les soupèse, les fait bouger, en agace les tétons... je tente un applaudissement, les autres suivent.

 

- Merci ! Est-ce que je vous excite ?

- Oui, oui ! Répondent les plus hardis !

- Ben alors si je vous excite, sortez vos bites, et excitez-vous mieux !

 

Aucun ne réagit, je regarde autour de moi, je n'ai rien contre ce genre de proposition mais personne ne semble vouloir être le premier. Gina descend alors de la scène en se déhanchant, elle s'approche d'un spectateur qui est à un siège de moi et lui fout la main à la braguette, lui tâtant le sexe à travers le pantalon, l'autre se pâme !

 

- Allez met toi à l'aise ! J'adore qu'on se branle en me regardant.

 

Le mec n'en peut plus, il dézipe sa fermeture éclair et sort sa queue toute raide !

 

- Vous voyez, monsieur a montré l'exemple, faite comme lui !

 

Mais ça ne marche pas, ce devait être prévu dans le déroulement logique des choses, car Gina abandonne son spectateur et vient vers moi, à mon tour elle me tripote la braguette, et à mon tour, je sors mon engin que je branle mollement après que la stripteaseuse soit allé vers les rangs suivants accomplir cette étrange tache de libération des pénis.

 

Le spectacle est donc aussi dans la salle, tous ces mecs qui se branlent les uns après les autres, ça fait une drôle d'impression. L'inconvénient d'être au premier rang c'est que je suis obligé de me contorsionner pour voir ce qui se passe derrière, je ne pouvais quand même pas prévoir que le spectacle quitterait la scène ! Gina s'occupe des derniers rangs, elle va bientôt revenir. Je m'installe de façon plus classique sur mon siège, mon presque voisin est en train de s'astiquer ! Quelle belle queue ! Ça me gêne de regarder car il va croire des choses, mais j'ai du mal à détourner mon regard et j'y reviens sans cesse. Il va finir par s'en apercevoir. Il s'en aperçoit, j'ai dû rougir comme un coquelicot. Le mec a carrément baissé son pantalon sur ses chaussures et a ouvert sa chemise ce qui lui permet de temps à autre de se pincer les tétons avec sa main restée libre. J'ai chaud, j'ai très chaud !

 

Gina revient

 

- Félicitations, voilà c'est comme ça qu'il faut faire ! Hé, les mecs baissez vos pantalons, vous pouvez même vous mettre à poil. Et d'ailleurs le premier qui se met à poil va pouvoir monter sur la scène et me retirer ma culotte.

 

C'est marrant ses invites au public, tout le monde se regarde ! Finalement un mec se pointe la bite à l'air et grimpe sur la scène. Mais il aura juste le droit d'enlever la culotte de la dame et de lui faire un gros bisou - disons un gros smack - sur la fesse. Je suis sûr qu'il est déçu.

 

C'est à ce moment-là que Gina m'interpella :

 

- Ça va toi, tu t'amuses bien ?

- Ça va !

- T'aimes ça, te branler, hein !

- C'est pas désagréable !

- Et puis tu t'en fous plein la vue !

- Plein !

- Tu crois que je t'ai pas vu, lorgner sur la bite de ton voisin ? Elle est belle hein ?

 

J'ai du devenir aussi écarlate qu'un kilo de sauce tomate, je réponds d'un vague sourire !

 

- Je suis sûre que tu aimerais bien la toucher ? Insiste-t-elle.

- N'exagérons rien !

- Je n'exagère pas, je vous connais bien, les mecs !

 

Puis elle s'adresse à mon voisin !

 

- Et toi, je suis sûr que ça ne te dérange pas, s'il te la touche !

- Je suis hétéro ! Tient à préciser le quidam. Mais je ne suis pas coincé, ça ne me dérange pas du tout !

 

Gina rebondit sur la réponse du type :

 

- Ben alors qu'est-ce que tu attends, tu en meurs d'envie, et lui il est d'accord !

 

Putain, que faire ! Refuser, je passe pour un dégonflé, mais qu'est ce que j'en ai à foutre de ce qu'ils pensent de moi tous ces blaireaux. Fuir : j'estime ne pas en être encore réduit à cette extrémité. Alors je me lance, la gorge sèche et l'estomac noué, j'approche ma main de la queue du mec et je lui caresse la bite, la peau est douce, comme de la soie, j'ai dû faire ça moins de cinq secondes, ça y est j'ai accomplis ce qu'on attendait de moi, et je m'apprête à rejoindre ma place !

 

- C'est tout ? Branle-le un petit peu, tu ne vas pas le laisser comme ça !

 

Puis elle interpelle l'assistance :

 

- Vous pouvez vous approcher pour regarder, ici le spectacle est dans la salle, c'est dommage qu'il n'y ait pas de femme parmi vous ce soir, mais bon on ne peut pas tout avoir. !

 

Quelques-uns s'approchent, pas tous ! Je fais quoi ? Je prépare la phrase magique dans mon esprit "bon il faut que j'y aille, on m'attend" ben non la phrase magique, ce sera pour tout à l'heure. Me voilà en train de branler le mec. Je bande pour ma part comme un cerf.

 

- Branlez-vous mais évitez de jouir, on peut vous proposer des formules exceptionnelles ce soir et à des prix raisonnables ! Annonce Gina.

 

Je me disais aussi... Et sur ce Gina remonte sur scène, s'assoit sur un coussin, écarte ses cuisses, attrape un gode, le suçote un petit peu puis se l'introduit dans la chatte. C'est beau, c'est excitant, la plupart des spectateurs ont rejoint leur siège sauf deux d'entre eux. J'ai failli les imiter, mais...

 

- Continue, tu fais ça bien ! Me demande l'inconnu !

 

Manquait plus que ça ! Voilà que je vais passer pour un spécialiste, à présent. L'un des spectateurs qui s'est déplacé, un grand à moustache approche sa queue du visage de mon voisin, celui-ci s'en empare et se la colle dans la bouche et commence à la sucer ! "Je suis hétéro qu'il disait... faux-cul, va !" Le quatrième, un petit gros, fait une tentative avec moi, comme je n'ai aucune envie de lui sucer quoique ce soit, je fais l'erreur de lui caresser le sexe de ma main libre.

 

- Suce ! Me demande petit gros !

