Samedi 10 octobre 2009 6 10 /10 /Oct /2009 16:36

Hector et ses locataires

(fable moderne et érotique)

par Maire Paule Perez

 

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Il était une fois un homme né sous une bonne étoile et à qui tout souriait : Il se prénommait Hector, il était riche, propriétaire de plusieurs immeubles, de trois agences immobilières et de quelques restaurants et même d'un haras. L'argent ne comptait pas pour lui, mais cela ne l'empêchait pas de se montrer intraitable avec ceux qui avaient des difficultés à le payer. Il était beau et la cinquantaine n'avait rien entamé de son charme. Il multipliait les conquêtes féminines, quant à son épouse, toute heureuse de profiter de son argent, elle lui foutait une paix royale. Il était dominateur et préférait nettement les femmes soumises... Mais il ne dédaignait pas de temps à autres, d'aller voir du côté des hommes.

 

Intéressons-nous à présent à un couple de ses locataires : Florence et Laurent. Florence approche de la quarantaine, Laurent l'a désormais dépassé. Florence est une grande brune, légèrement charpenté, coiffée à la Lady Diana et arborant un adorable sourire ainsi qu'une poitrine généreuse. Divorcés chacun de leurs côtés, ils vivent maritalement et se sont connus dans l'entreprise où lui était ingénieur informatique de haut niveau, et elle secrétaire. La vie était belle, grand appartement, résidence secondaire, yacht, grandes tables, voyages, voitures...

 

Et puis le scénario classique, la boite qui se restructure et qui délocalise : ils refusent tous les deux de suivre, ils ont alors droit au discours devenu convenu sur les français qui ne veulent pas bouger de leurs coins, alors que les américains... Ce que nos ânes d'économistes ne comprendront jamais, c'est que la situation de Florence et de Laurent n'est en rien une exception, enfants uniques chacun de leur côté, ils ont des mères âgées dont la santé n'est pas terrible. Donc pour eux la province, ça veut dire abandonner les mamans aux bons soins de leurs voisins, ou les placer en maisons de retraite. Ils font alors la bêtise de démissionner au lieu de se faire licencier, pensant la solution plus apte à retrouver rapidement un emploi. Ce fut vite la désillusion : le secteur de l'informatique est bouché, les patrons préférant embaucher des jeunes, payés moins cher et plus malléables... quant au secrétariat... arrêtons de rêver. Alors ce fut l'intérim, le hasard des missions sous-payés et tout empira très vite. Ils furent obligés de restreindre leur train de vie. Ils ne purent continuer à honorer les prélèvements pour le remboursement de la résidence secondaire et du yacht et les biens hypothéqués furent vendus. Quelques mois plus tard ils vendirent leurs deux voitures, déménagèrent dans un appartement plus petit, puis rognèrent sur tous les budgets, les loisirs, la bouffe, l'habillement...

 

La même semaine, la machine à laver et le réfrigérateur rendirent l'âme, les réparateurs ne purent rien faire mais facturèrent un lourd déplacement. Ils firent alors la bêtise que l'on fait dans ces cas-là, ils contractèrent un crédit revolving pour renouveler les appareils. Du coup les voilà avec un peu d'argent devant eux, cela faisait longtemps... alors ils s'en vont à Deauville, casino, grand hôtel et restaurant haut de gamme plus quelques fringues et d'autres babioles, et hop le plafond du crédit est déjà atteint... et voilà nos deux tourtereaux déjà bien justes en budget obligés de rembourser tout ça sur 36 mois avec des intérêts monstrueux !

 

Il arriva donc un jour où il ne purent payer le loyer, ils temporisèrent auprès du propriétaire, se firent prêter de l'argent par des amis qu'ils eurent un mal fou à rembourser et qui déclarèrent forfait à la seconde sollicitation, c'est dans ces situations qu'on perd beaucoup "d'amis" ... Bref ce fut de plus en plus difficile et au moment où commence l'histoire, ils en sont à trois mensualités de retard.

 

Bien sûr, avec le physique qu'elle a, Florence pourrait facilement se trouver un autre compagnon, mais elle n'envisage aucunement cette éventualité. C'est qu'elle l'a dans la peau son Laurent

 

Ils passent leurs journées comme ils peuvent, évitant le piège de la boisson... dans l'attente d'un éventuel coup de fil d'une boite d'intérim. Souvent Laurent part en promenade, arpentant les rues de la capitale, économisant cigarettes et chewing-gum. Florence reste à la maison, plantée devant la télé ou relisant un bouquin. Heureusement il reste le sexe.

 

Du temps où tout allait bien, ils s'étaient bien amusés, conquis par l'ambiance du Cap d'Agde, mais déçus par celui des boites échangistes de Paris. Intéressé par le SM, ils sont tous les deux des fantasmes de soumission, pas facile de se faire des scénarios à deux dans ce cas-là, mais ils essaient, ils s'amusent, c'est du SM rigolard, mais après tout pourquoi pas ?

 

Florence s'est renseignée afin de savoir si elle ne pourrait trouver un débouché dans les métiers du sexe, mais répondant à une annonce qui demandait une strip-teaseuse, elle s'entendit répondre qu'elle était trop vieille. Cela l'a dégoûté, reste la prostitution, mais elle ne sait pas comment se lancer, la rue lui fait peur, et ils n'ont même plus d'ordinateur pour passer des annonces sur le Net !

 

Allez cette fois l'histoire commence.

 

Ce jour-là, ils regardent un DVD qu'ils ont déjà vu vingt fois, un film hollandais où une superbe fille pisse sur son soumis avant de le sodomiser avec un concombre, puis de le fouetter à tour de bras avec une branche de céleri. Laurent a sorti sa bite et se masturbe mollement. Florence s'évade à moitié, préférant les films où c'est la fille qui est soumise.

 

Aujourd'hui Hector exécute une visite de routine dans un de ses immeubles où on a réparé une colonne d'eau usée, il va voir si le travail a été fait correctement. Se souvenant qu'il a un couple de mauvais payeurs à cette adresse, il décide d'aller sonner à leur porte sachant que psychologiquement une visite est toujours plus marquante qu'un coup de fil.

 

Laurent sursaute, range son sexe, et éteint le DVD en catastrophe, puis va ouvrir :

 

- Bonjour, c'est vrai que nous nous sommes jamais rencontrés, mais figurez-vous que je suis votre propriétaire. Je peux entrer cinq minutes ?

- Oui balbutie Laurent qui devine bien la raison de sa présence ici, et qui cherche déjà ce qui va bien pouvoir lui répondre...

 

Hector entre, salue madame non sans flasher sur son étrange beauté...

 

- Vous savez pourquoi je suis là, je suppose ? Déclame Hector, très théâtral.

- Oui, mais comme je vous ai dit au téléphone on a de grosses difficultés...

- Ce n'est pas mon problème ! Je veux que vous m'indiquiez la date précise à laquelle vous allez me payez les loyers en retard.

- Donnez-nous encore un mois !

- Et dans un mois, il y aura une échéance de plus !

- Je sais !

- Bon, alors d'accord, si dans un mois, vous ne m'avez pas versé la totalité, je dis bien la totalité de ce que vous me devez, c'est la lettre d'expulsion.

 

Ça devait bien arriver un jour, mais Florence et Laurent deviennent pâles comme des linges.

 

- Evidemment, je me suis retourné vers les personnes qui s'étaient portés garantes, continue-t-il, mais ces braves gens se sont empressés de changer de banque, vous devriez mieux choisir vos amis ! Bon je vais me permettre de faire un rapide tour du propriétaire, après tout je suis chez moi, c'est pour voir combien on pourra tirer de vos meubles si on en arrive là un jour.

 

La télé est vieillotte, récupérée chez la mère de Florence qu'une cécité croissante l'empêche désormais de regarder, le lecteur de DVD est bas de gamme, mais le regard d'Hector est attiré par la jaquette du film qu'ils étaient en train de regarder. Au lieu de se montrer discret, il fait dans la provocation :

 

- Tiens, je ne le connais pas celui-là, je vous l'achète, 20 euros, ça va ?

 

Florence est au bord de la syncope mais Laurent trouve la force de répliquer :

 

- Laissez-nous nos affaires, s'il vous plaît.

 

Hector, sans rien dire continue sa tournée, puis va pour sortir.

 

- Bon, je ne me fais aucune illusion, dans un mois, vous ne m'aurez pas payé... Au fait, monsieur, j'aimerais vous parler mais en particulier, il s'agit de tout à fait autre chose.

- Bon, je vais à côté, dit alors Florence

- Non, il faut que vous descendiez avec moi, monsieur, rassurez-vous, ce sera l'affaire de cinq minutes. Mes hommages, chère Madame, j'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer dans des circonstances moins dramatiques.

 

Florence ne répondit rien et Laurent sans réfléchir, parce qu'assommé par la perspective de ce qui serait sans doute leur vie dans un mois, enfila des chaussures, passa un blouson et suivit son propriétaire.

 

- Je vous emmène au café ! Précisa Hector, une fois dans la rue.

 

Installé au bar, Hector attaqua en ces termes :

 

- J'ai une proposition à vous faire, mais je voudrais d'abord mettre les choses au point, j'ai horreur du chantage et je n'en fais jamais. Pour faire un chantage, il faut que le maître chanteur possède quelque chose de compromettant ou de précieux qu'il a en sa possession de façon malhonnête. Je n'ai rien, moi pour vous faire chanter. Ce que je vous propose c'est simplement une alternative ou une solution, appelez ça comme vous voulez !

- Si vous en veniez au fait !

- Si ma proposition vous choque, je vous remercie à l'avance de ne faire aucun scandale, nous en resterons là ! OK ?

- On pourrait peut-être savoir ?

- Promettez-moi d'abord de ne faire aucun scandale !

- Si vous voulez !

- C'est une promesse ?

- On va dire ça comme ça !

- Votre femme est charmante...

- Je vous vois venir !

- Une heure avec elle, et je passe l'éponge sur une mensualité complète !

- Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ?

- Tout à fait, j'ai laissé mon numéro de portable sur votre table basse. Je vous laisse en discuter avec Madame !

- Adieux conard ! Répondit Laurent en quittant les lieux.

- A très bientôt, j'espère, répondit Hector sans se démonter.

 

- Alors qu'est-ce qu'il te voulait ? Demanda Florence.

- Coucher avec toi ! Je l'ai envoyé chier !

- Et en échange de quoi, d'un délai ?

- Non d'une mensualité !

- Une mensualité entière ?

- C'est ce qu'il m'a dit…

- Et il aurait voulu que je couche combien de fois ?

- La conversation n'a pas été jusque-là.

- Rappelle-le et demande-lui ! Jusqu'à quatre fois pour une mensualité, je peux accepter.

- Pardon ?

- Et pour la mensualité suivante tu négocie un délai

- Ah bon, tu serais partante, alors ?

- Il n'est pas si mal, ce mec, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Faut mieux ça que de se retrouver SDF dans un mois !

- Tu me surprendras toujours !

- Tu le rappelles, tu mets les choses au point ! Exige simplement qu'il utilise des préservatifs. Et puis je veux pas qu'il me batte, ni qu'il m'attache.

- T'es vraiment une petite pute ! Lui dit-il, sans aucune agressivité.

- Embrasse-moi !

 

Finalement Laurent laissa sa compagne négocier avec Monsieur Hector et une demi-heure plus tard ce dernier était de retour :

 

- Voilà, je vous pose la quittance de juin ici, elle est acquittée ! Je me fais une toute petite toilette intime et on y va ?

 

Intime mais expresse, au bout d'à peine une minute, il était déjà revenu.

 

- On fait ça dans la chambre ? Proposa Florence

- Mais non, on est très bien là !

- Bon, je vous laisse, je vais à côté ! Intervint Laurent.

- Tss, tss, restez donc, vous profiterez du spectacle ! dit alors Hector.

 

Laurent se lève sans répondre :

 

- Je préfère aussi que tu restes, précise Florence qui à ce moment-là n'avait aucune intention "perverse" mais ne pensait qu'à sa sécurité.

 

Laurent compris le message et s'assit donc sur une chaise tandis que sa compagne sur les injonctions de son propriétaire se déshabillait.

 

- J'enlève tout ?

- Tout !

 

Une fois à poil, Hector est admiratif !

 

- Et bien c'est pas mal tout ça !

 

Il se met à la caresser avec frénésie sous les yeux ébahis de Laurent. Certes il l'a déjà vu se faire prendre par des inconnus, notamment au Cap d'Agde, mais là, la situation est particulière, il se surprend néanmoins à avoir un début d'érection. Le propriétaire approche alors sa bouche des seins de sa victime consentante :

 

- Je peux ? Lui demande-t-il

 

Elle est agréablement surprise qu'il ait la délicatesse de lui demander.

 

- Bien sur, vas-y suce mes gros nichons.

 

Ce volontarisme imprévu de la part de Florence fait bander encore davantage Laurent :

 

- Tu devrais te déshabiller, toi, tu serais plus à l'aise ! Lui lance Hector

 

Il hésite, mais la femme en remet une couche... en lui faisant un petit clin d'œil.

 

- Allez, Laurent met toi à poil !

 

Il le fait, et le proprio également, qui une fois nu comme un ver se met à lécher les pointes des seins de Florence en bandant comme un taureau.

 

- On se calme, on se calme ! Finit-elle par dire.

- T'as raison, mets-toi en levrette que je te mate un peu le cul...

- A vos ordres, cher monsieur ! Ironise-t-elle en prenant la pose.

- Tu te cambres un peu, comme ça oui...

 

Hector lui fourre carrément le nez sur l'anus et renifle comme une truie.

 

- Ben dis donc, ça sent pas la rose par ici !

- Fallait me laisser prendre une douche ! Répond-elle... mais je peux toujours en prendre une maintenant si vous le désirez !

- Mais pas du tout, les culs c'est comme ça que je les aime, quand ils ont une odeur, une bonne odeur de merde !

- Vous êtes un poète, Monsieur ! Rigole-t-elle.

 

Hector ne répond pas et se met à lui lécher le fion avec une gourmandise non dissimulée.

 

- Hum c'est bon, c'est quand même meilleur que les culs qui sentent la savonnette ! Bon à genoux maintenant !

- Ah ! C'est l'heure de la pipe ?

- Absolument, tu vas bien me sucer ma grosse queue, maintenant... Elle te plait j'espère, comment tu la trouves ma grosse queue ?

- Pas mal, franchement pas mal, voyons voir que je la décalotte, oh, joli gland, je crois que je vais me régaler...

- Suce, salope, au lieu de discuter !

 

Florence à un mouvement de recul :

 

- Ecoutez, on a accepté votre proposition, vous pouvez me faire ce que vous voulez ou presque, mais si vous pouviez éviter de m'insulter, ça m'arrangerait.

 

Hector est surpris de cette réaction mais il ne manque pas de répartie :

 

- Je n'ai pas l'intention de vous faire ce que j'ai envie sans que vous ne soyez d'accord, je ne suis pas là pour abuser de la situation mais pour en profiter, ce qui n'est pas la même chose... Et puis je ne vous insulte pas, si je vous tutoie et si je dis des gros mots, c'est par jeu... uniquement par jeu... maintenant on peut aussi tout arrêter, vous serez dédommagée mais ça ne fera pas le compte...

- Alors si c'est un jeu, jouons ! Conclue Florence.

- Je peux te traiter de salope alors ?

- Bien sûr, je suis ta salope... et je vais te sucer ta grosse bite, c'est ça que tu veux... mon salaud... finit-elle, avec un joli clin d'œil.

- Je crois qu'on est fait pour s'entendre ! Allez suce !

- On y va !

 

Florence engloutit la bite de son propriétaire dans sa bouche, avant d'entamer une fellation en règle... Voilà un bout de temps qu'elle n'avait pas sucé d'autre sexe que celui de son compagnon, elle se demande ce qu'elle doit faire, l'exciter à mort pour en terminer au plus vite avec cette "séance imposée" ou le chauffer pour qu'il en ait pour son argent et surtout pour qu'il ait envie de recommencer afin de faire diminuer leur dette... En attendant de trouver la réponse elle s'applique serrant ses lèvres contre la couronne, glissant sa langue sur le frein et sur le méat, redescendant en de longues coulées jusqu'à la racine des testicules qu'elle agace de ses mains.

 

Laurent bande tellement que ça en devient douloureux.

 

- T'as vu comme elle me suce bien ta putain ! C'est une bonne bouffeuse de bite, et elle aime ça ! Hein que tu aimes ça, ma salope !

- Bien sûr que j'aime ça mais je suis obligée de m'interrompre pour répondre, je ne peux pas parler la bouche pleine.

 

Florence se repose un peu la mâchoire et branlotte un peu le bel engin de son propriétaire... lequel interpelle de nouveau Laurent.

 

- Alors ça te plait le spectacle ? Tu bandes bien mon cochon, ça t'excite d'être cocu ?

 

Laurent ne répond pas.

 

- Et ma bite comment tu la trouves, ma bite ? Elle te plait ? T'aimerais peut-être bien la sucer, toi aussi ?

- Faut peut-être pas exagérer ! Balbutie l'intéressé.

- C'est dommage que ton mari n'aime pas les bites, je lui aurais bien fait goûter la mienne ! Reprend Hector.

- Mais si, il aime ça ! Répond Florence !

 

Laurent ne comprend pas pourquoi sa compagne entre à fond dans ce jeu... Oui, il lui est arrivé de le faire un peu, un tout petit peu pendant une partouze au Cap... Ça lui a plu et depuis il n'a jamais eu l'occasion... mais il aurait préféré que cette occasion ne soit pas celle que lui donne aujourd'hui son proprio... N'empêche qu'il bande à cette idée et que quand Hector s'avance vers lui la bite tendue, il n'hésite pas une seconde à la prendre en bouche.

 

- Hummn mais c'est qu'il suce bien ce pédé ! Tu avais raison.

 

Florence s'est approchée !

 

- Vas-y suce la bien sa bonne bite ! Attends, redonne la moi un peu.

 

Le propriétaire est surpris de la façon dont Florence participe… Sa bite passe alternativement entre la bouche de Laurent et celle de son épouse. Il sent le plaisir monter et se dégage.

 

- On va dans la chambre pour le final propose la femme ?

 

Hector ne répond pas, il semble hésiter, puis demande à Laurent de lui montrer ses fesses qu'il se met à peloter avec avidité.

 

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- Joli cul ! J'y foutrais bien ma bite ! Madame, me permettez-vous d'enculer votre mari ?

- Et si vous demandiez à l'intéressé ! Intervient Florence.

- Lui demander, quoi ? Il en meurt d'envie ! Rétorque le proprio.

- Mais pas du tout ! Proteste Laurent.

- Si, si, il a raison, intervient la femme, dès fois je lui mets un petit gode dans son trou, il adore ça, ça le fait tortiller… Combien de fois, je lui ai dit qu'il faudrait qu'il essaie une vraie bite… Allez Laurent, mets-toi bien en levrette, le monsieur va te faire ça gentiment.

- OK, mais si je vous dis d'arrêter, vous arrêtez !

- Mais oui, allez…

 

Hector après avoir enfilé la protection d'usage, se place derrière Laurent et quémande l'entrée.

 

- Allez, pousse, ne te contracte pas, fais comme quand ta femme te fous un gode dans ton cul de pédé.

 

Après deux ou trois essais, ça rentre, et le proprio se met à pratiquer des allers et retours de plus en plus rapides et de plus en plus sauvages à ce point que Laurent à un peu de mal à maintenir sa position.

 

- C'est bon, Laurent ? Lui demande sa compagne.

- Ça peut aller ! Répond-il, n'osant avouer qu'il trouve la chose plutôt agréable.

 

Hector finit par jouir. Il se rhabille sans un mot. Florence s'est passé une robe de chambre, Laurent est resté à poil.

 

- Z'avez pas un verre d'eau ! Finit par demander le proprio.

- Ce sera de l'eau du robinet.

- Pas grave ! Bon j'ai tenu parole, mais il faut que je vous parle de la suite.

- La suite ? Quelle suite ?

- Ben le mois prochain, vous n'aurez pas plus d'argent ?

- Ben…

- Ben non ! Parce que là je vous ai fait une fleur, une petite orgie de trois quart d'heure pour le prix d'un loyer, c'est super généreux de ma part… vous comprenez ?

- Pas bien, non ! Répond Florence.

- On peut continuer à trouver des arrangements… par exemple si je passais toutes les semaines, ça serait pas mal… oui ça serait pas mal, on va faire ça : je vais passer toutes les semaines… on va dire une petite séance ça fait un quart de loyer, d'accord ? Mais faut quand même chercher du travail, parce que je peux aussi me lasser de vous, vous comprenez ?

- Oui, oui, on comprend… passez nous un coup de fil avant de venir qu'on s'organise.

- Pas de problème, bonne fin de journée, Messieurs dames et à très bientôt !

 

Une fois partie, Florence se tourne vers Laurent, un peu inquiète de la façon dont celui-ci risque de gérer "l'après".

 

- Bon ce n'était pas si méchant que ça… et puis on n'est pas à la rue… commence-t-elle.

- Tu n'étais peut-être pas obligée de te montrer si participative ! Lui reproche-t-il.

- Je l'ai fait sciemment, pour lui donner l'envie de recommencer.

- Oui, mais ce n'était peut-être pas la peine de m'impliquer comme tu l'as fait...

- Ben si justement, parce que déjà c'est son fantasme au mec et comme je viens de te le dire, il fallait lui donner l'envie de revenir, et puis si je l'ai fait c'est que je savais que pour toi ce ne serait pas une corvée. Et puis c'est aussi une question de principe, je ne vois pas pourquoi j'aurais été la seule à faire la pute !

- T'as réponse à tout !

- J'ai pas raison ?

- Si peut-être, mais là tu vois, j'ai un peu mal au cul ! Répond Laurent.

- Mon pauvre biquet, il t'a fait mal ?

- Non, pas trop, ça m'a fait aussi du bien, mais disons qu'il s'est un peu énervé… et puis je n'ai pas joui, moi !

- Ben moi non plus, allez viens sur le plumard, on va s'arranger ça…

 

Environ une semaine plus tard… une fin d'après-midi vers 18 heures

 

Le portable de Florence sonne.

 

- Ah, votre portable n'est pas encore coupé ? Ricane la voix au téléphone.

- A qui ais-je l'honneur ?

- C'est votre propriétaire. Est-ce que vous êtes chez vous tous les deux.

- Euh, oui….

- Bon je passe dans 5 minutes avec ma femme, c'est pour vérifier les canalisations !

 

- Pourquoi, il faudrait qu'on soit là tous les deux, pour une vérification de canalisations ? S'étonne Hervé devant Florence.

- Parce que c'est un prétexte, à mon avis, on va encore passer à la casserole… mais bon si on peut gagner un bout de mensualité…

- Tu dis n'importe quoi, il est avec sa femme…

- Qui te dis que c'est sa femme, c'est peut-être une copine, il a peut-être envie d'une partie à quatre.

 

On sonne.

 

Anne-Marie a mal vieillie, les liftings, l'esthéticienne et le coiffeur ont sans doute fait ce qu'ils pouvaient, mais que peut-on, faire contre un visage revêche ? Le corps, lui semble convenir.

 

- Mon épouse, Anne-Marie. Dira simplement Hervé, puis se tournant vers cette dernière :

 

- C'est la pute et le pédé dont je t'ai parlé…

 

Le ton est volontairement humiliant, Florence éclate.

 

- Dis donc connard, ce n'est pas parce que tu nous as baisé comme un porc la dernière fois qu'il faut te croire obligé de nous humilier devant ta rombière. Vous êtes venu regarder les canalisations, alors dépêchez-vous parce qu'une fois que vous allez êtes partis, il faudra qu'on désinfecte !

 

Anne-Marie n'en revient pas d'un tel déluge verbal, elle se tourne sans rien dire vers son mari, le visage empreint d'incompréhension.

 

- Elle est belle quand elle est en colère, non ? Commente simplement ce dernier.

 

Hervé s'en va alors regarder sous l'évier, puis sous le lavabo, il n'a rien vérifié du tout, ce n'était qu'un prétexte… il revient.

 

- Tout à l'air correct… bon on vous laisse, au fait vous en êtes où dans le loyer ?

- Vous devez le savoir mieux que nous, c'est vous qui tenez les comptes, non ? Réplique Florence.

- Je peux encore vous faire sauter une part de mensualité, j'ai comme une petite envie… et faire ça avec mon épouse devrait être amusant.

- Si c'est pour nous traiter comme vous l'avez fait tout à l'heure, ce n'est même pas la peine d'y penser.

- Tout à l'heure je plaisantais, mais vous ne comprendrez jamais mon humour… mais bon d'accord je vais m'efforcer de ménager votre susceptibilité. Si vous voulez bien vous déshabillez… tous les deux.

 

Laurent et Florence se regardent, hésitent. Florence soupire un coup, défait son jean, puis enlève le reste. Laurent l'imite conservant uniquement ses chaussettes.

 

- Approchez-vous tous les deux ! Demande Anne-Marie.

 

Cette dernière commence par se pencher vers la bite de Laurent et commence à la sucer, pendant que Hervé pelote à qui-mieux-mieux les seins de Florence.

 

- Hé, doucement ce n'est pas de la pâte à modeler !

- Bon, ce ne doit pas être votre jour, je vous laisse entre les mains de mon épouse, moi je vais m'occuper de votre mari !

 

Effectivement, Hervé se mit à sodomiser directement Laurent pendant que Florence devait subir les mains baladeuses de sa bourgeoise. Celle-ci tint à prodiguer un cunnilingus à sa locataire qui abrégea la chose en simulant un orgasme aussi bien que l'aurait fait une actrice de film X.

 

La foi suivante, Hervé revint avec trois hommes qu'il présenta comme étant ses amis. Cette fois-là ce fut Florence seule qui paya de sa personne dans une interminable partouze, où Laurent se contenta de regarder sans excitation particulière. Il supposa que son propriétaire n'avait pas eu envie de dévoiler sa bisexualité devant ses amis.

 

Il y eu encore d'autres séances avec Hervé seul, avec sa femme, avec des copains… à ce point que bientôt le retard de loyer finit par être presque résorbé.

 

- Ouf ! Soupira Florence.

- Oui, mais on arrive en fin de mois, on s'en sortira jamais.

- Faut voir le bon côté des choses, on pourrait aussi bien être à la rue, en ce moment…

 

On sonne !

 

- Merde ! Ce n'est pas encore le propriétaire bougonne Florence.

 

Ben, non ce n'était pas le propriétaire, c'était le facteur… une lettre recommandée provenant d'un notaire à Lyon.

 

Fébrile, Laurent ouvre la lettre, il a du mal à comprendre, les notaires n'écrivent jamais comme tout le monde, mais il est question d'une convocation à Lyon au sujet de l'héritage d'une très lointaine cousine qui vient de décéder.

 

- Tu ne crois pas que je vais aller à Lyon pour aller récupérer une vieille commode et de l'argenterie invendable…

- Fais voir… à mon avis tu devrais y aller… Dit-elle en parcourant en vitesse les annexes au courrier.

- Avec quels sous ?

 

Il y alla sans billet de train et se chopa une amende dans le TGV. La cousine était propriétaire de trois immeubles de rapport dans le vieux Lyon, elle avait un compte en banque conséquent, quelques actions bien placées, sans compter les bijoux, les tableaux, les meubles de styles et autres fantaisies. Impôts et frais de notaire déduits, Laurent devenait rentier à l'aise… Une chance inespérée.

 

Quelques semaines plus tard :

 

Hervé frappe à la porte, on le fait entrer, il a la surprise de voir l'appartement envahi de cartons.

 

- Ah, je vous trouve enfin, vous aviez disparus ?

- On a pris quelques jours de bon temps !

- Vous avez gagné au Loto ?

- Hé, hé !

- Et là, vous partez, si je comprends bien ? Mais vous allez aller où ?

- Ça ne vous regarde pas !

- Admettons ! N'empêche que vous me devez encore un loyer.

- Je sais, c'est là dans l'enveloppe.

 

Incrédule, Hervé compte les billets, il ne comprend plus.

 

- Je suis sûre que vous êtes déçu de devoir dire adieu à vos pitreries sexuelles. Lui dit Florence.

- Je m'en remettrais !

- On s'en fait une dernière ? Propose Florence !

 

Alors là, il comprend de moins en moins.

 

- Je ne vais pas dire non !

- Mais il y a une condition !

- Oui ?

- C'est que cette fois c'est moi et Laurent qui allons décider de la façon dont ça va se passer.

- Je rêve !

- Alors d'accord ou pas ?

- Allons-y je suis très joueur !

- Alors foutez-vous à poil et attendez-moi, je reviens.

 

Quelques minutes plus tard, Florence entièrement nue réapparaissait harnachée d'un magnifique gode ceinture très réaliste.

 

- Et voilà, conard, met toi en levrette ! Et écarte bien tes fesses. Depuis le temps que je rêvais d'enculer mon propriétaire…

- Avec grand plaisir ! Répondit ce dernier, beau joueur, en adoptant la position demandée.

 

FIN

 

© Marie Paule Perez - Octobre 2009

 

  Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

Ce récit a eu l'honneur d'être élu Prix spécial bisex pour 2009 

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Dimanche 6 septembre 2009 7 06 /09 /Sep /2009 10:00

Cassandra de Palovia

Un Space opéra transsexuel

par Jean-Seb

 

Solo

 

 

La chronique de la conquête galactique est bourrée d'anecdotes savoureuses en tout genre, l'érotisme y a bien sûr sa place, et dans cet érotisme pourquoi ne pas choisir l'insolite. Je vais vous narrer ici une petite aventure du capitaine Hans Jorgensen. Ce navigateur free-lance a beaucoup fait parler de lui, jusqu'au jour où il a décidé de prendre une paisible retraite.

 

Hans Jorgensen commandait le navire TROKA108, un bon vieux vaisseau de baroudeurs du cosmos, avec 60 personnes d'équipages. Faut-il décrire cet homme ? La cinquantaine, un visage en lame de couteau, les yeux bleus et quelques restes de cheveux blonds. Aventurier, mais payant peu de sa personne, navigateur génial, obsédé sexuel et fier de l'être, pervers polymorphe, intarissable Don Juan et amateur d'art romantique.

 

Pour donner plus de corps à ce petit récit, je l'écrirais à la première personne, Je serais donc Jorgensen, m'identifier à cette sympathique crapule n'étant pas une corvée !

 

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Il fallait que je me refasse, j'avais perdu pas mal de fric dans cette affaire de roses des sables dont personne ne voulait sinon à des prix dérisoires. Le vaisseau était prêt à partir, l'équipage aussi, je consultais les annonces un peu à l'aveuglette. Un type cherchait à importer du bois exotique en importante quantité. Bois exotique ? Plusieurs planètes en produisaient, mais je savais où il y avait des stocks. Des tonnes et des tonnes de bois débités en planches se languissaient sur Goufor, il suffisait d'aller chercher tout cela. Le temps de faire signer un pré contrat électronique au demandeur et quelques heures plus tard, j'étais en route vers Palovia.

 

Ah ! Oui, Palovia c'est quoi ? Disons que c'est une région très montagneuse de la planète référencée Gu45bn87, que ses colons appellent parfois Goufor. Pas grand-chose d'exploitable sur cette planète peu hospitalière, que l'administration centrale a vendue en concessions, il y en a ainsi une centaine. Les premières se sont bien vendues, d'autres ont attendu longtemps un éventuel acheteur, comme Palovia, situé à flanc de montagne. On s'est aperçu après que le coin regorgeait d'une espèce de conifère dont le bois outre sa beauté naturelle était doté de propriétés remarquables. Une petite campagne de marketing et la chose se vendit comme des petits pains assurant la fortune de son chanceux acquéreur. Mais la roue de la fortune se mit un jour à tourner et on trouva mieux ailleurs. Le commerce du bois se mis à vivoter, les exportations cessèrent, l'exploitation aussi et la concession se mit à vivre en autarcie. L'acheteur d'origine était à présent décédé et avait légué la concession à sa maîtresse. Celle-ci avait modifié la constitution locale transformant la société anonyme en royaume plus ou moins démocratique et régnait sous le nom de Cassandra Rose, première du nom.

 

Tous ces renseignements me furent communiqués à l'astroport de Goufar, ils ne m'apportaient pas grand-chose, je savais déjà tout cela ! Sauf toutefois le dernier épisode. Une photo de sa majesté ornait l'article, une belle femme avec beaucoup de classe, des cheveux auburn coiffés à la lionne, le visage légèrement triangulaire, les pommettes relevées et de malicieux yeux noirs ! Il y avait d'autres pages mais elles étaient soumises à juridiction. Je n'insistais pas, n'étant pas vraiment le roi de la bidouille !

 

Cassandra19.jpg

 

Elle ne laissait pas pénétrer grand monde dans son royaume, par ailleurs peu accessible. J'ai dû saisir un tas de renseignements plus ou moins indispensables à l'astroport afin de recueillir l'autorisation nécessaire. Après m'avoir fait poireauter trois jours, car à chaque fois il manquait quelque chose, un responsable se cru obligé de me recevoir pour me signifier que j'avais enfin cette autorisation :

 

- Faut quand même qu'on vous prévienne ! Commença le fonctionnaire.

- Me prévenir de quoi ?

- Ah ! Ah !

 

Il pianota sur son ordinateur et m'imprima instantanément une photo de la reine qu'il me tendit !

 

- Je connaissais, merci !

- Elle est splendide, n'est-ce pas ?

- Splendide, c'est le mot !

- Ouais, mais ne vous amusez pas à la draguer ?

- Pourquoi, elle mord ?

- Non attendez ! Il y en a peut-être d'autres.

 

Le mec devait être myope, je le vis saisir son numéro d'agent, mais fut incapable de le mémoriser, dommage, il tapa ensuite un code secret, je ratais la première lettre mais le vis fort bien taper à toute vitesse les chiffres 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ! Non pas 8 d'ailleurs le dernier caractère était un B ! Quel con, si je pouvais récupérer le numéro d'agent j'avais droit à la partie cachée de la documentation de Palovia ! Il me tendit une autre photo, de plein pied celle-ci.

 

- Voilà, vous ne remarquez rien ?

- Ben, non !

 

Je ne voyais pas où il voulait en venir, mais je m'en foutais un peu, car l'homme maintenant tourné vers moi laissait apparaître brodé au-dessus de sa poche de chemise... son numéro d'agent. Je le mémorisais bien évidemment !

 

- Bon alors autant que je vous le dise, si vous voulez vous l'envoyer, vous allez avoir une drôle de surprise !

- Dites-moi !

- C'est un mec ! Alors je vous dis pas, vous la draguez, vous la foutez à poil et vous vous retrouvez avec une bite dans le plumard que vous n'avez pas invitée ! Ha ha ha !

- C'est cela que vous vouliez me dire ?

- Ben oui, quoi, on est humain, je vais pas vous envoyer au casse-pipe !

- Je peux prendre l'autorisation !

- Oui, la voici !

- Merci de l'information, je n'ai pas l'intention de me "l'envoyer" comme vous dites, mais si cela devait se produire, et bien j'en prendrais mon parti. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas mourir idiot ! Adieu Monsieur !

 

Le type marmonna quelque chose en haussant les épaules tandis que je disparaissais du lieu !

 

Revenu au vaisseau, je me connectais. Restait à compléter ce fameux code, et donc cette touche initiale, J'essayais tout l'alphabet, minuscule, puis majuscule. Rien, ça ne passait pas. J'avais dû me tromper quelque part, je recommençais, minutieusement en notant les lettres utilisées. Rien ! Quelque chose m'échappait. Je laissais tomber ! Avoir plus de renseignements sur Palovia aurait sans doute facilité ma tâche, mais cela n'avait rien d'indispensable. Je pouvais m'y rendre dès le lendemain, c'est ce que je ferais !

 

Qui a dit qu'on était moins con le matin que l'après-midi, Je me réveillais avec une idée lumineuse en tête ! Le premier caractère de son code ne venait pas avant le 1 mais le remplaçait, et comme la dernière lettre, un B remplaçait le 8 qui y ressemble, il y avait fort à parier que cette première lettre était un I... Et si ce n'était pas un I, et bien ce ne serait quand même pas trop difficile !

 

Allons-y !

I234567B

Ça passe !

 

Beaucoup de fouillis dans ces pages secrètes, une estimation du recensement de la population (environ 100.000 personnes), le curriculum vitae des principaux dirigeants de ce royaume d'opérette. On y apprenait au passage qu'on n'était pas vraiment sûr de l'identité réelle de sa majesté Cassandra, l'hypothèse transsexuelle étant simplement mentionnée parmi d'autres, comme quoi les rumeurs... Je faillis laisser tomber tout cela et parcouru les dernières pages en diagonale. L'administration centrale avait effectué plusieurs audits secrets, l'un d'eux avait pour thème la situation des droits de l'homme dans la concession. Le rapport était assez élogieux à ce sujet, la reine étant considérée comme très à cheval sur le sujet. L'information était plus importante qu'on pourrait le croire. La colonisation planétaire a parfois engendré des mini dictatures assez incontrôlables dans lesquelles il est parfois dangereux de mettre les pieds.

 

Un autre audit secret concernait le budget de l'état, bof ! Quoique ! Je regardais les conclusions ! On parlait de vol et de détournement, je repris en détail. Oh ! la la ! Super intéressant ! On apprenait que la reine déléguait tout ce qui était trop technique à son gouvernement et en particulier à son Premier ministre, un dénommé Durango ! L'audit relevait des virements réguliers sur un compte "terrien" appartenant à un certain Loussec. Un complément d'enquête montrait que Loussec et Durengo étaient la même personne. Autrement dit le Durengo se servait dans les caisses de l'état qu'il était censé administrer. Voici une information qui pouvait être capitale, je copiais tout cela et décidais de l'emporter avec moi !

 

Je me rendis seul à bord d'une navette intercontinentale de location à Palovia. J'étais attendu, et on me conduisit sous bonne escorte au château royal. Un grand nom d'ailleurs pour cette demeure qui faisait plus penser à une antique hacienda mexicaine qu'à une résidence monarchique.

 

D'emblée on me conduisit dans le bureau de Durengo.

 

- Bienvenu sur Palovia, nous allons régler les détails pratiques de votre visite, et ensuite nous parlerons affaire, je crois que vous avez une proposition à nous faire !

 

Hum ! Dans mon scénario, je n'avais pas vraiment prévu d'être confronté si vite à ce type, il me paraissait néanmoins incontournable à ce stade, et je pris le parti de faire pour le moment avec sans bien sûr lui laisser dévoiler quoique ce soit de mes intentions futures.

 

- Pas de problèmes ! J'espère que j'aurais l'occasion de présenter mes hommages à votre reine, ne serait-ce que quelques courts instants !

- Si les négociations aboutissent, sa majesté, envisageait de vous recevoir à sa table ce soir...

 

Aïe, me voilà obligé de me farcir un repas de gala !

 

La négociation se passa très bien, il se fichait royalement (c'est le cas de le dire) de l'écoulement du stock existant et n'en discuta même pas les modalités, non ce qui l'intéressait c'est de savoir s'il existait de nouveau un marché qui lui permettrait de reprendre l'exploitation, je le rassurais, bien sûr qu'il existait un marché, une fois le stock écoulé, on pourrait signer un contrat ou je m'engagerai à lui acheter un minimum de bois par période. Je pouvais lui raconter ce que je voulais, je n'en avais strictement rien à faire.

 

- Si nous pouvions conclure ce contrat de suite, j'irais jusqu'à vous faire cadeau du stock ! Si vous le voulez, nos juristes vont vous proposer un contrat type dans les minutes qui vont venir !

- Non, il me faudra deux voyages pour embarquer le stock, Alors disons qu'au second voyage vous aurez votre contrat !

- Magnifique, je n'en espérais pas tant ! Topez là, Capitaine Jorgensen

- Je ne suis pas Capitaine !

- Excusez-moi commandant Jorgensen !

 

Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, c'était nerveux, mais ce type était décidément trop naïf.

 

- Autorisez-vous mes hommes d'équipage à se rendre ici afin de préparer techniquement l'affaire ?

- Bien évidemment, je vais donner des ordres en ce sens immédiatement,

- Une dernière chose, mon équipage est presque exclusivement masculin, nous avons fait un long voyage, peut-être pourriez-vous faire un petit quelque chose...

- Ah ! Décidément vous me plaisez ! Je vais demander que l'on organise pour vos gens une petite sauterie dans l'aile du château, il y aura tout ce qu'il faut, bien sûr, tout ce qu'un homme peut désirer, nous avons les idées très larges en notre royaume.

- Merci pour eux !

- Euh pour ce soir, nous n'avons pas prévu de banquet, nous ne pouvions savoir le résultat des négociations, et je vous avouerais que nous n’étions guère optimistes. Néanmoins sa majesté vous fera l'honneur d'un dîner en tête-à-tête ! Me permettrez-vous de dire à sa majesté que vous acceptez cette invitation ?

- Mais avec le plus grand plaisir !

 

S'il savait ce con !

 

Sa majesté Cassandra Rose, première du nom est grande, son visage a conservé une belle fraîcheur malgré une quarantaine probablement bien dépassée. Une discrète couronne de platine indique à qui ne le saurait pas encore le titre du personnage. Le maquillage est savant, sans aucune agressivité. Son expression est un mélange de calme et de malice. Elle est habillée d'une sorte de pull-over gris clair à paillette à manches longues, évidemment de bonne facture, mais de la part d'une reine on pouvait s'attendre à autre chose. La jupe est grise aussi, très longue très ample et plus foncée. Elle porte un large collier, que je devine en or, avec en sautoir la grande croix d'un ordre quelconque qu'elle a certainement créé.

 

La reine de Palovia jouit (si l'on peut dire) d'une réputation sulfureuse. Je savais que je serais bien reçu, mais je ne m'imaginais pas cela tout de même...

 

- Ecoutez comme c'est joli, je n'en abuse pas ! Cinq minutes par jour suffisent à mon bonheur !

 

Je ne me trompe pas. Le bruit que j'entends est bien un bruit de flagellation. Une flagellation, mais pas de cris, ce qui ne veut rien dire, la victime est peut-être tout simplement bâillonnée. J'espère ne pas être tombé sur une sadique, pourtant ce rapport d'audit de la garde planétaire n'indiquait aucune atteinte aux droits de l'homme, mais je sais aussi ces gens-là corruptibles. Alors me reviennent en mémoire des images terribles.

 

C'était il y a 6 ans, j'avais négocié un contrat d'exportation d'algues aromatiques avec un roitelet local sur la planète Beyria, tout se passait bien, et l'affaire devait se conclure par une grandiose fête avec spectacle suivi d'un dîner. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que le spectacle en question était celui d'exécutions qu'on ne pouvait même pas qualifier de sommaires. Il m'était techniquement impossible de m'en aller. Je ne sais plus ce que j'ai prétexté pour ne pas aller à ce repas, et j'ai dégueulé toute la nuit, puis j'ai fini par me tirer, laissant tomber les algues et me promettant de revenir avec quelques bombes. Mais même ce plaisir me fut refusé, un coup d'état ayant entre temps remplacé ce sanguinaire tyran par un autre, peut-être moins sanguinaire. Mon commanditaire lui a eu le culot de me menacer d'un procès pour ne pas avoir honoré notre contrat. Alors j'ai été le voir, je lui ai expliqué et quand il m'a répondu que tout cela n'était pas son problème, moi qui ai horreur de la violence, je lui ai proprement cassé la gueule. Je suis peut-être une crapule, mais il y a des choses que je n'accepterais jamais...

 

- Vous êtes tout pâle, capitaine !

- Arrêtez cela, je vous prie ! Je crois que je vais m'en aller...

 

Et je repense à mon équipage, ils ont des instructions précises, ne pas boire, et se tenir prêt, sinon ils font ce qu'ils veulent. Pourvu que tout se passe bien !

 

- Capitaine ! Laissez-moi vous dire un mot ! Je suis désolée !

- Pas tant que moi !

- Cinq minutes, pas une de plus et après vous pourrez partir, si vraiment je vous ai déçu à ce point. Cinq minutes, juste cinq minutes, je vous en conjure !

- Admettons !

- J'ai voulu savoir qui vous étiez, quand votre demande de visite est parvenue, Durengo a voulu dire oui tout de suite, je lui ai demandé de patienter un jour ou deux, j'aime savoir à qui j'ai affaire. J'ai téléchargé le livre que vous avez écrit, votre livre de souvenir, il est assez gros, je voulais le terminer avant de donner mon accord. Mais quand je l'ai eu fini, j'avais terriblement envie de vous voir. Il y a là-dedans de grands moments, des moments d'hommes. Certaines scènes m'ont fait pleurer, d'autres rires, d'autres m'ont excité. Ce n'est peut-être pas de la grande littérature, mais on sent que c'est écrit avec vos tripes, avec vos couilles ! Je peux continuer

- Oui !

- Il y a une scène qui est très belle, c'est quand vous racontez votre liaison avec Elvira Cagliari !

- Ce n'était pas une liaison, on ne s'est vu que pendant cette soirée !

- Oui, mais cette scène est très belle, très coquine !

 

Une de ces super réceptions au Silenor, un truc dont j'ai horreur, mais parfois on est obligé d'aller dans des endroits... La réception chiante, et voilà qu'on me présente Elvira Cagliari, la Cagliari, la grande Cagliari, celle qui porte le même nom que la maîtresse du pape Pie VI qui mourut de plaisir dans ses bras !

- Jorgensen ! Ravi de vous voir !

- Que devrais-je dire ? Vous êtes éblouissante !

- Ne me regardez pas comme ça on dirait que vous avez envie de me sauter !

- Je pourrais vous dire que vous lisez dans mes pensées, mais je ne suis pas un goujat, je sais me tenir !

- Ne vous donnez pas cette peine, ce ne serait pas une corvée !

- Dois-je prendre cela comme une invitation ?

- Hum ! Juste une invitation à un jeu ! Rejoignez-moi dans une demi-heure à la suite 124, si vous le voulez bien, bien sûr !

 

Je n'avais pas compris, j’ai certes une réputation de Don Juan mais n'ai rien d'un tombeur, et voilà que l'une des plus belles femmes de la galaxie me prenait dans ses griffes.

 

- Valez-vous votre renommée Jorgensen ?

- Non, madame ! Si vous cherchez un étalon, vous avez fait un mauvais choix !

- Non justement les étalons m'emmerdent ! A la limite, je préfère quelqu'un qui ne me fait rien et qui me caresse toute la nuit ! Merci de votre franchise en tous cas ! Voulez-vous qu'on joue ?

- Volontiers

 

Alors devant mes yeux subjugués la Cagliari retira sa robe du soir, puis sa culotte, puis rien d'autre, elle était à présent complètement nue.

 

- Frappez-moi les fesses !

- Pardon !

- Oui ! Avec votre ceinture !

- Mais, ce n'est pas trop mon truc !

- C'est un jeu, Jorgensen, rien qu'un jeu ! Allez-y ! Deux coups suffiront !

 

Comme un zombi je frappais deux coups, elle ne broncha pas !

 

- Attention, je vais vous demander de vous remémorer le bruit, le bruit de la ceinture sur mes fesses !

 

Une cinglée ! Mais qu'importe, elle veut jouer, jouons !

 

C'est alors qu'elle fit entrer neufs autres jeunes femmes.

 

- Voilà le jeu ! Je vais vous bander les yeux, je vais m'intégrer à ces jeunes filles, et nous allons chacune recevoir deux coups de ceintures. Il faudra me dire laquelle je suis ?

- Mais c'est impossible !

- C'est un test, si vous avez vraiment envie de moi, vous me reconnaîtrez, et nous passerons la soirée ensemble !

- Et sinon ?

- Ne soyez pas défaitiste !

 

On passa aux actes, deux coups pour la première, deux coups pour la deuxième... tout cela se ressemblait trop, et puis à la septième un déclic, c'était elle !

 

- Alors ?

- La septième !

- Tu as gagné, je vais te garder l'enregistrement du bruit, ça te fera un beau souvenir non ?

 

Une femme délicieuse, attentionnée, pas du tout le personnage public qu'elle aimait à montrer. La nuit fut inoubliable. Mais je ne la revis jamais. Et j'avais oublié d'emporter l'enregistrement...

 

- Je ne suis qu'une imbécile, reprend-elle, je voulais évoquer Elvira, et c'est le souvenir de Beyria qui s'est réveillé. Rassurez-vous, je n'ai rien d'un tyran sanguinaire, il s'agit simplement de flagellation sur les fesses administrée à des gens qui aiment ça et qui en plus l'ont bien mérité. Mais afin de vous rassurer complètement peut-être désirerez-vous voir tout cela de plus près ? Venez avec moi !

 

Je la suivis dans la pièce mitoyenne, deux jeunes filles rousses attendaient je ne sais quoi. Cassandra demanda à l'une d'entre elle de me montrer ses fesses. Elles étaient bien rouges, mais la demoiselle n'avait pas l'air de se plaindre, du coup j'avais l'air un peu con !

 

- Je suis désolé, majesté !

- Laisse tomber la majesté, tu peux m'appeler Cassandra et même Cassie si tu veux, je peux t'appeler Hans ?

- Bien sûr !

- Et ne sois pas désolé, tu sais ce qui fait notre force ?

- Non !

- C'est qu'on ne refoule pas notre sensibilité, on est capable de la contrôler, mais pas de la refouler. J'ai voulu te faire plaisir, je suis passée à côté, mais quelque part, ta réaction me plait, je suis vachement content d'être avec toi ce soir... installons-nous, je vais demander que l'on nous serve !

 

C'est alors que je décidais qu'il était temps de la prévenir des agissements de son premier magistrat.

 

- Il faut absolument que tu regardes cela, ce n'est pas très long !

- Est-ce si important ? Je n'ai pas vraiment la tête à cela !

- Je le crains !

 

Blanche, livide, elle n'en revenait tout simplement pas, j'attendais une réaction d'humeur, une colère, non ce fut très contenu :

 

- Je sais très bien que l'on peut truquer complètement ce genre de choses. Mais j'ai les moyens de vérifier, demain je saurais. Nous allons dîner à présent, mais me voici un peu contrariée !

- J'en suis désolé, je ne me voyais pas rester au courant et ne pas te prévenir !

- J'ai compris !

 

C'est à ce moment que des hommes en armes firent irruption dans le boudoir royal.

 

- Ne faites pas un geste, vous êtes en état d'arrestation tous les deux !

 

C'est évidemment Durengo qui prononçait ces paroles

 

- Et pour quel motif, je vous prie ? Répondit crânement la reine !

- De toute façon, cette arrestation est illégale ! Vous rendez-vous compte que toute l'opération "bois" va être compromise ?

 

En disant cela je me grattais l'épaule de ma main levée, provoquant un joli petit signal inaudible ici, mais...

 

- Nous parlerons de tout cela demain ! Enfermez-moi ces deux-là où je vous ai dit !

 

On s'approche de nous, on nous maîtrise, nous n'opposons aucune résistance. Des bruits surgissent du couloir. La petite escouade paraît surprise. Durengo encore plus ! Une partie de mes hommes d'équipage investissent les lieux. La situation est retournée. Durengo et ses sbires sont proprement menottés, et emmené à l'intérieur de la navette intercontinentale.

 

- Qu'allez-vous en faire ? Je ne souhaite nulle violence !

- Demain nous relâcherons ses hommes, quant à Durengo nous allons lui demander de restituer tout ce qu'il pourra restituer, et après, soit je te le rends pour agrémenter tes geôles, soit on l'embarque et nous le déposerons quelque part lors d'une escale...

- Ce sera donc la deuxième solution. Il me faudra retrouver un autre Premier ministre, mais nous verrons cela plus tard. En attendant, Hans, pourrions-nous enfin dîner ? Cela ne t'a pas coupé l'appétit j'espère ?

- Non et d'ailleurs j'ai grand soif !

- Alors installe-toi ici, je donne deux ou trois instructions, je me change et je reviens !

 

Il s'agit d'un véritable dîner en tête-à-tête. Cassandra s'est vêtue d'une robe toute simple, noire à bretelle, plutôt courte et relativement décolletée. Je ne me lasse pas d'admirer sa large chevelure auburn qui lui sied si bien au visage. Elle a retiré ses colliers et sa couronne, ses seuls bijoux voyants sont un énorme bracelet en or massif et d'invraisemblables boucles d'oreilles constituées d'anneaux enchaînés à l'oreille droite et d'une sorte de très grande étoile à l'oreille gauche. Elle porte des bas noirs et des mitaines de même couleurs. Elle s'assied à l'extrémité d'une longue table en marbre blanc et dans un large fauteuil en cuir crème. Je me déplace pour venir à son côté. Une accorte serveuse vient décorer la table d'un magnifique triple chandelier munis de bougies noires et apporte une carafe de vin rosé. Ce sera donc l'apéritif

 

Nous levons nos verres, nous trinquons "à l'ancienne". Cassandra est magnifique !

 

- Ce repas était excellent, voilà qui nous a bien détendus après toutes ces émotions

- Il n'est pas forcément terminé, l'usage voudrait que nous le terminions par un petit digestif, ou un petit cigare, à moins que mon invité ait une autre idée ? Reprit-elle en minaudant ! Mais pourquoi te lèves-tu ? Une envie pressante sans doute ?

- L'envie pressante de te caresser, avec ta permission bien entendu...

- Hum, viens donc par ici, que je te donne la permission, et tu voudrais me caresser quoi donc ?

 

Pour toute réponse je viens me positionner derrière Cassandra, lui défais une bretelle et lui pelote les seins sous sa robe, elle se laisse faire, réagit à cette caresse et me câline le bras avec tendresse, s'abandonnant presque. Encouragé, je m'enhardis, l'autre bretelle est maintenant victime de mon désir, je ne me contente pas de l'enlever, mais la tire vers le bas, dévoilant ainsi ses seins que ne dissimulait aucun soutien-gorge, elle arbore ainsi une belle poitrine dont les tétons bien développés pointent d'excitation.

 

Cassandra15.jpgj

 

Je suis maintenant presque certain du sexe de ma partenaire, la seule question reste "Opérée ou pas opérée ?". Sans que je sache pourquoi la deuxième hypothèse ne serait pas celle qui me conviendrait le mieux ! Un coup d'œil vers son entre cuisses me répond, il n'y aura pas de suspense, la réponse est bien là sous la forme d'une jolie bosse. Un vieux proverbe ne dit-il pas que toucher les bosses porte-bonheur ? Je ne vois pas pourquoi je me priverais des vertus de ce talisman offert à mes mains concupiscentes. Je touche. Elle me répond d'un sourire, et sans plus de formalité j'extirpe de la culotte de Cassandra sa magnifique verge déjà grossie, la tiens par la base. Elle est désormais toute raide. Nous nous regardons dans les yeux, un étrange courant passe, je suis bien, elle aussi. Je lui branle la queue et en même temps, j'ose lui embrasser le bout d'un sein, l'embrasser, que dis-je ? Le téter, l'aspirer... Et Cassandra se pâme de plaisir !

 

J'ai soudain envie de l'embrasser partout ! Le sexe aussi ? Bien sûr le sexe aussi ! Pourquoi ferais-je exception pour ce bel organe fièrement dressé qui ne demande qu'à s'émouvoir sous les assauts de ma bouche ? Je ne suce pas pour l'instant, pas tout de suite, non je me contente de "chastes" baisers sur la hampe juste en dessous du gland, je sens bien la raideur du membre d'où perlent à présent quelques gouttes de liqueur séminale.

 

La moiteur de l'endroit conjugué à la chaleur de l'action me fait le temps d'une halte ôter mes vêtements du haut, le reste viendra après, j'adore être nu, je plais à ma déesse, mais ne lui laisse pas le temps de m'observer, je ne voudrais pas non plus qu'elle soit déçue, je suis fort quelconque je trouve, et je replonge vers cette bite dont je n'arrive pas à me rassasier, la suçant cette fois pour de vrai !

 

La reine de Palovia cesse d'être passive et ouvre mon pantalon, elle en extrait mon sexe qu'elle gobe sans préalable. Je la laisse faire, me dégage, et la laisse se branler en même temps

 

Cassandra s'amuse alors à rendre la pose :

 

- Regarde comme je suis belle !

 

Elle est debout, une jambe à terre, l'autre sur la table, genou plié, elle a une main sur la cuisse et l'autre dans les cheveux. Elle est à ce moment-là follement désirable. Alors, moi aussi, je décide de faire dans la fantaisie, je passe derrière elle fait descendre la queue de la reine et la suce " à l'envers ". Mon dieu que c'est bon ! Mon dieu que je suis excité ! Elle me met alors la main dans mes cheveux, les tire sans brutalité, uniquement pour guider mon visage vers son petit trou du cul qu'elle m'invite à lui lécher, ce que je fais volontiers, tout en lui massant les couilles du plat de ma main. Elle écarte alors bien ses fesses afin de me faciliter la tâche, son anus est alors bien ouvert, et c'est plaisir que j'ai de lui faire ainsi une feuille de rose.

 

Ma main cherche ma bite, elle va éclater, je me débarrasse enfin de mon pantalon et du reste. Cassandra a conservé la même position et m'offre son cul, je m'y présente doucement, le gland taquine l'anus, l'anus s'ouvre, l'humidité des lieux fait glisser les chairs, et je rentre aidé par la reine qui écarte ses fesses. Je rentre mieux, je rentre tout et commence à pistonner, essayant de me contrôler afin de ne pas jouir trop vite, provoquant des râles de plaisir de Cassandra Rose qui crie sa jouissance, à tel point que la serveuse alertée fera irruption, pour repartir aussitôt avec un large sourire ! Une coquine que celle-ci !

 

Je finis par éclater, j'aurais voulu jouir autrement, mais trop d'excitation ne font pas toujours faire ce que l'on veut, et puis la soirée n'est pas terminée, ce n'est pas bien grave. Je décule, fourbu et hilare. Je n'avais pas vraiment prévu la suite :

 

- Allez ! On change ! Met-toi sur la table, je voudrais bien jouir à mon tour !

 

Je n'hésite même pas, ce n'est pas mon truc préféré, mais je n'ai rien contre, et ça a l'air de lui faire tellement plaisir, je me mets sur le dos sur la table. Oh lala c'est froid ce marbre ! Je lève les cuisses et la laisse m'introduire son membre dans mon fondement. Elle fait cela très bien et me pénètre rapidement de son sexe entier, ses allers et retour me provoque une sensation fort trouble, décidément je suis très bien ce soir. La position est toutefois assez inconfortable, je vais avoir le dos en compote. Je le lui dis. Elle rigole, sort de moi, me fait placer en paresseuse sur la table et me pénètre à nouveau cette fois jusqu'à sa jouissance, tandis que l'excitation de la situation mêlé au spectacle de sa magnifique poitrine que la position me permet d'admirer a quelque peu réveillé (déjà) mon sexe que je branlotte d'une main distraite...

 

Je me relève tandis qu'elle s'affale dans son fauteuil, et pour la première fois nos bouches s'unissent en un long, en un interminable baiser d'amour.

 

Fin du récit de Jorgensen

 

Ils ne se quittèrent plus. Jorgensen devint Premier ministre de sa majesté, l'exploitation du bois exotique repris doucement. Ils se marièrent en grande pompe au bout d'un an suivant un rite qu'ils avaient eux-mêmes inventé. On se demanda alors quel titre prendrait Jorgensen, prince consort ou roi de Palovia. Ni l'un ni l'autre ! Par décret elle abdiqua au profit de sa première soubrette et nos deux tourtereaux prirent retraites dans un endroit que je me garderais bien de divulguer.

 

Récit commencé en avril 96 et réécrit à Arcachon en juillet 01 © Jean-Sébastien Tiroir

Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001 retouché en sept 2009

 

 

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Jeudi 3 septembre 2009 4 03 /09 /Sep /2009 19:19

Club trans

par Eddy

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Comment introduire cette histoire ? Rapide présentation, la quarantaine, physique moyen, obsédé sexuel et grand amateur de belles femmes, je ne dédaigne pas de temps à autre m'égarer vers d'autres plaisirs et j'avoue bien volontiers ma fascination pour les transsexuelles.

 

Une passion pas si facile à assumer que ça, je n'aime pas l'ambiance du bois de Boulogne, reste les clubs et il faut souvent être un peu initié si on ne veut pas être déçu.

 

On m'avait fourni, bien difficilement, les coordonnées d'un club très privé où officiaient certaines de ces créatures. C'était dans mes prix, et l'endroit était facilement accessible par les transports en commun.

 

Je m'y rends donc vers 20 heures. Immeuble cossu, je sonne l'interphone au nom que l'on m'avait indiqué, on m'invite à monter, bel escalier, c'est au deuxième, on m'ouvre, et me voici dans une petite entrée où une créature est assise derrière une petite table basse. Elle est blonde claire, les cheveux bouclés mi-longs encadrant un visage très agréable et souriant, un joli petit nez légèrement pointu, de beaux yeux bleus. Elle est vêtue d'une nuisette jaune transparente sous laquelle je perçois un petit soutien-gorge en dentelle. Je ne sais pas à ce moment-là s'il s'agit d'une transsexuelle ou d'une femme, toujours est-il qu'elle me dévisage de haut en bas !

 

- Bonjour, c'est pourquoi ?

- Bonjour, j'ai eu vos coordonnées sur le net...

- C'est un club privé, ici, réservé aux adhérents, mais si vous voulez adhérez... me chuchote-t-elle.

- Ben oui...

 

Je paie, on me donne une jolie carte en plastique :

 

- Voilà, je t'explique un peu, tu dois acheter un ticket...

- En plus de l'adhésion ?

- Ben, oui, ça te donne droit à une heure et demie, si tu prends deux tickets, il n'y a plus de limite de temps.

 

Ça commence à faire un peu plus cher que prévu, mais bon ça va encore... Je me fends de deux tickets.

 

- Il y a toujours en permanence au moins quatre trans. Il y a une salle principale, deux chambres pour les gens qui veulent s'isoler, une salle de bain, et une salle spéciale pour les masos... Pour le reste c'est comme au sauna, tu mets ce que tu veux dans un de ces petits vestiaires et tu gardes la clé... La plupart des clients se mettent à poil, mais pas tous, et d'autres se travestissent un peu... tu vas faire quoi toi ?

- Ben je vais me mettre à poil !

 

Elle me tend la clé et je me déshabille donc.

 

- Je ne me suis pas présentée, je suis Angel ! Tu aimes quoi toi ? Tu es passif, actif ?

- Plutôt passif, mais pas exclusivement.

- Je vois, tu aimes sucer les bites alors ?

- Oui j'aime bien !

- Ben, tu vas te régaler ici, les belles bites ce n'est pas ça qui manque !

- Chic alors !

- Oh, mais tu as de jolis tétons, je suis sûre que tu aimes qu'on te les pinces !

- Oui j'adore !

 

Elle ne fait ni une ni deux et me serre les bouts de seins avec une certaine force. C'est plus fort que moi, cette caresse me fait bander instantanément.

 

- Et ben dis donc, ça te fait de l'effet, on dirait, tu ne serais pas un peu soumis, toi ?

- Très légèrement...

- Hum intéressant… j'aime bien les soumis parce qu'avec eux on peut faire plein de choses qui sortent de l'ordinaire. Mets-toi à genoux une minute.

 

Je suis dans un rêve, je ne réfléchis plus et j'obéis.

 

- Renifle ma bite ! Me dit-elle en écartant sa nuisette.

 

Je m'approche de sa culotte, mon nez cogne contre le renflement de son sexe.

 

- Ça sent bon ?

- Oui, mentis-je, en fait ça ne sentait pas grand-chose, par contre la sensation d'avoir cette queue collée à mon visage, simplement séparée par une fine barrière de tissu, m'excitait terriblement.

- Vas-y, sort là !

 

Je ne me le fis pas dire deux fois, j'extrayais donc son pénis semi bandé de sa culotte et je le caressais.

 

- Elle te plait, ma bite ? Elle est belle, hein ?

- Oui, beaucoup !

- T'aimerais bien la sucer ? Dis-moi ?

- Oui, je peux ?

- Non pas maintenant, mais tout à l'heure, oui… et si tu me le demandes gentiment je pourrais même te la foutre dans le cul ! Tu voudras ?

- Oui…

- Compte sur moi, je vais te la foutre bien profond dans ton petit cul, je vais te défoncer comme on ne te l'a jamais fait.

 

C'est qu'elle va me faire peur, la transsexuelle, si elle continue sur ce registre…

 

- Allez, viens, on va continuer dans la salle.

 

On pousse le rideau. Me voici dans une grande salle, trois grands canapés sont disposés sur trois côtés. Celui du fond est très occupé, un mec chauve, la soixantaine, complètement nu est en train de sucer la queue d'une très belle trans black avec avidité. A gauche un mec à lunettes entre deux âges et qui a gardé son caleçon tape la causette avec une grande bringue en sous-vêtements à l'allure vaguement asiatique tout en buvant je ne sais quoi. Et à gauche deux trans également en sous-vêtement semblent attendre... sans doute le client. Au milieu une petite table avec des bouteilles d'eau et des jus de fruits, des gobelets jetables, quelques revues pornos, des préservatifs et du gel intime. Dans un coin, un écran large diffuse silencieusement un porno dans lequel s'activent deux transsexuelles et un homme.

 

- Ces deux beautés sont disponibles, commente Angel en m’indiquant le canapé de gauche, moi je le serais tout à l'heure, un client m'a réservé, il va arriver d'une minute à l'autre. Il ne reste pas longtemps, je le suce avec une copine, ensuite il encule l'une des deux et il s'en va. Tu pourras regarder, il aime bien faire ça devant tout le monde.

 

Elle me conduit vers les deux trans.

 

- Voilà, ce gentil jeune homme vient pour la première fois, il m'a dit qu'il adorait sucer des bites, je vous le confie, je le reprendrais quand j'aurais fini avec Monsieur Benjamin.

 

La plus grande se décale un peu, et me fait signe de m'asseoir entre elle et son amie. Elle est belle, la peau est très claire, les cheveux sont coiffés au carré, légèrement frisés et châtains foncés, et la poitrine semble prometteuse.

 

- Je suis Lisa ! Se présente-elle et ma copine c'est Vanity.

 

Vanity est plus petite, plus dodue, elle a la peau café au lait, et malgré ses cheveux teints en roux, elle ne peut cacher son métissage, son sourire est charmant.

 

- Alors c'est vrai, t'aimes bien sucer les bites ? Me demande Lisa en me mettant sa main sur la mienne.

- Oui, entre autre !

- Je me doute bien que tu n'aimes pas que ça... Qu'est-ce que tu aimes d'autre, laisse-moi deviner... Je crois que tu aimes bien sucer les culs aussi...

- Oui aussi...

- Super, je vais t'offrir le mien, les mecs en raffolent...

- Hummmm, volontiers !

- T'aimes te faire enculer aussi ? Poursuit-elle.

- Pourquoi pas ? Si c'est bien fait, ce n'est pas désagréable.

- Tu as vu le gars à côté comme il suce bien notre copine !

- Oui, c'est excitant !

- Ça t'excite de regarder ? Viens, on va le regarder de près, il adore qu'on le regarde.

 

On se lève tous les trois et on se place à cinquante centimètres du couple.

 

- C'est un habitué ! Me précise Lisa, un vrai petit cochon, il suce toutes les bites qui sont à sa portée, même parfois celle des autres clients... N'est-ce pas, Monsieur André ?

- Bien sûr ! Répond l'homme interrompant un moment sa fellation.

- Ça ne te dérange pas s'il te suce un peu ? Me demande la trans.

- Non, non…

 

En fait je comprends que les trans essayent de faire plaisir à ce bonhomme qui est probablement un client régulier. Le voilà donc qui me suce, je n'étais pas venu pour ça, mais la soirée ne fait que commencer. Il suce plutôt bien, même très bien, il ne faudrait pas que ce zigoto me fasse jouir déjà. Je me retire donc au bout de quelques instants.

 

- Tu veux me sucer, toi ? Me propose-t-il.

- Bien sûr qu'il va te sucer, il m'a dit tout à l'heure qu'il adorait sucer des bites ! Répond Lisa à ma place.

- Heu…

- Ben quoi, elle n'est pas belle sa bite ?

- Si, mais…

- Suce ! Tu en meurs d'envie !

 

Que j'en meurs d'envie est une exagération, d'autant que je suis venu ici pour faire des trucs avec des transsexuelles, pas avec leur clients, mais il est vrai que l'objet est joli. Une queue très droite, un gland foncé et luisant bien dans le prolongement de la verge. Allez, j'y vais, la texture est agréable, le goût plutôt neutre, ses sucs ayants probablement été absorbés par ceux (pardon, celles) qui l'ont sucé avant moi. La taille est moyenne, je peux donc jouer avec dans ma bouche sans m'étouffer, j'alterne la position classique de pompage avec des introductions en biais à l'intérieur des joues. Je suçote un peu aussi les couilles, mais ça ne me passionne pas trop. Je m'amuse à lui lécher le gland, mais voilà qu'il se retourne, m'offrant son cul, j'ai un mouvement de recul.

 

- Lèche-lui le cul ! Me demande Lisa.

- Ça ne me dit rien…

- Essaie…

- Pas maintenant !

- Je croyais que tu aimais sucer les culs ?

- Ceux des trans, oui…

- Et tu crois vraiment qu'il y a une différence de goût ? Allez suce, quand on est un petit vicieux comme toi, on ne refuse pas de lécher le cul d'un mec. Me dit-elle en me tripotant la bite.

 

Voilà un argument ! Bon allez, je me lance, je lui écarte les globes, dégage sa rosette et me présente langue en avant, son trou s'entrouvre et mon bout de langue le pénètre un petit peu… une première. Et tandis que je pratique cet anulingus, Vanity s'est positionné derrière moi et me fait la même chose. Sentir cette langue virevolter autour de mon anus me procure un plaisir rare, d'autant que bientôt sa langue est remplacée par son doigt qui s'agite frénétiquement. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier, puis plus rien… Quelques secondes passent, quand je sens quelque chose de froid sur mon anus. Du gel ! Ça y est, je vais passer à la casserole, c'est ce qui s'appelle ne pas perdre de temps. Effectivement le gland de Vanity ne tarde pas à quémander l'entrée de mon petit trou. Je l'aide comme je peux, abandonnant mon léchage de cul. Une tentative, deux tentatives, la troisième est la bonne, ça entre, ça entre très bien même, me voici avec une bite dans le cul qui commence à me pilonner… qu'est-ce que c'est bon. Je m'en tortille d'aise.

 

- Ça va ? Tu la sens bien ma bite ? Me demande-t-elle.

- Hummm, oui, c'est bon, continue !

- Bien sûr que je vais continuer, j'adore ça enculer les mecs.

 

vanity0114b.jpg

A côté de nous, Monsieur André a offert son cul à Carita, la superbe black qui l'encule avec énergie. C'est très excitant de se faire enculer tout en en regardant d'autres le faire aussi. Des ondes de plaisir me traverse le corps, comme je la sens bien cette bite qui va et qui vient dans mon cul. Je voudrais que ce moment se prolonge, mais se prolonge… se prolonge encore. Lisa se pointe devant moi, m'offre sa queue, c'est vraiment la fête, et je la prends en bouche. Vanity ralentit ses mouvements afin que je puisse sucer plus confortablement. Je suis aux anges.

 

- Vanity, viens une seconde ! Dit une voix

 

Voilà qui s'appelle un contre temps ! La belle rousse sort de mon cul et jette son préservatif à la corbeille. J'ai compris : C’est ce Monsieur Benjamin qui vient d’arriver ! C'est super frustrant ! Qu'est-ce que c'est que ce club à la con où certains clients sont plus clients que d'autres à ce point qu'on en laisse carrément certains en plan pour aller en satisfaire d'autres, tout ça parce qu'ils ont plus de fric. Je commence à me dire qu'ils ne risquent pas de me revoir… Lisa, qui a dû voir ma mine déconfite tente de me consoler :

 

- Suce-moi bien, régale-toi avec ma bonne bite… Vanity va bientôt revenir…

 

Monsieur Benjamin, la cinquantaine, trône en plein milieu de la pièce, il est resté habillé, dans son triste costume cravate de businessman. Angel lui tripote la braguette et lui en extrait la bite, puis commence à le sucer. Vanity les rejoint donc et dégage le pantalon du client, lui baisse son ridicule caleçon à petites fleurs, puis lui lèche les testicules. Les deux trans sucent alors la verge à tour de rôle. Puis le type se dégage, il désigne Lisa qui s'arcboute contre un canapé, puis il s'encapote et sodomise la belle rousse sans autre forme de procès.

 

L'affaire a duré à peine trois minutes.

 

- Tu m'as bien enculé, chéri ! Lui dit Vanity.

- Et moi, tu n'aimes plus mon cul, je suis fâchée ! Minaude Angel.

 

Le mec ne répond même pas, il retire la capote, la jette dans une corbeille, se kleenexe le zizi, se reculotte et se dirige vers la sortie.

 

Vanity revient vers moi :

 

- Je suis désolée, suce-moi un peu que je rebande bien et je vais continuer à te bourrer le cul.

 

O.K. et comme Lisa reste là, me voici avec deux bites à sucer, je les suce donc à tour de rôle, ça me donne une de ses triques… Et voilà Angel qui les rejoint ! Trois bites ? Non, car cette fois Lisa quitte le groupe, elle va rejoindre Monsieur André et relayer, dans son cul, Carita qui donnait des signes de fatigue. Sur le canapé du fond, la très belle trans asiatique et son client se masturbent maintenant mutuellement tout en continuant à papoter.

 

Lisa et Monsieur André ont très vite inversés les rôles et c'est désormais ce dernier qui sodomise la belle trans.

 

- Il va jouir, m’indique Vanity, mais il va demander qu'une d'entre nous reste à côté de lui pendant qu'il récupère. C'est le moment le plus pénible, il nous pelote sans arrêt et raconte des trucs qui ne nous intéressent pas, mais faut faire semblant…

 

Certes, ça a le mérite d'être lucide mais pourquoi me confie-t-elle ça à moi ?

 

- Je t'avais promis de t'enculer, autant le faire maintenant, alors qu'il n'y a pas grand monde ! Me propose Angel. Toujours d'accord, mon biquet ?

 

Je n'ose pas refuser, mais j'aurais préféré que Vanity me reprennes, j'ignore pourquoi, question de feeling sans doute. Mais ça n'empêche pas Angel d'être adorable !

 

- A tout à l'heure ! Me dit Vanity en m'offrant le plus beau des sourires.

 

Je fonds !

 

Vanity s'en va remplacer Angel au guichet d'entrée. Cette dernière me pelote le cul !

 

- C'est un joli petit cul de pédé que tu as là !

- Ah ! On me l'avait jamais dit !

- Je te donnerais bien une petite fessée !

- Si tu veux !

- Tu veux qu'on joue un peu à la maîtresse et à l'esclave ?

- Pourquoi pas ?

- Bouges pas, je reviens.

 

Effectivement, elle revient avec un collier d'esclave qu'elle m'attache autour du cou, une laisse et une cravache.

 

- Avance à quatre pattes, comme un bon chien ! Me dit-elle en faisant cingler la cravache.

- Aïe !

 

Elle m'emmène vers le canapé où Carita se repose :

 

- Suce, suce sa bonne queue !

 

Des punitions dans ce genre, j'en veux bien tous les jours, c'est avec gourmandise que je me jette sur ce bel organe et que j'entreprends de la langue de lui donner de la vigueur.

 

- Elle est bonne sa queue, hein ? Tu la prendrais bien dans ton cul !

- Oh, oui, alors !

 

La trans asiatique et son client sont partis s'isoler dans une des chambres. Il n'y a plus grand-chose à voir…

 

Angel m'inflige plusieurs coups de cravache successifs, ça commence à me chauffer les fesses, mais faudrait peut-être qu'elle arrête sinon je ne vais plus pouvoir m'assoir. Elle me tire par la laisse.

 

- Viens avec moi, il faut que j’aille pisser, et après je t'encule !

 

Je la suis à quatre pattes jusqu'à la salle de bain.

 

- Je te pisserais bien dessus ! Me confíe Angel.

- Vas-y ! Lui répondis-je.

- Ouvre la bouche, tu vas te régaler, c'est de la bonne pisse de femme à bite, ça !

 

OK, ça va son urine n'est pas trop forte, j'en avale pas mal, j'en laisse couler aussi pas mal à côté, Je me rince le visage, mais j'ai une petite envie moi aussi, je le dis à Angel.

 

- D'accord mais tu me pisses sur la bite, sur le visage, ce n'est pas possible… à cause du maquillage.

 

Je commence à lui pisser dessus, elle se retourne en me montrant son cul et en l'écartant. Je lui urine dans la raie culière, elle rigole. Je m'essuie le visage, tandis qu'Angel se passe un peu d'eau sur le bas ventre et sur les fesses. Puis elle me fait ressortir, toujours à quatre pattes.

 

Monsieur André se repose et est en train d'expliquer quelque chose avec force détails à la belle Lisa qui approuve mollement de la tête. Au milieu c'est plus intéressant, deux bellâtres, genre tennismans en parade viennent d'arriver, ils sont debout et Vanity les suce à tour de rôle.

