Jeudi 10 juin 2004 4 10 /06 /Juin /2004 13:23

Pauline et le trottoir

Fantasmes de femmes - Fantasmes interdits 

par Marie-Paule Perez

 

coin102h

 

Je remercie Sonia K. pour ses précieux conseils sans lesquels cette nouvelle n'aurait pu être.

 

Et ça y est, ça me reprend… Il y a combien de temps que je trimballe ce fantasme récurent ? Rapide calcul je vais avoir trente-cinq ans, donc ça doit faire vingt ans ! Vingt ans ! Comme le temps passe, putain ! Putain c'est d'ailleurs le cas de le dire, car c'est cela mon fantasme. Il n'est pas resté figé, il a connu des variantes… mais il est toujours là…

 

Intervention de l'auteur : Non, non, je ne vais pas vous faire le coup du récit vérité, de toute façon toute histoire vraie est forcément arrangée, et toute fiction contient des éléments de vérité… Mais sachez tout de même que l'histoire que je vais vous conter rn'est point le fruit de mon imagination. Elle me fut relatée lors d'une soirée qui avait commencé dans une ambiance assez chaude, par un jeu assez croquignolet où les personnes que le sort désignait, se devaient de raconter un souvenir érotique.

 

On reprend donc le récit…

 

Que dire de moi, Pauline, blonde décolorée, un visage qui plait, des formes qui n'ont rien d'exceptionnelles, mais qui existent et puisqu'il paraît que c'est mon truc, des jolies jambes… Par contre, je ne suis pas très grande. Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir et puis, c'est juste pour que vous ayez une idée du personnage, parce que ce qui vous intéressent pour le moment ce n'est pas tellement de savoir comment je suis, mais de savoir ce que je fais !

 

Et, bien je vais vous décrire tout cela, j'ai la chatte toute poisseuse, et ma main droite n'arrête de la frotter, que pour se glisser de temps à autre à l'entrée de l'anus. Juste à l'entrée, j'irais plus loin sans doute tout à l'heure. Je ne peux concevoir une séance de masturbation sans me toucher le trou du cul, c'est d'ailleurs en ce qui me concerne plus psychologique qu'autre chose, mais il me semble que toucher cette partie de mon intimité participe à transgresser un interdit encore puissant. De l'autre main je me caresse les seins, les bouts habituellement recroquevillés aux sommets de leurs mamelons sont à présent fièrement sortis, je me les pince aussi fort que je peux, regrettant simplement que je ne parvienne jamais seule à obtenir le même effet que quand cette "caresse" m'est prodiguée par une tierce mimine. Je suis à fond dans mon fantasme, un type aux traits indéfinis est monté avec moi après m'avoir demandé le traditionnel "c'est combien ?" En chambre, il me demande de me dévêtir pièce par pièce, lui reste habillé et s'assoit sur une chaise, pendant que je lui dévoile mes charmes. Je commence à enlever mon corsage blanc, déjà largement ouvert, et lui dévoile mon torse paré simplement d'un soutien-gorge de fine dentelle rouge, puis, je retire ma jupe, je le regarde fièrement pour mieux l'exciter et lui demande de se branler sa bite devant moi, il le fait très lentement afin de ne pas compromettre la fin de la séance. Je dégrafe à présent de mon porte-jarretelles, enlève avec une lenteur toute calculée mes bas résilles et lui fait admirer mes belles jambes ! Je l'interpelle, lui demande de me dire si elles sont belles, il me répond oui, il ne va pas dire le contraire, mais le but de l'opération est ailleurs, je lui demande de me les caresser, il se lève alors, je n'ai plus que ma culotte à enlever.

 

Bref retour à la réalité, le fantasme plus le travail de mes doigts ont fait leur œuvre, je mouille de plus en plus. Alors par pur réflexe, j'intervertis mes mains, la droite toute mouillée va venir caresser mes tétons érigés, et l'autre plonge vers sexe, puis après l'avoir juste humidifier se dirige vers mon anus, que cette fois ci je pénètre de mon index en lui faisant effectuer quelques mouvement de va-et-vient. A nouveau j'échange mes mains, je n'en peux plus…

 

Dans mon fantasme le client est maintenant nu comme un ver et me pénètre sauvagement alors que bizarrement j'ai de nouveau enfilé mes bas résilles sur mes jambes et même remis mes chaussures…

 

Je frotte mon clitoris de mes doigts glissants, j'imagine le "client" en train de jouir comme un cerf en rut et je m'éclate, mon corps fait un arc de cercle au-dessus des draps avant de retomber, pantelant, épuisé, mouillé, mais satisfait.

 

Je reste un instant vautré dans mon jus. Cette masturbation m'a fait du bien, mais je reste avec mes problèmes. Quels problèmes ? Attendez, je ne peux pas vous parler de tout à la fois ! Et bien figurez-vous que mon mec, après presque dix ans de vie commune n'a rien trouvé mieux que de me larguer pour aller vivre avec ma meilleure (ex) copine. Classique et désespéramment banal, me direz-vous, mais ça fait mal.

 

Après avoir eu la haine, après avoir pleuré, je me suis remise, et j'ai essayé de trouver quels seraient les côtés positifs de la situation…, sortir en boite ? Trop vielle ? Draguez, me faire draguer ? Mais comment ? Pourquoi pas Internet ? Alors j'ai chatté ? Mais quelle perte de temps, la moitié des mecs présents sont là uniquement pour l'excitation du moment, d'abord personne ne croit que vous êtes une femme, alors il faut donner de la voix, et puis après c'est le contraire, c'est la meute, l'indémêlable meute ! Mais pour ce qui est d'obtenir un rendez-vous sérieux, ça devient assez compliqué. J'en ai eu un quand même, mais quand je l'ai aperçu au bistrot avec le journal l'équipe (quotidien sportif français à grand tirage et au contenu incompréhensible pour les non initiées) roulée dans la main gauche, je me suis enfuie lâchement.

 

J'ai donc changé de tactique, à défaut de trouver l'amant de mes rêves, l'Internet m'aidera peut-être à trouver la bonne méthode pour le dégotter. Du coup quand on dépasse le stade "tu baises, tu suces ?" les chats peuvent devenir intéressants… Et si les considérations "bateau" sont légions d'autres savent manifestement parler pour dire quelque chose… Et alors que je demandais comment réellement me faire draguer sans tomber sur un beauf primaire… un type me répondit que la question était peut-être mal posée et qu'au lieu de partir dans l'inconnu…

 

- Je suppose que tu as des fantasmes ?

- Oui !

- Des fantasmes sur des pratiques ou sur des situations.

- Sur une situation ! Répondis-je presque instinctivement.

- Essaie donc de la concrétiser ?

 

Je restais comme deux ronds de flanc devant mon ordinateur, incapable de répondre…

 

- Tu es devenu muette, dis-moi ce que c'est ton fantasme et je vais essayer de t'aider !

 

Ben, non je ne lui dirais pas que mon fantasme c'était de jouer la pute ! Et ne sachant plus comment continuer cette conversation, je coupais, dubitative.

 

Tu parles que je vais concrétiser cela, je ne suis pas folle tout de même ! Ce que je me demande c'est pourquoi il me poursuit depuis ma première adolescence ? Sans doute parce que pour moi le sexe n'a jamais été quelque chose de spécial, le sexe n'est ni sale, ni diabolique, ni divin, mais terriblement banal, et quand j'ai demandé à mes parents au nom de quoi il fallait absolument que je me cache la zézette, que je me cache pour aller faire pipi, et que je ne devais pas essayer de regarder les zézettes des autres petites filles et encore moins les zizis des petits garçons, ben je n'ai tout simplement pas compris pourquoi ! Et je ne le comprends toujours pas ! Je n'ai jamais compris non plus pourquoi l'amour devait être exclusif, l'amour physique lié à l'amour tout court, et uniquement orienté vers les gens du sexe opposé.

 

Le sexe c'est bien, et parfois c'est même super, mais ses activités non pas à être rangées dans des catégories à part…

 

Sans doute est-ce pour cela que quand j'ai appris l'existence de la prostitution, non seulement cela ne m'a pas choqué mais ce milieu m'a alors fasciné !

 

Le corps n'est pas une marchandise disent les biens pensants de tous bords ! Pas d'accord, dans le monde marchand qui est le nôtre (et comment pourrait-il être autre que marchand ?) Tout le monde le vend son corps ! Il fait quoi d'après vous le gros costaud à l'entrée du super marché : Il loue ses muscles et sa force à une société de gardiennage, et l'ingénieur informatique passionné de simulation de vol et qui travaille pour une société de consulting, il vend bien les capacités de son cerveau. Et à ce que je sache tout le monde trouve cela normal, alors pourquoi s'offusque-t-on tant quand au lieu de muscles, au lieu d'idées, il s'agit de sexe ? Et puis il y a un autre principe c'est celui de la liberté de faire ce qu'on veut de son propre corps, y compris de se prostituer.

 

Oui, mais les maquereaux ? Ah ! L'argument massue, celui auquel on ne peut rien répondre, peut-être que les proxénètes ne sont pas tous des salauds, il y en a sans doute qui sont gentils avec leurs filles ? Mais je ne creusais pas trop le sujet… me contentant de rêver d'une prostitution libre et volontaire… jusqu'au jour où j'appris que ça existait ! Voilà qui réconciliait ma morale avec mon fantasme !

 

Ce n'était qu'un fantasme, pourtant j'en extériorisais les aspects que je croyais liés à la fonction. J'aimais le genre "pute" mais sans exagération, c'est pour cela sans doute que je me décolorais en blonde, adorait les rouges aux lèvres et les vernis à ongles rouge cerise, ainsi que les sous-vêtements froufroutants.

 

Concrétiser ce fantasme ? Je me surprenais à évoluer dans ma réflexion. Après la première période de refus net et instinctif, un petit mais alors un tout petit " pourquoi pas ? " Et puis le glissement vers le " si je le fais, je fais comment ? " Et là ce fut le bide, je ne me sentais pas assez " engagé pour passer une annonce ", allez draguer un mec dans un bar me semblait d'un parfait farfelu... Laisse tomber, Pauline...

 

Et puis l'idée me vint comme ça un beau matin ! Si j'allais voir ? Juste voir ! Pourquoi faire ? Pour rien, pour voir ! Me répondis-je en me mentant à moi-même. Je m'habillais alors très simplement, ne souhaitant pas me faire remarquer, et me contentais d'un jeans et d'un tee-shirt discret...

 

C'est la première fois que j'arpentais cette rue chaude, on n'y vient pas par hasard, à part les filles, les sex shops et quelques grossistes en prêt-à-porter il n'y a rien à voir.

 

Mais les filles justement... Elles n'étaient pas vraiment comme je l'avais imaginé, peu d'entre-elles arboraient des tenues provocantes, la tendance allait sinon du sexy mais sage, petite jupe et décolleté tout ce qu'il faut de suggestif, jusqu'à des tenues qui ne pouvaient faire deviner les activités de celles qui les portaient, des jeans, des pantalons en toile, des tailleurs...

 

Je fis toute la rue, puis quand il n'y eut plus rien à voir, je m'aperçus que cette curieuse ambiance m'excitait presque, alors je la refis dans l'autre sens ! Cinglée, j'étais cinglée, je n'allais pas refaire le chemin une troisième fois ? Si mais cette fois ci, je souhaitais aller plus loin, il me fallait trouver un prétexte pour discuter avec l'une d'entre elles ! Mais que trouver ?

 

Je me payais une halte dans un bistrot ou derrière un diabolo menthe j'essayais d'échafauder des scénarios qui tiennent un peu la route, l'une des solutions qui me tentaient était carrément de payer une passe, et une fois dans la chambre, j'aurais payé mais on se serait contenté de discuter, mais est-ce que ça se fait, ce genre de truc ?

 

Et au bout d'une demi-heure de réflexion j'hésitais entre le " casse-toi Pauline " ou le grand jeu consistant à demander à une de ces dames comment on fait pour le devenir à son tour !

 

Restait à mettre au point les formes, plus facile à dire qu'à faire, il ne s'agissait pas de débouler avec mes gros sabots " bonjour madame la pute ? Moi aussi je peux jouer au même jeu que vous... " Et puis à trouver celle que j'oserais aborder...

 

Et c'est parti pour refaire la rue, pas évident, je vais un peu dans les rues adjacentes que j'avais négligé et où les tenues sont légèrement plus osées, Je cherche une fille qui est seule, si je me fais rembarrer, je n'ai pas envie de me faire humilier devant quinze nénettes. Il faut aussi que son visage transpire une certaine gentillesse ou disons une certaine disponibilité... Pas évident !

 

Pourquoi pas cette fille qui doit approcher la quarantaine, en blouson de cuir et mini-jupe, le visage est doux encadré par de beaux cheveux auburn.

 

Pas de bol, un mec l'approche, je crois que je vais être bonne pour continuer mes recherches, mais non, l'importun s'en va importuner une autre péripatéticienne et me laisse donc le champ libre :

 

- Excusez-moi de vous déranger !

 

Sourire poli de la fille qui doit s'attendre à une demande de chemin !

 

- Vous allez sans doute me trouver bizarre mais j'aimerai que quelqu'un m'indique comment faire si je veux pratiquer le même métier que le vôtre ?

 

J'ai dit ça dans un souffle et je suis rouge comme une tomate !

 

- Hein ?

- Vous souhaitez que je répète ?

 

(En serais-je seulement capable ?)

 

- Non, mais vous êtes sérieuse ?

- Oui !

- Je ne peux pas vous expliquer ça, comme ça sur le trottoir en cinq minutes, mais sérieusement vous y pensez vraiment ?

 

Ça ne fera que deux fois qu'elle me demande si je suis sérieuse. Mais elle ne m'envoie pas balader, c'est déjà ça, je me raccroche aux branches...

 

- Si nous pouvions en discuter un quart d'heure...

- Après mon travail, alors...

- Euh, si vous voulez, je vous paie le prix d'une passe et on en discute tout de suite !

- Décidément j'aurais tout vu dans ce métier !

- Euh, vous acceptez ?

- Viens, dit-elle !

 

Je la suis, je n'en reviens pas que la chose ait été si facile ! On traverse la rue, je me demande où est son studio mais c'est vers le café qu'on se dirige, je suis un peu déçue, j'aurais aimé m'imprégner de l'ambiance d'un studio de passe.

 

Alors, on a discuté.