 

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C'est comme ça, il y a des gens qui ne sont jamais contents ! J'ai alors une idée de génie, la meilleure façon d'échapper à cette fellation dont je ne veux pas, c'est d'en faire une à la magnifique bite de mon voisin ! Et enivré de sexe, j'oublie tous mes préjugés, toutes mes inhibitions et je plonge vers ce magnifique organe de chair que je commence à embrasser du bout des lèvres, pour ensuite le lécher, l'enserrer du contour de ma bouche, mettre en contact ma langue avec son gland brillant d'excitation, puis descendre doucement mes lèvres et enfin sucer... sucer... Petit gros est dépité, il est parti s'asseoir un peu plus loin et s'astique tout seul, j'ai été vache, si je peux faire quelque chose après j'essaierais de le faire, mais pour l'instant je suis tout à mon plaisir. Je suce, je lèche, je... glups ! Je ne m'en lasse pas ! J'ai découvert quelque chose ! Je n'arrive pas à me rassasier. Le voisin me prévient d'arrêter me disant qu'il est prêt à jouir. Je me retire déçu !

 

- Ne jouis pas ! Essaie d'intervenir Gina !

 

Mais c'est trop tard de longues giclées atterrissent sur le plancher ! Le voisin se "kleenexe" et se reculotte !

 

- Toi je t'interdis de jouir ! M'apostrophe la blackette en rigolant !

- Ça va être dur !

- T'es pas si pressé ?

- Pas trop, non !

- Alors tu m'obéis !

- Bon, bon !

- Tu aimes ça qu'on te donne des ordres, on dirait ! Ça aussi ça t'excite ?

- Il y a plein de choses qui m'excitent !

 

Elle dit ensuite quelque chose à petit gros, mais elle parle trop bas, je n'entends pas, mais constate qu'il arrête de se branler. Gina reprend la position et s'enfonce toujours le gode, elle fait semblant de jouir et pousse un hurlement, se relève et salue le public. Un peu abrupt, la fin, je trouve.

 

- La scène suivante va être encore plus hard ! Mais en attendant on va vous offrir un autre intermède un peu gay. Dit-elle.

 

C'est alors qu'elle me montre du doigt et en fait de même avec petit gros !

 

- Vous, les pédés, déshabillez-vous complètement !

- Euh, je...

- C'est un ordre ! Tu m'as dit que tu aimais bien obéir, tu ne vas pas contrarier... ta maîtresse !

 

Petit gros est déjà sur la scène, je le rejoins ! Elle m'a demandé de le sucer, mais je savais qu'elle le ferait avant qu'elle ne me l'ordonne. Je m'agenouille devant le type et entame ma deuxième pipe de la soirée, ma deuxième bite, je suis devenu un suceur de bite, et j'aime ça ! Et puis elle n'est pas si mal cette bite ! Gina demande au type de ne pas me jouir dans la bouche et lui tend un mouchoir en papier, il se termine dedans, l'affaire n'aura duré que quelques minutes !

 

- Allez, on applaudit nos deux gentils pédés.

 

Elle m'énerve, ça fait deux fois qu'elle emploie ce mot, là, pourquoi faut-il tout connoter péjorativement. Enfin, bref... Ça applaudit mollement, il y en même un qui siffle ! Le connard ! Je vais pour redescendre, j'ai maintenant envie de jouir, je vais attendre que Gina soit rentrée en coulisse et je me branlerais... à moins que... tiens, le grand moustachu de tout à l'heure est encore là, pédé pour pédé, j'irais bien le voir... mais est-ce qu'il a joui celui-là ?

 

Gina vint alors me voir et me chuchote :

 

- T'aimerais qu'on fasse un truc super hard maintenant, par exemple tu serais mon esclave, je pourrais te fouetter un peu, t'enculer avec un gode ceinture, te pisser dessus… il y a plein de possibilités

- Euh, pourquoi pas ?

- On ne peut pas faire ça ici… Je te laisse ma carte, tu m'appelles quand tu veux !

 

Glups !

 

Je suis sortie, la fille suivante ne me branchant pas, le lendemain j'ai téléphoné à Gina, c'était occupé, je me suis promis de rappeler plus tard, je ne l'ai jamais fait… C'est la vie.

 

Estonius © 2004

 

Postface : Cette boite, aujourd'hui fermée a réellement existé, toute la première partie est rigoureusement exacte et vécue, la seconde est un peu arrangée, mais cette blackette qui incitait les spectateurs à se masturber (y compris entre eux) fut bien réelle. Sinon, (législation oblige), il n'y avait aucun vrai contact sexuel entres les filles et les spectateurs.

 

 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Dimanche 21 décembre 2003 7 21 /12 /Déc /2003 19:08

Vendeuse de chaussures

(version en rimes)

par Maud-Anne Amaro

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"Pour bien réussir dans la chaussure

Portez tout simplement

Un corsage dont l'échancrure

Laisse voir des trésors charmants.

Le client qui plonge dans l'ouverture

Grisé, dira " Ca y est !

C'est tout à fait ma pointure,

C'est exactement la forme qui me plait ! "

 

Tout le monde était content de mes services

Mais la boutique déménagea à Nice.

Alors, et toujours dans la chaussure

Je cherchais un autre emploi un peu plus sûr.

Au rayon des femmes, on me fit œuvrer,

C'est que ce n'est pas le même métier !

Une grande blonde en chemisier de satin

Voulu un jour essayer de beaux escarpins.

Lentement, elle dégagea son pied droit

Nous étions en été, il était nu comme il se doit,

Finement ciselé, la cambrure parfaite

Les ongles frais vernis, comme pour une fête

" Quel pied vous avez là, c'est une œuvre d'art ! "

Ne puis-je m'empêcher de m'exclamer, piquant mon fard.

" En principe ils plaisent bien ! " Répondit la cliente.

" Que la peau en est douce ! " Repris-je, innocente.

" Cela donne envie de les embrasser, pas vrai ? "

Me nargua l'inconnue me les approchant très près.

" Alors fait le vite, personne ne fait attention à nous "

Je ferme les yeux, embrasse le divin pied, à genoux,

Je ne peux me retenir de les étreindre davantage,

Je mouille à la vue de ces trésors, ne suis guère sage,

Je suce les orteils goulûment, mais sans aller trop vite,

Les traitants comme s'il s'agissait de petites bites.

N'y tenant plus, je porte ma main à mon sexe.

" Emmène-moi dans l'arrière boutique ! " Dit la belle, sans complexe

Nous y allons et elle se déshabille, elle est pressée.

Je lui embrasse les seins, et ses tétons érigés.

Je lui lèche la chatte, me régale de son odeur

Je lui baise les lèvres, avec une vive ardeur

A mon tour, je retire mes vêtements

Je lui place son pied sur mon sexe. Tranquillement

Elle agite son orteil sur mon clitoris érigé

Et la laisse m'exciter jusqu'à l'apogée.

Des sensations parcours mon corps

J'ai la chair de poule, mais j'en veux encore.

Je me fais branler par le pied d'une femme et n'ai point de honte.

Elle fait cela merveilleusement, je suis bien, et l'orgasme monte.

Je ne peux me retenir de hurler mon plaisir

 

Mes yeux s'ouvrent ravis devant son sourire

J'ai rêvé toute éveillée.

