Le Pharmacien
par Marine et Thibault

Cassandra de Palovia
Un Space opéra transsexuel
par Jean-Seb
La chronique de la conquête galactique est bourrée d'anecdotes savoureuses en tout genre, l'érotisme y a bien sûr sa place, et dans cet érotisme pourquoi ne pas choisir l'insolite. Je vais vous narrer ici une petite aventure du capitaine Hans Jorgensen. Ce navigateur free-lance a beaucoup fait parler de lui, jusqu'au jour où il a décidé de prendre une paisible retraite.
Hans Jorgensen commandait le navire TROKA108, un bon vieux vaisseau de baroudeurs du cosmos, avec 60 personnes d'équipages. Faut-il décrire cet homme ? La cinquantaine, un visage en lame de couteau, les yeux bleus et quelques restes de cheveux blonds. Aventurier, mais payant peu de sa personne, navigateur génial, obsédé sexuel et fier de l'être, pervers polymorphe, intarissable Don Juan et amateur d'art romantique.
Pour donner plus de corps à ce petit récit, je l'écrirais à la première personne, Je serais donc Jorgensen, m'identifier à cette sympathique crapule n'étant pas une corvée !
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Il fallait que je me refasse, j'avais perdu pas mal de fric dans cette affaire de roses des sables dont personne ne voulait sinon à des prix dérisoires. Le vaisseau était prêt à partir, l'équipage aussi, je consultais les annonces un peu à l'aveuglette. Un type cherchait à importer du bois exotique en importante quantité. Bois exotique ? Plusieurs planètes en produisaient, mais je savais où il y avait des stocks. Des tonnes et des tonnes de bois débités en planches se languissaient sur Goufor, il suffisait d'aller chercher tout cela. Le temps de faire signer un pré contrat électronique au demandeur et quelques heures plus tard, j'étais en route vers Palovia.
Ah ! Oui, Palovia c'est quoi ? Disons que c'est une région très montagneuse de la planète référencée Gu45bn87, que ses colons appellent parfois Goufor. Pas grand-chose d'exploitable sur cette planète peu hospitalière, que l'administration centrale a vendue en concessions, il y en a ainsi une centaine. Les premières se sont bien vendues, d'autres ont attendu longtemps un éventuel acheteur, comme Palovia, situé à flanc de montagne. On s'est aperçu après que le coin regorgeait d'une espèce de conifère dont le bois outre sa beauté naturelle était doté de propriétés remarquables. Une petite campagne de marketing et la chose se vendit comme des petits pains assurant la fortune de son chanceux acquéreur. Mais la roue de la fortune se mit un jour à tourner et on trouva mieux ailleurs. Le commerce du bois se mis à vivoter, les exportations cessèrent, l'exploitation aussi et la concession se mit à vivre en autarcie. L'acheteur d'origine était à présent décédé et avait légué la concession à sa maîtresse. Celle-ci avait modifié la constitution locale transformant la société anonyme en royaume plus ou moins démocratique et régnait sous le nom de Cassandra Rose, première du nom.
Tous ces renseignements me furent communiqués à l'astroport de Goufar, ils ne m'apportaient pas grand-chose, je savais déjà tout cela ! Sauf toutefois le dernier épisode. Une photo de sa majesté ornait l'article, une belle femme avec beaucoup de classe, des cheveux auburn coiffés à la lionne, le visage légèrement triangulaire, les pommettes relevées et de malicieux yeux noirs ! Il y avait d'autres pages mais elles étaient soumises à juridiction. Je n'insistais pas, n'étant pas vraiment le roi de la bidouille !
Elle ne laissait pas pénétrer grand monde dans son royaume, par ailleurs peu accessible. J'ai dû saisir un tas de renseignements plus ou moins indispensables à l'astroport afin de recueillir l'autorisation nécessaire. Après m'avoir fait poireauter trois jours, car à chaque fois il manquait quelque chose, un responsable se cru obligé de me recevoir pour me signifier que j'avais enfin cette autorisation :
- Faut quand même qu'on vous prévienne ! Commença le fonctionnaire.
- Me prévenir de quoi ?
- Ah ! Ah !
Il pianota sur son ordinateur et m'imprima instantanément une photo de la reine qu'il me tendit !
- Je connaissais, merci !
- Elle est splendide, n'est-ce pas ?
- Splendide, c'est le mot !
- Ouais, mais ne vous amusez pas à la draguer ?
- Pourquoi, elle mord ?
- Non attendez ! Il y en a peut-être d'autres.
Le mec devait être myope, je le vis saisir son numéro d'agent, mais fut incapable de le mémoriser, dommage, il tapa ensuite un code secret, je ratais la première lettre mais le vis fort bien taper à toute vitesse les chiffres 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ! Non pas 8 d'ailleurs le dernier caractère était un B ! Quel con, si je pouvais récupérer le numéro d'agent j'avais droit à la partie cachée de la documentation de Palovia ! Il me tendit une autre photo, de plein pied celle-ci.
- Voilà, vous ne remarquez rien ?
- Ben, non !
Je ne voyais pas où il voulait en venir, mais je m'en foutais un peu, car l'homme maintenant tourné vers moi laissait apparaître brodé au-dessus de sa poche de chemise... son numéro d'agent. Je le mémorisais bien évidemment !
- Bon alors autant que je vous le dise, si vous voulez vous l'envoyer, vous allez avoir une drôle de surprise !
- Dites-moi !
- C'est un mec ! Alors je vous dis pas, vous la draguez, vous la foutez à poil et vous vous retrouvez avec une bite dans le plumard que vous n'avez pas invitée ! Ha ha ha !
- C'est cela que vous vouliez me dire ?
- Ben oui, quoi, on est humain, je vais pas vous envoyer au casse-pipe !
- Je peux prendre l'autorisation !
- Oui, la voici !
- Merci de l'information, je n'ai pas l'intention de me "l'envoyer" comme vous dites, mais si cela devait se produire, et bien j'en prendrais mon parti. Ne dit-on pas qu'il ne faut pas mourir idiot ! Adieu Monsieur !
Le type marmonna quelque chose en haussant les épaules tandis que je disparaissais du lieu !
Revenu au vaisseau, je me connectais. Restait à compléter ce fameux code, et donc cette touche initiale, J'essayais tout l'alphabet, minuscule, puis majuscule. Rien, ça ne passait pas. J'avais dû me tromper quelque part, je recommençais, minutieusement en notant les lettres utilisées. Rien ! Quelque chose m'échappait. Je laissais tomber ! Avoir plus de renseignements sur Palovia aurait sans doute facilité ma tâche, mais cela n'avait rien d'indispensable. Je pouvais m'y rendre dès le lendemain, c'est ce que je ferais !
Qui a dit qu'on était moins con le matin que l'après-midi, Je me réveillais avec une idée lumineuse en tête ! Le premier caractère de son code ne venait pas avant le 1 mais le remplaçait, et comme la dernière lettre, un B remplaçait le 8 qui y ressemble, il y avait fort à parier que cette première lettre était un I... Et si ce n'était pas un I, et bien ce ne serait quand même pas trop difficile !
Allons-y !
I234567B
Ça passe !
Beaucoup de fouillis dans ces pages secrètes, une estimation du recensement de la population (environ 100.000 personnes), le curriculum vitae des principaux dirigeants de ce royaume d'opérette. On y apprenait au passage qu'on n'était pas vraiment sûr de l'identité réelle de sa majesté Cassandra, l'hypothèse transsexuelle étant simplement mentionnée parmi d'autres, comme quoi les rumeurs... Je faillis laisser tomber tout cela et parcouru les dernières pages en diagonale. L'administration centrale avait effectué plusieurs audits secrets, l'un d'eux avait pour thème la situation des droits de l'homme dans la concession. Le rapport était assez élogieux à ce sujet, la reine étant considérée comme très à cheval sur le sujet. L'information était plus importante qu'on pourrait le croire. La colonisation planétaire a parfois engendré des mini dictatures assez incontrôlables dans lesquelles il est parfois dangereux de mettre les pieds.
