Samedi 14 décembre 2002 6 14 /12 /Déc /2002 16:59

Murmures de la forêt

par Estonius

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Forest murmurs - Waldweben>

 

Crakakrak Crakatzing...

Crakakrak Crakatzong...

 

Je me souviens, ce drôle de bruit, comme une batterie de casseroles qui s’entrechoquent... je ne suis guère féru en mécanique automobile, mais il m’avait semblé plus sage de quitter l’autoroute. Je le fis, mais me perdis, il se faisait tard, autour de vingt-trois heures, je crois... Je finis par retrouver mon chemin, quelque part une pancarte indiquait

 

Janville par la forêt

 

Je pris ce raccourci que je pensais providentiel...

 

Quand la poisse s’y met, elle ne nous lâche plus, déjà au départ de Paris j’avais eu droit à un super embouteillage suite à un accident, j’avais ensuite eu droit à un ralentissement sur l’autoroute suite à un camion qui avait versé je ne sais plus quoi... Je devais me rendre à Janville afin d’y animer la clôture de la quinzaine commerciale. On ne rigole pas, c’est un métier !

 

C'était l’été... Une chaleur étouffante, moite... L’orage menaçait, mais peut-être se contenterait-il de menacer, le vent poussait les nuages qui régulièrement venaient masquer le disque fier et grimaçant de la pleine lune... Le bruit de ma bagnole ne s’arrangeait pas, bien au contraire. A ce point que je décidais de m’arrêter un moment. Muni d’une torche électrique je soulevais le capot, mais cet examen confirma mon incompétence. Je décidais de repartir en vitesse minimale... Peine perdue, le véhicule ne voulut point redémarrer !

 

Panne !

 

J’installais les warning ! Que faire d’autres ? J’ignorais où je me trouvais de façon précise. Mon portable ne captait rien... J’attendis quelques dizaines de minutes qu’un éventuel automobiliste ait l’esprit suffisamment solidaire pour me sortir de ce guêpier, mais encore aurait-il fallu qu’il y en ait, des automobilistes. En désespoir de cause, je me mis à longer la route dans l’espoir de rencontrer... de rencontrer quoi, une cabine téléphonique, une habitation qui m’ouvrirait ses portes... à cette heure-ci ? L’espoir fait vivre, mais parfois les espoirs sont vains !

 

Je grillais cigarette sur cigarette en prenant mon mal en patience, ça me donnait une contenance. et jouait avec une badine de bois que je m’efforçais de libérer de ses aspérités, ça m’en donnait une autre. Cependant, au bout d’environ deux kilomètres, un panneau indicateur, alerta mon attention :

 

Hôtel de la clairière : 800 mètres

 

Et en plus il faisait restaurant, restais à espérer qu’ils servent encore à cette heure. Du coup ma faim se réveillait. J’étais donc « sauvé », je pressais donc le pas, d’autant que les nuages devenaient de plus en plus opaques et menaçants.

 

Difficile d’évaluer les distances en pleine nuit, pourtant, j’étais persuadé d’avoir accompli celle qui me séparait de ce providentiel hôtel. Je n’avais pas remarqué d’autres panneaux, mais peut-être l’obscurité me les avait-elle cachés ? J’avançais encore un peu, avant de me persuader que j’avais dû le doubler sans le voir, je rebroussais donc chemin. Mais avant il fallait que je me libère d’un urgent besoin. Je me fis alors une petite joie en pissant de tout mon dû en plein milieu de cet accotement où personne ne pouvait me voir.

 

C’est alors que j'entendis soudain comme des éclats de voix :

Des hommes, des femmes, qui criaient de fête ou de joie !

Ce vacarme me rassura,

Et je renforçai donc mes pas.

 

Il me suffirait demander à ce gens ! Et puis l’espoir céda bientôt la place au doute, à l’affreux doute ! Ces gens étaient-ils sociables ? Me renseigneraient-ils ? Ou pire, ne risquaient-ils pas de me dévaliser, de me dépouiller, de me... On gamberge beaucoup dans ces situations-là !

 

Je finis par apercevoir un sentier, je m’y engageai, juste un peu afin de vérifier que les bruits venaient bien de ce côté. Je percevais maintenant de la lumière ! La lumière est toujours rassurante ! J’avançais et bientôt je fus à l’orée d’une assez grande clairière !

 

Qui étaient ces gens ? J’en dénombrais une quarantaine, des hommes, des femmes, un feu de bois brûlait au milieu du lieu faisant crépiter ses bûches et emplissait l’atmosphère de ses vapeurs de bois trop jeunes. Ça discutait, ça riait, quelqu’un distribuait des petits fours à cette petite assemblée ! Des petits fours, en plein milieu de la forêt, en pleine nuit ?

 

Ce qui m’intrigua tout d’abord c’est ce mélange de familiarité et de retenue, ces gens-là semblaient bien se connaître et adoptaient des attitudes fort rapprochées. Et vas-y que je te pelote un bras, et vas-y que je te fais une petite caresse sur la joue, vas-y, pendant qu’on y est que je te fous la main au panier... Et pourtant il n’y avait aucun débordement...

 

Après quelques minutes de cette observation, je pris la décision de me montrer afin de solliciter leur aide, je me préparais déjà à émettre le très diplomatique raclement de gorge annonçant ma présence quand un certain brouhaha me stoppa net dans ma décision

 

Une espèce de grand escogriffe à lunettes, noir de peau et d’aspect jovial grimpa alors sur un petit rocher. Le silence s’installa et tous les regards se fixèrent sur lui ! Il ouvrit largement les bras comme en signe de bienvenu et ne prononça que deux mots :

 

- La danse !

 

Provoquant applaudissements et cris d’enthousiasmes de l’assemblée. Au même moment une sono venue d’on ne sait où se mit à cracher une musique vaguement disco, obsédante, lancinante ! Et les gens se mirent à danser ! Que signifiait tout ceci ? Une mini rave-party ! Mais ces gens n’en avait pas l’âge, du moins pas la majorité d’entre eux ! La raison aurait dû maintenant me pousser à pénétrer dans la clairière et à demander à l’une de ces personnes ou se trouvait ce fameux « hôtel de la clairière » ! Mais non je restais planté, bouche bée ! Admiratif devant ces corps qui se donnaient complètement à ces chorégraphies improvisées avec une exaltation non dissimulé ! Le morceau de musique dura environ une dizaine de minutes. Quand le silence fut rétabli les danseurs se retournèrent tous vers le même petit rocher que tout à l’heure et l’homme aux lunettes repris la parole. Encore une fois, il ne dit que deux mots :

 

- La chair !

 

La chair ? Quelle chair ? Je crains juste l’espace d’un instant d’être tombé sur un bataillon de cannibales en déroute, mais non, ce n’était pas ça, et voilà que comme un seul homme toute l’assemblée se mis à se dévêtir ! Et pas à la barbare, s’il vous plait, pas en jetant leurs fringues sous la lune, non ces messieurs dames s’en allait ranger bien précautionneusement leur habits dans des sacs de sport entassés près d’un grand chêne. Le fait qu’ils gardaient leurs chaussures m’amusa, on peut pratiquer la communion avec la nature mais ce n’est pas une raison pour s’abîmer ses petits pieds-pieds... Mais voilà que bien malgré moi je devenais voyeur, mais il fallait être de bois pour ne pas être troublé par ces formes magnifiques... pas toutes, non, mais certaines femmes étaient une offrande à l’érotisme, leurs peaux luisaient sous la lumière soulignant leurs formes... La musique reprit... ces seins lourds qui s’agitaient, ces tétons arrogants, ces cuisses accueillantes, ces fesses cambrées, tout cela troublait mes sens et ma verge ne se tenait plus tranquille. Les pénis des hommes, magnifiques mats charnus, tressautaient au rythme de la disco et certains bandaient sans complexes. Je remarquais aussi dans l’assemblé la présence de personnes du troisième sexe ! Le déchaînement des corps les faisant transpirer, et la lueur de leur sueur les rendaient encore plus désirable. Mais encore une fois la musique s’arrêta.

 

- Les mains !

 

Et sous le rythme de ce nouveau morceau, les mains du groupe partirent à l’assaut des corps offerts, les mains caressaient les poitrines et les croupes, massaient les dos et les cuisses, pelotaient les seins, pétrissaient les culs, pinçaient les tétons. Une femme s’offrait sous milles mains qui lui caressaient tantôt les seins, tantôt les fesses, tantôt le reste. Ailleurs les mains masturbaient des bites, d’autres s’en servaient pour s’introduire dans les chattes et dans les culs. Tous les cas de figures étaient représentés, des hommes avec des femmes, des hommes avec des hommes, des femmes avec des femmes, de groupes composites. Je ne pouvais plus garder mon sexe derrière ma braguette, je décidais de le libérer de sa prison de tissu et commençais à me le caresser avec une certaine « hardeur ».

 

- Les bouches :

 

Elles furent d’abord sages les bouches, sages mais passionnées, comme ces profonds baisers dégoulinant de salives que les danseurs s’échangeaient, puis ce furent les seins qui furent léchés et sucés, les fesses, et puis le reste, les vagins miaulaient sous les langues, les trous du cul se pâmaient sous les lèvres et les bites allaient et venaient dans les palais avec une frénésie diabolique. Le sexe devenait glouton et la salive venait d’avoir sa fête ! Une femme s’écarta alors légèrement du groupe et vint dans ma direction. J’eus alors peur d’être repéré, et me reculait d’instinct écrasant sous mes chaussures des branches mortes. Apparemment la femme ne m’avait ni vu, ni entendu. Elle s’accroupit, je compris alors qu’elle se préparait à la miction. Ce que je ne saisissais pas, c’est pourquoi elle ne se séparait pas davantage du groupe pour accomplir ce geste si particulier. J’appris pourquoi quelques instants plus tard, elle ne cherchait pas à s’isoler, mais à éviter d’être bousculée par tous ces corps en mouvements. C’est pratiquement devant moi qu’elle libéra son petit jaillissement doré. Une autre femme s’approcha d’elle, intercepta une partie du jet qu’elle recueillit dans sa paume, puis comme elle l’aurait fait d’une pure eau de source, le porta à sa bouche et s’en abreuva, se léchant les lèvres de plaisir. D’autres scènes semblables se jouaient à la périphérie de la clairière.

 

Beauté de la femme accroupie

Qui devant vos yeux vous fait pipi !

Combien de poètes ont succombés ?

Regard fixe et culotte bombée.

 

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- Les sexes :

 

Ce serait donc l’apothéose ! Les meilleures choses passent toujours trop vite ! Et tandis que les premiers accouplements se formaient, j’entendis du bruit derrière moi, le bruit des feuilles que l’on frôle, celui des brandilles que l’on écrase ! Instant de frayeur, mais je me rassurais en entendant les rires des nouvelles arrivantes. Trois grâces s’étaient écartées de la fête et m’avaient donc repéré, elles s’avancèrent vers moi, la première ne fut guère aimable :

 

- Tu te laisses faire ou tu te casses !

 

Chaud et froid ! Mais la seconde réajusta le trait :

 

- Mais bien sûr, qu’il va se laisser faire, ce biquet !

 

J’ai bien du dire oui, car c’est alors qu’on me déshabilla et qu’on se jeta sur moi, la fraise d’un sein se retrouva sur mes lèvres, je le gobais délicieusement, puis la seconde m’offrit le nectar de sa chatte, mon membre était masturbé, sucé, léché. Ces trois coquines avaient trop de mains, trop de bouches trop de langues et se retrouvaient partout à la fois ! Je caressais aussi, agrippais ce que je pouvais, et surtout essayais de contenir mon excitation prête à exploser comme une supernova.

 

Dans notre coin la luminosité était faible et je ne m’aperçus pas de suite que l’une des femmes n’en était pas une, magnifique travelo, reine du porno, seins bien hauts et sexe majestueux. J’eus bientôt sa verge en bouche et m’en délectait comme je l’aurais fait d’une offrande. On me retourna, on écarta mes globes fessiers, on humecta le futur passage, afin qu’il devienne gluant, les langues se succédèrent, me provoquant des spasmes de plaisirs insolites, puis le pieu s’engagea, fier et droit, sur de son fait et de son but et m’encula comme il se doit au fond du bois.

 

Et tandis que mon cul se faisait dépuceler au rythme des va-et-vient de cet impertinent travelo boosté par la musique disco, une langue agile eut raison de mon sexe, un geyser de sperme jaillit et je jouis par le sexe en même temps que par le cul !

 

Je prévins alors mes compagnons, qu’après tant d’émotions, j’avais sans doute besoin d’un petit somme et m’endormi aussitôt.

