Mercredi 9 octobre 2002 3 09 /10 /Oct /2002 23:25

La fille du bourgmestre de Sonogourad

par Marie-Paule Perez

 

Solo

 

 Prologue

 

La planète Balducci est la deuxième planète du système gravitant autour de Tau Ceti à une douzaine d'années-lumière de la Terre. Elle fut nommée ainsi en souvenir de la terrienne qui fut la première à en fouler le sol !

 

Vingt couples avaient embarqué afin d'y fonder la première colonie terrienne. Ils s'étaient engagés chacun à faire au moins quatre enfants, condition qui seule permettrait de verser un pactole à leurs familles restées sur la Terre.

 

Il avait été prévu que chaque décennie un vaisseau en provenance de la planète mère, apporterait ici sa cargaison de matériel high-tech, ainsi que des colons rompus aux technologies les plus modernes afin de maintenir la colonie à un certain niveau.

 

Au fil des années, les arrivées de vaisseaux terriens s'espacèrent. Des incidents avec les nouveaux colons se multiplièrent. Mais l'implantation croissait et à l'époque où commence ce récit, soit 200 ans après le débarquement, la planète comptait fièrement 250 000 habitants répartis en une dizaine de villes et quelques communautés agricoles. Le système politique variait assez d'une ville à l'autre mais dans tous les cas les bourgmestres dirigeaient les villes, que ce soit de façon autoritaire ou avec l'aide de conseils plus ou moins potiches. Quant au poste d'administrateur central prévu pour régenter tout ce petit monde, il n'existait plus. Parfois les bourgmestres se rencontraient de façons plus ou moins formelles… Des rivalités éclataient, des alliances se faisaient, des contre-alliances les défaisaient. Les terriens n'avaient donc pu s'empêcher d'importer l'injustice, l'intolérance, la guerre et la bêtise…

 

Chapitre 1 - Kalya

 

Je me nomme Kalya, je suis blonde, aux yeux bleus, après deux siècles de métissage, il ne devrait pas rester de blonds, mais il paraît que mes gènes ont été trafiqués, peut-être est-ce pour cela que parfois j'ai des idées bizarres. Je suis plutôt petite, mais assez proportionnée, ma peau est très pâle, mes seins moyens et mes fesses charnues. J'ai 21 ans (en équivalences terriennes) il me reste donc un an pour faire mon premier gosse, sinon, je serais dans un premier temps privée de revenus, et dans un deuxième temps, je serais hospitalisée de force comme déviante et on m'inséminera. Ils me font rire, je n'ai rien demandé moi, et pas à être là, en tous les cas, mais il faudra bien que je me plie à cette loi devenue stupide… si je veux qu'on me foute la paix !

 

Je travaille au central de communication, celui-ci est situé dans la plus grande ville de la colonie, à Ferkédoz. Toutes les communications passent par-là, le travail de maintenance y est donc prioritaire. Et trois équipes de jour se relaient afin de tester tout cela, et éventuellement de réparer ce qui doit l'être. Le dernier quart, celui de la nuit, n'a pour vocation que de surveiller. Et pour ce faire une seule personne suffit, s'il y a un problème, une alerte ou je ne sais quoi, je dois prévenir selon le cas des techniciens qui se déplaceront plus ou moins vite. Voilà qui ne m'occupe pas à plein temps… C'est pour cela qu'on me laisse aussi tout un travail assez ingrat, mettre en carton les appareils non urgent à réparer, les ressortir quand ils reviennent de la réparation, faire en sorte que le local soit propre et même alimenter l'appareil à boisson. Enfin, je fais tout cela en musique, je ne me plains pas, il y a plus malheureuse que moi. Ah… j'oubliais… parmi tous les appareils, il y en a un dans une petite pièce qui est un peu spécial, c'est celui qui permet de communiquer avec la Terre. Enfin, quand on dit communication, c'est un grand mot, il faut plus de douze ans pour acheminer un message. Les autorités ont décidé de ne plus rien demander à la Terre, mais on maintient la liaison, au cas où… Et vous savez comment et qui la maintient la liaison, je vous le donne en mille ?

 

Et bien c'est moi, une fois par nuit, je branche le truc et je dis " test du jour, ici Kalya, salut les terriens ! " et parfois je brode, je raconte des conneries… je dois aussi contrôler si on a reçu des messages dans l'autre sens… Mais non, la ligne paraît muette…

 

Il pleuvait ce soir sur Ferkédoz, et c'est recouverte d'un grand imperméable à large capuche que j'arrivais au central vers 25 h 20, (heure locale), je salue mon chef et les employés du quart précédent qui ne sont pas encore partis.

 

- Ah ! Kalya, tu vas avoir une stagiaire avec toi pendant quelques jours ! M'annonce le chef.

- Une stagiaire, qu'est-ce que tu veux que je lui montre d'intéressant ?

- Tu la baratineras, tu gonfleras ton rôle ! Mais surtout tu fais gaffe à ne pas raconter de connerie, la fille en question c'est la fille du bourgmestre de Sonogourad,

 

Sonogourad est la seconde ville de la colonie et ses rapports avec notre cité de Ferkédoz ont toujours été bons. Le chef m'explique aussi qu'elle fera ça dans le cadre d'une formation de terrain et qu'elle poursuivait des études de gestion.

 

- Et pourquoi elle ne fait pas son stage avec un quart de jour ?

- Elle le fera après, mais quand je lui ai décrit l'organisation du travail elle a semblé intriguée par l'existence d'un quart de nuit, alors elle m'a dit qu'elle voulait commencer par-là ! Tu vois, il n'y a pas de mystère !

 

Et sur ce, mon responsable me laissa seule ! C'est environ un quart d'heure plus tard que l'on sonna au sas de sécurité. Ma stagiaire s'annonça, je la fis entrer. Elle se nommait Voltura. Elle avait 20 ans (en équivalences terriennes), 1 m 75 et 55 kilos, cheveux très bruns mi-court, la peau plutôt foncée, les traits réguliers et des yeux pétillants noirs, de belles formes bien mises en valeur.

 

Le contact n'est pas évident ! Comment dire à quelqu'un qu'on va lui monter le travail alors qu'il n'y a pas grand-chose à faire, mais je lui fais visiter les lieux. Elle paraît gênée, pose des questions bizarres, s'intéresse aux appareils, veut savoir comment marche ceci, comment marche cela et paraît déçue de mon incompétence en la matière. 

 

- En fait, tu ne sais pas trop à quoi ça sert tout ça ?

- Si, mais en gros.

- Et il n'y a pas des appareils plus… comment dire… plus sensibles que les autres ?

- Plus sensible ?

- Des curiosités quoi ?

- Pas vraiment, mais je peux te montrer radio casserole si tu veux ?

- Radio casserole ? C'est quoi ?

 

Je lui montre la petite pièce ou est l'appareil permettant de communiquer avec la Terre 

 

- Je suppose que tu ne l'as jamais vu fonctionner ?

- Mais bien sûr que si, c'est même moi qui le fait fonctionner, mais on verra ça tout à l'heure, ce n'est pas encore le moment !

- Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ?

 

Elle me fait des yeux gros comme des ballons ! Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si étonnant ?

 

- Tu veux dire que le machin pour communiquer avec la Terre, c'est ça ?

- Ben oui !

- Et c'est toi qui le teste ?

- Ben oui, c'est moi qui récolte tous les boulots les plus ringards ! Bon on s'occupera de ça plus tard, pour l'instant j'ai trois cartons à déballer, parfois je reste des semaines sans rien recevoir, et cette semaine ça n'arrête pas, tous les trucs en panne reviennent en même temps…

 

Ainsi, je lui explique ou plutôt je commente mon travail ! Elle semble plus intéressée que tout à l'heure, entre deux on parle un peu de tout et de rien. J'apprends qu'elle a un copain depuis deux ans et qu'elle habite avec lui, mais qu'elle ne le gardera peut-être pas. Je la trouve pas mal ouverte, (si j'ose dire) surtout côté sexe ! Elle me raconte que la première fois qu'elle aurait baisée, ce serait avec trois gars, mais quand voulant relancer la conversation, j'essaie d'obtenir des détails, son récit devient confus… Je trouve ça curieux…Manifestement, elle affabule… j'ai horreur des mythomanes, et je détourne la conversation.

 

- Bon, parlons d'autre chose, j'ai un peu mal au dos ce soir !

- Quel rapport !

- Aucun ! Répondis-je en riant. Mais faut que le boulot avance, et j'en ai un peu marre de soulever des paquets trop lourds.

- Mais pourquoi c'est toi qui fais ça ? Et les robots élévateurs !

- Tu parles ! Il y en a la moitié de cassé !

- T'es conne, t'es jeune, il faut pas continuer, tu vas te démolir le dos !

- Je prends des médicaments !

- Tu y crois toi, aux médicaments ? C'est un massage qu'il te faudrait !

- Ouais, je sais mais faudrait que je trouve quelqu'un !

- Je vais te dire un truc ! Je sais très bien faire les massages !

 

J'ai l'impression, mais ce n'est qu'une impression, qu'en disant cela une lueur s'est allumée dans son regard ! Se trouverait-il que la fille du bourgmestre de Sonogourad ait des penchants pour les femmes ? Lui aurait-on a elle aussi tripatouillé les gènes ? Elle se croit obligé de reformuler sa question :

 

- Si, si je fais ça très bien, on m'a déjà dit que j'étais douée !

- Non ?

- Si !

- Pourquoi, pas, ça me ferait du bien. Tu n'as qu'à passer chez moi demain matin ! 

- Euh ! Ça m'embête un peu ! J'ai mon copain qui m'attend.

 

Elle me fait un sourire de chatte et rajoute :

 

- Si ça te tente, je peux te le faire maintenant.

 

Son copain ? Quel copain ? Il serait donc venu de Sonogourad avec elle ? Il ne travaille pas alors ? Ça me paraît curieux cette histoire ? Son massage je n'ai rien contre, mais décidément cette fille est trop bizarre. Je tourne ça en farce et lui dit qu'on pourra toujours faire ça un peu plus tard… 

 

La nuit passe, elle ne me reparle plus de massage. Je n'ai plus grand chose à lui montrer sauf à trois heures quand j'envoie le signal de maintenance à la Terre. Son attention redevient toute professionnelle 

 

" C'est quoi ce bouton, et l'écran du dessus, il sert à quoi, et s'ils répondent, on le sait comment et patati et patata… " Ça n'arrête pas,

 

- Bon je lance mon message ! 5 4 3 2 1 0 Ici Balducci, c'est Kalya qui vous parle, il tombe des cordes ce soir sur Ferkédoz et j'ai avec moi une stagiaire, elle s'appelle…

 

Et soudain telle une furie, Voltura me coupe la parole et continue à ma place

 

- Elle s'appelle Claudine et elle vous fait un gros bisou ! Terminé !

 

Je coupe !

 

- Qu'est ce qui t'arrive !

- Je tiens à mon anonymat !

 

Bizarre cette nana !

 

Rentré chez moi vers 7 heures je ne savais pas trop pourquoi j'étais si excitée, j'ai fait l'amour comme une sauvage avec Lucien, mon compagnon qui ne comprenait pas cet accès de sexe furieux. Du sexe sauvage, c'était bien l'expression, sans tendresse, en fait j'étais ailleurs et ce n'est que quand la jouissance a monté que j'ai compris que j'avais vraiment envie de Voltura !