 

- Pourquoi tu veux faire ça ? (et hop pour le tutoiement)

- C'est un fantasme...

 

Je lui explique tout, elle me regarde dubitative.

 

- Je suppose que pour vous... que pour toi aussi c'était pareil ? concluais-je

- Non, j'avais des ennuis d'argent, ça m'a dépanné et puis, je suis restée.

 

Oups ! Je découvre beaucoup de choses aujourd'hui, mon fantasme va-t-il résister à toutes ces démythifications ?

 

Elle me dit son prénom, Sylvie, elle me raconte, les clients... leurs fantasmes, leur comportement...

 

- Tu te figures que ce ne sont que des pipes et des levrettes, ben non, certains vont te demander de les fouetter, d'autres de les sodomiser, d'autre de leur pisser dessus !

- Ah !

- Ben, oui ce qui fait que certaines craquent, pour faire ce métier il faut aimer le sexe, mais sous toutes ces formes, il faut aimer jouer, et le premier jeu c'est de dominer ton client, il faut lui faire comprendre que c'est toi qui mène le jeu quel que soit l'argent qu'il te donne. C'est essentiel, une pute n'est pas une femme soumise, c'est une femme qui loue librement son corps, mais en garde la possession, Je peux refuser un client, je peux aussi le foutre à la porte s'il me prend la tête, je peux aussi refuser une pratique !

- Tu refuses quoi ?
- En fait pas grand chose, je dis aux clients que je ne fais pas de sodo, mais parfois j'en fais quand même, je refuse aussi de me faire attacher...
- Même si c'est un client que tu connais bien ?
- Oui, parce que personne n'est à l'abri d'un coup de folie, on ne connait jamais complètement les gens.

Et puis elle me parle des mauvais côtés du métier, les clients agressifs, comment dédramatiser, les clients collants avec qui il faut user de diplomatie, les rivalités entre filles, les insultes de groupe de jeunes qui arpente la rue pour se moquer des professionnelles, les problèmes bassement matériels, le refus des crédits pour les voitures, la difficulté à trouver un logement, un logement pas un studio de passe... le prix des chambres, la sécurité... et puis l'engrenage du métier, l'habitude de l'argent facile, la peur que quelqu'un nous reconnaisse, le grand vide quand il faut raconter sa vie à ceux qui ne savent pas...

 

- Et concrètement si je voulais commencer ?

- Je peux te prêter ma chambre pour quelques passes, ça se fait, normalement tu me devrais un petit quelque chose là-dessus mais on verra ça plus tard !

- Ah, oui au fait ça fait une demi-heure qu'on cause, je te dois combien ?

- Laisse tomber !

- Il n'y a pas de raison !

- Laisse tomber, considère que c'est un service, j'ai répondu à tes questions, je t'ai mis en garde, tu ne me dois rien !

 

J'étais assez gênée, allait donc venir le moment du rendez-vous réel, du grand saut, j'aurais encore toute la soirée et toute la nuit pour éventuellement y renoncer.

 

- Il y a un truc qui m'a intéressé dans tes fantasmes Reprit Sylvie. C'est quand tu m'as dit que tu fantasmais sur les interdits, en fait, tu transgresses !

- Oui c'est un peu ça !

- Et sur les pratiques marginales, tu transgresses aussi !

- A peine, il m'est arrivé de me foutre une carotte dans le cul, mais bon !

- Et les femmes !

- Les femmes ?

- Tu n'as jamais fantasmé sur les femmes !

- Non, enfin si, un peu, parfois dans mes fantasmes de... pute, excuse-moi du terme il y a une autre femme, mais c'est parce que le client l'a demandé.

- Elle est comment la femme ?

- Blonde !

- Dommage qu'elle ne soit pas auburn !

 

Je comprends l'allusion ! Ben voilà autre chose ! Je ne réponds pas, je ne sais pas quoi dire.

 

- Tu n'as jamais croisé une femme, en te disant celle-là je me l'enverrais bien !

 

Elle m'énerve avec ses questions, pourquoi n'est-elle pas plus directe ? Au moins ce serait clair ! Mais alors que je souhaitais l'éloigner du sujet, je préfère, faire l'intéressante en voulant l'étonner :

 

- J'ai fait mieux que ça, je m'en suis déjà envoyé une !

- Il y a longtemps ?

 

Pas folle la nana, elle s'arrange pour me faire raconter le truc, de vieux démons que je croyais calmés vont ressurgir, mais je me prends au jeu, je raconte.

 

- Assez, oui j'étais jeune et en vacances chez de la famille à la campagne. On était toute une bande et ça flirtait pas mal, il y avait dans le village une très belle jeune fille avec une belle prestance, la chevelure de feu comme on dit et je m'étonnais qu'elle fasse bande à part, comme je m'en étonnais auprès de mes camarades, j'ai eu alors droit comme toute réponse "Ne t'y frotte pas, c'est une gouine". Déjà je n'ai pas aimé la réponse, je n'aime tout ce qui ressemble à de l'exclusion. Alors par esprit de contradiction j'ai été l'aborder…

- Carrément !

- Oui je lui ai glissé un papier dans les mains quand elle est sortie de la boulangerie, je lui disais que je voulais la rencontrer à la sortie du village et qu'elle n'avait rien à craindre.

- Elle est venue ?

- Oui, sa réaction m'a fait rire, elle était sur le qui-vive, elle m'a dit "si c'est un guet-apens, je te préviens qu'il y a mon frère dans la voiture derrière avec une carabine… " Je l'ai rassuré, je lui ai dit que j'étais profondément choquée de la façon dont les gens la considéraient et que si elle le voulait bien, je pouvais lui offrir mon amitié pour les quinze jours qui me restait à être ici !

- Et alors ?

- Le lendemain on a été se promener en pleine campagne, on s'est arrêté dans un sous-bois, on a discuté, elle m'a mis en garde, m'a demandé si j'étais consciente de prendre un risque. Je lui ai répondu que je savais très bien ce que je faisais, trente secondes après on s'embrassait, trois minutes après on se tripotait les seins et on a quitté le coin qu'après une heure de galipettes.

- Vous avez fait quoi ?

- Tu veux vraiment des précisions !

- Je les imagine, mais j'aimerais bien les entendre.

- On s'est masturbé réciproquement, et après on s'est mis en soixante-neuf et on s'est sucé, ça a duré une éternité, c'était trop bon, c'était la première fois que quelqu'un d'autre me faisait jouir. J'ai cru alors que j'avais trouvé ma voie.

- Il n'y a pas eu de suite ?

- Non, le lendemain elle ne pouvait pas, le surlendemain elle avait un empêchement, le jour d'après c'était autre chose, bref elle me fuyait. Je me suis arrangée pour qu'on se voie juste cinq minutes. Alors elle m'a dit que j'étais la reine des connes et que je ne comprenais rien, et devant mon insistance elle m'a presque crié qu'elle était tombée amoureuse de moi, et que sachant que cela ne mènerait nulle part, elle préférait arrêter tout de suite. Je n'ai pas su quoi répondre.

- Pourquoi tu pleures ?

- Je ne pleure pas ! Mais pourquoi tu me fais raconter ça, aussi ?

- Si tu me l'as raconté c'est que tu avais envie de le faire ! Et tu n'as jamais eu d'autres expériences.

- Non j'ai passé les derniers jours de vacances en boudant tout le monde, quelques temps après j'ai fait la connaissance d'un garçon qui me faisait rire, il était sympa, s'occupait bien de moi, et m'a fait oublier ma rouquine, quant aux lesbiennes, et bien elles ont après cela disparues de mes fantasmes… enfin presque.

 

Sylvie me sourit, j'ai l'impression complètement idiote que l'ai excité avec mon histoire à trois euros

 

- Et tu n'as jamais eu l'occasion de recommencer !

- Non, mais je n'ai pas cherché…

- Et l'envie ?

- L'envie ?

- L'envie de recommencer ?

- Non, enfin, si, enfin je ne sais pas !

- Tu ne serais pas contre, quoi ?

- Il faudrait des circonstances, il faudrait que la fille me plaise…

- Et que tu plaises à la fille ?

- Aussi oui !

 

A nouveau, un sourire éclaira le visage Sylvie, c'est incroyable comme un simple sourire peut changer le visage d'une femme ! Elle prit ensuite une profonde inspiration

 

- Ouais… Tu sais ce que j'aurais dû faire avec toi, c'est t'emmener en chambre, me faire payer et te dire maintenant on fait l'amour et après on discutera si tu veux ! Tu aurais fait quoi ?

- J'en sais rien, je me serais peut-être sauvée en courant, tout dépend de la façon dont tu y serais prise !

- T'es pressée ?

- J'ai tout mon temps !

- Allez suis-moi, je t'embarque !

 

Je ne réfléchis même pas, je la suis comme si la chose allait de soi, on monte un escalier assez sinistre et on pénètre dans ce qui ressemble plus à une chambre de bonne qu'à un studio. Il y a sur une planche une véritable collection de godes de toutes tailles, des instruments de flagellation sont accrochés au mur, il y a des menottes, des pinces.

 

- Il faut vraiment que je me procure tout ce fourbi ?

- Mais non, c'est la collection de la fille de nuit, la plupart des objets ont été offert par des clients

- Mais, je voulais te demander…

- Rien du tout ! Me coupe Sylvie. Tu vas me payer la passe, tu vas t'occuper de moi, et après on rediscutera peut-être !

- Euh, c'est combien !

- C'est 50 euros, mais si tu rajoute un billet je serais encore plus gentille.

 

Je suis subjuguée, Sylvie sans s'occuper de moi plus que ça est en train de se déshabiller et se retrouve bientôt complètement nue ! Et non, elle ne garde ni ses bas, d'ailleurs elle n'en n'avait pas, ni ses chaussures… elle est nue comme un ver. Elle n'est pas mal, une jolie peau un peu cuivrée qui lui fait de belles épaules, les seins sont moyens avec de gros tétons bruns, les jambes bien galbées, bref un beau brin de fille, bien conservée. Elle fait quelque pas, ramasse l'argent que j'avais posé sur une petite table et m'interpelle :

 

- Ben alors, qu'est-ce que tu attends, déshabille-toi !

 

C'est complètement surréaliste, je suis là dans la chambre d'une prostituée rencontrée une heure avant en train de me déshabiller et je m'apprête à faire l'amour avec elle ? Ça y est, je suis nue, Sylvie me dévore des yeux, elle vient à ma rencontre et sans préavis se met à me sucer les seins, je me laisse faire, elle passe d'un téton à l'autre et me pelote les fesses en même temps ! Ce petit jeu dure cinq bonnes minutes, puis ma complice s'arrête brusquement, se jette sur le lit, se met sur le dos et écarte ses jambes !

 

- Viens t'occuper de moi !

 

Bon j'arrive, je la caresse, sa peau est douce et m'attarde un peu sur ses seins, je les goutte, drôle d'impression que le contact de ses bourgeons turgescents, mais ça m'excite, ça m'excite…

 

- Viens me lécher !

 

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Je me positionne entre ses jambes écartées, et m'approche, elle est rasée de façon assez curieuse, les poils pubiens forment un léger triangle brun, par contre la vulve est imberbe de même que le départ des cuisses. Ou bien elle se rase tous les matins ou alors c'est de l'épilation laser ! Je n'ai jamais vu de sexe féminin depuis ma petite fantaisie avec ma camarade de vacance. Les grandes lèvres semblent gonflées d'excitation et sont luisantes de mouille. Sylvie serait donc réellement excitée, et de savoir que c'est moi qui lui provoque un tel état me remplit de satisfaction ! J'écarte un peu tout ça, c'est d'un très joli rose foncé. J'ai soudain envie d'y goûter. Ça tombe bien c'est justement ce qu'elle souhaitait, j'embrasse un peu ces chairs délicates du bout de mes lèvres, puis soudan prise d'une frénésie incontrôlée ma langue s'agite, balaie, tournoie, lape, s'enivre de ce curieux mélange sucré salé. Sylvie râle de plaisir, je voulais prolonger le plaisir, mais manifestement je la sens prête, dois-je attaquer à présent le clitoris, lui demander me semble incongru, alors je commence, si cela ne lui convient pas, elle me le fera savoir... Ça doit lui convenir puisque les râles se rapprochent, je fais de mon mieux actionnant mon petit bout de langue sur ce curieux zizi miniaturisé, elle continue de mouiller de façon impressionnante, et je comprends maintenant le rôle de la serviette posée préalablement sur le dessus de lit. Je la sens soudain se raidir, et la voilà qui hurle ! Elle n'est pas bien, elle va alerter la maison ! Ça ne rate pas on frappe à la porte !

 

- C'est quoi ? questionne Sylvie

- Tout va bien Sylvie ? Demande une voix féminine.

- Ça baigne ! Répond cette dernière sans rire !

 

Elle se lève !

 

- Ben, dis donc, ça fait du bien ! Clame-t-elle !

 

Je ne sais pas trop quoi lui dire, et mon propre plaisir alors, elle pourrait me rendre la politesse, je ne comprends même pas qu'elle n'y pense pas, à moins qu'elle ait une idée derrière la tête... Une question me taraude pourtant l'esprit :

 

- Tu jouis comme ça souvent ?

- Quand je me lâche seulement ! Répondis Sylvie sibylline.

- Mais avec les clients !

- Il est exceptionnel que l'on jouisse avec les clients, non pas par blocage ou je ne sais quoi de psychologique mais tout simplement parce que les conditions ne sont pas réunies pour que ça se fasse. Mais il y a des exceptions, j'avais un client qui me suçait divinement, il est parti en province, je ne vois plus...

- Son truc c'était de te faire jouir ?

- Ben oui comme fantaisie on peut trouver pire, non ? Les premières fois, je faisais semblant, il ne s'y prenait pas trop bien, alors je l'ai guidé, je lui ai appris à le faire... et il était fou de joie quand je l'ai revue, et tu sais pourquoi il était fou de joie ?

- Dis ?

- Parce que il pouvait maintenant faire jouir sa femme !

- C'est dingue !

- Comme tu dis, et ça n'empêche pas toute une bande d'abruti de proférer les pires conneries sur les putes et leurs clients !

 

Sylvie s'assoit sur le bidet et entreprend de se laver ses parties intimes. Un bidet, quel horreur, ça existe encore ces machins-là ?