 

Dodo le cochon d’eau

Le cochon dormira bientôt

Zzz

 

Quand je me réveillais, je fus surpris de me retrouver dans le confort d’un lit douillet aux draps fraîchement repassés, je ne reconnaissais ni le lit, ni la chambre, mais l’agencement me persuada qu’il s’agissait d’une chambre d’hôtel. Comment étais-je arrivé ici, impossible de me souvenir. Je recherchais ma montre, mais ne la voyais pas, je me levai, en profitai pour pisser, et me mit à la recherche de cette foutue tocante ! Elle était dans ma poche ! Mais je ne mets jamais ma montre dans ma poche ! J’en profitais pour contrôler mes affaires personnelles, vérifiais que rien ne manquait. Du coup j’en avais oublié de regarder l’heure ! Il était déjà 10 heures du matin. Il fallait que je parte d’ici. Je devrais déjà être à Jonville derrière mon micro ! ... Et ma voiture ? Lassé de ne rien comprendre, je sonnais la réception. Une voix me répondit qu’on m’envoyait le service d’étage ! Service d’étage ?

 

C’est alors qu’un gigantesque travelo aux formes harmonieuses entra dans la chambre, vêtu uniquement d’un mini slip rouge qu’il écarta d’un geste, libérant son gros pénis ! Il m’interpella alors avec un sourire ensorceleur :

 

- Vous avez demandé le service d’étage ?

 

FIN

 

Estonius (décembre 2002)

 

Je remercie l’auteur anonyme qui m’a largement inspiré ce récit, même si je me suis considérablement éloigné du moins dans l’esprit.

 

estonius@hotmail.com

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Décembre 2002 </i>

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Mardi 3 décembre 2002 2 03 /12 /Déc /2002 18:50

Jeux de bureaux

par  Eddy

d'après une idée originale de Cédric

 

BiteFlag

 

Cette histoire commence sur mon lieu de travail. Je suis salarié dans une boite qui fait du développement informatique. Pour les besoins d'un projet, il fallait créer une nouvelle structure : un groupe de six personnes. N'étant sur rien d'urgent je fus parmi les sollicités et me retrouvais à l'autre bout de Paris avec une augmentation substantielle de mon temps de transport. Passons, je n'écris pas pour me plaindre mais pour vous conter une petite historiette érotique.

 

Je ne vous présenterais pas mes cinq collègues, puisque seulement deux d'entre eux interviendront dans ce récit…

 

Ah oui ? Moi ? Et bien moi, je me prénomme Pascal, la quarantaine, quelconque, brun (du moins pour ce qu'il en reste) moustaches, très légère bedaine. Sexuellement, je me classe dans les libéraux non pratiquants, je fantasme beaucoup et sur beaucoup de choses. La chose m'obsède mais sans m'angoisser. Je suis marié, et ma vie de couple est à peu près normale.

 

Jocelyn s'était présenté à moi de façon bizarre :

 

- Tu peux me tutoyer, mais tu m'appelle Jocelyn, pas Jo ni Jos ou Jojo, je suis allergique !

 

Bel homme, un peu typée mais je n'en ai jamais su l'origine, le teint mate, les yeux clairs, habillé avec une certaine recherche, la voix très douce. Les filles du bureau le dévoraient des yeux, mais il n'en profitait pas. Il passait des heures à ne rien dire, plongé dans son travail, et devenait volubile le temps d'une pause-café pour ensuite s'enfermer à nouveau dans son mutisme.

 

Ce jour-là j'étais avec lui en tête-à-tête au restaurant d'entreprise, je remarquais alors qu'il avait été chez le coiffeur, comme une andouille je le lui fis remarquer, on passe des fois son temps à sortir des réflexions complètement inutiles :

 

- Tiens, tu as été chez le coiffeur !

 

Il m'accorde un sourire, comme si ma réplique lui faisait réellement plaisir !

 

- M'en parle pas, j'ai poiroté une heure et demi, d'habitude j'apporte un bouquin. Je l'avais oublié et il n'y avait que des revues de merde…

- Moi c'est ma femme qui me les coupe...

 

Il s'en fout complètement de ce que je lui réponds, il continue son idée

 

- Tiens, tu ne sais pas ce que j'ai lu ? Un truc sur la masturbation… Et tu sais ce qu'ils disaient ? Que c'était dangereux, qu'il ne fallait pas en abuser… Non mais on va où comme ça ? Cent ans en arrière !

 

Oh la la ! En voici un sujet scabreux ! Je ne suis jamais très à l'aise quand on parle sexe… Pour moi ce sujet est important mais personnel. Vite répondre une banalité, mais en allant dans son sens, puis changer de sujet… je n'aurais jamais dû lui parler de son coiffeur !

 

- Il y aura toujours de gens rétrogrades, faut faire avec, malheureusement…

 

C'est tout ce que j'avais trouvé, il n'était pas évident que ça suffirait à ranger le sujet. En fait pas du tout, il rebondit et de la façon la plus gênante possible !

 

- T'as raison, c'est pas eux qui vont m'empêcher de me branler !

 

Je lui fais un sourire, signifiant par-là que j'ai bien reçu son message, mais que je ne souhaite pas continuer. Lui, si…

 

- J'adore ça me branler ! Comme beaucoup de mecs, mais ils ne l'avouent jamais ! On vit dans l'hypocrisie continuelle !

- C'est un peu vrai ! 

 

J'ai répondu ça machinalement, je n'aurais jamais dû, il s'enfonce dans la brèche.

 

- Toi aussi, t'aime te branler ?

 

Bien sûr, j'aurais pu à ce moment-là lui intimer mon intention de ne pas continuer sur le sujet, ou alors j'aurais pu mentir, lui disant qu'étant marié, j'avais moins de raisons de le faire qu'étant jeune homme… Mais sans doute l'histoire ne se serait alors pas déroulée.

 

- Oui, de temps en temps ! Comme tout le monde…

- Euh ça t'embête de parler de ça ?

 

Remarque habile, parce qu'en fait, il est trop tard, et il le sait bien, et comme je vais répondre non, il n'aura plus aucun scrupule pour emmener la conversation encore plus loin.

 

- Non, enfin pas trop !

- Je me doutais bien que tu étais un mec ouvert !

 

Merci pour le cirage !

 

- Tu sais ce qui m'excite moi quand je me branle ?

 

Je m'attends au pire !

 

- Non mais je sens que tu as envie de me le dire !

- Ma bite !

- Hein ?

- Oui le spectacle de ma propre bite, je trouve qu'une bite c'est super joli, surtout la mienne !

 

Ah ! Assimiler tout ça, pour la première fois, je me demande si le gars n'est pas homo ! Mais ça ne tient pas debout, il ne va pas me draguer quand même, avec le look qu'il a, il peut trouver des mecs mille fois mieux que moi !

 

- Tu peux me passer le sel ! Répondis-je par diversion.

- Il est à côté de toi, et tu l'as déjà salé ton truc !

- Alors passe-moi le poivre !

- Tiens, et toi quand tu te masturbe, tu aimes bien te regarder la bite ?

 

Je ne sais pas si vous vous rendez compte du genre de question ? Mais pris dans l'engrenage je réponds.

 

- Oui, mais je pense que ça fait partie d'un tout. La masturbation, c'est simple, mais pas tant que ça !

- Ouais, c'est dommage que je ne sois pas contorsionniste !

- Parce que ?

- Parce que je me la sucerais !

- Ah !

 

De mieux en mieux !

 

- Tu n'as jamais eu envie de te sucer la bite, toi ?

- De toute façon, je ne suis pas assez souple !

- Tu aimes ça, voir des bites ?

- Non mais où est-ce que tu veux m'emmener, là ?

- Je ne veux t'emmener nulle part. Ce qui est dommage c'est qu'à chaque fois que l'on parle sexe, on croit que tout ce qu'on dit est une suite de sous-entendu ! On parle bien de sport ou de politique étrangère, et pourtant quand on y réfléchit, on n'y connaît rien !

- Bon écoute, je voudrais que tu comprennes que je suis hétéro, cela dit, je ne suis pas homophobe, mais chacun son truc !

 

S'il n'a pas compris c'est qu'il est lourd !

 

- Juste une question et après on en parle plus !

- Ouais ?

- Quand tu vois une bite dans un film, ou sur une photo, ça t'est déjà arrivé de dire : " Putain quelle belle bite ! "

- Oui !

- Tu vois ! A l'occasion je te montrerais la mienne !

- Une seule question, tu avais dit !

- Mais ce n'est pas une question… on va boire un café ?

 

Cette conversation bizarroïde avait provoqué chez moi deux phénomènes assez étranges, voire contradictoires. D''une part je m'efforçais d'éviter Jocelyn et d'aller seul avec lui à la cantine, de même j'attendais qu'il soit sorti des toilettes pour y aller à mon tour. (nous avons des toilettes intérieures) Mais d'autre part ses propos m'avaient troublé, quelque part ils m'interpellaient, mais je m'interdisais par ma conduite de me donner les moyens de franchir un pas que je me disais ne pas vouloir franchir.

 

C'est le surlendemain en fin d'après-midi que les choses s'accélérèrent. Il commençait à se faire tard, et d'ailleurs à part dans notre bureau l'étage était désert. Trois de nos collègues étaient partis, ne restait que Corinne, Jocelyn et moi-même.

Corinne est une petite femme d'environ 35/40 ans, mignonne mais sans plus, souriante, elle a les cheveux frisées et de jolis yeux bleus. Elle n'est pas très causante mais parfois s'amuse à dire une grosse connerie, sans doute histoire de détendre l'atmosphère.

Je suis fatigué, et je ne fais plus rien de bon, je décide alors de me préparer à partir. Je vois alors Jocelyn qui se lève de son siège et se dirige vers les toilettes. Il pile en plein chemin, m'interpelle :

 

- J'ai envie de pisser ! Tu viens me la tenir !

 

Sursaut de surprise de Corinne !

 

- Non, merci ! Répondis-je simplement comme on répond à une question idiote !

- C'est dommage ça m'aurait permis de te la montrer !

 

C'est pas vrai, il recommence son cirque, et devant Corinne en plus ! Laquelle Corinne y va de son grain de sel !

 

- Ben, Jocelyn ! C'est la fatigue ?

- Mais, non je voulais juste lui montrer ma quéquette !

- Et tu crois vraiment qu'il a envie de la voir ta quéquette ?

- Bien sûr ! Hein Pascal ? M'interpelle-t-il.

 

Je m'apprêtais à répondre une vacherie définitive qui aurait stoppé complètement l'affaire, mais c'est sans compter sur Corinne qui complètement lancée demande :

 

- Et d'abord qu'est qu'elle a d'exceptionnelle ta quéquette ?

- Elle n'a rien d'exceptionnelle, elle est jolie, c'est tout !

- Et qu'est-ce qu'elle a de plus jolie que les autres ?

- Mais c'est parce que c'est la mienne ! Répondit-il en rigolant !

- Montre-la-moi, je vais te dire, moi si elle si belle que ça ! Suggère Corinne le plus sérieusement du monde.

 

Bien joué ! Du coup le Jocelyn donne l'impression de commencer à débrancher !

 

- C'est bien ça les mecs, toujours à vous vanter de vos bites, mais au pied du mur il n'y a plus personne !

 

Et elle se retourne vers sa machine ! J'ai cru alors l'échange terminé. Mais non ! Après avoir hésité l'espace d'une seconde sur la conduite à tenir, il revient assez lourdement à la charge et s'adressant à Corinne :

 

- Ne me met pas au défi !

- Je ne te mets pas au défi, je ne t'ai rien demandé, tu nous propose un truc et puis tu te dégonfle, c'est tes propres défis que tu es incapable d'assumer !

- Mais Corinne, ce n'est pas à toi que je m'adressais ! Proteste-t-il.

- Jocelyn !

- Oui ?

- Si une femme te demande de te montre ta bite, tu fais quoi !

- Ben, je lui montre ! Pardi !

- Alors, qu'est-ce que tu attends ?

 

Alors Jocelyn dézipe sa braguette, farfouille dedans et en sort sa quéquette toute molle d'émotion. C'est une quéquette bien classique, peut-être plus grosse que la moyenne et assez sombre de peau !

 

- Ben voilà ! C'est un zizi, il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat ! On peut continuer à bosser maintenant…

 

J'ai l'impression que Corinne prépare quelque chose, je la connais mal mais je ne pense pas que son objectif était d'humilier notre collègue, et alors que celui-ci rangeait déjà son sexe, elle l'interpelle de nouveau !

 

- J'aimerais bien la voir autrement qu'au repos !

 

Et avant que Jocelyn ait pu faire ou dire quoique ce soit, Corinne lui met la main à la braguette, et ressort la queue qui du coup à ce contact commence déjà à se raffermir.

 

- Hummm ! C'est vrai qu'elle est belle !

 

Elle se met à la caresser, la masturbe un petit peu, très vite Jocelyn bande, c'est un très bel engin qui est maintenant exhibé.

 

Je me demande ce que je fais dans tout cela, je sens que je vais lancer un traditionnel " bon, je vous laisse ! " et disparaître. Le seul problème c'est que tout cela m'a fait bander comme pas possible, et que je n'arrive pas à me décider à partir. D'autant qu'après s'être enquit de la propreté du membre viril de Jocelyn, Corinne se l'est carrément foutu dans le bec et entame une fellation en règle ! Mon dieu que dois-je faire ?