Un autre audit secret concernait le budget de l'état, bof ! Quoique ! Je regardais les conclusions ! On parlait de vol et de détournement, je repris en détail. Oh ! la la ! Super intéressant ! On apprenait que la reine déléguait tout ce qui était trop technique à son gouvernement et en particulier à son Premier ministre, un dénommé Durango ! L'audit relevait des virements réguliers sur un compte "terrien" appartenant à un certain Loussec. Un complément d'enquête montrait que Loussec et Durengo étaient la même personne. Autrement dit le Durengo se servait dans les caisses de l'état qu'il était censé administrer. Voici une information qui pouvait être capitale, je copiais tout cela et décidais de l'emporter avec moi !
Je me rendis seul à bord d'une navette intercontinentale de location à Palovia. J'étais attendu, et on me conduisit sous bonne escorte au château royal. Un grand nom d'ailleurs pour cette demeure qui faisait plus penser à une antique hacienda mexicaine qu'à une résidence monarchique.
D'emblée on me conduisit dans le bureau de Durengo.
- Bienvenu sur Palovia, nous allons régler les détails pratiques de votre visite, et ensuite nous parlerons affaire, je crois que vous avez une proposition à nous faire !
Hum ! Dans mon scénario, je n'avais pas vraiment prévu d'être confronté si vite à ce type, il me paraissait néanmoins incontournable à ce stade, et je pris le parti de faire pour le moment avec sans bien sûr lui laisser dévoiler quoique ce soit de mes intentions futures.
- Pas de problèmes ! J'espère que j'aurais l'occasion de présenter mes hommages à votre reine, ne serait-ce que quelques courts instants !
- Si les négociations aboutissent, sa majesté, envisageait de vous recevoir à sa table ce soir...
Aïe, me voilà obligé de me farcir un repas de gala !
La négociation se passa très bien, il se fichait royalement (c'est le cas de le dire) de l'écoulement du stock existant et n'en discuta même pas les modalités, non ce qui l'intéressait c'est de savoir s'il existait de nouveau un marché qui lui permettrait de reprendre l'exploitation, je le rassurais, bien sûr qu'il existait un marché, une fois le stock écoulé, on pourrait signer un contrat ou je m'engagerai à lui acheter un minimum de bois par période. Je pouvais lui raconter ce que je voulais, je n'en avais strictement rien à faire.
- Si nous pouvions conclure ce contrat de suite, j'irais jusqu'à vous faire cadeau du stock ! Si vous le voulez, nos juristes vont vous proposer un contrat type dans les minutes qui vont venir !
- Non, il me faudra deux voyages pour embarquer le stock, Alors disons qu'au second voyage vous aurez votre contrat !
- Magnifique, je n'en espérais pas tant ! Topez là, Capitaine Jorgensen
- Je ne suis pas Capitaine !
- Excusez-moi commandant Jorgensen !
Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, c'était nerveux, mais ce type était décidément trop naïf.
- Autorisez-vous mes hommes d'équipage à se rendre ici afin de préparer techniquement l'affaire ?
- Bien évidemment, je vais donner des ordres en ce sens immédiatement,
- Une dernière chose, mon équipage est presque exclusivement masculin, nous avons fait un long voyage, peut-être pourriez-vous faire un petit quelque chose...
- Ah ! Décidément vous me plaisez ! Je vais demander que l'on organise pour vos gens une petite sauterie dans l'aile du château, il y aura tout ce qu'il faut, bien sûr, tout ce qu'un homme peut désirer, nous avons les idées très larges en notre royaume.
- Merci pour eux !
- Euh pour ce soir, nous n'avons pas prévu de banquet, nous ne pouvions savoir le résultat des négociations, et je vous avouerais que nous n’étions guère optimistes. Néanmoins sa majesté vous fera l'honneur d'un dîner en tête-à-tête ! Me permettrez-vous de dire à sa majesté que vous acceptez cette invitation ?
- Mais avec le plus grand plaisir !
S'il savait ce con !
Sa majesté Cassandra Rose, première du nom est grande, son visage a conservé une belle fraîcheur malgré une quarantaine probablement bien dépassée. Une discrète couronne de platine indique à qui ne le saurait pas encore le titre du personnage. Le maquillage est savant, sans aucune agressivité. Son expression est un mélange de calme et de malice. Elle est habillée d'une sorte de pull-over gris clair à paillette à manches longues, évidemment de bonne facture, mais de la part d'une reine on pouvait s'attendre à autre chose. La jupe est grise aussi, très longue très ample et plus foncée. Elle porte un large collier, que je devine en or, avec en sautoir la grande croix d'un ordre quelconque qu'elle a certainement créé.
La reine de Palovia jouit (si l'on peut dire) d'une réputation sulfureuse. Je savais que je serais bien reçu, mais je ne m'imaginais pas cela tout de même...
- Ecoutez comme c'est joli, je n'en abuse pas ! Cinq minutes par jour suffisent à mon bonheur !
Je ne me trompe pas. Le bruit que j'entends est bien un bruit de flagellation. Une flagellation, mais pas de cris, ce qui ne veut rien dire, la victime est peut-être tout simplement bâillonnée. J'espère ne pas être tombé sur une sadique, pourtant ce rapport d'audit de la garde planétaire n'indiquait aucune atteinte aux droits de l'homme, mais je sais aussi ces gens-là corruptibles. Alors me reviennent en mémoire des images terribles.
C'était il y a 6 ans, j'avais négocié un contrat d'exportation d'algues aromatiques avec un roitelet local sur la planète Beyria, tout se passait bien, et l'affaire devait se conclure par une grandiose fête avec spectacle suivi d'un dîner. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que le spectacle en question était celui d'exécutions qu'on ne pouvait même pas qualifier de sommaires. Il m'était techniquement impossible de m'en aller. Je ne sais plus ce que j'ai prétexté pour ne pas aller à ce repas, et j'ai dégueulé toute la nuit, puis j'ai fini par me tirer, laissant tomber les algues et me promettant de revenir avec quelques bombes. Mais même ce plaisir me fut refusé, un coup d'état ayant entre temps remplacé ce sanguinaire tyran par un autre, peut-être moins sanguinaire. Mon commanditaire lui a eu le culot de me menacer d'un procès pour ne pas avoir honoré notre contrat. Alors j'ai été le voir, je lui ai expliqué et quand il m'a répondu que tout cela n'était pas son problème, moi qui ai horreur de la violence, je lui ai proprement cassé la gueule. Je suis peut-être une crapule, mais il y a des choses que je n'accepterais jamais...
- Vous êtes tout pâle, capitaine !
- Arrêtez cela, je vous prie ! Je crois que je vais m'en aller...
Et je repense à mon équipage, ils ont des instructions précises, ne pas boire, et se tenir prêt, sinon ils font ce qu'ils veulent. Pourvu que tout se passe bien !
- Capitaine ! Laissez-moi vous dire un mot ! Je suis désolée !
- Pas tant que moi !
- Cinq minutes, pas une de plus et après vous pourrez partir, si vraiment je vous ai déçu à ce point. Cinq minutes, juste cinq minutes, je vous en conjure !
- Admettons !
- J'ai voulu savoir qui vous étiez, quand votre demande de visite est parvenue, Durengo a voulu dire oui tout de suite, je lui ai demandé de patienter un jour ou deux, j'aime savoir à qui j'ai affaire. J'ai téléchargé le livre que vous avez écrit, votre livre de souvenir, il est assez gros, je voulais le terminer avant de donner mon accord. Mais quand je l'ai eu fini, j'avais terriblement envie de vous voir. Il y a là-dedans de grands moments, des moments d'hommes. Certaines scènes m'ont fait pleurer, d'autres rires, d'autres m'ont excité. Ce n'est peut-être pas de la grande littérature, mais on sent que c'est écrit avec vos tripes, avec vos couilles ! Je peux continuer
- Oui !
- Il y a une scène qui est très belle, c'est quand vous racontez votre liaison avec Elvira Cagliari !
- Ce n'était pas une liaison, on ne s'est vu que pendant cette soirée !
