Lundi 27 août 2012 1 27 /08 /Août /2012 10:14

Confessions bitophiles – 2
par Mirando, Looker et Dami 62

BiteFlag

Thémes abordés : bisex masculine, naturisme

                Cinoche par Mirando

Je viens de vivre une de mes expériences bi les plus excitantes depuis ces 5 dernières années…

 

Je suis agent commercial indépendant ce qui me laisse beaucoup de temps de libre ainsi je vais parfois faire un tour dans un des derniers cinés pornos de Paris à Bonne Nouvelle. On entre dans une vraie salle de cinéma ou bon nombre de mecs présents sont en train de se branler soit tous seuls soit aidés par leur(s) voisin(s).Ambiance ultra excitante devant de vieux films pornos d’il y a dix ans…

La meilleure place est celle au bord du couloir tout en haut avec le mur dans le dos, ainsi on peut observer les nouveaux arrivants qui restent parfois quelques instants debout afin de mieux habituer leurs yeux à l’obscurité et savoir où ils vont pouvoir s’asseoir. Beaucoup de vieux bien murs et puis quelques âges intermédiaires un ou deux jeunes comme moi parfois. Sur le dernier rang il peut tout se passe…

Me voilà donc debout avec deux autres hommes plutôt bien murs l’un devant moi appuyé contre le mur comme moi et l’autre à côté. Nous regardons le film et rapidement celui de devant passe ses mains derrière son dos pour me palper la braguette. Érection immédiate, je me laisse faire il sort mon sexe et commence à me branler…. Je suis BIEN inutile de vous le dire…

En quelques instants ils sont trois autour de moi à me branler et caresser les couilles le cul à travers le pantalon cinq ou six mains au niveau de mon bassin en même temps le REVE. Et puis le temps passe… mais je commence à fatiguer de rester debout aussi quand la fameuse première place au bord se libère je retire doucement les mains de mes « Assaillants » et je vais m’asseoir.

Et là les choses deviennent incontrôlables car l’un de mes ex palpeurs se met à genoux et entreprend de me sucer goulûment (je n’ai rien contre… ils le comprennent tous…) et quand mon suceur me laisse un peu de répit, ma queue se dresse de ces 19 cm avec le gland luisant de bave épaisse et dure dans l’obscurité… Alors c’est mon voisin qui prend le relais pour me pomper en gorge profonde en me titillant les seins (Je fais tout mon possible pour ne pas jouir et prolonger cette expérience) je suis en transe, on me baisse le pantalon et cette fois c’est mon voisin de devant qui s’est retourné et commence à enfoncer son doigt lentement et avec délicatesse dans mon trou du cul. L’opportuniste en profite pour me prendre en bouche dès que son complice libère ma queue et me voilà sucé par trois mecs à la fois tour à tour…. C’est quand le tout premier reprend son goûter que, à bout d’excitation et saisi par de gros spasmes, je lui envoie les jets chauds et salés de mon sperme au fond de la gorge ce qui semble le combler d’aise (même s’il recrache le tout ensuite ce qui me parait une attitude prudente par les temps qui courent).

J’avais du mal à marcher en sortant du ciné, et cette expérience me sert de sujet de masturbation très souvent ces derniers temps.

 

Biscarosse par Looker
branlettes J’ai eu une première expérience avec un homme cet été dans les dunes de la plage de la lagune à Biscarrosse.

 

J’étais en train de me faire bronzer à poil lorsque j’ai été intrigué par des va-et-vient de mecs derrière un bosquet pas très loin. Je me suis approché et j’ai alors vu un couple en train de faire l’amour devant une demi-douzaine de mecs assis en cercle autour d’eux et tous en train de se branler. Je me suis joint au groupe et j’ai moi aussi commencé à me caresser doucement car j’étais très excité et j’avais peur de jouir devant tout le monde. Malheureusement, la séance devait avoir déjà commencée depuis un petit moment et le couple finit sa « prestation » peu après.

Toujours très excité, je suis retourné me faire bronzer dans mon coin et allongé sur le dos, ma main continuait à aller et venir sur ma queue toujours bandée. Mon manège ne tarda pas à attirer l’attention d’un mec qui rodait par là et qui s’approcha doucement. Pour la première fois de ma vie, j’étais en train de me branler devant un mec et cela m’excitait terriblement. Au bout d’un moment, il était carrément debout devant moi à 50 cm !!! J’étais de plus en plus excité et ma queue prête à exploser. A ce moment-là, il s’est agenouillé et il a posé sa main sur mes couilles et a saisi ma queue. C’était trop pour moi !! Je lui ai fait signe « non » de la tête tout en serrant mon gland dans ma main et il est parti silencieusement sans se rendre compte que ce simple contact m’avait fait jouir et que ma main était pleine de sperme.

Inutile de vous dire que je suis retourné ensuite à cette plage que je vous recommande.

 

La première fois par Dami 62
J’avais 33 ans au printemps 1978 et j’étais déjà attiré par les petites annonces (sur revues uniquement, il n’y avait pas internet).

 

Il fallait correspondre pour se fixer un rendez-vous et pour la première fois je fus attiré par un portugais de dix ans mon aîné, et qui voulait un modèle pour faire des photos. Par très rassuré, je me rendis à son domicile à Paris. Il s’appelait Jésus et il m’attendait à poil dans son petit deux pièces. Cela m’enhardit à faire de même et armé de son polaroid il me demanda de prendre tous genres de poses : de face, de dos, couché, des plans entiers et des gros plans de mon sexe.

J’y pris vite goût de me montrer ainsi et comme je bandais, il me proposa de me caresser. Ce fut ma première expérience et après ses mains, se fut bientôt sa bouche qui prit possession de mon « mât » tout dressé. De plus en plus excité, mes mains maladroitement prirent son beau sexe bien long pour le caresser et bientôt je fis comme lui, et j’y portais ma bouche. Ce fut ma toute première expérience d’un homme et j’en garde un très bon souvenir.

La preuve j’ai recommencé souvent ensuite, ne pouvant plus m’en passer !

 
Par vassilia-x-stories - Publié dans : Confessions
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 4 juin 2012 1 04 /06 /Juin /2012 18:35

Trente et un chameaux

par Lena Van Eyck

 

coin102

 

Préambule

 

J'avais perdu ce texte tapé à la machine à écrire au milieu des années 1980. Le récit est authentique, il m'a été narré oralement par Carole, j'en avais simplement fait une transcription littéraire dans le style épistolaire, (le récit parlé et le récit écrit n'obéissant pas forcement aux même règles). Je l'avais proposé à une revue qui publiait des "lettres érotiques" et qui ne l'a pas retenu. Je l'ai retrouvé… dans mon fouillis…

 

Bonjour Léna

 

Comme convenu je te raconte par le détail cette étrange "cérémonie" à laquelle j'ai participé il y a quinze jours dans le Loir et Cher chez Jean-Pierre.

 

Jean-Pierre avait loué mes services du début de la soirée jusqu'au lendemain midi. Il m'explique que ce soir, le thème sera le marché aux esclaves et que les invités pourront nous acheter suivant le principe de la vente aux enchères !

 

Ça ne va pas la tête, je ne suis ni un objet ni une bête de foire ! J'émets donc une vigoureuse protestation et fait part à mon hôte de mon intention de ne pas rester.

 

Je le connais bien, Jean-Pierre, si je décide de partir, il fera la gueule mais respectera ma décision.

 

Il m'explique quand même en long et en large que tout cela n'est qu'un jeu, que parmi les invités il y aura Machin, Truc et Bidule que je connais déjà et qui sont des gens très respectueux, bref, il m'embobine et ajoute, que le montant de l'enchère me reviendra intégralement. Ce dernier argument fut bien sûr décisif.

 

- Tu auras peut-être droit à quelques coups de cravaches. Ajoute-t-il.

- Du moment que ce n'est pas trop fort et qu'on ne me marque pas…

 

En attendant le début des hostilités, je me remaquille et discute avec les autres filles, il y en a deux que j'avais déjà croisé, je fais connaissance avec les trois autres. Nous serons six esclaves.

 

Jean-Pierre a réuni un casting de folie : imaginez : une blonde, une rousse, une blackette, une beurette, une asiatique... Et moi, grande brune à la peau claire.

 

Il nous fait mettre en tenue, saroual blanc ridicule pour le bas, voile transparent pour le haut, ça c'est très joli, chacune à sa couleur, jaune, rose, parme, vert, blanc, le mien est bleu. On se ceint la taille avec une ceinture de danseuse du ventre, le machin doré avec plein de chapelets de perles et de médailles qui en dégringolent, tout ça en toc, faut pas rêver non plus !

 

Vers 20 heures, ça commence, on nous fait monter sur une petite estrade d'environ 50 centimètres de haut dissimulée derrière un rideau rouge.

 

Une estrade dans un appartement ? Et oui, il parait que ça se loue. Certains riches bourgeois se payent parfois un concert privé d'un grand interprète classique, (ceux-ci sont donc aussi putes que nous !) Evidemment avec une estrade, c'est plus classe. J'ignorais toutes ces choses avant de venir, j'en ai appris beaucoup au cours de cette soirée !

 

Le rideau se lève ! Je manque de pouffer de rire, j'ignorais que les invités de Jean-Pierre devaient respecter un dress-code. En fait tout ce beau monde s'est passé un keffieh sur la tête à la façon des bédouins. Nous faisons toutes un joli sourire au public : que des hommes à l'exception d'une femme qui est venu avec son mari. Ils applaudissent. J'ignorais qu'on applaudissait les esclaves avant de les acheter ! Je reconnais quelques visages, des amis de Jean-Pierre. Sa bande ! Je reconnais aussi un animateur de télé bien connu, c'est lui qui s'est fait accompagner de sa femme. Ce mec est, dit-on, bourré de fric.

 

Puis commence la présentation. Musique ! Des mélopées orientales comme il se doit ! Chacune doit se déshabiller, se déhancher et s'exhiber pendant la durée du morceau de musique, soit à peu près trois minutes, à la fin on annonce son prénom, et après, zou on passe à la suivante. Pendant mon propre show, je me souviens d'un truc qu'on m'avait appris quand j'étais strip-teaseuse et entraîneuse, je me choisis une cible dans l'assistance et je ne le quitte pas des yeux. Pourquoi pas le mec de la télé ?

 

Après cela vint la séance de pelotage. Jean-Pierre, lui aussi coiffé d'un torchon de cuisine à la manière de Yasser Arrafat, prit la parole :

 

- Ces demoiselles vont maintenant passer parmi vous, pendant cinq minutes, pas une de plus, vous allez pouvoir tâter la marchandise...

 

Il a bien dit "tâter la marchandise" ! Effectivement, on descend de l'estrade et tout le monde s'agglutine autour de nous. Festival incontrôlé de mains baladeuses, qui me fait demander s'il s'agit d'êtres humains ou bien de poulpes ! Et que je t'attrape un sein, et que je te tripote le cul, et que les mains sur la chatte tentent d'aller plus loin qu'il conviendrait.

 

- On reprend tous nos places !

 

Pas trop tôt, ces cinq minutes furent franchement pénibles.

