Vendredi 1 août 2003 5 01 /08 /Août /2003 18:17

Feux d'artifice - 2 - Le camping-car par Louise01

 

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RESERVE A UN PUBLIC AVERTI - TEXTE CONTENANT DES PASSAGES SCATOS EXPLICITES


(suite de " Feu d'artifice ")

Peut-être vous souvenez-vous de moi, Louise, qui ai vécu une soirée mémorable avec mes amis Martine et François accompagnés de leur copine Magali lors du bal du 14 juillet 2001.  

Compte tenu que de mon état de fatigue, mais aussi à cause des nombreuses bières ingurgitées, je me suis résolue à accepter la proposition des mes amis de passer la nuit sur place dans le camping car. Le véhicule est spacieux mais pas vraiment prévu pour quatre personnes ; Martine et François se partagent le grand lit tandis que Magali et moi-même nous nous allongeons sur deux étroites banquettes séparées par la table que nous avons repliée pour la circonstance.

Alors que tout le monde était couché je me rends compte que nous n'avions même pas pris de douche, ce n'est pas très sérieux après ce que nous venions de vivre. J'ai l'impression de dégager une véritable odeur de pissotière, mais apparemment cela ne dérange personne ; Magali est déjà endormie et le couple chuchote en se faisant des bisous, sans doute encore excité par ce qu'ils m'ont fait subir. Alors pourquoi devrais-je me faire du soucis si eux ne s'en font pas, et sur ce je m'enfonce dans les bras de Morphée.

Mon sommeil est de courte durée car je suis réveillée par l'inconfort de ma couchette dont la largeur n'atteint pas celle de mon fessier, il faut dire que côté cul mère nature m'a gâtée plus que de raison, et mon tour de hanches me fait parfois ressembler à ces statues de l'antiquité…

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A défaut de dormir je me mets à repenser à l'aventure que j'ai vécue ce soir ; le résultat ne se fait pas attendre et je me retrouve rapidement avec ma main entre mes cuisses. Je repense à la queue de François, et comme pour mieux me remémorer cette sensation je glisse ma seconde main sous mes grosses fesses en envoyant un doigt à l'assaut de mon petit trou. Pour faciliter son introduction je me couche sur le côté, mon majeur y entre d'ailleurs si facilement que je décide de mettre l'index aussi ; et me voilà en train de me frotter le clito avec en plus deux doigts profondément enfoncés dans le cul tout en me mordant les lèvres pour ne pas gémir. Je me suis ainsi fait du bien pendant un assez long moment, mais d'un coup j'ai la désagréable impression d'être observée et je réalise alors que, comme je tourne le dos a la copine Magali, je lui offre une vue imprenable sur mon cul nu que je suis en train de fourrer avec mes doigts. Je suis persuadée qu'elle ne dort plus et qu'elle ne doit pas perdre une miette de l'indécent spectacle que je lui offre ; cela devrait sans doute me gêner, mais au contraire je sens mon sexe qui mouille de plus en plus et je suis sure que je vais tacher la couchette.

Mais non je ne rêve pas, j'entends bien ma voisine qui se lève et deux secondes après je sens le souffle de sa bouche tout contre mon oreille :

- Quelle salope tu fais, on dirait que ça ne t'a pas suffi tout à l'heure ?

Visiblement elle n'a pas l'intention d'attendre ma réponse puisqu'elle m'attrape le bras me forçant ainsi à ressortir de mon anus, et immédiatement elle porte ma main à sa bouche pour sucer mes doigts goulûment. La honte m'envahit car je me doute bien dans quel état ils doivent être, n'ayant pas encore été à la selle de toute la journée. Comme pour confirmer mes craintes Magali me force à tourner la tête et me prend la bouche pour un baiser passionné. Ses lèvres sentent fort et je reconnais l'odeur de mon cul ; sa langue cherche la mienne, elle a un goût fort et très amer, sans doute celui de ma merde. Au même moment ma main droite qui n'est pas restée inactive déclenche un violent orgasme et je crois bien que, si cette petite cochonne n'était pas en train de ma bâillonner avec sa bouche, j'aurais réveillé tout le camping avec mes cris de jouissance.

Evidemment notre manège avait réveillé les deux autres qui, assis sur leur lit, se sont manifestés en lançant un hypocrite :

- Ne vous dérangez pas pour nous !

Mais l'état de la queue de François, plaquée contre son nombril tellement il bandait, démontrait bien qu'il était réveillé depuis un moment et n'avait pas du perdre grand chose du spectacle. Et voilà Martine qui met son grain de sel en me disant :

- Pour te faire pardonner de nous avoir réveillé il va falloir nous faire une petite gâterie !

Aussitôt Magali me prend par la main et m'amène devant le lit de mes amis, elle m'ordonne de me mettre à genoux, je m'exécute et me retrouve le visage à quelques centimètres de la verge dressée. Dieu que cette queue est belle, elle sent très fort et son aspect luisant me prouve qu'elle était encore dans le vagin de Martine il y a très peu de temps. Mes lèvres sont attirées comme par un aimant et se referment automatiquement sur ce barreau de chair brûlant ; son odeur puissante et son goût acidulé me font chavirer, j'ai l'impression de sucer François et de lécher Martine en même temps. Alors que je me délecte de cette offrande je sens derrière moi que mon anus va être investi une fois de plus ; ça ne peut être que Magali puisque Martine est devant moi sur le lit, sauf que cette fois ce n'est pas un doigt mais bel et bien sa bouche qui se colle contre mon cul. Quelle sensation délicieuse, il ne faut que quelques minutes à cette cochonne pour dilater mon orifice au point que toute sa langue arrive à pénétrer mon anus. Martine qui est dans un état d'excitation extrême repousse brutalement son mari en arrière, m'arrache littéralement son sexe de la bouche et vient s'empaler sur la magnifique queue. Je me trouve maintenant le nez dans la raie de mon amie qui m'ordonne :

- Lèches moi le cul salope pendant que je me fait baiser par mon homme, si tu t'y prends bien tu auras une récompense !

Ma langue monte et descend dans la raie du cul de Martine au gré de sa chevauchée ; elle non plus n'a pas pris de douche et son odeur de femme en chaleur et d'urine séchée me font chavirer. Je ne me prive pas de glisser jusqu'aux couilles parfaitement rasées de François et j'en profite pour boire ce jus d'amour qui suinte à chacun de leurs va et vient. Sa chatte fait un bruit obscène chaque fois qu'elle se laisse retomber sur le sexe fiché en elle, un peu comme un ballon qui se dégonfle. Entre temps Magali a changé de position, elle est maintenant couchée sous moi, la bouche colée sur ma chatte comme une ventouse ; je me liquéfie carrément lui offrant ma liqueur en abondance. Evidemment elle n'oublie pas mon cul pour autant puisqu'elle y a fourré plusieurs doigts, je ne saurais dire combien mais mon anus est si bien lubrifié que j'ai l'impression qu'elle pourrait y mettre la main entière. Soudain François se dégage du sexe de sa femme et me crie :

- Vite Louise, prends le, ta récompense arrive !

Je me jette sur cette queue gluante et l'engloutis d'un coup, à tel point que son gland me fait mal au fond de la gorge. Quelques secondes après de violents jets de sperme épais et brûlant se répandent dans ma bouche et manquent de m'étouffer, c'est aussi le moment d'avoir un nouvel orgasme dont la bouche Magali, toujours scotchée à ma chatte, est la première bénéficiaire. Dehors le soleil se lève et nous décidons d'aller tous ensemble aux douches du camping pour laver nos corps suintants et odorants avant de prendre un sérieux petit déjeuner. Mais comment donc ai-je pu me contenter de la masturbation pendant trois longues années, j'ai encore tellement de choses à rattraper que lorsque je quitte mes amis (ou plutôt amants) je les invite à venir dîner à la maison le soir même. Mais ceci est une autre histoire…

LOUISE de Strasbourg. 

Par Louise01 - Publié dans : Auteurs divers
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Mardi 17 juin 2003 2 17 /06 /Juin /2003 14:02

Initiation extrême par Dilomf
scat

RESERVE A UN PUBLIC AVERTI – TEXTE CONTENANT DES PASSAGES SCATOS EXPLICITES

Bonjour, voici comment j’ai découvert les joies et plaisir de la relation scato.

J’avais 19 ans lorsque je la rencontrai. Elle c’est Hélène, pas très belle, pas très intelligente mais 30 ans et lorsque qu’une femme de cette âge s’intéresse à un minot comme moi, je saute sur l’occasion. Elle est entrée dans ma vie pour quelques mois uniquement mais m’a ouvert des horizons que j’avais jusque-là ignorer.

Notre relation était uniquement sexuelle, basée uniquement sur le plaisir. La procédure de nos rencontres était toujours la même, elle m’appelait pour savoir si j’étais libre, me donnait un rendez-vous chez elle ou dans un bar et nous baisions comme des bêtes jusqu’à ce que nos corps soient repus de plaisir.

Un jour elle me laisse un message pour me donner rendez-vous dans un bar, je me présente à l’heure dite et elle est là, habillé très classe dans une jupe et tailleur. Je savais par expérience que cette tenue cachait des dessous extrêmement affriolants. Après avoir pris un verre et discuter de choses et d’autres, nous nous rendons chez elle. Là nous nous embrassons mais elle me repousse fermement.

– Bon j’en ai un peu assez des baises sans but, j’ai décidé d’y mettre un peu de piquant, veux-tu être mon esclave ?
– Ouais, si tu veux.
– Bien alors à partir de maintenant tu m’appelleras Maîtresse et tu m’obéiras, es-tu toujours d’accord ?

Je sentais à sa voix qu’elle attendait ma réponse avec une certaine anxiété, comme si elle craignait que je refuse ce jeu qui ne pouvait aller bien loin, au moins le croyais-je.

– Oui, cela me va.

Elle me demanda alors de me déshabiller entièrement, de croiser les mains derrière la tête ce que je fis. Elle prit ensuite tout son temps pour me détailler, laissant glisser ses mains sur mon corps, soupesant mes couilles, les caressant tendrement, me branlant doucement. Bientôt ma queue se mit à donner des signes de vie, se redressant fièrement. – Bien maintenant que tu es quelque peu échauffé, penche-toi en avant  » . Elle passa alors derrière moi, je sentais ses mains sur mon dos qui suivaient ma colonne, doucement comme si elle comptait le nombre de vertèbre, arrivée au bas de ma colonne, elle glissa un doigt dans ma raie culière, frôla mon anus sans s’y attarder, attrapa mes bourses qu’une fois de plus, elle caressa doucement puis alla s’asseoir dans le canapé ou je la rejoignis.

– Qu’est-ce que tu fais là ? Me lança-t-elle sur un ton n’acceptant pas la réplique.
– Ben je suis venu pour continuer ce que tu as commencé.
– Je vois que tu n’as pas tout compris, reprend la position ! et comme j’hésitais un peu… Plus vite que ça esclave !

Je me relevai pour me repositionner comme précédemment.

– Bon puisque tu ne m’obéis pas, que tu ne m’appelles pas Maîtresse et que tu réponds sans que je t’en ai donné la permission je vais te punir, cela va t’aider à mieux enregistrer ce que je te dis.

Je l’entendis fouiller dans un tiroir puis elle me demanda

– Combien de coups penses-tu que cela mérite ?
– 5 coups ! .

CLAC, une douleur sur les fesses, je ne pouvais pas voir ce qu’elle tenait à la main mais j’avais parfaitement entendu un sifflement avant la douleur, j’en déduisis donc qu’elle se servait d’un instrument.

– Tu dois m’appeler Maîtresse, à chaque fois que tu t’adresses à moi, ça te fera 5 coups en plus, compris ?
– Oui… Maîtresse.
– Bien et que je n’ai pas à te le rappeler, et maintenant compte !

Le premier coup de cette série me surpris par sa douceur

– Un.
– Comment, je n’ai rien entendu, tu ne me remercie pas de la peine que je prends à t’éduquer, on reprend à zéro

CLAC,

– Un, merci
– Merci qui ? on reprend à zéro !

Petit CLAC sur mes fesses

– 1 merci Maîtresse
– Voilà, tu commences à saisir, c’est bien

Petit CLAC,

– 2, merci Maîtresse.

CLAC

– Ouïe, 3 merci Maîtresse !

Au fur et à mesure que je comptais, les coups se faisaient de plus en plus dur. A sept elle s’est arrêtée, mes fesses me brûlaient et je les contractais le plus possible pour moins sentir la douleur. Je croyais qu’elle allait s’arrêter alors je me suis relâché et elle a profité de cet instant pour m’asséner le huitième coup. Enfin arriver à dix, elle m’autorisa à me relever mais pas à retirer mes mains.

– Te souviens-tu de la conversation que nous avons eu à propos des fantasmes, tu m’as avoué que tu nourrissais celui de te faire enculer, c’est toujours d’actualité ?
– Oui –

De nouveau CLAC sur mes fesses déjà endolori,

– Oui qui ?
– Oui Maîtresse !

Bien alors nous allons voir cela tout de suite. De nouveau elle farfouilla dans un tiroir derrière moi.

– Retourne toi !

Sur le meuble était posé un plug que je jugeai de bonne taille, sorte de ballons de rugby en taille plus réduite posée par la pointe sur un socle. *

– Je vais te l’enfoncer dans le cul, et comme je veux qu’il y reste, je vais le fixer par des sangles à la ceinture que je vais te passer à la taille, toujours d’accord ?
– Oui Maîtresse !.

Elle me donna donc une ceinture que je passais à même la peau puis elle me demanda de me mettre à quatre pattes, le dos bien cambré. Elle se mit devant moi et je pus la voir mettre du lubrifiant sur l’objet puis se mit derrière et le présenta devant mon anus. Je ne pus résister à la contraction lorsque je le senti approcher de mon trou, le froid du gel me surpris. Elle tenta une première fois l’intromission mais je résistai

– Détends toi, cela va aller, doucement, ça y est, il entre !

Disant cela elle le poussait toujours plus loin, je sentais mon anus se dilater pour laisser passer l’objet. Un instant j’ai cru qu’il ne pourrait aller plus loin sans me déchirer puis d’un seul coup je l’ai senti bien en place. Maîtresse Hélène a passé les sangles dans le plug et dans la ceinture puis m’a dit de me relever. Je le sentais en moi, corps étranger au plus profond de mon être, violant mon intimité. Un plaisir diffus mais bien réel m’envahissait au fur et à mesure que je le sentais mieux, que je l’appréhendais mieux. Elle est retournée s’asseoir sur le canapé et m’a demandé de me poster devant. Elle me demanda de remettre les mains derrière les mains derrière la tête et commença une fellation toute en jouant avec le peu de jeu que les sangles donnaient au plug. Ah ! Cette langue divine qui jouait avec mon gland, glissant dessus pour provoquer des sensations inoubliables. Et ce plug qu’elle faisait jouer dans mon cul. J’allais jouir quand elle s’arrêta.

– Non, continue ! Osais-je.

Une fessée magistrale enfonçant le plug encore plus loin accueillit ma demande.

– Tu ne demandes jamais plus rien pour toi, compris ?
– Bien maîtresse !
– Allonge toi par terre dans la salle de bain, mais avant retire le tapis de bain

J’y allais, sentant à chaque pas le plug bouger dans mon cul. La situation devenait de plus en plus délicate, je sentais qu’il était poussé vers l’extérieur par une envie qui devenait de plus en plus pressante mais je fis ce que m’avais demandé ma maîtresse. Elle ne tarda pas à apparaître à la porte, nue également. Je pus alors voir que contrairement à nos précédentes rencontres, elle s’était rasé le sexe ce qui me permit de voir le haut de son sexe. Quel bonheur de voir cet objet de désir, de convoitise. Elle se pencha vers moi, m’embrassa puis me donna ses seins à sucer. Quel régal que de sentir leur douce chaleur contre mes lèvres, le téton qui se dresse affectueusement sous mes coups de langue

– Tire la langue..

Et me voilà la langue tirée au maximum pendant que ma Maîtresse fait glisser son corps dessus. C’est étrange, je vois son corps défiler doucement au-dessus de moi, ses seins, sa poitrine, son ventre son nombril et me voici avec la langue sur son sexe, Il est ouvert par le désir et humide, je lèche avidement le liquide qui en nimbe les lèvres, chatouille le clitoris. Elle commence à s’éloigner alors je lève la tête pour suivre le mouvement mais Maîtresse Hélène m’attrapa par les cheveux et me plaqua la tête au sol. Elle ferma les yeux et je ne tardais pas à sentir un jet chaud sur mon visage. L’odeur qui en provenait ne laissait aucun doute sur son origine. J’ouvrais la bouche pour protester quand un deuxième jet arriva droit devant, sous la surprise j’avalais un peu de liquide qui s’avéra fort bon, presque sucré. Maîtresse Hélène surveillait au-dessus de moi mes réactions et quand le levais les yeux vers elle, je pus lire dans son regard une satisfaction certaine de me voir m’abreuver à sa source.

dom piss09– C’est bien, avale, je vais aller doucement !

Par petits jets elle commença à se vider sur moi, dans ma bouche sur mon visage mais la pression a dû se faire trop forte à un moment car elle se mit à uriner sans discontinuité pendant ce qui me parut une éternité. Elle avait dû boire énormément en attente de ce moment. C’est à ce moment-là que je réalisais que son plan devait avoir été penser et préparé longuement à l’avance J’adorais entendre le bruit que cela faisait, comme une fuite dans un tuyau sous pression.

Malheureusement, je ne pouvais pas regarder. J’aurais aimé voir sa fente ouverte libérant ce flot tumultueux. Une fois que cela fut finit, quand j’eus avalé ce que je pouvais elle m’embrassa à pleine bouche, lécha mes lèvres à la recherche des gouttes d’urine qui y serait encore. Puis elle me donna de nouveau son sexe à lécher. Je ressentais un grand bonheur à nettoyer ces lèvres ou perlaient quelques gouttes, à jouer avec le clitoris, à arracher à ma Maîtresse quelques râles de plaisirs. Mais sans doute ne souhaitant pas que je prenne trop de plaisir dans cette activité, elle se releva et me demanda d’en faire de même.

– Alors ce plug, apparemment, tu le supportes bien ?
– Cela commence à faire mal, ça pousse Maîtresse !
– Bien tu n’as pas oublié, tu es en progrès, tu pourras peut-être jouir avant que l’on se quitte, mais ça pousse, tu veux dire que tu veux… chier ?.

Elle savait que les mots vulgaires me mettaient mal à l’aise, sans doute les restes d’une éducation un peu stricte.

– Oui Maîtresse ! Avouais-je timidement.
– Bien, alors nous allons voir cela tout de suite, attends-moi ici, à quatre pattes au milieu de ma pisse, comme un chien qui attendrait sa maîtresse !

Aussitôt qu’elle me le demanda, je m’exécutai.