- Oui, mais cette scène est très belle, très coquine !
Une de ces super réceptions au Silenor, un truc dont j'ai horreur, mais parfois on est obligé d'aller dans des endroits... La réception chiante, et voilà qu'on me présente Elvira Cagliari, la Cagliari, la grande Cagliari, celle qui porte le même nom que la maîtresse du pape Pie VI qui mourut de plaisir dans ses bras !
- Jorgensen ! Ravi de vous voir !
- Que devrais-je dire ? Vous êtes éblouissante !
- Ne me regardez pas comme ça on dirait que vous avez envie de me sauter !
- Je pourrais vous dire que vous lisez dans mes pensées, mais je ne suis pas un goujat, je sais me tenir !
- Ne vous donnez pas cette peine, ce ne serait pas une corvée !
- Dois-je prendre cela comme une invitation ?
- Hum ! Juste une invitation à un jeu ! Rejoignez-moi dans une demi-heure à la suite 124, si vous le voulez bien, bien sûr !
Je n'avais pas compris, j’ai certes une réputation de Don Juan mais n'ai rien d'un tombeur, et voilà que l'une des plus belles femmes de la galaxie me prenait dans ses griffes.
- Valez-vous votre renommée Jorgensen ?
- Non, madame ! Si vous cherchez un étalon, vous avez fait un mauvais choix !
- Non justement les étalons m'emmerdent ! A la limite, je préfère quelqu'un qui ne me fait rien et qui me caresse toute la nuit ! Merci de votre franchise en tous cas ! Voulez-vous qu'on joue ?
- Volontiers
Alors devant mes yeux subjugués la Cagliari retira sa robe du soir, puis sa culotte, puis rien d'autre, elle était à présent complètement nue.
- Frappez-moi les fesses !
- Pardon !
- Oui ! Avec votre ceinture !
- Mais, ce n'est pas trop mon truc !
- C'est un jeu, Jorgensen, rien qu'un jeu ! Allez-y ! Deux coups suffiront !
Comme un zombi je frappais deux coups, elle ne broncha pas !
- Attention, je vais vous demander de vous remémorer le bruit, le bruit de la ceinture sur mes fesses !
Une cinglée ! Mais qu'importe, elle veut jouer, jouons !
C'est alors qu'elle fit entrer neufs autres jeunes femmes.
- Voilà le jeu ! Je vais vous bander les yeux, je vais m'intégrer à ces jeunes filles, et nous allons chacune recevoir deux coups de ceintures. Il faudra me dire laquelle je suis ?
- Mais c'est impossible !
- C'est un test, si vous avez vraiment envie de moi, vous me reconnaîtrez, et nous passerons la soirée ensemble !
- Et sinon ?
- Ne soyez pas défaitiste !
On passa aux actes, deux coups pour la première, deux coups pour la deuxième... tout cela se ressemblait trop, et puis à la septième un déclic, c'était elle !
- Alors ?
- La septième !
- Tu as gagné, je vais te garder l'enregistrement du bruit, ça te fera un beau souvenir non ?
Une femme délicieuse, attentionnée, pas du tout le personnage public qu'elle aimait à montrer. La nuit fut inoubliable. Mais je ne la revis jamais. Et j'avais oublié d'emporter l'enregistrement...
- Je ne suis qu'une imbécile, reprend-elle, je voulais évoquer Elvira, et c'est le souvenir de Beyria qui s'est réveillé. Rassurez-vous, je n'ai rien d'un tyran sanguinaire, il s'agit simplement de flagellation sur les fesses administrée à des gens qui aiment ça et qui en plus l'ont bien mérité. Mais afin de vous rassurer complètement peut-être désirerez-vous voir tout cela de plus près ? Venez avec moi !
Je la suivis dans la pièce mitoyenne, deux jeunes filles rousses attendaient je ne sais quoi. Cassandra demanda à l'une d'entre elle de me montrer ses fesses. Elles étaient bien rouges, mais la demoiselle n'avait pas l'air de se plaindre, du coup j'avais l'air un peu con !
- Je suis désolé, majesté !
- Laisse tomber la majesté, tu peux m'appeler Cassandra et même Cassie si tu veux, je peux t'appeler Hans ?
- Bien sûr !
- Et ne sois pas désolé, tu sais ce qui fait notre force ?
- Non !
- C'est qu'on ne refoule pas notre sensibilité, on est capable de la contrôler, mais pas de la refouler. J'ai voulu te faire plaisir, je suis passée à côté, mais quelque part, ta réaction me plait, je suis vachement content d'être avec toi ce soir... installons-nous, je vais demander que l'on nous serve !
C'est alors que je décidais qu'il était temps de la prévenir des agissements de son premier magistrat.
- Il faut absolument que tu regardes cela, ce n'est pas très long !
- Est-ce si important ? Je n'ai pas vraiment la tête à cela !
- Je le crains !
Blanche, livide, elle n'en revenait tout simplement pas, j'attendais une réaction d'humeur, une colère, non ce fut très contenu :
- Je sais très bien que l'on peut truquer complètement ce genre de choses. Mais j'ai les moyens de vérifier, demain je saurais. Nous allons dîner à présent, mais me voici un peu contrariée !
- J'en suis désolé, je ne me voyais pas rester au courant et ne pas te prévenir !
- J'ai compris !
C'est à ce moment que des hommes en armes firent irruption dans le boudoir royal.
- Ne faites pas un geste, vous êtes en état d'arrestation tous les deux !
C'est évidemment Durengo qui prononçait ces paroles
- Et pour quel motif, je vous prie ? Répondit crânement la reine !
- De toute façon, cette arrestation est illégale ! Vous rendez-vous compte que toute l'opération "bois" va être compromise ?
En disant cela je me grattais l'épaule de ma main levée, provoquant un joli petit signal inaudible ici, mais...
- Nous parlerons de tout cela demain ! Enfermez-moi ces deux-là où je vous ai dit !
On s'approche de nous, on nous maîtrise, nous n'opposons aucune résistance. Des bruits surgissent du couloir. La petite escouade paraît surprise. Durengo encore plus ! Une partie de mes hommes d'équipage investissent les lieux. La situation est retournée. Durengo et ses sbires sont proprement menottés, et emmené à l'intérieur de la navette intercontinentale.
- Qu'allez-vous en faire ? Je ne souhaite nulle violence !
- Demain nous relâcherons ses hommes, quant à Durengo nous allons lui demander de restituer tout ce qu'il pourra restituer, et après, soit je te le rends pour agrémenter tes geôles, soit on l'embarque et nous le déposerons quelque part lors d'une escale...
- Ce sera donc la deuxième solution. Il me faudra retrouver un autre Premier ministre, mais nous verrons cela plus tard. En attendant, Hans, pourrions-nous enfin dîner ? Cela ne t'a pas coupé l'appétit j'espère ?
- Non et d'ailleurs j'ai grand soif !
- Alors installe-toi ici, je donne deux ou trois instructions, je me change et je reviens !
Il s'agit d'un véritable dîner en tête-à-tête. Cassandra s'est vêtue d'une robe toute simple, noire à bretelle, plutôt courte et relativement décolletée. Je ne me lasse pas d'admirer sa large chevelure auburn qui lui sied si bien au visage. Elle a retiré ses colliers et sa couronne, ses seuls bijoux voyants sont un énorme bracelet en or massif et d'invraisemblables boucles d'oreilles constituées d'anneaux enchaînés à l'oreille droite et d'une sorte de très grande étoile à l'oreille gauche. Elle porte des bas noirs et des mitaines de même couleurs. Elle s'assied à l'extrémité d'une longue table en marbre blanc et dans un large fauteuil en cuir crème. Je me déplace pour venir à son côté. Une accorte serveuse vient décorer la table d'un magnifique triple chandelier munis de bougies noires et apporte une carafe de vin rosé. Ce sera donc l'apéritif
Nous levons nos verres, nous trinquons "à l'ancienne". Cassandra est magnifique !