 

Arrive alors une secrétaire équipée d'un carnet de notes, la quarantaine, lunettes à grosses montures, cheveux noir en chignon, tailleur noir, (tiens, elle n'est pas déguisée, celle-ci !) pas mal, elle distribue un bout de papier et un crayon à chaque invité.

 

- Voilà, précise Jean-Pierre, les filles vont se présenter à nouveau pour qu'il n'y ait pas de confusion, puis vous aller les noter de 0 à 5, on additionnera tout ça et on commencera les enchères avec celle qui aura eu la note la plus basse.

 

Pendant que ces messieurs dames peaufinent leur bulletin de vote, Jean-Pierre et la secrétaire nous font passer chacune la tête et le visage dans un carcan. Ainsi affublées, notre hôte, qui s'est équipé d'une cravache nous examine une par une, nous fait se retourner et distribue des coups de cravaches. Je remarque que la petite asiatique y échappe, elle a dû dire qu'elle n'aimait pas ça et Jean-Pierre en tient compte ! Un bon point pour Jean-Pierre, malgré le fait que ce salaud prenne un plaisir évident à me faire rougir le cul.

 

Ensuite il nous fait mettre toutes à genoux en rang d'oignons. Le spectacle à l'air de plaire particulièrement à un type au premier rang, le visage tout rond et tout rose, le nez trop petit… un petit, non plutôt un gros cochon car il a sorti au grand jour son engin reproducteur et se masturbe hardiment. Il aurait tort de se gêner, c'est bien une soirée sexe, non ?

 

La secrétaire ramasse les bulletins et s'en va les compiler dans un coin de l'estrade sur une chaise, puis donne les résultats à Jean-Pierre qui les regarde à peine, je suis persuadé que c'est truqué, mais quelle importance ?

 

- Mesdames Messieurs, nous allons procéder dans quelques instants à la vente de ces demoiselles, mais avant j'ai un petit gadget à vous proposer ! Si le gadget veut bien s'avancer.

 

Le gadget est une espèce de pâtre grec frisé comme un mouton et ma foi, assez joli garçon, il est complétement nu et glabre, il salue l'assistance qui lui répond par ce qu'il est convenu d'appeler des mouvements divers.

 

A mon avis, Jean-Pierre dont je sais les tendances bisexuelles, a voulu faire une sorte de clin d'œil à ses invités, mais je me trompais, ce n'était pas tout à fait ça…

 

Mesdames Messieurs, si quelqu'un en veux, il est à vendre ! Je rappelle que les enchérisseurs éventuels ont le droit de tester tous les produits proposés…

 

"Les produits !" On est des "produits !"

 

… pendant seulement trois minutes et ensemble. Le test n'est pas gratuit, il coûte un demi-chameau qui ne sera remboursé que si vous emporter la mise !

 

C'est quoi cette nouvelle monnaie : le chameau ???

 

- La mise à prix est de 5 chameaux, qui veux tester la marchandise ?

 

Deux mains se lèvent ! Je n'aurais pas cru ! Le premier est une espèce de type taciturne avec une barbe mais sans moustache ce qui lui donne un air de professeur Mortimer, l'autre (et là je suis sur le cul) est la dame accompagnant le type de la télévision.

 

Ils montent tous les deux sur l'estrade, la dame commence à caresser le pâtre grec de façon assez soft, Mortimer, lui, se met à lui peloter les fesses tandis que Jean-Pierre passe derrière et lui administre un coup de cravache sur les cuisses suivi d'un ordre sec.

 

- Suce !

 

Pâtre grec s'agenouille se demandant par qui il doit commencer, mais Mortimer décide à sa place, sortant sa bite et la lui fourrant dans la bouche. Ça devient chaud tout ça !

 

- Et si vous échangiez vos rôles ? Leur propose la femme.

 

Pâtre grec se relève alors, et sans hésiter une seconde, Mortimer s'empare de sa queue et la suce. Pendant ce temps la femme roule un patin au bel éphèbe.

 

- Le test est terminé ! 5 chameaux ! Qui le prend le gadget pour 5 chameaux ?

- Moi ! Dit la femme.

- Quelqu'un veut surenchérir ! Monsieur peut-être ?

- Non, ça m'aurait intéressé, mais galanterie oblige, je le laisse à madame. Répond Mortimer.

- C'est très gentil je vous revaudrais ça ! En fait c'est un cadeau pour mon mari !

- Vous m'en direz tant ?

- Je vous en dirais peut-être plus tout à l'heure.

Gerome_Selling_Slaves.jpg

 

Arrive le tour de Martine la rousse.

 

- Il fallait bien une dernière, c'est elle, mise à prix 5 chameaux. Qui est intéressé ?

- Moi, intervient un grand binoclard.

 

C'est le seul. Jean-Pierre l'interpelle quand il monte sur scène.

 

- Prenez cette cravache et donnez-lui en dix coups, ça lui apprendra à être la dernière !

 

Et tandis que les coups cinglent, j'aperçois que la dame de la télé, son mari et le pâtre ont reculé de deux rangs afin de s'installer tous les trois, le pâtre au milieu, pour une bonne partie de tripotage.

 

Il n'y a pas eu de surenchère, grand binoclard a emporté le lot pour 5 chameaux et je ne sais toujours pas la valeur d'un chameau !

 

Ensuite ça devint routine, la beurette dut sucer trois hommes qui firent monter les enchères à 15 chameaux. Beurette vendue ! La blackette eut quatre hommes autour d'elle et ne savait plus où donner de la tête. L'un deux était gros cochon, il emporta la mise à 18 chameaux. Au tour de l'asiatique, cette fois c'est cinq hommes qui montent sur l'estrade, mais je viens de comprendre que certains trichent, ils payent le prix du test mais ne renchérissent pas. 11 chameaux seulement pour l'asiatique.

 

Reste à vendre : la blonde Karita, un véritable canon et moi-même.

 

- Voici Carole, mise à prix 10 chameaux !

 

Et hop en voilà cinq sur scènes autour de moi, je ne comprends pas que Jean-Pierre, ne pénalise pas les tricheurs. Il y a parmi les testeurs, le gars de la télé qui n'a pas participé aux tests précédents, je me fais un plaisir de le sucer mieux et plus longtemps que les autres.

 

- 10 chameaux, qui dit mieux ?

- 11 chameaux ! Tente un petit rondouillard

- 12 chameaux ! Tente un troisième

- 13 chameaux ! lance un quatrième

- 14 chameaux ! Répond le gars de la télé

- 15 chameaux ! Reprend le premier.

 

Moi je préfère le gars de la télé, et comme j'avais commencé à le faire tout à l'heure j'essaie de fixer son regard.

 

La bataille fait rage, il ne reste plus que le rondouillard et le gars de la télé

 

- 28 chameaux ! Lance rondouillard

- 29 ! Répond Télé

- 30 ! Reprend l'autre du tac au tac.

 

- 30 chameaux ! 30 chameaux ! Qui dit mieux ?

 

Télé se tait, je le regarde de nouveau dans les yeux lui fait un sourire enjôleur.

 

- 31 chameaux ! Finit-il par lâcher.

- 31 chameaux ! 31 chameaux ! Qui dit mieux ? Personne ! Adjugé vendue ! Vous pouvez venir chercher votre achat.

 

Télé me prend par la main et me conduit au troisième rang où Madame et le pâtre continuent de se tripoter.

 

La belle Karita n'eut qu'un seul amateur qui la rafla à 10 chameaux, le montant de la mise à prix. Ce qui prouve bien l'idiotie de ce système de vente puisqu'une fille dix fois plus belle que moi a donc été estimée trois fois moins…

 

Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises. Jean-Pierre reprit la parole.

 

- Je vois que tout le monde n'a pas été servi…

 

En fait c'était faux, je me suis aperçue après que les gens misaient en groupe, tout le monde étaient donc servi même si certains groupes étaient mieux servis que d'autres

 

- …J'ai, continua-t-il, quelques articles en solde. D'abord Marie-Claude, la secrétaire, je n'en ai plus besoin, elle a tenu les comptes de façon méticuleuse et il faudra messieurs dames avant d'aller batifoler, passer à la caisse. Marie-Claude, retirez ce tailleur ridicule, que l'assistance puisse voir votre cul !

- Bien sûr, monsieur !

 

Pas si mal à poil, la mature ! Trois types virent se faire sucer et elle eut l'air de se débrouiller fort bien. Vendue 15 chameaux après une petite enchère, mieux que Karita !

 

- Et maintenant, la dernière surprise, je reviens de suite.

 

Jean-Pierre revint avec une femme nue, tenue en laisse et se déplaçant à quatre pattes.

 

Murmures dans la salle, certains savent de qui il s'agit : c'est sa femme. Vendue 20 chameaux après qu'elle eut sucé quelques bites !

 

Cette fois la vente est finie. Jean-Pierre nous refait un laïus que je n'entends pas étant occupé à doigter le cul de Madame télé, on ne peut pas tout faire à la fois !

 

Mes mouvements de doigts n'empêchent pas ma "propriétaire" d'interpeller Mortimer qui se radine.

 

- J'ai apprécié votre geste tout à, l'heure, si vous voulez maintenant vous joindre à nous, nous vous accepterons bien volontiers.

- J'avais un autre plan, mais je crois que je vais accepter le vôtre.

 

Je ne raconterais pas la partouze par le détail, d'abord parce que ce n'était pas l'objet de cette lettre, ensuite parce qu'elle n'a pas vraiment tenu ses promesses.

 

Disons qu'au départ les trois hommes se sont mélangés, sucés, pénétrés de façons diverses et variées pendant que Madame s'occupait de ma personne (et vice-versa). Les sexes ont ensuite finit par se mélanger à leurs tours, mais une heure après les hommes étaient amorphes, et madame télé avait un petit creux, on est donc redescendu où un excellent buffet (oriental, bien sûr !) nous attendait tous.

 

Curieuse expérience, le fantasme est masculin, la façon dont il fut traité l'est peut-être encore plus. Alors qu'est-ce que j'en pense vraiment, je n'ai pas eu la réponse tout de suite, refusant de l'admettre.

 

Au-delà du business, cette soirée a eu quelques côtés un peu amusants, d'autre franchement pénibles (le pelotage collectif), mais ce que j'en ai retenu c'est que quand deux hommes se sont battus pour moi à coup d'argent afin de me posséder (si peu en réalité), j'en ai ressentie une grande fierté, Je me suis dit : "ma grande, tu es si désirable que des hommes sont prêt à payer très cher pour t'avoir !" à ce point que si un jour on me propose de nouveau une telle expérience, j'accepterai sans hésiter.

 

Je t'embrasse très tendrement.

 

Carole"

 

Deux précisions :

 

1) La loi française est ainsi faite que même s'il s'agit d'un cadre privé, même s'il s'agit de rapports entre des adultes consentants, même si les organisateurs n'ont rien touché du montant des enchères, l'organisation d'une telle mise en scène tombe sous le coup des lois réprimant le proxénétisme. Absurdité, quand tu nous tiens !

 

2) Carole ne m'a jamais précisé à combien équivalait un chameau, mais la somme qu'elle a récoltée devait être coquette, elle s'est offert une croisière avec !