– Il m’a semblé que tu as aimé, alors tu vas lécher ce qui est par terre –

Je m’usais donc la langue à lécher le carrelage. Autant l’urine chaude est bonne, surtout quand elle provient de sa Maîtresse, autant l’urine refroidie n’est pas ma tasse de thé mais je m’appliquais à faire ce qu’elle m’avait demandé, ayant trop peur de me faire de nouveau punir, car qui sait ce qu’elle inventerait de nouveau. Elle revint au bout de quelques minutes, harnaché d’un gode de taille plus réduite que le plug, elle défit les lanières qui le retenait encore dans mon cul et le sorti tout doucement..

– Il faut que tu serres les fesses au moment où il va sortir complètement, je ne veux rien voir sortir de ton derrière d’autre que ce plug… bien parfait, maintenant je vais t’enculer, petite chienne ! .

Disant cela elle me rentra le gode d’un seul coup entre mes fesses serrés. Cela me fit mal sur le moment mais elle se mit à aller et venir. Je pouvais sentir le mouvement sur mon anus qui se tendait vers l’avant et l’arrière. Mon intérieur était tout remué. Quelle exquise sensation !

– Attention, je vais sortir, serre les fesses !

Une nouvelle fois je m’exécutai, toujours à quatre pattes, Elle se planta devant moi et m’ordonna de sucer.

– Mais Maîtresse, il est sale !
– Oui et alors, tu as bien bu ma pisse, alors tu vas nettoyer ta merde, exécution !.

Timidement, je léchai le bout tout couvert de la merde sorti tout droit de mon cul. Elle m’attrapa par les cheveux

– Je t’ai dit de sucer, pas de suçoter ! Et elle m’enfonça le gode dans la bouche.

Sur le moment, un haut le corps que j’eus du mal à réprimer m’envahit puis je fis abstraction de ce qui était sur le gode pour me consacrer sur le fait que je le suçais. L’odeur était acre, forte et la matière chaude. Elle se mit bientôt à aller et venir dans ma bouche comme précédemment dans mon cul. Elle sortit de ma bouche et frotta le gode sur mon visage, y étalant la merde que je n’avais pas prise dans la bouche. Tout à ma fellation, j’en oubliai mon derrière qui se détendit pour laisser échapper les matières fécales qu’il retenait depuis si longtemps. Maîtresse Hélène voulu reprendre place derrière moi et découvrit le tas échappé de mes intestins.

– Petit salopard, tu as chié dans ma salle de bain, tu vas me le payer, fais demi-tour !

Toujours à quatre pattes je me retournai pour me retrouver la tête au-dessus de ce bel étron. Elle glissa de nouveau le gode en moi et me demanda de mettre mes mains dans le dos. Dans cette position, elle appuya sur ma tête jusqu’à ce que je sois dans ma merde. Elle allait et venait en moi, m’écrasant que les chairs molles et odorantes que j’avais eu l’indélicatesse de déposer sur son carrelage. Elle m’attrapa la verge et se mit à me branler. Je ne tardai pas à bander comme jamais mais une fois de plus elle s’arrêta avant que j’aie pu jouir. Les coups de boutoir dans mon cul se faisaient de plus en plus rapide et chose surprenant que je ne m’expliquais pas, Maîtresse Hélène semblait sur le point de jouir elle-même. Pour moi le plaisir était toujours aussi fort, je n’aurai jamais imaginé que de se faire sodomiser soit aussi agréable, à ceux qui n’ont jamais essayé, je vous le conseille. A l’instant où elle jouissait, elle me tira la tête en arrière et me la rabattit face contre terre droit dans ma merde étalé. Puis elle se figea tout au fond de moi avant de se retirer.

– Ouahou !!! Tu m’as fait jouir petite merde, c’était vraiment bon ! .

Disant cela elle retira le gode et je vis alors que de son côté il y avait une petit protubérance, qui, je le devinais lui avais provoqué tout ce plaisir.

– Bien maintenant à moi de chier, allonge-toi sur le dos. Elle se positionna au-dessus de mon sexe, face à moi, penchée vers l’arrière. Je vis son anus se détendre, s’ouvrir pour laisser passer un bel étron brun qui vint s’écraser sur mon sexe à moitié dressé. Elle en libéra un deuxième de bonne taille qui suivit le même chemin que le premier.

– Branle toi dans ma merde !.

Je pris mon sexe dans la main et commença à me branler lentement, étalant la merde encore chaude sur mon membre qui reprenait des proportions correctes.

– Attends !-

Et je la vis se pencher et me prendre dans sa bouche. Sans aucune appréhension, sans hésiter, elle engouffra mon sexe plein de sa merde entre ses lèvres. Elle me pompait, m’avalait. Quand elle se redressa, ce fut pour m’embrasser à pleine bouche. Je sentis l’odeur sur sa langue, sur ses lèvres et le contact de la merde sur ses lèvres. Elle me caressa le visage étalant la merde qui s’y était collé pendant qu’elle me sodomisait puis retourna me sucer. Je n’osais pas bouger de peur qu’elle ne s’arrête, elle me pompait toujours plus vite, toujours plus loin, recrachant par moment une salive brune qui allait se mélanger avec ce qui était sur mon sexe. Puis elle descendit sur mes couilles et entreprit de les sucer tour à tour.

– Bien assez joué, branle-toi maintenant et jouis dans ta main !

Je m’exécutai sans attendre, soulageant ainsi la pression qui faisait rage en mon bas ventre. Il ne me fallut pas bien longtemps avant de jouir dans ma main comme elle me l’avait demandé.

– Et maintenant avale ton sperme !-

J’approchais la main de ma bouche, renâclant quelque peu à lécher le sperme en lui-même et surtout la merde sur lequel il reposait, tâche blanche au milieu de toute cette marée brune. Puis d’un seul coup je me jetai dessus et l’avalais avidement comme si c’était la meilleur des nourritures.

– C’est bien, tu vas faire un vraiment bon esclave mais pour le moment nous allons prendre une douche, vient avec moi ! .

Ainsi se termine cette histoire de la découverte du plaisir d’être esclave ainsi que de la scato. Bien sûr j’ai revu Hélène en de nombreuses autres occasions mais cela pourrait faire l’objet d’une autre histoire si vous le souhaitez. Dites-moi ce que vous en pensez à dilomf@yahoo.fr.

Postface du webmaster : Voici la première histoire contenant de la scato explicite qui a été publiée sur Vassilia. Il s’agit d’un choix délibéré. Après avoir pas mal hésité, nous avons décidé que ce fantasme avait droit de cité sur notre site. Nous avons veiller à en éviter les excès et les surenchères provocatrices, (mais sans non plus édulcorer, la scato reste de la scato). Comme pour le SM, notre choix privilégie uniquement le ludique et le consensuel. Nous ne nous sommes jamais laissé envahir et si l’uro est présente dans environ 50 % des contributions de ce site, nous n’entendons pas dépasser les 10 % pour la scato !

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Auteurs divers
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Mardi 10 juin 2003 2 10 /06 /Juin /2003 12:50

Les doux bras de tante Linda

Fantasmes de femmes - Fantasmes interdits 1

 

Mat Stamp

 

Cette monotonie ferroviaire

Me colle au derrière !


Rassurez-vous, je ne vais vous faire de la rime, du moins pas aujourd'hui.


Le train à grande vitesse emmène mes fesses vers la douceur angevine, l'ennui me gagne et je baille, bruyamment, telle une grenouille en ouvrant une large bouche. Regards outrés, choqués de mes compagnons de voyage, auquel je réponds d'un sourire de mépris. Le genre de geste qui ne sert à rien mais qui défoule. Faut dire que ça fait une demi-heure qu'il m'emmerde le lascar d'en face à me reluquer comme si j'étais une page de magasine ! 


A ce stade, il est d'après ce que j'ai lu çà et là dans les nouvelles z'érotiques, de tradition de se présenter. Alors respectons les (bonnes) traditions, et présentons-nous :


Bonjour, messieurs dames, moi c'est Armande (on ne rigole pas, s'il vous plait !), et je suis une grande perche de près d'un mètre 80, et comme j'ai trop de seins et trop de fesses, je ne passe pas inaperçue, c'est d'ailleurs mon gros problème, j'aimerais parfois me faire toute petite et qu'on me foute la paix. Et puis, voyez-vous, c'est viscéral, je n'aime pas les hommes, je n'aime pas les bites, je m'aime pas les saucisses, je n'aime pas les bananes et je n'aime pas les godes non plus, je suis anti phallus. 


Ce n'est pas de ma faute, c'est comme ça et il faut faire avec ! Ma psy m'a fait raconter mon enfance pour essayer de trouver d'où vient cette singulière phobie. Et là comme ça, allongée sur le divan je lui ai raconté qu'un jour j'étais entrée dans la chambre de ma mère qui m'élevait seule. Elle était couchée entièrement nue sur le lit et se faisait pénétrer par un type sensé être venu effectuer des travaux. Le mec avait un sexe démesuré, je ne voyais que ça. J'ai été me cacher, j'avais honte pour ma mère, et je me suis jurée de ne jamais me retrouver dans la même situation. Et quand on m'a expliqué plus tard, comment on faisait les enfants, je décidais que puisque c'était comme ça, ben j'en n'aurais pas, ou alors j'en adopterais un… Non, mais ça va pas non ?


Alors quand je voulus faire partager le plaisir de mes premières pulsions sexuelles, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers les filles !


Alors l'autre en face, comment lui dire qu'il peut me reluquer tant qu'il veut, il ne pourra rien se passer ?


Si encore c'était le premier, mais ça en devient presque une habitude, seulement il y a des nuances, il y en a qui regardent discrètement et qui n'insistent pas et puis il a y les ventouses, un coup je matte, un coup je ne matte plus et un autre coup je matte encore.


J'ai pourtant essayé des tas de trucs : Changer ma coiffure pour une coupe ultra courte ! Complètement contre-productif. Des lunettes horribles, même résultat, alors j'ai eu l'idée de m'épingler un petit pin's que j'ai acheté à la gay-pride et qui représente le drapeau arc en ciel des gays et des lesbiennes. Je prends d'ailleurs la précaution sans doute inutile de l'enlever dès que je suis en activité commerciale. Mais je t'en fiche, les gens n'en connaissent pas la signification ! Une fois il y en a un qui m'a demandé quel pays ça représentait, je lui ai répondu : " Le Burgondiche ", il semblait tout content de ma réponse, l'ignare ! Par contre, certaines savaient l'interpréter ce petit drapeau, et cela m'a permis de faire quelques rencontres, certaines fort sympathiques, d'autres plus " pots de colles ", mais, bon c'est la vie… J'arrive ainsi de temps en temps à m'amuser avec une femme de rencontre durant une nuit de déplacement et cela suffit à ma libido !


Oui, parce que je ne vous ai pas dit ce que je faisais, je suis commerciale, ça a des avantages, ça me laisse une certaine liberté et c'est bien payé. Ça a des inconvénients, au début les déplacements m'amusaient, j'allais découvrir la France entière à l'œil... Mais on en a vite marre des villes de provinces sans rien à y faire, des hôtels tristes, sans parler des repas d'affaires quasi obligatoires et qui la plupart du temps me prennent la tête et me font prendre du poids… Et puis je suis toujours en tailleur, mais bon, on s'habitue à tout…


Et le mec qui continue de me reluquer, bon, à la limite je sais être tolérante et admettre que je puisse attirer les regards, mais il y a des limites quand même, ça ne devient gênant. Je le regarde avec un air mauvais, et le voilà qui replonge dans son journal économique. Je me suis toujours demandé ce que ces mecs trouvaient à ce genre de presse. Ils savent par cœur le nom des patrons des grosses boites mais ne savent pas faire la différence entre un tilleul et un platane ! C'est ça la nouvelle culture ?


Et soudain, je le regarde dans les yeux. Il ne s'y attendait pas du tout, esquisse un vague sourire, cherche manifestement quelque chose à dire, mais je suis plus rapide, tout en me levant de mon siège, je lui lance :


- Je vais aux toilettes, vous me rejoignez ?


Le mec ouvre des yeux comme des hublots ! Il y a peu de chances qu'il me suive, et s'il a l'audace de le faire, je saurais m'en débarrasser. Très vite j'observe ce qu'il se passe, les personnes assises à nos côtés arborent un masque de désapprobation, il ne bouge pas, je décide de porter l'estocade.


- Allez, venez, je ne prends pas trop cher !


J'ai été tranquille le restant du parcours, l'inconnu plongeât d'abord son nez dans sa lecture avant de se décider de terminer le voyage au bar restauration.


Le haut-parleur à la gentillesse de nous prévenir que le TGV va arriver dans 10 minutes à Angers. Et hop tout le monde commence à se lever ! Des dingues, A Paris vous avez 10 minutes de métro, et les gens cherchent à s'asseoir, ici plus que 10 minutes de trajet et ils sont déjà debout ! Désespérant, les gens, je vous dis.


On doit venir me chercher à la gare, une voiture beige dont on m'a communiqué l'immatriculation. Je la trouve assez facilement, Je salue le type qui se présente...


- Nous attendons aussi Monsieur Marcillac, il ne devrait pas tarder, il était dans le même train que vous... Ah le voilà ! 


Je me retourne, et me retrouve nez à nez avec... mon voisin de train ! Je ne sais pas qui est le plus gêné de nous deux mais la situation est cocasse. On se sert la main comme si de rien n'était.... L'angevin nous fait alors signe de pénétrer dans l'automobile. Mais mon obsédé ferroviaire objecte :


- Il y a un petit préalable à régler, je vous propose de régler ça au café du coin !


Je ne cherche pas trop à comprendre, non seulement il va me falloir composer avec ce mec, mais il semblerait que son rôle soit loin d'être négligeable. On s'assied et avant même que le serveur vienne commander, il attaque.


- Dans quelques semaines la société Farinor. sera complètement réorganisée et nous l'aurons intégré dans notre propre organigramme. C'est pour cela que les négociations avec votre groupe ne pouvaient se faire sans moi.

- Je comprends bien ! Rétorquais-je. Mais pourquoi avez-vous parlé de préalable ?

- Pour ne pas vous faire perdre votre temps, un train repart pour Paris dans 20 minutes, vous avez juste le temps de le prendre ?

- Pardon ?

- Nous nous sommes renseignés sur votre société, et nous n'avons pas convenance à travailler avec vous...


Le salaud, il se venge !


- Mais vous auriez pu nous le dire avant, cela m'aurait économisé un déplacement !

- J'en suis désolé, mais les derniers éléments ne nous sont parvenus que très récemment.

- C'est votre dernier mot !

- Au revoir madame !

- Je vous fais remarquer que vous m'avez invité à boire l'apéritif, vous me direz au revoir quand je l'aurais bu !


L'abruti se lève ! Et dégage sans un mot ! L'angevin balbutie quelques mots d'excuses auxquels je ne réponds que par un sourire figé et je reste là, seule sur ma chaise, réalisant à présent que je viens de me planter sur un contrat colossal ! Il faudra que j'arrange le coup auprès de ma hiérarchie, je saurais faire... Le serveur se pointe, me demande ce que je veux, il est bien temps...


Moi qui avais prévu de profiter de mon passage à Angers pour rendre visite dans la soirée à ma vieille tante Linda que je n'ai pas vue depuis une éternité. Enfin quand je dis vieille, c'est relatif, je ne sais pas exactement mais elle ne doit pas encore avoir soixante ans. Elle vit seule depuis son divorce, et mes cousins sont "casés". Elle est professeur d'histoire-géographie....


Me décommander ? Non ! Mais comment tuer le temps, bouffer un sandwich, un peu de shopping, la visite du château du roi René, et toujours cette humiliation qui me trotte dans la tête et dont je n'arrive pas à me débarrasser. J'ai beau dire que je m'en fous, que ce sont les autres qui sont cons, ben non, ça me gâche ma journée.


A la fin de cette première partie, le lecteur sera sans doute déçu que le sexe ne si soit pas encore exprimé, mais au moins cela vous aura permis de me connaître, ainsi si plus loin dans le récit, il se trouve que l'auteur choisisse de me faire déshabiller, puis caresser et même embrasser sur toutes les surfaces de mon corps, ces actes n'en seront que moins anonymes... 


Et c'est donc passablement énervée que je me présentais devant cette petite maison bourgeoise qu'une minuscule courette séparait d'une petite grille. Je fais retentir une vieille sonnette dans le crépuscule, tandis qu'au loin les premiers tonnerres d'un orage grondent et menacent.


- Armande, c'est donc toi ? Comme tu as changée !

- Tu trouves ? En bien ou en mal ?

- Tu es devenue un de ces beaux brins de filles !

- Toi par contre Tantine, tu n'as pas changé.

- Tu parles, j'essaie de conserver la forme, mais je vieillis, je m'empâte, viens t'installer dans le salon on va prendre un apéritif et on va bavarder un peu, le dîner n'est pas tout à fait prêt...


Je m'installe dans le divan de la tantine, c'est vrai qu'elle est bien conservée, un peu forte, mais elle présente bien et cette petite robe en imprimée légèrement décolletée qui lui dégage bien ses belles épaules lustrées lui va à ravir. Le visage malicieux et calme est resté lisse. La coiffure brune est discrète. Elle me fait choisir un apéro, me le verse, je me surprends à plonger les yeux dans son décolleté, mais me reprend aussitôt. On trinque. Tchin, tchin et la conversation commence dans les banalités coutumières des rencontres familiales espacées. Et après quelques questions sur la santé, le boulot, les vacances….


- Sinon, toujours célibataire, Armande ?

- Ben oui !

- Pourtant tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver !

- C'est que je suis très exigeante, Tantine ! Et toi tu vis donc toute seule, maintenant ?

- Oui, ça me convient très bien. J'ai un ami qui vient me voir de temps en temps, il est gentil, mais je n'ai pas l'intention de vivre avec, de toute façon, il est marié... Mais mets-toi donc à l'aise, enlève ta veste, tu vas crever de chaud...


C'est alors qu'elle aperçut le pin's. Je n'avais pas pris la précaution de le retirer, pensant que chez ma tante cela ne servirait à rien.


- Tiens c'est quoi ce pin's, c'est un drapeau ? 

- C'est un drapeau ! Confirmais-je.

- C'est un pays d'Afrique, attends, laisse-moi deviner, euh, la République Centrafricaine c'est ça, non ?

- Ce n'est pas le drapeau d'un pays, Tantine, tu vas peut-être trouver ça choquant mais c'est celui des gays et des lesbiennes, je le porte un peu par solidarité, parce que j'estime que chacun est libre de faire ce qu'il veut de son corps.


J'ai lancé cela d'une traite estimant qu'une enseignante devrait normalement avoir l'ouverture d'esprit nécessaire pour comprendre ce genre de chose. La Tata ouvre des yeux aussi ronds que ceux d'un goujon, me détaille bizarrement, j'espère ne pas l'avoir froissée, les quelques secondes de silence en ce moment me paraissent interminables.