- Ce repas était excellent, voilà qui nous a bien détendus après toutes ces émotions
- Il n'est pas forcément terminé, l'usage voudrait que nous le terminions par un petit digestif, ou un petit cigare, à moins que mon invité ait une autre idée ? Reprit-elle en minaudant ! Mais pourquoi te lèves-tu ? Une envie pressante sans doute ?
- L'envie pressante de te caresser, avec ta permission bien entendu...
- Hum, viens donc par ici, que je te donne la permission, et tu voudrais me caresser quoi donc ?
Pour toute réponse je viens me positionner derrière Cassandra, lui défais une bretelle et lui pelote les seins sous sa robe, elle se laisse faire, réagit à cette caresse et me câline le bras avec tendresse, s'abandonnant presque. Encouragé, je m'enhardis, l'autre bretelle est maintenant victime de mon désir, je ne me contente pas de l'enlever, mais la tire vers le bas, dévoilant ainsi ses seins que ne dissimulait aucun soutien-gorge, elle arbore ainsi une belle poitrine dont les tétons bien développés pointent d'excitation.
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Je suis maintenant presque certain du sexe de ma partenaire, la seule question reste "Opérée ou pas opérée ?". Sans que je sache pourquoi la deuxième hypothèse ne serait pas celle qui me conviendrait le mieux ! Un coup d'œil vers son entre cuisses me répond, il n'y aura pas de suspense, la réponse est bien là sous la forme d'une jolie bosse. Un vieux proverbe ne dit-il pas que toucher les bosses porte-bonheur ? Je ne vois pas pourquoi je me priverais des vertus de ce talisman offert à mes mains concupiscentes. Je touche. Elle me répond d'un sourire, et sans plus de formalité j'extirpe de la culotte de Cassandra sa magnifique verge déjà grossie, la tiens par la base. Elle est désormais toute raide. Nous nous regardons dans les yeux, un étrange courant passe, je suis bien, elle aussi. Je lui branle la queue et en même temps, j'ose lui embrasser le bout d'un sein, l'embrasser, que dis-je ? Le téter, l'aspirer... Et Cassandra se pâme de plaisir !
J'ai soudain envie de l'embrasser partout ! Le sexe aussi ? Bien sûr le sexe aussi ! Pourquoi ferais-je exception pour ce bel organe fièrement dressé qui ne demande qu'à s'émouvoir sous les assauts de ma bouche ? Je ne suce pas pour l'instant, pas tout de suite, non je me contente de "chastes" baisers sur la hampe juste en dessous du gland, je sens bien la raideur du membre d'où perlent à présent quelques gouttes de liqueur séminale.
La moiteur de l'endroit conjugué à la chaleur de l'action me fait le temps d'une halte ôter mes vêtements du haut, le reste viendra après, j'adore être nu, je plais à ma déesse, mais ne lui laisse pas le temps de m'observer, je ne voudrais pas non plus qu'elle soit déçue, je suis fort quelconque je trouve, et je replonge vers cette bite dont je n'arrive pas à me rassasier, la suçant cette fois pour de vrai !
La reine de Palovia cesse d'être passive et ouvre mon pantalon, elle en extrait mon sexe qu'elle gobe sans préalable. Je la laisse faire, me dégage, et la laisse se branler en même temps
Cassandra s'amuse alors à rendre la pose :
- Regarde comme je suis belle !
Elle est debout, une jambe à terre, l'autre sur la table, genou plié, elle a une main sur la cuisse et l'autre dans les cheveux. Elle est à ce moment-là follement désirable. Alors, moi aussi, je décide de faire dans la fantaisie, je passe derrière elle fait descendre la queue de la reine et la suce " à l'envers ". Mon dieu que c'est bon ! Mon dieu que je suis excité ! Elle me met alors la main dans mes cheveux, les tire sans brutalité, uniquement pour guider mon visage vers son petit trou du cul qu'elle m'invite à lui lécher, ce que je fais volontiers, tout en lui massant les couilles du plat de ma main. Elle écarte alors bien ses fesses afin de me faciliter la tâche, son anus est alors bien ouvert, et c'est plaisir que j'ai de lui faire ainsi une feuille de rose.
Ma main cherche ma bite, elle va éclater, je me débarrasse enfin de mon pantalon et du reste. Cassandra a conservé la même position et m'offre son cul, je m'y présente doucement, le gland taquine l'anus, l'anus s'ouvre, l'humidité des lieux fait glisser les chairs, et je rentre aidé par la reine qui écarte ses fesses. Je rentre mieux, je rentre tout et commence à pistonner, essayant de me contrôler afin de ne pas jouir trop vite, provoquant des râles de plaisir de Cassandra Rose qui crie sa jouissance, à tel point que la serveuse alertée fera irruption, pour repartir aussitôt avec un large sourire ! Une coquine que celle-ci !
Je finis par éclater, j'aurais voulu jouir autrement, mais trop d'excitation ne font pas toujours faire ce que l'on veut, et puis la soirée n'est pas terminée, ce n'est pas bien grave. Je décule, fourbu et hilare. Je n'avais pas vraiment prévu la suite :
- Allez ! On change ! Met-toi sur la table, je voudrais bien jouir à mon tour !
Je n'hésite même pas, ce n'est pas mon truc préféré, mais je n'ai rien contre, et ça a l'air de lui faire tellement plaisir, je me mets sur le dos sur la table. Oh lala c'est froid ce marbre ! Je lève les cuisses et la laisse m'introduire son membre dans mon fondement. Elle fait cela très bien et me pénètre rapidement de son sexe entier, ses allers et retour me provoque une sensation fort trouble, décidément je suis très bien ce soir. La position est toutefois assez inconfortable, je vais avoir le dos en compote. Je le lui dis. Elle rigole, sort de moi, me fait placer en paresseuse sur la table et me pénètre à nouveau cette fois jusqu'à sa jouissance, tandis que l'excitation de la situation mêlé au spectacle de sa magnifique poitrine que la position me permet d'admirer a quelque peu réveillé (déjà) mon sexe que je branlotte d'une main distraite...
Je me relève tandis qu'elle s'affale dans son fauteuil, et pour la première fois nos bouches s'unissent en un long, en un interminable baiser d'amour.
Fin du récit de Jorgensen
Ils ne se quittèrent plus. Jorgensen devint Premier ministre de sa majesté, l'exploitation du bois exotique repris doucement. Ils se marièrent en grande pompe au bout d'un an suivant un rite qu'ils avaient eux-mêmes inventé. On se demanda alors quel titre prendrait Jorgensen, prince consort ou roi de Palovia. Ni l'un ni l'autre ! Par décret elle abdiqua au profit de sa première soubrette et nos deux tourtereaux prirent retraites dans un endroit que je me garderais bien de divulguer.
Récit commencé en avril 96 et réécrit à Arcachon en juillet 01 © Jean-Sébastien Tiroir
Première publication sur Vassilia, le 22/07/2001 retouché en sept 2009
Club trans
par Eddy
h
Comment introduire cette histoire ? Rapide présentation, la quarantaine, physique moyen, obsédé sexuel et grand amateur de belles femmes, je ne dédaigne pas de temps à autre m'égarer vers d'autres plaisirs et j'avoue bien volontiers ma fascination pour les transsexuelles.
Une passion pas si facile à assumer que ça, je n'aime pas l'ambiance du bois de Boulogne, reste les clubs et il faut souvent être un peu initié si on ne veut pas être déçu.
On m'avait fourni, bien difficilement, les coordonnées d'un club très privé où officiaient certaines de ces créatures. C'était dans mes prix, et l'endroit était facilement accessible par les transports en commun.
Je m'y rends donc vers 20 heures. Immeuble cossu, je sonne l'interphone au nom que l'on m'avait indiqué, on m'invite à monter, bel escalier, c'est au deuxième, on m'ouvre, et me voici dans une petite entrée où une créature est assise derrière une petite table basse. Elle est blonde claire, les cheveux bouclés mi-longs encadrant un visage très agréable et souriant, un joli petit nez légèrement pointu, de beaux yeux bleus. Elle est vêtue d'une nuisette jaune transparente sous laquelle je perçois un petit soutien-gorge en dentelle. Je ne sais pas à ce moment-là s'il s'agit d'une transsexuelle ou d'une femme, toujours est-il qu'elle me dévisage de haut en bas !