 

- Tu peux venir Pascal, quand y en a pour deux, y en a pour trois ! Me dit Corinne relâchant quelques instants sa fellation et me sauvant ainsi la mise.

 

Ah ! Si Corinne veut me sucer, ça change tout, je ne vais pas refuser ça quand même ! Me voici près d'eux, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je sors ma propre bite complètement raide, et pour être encore plus à l'aise, je descends un peu mon pantalon et mon slip. Evidemment à côté de la merveille voisine, elle fait un peu figure de candidate suppléante, mais que voulez-vous, on fait ce qu'on peut ! La main de Corinne vient m'asticoter un peu les couilles, avant de la prendre à son tour dans sa bouche ! Elle me fait une sorte de pompage buccale, les lèvres très appuyées, c'est très excitant puis fait pénétrer la verge un peu plus avant pour permettre à sa langue d'entamer une vraie danse autour ! Pas mal, la technique !

 

- Qu'est-ce qu'elles sont bonnes vos bites les gars !

 

Mais je sens bien qu'elle a une préférence pour celle de Jocelyn, c'est elle qui a toutes ses faveurs !

 

- J'ai rarement vu un truc aussi doux, tiens, caresse-la pour te rendre compte ?

 

Hein ? Corinne veut que je caresse la queue de Jocelyn ? Pas bien, non ? Mais je n'ai même pas le temps de réfléchir ou d'avoir des états d'âme, Corinne m'a pris la main et la pose juste là où il faut !

 

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C'est donc dans cette circonstance que je "toucha" (comme disent les Québécois) une autre bite que la mienne, j'avoue que ce n'était pas désagréable à caresser ! Et même que ça me faisait bander !

 

- Elle est douce ! Hein ?

 

J'acquiesçais de la tête avec un petit sourire gêné !

 

- Non, il faut que tu le dises, que tu le dises avec des mots ! C'est important ça va te libérer ! Reprit Corinne.

- Tu veux que je dise quoi ?

- Je veux que tu me répondes !

- Répondre à quoi ?

- Bon on rejoue la scène : un, deux, trois : elle est douce, hein ?

- Oui !

- Mieux que ça !

- Elle est douce !

- Tu sais j'adore ça voir des mecs se caresser, c'est pas si souvent que j'en ai l'occasion !

 

Jocelyn me caresse à son tour, ça ne me dérange pas plus que ça, ça ne m'excite pas plus que ça non plus !

 

- Mais il y a une chose qui m'excite encore plus ! Reprend Corinne, c'est de voir deux mecs se sucer !

 

Il manquait plus que ça ! Un ange passe ! Et c'est Jocelyn qui finit par se lancer, sans doute pour gommer l'effet désastreux de ses atermoiements de tout à l'heure :

 

- Moi je veux bien te sucer ! Me propose-t-il.

 

Je dois manquer de réparties, ce soir, mais c'est encore une fois Corinne qui intervient… brave fille elle va me sauver de cette situation embarrassante :

 

- Je préfèrerais le contraire si ça ne vous dérange pas !

 

Au secours ! Et puis d'abord, pourquoi le contraire ? Je balbutie je ne sais pas quoi, je n'arrive pas à articuler quelque chose de sensé !

 

- Qu'est-ce qu'il raconte ? Demande Jocelyn.

- Je ne sais pas ! Répond Corinne. C'est sans doute l'émotion !

 

Je veux fuir, vite un prétexte ! J'arrive enfin à articuler quelque chose de clair :

 

- Non, je ne peux pas !

- Pourquoi ça n'a rien de difficile ! Me dit Corinne d'un air canaille.

- Mais je ne l'ai jamais fait !

- Il y a un début à tout !

- Je ne peux pas !

- Ça tu l'as déjà dit, on va t'aider, et puis si tu veux, tu auras une récompense.

- Une récompense ?

- Oui si tu veux, je te fais une pipe ! A fond !

- Toute nue !

- Si tu veux ! Allez assez causé, à genoux, maintenant et suce !

 

Je ne sais pas comment je me suis retrouvé en position, j'ai maintenant ce délicieux morceau de chair dans la bouche et comme si je l'avais toujours fait, je tourbillonne et je gigote ma langue autour, je suçote le gland, je mouille et j'aspire la hampe, j'excite le frein, j'embrasse le méat, et je bande ! Mon dieu que je bande ! Il y a combien de temps que je n'avais pas bandé comme ça !

 

- Laisse-m'en un peu ! Espèce de glouton ! 

 

Elle me retire la bite et suce à son tour ! Je commençais à bien m'amuser, je suis impatient de la reprendre !

 

- Tu y prends goût mon salaud, hein ! Dis-le que tu aimes sucer des bites !

- Ce n'est pas désagréable !

- Non, dis le mieux que ça !

 

Elle m'énerve mais je rentre dans son jeu !

 

- Ben, oui, tu vois, j'aime ça, sucer des bites ! 

 

Il y donc des choses qui sont plus dures à admettre qu'à pratiquer ! La nature humaine est bizarre dès fois. Me voici en train de regloutonner la quéquette de Jocelyn ! Que c'est bon et ma propre bite qui est prête à éclater…

 

Quand soudain…

 

Cracracrac !

 

Horreur ! La porte n'était même pas verrouillée ! Il ne devrait plus y avoir personne à cette heure-ci ! On est en train de faire un truc qui peut nous faire virer de la boite. Une femme en blouse bleue entre, c'est la femme de ménage !

 

- Ne t'arrête pas, on se connaît, c'est une copine, on s'est fait des gros câlins l'autre soir ! Reprend Corinne ! Viens Fernanda, viens voir le spectacle !

- Oh ! mon dieu ! S'esclaffe cette dernière. Des "zomos" !

- Mais non ce ne sont pas des "zomos ", ce sont des bisexuels !

- Bisexouels ? Des petits cochons oui !

- Et puis on s'en fout, c'est excitant !

- Humm c'est vrai, c'est excitant, il en a une belle pine, celoui-là !

 

Evidement celui-là c'est l'autre ! 

 

- Zé peut goûter !

- Pascal, laisse-lui goûter !

 

J'ai toujours été très poli et laisse la place à Fernanda ! Sa blouse a déjà volé, elle n'a plus grand chose en haut, et coince la bite de Jocelyn entre ses deux gros seins lui faisant une véritable branlette espagnole ce qui est un comble pour une portugaise ! A chaque remontée de la bite entre ses globes elle l'asticote du bout de la langue. Le Jocelyn ne parvenant plus à se contrôler, la prévient mais un peu tard qu'il va décharger et notre petite femme de ménage reçoit tout en plein visage !

 

Elle ramasse le sperme et s'en étale sur les seins qui prennent alors un aspect brillant très agréable visuellement, je lorgne dessus, et elle s'en aperçoit évidemment !

 

- Tu veux faire pareil ?

 

Bien sûr que je veux faire pareil ! Me voici coincé entre les seins de la belle ! Et tandis qu'elle me ramone, je sens une main sur mes fesses, ce n'est pas celle de Jocelyn qui épuisé est allé s'asseoir, le doigt de Corinne est à présent rentré carrément dans mon cul et me le masse d'une façon bizarre mais qui n'a rien de désagréable. Je ne tarde pas à éclater à mon tour !

 

- Et maintenant qui c'est qui s'occupe de moi ? Demande Fernanda !

 

Corinne la prend par la main, j'ai la tête qui tourne, trop de choses à la fois, je fais couler de l'eau pour me laver le sexe et pour m'en asperger le visage, je ressors à moitié groggy, Fernanda et Corinne sont sur la moquette en soixante-neuf en train de se bouffer le minou C'est du délire ! Je m'approche de Jocelyn, en plein coup de pompe !

 

- Ça va, mon vieux ? Me demande-t-il.

 

Je m'étonne de cette soudaine grande familiarité !

 

- C'est dingue !

- Ça t'a plus, on dirait !

- Ben oui, je ne vais pas te mentir ! Mais, je m'attendais pas à ce que ça aille jusque-là ! 

- Ben tu vois ! Seulement il y a un petit problème ! Précise-t-il.

- Un problème ?

- Je te dois la vérité !

- La vérité !

- C'était une mise en scène ! L'autre fois à la cantine, j'ai senti ton trouble, j'en ai parlé avec Corinne. Elle m'a alors dit que des mecs comme ça, il y en avait plein, mais que seule une femme pouvait débloquer la situation. Alors je l'ai mise au défi d'y arriver ! Elle m'a affirmé qu'elle en était parfaitement capable ! C'est une sorcière, cette nana !

- Tout était combiné alors ?

- Mais non pas tout, et sûrement pas l'arrivée de la femme de ménage. Non juste le début, je devais te demander devant elle de me la tenir, mais c'est tout !

- Ouais, bon je n'ai plus qu'à prendre ça du bon côté, ça aura au moins été instructif et pas désagréable !

 

Je ne sais pas ce que m'a répondu Jocelyn mais ça a été couvert par le cri de jouissance de Fernanda suivi presque aussitôt par celui de Corinne…

 

Bon, cette fois je vais partir pour de vrai ! 

 

- Où tu vas ? Demande Corinne !

- Je rentre... pour de vrai cette fois.

- Euh, tu ne pourrais pas téléphoner chez toi et dire que tu fais nocturne, on irait bouffer ensemble et après je vous emmène chez moi, j'aimerais bien que vous me sautiez tous les deux et surtout j'aimerais bien vous voir aller encore plus loin tous les deux !

- Ça aussi c'est combiné d'avance ? Mais pas de bol, je ne marche plus et de toute façon ça ne me tente pas du tout !

- C'est malin ! Mais pourquoi tu lui as dit ? Rouspète alors Corinne en regardant Jocelyn.

- Je ne sais pas, ça me gênait cette situation ! Répond-il 

- Ça te gênait ou tu avais peur de perdre ton pari ?

 

Oh, là, ils vont s'engueuler ces deux-là, manquait plus que ça ! Et puis c'est quoi cette histoire de pari ? C'est nouveau ça encore ?

 

- Je n'y ai même pas pensé ! 

- Menteur ! Tu devrais faire attention, tu ne sais pas que je suis une sorcière ?

- Si justement !

- Et tu sais ce qu'elle va faire la sorcière !

- Ne surestime pas tes possibilités !

- Regarde ! Répond simplement Corinne ! Puis elle m'interpelle " Pascal ! " alors que j'allais actionner l'ouverture de la porte

- Oui ?

 

Elle me regarde dans les yeux ! Elle sourit, elle est craquante !

 

- Maintenant tu sais la suite, c'est un pari, d'accord ?

- Ben, oui !

- Je voudrais simplement que tu m'aides à le gagner !

- Alors d'accord !

 

Eddy Stokien (Décembre 2002)

 

 

FIN

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Lundi 2 décembre 2002 1 02 /12 /Déc /2002 14:24

Les gros seins de Tante Julie par Alexis Defond Rossignol

 

BigsTits

Themes abordés : domination soft, famille, spermophilie, uro

« Chère maître,

Je vous écris pour vous signifier mon intention de demander le divorce, je
compte sur votre compétence pour me conseiller la meilleure procédure, la
plus rapide, la moins onéreuse et la moins traumatisante pour ma future
ex-épouse !

Je n’ai rien à reprocher à ma femme, sauf que… j’en ai trouvé une autre,
une autre que j’aime davantage, et il se trouve que cette autre là est la
propre tante de mon épouse ! C’est la vie !

Permettez-moi de vous narrer, en m’excusant à l’avance pour les mots crus,
quelles ont été les circonstances de ma rencontre avec Julie D…
circonstances qui ont à jamais changé ma vie. »

 

°°°°°°°°°
Annexe :

 

Ma rencontre avec Julie !

Je me serais bien passé du mariage, mais Christelle, ma future épouse y
tenait, et sa famille également. Il a donc fallu se farcir la cérémonie, la
robe blanche, la préparation au mariage avec débats obligatoires avec
quelques futurs couples simplets et un curé coupé des réalités de ce bas
monde, le riz que l’on gâche en le jetant sur la chaussé, le vin d’honneur,
le banquet, les photos dans le parc, la pièce montée, et j’en passe. Bien
sûr on me présenta un tas de gens, des oncles, des tantes et cousins, des
marraines et de parrains, des amis, des collègues et des voisins. Je n’avais
qu’une hâte, que tout cela finisse. J’en avais la nausée de tous ces mecs
habillés en semi-pingouins, de ces bagnoles lavées et empapillotées pour
l’occase, de ces bonnes femmes aux toilettes ridicules aux chapeaux absurdes
et aux sacs à main minuscules, de ces sales gosses gesticulant dans tous les
sens…

Et puis on me présenta. Robert et Julie !

- Enchanté !

Tilt ! J’ai fais tilt ! Il y a des femmes comme ça, le seul fait de les
regarder et c’est un avis de tempête qui se prépare au niveau des roupettes
!