 

- Il y a de tout chez les clients, le premier tri c'est en bas, sur le trottoir, c'est ça d'ailleurs l'avantage du trottoir c'est qu'on peut trier. Tu refuses poliment tu dis "ça ne m'intéresse pas" tu détournes la tête, et tu ne lui réponds surtout plus... En chambre c'est plus difficile, mais si le mec à une propreté douteuse ou s'il est bourré et que tu ne t'en étais pas aperçu, tu lui rends le fric et tu le vires... ce n'est pas toujours évident...

- Je n'en avais pas imaginé toutes ces complications !

- Que veux-tu c'est un métier, ça s'apprend, et le meilleur apprentissage, c'est le terrain ! Jamais je ne t'encouragerais à le faire, je veux que ce soit clair, on est dans un système qui nous marginalise, c'est parfois un fardeau à porter, il n'y a pas que l'argent dans la vie !

- Alors pourquoi tu restes ?

- Parce que j'y suis bien, j'ai une bonne clientèle de base, des mecs avec qui je sais exactement ce qu'ils veulent, et puis il se crée des liens, des complicités, il m'arrive d'aller au restau avec certains, et même en chambre on parle de tout, on papote, en fait ils ne viennent pas chercher que du sexe... La plupart viennent pour assouvir des fantasmes que leur femme leur interdit. Si tu savais combien de bonnes femmes refusent encore de faire des pipes à leurs maris ! Mais d'autres viennent tout simplement parce que je crois que l'homme est fait pour avoir plusieurs femmes, alors au lieu de s'embarrasser d'une maîtresse ils viennent nous trouver !

 

Sylvie commença à se rhabiller !

 

- Tiens je te rends ton fric, c'était juste pour le fun !

 

Je sautais sur l'occasion :

 

- Garde-le et fais-moi jouir !

- Non, je te dois un panard, tu l'auras, mais pas aujourd'hui et celui que je vais t'offrir je te garantis que tu ne regretteras pas, mais pas aujourd'hui !

- Dis-moi pourquoi ?

- Parce que c'est moi qui décide, c'est toujours la pute qui décide, il faut apprendre à dire non, c'est la première chose ! N'accepte jamais des actes sans préservatifs, n'accepte pas que l'on t'attache, n'accepte pas deux mecs à la fois sauf si tu les connais, refuse les scénarios qui te débectent, pareil pour les pratiques... et surtout ne te fais jamais embrasser sur la bouche !

- C'est une tradition ?

- C'est plus que ça, c'est l'affirmation que tu fais ce que tu veux, uniquement ce que tu veux, et que même si le mec te paye un pont d'or tu n'es jamais à vendre, on te loue pour des services, c'est tout et tu n'as même pas à te justifier, non c'est non !

- Tu ne l'as jamais fait alors

- Si mais ça à une signification profonde, ce geste n'appartient pas à la prostitution, cela signifie simplement que les rapports seront désormais différents, que tu changes de statut, ce n'est plus la pute que le mec vient voir, mais la "pute qui embrasse ", c'est une situation exceptionnelle, mais qui peut être dangereuse, tomber amoureux de son client ne mène nulle part, du moins la plupart du temps. Tu peux aller avec un client jusqu'à une énorme complicité, jusqu'à de l'amitié, mais ne va pas au-delà !

 

Tout en parlant, Sylvie est en train de ramasser des affaires et les entasser dans un sac de sport.

 

- C'est pour ça que je te dis non aujourd'hui pour que tu t'en souviennes toujours ! Tu dois savoir dire non, fermement, définitivement.

- Tu as fini ta journée ?

- Ouais, normalement je finis dans une demi-heure mais j'ai la flemme de redescendre.

- Tu montes souvent avec des femmes !

- Jamais !

- Jamais ?

- C'est extrêmement rare qu'une femme nous aborde pour une passe, une fois par contre j'ai monté un couple.

- Il n'y a pas de femmes prostituées pour les femmes ?

- Bien sûr que si, c'est même une spécialité, ça s'appelle les michettes, mais simplement ça ne se passe pas sur le trottoir, ça se passe dans des clubs, par petites annonces ou par Internet... Bon on descend ensemble ?

 

On descend l'escalier, on croise une de ses collègues suivi de son client...

 

- Je vais par-là, toi aussi ?

- Oui ! Je t'ai fait perdre de l'argent, ça me contrarie un peu.

- C'est pas bien grave, tu sais parfois le matin, je décide ne pas venir tout simplement parce qu'il ne fait pas beau, ou parce que je me sens fatiguée ou tout simplement parce que je n'ai pas envie, alors on ne va pas chipoter pour une demi-heure et puis ça m'aura permis de te connaître, ça donne du piment à l'existence...

 

On a été jusqu'au métro, on s'est fait un bisou, elle m'a refilé son numéro de portable

 

- Réfléchis bien ! M'a-t-elle redit

 

Et voilà... Me revoilà toute seule avec ma conscience ! J'ai découvert un milieu que je caricaturais, je pense que le fantasme n'y survivra pas, alors à quoi bon concrétiser ? Mais le fait d'avoir fait jouir une fille me donne de nouvelles perspectives.

 

J'ai bien dormi cette nuit-là ! J'ai mis mon réveil pour être prête au cas où, mais ma décision est pratiquement prise, je n'irais pas m'embarquer là-dedans et la chatte de Sylvie restera un merveilleux souvenir

 

On souffle un peu !

 

Et c'est là chers lecteurs que l'on s'aperçoit que la littérature est aussi très pute, pace que je fais exactement ce que je veux avec le lecteur !

 

Par exemple :

 

Hypothèse 1 : J'arrête le récit à ce stade, la fin est ouverte, le lecteur la finira dans sa tête ou il ne la finira pas

 

Hypothèse 2 : On, vous fait le coup d'un an après, elle retrouve Sylvie par hasard dans Paris, bisous, bisous, retrouvailles, elles se sautent et se mettent en ménage, quant à Pauline elle se prostitue ou elle ne se prostitue pas, c'est selon l'humeur de l'auteur.

 

J'espère vous avoir intéressé. Bisous partout.

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme premier prix du meilleur récit lesbos pour l'année 2004

 

 

What do you want to do ?
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Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Mardi 8 juin 2004 2 08 /06 /Juin /2004 10:21

Autrefois en Avesnois

par Ursulin

nonne2.jpg

 

Autrefois en Avesnois,

Je cueillais des noix

Le jour du Vendredi Saint.

J'ai toujours aimé faire le malin,

Mais que voulez-vous ? Je préfère cueillir des noix

Que de faire le pitre au chemin de croix !

 

Et je tombe sur un superbe échantillon,

Elle est là dans le chemin formant un joli petit rond

Et je m'en vais le ramasser,

Délicatement sans la casser

 

Et une voix sortit soudain de dedans ses cerneaux :

"- Je suis la noix magique, petit saligaud,

Ce vendredi tu m’as ramassé,

Ce jour-là, cette chose est un péché"

 

De frayeur, je lâchais la noix qui ne se brisa point

"- Tu m'as cogné, que faisais-tu quand le curé t'as oint ?

Tu mérites un châtiment

Pour ce double tourment.

 

Tu seras châtié pour ces outrages

Et devras te rendre à l'ermitage,

Me porter jusque chez sœur Rosalie

Et t'installer avec moi dans son lit..."

 

A un génie, jamais il ne faut désobéir

L’ermitage n’était point loin, à vrai dire.

Je m’empressais d’aller tirer la chenillette

Chez cette énigmatique cornette :

 

"- Que me veux- tu jeune impertinent ?

Aucun homme n’est admis dans cette annexe du couvent "

"- C’est que je ne suis point seul, j’ai avec moi une noix,

Cette noix m’a parlé, m’a dit de me rendre près de toi."

 

"- Alors rentre ! Que pouvons-nous contre la magie ?

Mais quel rôle dans ce sortilège me fera jouer ton génie ?"

"- Il faut te mettre nue sur ta couche, ouvrir ta chatte

Pour conjurer le sort, afin que je te besogne sans hâte."

 

"- Mais ceci m’est en principe interdit par Monseigneur l’évêque,

Et à moins que tu n’ais quelques ducats ou même un chèque,

Je ne te crois point, et ne ferais rien de tout cela !"

J’implorais à ce moment la noix afin qu’elle vienne me tirer de ce mauvais pas

 

Mais il ne se passa rien, alors quand sœur Rosalie voulut me mettre dehors

Je consentis à sortir quelques pièces en or

Alors la nonne défit sa chasuble noire

Ses gros seins laiteux ballottaient devant moi, n’osant y croire.

 

Elle s’est retournée, a ôté sa grande culotte

Me dévoilant son gros cul de bonne sœur et sa motte

N’y tenant plus

Je lui ai embrassé le cul

 

En ai écarté les globes, et passé ma langue peu sage

Dans le sillon, me délectant de son odeur sauvage

Puis la religieuse s’est couchée, les jambes écartées,

La touffe abondante, je l’ai reniflé, je l’ai tété.

 

Puis bandant comme un mulet

J’ai pénétré Sœur Rosalie d’un trait

C’est alors que j’ai entendu un bruit de noix qui éclate,

Senti des mains qui m’attrapent les reins et les flatte

 

J’ai peur, me retourne et je l’aperçois :

Une créature mi-homme mi-femme est derrière moi

Son visage est celui d’un ange en liesse

Ses seins sont ceux d’une antique déesse

 

Et sa bite est un dard merveilleux.

"- Continue ton ouvrage" me dit ce génie avec sérieux

"- Tandis que tu besognes la nonette

Dans ton petit cul je vais introduire ma quéquette !"

 

Me faire enculer parce qu’au lieu d’aller à la procession

J’ai préféré de moins nobles missions,

Voilà une punition bien singulière,

Mais qui, je suis sûr, ne déplaira point à mon derrière... !

 

Mais putain ! J'en faisais des rêves à la noix

Quand j'étais en vacances en Avesnois !

Mais de ces délires humides dans mon lit

J’ai toujours gardé une fascination pour ces femmes à zizi...

 

sasha1104.jpg

 

Ursulin

 

J’étais un jour tombé sur une page web sur laquelle il n’y avait que ce titre qui m’avait bien plu, du coup j’en ai fait une version soft, puis une hard... L'Avesnois est la région d'Avesnes sur Helpe au sud du département du Nord, et non loin de Maubeuge

 

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme meilleure poésie pour l'année 2004

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Dimanche 6 juin 2004 7 06 /06 /Juin /2004 10:58

Esclaves pour couple
par Wanda-Lee
d’après une idée d’Isabelle et Cédric

scat

Thémes abordés :  bisex féminine, bisex masculine, domination hard, fétichisme du pied, feuille de rose, scato, uro. 

L’échangisme est une pratique qui me gonfle ! C’est bien simple je ne veux pas en entendre parler ! Voir mon mari faire l’amour avec une autre est une éventualité que je trouve tout simplement insupportable ! Quant à m’envoyer un autre mec sous les yeux du mien, ben ça me gêne. C’est comme ça ! N’allez pourtant pas croire que je suis coincée ou arriérée ! Non, pas du tout, nous formons un couple très libéré, mais nous ne partouzons pas… du moins pas ensemble.

Mais… parce qu’il y a un mais…

Mais d’abord deux doigts (si je puis dire) de présentation : Je me prénomme Isabelle, j’ai 29 ans (en fait un peu plus) je suis brune, les cheveux mi-long bouclés, ma peau est légèrement mate et mes seins sont lourds, on me dit gentille et souriante, Cédric, mon compagnon est grand, musclé sans exagération, plutôt beau gosse et complètement obsédé. Nous sommes (nous essayons) d’être imaginatif en matière de sexe, et nous amusons souvent à des petits jeux de rôles où chacun à notre tour nous pouvons assouvir nos fantasmes

Mais depuis quelques mois, nous avons découvert, je devrais dire redécouvert, les plaisirs des jeux SM, il faut croire que c’était latent chez nous car nous nous y sommes mis avec une ardeur très volontariste.

Ça a commencé par des petits trucs, des fessées très pan-pan cucul, puis des fessées plus sérieuses, puis on s’est acheté un martinet. Pareil pour les pinces, au début on faisait joujou à pinces-tétés, puis on a utilisé des pinces à linges, on en est maintenant aux pinces de sex-shop. On s’attache, on fait des petites mises en scène et puis un beau jour Cédric m’a dit :

- Si on essayait de rencontrer un autre couple ?
- Je croyais qu’on était d’accord pour ne pas faire d’échangisme.
- Justement, ce n’est pas de l’échangisme, c’est du mélangisme.
- Ah !
L’idée a mijotée et un jour nous avons passé une annonce sur Vassilia

« Couple aimant la soumission recherche pour première expérience un autre couple qui nous dominerait dans un esprit de respect mutuel Voici les pratiques que nous aimerions mises en œuvre : fessées à la main, au martinet, à la ceinture, pinces aux seins et au sexe, cire de bougie, uro, nettoyage de cul, scato légère, gifles, crachats, insultes, humiliations. Nous fantasmons aussi sur la bisexualité tous les deux  »

Et on nous a répondu…

L’annonce était un jeu. Nous ne savions pas alors si nous irions jusqu’au bout…

Mais nous nous sommes vite décidés…

Et un samedi en fin d’après-midi…

Un peu d’appréhension en arrivant dans cette villa de la banlieue sud de Paris. On se présente, Dany est une belle femme, la trentaine avec quelques rondeurs, les cheveux sont blonds décolorés mi-long et raides, on sent qu’elle s’est vêtue pour la circonstance, un pantalon en jean super moulant et un pull-over rose très décolleté, mettant bien en valeur une poitrine qui se sait avantageuse. Mario est un grand frisé avec de grandes moustaches, il fait un peu plus vieux qu’elle. Ils ont l’air sympathique mais je les sens un peu anxieux.

- Je vous propose de prendre l’apéro, ça va nous permettre de mieux nous connaître et de voir ensemble comment on peut faire ça, cerner les limites et tout ça… On en a déjà un peu parlé au téléphone, mais autant que les choses soient nettes… nous prévient notre hôte.
- C’est moi tout à l’heure qui donnerait le signal du début de la séance nous prévient Dany, et à ce moment-là vous serez nos esclaves. A ce moment-là seul un mot de sécurité pourra tout arrêter, et de façon définitive. Choisissez un mot !
- Polichinelle ! Proposais-je !