- Bonjour, c'est pourquoi ?
- Bonjour, j'ai eu vos coordonnées sur le net...
- C'est un club privé, ici, réservé aux adhérents, mais si vous voulez adhérez... me chuchote-t-elle.
- Ben oui...
Je paie, on me donne une jolie carte en plastique :
- Voilà, je t'explique un peu, tu dois acheter un ticket...
- En plus de l'adhésion ?
- Ben, oui, ça te donne droit à une heure et demie, si tu prends deux tickets, il n'y a plus de limite de temps.
Ça commence à faire un peu plus cher que prévu, mais bon ça va encore... Je me fends de deux tickets.
- Il y a toujours en permanence au moins quatre trans. Il y a une salle principale, deux chambres pour les gens qui veulent s'isoler, une salle de bain, et une salle spéciale pour les masos... Pour le reste c'est comme au sauna, tu mets ce que tu veux dans un de ces petits vestiaires et tu gardes la clé... La plupart des clients se mettent à poil, mais pas tous, et d'autres se travestissent un peu... tu vas faire quoi toi ?
- Ben je vais me mettre à poil !
Elle me tend la clé et je me déshabille donc.
- Je ne me suis pas présentée, je suis Angel ! Tu aimes quoi toi ? Tu es passif, actif ?
- Plutôt passif, mais pas exclusivement.
- Je vois, tu aimes sucer les bites alors ?
- Oui j'aime bien !
- Ben, tu vas te régaler ici, les belles bites ce n'est pas ça qui manque !
- Chic alors !
- Oh, mais tu as de jolis tétons, je suis sûre que tu aimes qu'on te les pinces !
- Oui j'adore !
Elle ne fait ni une ni deux et me serre les bouts de seins avec une certaine force. C'est plus fort que moi, cette caresse me fait bander instantanément.
- Et ben dis donc, ça te fait de l'effet, on dirait, tu ne serais pas un peu soumis, toi ?
- Très légèrement...
- Hum intéressant… j'aime bien les soumis parce qu'avec eux on peut faire plein de choses qui sortent de l'ordinaire. Mets-toi à genoux une minute.
Je suis dans un rêve, je ne réfléchis plus et j'obéis.
- Renifle ma bite ! Me dit-elle en écartant sa nuisette.
Je m'approche de sa culotte, mon nez cogne contre le renflement de son sexe.
- Ça sent bon ?
- Oui, mentis-je, en fait ça ne sentait pas grand-chose, par contre la sensation d'avoir cette queue collée à mon visage, simplement séparée par une fine barrière de tissu, m'excitait terriblement.
- Vas-y, sort là !
Je ne me le fis pas dire deux fois, j'extrayais donc son pénis semi bandé de sa culotte et je le caressais.
- Elle te plait, ma bite ? Elle est belle, hein ?
- Oui, beaucoup !
- T'aimerais bien la sucer ? Dis-moi ?
- Oui, je peux ?
- Non pas maintenant, mais tout à l'heure, oui… et si tu me le demandes gentiment je pourrais même te la foutre dans le cul ! Tu voudras ?
- Oui…
- Compte sur moi, je vais te la foutre bien profond dans ton petit cul, je vais te défoncer comme on ne te l'a jamais fait.
C'est qu'elle va me faire peur, la transsexuelle, si elle continue sur ce registre…
- Allez, viens, on va continuer dans la salle.
On pousse le rideau. Me voici dans une grande salle, trois grands canapés sont disposés sur trois côtés. Celui du fond est très occupé, un mec chauve, la soixantaine, complètement nu est en train de sucer la queue d'une très belle trans black avec avidité. A gauche un mec à lunettes entre deux âges et qui a gardé son caleçon tape la causette avec une grande bringue en sous-vêtements à l'allure vaguement asiatique tout en buvant je ne sais quoi. Et à gauche deux trans également en sous-vêtement semblent attendre... sans doute le client. Au milieu une petite table avec des bouteilles d'eau et des jus de fruits, des gobelets jetables, quelques revues pornos, des préservatifs et du gel intime. Dans un coin, un écran large diffuse silencieusement un porno dans lequel s'activent deux transsexuelles et un homme.
- Ces deux beautés sont disponibles, commente Angel en m’indiquant le canapé de gauche, moi je le serais tout à l'heure, un client m'a réservé, il va arriver d'une minute à l'autre. Il ne reste pas longtemps, je le suce avec une copine, ensuite il encule l'une des deux et il s'en va. Tu pourras regarder, il aime bien faire ça devant tout le monde.
Elle me conduit vers les deux trans.
- Voilà, ce gentil jeune homme vient pour la première fois, il m'a dit qu'il adorait sucer des bites, je vous le confie, je le reprendrais quand j'aurais fini avec Monsieur Benjamin.
La plus grande se décale un peu, et me fait signe de m'asseoir entre elle et son amie. Elle est belle, la peau est très claire, les cheveux sont coiffés au carré, légèrement frisés et châtains foncés, et la poitrine semble prometteuse.
- Je suis Lisa ! Se présente-elle et ma copine c'est Vanity.
Vanity est plus petite, plus dodue, elle a la peau café au lait, et malgré ses cheveux teints en roux, elle ne peut cacher son métissage, son sourire est charmant.
- Alors c'est vrai, t'aimes bien sucer les bites ? Me demande Lisa en me mettant sa main sur la mienne.
- Oui, entre autre !
- Je me doute bien que tu n'aimes pas que ça... Qu'est-ce que tu aimes d'autre, laisse-moi deviner... Je crois que tu aimes bien sucer les culs aussi...
- Oui aussi...
- Super, je vais t'offrir le mien, les mecs en raffolent...
- Hummmm, volontiers !
- T'aimes te faire enculer aussi ? Poursuit-elle.
- Pourquoi pas ? Si c'est bien fait, ce n'est pas désagréable.
- Tu as vu le gars à côté comme il suce bien notre copine !
- Oui, c'est excitant !
- Ça t'excite de regarder ? Viens, on va le regarder de près, il adore qu'on le regarde.
On se lève tous les trois et on se place à cinquante centimètres du couple.
- C'est un habitué ! Me précise Lisa, un vrai petit cochon, il suce toutes les bites qui sont à sa portée, même parfois celle des autres clients... N'est-ce pas, Monsieur André ?
- Bien sûr ! Répond l'homme interrompant un moment sa fellation.
- Ça ne te dérange pas s'il te suce un peu ? Me demande la trans.
- Non, non…
En fait je comprends que les trans essayent de faire plaisir à ce bonhomme qui est probablement un client régulier. Le voilà donc qui me suce, je n'étais pas venu pour ça, mais la soirée ne fait que commencer. Il suce plutôt bien, même très bien, il ne faudrait pas que ce zigoto me fasse jouir déjà. Je me retire donc au bout de quelques instants.
- Tu veux me sucer, toi ? Me propose-t-il.
- Bien sûr qu'il va te sucer, il m'a dit tout à l'heure qu'il adorait sucer des bites ! Répond Lisa à ma place.
- Heu…
- Ben quoi, elle n'est pas belle sa bite ?
- Si, mais…
- Suce ! Tu en meurs d'envie !
Que j'en meurs d'envie est une exagération, d'autant que je suis venu ici pour faire des trucs avec des transsexuelles, pas avec leur clients, mais il est vrai que l'objet est joli. Une queue très droite, un gland foncé et luisant bien dans le prolongement de la verge. Allez, j'y vais, la texture est agréable, le goût plutôt neutre, ses sucs ayants probablement été absorbés par ceux (pardon, celles) qui l'ont sucé avant moi. La taille est moyenne, je peux donc jouer avec dans ma bouche sans m'étouffer, j'alterne la position classique de pompage avec des introductions en biais à l'intérieur des joues. Je suçote un peu aussi les couilles, mais ça ne me passionne pas trop. Je m'amuse à lui lécher le gland, mais voilà qu'il se retourne, m'offrant son cul, j'ai un mouvement de recul.