Nous sommes habillées

Et il n'y a pas d'arrière salle, pour les clients coquins,

Mais j'ai son pied dans ma main

La cliente essaie sa chaussure

"Je vais prendre cette paire dit-elle, c'est ma pointure !"

Elle part en me laissant sa carte.

Voilà que je deviens écarlate

Je sais alors que ce soir je la rejoindrais.

Et qu'avec elle je prendrais mon pied pour de vrai !

 

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Les 8 premiers vers sont extraits d'un chanson tirée de l'opérette assez déconnante " Dédé " qui connut un énorme succès à sa sortie en 1921 (musique de Henri Christiné, livret d'Albert Willemetz)

 

 

Maude Anne Amaro © 12/2003

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Maud Anne Amaro
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Jeudi 27 novembre 2003 4 27 /11 /Nov /2003 18:33

Le nez de Myria 

adapté par  Marie-France V

 

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Adaptation de trois épisodes du "party des Boss", nouvelles parues (puis retirées) sur le site de Revebebe en 2000 et signées "Femme à frissons"

 

Ce que je vais vous raconter est arrivé en plein été.

 

On se présente : Je m'appelle Myria, j'ai 21 ans, je fais 1,60 m, 57 kg, cheveux noirs, yeux bruns, seins 90 C très ronds et fesses très fermes. J'ai un joli nez quelque peu allongé et un peu retroussé qui me donne un air très sexy et provocante selon mes collègues, alors qu'en fait je suis assez indépendante et d'un caractère très réservé. Après une liaison d'un an avec un copain, je suis célibataire et n'ayant pas les moyens de sortir, et bien je ne sors pas. J'aime bien la littérature érotique, (mais uniquement la littérature, pas le cinéma, pas les images, même si j'ai visionné quelques troublantes vidéos) ça me fait fantasmer pas mal et je considère la masturbation comme un passe-temps très agréable. 

 

Après pas mal de mois de galères. (Chômage, missions d'intérim inintéressantes et pour tout arranger un cambriolage dans le minable studio dont je suis locataire et au cours duquel on m'a piqué la quasi-totalité de mes affaires), j'ai réussi suite à une annonce à me faire embaucher en CDD (pour 6 mois renouvelables) dans une petite boîte multi activité (ils gèrent des librairies, des magazines (dont certains assez olé-olé), des sites Internet et même un club de vacances. Je m'occupe d'une partie des tâches administratives... un beau bordel. J'y suis depuis presque trois mois maintenant

 

Il règne une ambiance assez décontractée, mais on respecte mes réserves. Jusqu'à quand ? Au cours de l'entretien d'embauche, le patron m'a demandé si j'étais coquine ! J'ai répondu "un peu", et on est passé à autre chose, il n'y a pas eu d'autres allusions. Quand même je me suis étonnée de cette question.

 

Le patron, c'est Fabrice, un mec dans la quarantaine, brun, cheveux courts, très bohême et parfois assez rêveur, il parle doucement et connaît un tas de choses. Sa femme, Herma est une grande blonde avec un accent hollandais ou allemand, je n'ai jamais su, la voix est suave, le visage est doux et les formes sont harmonieuses.

 

L'autre jour, on me fait passer une carte sur laquelle mes patrons annoncent qu'ils organisent une partie genre barbecue dans leur résidence.

 

A priori, ça ne m'intéresse pas énormément. Mais ça n'a pas arrêté de la matinée... les collègues se consultent pour savoir qui viendra ou qui ne viendra pas à cette partie. Et je les entends parler de moi et rigoler un peu et là, comme j'ai le nez dans mon travail, j'entends qu'on vient près de moi et, levant la tête, je vois Flora, une collègue qui me dit 

 

- Et puis toi Myria, est-ce que tu viens à la partie ?

- Bin non, je suis désolée, mais j'ai du ménage à faire à la maison, je vis seule et j'entretien toujours la maison propre.

- Tu n'as pas envie de t'amuser avec nous, ton ménage peut quand même attendre un petit peu, non ? 

 

Une autre me dit alors :

 

- Allez Myria, viens, il y a une piscine, on va tous l'essayer la piscine des patrons.

 

Je finis par accepter. Et là je leur dis :

 

- Ok je vais être là, alors, mais je ne me baignerais pas car je n'ai plus de maillot, on m'a tout piqué !

 

J'espérais à ce moment que quelqu'un me proposerait de m'en prêter un. Ben non même pas !

 

L'après-midi Herma, la patronne, me convoque dans son petit bureau

 

- Myria, je vais être très franche avec toi, j'ai vu que les filles t'ont un peu forcé la main pour venir à notre partie. Je serais très heureuse pour ma part que tu sois avec nous mais je ne veux pas te prendre en traître...

 

Je lève le nez, ne comprenant pas où elle veut en venir, elle continue :

 

- Il y a de très fortes chances que cette partie tourne à l'orgie sexuelle. Si tu viens je veux que ce soit en toute connaissance de cause. Par contre si ne viens pas, tu es libre et je ferais taire celles et ceux qui pourraient te charrier pour ça !

 

Bon, alors au moins c'est clair, j'allais répondre que je resterais chez moi, mais elle n'avait pas fini.

 

- Entre nous, je ne pense pas que tu sois du genre "fermée" sur le sexe ? Non ?

- Ben je suis comme tout le monde !

- Alors ça peut être une expérience intéressante...

- Le sexe d'accord, mais de là à participer à une orgie...

- Il y a une ou deux garces qui voudraient bien te piéger, montre leur que tu es plus intelligente qu'elles ?

- Je ne comprends pas bien, Madame.

- Si tu viens, comme tu es nouvelle, elles vont essayer de s'amuser à tes dépends, ce qui les amuse c'est que tu te rebiffes, que tu te défendes, il ne faut pas le faire, il faut leur montrer que tu aimes ce qu'on te fais, elles vont être décontenancées, et en plus pour toi et pour les autres, ce pourrait être super excitant.

- Vous voulez que je me laisse chahuter par les autres sans rien dire ?

- Oui, d'une certaine façon, et je m'arrangerais pour que le jeu se retourne à ton avantage, pour que tu y retrouves ton compte

- Je ne sais pas.

- Il s'agit d'une sorte de domination, je suis certaine que tu as des dispositions pour cela, on va convenir d'un mot de sécurité comme dans les séances BDSM, si tu prononces le mot, tout s'arrête, j'y veillerais, tu peux avoir confiance en moi.