 

Vers 16 heures, le téléphone sonne, mon copain décroche et m'annonce que c'est pour moi, il me dit que c'est une fille, et qu'il ne reconnaît pas la voix ! 

 

- Salut c'est Voltura, excuse-moi de te déranger… Je voulais juste te dire que j'ai beaucoup apprécié de travailler avec toi hier soir ! Mon copain vient de partir dans l'ouest pour quelques jours pour son travail. J'ai horreur de dîner toute seule, alors si tu en est d'accord je te paie le restau ?

 

Ça c'est la meilleure, où a-t-elle trouvé mon numéro ? Je ne le publie pas et je ne lui ai pas donné ! Mais c'est vrai qu'avec un papa bourgmestre… Je réfléchis assez vite, d'un côté il y a un coup à tenter, de l'autre elle va me casser les pieds pendant tout le repas avec des histoires à dormir debout. Mais la première raison l'emporte… Vous l'auriez parié ?

 

- Je ne suis pas bien réveillé et j'allais prendre une douche, mais pourquoi pas ?

 

Je raccroche. Lucien paraît soudain furieux !

 

- On ne mange pas ensemble, si je comprends bien ?

- Ben non !

- J'aimerais des explications !

- Je t'expliquerais quand je reviendrais !

- Non, mais c'est nouveau !

- Je ne sais pas ce qui est nouveau, mais toi tu retardes, je suis une femme libre, figure-toi que je suis invitée au resto par la fille du bourgmestre de Sonogourad. Des relations comme ça, ça se cultive et peut-être qu'elle pourra m'obtenir un poste plus intéressant que d'aller faire le zouave chez les blaireaux du centre de communication.

- Et tu crois que quand nous serons mariés, je vais te laisser faire des sorties comme ça ?

- Justement on n'est pas mariée, et je crois qu'on n'est pas près de l'être !

- T'es sûr qu'elle est seule ta nana ? Ce ne serait pas à une partouze que tu irais ? Depuis le temps que ça te trotte dans la tête ?

- Bon écoute pépère, tu me les lâches ! 

 

Mais l'autre ne se contrôlait plus, j'esquivais la gifle, m'enfermait dans la salle de bain, pris une douche express, filait m'habiller un peu n'importe comment et me précipitais dehors.

 

Je ruminais en attendant l'heure du rendez-vous ! La rupture avec Lucien devenait inévitable, un mec qui porte la main sur moi et qui pique des crises de jalousie maladives alors que nous n'avons pas de lien réel, inutile de deviner quelle serait sa conduite dans quelques mois si je faisais l'erreur de me marier… Mais bon, j'en avais quand même gros sur la patate, quelque part j'avais eu la faiblesse d'aimer ce type… peut-être pourrais-je trouver une solution, rester copains sans vivre ensemble, pourquoi pas ?

 

Nous avions rendez-vous avec Voltura à " La vraie nouille Terrienne ", Nous sommes arrivées quasiment en même temps. Elle portait un petit haut noir serré qui mettais en valeur sa merveilleuse poitrine et laissant voir le bas ventre et son joli petit nombril. On s'assoit à une table et on commande un pichet de vin violet et deux assiettes de spaghettis à l'ancienne. On jase, on mange, on boit et on s'amuse… J'essaie de lui cacher ma mésaventure de tout à l'heure, ça ne la regarde pas. Je sens le sourire de Voltura me fixer de façon de plus en plus explicite. On parle de nos goûts, en film, en musique, et elle me dit qu'elle a de la musique terrienne chez elle, du Mozart et du Duke Ellington. Et qu'elle en a apporté à l'auberge ou elle dort. Je ne connais pas Mozart, mais Duke Ellington ça me dit quelque chose. 

 

- Si tu veux, je peux te faire écouter du Mozart, tu verras c'est très beau, c'est très... comment dire, c'est terrien quoi ?

- Alors d'accord !

 

Rendu à la chambre de son auberge (du grand luxe !), Elle me fait asseoir dans le canapé, elle branche Mozart ! Je suis effarée, c'est quoi cette musique de dingue ? Mais au bout de cinq minutes je commence à apprécier. Elle me demande, coquine :

 

- Tu le veux ton massage ?

- Bien sûr que je le veux !" 

 

Je sais maintenant que j'attendais ce moment depuis la première seconde où je l'avais vu. Je voulais qu'elle mette ses mains partout sur mon corps, j'étais prête à me donner entièrement à elle. 

 

- Enlève juste le haut, et étends toi sur le canapé, je vais me tourner pendant que tu te déshabilles !

 

Cette touche de pudeur me parut incongrue, mais je fis avec. Elle me fit un massage au niveau du dos, en mettant de la pression avec ses mains dans les endroits les plus sensibles. J'étais donc allongée et Voltura assise à califourchon sur mes fesses. Ses mains, oh mon dieu ses mains ! Le massage me faisait un bien fou, tout mon dos chauffait et je me sentais apaisée, bien, cool, ravie… mais aussi pas mal excitée… J'en étais à me demander comment gérer la suite, quand soudain, elle me demanda :

 

- Tourne-toi maintenant !

 

Sans réfléchir une minute je me retournais, mais plus par jeu que par pudeur, au dernier moment j'eus le réflexe de me cacher le bout de mes seins avec mes mains. Et puis ça c'est fait naturellement, dans la foulée, nos yeux se sont fixés, nos bouches se sont collées et nos langues se sont entremêlées. On s'est embrassé et caressé une quinzaine de minutes et lorsque j'ai essayé de lui enlever son haut elle m'a dit :

 

- Non, je suis folle, excuse-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, oublions tout cela on en parle plus, d'accord ?

 

La douche froide ! Que répondre sinon faire comme elle disait ! Frustrant ce truc ! Je m'en souviendrais du père Mozart !

 

Chapitre 2 : Ergemont

 

Revenons huit jours en arrière ! Nous sommes à Sonogourad. Tau Ceti, le soleil local resplendit de ses millions de feu ! La journée va être magnifique. Ergemont, bourgmestre de la ville croise sa fille Voltura dans l'entrée de sa riche propriété !

 

- Voltura, j'ai besoin que tu m'accompagnes !

- Où ça, je n'ai pas trop le temps !

- J'ai des choses assez graves à te dire, Voltura !

 

Cette dernière emboîta le pas de son père et il se rendirent jusqu'à la lisière de la ville, là ils gravirent une colline de verdure, puis s'assirent dans l'herbe grasse.

 

- Voltura, notre colonie est en train de régresser, on ne construit plus rien comme avant, on ne sait plus rien réparer, et quand je dis plus rien ce n'est plus rien, il n'y même plus moyen de trouver un parapluie.

- Hi ! Hi ! Hi !

- Ouais ! Ça c'est drôle, ce qui l'est moins, c'est que le rendement des exploitations agricoles ne va plus du tout, les récoltes seront mauvaises, elles seront mauvaises partout, l'abattage des bêtes se fait en dépit du bon sens. Cette année ça ira encore, mais si la situation ne s'arrange pas, on va carrément vers une situation de famine. Il faudrait complètement repenser la distribution alimentaire en se basant sur la pêche et sur les produits de la mer par exemple, mais pour les villes loin des côtes ça va être l'enfer !

- Tu n'exagères pas un peu !

- Non, les machines à moissonner fonctionnent de plus en plus mal, il nous faut quinze personnes là où il en fallait deux, et on manque d'expérience et d'outils. On va manquer de main d'œuvre dans tous les domaines, on ne sait plus construire correctement et suffisamment, il n'y a plus assez de bras pour tout ce qu'il y aurait à faire.

- Mais pourquoi tu me parle de ça à moi… ?

- Attends, tu sais ce qui se passe dans ces cas ? Ben chacun va essayer de piquer les récoltes et les produits du voisin, ça s'appelle la guerre et ce ne sera pas joli, déjà il y a trente ans on s'est chamaillé pour des conneries, mais il n'y avait pas d'enjeu économique, là ce sera pire ! Ce sera l'horreur absolue !

- Mes vos réunions de bourgmestres ?

- La dernière n'a servi à rien ! Tout le monde s'engueule, le pouvoir les aveugle, et la seule décision qui a été prise c'est de ne plus jamais faire appel à la Terre ! Alors que c'est pourtant la seule solution !

- Parce que ?

- Parce qu'eux seuls peuvent nous emmener des techniciens qui savent réparer les machines, et puis des machines nouvelles aussi ! Et c'est là que j'ai besoin de toi !

- Mais pourquoi moi ?

- J'ai appris que la machine qui est en relation avec le satellite qui envoie les messages à la Terre n'était gardée la nuit que par une fille, juste une fille, on va prétexter un stage pour que tu puisses l'approcher. Et tu te débrouilleras pour envoyer un message qu'il te faudra apprendre par cœur. Méfie-toi, d'après son dossier c'est une déviante sexuelle potentielle !

- C'est quoi une déviante sexuelle potentielle ?

- C'est une femme qui a un comportement sexuel un peu comme les horreurs que tu écris et que j'ai trouvé dans ta table de chevet !

- Ho !

 

A ces mots, Voltura faillit se trouver mal ! 

 

- Mais malgré cela, Voltura tu es ma fille et tu es la seule personne en qui je puisse avoir entière confiance !

 

Voltura mit ensuite deux jours à apprendre un texte dans une langue bizarre qui s'appelait le latin.

 

Chapitre 3 - Kalya (suite et fin)

 

Je me suis rhabillée, je n'ai rien tenté d'autre. On a bavardé en attendant l'heure de se rendre au central de communication pour travailler. Vers trois heures, Voltura a eu une drôle d'idée !

 

- Ça t'embêterait si c'était moi qui enverrais le message de maintenance de cette nuit !

- Ben, non ça fait partie de la formation, je suppose !

- J'ai préparé une petite poésie érotique, c'est dans une veille langue terrienne, ça s'appelait du latin, ça pose un problème ?

- Mais non, tu peux leur envoyer tous les délires que tu veux !

 

J'ai eu l'impression de lui offrir alors le plus beau cadeau du monde… Je vous dis, cette fille n'est pas nette !

 

Je me rends chez moi en sortant du boulot, enfin quand je dis chez moi, je devrais dire chez Lucien, il faudra que je pense sérieusement à me trouver un studio pour moi toute seule, comme une conne j'ai rendu celui que je possédais avant ! Je monte les deux étages… et là… Grosse surprise ! Sur le palier deux gros sacs remplis de mes affaires et un petit mot de celui qui est à présent mon ex, et m'expliquant qu'il en avait marre de vivre avec une caractérielle parano ! J'ai chialé, je suis allé dormir chez une copine qui m'a bien précisé qu'elle pouvait m'héberger une nuit mais pas plus…

 

Bref je suis arrivée au boulot avec quatre valises, deux à la main et deux sous les yeux !

 

J'explique à Voltura ! 

 

- Tant que je suis là, je peux t'héberger, et si tu veux, je peux trouver le moyen de prolonger ce stage, je vais m'arranger avec papa !

 

Chic fille !

 

Le quart s'est passé normalement, sauf que j'y suis allé de ma crise de larmes et qu'elle a su me consoler. Cette fille a un côté électrique, rien que le bout de ses doigts sur mes joues ça me fait des trucs pas possibles… Elle n'a pas renouvelé ses pitreries à propos de la machine de communication avec la Terre, c'était donc une tocade.