- Lèche-lui le cul ! Me demande Lisa.
- Ça ne me dit rien…
- Essaie…
- Pas maintenant !
- Je croyais que tu aimais sucer les culs ?
- Ceux des trans, oui…
- Et tu crois vraiment qu'il y a une différence de goût ? Allez suce, quand on est un petit vicieux comme toi, on ne refuse pas de lécher le cul d'un mec. Me dit-elle en me tripotant la bite.
Voilà un argument ! Bon allez, je me lance, je lui écarte les globes, dégage sa rosette et me présente langue en avant, son trou s'entrouvre et mon bout de langue le pénètre un petit peu… une première. Et tandis que je pratique cet anulingus, Vanity s'est positionné derrière moi et me fait la même chose. Sentir cette langue virevolter autour de mon anus me procure un plaisir rare, d'autant que bientôt sa langue est remplacée par son doigt qui s'agite frénétiquement. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier, puis plus rien… Quelques secondes passent, quand je sens quelque chose de froid sur mon anus. Du gel ! Ça y est, je vais passer à la casserole, c'est ce qui s'appelle ne pas perdre de temps. Effectivement le gland de Vanity ne tarde pas à quémander l'entrée de mon petit trou. Je l'aide comme je peux, abandonnant mon léchage de cul. Une tentative, deux tentatives, la troisième est la bonne, ça entre, ça entre très bien même, me voici avec une bite dans le cul qui commence à me pilonner… qu'est-ce que c'est bon. Je m'en tortille d'aise.
- Ça va ? Tu la sens bien ma bite ? Me demande-t-elle.
- Hummm, oui, c'est bon, continue !
- Bien sûr que je vais continuer, j'adore ça enculer les mecs.
A côté de nous, Monsieur André a offert son cul à Carita, la superbe black qui l'encule avec énergie. C'est très excitant de se faire enculer tout en en regardant d'autres le faire aussi. Des ondes de plaisir me traverse le corps, comme je la sens bien cette bite qui va et qui vient dans mon cul. Je voudrais que ce moment se prolonge, mais se prolonge… se prolonge encore. Lisa se pointe devant moi, m'offre sa queue, c'est vraiment la fête, et je la prends en bouche. Vanity ralentit ses mouvements afin que je puisse sucer plus confortablement. Je suis aux anges.
- Vanity, viens une seconde ! Dit une voix
Voilà qui s'appelle un contre temps ! La belle rousse sort de mon cul et jette son préservatif à la corbeille. J'ai compris : C’est ce Monsieur Benjamin qui vient d’arriver ! C'est super frustrant ! Qu'est-ce que c'est que ce club à la con où certains clients sont plus clients que d'autres à ce point qu'on en laisse carrément certains en plan pour aller en satisfaire d'autres, tout ça parce qu'ils ont plus de fric. Je commence à me dire qu'ils ne risquent pas de me revoir… Lisa, qui a dû voir ma mine déconfite tente de me consoler :
- Suce-moi bien, régale-toi avec ma bonne bite… Vanity va bientôt revenir…
Monsieur Benjamin, la cinquantaine, trône en plein milieu de la pièce, il est resté habillé, dans son triste costume cravate de businessman. Angel lui tripote la braguette et lui en extrait la bite, puis commence à le sucer. Vanity les rejoint donc et dégage le pantalon du client, lui baisse son ridicule caleçon à petites fleurs, puis lui lèche les testicules. Les deux trans sucent alors la verge à tour de rôle. Puis le type se dégage, il désigne Lisa qui s'arcboute contre un canapé, puis il s'encapote et sodomise la belle rousse sans autre forme de procès.
L'affaire a duré à peine trois minutes.
- Tu m'as bien enculé, chéri ! Lui dit Vanity.
- Et moi, tu n'aimes plus mon cul, je suis fâchée ! Minaude Angel.
Le mec ne répond même pas, il retire la capote, la jette dans une corbeille, se kleenexe le zizi, se reculotte et se dirige vers la sortie.
Vanity revient vers moi :
- Je suis désolée, suce-moi un peu que je rebande bien et je vais continuer à te bourrer le cul.
O.K. et comme Lisa reste là, me voici avec deux bites à sucer, je les suce donc à tour de rôle, ça me donne une de ses triques… Et voilà Angel qui les rejoint ! Trois bites ? Non, car cette fois Lisa quitte le groupe, elle va rejoindre Monsieur André et relayer, dans son cul, Carita qui donnait des signes de fatigue. Sur le canapé du fond, la très belle trans asiatique et son client se masturbent maintenant mutuellement tout en continuant à papoter.
Lisa et Monsieur André ont très vite inversés les rôles et c'est désormais ce dernier qui sodomise la belle trans.
- Il va jouir, m’indique Vanity, mais il va demander qu'une d'entre nous reste à côté de lui pendant qu'il récupère. C'est le moment le plus pénible, il nous pelote sans arrêt et raconte des trucs qui ne nous intéressent pas, mais faut faire semblant…
Certes, ça a le mérite d'être lucide mais pourquoi me confie-t-elle ça à moi ?
- Je t'avais promis de t'enculer, autant le faire maintenant, alors qu'il n'y a pas grand monde ! Me propose Angel. Toujours d'accord, mon biquet ?
Je n'ose pas refuser, mais j'aurais préféré que Vanity me reprennes, j'ignore pourquoi, question de feeling sans doute. Mais ça n'empêche pas Angel d'être adorable !
- A tout à l'heure ! Me dit Vanity en m'offrant le plus beau des sourires.
Je fonds !
Vanity s'en va remplacer Angel au guichet d'entrée. Cette dernière me pelote le cul !
- C'est un joli petit cul de pédé que tu as là !
- Ah ! On me l'avait jamais dit !
- Je te donnerais bien une petite fessée !
- Si tu veux !
- Tu veux qu'on joue un peu à la maîtresse et à l'esclave ?
- Pourquoi pas ?
- Bouges pas, je reviens.
Effectivement, elle revient avec un collier d'esclave qu'elle m'attache autour du cou, une laisse et une cravache.
- Avance à quatre pattes, comme un bon chien ! Me dit-elle en faisant cingler la cravache.
- Aïe !
Elle m'emmène vers le canapé où Carita se repose :
- Suce, suce sa bonne queue !
Des punitions dans ce genre, j'en veux bien tous les jours, c'est avec gourmandise que je me jette sur ce bel organe et que j'entreprends de la langue de lui donner de la vigueur.
- Elle est bonne sa queue, hein ? Tu la prendrais bien dans ton cul !
- Oh, oui, alors !
La trans asiatique et son client sont partis s'isoler dans une des chambres. Il n'y a plus grand-chose à voir…
Angel m'inflige plusieurs coups de cravache successifs, ça commence à me chauffer les fesses, mais faudrait peut-être qu'elle arrête sinon je ne vais plus pouvoir m'assoir. Elle me tire par la laisse.
- Viens avec moi, il faut que j’aille pisser, et après je t'encule !
Je la suis à quatre pattes jusqu'à la salle de bain.
- Je te pisserais bien dessus ! Me confíe Angel.
- Vas-y ! Lui répondis-je.
- Ouvre la bouche, tu vas te régaler, c'est de la bonne pisse de femme à bite, ça !
OK, ça va son urine n'est pas trop forte, j'en avale pas mal, j'en laisse couler aussi pas mal à côté, Je me rince le visage, mais j'ai une petite envie moi aussi, je le dis à Angel.
- D'accord mais tu me pisses sur la bite, sur le visage, ce n'est pas possible… à cause du maquillage.
Je commence à lui pisser dessus, elle se retourne en me montrant son cul et en l'écartant. Je lui urine dans la raie culière, elle rigole. Je m'essuie le visage, tandis qu'Angel se passe un peu d'eau sur le bas ventre et sur les fesses. Puis elle me fait ressortir, toujours à quatre pattes.