Tout le monde est d’accord. On trinque, on grignote quelques amuse-gueules, on parle de tout et de rien, mais on règle aussi quelques détails pratiques, le temps passe vite et au bout de vingt minutes nos verres sont vides. Mario allait nous resservir…

- Non tu ne les sers pas ! Le prochain verre c’est tout à l’heure, maintenant le jeu commence ! Intervient Dany

Appréhension !

- Commencez par vous mettre complètement à poil tous les deux, vous faites ça sans un mot et quand ce sera fait vous vous agenouillerez ici !

Je le fais, échangeant un regard avec Cédric, cherchant une étincelle de complicité, de réconfort, mais rien ne vient, il est aussi mal à l’aise que moi.

Nous sommes nus, à genoux : Dany n’a pas un regard vers mon mari, elle s’approche de moi, me toise avec mépris et me crache au visage !

- Tiens poufiasse !

Une gifle suit !

- T’es priée d’ouvrir la bouche quand je te crache à la gueule, espèce de pute, et tu dois me remercier.

J’ouvre la bouche, avale le second crachat ! La situation commence à m’exciter.

- Merci Dany !
- De rien ! Lève-toi que je qu’examine la marchandise ! Qu’est-ce que tu en pense toi Mario ?
- Pas mal, jolie poitrine !

Il s’avance vers moi, me pince les bouts des seins, me les tord, je crie, mais c’est bon !

- Arrête de gueuler s’il te plait, la fête ne vient que de commencer ! Me dit-il en me giflant le sein ! Et tourne-toi qu’on voit un peu ton cul ! Penche toi et écarte-moi tout ça, on a envie de voir ton trou à merde !

Je fis ce qu’il me demandait m’excitant de prendre une pose aussi obscène !

- Jolies fesses !

Mario se mit alors à me fesser à main nue, il tapait fort, plus fort que Cédric, mais ça restait supportable.

- Hum… elle me fait bander cette salope !

Il se recule, et ouvre sa braguette, libérant une belle verge bien tendue !

- Alors elle te plait ma bite ? Me nargue-t-il.
- Oui, elle est très belle, vraiment belle !
- T’aimerais bien la sucer, hein ?
- Oui, j’aimerais bien !
- Et bien pas de bol, c’est pas pour toi ! Tiens, toi au lieu de rêver dans ton coin… dit-il en s’adressant à mon mari, vient donc goûter à ma bite !

Cédric ne se fit pas prier, s’avança et engouffra la bite de notre hôte sans aucun problème !

- Allez suce moi bien, pédé !

Depuis le temps que mon mari m’en parlait, mais le voir réaliser son fantasme comme ça devant moi me faisait tout drôle !

- Tu as vu ce qu’il fait ton pédé de mari ? Il suce des bites ! M’invectiva Dany ! Dis-moi ce que ça te fait !
- Ça m’excite !
- Et ça va t’exciter aussi quand tout à l’heure Mario va bien l’enculer ?
- Je crois oui !
- Tu es vraiment une salope ! Ouvre la bouche !

De nouveau elle me cracha dessus !

- Merci !
- Bon, on fait un peu n’importe quoi ! Toi le pédé arrête de sucer et viens au pied du fauteuil avec ta pute !

Dany s’assit, et retira ses mules !

- Maintenant vous aller me lécher les pieds tous les deux ! Et vous léchez bien, je veux que ça bave ! Mario passe derrière eux et fout-leur des claques sur les fesses pendant qu’ils font ça, ça va les stimuler !

Ce qui était évident c’est que ses pieds ne venaient pas d’être lavés, ils sentaient même assez fort, mais le premier mouvement de recul passé, je m’efforçais de lécher ce joli panard bien dessiné, en me concentrant sur les orteils, le gros surtout que je léchais comme s’il s’était agi d’une petite bite ! Quant aux coups que m’assénait le grand frisé, cela m’émoustillait merveilleusement, d’autant qu’il les accompagnait d’insultes diverses :  » tiens prend ça grosse pouffe, tiens gros pédé »… et autres gentillesses. Dany se leva, et alla chercher deux colliers de chiens qu’elle passa autour de mon cou et de celui de mon mari, Mario arriva alors avec une cravache et nous la fit  » goûter  » de deux brefs coups très secs, ensuite Dany tira sur les laisses et nous demanda de la suivre, mais en restant à quatre pattes. On emprunta un petit escalier, pas évident de descendre un escalier à quatre pattes. Heureusement Mario nous frappait modérément et sans nous presser.

- Voilà notre petit donjon ! Déclara fièrement Mario, en ouvrant ce qui avait dû être une ancienne cave, ça ne m’a pas coûté trop cher, j’ai bricolé moi-même les deux croix de St André et j’ai retapé une vielle cage ! Ça vous plait, j’espère ?

Amusant, le type qui un moment abandonne son rôle de dominateur pour adopter le point de vue du propriétaire. La pièce est arrangée avec un certain goût, le mur a été reblanchi à la chaux, il y a sur les planches tout un assortiment de godes, de pinces, de poids et d’autres trucs dont je ne comprends pas toujours la destination. Sur un petit guéridon sont disposés quatre flûtes de champagne, mais je ne vois pas de bouteille…

Ils nous avaient prévenus qu’ils n’étaient pas trop fétichistes, Dany est toujours habillée, Mario aussi, bien qu’il soit toujours la braguette ouverte et le zizi de sorti !

nicole pag

Ce dernier s’en va chercher deux petites pinces à linge toute roses et sans aucun ménagement me les accroche au bout de mes seins. Elles serrent un peu fort, je serre les dents, m’efforce de ne pas crier.

- Supporte, m’ordonne-t-il ! Ce n’est rien du tout !

Et tout en me parlant il les fait bouger dans tous les sens. Je crie, ça fait mal mais c’est bon ! Je commence à m’habituer mais Mario me les retire, les replace aussitôt ! Oh, là là, ça fait super mal, puis recommence à les faire bouger, des frissons bizarres me parcourent le corps… Instant particulier où la douleur et le plaisir se croisent en de larges frémissements. Il s’amuse à ouvrir et à refermer les pinces, plusieurs fois de suite, des dizaines de fois de suite… Je pousse des ah ! Ah ! Tandis que mon entre jambe devient tout mouillé !

- On va rajouter des poids !

Est-ce que je vais supporter ! Oui, mais ça commence à être dur. Sa femme arrive avec une autre paire de pince à linge et les fixe sur mes grandes lèvres vaginales, elle aussi rajoute des pinces ! C’est trop je n’en peux plus.

- A quatre pattes ! Ordonne Dany

Et, oui dans cette position il n’y a rien qui puisse amortir la masse des poids qui se balancent librement au bout des pinces, mes tétons et mes lèvres sont tiraillées par milles feux… Un coup de cravache vient soudain me cingler le cul !

- Avance, pute !

Je bouge péniblement, avec toute cette quincaillerie ce n’est pas évident, mais les coups de cravache me font avancer. Trois fois ils me font faire le tour de la pièce. Je n’en peux plus. Faut-il que je leur dise où seront-ils assez intelligents pour s’en rendre compte ?

- Relève-toi !
- Elle me fait bander, cette salope, confie mon bourreau à son épouse !

Et en disant cela il entreprend de se déshabiller. Enfin ! Il est plutôt bel homme. Son érection est assez fantastique, j’ai soudain envie de lui sucer sa bite et pour la première fois l’idée d’un mélangisme non SM me traverse alors l’esprit. Il a dû s’apercevoir de mon regard, mais il ne dit rien pour l’instant, m’enlevant plutôt délicatement les pinces. Le retrait est toujours douloureux le temps que le sang se remette à circuler

- Décidément, tu la voudrais bien ma bite, hein salope ?
- Oui ! J’aimerais bien te la sucer ! M’entendis-je répondre.
- On t’a déjà dit que c’était pas pour toi ! Et tu vas nous dire pour qui c’est, ma belle bite ?
- Pour mon mari je suppose ?

Je reçois une baffe !

- Ce n’est pas la bonne réponse !
- Je ne sais pas…
- Tu dois dire, « ta bonne bite, ce n’est pas pour moi, c’est pour le pédé qui me sert de mari »
- D’accord, ce n’est pas pour moi, c’est pour le pédé qui me sert de mari, répétais-je comme un perroquet

Dany s’est enfin déshabillée, elle est belle, ses seins sont assez lourds, pales, laiteux, terminés par des pointes déjà bien excitées, la chatte n’est pas rasée, et est plutôt assez fournie. Elle s’approche de moi.

- Tu n’as pas honte, petite pute, de faire bander mon mari ?
- Non pas vraiment ! Crus-je intelligent de répondre.
- Alors ouvre la bouche ! Ou plutôt non, demande moi de te cracher à la gueule
- Crache moi dessus Dany, je le mérite !

J’ouvre un large bec et en reçois plein les gencives.

- C’est la première fois que tu te fais cracher dessus par une femme !
- Ben oui !
- Tu sais que tu m’excites ?
- Tant mieux, non ?
- T’es vraiment une salope

Et la voici qu’elle se colle à ma bouche, nous échangeons un long baiser baveux, puis elle se dirige vers mon mari, avec l’aide de Mario, ils l’attachent sur une des croix de St André, mais par devant. Il a immédiatement doit à une pince sur chaque téton et deux autres sur chaque testicule, il commence à faire un drôle de grimace. Ils accrochent les poids, ça devient spectaculaire, toute cette chair étirée. Puis Dany interroge son compagnon.

- Je le fais ou tu le fais ?
- Fais-le, c’est plus excitant !
- Oui, mais je suis moins doué que toi !

Qu’est-ce qu’ils projettent donc de lui faire, à mon bonhomme ?

- Justement, c’est ça qui est excitant !
- Bon, on y va, conclue Dany qui revient une cravache à la main.
- Tu devrais prendre le martinet, c’est plus pratique…

Elle change donc d’instrument, revient, ajuste son coup et vise la poitrine de Cédric, la pince s’agite. Il hurle ! Dany se demande un instant si elle n’y est pas allée trop fort, échange un bref regard avec sa victime, non tout va bien. C’est reparti ! Cette fois la pince a légèrement bougé mais sans tomber. Nouveau hurlement, nouvel échange de regard, Troisième coup ! Rien ne se passe.

- Si tu n’y arrives pas tu vas avoir un gage ! Rigole Mario !
- Pourquoi pas ?

Quatrième coup, la pince saute et dégringole. Dany ne laisse pas cette fois-ci Cédric récupérer, ajuste son coup sur la seconde pince et la fait sauter à son tour.

- Quatre coups c’est pas mal ! Se vante Dany ! Tu veux essayer de faire mieux ?
- Je devrais pouvoir !

La tête de Cédric ! Il va donc devoir supporter une nouvelle séance identique. Manifestement il hésite à dire quelque chose. Mais bizarrement on le détache, sans lui enlever ses pinces aux testicules, et c’est moi qui le remplace sur la croix ! Ah les salauds ! Comme si je n’avais pas assez dégusté tout à l’heure ! Et c’est reparti : Une pince à chaque sein avec son poids, une double pince sur chaque lèvre… Pas très rassurée, mais comme l’objectif de Mario est de faire moins de coups que sa femme, je devrais souffrir moins que Cédric… Ça y est, il arme son coup !

- Aieeeee !

Complètement raté, mais les coups de martinets qui m’atterrissent sur les seins, ça n’a rien d’agréable. Deuxième coup ! La pince dégringole ! Il doit donc faire tomber la seconde pince sur le troisième coup !

- Allez cingle lui les nichons à cette pute ! l’encourage, Dany dont les yeux luisent d’excitation.

Mario assure son coup, ça part, ça cingle, ça fait mal, je crie mais la pince est toujours là !

- Donne-moi ça ! Intervient Dany, lui reprenant le martinet.

Elle aussi rate son coup, elle ne tient pas compte de mes hurlements, et dans la foulée m’en assène un second, tout aussi mauvais, puis un troisième, je n’arrête pas de crier, ça y est la pince est tombée. J’ai mal, j’ai horriblement mal, les larmes me viennent aux yeux. Alors Dany s’approche de moi et me console avec un long baiser tout en n’omettant pas de me caresser partout. Quelle soirée. ! On me détache.

- Ça va ? Nous demande-t-elle.

On les rassure !

- Vous devez avoir soif, mes pauvres chéris ! Reprend-elle.
- Oui, ça nous ferait du bien !

Alors Dany, va chercher l’un des verres sur le petit guéridon et se met devant nous à pisser dedans ! Evidemment elle en envoie à côté, mais ça ne fait rien elle remplit encore un second verre.

- Tu en as foutu plein par terre ! Intervient Mario
- Et alors, on a des esclaves pour nettoyer, non ? Répond-elle. Allez tous les deux léchez moi toute cette pisse, et plus vite que ça !

Et tandis que nous sommes vautrés au sol à lécher le pipi de notre hôtesse d’un soir, je peux apercevoir Dany allumer la mèche de deux grosse bougies oranges et en tendre une à son mari. Je sais ce qui nous attends mais fait mine de rien et continue de ramasser de la langue l’urine de notre hôtesse. Moi qui ne connaissais que le goût du pipi de Cédric, j’avoue que celui-ci n’est pas mauvais, mais j’aurais préféré le boire à la source. Une goutte de cire chaude me tombe soudain sur le dos. J’aime cette sensation de douleur très brève qui semble s’évanouir dans le plaisir, D’autres gouttes suivent notamment sur mes petites fesses. Mon compagnon n’est pas épargné et en reçoit aussi sa part.

- Tournez-vous ! Mettez-vous sur le dos ! Vous n’êtes que des lécheurs de pisse ! Vous êtes dégueulasse !

On se retourne dans ce qui reste de la flaque d’urine, les gouttes tombent de plus en plus vite sur nos ventre, nos poitrines, j’en reçois même plein le nombril…En même temps ils nous crachent dessus… Ils ont l’air complètement déchaînés….

On a enfin l’ordre de se relever, on a plein de cire accrochée partout sur la peau. Pas très esthétique. Dany a rééquilibré les doses de son pipi dans quatre verres différents. Elle nous distribue les nôtres. Nous trinquons ! Trinquer à l’urine, quelle drôle d’idée !

- Cul sec ! Ordonne Dany

Je manque de m’étouffer, mais je le fais, ça a un peu du mal à passer, d’habitude j’ingurgite ce curieux breuvage par toutes petites quantités à la fois, là ça fait beaucoup mais ça passe !