- Je suis bien d'accord avec toi ! Finit-elle par dire !


Ouf !


- Tu es gentille, Tantine, ça me rassure !

- Tu me l'offres ? Ça me ferait plaisir de porter ça ? Ça me permettrait de provoquer quelques rombières qui m'énervent…

- C'est à dire, c'aurait été avec plaisir, mais, c'est un cadeau.

- Un cadeau ?

- Oui, une fille !

- Une fille ?


Oh la la, je m'enferre !


- Oui, une copine !

- Tu sais si tu as des tendances "comme ça" tu peux me le dire, je ne serais pas choquée


J'aime bien le terme " des tendances comme ça " !


- Bon alors, autant être franche, tu as deviné ! Confessais-je.

- Et bien c'est très bien ! C'est presque dommage que je sois ta tante et que je sois si vieille...

- Tu n'es pas vieille… Répliquais-je d'instinct sans bien mesurer les conséquences éventuelles d'une telle réponse.


Elle ne relança pas, me laissant dans un état bien bizarre, tandis qu'elle s'en allait vérifier l'avancé de la préparation du dîner.


Nous avons mangé tranquillement, sans autres allusions de type sexuel. Ma tante m'avait branché sur le cinéma et comme cela m'intéressait, la conversation filait bon train, quant aux plats, ils étaient savoureux, tout cela était arrosé d'un petit rosé dont nous n'avions absolument pas abusé mais qui me rendait un peu gaie.


- Je vais t'aider à débarrasser !

- Non laisse, vas te reposer dans le canapé, on boira un café ou un thé ensemble…


Je me lève malgré tout quasi spontanément et vint embrasser ma tante sur la joue, pour la remercier de ce délicieux repas. Gros bisous sur la joue et en même temps de façon plus ou moins inconsciente ma main traîne sur le gras du bras, c'est doux, velouté, frais, agréable.


- Humm, continue à me caresser les bras, ça me fait un bien fou !

- Comme ça ? Tantine ?

- Humm, oui comme ça !


Voilà qui est très troublant, j'hésite à m'arrêter tout en sachant que continuer peut nous entraîner sans doute trop loin. Mais c'est ma tante qui joue de l'avantage de la situation :


- Quelles mains tu as ! Les femmes que tu as rencontrées ont dû être comblées par des caresses pareilles !

- Tantine, tu vas me faire rougir !


Pendant que je la caresse, elle a insensiblement écarté ses cuisses, dégageant ainsi ses genoux bronzés, je les reluque et elle s'en aperçoit.


- J'aime bien aussi sur les genoux, juste un petit peu !


Elle n'est pas folle, elle ne me demande pas de le faire, mais moi non plus ! Alors sans hésiter je place chacune de mes mains sur ses genoux et je les masse de mes paumes. Puis elles s'aventurent, vont sur les côtés, descendent un peu sur l'arrière des mollets, histoire de donner le change, puis remontent derrière la cuisse, là où la chair est déjà plus sensible. Je la regarde, elle se mord les lèvres. J'ai conscience de me laisser entraîner à l'aveuglette dans une drôle d'aventure. Je ne suis pas sûre de savoir m'arrêter. Qu'elle le fasse, elle, si je ça va trop loin !


Elle le fait !


- Merci Armande, il faut que je débarrasse maintenant.


Je la laisse faire. Du coup, je suis un peu dépitée, pas tant de l'interruption de l'action que de du fait de ne pas trop savoir ce qu'elle pense réellement de tout ça !


Je m'installe dans le canapé tandis que ma tante fait des allers et retours avec la vaisselle, elle paraît tout sourire, ça me rassure un peu.


- Café ou thé ?

- Du thé !


Elle revient cinq minutes après avec la théière bouillante et deux tasses.


- Il faut que je te dise deux trucs, Armande !


Aïe, déjà un truc, ça fout l'angoisse, alors deux je ne vous dis pas !


- Il m'est arrivé un jour un drôle de truc, j'avais invité un collègue à dîner parce qu'il m'avait rendu quelques petits services, on a bien mangé, bien bu ! Et à la fin du repas il m'a dragué, je me suis laissé faire, en fait il m'a sauté comme on dit vulgairement. J'étais pleinement consentante, il n'y avait donc aucun problème. Mais j'ai fait l'erreur de le relancer quelques jours après. C'est alors qu'il m'a dit qu'il regrettait... Ça à la rigueur, il avait le droit, mais il m'a rajouté que ce qui c'était passé, c'était à cause de la boisson, à la limite il me reprochait de l'avoir fait boire... alors qu'en fait on n'avait pas bu grand-chose, pas plus que nous deux ce soir !


Elle appuya volontairement sur la dernière partie de la phrase. Malgré tout le message n'était pas très clair, je tentais malgré tout de recadrer tout ça :


- Tu sais Tantine, je ne suis jamais dans un état où l'alcool me ferait faire n'importe quoi ! Si je vois qu'un verre de trop risque de me saouler, je ne le bois pas.

- C'est très bien, ma petite Armande, donc si tu m'as peloté les cuisses, l'alcool n'y est donc pour rien ? Me fit-elle préciser en conservant son plus beau sourire.

- Pour rien du tout, Tantine, et si tu souhaites que je recommence, je veux bien le faire, et si tu ne souhaites rien du tout, et bien ce n'est pas un problème non plus, ça va comme ça ?

- Alors je veux bien que tu recommences ! Conclue-t-elle.


Elle vint s'asseoir près de moi sur le canapé et se mit légèrement de côté, je lui replaçais les mains sur les genoux, exactement comme tout à l'heure, mais sans m'enhardir, du moins pour le moment car il se trouve que j'ai une excellente mémoire, et je rafraîchissais du coup celle de mon aînée.


- Tu ne m'avais pas dit que tu devais me dire deux trucs ?

- Si, mais l'autre, je peux te le dire pendant que tu me masse, ce n'est pas incompatible !


Alors dans ce cas...


- L'inceste, ça te cause ? Me demande-t-elle à brûle pourpoint !


La question est tellement inattendue, que j'en oublie mon massage.


- Je crois que l'inceste c'est un tas de choses bien différentes ! Répliquais-je !


Je ne voyais pas trop où elle voulait en venir, si caresser les cuisses de sa tante, c'est de l'inceste, alors ben je fais de l'inceste, et ça ne me traumatise pas plus que ça !


- Quand on demande aux gens pourquoi l'inceste est un interdit, qu'est-ce qu'ils répondent, en principe ?

- Je sais pas trop, s'il y des mineurs, ce peut être assez grave...

- Non, non je parle bien de l'inceste entre adultes !

- Que ça va faire des enfants idiots !

- Oui, justement elle n'est pas mal, celle-ci ? On admet maintenant parfaitement de dissocier l'acte d'amour et la procréation. Donc pourquoi interdire l'inceste protégé ? Ça n'a aucun sens ! D'autres invoquent des raisons liées à la préservation de la hiérarchie familiale, mais de fait cette hiérarchie n'existe plus vraiment entre adultes, cet argument n'est pas bon non plus.

- Y a-t-il une réponse au moins ?

- Oui, et elle effarante, c'est Claude Lévi-Strauss qui l'a trouvé et écoute bien : L'origine de l'inceste, c'est l'interdiction pour les proches et particulièrement pour la famille "biologique" de convoiter les femmes, ces dernières étant des "objets" potentiels d'échange ! (note de l'auteure : voir de C.L.S. : "les structures élémentaires de la parenté"

- Hein !

- Et oui, les féministes qui hurlent contre l'inceste feraient mieux de se souvenir que justement cet interdit était destiné à n'en faire que des objets que l'on échangeait...

- On en apprend des choses avec toi Tantine !


Et j'allais reprendre mon massage des genoux quand soudainement elle se lève et sert le thé sans rien dire. Elle a à présent évacué tous les problèmes qui pourraient nous empêcher d'aller plus loin, alors pourquoi ne le fait-elle pas ? Cela dit, si elle ne veut pas, je ne vais pas en faire une maladie non plus, le jeu m'amuse, mais bon...


- Qu'est-ce qu'on fait ? Demande Tantine !

- C'est comme tu veux ? Veux-tu que je reprenne mes caresses ?

- En fait j'en sais rien !

- On dirait que tu as peur de quelque chose !

- C'est un peu ça !

- Ben dis-moi ?

- Armande, on a vingt ans de différence !


Ah ! C'était donc ça ! Je vais la provoquez la tantine !


- Et alors, justement c'est ça qui m'excite !

- T'es sérieuse ? Demande-t-elle un peu surprise.

- Tu voudrais que je t'aide ?

- M'aider comment ?

- Disons que je peux te dominer, ce serait peut-être plus facile !

- Pourquoi pas ! Tu ferais ça ?

- Si je te le dis ! Juste une question : au niveau des mots je peux me lâcher, ou tu préfères que je ne parle pas trop !

- Lâche-toi !


Elle a l'air ravie, moi aussi d'ailleurs, ça va chauffer... mais en attendant je déguste cet excellent thé...


- Hum, c'est du thé au jasmin !

- C'est celui que je préfère !

- Tu as raison c'est celui qui donne le meilleur goût à l'urine ! Déclarais-je sur un ton aussi docte que provocateur.

- Hein ? 

- Et d'ailleurs tout à l'heure je te regarderais pisser !

- Armande !

- Tu ne veux plus jouer, Tantine ?

- Si mais... et puis ne m'appelle plus Tantine, Linda ce serait aussi bien, non ?

- Déshabilles-toi ! Ça me plait de continuer de t'appeler Tantine pour l'instant, ça m'excite !

- Si je veux arrêter, je fais comment ?

- Et bien tu me dis que tu veux arrêter, où est le problème ? 

- Il n'y a pas de problème... Euh, je me déshabille alors ?

- Et que ça saute !


Je n'ai pas l'intention d'être "vache" avec elle, ce que je cherche c'est à l'aider. Elle enlève sa robe, mais je sens bien que quelque chose cloche dans son regard que je sens hésitant. Elle souhaite ce contact entre nous, mais semble aussi le redouter. Je réalise qu'elle a probablement plus envie de me voir à poil que de se déshabiller elle-même et qu'il n'était sans doute même pas dans ses intentions de le faire.


- T'inquiètes pas, je vais me déshabiller aussi, Tantine, dès que tu auras fini.


Elle reste là devant moi, elle sait qu'il est encore temps de reculer, après, une fois le soutif retiré, un pas sera franchi. Je la regarde, le soutien-gorge est joli, délicatement choisi, bleu vif en fines dentelles, par contre la culotte c'est un peu n'importe quoi... sinon, elle n'a pas à se plaindre, le ventre est peut-être un peu abîmé mais sans que cela apparaisse comme dramatique.


- Allez Tantine !


Dernière indécision. 


- Tu étais d'accord pour que je te donne des ordres, et tu m'as même dit que je pouvais me lâcher…

- Vas-y ! Coupa la Tantine. Ça va m'encourager !

- Alors tu le retires ton soutif ! Vielle salope, morue !


J'en avais des palpitations de sortir une telle énormité, je parlais à ma tante tout de même, je venais de réaliser que cette coprolalie censée lui venir en aide m'était sans doute plus utile à moi qu'à elle. D'abord ce mot-là n'avait dans ce contexte rien d'insultant, ni d'humiliant, mais contribuait à nous faire jouer un rôle à toutes les deux, le rôle de femmes libres qui se gaussent de la morale bourgeoise. Linda ne bronchât pas, et me faisant face défit ses bretelles.


- Non pas comme ça !

- Comment alors ?

- Comme une stripteaseuse !

- J'avoue mon incompétence !

- Alors tu remets les bretelles, tu me tournes le dos, tu dégrafes, tu ne me montres que ton dos pendant une minute, puis tu te tournes et seulement à ce moment-là tu enlèves les bonnets et tu me montres tes gros nichons !


Elle fit donc comme indiqué, m'exhibant à présent deux jolis seins un peu lourds mais d'assez bonnes tenues, terminées par de gros tétons très sombres s'érigeant coquinement au centre de leurs aréoles brunes.


- Alors ils te plaisent mes nichons ? Mes nichons de... salope ! Me nargua-t-elle en entrant complétement dans le jeu

- Tu vas voir ce que je vais en faire !

- J'en meure déjà d'impatience !

- On a le temps, Linda, on a le temps ! Bon, on va passer à autre chose, dis donc ta culotte, pas terrible la culotte, tu n'aurais pas pu l'assortir au soutien-gorge, non ?

- Si tu veux je vais la changer ? Propose-t-elle, rigolarde.

- Non, on va faire avec, ne l'enlève pas, tu vas pisser dedans, oh, juste deux trois gouttes, histoire de la mouiller...

- Armande, ça ne va pas ?


Je remarque qu'elle ne me demande pas de m'arrêter, et puis elle n'a pas l'air si outrée que ça !


- Pisse ! Salope !

- Mon Dieu, qu'est-ce que tu me fais faire ?


Je croyais qu'elle allait se mettre à discutailler, mais non, elle ferme les yeux, se concentre, tout va bien. Une petite tache finit par apparaître, elle grossit à vue d'œil, bientôt tout le devant est trempé !


- Bravo, Tantine, tu es une bonne pisseuse, maintenant file moi cette culotte. !


Linda retire sa culotte sans cérémonie, me la tends, je remarque que ma tante s'est fait une coupe maillot, elle doit fréquenter assidûment les piscines ou les bases de loisirs... Moi qui préfère les femmes plutôt poilues, pas de bol, on ne peut pas tout avoir ! Je prends la culotte dans ma main, je regarde ma tante dans le blanc des yeux, puis je porte la culotte à mon nez, et en renifle les effluves !


- T'es vraiment allumée grave ! Tient-elle à me faire savoir !


Mais je pense encore une fois qu'elle est plus surprise que choquée, alors j'enfonce le clou, approche la culotte de mes lèvres, et très lentement, très sensuellement j'en lèche quelques centimètres carrés de tissu !


- Délicieux ! Tout à l'heure tu me pisseras dans la bouche !

- Et c'est toi qui me traitais de salope...

- On est aussi salope l'une que l'autre, allez vient me déshabiller !


Elle ne se le fait pas dire deux fois, j'avais à peine eu le temps de lui dire qu'elle était déjà là ! Pas de cérémonial, elle déboutonne mon chemisier avec une fébrilité qu'elle ne cherche même pas à dissimuler. Elle me prend à pleines mains mes seins à travers la toile du soutien-gorge, ne peut s'empêcher de déposer un, puis plusieurs baisers sur la chair qui en dépasse. Elle file derrière moi, mon excitation à ce moment-là devient assez ingérable, j'ai la gorge sèche, la respiration saccadée, l'entre jambe moite... Linda défait l'attache du sous-vêtement, l'envoie valser et tout en restant derrière moi m'empaume mes deux seins. Je me laisse faire, je m'abandonne, je ferme les yeux. Et tandis que je fais moi-même tomber à mes pieds ma jupe, ma tante me roule le bout de mes seins entre ses doigts. 


- Plus fort !

- Ah ! Tiens ? Tu aimes ça, tu vas voir...


Bien sûr que j'aime ça, elle me pince fort, à la limite elle me fait mal, mais je m'en fous, je suis un peu maso parfois. Mais quelque chose de bizarre se passe. J'essaie de me dégager, j'ai à ce moment précis une envie folle de la serrer dans mes bras, de l'embrasser, mais elle ne semble pas comprendre mes intentions et se contente de continuer à serrer de toutes les forces de ses doigts. Je vais craquer, moi !


- Attends ! Dis-je.

- Attend quoi ?


Mais elle a desserré ses doigts, je fais volte-face !


- Tantine !

- Armande !

- Je t'aime, Tantine !


Je ne sais pas ce qu'elle allait me répondre, mais je me baisse afin d'être à sa hauteur et nos bouches se sont collées, et nos langues se rencontrent comme si nous n'attendions que ça depuis le début de la soirée. Loin de refuser mon baiser, elle y met toute sa fougue. Je suis merveilleusement bien en ce moment, j'en ai les larmes aux yeux, je ne veux pas qu'elle me voit chialer. Mais ce n'est pas évident, car si ça continue ça va se terminer en crise nerveuse cette affaire-là ! Et cette excitation qui ne se calme pas ! Trop de chose à la fois, je suis en pleine surcharge mentale ! Je me dégage, porte les mains à mes yeux, m'écroule sur le canapé, et pleure comme une madeleine.


- Armande qu'est ce qui se passe ?


Linda court vers la salle de bain, elle revient aussitôt avec un gant mouillé qu'elle m'applique sur le visage !


- Laisse-moi faire, ça va te faire du bien !


Bien sûr que je me laisse faire ! Je me demande si je ne suis pas en train de péter les plombs !


- Pardon, Tantine, pardon, je ne voulais pas !

- Attends, calme toi Armande, tu ne voulais pas quoi ? On a été trop loin, c'est aussi de ma faute, je t'ai un peu entraîné, non ? Mais tout cela n'a que l'importance que l'on veut bien lui donner !


Et en plus la Tantine qui est à côté de la plaque !


- Mais, non Tantine, ce n'est pas à cause de ça ! Viens, viens là que je te caresse encore !

- J'ai du mal à te suivre, Armande !

- Je m'en veux de t'avoir traité de salope, je n'aurais pas dû, je n'aurais pas... et bouhhh


Et c'est reparti pour les grandes eaux !


- Arrête ! Ce n'est qu'un jeu ! Tu essaies simplement de trouver une raison à tes larmes, c'est un phénomène classique, et en fait il n'y en a pas de raison, il y a une accumulation de choses, et comme on n'est pas prêts à assimiler tout en même temps, on craque !

- C'est vrai tu me veux pas ?

- Je peux m'occuper de tes seins ? Rétorque-t-elle pour toute réponse.

- Bien sûr !


Elle me parle de mes seins, mais pour l'instant sa main se balade sur mes cuisses et remonte vers ma petite culotte, la paume de sa main est désormais devant ma vulve juste séparée par un bout de tissu, un bout de tissu plus très sec !


- Et ben dis donc, tu es dans un drôle d'état ! Commente Tantine


Elle s'en va, me dit qu'elle revient, ça m'amuse de la voir cavaler à poil dans son salon, la voici qui rapplique avec une grande serviette éponge ! Voilà qui me fait de nouveau sourire, elle a le sens pratique la Tantine !


- Allez, on va pas salir le canapé ! Me dit-elle en me faisant passer la serviette sous mes fesses.

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Elle me fait glisser légèrement afin que je me présente allongée, puis me caresse les seins !


- Quelle belle poitrine ! Je peux encore les serrer

- Bien sûr !

- Mais avant, retire donc ta culotte !