 

Je décidais de réfléchir un tout petit peu et retournais à ma place. Dingue ! On me demandait de faire semblant de me soumettre à deux ou trois excitées qui me prenaient pour une sainte-nitouche et qui voulaient me faire subir des sévices sexuels. N'importe quoi ! Je pouvais refuser, mais d'autre part j'avais confiance dans Herma. Me faire une telle proposition dépassait néanmoins l'entendement. J'étais vraiment tombée chez des dingues. Mais alors pourquoi alors que ma raison me disait de refuser, ma chatte se mouillait-elle d'abondance.

 

- J'accepte, Madame. Dis-je la voix tremblante.

- OK ! Je veillerais à ce que tout ce passe bien, viens m'embrasser, Myria.

 

L'embrasser... ah, bon ? Je m'approche d'elle prête à échanger un chaste bisou sur la joue, mais voilà que sa bouche se colle contre la mienne, que sa langue cherche à pénétrer dans ma bouche, que mes lèvres se libèrent, que sa langue s'agite ! Mon dieu, je suis en train de me faire embrasser par une femme et j'aime ça... les mains d'Herma me caressent, l'une d'entre-elles me pelote la poitrine au niveau du téton, je suis excitée comme une guêpe. Et puis elle stoppe tout.

 

- Je suis sûre que tout se passera bien, aie confiance ! Me précise-t-elle me laissant dans un drôle d'état.

 

Arrivée à la résidence de nos patrons, il y a quelques hommes et femmes qui sont déjà là. On m'offre à boire et je déguste tranquillement mon verre pendant que les autres invités du bureau font leurs entrées. Quelques temps passent et on discute entre nous tous, moi avec la patronne qui me demande si j'aime vraiment mon boulot, et je lui dis que c'est super malgré le fait que certains collègues me prennent pour une andouille. Elle me dit de ne pas m'en faire avec ça et de penser plutôt à faire la fête aujourd'hui. Je lui réponds qu'elle a bien raison.

 

Pour l'instant l'ambiance n'existe pas trop. Ils sont toutes et tous en train de siroter leur verre en attendant qu'il se passe quelque chose. Alors Herma après avoir cherché du regard le consentement de son compagnon précise à l'assemblée que la piscine est disponible, qu'elle est là pour qu'on s'en serve et que vue la chaleur extérieure un bon bain collectif ferait du bien à tout le monde

 

Spectacle incroyable, tout le monde ou presque se déshabille sans aucune pudeur. Certains (et certaines) revêtent un bas de maillot, aucune fille ne met de haut. Et tout le monde plonge dans l'eau. J'en profite pour admirer Herma, ma patronne qui entièrement nue donne son corps bronzée à l'eau. Elle a une très belle poitrine terminée par de jolis tétons longs et foncés.

 

Je suis hésitante, car l'argument de ne pas nager faute de maillot n'a plus aucun sens. Mais, bon j'hésite un petit peu et puis je me demande aussi quand ce que m'a décrit la patronne va se déclencher... En attendant je regarde tout ce petit monde bien assise sur ma chaise. Je suis habillée avec un pull court blanc en coton assez moulant et un short en jean. Ils ont l'air de tous s'amuser comme des petits fous et Herma me dit de venir au moins me faire tremper les pieds sur le bord de la piscine. Alors je m'avance et je m'assois juste sur le rebord et je fais faire trempette à mes petits petons dans l'eau.

 

Un petit groupe s'avance en nageant et m'arrose un peu. Du coup, on commence à voir la forme de mes seins à travers le gilet, et là, il y a plein de commentaires 

 

- Wow vous avez vu ? On voit presque toute sa poitrine à la sainte-nitouche !

 

Ils rient tous de moi, même Herma et son copain. Certains m'interpellent : 

 

- Viens, viens Myria, tu te sècheras plus tard. !

 

Ok je vais y aller ? Mais qu'ils arrêtent... 

 

- Arrêtez de me balancer de la flotte ! Mes fringues vont être toutes mouillées. 

 

C'est à ce moment-là que Flora, une autre fille et un mec s'avancent vers moi, m'attrape par les chevilles et me font glisser toute habillée dans la piscine. Evidemment ça fait rigoler tout le monde... Je comprends que le jeu a commencé, je leur balance une bordée d'injures et termine :

 

- Vous êtes vraiment trop grave ! Puisque c'est ça je vais me rentrer à la maison...

 

Tout le monde sait bien que ça n'a aucun sens sauf à rentrer à pied ce qui fait quand même un bout de chemin.

 

- Vous êtes qu'une bande d'enculés honteux ! Que je rajoute.

 

De la part d'une personne qui a une réputation de très réservée, l'assistance parait très étonnée. Je nage pour ressortir de la piscine et leur répète que je quitte à l'instant même cette partie de cons, mais je frissonne car il y a un petit vent qui s'est levé.

 

Je joue je le sais bien, si je veux vraiment arrêter ce cirque je n'ai que le mot de sécurité à dire, mais je n'en suis pas là... Seule Herma sait que je joue, peut-être Fabrice aussi, je n'en sais rien. Toujours est-il que ce dernier me voyant me diriger en hâte vers la grille d'entrée fait signe de ne pas me laisser partir, on me courre après, j'accélère et (ça ce n'était pas prévu) je m'affale sur le gazon. Du coup tout le monde me rattrape, on me porte par les jambes et par les bras... et plouf ! Nouveau plongeon dans la piscine !

 

Bon, je refais surface, je suppose qu'ils ne vont pas s'amuser toute la soirée à me foutre à l'eau parce que si c'est ça leurs jeux, je vais aller jouer toute seule ailleurs. Non apparemment on me laisse sortir, mais tout le monde est autour de moi

 

- Foutez-là à poil ! Ordonne Herma, on va la faire mouiller pour de vrai !

 

Le fait que ce soit la patronne qui intervienne me redonne confiance. Je me débats pour la forme, de toute façon vu le rapport de force je ne peux pas faire autre chose que de me laisser faire... Flora, la petite peste me prend par les cheveux et me renverse la tête par en arrière et d'autres me retiennent pendant que Fabrice, le patron m'enlève mon haut

 

- Foutez moi la paix, bande de cinglés, je veux partir d'ici, je vais porter plainte...

 

Herma semble apprécier mes talents de comédienne et me lance un clin d'œil ! Une fille, Laurence me prend la bouche avec ses mains et m'embrasse de force et en même temps me lèche le nez :

 

- Hum, il m'excite ton nez, il est trop beau, un vrai nez de salope. On va s'en servir plus tard... ha ha ha... 

 

Je ne cherche pas trop à comprendre. Je tente de me débattre encore, mais tous me retiennent par un endroit de mon corps. C'est qu'il y en a du monde, si j'ai bien compté il devait y avoir six mecs et neufs nanas. On m'enlève mon short, on me retire ma culotte, je me demande même si on ne me l'a pas déchiré. Bandes de sauvages ! Me voilà à poil au milieu de toute cette bande d'agités qui rigolent comme des imbéciles. J'ai l'impression que certains ont déjà abusé sur la boisson, ça me fait un peu peur... Si Herma s'y mettait aussi et perdait le contrôle de la situation, je me retrouverais dans de sales draps. Je jette un coup d'œil dans sa direction. Petit sourire imperceptible. Tout va bien.