Un joli visage, bien lisse, une belle peau, des yeux gris clair, une
bouche… mon dieu sa bouche ! Grande brune, joliment coiffée, assez forte
mais sans exagération, Elle était vêtue d’une robe décolletée dans lequel
mes yeux avaient du mal à ne pas se perdre ! Du E ? Du F ? Je ne sais si
elle s’aperçut des errements de mon regard, mais son sourire, cet immense
sourire ne la quitta point ! J’avais rencontré une déesse le jour de mon
mariage et ce n’était pas ma femme !

C’est deux heures après que Julie m’aborda de nouveau, seule cette fois !

- Alors comme ça je viens d’apprendre que vous travaillez Boulevard Voltaire
? Me dit-elle.

Voilà qui ne la regardait pas, mais elle aurait pu aussi bien me parler de
crochet ou de passementerie que je l’aurais écouté bouche bée !

- Oui, je travaille chez X… dans l’informatique !
- Et vous vous y rendez comment ?
- Transport en commun !
- Vous descendez donc au métro Voltaire ?
- Oui.
- Le jour ou vous serez en avance, faite une station de plus, j’habite près
du métro Charonne, je me ferais un plaisir de vous offrir le petit
déjeuner…
- Volontiers…

J’attendais qu’elle me communique l’adresse, mais elle ne me la donnait pas,
mon regard louchait de nouveau vers ce décolleté décidemment trop provocant.
Sans cesser de sourire, elle eut alors ce geste de se caresser le haut du
sein avec l’index, juste l’espace de quelques instants. Je bandais !

- Je peux avoir l’adresse ? Balbutiais-je !

Je compris alors qu’elle attendait que je lui demande ! Elle me la
griffonna, et tandis que je la rangeais avec précaution, elle me précisa :

- Ne viens pas avant 8 heures, mon mari n’aime pas trop recevoir du monde !

Il s’écoula plusieurs mois, après ce mariage sans que trouve l’occasion
d’honorer cette invitation, inconsciemment je redoutais de me laisser
entraîner dans des aventures incontrôlables. Je n’en avais pas parlé à
Christelle, qui de toute façon ne fréquentai pratiquement pas la tante en
question.

Et puis ce jour là, c’était un mardi, j’avais prévu de passer la journée
chez un client qui avait de gros problèmes. C’était le bordel dans les
transports en communs et je n’avais même pas eu le temps de prendre mon
petit déjeuner. Je téléphone pour confirmer le rendez-vous.

- Ah ! Ben non, en fait, on n’a plus de problème ! Un des nos techniciens
nous a remis tout cela d’aplomb.

Ma hiérarchie n’avait pas besoin de le savoir, et je précisais au client que
je passerais juste une demi-heure, prétextant que cette démarche serait
imposée par le contrat de maintenance… en fait, il me faudrait simplement
faire signer une feuille d’intervention, mais sinon ma journée devenait
libre.

Je sors, me dirige vers le métro mais me souviens que ce n’est peut-être pas
le jour, et changeant de plan, je vais à la recherche d’un bistrot pour
enfin prendre mon petit déjeuner. C’est alors que l’image de la tante Julie
m’est revenue ! Une image irrésistible, je n’avais pas de numéro de
téléphone, je décidais d’y aller…

- Dring ! Dring !
- Qui c’est ?
- C’est Alexis !
- Alexis ?

Déception, elle ne me remet donc pas !

- Alexis, le mari de Christelle, votre nièce !
- Un petit moment, je vous ouvre !

Ouf !

Elle m’ouvre, elle est en robe de chambre, elle l’a revêtue de façon à ce
que la naissance des seins soit visible, je suis persuadé qu’elle l’a fait
exprès. J’ai conscience de m’embarquer dans un joli traquenard ! On
s’embrase bisous-bisous sur les deux joues, j’aime sa peau, elle est douce,
lisse, tendre, sensuelle…

- J’avais perdu espoir de te revoir ! Me dit-elle, m’accueillant avec le
plus gracieux des sourires.
- C’est que le matin, je n’ai pas beaucoup de temps !
- Et aujourd’hui ?

Je lui expliquais !

- Super ! Viens dans la cuisine, je vais te faire chauffer un petit truc !

Elle me prépare un chocolat, on parle un peu de tout et de rien, puis elle
me verse mon petit déjeuner dans un bol, et s’assied en face de moi, à ce
moment là, sa robe de chambre se mit à blouser et en fait, j’avais la
conviction qu’en bougeant un peu je pourrais percevoir davantage de ses
seins.

- Tu regarde quoi donc, Alexis ?

Je deviens rouge comme une écrevisse. Et là, que faire ? Jouer l’hypocrisie,
ou entrer dans son jeu. J’opte pour la deuxième solution !

- Je regardais votre décolleté, mais je suis confus, veuillez me pardonner !
- Tu peux me tutoyer, mais tu es pardonné, les hommes sont tous les mêmes,
il y a toujours un petit cochon qui sommeille !
- Je suis désolé ! Répétais-je
- Souhaite-tu que je cache mieux tout cela !
- Je crois que ce serait plus sage !

Je m’en voulu d’avoir sorti cette connerie ! Elle ne rectifie rien du tout
de sa tenue mais change complètement de conversation !

- Ça se passe bien avec Christelle ?
- Ça va !
- L’essentiel c’est que vous soyez heureux, la vie est souvent bizarre, les
hommes se marient que très rarement avec leur genre de femmes ?
- Qu’est ce qui vous fait dire ça ? (j’avais décidemment du mal à la
tutoyer)
- Parce que Christelle n’est pas ton genre de femme, cela ne l’empêche pas
d’être charmante, d’ailleurs, mais bon…

Le pire c’est qu’elle n’avait pas tort, mais comment faisait cette sorcière
pour percer ainsi ma personnalité ?

- Il y a la vie de tous les jours, et il y a les fantasmes ! Répliquais-je
histoire de dire quelque chose.
- Tu veux que je te dise ce qu’est ton genre de femmes ?
- Dites-voir ?
- Grande, un peu forte, de la poitrine et même un peu autoritaire, dominante
du moins.
- Oui c’est un peu ça !
- Un peu comme moi, alors ! M’asséna t-elle ne me regardant dans les yeux !

La panique ! Elle a réussi à redresser la situation à son profit !

- Oui, j’avoue !
- Alors laisse-toi faire !
- Je ne sais pas, vous êtes très directe, vous !
- Je vais t’aider !

Elle prit alors sa cuillère à café et la jeta volontairement par terre, puis
d’une voix ingénue me dit alors :

- Oh, ça alors, j’ai fais tomber ma petite cuillère, veux-tu me la ramasser,
Alexis ?
- Est-ce un jeu, ma tante ?
- Ecoute Alexis, un : je ne suis pas ta tante, et deux : je t’ordonne de me
tutoyer, sinon je vais être obligé de te punir comme un enfant désobéissant
!

Le jeu commençait à m’amuser et je me baissais pour ramasser la cuillère, au
moment ou j’allais m’en emparer, elle posa son pied nu dessus m’empêchant
d’agir !

- Ben alors… Comment tu va faire ?
- Je pourrais l’enlever en force, mais je ne crois pas que ce soit la bonne
solution !
- Tu as raison, comment pourrait-on résoudre ce problème, peut-être en me
caressant le pied…

Je n’ai jamais été fétichiste du pied, mais la vue d’un joli peton sait
malgré tout me ravir et celui-ci était fort aimable, je le caressais avec un
plaisir non dissimulé, constatant avec surprise que la peau y était douce et
veloutée. Puis, très doucement elle relâcha la pression de son pied, me
laissant l’accès à la cuillère, elle se baissa alors afin de s’en emparer
tout en restant assise, l’échancrure de sa robe de chambre s’ouvrit alors me
faisant découvrir la presque intégralité de son imposante et belle poitrine.

- Quelle belle poitrine !
- Bof, elle est trop grosse !

Ce disant, elle se réajuste, ne me laissant plus rien voir !

- Laissez-moi la regarder à nouveau, juste une fois, et après je crois que
je m’en irais, sinon je risque de faire des bêtises !
- Je t’avais dis que je te punirais si tu me vouvoyais encore !
- Excuse-moi, j’ai du mal !
- C’est très bien de s’excuser, mais ça n’enlève pas la punition !

Punition, tu parles, si elle me propose de me mettre sur ces genoux et de me
flanquer une fessée, ce sera tout sauf une punition, en espérant toutefois
qu’elle ne soit pas trop brutale… J’attendais avec impatience.

- La punition, c’est qu’on arrête tout : Annonça-t-elle.

Non ! Pas ça ! Mais que dire ? Cette pétasse n’est qu’une allumeuse, j’ai
assez perdu mon temps ici.

- Bon je vous laisse !
- Tu ne finis pas ton chocolat !
- Non, finalement je n’ai pas très faim.
- Alors viens me faire un bisou et file !

Audra03 Je m’approche, le bisou est chaste, je me dégage, elle ouvre
alors son peignoir !

- Regarde bien, c’est pour te donner envie de revenir !

J’en reçois effectivement plein la vue ! Mais à quoi joue-t-elle ? Non, je
ne reviendrais pas ! Mais cette image va me hanter mes nuits et mes jours,
je récupère ma sacoche et me dirige vers l’entrée.

- Alexis !
- Oui ma tante !

Elle est à présent complètement nue ! Je vais devenir fou, il faut que je
m’échappe.

- Juste un mot, avant que tu partes, un seul mot !

Je reviens vers elle, tremblant !

- Tu me crois donc si méchante que ça !
- Je ne comprends pas !
- Tu as cru que j’allais vraiment te laisser partir comme ça ?
- Je ne sais pas !
- Cornichon !

On s’est retrouvé dans les bras l’un de l’autre, je n’en pouvais plus de lui
caresser le dos, les fesses, je n’attendais qu’une chose c’est qu’elle se
dégage un peu afin que je puisse lui peloter les seins. Mais ça n’en prenait
pas le chemin, par contre nos visages si prés l’un de l’autre s’invitèrent
au baiser, il fut profond, baveux, généreux, fougueux, irrésistible et
bandulatoire. Enfin elle s’écarte, me fout carrément la main à la braguette,
constate la rigidité ambiante et me dézipe la fermeture-éclair, elle
farfouille ensuite, me caresse mon sexe rigide à travers mon caleçon mais a
du mal à l’extirper. Je lui propose de l’aider et je dégrafe la ceinture du
pantalon. Je tente d’approcher mes mains de ses seins, mais voilà qu’elle
s’accroupit et me gobe le sexe, elle me le suce avec une frénésie qui fait
plaisir à voir !

- Hum, j’aime ça sucer des bites, je suis une grosse cochonne, une grosse
pute ! Je suis ta salope…

Et j’en passe, je savais que certaines femmes aimaient les mots cochons
pendant l’amour, mais elle, elle en abusait, après tout pourquoi pas, cela
avait l’air de l’exciter, et ça ne fait de mal à personne si cela n’est pas
dit dans l’intention de dégrader !

- Pas trop vite, ma tante, je vais jouir !
- Mais putain, je ne suis pas ta tante, bordel de merde !
- N’empêche que je vais jouir !

Elle me fait un signe avec la main, renonçant à parler la bouche pleine, ce
geste doit signifier que si je jouis, et bien cela ne la dérange pas ! Et
justement c’est ce qui se passe, je pars à grosses giclées et Julie avale
tout !

- Hum c’est gentil de m’avoir apporté mon petit déjeuner, mais maintenant je
suis excitée comme une puce ! Viens dans la chambre et fous toi à poil.

Je me suis retrouvé quelques instants plus tard entre ses cuisses, elle
avait pris sa douche mais les sucs de l’excitation la parfumaient d’une
odeur enivrante, je léchais à qui mieux-mieux sa chatte humide, tandis
qu’elle se tortillait les bouts de seins avec une violence incroyable,
j’aventurais mes doigts dans le vagin en position de crochet, provoquant
d’assez insolites floc-floc, puis me concentrais sur son clitounet érigé
d’excitation. Sa respiration devenait haletante, et elle répétait en
suffoquant des « Vas-y ! Vas-y !» ou des « C’est bon !, C’est bon !». Elle
parvint à me dire dans un souffle !

- Quand je vais jouir tu me lâche le clito, mais tu continue à me lécher la
chatte, ok !
- Ouimpffff ! Répondis-je.

Les draps qui se tirent, le corps qui se tend, un cri, un cri fulgurant,
sans ses instructions je me serais précipité sur elle pour l’embrasser avec
tendresse, mais elle voulait que je reste dans ses cuisses, loin de moi
l’idée de vouloir contrarier ses habitudes, je léchais donc sa chatte avec
gourmandise, quand il me sembla que l’humidité du lieu s’aggravait
bougrement !

- Lape-moi ! Bois-moi !

Je n’ai pas osé lui demander si elle urinait de plaisir où s’il s’agissait
de cette fameuse éjaculation féminine provoquée par l’excitation du point G
! Mais cela était délicieusement pervers.

On s’est ensuite endormi, dans les bras l’un de l’autre. Je pouvais enfin
lui peloter les seins à loisirs et je ne m’en rassasiais pas…. Et je n’en
suis toujours pas rassasié !