Je m'exécute, la fais glisser jusqu'à mes pieds. Linda se penche alors et m'embrasse tendrement le pubis, mais sans insister. Puis remonte vers ma poitrine. Elle hésite entre me tortiller mes pointes, ce doit être son petit côté sadique, mais elle sait aussi maintenant que j'aime ça, et l'envie de m'en triturer le globe entier et d'en sentir la peau sous sa main, alors elle alterne un peu tout ça ! Je me laisse faire, me contentant de passer la main sur ce qui m'est accessible, les épaules, le haut du dos, les bras.... Mais ma vulve coule, commet lui dire que maintenant j'aimerais bien prendre mon pied, quitte à continuer après... Et puis je comprends, elle sait très bien ce qui m'arrive, sinon elle ne serait pas partie chercher une serviette, alors, si elle ne m'aide pas, c'est parce qu'elle veut que je lui demande... la salope ! (Tiens ça me reprend !) Le problème c'est que je n'ose pas ! Ah, si ce n'était pas ma tante... Oui, je sais, je sais... Je ne peux plus tenir, une main se dirige maintenant vers mon sexe, je vais me masturber pendant qu'elle joue avec mes seins, c'est assez spécial, mais après tout pourquoi pas ?


- Qu'est-ce que tu fais ? Me demande-t-elle alors malicieusement.

- Ben tu vois, je m'excite le minou !

- Tu ne préfères pas que je m'en occupe ?

- Si !

- Et, bien demande le moi Armande !


Qu'est-ce je vous disais ? Et puis soudain le déclic !


- Dis donc, Tantine, tu es sûre que tu n'inverses pas les rôles, j'avais cru comprendre que c'était moi qui donnais les ordres !

- Ah, bon, le jeu continue ? Alors d'accord, je suis tout ouïe

- Occupe-toi de mon minou !

- Tu n'as pas oublié quelque chose ?

- Occupe-toi de mon minou, salope !

- On joue, Armande, n'oublie jamais que l'on joue... mais en attendant, écarte les cuisses !

- Je te préviens quand je pars, ça fait du bruit !

- Tu fais bien de me prévenir, je vais prendre mes précautions.


J'aurais mieux fait de me taire, la voici qui se lève, je me demande ce qu'elle fabrique, en fait elle allume la radio, sélectionne une fréquence diffusant du jazz, monte le son et revient, contente de son petit numéro !


- Le sexe, c'est comme la bouffe ! Précise Linda, on regarde d'abord, on salive, on a envie, et après on déguste !

- Bon appétit !


Ma tante dépose d'abord un tendre bisou sur ma vulve suivi de plusieurs autres, elle tente de commencer à la jouer chaste, mais l'endroit est mouillé et la tante excitée, alors la langue prend le relais des lèvres et lèche toutes les chairs de mon sexe. Déjà je me prépare, trop d'excitation retenue, mais je veux aussi qu'elle profite de mon goût, j'essaie de me contrôler, je crois deviner qu'elle sait que ma jouissance est imminente, alors elle se concentre sur mon clitoris, pas longtemps, voici que j'explose, mon corps a dû se soulever de plusieurs centimètres tant le plaisir fut fulgurant. Puis je retombe comme une chiffe molle. Je tends les bras, je l'implore, je veux enlacer ma tante Linda. Mais elle m'a précédé, déjà elle est dans mes bras. Je suis bien terriblement bien, nos regards se croisent, des larmes coulent sur le visage de ma tante, elle sait que je les ai vu, elle me sourit. Ma tante pleure de bonheur et moi je ne sais plus où je suis. Elle est heureuse de m'avoir fait jouir... et son plaisir à elle alors ? Je porte ma main à son sexe, elle se laisse faire, j'entreprends une masturbation en aveugle qui ne me parait pas trop efficace, alors je me dégage et à mon tour glisse mon visage entre ses cuisses. Ça pour mouiller elle mouille, mais par contre elle n'a pas l'air de venir bien vite, je m'applique, je m'acharne, j'y mets toute ma passion. Il ne manque, que cela que pour notre bonheur atteigne ce soir la plénitude.


- Laisse, je bloque !


Je ne l'écoute pas, elle se triture le bout des seins, je réalise que fait par moi cette action serait bien plus efficace, je lance mes mains en avant, atteint ses tétons, les pinces aussi fort que je peux. Enfin elle réagit, j'essaie de coordonner le mouvement de ma langue avec ceux de mes doigts. La respiration de Linda devient haletante, c'est bon signe, je continue, son corps commence à vibrer, sa voix à couiner.


- Jouis, jouis pour moi Tantine !


J'aurais dû lui parler plus tôt, c'est ma voix qui a tout déclenché, elle est moins démonstrative que moi mais tout aussi abattue un moment par le choc de l'orgasme. Enfin à nouveau nous nous enlaçons, nos visages se rapprochent et nos langues chargées de nos liquides intimes se mélangent en un combat d'amour jusqu'à plus soif !


Mes mains caressent ses fesses, c'est doux, c'est frais, c'est agréable, et insensiblement elles se rapprochent du petit trou. Je mouille un doigt et le promène sur sa rosette.


- Enfonce-le si tu veux !


Je le fais, je l'agite pendant quelques minutes, lui provoquant des râles de plaisir. Je le ressors, le lèche.


- T'es dégueulasse ! Me dit Linda, faussement choquée.

- Non, j'aime bien le goût ! Au fait tu m'avais fait une promesse tout à l'heure !

- Ah ! Ça m'a échappé !

- Tu devais me pisser dessus !

- Je ne t'ai rien promis !

- T'es sûre ? Moi j'aimerai bien que tu le fasses.


On est allé dans la salle de bain, je me suis couché sur le sol et lui ai demandé de s'accroupir au-dessus de ma bouche. Elle n'avait pas grand-chose à m'offrir, c'était néanmoins délicieux.


- Je suis désolée, je n'avais pas une grosse envie.

- Mais, c'est pas grave !

- Par contre j'ai envie de caca tu veux regarder ?


J'ai failli me dégonfler, mais je l'ai regarder déféquer, je n'ai pas été plus loin.


Plus tard apaisées, mais non repues du contact de nos corps, nous sommes restées enlacées dans un long élan de tendresse qui finit par alourdir nos paupières.


Un bruit sourd, la porte fenêtre qui s'ouvre, le vent qui s'engouffre, l'orage, nous nous réveillons dans la nuit qu'illumine un instant la zébrure d'un éclair. Panique ! Qu'est-ce que je fais ici ? Puis ça me revient. Tante Linda. Nos caresses, nos folles caresses. La voix de ma tante.


- Tu parles toute seule ?

- Je n'ai rien dit !

- Si ! Tu parlais de caresses, mais je n'ai bien pas compris la suite...

- Je devais te dire que j'avais peur de l'orage, et que pour me rassurer je voulais que tu me caresses…


FIN


Marie-Paule Perez © juin 2003, revue et corrigé en 2019

<a href="mailto:Marie_paule_perez@hotmail.fr">

  Marie_paule_perez@hotmail.fr</a>

PS :

Contrairement à d'autres récits qui clament leur authenticité, je précise que celui-ci est de pure fiction. Et si j'ai mis beaucoup de moi-même dans le personnage d'Armande, je ne suis pas Armande


Ce texte a obtenu le 3ème prix Vassilia du "meilleur récit publié sur notre site en 2003

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 3ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour l'année 2003

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Vendredi 6 juin 2003 5 06 /06 /Juin /2003 10:06

L'inconnue du petit bar, Conte libertin

Par Jean-Seb

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Martin consomme

Dans ce petit bar au bord de la Somme.

Il n'aime pas grand monde, Martin.

Il rouspète le soir, il râle le matin.

Tout ce qui est différent l'insupporte

Et il l'affirme d'une voix forte :

Les putains, c'est immoral,

Les travestis c'est anormal.

Et il lève son verre à la santé de ses certitudes

En trinquant avec la grosse Gertrude.

 

Ce jour-là, entre une superbe créature

Aux bras d'un mec pas franchement gâté par la nature.

Martin s'interroge, s'étonne, il est fasciné.

Par son visage, sa grâce et ses nénés.

Le barman lui apprend que cette superbe jeune femme

Se livre à la prostitution, en un mot vend ses charmes.

C'est contre ses principes et Martin est déçu.

Mais toute la nuit, l'image de cette beauté aperçue

Le hante, et il se dit qu'une seule fois dans sa vie

Il peut provisoirement changer d'avis.

Le lendemain il aborde la belle :

- Il parait que tu es une professionnelle,

Combien prends-tu pour juste une branlette ?

- 100 euros et c'est très honnête !

- Mais c'est très cher, de l'argent je n'en ai point légion.

- Oui mais mes branlettes sont les meilleures de la région !

- Non décidément je n'ai pas assez dans ma bourse.

- Essaie, si tu n'es pas satisfait je te rembourse !

Martin finit par accepter, la fille insistant.

Il était vrai qu'elle n'avait point menti sur ses talents.

La branlette que reçut Martin fut inoubliable, historique

Extraordinaire, géniale, un sommet de l'art érotique

La nuit suivante, il l'attend avec impatience au bar

Et, quand elle entre, il l'aborde dare-dare

- La nuit dernière était incroyable, voilà que je m'émancipe !

- Sûr que c'était merveilleux et encore, tu n'as pas goûté à mes pipes...

- Et c'est combien ?

- 150 euros et je te fais ça très bien !

- Alors, je crois que je vais faire une folie !

- Moi, je crois que tu vas aimer ma petite cajolerie !

Bien sûr la pipe fut grandiose, Martin ne fut point déçu.

Cette pipe était la meilleure de toutes celles qu'il avait reçues,

Il manqua même de s'évanouir de plaisir.

La nuit suivante, il ne put à peine se contenir,

Tant il était impatient de la voir. Quand elle arrive, il se précipite :

Et nous ne dirons rien sur l'état de sa bite

- Tu es la meilleure ! Dis-moi, pour ta chatte combien cela me coûte ?

- Ma chatte, mais quelle chatte ? Martin a un horrible doute.

- Je me suis fait donc abusé si je comprends bien ce que tu veux dire ?

- Oui je suis une transsexuelle, et alors, ne t'ais-je point donné du plaisir,

Ma branlette et ma pipe n'étaient-elles point efficaces ?

Et si tu veux je peux te montrer ce que j'ai à la place.

Profites-en demain je repars au Brésil embrasser ceux que j'aimais

Mais peut-être que je reviendrais, dans un an, dans deux ans ou jamais...

 

Martin s'est dégonflé, il le regrette,

Se dit qu'il a été bien bête,

Et voici plusieurs mois qu'il attend le retour de sa déesse.

Plusieurs mois qu'il rêve toutes les nuits de lui peloter ses fesses

 

Peut-être qu'un jour il la reverra, dans ce petit bistrot

Où plus jamais il ne dit du mal ni des putains ni des travelos

 

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Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du meilleur texte "catégorie poésie" publié sur notre site en 2003

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Mercredi 4 juin 2003 3 04 /06 /Juin /2003 18:16

Deuxième semaine de stage par Léna Van Eyck

 

 

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Je suis seule dans la cafétéria ! Où sont passés les autres ? Un journal traîne sur une table. Je le consulte, tombe sur l'article :

 

"Un satyre s'exhibant entièrement nu dans la forêt de Marly a été arrêté au petit matin par la gendarmerie, incapable de sortir une parole il se trimbalait avec une chaîne de grelots autour de ses testicules. Il a été conduit pour examen dans l'hôpital psychiatrique le plus proche !"

 

J'ignore si "ça" vous fait la même chose, mais moi, chaque fois que je lis un truc dans un rêve, ça me réveille ! J'éclate de rire ! Bien sûr que c'est un rêve, mais à deux doigts près… Bon, réveillons-nous pour de bon et commençons par le début :

 

C'est donc notre deuxième semaine de stage dans ce centre de formation installé dans une petite localité bourgeoise de la proche banlieue parisienne.

 

Ça se passe bien, merci, nous sommes entièrement pris en charge, l'environnement est accueillant au possible, un grand parc dans lequel sont aménagés des sentiers qui conviennent autant aux promeneurs romantiques qu'aux joggeurs militants. Et moi qui adore la nature, j'ai eu la joie d'y croiser plusieurs lapins et quelques écureuils. Il y a aussi un complexe sportif avec cour de tennis, mais bon…

 

L'intérieur est aussi convivial, salle de billard, bibliothèque, salle d'ordinateur où l'on peut aussi bien s'exercer à la bureautique, surfer sur internet que jouer à des jeux d'aventures, salle de ciné-club, et même un mini bar ! La restauration est fine et variée, le personnel est sympathique et disponible. Les chambres sont fonctionnelles et les lits très confortables.

 

Les cours, ça dépend des animateurs mais dans l'ensemble il ne faut pas se plaindre. Assimiler la micro-informatique est presque un plaisir. Pour la gestion et la comptabilité, c'est quand même moins évident.

 

Reste le groupe ! Ah le groupe ! Nous sommes huit, trois femmes et cinq hommes.

 

Huit personnes dans une histoire plutôt courte, arrêtons le massacre ! Soyez rassurés, je ne vous ferais pas subir la corvée de décrire tous ces gens, puisque peu interviendront. Et puis, je vais vous faire un aveu, certains d'entre eux m'ont laissé un souvenir si fade que me les remémorer serait un exercice assez vain.

 

Des deux autres femmes, l'une d'entre elle, Mylène, était une antillaise assez réservée. Et pour ce qui est de ces messieurs, deux se sont révélés comme les leaders du groupe, prenant (forçant même) les décisions collectives, s'entendant comme larrons en foire et monopolisant pas mal la parole pendant les pauses et les repas. Appelons-les Alain et Jean-Pierre, mais laissons-les pour l'instant (nous allons bientôt les retrouver). Par contre, je vais vous parler un peu de Christophe !

 

Vous voulez bien ?

 

Et moi ?

 

Comment ça et moi ?

 

Vous voudriez que je parle d'abord un peu de moi, c'est cela !

 

J'ai été Roxy et Ariane dans mes récits précédents. Etaient-ils vrais ou faux ? Les descriptions étaient-elles conformes ? Toujours est-il que je serais Hélène dans celui-ci, après tout c'est mon vrai prénom.

 

J'ai l'âge où on commence plus à parler de l'expérience que de… son âge. Physiquement je n'ai rien de spécial ou plutôt je pense être comme des millions de femmes. Donc je ne me plais pas… mais je plais !

 

J'ai été mariée assez longtemps, et cela s'est terminé par un fiasco. Sexuellement ce n'était pas la joie. Je me suis rattrapée après et pas toujours de la meilleure façon ! Mais bon c'est ma vie, c'est le passé, et si dire que je ne regrette rien serait exagéré, je ne suis aucunement traumatisée Mais que ce soit dans l'une ou l'autre période, ce qui m'a sauvé, ce qui m'a apaisé, ce qui m'a subjugué, c'est mon amour pour le corps des femmes !

 

Et ça continue…

 

N'en concluez pas pour autant que je sois lesbienne ! Je laisse les étiquettes aux étiqueteurs. Je n'ai rien contre les hommes, mais je suis en la matière extrêmement difficile… et mes choix n'ont rien à voir avec la longueur de leur tige !

 

Fin de cette parenthèse présentatrice et retournons à Christophe que nous avons lâchement abandonné.

 

Plutôt bien portant, le Christophe, mais sans exagération, barbu, lunettes, mal peigné et habillé un peu n'importe comment, la trentaine bien tassée. Pas vraiment le mec sur lequel on se retourne dans la rue.

 

Discret et attentif pendant les cours, c'est à table qu'il s'est révélé. D'office, il s'était choisi une place en bout de table et n'en a pas changé pendant toute la durée du stage. Les trois nanas se sont regroupées (ah, l'instinct !)

 

En ce qui me concerne, je ne parle pas beaucoup, autant je peux être une vraie pie avec mes rares amies, autant j'ai de la réticence à me laisser embarquer dans des conversations qui ne m'ont que très rarement apportées quelque chose. Aussi, je me tais. Alain et Jean-Pierre, eux se la jouaient très beaufs en goguette. La conversation tournait souvent sur le sport et ils étaient ainsi quatre à discutailler. Se produit alors ce phénomène classique aux tables de huit, le groupe se divisait alors, et notre sous-groupe composé des trois femmes et de Christophe se taisait ou balbutiait des banalités.

 

Mais il n'y avait pas que le sport, deux fois Christophe m'étonna, une fois alors que nos deux "m'as-tu vu" évoquaient leurs voyages, Christophe la ramena et su se montrer palpitant sur le sujet, à ce point que toute la tablé se mit à écouter religieusement ses anecdotes qu'il savait rendre savoureuses. Il se révélait tout de même assez cabotin se régalant visiblement de l'attention qui lui était soudain porté.

 

Une autre fois, nos deux lascars étaient partis dans les histoires drôles ! Tiens, voici un truc qui m'horripile ! Ne vous méprenez pas, j'aime bien rire ! Mais combien de ces histoires soi-disant drôles sont en fait lourdes comme des camions d'enclumes ! Il y en eut d'amusantes pourtant, et - sans doute cela était-il dû à la présence de notre collègue antillaise -, il n'y en eut point de racistes. C'est alors que Christophe annonça tout de go qu'il en avait à son tour une bien bonne. On l'écouta par politesse, nous nous attendions au pire. Trois minutes après j'étais pliée de rire dans mon assiette !

 

Christophe ne devint pourtant pas le boute en train du groupe, ne sortant de sa réserve que quand ça lui prenait. Nous connaissant mieux à la fin de la première semaine, j'eus quelques conversations avec ce dernier sur quelques sujets de société où il se révélait un être intelligent et sensible bien que parfois un petit peu trop sûr de lui.

 

A la fin de première semaine, il n'y avait eu aucun tiraillement notable dans le groupe, on s'était quitté en se serrant la main…

 

Lundi

 

… Et magie de la dynamique de groupe, on s'est retrouvé le lundi suivant comme de vieux copains après une séparation. Les premières bises commençaient. Tout allait bien !

 

Et ce soir-là vers 18 heures, Alain me proposa une promenade à deux dans le parc !

 

- Ou alors un petit jogging ? Ce serait super !

- Désolé, ce n'est pas mon truc !

- Essayez-donc ! Insiste-t-il.

- J'ai déjà essayé, je n'ai pas assez de souffle !

- Alors juste une promenade ?

- Et pourquoi avec moi ?

- Parce que je n'aime pas la solitude et j'aime la compagnie des jolies femmes.

- Seriez-vous en train de me draguer ?

- Mais non, qu'allez-vous penser ?

- J'ai le droit de refuser !

- Bien sûr !

- Alors pas ce soir, mais une autre fois peut-être, il est rare que je ferme complètement les portes.

 

Ça c'est tout à fait moi, et ma manie de ne pas vouloir froisser les gens. Je réalisais qu'avec une telle réplique j'étais bonne pour un renouvellement de proposition dès le lendemain.