 

Le travail terminé, on a fait monter par l'aubergiste un bon petit truc, de grosses côtelettes de zoglast arrosé d'un petit cidre de fomzec. Comme la fois dernière on s'est assis sur le canapé, et on s'est mis à jacter, toujours au son de Mozart Elle me regarde bizarrement, je suis sûre qu'elle a envie mais qu'elle n'ose pas parce que ça ne se fait pas !

 

"Les hommes ne doivent pas vivre ensemble, les femmes non plus car leur union et stérile, or nous avons besoin que chaque colon nous donne quatre enfants pour que la planète survive, l'homosexualité est donc un crime contre la communauté et ceux qui seront surpris en tant que tel seront soignés de gré ou de force ! ". Combien de fois avait-elle entendu cette antienne ?

 

- Voltura, je voudrais te dire quelque chose !

- Pourquoi veut-tu ma permission ?

- Parce que c'est sérieux !

- Alors non !

 

Merde, je n'avais pas choisi la bonne tactique, tant pis, les tactiques c'est comme les culottes, c'est fait pour en changer.

 

- Tant pis, tu vas m'écouter juste une minute, et après je me tais, et tu pourras même me virer si tu veux !

- Non !

- Voltura, suppose qu'on fasse des bêtises toutes les deux, personne n'en saura rien, il n'y aura pas de suite, et on pourra même faire nos quatre gosses chacune de notre côté !

- Salope ! Pourquoi me tentes-tu ?

 

Mais c'est avec le sourire qu'elle me fit cette réponse ! J'ai pris ça pour un début d'acquiescement, alors j'ai commencé par lui passer la main dans les cheveux, je lui ai caressé le corps, les cuisses, le dos, le ventre, les seins. Tout cela par-dessus ses vêtements. Elle s'est d'abord laisser faire, passive, puis elle s'est mise à me flatter les fesses, me disant qu'elle les aimait car elles étaient bien faites… Elle me demande si j'aimerais qu'elle se déshabille ? Ça me paraît une excellente idée ! On ne va tout de même pas rester habillées, non ? Elle commence à se déhancher de façon provocante, passe ses mains dans ses cheveux, se prend les seins avec les deux mains, tout ça en me fixant dans les yeux. Elle enlève son pantalon, laissant apparaître une culotte noire qui sans doute se voulait sexy. Elle enleva également son haut, dévoilant un joli soutif en dentelle. Décidément on savait encore broder de nos jours sur la planète Balducci.

 

Elle me demande alors de lui dégrafer son soutien-gorge, juste le dégrafer, pas l'enlever. Je le fais, ses seins sont donc toujours cachés. Elle me dit 

 

- Tu veux les voir hein ?

 

J'attendais que ça, je commençais à mouiller comme ce n'est pas permis. Elle maintenait les bretelles avec ses mains et me narguais. Elle me demanda d'enlever mon haut et mon pantalon si je voulais les voir. Ce que je fis sans tarder. L'humidité de mon entre-jambe ne séchait pas, bien au contraire. Elle me demanda de fermer mes yeux, ce que je fis. Elle enleva alors enfin son soutif et me plaqua ses deux seins sur les yeux !

 

Ils étaient plus gros que je me l'imaginais, très fermes, avec quelques très légères petites taches dans le sillon qui se constellait de gouttelettes de sueur. Ses bouts durcissaient au contact de ma peau. Elle frottait ses seins sur mon visage, je sorti alors ma langue que je passais sur ses mamelons. Elle était assise sur moi et sentait l'odeur de chaleur de ma chatte. Je caressais ses seins avec mes deux mains et avec ma langue, ses tétons étaient durs et assez gros, je les mordillais avec mes dents et mes lèvres. Hum, que c'est bon ! Elle aimait ça, avait ses deux mains sur ma nuque et me tirait les cheveux. 

 

Je la renversai sur le dos et promena ma langue partout sur son corps. Je lui léchai le ventre, le nombril, les cuisses et arrivais à sa petite culotte. Elle était déjà humide, alors que je n'avais rien fait encore, je lui enlevai délicatement et découvris une magnifique chatte rasée depuis peu. Je passai ma langue tout autour de sa vulve et introduit délicatement un doigt à l'intérieur. Elle poussa un cri de plaisir. 

 

Voltura15.jpg

 

J'ai mangé sa chatte pendant de longs moments. Une chatte, qui goûtait bon et dont j'aimais l'odeur un peu forte. Elle s'approcha de mon propre sexe, le palpa par-dessus la culotte, puis fit glisser cette dernière. 

 

- Quelle touffe ! Tu ne te rase jamais ?

- Non pourquoi ?

- Je croyais que toutes les filles se rasaient !

- Il a oublié de te dire plein de chose ton père ! Rigolais-je ! Tu as envie de me lécher ?

 

Et j'écartais mes lèvres pour lui exhiber mon petit trésor tout rose ! Elle s'approcha ! Timidement elle m'embrasa le pubis, juste le pubis !

 

- Je dois être folle, combien de fois j'ai pensé à ce truc dans mes fantasmes, mais jamais je n'aurais pensé que je le réaliserais.

- Vas-y ! Voltura, vis-le ton fantasme !

 

Cette fois, elle se jeta littéralement sur ma chatte et se mit à me l'aspirer !

 

- Tu la trouves comment ? Lui demandais-je

- C'est divin !

- Je voulais dire le goût !

- Ça sent un peu le pipi, mais ça va !

- Ça te gène le pipi ?

- Non ! Répondit-elle tout en continuant à me brouter le minou

- Je peux te faire quelques gouttes si tu veux ?

- Tu es folle ! Répondit-elle alors se reculant brusquement !

- Ça se fait ! Mais je ne veux pas te brusquer, ne parlons plus de ça et continue ce que tu étais en train de faire.

- Non, je veux que tu m'apprennes tout ce que tu sais ! Je veux tout connaître ce soir, même si je n'aurais jamais l'occasion de m'en resservir !

 

Je crus malgré tout diplomatique de surseoir à mes penchants uro. Je lui demandais de se retourner je n'avais pas encore eu l'occasion d'admirer ses fesses, elles étaient simplement superbes, d'une cambrure parfaite, je les caressais, les malaxait, et lui donnais une petite claque pour rire, suivie aussitôt d'une seconde, peut-être un peu plus forte…

 

- Aïe !

- Je t'ai fait mal ?

- Pourquoi tu me claques les fesses !

- Tu n'aimes pas !

- Je ne sais pas ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, j'ai tout à apprendre.

 

Je serais donc son initiatrice, cela devenait dangereux, une petite folie, personne n'en saurait rien, une liaison durable, c'était autre chose… mais bon… Je lui demandais de se mettre tête bêche afin que nous puissions continuer de nous donner du plaisir mutuellement en position de soixante-neuf... Voltura faisait ce qu'elle pouvait mais ne se débrouillait pas si mal ! Je me délectais du goût de sa chatte, puis me concentrais sur son clitoris, il était assez gros, et je le cognais de ma langue provoquant de petits râles de plaisir de ma partenaire ! Elle finit par jouir en faisant un raffut du diable !

 

- Putain que c'était bon ! Me dit-elle en m'offrant le plus merveilleux des sourires.

- Fais-moi jouir à ton tour !

- Je vais peut-être être maladroite ?

- Faut bien commencer un jour, pour l'instant c'est pas si mal, allez en piste.

 

Je dus la guider un peu, mais à peine " plus haut, plus vite, moins vite, plus fort " je sentis le plaisir venir, je contractais mes muscles laissant venir l'onde de jouissance et j'éclatais. Son visage rayonnant s'approcha su mien et nous nous sommes embrassées longtemps.

 

- Hum !

 

Un raclement de gorge ! Un autre ! Des hommes !

 

On n'a jamais su comment ils étaient entrés, ni qui les avait appelés ! Les flics ! 

 

- Rapport contre nature ! Rhabillez-vous et on vous embarque !

- Attendez ça ne va pas se passer comme ça, je suis la fille de …

- De qui !

- Du père Noël

 

Je compris plus tard, qu'elle ne voulait pas que le scandale retombe sur son père. On nous embarqua. Le jugement en flagrant délit nous conduisit tout droit en prison, séparément bien sûr et en attendant qu'un hôpital psychiatrique ait de la place pour nous recevoir. C'est l'avocat de Voltura qui prévint son père. Elle fut alors libérée et exigea ensuite ma propre libération….

 

Elle vint m'accueillir à ma sortie de prison, elle était en voiture, et celle-ci paraissait chargée à bloc !

 

- Allez, monte !

- Voltura ? C'est toi qui m'as fait libérer ?

- Oui, on se casse !

- On se casse où ?

- Kalya, ça te dirait de vivre avec moi ?

- Quoi ?

- Réponds-moi, je t'en prie !

- Oh, que oui, Voltura, mais tu sais bien que c'est impossible !

- Rien n'est impossible quand on s'aime ! On va faire 2000 kilomètres vers le Nord, les conditions de vie ne sont pas terribles, il fait froid, il n'y a pas grand-chose comme infra structure, faudra faire beaucoup de choses nous-même mais on sera libre !

- On ne survivra pas, Voltura !

- On ne sera pas seul, il y a déjà du monde, ça s'appelle la cité des exclus, ils sont 300 ou 400 là-dedans ! On y va !

- Jamais entendu parler de ce truc !

- Ils ne vont pas le crier sur les toits !

- Mais ils peuvent démolir tout ça, faire une expédition punitive !

- Pas tant que mon père sera bourgmestre !

- Et le jour où il ne sera plus ?

- Alors on ira encore plus loin ! Tu m'aime Kalya !

- Je t'aime Voltura !

- En route !

 

FIN

 

Marie-Paule Perez - 10/2002

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

Publié simultanément sur les sites de Vassilia et de Revebebe en octobre 2002

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Octobre 2002

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Mardi 3 septembre 2002 2 03 /09 /Sep /2002 11:22

Auto-stop sidéral par Malicia et Christobal

Solo

Thémes abordés : humour, science fiction, spermophilie, uro. 

Toute cette publicité pour ce truc à la con ! Ah ! Bien sûr les effets spéciaux on en a plein la gueule, mais l’histoire est débile, et les acteurs, Anakin est une véritable tête à claques tout droit sorti des montagnes à fric puantes de Bervely Hills. Berck ! Et Padme ! Quelle nunuche, pas possible d’être aussi conne, c’est dommage elle est assez mignonne, mais bon puisqu’elle préfère les bellâtres stupides, je n’ai aucune chance, et de toute façon c’est du cinéma et puis ça commence à m’endormir ce truc ! Je baille, je baille, je ronfle…

Bonjour, je me présente, je me prénomme Anakin et j’habite sur un astéroïde dans une ancienne mine de vassilium assez isolée et je travaille dans une navette spatiale voisine, à environ 300.000 km de chez moi. Ce n’est pas trop loin ! Un soir, en rentrant du travail (dans ma super capsule volante et roulante à injection intergalactique), presque à la sortie de la cosmoville, j’aperçois une auto-stoppeuse sur un micro-astéroïde. D’habitude je ne prends personne en stop, mais l’aspect de la demoiselle, fragile et si seule sur ce patatoïde sordide, m’incite à m’arrêter. Je lui demande où elle va, et comme c’est sur ma route, je l’embarque. Dans la capsule nous échangeons quelques banalités et je suis surpris de sa vivacité d’esprit et d’une certaine maturité. La jeune fille, qui se prénomme Padme doit avoir 18 ans au maximum et je lui fais remarquer les risques qu’elle prend en pratiquant l’auto-stop, comme ça en plein cosmos.