Monsieur André se repose et est en train d'expliquer quelque chose avec force détails à la belle Lisa qui approuve mollement de la tête. Au milieu c'est plus intéressant, deux bellâtres, genre tennismans en parade viennent d'arriver, ils sont debout et Vanity les suce à tour de rôle.
Je reçois encore quelques derniers coups de cravache, puis Angel m'offre sa bite à sucer afin de la faire rebander correctement. Je m'en régale quelques minutes, ensuite, ma partenaire me contourne, et après m'avoir léché quelques instants le troufignon, en quémande l'entrée d'une poussée de sa bite.
Et hop ! Voilà ma deuxième sodo de la soirée, elle est moins douce que Vanity, plus rapide aussi, (j'allais dire plus sauvage), mais c'est néanmoins bien agréable. Cette sensation d'être rempli par quelque chose de vivant a quelque chose de fascinant et d'extraordinairement excitant. Je lui dis que c'est bon (pas très original)
Au centre, Vanity a fait placer les deux bellâtres en soixante-neuf et ils se sucent donc la queue mutuellement. J'ai l'impression que l'un des deux a déjà joui. Oui effectivement, du coup, il abandonne son partenaire. Celui-ci rouspète, alors que l'autre lui demande de faire un break. Vanity propose alors gentiment de "finir" le deuxième, il accepte, mais le premier se dirige vers le vestiaire, le second le suit, toujours sans avoir joui. J'entends des éclats de voix à l'entrée. C'est Carita qui se déplace pour tenter de les calmer.
Elle revient deux minutes plus tard, informant ceux que ça intéresse que les deux zouaves sont partis. J'avoue ne pas comprendre ce qu'ils venaient chercher.
Vanity est revenue vers moi et me donne à nouveau son sexe à sucer. Angel m'indique qu'elle veut changer de position, elle m'entraine vers le canapé, s'y assoit et je m'empale sur elle, c'est donc moi qui fait "le travail" et dans cette position je ne peux plus sucer Vanity, alors du coup, c'est elle qui me suce.
- Tu viens me remplacer ? demande Angel à Carita.
- Tout à l'heure ! Tergiverse la blackette.
Je ne dois pas être son genre, ce sont des choses qui arrivent, dommage j'aurais bien aimé sucer de nouveau cette jolie queue. Je continue à faire le piston sur la bite d'Angel, c'est assez fatigant comme truc, même si l'effort est compensé par le plaisir.
- Attends, attends ! Me dit Angel
- Attendre quoi ?
- Ça ne fait rien continue… Aaaaaaaah.
Je viens de comprendre qu'elle vient de jouir. Je me dégage, Elle se relève, m'embrasse sur la joue.
- Tu m'as fait jouir, petit salaud !
Elle se dirige vers Carita, les deux trans échangent à voix basses des propos que je ne distingue pas, mais apparemment, elles ne sont pas d'accord. Puis elles se dirigent l'une après l'autre vers le vestiaire. De nouveau des éclats de voix, mais cette fois c'est en portugais.
- Elle est chiante, la Carita, me dira Vanity… On a toujours le droit de refuser un client, mais elle, elle fait le contraire, elle en choisit un ou deux et ne s'occupe pas des autres. Tout à l'heure quand Monsieur André est arrivé, elle l'a piqué à Angel qui devait commencer avec elle… tout ça parce que Monsieur il donne des bons pourboires.
Je m'aperçois qu'être prostituée transsexuelle en club n'est parfois pas toujours si simple.
- Elle est partie ! Viendra dire Angel à sa collègue.
- Tu appelles une copine pour la remplacer ?
- Je sais pas, je vais voir, ça ne se bouscule pas trop ce soir…
Elle se met entre mes cuisses et commence à me sucer tandis que je caresse la belle Vanity.
- Ohé ! Il y a une fille de libre, mon client voudrait finir en trio ! Dit une voix provenant de la porte d'une des chambres
Ça c'est la belle asiatique enfermée avec son client depuis tout à l'heure qui fait sa réapparition.
- J'y vais ! Me dit Angel, tu es en bonnes mains.
Le salon n'a jamais été aussi vite, nous ne sommes plus que deux couples, Monsieur André qui continue sa causette avec Lisa qui a l'air de s'emmerder comme pas possible. Et puis moi et Vanity. On se regarde, on se sourit, nos visages se rapprochent, on se roule un patin, je lui pelote les seins, elle me pince les miens, je touche à sa bite, elle tripote la mienne, et puis surtout nous nous caressons longuement, sensuellement. Cette fille est trop câline, trop sensuelle.
- Tu bandes bien ! Constate-t-elle.
- C'est parce que tu m'excites.
- Tu veux jouir ?
- Peut-être, oui…
- Je te suce à fond, où tu m'encules ?
- Suces moi un peu et on finira en sodo, mais laisse-moi te caresser avant.
En fait, je la caresse déjà, ma main teste le satiné de sa peau, j'explore son corps, ses cuisses, son ventre, ses bras, ses seins bien sûr, dont je palpe le galbe, deux de mes doigts viennent ensuite effleurer un téton, je l'interroge du regard, elle me répond d'un petit sourire. Me sentant encouragé, je pince le téton, le tortille un petit peu, puis passe à l'autre, puis ma bouche remplace mes doigts, je la tête, et m'enivre de sa douceur. Je fais une petite pause, croise son regard. Et c'est à ce moment qu'elle approche son visage du mien, bientôt nos bouches se collent, nos langues se mélanges, nos salives s'échangent. Je suis à ce moment-là le plus heureux des hommes. Elle m'attrape ma bite bandée au maximum, la masturbe un peu, s'apprête à descendre pour la sucer.
- Vanity !
Catastrophe, c'est Lisa qui l'appelle, Monsieur André la réclame. Comme je l'ai déjà remarqué tout à l'heure, certains clients ici sont favorisés par rapport à d'autres et je trouve que la façon dont ça se passe n'est pas très fine. Encore que, Lisa a sans doute eu l'intelligence de ne pas appeler sa collègue en pleine fellation.
Du coup, mon excitation est retombée.
- Excuse-moi, chéri, je reviens ! me dit Vanity avec un merveilleux sourire.
Cette perspective m'empêche bien sûr de partir, je pensais que Monsieur André voulait changer de partenaire, non il voulait finir avec deux filles ! Gonflé le mec. Il s'est assis sur le canapé et Vanity s'est empalé sur lui. En même temps Lisa, debout lui donne sa bite à sucer. Cette jolie figure de style ne dure pas bien longtemps, il chuchote quelque chose aux filles qui viennent alors entre ses cuisses le sucer à deux en s'aidant un peu de leurs mains. Il finit par jouir au bout d'un quart d'heure.
Les deux trans raccompagnent Monsieur André au vestiaire, ça bavarde pas mal, ça rigole, et moi je m'emmerde.
Enfin, elles reviennent, se dirigent vers moi et s'assoient à mes côtés. Lisa est très belle, n'empêche que j'aurais préféré terminer en solo avec Vanity, mais bon…
Cette dernière me caresse un peu pour me faire rebander, et agace un peu mes tétons, je la caresse à mon tour. Lisa descend entre mes cuisses et me branle un peu avant de me prendre en bouche.
- Je te suce aussi ? Me demande Vanity
- Embrasse-moi !
Comme tout à l'heure, nous nous roulons un long baiser baveux, mon sexe n'en peut plus et libère sa semence dans la bouche de Lisa. Je suis épuisé, mais satisfait.
- Tu veux rester encore ? Me demande Vanity
- Non, je vais rentrer !
Je me dirige vers la salle de bain pour me nettoyer le zizi, me fait la réflexion que Monsieur André, lui est parti sans le faire, Vanity m'a suivi.
- Ça te dirait qu'on se voit tous les deux, juste tous les deux ?
- Bien sûr !
- Ça me fait plaisir, je vais te donner mon numéro de portable au vestiaire… appelle moi quand tu veux après 10 heures du matin.
Au vestiaire, nous nous sommes de nouveau embrassés sur la bouche. Finalement malgré quelques côtés agaçants, il n’est pas si mal ce club ! Dans la rue je sifflotais comme un pinson.