 

Léna Van Eyck, 1985 et 2012

 

Le tableau "Vente d'une esclave à Rome" est de Jean-Léon Gérôme (1824-1904)

 

PS : On m'a reproché que ce petit texte était de loin inférieur à d'autres choses que j'avais écrites. J'en suis bien consciente. Mais j'ai aussi le droit de m'amuser !

 

 

Par Léna Van Eyck - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 14:46

Carrosse céleste

Scène de la vie culturelle en province

par Estonius

 

bi stamp

Je suis Etienne, brun dégarni, petite barbiche, la quarantaine, pas vraiment play-boy, mais je plais. J'écris des bouquins qui ne se vendent pas trop mal, et suis aussi, critique dramatique pour une revue d'art. J'assiste donc à toutes les premières. Inutile de vous dire qu'à force de voir des navets en tous genres, je suis blasé, et il est extrêmement rare que je sois surpris, et à fortiori enthousiasmé.

 

Ce soir, je vais encore passer deux heures d'ennui, me voici convié à la première du "Carrosse céleste", la seconde création d'un dénommé Léandre Balt. Si c'est du même niveau que sa précédente production, ça va craindre un maximum !

 

Le metteur en scène a trouvé qu'il serait très tendance d'effectuer cette première dans sa ville natale plutôt qu'à Paris. Me voilà donc en province (en région comme disent les couillons) dans une ville moyenne dont je tairai le nom par respect pour ses habitants.

 

Quand un spectacle ne me plaît pas, j'ai appris à m'évader, et pour m'évader je fantasme. J'ai une libido à fleur de peau, et j'adore les femmes. Je suis hétéro convaincu. Convaincu, mais ouvert, et quand j'ai l'occasion de faire des trucs avec un mec, je ne dis pas non d'avance, ça peut être intéressant et m'ouvrir des horizons, mais je ne cherche pas.

 

Je me place comme presque toujours au deuxième rang. On se connaît plus ou moins entre critiques, quelques collègues me saluent, d'autres m'évitent. Il y a aussi pas mal de gens que je n'avais jamais vu… Sans doute quelques édiles venus par obligation.

 

- Tiens, toi ici, quelle surprise ! Me dit une voix féminine.

 

C'est Caroline, la critique bimbo d'un journal de télé à grand tirage ! Elle s'assoit à côté de moi ! Au secours ! Je vais devoir me la farcir toute la soirée. Jolie femme, la quarantaine, elle est vêtue ce soir d'une petite robe bleue assez courte et pas mal décolletée. Elle est un peu nympho et il nous ait déjà arrivé plusieurs fois de coucher ensemble. C'était quand la dernière fois déjà ? On s'amuse bien avec elle, mais elle est un peu épuisante !

 

- Je m'en serais bien passé, mais mon patron a insisté pour que je vienne, il m'a même demandé d'essayer d'être gentil dans ma critique. Répondis-je.

- Ouais, c'est sponsorisé par le fond culturel de je ne sais plus quoi, alors si on fait fuir les spectateurs…

- C'était quoi sa pièce précédente ? Ça m'avait gavé mais je ne me rappelle plus de quoi ça parlait, je n'ai pas eu le temps de relire mes fiches.

- Heu, ça racontait un mec qui cherchait des métaux dans une forêt, et il trouve un petit coffre avec un parchemin, après il se retrouve au moyen âge avec des moines, des bonnes sœurs, j'ai rien compris, mais il y avait deux ou trois bons moments où j'ai bien rigolé. Mais sinon c'était nul de chez nul !

- Ah, oui, je me souviens maintenant, ça n'avait ni queue ni tête, la seule chose qui m'a réveillé, c'est quand une bonne sœur montre ses gros seins vers la fin ! Répondis-je.

- Ça m'étonne pas de toi, t'es un gros cochon...

- Mais comme c'était anticlérical, j'ai massacré la pièce. Le journal ne pouvait pas cautionner ça !

- Ne change pas de conversation, je disais que tu étais un gros cochon...

 

Et en disant cela et après s'être assurée que personne ne nous observait, elle me fout carrément sa main sur ma braguette.

 

- Le mec, il se figurait qu'en montrant un nichon, il allait se mettre tous les critiques mâles dans la poche ! Sa pièce, je te l'ai démolie... Continuais-je.

- Tu bandes toujours aussi vite ?

- Arrête, on va nous voir !

- Qu'est-ce qu'on en à foutre ?

- Attend au moins que la lumière s'éteigne !

- Comme tu veux, tu fais quoi après ?

 

Elle retire sa main.

 

- J'avais prévu de rentrer, j'ai un train à 23 h 30, répondis-je

- Ah ! Moi j'ai réservé à l'hôtel, je vais faire un papier sur les trucs qu'il y a à visiter ici. J'ai pris une chambre avec un grand lit, comme d'habitude... Continua-t-elle en minaudant.

- C'est une invitation ?

- Non, pas encore, mais on ne sait jamais, je ne sais pas ce que j'ai, je suis tout excitée en ce moment. Tiens au fait, je ne t'ai pas raconté, l'autre jour, je vais à un vernissage chez Ivanov, il y avait deux mecs qui me tournaient autour, pas mal, surtout l'un des deux, beau comme un dieu ! Inconsciemment, ils jouaient à un jeu, savoir lequel des deux coucherait avec moi, au bout d'un moment je leur ai proposé de venir tous les deux chez moi. Bon jusque-là ça reste classique...

 

En effet, mais mon petit doigt me disait que la suite le serait moins, je la laissais continuer...

 

- On a fait un peu tous ce qu'on fait habituellement à trois, je les ai sucé à tour de rôle, ils m'ont prise en sandwich, c'était géant, et puis je voyais que l'un d'entre eux n'arrêtait pas de lorgner sur la bite de l'autre, alors je lui ai demandé de la sucer. L'autre était d'accord, ils l'ont fait. Je ne te dis pas le pied de regarder ça !

- Tu m'excites avec tes histoires, et c'est tout ?

- Non, après ils se sont mis en 69 pour se sucer ensemble.

- Super, ils ne se sont pas enculés ?

- Non hélas, un moment l'un en a parlé, mais l'autre n'était pas très chaud. Mais pourquoi cette question ?

- Ça m'aurais amusé que tu me racontes, mais comme il n'y a rien à raconter…

- T'aurais aimé que je te raconte une histoire où deux mecs sont en train de se faire enculer ?

- Oui !

 

Voilà que je bande comme un cerf, et comme si ça ne suffisait pas, Caroline me refout la main sur ma braguette… juste quelques secondes, mais cela lui aura permis de constater que ses propos ne m'ont pas laissé indifférent.

 

- C'est un fantasme ? Me demande-t-elle.

- C'était ! Je l'ai déjà fait… pas souvent mais je l'ai fait !

- Non, sans blague ? Tu t'es fait enculer par une bonne bite ?

- Ben, oui, et avant je l'ai bien sucé !

- Tu ne m'en avais jamais parlé !

- On n'en avait pas eu l'occasion…

 

Mais voici que les trois coups retentissent, le spectacle commence donc, par contre le rideau rouge ne se lève pas, la sono diffuse l'Alléluia du Messie de Haendel, et voilà qu'un ange arrive sur le devant de la scène. C'est Léandre Balt, l'auteur qui vient nous faire une explication de texte. Ça commence mal !

 

- Qu'est-ce qu'il est mignon ! Me chuchote ma voisine.

 

Mignon, je ne sais pas, mais troublant, oui, ses traits délicats sont savamment maquillés, la chevelure brune tombe en boucle sur ses épaules. Il est torse nu, entièrement glabre, ses tétons très apparents et très bruns font un contraste surprenant avec la blancheur de sa peau. En dessous, il porte ce qui semble être un pantalon de pyjama, sans rien en dessous ce qui fait qu'on devine très bien la forme de son sexe.

 

Je n'écoute pas ce qu'il raconte, je n'y comprends rien et je m'en fous, mais le personnage me fascine...

 

- Il m'excite ce mec, qu'est-ce qu'il est beau ! Je me le ferais bien, mais à tous les coups il est homo ! Relance Caroline.

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous voulez que je réponde ?

 

Ça y est, il a terminé son discours, et si la salle ovationne mollement, je me surprends à le faire avec une rare énergie, mais ce n'est pas son laïus que j'applaudis mais le mec lui-même ! Et tandis que le rideau se lève dévoilant un très joli carrosse en carton-pâte, Léandre vient s'installer au premier rang aux côtés d'une petite brune qu'il semble connaître et que je n'avais pas remarqué.

 

Un personnage habillé en Pierrot sort du carrosse avec une horloge suisse à la main et commence un long monologue où il est question de l'art, du public, de la création. C'est long, c'est chiant, ça m'emmerde.

 

La main de Caroline est revenue sur ma braguette. Chic alors ! Voilà qui va m'aider à supporter la débilité qui se déroule sur scène. Elle me tripote de façon fort efficace et une fois ma bite bandée, elle me l'extrait carrément de mon pantalon et me masturbe. Ne voulant pas être en reste, ma main se faufile entre ses cuisses. J'ai tôt fait d'écarter le string et de promener mes doigts dans sa chatte déjà humide.

 

C'est alors que je m'aperçois que son voisin de droite était en train de lui tripoter la cuisse. Moins hardi que moi, il n'avait pas osé remonter jusqu'à la chatte. Je me penche légèrement vers l'avant, le type a la bite sortie et se fait tout comme moi branler par Caroline. J'ignore qui est ce gars, je ne me souviens pas l'avoir déjà vu.

 

Alors que tout le monde (à l'exception de notre trio) est en train de s'endormir, la sono diffuse un roulement de tambour suite à quoi, la fille qui était assise à côté de Léandre, monte sur scène. On s'aperçoit alors qu'elle n'était vêtue que d'une simple cape noire, qu'elle enlève dévoilant un collant couleur chair assez ridicule avec des gros macarons noirs pour dissimuler ses tétons et son sexe, elle ramasse une énorme casserole en cuivre posée sur un coin de la scène et fait semblant d'assommer Pierrot, qui s'écroule au sol, ce qui met fin à son monologue. La fille ramasse alors sa cape et disparaît en coulisse.

 

- A poil ! Hurle quelqu'un (de connivence ?) provoquant quelques rires dans la salle.

 

Pierrot se relève, fait face à la foule et proclame alors doctement :

 

- Le sexe a tué l'art !

 

Il s'incline, attend des applaudissements qui ne viennent pas, puis remonte dans le carrosse, deux personnages se lance ensuite dans un dialogue abscons, puis que le rideau tombe sur ce premier acte. Quelques lèche-culs applaudissent cette fois.

 

La lumière revient, Caroline me lâche la bite, que je range en vitesse, mais pas assez toutefois pour empêcher mon autre voisine (sur ma gauche) de me lancer :

 

- On dirait que vous avez trouvé le moyen de tuer le temps ! Cette pièce est d'un ennui.

 

Qui c'est celle-là ? Connais pas !

 

- Vous me voyez heureux de ne pas vous avoir choqué. Répondis-je.