 

Un mec s'approche, une bouteille de bière à la main. S'il veut me forcer à boire, j'arrête les frais. Je veux bien beaucoup de choses mais pas ça, je veux rester consciente de que je fais et de mon pouvoir de décision. Mais non, le type me verse le contenu sur le corps. Du coup en voilà quatre ou cinq qui entreprennent de me lécher pour récupérer le breuvage étalé sur mon corps. Ils sont dingues, ça me chatouille....

 

Herma s'approche de moi, me fout carrément la main sur ma chatte, et m'en caresse le duvet :

 

- Et si on lui enlevait ces poils, elle serait plus sexy, non ? Propose-t-elle à l'assemblée

 

Evidement je proteste, évidemment tout le monde est d'accord, alors on m'installe sur une très grande table de pique-nique et on m'y attache de force à l'aide de cordes. Je continue à protester. Du coup Flora me gifle en pleine figure pour me faire taire et.... 

 

Alors là c'est trop, je m'apprête à prononcer le mot de sécurité, mais Herma reprend la situation en main.

 

- Tu peux la gifler, mais pas si fort, conasse, tout cela n'est qu'un jeu, et si tu n'es pas capable d'y jouer, tu peux te tirer... 

 

Et joignant le geste à la parole, Herma balance une gifle à la fille, qui dépitée s'en va bouder dans un coin. Du coup je me calme...

 

Je regarde en même temps tout le groupe, les hommes et les femmes, tout le monde est nu, il y a deux filles avec d'énormes seins bien fermes qui se les font caresser par les gars, enfin bref ils se caressent tous. Là, je panique et je me demande ce qu'ils vont me faire et ce qu'ils me veulent ? Dans quel groupe de pervers suis-je tombée, mais il faut que j'avoue que je suis en même temps très excitée par ce genre de choses. Mais j'ai quand même très peur car je ne les connais que depuis quelques mois.

 

Alors la patronne s'éloigne quelques instants, puis revient avec un sac en plastique et dit aux autres de bien me retenir bien que je sois attachée assez solidement à la table. Et là elle sort du sac un rasoir qu'elle me passe sous le nez pour bien me montrer qu'elle va me raser au complet. 

 

- Et oui, ma cocote, tu vas voir, tu n'auras plus un seul poil sur le corps, haha ha....

 

Elle commence donc à m'appliquer un gant de toilette tiède sur le pubis, puis elle applique tranquillement de la mousse sur la chatte et elle me passe le rasoir très doucement et ça me fait un effet bizarre, même que je commence à mouiller, ça m'excite pas mal de me savoir retenue par les cordes devant tout ce groupe, et de me faire raser par ma propre patronne. Là, quand elle eut fini pour ma chatte, elle dit aux autres de me détacher et j'ai un petit espoir que tout ce cirque soit terminé ! Mais non, Fabrice, mon patron demande au groupe de gars et filles de me retourner de l'autre côté pour que sa perverse copine puisse me raser le cul. 

 

Ça doit être instinctif, bien que je n'aie raisonnablement pas grand-chose à craindre, je profite du fait d'être détachée pour m'enfuir. Evidemment on finit par me rattraper, je m'écroule par terre, j'ai un tas de gens au-dessus de moi pour m'immobiliser, on me remmène, on me fout quelques baffes au passage, mais je constate avec soulagement que les coups sur le visage et sur le corps restent volontairement raisonnables. Et bizarrement je me remets à mouiller de nouveau mais pas pour longtemps, car je suis replacée sur le ventre sur la table et Herma me remplit l'intérieur des fesses avec cette mousse à rasage et me rase aussitôt.

 

On me détache, on me fait asseoir puis allonger sur la pelouse. Je vois des bouteilles d'huile à bronzer circuler et effectivement je sens des mains qui m'enduisent le corps d'huile, beaucoup de mains se promènent partout sur mon ventre, mes cuisses, mes bras, mes jambes, mes seins qui deviennent tout durs comme de la roche tellement ils sont caressé et étirés et même giflés par des filles qui rigolent et me disent que je vais y passer et connaître une très grande jouissance, la jouissance de ma vie disent-elles.

 

Là on me prend par les jambes et on me les relève vers les épaules pour que l'on voie bien ma chatte et mon anus car j'ai les jambes très ouvertes. Et on verse de l'huile sur ma chatte et mon trou du cul et Herma me dit :

 

- Regarde, petite vicieuse ; comment tu es notre objet et comme tu nous fais de l'effet ! 

 

Et là elle pointe du doigt des gars bien bandés, d'énormes érections. Elle me masse l'anus et la chatte avec l'aide des autres du groupe. Malgré moi, je me sens plus relaxe et je laisse échapper un petit liquide de jouissance. Ma patronne s'en aperçoit et me traite de sale cochonne et me dit que je vais jouir au maximum et qu'ils vont me faire connaître les pires outrages, mais que cela m'apportera infiniment de plaisir...

 

Alors on me frotte la chatte et l'anus. Je voudrais faire une petite pause et me tourne sur le côté, offrant mes fesses à la vue du groupe. Bien mal m'en a pris car une fille se met à me flanquer une fessée assez violente, je me laisse faire. La fille lance un regard vers Herma, cherchant son approbation :

 

- Vas-y, fesse-là cette salope !

 

Alors l'autre ne se gêne plus et m'administre une fessée magistrale, j'essaie de me faufiler, mais on me retient. Et puis voilà qu'on me ramène sur la table et qu'on m'y rallonge de tout mon long. Une fille précise qu'elle veut me sucer les seins.

 

- Non, je ne veux pas que tu me touches, je ne suis pas une lesbienne !

- T'occupes pas de ce qu'elle raconte ! L'encourage Herma...

 

Alors la fille monte sur la table et s'installe sur mon ventre et commence à me prendre les deux seins à pleines mains et elle les étire, "pour que mes bouts soient plus longs" qu'elle dit, et moi je hurle de douleur, mais (oui) de plaisir en même temps. Elle tient mes seins et un gars et une autre fille me lèche et me mord les seins, alors que je suis retenue par la fille qui est sur moi. Là, ma patronne dit aux autres d'arrêter et elle me dit qu'ils vont tous me faire vivre d'énormes frissons, et que je ne suis pas prête d'oublier cette séance

 

Ils se mettent tous après moi, je précise ; il y a des gars qui me prennent chaque pied et me mordillent le bout des orteils et le dessous des pieds, des filles me prennent les mains et me mordillent tous les doigts et je sens comme passer des courants électriques dans chacun de mes membres. C'est merveilleux comme sensation et la patronne et son copain sont sur chacun de mes seins, d'autres me mordent et me lèchent l'intérieur des cuisses et même les genoux et en dessous aussi. On me lèche les aisselles, on me crache dans la bouche Wow que c'est bon ! Et des gars me lèchent le creux des oreilles et le lobe. 

 

Laurence, la belle rousse s'approche :

 

- Je vais te faire un truc assez rare ! Me dit-elle.

 

Qu'est-ce qu'il va encore m'arriver ? Me demandais-je.

 

- J'aime bien ton nez, tout à fait comme je les aime un peu allongé, un peu retroussé, un vrai nez de salope, en fait ! Je vais te le lécher.

- Non ! Tu es folle ou quoi ?

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Et là j'ai la bouche de cette salope qui me recouvre le nez en entier et elle me passe sa langue à partir du haut et elle fait le contour de chacune de mes narines à l'extérieur et ensuite elle me tire le nez avec ses dents comme pour l'allonger de plus belle, et elle va jusqu'à me rentrer sa langue dans les deux narines. Ensuite elle me dit qu'elle va me faire sentir un très bon aphrodisiaque qui va me donner envie de baiser, et là elle me passe les doigts en dessous et même dans mes narines pour que je les sente bien et je constate que cela sent l'anus et le sexe de femme. Je lui dis non, que je n'aime pas cela mais malgré tout, cela parvient à m'enivrer et je me mets à mouiller. Oui, elle a raison, sentir le sexe est le meilleur aphrodisiaque au monde... quant à cette sensation de se faire lécher et caresser le nez c'est quelque chose que je n'aurais jamais pensé à essayer. Qu'est-ce que ça peut être excitant tout ça !

 

Ensuite Laurence dit à deux gars de venir coller leurs sexes sur chacune de mes narines pour que je les respire bien et effectivement ils sentent vraiment le sexe et cela m'excite beaucoup et j'ai en même temps un certain recul mais la fille me dit de me laisser aller... 

 

L'un des deux sexes glisse imperceptiblement vers mes lèvres que j'entrouvre, et me voici en train de sucer un pénis bien raide... Je me demande si le type souhaite vraiment une fellation et surtout si on va me laisser la faire, mais apparemment oui, alors je m'applique j'humecte de salive le gland de ce mec que je connais à peine, jouant de ma langue sur son gland puis imprimant des mouvement d'aller et de retour dans mon palais. En même temps je sens une langue venir farfouiller ma petite chatte fraîchement rasée, je jette un coup d'œil, c'est Laurence, la rouquine qui est en train de me lécher, elle doit se régaler parce que avec toute la mouille que je suis en train de produire, il y a de quoi faire... Je reprends ma pipe, je sens soudain le sexe du mec atteint de soubresauts. Par réflexe je retire ma bouche, le type éjacule et gicle son sperme, j'en reçois sur le cou, sur le menton, sur la poitrine.

 

Mais voici Herma qui arrive mimant une grande colère.

 

- C'est quoi ce cirque ? Vous allez être punis tous les deux... Et toi Laurence, arrête de la sucer, elle ne mérite pas de jouir pour l'instant.

 

Elle reproche au mec (Serge) d'avoir joui trop tôt et en ce qui me concerne :

 

- Pourquoi tu n'as pas avalé ?

- Je ne sais pas, et ce n'est peut-être pas prudent !

- Au moins tu le laisses jouir dans ta bouche, après tu craches si tu veux. Pour l'instant nettoie-lui la bite avec ta langue, je te punirais après...

 

Je fais ce qu'elle me dit de faire et je nettoie le gland du mec gluant de sperme.

 

- Tu vas voir comment je punis les mecs ! Me dit ma belle patronne.

 

Ça n'a pas l'air de traumatiser Serge qui a l'air de s'attendre à ce qu'il va se passer. Tout le monde se rassemble en cercle. 

 

- Allez ! A quatre pattes ! Ordonne Herma à l'homme

 

Et j'assiste médusée à ce spectacle incroyable, moi qui avais plein de fantasmes mais qui n'était pas trop "sortie". Serge est là à quatre pattes au milieu du cercle, il attend un instant, puis c'est Fabrice, qui se met en face de lui, la queue presque bandée en lui ordonnant de le sucer. Le gars ne se fait pas prier et lui fait une fellation. Une courte, son but n'étant que de durcir le sexe, car quelques instants plus tard, Fabrice contourne l'homme, lui écarte les fesses, et après avoir introduit un doigt dans son anus "pour faire le chemin" et s'être revêtu d'un préservatif, il l'encule carrément sous les applaudissements du groupe. Je mouille comme une folle, qu'est-ce que ça peut être excitant deux mecs qui s'enculent ! Fabrice lime comme un forcené, le sang lui afflue au visage, Serge anone de plaisir, et bientôt ayant joui, l'enculeur s'écroule sur l'enculé provoquant une seconde salve d'applaudissements.

 

- A toi ! Me lance Herma.

 

L'espace d'une seconde je me demande si je ne vais pas moi aussi me faire enculer et suis prête à en accepter l'augure si l'engin pénétrant est de taille raisonnable, mais il ne s'agissait pas de ça...

 

- A genoux !

 

On y va, on y va ! Herma se positionne devant moi, le dos tourné, écarte ses fesses, m'exhibant son anus.

 

- Ton nez d'abord, après tu mettras ta langue !

 

Je crains de ne pas comprendre, elle m'explique mieux, elle veut que je lui caresse l'anus avec le bout de mon nez ! J'en ai pourtant lu pas mal de bizarreries, celle-ci je n'y aurais jamais pensé. Je fais ce qu'elle souhaite, j'ai un petit mouvement de recul.

 

- Ben oui, c'est un trou du cul, ce n'est pas une bouteille d'eau de Cologne !

 

Je me reprend, l'effluve reste supportable, enfin disons qu'on s'y habitue et puis le jeu commence à m'amuser, à m'exciter même, je fais du "frottis frotta" sur son petit trou, et de temps en temps je m'égare presque inconsciemment en lui faisant des petits bisous sur la peau des fesses, elle a l'air d'apprécier cette familiarité et me le fait savoir. Quand elle me demande de remplacer mon nez par ma langue, je n'ai plus aucune réticence, j'ai envie de lui faire plaisir et l'excitation m'aide considérablement. Elle finit par se retourner, c'était donc ça, sa "punition". Je la regarde, elle est belle, nos regards se croisent, il se passe quelque chose, je crois un moment qu'elle va m'embrasser, mais elle se reprend, elle s'adresse au groupe qui nous regarde :

 

- Bon, on pourrait avoir un peu d'intimité toutes les deux, occupez-vous, ce ne sont pas les chattes et les bites qui manquent à ce que je sache.

- Mais, Herma, ils ont bien le droit de regarder ! Proteste Fabrice.

- Bon, alors on se casse un quart d'heure ! Lui répond-elle.

 

Elle me prend alors la main et m'emmène dans un endroit un peu à l'abri des regards. J'avoue ne pas bien comprendre sa démarche.

 

- Myria, tu dois nous trouver bizarre, non ?

- Oui, un peu, mais ça ne me gêne pas trop, on va faire quoi après, ça donne faim tout ça !

- Tu ne perds pas l'appétit toi au moins... Mais dis-moi, Myria j'ai envie de faire pipi, j'aimerais bien que tu me regardes

- Que je vous regarde pisser ?

- Tutoie-moi ! Ça te gêne ?

- Non, j'ai déjà lu des trucs comme ça ! Je sais que ça se fait...

- Alors je ne vais pas me gêner, en fait je vais te dire une chose, Myria, la deuxième partie de la punition que je voulais t'infliger c'était de te pisser dessus, mais je ne voulais pas prendre le risque que tu refuses devant tout le monde, ils t'auraient à nouveau pris pour une gourde, et ça je ne l'admet pas, tu as parfaitement le droit de refuser quelque chose. 

 

Je la regarde, décidément cette Herma me plait de plus en plus, elle continue :

 

- Donc maintenant tu as ma proposition en main, je fais quoi ?

- Pisse-moi dessus Herma ! Pisse-moi dessus !

 

Je m'allonge sur la pelouse. Ma patronne me chevauche, c'est curieux de la voir comme cela en contre plongée, une belle femme ses longues jambes dorées, son petit ventre (mais non il n'est pas plat !) ses seins... Un jet dru interrompt ma contemplation, mon ventre est arrosé, une petite flaque insolite se forme au niveau de mon nombril. Herma remonte, elle arrose maintenant mes seins. 

 

- Sur ton visage, je peux ?

- Essaie, on verra bien !

- Ok, alors la bouche tu la fermes ou tu l'ouvres c'est comme tu veux, mais les yeux il vaut mieux les fermer.

 

Elle m'en fout partout, j'entrouvre la bouche par curiosité, c'est ni bon, ni mauvais c'est bizarre, mais je crois comprendre que ça lui ferait plaisir que j'en reprenne un peu. Gagné, sa miction terminée, elle me saute dessus, m'empêchant de me relever et me roule un patin d'enfer. On n'en peut plus, nos bouches sont collées comme des sangsues, nos langues se combattent farouchement, de la salive dégouline de partout. Je ne sais pas comment on s'est retrouvé en soixante-neuf toutes les deux, me voici dans la broussaille de sa chatte qui sent encore la pisse, je lèche, je hume, je me régale, je ne me reconnais plus. Et Herma qui m'excite le clitoris de sa langue, c'est trop bon, je mouille, bon dieu qu'est-ce que je mouille, je me sens venir, je suis obligée d'abandonner un instant le travail de ma propre langue, le plaisir vient, je le sens il arrive, il est là, j'éclate. J'ai les larmes aux yeux de bonheur, mais je me raisonne, je chialerais plus tard, il faut que fasse jouir Herma, je m'acharne sur son clitoris qui a grossi fièrement, je balance des coups de langue, je me rends compte à ce moment-là qu'une langue peut se fatiguer, on en apprend tous les jours mais il y des jours où on en apprend plus que d'autres. J'ai peur de ne pas y arriver, mais quelques minutes plus tard, elle se met à gémir, elle pousse des petits cris de plus en plus rapprochés, je sens son corps se tétaniser. Elle hurle, je dis bien elle hurle. Elle s'affaisse sur mon corps quelques secondes, puis telle une diablesse sortie de sa boite, se redresse, et alors que j'allais pour me lever, reviens sur moi et me propose à nouveau ses lèvres, nous mélangeons de nouveau nos bouches remplis de nos sucs intimes. Puis alors que je croyais le baiser terminé, elle me gobe le nez, le nez entier et se met à me sucer, elle me pratique une véritable fellation nasale, ce doit être une spécialité du coin ! Elle n'en peut plus, me le lèche et me le suce dans tous les sens, drôle d'impression, et finalement très excitant.

 

Le passage en italique est scato, vous n'êtes pas obligé de le lire

 

- Myria, j'aimerais faire quelque chose de très cochon.

- Quoi donc ?

- Si tu ne veux pas, je n'insisterai pas et on n'en parlera plus.

- Dis-moi.

- J'aimerais te chier dessus.

- Je ne suis pas prête pour ça… balbutiais-je.

- Je fais des jolis merdes, bien moulées. Tu ne m'as pas dit "non", tu viens juste de me dire que tu n'étais pas prête.

- Je ne sais pas Herma, tu m'as donné tant de plaisir…

- Laisse tomber, ce n'est pas grave.

 

Il faut savoir qu'en la matière (c'est le cas de le dire) je ne suis pas complètement béotienne, j'ai vu des vidéos, certaines franchement dégoutantes, mais d'autres où ces messieurs dames s'amusaient comme des fous, et puis une belle merde sortant d'un joli cul, j'ai trouvé ça troublant, mais l'idée de passer à l'acte ne m'avait jamais effleuré… Alors je ne sais pas ce qui m'a pris…

 

- Herma ! Vas-y, chie moi dessus.

 

Elle me chevauche, j'ai son cul au-dessus de mon visage. J'ai failli lui dire "non pas là", mais je ne l'ai pas fait.

 

Elle pousse, un boudin sort de son anus, il ne sent pas la rose, mais je peux faire avec, il s'allonge, je sens qu'il va tomber, alors dans un réflexe j'écarte mon visage.

 

Herma ramasse sa merde et s'en badigeonne le corps et le visage. Je ne sais plus ou j'en suis, je suis dans un autre monde. Elle va pour me badigeonner à son tour, je me recule d'abord avant de me laisser faire. Elle m'en fout sur le nez, puis le lèche.

 

- A toi !

 

Et sans aucune répulsion je lui ai léché son nez plein de merde. Cette femme m'a rendu folle.

 

Fin du passage caca

 

Il fallut bien qu'on finisse par se calmer, il fallut bien qu'on rejoigne les autres pour le barbecue, le vrai cette fois-ci. On est dans un drôle d'état, la merde, la sueur, l'urine, la mouille nous collent à la peau, sur laquelle des brins d'herbes se sont agglutinés. Les maquillages ne sont plus qu'un souvenir... quant à la coiffure... En fait on n'est plus très présentables, on aurait besoin d'une bonne douche, mais on est heureuses toutes les deux et on revient vers les autres en se tenant ostensiblement par la main.

 

- Au fait Myria tu sais pourquoi on t'a embauché ?

- Parce que j'ai répondu " oui " quand on m'a demandé si j'étais une coquine

- Mais, non, c'est à cause de ton nez !

 

Novembre 2003

© 2003 - Adapté par Maîtresse Marie-France

Par Marie-France Vivier - Publié dans : Marie-France V
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Mercredi 5 novembre 2003 3 05 /11 /Nov /2003 19:37

L’odeur du cul d’Hélène par Caro01

scat

RESERVE A UN PUBLIC AVERTI – TEXTE  SCATO EXPLICITE

Je suis une véritable salope. Je suis blonde, j’ai des jolis petits seins tout ronds, un visage plein de candeur, une chatte et un anus bien épilés, et un petit sourire mutin.

J’aime tout, je n’ai aucun tabou : sucer (de préférence plusieurs bites en même temps !), avaler, me faire remplir, me faire baiser par plein de mecs au cours d’une même soirée, me faire une bonne petite lesbienne en chaleur, la lécher partout… Je fais aussi dans la zoophilie, j’adore sentir la large langue d’un clébard sur ma chatte ou sur mon trou du cul. J’aime leur sucer la queue dégoulinante de liquide visqueux et bien sûr je me fais sauter par les deux trous, c’est génial.

Mais aujourd’hui j’ai envie de vous parler de scatologie, parce que j’adore ça aussi…

J’aime par-dessus tout qu’on me lèche le cul, qu’on écarte ma petite rondelle et qu’on enfonce sa langue le plus loin possible. Ce que je préfère, c’est quand une femme s’occupe de ce petit travail initiatique, avant qu’un mec avec une bonne grosse bite me remplisse complètement, touche ma crotte bien profondément (j’adore la sentir bouger dans mon petit cul), éjacule dans mon anus avant de me mettre sa queue marron de merde et blanche de sperme dans la bouche. Je la nettoie soigneusement, commençant par le gland, là où il y a le plus de merde, et engouffrant tout le membre au fond de ma gorge. C’est un vrai régal !

Un jour, je discutais de tout cela avec Hélène, une copine que j’avais dragué dans un bar à gouines. Une belle brune un peu forte avec des gros nénés. Elle semblait un peu étonnée à l’idée d’engouffrer une bite pleine de l’odeur de son cul dans sa bouche. En lui caressant sensuellement les cheveux, je lui répondis :

– Tu sais, un cul de femme, ça a une très bonne odeur…

Tout en parlant, je la pelotais, un peu partout, puis me concentrait sur son gros cul, tout en cherchant immédiatement son trou du cul sous sa jupe. Elle ne portait pas de culotte, cette grosse salope…

Tout en l’embrassant de toutes mes forces en remuant ma langue dans sa bouche, j’insérai d’un coup mon majeur dans son anus… Elle était un peu humide, mais pas tellement, et j’eus du mal à aller jusqu’au bout, j’ai beaucoup forcé, elle gémissait, un peu de douleur mais, surtout, de plaisir… Je retirai mon doigt légèrement couleur de merde et lui mis immédiatement sous son joli nez :

– Renifle l’odeur de ton cul, sale chienne…  »

Puis j’enchainais en introduisant mon doigt dans sa jolie bouche en lui disant :

– Nettoie mon doigt, lèche bien toute la merde !

D’abord un peu réticente, elle finit assez vite par apprécier et se délecta, elle passa deux bonnes minutes à nettoyer mon doigt. Je n’en pouvais plus, cette salope était vraiment excitante avec ses gros seins (95C), sa jolie chatte tout épilée, ses yeux innocents alors qu’elle était en train de goûter avec délice l’odeur de son petit trou…

Je la plaçai à quatre pattes sur le canapé, arrachai sa petite jupe et j’écartai ses fesses au maximum. J’eus alors une superbe vision, celle de son anus complètement écarté, avec quelques poils bruns et son odeur de chienne… Je le reniflai d’abord intensément : ça sentait la sueur, la merde et la mouille, car la jolie petite Hélène mouillait beaucoup désormais, sans doute grâce à cette position humiliante. Elle me livrait son intimité sans la moindre retenue, et sentait mon souffle sur son cul. Lentement, je passai ma langue le long de sa raie.

Elle gémissait de bonheur en me suppliant :

LesbianSlaves27

– Bouffe-moi le cul !

J’écartai encore plus son anus, écartelant sa rondelle, et je glissai ma langue le plus profond possible. Plus j’avançais ma langue, plus ma petite Hélène sentait la merde. Je lui humidifiai bien son petit trou, et j’insérai un doigt, puis deux (elle hurlait de plaisir). Elle n’en pouvait plus, elle était au bord de la jouissance. Je remuai mes doigts en elle, je touchai sa petite crotte, elle gémit à ce moment et jouit profondément.

Je ne voulais pas en rester là. Je retirai mes deux doigts et les lui donnai à lécher. A nouveau elle les prit dans sa bouche, les nettoya soigneusement, les sortant de temps en temps pour les sentir.

– Tu y as pris goût, espèce de chienne ! Lui dis-je en l’embrassant.

Sa bouche sentait la merde. Puis je lui enfonçai encore deux doigts dans le cul, qui était tout humide ; sa rondelle était complètement dilatée.

Elle m’encourageait à lui fouiller le cul, alors j’ajoutai encore un doigt, puis un autre, puis ma main entière que j’écartai complètement dans son cul, tandis qu’elle se branlait. Je saisis sa crotte et refermai mes doigts sur elle. Ma main était pleine de merde. Je la sortis du joli cul d’Hélène et étalais sa merde partout, sur son visage, sur ses seins, dans sa bouche, dans sa chatte. Après quoi je la léchais intégralement, commençant par sa bouche, ses lèvres, ses joues toutes marron puis son nez. Quel plaisir divin de lécher un joli nez plein de merde !

Ensuite je lui léchais ses seins, puis sa minouche dans un soixante-neuf enflammé où elle avala ma jolie chatte épilée (tout en passant sa langue sur mon anus dont elle s’occupera bientôt…) et où je bouffai son vagin tout lisse avec de jolies traces marron.

Nous nous sommes ensuite échangé un long et profond baiser parfumé à la merde !

Depuis ce jour, Hélène et moi nous nettoyons l’anus dès que nous le pouvons, et j’avoue que j’ai du mal à me passer de l’odeur de son cul…

Caro, jeune salope.

 

Ce texte signé Caro a été publié sans mail de l’auteur en février 2001 par Revebebe qui l’a depuis supprimé) Il a été un peu rewrité pour la présente édition tout en en conservant l’esprit.

Par Caro - Publié dans : Auteurs divers
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