Le lendemain, je n'étais pas libre, mais le jour d'après elle m'avait donné rendez-vous dans un café
- On va parler un peu ! avait-elle dit.
Elle est marrante en tenue de ville, un jean et un tee-shirt avec un petit blouson et un immense sac à main.
- Voilà, j'ai senti qu'il se passait quelque chose entre nous, me dit-elle, je ne cherche pas un amant, je cherche un ami, quelqu'un avec qui je puisse sortir du cadre de mon milieu, quelqu'un qui me fasse visiter Paris, qui m'emmène dans les musées, au restaurant, au théâtre… Attention, je ne cherche pas à me faire entretenir, d'ailleurs aujourd'hui c'est moi qui te paie le restaurant… Ça te convient !
Oups ! Ce n'est pas du tout ce que j'escomptais, je pensais simplement qu'elle me proposerait ses propres prestations en dehors de ses heures de club. Mais bizarrement sa proposition me plait bien.
- Ça me convient, mais pourquoi moi ?
- Je cherchais un homme qui nous prenne pour des êtres humains et pas pour des poupées gonflables, ce n'est pas si courant dans ce milieu, mais il y en a, tu n'es pas le seul, mais disons que tu es arrivé au bon moment ! M’indique-t-elle avec le plus merveilleux des sourires.
- Et si je veux du sexe avec toi, il faudra que je retourne au club ?
- Obsédé ! Rigole-t-elle. Mais non on fera ça chez moi, tu seras alors mon client pendant une heure… et je te gâterais…
On s'est levé, elle m'a pris la main, et j'ai eu à ce moment-là du mal à réprimer une larme de bonheur.
FIN
© Edvard Stokien, Septembre 2009
Emmanuel Arago écrivit ce poème pour son ami Maurice Sand, le fils de George Sand, qui l’adressa ensuite à sa mère
Au Viol ! Au Viol ! par Linda_nuit_blanche
Au Viol ! Au Viol !
A la police, une jolie blonde se plaignit
Qu’un jeune homme à l’écart l’attrapât
Adossée à la clôture, l’a retenue captive
Pour neuf mois elle en aurait Belle Naïve.
Au Viol ! Au Viol ! Je le traîne en cour
Et je ne change pas d’avis !
Le jeune homme penaud pense à ses recours
Se gratte la tête et cherche une sortie.
La police souligne un fait et demande :
« Comment s’est fait, lui petit, elle si grande ?
La blonde dit que pour y arriver il fallait
Qu’à sa hauteur elle se baissa.
Linda_nuit_blanche
J’avais 20 ans, et le gérant, Gérard, le pharmacien me reluquait à la façon du loup de Tex Avery. Gérard doit avoir 50 ans peut-être plus, mais belle prestance, lunette, moustache et crane plutôt dégarni laissant apparaitre une couronne de cheveux blanc.
Etourdie de nature, j’avais commis plusieurs bêtises à ce point que le pharmacien me déclara ce soir là, alors qu’il procédait à la fermeture de la boutique :
- Je suis désolée Marine, mais je ne pense pas pouvoir vous garder…
A ces mots, je me mis à sangloter
- Laisser moi encore une chance, je vous en supplie.
- Une chance ? Ecoutez, si vous consentiez à être gentille avec moi, mais vraiment très gentille, à ce moment là je pourrais revoir ma décision.
- Ce n’est pas du harcèlement sexuel, ça ?
- Je ne vous harcèle pas, je vous fais une proposition. Vous l’acceptez ou vous la refusez.
- Je ne la refuse pas, mais promettez moi de ne pas me faire de mal.
- Du mal, moi ? Je suis la douceur incarnée
- Alors d’accord. On fait ça quand…
- Je ne sais pas, je vais voir…
Il s’approcha de moi, un kleenex à la main pour que je puisse sécher mes larmes, et se colla contre moi. Au moment où il m’effleura un sein, j’eus un imperceptible moment de recul mais je me ravisai aussitôt, comme pour montrer que je n’avais pas fait attention au geste. Le pharmacien, engaillardi par mon attitude peu farouche, recommença l’opération de façon plus insistante. Cette fois, mon sourire devint complice. Gérard défit un premier bouton de mon chemisier tout en m’expliquant qu’il fallait être agréable à la vue du client si je voulais bien faire mon travail. Le pharmacien sentit que c’était le moment où tout devait basculer. Il enfouit sa main dans mon corsage et me caressa longuement mes seins doux et fermes à la fois. Je restais immobile, comme pétrifiée par l’excitation que j’étais capable de susciter chez mon patron. Il ouvrit complètement chemisier et soutien-gorge et posa sa bouche avec vigueur sur ma poitrine. Ensuite, n’y tenant plus, il guida ma main jusqu’à sa braguette. Je fis semblant d’être réticente, puis me laissai faire, défit sa braguette, sorti un engin de belle taille, déjà bien bandé et entrepris de le masturber, me prenant au jeu
- Que vous avez une belle bite, Monsieur Gérard.
Lui continuait à dévorer ma poitrine et commença à s’intéresser à mon entrejambe. Il y fourra sa main sans douceur excessive (sans doute à cause de l’excitation) et chercha à écarter le fin tissu du slip en coton. Dès qu’il eut trouvé l’entrée, il insinua deux doigts dans ma chatte brûlante. Je gémis et fit semblant de me débattre comme si je voulais en rester là. Il recula, surpris.
- On arrête ?
- Non, on continue, mais n’allons pas trop vite.
Il se reprit, se contrôla et je finis par m’abandonner à la caresse digitale, sentant même venir un orgasme. Il accéléra le mouvement jusqu’à ce je jouisse. Sans me laisser reprendre ses esprits, il acheva d’enlever son pantalon. Puis, il me souleva par les fesses, m’assit sur le bureau et approcha son sexe du mien. Naturellement lubrifiée par l’orgasme que je venais d’avoir, il réussit à me pénétrer sans effort malgré la bonne taille de son engin. Je le sentis profondément en moi et ne put réfréner un cri de plaisir. Il s’agita encore et je jouis à nouveau. Il me reposa sur la chaise et s’adossa au bureau. Il m’annonça que c’était son tour de jouir et qu’il voulait le faire dans ma bouche.
- Hum, sucer une si belle bite, ce ne sera pas une corvée.
J’accueillis d’abord timidement cette queue qui occupait toute ma bouche. D’abord un peu surprise (mais non dégoûtée) par l’odeur du membre qui sentait la pisse, je m’habituais vite et commença un long va-et-vient buccal en flattant les bourses de ses doigts. Gérard bandait bien, mais ne semblait pas prêt à jouir de suite, un moment il me demanda :
- Met moi un doigt dans le cul !
J’obtempérai, combinant d’abord le doigtage et la fellation, jusqu’à ce que le pharmacien change de position en se mettant à quatre pattes, je pouvais ainsi mieux le doigter, et de l’autre main je lui branlais la bite
- Vous aimez ça, hein qu’on vous tripote le cul ? Lui lançais-je.
- J’adore répondit-il ! Mets deux doigts.
- Et si on mettait un gode ? Proposais-je
- J’n'en ai pas ici…
- Ne bougez pas Monsieur Gérard, j’ai une idée
J’avisais alors un dentifrice conditionné dans une sorte de cylindre qui ferait parfaitement l’affaire. Me saisissant de l’objet, je le lui enfonçais dans le cul, lui provoquant des cris de
plaisirs inouïs.
- T’aime çà te faire enculer ? Lui demandais-je devenant à la fois familière et vulgaire
- Oui, c’est trop bon ! Continue
- Et une vraie bite, tu n’aimerais pas !
- Je ne suis pas contre !
- Oh ! Le vieux pédé ! Tu veux que je demande à mon copain de venir t’enculer ?
- Pourquoi pas ?
- Mais il faut que tu me garde, alors
- Je te gaaaaaarde ! Répondit-il en jouissant comme un dingue
Qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour garder son emploi, je vous jure !
Marine (sans Thibault)
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