- Admettez que si on ne trouve pas la situation choquante, on ne peut la trouver qu'excitante.

 

Je dévisage la dame, elle a largement la quarantaine, c'est une blonde à lunettes aux cheveux courts et méchés, habillée strict avec un chemisier boutonné jusqu'au cou et une robe droite qui ne doit pas être d'un accès évident. Elle est néanmoins charmante.

 

La lumière s'éteint et sur scène, il y a maintenant quatre femmes dans des costumes évoquant les dames d'un jeu de cartes. Je reconnais dans le rôle de la dame de trèfle, l'assommeuse à la casserole de la scène précédente. Un dialogue s'installe entre-elles, la dame de trèfle est libertine, la dame de cœur est une amoureuse romantique, la dame de pique est une ultra-féministe et la dame de carreau une businesswoman. L'idée est marrante, du moins au début, puis les tirades deviennent trop longues, et si la dame de trèfle a la grande bonté de nous montrer (trop rapidement) ses fesses afin de relancer l'intérêt, l'ennui ne tarde pas à regagner la salle.

 

Caroline me remet à nouveau la main sur mon entrejambe, la fermeture s'ouvre, elle va rechercher mon sexe, le branle, un coup d'œil sur la droite et je m'aperçois que comme tout à l'heure, la coquine joue avec une bite dans chaque main.

 

C'est donc un remake du premier tableau ? Non, car ma voisine de gauche cherche à son tour le chemin de ma bite. Mouvement de surprise de Caroline.

 

- Prenons une bite chacune, ce sera plus équitable ! Chuchote ma voisine de gauche.

- D'accord, je vous confie celle-ci, prenez-en bon soin, répond Caroline, guère contrariante.

 

La blonde me masturbe à présent seule et de fort belle façon, employant le bout de ses doigts et en faisant coulisser ma bite de fort jolie façon.

 

- Je l'appelle Annabelle, il m'arrive parfois l'envie d'être salope. Je suppose que vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

- Aucun !

 

J'aimerais bien ne pas rester passif et tente une main vers la jupe, laquelle est décidément trop serrée pour que ce soit pratique, je lui caresse donc les seins à travers son chemisier que je n'ose déboutonner.

 

Et soudain, Annabelle se penche vers mon sexe et se met à me le gober avec délectation, la fellation est magique, sa langue et ses lèvres me procure un sentiment de bien-être absolu. Ce qui se passe sur la scène m'indiffère totalement, mais un coup d'œil sans doute instinctif sur ma droite me montre que Caroline et son voisin nous ont imités dans une joyeuse séance de suce-pine. J'ignore si les spectateurs derrière nous ont conscience de ce qui se passe ?

 

Mon plaisir monte, mais monte, je ne lutte pas, j'ai envie de me laisse faire, de m'abandonner au plaisir...

 

Un raclement de gorge du voisin de Caroline, un coup d'œil vers la scène. J'ai compris le rideau va tomber. On rectifie les positions à toute vitesse au milieu de très rares applaudissements, tandis que la lumière revient. Pas très longtemps, il fait de nouveau sombre et le rideau ne s'est pas encore levé.

 

Un type avec une torche électrique s'est approché de notre rangée.

 

- Service sécurité ! Chuchote le bonhomme, veuillez nous suivre sans faire de scandale. Tous les quatre !

 

Hein ? Qu'est-ce que c'est ? Mais déjà Annabelle s'est levée. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre sinon l'imiter. Caroline m'emboîte le pas. Son voisin de droite fait le sourd, mais se fait rappeler à l'ordre :

 

- Vous aussi, monsieur !

 

Il suit, contraint et forcé, probablement rouge de honte et de confusion. (Du moins je suppose, vu qu'il n'y a pas de lumière)

 

Le gros bras, nous conduit jusque dans une loge d'artiste où il y a un canapé et deux fauteuils autour d'une table basse.

 

- Asseyez-vous !

 

On obtempère. Le silence s'installe. Je décide de détester cet agent de sécurité stéréotypé, au crane d'œuf, à la mine patibulaire et au costume trop sombre.

 

Moins d'une minute plus tard, un type pénètre dans la loge et renvoie le garde chiourme. Il est marrant, le nouveau venu : chauve, binoclard, pas tout jeune et maigre comme un clou.

 

- Je suis Marcel Filochard, le régisseur de cette salle et le producteur de ce spectacle, nous pourrions appeler la police, ce que vous venez de vous livrer, ça s'appelle de l'exhibitionnisme sexuel. Mais cela n'est pas dans nos intentions, nous ne pouvions cependant pas vous laisser continuer.

 

Personne ne répond, on ressemble à une bande de collégiens qui ont fait une grosse connerie et qui se font engueuler par le proviseur.

 

- Vous pouvez quitter le théâtre, la sortie, c'est à droite au fond du couloir. Mais je dois quand même vous signaler que Monsieur Balt souhaiterait vous rencontrer après le spectacle.

- Nous rencontrer tous les quatre ?

- Oui tous les quatre… bon je vous laisse, le spectacle doit reprendre.

 

Moment d'incompréhension.

 

- Bon ben je vais rentrer… commence l'ancien voisin de Caroline.

- Pourquoi ? Ce n'était pas bien ce que je te faisais ? Demande innocemment cette dernière.

- Si, mais bon, on a assez fait les cons.

- Laisse-toi faire, tu n'es pas à cinq minutes, quand même…

 

Et ce disant, elle lui met la main ostensiblement sur la braguette. Du coup le gars semble hésiter.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Rémy !

- Et bien Rémy on veut tous que tu restes, pas vrai les amis ?

 

Caroline mène vraiment la barque, je n'ai en ce qui me concerne aucune envie de m'éterniser, mais c'est vrai aussi qu'il n'y a pas le feu…

 

- On va pouvoir échanger les rôles ! Intervient Annabelle, je vais pouvoir te sucer à mon tour… Allez, baisse ton pantalon et fait nous voir ta bite.

- Allez, vas-y réitère Caroline, qui a conservé sa main sur l'endroit stratégique, humm, mais, c'est qu'il rebande vite, ce gros coquin !

 

Caroline lui défait sa ceinture, dézipe la fermeture et descend le pantalon jusqu'aux chevilles de l'ami Rémy qui se retrouve en caleçon. Je ne vous dis pas le caleçon... du coton imprimé avec des petits oiseaux, des mésanges, des serins, des rossignols, j'ai une de ces envies de rigoler !

 

Le caleçon ne tarde pas à dégringoler à son tour, et le voilà à présent devant nous, la bite à l'air, une bien belle bite, provoquant une exclamation enthousiaste des deux femmes.

 

Du coup, il fait son fier :

 

- Alors ça vous plait ?

- Oui, oui répondent les filles, et toi Etienne qu'est-ce que tu en penses ? Me demande Caroline à brule-pourpoint.

- Elle est très belle ! M'entendis-je répondre.

- Tu aimes les belles bites ? S'étonne Annabelle.

- J'aime tout ce qui est beau !

- Ah, oui... Et tu y as déjà gouté, aux bites ?

- Il y a un certain temps !

- Tu ne le referais pas ?

- Si ! Si l'occasion se présente !

- Et bien, je crois bien que tu l'as devant toi, l'occasion !

- Il faudrait que Monsieur soit d'accord...

- Moi, ça ne me dérange pas du tout ! Nous confie alors Rémy.

 

Glups ! C'est ce qui s'appelle se retrouver au pied du mur.

 

- Allez-y, les filles, sucez-le, je vous rejoindrais peut-être après.

- Ouais, on dit ça. Non commence, ça va nous exciter de vous regarder, me dit Annabelle en me tripotant la braguette. Humm, elle t'excite sa bite, hein ? Tu vas bien la sucer et peut-être qu'après il te la foutra dans le cul...

 

Bon on se calme ! Je me suis approché de Rémy et lui caresse un peu son membre qui me nargue de sa raideur.

 

- Allez suce ! M'encourage Rémy, il parait que les hommes sucent mieux que les femmes. On va vérifier !

 

Ce mec nous la joue bien mal, il me parait bien évident qu'il est bisexuel pratiquant. Mais qu'importe ! Me voilà en train de sucer la bite du bonhomme. Une goutte de pré-jouissance a perlé de son gland et en a salé le gout. Et c'est très bon ! Je me régale. Je suce, je lèche, je pourlèche, je n'arrête pas et en même temps je bande comme un taureau. J'ai en ce moment vraiment le désir de me faire enculer par cette bonne bite.

 

Rémy fait des commentaires assez peu poétiques mais qui participent aussi à mon excitation :

 

- Allez suce, salope, régale toi ! Elle est bonne ma bite ? Hein, t'aimes ça sucer des bites, et t'aimes que les femmes te regarde en train de sucer ?

 

Le spectacle a justement l'air d'exciter les deux femmes qui se roulent à présent une pelle d'enfer en se pelotant allégrement.

 

Sa bite, au Rémy est véritablement très raide, pour l'instant ça me plait bien de l'avoir dans la bouche, de la caresser des lèvres et de la langue, de la faire aller et venir. Quand je pense que je me suis privé de ce plaisir pendant des années. Si je garde le contact avec ce mec je crois que je vais bien rattraper le temps perdu.

 

J'hésite entre le sucer à fond, ce qui ne serait pas très gentil pour les nanas, ou me la faire mettre dans le cul.

 

J'avoue que cette idée me tente bien, me faire enculer devant ses deux superbes nanas a quelque chose de pervers qui m'émoustille. Encore faudra-t-il qu'il veuille, mais ça ne me coute rien de demander ?

 

- Tu me la mettrais dans le cul ?

- Pas de problème !

 

Je fini de me déshabiller tout excité à l'idée de ce qui va m'arriver.

 

J'ai un préservatif sur moi (j'en ai toujours quelques-uns) mais je n'ai pas de gel.

 

- Ça ne va pas être facile, se lamente Remy.

- Attends, on va lubrifier ! Propose Annabelle, j'adore lécher le cul des mecs !

 

Et joignant le geste à la parole, la voilà qui entreprend de me lécher le cul avec une fougue dont je ne l'aurais pas cru capable.

 

- Tu me relaies ! Je fatigue de la langue, propose-t-elle à Caroline, abandonnant sa place pour aller branler un peu Remy.

 

Bisex_R151.jpg>

 

Caroline ne se contente pas de me mettre sa langue dans le cul, mais y introduit un doigt en le faisant aller et venir. C'est trop bon et je me mets à frétiller du cul.

 

- Je crois que c'est bon ! Annonce Remy.

 

L'instant d'après, il me pénétrait.

 

Qu'est-ce que c'est bon de sentir une bonne bite dans son cul, surtout que le Remy il se débrouille super bien. L'introduction a été à peine douloureuse et maintenant je nage dans le plaisir.

 

- Qu'est-ce que c'est beau, deux hommes qui s'enculent ! Commente Caroline qui vient de retirer son pantalon et qui se tripote la chatte en écartant son string.

- Beau, je ne sais pas, mais très excitant en tout cas ! Répond Annabelle ! Dis donc, qu'est-ce que tu mouilles, toi. Installe-toi mieux je vais te lécher tout ça !