 

°°°°°°°°°
Voilà j’ai relu tout cela, au moins c’est argumenté ! Le client d’avant est
parti, il ne reste plus que moi dans cette salle d’attente. Je ne sais même
pas à quoi ressemble cet avocat, choisi au hasard des pages professionnelles
de l’annuaire.

 

- Monsieur Defond-Morsignol !
- Rossignol !

L’avocat est une avocate, je la suis, elle s’installe derrière son bureau,
me fait un sourire, je lui tends ma lettre et le texte annexe : Je l’observe
tandis qu’elle lit ma prose ! C’est une grande femme, une blonde à lunette,
coiffé en chignon, elle est habillée d’un tailleur dont elle enlève la
veste, son chemisier est boutonné chastement, mais je devine qu’en dessous
des formes généreuses s’y profilent. Au fur et à mesure de la lecture, son
visage se rosit, elle me jette des petits coups d’oeils furtifs l’air de
penser « c’est bien lui qui a écrit ça ? » . Enfin, elle pose le dossier et
avec une lenteur toute calculée, détache deux boutons de son chemisier,
j’aperçois à présent la naissance de seins… et elle continue… je crois
un moment qu’elle va retirer son soutien, non, elle le laisse ouvert, la
tenue dégage un érotisme torride, ce soutien gorge bleue en fine dentelle
renfermant ces trésors ! As-t-elle conscience des risques qu’elle prend, je
n’ai rien d’un violeur mais elle ne me connais pas, bah ! Il doit y avoir
des alarmes ou un chien ou … mais la voilà qui se lève ! Je bande, où
est-ce que je m’embarque à nouveau ?

- Monsieur Gaudriole !
- Rossignol !
- Vous n’allez tout de même pas entamer une procédure de divorce à chaque
fois que vous allez rencontrer une grande femme avec une grosse poitrine !
M’invectiva-t-elle.
- Mais je….
- Je quoi ? Ce n’est pas un avocat qu’il vous faut, c’est un sexologue ! Je
vous donnerais une adresse tout à l’heure, mais laisser moi vous dire,
Monsieur Roubignole…
- Rossignol !
- Que vous êtes un salopard !
- Ecoutez…
- Oui, un salopard, parce que vous m’avez excité avec vos conneries, et que
maintenant vous allez être obligé d’assumer… Me dit-elle en retirant alors
son soutien-gorge et en me fourrant ses gros seins sous mon nez !

 

°°°°°°°°°
L’histoire n’a point de morale, elle ne dit pas si le narrateur a divorcé ou
non, et elle ne dit pas non plus si le sexologue conseillé par l’avocat
était, elle aussi une grande femme à forte poitrine. Un récit n’est jamais
exhaustif.

 

 

°°°°°°°°°
Alexis Defond-Rossignol (12/2002)

 

 
Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
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Dimanche 1 décembre 2002 7 01 /12 /Déc /2002 11:34

A travers les thuyas ! par Malicia et Christobal

 

bisou1719

Themes abordés : humour, feuille de rose, lesbos, masturbation, uro, voyeurisme

Ce siècle était le vingt et unième, il avait deux ans. Ce millénaire était le troisième, il avait aussi deux ans

Prenez maintenant la carte du globe terrestre telle qu’elle se présentait à cette époque avant la grande catastrophe écologique !

On distingue deux grands blocs de continents, c’est dans le plus important qu’il faut se situer, dans la région nord, et à l’extrême ouest ! Cette zone administrative s’appelait la France et était divisée en quatre-vingt-quinze départements différents. C’est dans le soixante-dix septièmes de ces départements qu’a été retrouvé ce manuscrit

Nous le livrons aux survivants de l’humanité comme l’un des rares témoignages d’une époque révolue

Brie Conte Robert, le 4 Septembre 2002
Extrait du journal intime de Joséphine Declerc

Décidément j’ai du mal à tenir ce journal à jour, trois jours à rattraper !

Avant hier
– Lundi 2 septembre 2002

Trois événements ont marqué cette journée : Premier événement : J’ai eu 25 ans, mon époux s’est fendu d’un bijou qui a dû lui coûter une fortune, il n’est pas beau son bijou, j’aurais été bien plus contente avec un bouquet de violettes, mais ce con ne m’a jamais offert des fleurs ! Peu importe ! J’ai depuis plusieurs mois la conviction que nous ne vieillirons pas ensemble ! Je le trompe, il me trompe, nous nous trompons ! Tromp ! Tromp ! Tromp ! Cette situation produit sa propre dynamique, le d.i.v.o.r.c.e. !!!

Alors son bijou de chez le bijoutier, je le garde, je le revendrais, ça me fera des sous-sous !!!

Deuxième évènement : La machine à laver recommence à déconner, il faudra que j’appelle le réparateur

Troisième évènement : Il n’y a plus de cornichons dans le placard, faudra que j’en achète demain à Carrefour.

Hier
– Mardi 3 septembre 2002

Mon mari devait rentrer tard, comme assez souvent, ben oui, on ne peut pas tromper sa femme et rentrer à l’heure à la maison ! Il faisait très beau et je me détendais tranquillement au bord de ma piscine. J’étais donc étendue sur une chaise longue, afin de profiter de ce qui restait des rayons du soleil, légèrement vêtue d’un maillot deux pièces rose bonbon, fin prête à évacuer le stress de la journée par une bonne petite sieste. Ça devait bien faire une demi-heure que j’étais là, enfin, je m’étais probablement assoupie… un bruit plutôt familier avait dû me tirer des bras de Morphée. Intriguée par cet étrange râlement, je décidai de me rendre tout près de la haie de thuyas qui entourait notre piscine, afin de voir ce qui se passait de l’autre côté, de comprendre ce qu’était ce bruit…

Eh ben ! Si je m’attendais à ça ! C’était Sophia, la voisine. Une femme assez grande, brune, la peau hâlée, joli visage, un peu forte et ayant dépassé la cinquantaine, le genre vieille salope qui s’entretien

Elle aussi s’était confortablement installée sur une serviette de bain, tout près de son patio et était en train de se masturber avec un doigt. Elle avait vraiment l’air de mouiller la petite cochonne, puisque la culotte de son maillot de bain laissait voir un rond humide en position stratégique.  » Putain ! Comme ça doit être bon!  » Me dis-je alors. Elle n’en était visiblement pas à sa première expérience en plein air. Elle se caressait le clitoris sans relâche, râlait et m’excitait comme c’est pas permis. Elle me faisait craquer. Étant mouillée comme je ne l’avais probablement jamais été auparavant, une petite masturbation s’imposait alors pour moi aussi. Ahhh ! comme j’avais envie de jouir…

Je quittais donc les buissons et plongeais dans la piscine, ayant bien entendu préalablement pris soin d’enlever mon maillot de bain. N’y a-t-il rien de meilleur que de se faire jouir avec le jet du retour d’eau d’une piscine ? C’est long, excitant et les voisins risquaient fort bien de me voir, ou de m’entendre… peut-être eurent-ils eux aussi à se soulager rapidement après pareille scène ?

Le jet venait donc tranquillement sur mes grandes lèvres… je mouillais ! Je décidai de retirer le bas de mon maillot de bain. (J’adore me masturber en dehors de mon lit… c’est une expérience vraiment différente!) Hummm ! C’est si bon de prendre soin de son clitoris lorsqu’il est enflé par l’excitation… Je m’approchai donc encore un peu plus près du jet, je ne pouvais plus attendre : J’avais désespérément envie de jouirrrrrrrrrr ! Ahhh ! Mon dieu… j’ai dû me serrer les dents et les lèvres afin de ne pas crier, tellement l’orgasme que me procura le jet était monstrueux.

Un peu plus tard : Coup de fil de mon mari !  » chérie, je suis embêté, je ne rentrerai pas dîner, on est en train de signer un truc important avec les japonais, ils veulent absolument nous inviter à bouffer, ça me prend la tête, mais je ne peux pas faire autrement, et badidi et badadoigt, la meilleure eau c’est la badoigt…

Tant mieux, je n’aurais pas besoin de me creuser pour préparer la bouffe ! Une tranche de jambon, des tomates, et un yaourt à la banane (pourquoi j’ai écrit « à la banane », moi ?) suffirons à mon bonheur et à ma ligne !

Dans la soirée, je ne pus résister à la tentation de me passer un doigt au moins trois autres fois, tellement l’expérience vécue un peu plus tôt me faisait mouiller ma culotte.

Dans la nuit, je l’ai entendu rentrer, j’ai fait semblant de dormir !

Aujourd’hui
– Mercredi 4 septembre 2002 Ma décision est prise, à présent, je vais me barrer, reste à savoir quand ! Et en attendant j’ai décidé de faire ce dont j’ai envie ! Un petit plan germe dans ma tête, mais je verrai ça cet après-midi, il faut quand même que je fasse le ménage, et il faut aussi que je passe à Carrefour pour les cornichons ! 14 heures : Je prends une douche, je m’habille d’une petite robe noire assez courte et plutôt bien décolletée, et je décide de ne pas mettre de culotte. Je sors de la baraque et je sonne chez Sophia !

– Bonjour, Sophia, vous êtes seule ?
– Oui, pourquoi !
– Vous devriez être plus discrète ! Savez-vous ? Lui dis-je avec un sourire coquin

Sophia rougit, elle ne sait que penser !

– Pardon ! dit-elle
– Je vous ai vu vous amuser toute seule à travers les thuyas…
– Non, mais ! Qu’est-ce que vous me racontez ? Vous n’avez rien d’autre à foutre qu’à jouer les voyeuses !
– Mais ne vous fâchez pas, j’ai trouvé ce spectacle charmant et très excitant !
– Et bien alors de quoi vous plaignez-vous ?
– Je ne me plains pas !
– Alors, il est où le problème ?
– Il n’y a pas de problème, vous vous êtes masturbée, je me suis masturbée, on s’est masturbé, ça aurait été plus marrant de le faire ensemble, non ?
– Mais vous êtes complètement folle, vous me prenez pour qui ?
– Pour une femme qui aime les plaisirs !
– Vous êtes gonflée, vous !
– Je sais !
– Bon ! On va peut-être en rester là ! Reprend Sophia !
– D’accord, si ça vous tente, appelez-moi !
– C’est ça ! Allez salut…
– Oh ! Juste une dernière chose !

Grand soupir de désolation de la voisine !

– Vous le trouvez comment mon petit décolleté, j’ai besoin d’un avis féminin !
– Ecoutez, je n’ai aucune opinion sur votre décolleté !
– C’est trop décolleté ou pas ?
– …
– Bon, je vais vous demander de bien vouloir me laisser tranquille, j’ai du travail !

J’ai dû mal m’y prendre, ça m’apprendra à m’improviser ! Je tente encore une réplique

– Vous devez me prendre pour une folle !
– Je ne suis pas docteur !
– Ah ? Vous faites quoi alors ?
– Rien, j’me branle ! D’ailleurs vous l’avez constaté vous-même !

Elle est excédée !

– Et qu’est-ce que vous le faites bien !
– Bon..
– Ce que j’aurais aimé être encore plus près…
– Vous allez me foutre le camp, oui ou merde ?
– Hummm votre culotte toute mouillée, comme j’aurais aimé la sentir !
– J’ignorais que vous étiez gouine !
– Je ne suis pas gouine, j’aime les belles choses !
– Ecoutez, je ne sais pas ce qui vous arrive, mais vous devez avoir un problème, vous pétez les plombs !
– Si ça se trouve, vous le saviez que j’étais derrière la haie ! Continuais-je sans me démonter.
– Allez vous reposer, Joséphine !
– Mais si je suis dans un drôle d’état c’est de votre faute !
– Si vous vous barrez pas immédiatement, je vous vire par la peau du cul !

Mais qu’elle le fasse, bordel, qu’elle le fasse !

– Même pas cap !

Sophia sort de ses gonds, elle m’agrippe le bras, me fait virevolter, je fais semblant de me laisser faire, puis d’un coup je pile

– Allez ouste !

Elle me tient toujours le bras et me pousse vers la sortie, c’est le moment ! Je me laisse tomber sur les genoux en plein dans le gravier, merde, c’est que ça fait mal pour de vrai, alors je m’écroule par terre et j’exagère ma douleur !

– C’est pas vrai ! Qu’est-ce qui vous arrive encore ?
– Mes genoux !
– Faites voir !

Elle me regarde les genoux !

– Je crois qu’il est cassé ! lui dis-je
– Cassé, c’est juste des égratignures !
– Ça me fait mal !
– Z’étes bien douillette, je trouve !

Je fais le geste de me relever, et je continue ma comédie !

– Aie, aie !
– Bon, vous pouvez marcher ou pas ?
– Ché pas trop !
– Bon appuyez-vous sur moi, je vais vous mettre un truc sur les genoux, mais après je vous vire !
– Pas de problème ! Je suis désolée d’avoir été si collante…

Sophia me conduit jusque dans son salon, me fait asseoir sur le canapé et s’en va fureter dans son armoire à pharmacie. Du coup je m’étends sur le canapé !

– Restez assise, vous serez aussi bien !
– C’est que j’ai la tête qui tourne !
– On ne va quand même pas appeler les pompiers ! Bon je n’ai que du mercurochrome, vous allez avoir les genoux tous rouges ! Je fais quoi, je vous en mets quand même ?
– Ben oui ! Aie, ça pique !
– Comme douillette, vous n’êtes pas mal !
– Sophia, j’ai un gros problème !
– Si vous n’en aviez qu’un…
– Je crois que j’ai une grosse envie. Je ne voudrais pas mouiller votre canapé, si vous pouviez m’accompagner aux toilettes !

Ça passe ou ça casse ! Je suis partie d’un principe simple, une nana qui se masturbe dehors près de son patio, est forcément quelqu’un de libéré. Donc accepter une masturbation l’une à côté de l’autre. Elle n’a même pas besoin d’être mutuelle et ça ne devrait pas lui poser de problème ! Il suffit de trouver le petit truc qui finira par lui faire accepter ! Et là, j’ai été ambiguë exprès, elle se figure que j’ai envie de pipi, une fois dans les lieux, je vais lui dire que c’est une envie de me toucher que j’aie ! Elle ne va quand même pas me foutre à la porte alors qu’elle se figure que je suis blessée ! Ça va tout le monde suit ?

C’est plutôt bon signe, c’est sans rechigner, et même avec un curieux sourire en coin qu’elle m’aide à aller jusqu’aux toilettes ! Je soulève ma jupe ! Je m’assois ! Attention…

– Tu ne mets pas de culotte ? M’apostrophe-t-elle !

Ce n’est pas la réflexion qui me surprend mais le fait qu’elle se mette soudain à me tutoyer ! Quelque chose m’échappe, ou alors la partie serait-elle enfin gagnée !

– Ben, non, je me suis dit que…
– Alors tu pisses ou tu pisse pas ?
– Mais qui t’as parlé

– Tais-toi et pisse !
– Mais !
– Alors, elle est où ta grosse envie ?
– Mais…
Agneta Helle003– Allez pisse, et tu vois, je te regarde, je vais te regarder pisser !

Mon dieu ! Je jouais les folles, mais c’est elle qui est folle ! Voilà qu’elle veut me regarder pisser, à présent ! Mais c’est une vraie cochonne !

– Tu viens de dire que tu veux me regarder pisser ?
– Ben oui, et tu vas pas me dire que ça te gêne après tout ce que tu viens de me dire !
– Ben…
– Ben quoi !
– C’est que je n’ai jamais pissé devant quelqu’un !
– Il y a un début à tout !
– Ecoute… je vais t’expliquer, quand je parlais de grosse envie..
– Arrête de parler et pisse !
– J’ai un blocage !
– Je vais faire deux choses pour te débloquer, d’abord je vais faire couler l’eau du robinet, il paraît que ça aide, et ensuite je vais te dire une chose, si tu pisses devant moi, je vais peut-être accepter de faire ce que tu me proposais !

Oups ! Alors là je suis sur le cul ! Je ferme les yeux, je me concentre, je suis toute seule dans la nature, j’entends les petits oiseaux, je suis toute seule, je suis toute seule, je suis près d’une rivière, j’entends l’eau qui coule, personne ne me regarde, personne. Que c’est beau la nature ! Ça y est je pisse !

– Installe-toi mieux, je n’ai pas l’occasion de regarder ça tous les jours !

Je fais mon maximum, j’éloigne mes jambes, j’écarte ma chatte, je mets mon torse en arrière !

– Qu’est-ce que c’est beau ! Dit-elle

Ouais, chacun son truc ! Elle passe sa main sur son entrejambe ! C’est gagné !

– Détends-toi ! Caresse-toi lui dis-je

Mais apparemment elle n’a pas besoin de mes ordres, elle dégrafe son jean qui tombe sur ses chevilles, bientôt rejoint par la culotte et Sophia se masturbe à présent debout, devant moi !

– Pisse encore !
– J’ai fini !
– Force-toi ! La prochaine fois tu me pisseras dessus !

Elle est folle ! Je vais pour prendre du papier pour m’essuyer la foufoune !

– Ne t’essuie pas !
– Ben si !
– Non, relève-toi ! Ah oui c’est vrai, tu as toujours mal ?
– Non ça a l’air d’aller mieux !
– Bon relève-toi, mais retiens ta robe, ou enlève-la carrément !

Je fais comme elle dit, et la voilà à mes genoux ! Et sans que j’aie eu le temps de dire ouf, elle pose sa bouche sur mon sexe et se met à me le lécher ! Mon sexe non rincé, non séché de mon petit pipi. Tu parles d’une vicieuse ! Mais je n’étais pas venue pour ça, moi, j’étais juste venue pour qu’on se masturbe l’une à côté de l’autre !

Je suis comme dans un rêve, ses mains m’ont agrippé les fesses et les caressent tandis que sa langue agile après s’être abreuvée de mon champagne, a dégotté le petit capuchon de mon clito et le titille frénétiquement. Je commence à avoir la chair de poule ! C’est la première fois qu’une femme me fait un truc pareil ! Je sens le plaisir qui monte, je m’accroche un moment aux murs et puis par je ne sais quel réflexe, me voici entrain de caresser la chevelure de ma voisine, mes cuisses sont toutes poisseuses, de l’urine, de la mouille et la salive de Sophia ! Dans quel état je suis ! La langue frétille de plus en plus, cette fois ça y est ! Je H.U.R.L.E. ! Du coup je me rassois sur le siège des chiottes !

– Oh là là, ben dis donc !

Sophia s’est relevée !

– T’as bien fait de t’asseoir ! A toi de jouer !
– A moi quoi ?
– Lèche-moi !
– Mais attends…
– Mais dis donc ma belle, t’étais venue pour quoi au juste ! Pour un plan sexe, ben t’es en plein dedans alors maintenant tu assumes !

Bon, bon on va assumer ! Je lui ai donc donné du plaisir à mon tour. Elle m’a demandé de lui lécher le trou du cul, je n’aurais jamais cru être capable de faire ça, en plus j’ai bien aimé, il avait comme une odeur de roquefort, j’aime bien le roquefort !

J’ai essayé de répéter sur elle les gestes qu’elle m’avait prodigués et je crois que je ne me suis pas trop mal débrouillée puisque j’ai réussi à la faire jouir. Après nous sommes embrassées, comme deux vieilles complices, puis je suis partie

Je suis soudain moins pressée de quitter la maison

Je n’ai toujours pas acheté les cornichons !

J’espère que mon histoire vous a plu (et peut-être fait mouiller aussi) et si tout comme moi, vous adorez vous masturber plusieurs fois par jour… simplement pour le plaisir de vous voir jouir…

Malicia (et Cristobal)

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Par Malica et Christobal - Publié dans : Malicia et Christobal
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Mercredi 9 octobre 2002 3 09 /10 /Oct /2002 23:25

La fille du bourgmestre de Sonogourad

par Marie-Paule Perez

 

Solo

 

 Prologue

 

La planète Balducci est la deuxième planète du système gravitant autour de Tau Ceti à une douzaine d'années-lumière de la Terre. Elle fut nommée ainsi en souvenir de la terrienne qui fut la première à en fouler le sol !

 

Vingt couples avaient embarqué afin d'y fonder la première colonie terrienne. Ils s'étaient engagés chacun à faire au moins quatre enfants, condition qui seule permettrait de verser un pactole à leurs familles restées sur la Terre.

 

Il avait été prévu que chaque décennie un vaisseau en provenance de la planète mère, apporterait ici sa cargaison de matériel high-tech, ainsi que des colons rompus aux technologies les plus modernes afin de maintenir la colonie à un certain niveau.

 

Au fil des années, les arrivées de vaisseaux terriens s'espacèrent. Des incidents avec les nouveaux colons se multiplièrent. Mais l'implantation croissait et à l'époque où commence ce récit, soit 200 ans après le débarquement, la planète comptait fièrement 250 000 habitants répartis en une dizaine de villes et quelques communautés agricoles. Le système politique variait assez d'une ville à l'autre mais dans tous les cas les bourgmestres dirigeaient les villes, que ce soit de façon autoritaire ou avec l'aide de conseils plus ou moins potiches. Quant au poste d'administrateur central prévu pour régenter tout ce petit monde, il n'existait plus. Parfois les bourgmestres se rencontraient de façons plus ou moins formelles… Des rivalités éclataient, des alliances se faisaient, des contre-alliances les défaisaient. Les terriens n'avaient donc pu s'empêcher d'importer l'injustice, l'intolérance, la guerre et la bêtise…

 

Chapitre 1 - Kalya

 

Je me nomme Kalya, je suis blonde, aux yeux bleus, après deux siècles de métissage, il ne devrait pas rester de blonds, mais il paraît que mes gènes ont été trafiqués, peut-être est-ce pour cela que parfois j'ai des idées bizarres. Je suis plutôt petite, mais assez proportionnée, ma peau est très pâle, mes seins moyens et mes fesses charnues. J'ai 21 ans (en équivalences terriennes) il me reste donc un an pour faire mon premier gosse, sinon, je serais dans un premier temps privée de revenus, et dans un deuxième temps, je serais hospitalisée de force comme déviante et on m'inséminera. Ils me font rire, je n'ai rien demandé moi, et pas à être là, en tous les cas, mais il faudra bien que je me plie à cette loi devenue stupide… si je veux qu'on me foute la paix !

 

Je travaille au central de communication, celui-ci est situé dans la plus grande ville de la colonie, à Ferkédoz. Toutes les communications passent par-là, le travail de maintenance y est donc prioritaire. Et trois équipes de jour se relaient afin de tester tout cela, et éventuellement de réparer ce qui doit l'être. Le dernier quart, celui de la nuit, n'a pour vocation que de surveiller. Et pour ce faire une seule personne suffit, s'il y a un problème, une alerte ou je ne sais quoi, je dois prévenir selon le cas des techniciens qui se déplaceront plus ou moins vite. Voilà qui ne m'occupe pas à plein temps… C'est pour cela qu'on me laisse aussi tout un travail assez ingrat, mettre en carton les appareils non urgent à réparer, les ressortir quand ils reviennent de la réparation, faire en sorte que le local soit propre et même alimenter l'appareil à boisson. Enfin, je fais tout cela en musique, je ne me plains pas, il y a plus malheureuse que moi. Ah… j'oubliais… parmi tous les appareils, il y en a un dans une petite pièce qui est un peu spécial, c'est celui qui permet de communiquer avec la Terre. Enfin, quand on dit communication, c'est un grand mot, il faut plus de douze ans pour acheminer un message. Les autorités ont décidé de ne plus rien demander à la Terre, mais on maintient la liaison, au cas où… Et vous savez comment et qui la maintient la liaison, je vous le donne en mille ?

 

Et bien c'est moi, une fois par nuit, je branche le truc et je dis " test du jour, ici Kalya, salut les terriens ! " et parfois je brode, je raconte des conneries… je dois aussi contrôler si on a reçu des messages dans l'autre sens… Mais non, la ligne paraît muette…

 

Il pleuvait ce soir sur Ferkédoz, et c'est recouverte d'un grand imperméable à large capuche que j'arrivais au central vers 25 h 20, (heure locale), je salue mon chef et les employés du quart précédent qui ne sont pas encore partis.

 

- Ah ! Kalya, tu vas avoir une stagiaire avec toi pendant quelques jours ! M'annonce le chef.

- Une stagiaire, qu'est-ce que tu veux que je lui montre d'intéressant ?

- Tu la baratineras, tu gonfleras ton rôle ! Mais surtout tu fais gaffe à ne pas raconter de connerie, la fille en question c'est la fille du bourgmestre de Sonogourad,

 

Sonogourad est la seconde ville de la colonie et ses rapports avec notre cité de Ferkédoz ont toujours été bons. Le chef m'explique aussi qu'elle fera ça dans le cadre d'une formation de terrain et qu'elle poursuivait des études de gestion.

 

- Et pourquoi elle ne fait pas son stage avec un quart de jour ?

- Elle le fera après, mais quand je lui ai décrit l'organisation du travail elle a semblé intriguée par l'existence d'un quart de nuit, alors elle m'a dit qu'elle voulait commencer par-là ! Tu vois, il n'y a pas de mystère !

 

Et sur ce, mon responsable me laissa seule ! C'est environ un quart d'heure plus tard que l'on sonna au sas de sécurité. Ma stagiaire s'annonça, je la fis entrer. Elle se nommait Voltura. Elle avait 20 ans (en équivalences terriennes), 1 m 75 et 55 kilos, cheveux très bruns mi-court, la peau plutôt foncée, les traits réguliers et des yeux pétillants noirs, de belles formes bien mises en valeur.

 

Le contact n'est pas évident ! Comment dire à quelqu'un qu'on va lui monter le travail alors qu'il n'y a pas grand-chose à faire, mais je lui fais visiter les lieux. Elle paraît gênée, pose des questions bizarres, s'intéresse aux appareils, veut savoir comment marche ceci, comment marche cela et paraît déçue de mon incompétence en la matière. 

 

- En fait, tu ne sais pas trop à quoi ça sert tout ça ?

- Si, mais en gros.

- Et il n'y a pas des appareils plus… comment dire… plus sensibles que les autres ?

- Plus sensible ?

- Des curiosités quoi ?

- Pas vraiment, mais je peux te montrer radio casserole si tu veux ?

- Radio casserole ? C'est quoi ?

 

Je lui montre la petite pièce ou est l'appareil permettant de communiquer avec la Terre 

 

- Je suppose que tu ne l'as jamais vu fonctionner ?

- Mais bien sûr que si, c'est même moi qui le fait fonctionner, mais on verra ça tout à l'heure, ce n'est pas encore le moment !

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?

 

Elle me fait des yeux gros comme des ballons ! Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si étonnant ?

 

- Tu veux dire que le machin pour communiquer avec la Terre, c'est ça ?

- Ben oui !

- Et c'est toi qui le teste ?

- Ben oui, c'est moi qui récolte tous les boulots les plus ringards ! Bon on s'occupera de ça plus tard, pour l'instant j'ai trois cartons à déballer, parfois je reste des semaines sans rien recevoir, et cette semaine ça n'arrête pas, tous les trucs en panne reviennent en même temps…

 

Ainsi, je lui explique ou plutôt je commente mon travail ! Elle semble plus intéressée que tout à l'heure, entre deux on parle un peu de tout et de rien. J'apprends qu'elle a un copain depuis deux ans et qu'elle habite avec lui, mais qu'elle ne le gardera peut-être pas. Je la trouve pas mal ouverte, (si j'ose dire) surtout côté sexe ! Elle me raconte que la première fois qu'elle aurait baisée, ce serait avec trois gars, mais quand voulant relancer la conversation, j'essaie d'obtenir des détails, son récit devient confus… Je trouve ça curieux…Manifestement, elle affabule… j'ai horreur des mythomanes, et je détourne la conversation.

 

- Bon, parlons d'autre chose, j'ai un peu mal au dos ce soir !

- Quel rapport !

- Aucun ! Répondis-je en riant. Mais faut que le boulot avance, et j'en ai un peu marre de soulever des paquets trop lourds.

- Mais pourquoi c'est toi qui fais ça ? Et les robots élévateurs !

- Tu parles ! Il y en a la moitié de cassé !

- T'es conne, t'es jeune, il faut pas continuer, tu vas te démolir le dos !

- Je prends des médicaments !

- Tu y crois toi, aux médicaments ? C'est un massage qu'il te faudrait !

- Ouais, je sais mais faudrait que je trouve quelqu'un !

- Je vais te dire un truc ! Je sais très bien faire les massages !

 

J'ai l'impression, mais ce n'est qu'une impression, qu'en disant cela une lueur s'est allumée dans son regard ! Se trouverait-il que la fille du bourgmestre de Sonogourad ait des penchants pour les femmes ? Lui aurait-on a elle aussi tripatouillé les gènes ? Elle se croit obligé de reformuler sa question :

 

- Si, si je fais ça très bien, on m'a déjà dit que j'étais douée !

- Non ?

- Si !

- Pourquoi, pas, ça me ferait du bien. Tu n'as qu'à passer chez moi demain matin ! 

- Euh ! Ça m'embête un peu ! J'ai mon copain qui m'attend.

 

Elle me fait un sourire de chatte et rajoute :

 

- Si ça te tente, je peux te le faire maintenant.

 

Son copain ? Quel copain ? Il serait donc venu de Sonogourad avec elle ? Il ne travaille pas alors ? Ça me paraît curieux cette histoire ? Son massage je n'ai rien contre, mais décidément cette fille est trop bizarre. Je tourne ça en farce et lui dit qu'on pourra toujours faire ça un peu plus tard… 

 

La nuit passe, elle ne me reparle plus de massage. Je n'ai plus grand chose à lui montrer sauf à trois heures quand j'envoie le signal de maintenance à la Terre. Son attention redevient toute professionnelle 

 

" C'est quoi ce bouton, et l'écran du dessus, il sert à quoi, et s'ils répondent, on le sait comment et patati et patata… " Ça n'arrête pas,

 

- Bon je lance mon message ! 5 4 3 2 1 0 Ici Balducci, c'est Kalya qui vous parle, il tombe des cordes ce soir sur Ferkédoz et j'ai avec moi une stagiaire, elle s'appelle…

 

Et soudain telle une furie, Voltura me coupe la parole et continue à ma place

 

- Elle s'appelle Claudine et elle vous fait un gros bisou ! Terminé !

 

Je coupe !

 

- Qu'est ce qui t'arrive !

- Je tiens à mon anonymat !

 

Bizarre cette nana !

 

Rentré chez moi vers 7 heures je ne savais pas trop pourquoi j'étais si excitée, j'ai fait l'amour comme une sauvage avec Lucien, mon compagnon qui ne comprenait pas cet accès de sexe furieux. Du sexe sauvage, c'était bien l'expression, sans tendresse, en fait j'étais ailleurs et ce n'est que quand la jouissance a monté que j'ai compris que j'avais vraiment envie de Voltura !

 

Vers 16 heures, le téléphone sonne, mon copain décroche et m'annonce que c'est pour moi, il me dit que c'est une fille, et qu'il ne reconnaît pas la voix ! 

 

- Salut c'est Voltura, excuse-moi de te déranger… Je voulais juste te dire que j'ai beaucoup apprécié de travailler avec toi hier soir ! Mon copain vient de partir dans l'ouest pour quelques jours pour son travail. J'ai horreur de dîner toute seule, alors si tu en est d'accord je te paie le restau ?

 

Ça c'est la meilleure, où a-t-elle trouvé mon numéro ? Je ne le publie pas et je ne lui ai pas donné ! Mais c'est vrai qu'avec un papa bourgmestre… Je réfléchis assez vite, d'un côté il y a un coup à tenter, de l'autre elle va me casser les pieds pendant tout le repas avec des histoires à dormir debout. Mais la première raison l'emporte… Vous l'auriez parié ?

 

- Je ne suis pas bien réveillé et j'allais prendre une douche, mais pourquoi pas ?

 

Je raccroche. Lucien paraît soudain furieux !

 

- On ne mange pas ensemble, si je comprends bien ?

- Ben non !

- J'aimerais des explications !

- Je t'expliquerais quand je reviendrais !

- Non, mais c'est nouveau !

- Je ne sais pas ce qui est nouveau, mais toi tu retardes, je suis une femme libre, figure-toi que je suis invitée au resto par la fille du bourgmestre de Sonogourad. Des relations comme ça, ça se cultive et peut-être qu'elle pourra m'obtenir un poste plus intéressant que d'aller faire le zouave chez les blaireaux du centre de communication.

- Et tu crois que quand nous serons mariés, je vais te laisser faire des sorties comme ça ?

- Justement on n'est pas mariée, et je crois qu'on n'est pas près de l'être !

- T'es sûr qu'elle est seule ta nana ? Ce ne serait pas à une partouze que tu irais ? Depuis le temps que ça te trotte dans la tête ?

- Bon écoute pépère, tu me les lâches ! 

 

Mais l'autre ne se contrôlait plus, j'esquivais la gifle, m'enfermait dans la salle de bain, pris une douche express, filait m'habiller un peu n'importe comment et me précipitais dehors.

 

Je ruminais en attendant l'heure du rendez-vous ! La rupture avec Lucien devenait inévitable, un mec qui porte la main sur moi et qui pique des crises de jalousie maladives alors que nous n'avons pas de lien réel, inutile de deviner quelle serait sa conduite dans quelques mois si je faisais l'erreur de me marier… Mais bon, j'en avais quand même gros sur la patate, quelque part j'avais eu la faiblesse d'aimer ce type… peut-être pourrais-je trouver une solution, rester copains sans vivre ensemble, pourquoi pas ?

 

Nous avions rendez-vous avec Voltura à " La vraie nouille Terrienne ", Nous sommes arrivées quasiment en même temps. Elle portait un petit haut noir serré qui mettais en valeur sa merveilleuse poitrine et laissant voir le bas ventre et son joli petit nombril. On s'assoit à une table et on commande un pichet de vin violet et deux assiettes de spaghettis à l'ancienne. On jase, on mange, on boit et on s'amuse… J'essaie de lui cacher ma mésaventure de tout à l'heure, ça ne la regarde pas. Je sens le sourire de Voltura me fixer de façon de plus en plus explicite. On parle de nos goûts, en film, en musique, et elle me dit qu'elle a de la musique terrienne chez elle, du Mozart et du Duke Ellington. Et qu'elle en a apporté à l'auberge ou elle dort. Je ne connais pas Mozart, mais Duke Ellington ça me dit quelque chose. 

 

- Si tu veux, je peux te faire écouter du Mozart, tu verras c'est très beau, c'est très... comment dire, c'est terrien quoi ?

- Alors d'accord !

 

Rendu à la chambre de son auberge (du grand luxe !), Elle me fait asseoir dans le canapé, elle branche Mozart ! Je suis effarée, c'est quoi cette musique de dingue ? Mais au bout de cinq minutes je commence à apprécier. Elle me demande, coquine :

 

- Tu le veux ton massage ?

- Bien sûr que je le veux !" 

 

Je sais maintenant que j'attendais ce moment depuis la première seconde où je l'avais vu. Je voulais qu'elle mette ses mains partout sur mon corps, j'étais prête à me donner entièrement à elle. 

 

- Enlève juste le haut, et étends toi sur le canapé, je vais me tourner pendant que tu te déshabilles !

 

Cette touche de pudeur me parut incongrue, mais je fis avec. Elle me fit un massage au niveau du dos, en mettant de la pression avec ses mains dans les endroits les plus sensibles. J'étais donc allongée et Voltura assise à califourchon sur mes fesses. Ses mains, oh mon dieu ses mains ! Le massage me faisait un bien fou, tout mon dos chauffait et je me sentais apaisée, bien, cool, ravie… mais aussi pas mal excitée… J'en étais à me demander comment gérer la suite, quand soudain, elle me demanda :

 

- Tourne-toi maintenant !

 

Sans réfléchir une minute je me retournais, mais plus par jeu que par pudeur, au dernier moment j'eus le réflexe de me cacher le bout de mes seins avec mes mains. Et puis ça c'est fait naturellement, dans la foulée, nos yeux se sont fixés, nos bouches se sont collées et nos langues se sont entremêlées. On s'est embrassé et caressé une quinzaine de minutes et lorsque j'ai essayé de lui enlever son haut elle m'a dit :

 

- Non, je suis folle, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, oublions tout cela on en parle plus, d'accord ?

 

La douche froide ! Que répondre sinon faire comme elle disait ! Frustrant ce truc ! Je m'en souviendrais du père Mozart !

 

Chapitre 2 : Ergemont

 

Revenons huit jours en arrière ! Nous sommes à Sonogourad. Tau Ceti, le soleil local resplendit de ses millions de feu ! La journée va être magnifique. Ergemont, bourgmestre de la ville croise sa fille Voltura dans l'entrée de sa riche propriété !

 

- Voltura, j'ai besoin que tu m'accompagnes !

- Où ça, je n'ai pas trop le temps !

- J'ai des choses assez graves à te dire, Voltura !

 

Cette dernière emboîta le pas de son père et il se rendirent jusqu'à la lisière de la ville, là ils gravirent une colline de verdure, puis s'assirent dans l'herbe grasse.

 

- Voltura, notre colonie est en train de régresser, on ne construit plus rien comme avant, on ne sait plus rien réparer, et quand je dis plus rien ce n'est plus rien, il n'y même plus moyen de trouver un parapluie.

- Hi ! Hi ! Hi !

- Ouais ! Ça c'est drôle, ce qui l'est moins, c'est que le rendement des exploitations agricoles ne va plus du tout, les récoltes seront mauvaises, elles seront mauvaises partout, l'abattage des bêtes se fait en dépit du bon sens. Cette année ça ira encore, mais si la situation ne s'arrange pas, on va carrément vers une situation de famine. Il faudrait complètement repenser la distribution alimentaire en se basant sur la pêche et sur les produits de la mer par exemple, mais pour les villes loin des côtes ça va être l'enfer !

- Tu n'exagères pas un peu !

- Non, les machines à moissonner fonctionnent de plus en plus mal, il nous faut quinze personnes là où il en fallait deux, et on manque d'expérience et d'outils. On va manquer de main d'œuvre dans tous les domaines, on ne sait plus construire correctement et suffisamment, il n'y a plus assez de bras pour tout ce qu'il y aurait à faire.

- Mais pourquoi tu me parle de ça à moi… ?

- Attends, tu sais ce qui se passe dans ces cas ? Ben chacun va essayer de piquer les récoltes et les produits du voisin, ça s'appelle la guerre et ce ne sera pas joli, déjà il y a trente ans on s'est chamaillé pour des conneries, mais il n'y avait pas d'enjeu économique, là ce sera pire ! Ce sera l'horreur absolue !

- Mes vos réunions de bourgmestres ?

- La dernière n'a servi à rien ! Tout le monde s'engueule, le pouvoir les aveugle, et la seule décision qui a été prise c'est de ne plus jamais faire appel à la Terre ! Alors que c'est pourtant la seule solution !

- Parce que ?

- Parce qu'eux seuls peuvent nous emmener des techniciens qui savent réparer les machines, et puis des machines nouvelles aussi ! Et c'est là que j'ai besoin de toi !

- Mais pourquoi moi ?

- J'ai appris que la machine qui est en relation avec le satellite qui envoie les messages à la Terre n'était gardée la nuit que par une fille, juste une fille, on va prétexter un stage pour que tu puisses l'approcher. Et tu te débrouilleras pour envoyer un message qu'il te faudra apprendre par cœur. Méfie-toi, d'après son dossier c'est une déviante sexuelle potentielle !

- C'est quoi une déviante sexuelle potentielle ?

- C'est une femme qui a un comportement sexuel un peu comme les horreurs que tu écris et que j'ai trouvé dans ta table de chevet !

- Ho !

 

A ces mots, Voltura faillit se trouver mal ! 

 

- Mais malgré cela, Voltura tu es ma fille et tu es la seule personne en qui je puisse avoir entière confiance !

 

Voltura mit ensuite deux jours à apprendre un texte dans une langue bizarre qui s'appelait le latin.

 

Chapitre 3 - Kalya (suite et fin)

 

Je me suis rhabillée, je n'ai rien tenté d'autre. On a bavardé en attendant l'heure de se rendre au central de communication pour travailler. Vers trois heures, Voltura a eu une drôle d'idée !

 

- Ça t'embêterait si c'était moi qui enverrais le message de maintenance de cette nuit !

- Ben, non ça fait partie de la formation, je suppose !

- J'ai préparé une petite poésie érotique, c'est dans une veille langue terrienne, ça s'appelait du latin, ça pose un problème ?

- Mais non, tu peux leur envoyer tous les délires que tu veux !

 

J'ai eu l'impression de lui offrir alors le plus beau cadeau du monde… Je vous dis, cette fille n'est pas nette !

 

Je me rends chez moi en sortant du boulot, enfin quand je dis chez moi, je devrais dire chez Lucien, il faudra que je pense sérieusement à me trouver un studio pour moi toute seule, comme une conne j'ai rendu celui que je possédais avant ! Je monte les deux étages… et là… Grosse surprise ! Sur le palier deux gros sacs remplis de mes affaires et un petit mot de celui qui est à présent mon ex, et m'expliquant qu'il en avait marre de vivre avec une caractérielle parano ! J'ai chialé, je suis allé dormir chez une copine qui m'a bien précisé qu'elle pouvait m'héberger une nuit mais pas plus…

 

Bref je suis arrivée au boulot avec quatre valises, deux à la main et deux sous les yeux !

 

J'explique à Voltura ! 

 

- Tant que je suis là, je peux t'héberger, et si tu veux, je peux trouver le moyen de prolonger ce stage, je vais m'arranger avec papa !

 

Chic fille !

 

Le quart s'est passé normalement, sauf que j'y suis allé de ma crise de larmes et qu'elle a su me consoler. Cette fille a un côté électrique, rien que le bout de ses doigts sur mes joues ça me fait des trucs pas possibles… Elle n'a pas renouvelé ses pitreries à propos de la machine de communication avec la Terre, c'était donc une tocade.

 

Le travail terminé, on a fait monter par l'aubergiste un bon petit truc, de grosses côtelettes de zoglast arrosé d'un petit cidre de fomzec. Comme la fois dernière on s'est assis sur le canapé, et on s'est mis à jacter, toujours au son de Mozart Elle me regarde bizarrement, je suis sûre qu'elle a envie mais qu'elle n'ose pas parce que ça ne se fait pas !

 

"Les hommes ne doivent pas vivre ensemble, les femmes non plus car leur union et stérile, or nous avons besoin que chaque colon nous donne quatre enfants pour que la planète survive, l'homosexualité est donc un crime contre la communauté et ceux qui seront surpris en tant que tel seront soignés de gré ou de force ! ". Combien de fois avait-elle entendu cette antienne ?

 

- Voltura, je voudrais te dire quelque chose !

- Pourquoi veut-tu ma permission ?

- Parce que c'est sérieux !

- Alors non !

 

Merde, je n'avais pas choisi la bonne tactique, tant pis, les tactiques c'est comme les culottes, c'est fait pour en changer.

 

- Tant pis, tu vas m'écouter juste une minute, et après je me tais, et tu pourras même me virer si tu veux !

- Non !

- Voltura, suppose qu'on fasse des bêtises toutes les deux, personne n'en saura rien, il n'y aura pas de suite, et on pourra même faire nos quatre gosses chacune de notre côté !

- Salope ! Pourquoi me tentes-tu ?

 

Mais c'est avec le sourire qu'elle me fit cette réponse ! J'ai pris ça pour un début d'acquiescement, alors j'ai commencé par lui passer la main dans les cheveux, je lui ai caressé le corps, les cuisses, le dos, le ventre, les seins. Tout cela par-dessus ses vêtements. Elle s'est d'abord laisser faire, passive, puis elle s'est mise à me flatter les fesses, me disant qu'elle les aimait car elles étaient bien faites… Elle me demande si j'aimerais qu'elle se déshabille ? Ça me paraît une excellente idée ! On ne va tout de même pas rester habillées, non ? Elle commence à se déhancher de façon provocante, passe ses mains dans ses cheveux, se prend les seins avec les deux mains, tout ça en me fixant dans les yeux. Elle enlève son pantalon, laissant apparaître une culotte noire qui sans doute se voulait sexy. Elle enleva également son haut, dévoilant un joli soutif en dentelle. Décidément on savait encore broder de nos jours sur la planète Balducci.

 

Elle me demande alors de lui dégrafer son soutien-gorge, juste le dégrafer, pas l'enlever. Je le fais, ses seins sont donc toujours cachés. Elle me dit 

 

- Tu veux les voir hein ?

 

J'attendais que ça, je commençais à mouiller comme ce n'est pas permis. Elle maintenait les bretelles avec ses mains et me narguais. Elle me demanda d'enlever mon haut et mon pantalon si je voulais les voir. Ce que je fis sans tarder. L'humidité de mon entre-jambe ne séchait pas, bien au contraire. Elle me demanda de fermer mes yeux, ce que je fis. Elle enleva alors enfin son soutif et me plaqua ses deux seins sur les yeux !

 

Ils étaient plus gros que je me l'imaginais, très fermes, avec quelques très légères petites taches dans le sillon qui se constellait de gouttelettes de sueur. Ses bouts durcissaient au contact de ma peau. Elle frottait ses seins sur mon visage, je sorti alors ma langue que je passais sur ses mamelons. Elle était assise sur moi et sentait l'odeur de chaleur de ma chatte. Je caressais ses seins avec mes deux mains et avec ma langue, ses tétons étaient durs et assez gros, je les mordillais avec mes dents et mes lèvres. Hum, que c'est bon ! Elle aimait ça, avait ses deux mains sur ma nuque et me tirait les cheveux. 

 

Je la renversai sur le dos et promena ma langue partout sur son corps. Je lui léchai le ventre, le nombril, les cuisses et arrivais à sa petite culotte. Elle était déjà humide, alors que je n'avais rien fait encore, je lui enlevai délicatement et découvris une magnifique chatte rasée depuis peu. Je passai ma langue tout autour de sa vulve et introduit délicatement un doigt à l'intérieur. Elle poussa un cri de plaisir. 

 

Voltura15.jpg

 

J'ai mangé sa chatte pendant de longs moments. Une chatte, qui goûtait bon et dont j'aimais l'odeur un peu forte. Elle s'approcha de mon propre sexe, le palpa par-dessus la culotte, puis fit glisser cette dernière. 

 

- Quelle touffe ! Tu ne te rase jamais ?

- Non pourquoi ?

- Je croyais que toutes les filles se rasaient !

- Il a oublié de te dire plein de chose ton père ! Rigolais-je ! Tu as envie de me lécher ?

 

Et j'écartais mes lèvres pour lui exhiber mon petit trésor tout rose ! Elle s'approcha ! Timidement elle m'embrasa le pubis, juste le pubis !

 

- Je dois être folle, combien de fois j'ai pensé à ce truc dans mes fantasmes, mais jamais je n'aurais pensé que je le réaliserais.

- Vas-y ! Voltura, vis-le ton fantasme !

 

Cette fois, elle se jeta littéralement sur ma chatte et se mit à me l'aspirer !

 

- Tu la trouves comment ? Lui demandais-je

- C'est divin !

- Je voulais dire le goût !

- Ça sent un peu le pipi, mais ça va !

- Ça te gène le pipi ?

- Non ! Répondit-elle tout en continuant à me brouter le minou

- Je peux te faire quelques gouttes si tu veux ?

- Tu es folle ! Répondit-elle alors se reculant brusquement !

- Ça se fait ! Mais je ne veux pas te brusquer, ne parlons plus de ça et continue ce que tu étais en train de faire.

- Non, je veux que tu m'apprennes tout ce que tu sais ! Je veux tout connaître ce soir, même si je n'aurais jamais l'occasion de m'en resservir !

 

Je crus malgré tout diplomatique de surseoir à mes penchants uro. Je lui demandais de se retourner je n'avais pas encore eu l'occasion d'admirer ses fesses, elles étaient simplement superbes, d'une cambrure parfaite, je les caressais, les malaxait, et lui donnais une petite claque pour rire, suivie aussitôt d'une seconde, peut-être un peu plus forte…

 

- Aïe !

- Je t'ai fait mal ?

- Pourquoi tu me claques les fesses !

- Tu n'aimes pas !

- Je ne sais pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, j'ai tout à apprendre.

 

Je serais donc son initiatrice, cela devenait dangereux, une petite folie, personne n'en saurait rien, une liaison durable, c'était autre chose… mais bon… Je lui demandais de se mettre tête bêche afin que nous puissions continuer de nous donner du plaisir mutuellement en position de soixante-neuf... Voltura faisait ce qu'elle pouvait mais ne se débrouillait pas si mal ! Je me délectais du goût de sa chatte, puis me concentrais sur son clitoris, il était assez gros, et je le cognais de ma langue provoquant de petits râles de plaisir de ma partenaire ! Elle finit par jouir en faisant un raffut du diable !

 

- Putain que c'était bon ! Me dit-elle en m'offrant le plus merveilleux des sourires.

- Fais-moi jouir à ton tour !

- Je vais peut-être être maladroite ?

- Faut bien commencer un jour, pour l'instant c'est pas si mal, allez en piste.

 

Je dus la guider un peu, mais à peine " plus haut, plus vite, moins vite, plus fort " je sentis le plaisir venir, je contractais mes muscles laissant venir l'onde de jouissance et j'éclatais. Son visage rayonnant s'approcha su mien et nous nous sommes embrassées longtemps.

 

- Hum !

 

Un raclement de gorge ! Un autre ! Des hommes !

 

On n'a jamais su comment ils étaient entrés, ni qui les avait appelés ! Les flics ! 

 

- Rapport contre nature ! Rhabillez-vous et on vous embarque !

- Attendez ça ne va pas se passer comme ça, je suis la fille de …

- De qui !

- Du père Noël

 

Je compris plus tard, qu'elle ne voulait pas que le scandale retombe sur son père. On nous embarqua. Le jugement en flagrant délit nous conduisit tout droit en prison, séparément bien sûr et en attendant qu'un hôpital psychiatrique ait de la place pour nous recevoir. C'est l'avocat de Voltura qui prévint son père. Elle fut alors libérée et exigea ensuite ma propre libération….

 

Elle vint m'accueillir à ma sortie de prison, elle était en voiture, et celle-ci paraissait chargée à bloc !

 

- Allez, monte !

- Voltura ? C'est toi qui m'as fait libérer ?

- Oui, on se casse !

- On se casse où ?

- Kalya, ça te dirait de vivre avec moi ?

- Quoi ?

- Réponds-moi, je t'en prie !

- Oh, que oui, Voltura, mais tu sais bien que c'est impossible !

- Rien n'est impossible quand on s'aime ! On va faire 2000 kilomètres vers le Nord, les conditions de vie ne sont pas terribles, il fait froid, il n'y a pas grand-chose comme infra structure, faudra faire beaucoup de choses nous-même mais on sera libre !

- On ne survivra pas, Voltura !

- On ne sera pas seul, il y a déjà du monde, ça s'appelle la cité des exclus, ils sont 300 ou 400 là-dedans ! On y va !

- Jamais entendu parler de ce truc !

- Ils ne vont pas le crier sur les toits !

- Mais ils peuvent démolir tout ça, faire une expédition punitive !

- Pas tant que mon père sera bourgmestre !

- Et le jour où il ne sera plus ?

- Alors on ira encore plus loin ! Tu m'aime Kalya !

- Je t'aime Voltura !

- En route !

 

FIN

 

Marie-Paule Perez - 10/2002

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

Publié simultanément sur les sites de Vassilia et de Revebebe en octobre 2002

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Octobre 2002

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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