– J’ai l’habitude, me répond-elle . Elle enlève son spatioscaphandre et s’installe. Du coin de l’œil, je la reluque et la trouve bien jolie, bien formée, très femme. En s’asseyant, sa petite jupe est remontée découvrant ses minces cuisses bronzées. Elle est charmante avec sa jeune poitrine qui pointe sous un chemisier blanc et son petit minois rieur. Sortis de la cosmoville, nous avons parcouru environ 3 km lorsque :

– Excusez-moi, pouvez-vous vous arrêter, j’ai un petit besoin, me dit-elle en rigolant. – C’est embêtant, le pissomatic est cassé, il faut que je le répare ! – Vous faites comment-vous ? – Dans une bouteille – Passez-moi la bouteille ! – Elle est pleine, mais bon, on va s’arrêter dès que possible.

Nous sommes déjà en plein vide intersidéral, peu de vaisseaux circulent à cette heure-ci et il est facile de trouver l’endroit propice à ce genre de besoin.

– Ici ! Cet astéroïde semble tranquille, me dit-elle en pointant un caillou spatial en forme de super phallus à couilles.

cosmo peeJe stoppe le véhicule, Padme revêt son casque respiratoire et descend sur le planétoïde puis, se retourne vers moi qui suis resté aux commandes, puis, en souriant se baisse pour faire pipi. Dans un premier mouvement, surpris je tourne la tête mais c’est plus fort que moi, je finis par la regarder faire. Elle a sans aucune pudeur soulevé sa jupe et abaissé sa culotte. Bientôt, devant cette vision une érection incontrôlée fait gonfler mon sexe. Voir cette jeune femme se soulager à quelques mètres à peine de moi est terriblement excitant. Et puis des gouttes de pipi dans un environnement où la gravité est extrêmement faible, c’est fabuleux, ça fait plein de petites bulles, de petites bulles d’or : C’est joli, c’est mignon, c’est trop craquant. D’où je suis, il me semble deviner sa petite fente dans l’ombre entre ses cuisses et un trouble délicieux m’envahit. Elle sourit toujours en me regardant. Une fois terminée, elle rajuste sa culotte puis sa jupe et remonte dans l’engin. Je ne démarre pas tout de suite. Le silence qui suit me semble interminable, puis elle parle.

– Tu n’avais jamais vu une femme faire pipi ainsi ? – Non, pas comme ça, pas avec des bulles et surtout pas de si près, dis-je d’une voix sourde.

Elle a un geste de sa main vers moi et me dit :

– On dirait que ça t’a plu. – Et comment ? – On dirait que ton pantalon est devenu trop étroit pour son contenu, précise-t-elle en pointant son doigt vers ce que j’essaie de cacher depuis un moment.

Je rougis violemment et fais mine de démarrer. Elle s’esclaffe :

– T’affole pas, ça ne me choque pas, bien au contraire, et elle se rapproche de moi.

A cet instant je ne sais plus où j’en suis, j’ai chaud au visage, et soudain, Padme se penche vers moi et pose sa menotte sur ma braguette magnétique.

– Que fais-tu ? Balbutie-je. – T’en fais pas, les vieux cochons ça me connaît, répond-elle, ayant déjà dégrafé quelques magnéto-boutons.

Je voudrais avoir le courage de résister mais son extrême audace qui devrait me retenir est aussi un puissant excitant. Elle dégage ma queue dont le gland gonflé à éclater se tend vers elle. Alors, elle se penche et pose sur lui sa délicieuse petite bouche. Je me suis rejeté en arrière et je savoure la caresse que bientôt la perverse auto-stoppeuse me prodigue. Sa bouche s’est ouverte toute grande pour engloutir ma queue et elle enserre ma tige entre ses lèvres. Je vois sa tête monter et descendre avec un rythme progressif. Je pose ma main dans ses beaux cheveux pour réguler son tempo. Elle me tète longuement avec ardeur et soudain je sens venir ma sève. J’ai un mouvement comme pour l’écarter mais elle s’accroche et avale en totalité les giclées de semence épaisse que je ne peux plus retenir.

Je gémis de bonheur, comblé, ma queue toujours dans sa bouche se rétractant peu à peu. Elle se relève, me sourit et me dit :

– A moi maintenant ! Tu ne vas pas me laisser comme ça, et soulevant ses fesses, elle fait glisser sa petite culotte.

M’attrapant par les cheveux, elle m’attire en riant vers son petit ventre. Sa chatte mignonne, duvetée brille de sa mouille et d’un reste de pipi. Je la prends à pleine bouche et me mets à la brouter. Au bout d’un moment, du bout de ma langue je débusque son petit bouton et je m’y attache, le titillant, le mordillant, le suçotant. Padme s’est renversée sur le siège et entame une mélopée de gémissements et de ronronnements entrecoupés de petits cris qui en disent long sur le plaisir que je lui procure. Enfin, avec un cri plus fort, comme un hululement, elle explose en une série d’orgasmes dont je sens les vagues dans son ventre accompagnés sur ma langue par le miel que sécrète sa chatte.

Tout ceci m’a remis en forme et je bande à nouveau comme un cerf. Je me glisse à genoux entre ses cuisses et je présente mon dard à l’entrée de son petit minou tout humide. Elle me retient une seconde et me souffle :

– Fais attention, mets une capote, avant !

J’en suis estomaqué, bien sûr, où avais-je la tête ? Mais je n’en ai pas ! Mais, elle, elle m’en tend une ! Incroyable ? Je l’enfile, j’ai trop envie maintenant et, poussant ma queue dans sa fente, j’en écarte les lèvres avec le plus de délicatesse que je peux. D’abord facile grâce à sa mouille, la pénétration devient plus ardue, elle est assez étroite, et j’ai peur de lui faire mal. J’observe une pause puis je reprends ma progression écartant peu à peu les chairs tendres et si chaudes. Elle gémit puis a soudain un petit cri lorsque, je suis enfin enfoncé complètement en elle. Elle me sourit avec malice.

– Ça y est vieux cochon, tu l’as eue ta coquine !

Ce langage me rassure et m’excite et je commence à aller et venir dans son ventre qui peu à peu bien que toujours serré s’assouplit et se moule à mon membre. Cette nana est un coup du tonnerre, je suis si bien dans son petit minou si tendre que je ne voudrais plus en sortir et je me retiens, prolongeant l’étreinte imprimant un rythme tour à tour lent et effréné.

Longtemps, je la lime ainsi au point qu’elle a plusieurs orgasmes avant qu’à mon tour, me retirant à temps, j’explose enfin inondant son ventre et ses cuisses d’un sperme épais.

– Eh bien, espèce de salaud, on peut dire que tu m’as fait jouir, me murmure-t-elle à l’oreille après un long moment où nous sommes restés comme sans vie écrasés l’un sur l’autre.

Me soulevant, encore un peu engourdi, je pose mes lèvres sur les siennes et elle répond à mon baiser. Nous restons ainsi enlacés quelques instants puis je me dégage et reprends ma place aux commandes. Nous rajustons nos vêtements et quelques minutes plus tard, je la dépose sur l’astéroïde où elle habite. En me quittant, elle me dit :

– Qu’est-ce que tu fais après dîner ?
– Rien de spécial, pourquoi ?
– Trouve toi ici vers 21 h, nous aurons trois heures devant nous, ce sera suffisant je pense pour reprendre notre conversation de tout à l’heure.

En me disant cela, elle a un air si coquin que ma queue frémit à nouveau dans mon pantalon.

– Cristo ! Non seulement tu roupilles pendant le film, mais en plus tu ronfles et en plus tu bandes, me dit Malicia.
– C’est pas grave, l’important c’est que je t’aime, Padme, lui répondis-je, lui provoquant un mouvement de roulement des yeux qui me fit rire aux éclats.

© 2002 Malicia et Cristobal.

Par Malicia et Christobal - Publié dans : Malicia et Christobal
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Lundi 2 septembre 2002 1 02 /09 /Sep /2002 14:03

Lits résistibles (en voilà un titre ?) par Alexis Defond Rossignol

 

cul015

Thémes abordés :  bisex masculine, bizarre, domination soft, humour.

L’action de ce délire urbain se déroule un mercredi, au mois de septembre

Nous sommes dans le seizième arrondissement près d’une bouche de métro. Il
est 8 heures et demi du matin, la journée s’annonce ensoleillé et
probablement très chaude.

Fred s’est réveillé de bonne heure, il n’arrivait pas à dormir, et en
désespoir de cause avait décidé, dans l’ordre : de se lever, de se doucher,
de s’habiller « décontracté mais avec des vêtements de marque » et de
descendre prendre son petit déjeuner au bistrot du coin. Fred ne fait rien
dans la vie, il est rentier, sa tante lui a laissé en héritage une belle
collection d’appartements, et le paiement des loyers lui assure un revenu
substantiel. Riche et glandeur à 30 ans.
Il n’y a qu’un client au comptoir, c’est Eric, ce dernier cultive un look
très bohème, tunique blanche très ample, barbe en pointe et catogan. Après
avoir essayé en vain de monnayer ses travaux d’artiste peintre, il s’est
aperçu que pour briller dans le milieu de la peinture contemporaine, il
suffisait à défaut de talent, d’un peu de culot et de quelques
connaissances. Depuis, il travaillait beaucoup moins et gagnait beaucoup
plus.
Les deux hommes se connaissent, ils leur arrivent de se mesurer aux échecs,
en fait, ils y jouent aussi mal l’un que l’autre, sinon ils causent,
critiquent tout le monde et s’échangent leurs anecdotes, parlent de leurs
dernières conquêtes, l’un comme l’autre sont aussi dragueurs que
célibataires convaincus.

208 01f Et voici que justement vient s’approcher du bar, une créature…
une créature comment dire ? Elle est blonde, fausse blonde, mais genre
fausse blonde qui s’assume, les cheveux sont raides et coupés au carré, le
visage lisse et les pommettes relevées, les lèvres sont bien ourlées et le
nez finement dessiné. La silhouette est agréable, les formes sont devant,
les formes sont aussi derrières, et le tout est habillé d’un ensemble
blouson, pantalon en vinyle et chaussé de talons qui ne sont pas aiguilles
mais qui sont néanmoins vertigineux. Une apparition !

- Joli lot ! Juge Fred !
- Une pute ! Répond Eric sur un ton désabusé mais néanmoins hypocrite.
- Et alors, elle est belle, cette femme, non ?
- T’aime le genre domina ?
- Ça change ! J’ai déjà eu quelques expériences comme ça, évidement
faut pas que ça aille trop loin…
- Des petites fessées ?
- Et même un peu de martinet ! Avoue Fred !
- De toute façon, elle est indraguable ! Reprend Eric
- Personne n’est indraguable ! Répond Fred péremptoire.
- 100 euros que tu n’y arriveras pas !
- Pas assez cher !
- 500 euros !
- Pari tenu ! Avant midi je la baise !
- Et comment je vais savoir ?
- Tu reste avec moi, on va la suivre, quand je l’aurais dragué, tu
continueras à nous suivre !
- Et tu crois que j’ai le temps de jouer à ces conneries ?
- Je crois, oui !