 

Remy accélère la cadence, il ne peut plus se contrôler et jouit dans mon cul.

 

- C'était bon ? Me demande-t-il.

- Tu m'as enculé comme un chef.

 

Le seul problème c'est que je n'ai pas joui. Les deux femmes sont à présent presque complétement nues et ont entamé un soixante-neuf d'anthologie, il n'est donc pas question d'aller les déranger. Mais voilà Remy qui me tripote la bite, (il est bien brave ce Remy) puis qui se met à me sucer de fort belle façon, je finis par jouir dans sa bouche. Il se redresse et je comprends qu'il veut me rouler une galoche avec sa bouche pleine de mon sperme. Ce n'est pas vraiment mon truc, mais il m'a fait plaisir, à moi de faire un effort… et puis finalement ce n'est pas si désagréable que ça…

 

On a tous joui, on s'est rhabillé.

 

- On fait quoi, on se sauve ? Propose Remy.

 

Proposition acceptée. Je regarde l'heure ! Le temps a passé vite. Comme ne disait pas Albert Einstein, "c'est ça la relativité, tu bouffes ou tu baises et le temps s'écoule plus vite que quand t'attends l'autobus."

 

Car juste au moment d'ouvrir la porte, voilà Léandre Balt qui se radine, il est hilare, Marcel le régisseur l'accompagne :

 

- Les gens sont cons, j'ai fait n'importe quoi, j'en ai bien conscience, mais ça ne fait rien les gens applaudissent quand même… Alors vous avez fait quoi pendant ce temps-là ? Vous avez été filmé, j'espère que ça va être croustillant. Nous dit Léandre.

- Mais vous n'avez pas le droit ! Protestais-je.

- Rassurez-vous, je vais regardez ça et après je détruirais.

 

Et voilà que le Léandre enlève son pyjama de scène et s'exhibe tout nu devant nous en se tripotant le zigouigoui.

 

Et c'est qu'il a une jolie bite, cette andouille. Ma libido se réveille, et il semble bien que celle de Remy aussi, quant aux filles elles ne sont pas en reste… Et quelques instants plus tard, Remy et moi-même léchions le sexe du metteur en scène tandis que Caroline lui léchait le cul et qu'Annabelle lui agaçait les tétons. L'affaire dure quelques moments avec plusieurs permutations. Marcel se contente de regarder.

 

- Vous deux, propose Léandre, en s'adressant à Rémy et à moi, vous allez sucer la bite à Marcel.

 

Rémy se précipite pour ouvrir la braguette du régisseur et mettre sa bite dans sa bouche, je le rejoins, c'est ma troisième bite de la soirée ! Mais Léandre au bout de quelques minutes me tape sur l'épaule :

 

- Viens !

 

On se met un peu plus loin. Léandre s'installe en levrette et me demande de l'enculer. D'ordinaire plutôt passif, je ne refuse pourtant pas et après avoir léché comme il se doit ce trop mignon petit trou du cul, j'y introduis ma queue et commence à le pilonner. Je m'aperçois que simultanément on est en train de me tripoter mon propre cul. C'est Marcel qui est derrière moi et qui cherche à m'enculer. On rectifie un peu la position pour rendre l'affaire possible et nous voilà en position du petit train dont je suis le centre. J'encule et je me fais enculer ! Le pied ! Marcel ne tarde pas à jouir, ce qui me rend la suite plus facile, j'accélère le mouvement et décharge à mon tour.

 

Puis le Léandre, excité comme un pou et bandé comme un cerf s'encapota et entreprit de pénétrer analement la belle Annabelle qui en fut fort ravie.

 

- Je vous dois une explication ! Annonça Léandre après que la petite sauterie fut terminée. Quand j'ai vu que Caroline faisait partie des spectateurs, je me suis dit qu'il pourrait se passer quelque chose, normal Caroline avec ta réputation !

- J'ai une réputation, moi ? Fit semblant de s'étonner l'intéressée.

- Je me suis donc arrangé pour placer mon ami Remy à ses côtés, en espérant qu'il se passe quelque chose… La suite a été au-delà de mes espérances, je tiens à vous en remercier.

- C'était donc un coup monté ? S'indigne (faiblement) Annabelle.

- On peut qualifier ça comme ça, effectivement.

- Et bien bravo, Remy vous avez bien manœuvré ! Ajoutais-je.

- Ben quoi, tu n'as pas aimé que je t'encule ! Répond-il

- Si !h

- N'est-ce pas l'essentiel ?

 

J'en convins facilement

 

- Ah, une dernière chose ! Ajouta Léandre. Dans vos journaux, ne soyez pas trop vaches avec ma pièce, c'est de la merde, mais il faut bien que je gagne ma vie…

 

Rideau

 

14/1/2012

 

© Estonius

Par Estonius - Publié dans : Estonius
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 26 novembre 2011 6 26 /11 /Nov /2011 08:50

Zone industrielle

ou le string violet

par Enzo

 

Bombe.jpg Thémes abordés :bisex masculine, bizarre, doigtage masculin, domination soft, engodage masculin, exhibition, feuille de rose, scato légère, uro

 

 

Laurent Pichu, 35 ans, chômeur… Et il faut que je me dépêche, je vais être en retard…

 

Il fallait vraiment que je sois dans la déche pour accepter cet entretien d'embauche où l'on ne demande que des célibataires (ce qui tombait bien, je le suis depuis plusieurs mois). La boite est une entreprise de recouvrement de créances. Comme métier de pourri on fait difficilement pire, mais que voulez-vous, il faut bien gagner sa croute !

 

J'ai mis mon vieux costume gris, une chemise blanche que j'ai repassée ce matin, une cravate discrète, j'ai bien ciré mes vieilles godasses, je me suis rasé de près, j'ai soigné ma coiffure, j'ai lavé les verres de mes lunettes, je me suis aspergé d'eau de toilette, je me sens ridicule.

 

En plus le truc est situé dans une zone industrielle difficile d'accès… C'est sinistre ! L'entrée est filtrée par un garde-chiourme qui me parait avoir un coefficient intellectuel d'encornet, je dois laisser mes papiers à l'entrée et on m'affuble d'un horrible badge vert fluo indiqué "visiteur".

 

On m'indique un numéro de porte, une salle d'attente, probablement improvisée puisque les sièges sont tous pliants.

 

J'avais rendez-vous à 9 h 30 ! Il est 9 h 20.

 

Je murmure un vague bonjour, quelques-uns me répondent du bout des lèvres, des gens de tous âges. J'ai du mal à en imaginer certains d'entre-eux aller intimider des pauvres gens pris à la gorge avec leurs dettes ! Je compte : en m'incluant, nous sommes 10, quatre autres personnes arriveront ensuite, deux femmes et deux hommes.

 

Il n'y a rien pour nous aider à patienter. Je rêvasse. On attend jusqu'à 9 h 45. A ce moment une créature de rêve pénètre dans la salle.

 

Brève description de cette personne qui va avoir un rôle important dans cette historiette :

 

Dans les 35 ans, grande, 1 m 75, un visage ovale très fin avec un nez un peu long, des lunettes en écaille, des cheveux blonds méchés mi-longs, des yeux bleu vif, une bouche sensuelle. Elle porte une petite robe noire, retenue par de fines bretelles, laissant découvrir de belles épaules dorées. Et s'il n'y avait que ça que la robe laissait découvrir : Non ! Car la robe est décolletée, très décolletée, et la poitrine est au moins un 95 D. Je vous dis : une apparition !

 

Aucun bonjour, un vague regard circulaire.

 

- Cette salle est sous contrôle vidéo. Nous avons donc pu constater que deux personnes sont arrivées en retard, je vais demander à ces personnes de quitter immédiatement l'établissement.

- Mais je… tente de protester l'une des intéressées

- Vous disparaissez ! Aucune explication n'est admissible, vous ne croyez tout de même pas qu'on va engager des gens qui arrivent en retard à un entretien d'embauche !

 

On n'est plus que 12. La mégère nous distribue des feuilles pré-imprimées, puis quitte la salle en nous indiquant qu'elle reviendra dans dix minutes ramasser les copies. Il s'agit d'un questionnaire succinct avec des questions étranges : "Ajoutez-vous du poivre dans vos spaghettis ?" "Gardez-vous les meilleurs gâteaux pour la fin ?" "Éteignez-vous l'électricité au disjoncteur quand vous changez une ampoule électrique ?" et puis celle-ci : "Avez-vous déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ?" Il y a ensuite quelques tests débiles de connaissance générale : genre situer Bordeaux et Lyon sur une carte de France. Un moment, ma voisine sèche sur la capitale de l'Espagne, elle me demande si c'est bien Barcelone. Je me souviens qu'on doit être filmée et je refuse de l'aider. Je m'en veux de mon attitude, ça ne me ressemble pas. Sur le dernier feuillet il y a des objets à identifier parmi plusieurs choix possibles : un éplucheur de légumes, une clarinette… et un paddle. J'avoue ne pas comprendre ce que fait ce dernier objet sur un test d'embauche ?

 

A 10 heures, Caroline Duchêne, puisque c'est son nom, revient : Elle désigne trois personnes du doigt, dont ma voisine.

 

- Vous, vous et vous, vous avez essayé de tricher, vous pouvez regagnez la sortie.

- Salope ! Lui lance l'une d'entre elles.

- Je le sais ! Mais si vous persistez dans vos insultes, c'est la sécurité qui va vous conduire à la sortie, et ce sont des gens un peu rustres qui ne connaissent pas bien les bonnes manières pour le faire...

 

L'autre n'insiste pas mais lui lance un regard de haine.

 

On est plus que 9. La Caroline s'en va avec nos copies.

 

10 h 15 : Madame foldingue revient :

 

- Mesdemoiselles Morin et Landy, le test est bon, mais vous allez devoir attendre un peu, c'est mon mari qui s'occupe des entretiens avec les postulantes féminines. Monsieur Pichu votre test est bon, vous allez me suivre, pour les autres la sortie c'est par là !

 

Je n'en reviens pas ! Car souvenez-vous : Monsieur Pichu, c'est moi !

 

Me voilà dans le bureau de la mère Duchêne !

 

Elle me pose des tas de questions, des sérieuses et des classiques. J'essaie de répondre en évitant de lorgner dans son décolleté, mais ce n'est pas facile, c'est qu'il est fantastique son décolleté ! Un moment, l'une de mes réponses semble la faire réfléchir, et la voilà qui se met à regarder en l'air en suçant son stylo, toute langue dehors, et en se caressant le téton de sa main gauche par-dessus sa robe. Je ne sais plus où me foutre.

 

Elle se lève, s'approche de moi, me toise !

 

- Est ce que je suis votre genre de femme ?

- Je n'ai pas de genre en particulier, mais je dois avouer que vous êtes une belle femme !

- Qu'est-ce que vous en savez ? Vous ne m'avez jamais vu à poil !

 

Tentative de déstabilisation ?

 

- Je parlais de votre allure et de votre visage ! Répondis-je gauchement.