 

Je reçois encore quelques derniers coups de cravache, puis Angel m'offre sa bite à sucer afin de la faire rebander correctement. Je m'en régale quelques minutes, ensuite, ma partenaire me contourne, et après m'avoir léché quelques instants le troufignon, en quémande l'entrée d'une poussée de sa bite.

 

Et hop ! Voilà ma deuxième sodo de la soirée, elle est moins douce que Vanity, plus rapide aussi, (j'allais dire plus sauvage), mais c'est néanmoins bien agréable. Cette sensation d'être rempli par quelque chose de vivant a quelque chose de fascinant et d'extraordinairement excitant. Je lui dis que c'est bon (pas très original)

 

Au centre, Vanity a fait placer les deux bellâtres en soixante-neuf et ils se sucent donc la queue mutuellement. J'ai l'impression que l'un des deux a déjà joui. Oui effectivement, du coup, il abandonne son partenaire. Celui-ci rouspète, alors que l'autre lui demande de faire un break. Vanity propose alors gentiment de "finir" le deuxième, il accepte, mais le premier se dirige vers le vestiaire, le second le suit, toujours sans avoir joui. J'entends des éclats de voix à l'entrée. C'est Carita qui se déplace pour tenter de les calmer.

 

Elle revient deux minutes plus tard, informant ceux que ça intéresse que les deux zouaves sont partis. J'avoue ne pas comprendre ce qu'ils venaient chercher.

 

Vanity est revenue vers moi et me donne à nouveau son sexe à sucer. Angel m'indique qu'elle veut changer de position, elle m'entraine vers le canapé, s'y assoit et je m'empale sur elle, c'est donc moi qui fait "le travail" et dans cette position je ne peux plus sucer Vanity, alors du coup, c'est elle qui me suce.

 

- Tu viens me remplacer ? demande Angel à Carita.

- Tout à l'heure ! Tergiverse la blackette.

 

Je ne dois pas être son genre, ce sont des choses qui arrivent, dommage j'aurais bien aimé sucer de nouveau cette jolie queue. Je continue à faire le piston sur la bite d'Angel, c'est assez fatigant comme truc, même si l'effort est compensé par le plaisir.

 

- Attends, attends ! Me dit Angel

- Attendre quoi ?

- Ça ne fait rien continue… Aaaaaaaah.

 

Je viens de comprendre qu'elle vient de jouir. Je me dégage, Elle se relève, m'embrasse sur la joue.

 

- Tu m'as fait jouir, petit salaud !

 

Elle se dirige vers Carita, les deux trans échangent à voix basses des propos que je ne distingue pas, mais apparemment, elles ne sont pas d'accord. Puis elles se dirigent l'une après l'autre vers le vestiaire. De nouveau des éclats de voix, mais cette fois c'est en portugais.

 

- Elle est chiante, la Carita, me dira Vanity… On a toujours le droit de refuser un client, mais elle, elle fait le contraire, elle en choisit un ou deux et ne s'occupe pas des autres. Tout à l'heure quand Monsieur André est arrivé, elle l'a piqué à Angel qui devait commencer avec elle… tout ça parce que Monsieur il donne des bons pourboires.

 

Je m'aperçois qu'être prostituée transsexuelle en club n'est parfois pas toujours si simple.

 

- Elle est partie ! Viendra dire Angel à sa collègue.

- Tu appelles une copine pour la remplacer ?

- Je sais pas, je vais voir, ça ne se bouscule pas trop ce soir…

 

Elle se met entre mes cuisses et commence à me sucer tandis que je caresse la belle Vanity.

 

- Ohé ! Il y a une fille de libre, mon client voudrait finir en trio ! Dit une voix provenant de la porte d'une des chambres

 

Ça c'est la belle asiatique enfermée avec son client depuis tout à l'heure qui fait sa réapparition.

 

- J'y vais ! Me dit Angel, tu es en bonnes mains.

 

Le salon n'a jamais été aussi vite, nous ne sommes plus que deux couples, Monsieur André qui continue sa causette avec Lisa qui a l'air de s'emmerder comme pas possible. Et puis moi et Vanity. On se regarde, on se sourit, nos visages se rapprochent, on se roule un patin, je lui pelote les seins, elle me pince les miens, je touche à sa bite, elle tripote la mienne, et puis surtout nous nous caressons longuement, sensuellement. Cette fille est trop câline, trop sensuelle.

 

- Tu bandes bien ! Constate-t-elle.

- C'est parce que tu m'excites.

- Tu veux jouir ?

- Peut-être, oui…

- Je te suce à fond, où tu m'encules ?

- Suces moi un peu et on finira en sodo, mais laisse-moi te caresser avant.

 

En fait, je la caresse déjà, ma main teste le satiné de sa peau, j'explore son corps, ses cuisses, son ventre, ses bras, ses seins bien sûr, dont je palpe le galbe, deux de mes doigts viennent ensuite effleurer un téton, je l'interroge du regard, elle me répond d'un petit sourire. Me sentant encouragé, je pince le téton, le tortille un petit peu, puis passe à l'autre, puis ma bouche remplace mes doigts, je la tête, et m'enivre de sa douceur. Je fais une petite pause, croise son regard. Et c'est à ce moment qu'elle approche son visage du mien, bientôt nos bouches se collent, nos langues se mélanges, nos salives s'échangent. Je suis à ce moment-là le plus heureux des hommes. Elle m'attrape ma bite bandée au maximum, la masturbe un peu, s'apprête à descendre pour la sucer.

 

- Vanity !

 

Catastrophe, c'est Lisa qui l'appelle, Monsieur André la réclame. Comme je l'ai déjà remarqué tout à l'heure, certains clients ici sont favorisés par rapport à d'autres et je trouve que la façon dont ça se passe n'est pas très fine. Encore que, Lisa a sans doute eu l'intelligence de ne pas appeler sa collègue en pleine fellation.

 

Du coup, mon excitation est retombée.

 

- Excuse-moi, chéri, je reviens ! me dit Vanity avec un merveilleux sourire.

 

Cette perspective m'empêche bien sûr de partir, je pensais que Monsieur André voulait changer de partenaire, non il voulait finir avec deux filles ! Gonflé le mec. Il s'est assis sur le canapé et Vanity s'est empalé sur lui. En même temps Lisa, debout lui donne sa bite à sucer. Cette jolie figure de style ne dure pas bien longtemps, il chuchote quelque chose aux filles qui viennent alors entre ses cuisses le sucer à deux en s'aidant un peu de leurs mains. Il finit par jouir au bout d'un quart d'heure.

 

Les deux trans raccompagnent Monsieur André au vestiaire, ça bavarde pas mal, ça rigole, et moi je m'emmerde.

 

Enfin, elles reviennent, se dirigent vers moi et s'assoient à mes côtés. Lisa est très belle, n'empêche que j'aurais préféré terminer en solo avec Vanity, mais bon…

 

Cette dernière me caresse un peu pour me faire rebander, et agace un peu mes tétons, je la caresse à mon tour. Lisa descend entre mes cuisses et me branle un peu avant de me prendre en bouche.

 

- Je te suce aussi ? Me demande Vanity

- Embrasse-moi !

 

Comme tout à l'heure, nous nous roulons un long baiser baveux, mon sexe n'en peut plus et libère sa semence dans la bouche de Lisa. Je suis épuisé, mais satisfait.

 

- Tu veux rester encore ? Me demande Vanity

- Non, je vais rentrer !

 

Je me dirige vers la salle de bain pour me nettoyer le zizi, me fait la réflexion que Monsieur André, lui est parti sans le faire, Vanity m'a suivi.

 

- Ça te dirait qu'on se voit tous les deux, juste tous les deux ?

- Bien sûr !

- Ça me fait plaisir, je vais te donner mon numéro de portable au vestiaire… appelle moi quand tu veux après 10 heures du matin.

 

Au vestiaire, nous nous sommes de nouveau embrassés sur la bouche. Finalement malgré quelques côtés agaçants, il n’est pas si mal ce club ! Dans la rue je sifflotais comme un pinson.

 

Le lendemain, je n'étais pas libre, mais le jour d'après elle m'avait donné rendez-vous dans un café

 

- On va parler un peu ! avait-elle dit.

 

Elle est marrante en tenue de ville, un jean et un tee-shirt avec un petit blouson et un immense sac à main.

 

- Voilà, j'ai senti qu'il se passait quelque chose entre nous, me dit-elle, je ne cherche pas un amant, je cherche un ami, quelqu'un avec qui je puisse sortir du cadre de mon milieu, quelqu'un qui me fasse visiter Paris, qui m'emmène dans les musées, au restaurant, au théâtre… Attention, je ne cherche pas à me faire entretenir, d'ailleurs aujourd'hui c'est moi qui te paie le restaurant… Ça te convient !

 

Oups ! Ce n'est pas du tout ce que j'escomptais, je pensais simplement qu'elle me proposerait ses propres prestations en dehors de ses heures de club. Mais bizarrement sa proposition me plait bien.

 

- Ça me convient, mais pourquoi moi ?

- Je cherchais un homme qui nous prenne pour des êtres humains et pas pour des poupées gonflables, ce n'est pas si courant dans ce milieu, mais il y en a, tu n'es pas le seul, mais disons que tu es arrivé au bon moment ! M’indique-t-elle avec le plus merveilleux des sourires.

- Et si je veux du sexe avec toi, il faudra que je retourne au club ?

- Obsédé ! Rigole-t-elle. Mais non on fera ça chez moi, tu seras alors mon client pendant une heure… et je te gâterais…

 

On s'est levé, elle m'a pris la main, et j'ai eu à ce moment-là du mal à réprimer une larme de bonheur.

 

FIN

 

 

© Edvard Stokien, Septembre 2009

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Lundi 19 janvier 2009 1 19 /01 /Jan /2009 18:46

Le petit endroit par Emmanuel Arago
scat
Vous qui venez ici dans une humble posture,
Débarrasser vos flancs d’un importun fardeau,
Veuillez, quand vous aurez soulagé la nature
Et déposé dans l’urne un modeste cadeau,
Épancher dans l’amphore un courant d’onde pure,
Puis, sur l’autel fumant, placer pour chapiteau
Le couvercle arrondi dont l’auguste jointure
Aux parfums indiscrets doit servir de tombeau.

Emmanuel Arago (1912-1896)

scat arago
Emmanuel Arago écrivit ce poème pour son ami Maurice Sand, le fils de George Sand, qui l’adressa ensuite à sa mère

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Poèmes divers
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Lundi 19 janvier 2009 1 19 /01 /Jan /2009 18:43

Au Viol ! Au Viol ! par Linda_nuit_blanche

Stamp secretaire

Au Viol ! Au Viol !

A la police, une jolie blonde se plaignit

Qu’un jeune homme à l’écart l’attrapât

Adossée à la clôture, l’a retenue captive

Pour neuf mois elle en aurait Belle Naïve.

Au Viol ! Au Viol ! Je le traîne en cour

Et je ne change pas d’avis !

Le jeune homme penaud pense à ses recours

Se gratte la tête et cherche une sortie.

La police souligne un fait et demande :

« Comment s’est fait, lui petit, elle si grande ?

La blonde dit que pour y arriver il fallait

Qu’à sa hauteur elle se baissa.

Linda_nuit_blanche

viol

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Poèmes divers
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