 

Le repas se passa normalement, mais j'évitais le personnage dès qu'il fut terminé et prétextant une imaginaire migraine, je m'enfermais dans ma chambre.

 

Je me traitais de conne ! D'un autre côté envoyer promener quelqu'un qui n'a même pas été incorrect, et qu'on va encore côtoyer des semaines entières restait peu envisageable

 

Et si j'acceptais ? Voilà de quoi j'avais peur ! Et l'idée me taraudait ! Non, mais ça ne va pas ! Moi qui suis si difficile dans le choix des hommes, je ne vais quand même pas me farcir un supporter du Paris St Germain, amateur d'histoires belges et de pêche à la mouche ? Et alors, je m'en suis bien farci d'autres, sans doute mille fois plus cons ? Et puis j'ai assez de force de caractère pour ne pas me laisser dominer ! Ce n'est pas mon genre d'homme ! Mais pour une nuit, pourquoi pas, il est loin d'être repoussant ! Une nuit, alors juste une nuit ? Je peux même jouer avec, lui imposer mes trucs ! Mais est ce que je le ferais ? Ce n'est pas parce que je suis indépendante que je n'aime pas que l'on s'occupe de moi.

 

Et puis il a autre chose, de penser à tout cela m'excite ! A moins que ce soit le contraire, que c'est mon excitation latente qui me fait délirer. Je décide donc de faire ce qu'il faut pour me calmer. Je remets à plus tard la douche que je me projetais, je ferme le store, je me dessape, je me poste devant le miroir de la salle de bain afin de vérifier si je suis encore désirable ! Mais bien sûr que je suis désirable, sinon l'autre pignouf, il n'aurait pas essayé de me draguer. Je regarde mes broussailles, il faudrait peut-être que je pense à raser un peu tout cela, ça commence à faire fouillis, mais Sandrine ne veut pas !

 

Qui c'est Sandrine ? Bof, une copine avec qui j'aime bien délirer…

 

Il faudra absolument que je passe mes vacances à la mer cette année, j'aime nager, me sentir sirène, j'attendrais donc cette occasion pour me faire le maillot.

 

Sandrine elle aime bien mes poils à cause des odeurs, c'est une cochonne Sandrine, moi aussi. J'ai envie d'être cochonne ce soir ! Oh ! Juste un peu. J'ai envie de pisser. J'essaie de m'orienter face au miroir pour me regarder pisser, mais ça m'a l'air bien compliqué, tant pis ! Je pisse, mais j'en garde quelques gouttes, les dernières, je les recueille dans ma main, je m'en badigeonne le ventre, les cuisses, et bien sur les poils pubiens. Je suis en pleine crise, ma main gauche est déjà en train de tirer comme une malade sur mes tétons. Je me précipite sur le lit, j'écarte les jambes, je me serre les tétons à me faire mal, je suis en pleine crise, j'y mets le bout des ongles. Des images naissent dans mon cerveau, deviennent envahissantes, une bite s'approche de mon visage, une bite anonyme, une belle bite avec le bout bien violacé, bien brillant et d'où suinte sur le méat la première goutte du plaisir. Anonyme ! Pourquoi m'efforce-je de penser qu'elle est anonyme ? En fait, elle ne l'est pas, elle a un visage et ce visage c'est Alain ! Je fantasme sur Alain ! Non ! Pas lui ! J'ai toujours en réserve des corps, des visages, mais ça ne vient pas, j'essaie d'imaginer Sandrine. Non cette image de bite qui revient, le visage d'Alain qui revient ! Je m'aperçois que ce fantasme masculin me fait me masturber différemment, je trempe mes doigts dans mon vagin humide, les ressort dégoulinants de mouille, je m'excite le trou du cul, cela est très rare chez moi, et toujours cette bite, ce visage, mais qu'est ce qui me prend ? Je n'en peux plus, il faut que je jouisse ! Ma main est sur mon clito à présent, l'image, la bite, le visage, je vais jouir sur l'image du visage d'Alain ! Comment pourrais-je ne pas succomber à ses avances après ? Et puis, je ne sais pas ce qui se passa, un blocage ! Ça ne vient pas, j'abandonne, je remonte vers mes seins ! Qu'est ce qui m'arrive, il est rare que je tombe en panne, d'autant que ce soir il n'y a pas de raison majeure ! Je laisse tomber. Je me relève, je vais boire un coup de flotte, je me regarde à nouveau devant la glace, je me caresse les seins, ça va repartir, je le sens

 

Je replonge sur le lit, et de nouveau la bite ! Vite ! Fantasmer sur un corps de femme, mais c'est encore le visage d'Alain, je le chasse, mon inconscient aurait-il besoin d'homme ce soir ? Fantasmer sur un mec, ce n'est pas trop dans mes habitudes ! Jean-Pierre ? Pas mieux et sûrement pire qu'Alain ! Christophe, n'importe quoi, comme objet érotique c'est nul ! Je m'imagine avec Christophe, le dominant entièrement, le protégeant le dorlotant, le chouchoutant… Ça y est Christophe a pris possession de mes fantasmes, je lui ai ligoté les mains, bandés les yeux et je lui ai ordonné de me lécher le sexe, je me masturbe en imaginant qu'à la place de ma main c'est la langue de Christophe qui le travaille.

 

- Vas-y Christophe, tu fais ça très bien !

 

Je crois bien avoir joui en criant son nom ! Après j'ai pris ma douche, et je me suis endormi en lisant mon polar.

 

Mardi

 

Je savais le lendemain que la journée allait être passionnante ! Parce qu'après tout, pourquoi pas ?

 

Je n'ai pas de plan, ou plutôt j'ai un plan minimaliste, refuser les éventuelles propositions d'Alain et faire en sorte que Christophe accepte les miennes.

 

Ça ne rate pas, après une journée studieuse et sans problèmes apparents, vers 17 heures à la sortie du dernier cours, Alain m'accroche :

 

- Alors cette balade ?

- Et bien, non ce ne sera pas encore aujourd'hui !

- Vous êtes occupée alors ?

- Ne soyez donc pas si curieux !

 

Je fonce rattraper Christophe en route déjà vers la médiathèque, il passe ses fins d'après-midi à lire des bandes dessinées en écoutant des CD de jazz.

 

- Ça va ?

 

Il me regarde surpris de me voir l'interpeller :

 

- Ouais !

- J'ai envie de faire une grande balade, et j'ai pas envie de la faire seule, ça vous dit de m'accompagner ?

 

Manifestement il ne comprend pas pourquoi je lui fais une telle proposition. Il me regarde, s'interroge, semble hésiter !

 

- Ben alors, venez ! Je ne vais pas vous mordre !

- Euh... On reste dans le parc, où on va en ville ?

- On verra bien, allez !

 

On chemine ensemble, on s'enfonce dans les chemins du petit bois, il ne dit rien, il n'en décroche pas une, il ne sait tout simplement pas quoi dire !

 

Bon alors j'attaque :

 

- Je vais vous dire un truc, mais ne vous méprenez pas surtout, je ne voudrais pas qu'il y ait de quiproquos !

- Oui ?

 

Il est tout pâle, il se demande ce qu'il va lui arriver.

 

- Je trouve que vous êtes la personne la plus sympathique de ce stage !

- Vous êtes gentille !

 

Je suis tellement gentille que j'enfonce le clou !

 

- Et de loin !

- Vous m'êtes très sympathique, aussi ! Parvient-il à balbutier après avoir cherché ses mots.

- On se tutoie ?

- On peut essayer !

 

Bon, ça c'est la phase un, la phase deux sera pour plus tard, mais, j'enrage déjà de n'avoir emmené ni jupe ni robe. Mais inutile de faire dans la précipitation, pour l'instant il faut meubler le temps, je le branche sur ses voyages, sur ce sujet il est intarissable, je le laisse parler, me contentant d'intervenir que pour recadrer quand cela s'avère nécessaire.

 

Ce n'est qu'au bout d'une demi-heure que je décide passer à la phase deux. J'en ai envisagé deux variantes, si l'une rate, il m'en restera toujours une autre... Embrouillé ? Mais, non, vous allez voir :

 

- Heu, j'ai une petite envie pressante, je vais me planquer derrière l'arbre là-bas. Tu surveilles et si quelqu'un vient, tu tousses !

 

Il acquiesce tout surpris de cette brusque familiarité. Je le plante là et m'en vais pisser à l'endroit indiqué, un bref coup d'œil, non il n'essaie pas de regarder, il attend bêtement dans le chemin, je me garde alors quelques gouttes pour la fin, afin de provoquer une petite tache dans mon pantalon, je m'essuie un peu avec un kleenex mais pas complètement afin que ma culotte s'imprègne légèrement. C'est naïf, mais ça devrait suffire :

 

- Putain, elles sont toutes glissantes ces foutues racines, j'ai failli me planter et résultat je me suis pissée dans le pantalon. Ça fait bien !

 

Christophe lorgne vers la tache, cherchant quelque chose à dire et finit par sortir cette vérité fondamentale !

 

- Ça va sécher !

 

- Tu parles, ça va faire une marque, en fait, il ne faudrait pas que ça sèche sur moi, je vais l'enlever. Viens là-bas, ce sera impeccable !

 

Je sais très bien que ça ne sert à rien, et lui aussi sans doute, mais va-t-il me dire de ne pas retirer mon pantalon ? Alors il me suit jusque dans cette minuscule clairière ensoleillée.

 

Il ne répond rien, il faut que j'enfonce le clou et je commence carrément à retirer mes basquets.

 

- Ça ne te gêne pas au moins, après tout c'est comme si on était à la plage, une paire de cuisse c'est une paire de cuisse !

 

Il est mal, Christophe, il est mal ! Tu parles que c'est pareil qu'à la plage, avec mes poils qui débordent de ma culotte que l'humidité a rendue quasi transparente !

 

Je m'assois dans la mousse et l'invite à venir près de moi, il le fait, il porte des regards furtifs à ma culotte, puis gêné déplace ses yeux vers mes chaussettes. Il me donne envie de rigoler.

 

- Tu ne vas pas me dire que ça te trouble ?

- Si, un peu quand même !

- Ça va s'arranger !

- Je...

- Oui ?

- Je...

- Je quoi ?

 

Ah ! Ah ! Monsieur veut reprendre l'initiative, mais ça a du mal à sortir ! On fait comme aux échecs on essaie d'anticiper le coup de l'adversaire, facile il n'y en a pas quarante.

 

- C'est vos chaussettes !

 

Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est qu'il raconte ? De quoi il parle ?

 

- Quoi, mes chaussettes ?

- Il faudrait les enlever !

- Et pourquoi donc ?

- Mais vous aller les salir !

- On ne se tutoie plus ?

- Tu vas les salir !

 

L'argument est du premier degré, il n'y met aucune malice, mais j'ai compris, tout homme a décidément un jardin secret, et moi qui essayais de l'allumer avec ma culotte. Je retire donc mes chaussettes.

 

- Tu vas me trouver idiot, mais je trouve qu'un pied c'est quelque chose de très beau, je veux dire un pied de femme !

- Et les miens ils te plaisent ?

- Oui !

- Caresse-les si tu veux !

 

Je lui aurais donné la lune, il n'aurait pas été aussi content !

 

- C'est vrai ? Je peux ?

- Bien sûr que c'est vrai !

 

Je ne sais pas à combien bat son cœur, mais ça doit y aller ! Il a la gorge sèche, obligé qu'il est de s'humecter les lèvres, ses yeux sont fixes, il approche sa main, me caresse le pied, il est d'abord un peu hésitant, puis s'enhardit.

 

- Ne me chatouille pas, quand même !

- Excuse-moi, si tu savais comme j'adore faire ça !

- Ça se voit, tu es un passionné, toi !

 

Un peu salope sur cette réplique ? Non, parce que finalement c'est vrai !

 

- Je peux te demander quelque chose ? Me chuchote-t-il.

- Demande toujours ?

- Mais si tu refuses, je ne serais pas vexé !

 

Je crois deviner de toute façon.

 

- Je peux te les embrasser ?

- Ben bien sûr !

- T'es vraiment une fille formidable !

 

Il se met à m'embrasser frénétiquement le dessus des pieds, au prochain stade il va me lécher tout cela et me sucer les orteils, il faut que je maîtrise la situation, l'objectif c'est quand même qu'il me donne du plaisir. Il est penché de telle façon que je ne peux discerner s'il est ou non en érection mais je parierais fort qu'il est en train de bander comme un bout de bois.

 

Ses bisous, se font de plus en plus collants, déjà sa langue se fait mutine.

 

- Arrête un peu, tu me chatouilles !

- Désolé

 

C'est vrai qu'il a l'air désolé ! Mais je décide de porte l'estocade, c'est si facile !

 

- Et tu ne crois pas qu'on pourrait reprendre ça dans ta chambre, ce serait quand même plus confortable !

 

La tête du Christophe !

 

- Je, je...

- Je quoi ? Ne te fais pas des idées, juste des gros bisous sur les pieds, c'est tout !

 

Il ne sait plus où il en est, il ne sait plus où il va, il n'est plus sûr de rien ! Je décide alors que la tache est sèche et remets mes chaussettes.

 

- T'es marié ?

- Oui, j'ai deux gosses !

 

Je ne lui demande pas s'il a des gosses, je lui demande s'il est marié !

 

- Et tu fais ça avec les pieds de ta femme ?

- Bof ! Elle est un peu coincée de ce côté-là !

- Tu ne l'avais jamais fait alors ?

- Non... enfin jamais avec une femme normale !

 

Qu'est-ce qu'il me raconte ?

 

- Une femme normale ?

 

- Je veux dire, un jour c'est devenu tellement obsessionnel que j'ai eu un coup de folie ! Mais bon je ne sais pas pourquoi je te raconte ça !

 

Je suis intriguée quand même, j'essaie de creuser.

 

- Sans doute parce que tu as besoin de le raconter ! Tu as sucé les pieds d'une femme handicapée, après tout je suppose que ça lui a fait plaisir, mais toi tu te sens un peu honteux sur ce coup-là... C'est ça ?

- Non c'est pas vraiment ça !

- C'est comme tu le sens, si tu veux en parler tu en parles, sinon ce n'est pas grave...

- Je veux dire que j'ai payé pour le faire !

 

Oups !

 

- Tu veux dire que tu es allé voir une prostituée ?

- Ben oui, je n'en suis pas fier, mais je te dis, j'ai eu un coup de folie !

 

L'adrénaline monte !

 

- Parce que pour toi, une prostituée ce n'est pas une femme normale ?

 

- Ben, non, pas tout à fait, et puis ça ne correspond pas à mes idées, je suis contre la prostitution, tu vois...

 

Il est con ce mec ou quoi ! Il y a des sujets sur lesquels je suis hypersensible, et j'ai du mal à me maîtriser !

 

- Non mais tu te rends compte de ce que tu dis ? Moi qui te prenais pour un type intelligent ?

- Mais attends, qu'est-ce que j'ai dit ?

- Ça veut dire quoi ces positions de principe ? T'as parfaitement le droit d'être contre la prostitution, bien que quand on y pense c'est risible ! Les pauvres mecs qui ne peuvent pas s'affirmer auprès des femmes ils font comment ? Le mec qui a envie d'un truc que sa femme ne veut pas lui faire, il fait comment ? Et c'est d'ailleurs ce que tu as fait ! Et le mec qui a tout simplement envie de changer sans s'embarrasser d'une maîtresse il fait comment ?

- Mais...

- Et puis qu'est-ce que ça peut te foutre d'abord, il s'agit d'un acte entre deux personnes qui sont d'accord pour le faire...

- La question n'est pas là ! Je trouve que ça porte atteinte à la dignité de la femme !

- N'importe quoi ? Mais ça aussi à la limite, tu as le droit de le penser... par contre dire que les prostituées ne sont pas des femmes normales, c'est dégueulasse !

- Je ne vois pas pourquoi tu te mets dans un état pareil !

- Quand je pense qu'il y a des conards qui veulent pénaliser les clients, au moins, eux, il y en a qui nous respectent !

 

Oups ! Le Lapsus ! Pourquoi ais-je ajouté cela ! Il ne relève pas, j'ose espérer qu'il n'aura entendu cela que comme un bruit dans la colère de mes répliques. De toute façon il est trop tard pour revenir en arrière et il ne sert plus à rien de continuer.

 

- Bon allez, salut, je vais rentrer toute seule ça me fera des vacances.

- Mais attends ! On peut discuter !

- Ecoute, je ne veux pas ma fâcher avec, toi, mais il ne s'est rien passé ce soir, rien du tout ! Tu ne m'as jamais vu en culotte, et tu ne m'as pas touché les pieds. D'accord !

 

C'est ça la bonne tactique, conclure sur autre chose... Il ne répond pas, il hoche la tête en signe d'assentiment, il s'éloigne, je rentrerais donc au centre par l'autre chemin, le plus long.

 

Une catastrophe ! Je viens de créer une catastrophe ! Trop de choses à la foi... trop de conséquences... Il faut que je me calme, inutile d'essayer d'analyser à chaud la situation, je ne serais pas objective. Finalement ce Christophe est un petit con plein de préjugés qui se permet de classer les gens ! Qu'il aille se faire foutre ! Mais bon dieu il faut que je pense à autre chose !

 

Et puis comme après toute décharge d'adrénaline, la pression retombe ! Finalement je me suis conduite comme une conne ! Il était très simple de rattraper le coup, de lui dire que le sujet m'était sensible parce que, je ne sais pas, moi... ma sœur, ou quelqu'un de très proche avait fréquenté ce milieu... Et pour le reste il fallait le laisser à son "prêt à penser"... Et puis je ne vous dis pas le résultat au niveau de la cohésion du groupe... Comment tout simplement travailler, et même déjeuner ensemble après ça ? Tout cela pour avoir voulu "jouer" avec ce type, avoir surestimé mes moyens, et surtout m'être comportée n'importe comment. Qu'est ce qui m'a pris de me buter pareillement ? Moi qui clame à qui veut l'entendre qu'être entier n'est jamais une qualité, mais un comportement débile, c'est moi qui ai été débile sur ce coup-là ! Il suffisait de le laisser s'expliquer, et d'en tirer les conclusions au lieu de piquer une colère qui ne sert à rien ni à personne !

 

Et puis, je me dis que la situation était peut-être rattrapable ! Mais comment ? Je ne me vois pas lui courir après ! J'accélère le pas, si après tout, il doit se passer quelque chose, autant le savoir le plus tôt possible ! Mais c'est quand même la totale, j'ai sans doute bêtement dévoilé mon passé, j'ai créé un problème de personne et je me suis lourdement trompé sur la personnalité d'un type qui me paraissait intéressant, ça fait beaucoup ! Encore une fois mon impulsivité m'a trahi. Tant pis, j'assumerais et si je m'aperçois que j'ai engendré un problème grave au niveau du groupe, et bien je le quitterais

 

Bref, je n'en menais pas large en rentrant, essayant d'échafauder des scénarios, et espérant au fond de moi-même que l'affaire ne donnerait pas lieu à dramatisation. Et c'est du bout de l'allée que j'aperçus Alain sur les marches du perron. Il est là, il ne fait rien, il a l'air d'attendre quelqu'un !

 

- Alors ? C'était bien cette promenade en solitaire !

- Pas mal, merci !

 

Il a dû voir que je faisais une drôle de tronche...

 

- Vous avez l'air soucieuse ?

 

Je ne réponds pas. Qu'est-ce que vous voudriez que je lui dise ?

 

- Vous avez vu Christophe ? Demandais-je

 

On dirait que ça l'embête que je parle de dernier

 

- On l'a aperçu, il y a peut-être dix minutes, il avait l'air assez énervé, il a dit qu'il voulait quitter le stage

- Putain ! Le con ! Il faut absolument que je lui parle. On s'est engueulé pour des conneries, et maintenant ça prend des proportions…. Vous savez où il est ?

 

Tout à fait le genre de réaction que je craignais. Je n'ai pas envie de discuter avec Alain et je le laisse planté là. Il faut absolument que je mette la main sur Christophe... S'il est énervé et qu'il le montre à tout le monde, c'est maintenant qu'il faut que je tente de désamorcer la crise ! Ça va être une corvée, mais est-ce que je peux faire autrement ? Mais où est-il ? Je ne sais même pas où est située sa chambre, je me renseigne, la trouve, mais il n'y est pas, il n'est pas à la médiathèque non plus ! Et Merde ! Je vais prendre une douche, je ne mangerais pas avec le groupe ce soir. Cinq minutes après je suis à poil, dix minutes après je suis propre et sèche, je me mets une robe de chambre, allume la télé, impossible de suivre quoi que ce soit. Je regarde l'heure, le repas sera servi dans une bonne demi-heure, je peux encore descendre ou changer d'avis. Mais ça ne me dit pas grand-chose, Putain, qu'elle idée j'ai eu de venir m'emmerder dans ce trou ! Et puis ça me prend comme ça, je décide d'aller à Paris, je vais me payer le cinéma, ou alors je vais téléphoner à Sandrine, puisque c'est à peu près la seule à qui je peux le confier, et je reviendrais en taxi. Ah ! La peau de Sandrine, son sourire, son rire, son odeur... Allez, je m'arrange un peu et je vais m'habiller !

 

- Toc-toc !

 

Qui ça peut être ? Il n'est pas concevable que ce soit Christophe qui se pointe, alors qui ? J'ouvre :

 

- Alain !

- Surprise ?

- Oui !

- Je voulais juste vous dire que j'ai parlé à Christophe, il s'est calmé, il ne quittera pas le stage !

 

Mais pourquoi vient-il m'annoncer ça ? Il lui a dit quoi l'autre ?

 

- Ouf ! Ça me fait super plaisir !

 

Je suis sincère en disant cela ! Le groupe n'étant plus démoli, je n'ai plus à me culpabiliser d'en être responsable ! Ça fait toujours un souci de moins, et c'est signe que les choses sont en train de s'arranger... Mais tout de même de quoi il se mêle ce grand couillon ? Quel jeu joue-t-il puisque décidément tout le monde joue ici ? Que ce dernier ait été parlé à Christophe dépasse tout simplement mon entendement !

 

- Je crois que je ne suis pas venu pour rien ! Vous venez de m'offrir la plus belle des récompenses ! Me dit-il soudain avec un sourire très posé !

 

Mais qu'est-ce qu'il me raconte ?

 

- Je ne vous suis pas bien, là !

- Quand je vous ai annoncé, cela vous m'avez offert un de ces sourires ! Un sourire que je ne suis pas prête d'oublier ! Vous êtes resplendissante quand vous souriez !

 

Oups ! Ça y est, il me drague ! N'empêche que dans le jeu de yo-yo de mon esprit, ce grand beauf vient de remonter de façon considérable dans mon estime. Comme quoi les gens sont complexes ! Derrière le téléspectateur sportif se cachait donc quelque chose de beaucoup plus humain ! Et puis même personne n'est parfait, après tout le soir de la coupe du monde en 1998, j'ai aussi hurlé ma joie trois ou quatre fois, alors que bon… Et puis, je ne suis pas parfaite, pourquoi demanderais-je aux autres de l'être ? Ça se bouscule dans ma pauvre tête, ça se bouscule. N'empêche que je suis là devant ce grand machin, je suis en robe de chambre, même pas coiffée. Il est content de venir m'annoncer son truc, et moi je suis contente aussi. J'ai trop fréquenté les hommes pour ne pas deviner où il veut en venir. Peut-être n'est-il pas venu que pour ça, mais si l'occasion lui en ait donné, il va essayer de me sauter. Mais je le crois correct, il ne m'imposa rien. Je me rends compte à ce moment-là que je ne dis pas non, je ne dis pas oui non plus d'ailleurs. Gagner du temps y voir plus clair...

 

- Je… Balbutiais-je

- Oui ?

- Vous savez les femmes sont curieuses ?

- Que voulez-vous savoir ?

- Vous lui avez parlez… pourquoi ? Le hasard ?

- Oui ! J'étais là quand il est rentré, il me paraissait bizarre, je l'ai abordé, et j'ai réussi à le faire parler.

- Et vous avez fait comment ?

- J'ai l'habitude de raccommoder les groupes, je suis entraîneur d'une équipe de foot amateur, il y a souvent des conflits, quand on creuse un peu on peut souvent désamorcer assez vite !

 

Ça y est le sportif qui refait surface ! Mais ce qu'il dit m'inquiète un peu !

 

- Vous creusez quoi ?

- Il n'a pas voulu me dire, il m'a simplement dit que vous aviez mal interprété un mot, une parole, alors je lui ai dit que parfois les mots n'étaient pas les mêmes pour tout le monde, qu'ils n'avaient pas le même sens. Et puis après j'ai baratiné, je lui ai dit que vous étiez fatigué, un peu perturbé par les conditions du stage, et que je m'arrangerais pour que vous puissiez vous revoir et rediscuter comme des gens raisonnables !

 

Ouf ! Je ne vous dis pas le soulagement ! Putain mais il est formidable ce type ! Mon visage a dû s'illuminer à nouveau, il reprend la balle au bond !

 

- Encore ce sourire, vous me comblez !

- Vous remontez dans mon estime !

 

Ça c'est tout à fait moi, il a fallu que je lui dise !

 

- Je vais vous laisser vous préparer ! Bisou ?

 

Je réalise que je suis en robe de chambre, il n'a qu'à tirer sur ma ceinture et je me retrouve à poil.

 

- Bisou, si vous mettez vos mains dans le dos !

- Ah ! Et si je refuse ?

- Alors pas bisou !

 

Je m'amuse, je sais à ce moment que s'il insiste un peu, s'il y met le minimum de forme je vais me laisser faire, ça me fera du bien, mais je ne veux pas non plus paraître une proie trop facile.

 

- Regardez, je vais mettre mes mains en croix comme ça, ça ira !

- J'ai confiance en vous je sais que vous n'abuserez pas de la situation !

 

Je n'aurais pas dû dire ça ! Du coup il se met les mains derrière le dos et m'embrasse sur les joues. Il se recule, me regarde, il me dévore des yeux ! Hélène, tu vas passer à la casserole !

 

- Hélène ?

- Oui !

- Je vais vous dire quelque chose, juste vous dire quelque chose, mais je ne ferais rien sans votre accord et si vous m'envoyez promener, je vous promets de ne pas insister.

 

Joli coup ! La balle est bien dans mon camp, je pourrais dire ceci ou cela, tergiverser, et puis je n'ai pas trop envie de l'entendre. Je le fixe dans les yeux, je souris encore, je passe ma langue sur mes lèvres soudain sèches, et lui dit :

 

- Embrasse-moi mieux !

- Tu ne veux pas savoir ?

- Je sais déjà !

 

Ma bouche s'ouvre, nos lèvres se collent. J'ai soudain sa langue dans ma bouche. Il embrasse bien. Sa langue est envahissante, un vrai bifteck ! Il a bonne haleine, mais pourquoi faut-il penser à des détails aussi triviaux dans ces moments-là ? Je réalise à ce moment-là qu'il s'est rasé avant de venir me voir ! Il s'est même aspergé d'eau de toilette. Le dragueur né, mettant toujours tous ses atouts de son côté. Je me laisse faire. En principe je n'aime pas qu'un homme me domine. Mais on en est qu'au tout début, j'ai confiance en mes capacités, et puis se laisser faire pour une fois, après tout pourquoi pas ?

 

Il se recule un tout petit peu, sa main est sur la ceinture de ma robe de chambre, pour la forme il cherche un regard d'approbation, le vêtement s'ouvre :

 

- Hum ! Que c'est beau !

 

Tu parles ! C'est un peu fatigué tout ça oui ! Il va très vite mais sans brusquerie, une main sur mon sein, puis il baisse son visage, ses mains s'en vont à la rencontre de mes fesses tandis qu'il se met à me sucer mes nénés. Tous les mêmes les hommes, les seins, les seins, les seins ! Il me lèche le téton, je réagis bien, j'aime ça, quand je pense qu'à une époque on m'en demandait la permission… ne plus penser à cela... ne plus y penser…

 

- L'autre il va être jaloux !

 

Il s'arrête de sucer, me regarde comme si on venait de lui offrir un petit cadeau-surprise, et s'en va lécher mon deuxième téton. Je ne peux rien lui rendre dans cette position sinon lui caresser gentiment les cheveux. J'attends donc quelques instants avant de lui demander de se mettre à poil.

 

Je me débarrasse de ma robe de chambre, et il se déshabille tout en me regardant !

 

- T'es très belle !

 

- Dépêche-toi te de te déshabiller au lieu de dire des conneries !

- On a tout notre temps, non ?

- Non, Alain ! Je viens de décider qu'on serait à l'heure pour le repas et qu'on n'y descendrait pas ensemble !

 

Du coup, c'est instinctif, il regarde sa montre, mais ne dit rien. Je sais bien que ça va faire un peu juste, mais je préfère une séance plutôt courte, du moins pour l'instant, mais je n'ai pas dit que je ne changerais pas d'avis.

 

Et voici notre dragueur à poil. J'ai toujours été amusé par les rapports des hommes avec leurs biroutes, ceux qui en ont des grosses se les exhibent comme des étendards, ceux qui ont des petites se la tirent dessus comme pour expliquer que cette taille ne peut être qu'inopinée. Lui à une bite moyenne, mais fièrement bandé, le bout violacé et luisant, très appétissante finalement.

 

Le vieux réflexe !

 

- T'as des capotes ?

- Bien sûr !

 

Il en sort une de sa poche, il avait tout prévu, l'animal.

 

Je m'assois sur le bord du lit :

 

- Viens !

 

Il va pour se coucher

 

- Non, reste debout, je vais te sucer

 

Je me reprends.

 

- J'ai envie de te sucer !

 

Pourquoi me suis-je repris ? Il est incapable de saisir la nuance ! A quarante ans et quelques poussières j'en ai sucé combien des bites ? Je veux dire comme ça, à même la peau, sans latex, très, très peu finalement. Par contre, (et cela peut paraître paradoxal, vu mes préférences féminines) cela n'a jamais quitté mes fantasmes. Il s'approche, la position est confortable, je n'aime pas me mettre à genoux devant un homme et m'accroupir me fatigue, mais il n'a pas besoin de savoir tout cela.

 

Alain est excité au maximum, déjà des gouttes de pré-jouissance perlent de son méat. Je les lèche, j'adore ce plaisir que je me suis accordé que trop rarement. Cet objet est absolument charmant, et au lieu de pratiquer une fellation classique je m'amuse à lui bisouter la verge, à lui aspirer les coucouilles, à faire de longues lapées du bas de la tige jusqu'au gland, je la suce par le côté un peu comme si je jouais de la flûte traversière, je la masturbe un peu, de l'autre main je lui caresse le haut des cuisses. Pendant ce temps-là, il n'arrête pas de me tripoter les seins, il les caresse, les palpe, les malaxe, s'amuse avec mes tétons. Il s'enhardit d'ailleurs, ne lui disant pas de se contrôler, il me les serre un peu fort, il va falloir que je tergiverse.

 

- Allez, sur le lit !

 

Il se couche, me tend les bras, m'attends, mais non mon kiki, ce sera comme je veux, j'arrive sur le lit par son pied, je lui écarte un peu les jambes, et reprend ma fellation. Manifestement Monsieur avait envie de passer à des choses plus… profondes.

 

- Viens ! Implore-t-il

- Tu n'aimes pas quand je te suce ?

- Si, mais viens !

- Attends, un peu pour l'instant je me régale !

- Alors je te laisse faire !

 

Ben voilà, je réattaque son joli zizi, je passe une langue baladeuse autour de son gland. Son sexe est vraiment très raide, je réalise qu'il peut très bien se mettre à jouir dans cette position. Ce n'est peut-être pas ce qu'on a de mieux à faire pour l'instant. Si seulement il pouvait s'occuper un peu de moi ce grand escogriffe

 

- Mets-toi dans l'autre sens je pourrais te sucer aussi… Tu veux ?

 

" Tu veux ! " Bien sûr que je veux, décidément il m'étonne le bougre, je change de sens et obscène offre mon cul à la proximité de son visage. Nous voici en soixante-neuf classique. Sa langue est large, il m'en passe des grands coups sur la chatte à la façon d'un gant de toilette, drôle d'impression, puis il furète à l'intérieur, mais c'est qu'il fait cela incroyablement bien le monsieur ! Qui aurait cru ? J'étais déjà un peu excitée, mais là je mouille, je mouille. De mon côté j'ai ralenti ma fellation, il est vraiment trop près de la jouissance, je joue avec ses testicules, descend encore, je décide de m'amuser, je place mes mains sous ses fesses afin de les relever un peu. Je descends ma langue, léchant le périnée, je vais bientôt atteindre mon but, et alors soit il va se laisser faire, soit il aura un mouvement de recul ! Il se laisse faire, je lui mouille l'anus de ma langue, pas toujours évident à faire ce truc là, mais monsieur est venu me voir, tout propre sur lui. Je ne lui demande pas s'il aime ça, j'en suis sûr. Il a alors une réaction inattendue, tout en continuant à se laisser faire, il m'imite et se met à me sucer mon propre trou anal. Bon… ce souci de réciprocité est louable, mais j'aurais préféré qu'il s'occupe de mon clito !

 

Bon, on n'a pas toute la nuit, à moins que… Je m'étais dit qu'il fallait participer au repas collectif, mais après tout je peux changer d'idée. Non ! J'ai foutu assez de bordel aujourd'hui… Je me dégage, me retourne. Alain veut changer de position ! Je l'en empêche :

 

- Bouge pas, je vais venir sur toi !

 

Je n'aime pas trop être en dessous. Je le caresse un peu avant de venir. Je suis dans de drôle de disposition, ce que je fais en ce moment me plait, mas ce type n'est vraiment pas mon genre d'homme. Trop de poil, trop de muscles, la peau pas si douce que ça, ses tétons sont minuscules, je m'amuse à les tripoter, j'adore faire cela aux mecs, ça les surprend toujours et parfois ils se prennent à aimer. Lui n'aimerait pas ? J'essaie quand même !

 

- Hum t'as des doigts de fées !

 

Surprise ! Du coup je les lui tête un peu, mais ça ne passionne pas trop, j'attrape le préservatif sur la table de nuit.

 

- Attends, je vais le mettre ! Me dit-il

 

J'allais lui répondre que je savais très bien le faire, mais je me retiens. Il le place, sa verge est tendue. Je m'accroupis au-dessus, je m'empale, je coulisse, le chevauche le temps de quelques mouvements puis je lui tombe dessus, l'enlace, l'embrasse et nous coordonnons nos efforts. L'assaut est bref, il n'en pouvait plus, il décharge en poussant des grognements. J'en voulais encore et coulissais alors très doucement, puis me dégageais et m'allongeais à ses côtés, il allait m'embrasser, je l'en empêchais

 

- Suce-moi les seins !

 

Un peu étonné, il s'exécuta et tandis qu'il me léchait un sein tout en tripotant l'autre, je me frottais le clitoris en fermant les yeux en évoquant je ne sais quel mélange de fantasme et de réalité.

 

- Tu veux que je te…

- Non, continue comme ça c'est bien !

 

Je finis par jouir, en gueulant comme une damnée, la tache d'humidité sur les draps était impressionnante.

 

Besoin soudain de tendresse, de mots doux ! Surtout ne pas dériver, ne pas dire n'importe quoi !

 

- Tu fais ça très bien ! Lui dis-je !

 

Il était gentil, il n'avait rien d'exceptionnel, mais il faisait l'amour dans un bon esprit et avec plein de tact et de respect, c'est déjà beaucoup !

 

- Je ne sais pas si je fais ça bien, mais toi alors !

- Tu as vu, hein ?

 

Il a eu la délicatesse de ne pas me poser la question idiote de savoir où j'avais appris tout cela.

 

J'avais préparé une tirade dans le genre "mon petit bonhomme on s'est fait plaisir tous les deux, je ne regrette rien, mais il faut que tu comprennes qu'on ne renouvellera pas l'expérience". Je n'avais tout simplement pas envie de la lui réciter.

 

On prend une mini douche ensemble, on s'habille et décide de rejoindre les autres à une minute d'intervalle, ni vu ni connu ! Et c'est en franchissant le seuil qu'Alain m'indiqua que quelqu'un avait glissé une enveloppe sous la porte pendant nos ébats. Il prit congé me laissant la lire seule

 

Je ne pouvais savoir le contenu mais l'expéditeur ne faisait aucun doute, et je fis comme tout le monde m'assurant de la signature, c'était bien Christophe.

 

"On ne se connaît pas, on s'est laissé tous les deux embarqués dans des trucs qui nous ont dépassés. J'ai sans doute eu des mots qui vous ont blessés. Ils étaient involontaires. Je suis trop respectueux des autres pour blesser volontairement quelqu'un qui avait à mon égard des dispositions d'esprit si sympathiques. Je n'ai tout simplement pas compris. A ce point que j'ai cru que ma balourdise habituelle m'avait encore été fatale et que décidément je ne saurais jamais m'intégrer à un groupe. J'ai à ce moment-là voulu quitter ce stage, une personne a su trouver les mots pour m'en dissiper, j'aurais préféré que ce soit vous ! Je ne vous demande rien ou plutôt qu'une chose de pouvoir m'exprimer ne serait-ce que cinq minutes. Et si je vous ai blessé, veuillez accepter mes plus humbles excuses… "

 

Autrement dit rien de nouveau, sauf que Christophe reprenait l'initiative du contact ! Est-ce si important ? Il veut s'exprimer ! Exprimer quoi ? Je peux toujours le laisser parler... On verra bien ! Ça va s'arranger, j'ai aimé faire l'amour avec Alain, tout baigne !

 

Je descends au restaurant, seules deux places restaient libres à notre table, la mienne et celle de Christophe, celui-ci était planté dans le hall, en arrêt devant le menu du lendemain.

 

- Je tiens à m'excuser pour mon attitude de cet après-midi. Dit-il.

 

Bon, il vient de m'écrire, il ne va pas s'excuser trente-six fois, non plus ! Puis je réalise qu'il avait indiqué vouloir " s'exprimer "

 

- Non c'est moi ! Répondis-je me voulant d'abord laconique.

 

Je n'ai pas envie, du moins pas en ce moment, de me lancer dans des grandes explications. Mais je tiens à préciser un truc...

 

- Oublions ce qu'on s'est dit, tu as abordé un sujet sensible, j'ai eu l'occasion de le côtoyer de près dans ma famille, mais je n'ai pas trop envie d'en parler. Il ne s'est rien passé, on ne s'est rien dit et on repart comme avant, OK !

- D'accord ! Mais si tu veux me parler, je suis prêt à t'écouter... Tient-il à répondre alors que déjà je me dirige vers la table signifiant par-là que je ne souhaite pas épiloguer.

 

Le repas s'est passé presque normalement, Christophe n'a pas bronché, Alain s'est lancé dans une grande discussion sportive avec Jean-Pierre et moi j'ai discuté de tout et de rien avec Mylène, notre collègue antillaise... je me couchais tôt et eus du mal à m'endormir.

 

Mercredi

 

Christophe est un gamin, comme après une grosse dispute suivie d'une réconciliation, il multiplie les petits gestes anodins et inutiles. "- Tu n'aurais pas une disquette ?" "Je ne retrouve pas les références du bouquin que nous a indiqué le prof" Ce souci de banaliser la situation est louable mais un peu puéril.

 

A la pause de 10 heures, je me retrouve seule un moment, je suis un peu étonnée qu'Alain soit relativement distant. En général les hommes ne le sont pas avec les femmes avec qui ils ont couché la veille ! Décidément j'ai du mal à le comprendre celui-ci. Et puis voilà Jean-Pierre qui s'approche :

 

- Il n'avait pas un goût votre café ?

 

Comme truc pour engager la conversation, c'est assez nul !

 

- Je ne peux pas vous dire, moi, j'ai pris du thé !

- Ah, ouais, moi, j'aime pas trop !

- Ben, oui… les goûts et les couleurs…

 

Il a vraiment envie de faire la causette pour faire la causette ! Ça m'agace un peu ! Pourquoi n'est-il pas en train de deviser sur les résultats sportifs avec son compère Alain ? Ils se sont peut-être engueulés ?

 

- Ça me barbe, le cours de tout à l'heure, je n'arrive pas à accrocher avec ce prof !

- C'est vrai qu'il n'est pas très passionnant !

- Enfin, heureusement que vous êtes là pour égayer le stage !

 

Ah tiens ! Juste au moment où je m'apprêtais à prétexter un besoin de me rendre aux toilettes…

 

- Vous n'avez pourtant pas l'air de vous ennuyer ? Rétorquais-je

- Oh ! Que si !

- Pourtant vous vous entendez bien avec votre collègue !

- Oui, heureusement, mais ça ne vaut pas le sourire d'une femme tout ça ?

 

Les gros sabots !

 

- Vous le situez où le sourire d'une femme ? Demandais-je, essayant de l'embarrasser

- Euh ! Disons que c'est une expression

- Essayez de répondre !

- Je ne voudrais pas passer pour un obsédé sexuel ?

- Ça ce n'est pas trop grave !

- J'aimerais vous connaître davantage, mais est-ce que j'en aurais la possibilité ?

- Me connaître comment ?

- Hélène, arrêtez de jouer !

- C'est vous qui jouez !

- C'est peut-être l'ambiance particulière de ce stage, mais je ne sais pas ce qui se passe… prenez le comme vous voulez, mais, voilà, j'ai terriblement envie de vous !

- Je vous remercie de votre franchise et d'être aussi direct ! Mais restons-en là je vous prie !

- Laissez-moi au moins un espoir !

- N'insistez pas, Jean-Pierre. Vous m'avez fait une proposition, je ne donne pas suite, on n'est pas fâché pour autant. Point final ! Allez, à tout à l'heure !

 

Ce n'est pas vrai ! Je ne sais pas qui a dit que les femmes étaient compliquées, mais les hommes, alors ?

 

C'est en fin d'après-midi alors que je m'apprêtais à monter dans ma chambre pour me changer qu'Alain m'aborda de façon extrêmement directe.

 

- Ma petite Hélène va bien ?

- Tiens, tu ne fais plus la gueule !

- Je ne faisais pas la gueule, en fait depuis nos galipettes d'hier, j'ai sans arrêt envie de recommencer, alors je me suis dit que ce n'était pas raisonnable, et j'ai essayé de prendre sur moi…

- Et tu n'y arrives pas !

- C'est tout à fait ça ! Tu voudrais maintenant ?

 

J'ai failli dire non ! Et puis le souvenir de nos brefs ébats d'hier, une chaleur qui monte en moi, la bouche qui se sèche…

 

- Viens !

 

C'est purement animal, l'envie est foudroyante. A peine la porte de ma chambre refermée, que nous voilà en train de s'embrasser, de nous peloter comme si nous étions en manque depuis six mois. Je sens déjà sa queue bandée se frotter contre moi à travers son pantalon. Je me dégage un peu, lui indique qu'on serait aussi bien à poil, et joignant le geste à la parole, je commence à relever mon tee-shirt !

 

- Non attends !

 

Attend quoi ? Il faudrait savoir ?

 

- Laisse-moi te déshabiller ! J'adore faire ça !

 

Tien le même fantasme que Dany ! Pourquoi faut-il que je pense à ça ? Dany l'un de mes anciens clients parmi les plus sympas, Dany qui m'a emmené au restaurant, qui parfois m'apportait des fleurs… Pourquoi faut-il que je pense toujours à mon ancien métier ? Ça ne me traumatise pas, ça ne me culpabilise pas non plus, mais ça m'agace !

 

Alain finit de soulever mon tee-shirt et me l'enlève, il m'embrasse sur la partie des seins qui n'est pas masquée par le soutien-gorge, puis retire ce dernier. Il empaume mes seins, puis n'y tenant plus vient en embrasser les tétons qui ne demandaient que ça et qui ne tardent pas à se darder d'excitation. Il défait ensuite mon pantalon.

 

- C'est marrant tes chaussettes ! Me dit-il à demi étonné.

- Tu en as bien, toi ?

 

Encore une image, ceux qui gardaient leurs chaussettes, ceux qui ne les gardaient pas... Pense à autre chose, Hélène… ! Il retire ma culotte, me demande de me placer sur le lit et commence à aventurer sa langue sur mon sexe ! Je me laisse faire, complètement passive. Il commence de larges coups de langues, puis entreprend de se déshabiller à son tour. Il bande décidément de bien jolie façon, je lui embouche quelques instants, me régalant de son goût légèrement salé. Je m'amuse à refermer mes lèvres sur le gland laissant dépasser juste un petit bout de langue, une petite goutte de préjouissance vient à y perler ! Hum, ché délicchieu, cha !

 

- Attends !

 

Je suppose qu'il a peur de jouir trop vite ! Et oui je suppose bien ! Il souhaite s'occuper à nouveau de mon minou ! Voilà qui me convient parfaitement d'autant que l'endroit est plutôt assez trempé pour l'instant ! J'ouvre les cuisses, me laisse faire, il lèche bien. On sent chez ce mec un certain altruisme sexuel, il doit adorer faire plaisir aux femmes avec lesquelles il couche ! Décidément que les hommes peuvent être contradictoires ! Il lance ses deux bras en avant, m'agaçant de ses doigts mes bouts de seins tandis qu'il continue de me lécher. Il est en train d'aspirer littéralement mon clitoris tout en le cognant du bout de sa langue. Monsieur est un artiste. Ça monte, ça vient ! Ça y est ! Il me met la main sur la bouche pour étouffer mon gueulement. Putain, que ça fait du bien ! Je souffle quelques secondes avant de passer à la suite.

 

(Ce n'est que bien plus tard que je me suis souvenu qu'Alain s'était à ce moment-là raclé la gorge deux fois de suite….)

 

On frappe !

 

- Chut, il va bien finir par partir ! Murmurais-je

- C'est qui ?

- On s'en fout, si c'est quelqu'un d'intelligent il a bien dû se rendre compte qu'on était occupé !

 

On se tait, et puis soudain, la voix à travers la porte :

 

- C'est Jean-Pierre !

 

Un échange de regard avec Alain ! Et avant que j'aie pu dire quoi que ce soit !

 

- On le fait rentrer ? On pourrait faire un petit trio ? Me propose Alain s'efforçant d'être le plus naturel possible.

- Hein ?

 

Et puis le déclic, il est évident que cette visite n'avait rien d'inopinée. Mais c'est quoi ces mecs ?

 

- Mais pourquoi tu gâches tout ! C'est quoi ce plan foireux !

- Mais écoute Hélène, si tu ne veux pas, je le comprends parfaitement, personne ne t'oblige !

- Tu lui as dit quoi à ton pote, "Je vais baiser avec Hélène et quand tu voudras, tu frapperas à la porte, c'est ça ?"

- Mais non, il passait par hasard…

- C'est ça je te crois ! Je ne lui ai pas donné le numéro de ma chambre, à ce que je sache ! Allez rhabille toi et fous-moi le camp !

 

Jean-Pierre n'a pas eu le culot de refrapper et est sans doute reparti. Alain se rhabille en vitesse, assez dépité.

 

- Je suis désolé, je croyais que ça t'amuserait !

- Il ne faut jamais croire à la place des autres…

- T'es fâchée ?

- Non même pas, j'en ai marre, c'est tout !

- Euh, on fête l'anniversaire de Guy ce soir à table, il ne faudrait pas que nos conneries lui gâchent sa fête !

- Mais non, on fera un effort ! Mais maintenant laisse-moi tranquille, veux-tu ?

 

A table le soir, c'est la surprise pour Guy, un type très discret qui ne s'attendait pas à ce qu'on lui souhaite son anniversaire. On lui a acheté une cravate fantaisie et un magnum d'un bon vin rouge, il est tout content, il embrasse tout le monde. On a commandé du champagne. Ça rigole, ça déconne, mais l'ambiance est de plus en plus beauf. Je m'emmerde, il n'y a pas d'autres mots, je m'emmerde, j'ai essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur, mais trop c'est trop, heureusement que Mylène me tient compagnie dans mon impatience, sinon je ne sais pas si je serais restée… Bizarrement c'est Christophe qui quittera la table le premier, il est resté tout le repas sans en décrocher une, parfois son regard essayait de croiser le mien, mais j'ai préféré l'ignorer. Je n'ai presque pas bu, volontairement, pour ne pas me laisser entraîner je ne sais où…. Et... Alors que je m'apprête à quitter la table à mon tour, Mylène me chuchote :

 

- On se casse ?

 

Et après avoir approuvé de la tête, je me lève de mon siège.

 

- Allez, on vous laisse, on va faire dodo ! Lance l'Antillaise

- Ensemble ? répond Jean-Pierre rencontrant l'écho égrillard de ses voisins.

 

Regard courroucé de Mylène. Mais sans répondre, nous nous sommes dirigés vers les ascenseurs.

 

- Tu n'aurais pas de l'aspirine où un truc comme ça, j'ai la tête comme un zeppelin ! Me demande alors Mylène

- Si, je dois avoir ça dans ma chambre, viens !

 

On sort de l'ascenseur, mais le temps de réaliser qu'on s'est trompé d'étage, le voici déjà reparti

 

- On est où, là ?

- Je ne sais pas, moi, tu as appuyé sur quoi ?

- J'ai dû me gourer !

- Qu'est-ce qu'il y a ici ? Je ne suis jamais venu, ça n'a pas l'air d'être des chambres, c'est peut-être des salles de cours ?

- Bon, qu'est-ce qu'il fout cet ascenseur ?

- Ça fait rien on va prendre l'escalier

- Ah ! Oui ! Il est où, l'escalier ?

- Il doit être derrière une porte... Tiens ce doit être ici !

 

Et joignant le geste à la parole, Mylène pénètre dans une petite salle non éclairée. Machinalement elle cherche l'interrupteur, le trouve et l'actionne

 

- Bon, c'est pas ici !

 

Il n'y a rien d'intéressant dans ce local où ont été stockés des supports de cours couverts de poussières ainsi que des cartons aux contenus inconnus. Dans le coin il y a une grande caisse d'où dépassent quelques chapeaux pointus !

 

- Oh ! Regarde, c'est des trucs pour faire la fête !

 

Effectivement il y a là des serpentins, des paquets de confettis, des masques, des nez rouges, plein d'autres trucs... On s'amuse à fouiller un peu.

 

- C'est quoi ça ?

- Ben c'est une ficelle avec des clochettes, non ?

- Je vois bien, mais ça sert à quoi ?

- Je ne sais pas, moi, à faire du bruit, non ?

- C'est rigolo !

 

Mylène se met à agiter les clochettes, ça fait un bruit d'enfer, son truc !

 

- Arrête, on va se faire engueuler !

- OK, on y va ! Ah ! L'ascenseur à l'air de refonctionner.

 

On entre dans ma chambre, et je vais tout de suite chercher un cachet et un verre d'eau.

 

- Ce n'est pas la peine, Hélène ! En fait, je cherchais un prétexte pour te parler seule à seule.

 

Voilà autre chose !

 

- C'est grave ?

- Attends-toi à un choc !

- Bon accouche ! Répondis-je pas mal angoissée.

- Il s'agit de Christophe.

 

Ah ! Ça me rassure, et ça m'inquiète à la fois ! Qu'est-ce qu'il a encore été fabriquer celui-ci ?

 

- Alors ?

- T'en penses quoi ?

- Je n'aime pas parler des gens

- Bon, ben moi, je vais t'en parler, parce que je te trouve bien naïve... Je ne sais pas ce que tu lui as fait comme confidence, mais il les a répétées à tout le monde tes confidences !

- Quelles confidences ?

- Ton passé, Hélène ! Ton passé !

- Ce n'est pas si grave que ça, on ne peut rien faire contre la connerie des gens (je me mentais quand même à moi-même, n'en mesurant pas encore toutes les implications)

- Comment ça, c'est pas grave, mais réveille-toi, Hélène ! Regarde la réalité en face, je vais te dire, moi comment ça s'est passé. Ce mec n'est qu'une crapule. L'autre jour, il revenait de je ne sais pas où, il avait l'air très énervé. Il y avait Alain et Jean-Pierre à la cafétéria, moi j'étais un peu plus loin, je m'apprêtais à téléphoner à une amie. Alors Christophe s'est approché des bonhommes et leur a dit à peu près ceci "Les gars, je viens d'en apprendre une bien bonne, Hélène est une ancienne pute, alors si vous voulez y aller, ne vous gênez pas, elle aime ça et elle n'est pas farouche, par contre, ne critiquez pas les putes, elle sort ses griffes" A ce moment-là Alain a entraîné Christophe à l'écart, en lui proposant de lui parler seul à seul. Je ne sais pas ce qu'ils ont pu se dire...

- Le salaud !

 

Ça fait tout drôle ! Et puis tout s'explique alors, tout devient lumineux. La première tentative de drague d'Alain qui essaie de profiter de l'aubaine genre "puisqu'elle est fâchée avec Christophe, on peut y aller" Alain, à qui je n'ai pourtant pas grand-chose à reprocher quand nous avons fait l'amour ensemble. Mais aussi Alain qui le lendemain reprend ses distances, comme s'il avait eu ce qu'il voulait, tirer son coup... Et puis les avances collantes de Jean-Pierre. Et pour finir le traquenard abracadabrantesque de la partouze... Trois mecs, trois salauds ? Mais pas tous au même degré...

 

Mais ses excuses au Christophe, des excuses qui paraissaient sincères ! Mais bien sûr qu'ils sont sincères, il s'excuse de sa bévue qui m'a blessée, il n'a nul besoin de s'excuser du reste, puisqu'il ne sait pas que je le sais... Envie de mordre...

 

- Je vais lui mijoter un truc au Christophe, il ne sera pas près de l'oublier.

- Les autres ne valent pas mieux !

- Non, ne mettons pas tout le monde dans le même sac, il faut que je fasse le point. Mais Mylène pourquoi tu me dis ça ? Parfois il est préférable de laisser les gens dans leurs illusions ?

- Parce que je n'aime pas cette mentalité, dès qu'une fille est un peu libérée au point de vue sexe, les mecs estiment qu'elle doit obligatoirement tout faire et avec tout le monde. La salope ne peut être qu'une salope intégrale. On n'imagine même pas qu'elle puisse choisir !

- Oui, je sais c'est assez lamentable, mais ça permet à certains de proférer des absurdités, de dire que tout rapport de ce type est une espèce de viol, que la fille est une victime inconsciente. La société devient intolérante. Plus personne n'a le sens des nuances, même le consentement mutuel n'est plus admis

- Tu vois jusqu'où se niche la connerie. On demande aux prostituées de se reconvertir et quand elles le font, on les emmerde !

- Mais, Mylène, personne ne m'a demandé de me reconvertir !

 

Et alors je lui résumais ma vie, mon mariage raté mon mari et sa carrière fulgurante, mon mari à qui j'étais prête à pardonner ses écarts, mais pas le fait qu'il se soit foutu de ma gueule (voir La métamorphose d'Ariane), puis mon expérience de la prostitution (voir Rue du Ponceau)

 

- ...J'ai gardé le contact avec deux ou trois clients, enfin quatre ou cinq. (Rires) Pas pour le fric d'ailleurs, mais parce que ce sont des gens que je trouvais intéressant. Et c'est l'un d'eux qui m'a dégoté ce stage….

 

- Et moi, je peux te parler de moi, aussi, ça ne va pas te prendre la tête ?

 

- Mais non !

 

Alors Mylène parle de son passé. Elle travaillait en usine dans l'empaquetage alimentaire, puis l'entreprise a été rachetée par un groupe américain... Restructuration. Plan social. Grèves. Manifestations. Articles dans la presse. Et puis un jour un coup de fil. C'est le chef comptable ! Un type pas loin de la retraite, discret... fantasmant à fond sur les femmes noires. Sans qu'on puisse aller jusqu'à dire qu'elle fut sa maîtresse, ils ont couché ensemble à plusieurs reprises. Il lui propose une place à la compta...

 

- Bien sûr j'ai accepté ! J'ai demandé ce qu'il voulait en échange, il m'a répondu "rien !". Bien sûr je ne suis pas folle, le jour où il aura envie, je devrais me laisser faire, mais de toute façon ce ne sera pas une corvée. Du coup j'ai cessé la grève. Faut voir ce que j'ai entendu : vendue, pute et je ne parle même pas des injures racistes… Alors j'ai craqué, il fallait que je parle à quelqu'un, mais à part mon mari, je ne voyais personne pour m'écouter. J'ai pris le risque de me faire jeter ! Il ne m'a pas jeté, il m'a compris, il m'a même encouragé ! J'ai un mari formidable, et je le fais cocu, je suis une salope !

 

Mylène a les larmes aux yeux !

 

- Tu vois, je suis une salope, une pute ! On peut se serrer la main !

- Mais non… Tentais-je, mais rien ne semblait pouvoir arrêter son flot de paroles.

- Pourtant quand je me regarde dans une glace, je n'ai pas honte, je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir fait du mal à qui que ce soit. Les gens donnent au sexe une importance qu'il n'a pas à avoir, pour moi le sexe ce n'est que le sexe. Ce qui me fout la haine, c'est le racisme qu'ont les gens envers ceux qui ont une autre idée du sexe ! Alors oui je suis une salope, mais j'assume... Enfin quand je dis que j'assume, j'essaie... ce n'est pas toujours évident.

 

Et là voilà qui craque ! Je la prends par le cou, puis j'attrape un kleenex, lui sèche ses larmes, lui parle...

 

- Tu sais, J'ai lu sur un site une histoire ou pendant un repas une fille à qui on demandait son métier répondait qu'elle était prostituée. C'est débile. Les choses ne se passent pas comme ça. Ce n'est pas de la honte, c'est qu'on a l'impression de venir d'une autre planète, qu'on nous regarde plus pareil...

- Il fait chaud !

- Tu veux un coup de flotte !

- Je vais rejoindre ma chambre, j'ai besoin de prendre une douche, merci de m'avoir écouté, j'avais envie de parler.

- Tu peux la prendre ici, si tu veux !

 

Pourquoi j'ai dit ça, moi ?

 

- C'est vrai, je ne te casse pas les pieds ?

- Meu non !

- Euh, je peux te poser une question ?

- Vi !

- Euh, tu faisais les femmes, aussi ?

- En fait, je faisais comme tu dis, les hommes "professionnellement" quant aux femmes, c'était plutôt ma sphère privée !

- Non ?

- Si ! Et toi !

- Juste un fantasme, je n'ai jamais essayé !

- Tu voudrais ? Demandais-je alors.

 

Elle ne me dit rien mais fait signe qu'oui, d'un petit geste de son visage qui soudain s'éclaire de malice !

 

Je me rends compte alors que ma question était équivoque, je voulais lui demander si elle voulait essayer, si elle en avait le désir. A aucun moment je ne lui ai précisé que cet essai pouvait se faire avec moi. Je viens de comprendre que par ma question j'ai anticipé pas mal de choses. Elle y serait venue de toute façon. Quelque chose me gêne, est ce que je vais finir par coucher avec tous les stagiaires ? J'essaie de biaiser :

 

- Faut te déshabiller si tu veux prendre une douche !

- Mais si je me déshabille, tu ne vas pas me violer ?

 

C'est ce qu'on nomme un appel du pied ! N'empêche que déjà je la regarde autrement, la Mylène...

 

- Ce n'est pas impossible en effet ! Répondis-je entrant dans son jeu

- Je vais prendre le risque alors !

 

Mylène retire ses vêtements, j'aime beaucoup la pigmentation de sa peau. Déjà je la caresse, chastement, les bras, les épaules. Les fesses. Ben oui les fesses !

 

- Tu ne te déshabilles pas, toi, ce serait plus cool !

 

OK ! Elle a raison, Je me débarrasse du haut et du bas mais je garde mes sous-vêtements afin qu'on soit au même stade. Puis je continue à lui malaxer les fesses. Elle a une chute de rein assez impressionnante, la nénette, je pince la culotte afin de faire rentrer le tissu dans la raie culière et de bien dégager les deux globes, puis je me penche pour embrasser tout ça.

 

- Il est doux ton cul !

- Tapes-le !

- Hein !

- Donne-moi une petite fessée, il paraît que c'est bon pour le stress !

- Tu te fais faire ça souvent !

- J'adore ! Vas-y ! Mais pas trop fort quand même !

 

Je tape, je tape, et puis tout d'un coup j'en ai marre de taper. Je lui retire avec une involontaire brusquerie sa culotte, elle se retourne, rigolarde, la vision de ses poils crépus sur le pubis m'amusent un instant. Mais me voilà contrariée dans mes projets, moi qui voulais lui embrasser les fesses.

 

- Pourquoi tu te tournes ?

- Je ne te plais pas de ce côté-là ! Regarde un peu mon petit ventre plat !

- Tu appelles ça un ventre plat, toi ? Pas moi, mais il est très bien comme ça, n'en change pas !

 

Et je me baissais alors pour le lui embrasser, avant de descendre faire la même chose sur le pubis. Mylène profite alors de ma position pour accéder au milieu de mon dos et dégrafer mon soutien-gorge, elle en fait ensuite glisser les bretelles. Puis ne souhaitant pas être en reste elle enlève le sien.

 

- T'as une belle poitrine, j'aime bien, ils sont tout ronds

- Un peu fatigués oui !

- T'as vu les miens ils sont pas bien gros !

- Ils sont mignons, tiens, regarde ce que je vais faire ! Mais... bouge pas...

 

J'avance mon sein gauche vers son sein droit et fais en sorte que mon téton frôle le sien, je les fais alors frotter l'un contre l'autre. Cette petite fantaisie me donne la chair de poule. Mylène réagit, et commence à se pâmer de plaisir. Nos visages sont à présent près l'un de l'autre, j'ai soudain envie de sa bouche, elle m'accueille, et aussitôt nos langues se rencontrent, je bois son visage et elle boit le mien, j'ai envie de la bouffer, je lui aspire les lèvres, on n'en peut plus, on bave, on est déchaînées.

 

- Alors ça te fait quoi t'embrasser une femme ?

- Ça me fait mouiller ! Répond-elle, espiègle !

- Fais voir ça !

 

Je l'entraîne vers le lit, la fais se coucher à moitié, je ne suis pas si pressée de boire son sexe, j'aime ça, mais pour moi, l'amour entre femmes c'est aussi les longues caresses que je prodigue sur tout le corps, ma bouche qui goûte la texture de la peau et en mesure le sel, mes yeux qui apprécient la rondeur des chairs, ma main qui en découvre la douceur. Longtemps je la tripote, je l'embrasse, je la touche, elle se laisse faire, ravie d'être ainsi l'objet de mon désir.

 

- Hum... Tu caresses bien ! Me dit-elle, ravie.

- Et si toi tu t'occupais de moi ?

- Je ne vais pas savoir ?

- Mais si, allez viens !

 

Du coup je m'allonge sur le lit et la laisse venir. Elle a l'air un peu perdue, puis décide de s'occuper de mes seins qu'elle n'arrête pas de caresser. Elle joue avec mes tétons, ça tombe bien j'adore ça, puis entreprend de me les lécher, de me les sucer. Ça m'excite et ça l'excite. Du coup, on se regarde dans les yeux et dans un grand élan de tendresse, on s'embrasse de nouveau. On n'arrête pas, ou plutôt si, on s'arrête de temps en temps mais pour repartir de plus belle. Nos deux corps s'aiment. Nos bouches se désirent, nos corps ne se rassasient pas de nos caresses, et nos sexes coulent d'impatience.

 

6-18l37Je ne tiens plus en place, ma chatte ma brûle, je fais basculer Mylène sous moi, puis me dégage, me retourne et lui fourre mon visage sur le pubis, et tandis que j'offre mon sexe à sa langue, je m'apprête à savourer le sien. Mais auparavant, je le contemple, le mot n'est pas trop fort, petit écrin de chair rose éclatant au milieu de cette peau chocolatée. C'est beau ! J'embrasse tout ça, un peu n'importe comment, tandis que je sens ma complice commencer à fureter en moi, sa langue m'électrise les chairs, après deux ou trois léchouillages désordonnées, elle attaque déjà mon clitoris, ça va trop vite, je n'arrive plus à me concentrer sur ce que je fais, alors je la laisse continuer. La pression baisse un peu, serait-elle hésitante ou aurait-elle mal interprété ma "pause".

 

- Vas-y continue comme ça, c'est bon !

 

Ouf ! Parfois, il ne faut pas hésiter à se parler ! Je bloque ma respiration, essayant de retarder autant que je peux le déclenchement de mon plaisir. Et puis ça part ! Je m'enfouis dans son sexe pour étouffer mon hurlement, me redresse pour lui dire d'attendre un peu avant de continuer,

 

- C'était bon, tu m'as fait bien jouir !

 

Et sans attendre ni réponse ni commentaire, je reprends à mon tour mon léchage de chatte. C'est un vrai plaisir de lui goûter ce sexe où domine un curieux goût de miel. La respiration de Mylène devient haletante, saccadé et entrecoupé de brefs petits cris. L'espace entre ceux-ci se resserre, son corps semble soudain se tétaniser, un autre cri plus strident suivi d'un souffle. Elle a joui. Par taquinerie, je déplace alors ma langue et la dirige vers l'œillet de son anus. Mais elle semble réticence, je n'insiste pas, préférant laper aux alentours de son sexe la liqueur qui s'en écoule.

 

- Quel pied ! Dira-t-elle simplement après que nous nous soyons dégagées.

 

Nous sommes restées un moment comme ça, elle encore couchée, moi à moitié assise, à nous caresser chastement, avant d'aller comme deux gamines prendre notre douche ensemble s'éclaboussant et riant aux éclats

 

Vendredi

 

10 heures, on est en pose. On vient nous annoncer que notre prof de compta a eu un empêchement. On est donc libre jusqu'à 14 heures.

 

Pourquoi alors ne pas mettre maintenant mon plan à exécution ? Discrètement, je préviens Mylène, on ne sait jamais... Elle rejoint alors sa chambre non loin de la mienne.

 

J'ai aperçu Christophe se diriger vers la bibliothèque ! C'est très bien ! Je le suis discrètement. Il s'immobilise entre deux rayons, semble intéressé par un bouquin. Je m'approche doucement :

 

- On bouquine !

 

C'est une première approche banale et rassurante. Il ne sait pas encore dire si ma présence est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Et maintenant je provoque :

 

- Tu cherches un bouquin sur les pieds ?

 

Le Christophe devient cramoisi avant de se reprendre.

 

- Je croyais qu'on en reparlerait plus ?

- Je crois surtout que j'ai conscience d'avoir été vache avec toi !

- C'est pas grave, on en parle plus !

- Je peux peut-être me rattraper ?

- Laisse-moi, Hélène s'il te plait. Quand j'ai voulu te parler, tu as été très sèche, alors on ne parle plus de ça !

- Je veux juste te les montrer une dernière fois, ça te fera un petit souvenir, je ne veux pas que tu restes sur une mauvaise impression.

 

Il proteste, mais je ne l'écoute pas, je me suis déchaussé le pied gauche et le pose délicatement sur une étagère basse !

 

- Allez profites-en bien, dans une minute, je disparais et tu ne les verras jamais plus.

 

Ça passe ou ça casse, il est partagé entre l'envie de m'envoyer promener de façon définitive et celle de s'adapter à la situation. A ce jeu je peux perdre, mais ce n'est qu'un jeu. Mais j'ai confiance, si j'ai du mal à juger les hommes sur leur "fonds", je me débrouille par contre assez bien pour deviner leurs choix immédiats.

 

- Et voilà ! C'est fini !

 

Je fais semblant de retirer mon pied, puis fait comme si je me ravisais et le repose à nouveau.

 

- Allez, je ne suis pas vache, je t'offre trente secondes de rabe !

 

Il est complètement scotché, le Christophe, je fais monter un peu plus la pression :

 

- Touche-le, tu en meurs d'envie.

 

Il le fait, il n'hésite ni ne me remercie, c'est de l'automatisme. Je le sens s'exciter, je le laisse me caresser mon pied quelques secondes supplémentaires, puis je lui annonce :

 

- Cette fois, c'est vraiment fini ! Il me regarde, ne sait pas quoi dire.

- Tu sais que ça m'excite ce genre de petits jeux… Et puis toi, dis donc…

 

Brusquement je lui plaque la main sur sa braguette derrière laquelle son sexe s'est raidi de bonheur.

 

- Allez viens dans ma chambre ! On va continuer à jouer.

 

Il est mûr, il me suit !

 

- Vas-y en premier et attends-moi dans le couloir, il n'est pas utile qu'on nous voie ensemble.

 

Essentiel pour la suite, mais à risques, la pression peut redescendre et il peut se dégonfler. C'est pour ça que je l'envoie devant, pas derrière.

 

Ça y est, nous voici dans la chambre. Il a un air de se demander ce qui va lui arriver, c'en est comique ! Je m'assois sur le bord du lit, envoie mes deux pieds en avant et fait valser les chaussures.

 

- Tiens ! Joue avec !

 

Il me regarde l'air vague, mais comprend bien qu'on n'est pas venu ici pour parler de viticulture, il s'approche de mes pieds, les caresse, en approche son visage, puis sans m'en demander la permission se met à me les embrasser avec une passion assez frénétique. Je le laisse faire, attend qu'il soit bien chaud.

 

- Bon on va se mettre à poil, on sera plus à l'aise !

- Heuh, c'est peut-être pas la peine !

- Comment ça "c'est pas la peine", je te fais plaisir, alors tu me fais plaisir aussi !

 

Et sans attendre, je me déshabille, je fais ça à la barbare, sans aucune sensualité, mon but c'est qu'il soit nu rapidement. Il hésite mais quand il commence à me voir à moitié nu, il se sent un peu obligé de suivre. J'allais lui dire qu'il pouvait garder ses chaussettes, mais je me ravise, on est fétichiste du pied ou on ne l'est pas… Puis sur le ton de la conversation la plus banale, je me lance :

 

- Tiens regarde ce qu'on a trouvé l'autre fois au sous-sol !

 

Christophe, regarde incrédule, le chapelet de clochettes !

 

- T'as vu, ça fait diling, diling !

 

Il doit se demander si je n'ai pas pété un câble !

 

- Dis donc, tu bande, bien, allonge-toi sur le lit, je vais te faire un truc, et après tu pourras encore me lécher les pieds !

- Attends, tu fais quoi ?

- Tu vas voir !

 

Je lui caresse un peu la verge, juste ce qu'il faut pour maintenir l'érection, puis très vite je lui entoure les testicules à l'aide de la cordelette à clochette. Je fais un nœud ! Et voilà !

 

- Et voilà, le nœud que j'ai fait est impossible à défaire, il faut couper ! Comment tu vas faire maintenant ?

 

Il se demande à quel degré il faut prendre ça ! La deuxième partie du plan, vite… J'ouvre la porte, lui balance ses chaussures dans le couloir et referme la porte.

 

- Mais tu es folle !

 

Il se lève faisant tintinnabuler ses clochettes, il est alors obligé de se les enfermer dans ses mains pour en limiter le vacarme, sa position est grotesque. J'attrape ses vêtements et j'ouvre à nouveau la porte, lui laissant croire que je vais les balancer dans le couloir ! Il se précipite, passe la porte, je la referme, j'ai gardé ses vêtements, il est à poil dans le couloir avec ses clochettes aux couilles !

 

- Si tu veux récupérer tes fringues, je les balance par la fenêtre ! Connard ! Criais-je à travers la porte.

 

J'attends avant de le faire, je sais qu'en les jetant, ils tomberont sur une sorte de rambarde difficilement accessible. Rien ne presse à présent… Et voilà, je me suis vengée ! Je devrais savourer ma vengeance, mais même pas ! Il manque quelque chose, impossible de dire quoi ! Je devrais éprouver un immense soulagement ! Même pas ! La punition doit être formatrice disait ma mère, sinon elle est contre productrice ! C'est exactement ce qui va se passer, le zigoto n'aura toujours rien compris… Et puis de quel droit je me mets à le condamner et à le juger ? Putain, j'aurais dû être si contente !

 

J'ouvre la porte, j'espère qu'il n'est pas trop tard, qu'il ne s'est rien passé d'irrémédiable. Non il est là, prostré dans le couloir, il a chaussé ses godasses, il est assis, les genoux remontés contre lui, la tête basse.

 

- Allez ramène-toi ! Je vais t'enlever ça !

 

Il revient dans ma chambre, heureux d'être à l'abri mais il paraît terrorisé quand il me voit avec une paire de ciseaux à ongles :

 

- N'aie pas peur, je ne vais pas te couper les couilles.

 

Dès la cordelette retirée, il se précipite sur ses habits, tout heureux de les retrouver ici, les serre dans ses bras, au lieu de se rhabiller.

 

- Je t'ai foutu une sacrée trouille, hein !

- T'es complètement malade ! Me répond-il, le regard haineux.

- Oui mais je ne suis pas méchante, moi ! Imagine la suite si je n'avais pas été te rechercher !

- Et je peux savoir pourquoi tu t'acharnes contre moi ?

- La prochaine fois que tu parleras de moi à tout le monde, il faudra le faire moins fort !

 

Il ne répond plus, il paraît en état de choc ! Je vais lui chercher un verre d'eau, je le fais boire et j'humecte son visage.

 

- On est quitte, maintenant ! Tu peux y aller !

 

Il se rhabille en vitesse et s'en va !

 

Mylène me rejoint quelques minutes plus tard !

 

- Quand je t'ai entendu le virer, j'ai attendu que tu fermes ta porte, et j'ai ouvert la mienne, il m'a vu, alors il s'est assis par terre, tu aurais vu sa tête, à ce moment-là je me suis dit que ce type était peut-être plus à plaindre qu'à blâmer

- Je l'ai "récupéré" après !

- Je sais !

- C'est compliqué les mecs, regarde celui-là pas con, intéressant, sympa, et puis tout d'un coup on s'aperçoit qu'il ne sait pas assumer ses contradictions. On appelle ça comment ? Un hypocrite ?

- Tu crois qu'Alain est mieux !

- Alain est un beauf, mais il a des qualités humaines que Christophe est loin de posséder. Il voulait tirer un coup, il l'a fait, mais à sa façon, il m'a respecté, du moins la première fois.

- Et la seconde ?

- La seconde, il n'a pas bien compris que moi aussi j'avais le droit de choisir et que je n'en voulais pas de son copain.

- Ce sont des hommes !

- Oui, des hommes avec leurs qualités et leurs défauts. Aucun n'est parfait, mais après tout, nous non plus ! Conclut Mylène

 

Elle s'approcha alors de moi, me mit ses mains sur mes avants bras, approcha son visage du mien, me fit un petit bisou sur le bout du nez et proposa alors :

 

- Tu me fais un câlin ?

 

FIN

 

lenavaneyck@hotmail.com

 

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du "meilleur récit publié sur notre site en 2003

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Léna Van Eyck
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