- Ben voyons, vous ne fantasmez jamais sans doute, j'ai pourtant la tenue qu'il faut…

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous auriez voulu que je réponde ? De plus, je suis à présent quasiment persuadé que cette salope n'a nullement l'intention de m'embaucher, elle est en train de jouer. Alors d'accord, on joue, mais je ne sais pas si ça va m'amuser longtemps.

 

Elle se penche vers moi, me renifle !

 

- Vous sentez bon, la plupart des hommes ne savent pas se parfumer ! C'est quoi ?

- Un truc de supermarché, je suis au chômage…

- Chut ! Je ne vous ai pas demandé de me raconter votre vie !

 

Elle a la naissance de ses seins à 30 centimètres de mes yeux.

 

- Je vous excite, on dirait ! Reprend-elle.

 

Et soudain la voilà qui me pose sa main sur ma braguette.

 

- Vous bandez, on dirait bien !

 

Je rêve, c'est un entretien d'embauche, ça ?

 

- Vous êtes très perspicace ! Répondis-je.

- Ça ne vous gêne pas si je laisse ma main là ?

- Mais, pas du tout, faites comme chez vous !

- Alors dans ce cas, je vais même aller plus loin.

 

Elle me défait la fermeture éclair, introduit la main dans mon pantalon, me caresse la bite par-dessus mon caleçon, puis finit par déballer tout ça au grand air, me branlotte un petit peu puis s'éloigne.

 

Frustration.

 

- Jolie queue !

- Merci !

- Donc je résume, vous savez reconnaitre un paddle, vous avez déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ! Vous ne seriez pas un peu maso, par hasard ?

- Un tout petit peu !

- Vous aimez qu'on vous domine ?

- Ça ne me déplait pas !

- Je peux continuer à vous tester dans ce sens ?

- Est-ce que ça fait partie de l'examen d'embauche ?

- Bonne question, mais vous avez mis un certain temps à la poser ! Autant vous prévenir tout de suite, l'embauche que je vous propose n'a rien à voir avec une société de recouvrement.

- Ah ?

- Ben oui, je n'y connais rien en recouvrement, on m'a prêté ce bureau, mais je suppose qu'ils recherchent dans cette activité des éléments avec des tendances sadiques, plutôt que des éléments avec des tendances maso !

- Et donc vous embauchez dans quelle activité ?

- Vous n'avez pas une petite idée ?

- Rapport avec le sexe ?

- Patientez encore un peu, bientôt vous saurez tout, ce que je voudrais c'est continuer à vous tester !

- Alors testez-moi !

- Ça risque d'être un peu trash, vous être prévenu.

- On verra bien !

 

Je suis alors de plus en plus persuadé qu'elle n'a nullement l'intention de m'embaucher ni comme agent de recouvrement ni dans un autre emploi.

 

- A poil, chien !

- Pardon ?

- Oh ! Approche-toi !

 

Elle me gifle, j'encaisse sans rien dire, me voilà dans une séance SM imprévue et c'est comme ça que je prends la chose, c'est comme cela aussi que je la prends quand elle me demande d'ouvrir la bouche et qu'elle me crache dedans.

 

- A poil, chien ! Répète-t-elle.

 

Alors d'accord, me voilà presque tout nu !

 

- Les chaussettes aussi !

 

Pourquoi faire ? Mais bon, allons-y.

 

- Pas très musclé, et un peu de bidon, si vous voulez que je vous embauche, il faudra faire un petit régime et un peu de sport. Voyons voir les tétons.

 

Sans aucun ménagement elle me les serre avec force, je pousse un cri où se mélangent la douleur et le plaisir.

 

- Parfait ce côté-là, le cul maintenant… Oh, joli, très doux, pas trop poilu, bien cambré, pas mal du tout ! Commente-t-elle en me gratifiant d'une jolie claque sur la fesse gauche. Penchez-vous et écartez-vous un peu, je vais vous introduire un doigt dans le cul. Vous aimez ça j'espère ?

- Ce n'est pas désagréable !

 

Ça y est j'ai son doigt dans l'anus et il fait des allers et retours assez rapides. C'est très agréable, j'adore ça !

 

- On y prend goût on dirait ?

- Vous faites ça très bien !

- Vous vous faites-ça tout seul parfois ?

- Ça m'arrive !

 

Elle ressort son doigt, le regarde, constate qu'il est très légèrement sale.

 

- Pas très propre votre cul ! Vous m'avez sali le doigt, espèce de porc !

 

J'ai de nouveau droit à une paire de gifles et à quelques crachats, puis de façon totalement inattendue elle se met à se déshabiller complètement. Je suis subjugué, cette femme est trop belle ! La poitrine est parfaite, elle semble défier les lois de la pesanteur et les gros tétons bruns qui la terminent semblent me narguer. Je bande de nouveau comme un cerf.

 

- Tenez, je vous offre mon string, ça vous fera un souvenir.

 

Je la remercie et porte à mon nez ce minuscule string mauve parfumé de ses effluves intimes.

 Caroline.jpg

- Alors vous me trouvez comment ? Demande-t-elle.

- Magnifique !

- Merci pour le compliment, mais votre bite avait déjà parlé pour vous. Je vous propose un deal, vous allez avoir l'autorisation de me caresser pendant cinq minutes, ça vous intéresse ?

- Bien sûr !

- En contrepartie, vous allez me lécher et me nettoyer ce doigt qui n'est décidemment pas très propre !

 

Glups !

 

La scato n'est pas mon truc, mais tout n'est qu'une question de dosage et d'excitation, cette dernière permet souvent de se dépasser, et c'est vrai que quand je me doigte tout seul et qu'il me faut remettre un peu de salive, je ne fais pas trop de manières… Et puis là, il y a la contrepartie. Donc je lèche, ça n'a rien d'abominable... Puis j'attends l'autorisation de la caresser. Autorisation qui ne vient pas. Je lui demande ou pas ? Je lui demande.

 

- Je ne vous ai pas dit quand ! Répond-elle, simplement.

 

Elle s'en va farfouiller dans un sac en plastique et en ressort un gode et un martinet.

 

- Je commence par quoi ? Demande-t-elle.

- C'est comme vous voulez ?

- Non, j'attends votre réponse !

- Disons le martinet !

- Et pourquoi le martinet d'abord ?

- Je n'en sais rien à vrai dire !

- Il y a toujours une raison à un choix, même quand c'est inconscient…

 

Nous voilà en pleine psychanalyse de supermarché !

 

- Dans votre questionnaire, vous aviez répondu que vous gardiez les meilleurs gâteaux pour la fin ! Donc vous avez décidé de supporter l'épreuve du martinet pour ensuite vous consoler en jouissant du cul.

- Peut-être…

- Mettez-vous par terre en levrette, je vais vous rougir le cul !

- Pas trop fort, s'il vous plait !

 

Je n'aurais pas dû dire ça, ça va l'énerver, mais de toute façon, si c'est trop fort, je me sauve ! Et tout d'un coup je pense aux vigiles, et s'ils ne me laissaient pas sortir ? Et si j'étais vraiment tombé sur une dingue dangereuse ? Voilà le genre de réflexions qui me fait débander.

 

Mes craintes étaient infondées, elle ne tape pas trop fort, mais bon ça cingle quand même, c'est du martinet. Je reçois ainsi une dizaine de coups.

 

- Allez, écartez bien vos fesses, que j'introduise ce machin.

 

J'écarte !

 

- C'est serré, tout ça ! Il va falloir faire un petit entrainement pour faciliter l'introduction…

 

Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Et la voici qui fait aller et venir le gode ! Ça me donne des frissons de truc là.

 

Elle le ressort, le regarde, soyons juste il n'est qu'à peine pollué.

 

- Nettoyez moi la merde que vous avez foutue là-dessus, espèce de dégelasse !

 

Je cherche un kleenex, un chiffon, quelque chose…

 

- Avec votre bouche connard !

 

J'hésite mais comme il n'y a pas grand-chose, ça ne sera pas pire que le doigts de tout à l'heure, je m'exécute.

 

- T'aimes ça lécher la merde, connard

- Si vous pouviez arrêter de me traiter de connard, ça m'arrangeait ! Me rebellais-je.

 

Elle ne réplique pas, j'ai la sensation d'avoir marqué un point.

 

- Tu vas me lécher le cul, j'oublie souvent de me torcher le cul quand je vais chier.

 

Je le fais, j'avoue y prendre du plaisir, l'endroit n'est pas sale, juste un goût un peu âcre, un cul c'est un cul, quoi !

 

- Bon allez debout, ce ne sont que des tests, mais je vois que vous auriez bien continué. Encore deux petites choses et ce sera fini ! On pourrait peut-être remplacer le gode par quelque chose de mieux, qu'est-ce que vous en dites ?

- Je ne sais pas !

- Vous ne savez pas ce qui est mieux qu'un gode ?

- Je donne ma langue au chat !

- Et bien on va remplacer le gode par une vraie bite, bien vivante, ça vous dit ?

- Pas trop non !

- Vous ne l'avez jamais fait ?

- Si, une fois j'ai sucé une bite dans un sauna, parce que la fille que je voulais sauter était avec son copain et elle en faisait une condition.

- Ça vous a plu ?

- Ça ne m'a pas dérangé, ça m'a même un peu troublé, j'avoue.

- Mais jamais de sodo ?

- Non

- Et cette femme vous l'aurait demandé ?

- J'y ai pensé, je l'aurais peut-être fait. Parfois dans le feu de l'excitation, on fait des trucs qu'on n'aurait pas forcément imaginés.

- Remettez-vous à genoux !

 

J'obtempère tandis qu'elle compose un numéro sur son portable.

 

- Alexis, tu peux venir ?

 

Le type se pointe très rapidement, pas mal, la trentaine, grand, les cheveux plats très blonds, une barbe de trois jours, des yeux très clairs, souriant. Il n'a pas l'air du tout surpris de voir Caroline à poil.

 

- Sors ta bite, il va te la sucer ! Lui-demande-t-elle.

 

Je fais quoi ? Ça ne me dit trop rien, mais je sais pouvoir le faire sans problème, mais, c'est la suite qui m'embête. La sodo, je vais y avoir droit, je ne fais pas vraiment de blocage mais je n'ai pas envie de faire ça aujourd'hui. Donc on stoppe le délire. Je me relève, me dirige vers mon tas de fringues. Du coup le dénommé Alexis ne sait plus très bien quoi faire et regarde Caroline d'un air dubitatif.

 

Je remets mon caleçon, Caroline m'observe d'un air amusé. Elle me laisse mettre mes chaussettes, puis intervient :

 

- Je vous avais promis que vous pourriez me caresser, cela tient toujours. Ne partez pas sans l'avoir fait.

 

J'en meure d'envie mais si je le fais, je me fais piéger, allez hop je remets ma chemise.

 

- Mais c'est vraiment dommage que vous nous quittiez à ce stade car après cette épreuve, faire l'amour avec vous n'aurait pas été une corvée. Ajoute-t-elle.

 

Gloups ! Cette proposition inattendue avait pour but de me déstabiliser, et c'est tout à fait ce qu'il se passe, me voici stoppé en plein boutonnage de chemise.

 

- Ne me dites-pas que ça ne vous intéresse pas, vous allez me vexer ! Ajoute-t-elle encore.