La jeune femme, appelons là Carole, ne remarque même pas la présence de nos
deux parasites, et semble passionnée par la vision de sa tartine beurrée
qu’elle trempe délictueusement dans sa tasse de double crème. Elle prend son
temps, regarde sa montre, ouvre son sac à main, en extrait un petit miroir,
vérifie son maquillage, embarque la monnaie contenue dans la petite soucoupe
traditionnelle et sort du bistrot. Nos deux blaireaux la suivent. Et tout ce
petit monde se précipite vers la bouche de métro.

Laissons les voyager, leur trajet ne présente aucun intérêt pour notre
histoire et rendons-nous ailleurs pour l’instant !

Cet ailleurs ce sera la rue du Faubourg Saint Antoine, dans le 12ème près de
la Bastille. Cette rue possède une étrange particularité, en effet
pratiquement tous les commerçants sont des marchands de meubles…

Vers le milieu de la rue… non pas là… sur le trottoir d’en face, un peu plu
loin, l’un de ces magasins est spécialisé dans la literie. Son propriétaire
est un certain monsieur Bertin, il aurait donc pu enseigner son magasin Lits
Bertin, cela aurait parfaitement convenu à ce genre de récit, mais sans
doute moins à la clientèle potentielle, le magasin a donc été baptisé Lits
Résistibles. On est tous pliés de rire ! Le mercredi, matin, moment creux
par excellence, un seul vendeur exerce, c’est Gaétan, archétype du vendeur
de ce type de produit, la trentaine, costume strict, coiffure soignée,
chemise bleue et cravate discrète.
Il s’emmerde Gaétan ! Il l’a déjà dit à son patron ! Pourquoi ouvrir si tôt
le mercredi, c’est le jour des gosses, personne ne vient acheter un lit à
cette heure là, mais le patron n’entend jamais rien (air connu)

Revenons dans le métro : station Bastille : Carole descend ! Les deux
blaireaux lui emboîtent le pas !

- Si ça se trouve, elle va voir un client, tu vas avoir du mal à la
draguer ! Intervient Eric, notre peintre contrarié !
- Laisse faire mon intuition ! Répond Fred
- Et elle dit quoi ton intuition ?
- Elle dit que ce n’est pas une professionnelle !

Carole s’engage rue du Faubourg st Antoine, elle s’arrête de temps à autre
devant une vitrine, semble alors en proie à de longues réflexions. Une
vitrine, deux vitrines, plein de vitrines, et la voici plantée devant celle
de Lits résistibles.

- A la prochaine vitrine, j’attaque ! Prévient Fred

Pas de bol pour Fred, car Carole pénètre dans la boutique !

- Raté ! rigole Eric
- Pas du tout, viens !
- On ne va pas rentrer ?
- Mais si ! Un magasin, c’est super pour draguer !
- Bon alors on y va !

Il n’en revient pas Gaétan, le carillon d’entrée vient de sonner deux fois.
D’abord une cliente potentielle, mais alors quelle cliente ! Ça lui aurait
plu d’être seul avec elle… mais d’où sortent ces deux guignols ? Trois
clients à cette heure, un mercredi, voilà de quoi reconsidérer certaines de
ses certitudes !

- Madame ?
- Je voudrais un lit, mais un lit assez haut !
- Assez haut ! Mais pourquoi assez haut ? Répond Gaétan a qui on
n’avait jamais encore demandé une telle chose !
- Je n’ai pas besoin de me justifier, je cherche un lit assez haut, en
avez vous ? Répond Carole très sèche !
- Bien sûr, répond Gaétan, mouché.

En fait, il n’est sûr de rien, mais il lui faut retenir sa cliente, après
son talent de vendeur fera le reste !

- Je vais vous montrer tout cela, mais je vous demande une seconde, je
vais faire patienter ces deux messieurs !

Gaétan se dirige vers nos deux zigotos !

- Ces messieurs désirent voir quelque chose ?
- Nous allons regarder, et nous vous appellerons quand nous aurons
décidé ! Répond Fred !
- Alors je vous laisse regarder ! Répond Gaétan, tout heureux à la
perspective de pourvoir prendre son temps avec la belle cliente.

Et tandis que nos deux parasites s’en vont faire semblant de s’intéresser
aux lits du rez-de-chaussée, Gaétan parvient à persuader Carole que de bien
plus beaux lits sont en exposition au premier étage, ils prennent donc
l’escalier pour s’y rendre.

- Actionne la porte d’entrée ! Demande Fred à son compère !
- Pourquoi foutre ?
- On dit pourquoi faire ! Pour qu’il se figure qu’on est ressorti !
!
Après avoir usé de ce grossier stratagème, ils montent discrètement
l’escalier et se mettent en planque derrière un énorme meuble de rangement.

- Voyez ce modèle, c’est ce qui se fait de mieux !
- Il n’est pas assez haut !

Gaétan hésite, il n’a pas envie se faire rembarrer une seconde fois, mais ce
doit être sa nature, il faut qu’il jacte, il faut qu’il cause, pour lui
c’est de l’argumentation, ça fait parti du métier !

- La tendance actuelle est de faire les lits le plus bas possible,
c’est historique en fait, autrefois, on grimpait sur le lit, le lit était
une véritable cabane isolée du reste, on y montait parfois avec une petite
échelle ou à l’aide de quelques marches, et il y avait un rideau qui…
- Ecoutez, je ne suis pas venu ici pour écouter un historique de
l’histoire des plumards, je veux un lit haut, un point c’est tout, et si
vous en avez pas, autant le dire tout de suite, ça m’évitera de perdre mon
temps.
- Je suis désolé !
- Vous pouvez ! Alors vous en avez ou vous en avez pas ?
- Je crois que ce modèle est ce qu’il y a de plus haut !
- Vous dites ça sans le regarder, alors qu’on ne vous a probablement
jamais posé la question, vous vous foutez de moi, ou quoi ?
- Je, je..
- Je quoi ? Et arrêtez de me reluquer comme cela, vous n’avez jamais de
cliente ?

Le moment de stupeur passé, Gaétan, refait surface !

- Des clientes aussi ravissantes que vous, c’est assez rare, si vous
voulez bien me permettre ?
- Justement, je ne vous permets pas !

Gaétan se rappelle ses cours de vente, il y a un moment ou l’on sait que
quoiqu’on fasse, la vente ne se fera pas, il faut à ce moment là en tirer
les conclusions, et se débarrasser du client s’il ne s’en va pas de
lui-même…

- Alors restons en là, peut-être trouverez-vous votre bonheur chez un
de mes confrères ?
- C’est bien dommage que vous n’ayez pas l’article, pour une fois que
je tombais sur un vendeur qui soit joli garçon !

Du coup Gaétan devient tout rouge ! Il reprend espoir

- Si vous voulez, on va mesurer quelques lits et on va bien en trouver
un qui soit plus grand que les autres…
- Remarquez, je vous dis ça, mais n’en tirez aucune conclusion, je ne
suis absolument pas draguable, c’est moi qui choisit, c’est moi qui décide,
je suis un peu dominatrice, voyez-vous !
- Oui, oui ! Bredouille gaétan. Euh c’est peut être pas la peine de
mesurer, à vue d’œil celui-ci me parait plus haut que les autres !
- Vous n’aimez pas les femmes dominatrices ?
- Tout dépend de la femme, avec une femme telle que vous cela ne me
générais pas du tout !
- Vous n’auriez pas du dire ça !
- Pourquoi donc ?
- Vous verrez bien ! Donc pour vous c’est celui-là le plus haut !
- Oui, absolument !
- Je peux l’essayer ?
- Bien sur ! Vous pouvez vous asseoir dessus !
- Parce que chez vous pour essayer un lit on s’assoit dessus ?
- Non, vous pouvez même vous y allonger, je vais juste vous demandez de
retirer vos chaussures.
- Parce qu’essayer un lit, c’est s’allonger dessus ?
- Ben !
- On fait quoi dans un lit d’après vous ?
- Euh !
- Vous êtes décidément bouché. Débrouillez-vous pour virer vos deux
clients du dessous et je vais vous montrer

Gaétan se souvient alors avoir entendu le carillon !

- Mais ils sont partis !
- Comment le savez-vous ?
- J’ai entendu le carillon
- C’est peut-être quelqu’un d’autre qui est entré !
- Je vais voir…

Gaétan revient quelques secondes après !

- Ils sont bien partis :
- Alors on va l’essayer !

Carole pose alors son sac à main sur bord lu lit, et se débarrasse de son
blouson. Elle a en dessous un petit haut assez décolleté à très fines
bretelles qui laissent les bras nus. Gaétan n’en peut plus ! Il ne comprend
pas ! Et nos deux parieurs toujours dissimulés derrière leur meuble en sont
au même point. Ces messieurs auraient pu penser qu’elle en serait restée là
et qu’elle se serait ensuite allongée sur cette belle literie… mais non,
elle retire son haut, Gaétan a les yeux exorbités, il se demande si elle va
commettre la folie de dégrafer son soutien-gorge. Elle le fait et deux
magnifiques seins piriformes ornés de belles aréoles brunes et de jolis
tétons érigés apparaissent…

- Je…
- Je quoi ? Vous n’avez jamais vu une poitrine ?
- Euh, il n’est peut-être pas nécessaire de…
- Dis donc, vendeur de mes fesses ! Tu as bien dis que tu accepterais
de te faire dominer !
- Oui, mais…
- Silence, ! Ou je te flanque une dérouillée. ! Et d’abord fout toi à
poil !
- Qui ? Moi ?
- Bien sûr toi ! Qui veut tu que ce soit ?
- Mais enfin, si quelqu’un vient ?
- C’est pas mon problème !
- Euh, alors, je vais bloquer la fermeture !
- Pourquoi faire, je n’ai pas l’intention de faire durer les choses
cent sept ans ! Allez à poil !

Alors comme dans un rêve Gaétan se débarrasse de ses vêtements, et tandis
qu’il le fait Carole termine son propre déshabillage, son pantalon est
retiré, sa culotte suit. Nos deux voyeurs ont maintenant la vision du corps
de déesse de la belle. Ils bandent comme des cerfs amoureux.

- Maintenant monte sur le lit et fout toi à quatre pattes ! On va
tester le plumard ! Ordonne Carole !

Le vendeur s’exécute.

- Je vais te faire un cul tout rouge ! Prévient alors la jeune femme.

Elle ouvre alors son sac, en sort un martinet, se met debout sur le lit et
commence à fouetter le vendeur qui n’a jamais encore connu pareille
situation.

- Pas trop fort quand même !
- Je fais ce que je veux ! Dis le que tu es mon esclave !
- Hein ?
- Dis le que tu es mon esclave ?
- Si vous voulez, mais pas si fort !
- Je n’ai pas bien entendu !
- Je suis votre esclave !
- T’aimes ça que je te fouette ?
- Ce doit être parce que je suis super excité !

Carole fouette à grande volée, contrôlant l’impact du martinet sur les
fesses du vendeur, en le faisant, elle accomplit une sorte de mouvement
trépignant des pieds qui font bouger toute la literie. Mais cette dernière
est aussi solide que silencieuse ! Du bon matériel.

Fred, n’en peut plus, il a sorti sa bite et se branle carrément. Eric se
sentant encouragé, hésite pourtant à l’imiter, mais l’excitation aidant, il
lorgne sur la biroute de son complice ! Une jolie queue bien droite, bien
dessinée au gland reluisant ! Un bien bel organe ! Il sent qu’il va faire
quelque chose de pas si courant !

- Elle est belle ta queue ! Chuchote-il à l’oreille de Fred
- Pourquoi ? Ça t’intéresse ?
- Non, je disais ça comme ça !
- Parce que si vraiment ça t’intéresse, on peut s’arranger !
- Je peux juste toucher un peu alors ?
- Vas-y touche !

Carole est complètement excitée par ce qu’elle fait, Le cul de Gaétan est
maintenant tout rouge, elle retourne farfouiller dans son sac et en sort un
joli gode vibrant qu’elle encapuchonne d’un préservatif ! Puis elle approche
l’objet du cul du vendeur !

- Oh ! Tu fais quoi ? Questionne ce dernier, craintif.
- Je vais t’enculer ! Répond Carole comme s’il s’agissait de la chose
la plus naturelle du monde.
- Mais ça va pas, non ?
- Tais toi, t’y connais rien !
- Mais je ne veux pas !
- Et après tu pourras me prendre !

Evidement c’est un argument ! Et Carole introduit donc l’objet dans le cul
du vendeur ! On ne lui a jamais fait ça ! Après quelques secondes pendant
lesquelles il faut bien forcer cet orifice non habitué à de tels outrages,
l’olibos s’est enfoncé dans le rectum et le vibrateur s’est mis en marche,
produisant de curieuses sensations dans le derrière à présent dépucelé de
notre vendeur

- C’est bon, hein ?
- C’est pas désagréable ! Concède Gaétan

Derrière le meuble, les choses ont évolués et Eric a maintenant englouti la
bite de son comparse dans la bouche et lui fait une fellation en règle, tout
en s’auto-masturbant. Les deux bites sont gonflées à bloc et ne vont pas
tarder à lâcher leur jouissance dans quelques instants.

Retour à Carole qui donne des instructions à son esclave de rencontre :

- Bon maintenant, je m’allonge, tu viens sur moi et tu me prends et tu
as intérêt à être à la hauteur !

Bandé comme il est Gaétan, se prépare, il enfile la capote que lui tend
Carole, il s’allonge sur elle, n’ose pas quémander un baiser sur les lèvres,
mais s’aventure sur les seins, il les caresse, les pelote, les triture, sa
bouche vient en renfort de ses mains, il embrasse, il suçote, il lèche. Il
s’approche du téton….

- Allez viens ! Le presse Carole.
- On n’est pas à cinq minutes ! Tente de parlementer le vendeur.
- J’ai envie que tu me prennes tout de suite ! D’accord ?

Gaétan se met donc en position afin de pénétrer cette créature de rêve, sa
bite s’approche de la chatte, cette si belle petite chatte à moitié épilée
de ses poils afin qu’on puise en admirer le fin découpage. Il est juste là
où il faut, il va la pénétrer….

…quand soudain elle pousse un cri :

- Mon mari ! Vite planque-toi !

A ces mots, Gaétan par pur réflexe dégringole du lit et s’en va pour se
cacher en dessous, mais le lit n’est pas assez haut et dans sa précipitation
il s’assomme à moitié contre la boiserie et se provoque une énorme bosse..

- Ah Ah ! Rigole Carole, je t’avais bien dis qu’il n’était pas assez
haut ! Il ne vaut rien ton plumard !

Elle se rhabille, Gaétan penaud, ne comprend plus rien et à moitié étourdi,
tente de rassembler ses affaires afin de se rhabiller à son tour. Il est
complètement frustré par cet épilogue imprévu, il cherche en vain le mari
qui bien sûr n’existe pas !

- Bon, il ne te reste plus qu’à me l’offrir ton plumard, puisqu’il ne
vaut rien ? Tente Carole.
- Je ne peux pas, mais je peux vous faire une belle remise !
- Tu ne veux pas me l’offrir ?
- Non, je suis désolé !
- Mufle ! Répond-elle, faisant le geste de se retenir de lui balancer
une gifle.

C’est alors qu’intervient Fred suivit de près par Eric !

- Hum ! (ça c’est Fred qui nous fait un raclement de gorge)
- Mais vous étiez-là, vous ? Bredouille le vendeur, comprenant de moins
en moins ce qui se passe
- Oui nous somme là, et voyez-vous, cela nous ferait énormément plaisir
que vous offriez ce lit à mademoiselle.

Gaétan évolue la situation. Il n’y a aucune menace dans les propos de Fred.
Mais le rapport de force ne lui est pas favorable, il préfère jouer la carte
de la prudence !

- Bon, bon on va faire un petit effort ! Finit-il par lâcher.
- Je vous remercie de votre intervention ! Intervient Carole à
l’adresse de Fred.
- Mais c’est un plaisir, voyons, que de secourir un aussi belle femme
que vous !
- Flatteur !
- Me ferez-vous simplement l’honneur de vouloir prendre un verre avec
moi ?
- Pourquoi pas, mais vous êtes bien sûr conscient des risques que vous
prenez ?
- Mais je suis prêt à les assumer ! Répond Fred, puis se tournant vers
Eric : « Nous nous reverrons demain, n’oublie pas de passer à ta banque ! »

Moralité : absolument aucune !

Alexis

PS : Soyez gentil, ne m’écrivez pas pour me dire que tout cela est
invraisemblable, je le sais bien que c’est invraisemblable. Mais qu’il me
soit permis de défendre le droit au délire !

a_defond_rossignol@hotmail.com

Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
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Vendredi 2 août 2002 5 02 /08 /Août /2002 13:40

Marie-Clotilde, assistante en chirurgie dentaire
par Alexis Defond Rossignol

version non censurée
cul015

 

Thémes abordés : bizarre, humour, médical, uro

C’est au deuxième étage de cet immeuble bourgeois que se trouve le cabinet
de dentiste du docteur Pivot. Une simple plaque de cuivre, et en dessous une
autre moins noble mais précise ;  » sonnez et entrez  »
Max et Bernadette Hilaire obtempèrent et entre dans le lieu. On ne peut se
tromper, la salle d’attente est à gauche avec son traditionnel tour de
chaise et sa petite table encombrée de magasines périmés et froissés. Et
d’ailleurs pour qui hésiterait, une plaque sur cette porte indique  » salle
d’attente  »

- Ce n’est pas possible, il doit être en cheville avec un marchand de
plaques ! Plaisante Bernadette

Mais la plaisanterie fait flop ! Max bougonne, il a une chique à la joue
droite, ses dents le font énormément souffrir !

Ah ! Oui, je ne vous les ai pas présenté, ou du moins pas assez ! Max,
presque la cinquantaine, légèrement ventripotent, aucun fil blanc ne vient
encore perturber ses cheveux bruns peignés en arrière et légèrement bouclés.
Il a d’épaisses moustaches noires. Il est habillé en costume bleu marine
très sombre presque noir, la chemise est blanche, la cravate est jaune ornée
de motifs discrets, bref le mec n’a rien d’original, le cadre moyen ou le
petit patron… Que voulez-vous parfois ces gens là aussi ont parfois mal au
dents
Madame a accompagné son mari, elle a dix ans de moins que lui, un beau
visage, la bouche pulpeuse, une belle silhouette que sa robe bleue jean met
bien en valeur en laissant dénudées ses belles épaules qui luisent sous la
lumière…

- C’est quand même bizarre qu’il n’y ait personne dans la salle d’attente !
Remarque Bernadette !
- Tant mieux, on n’attendra pas ! Ronchonne Max
- De toutes façons, on n’aurait pas attendu, puisque nous avions rendez-vous
! Réponds Bernadette sur un ton fort péremptoire
- Dès fois ça veut rien dire !

Cinq minutes passent, pas plus ! Une porte s’ouvre sur le geste classique du
praticien ouvrant sa porte de communication avec le cabinet et la tenant par
la poignée (dés fois qu’elle s’échappe, la lourde !)

- Monsieur Max Hilaire !

C’est moi ! Tient à préciser Max en se levant

Le docteur Pivot fait signe au couple de les suivre, c’est un homme
approchant la soixantaine, chauve, le visage tout en longueur, de grosses
lunettes en écailles et vêtu d’une blouse blanche d’une immaculée propreté -
sans doute en change-t-il à chaque patient – Il fait asseoir Max et
Bernadette devant son bureau, et le cérémonial se poursuit permettant au
chirurgien dentiste de renseigner les données de ses patients sur son
logiciel médical.

- Je n’ai pas de fiche à votre nom ! Constate alors celui-ci !
- C’est la première fois que nous venons… Commence Bernadette, parlant alors
à la place de son mari. On nous a recommandé votre cabinet, et on nous a
affirmé que vous aviez une méthode pour soigner sans douleur !
- C’est parfaitement exact, mais comme toute médaille à son revers, je dois
vous prévenir tout de suite que je ne suis pas conventionné avec la sécurité
sociale et que par conséquent vos soins ne pourront être remboursés !

Voici qui à l’air de désoler Bernadette, qui du coup regarde son mari :

- Ah, on ne nous avait pas dit cela ! Qu’est ce qu’on fait, Max !
- Tant pis, on est là, on est là ! J’ai trop mal, il faut en finir !
- Je vous ferais un petit prix ! Lance le docteur conciliant ! Bon alors on
va commencer, je vais demander à madame votre épouse de rejoindre la salle
d’attente !
- Mais pourquoi ? Je ne vous générais pas ! Proteste cette dernière !
- Ce n’est pas moi que vous risquez de gêner, c’est le bon déroulement de la
méthode ! Soyez sans crainte dans vingt minutes, je vous rends votre mari,
guéri et même plus, il sera enchanté et ravi de mes prestations !
- Bon, à tout à l’heure chérie ! Intervient Max

Et comme au théâtre quand un personnage sort, il faut qu’un autre rentre !
Nous allons faire maintenant connaissance, et en même temps que Max, de
Marie Clotilde l’assistante du Docteur Pivot

Brune, de grands cheveux longs, les yeux bleus, mais c’est surtout la tenue
qui intrigue. La blouse croisée laisse apercevoir l’échancrure d’une
poitrine prometteuse, et puis elle ne descend vraiment pas très bas cette
blouse, mais dire que c’est juste à mi-cuisse serait encore carrément
exagéré ! Max écarquille les yeux à la façon du loup de Tex Averry et
bredouille un hésitant  » bonjour  » auquel notre assistante répond par un  »
salut  » fort peu protocolaire

- Préparez Le patient, Marie Clotilde ! Ordonne le docteur.

Max est donc invité à prendre place sur le fauteuil de supplice dentaire, il
est troublé Max, d’abord par la présence des ces horribles bras articulés
terminés par des engins qui dans quelques instants vont lui pénétrer dans la
bouche, et cela l’affole un peu, mais surtout maintenant par ce qu’il voit à
quarante centimètres de ses yeux… Marie Clotilde a passé autour du cou du
patient une serviette de protection, et pour cela elle a du se pencher
dégageant encore plus son décolleté. La partie la moins extérieure de ses
seins est maintenant complètement visible, deux demi-globes de chair soyeuse
au grain velouté s’offre à sa vue. Max n’en peut plus, il ne sait commander
à son sexe de rester tranquille et se met donc à bander !

C’est bien la première fois qu’il bande chez un dentiste. Ne sachant que
faire de ses mains, il décide afin de se donner contenance de se les croiser
sur sa poitrine par-dessus la serviette.

- Non ! Vous risquez de salir vos manches ! Le prévient Marie Clotilde.
Placez plutot vos mains sur les bras du fauteuil !

Il obéit, et l’assistante vient du plat de la main rectifier la bonne tenue
de la serviette, elle se penche encore et cette fois ci un joli téton à
réussi à pointer son petit bout à l’extérieur ! Max à la gorge sèche ! Il se
demande s’il rêve !

- Je … Commence-t-il.

Mais on ne saura jamais ce qu’il avait l’intention de dire, le docteur lui
fait pencher la tête en arrière, et lui ordonne d’ouvrir la bouche. Max est
frustré et tandis que le dentiste farfouille sa mâchoire, il se crispe sur
les bras du fauteuil.

- Ne vous crispez pas ! Détendez-vous ! Implore l’étrange assistante !

nurse07 Puis comme ça, comme si la chose en soi était banale,
Marie-Clotilde balade négligemment sa man sur la braguette bosselé de notre
patient qui n’en peux mais.. Il ne proteste pas, de toute façon comment
pourrait-il, se trouvant en ce moment dans l’impossibilité de parler ?

Devant l’audace de cette jeune personne, il se dit, Max qu’en avoir à son
tour ne devrait pas porter à conséquence et sa main droite se fait
caressante et après s’être timidement attardé sur un petit bout de cuisse,
empoigne maintenant vaillamment les fesses de la donzelle et les triture à
qui mieux-mieux.

Les hostilités sont donc engagées, et tandis que le dentiste imperturbable
se livre à l’ingrate tâche d’aller soigner les dents pourries d’une mâchoire
peu ragoûtante, l’assistante dézipe la fermeture éclair du patient et
promène son doigt sur la bite de Max par-dessus le tissu de son ridicule
caleçon blanc à poids rouge.

A présent notre coquine de Marie-Clotilde a dégagé le pénis tout raide de
notre patient, et après quelques caresses de convenances entreprend de la
masturber de façon aussi classique qu’efficace.

Après quelques instants pendant lesquels Max se laisse en même temps
bricoler les crocs et branlotter le bigoudi, celui-ci perçoit une curieuse
humidité lui rafraîchir le gland !  » Serait-ce une fellation qu’on
m’effectue ?  » se demande-t-il avant de réaliser que ce n’est pas tout à
fait cela, notre assistance s’est enquit d’une lingette et entreprend de lui
nettoyer savamment le zizi ! Mais pourquoi donc ! Pourquoi donc ?

Un bruit épouvantable envahit le cabinet, celui de l’odieuse roulette, mais
à peine le cerveau de Max l’a-t-il appréhendé qu’une délicieuse sensation
vient s’y superposer, celle de l’agile langue de Marie-Clotilde qui vient
d’entreprendre de savants balayages sur son gland turgescent Il se laisse
faire ! Il n’a pas le choix et sa main s’aventure dans la chatte de la jeune
personne, voilà qui aide à se donner une contenance !
Et plus la roulette officie, plus l’assistante pompe le dard, la
coordination des deux membres du corps médical est remarquable
Aux Dzzzzz Dzzzzz Dzzzzz de la roulette répondent des Slurp Slurp Slup
beaucoup plus évocateurs !

- Et maintenant la phase finale ! Annonce le docteur Pivot.

Alors tandis que celui ci envoie un jet de liquide médicamenteux dans le
gosier de Max, notre héroïne se met à califourchon sur la bite tendue après
l’avoir encapuchonnée et entreprend des mouvements coulissants qui rendent
tout chose notre patient

La prestation est-elle finie, on devrait dire  » les  » prestations ? Et bien
non, le docteur change de bras articulé, et choisit maintenant la pince, la
vilaine  » pinpince « , celle qui arrache les dents pourries ! Max ne la voit
même pas. Il ne sent pas non plus la piqûre d’anesthésie locale que lui
administre le dentiste !

- Prête Marie-Clotilde !
- Yes, Docteur !
- On compte
- 1, 2
Max ignore la signification de cet insolite compte qui n’est même pas à
rebours ! Mais sa jouissance monte, monte, il va jouir !

- Trois !

Et dans la même seconde Max libère sa jouissance tandis que le dentiste
tient au bout de sa pince, tel un trophée, la molaire foutue qu’il vient
juste d’extraire.

- Un petit rinçage Marie-Clotilde, s’il vous plait ?

L’assistante se relève, prend un verre en plastique et devant les yeux
médusés de Max, elle pisse dedans un joli petit jet jaune pâle ! Notre
patient ne cherche plus à comprendre, il est groggy, et quand le docteur
Pivot lui explique qu’autre fois l’urine était utilisé en bain de bouche et
qu’il serait grand temps de revenir à cette saine pratique, il n’entend même
pas. Il se gargarise deux ou trois fois avec la cuvée spéciale de
Marie-Clotilde. Il n’a plus mal.

- Voilà, le plus dur est fait, mais il faudra revenir, vous avez plusieurs
dents en mauvaise santé, il faut soigner tout cela d’urgence ! Voyez avec ma
secrétaire pour prendre plusieurs rendez-vous successifs… Evidemment ce
n’est pas donné, donné, mais que voulez-vous tout se paye en ce bas monde et
puis quand même, dites-moi franchement avez-vous souffert ?
- Pas du tout, docteur, j’avoue !
- Vous voyez !

Le docteur raccompagne Max à la sale d’attente ou l’attend Bernadette, son
épouse

- Alors chéri, tu n’as plus mal !
- Plus du tout ! Ce docteur est extraordinaire, mais les soins ne sont pas
terminés, il faudra que je revienne !
- Si mon époux parle de revenir chez le dentiste, c’est qu’effectivement vos
méthodes doivent êtes extraordinaires, peut-être que je pourrais en profiter
pour me faire un petit détartrage

Le docteur consulte sa montre !

- J’ai une bonne demi-heure de battement, je peux vous prendre tout de suite
si vous voulez !
- Alors d’accord ! Tu m’attends Chéri !
- Euh… euh….
- Ben quoi !
- Euh… euh…
- Jean Pascal, installez donc notre patiente ! Ordonne le docteur !

Une sorte de pâtre grec pénètre alors les lieux et invite Bernadette à la
suivre

- Arf ! Arf ! Arf !
- Mais pourquoi toussez-vous Monsieur Hilaire ? Lui demande alors le bon
docteur Pivot. Vous devriez consulter un oto-rhino, j’ai justement un
collègue qui…

Fin du délire

Alexis (août 2002)

merci à Horacio Altuna pour l’idée ! – dans la version publié sur
revebebe, j’avais autocensuré le petit passage uro, je suis un peu bête des
fois !

Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
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Dimanche 14 juillet 2002 7 14 /07 /Juil /2002 11:31

Sont folles les frangines !

Par Estonius

 

stamp transblack

 

On a tous les deux quarante ans et quelques poussières, pas mal de poussières, même. Je vis avec Claudine depuis deux ans et je l'ai rencontré par petite annonce sur le web, on s'entend bien, elle est super gentille, très coquine et assez bien conservée, un tout petit peu enveloppée, mais sans trop, disons qu'il y a de quoi peloter. Elle est brune de cheveux, très brune, et elle blanche, très blanche de peau. Ça fait contraste comme disait mon prof de dessin. 


On s'amuse souvent le week-end à se faire des petits scénarios érotiques, et on touche aussi un peu au SM, mais juste pour s'amuser. C'est souvent moi qui fait le soumis, mais pas toujours.


Je n'ai fait la connaissance de sa sœur Sylvie que depuis six mois, elle habitait en province et elle est remontée à Paris pour des raisons professionnelles que je n'ai pas bien saisies. Elle est marante Sylvie, elle s'attife n'importe comment, et n'en a manifestement rien à cirer. Par contre elle se chouchoute son immense coiffure rousse en étant tout le temps fourrée chez le coiffeur, et puis elle se maquille, bien d'ailleurs, juste ce qu'il faut sans outrance. 


Elle est entrée dans nos jeux sexuels presque naturellement, ce soir-là nous dînions tous les trois à la maison, (la frangine est célibataire) Elle avait apporté un punch, un truc qui tue, fait par une copine à elle, une copine de là-bas comme elle aime à le dire, ben moi qui ne suis jamais bourré, c'était limite-limite, et pendant le repas j'accumulais les maladresses, faisant gicler la sauce du gigot, renversant des trucs…


- Non, mais qu'est-ce que t'as ce soir, je vais te flanquer une fessée ce soir, tu vas voir, ça va te faire du bien !


Elle avait dit ça comme ça, ma Claudine, ce n'était pas sérieux, mais malgré mon état j'ai vu la lueur malicieuse éclairer les yeux de Sylvie


- Tu parles sérieusement, Claudine, tu vas lui foutre une fessée ?

- Non, je rigole. Quoi que... dès fois on s'amuse, mais ce soir je crois que ça va être dur de le maintenir en état ! Hein André ?

- Tu essaieras, tu verras bien ! Répondis-je, fataliste


Et alors que la conversation aurait dû à ce moment-là se recentrer, c'est avec le plus grand calme que Sylvie nous fit cette demande incongrue :


- Et si c'était moi qui lui donnais la fessée ?


Je l'ai regardé d'un air ahuri, me demandant de quelle façon Claudine allait prendre ça… 


- Mais cela me paraît une excellente idée ! Répondit alors ma compagne.


Non, mais attend, là ! Claudine et moi étions d'accord - du moins en paroles - pour pratiquer une grande liberté sexuelle, à notre âge et avec notre passé on n'allait pas tout d'un coup devenir fidèle comme des toutous. Et puis on s'était dit que si on avait l'occasion de faire du triolisme, ou de l'échangisme ou d'autres machins en "gismes ", pourquoi pas ? C'est d'ailleurs toujours facile de dire " qu'on va faire " quand on ne cherche pas. Mais avec sa sœur !!! 


Pourtant j'étais plus surpris que choqué ! Le souvenir du reste de la soirée est assez flou, mais je me souviens qu'à la fin du repas, alors que nous étions sur le canapé en train de faire je ne sais plus quoi, Sylvie m'a demandé de me foutre à poil, je lui ai alors spontanément répliqué une réponse que j'avais crue géniale :


- Je me fous à poil, si tu me montres tes nichons !


Je croyais ainsi m'en sortir. Mais elle me les a montrés, comme ça, sans aucune gêne ! Des jolis globes bien laiteux avec une belle aréole marron clair et un téton fièrement redressé Que c'est beau les seins d'une femme ! De toute façon, il n'y a rien de plus beau !


J'ai reçu ma fessée, avec le martinet qu'on avait eu un mal fou à dénicher, et puis après je ne sais plus trop sauf deux choses, je me rappelle que j'aurais bien voulu bander mais que je n'y arrivais pas. Et puis je me souviens aussi, alors que l'ambiance était de plus en plus débraillée, avoir vu que les deux frangines avaient l'une pour l'autre des gestes qui allaient bien plus loin que la simple tendresse.


Je me suis aperçu ce jour-là que je connaissais très mal sa sœur. Mais aussi que je ne connaissais pas très bien ma propre compagne.



Mais bon, comme je vous l'ai dit cela ne me choquait pas plus que ça, et toujours est-il que ce soir-là, Sylvie était donc rentrée dans nos jeux sexuels


Et puis faut toujours que je parle de trop, j'avais déjà échangé mes fantasmes avec Claudine, sur le mode "je ferais bien ci, je ferais bien ça, mais si j'ai l'occasion, si l'ambiance si prête, et tout ça, tout ça, et de toute façon je ne suis pas pressé". Dans nos conversations avec Sylvie j'ai bien sûr réaffirmé mes dires ! En fait, je n'ai pas de tabou, même pas la scato, puisque j'ai déjà léché des culs qui ne sentaient pas spécialement l'eau de Cologne... mais bon... quant à la zoophilie, je n'ai pas envie d'essayer...  quoi que faudrait creuser le problème, parce que finalement enculer une girafe ou un zébu ça doit être quelque chose de grandiose, non ?


Enfin j'aurais mieux fait de me taire ! Quoi que je ne me plains pas, Sylvie et Claudine sont des chics filles, mais j'aurais tout aussi bien tomber sur des foldingues.


Je ne vous raconterais pas toutes nos soirées, ne serait-ce que parce qu'il y a comme un petit aspect répétitif, même si on ne fait pas toujours strictement la même chose, mais je vais vous raconter l'une des dernières en date, la plus mémorable, la plus surprenante et la plus fertile en émotions


Ce samedi, on rentre des courses vers 17 heures avec Claudine, on n'avait rien de vraiment prévu, Sylvie nous téléphone et nous demande si nous serions libres pour un restau. D'accord on accepte, elle vient nous chercher, on s'embrasse gentiment, et puis on se prépare ! Sylvie est toujours aussi mal fagotée, un vulgaire jean et une sorte de pull-over assez évasé vers les épaules mais qui ne trouve même pas le moyen d'être décolleté ! Enfin, dans quelques heures je la verrais peut-être à poil ça console !


- Je me demande si on ne va pas lui faire une petite séance à ton Jules ? Propose alors Sylvie qui avait dû lire dans mes pensées

- C'est une bonne idée, ça nous défoulera... parce qu'on vient de faire la queue une demi-heure au super marché... t'es d'accord André ?


De toute façon, presqu'à chaque fois que nous dînons ensemble, j'y ai droit à la séance, on se laisse aller à nos fantasmes et ça finit la plupart du temps dans la décontraction la plus débraillée et la plus rigolarde… Mais là j'ai comme dans l'idée qu'elles ont, les coquines, un petit plan très spécial… Mais bien sûr que je suis d'accord !


Elle a le chic, Sylvie pour nous dégotter des restaurants pas possibles, un petit truc dans le 17ème où ils vous servent du hachis parmentier, et du bon ! Vous en connaissez beaucoup des restaurants qui vous proposent du hachis parmentier vous ? Le repas s'est très bien passé, on a discuté de tout et de rien assez joyeusement, je savais très bien que c'était un peu comme le calme avant la tempête, mais pas à ce point quand même. Parce que comme tempête sexuelle… Mais n'anticipons pas !


Une fois le repas consommé, on remonte dans la voiture, et aussi sec Sylvie me regarde, pointe son index sur moi et me déclare :


- A partir de maintenant je suis ta maîtresse, ou plutôt on est toutes les deux tes maîtresses ! Hein esclave ?

- Oui maîtresse !


Ce n'est pas vraiment une surprise en soi, à part le fait que je m'attendais plutôt à un truc de ce genre une fois rentrés chez nous ou chez Sylvie. Mais bon c'est un jeu… jouons. On roule un peu, on traverse le 16ème, ce n'est pas notre chemin, on passe dans une rue déserte, il y une place. Nous stationnons. On va chez qui ? Sylvie attend un peu puis me donne l'ordre de sortir et de me foutre à poil ! Je comprends de moins en moins.


- Pas en pleine rue !

- Fais ce qu'on te dit, esclave !


Pas trop rassuré, mais j'ose espérer qu'elles savent ce qu'elles font, je me dépouille dans la rue déserte, j'ai le cœur qui tremble surtout qu'une bagnole vient de nous doubler, j'ai juste le temps de me baisser pour ne pas me faire remarquer. Ça fait quand même drôle de se retrouver la quéquette à l'air dans le sanctuaire de la haute bourgeoisie parisienne ! Sylvie me balance ensuite un k-way ! 


- Tu te mets ça et tu remontes ! 


Je me demande à quoi ça rime, mais ne pose pas de questions. Je m'aperçois qu'on se dirige vers le bois de Boulogne. La voiture s'arrête dans un endroit où il n'y a pas grand monde, du moins à proximité, car un peu plus loin il y des travelos qui tapinent et des voyeurs qui tournent. Sylvie me fait sortir de la voiture et me demande d'enlever le k-way. Je proteste…


- Non mais attendez ! Là ! Ça va un peu trop loin votre truc…


Sylvie sera cassante !


- Ecoute André, je te demande de nous faire confiance, il ne t'arrivera rien d'irréparable ! On est quand même pas devenus folles toutes les deux en même temps… Alors tu nous fais confiance… ou alors j'irais jouer ailleurs !

- Bon, bon, d'accord, d'accord, on se calme, on se calme !

- Moi j'aurais pas dit ça comme ça ! Intervient alors Claudine. Je me serais mis à genoux devant ma maîtresse et j'aurais imploré son pardon !


Alors, je joue le jeu, je me débarrasse du K-way, je me fous à genoux sur le sol de l'allée devant Sylvie, et lui fais le baratin habituel "pardon maîtresse, punissez-moi maîtresse" et toute la sainte litanie… Elles me font me relever et entreprennent de me ligoter après le poteau d'un réverbère. Sylvie a pris une cravache et Claudine un paddle, et les voilà qui me font rougir les fesses. J'aime ça, mais j'ai peur que quelqu'un vienne. Elles me bordent d'insultes.

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- T'aime ça qu'on te fasse rougir ton gros cul ! Hein salope ?

- Oui Maîtresse !


Elles sont complètement déchaînées et les coups sont de plus en plus fort, ça devient à la limite du supportable ! J'ai l'impression qu'elles elles ne tapent pas si fort d'habitude !


- J'ai mal maîtresse !

- Ta gueule, gros porc ! répond Claudine

- Tu as mal parce que tu as peur ! ajoute Sylvie, beaucoup plus didactique


Normalement elles savent s'arrêter quand elles voient que je commence à ne plus supporter, mais avant de le faire, elles me rajoutent néanmoins un ou deux coups de plus, comme ça par principe !


- Je veux bien m'arrêter, mais tu vas être très obéissant et faire tout ce qu'on te dira.

- Oui maîtresse, bien sûr maîtresse.


Sylvie vient pour me détacher, mais elle ne fait pas, elle passe ses bras autour de moi et vient me pincer les tétons, elle les serre avec pas mal de force, ce doit être un réflexe, ma bite qui se demandait si elle devait bander ne se pose plus de question et indique maintenant fièrement le chemin des étoiles ! Elle me détache, et c'est alors que je vois deux travelos qui se sont approchés pour regarder le spectacle, ce sont des brésiliennes, une très noire, l'autre plutôt café au lait - jolies silhouette d'ailleurs - la plus noire a sorti sa quéquette et se la branle, et l'autre à un appareil photo dans les mains ! J'hallucine !


- Ils, elles… vont pas prendre des photos quand même ? Tentais-je de protester.

- André, on t'a dit d'avoir confiance ! Tu vas finir par chopper une grosse punition ! Répond Sylvie !


Mais pour moi ce n'est pas une réponse !


- Mais les photos…

- Mais c'est MON appareil, André ! Maintenant ça suffit pour la peine tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas sucer les bites des deux travelos !

- Non-maîtresse, pas ça !


Je ne sais pas pourquoi je dis ça, puisque ce truc là aussi fait partie de mes fantasmes avoués, mais savoir le pas à franchir si près... Ce doit être mon inconscient qui n'est pas d'accord !


- Comment, non ? Intervient Sylvie en me giflant. Claudine, on va le rattacher et lui redonner une bonne fouettée !

- Non, ce n'est pas possible, je n'en peux plus !

- Alors suce-les !

- Attendez, attendez, il n'y a pas le feu…

- Bon, alors répète après moi : "Je ne suis qu'une grosse pouffe qui aime sucer les bites"

- Hein ?


Nouvelle gifle ! J'allais dire " Je ne joue plus ! " mais c'est alors que ma Claudine s'est approchée, elle m'a regardé droit dans les yeux :


- Ne bouge pas, André ! Dit-elle en m'administrant à son tour une gifle (une double d'ailleurs) Et dis merci !

- Merci maîtresse !

- Et maintenant tu vas sucer leur bite, et tu sais pourquoi tu vas sucer leur bite ?


Je la regarde, interrogatif. Je ne savais plus où j'étais, j'étais ballotté par les événements, plus aucune décision ne m'appartenait, j'étais sans doute victime d'un complot commenté par deux nymphomanes détraquées. J'arrive à balbutier :


- Je ne sais pas, maîtresse !

- Pour me faire plaisir ! Tu ne vas pas refuser de me faire plaisir ?


Elle me regarde dans les yeux, me souris, je retrouve la gentillesse de ma compagne, ça va mieux, je souffle un bon coup !


- Oui maîtresse !


Alors j'ai d'abord sucé la grosse bite noire de la première brésilienne, ça m'a fait tout bizarre d'avoir ce gros bout de chair dans la bouche. J'ai trouvé ça très doux à sucer, quant à l'odeur c'est un peu fort mais pas plus qu'une chatte après tout, il bandait bien, mais n'avait pas l'intention de jouir, j'ai sucé un peu le deuxième aussi, une bite plus courte, et contrairement à l'autre il (faut dire : il ou elle ?) elle ne restait pas passive, et agitait son bassin afin de me faire pénétrer sa queue loin dans ma glotte, j'ai moins aimé ce genre de procédé. Les deux femmes ont aussi goûté aux quéquettes des travestis, mais sans s'y attarder outre mesure. J'ai supposé qu'elles les avaient payées, mais je ne leur ai pas demandé.


- Remets le k-way, on va rentrer ! m'annonce Claudine


Elle n'a pas précisé si le jeu était terminé, alors je joue toujours, je n'ai plus peur à présent. On a décidé de terminer la soirée chez nous.


- Ça va, André ? demande Claudine

- Oui, maîtresse !

- Il n'y a plus de maîtresse, le jeu est fini !

- Hummm, on peut peut-être le prolonger un peu ? Intervient Sylvie !

- Tu ne crois pas que c'est assez pour ce soir ?

- Pourquoi ? Tu n'es pas excitée ?

- Si, mais je ne vois pas le rapport !

- Et bien, si ! On va demander à André de nous sucer, il fait ça si bien !


Surtout, ne rien dire, dès fois qu'elles changent d'idées. D'ailleurs elles profitent du fait que nous soyons stoppés à un feu rouge pour se rouler carrément un patin…


Les salopes….


Estonius 7/2002


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