- Remet-toi à quatre pattes ! M’ordonne soudain Dany

Que va-t-elle encore inventer, la voilà qui me contourne, elle commence par m’embrasser les fesses, voici qui me convient très bien, puis je sens sa langue fureter vers mon trou du cul.

- Dis donc, petite pute, ça ne sent pas vraiment la rose, ton trou du cul !
- Mais c’est comme ça que tu les aimes, non ? Répondis-je par réflexe.
- Impertinente ! Répond-elle ponctuant sa réponse d’une bonne claque sur la fesse. En fait ça sent la merde ! Tu n’as pas honte de te balader avec un cul qui sent la merde ?
- Non, j’ai pas honte ! Répondis-je en jouant la provocation.

Nouvelle claque sur les fesses !

- Tu vas voir ce qui va t’arriver, petite salope, petite merdeuse ! Tu vois mon doigt, tu vas le lécher, et après je vais te le foutre dans le cul et après quand je vais le ressortir, tu vas le lécher à nouveau… et même s’il est sale ! D’accord ?
- Vas-y !

Je lèche le doigt, elle me l’enfonce dans le troufignon, le fait tourner latéralement puis lui imprime un mouvement de va-et-vient, il ressort… assez pollué.

- Berk, j’ai le doigt plein de merde, maintenant ! Allez suce !

J’ai eu peur qu’il y en ait de trop, mais là ça va, le contact acre de la matière ne me dérange pas plus que ça, je lèche le doigt consciencieusement. Et décide d’être provocante !

- Encore !
- Non, ça te ferait trop plaisir !

Puis elle me laisse et s’empare d’un gode ceinture avec lequel elle s’harnache.

- Allez toi la pédale, amène toi, et viens me sucer cette jolie bite en plastique !

Cédric n’hésite même pas un instant et se met à sucer le gode comme s’il avait fait ça toute sa vie, il va falloir que je lui pose deux ou trois questions à ce zigoto quand nous aurons fini la séance.

- T’aime ça sucer des bites, hein ?
- Hummmm
- Ne parle pas la bouche pleine, je ne demandais pas de réponse. Tu sais ce qu’on fera la prochaine fois, on a deux couples d’amis dont les maris sont aussi pédés que toi, on va organiser un super truc et on te fera sucer toutes les bites, les unes après les autres.

A cette évocation, Cédric bande comme un mulet.

- Bon, assez sucé, maintenant tu te tournes et tu nous tends ton gros cul d’enculé !

Dany lui fait écarter les fesses et lui badigeonne l’endroit avec du gel, puis elle approche le gode, fait une première tentative, le gode ripe, je me marre, deuxième tentative, ça ripe encore. Mario vient l’aider à écarter les fesses et cette fois ça rentre. Ce n’est pas une brute, elle y va doucement

- Oumpfff ! Ompfff !
- Qu’est-ce qu’il y a, ça te plait pas ?
- Si, si mais faut que je m’habitue répond Cédric
- T’inquiètes pas, ça vient vite !

Dany accélère ses va-et-vient, mon petit mari à l’air aux anges, mais au bout de quelques minutes Dany s’arrête, et fait ressortir le gode !

- Ben dis donc, mon cochon, tu es aussi dégueulasse que ta pute : Tu as vu dans quel état tu as mis le gode, il est plein de merde !
- Je suis désolé ! Répondit-il histoire de dire quelque chose.
- A genoux et nettoie moi ce truc avec ta langue !

Je me demande s’il va le faire, on avait évoqué cette pratique tout à l’heure, entre nous on ne l’avait jamais fait… mais passer du fantasme à la réalité n’est pas toujours si évident… Il finit par le faire, d’abord assez timidement, puis de façon plus appliquée. Dany a l’intelligence de ne pas lui demander un nettoyage complet qu’il n’aurait peut-être pas assumé. Quoi que…

- Voilà, le passage est fait, Mario, tu vas pouvoir enculer cette pédale.

Et tandis que Mario prend un préservatif, et vient se placer derrière mon mari, Dany s’approche de moi le gode à la main ! La salope, elle ne va pas me faire ça ? Comment expliquer que quelque part ça me répugne et que je suis néanmoins toute excitée !

- Finis de nettoyer !

J’obéis docilement ! Me surprenant moi-même !

- Tu aimes ça, lécher la merde, hein ?
- Je ne sais pas si j’aime ça, mais ça m’excite de trop !
- Tu vas voir, tu ne vas pas être déçue tout à l’heure…

La bite de Mario est entrée du premier coup dans l’anus de Cédric ! Quel curieux spectacle de voir deux hommes nus qui s’enculent, j’en suis toute mouillée de voir ça ! Je ne distingue pas le visage de mon mari qui s’est mis la tête entre les mains, mais les cris qu’il pousse sont très bon signe, tout va bien pour lui, je m’approche ainsi que Dany pour observer de près le mouvement de piston de cette belle queue qui lui rentre et qui lui sort du cul… Mais soudain Mario décule, contourne Cédric, enlève très vite la capote et lui décharge sur le visage.

- Avale !

Cédric avale mollement ! L’autre respire !

- Tu veux jouir ? demande-t-il

 » Qu’il se réserve pour me baiser !  » Pensais-je fortement à ce moment-là, mais non, ce grand couillon lui répond qu’il va se branler ! Et moi alors ?

Un regard échangé avec Dany, on s’est comprise. Déjà elle m’enlace, elle m’embrasse, me suce les tétons, descend sur mon pubis, me lèche le sexe.

- Mets-toi par terre !

Je pose mon cul sur le carrelage ! Un instant après j’y suis allongée, Dany est sur moi, ses mains me parcourent la peau avec infiniment de sensualité, j’en fais de même, nos bouches explorent nos corps… Je ne sais pas par quelle magie nous nous sommes retrouvées en soixante-neuf, mais j’ai maintenant sa chatte dans ma bouche, je lèche, je suce. Ça sent un peu la pisse, mais ce n’est pas gênant, je lui mettrais bien un doigt dans le cul pour lui rendre la politesse…

- Tu feras ça après, ça va me déconcentrer !

Dommage, l’idée de faire ce geste m’obsède, mais je le remets donc à plus tard et m’applique à la sucer, pas évident, car de son côté elle est redoutable et me fait de sa langue monter mon plaisir, je finis par venir dans un fracas impudique. Le temps de reprendre mes esprits ma langue reprend son travail, ses halètements sont bon signe, ça va venir, et ça vient. Elle ne bouge plus, reste comme ça avec sa chatte à dix centimètres de ma bouche et tout d’un coup c’est la pluie, la voilà qui pisse comme une fontaine et moi j’ouvre la bouche pour avaler tout ça !

Je bois tout ce que je peux, le reste dégouline, je vais avoir les cheveux dans un état !

Dany a terminé sa miction, elle s’est légèrement reculée mais ne se relève pas, je comprends qu’elle pousse ! Elle ne va tout de même pas… C’est quoi le mot de sécurité déjà ? Mais les choses vont très vite, je vois un étron sortir du cul de la belle fausse blonde. Je suis incapable d’effectuer le moindre geste, d’emmètre le moindre son, à la fois fascinée et révulsé par ce machin marron qui me nargue. L’étron grandit, c’est maintenant un boudin qui se tortille et qui atterrit sur mes seins.

Je voulais de l’humiliation, me voilà servi. Mais qu’est-ce qu’elle fabrique maintenant, elle prend la merde dans ses mains, en prélève un petit morceau, l’approche de sa bouche et le lèche. Je viens de comprendre qu’elle va me demander de l’imiter.

Te dégonfle pas, ma fille tu en es capable ! Me dis-je.

J’ouvre la bouche je sors ma langue, je lèche le machin. Ouf pas de quoi s’affoler. Mais je suis heureuse d’avoir vaincu ce tabou.

Dany m’offre se lèvres, on se roule un patin. On se relève !

- Je vous propose une petite douche et après on va se faire une petite bouffe ! Propose alors Mario

Pas de problème, je vais à la douche en premier avec Cédric !

- Dis donc mon salaud, tu aurais pu venir me prendre à la fin au lieu de te branler !
- Tu n’as rien perdu au change ça t’a permis de t’envoyer Dany
- Les deux ne m’auraient pas fait peur !
- Alors tu vas te venger ?
- Un peu, oui, tu vas voir à la maison, la petite séance à deux que je vais te faire !
- Chic alors !

FIN

Wanda-Lee
rachel_b2000@hotmail.com

Annexe : l’histoire de l’histoire

Nous avions effectivement posté une annonce sur Vassilia, mais celle-ci demandait qu’on nous utilise dans une histoire de domination inter couple. Nous avons reçu trois réponses, l’une ne convenait pas du tout, les deux autres demandaient quelques modifications que nous avons demandées aux auteurs. L’histoire que vous venez de lire est l’une de ces deux-là, (l’autre n’était pas mal mais l’auteur n’a jamais fait les rectifications que nous lui avions demandés). Cette expérience a été extrêmement stimulante, érotiquement parlant, nous pensons déjà à un petit scénario pour une suite… mais rien n’empêche n’importe quel auteur de s’emparer de cette fiction et de la continuer à sa façon pourvu (et c’est la seule condition) qu’il prenne en compte nos choix, et qu’il considère que tout cela n’est qu’un jeu. Merci donc à Wanda-Lee et au site de Vassilia de nous avoir fait vivre cette expérience virtuelle.

Isabelle et Cédric.

 
Par Wanda Lee - Publié dans : Auteurs divers
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Lundi 29 mars 2004 1 29 /03 /Mars /2004 06:00

Anne ou Le sourire de la nageuse

par Nicolas Solovionni

cupidon.jpg

 

Peut-on tomber amoureux d'un sourire ? Sans doute pas, à moins d'être complètement frappé... mais lisez plutôt.

 

Je suis attablé dans ce sympathique café du quartier latin et nous devisons avec un ami de tout et de rien, s'amusant à refaire le monde du haut de nos coups de gueule et de nos humeurs.

 

Il y a beaucoup de monde en cette fin d'après-midi, mais est-ce un problème, l'endroit n'est pas bruyant. Il y a dans ma ligne de mire une jeune femme. Elle n'a rien de spécial, je la vois plus que je ne la remarque et n'y fait plus attention. Elle reste cependant dans mon champ de vision. Et puis, ce petit rien qui soudain parfois dans la vie prend une importance démesuré (un peu comme dans la théorie du battement de l'aile du papillon qui finit par provoquer un cyclone à des milliers de kilomètres) ce petit rien, disais-je, c'est un court échange verbal entre cette jeune femme et un autre consommateur situé à sa droite. Je ne comprends pas ce qu'ils se disent, mais je crois deviner qu'il s'agit d'un objet susceptible de gêner, posé sur leur chaise mitoyenne. L'échange m'a l'air courtois et ne perdure pas, la femme n'a prononcé que quelques mots et terminera par...

 

...un véritable flash de bonheur ! Vous auriez vu ce sourire, du coup son visage s'éclaire, ce n'est plus la même femme. Je n'entends plus ce que me dit mon ami, je reste scotché, le sourire s'est décroché de son visage mais pas de ma mémoire (il y est encore, d'ailleurs !). Du coup je la détaille mieux. Brune, les cheveux assez courts, grande, athlétique, les épaules larges, pas assez forte pour pouvoir dire qu'elle l'est, mais juste à la limite. Un physique de nageuse de compétition en quelque sorte ! Sa peau est très blanche. Elle est vêtue de noir, du moins ce que j'en vois, j'essaie d'évaluer la poitrine (ce doit être un réflexe), elle me paraît bien moyenne, et cela me chagrine un peu. Le visage n'a rien d'exceptionnel, à la limite il paraît presque masculin, sans rondeur, avec un nez légèrement écrasé. Pas vraiment un top model quoi ? Mais ce sourire ! Ce sourire, si elle pouvait en refaire un !

 

On est resté encore quelques temps dans ce café, et je n'ai pas arrêté de la reluquer. J'ignore si elle attend quelqu'un, elle n'a pas en tous cas ces gestes si significatifs de l'attente, le coup d'œil à la montre, le regard scrutateur vers l'extérieur. Elle sirote une boisson chaude non identifié. Un moment elle se lève, j'évalue le profil, elle demande quelque chose au bar, et reviens avec un journal, " le Parisien " qu'elle se met à bouquiner, j'en tire la conclusion, qui ne me quittera plus qu'elle ne peut être qu'une habituée des lieux, tout en regrettant, allez savoir pourquoi, qu'elle ne préfère pas une autre presse.

 

Vers 20 heures, nous nous décidâmes à quitter l'établissement, je jetais un dernier coup d'œil à ma " nageuse ", nos regards se croisèrent, je lui souris sans y croire, elle me répond par un bref mais éclatant sourire ! Le bonheur quoi !

 

Cette rencontre m'a travaillé ! Au point que j'ai souhaité la revoir ! Je cherchais alors un prétexte, quelque chose. Si cette fille est une habituée de ce café, il me suffisait de m'y pointer, plusieurs jours de suite aux mêmes tranches horaires et je finirais par la voir. Et puis une fois que je l'aurais vu, je ferais quoi ? J'ai probablement le double de son âge, pour elle je ne suis probablement qu'un " vieux " Mais la tentation est trop forte, j'essaie de trouver des raisons d'espérer, je ne vois pas trop, bien sûr elle a un côté hors norme, mais ça ne veut pas dire grand-chose.

 

Il faut malgré tout que je me résonne, j'ai 80% de chances d'aller à l'échec, il me faut donc me montrer raisonnable dans mes ambitions et accepter l'éventualité, après tout fort probable d'une défaite. Cela ne doit pas m'empêcher de jouer toutes les cartes en ma possession et même celle que je peux me créer. Je cherche, je cherche, il y a huit jours que je cherche, c'est en lisant une histoire que je pense avoir trouvé le truc. Moi qui ai horreur de faire des photos, qui les rate, et qui ne les regarde pratiquement jamais, je me mets en frais pour acheter un appareil pas trop compliqué et qui ne fasse pas trop cadeau de première communion. Faut vraiment être allumé quand même quand j'y repense, acheter un appareil photo qui me servira d'alibi, alors que mes chances sont complètement incertaines, et alors que je ne m'en servirais probablement jamais ensuite ! 

 

Je me rends donc au café, plusieurs fins d'après-midi de suite. Je vous laisse deviner mon anxiété, j'ai apporté un bouquin, mais je n'arrive pas à en fixer les lignes. Viendra ? Viendra pas ? Viendra seule ? Viendra pas seule ? Et puis même si elle vient, même si elle est seule ? Je suis complètement fou. J'en viens à souhaiter qu'elle se pointe avec un copain, ou qu'elle m'envoie promener. Au moins les choses seront claires et je n'aurais plus qu'à vendre mon appareil photo au marché de l'occasion.

 

Quatrième jour d'attente ! Elle est là ! Pratiquement à la même place ! Mon cœur s'accélère ! Dans mon scénario je ne pouvais arriver qu'avant elle, allez donc savoir pourquoi, Il faut que je me calme, je descends aux toilettes, je me donne un coup de peigne, reprend ma respiration et je fonce :

 

- Bonjour, excusez-moi de vous déranger !

 

Elle ne dit rien, elle me regarde, rougit un peu.

 

- Voilà, excusez mon audace, mais je suis photographe amateur, et je trouve que vous avez un visage intéressant !

 

Je m'attendais à tout sauf à ce qu'elle éclate de rire !

 

- Non ! Vous voulez me prendre en photo ? C'est une blague ?

 

Et cette fois elle sourit, si elle refuse j'aurais au moins eu ça !

 

- Non ! Non ! Ce n'est pas une blague, je suis sûr que vous êtes très photogénique !

- Ben, non justement !

- Et si je vous disais que je crois savoir comment vous y rendre ! Ce n'est parfois qu'une question d'éclairage !

 

Je me demande encore où je vais chercher des choses pareilles !

 

- Laissez-moi vos coordonnées, si j'ai envie de photos gratuites, je vous appelle c'est promis ! 

 

En voilà une façon très élégante de m'éconduire carrément. J'encaisse le coup, mais rejoue une carte.

 

- Pourquoi ne pas les faire tout de suite, la réussite d'une photo dépend aussi de l'humeur du photographe, et votre sourire m'a rendu d'excellente humeur !

 

Elle rigole, semble hésiter, et finit par poser la mauvaise question :

 

- Mais vous voulez faire quel genre de photos ?

- Je fais de tout, portrait, mode, lingerie !

- Vous croyez vraiment que j'ai le look pour poser pour de la lingerie ?

- On ne peut pas savoir d'avance, mais pour les portraits, oui, je sais d'avance !

 

C'est ce qui s'appelle se raccrocher aux branches !

 

- Et on ferait ça où ? Vous avez un studio photo ?

- J'avais ! J'ai malheureusement été victime d'un cambriolage, et ils ne m'ont pas laissé grand-chose, mais rassurez-vous je sais me débrouiller même avec un appareil de fortune.

- Pourquoi pas au square alors ?

- Bonne idée !

 

Non, très mauvaise idée, mais il faut bien commencer par quelque chose, et après tout c'est moins trivial que de l'emmener tout de suite à l'hôtel. Elle paie sa consommation, me demande de l'attendre dehors, elle a un coup de fil à passer me dit-elle. Le square est à deux pas, il fait beau en cette journée de fin d'hiver. Nous allions y arriver quand elle a cette question :

 

- C'est du numérique que vous faites !

- Non, je n'ai pas franchi le pas encore.

- C'est dommage, on aurait pu voir le résultat tout de suite sur mon ordinateur.

 

Oh ! Que le cerveau est un organe qui fonctionne à fond les manettes dans certains cas, et il analyse la petite phrase anodine. Elle a dit " on " donc tous les deux, elle a dit " mon ordinateur " donc chez elle. Donc elle serait prête à regarder le résultat chez elle avec moi ! Mais c'est trop bête, mon appareil n'est pas numérique. Qu'à cela ne tienne, folie, pour folie continuons donc !

 

- Vous savez que c'est une excellente idée, ce que vous dites, je vais en acheter un tout de suite.

- Tout de suite ? Comme ça ?

- Ben oui, de toute façon je voulais le faire, vous n'êtes pas trop pressée ?

- Non, mais on peut remettre ça à plus tard si vous voulez !

- Non, non surtout pas, je me sens très inspiré ce soir, il faut absolument que je fasse ces photos, et vous avez raison on verra le résultat tout de suite !

 

Elle s'amuse de la situation, nous nous rendons ensemble chez un marchand d'appareil, je choisis très vite, et j'achète mon deuxième appareil photo en une semaine. C'est ce qui s'appelle se ruiner pour un sourire ! 

 

Elle habite un peu plus loin, il faut prendre le métro, j'essaie d'être indiscret :

 

- Vous êtes étudiante ?

- Non j'ai passé l'âge ?

- J'aurais pourtant pensé...

 

On est debout dans un wagon assez bondé, la conversation devient difficile, et comme mademoiselle a brusquement décidé de tourner son visage, je me fais silencieux jusqu'à sa station d'arrivée. Une concierge peu avenante me dévisage avec réprobation tandis que nous montons dans son appartement, en fait, un petit studio bordélique au sixième étage d'un immeuble ancien.

 

- Alors comme ça vous n'êtes pas étudiante ?

- Laissons tomber ce genre de question, vous serez gentil, OK ?

- Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret, c'était juste pour parler.

 

Je sors le numérique de son emballage tout en m'étonnant de la taille de celui-ci pour un si petit objet, j'y découvre un chargeur, je parcoure le mode d'emploi, horreur : le machin n'est pas chargé.

 

- Bravo ! Se moque-t-elle.

- Je suis vraiment désolé

- Vous ne saviez pas qu'il fallait le charger ?

 

Je réalise alors qu'elle devait le savoir, elle, mais alors, à quel jeu joue-t-elle ? Peu importe, je me raccroche aux branches :

 

- On va faire ça avec l'appareil classique alors ?

 

La fille me regarde alors avec une moue de déception :

 

- Ça m'embête quand même, je crois qu'on va plutôt laisser tomber !

 

Et paf ! Tout ça pour ça ! Et puis soudain me vient une idée qui me paraît géniale :

 

- Et si je vous payais le restaurant pendant que ça charge ?

- Aller au restaurant avec un inconnu, non merci !

 

Vexante en plus !

 

- Permettez-moi d'insister, vous n'avez rien à craindre !

- Oh que si ?

- Je ne vois pas.

- Deux heures en tête à tête avec un mec qui vous raconte des trucs dont vous n'avez rien à faire, excusez-moi, mais ça me gonfle.

 

On a beau se dire qu'on s'en fout de ce genre de réflexion, mais ce n'est pas agréable, je suis moralement K.O. je décide de partir, et déjà je remballe mon numérique. Tout d'un coup cette inconnue dont je ne sais toujours pas le nom me paraît soudain beaucoup moins jolie.

 

- Bon, salut ! Murmurais-je simplement en me dirigeant vers la porte.

- Attendez, pourquoi vous partez, vous êtes fâché ? Si vous voulez vraiment faire des photos numériques, j'en ai un, moi, un appareil !

 

La douche froide ! Mais elle ne pouvait pas le dire avant, cette conne ! J'hésite quand même, le but initial ce n'était pas les photos mais c'était d'essayer de la draguer, ça me parait quand même assez mal parti.

 

- Bougez pas, je vais le chercher !

 

Me voilà planté là, comme une andouille, il y a 99 chances pour 100 pour que je fasse des photos à moitié ratées et que la séance ne débouche sur rien du tout. Alors pourquoi rester ? Sans doute parce que dans ces circonstances on est tous un peu con.

 

- Voilà, vous savez comment ça marche, je suppose ?

- Ben, pas trop, je vous dis, le numérique je ne connais pas bien !

 

Elle m'explique. J'ai vraiment l'impression de passer pour un imbécile.

 

- Bon, on y va ? Propose-t-elle.

 

Je n'ai aucune idée de l'endroit où lui dire de se placer, je n'y connais rien, ce que je fais ne sert à rien, je me suis embourbé dans un fiasco lamentable, j'aurais dû partir avant qu'elle ne sorte son appareil.

 

- Mettez-vous là ! Finis-je par dire

- Là ? Ah bon ! Vous ne voulez pas que je me remaquille un peu avant ?

- J'aime autant le naturel, parvins-je à articuler.

- C'est pas du naturel en ce moment, c'est du maquillage fatigué ! 

- Heu...

- Vous m'avez l'air aussi photographe amateur que moi pilote d'avion !

 

Bon, c'est assez d'humiliation, je ne pourrais même pas trouver de sortie honorable, il me reste qu'à me sauver, la queue basse, (c'est le cas de le dire)

 

- Bon, on arrête tout, désolé pour le dérangement.

- Vous savez, moi je crois que finalement faire du portrait, ça ne vous inspire pas !

- C'est possible, mais bon, allez je vous laisse...

- Juste un mot !

 

Non seulement, elle se moque de moi, mais là voilà prête à en rajouter une couche, mais par réflexe, je l'écoute.

 

- Vous allez partir avec un gros regret...

 

Si elle savait... Je ne réponds pas, déjà je déverrouille la porte.

 

- Si au lieu de tourner autour du pot, vous m'aviez dit carrément que vous vouliez faire des photos de nu, j'aurais sans douta accepté !

 

Oups ! Qu'est-ce qu'elle raconte, comment a-t-elle fait pour découvrir si vite le petit cochon qui sommeille toujours en moi ? A moins qu'elle ne bluffe.

 

- Remarquez, vous pourrez revenir, mais ce n'est pas gratuit ces choses-là !

 

Imaginez ma pauvre tête !

 

- Et pourquoi pas tout de suite ?

- Vous avez du liquide ?

 

Je lui demande le prix, je fouille dans mon portefeuille. Non je n'ai pas la somme.

 

- Ou alors si vous avez une carte, vous pouvez tirer de l'argent, il y a un distributeur juste en bas... Laissez donc vos affaires ici...

 

Cette soirée est en train de me coûter une fortune, je prends de l'argent tel un zombi, essayant d'imaginer de quelle façon je peux bien me faire avoir. Par précaution je tire juste la somme demandé, pas un billet de plus. Vingt minutes de poses, elle m'a dit, je vais la voir vingt minutes à poil, et puis après, on va faire quoi, regarder le résultat sur l'ordi, et puis je rentrerais chez moi, j'ai maintenant la conviction que cette nana est indragable ! En remontant, et après avoir croisé une nouvelle fois le regard bovin de la concierge, une excellente surprise m'attendait, ma nageuse avait passé une robe de chambre, c'était plutôt bon signe.

 

- Voilà je n'ai plus qu'à enlever ce truc et on pourra commencer, vous n'allez pas être déçu !

 

Qu'est-ce qu'elle en sait si je vais être déçu ou pas ? Elle me semble bien sûre d'elle !

 

- Au fait, je m'appelle Anne, reprend-elle, et vous c'est comment votre petit nom ?

 

J'invente un truc, de toute façon elle doit s'en foutre complètement de savoir mon prénom... Et soudain, elle fut nue devant moi ! Oh, bien sûr j'aurais préféré qu'elle se déshabille progressivement, ou mieux encore que ce soit moi qui le fasse, mais bon, je l'avais devant mes yeux, une belle femme, bien sûr on aurait pu critiquer cette peau trop blanche, ces épaules trop larges, ses seins peut-être un peu trop petits. Anne se retourna un moment, le verso était parfait, superbe dos bien dessiné et surtout magnifique chute de rein mettant en valeur une paire de fesses bien joufflues.

 

- Ça vous va ? Fit-elle mine de s'inquiéter.

- Pas de problèmes !

 

J'étais là comme une andouille, le numérique à la main n'arrivant pas à me décider à commencer.

 

- Si je vous plais, tant mieux, je suis consciente d'être loin de ressembler à un top modèle, quand j'étais gosse, mes parents ont absolument voulu me faire faire de la natation. Leur rêve c'était de me photographier un jour sur un podium je ne leur ai jamais donné cette joie, mais ça ne m'a pas arrangé la silhouette.

 

Je commençais à être passablement excité, et je pris alors une première photo.

 

- Comment on fait, vous m'indiquez les poses ou vous me laisser faire ?

- Allez-y, je vois que vous avez déjà une petite expérience.

 

Elle ne me répondit pas de suite, variant les positions, s'efforçant de conserver le sourire, elle prenait tantôt des poses ingénues avec un doigt dans la bouche, d'autres plus professionnelles où elle savait mettre en valeur soit son fessier en le cambrant de fort belle façon, soit sa poitrine en se penchant légèrement après en avoir, de ses doigts humides, érigé et humecté les jolies pointes brunes. Je bandais comme un cerf, même si tout cela restait sage car elle ne prenait aucune pose qui m'aurait permis de découvrir ses intimités, je décidai d'attendre un peu avant de lui en faire la demande, mais ce ne fut pas nécessaire.

 

- Ça vous excite, on dirait ?

- Je ne suis pas de bois...

- Je m'en doute bien, mais restez sage, je suis ceinture noire de karaté !

 

Elle bluffait sans doute, par contre je découvrais à la portée de sa main la présence peu rassurante d'une mini bombe lacrymogène.

 

- Rassurez-vous, je sais me tenir ! Lançais-je, histoire de dire quelque chose.

- J'ai fait de la photo érotique pendant plusieurs mois, à l'époque j'avais besoin de fric, et puis j'ai laissé tomber, j'ai conservé que deux clients que j'aimais bien, sinon il y a trop de mecs graves dans ce milieu !

 

Elle était à présent à quatre pattes, le cul cambré.

 

- Si vous voulez, je peux prendre des poses plus osées, mais c'est un peu plus cher !

 

Et, merde, j'aurais dû m'en douter, je décide cette fois de résister à la tentation 

 

- Une autre fois, je n'ai plus de sous

- Il n'y aura peut-être jamais d'autre fois, je vous ai dit, en principe, je ne pose plus, mais comme j'ai quelques frais ce mois-ci et que l'occasion m'en était donnée...

- Alors tant pis

- Tu ne serais pas content de photographier ma petite chatte ? Je peux même te la faire respirer avant.

 

Voici donc un passage au tutoiement très professionnel.

 

- Ça aurait été avec plaisir, mais je suis à sec.

- C'est dommage parce que quand je suis lancée je suis très vicieuse, je peux te faire des spécialités si tu veux ?

- Des spécialités ?

- Je peux jouer avec un petit gode, me le foutre dans le cul, me mettre des pinces aux seins, je peux pisser aussi... Tu aimes ça ?

- Oui j'aime bien... consentis-je, excité par ses paroles.

- Je peux même faire autre chose que pipi...

- Non, non, juste pipi...

- Ben alors qu'est-ce que tu attends pour retourner chercher des sous ?

- Tu voudrais combien ?

 

Elle me l'indiqua.

 

- Et en prime je t'autorise à te masturber en prenant les photos.

- C'est cher !

- Non, et je te promets qu'on ne parle plus d'argent de la soirée, par contre si tu es sage tu auras peut être une surprise, ou même plusieurs...

 

Dans un état second je redescendais l'escalier, tirais à nouveau de l'argent, et revenais passant de nouveau devant la porte vitrée derrière laquelle l'affreuse concierge devait avoir un mal fou à comprendre ce qui se passait chez la locataire du sixième. De retour chez Anne, je constatais qu'elle avait profité de ma courte absence pour rassembler du matériel, deux godes trônaient ainsi de façon complètement incongru sur sa table.

 

- Vas-y met toi à l'aise !

 

J'hésite un peu.

 

- Allez, fous-toi à poil !

 

Bon, puisqu'elle insiste...

 

- Hum, ça avait l'air de bander mieux que ça tout à l'heure, tiens sens ma chatte, mais tu ne fais que sentir, d'accord ? 

 

Incroyable ! Me voici mon nez dans sa chatte, ce parfum de femme assez fort étant donné l'heure tardive m'enivre, c'est un vrai supplice de ne pas pouvoir sortir un petit bout de langue, ou juste d'approcher mes lèvres. Si l'objectif était de me refaire bander, il est atteint. Elle s'écarte, se retourne, me tend ses fesses, en écarte les hémisphères.

 

- Allez, après le recto, le verso.

 

Je suis tellement surpris de son attitude, que je plonge mon nez sans réfléchir, il règne dans cette endroit une légère odeur mais qui n'a rien de désagréable, aussi quand elle me donne la permission de lécher, je n'hésite pas une seconde découvrant le goût un peu âcre de sa petite rondelle brune.

 

- Tu vois, je t'avais promis des surprises... Tu apprécies j'espère ?

- Bien sûr !

- Reste là maintenant !

 

Elle gagne alors son canapé, écarte les jambes et tout en cherchant mon regard, elle laisse aller sa main sur son sexe quelques instants avant qu'aidé par les doigts de l'autre main, elle écarte ses lèvres me faisant découvrir l'entrée de sa chatte toute rose et toute humide. Oui toute humide, cela veut dire qu'au-delà le fait d'assurer la prestation promise, quelque chose l'excite. Voilà ce qui constitue pour moi une excellente nouvelle. Elle se saisit ensuite du plus gros des deux godemichés, le porte à sa bouche, mime une fellation pendant un trop court moment, puis se l'introduit dans le vagin où elle se livre à des va-et-vient de plus en plus frénétiques.

 

- Tu peux te branler si tu veux, mais ne jouis pas trop vite, ce serait dommage !

 

Là encore, c'est curieux, n'a-t-elle pas au contraire intérêt à ce que la chose aille le plus vite possible afin de terminer cette séance ?

 

- C'est pas évident, avec l'appareil photo, lui fis-je remarquer.

- Laisse tomber le numérique, ce sera aussi simple !

 

Elle m'avoue donc qu'elle avait compris depuis le début que la photo n'était qu'un alibi.

 

Elle profite de cette courte pause verbale pour se poser des petites pinces sur les seins.

 

- J'adore ça ! Me précise-t-elle... Pas toi ?

- Euh, j'ai jamais essayé

- Il faut tout essayer ! Répondit-elle alors d'un ton quelque peu péremptoire.

- Pas aujourd'hui.

- Pourtant je suis persuadé que tu ne détesterais pas te faire dominer !

 

Une image furtive, des fouets, des chaînes, des femmes en panoplie de cuir me traversa l'esprit, non merci, j'ai les idées larges et je fantasme sur un tas de trucs, mais je ne suis pas vraiment prêt pour ce genre de choses. Je lui explique en deux mots.

 

- Tu mélanges tout, j'ai juste envie de jouer, envie que tu sois mon petit esclave, mais je n'ai pas l'intention de te faire du mal, alors t'es d'accord, tu veux bien jouer avec moi ?

 

Je ne voyais pas trop, mais pourquoi ne pas essayer ? Elle reprit pendant plusieurs minutes ses mouvements de va-et-vient à l'aide de son gode, puis le retira, s'empara du second, le recouvrit d'un préservatif puis se l'enfonça dans l'anus avec une facilité assez déconcertante, elle changea alors de position, se mettant à quatre pattes avec l'objet fiché dans son trou du cul, celui-ci était équipé d'un petit vibrateur à pile qu'elle actionna. Tout à ce spectacle, je me masturbais, me demandant si Anne me gratifierait d'une nouvelle surprise et j'en venais à espérer une conclusion sous la forme d'une bonne petite pipe.

 

Anne s'était de nouveau assise dans son canapé, les jambes relevées, le gode toujours actif, elle me demanda à nouveau de ne pas jouir de suite, puis elle ferme les yeux, soudain, elle est ailleurs, sa main frotte son sexe, puis son index vient titiller son clitoris, très vite elle commence à haleter, j'ai la conviction alors qu'elle ne simule pas. Elle transpire, sa respiration devient haletante, elle s'abandonne complément, tout son corps tendu vers la montée du plaisir, elle émet des petits cris de plus en plus rapprochés, de plus en plus incontrôlés, ses doigts s'agitent de plus en plus vite. En ce qui me concerne, je n'ose plus me toucher. Elle est au bord, je pense qu'elle va jouir d'un moment à l'autre. Mais, non ça ne vient pas, comme si quelque chose était en train de la bloquer.

 

- Viens me caresser ! Me dit-elle soudain dans un souffle. Mais tu me caresses seulement !

 

C'est décidément la soirée des surprises, je m'approche, je ne sais pas trop où poser mes mains, finalement, je choisis les bras, sa peau est douce, je suis aux anges, je n'aurais pas perdu ma soirée, même si je n'en ai pas plus ! J'essaie d'atteindre les seins, mais ce n'est pas trop évident, d'abord, il y a les pinces toujours accrochés aux tétons, et puis sa main gauche est tout le temps en train de les tripoter passant de l'un à l'autre. Au bout du compte me voici en train de lui caresser les cuisses, là ça va, la région est calme, mais aussi suintante de son humidité.

 

- Ça vient, ça vient, retire-moi les pinces vite, vite ! 

 

Je m'exécute, provoquant un curieux grognement au moment où les étaux se desserrent.

 

- Ça vient, ça vient ! Me répète-t-elle, elle transpire à grosse gouttes, soudain son corps semble se pétrifier, curieuse impression qui ne dure qu'un moment, les doigts finissent de bouger, elle hurle, puis s'affaisse, complètement épuisée, je ne peux m'empêcher de m'amuser en remarquant à ce moment précis son gode anal qui quitte son lieu d'accueil sans le concours de qui que ce soit.

 

- Ouf, quel pied ! On a encore cinq minutes... Mais on va faire un break, qu'est-ce que tu veux boire, coca, bière ?

- Comme toi !

 

Elle revient avec deux canettes de bière et deux verres, elle en sert un, et s'en bois une gorgée. Ben et moi alors ? Mais ça n'a pas trop d'importance, elle m'a dit qu'on avait encore cinq minutes, tous les espoirs me sont permis.

Anne01a.jpg

- J'ai envie de pisser, tu aimerais bien regarder, je suppose ?

- Oui, j'avoue !

- Alors allonge-toi par terre, je vais te pisser dessus.

- Euh...

- C'est que quoi ? Je te rappelle que tu accepté de m'obéir.

 

Elle ne comprend pas mes réticences, en fait je n'ai rien contre, mais compte tenu du temps qui nous reste, j'aurais préféré une autre fin. Je m'allonge donc comme demandé, et la demoiselle enjambe mon corps à la hauteur de la poitrine, puis avance un peu se positionnant au-dessus de mon visage. Elle ne va pas faire ça ? Mais je ne dis rien j'en ai secrètement envie et une telle occasion n'est sans doute pas prête de se présenter. Elle s'accroupit légèrement, la vue est magnifique, je pose mes mains sur ses jambes...

 

- Non, tu ne me touches pas, ça va me déconcentrer !

 

J'attends donc, j'ai les yeux rivés sur sa chatte et la bite dressée que je décide alors de caresser doucement, et puis une petite goutte finit par me tomber sur le bout du nez, une autre goutte, puis un petit filet...

 

- Ouvre la bouche, esclave !

 

Esclave ? N'importe quoi ! Le ton est très peu dominateur, presque rigolard, mais comme dans un rêve j'obéis recevant alors dans mon palais un flot jaune dont le débit est devenu si impressionnant que je ne parviens pas à suivre, je suis obligé d'en rejeter une partie, puis d'en éviter une autre. Puis l'affaire se termine, j'absorbe les ultimes gouttelettes, me surprenant de cette soudaine gourmandise. Elle se relève, moi aussi.

 

- Ça va, ça t'a plus, c'était bon ?

- Super !

- Tu m'aurais bien nettoyé la chatte, pour finir, hein ?

- Ça, oui !

- Mais tu ne le mérites pas, tu en as foutu partout, bouge pas, je vais chercher une serpillière, tu vas essuyer.

 

Je trouve le procédé un peu limite, mais je m'exécute. Drôle de conclusion tout de même que finir une séquence coquine à poil et une serpillière à la main sans avoir joui !

 

- Je vais te dire un truc... Commence alors Anne qui est restée nue. Je t'ai un peu gâté, parce que quelque part je te trouve sympa. Si tu n'es pas trop pressé, on peut attendre ma copine, à cause de son travail, elle rentre assez tard, tu verras, elle est très mignonne, alors d'accord ?

 

Tu parles que je suis d'accord, ce doit être mon jour de chance, mas un jour de chance ou rien, décidément ne se passe comme prévu.

 

- Bon alors d'accord, on va l'attendre, mais comme pendant ce temps-là, je n'ai rien à te proposer, je vais t'attacher au pied du lit.

- Non, non, protestais-je mollement, je ne veux pas qu'on m'attache ! 

 

Et voici donc mes nouveaux espoirs déjà déçus...

 

- Ben quoi, t'as pas confiance ?

- On ne se connaît pas, et en plus je n'aime pas ça.

- C'est un jeu, je ne t'attacherais pas trop serré, comme ça, si besoin est, tu pourras toujours te libérer tout seul, je me demande bien pourquoi, mais bon.

 

Me voilà attaché par les mains au pied de son lit, à poil, le cul par terre et la bite basse. Depuis combien de temps, une heure, deux heures, je n'en sais rien, la nuit tombe, je ne vois plus que les lueurs de la cour et le filet de lumière venant de la porte mal fermée de la cuisine dans laquelle Anne s'est retranchée. J'ignore ce qu'elle y fabrique. Bizarrement je me sens bien, la seule chose qui me gêne étant l'impossibilité de me gratter.

Un bruit de clés, la lumière qui revient, une grande blonde à la peau légèrement mate s'étonne de ma présence.

 

- C'est qui ? T'as capturé un cambrioleur ?

- Non, c'est mon petit esclave, je te raconterais. Ça te dit de jouer avec ? Lui demande Anne qui s'est de nouveau revêtue de sa seule robe de chambre

- Hi, hi, en voilà une bonne idée, mais avant je vais prendre une petite douche, je suis crevée.

 

Elle disparaît dans la salle de bain, j'aurais voulu qu'elle se déshabille devant moi, elle ne le fait pas, tant pis. J'entends l'eau lui arroser son corps, je l'imagine, je bande. Anne passe devant moi, elle me regarde et tandis qu'elle fait glisser à ses pieds sa robe de chambre, elle me gratifie d'un sourire, le même sourire que quand je l'ai aperçu l'autre jour au bistrot, le sourire de la nageuse.

J'ignore ce qui va maintenant arriver, mais je suis bien, j'ai confiance, alors je réponds à son sourire et je reprends mon attente. 

 

FIN 

 

© Nicolas Solovionni - Mars 2004

  nikosolo@hotmail.com

 

Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme 3ème prix du meilleur récit pour l'année 2004 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Mercredi 14 janvier 2004 3 14 /01 /Jan /2004 17:33

Gina fait son show

par Estonius

 

Voy

 

Pas la forme ! Notre couple va de plus en plus mal, c'est de ma faute, c'est de sa faute, c'est de notre faute... Invité à boire un pot dans un bar à bière par deux clients allemands. Je n'aime pas la bière... Je n'aime pas leur conversation, j'ai l'esprit ailleurs... et ça s'éternise, ça s'éternise. J'ai poussé un de ces ouf quand ces deux abrutis ont pris congé.

 

Pas envie de me presser pour rentrer, de toute façon je prendrais un taxi... mais pour l'instant un peu de marche à pied me fera - peut-être - du bien... il est 22 heures passées, je passe devant les sex-shops de Pigalle... Une éternité que je n'ai pas traîné dans ce quartier... un panneau annonce "théâtre show" ou quelque chose d'approchant. Je me méfie mais en principe les arnaques c'est de l'autre côté du boulevard, sur le trottoir du Moulin Rouge, les cabarets où tu rentres pour dix euros et tu te retrouves avec une entraîneuse qui te factures une bouteille de champagne très ordinaire pour 500 euros sinon plus, et pour ce prix tu pourras juste la peloter un peu. En principe on se fait avoir une fois, pas deux, mais bon, là ce n'est pas une boite, je rentre voir, la boutique fait aussi sex-shop classique, je tourne un peu, farfouille dans les revues. Je n'arrive pas trop à me décider. Sur le comptoir il est indiqué que ce spectacle est sans supplément, une heure de strip-tease. Je finis par me laisse tenter. De toute façon à la moindre tentative d'arnaque je me carapate.

 

Une petite salle, une quinzaine de personnes, peut-être un peu plus. Une blonde se trémousse sur la scène, superbe femme bien appétissante, la trentaine, peut-être plus. Je m'assois, je regarde, ça commence très bien. Elle est complètement nue, elle se caresse les seins, ils sont lourds, ils sont ronds, ils me plaisent. Elle ouvre un peu sa chatte rasée, et puis elle a un de ces sourires, c'est très excitant, je regarde un peu autour de moi, tout le monde est bien sage ! Je me passe quand même discrètement la main sur la braguette, ça ne coûte rien à personne. C'est la fin de son show, la fille salue, reçoit quelques applaudissements polis, seul le mien est enthousiaste, elle regarde dans ma direction, elle se marre, précise quel est son prénom et qu'elle est disponible en cabine spéciale... refrain connu...

 

La suivante ne vient pas tout de suite... astucieux, effectivement en faisant des pauses de plus de cinq minutes entre chaque fille on peut faire durer le spectacle assez longtemps. Tout le monde attend, tout le monde est toujours sage... J'en profite pour décréter que je serais aussi bien au premier rang et je m'y déplace... Et j'attends.

 

Musique ! Et voilà une nouvelle fille ! Déception, c'est une grande maigre au visage ingrat, elle ne m'inspire pas du tout, mais alors pas du tout, je patiente, ce n'est pas de sa faute à cette fille si elle ne me plait pas, mais je m'ennuie à mourir, et ça dure, et ça dure... A la fin de la prestation j'applaudis par politesse, mais je suis soulagé de savoir que c'est terminé. Encore cinq à dix minutes à ne rien glander, et voilà une autre blonde, jolie fille mais pas souriante pour un rond, elle a l'air de faire tout ça comme si ça ne la concernait pas, elle ne regarde pas le public, c'est service minimum. Dommage ! A la fin je n'ai pas applaudi.

 

Je m'apprête à attendre encore cinq à dix minutes et commence à me demander si j'ai bien fait de poser ma carcasse dans ce truc. Mais surprise... voilà qu'un mec monte sur scène (un mec !) Il me semble reconnaître le caissier d'en haut. Effectivement c'est lui.

 

- Mesdames, messieurs, le spectacle est terminé, il est 23 heures 30 et nous allons maintenant proposer à ceux qui le veulent un show beaucoup plus hard... donc ceux qui le désirent peuvent rester mais je vais vous demander 20 euros !

 

A quelle heure ça va finir ce truc ? Je me lève moi demain ! Quoique je peux toujours inventer une salade, comme ce n'est pas dans mes habitudes, on me croira...Certains se lèvent et s'en vont, les autres font comme moi, et se délestent du prix demandé. Mais je me jure de ne pas aller plus loin dans les dépenses. S'il y a arnaque, je n'aurais perdu que 20 euros, je n'en mourrais pas

 

On attend, quelques nouveaux spectateurs arrivent, on attend encore... Et la musique redémarre, la lumière s'éteint dans la salle, la scène s'éclaire, le speaker annonce Gina ! Et voilà Gina, c'est une ravissante blackette, sans doute légèrement métissée, assez grande, le visage est souriant, on pourrait presque dire rigolard, quant aux formes elles sont superbes. Elle nous fait un petit show bien innocent puis se retrouve assez rapidement en culotte et soutien-gorge : Quel corps, mes amis, quel corps, une sculpture ! Elle tournicote, elle virevolte, elle sautille, elle danse, et n'enlève rien d'autre ! Ça devient frustrant son truc. Puis tout d'un coup elle interpelle le public !

 

- Alors ! Vous aimeriez bien en voir un peu plus ?

 

Sûr que si elle nous redemande du fric, je me casse ! Mais non, la "foule" répond qu'oui, qu'elle veut en voir un peu plus !

 

- Ok ! reprend-elle, je vais vous montrer mes seins pour commencer, mais après c'est donnant-donnant,

 

C'est ça le show super-hard ? Personne ne comprend ! Je crains un truc à l'américaine où il faut glisser des dollars dans la culotte. Gina libère sa poitrine utilisant le geste devenu traditionnel de la stripteaseuse, tournant le dos au public, très droite de façon à bien faire apparaître la vallée dorsale, elle se dégrafe dans cette position, mais n'enlève pas le soutif ! Elle se retourne, s'amuse à soupeser tous ses trésors, presse les deux bonnets l'un contre l'autre, se retourne à nouveau et enlève le sous-vêtement puis fait face aux spectateurs ! Ses seins sont magnifiques, elle se les caresse, les soupèse, les fait bouger, en agace les tétons... je tente un applaudissement, les autres suivent.

 

- Merci ! Est-ce que je vous excite ?

- Oui, oui ! Répondent les plus hardis !

- Ben alors si je vous excite, sortez vos bites, et excitez-vous mieux !

 

Aucun ne réagit, je regarde autour de moi, je n'ai rien contre ce genre de proposition mais personne ne semble vouloir être le premier. Gina descend alors de la scène en se déhanchant, elle s'approche d'un spectateur qui est à un siège de moi et lui fout la main à la braguette, lui tâtant le sexe à travers le pantalon, l'autre se pâme !

 

- Allez met toi à l'aise ! J'adore qu'on se branle en me regardant.

 

Le mec n'en peut plus, il dézipe sa fermeture éclair et sort sa queue toute raide !

 

- Vous voyez, monsieur a montré l'exemple, faite comme lui !

 

Mais ça ne marche pas, ce devait être prévu dans le déroulement logique des choses, car Gina abandonne son spectateur et vient vers moi, à mon tour elle me tripote la braguette, et à mon tour, je sors mon engin que je branle mollement après que la stripteaseuse soit allé vers les rangs suivants accomplir cette étrange tache de libération des pénis.

 

Le spectacle est donc aussi dans la salle, tous ces mecs qui se branlent les uns après les autres, ça fait une drôle d'impression. L'inconvénient d'être au premier rang c'est que je suis obligé de me contorsionner pour voir ce qui se passe derrière, je ne pouvais quand même pas prévoir que le spectacle quitterait la scène ! Gina s'occupe des derniers rangs, elle va bientôt revenir. Je m'installe de façon plus classique sur mon siège, mon presque voisin est en train de s'astiquer ! Quelle belle queue ! Ça me gêne de regarder car il va croire des choses, mais j'ai du mal à détourner mon regard et j'y reviens sans cesse. Il va finir par s'en apercevoir. Il s'en aperçoit, j'ai dû rougir comme un coquelicot. Le mec a carrément baissé son pantalon sur ses chaussures et a ouvert sa chemise ce qui lui permet de temps à autre de se pincer les tétons avec sa main restée libre. J'ai chaud, j'ai très chaud !

 

Gina revient

 

- Félicitations, voilà c'est comme ça qu'il faut faire ! Hé, les mecs baissez vos pantalons, vous pouvez même vous mettre à poil. Et d'ailleurs le premier qui se met à poil va pouvoir monter sur la scène et me retirer ma culotte.

 

C'est marrant ses invites au public, tout le monde se regarde ! Finalement un mec se pointe la bite à l'air et grimpe sur la scène. Mais il aura juste le droit d'enlever la culotte de la dame et de lui faire un gros bisou - disons un gros smack - sur la fesse. Je suis sûr qu'il est déçu.

 

C'est à ce moment-là que Gina m'interpella :

 

- Ça va toi, tu t'amuses bien ?

- Ça va !

- T'aimes ça, te branler, hein !

- C'est pas désagréable !

- Et puis tu t'en fous plein la vue !

- Plein !

- Tu crois que je t'ai pas vu, lorgner sur la bite de ton voisin ? Elle est belle hein ?

 

J'ai du devenir aussi écarlate qu'un kilo de sauce tomate, je réponds d'un vague sourire !

 

- Je suis sûre que tu aimerais bien la toucher ? Insiste-t-elle.

- N'exagérons rien !

- Je n'exagère pas, je vous connais bien, les mecs !

 

Puis elle s'adresse à mon voisin !

 

- Et toi, je suis sûr que ça ne te dérange pas, s'il te la touche !

- Je suis hétéro ! Tient à préciser le quidam. Mais je ne suis pas coincé, ça ne me dérange pas du tout !

 

Gina rebondit sur la réponse du type :

 

- Ben alors qu'est-ce que tu attends, tu en meurs d'envie, et lui il est d'accord !

 

Putain, que faire ! Refuser, je passe pour un dégonflé, mais qu'est ce que j'en ai à foutre de ce qu'ils pensent de moi tous ces blaireaux. Fuir : j'estime ne pas en être encore réduit à cette extrémité. Alors je me lance, la gorge sèche et l'estomac noué, j'approche ma main de la queue du mec et je lui caresse la bite, la peau est douce, comme de la soie, j'ai dû faire ça moins de cinq secondes, ça y est j'ai accomplis ce qu'on attendait de moi, et je m'apprête à rejoindre ma place !

 

- C'est tout ? Branle-le un petit peu, tu ne vas pas le laisser comme ça !

 

Puis elle interpelle l'assistance :

 

- Vous pouvez vous approcher pour regarder, ici le spectacle est dans la salle, c'est dommage qu'il n'y ait pas de femme parmi vous ce soir, mais bon on ne peut pas tout avoir. !

 

Quelques-uns s'approchent, pas tous ! Je fais quoi ? Je prépare la phrase magique dans mon esprit "bon il faut que j'y aille, on m'attend" ben non la phrase magique, ce sera pour tout à l'heure. Me voilà en train de branler le mec. Je bande pour ma part comme un cerf.

 

- Branlez-vous mais évitez de jouir, on peut vous proposer des formules exceptionnelles ce soir et à des prix raisonnables ! Annonce Gina.

 

Je me disais aussi... Et sur ce Gina remonte sur scène, s'assoit sur un coussin, écarte ses cuisses, attrape un gode, le suçote un petit peu puis se l'introduit dans la chatte. C'est beau, c'est excitant, la plupart des spectateurs ont rejoint leur siège sauf deux d'entre eux. J'ai failli les imiter, mais...

 

- Continue, tu fais ça bien ! Me demande l'inconnu !

 

Manquait plus que ça ! Voilà que je vais passer pour un spécialiste, à présent. L'un des spectateurs qui s'est déplacé, un grand à moustache approche sa queue du visage de mon voisin, celui-ci s'en empare et se la colle dans la bouche et commence à la sucer ! "Je suis hétéro qu'il disait... faux-cul, va !" Le quatrième, un petit gros, fait une tentative avec moi, comme je n'ai aucune envie de lui sucer quoique ce soit, je fais l'erreur de lui caresser le sexe de ma main libre.

 

- Suce ! Me demande petit gros !

 

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C'est comme ça, il y a des gens qui ne sont jamais contents ! J'ai alors une idée de génie, la meilleure façon d'échapper à cette fellation dont je ne veux pas, c'est d'en faire une à la magnifique bite de mon voisin ! Et enivré de sexe, j'oublie tous mes préjugés, toutes mes inhibitions et je plonge vers ce magnifique organe de chair que je commence à embrasser du bout des lèvres, pour ensuite le lécher, l'enserrer du contour de ma bouche, mettre en contact ma langue avec son gland brillant d'excitation, puis descendre doucement mes lèvres et enfin sucer... sucer... Petit gros est dépité, il est parti s'asseoir un peu plus loin et s'astique tout seul, j'ai été vache, si je peux faire quelque chose après j'essaierais de le faire, mais pour l'instant je suis tout à mon plaisir. Je suce, je lèche, je... glups ! Je ne m'en lasse pas ! J'ai découvert quelque chose ! Je n'arrive pas à me rassasier. Le voisin me prévient d'arrêter me disant qu'il est prêt à jouir. Je me retire déçu !

 

- Ne jouis pas ! Essaie d'intervenir Gina !

 

Mais c'est trop tard de longues giclées atterrissent sur le plancher ! Le voisin se "kleenexe" et se reculotte !

 

- Toi je t'interdis de jouir ! M'apostrophe la blackette en rigolant !

- Ça va être dur !

- T'es pas si pressé ?

- Pas trop, non !

- Alors tu m'obéis !

- Bon, bon !

- Tu aimes ça qu'on te donne des ordres, on dirait ! Ça aussi ça t'excite ?

- Il y a plein de choses qui m'excitent !

 

Elle dit ensuite quelque chose à petit gros, mais elle parle trop bas, je n'entends pas, mais constate qu'il arrête de se branler. Gina reprend la position et s'enfonce toujours le gode, elle fait semblant de jouir et pousse un hurlement, se relève et salue le public. Un peu abrupt, la fin, je trouve.

 

- La scène suivante va être encore plus hard ! Mais en attendant on va vous offrir un autre intermède un peu gay. Dit-elle.

 

C'est alors qu'elle me montre du doigt et en fait de même avec petit gros !

 

- Vous, les pédés, déshabillez-vous complètement !

- Euh, je...

- C'est un ordre ! Tu m'as dit que tu aimais bien obéir, tu ne vas pas contrarier... ta maîtresse !

 

Petit gros est déjà sur la scène, je le rejoins ! Elle m'a demandé de le sucer, mais je savais qu'elle le ferait avant qu'elle ne me l'ordonne. Je m'agenouille devant le type et entame ma deuxième pipe de la soirée, ma deuxième bite, je suis devenu un suceur de bite, et j'aime ça ! Et puis elle n'est pas si mal cette bite ! Gina demande au type de ne pas me jouir dans la bouche et lui tend un mouchoir en papier, il se termine dedans, l'affaire n'aura duré que quelques minutes !

 

- Allez, on applaudit nos deux gentils pédés.

 

Elle m'énerve, ça fait deux fois qu'elle emploie ce mot, là, pourquoi faut-il tout connoter péjorativement. Enfin, bref... Ça applaudit mollement, il y en même un qui siffle ! Le connard ! Je vais pour redescendre, j'ai maintenant envie de jouir, je vais attendre que Gina soit rentrée en coulisse et je me branlerais... à moins que... tiens, le grand moustachu de tout à l'heure est encore là, pédé pour pédé, j'irais bien le voir... mais est-ce qu'il a joui celui-là ?

 

Gina vint alors me voir et me chuchote :

 

- T'aimerais qu'on fasse un truc super hard maintenant, par exemple tu serais mon esclave, je pourrais te fouetter un peu, t'enculer avec un gode ceinture, te pisser dessus… il y a plein de possibilités

- Euh, pourquoi pas ?

- On ne peut pas faire ça ici… Je te laisse ma carte, tu m'appelles quand tu veux !

 

Glups !

 

Je suis sortie, la fille suivante ne me branchant pas, le lendemain j'ai téléphoné à Gina, c'était occupé, je me suis promis de rappeler plus tard, je ne l'ai jamais fait… C'est la vie.

 

Estonius © 2004

 

Postface : Cette boite, aujourd'hui fermée a réellement existé, toute la première partie est rigoureusement exacte et vécue, la seconde est un peu arrangée, mais cette blackette qui incitait les spectateurs à se masturber (y compris entre eux) fut bien réelle. Sinon, (législation oblige), il n'y avait aucun vrai contact sexuel entres les filles et les spectateurs.

 

 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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