 

J'enlève ma chemise, j'enlève mon caleçon, j'oublie de retirer mes chaussettes, je reviens où j'étais, et je m'agenouille.

 

- O.K. je vais le sucer ! Annonçais-je.

 

L'autre a sorti son engin de sa braguette, je m'approche en ouvrant une large bouche et me met à lui sucer le machin. J'avoue que la chose est plutôt plaisante et troublante, excitante même, je coulisse tout ça entre mes lèvres, je mets ma langue partout, bref je le suce comme une vraie petite pute.

 

- Bon c'était très bien ! Me félicite la Caroline, maintenant tu vas te mettre en levrette et il va t'enculer.

 

Allez, quand faut y aller, faut y aller ! Je sens qu'on me tartine le fondement avec du gel intime, puis le monsieur veut entrer, je pousse comme je le fais quand je m'engode tout seul. Il entre plus facilement que je ne l'aurais pensé. Et voilà c'est parti, je me fais enculer par un mec, et la sensation est plutôt agréable. Psychologiquement c'est quand même un point de non-retour, mais est-ce si important ?

 

Le mec me lime pendant environ 10 minutes, puis arrêt brutal du service, je suppose que Monsieur a joui dans la capote. Il décule, me laisse le cul béant, se refroque et disparaît du bureau.

 

Moins convivial, tu meurs

 

- Ça va ? Me demande Caroline.

- Un peu mal au cul mais ça va !

- Il reste un test, tu as déjà joué à des jeux de pipi ?

- Une fois ou deux…

- Comment ça une fois ou deux, tu ne te rappelle plus si tu as fait ça une fois ou deux fois ? C'est embarrassant ça, parce que je ne vais quand même pas engager une personne qui ne sait pas compter ! Plaisante-elle.

- C'est une expression.

- Et tu aimes ? Non laisse-moi deviner, non ce n'est pas ton truc, tu l'aurais fait plus souvent, mais tu n'as rien contre, c'est ça ?

- En gros !

- Vas me chercher le verre qui est sur le meuble là-bas.

 

Je sens venir ce qui va arriver. Elle prend le verre, se le positionne sous la chatte en l'inclinant légèrement et elle se met à pisser dedans. Superbe spectacle qui me fait bander instantanément.

 

- Pour quelqu'un qui nous dit n'aimer ce genre de chose que modérément, le résultat est spectaculaire. Bois !

- Pardon ?

- Tu as parfaitement entendu, bois ma pisse !

- Juste un peu alors !

 

Je porte le verre à mes lèvres, son urine n'est pas trop forte, j'en avale une lampée.

 

- Tout le verre !

 

On y va ! Ce n'est pas si difficile que ça. Même que ça a un petit goût pas désagréable.

 

- Bon les tests sont terminés, on va discuter des modalités au restaurant, rhabille-toi. Et n'oublie pas mon string mauve, il te portera bonheur.

 

O.K, je le mets dans ma poche de veste. Sinon, elle a bien fait joujou avec moi, et ça m'a bien amusé, maintenant on va peut-être arrêter ce cirque, mais avant :

 

- Je me permets de vous rappeler que vous m'aviez fait une promesse.

- Je tiens toujours mes promesses, vous pourrez me baiser tout à l'heure en revenant du restaurant, mais pour l'instant, voyez-vous, j'ai une faim de loup !

- Je n'ai pas assez d'argent pour aller au restaurant ! Pensais-je intelligent de préciser.

- Et, bien ce n'est pas grave, vous me regarderez manger ! De toute façon un petit régime ne vous fera pas de mal.

 

On se rhabille, on sort du bureau, elle s'arrête à une porte voisine, frappe :

 

- C'est moi, tu as fini ?

- Pas tout à fait, mais entre.

 

Je pénètre avec elle dans ce bureau et là ! Spectacle !

 

Alexis est à poil, la queue dressée, en train de fouetter une jeune femme avec un martinet. Je reconnais l'une des deux candidates qui avait réussi les tests.

 

- On t'attend ou tu nous rejoins ! demande Caroline.

- Je te rejoindrais peut-être, j'ai pas tout à fait fini avec cette charmante demoiselle, elle est d'accord pour le contrat, mais je termine le dernier test, elle me semble pleine de potentiel.

- Et l'autre, tu en fais quoi ?

- Elle m'a bien sucé, mais elle s'est dégonflée pour le reste, dommage elle était bien foutue.

- Celle-là n'a pas l'air mal, non plus…

- Veux-tu que je te la garde pour tout à l'heure ?

- Volontiers !

- Vous avez entendue, mademoiselle, mon épouse aimerait passer un petit moment avec vous, j'espère que ça ne vous pose pas de problèmes ?

 

En disant ça un coup de martinet arrive sur les fesses de la jeune femme.

 

- Non, Aïe !

- Exprimez-vous mieux !

- Ça ne me pose pas de problèmes !

 

Un bruit de porte, je sursaute :

 

- Vous ! M'interpelle une grande bringue coiffée à la garçonne.

- Oui ?

- La sortie c'est par là, vous ne croyez tout de même pas qu'on va engager quelqu'un qui s'endort avant un examen d'embauche !

 

Glups !

 

Eh, bien quel rêve ! Je me lève, me dirige vers la sortie, encore à moitié dans mon songe.

 

Dans le couloir, je croise une belle blonde à lunettes :

 

- Caroline ?

- Euh, pardon ?

- Vous n'êtes pas Caroline ?

- N'importe quoi ! Répond-elle en haussant les épaules avec mépris.

- Vous lui ressemblez pourtant !

 

Elle me dévisage comme si j'étais la dernière des merdes et passe son chemin. Je la rattrape.

 

- Juste une question !

- Ne soyez pas pénible !

- Est-ce que vous avez un string violet ?

 

En guise de réponse, je reçois une belle gifle. Je n'insiste pas et me dirige vers la réception.

 

Je sors, cette conne m'a fait mal avec sa gifle, je me tâte la joue, il y a quelques gouttes de sang, elle a dû me griffer avec une bague. Quelque chose pour m'essuyer, je fouille dans mes poches. C'est quoi ce truc ?

 

Un string mauve !

 

Je rêve encore ou quoi ?

 

FIN

 

26/11/2011

©Enzo Cagliari

 

 

Par Enzo Cagliari - Publié dans : Enzo Cagliari
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 13:33

Fabienne, du sous-sol au miroir

par Estonius

 

bi stamp

 

1 - Fabienne au sous-sol

 

C'était fin 2004. La journée avait été exténuante, ponctué par une réunion chiante et inutile, et des dossiers difficiles qui s’accumulaient. Je ressentis le besoin de détresser.

 

Un petit coup de métro pour me diriger vers le quartier chaud de la capitale, et je me rends dans un petit établissement où au sous-sol un mini cinéma diffuse deux films dans deux salles connexes, l'une diffusant des films hétéros, la seconde des films avec des transsexuelles. Il n’est pas rare qu’il y ait des contacts entre les spectateurs. Quant à moi, je viens surtout pour assouvir mes fantasmes bitophiles. J’adore voir un mec astiquer une belle queue, quand c’est possible, je touche, je caresse… je suce aussi et il m’est aussi arrivé d’aller plus loin… Parfois il n’y ne se passe rien, c’est la vie…

 

Je paie, je descends, il n’y a qu’un seul homme dans la salle hétéro, je passe à côté de lui, il croise mon regard un bref instant, mais c’est tout, je vais dans la salle voisine, curieuse salle dans laquelle il n’y a rien pour s’asseoir mais où est placé en plein milieu une immense table matelassée sur laquelle on peut s’étendre…. Ils projettent un film avec une superbe transsexuelle souriante et bien membrée. Je m’arrange pour me positionner de telle façon que si l’homme de l'autre salle se retourne, il puisse me voir, puis ostensiblement je me mets la main à la braguette…

 

Ça ne loupe pas, après quelques minutes, le voici qui s’amène, lentement, arrivé à ma portée il me met la main à la braguette, je lui rends la politesse, mais il me dégage. Monsieur n’a pas envie qu’on le touche, par contre lui n’hésite pas à me tripoter par-dessus le tissu de mon pantalon. Par commodité je m’adosse au mur et faute de mieux, je le laisse faire… Il ne s’y prend pas trop mal d’ailleurs, j’ouvre ma chemise pour qu’il puisse s’occuper un peu de mes tétons ce qu’il fait mais sans insister. Au bout de cinq minutes, ma quéquette n’en pouvant plus, je prends l’initiative de dégrafer ma ceinture et de faire glisser mon pantalon. L’homme sort alors mon sexe de mon slip et entreprend de me masturber. Il fait d’ailleurs cela très bien, mais ce n’est pas trop ce que je venais chercher, je refais une nouvelle tentative sur sa propre braguette… mais non il ne veut pas…

 

Quelqu’un descend l’escalier, le type prend peur et s’éloigne ! Je me demande bien pourquoi ! On est tous ici en terrain de connaissance, non ? Je ne me rhabille pas, on verra bien si j’intéresse le nouveau venu, et je me branle mollement en regardant les images du film… Et bien le nouveau, il ne perd pas de temps, à peine arrivé il me tripote déjà la queue. Je lui mets la main où il faut, il se laisse faire. Voilà qui est plus intéressant. Après quelques caresses furtives, il fait tomber pantalon et caleçon et m’exhibe un très joli zizi, bien lisse, avec un joli gland un peu brillant, je le prends en main, le branle un petit peu. Humm, ce joli sexe m’attire, j’ai bien envie de le sucer, j’espère qu’il voudra bien. Il me branle aussi, nos corps se rapprochent, il m’embrasse sur la bouche, je n’aime pas trop ça, mais j’ai aussi appris qu’il fallait parfois faire des concessions, puis il se recule, et entreprend de se déshabiller intégralement, il y a des mecs qui adorent ça ! Il me demande de faire la même chose, pourquoi pas, je lui demande si je pourrais le sucer, il est d’accord, alors allons-y… Nous voilà tous les deux nus comme des vers en train de nous masturber et de nous caresser. J’arrive à un point d’excitation assez dingue, et je me mets à genoux pour prendre en bouche ce magnifique sexe, je m’en pourlèche les babines, la texture est très douce, le goût un peu acre, mais je me régale, je lèche, je suce, je bave…

 

Des pas dans l'escalier… Est-ce que mon nouveau partenaire va paniquer à son tour ? Non, pas du tout ! Au contraire ça à l’air de l’exciter de savoir que quelqu’un va nous découvrir dans cette position. Les pas se rapprochent, ils viennent dans notre direction…. Un mec s’approche, il se met à côté de mon partenaire, libère son sexe, joli aussi, plus épais et plus long que l’autre, je le caresse mais sans cesser ma fellation…

 

Puis les événements s'accélérèrent : Voilà qu’une quatrième personne se met à genoux près de moi et quémande la queue que je suis en train de sucer. Ils étaient donc deux à descendre… un bref coup d’œil, je vois d’abord les ongles vernis et manucurés, un travelo ? Pourquoi pas, et puis :

 

- Vous ne vous emmerdez pas les mecs !

 

La voix, une voix de femme ! Stupéfaction, surprise et grand trouble…

 

Et là il faut que j’ouvre une parenthèse : Voilà bien près de vingt ans que je fréquente ces endroits, je n’y ai rencontré que trois fois des couples, la première fois il ne s’est rien passé, ils sont partis quand madame en a eu marre des sollicitations des mecs, la seconde fois, le couple en question a su faire comprendre aux "autres" qu’ils ne souhaitaient pas partager leur intimité et sont restés plutôt sages, la troisième fois, madame était une gagneuse doté d’une poitrine impressionnante, escorté de son protecteur et qui m’a fait une pipe d’enfer dans une cabine où nous étions plusieurs hommes serrés comme dans le métro…

 

Ce doit être mon jour de chance, je la regarde, la chevelure est blonde cendrée et lui encadre un visage qui n’est pas de la première jeunesse (au moins quarante ans) mais agréable, très ovale, les rides du sourire marquant le coin des yeux, un rouge à lèvres très provocateur complète le tout. Elle est vêtue d’une jupe noire, et d’un petit haut rose boutonné sur le devant.

 

Je lui laisse volontiers le sexe de mon partenaire, elle le branle quelques secondes, puis y pose ses lèvres, introduit le gland dans la bouche, puis le ressort.

 

- Tu me fais mon petit cadeau pour que je continue ?

 

J’aurais dû m’en douter… le gars lui demande combien elle veut… c’est pas très cher…

 

- C’est symbolique ! Précise Luc, son compagnon, mais c’est son fantasme de faire la pute, alors vous allez lui faire plaisir, bien sûr…

 

Il paie, moi aussi ! Du coup cette joyeuse inconnue, déboutonne son haut laissant apparaître un très beau soutien-gorge noir, puis fait passer ses seins par-dessus les bonnets, jolie poitrine un peu laiteuse et aux extrémités marrons et épaisses. Puis elle reprend sa fellation un instant interrompue. Je me redresse voulant aussi profiter de ses services (et après tout, j’ai payé !) Elle nous suce alternativement, et je dois dire qu’elle sait parfaitement se servir de sa bouche et de sa langue.

 

- Si vous voulez la baiser, ne vous gênez pas ! Elle adore ça, c'est une vraie salope ! Indique Luc !

 

Voilà qui a l’air d’intéresser mon partenaire de tout à l’heure, alors Fabienne (appelons-là comme-ca), se couche sur la table, les jambes écartées et ballantes, évidemment elle ne portait pas de culotte. Le gars se place un préservatif et commence à la besogner…

 

- Toi aussi, tu veux la prendre ? Me demande son compagnon.

- Pourquoi pas ?

 

Je me place à mon tour une capote attendant la suite des événements. Des pas dans l’escalier, un mec arrive, semble tout surpris par ce qui se passe, approche doucement comme s'il se demandait s’il avait la permission de le faire.

 

- Sors ta queue ! Lui propose Luc en lui touchant la braguette.

 

Le mec à l’air perdu, il regarde à droite à gauche, recule de trois pas…

 

- Allez ne soit pas timide, elle aime ça les queues, cette salope, une occasion comme ça, tu n’es pas près de la rencontrer…

 

Mais le mec en proie à un grand trouble intérieur quitte la salle et s’en va tranquillement dans la salle hétéro.

 

Le partenaire de Fabienne a fini par jouir et je prends sa place Il se reculotte tandis que je commence à besogner cette curieuse inconnue.

 

- Si tu veux, lui propose Luc, on t’emmène chez nous, on pourra continuer…

 

Le gars fait alors le geste classique de regarder sa montre, il refuse poliment puis s’esquive. Tandis qu’en ce qui me concerne, excité comme pas possible, je jouis très vite.

 

- Et toi tu voudrais venir ?

- Pourquoi pas ? Si c'est pas trop loin.

- Non, dix minutes de métro ! Tu aimes bien te faire enculer ?

- Quand c'est bien fait, je ne suis pas contre.

- Super, on y va dans cinq minutes, mais pas avant cinq minutes…

 

Fabienne se remet debout !

 

- Tu sais ce qui va t’arriver maintenant ! Lui demande son compagnon.

- Oui !

- Tu sais ce qu’on leur fait aux salopes qui font la pute dans les sous- sols des sex-shops !

 

Elle ne répond pas, mais s’arcboute sur la table, relève sa jupe et présente ses jolies fesses. Luc défait alors sa ceinture et commence à la flageller.

 

- Tiens trainée, tiens grosse pute, tiens salope !

 

Puis il me tend la ceinture !

 

- Ça me gêne un peu !

- Mais non, ça fait partie du jeu, ça ne la gêne pas, elle.

- Sûr ?

- Allez y fouettez-moi j’adore ça et je le mérite ! me dit alors Fabienne

 

Dans ce cas…

 

A mon tour je lui zèbre le cul ! Il est rapidement très rouge !

 

- Encore un peu ! Me demande Luc

 

A nouveau des pas dans l'escalier… Cette fois ci le type n’hésite pas, il vient voir, se met à rire, puis se dirige lui aussi vers l’autre salle. Il y a des mecs bizarres quand même.

 

Je lui donne encore quelques coups, puis on arrête…

 

- Allez en route ! Me dit Luc en me gratifiant d'une tape sur les fesses

 

Je me demande dans quoi je m’embarque !

 

2 - Fabienne au miroir

 

On va à pied jusqu'à la station de métro Etienne Marcel, le mec me parle mais fait dans le banal. C'est l'heure de pointe, on est serré comme des sardines et on ne peut pas converser. On descend à la station Raspail, leur appartement est tout près, c'est pas mal, des petits bourgeois comme on dit.

 

- Tu veux boire quelque chose ?

 

On s'enfile une bière bas de gamme et les deux zozos sans aucun commentaires commence à se dévêtir complètement. Je ne vois pas comment je pourrais faire autrement que de les imiter.

 

- J'ai envie de pisser ! Tu veux me regarder ? Me dit Fabienne.

- Ah, oui j'adore ça !

- T'aimes bien regarder les femmes pisser ?

- Oui !

- Et les jeux avec le pipi ?

- Aussi !

- Tu veux que je pisse sur toi ?

- Oui, pourquoi pas !

- Allez hop, tout le monde dans la salle de bain.

 

Fabienne me demande de m'allonger sur le carrelage et m'enjambe au niveau de mon sexe. Très vite son urine dégouline sur mon sexe qui bande au maximum.

 

- Tu veux en boire ?

- Oui !

 

Elle s'avance, j'ouvre mon gosier et en reçoit plus que je ne peux en avaler.

 

- Nettoie-moi tout ça, maintenant !

 

Je me le fais pas dire deux fois, et pose ma bouche sur son sexe, je lèche tout ça bien comme il faut. Elle ne dit rien, mais à sa façon de respirer, je comprends que je peux continuer à la sucer jusqu'à ce quelle jouisse, ce qu'elle ne tarde pas à faire assez bruyamment.

 

- Tu m'as bien fais jouir, salaud ! commente-t-elle.

- Si tu as envie de pisser, n'hésite pas, elle aime bien aussi recevoir cette petite salope ! Me dit Luc.

 

J'essaie donc, mais ça a du mal à venir. Luc sans doute pour me stimuler, passe derrière moi et après m'avoir peloté un peu le cul, introduit un doigt dans mon anus. C'est bon mais ça me déconcentre complètement pour ce que j'essayais de faire.

 

- Les deux à la fois, je ne vais pas y arriver, enlève ton doigt, tu le remettras quand j'aurais pissé.

 

OK, ça marche, il n'est pas borné, du coup je lâche mon jet sur la poitrine de Fabienne, ça la fait rigoler, elle se caresse les nénés pour bien étaler tout ça, puis ouvre la bouche. J'ai compris le message, je vise, elle avale ! Quelle belle cochonne !

 

- On va devant la glace ? Demande alors Fabienne tout en se séchant à l'aide d'une serviette.

 

La glace, c'est quoi, ça la glace ?

 

Nous voici dans la chambre, il y a une grande armoire à glace un peu ancienne.

 

- Commence par me sucer ! Me demande Luc et après on va t'expliquer notre trip.

 

Pas de problème, je me mets à genoux et remets en bouche ce très beau sexe, et m'efforce de faire ça du mieux possible. Avec une belle bite, c'est plus facile, normal, je dois être plus motivé, et donc là je me régale, je la lèche partout, je l'aspire, je la suce, je me sers de mes lèvres, de ma langue, des deux en même temps, je fais des va-et-vient, j'aspire, bref la totale.

 

- Ecarte tes jambes ! Me dit Fabienne

 

Elle rampe sur le dos puis s'arcboute afin d'atteindre ma propre bite, elle suce divinement.

 

C'est donc ça leur trip ! Dommage que ça va finir dans quelques minutes, mais que voulez-vous les meilleures choses ont une fin.

 

bisexual203.jpg

Mais en fait, ce n'était pas ça le trip !

 

Fabienne quitte ma bite, et son mari ma bouche. Luc s'assoit alors sur le rebord du lit et après s'être protégé me demande de venir m'empaler sur lui. Cette position à l'avantage de contrôler complètement la pénétration, par contre, il faut bosser…. Je ne me fais pas enculer si souvent que ça, et nous sommes obligés d'avoir recours à un peu de gel. Là ça marche, quel plaisir de se sentir rempli comme ça, j'adore… Mais voilà Fabienne qui s'approche, qui m'encapote, et qui s'empale à son tour sur mon sexe. Voilà une figure de style étonnante mais pas si facile à coordonner.

 

- Tiens-moi par la taille, me dit Fabienne.

 

Luc fait la même chose avec moi, puis donne un coup de rein et on se retrouve tous couchés sur le flan mais sans se déboiter. On s'active tous en cadence, dans cette position c'est plus facile et moins fatigant et bien sûr on est positionné devant la glace.

 

Luc a joui le premier, s'est retiré, j'ai continué un peu à pilonner Fabienne qui poussait des petits cris de plaisir avant de jouir à mon tour.

 

J'ignore si ces braves gens ont prévu une suite. Je tente un :

 

- C'était super tout ça, mais il va falloir que je rentre.

 

Mais on ne me retient pas. Je me rhabille. Luc remet juste son slip et Fabienne s'affuble d'un pyjama assez grotesque.

 

- Bon ben au revoir, et peut-être à une prochaine !

 

Chastes bisous à Fabienne, poignée de main à Luc. Nous n'avons pas échangé nos coordonnées, l'occasion aura fait le larron… souvenir fort et inoubliable mais un doigt de convivialité en plus en aurait fait un souvenir exceptionnel.

 

FIN

 

Ce récit est basé sur des faits authentiques, j'ai juste changé les noms des protagonistes, quant au lieu de rencontre il s'agissait du sous-sol aménagé du sex-shop de Beate Usche, rue Saint-Denis à Paris remplacée aujourd'hui par un magasin de godasses.

 

 

© Estonius octobre 2011

Par Estonius - Publié dans : Estonius
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • keni01
  • Zarouny33a
  • StampCravate
  • Zarouny21b
  • Drew062
  • gay1106

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés