Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 14:46

Carrosse céleste

Scène de la vie culturelle en province

par Estonius

 

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Je suis Etienne, brun dégarni, petite barbiche, la quarantaine, pas vraiment play-boy, mais je plais. J'écris des bouquins qui ne se vendent pas trop mal, et suis aussi, critique dramatique pour une revue d'art. J'assiste donc à toutes les premières. Inutile de vous dire qu'à force de voir des navets en tous genres, je suis blasé, et il est extrêmement rare que je sois surpris, et à fortiori enthousiasmé.

 

Ce soir, je vais encore passer deux heures d'ennui, me voici convié à la première du "Carrosse céleste", la seconde création d'un dénommé Léandre Balt. Si c'est du même niveau que sa précédente production, ça va craindre un maximum !

 

Le metteur en scène a trouvé qu'il serait très tendance d'effectuer cette première dans sa ville natale plutôt qu'à Paris. Me voilà donc en province (en région comme disent les couillons) dans une ville moyenne dont je tairai le nom par respect pour ses habitants.

 

Quand un spectacle ne me plaît pas, j'ai appris à m'évader, et pour m'évader je fantasme. J'ai une libido à fleur de peau, et j'adore les femmes. Je suis hétéro convaincu. Convaincu, mais ouvert, et quand j'ai l'occasion de faire des trucs avec un mec, je ne dis pas non d'avance, ça peut être intéressant et m'ouvrir des horizons, mais je ne cherche pas.

 

Je me place comme presque toujours au deuxième rang. On se connaît plus ou moins entre critiques, quelques collègues me saluent, d'autres m'évitent. Il y a aussi pas mal de gens que je n'avais jamais vu… Sans doute quelques édiles venus par obligation.

 

- Tiens, toi ici, quelle surprise ! Me dit une voix féminine.

 

C'est Caroline, la critique bimbo d'un journal de télé à grand tirage ! Elle s'assoit à côté de moi ! Au secours ! Je vais devoir me la farcir toute la soirée. Jolie femme, la quarantaine, elle est vêtue ce soir d'une petite robe bleue assez courte et pas mal décolletée. Elle est un peu nympho et il nous ait déjà arrivé plusieurs fois de coucher ensemble. C'était quand la dernière fois déjà ? On s'amuse bien avec elle, mais elle est un peu épuisante !

 

- Je m'en serais bien passé, mais mon patron a insisté pour que je vienne, il m'a même demandé d'essayer d'être gentil dans ma critique. Répondis-je.

- Ouais, c'est sponsorisé par le fond culturel de je ne sais plus quoi, alors si on fait fuir les spectateurs…

- C'était quoi sa pièce précédente ? Ça m'avait gavé mais je ne me rappelle plus de quoi ça parlait, je n'ai pas eu le temps de relire mes fiches.

- Heu, ça racontait un mec qui cherchait des métaux dans une forêt, et il trouve un petit coffre avec un parchemin, après il se retrouve au moyen âge avec des moines, des bonnes sœurs, j'ai rien compris, mais il y avait deux ou trois bons moments où j'ai bien rigolé. Mais sinon c'était nul de chez nul !

- Ah, oui, je me souviens maintenant, ça n'avait ni queue ni tête, la seule chose qui m'a réveillé, c'est quand une bonne sœur montre ses gros seins vers la fin ! Répondis-je.

- Ça m'étonne pas de toi, t'es un gros cochon...

- Mais comme c'était anticlérical, j'ai massacré la pièce. Le journal ne pouvait pas cautionner ça !

- Ne change pas de conversation, je disais que tu étais un gros cochon...

 

Et en disant cela et après s'être assurée que personne ne nous observait, elle me fout carrément sa main sur ma braguette.

 

- Le mec, il se figurait qu'en montrant un nichon, il allait se mettre tous les critiques mâles dans la poche ! Sa pièce, je te l'ai démolie... Continuais-je.

- Tu bandes toujours aussi vite ?

- Arrête, on va nous voir !

- Qu'est-ce qu'on en à foutre ?

- Attend au moins que la lumière s'éteigne !

- Comme tu veux, tu fais quoi après ?

 

Elle retire sa main.

 

- J'avais prévu de rentrer, j'ai un train à 23 h 30, répondis-je

- Ah ! Moi j'ai réservé à l'hôtel, je vais faire un papier sur les trucs qu'il y a à visiter ici. J'ai pris une chambre avec un grand lit, comme d'habitude... Continua-t-elle en minaudant.

- C'est une invitation ?

- Non, pas encore, mais on ne sait jamais, je ne sais pas ce que j'ai, je suis tout excitée en ce moment. Tiens au fait, je ne t'ai pas raconté, l'autre jour, je vais à un vernissage chez Ivanov, il y avait deux mecs qui me tournaient autour, pas mal, surtout l'un des deux, beau comme un dieu ! Inconsciemment, ils jouaient à un jeu, savoir lequel des deux coucherait avec moi, au bout d'un moment je leur ai proposé de venir tous les deux chez moi. Bon jusque-là ça reste classique...

 

En effet, mais mon petit doigt me disait que la suite le serait moins, je la laissais continuer...

 

- On a fait un peu tous ce qu'on fait habituellement à trois, je les ai sucé à tour de rôle, ils m'ont prise en sandwich, c'était géant, et puis je voyais que l'un d'entre eux n'arrêtait pas de lorgner sur la bite de l'autre, alors je lui ai demandé de la sucer. L'autre était d'accord, ils l'ont fait. Je ne te dis pas le pied de regarder ça !

- Tu m'excites avec tes histoires, et c'est tout ?

- Non, après ils se sont mis en 69 pour se sucer ensemble.

- Super, ils ne se sont pas enculés ?

- Non hélas, un moment l'un en a parlé, mais l'autre n'était pas très chaud. Mais pourquoi cette question ?

- Ça m'aurais amusé que tu me racontes, mais comme il n'y a rien à raconter…

- T'aurais aimé que je te raconte une histoire où deux mecs sont en train de se faire enculer ?

- Oui !

 

Voilà que je bande comme un cerf, et comme si ça ne suffisait pas, Caroline me refout la main sur ma braguette… juste quelques secondes, mais cela lui aura permis de constater que ses propos ne m'ont pas laissé indifférent.

 

- C'est un fantasme ? Me demande-t-elle.

- C'était ! Je l'ai déjà fait… pas souvent mais je l'ai fait !

- Non, sans blague ? Tu t'es fait enculer par une bonne bite ?

- Ben, oui, et avant je l'ai bien sucé !

- Tu ne m'en avais jamais parlé !

- On n'en avait pas eu l'occasion…

 

Mais voici que les trois coups retentissent, le spectacle commence donc, par contre le rideau rouge ne se lève pas, la sono diffuse l'Alléluia du Messie de Haendel, et voilà qu'un ange arrive sur le devant de la scène. C'est Léandre Balt, l'auteur qui vient nous faire une explication de texte. Ça commence mal !

 

- Qu'est-ce qu'il est mignon ! Me chuchote ma voisine.

 

Mignon, je ne sais pas, mais troublant, oui, ses traits délicats sont savamment maquillés, la chevelure brune tombe en boucle sur ses épaules. Il est torse nu, entièrement glabre, ses tétons très apparents et très bruns font un contraste surprenant avec la blancheur de sa peau. En dessous, il porte ce qui semble être un pantalon de pyjama, sans rien en dessous ce qui fait qu'on devine très bien la forme de son sexe.

 

Je n'écoute pas ce qu'il raconte, je n'y comprends rien et je m'en fous, mais le personnage me fascine...

 

- Il m'excite ce mec, qu'est-ce qu'il est beau ! Je me le ferais bien, mais à tous les coups il est homo ! Relance Caroline.

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous voulez que je réponde ?

 

Ça y est, il a terminé son discours, et si la salle ovationne mollement, je me surprends à le faire avec une rare énergie, mais ce n'est pas son laïus que j'applaudis mais le mec lui-même ! Et tandis que le rideau se lève dévoilant un très joli carrosse en carton-pâte, Léandre vient s'installer au premier rang aux côtés d'une petite brune qu'il semble connaître et que je n'avais pas remarqué.

 

Un personnage habillé en Pierrot sort du carrosse avec une horloge suisse à la main et commence un long monologue où il est question de l'art, du public, de la création. C'est long, c'est chiant, ça m'emmerde.

 

La main de Caroline est revenue sur ma braguette. Chic alors ! Voilà qui va m'aider à supporter la débilité qui se déroule sur scène. Elle me tripote de façon fort efficace et une fois ma bite bandée, elle me l'extrait carrément de mon pantalon et me masturbe. Ne voulant pas être en reste, ma main se faufile entre ses cuisses. J'ai tôt fait d'écarter le string et de promener mes doigts dans sa chatte déjà humide.

 

C'est alors que je m'aperçois que son voisin de droite était en train de lui tripoter la cuisse. Moins hardi que moi, il n'avait pas osé remonter jusqu'à la chatte. Je me penche légèrement vers l'avant, le type a la bite sortie et se fait tout comme moi branler par Caroline. J'ignore qui est ce gars, je ne me souviens pas l'avoir déjà vu.

 

Alors que tout le monde (à l'exception de notre trio) est en train de s'endormir, la sono diffuse un roulement de tambour suite à quoi, la fille qui était assise à côté de Léandre, monte sur scène. On s'aperçoit alors qu'elle n'était vêtue que d'une simple cape noire, qu'elle enlève dévoilant un collant couleur chair assez ridicule avec des gros macarons noirs pour dissimuler ses tétons et son sexe, elle ramasse une énorme casserole en cuivre posée sur un coin de la scène et fait semblant d'assommer Pierrot, qui s'écroule au sol, ce qui met fin à son monologue. La fille ramasse alors sa cape et disparaît en coulisse.

 

- A poil ! Hurle quelqu'un (de connivence ?) provoquant quelques rires dans la salle.

 

Pierrot se relève, fait face à la foule et proclame alors doctement :

 

- Le sexe a tué l'art !

 

Il s'incline, attend des applaudissements qui ne viennent pas, puis remonte dans le carrosse, deux personnages se lance ensuite dans un dialogue abscons, puis que le rideau tombe sur ce premier acte. Quelques lèche-culs applaudissent cette fois.

 

La lumière revient, Caroline me lâche la bite, que je range en vitesse, mais pas assez toutefois pour empêcher mon autre voisine (sur ma gauche) de me lancer :

 

- On dirait que vous avez trouvé le moyen de tuer le temps ! Cette pièce est d'un ennui.

 

Qui c'est celle-là ? Connais pas !

 

- Vous me voyez heureux de ne pas vous avoir choqué. Répondis-je.

- Admettez que si on ne trouve pas la situation choquante, on ne peut la trouver qu'excitante.

 

Je dévisage la dame, elle a largement la quarantaine, c'est une blonde à lunettes aux cheveux courts et méchés, habillée strict avec un chemisier boutonné jusqu'au cou et une robe droite qui ne doit pas être d'un accès évident. Elle est néanmoins charmante.

 

La lumière s'éteint et sur scène, il y a maintenant quatre femmes dans des costumes évoquant les dames d'un jeu de cartes. Je reconnais dans le rôle de la dame de trèfle, l'assommeuse à la casserole de la scène précédente. Un dialogue s'installe entre-elles, la dame de trèfle est libertine, la dame de cœur est une amoureuse romantique, la dame de pique est une ultra-féministe et la dame de carreau une businesswoman. L'idée est marrante, du moins au début, puis les tirades deviennent trop longues, et si la dame de trèfle a la grande bonté de nous montrer (trop rapidement) ses fesses afin de relancer l'intérêt, l'ennui ne tarde pas à regagner la salle.

 

Caroline me remet à nouveau la main sur mon entrejambe, la fermeture s'ouvre, elle va rechercher mon sexe, le branle, un coup d'œil sur la droite et je m'aperçois que comme tout à l'heure, la coquine joue avec une bite dans chaque main.

 

C'est donc un remake du premier tableau ? Non, car ma voisine de gauche cherche à son tour le chemin de ma bite. Mouvement de surprise de Caroline.

 

- Prenons une bite chacune, ce sera plus équitable ! Chuchote ma voisine de gauche.

- D'accord, je vous confie celle-ci, prenez-en bon soin, répond Caroline, guère contrariante.

 

La blonde me masturbe à présent seule et de fort belle façon, employant le bout de ses doigts et en faisant coulisser ma bite de fort jolie façon.

 

- Je l'appelle Annabelle, il m'arrive parfois l'envie d'être salope. Je suppose que vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

- Aucun !

 

J'aimerais bien ne pas rester passif et tente une main vers la jupe, laquelle est décidément trop serrée pour que ce soit pratique, je lui caresse donc les seins à travers son chemisier que je n'ose déboutonner.

 

Et soudain, Annabelle se penche vers mon sexe et se met à me le gober avec délectation, la fellation est magique, sa langue et ses lèvres me procure un sentiment de bien-être absolu. Ce qui se passe sur la scène m'indiffère totalement, mais un coup d'œil sans doute instinctif sur ma droite me montre que Caroline et son voisin nous ont imités dans une joyeuse séance de suce-pine. J'ignore si les spectateurs derrière nous ont conscience de ce qui se passe ?

 

Mon plaisir monte, mais monte, je ne lutte pas, j'ai envie de me laisse faire, de m'abandonner au plaisir...

 

Un raclement de gorge du voisin de Caroline, un coup d'œil vers la scène. J'ai compris le rideau va tomber. On rectifie les positions à toute vitesse au milieu de très rares applaudissements, tandis que la lumière revient. Pas très longtemps, il fait de nouveau sombre et le rideau ne s'est pas encore levé.

 

Un type avec une torche électrique s'est approché de notre rangée.

 

- Service sécurité ! Chuchote le bonhomme, veuillez nous suivre sans faire de scandale. Tous les quatre !

 

Hein ? Qu'est-ce que c'est ? Mais déjà Annabelle s'est levée. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre sinon l'imiter. Caroline m'emboîte le pas. Son voisin de droite fait le sourd, mais se fait rappeler à l'ordre :

 

- Vous aussi, monsieur !

 

Il suit, contraint et forcé, probablement rouge de honte et de confusion. (Du moins je suppose, vu qu'il n'y a pas de lumière)

 

Le gros bras, nous conduit jusque dans une loge d'artiste où il y a un canapé et deux fauteuils autour d'une table basse.

 

- Asseyez-vous !

 

On obtempère. Le silence s'installe. Je décide de détester cet agent de sécurité stéréotypé, au crane d'œuf, à la mine patibulaire et au costume trop sombre.

 

Moins d'une minute plus tard, un type pénètre dans la loge et renvoie le garde chiourme. Il est marrant, le nouveau venu : chauve, binoclard, pas tout jeune et maigre comme un clou.

 

- Je suis Marcel Filochard, le régisseur de cette salle et le producteur de ce spectacle, nous pourrions appeler la police, ce que vous venez de vous livrer, ça s'appelle de l'exhibitionnisme sexuel. Mais cela n'est pas dans nos intentions, nous ne pouvions cependant pas vous laisser continuer.

 

Personne ne répond, on ressemble à une bande de collégiens qui ont fait une grosse connerie et qui se font engueuler par le proviseur.

 

- Vous pouvez quitter le théâtre, la sortie, c'est à droite au fond du couloir. Mais je dois quand même vous signaler que Monsieur Balt souhaiterait vous rencontrer après le spectacle.

- Nous rencontrer tous les quatre ?

- Oui tous les quatre… bon je vous laisse, le spectacle doit reprendre.

 

Moment d'incompréhension.

 

- Bon ben je vais rentrer… commence l'ancien voisin de Caroline.

- Pourquoi ? Ce n'était pas bien ce que je te faisais ? Demande innocemment cette dernière.

- Si, mais bon, on a assez fait les cons.

- Laisse-toi faire, tu n'es pas à cinq minutes, quand même…

 

Et ce disant, elle lui met la main ostensiblement sur la braguette. Du coup le gars semble hésiter.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Rémy !

- Et bien Rémy on veut tous que tu restes, pas vrai les amis ?

 

Caroline mène vraiment la barque, je n'ai en ce qui me concerne aucune envie de m'éterniser, mais c'est vrai aussi qu'il n'y a pas le feu…

 

- On va pouvoir échanger les rôles ! Intervient Annabelle, je vais pouvoir te sucer à mon tour… Allez, baisse ton pantalon et fait nous voir ta bite.

- Allez, vas-y réitère Caroline, qui a conservé sa main sur l'endroit stratégique, humm, mais, c'est qu'il rebande vite, ce gros coquin !

 

Caroline lui défait sa ceinture, dézipe la fermeture et descend le pantalon jusqu'aux chevilles de l'ami Rémy qui se retrouve en caleçon. Je ne vous dis pas le caleçon... du coton imprimé avec des petits oiseaux, des mésanges, des serins, des rossignols, j'ai une de ces envies de rigoler !

 

Le caleçon ne tarde pas à dégringoler à son tour, et le voilà à présent devant nous, la bite à l'air, une bien belle bite, provoquant une exclamation enthousiaste des deux femmes.

 

Du coup, il fait son fier :

 

- Alors ça vous plait ?

- Oui, oui répondent les filles, et toi Etienne qu'est-ce que tu en penses ? Me demande Caroline à brule-pourpoint.

- Elle est très belle ! M'entendis-je répondre.

- Tu aimes les belles bites ? S'étonne Annabelle.

- J'aime tout ce qui est beau !

- Ah, oui... Et tu y as déjà gouté, aux bites ?

- Il y a un certain temps !

- Tu ne le referais pas ?

- Si ! Si l'occasion se présente !

- Et bien, je crois bien que tu l'as devant toi, l'occasion !

- Il faudrait que Monsieur soit d'accord...

- Moi, ça ne me dérange pas du tout ! Nous confie alors Rémy.

 

Glups ! C'est ce qui s'appelle se retrouver au pied du mur.

 

- Allez-y, les filles, sucez-le, je vous rejoindrais peut-être après.

- Ouais, on dit ça. Non commence, ça va nous exciter de vous regarder, me dit Annabelle en me tripotant la braguette. Humm, elle t'excite sa bite, hein ? Tu vas bien la sucer et peut-être qu'après il te la foutra dans le cul...

 

Bon on se calme ! Je me suis approché de Rémy et lui caresse un peu son membre qui me nargue de sa raideur.

 

- Allez suce ! M'encourage Rémy, il parait que les hommes sucent mieux que les femmes. On va vérifier !

 

Ce mec nous la joue bien mal, il me parait bien évident qu'il est bisexuel pratiquant. Mais qu'importe ! Me voilà en train de sucer la bite du bonhomme. Une goutte de pré-jouissance a perlé de son gland et en a salé le gout. Et c'est très bon ! Je me régale. Je suce, je lèche, je pourlèche, je n'arrête pas et en même temps je bande comme un taureau. J'ai en ce moment vraiment le désir de me faire enculer par cette bonne bite.

 

Rémy fait des commentaires assez peu poétiques mais qui participent aussi à mon excitation :

 

- Allez suce, salope, régale toi ! Elle est bonne ma bite ? Hein, t'aimes ça sucer des bites, et t'aimes que les femmes te regarde en train de sucer ?

 

Le spectacle a justement l'air d'exciter les deux femmes qui se roulent à présent une pelle d'enfer en se pelotant allégrement.

 

Sa bite, au Rémy est véritablement très raide, pour l'instant ça me plait bien de l'avoir dans la bouche, de la caresser des lèvres et de la langue, de la faire aller et venir. Quand je pense que je me suis privé de ce plaisir pendant des années. Si je garde le contact avec ce mec je crois que je vais bien rattraper le temps perdu.

 

J'hésite entre le sucer à fond, ce qui ne serait pas très gentil pour les nanas, ou me la faire mettre dans le cul.

 

J'avoue que cette idée me tente bien, me faire enculer devant ses deux superbes nanas a quelque chose de pervers qui m'émoustille. Encore faudra-t-il qu'il veuille, mais ça ne me coute rien de demander ?

 

- Tu me la mettrais dans le cul ?

- Pas de problème !

 

Je fini de me déshabiller tout excité à l'idée de ce qui va m'arriver.

 

J'ai un préservatif sur moi (j'en ai toujours quelques-uns) mais je n'ai pas de gel.

 

- Ça ne va pas être facile, se lamente Remy.

- Attends, on va lubrifier ! Propose Annabelle, j'adore lécher le cul des mecs !

 

Et joignant le geste à la parole, la voilà qui entreprend de me lécher le cul avec une fougue dont je ne l'aurais pas cru capable.

 

- Tu me relaies ! Je fatigue de la langue, propose-t-elle à Caroline, abandonnant sa place pour aller branler un peu Remy.

 

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Caroline ne se contente pas de me mettre sa langue dans le cul, mais y introduit un doigt en le faisant aller et venir. C'est trop bon et je me mets à frétiller du cul.

 

- Je crois que c'est bon ! Annonce Remy.

 

L'instant d'après, il me pénétrait.

 

Qu'est-ce que c'est bon de sentir une bonne bite dans son cul, surtout que le Remy il se débrouille super bien. L'introduction a été à peine douloureuse et maintenant je nage dans le plaisir.

 

- Qu'est-ce que c'est beau, deux hommes qui s'enculent ! Commente Caroline qui vient de retirer son pantalon et qui se tripote la chatte en écartant son string.

- Beau, je ne sais pas, mais très excitant en tout cas ! Répond Annabelle ! Dis donc, qu'est-ce que tu mouilles, toi. Installe-toi mieux je vais te lécher tout ça !

 

Remy accélère la cadence, il ne peut plus se contrôler et jouit dans mon cul.

 

- C'était bon ? Me demande-t-il.

- Tu m'as enculé comme un chef.

 

Le seul problème c'est que je n'ai pas joui. Les deux femmes sont à présent presque complétement nues et ont entamé un soixante-neuf d'anthologie, il n'est donc pas question d'aller les déranger. Mais voilà Remy qui me tripote la bite, (il est bien brave ce Remy) puis qui se met à me sucer de fort belle façon, je finis par jouir dans sa bouche. Il se redresse et je comprends qu'il veut me rouler une galoche avec sa bouche pleine de mon sperme. Ce n'est pas vraiment mon truc, mais il m'a fait plaisir, à moi de faire un effort… et puis finalement ce n'est pas si désagréable que ça…

 

On a tous joui, on s'est rhabillé.

 

- On fait quoi, on se sauve ? Propose Remy.

 

Proposition acceptée. Je regarde l'heure ! Le temps a passé vite. Comme ne disait pas Albert Einstein, "c'est ça la relativité, tu bouffes ou tu baises et le temps s'écoule plus vite que quand t'attends l'autobus."

 

Car juste au moment d'ouvrir la porte, voilà Léandre Balt qui se radine, il est hilare, Marcel le régisseur l'accompagne :

 

- Les gens sont cons, j'ai fait n'importe quoi, j'en ai bien conscience, mais ça ne fait rien les gens applaudissent quand même… Alors vous avez fait quoi pendant ce temps-là ? Vous avez été filmé, j'espère que ça va être croustillant. Nous dit Léandre.

- Mais vous n'avez pas le droit ! Protestais-je.

- Rassurez-vous, je vais regardez ça et après je détruirais.

 

Et voilà que le Léandre enlève son pyjama de scène et s'exhibe tout nu devant nous en se tripotant le zigouigoui.

 

Et c'est qu'il a une jolie bite, cette andouille. Ma libido se réveille, et il semble bien que celle de Remy aussi, quant aux filles elles ne sont pas en reste… Et quelques instants plus tard, Remy et moi-même léchions le sexe du metteur en scène tandis que Caroline lui léchait le cul et qu'Annabelle lui agaçait les tétons. L'affaire dure quelques moments avec plusieurs permutations. Marcel se contente de regarder.

 

- Vous deux, propose Léandre, en s'adressant à Rémy et à moi, vous allez sucer la bite à Marcel.

 

Rémy se précipite pour ouvrir la braguette du régisseur et mettre sa bite dans sa bouche, je le rejoins, c'est ma troisième bite de la soirée ! Mais Léandre au bout de quelques minutes me tape sur l'épaule :

 

- Viens !

 

On se met un peu plus loin. Léandre s'installe en levrette et me demande de l'enculer. D'ordinaire plutôt passif, je ne refuse pourtant pas et après avoir léché comme il se doit ce trop mignon petit trou du cul, j'y introduis ma queue et commence à le pilonner. Je m'aperçois que simultanément on est en train de me tripoter mon propre cul. C'est Marcel qui est derrière moi et qui cherche à m'enculer. On rectifie un peu la position pour rendre l'affaire possible et nous voilà en position du petit train dont je suis le centre. J'encule et je me fais enculer ! Le pied ! Marcel ne tarde pas à jouir, ce qui me rend la suite plus facile, j'accélère le mouvement et décharge à mon tour.

 

Puis le Léandre, excité comme un pou et bandé comme un cerf s'encapota et entreprit de pénétrer analement la belle Annabelle qui en fut fort ravie.

 

- Je vous dois une explication ! Annonça Léandre après que la petite sauterie fut terminée. Quand j'ai vu que Caroline faisait partie des spectateurs, je me suis dit qu'il pourrait se passer quelque chose, normal Caroline avec ta réputation !

- J'ai une réputation, moi ? Fit semblant de s'étonner l'intéressée.

- Je me suis donc arrangé pour placer mon ami Remy à ses côtés, en espérant qu'il se passe quelque chose… La suite a été au-delà de mes espérances, je tiens à vous en remercier.

- C'était donc un coup monté ? S'indigne (faiblement) Annabelle.

- On peut qualifier ça comme ça, effectivement.

- Et bien bravo, Remy vous avez bien manœuvré ! Ajoutais-je.

- Ben quoi, tu n'as pas aimé que je t'encule ! Répond-il

- Si !h

- N'est-ce pas l'essentiel ?

 

J'en convins facilement

 

- Ah, une dernière chose ! Ajouta Léandre. Dans vos journaux, ne soyez pas trop vaches avec ma pièce, c'est de la merde, mais il faut bien que je gagne ma vie…

 

Rideau

 

14/1/2012

 

© Estonius

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Samedi 26 novembre 2011 6 26 /11 /Nov /2011 08:50

Zone industrielle

ou le string violet

par Enzo

 

Bombe.jpg Thémes abordés :bisex masculine, bizarre, doigtage masculin, domination soft, engodage masculin, exhibition, feuille de rose, scato légère, uro

 

 

Laurent Pichu, 35 ans, chômeur… Et il faut que je me dépêche, je vais être en retard…

 

Il fallait vraiment que je sois dans la déche pour accepter cet entretien d'embauche où l'on ne demande que des célibataires (ce qui tombait bien, je le suis depuis plusieurs mois). La boite est une entreprise de recouvrement de créances. Comme métier de pourri on fait difficilement pire, mais que voulez-vous, il faut bien gagner sa croute !

 

J'ai mis mon vieux costume gris, une chemise blanche que j'ai repassée ce matin, une cravate discrète, j'ai bien ciré mes vieilles godasses, je me suis rasé de près, j'ai soigné ma coiffure, j'ai lavé les verres de mes lunettes, je me suis aspergé d'eau de toilette, je me sens ridicule.

 

En plus le truc est situé dans une zone industrielle difficile d'accès… C'est sinistre ! L'entrée est filtrée par un garde-chiourme qui me parait avoir un coefficient intellectuel d'encornet, je dois laisser mes papiers à l'entrée et on m'affuble d'un horrible badge vert fluo indiqué "visiteur".

 

On m'indique un numéro de porte, une salle d'attente, probablement improvisée puisque les sièges sont tous pliants.

 

J'avais rendez-vous à 9 h 30 ! Il est 9 h 20.

 

Je murmure un vague bonjour, quelques-uns me répondent du bout des lèvres, des gens de tous âges. J'ai du mal à en imaginer certains d'entre-eux aller intimider des pauvres gens pris à la gorge avec leurs dettes ! Je compte : en m'incluant, nous sommes 10, quatre autres personnes arriveront ensuite, deux femmes et deux hommes.

 

Il n'y a rien pour nous aider à patienter. Je rêvasse. On attend jusqu'à 9 h 45. A ce moment une créature de rêve pénètre dans la salle.

 

Brève description de cette personne qui va avoir un rôle important dans cette historiette :

 

Dans les 35 ans, grande, 1 m 75, un visage ovale très fin avec un nez un peu long, des lunettes en écaille, des cheveux blonds méchés mi-longs, des yeux bleu vif, une bouche sensuelle. Elle porte une petite robe noire, retenue par de fines bretelles, laissant découvrir de belles épaules dorées. Et s'il n'y avait que ça que la robe laissait découvrir : Non ! Car la robe est décolletée, très décolletée, et la poitrine est au moins un 95 D. Je vous dis : une apparition !

 

Aucun bonjour, un vague regard circulaire.

 

- Cette salle est sous contrôle vidéo. Nous avons donc pu constater que deux personnes sont arrivées en retard, je vais demander à ces personnes de quitter immédiatement l'établissement.

- Mais je… tente de protester l'une des intéressées

- Vous disparaissez ! Aucune explication n'est admissible, vous ne croyez tout de même pas qu'on va engager des gens qui arrivent en retard à un entretien d'embauche !

 

On n'est plus que 12. La mégère nous distribue des feuilles pré-imprimées, puis quitte la salle en nous indiquant qu'elle reviendra dans dix minutes ramasser les copies. Il s'agit d'un questionnaire succinct avec des questions étranges : "Ajoutez-vous du poivre dans vos spaghettis ?" "Gardez-vous les meilleurs gâteaux pour la fin ?" "Éteignez-vous l'électricité au disjoncteur quand vous changez une ampoule électrique ?" et puis celle-ci : "Avez-vous déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ?" Il y a ensuite quelques tests débiles de connaissance générale : genre situer Bordeaux et Lyon sur une carte de France. Un moment, ma voisine sèche sur la capitale de l'Espagne, elle me demande si c'est bien Barcelone. Je me souviens qu'on doit être filmée et je refuse de l'aider. Je m'en veux de mon attitude, ça ne me ressemble pas. Sur le dernier feuillet il y a des objets à identifier parmi plusieurs choix possibles : un éplucheur de légumes, une clarinette… et un paddle. J'avoue ne pas comprendre ce que fait ce dernier objet sur un test d'embauche ?

 

A 10 heures, Caroline Duchêne, puisque c'est son nom, revient : Elle désigne trois personnes du doigt, dont ma voisine.

 

- Vous, vous et vous, vous avez essayé de tricher, vous pouvez regagnez la sortie.

- Salope ! Lui lance l'une d'entre elles.

- Je le sais ! Mais si vous persistez dans vos insultes, c'est la sécurité qui va vous conduire à la sortie, et ce sont des gens un peu rustres qui ne connaissent pas bien les bonnes manières pour le faire...

 

L'autre n'insiste pas mais lui lance un regard de haine.

 

On est plus que 9. La Caroline s'en va avec nos copies.

 

10 h 15 : Madame foldingue revient :

 

- Mesdemoiselles Morin et Landy, le test est bon, mais vous allez devoir attendre un peu, c'est mon mari qui s'occupe des entretiens avec les postulantes féminines. Monsieur Pichu votre test est bon, vous allez me suivre, pour les autres la sortie c'est par là !

 

Je n'en reviens pas ! Car souvenez-vous : Monsieur Pichu, c'est moi !

 

Me voilà dans le bureau de la mère Duchêne !

 

Elle me pose des tas de questions, des sérieuses et des classiques. J'essaie de répondre en évitant de lorgner dans son décolleté, mais ce n'est pas facile, c'est qu'il est fantastique son décolleté ! Un moment, l'une de mes réponses semble la faire réfléchir, et la voilà qui se met à regarder en l'air en suçant son stylo, toute langue dehors, et en se caressant le téton de sa main gauche par-dessus sa robe. Je ne sais plus où me foutre.

 

Elle se lève, s'approche de moi, me toise !

 

- Est ce que je suis votre genre de femme ?

- Je n'ai pas de genre en particulier, mais je dois avouer que vous êtes une belle femme !

- Qu'est-ce que vous en savez ? Vous ne m'avez jamais vu à poil !

 

Tentative de déstabilisation ?

 

- Je parlais de votre allure et de votre visage ! Répondis-je gauchement.

- Ben voyons, vous ne fantasmez jamais sans doute, j'ai pourtant la tenue qu'il faut…

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous auriez voulu que je réponde ? De plus, je suis à présent quasiment persuadé que cette salope n'a nullement l'intention de m'embaucher, elle est en train de jouer. Alors d'accord, on joue, mais je ne sais pas si ça va m'amuser longtemps.

 

Elle se penche vers moi, me renifle !

 

- Vous sentez bon, la plupart des hommes ne savent pas se parfumer ! C'est quoi ?

- Un truc de supermarché, je suis au chômage…

- Chut ! Je ne vous ai pas demandé de me raconter votre vie !

 

Elle a la naissance de ses seins à 30 centimètres de mes yeux.

 

- Je vous excite, on dirait ! Reprend-elle.

 

Et soudain la voilà qui me pose sa main sur ma braguette.

 

- Vous bandez, on dirait bien !

 

Je rêve, c'est un entretien d'embauche, ça ?

 

- Vous êtes très perspicace ! Répondis-je.

- Ça ne vous gêne pas si je laisse ma main là ?

- Mais, pas du tout, faites comme chez vous !

- Alors dans ce cas, je vais même aller plus loin.

 

Elle me défait la fermeture éclair, introduit la main dans mon pantalon, me caresse la bite par-dessus mon caleçon, puis finit par déballer tout ça au grand air, me branlotte un petit peu puis s'éloigne.

 

Frustration.

 

- Jolie queue !

- Merci !

- Donc je résume, vous savez reconnaitre un paddle, vous avez déjà joué à un jeu au cours duquel vous étiez attaché ! Vous ne seriez pas un peu maso, par hasard ?

- Un tout petit peu !

- Vous aimez qu'on vous domine ?

- Ça ne me déplait pas !

- Je peux continuer à vous tester dans ce sens ?

- Est-ce que ça fait partie de l'examen d'embauche ?

- Bonne question, mais vous avez mis un certain temps à la poser ! Autant vous prévenir tout de suite, l'embauche que je vous propose n'a rien à voir avec une société de recouvrement.

- Ah ?

- Ben oui, je n'y connais rien en recouvrement, on m'a prêté ce bureau, mais je suppose qu'ils recherchent dans cette activité des éléments avec des tendances sadiques, plutôt que des éléments avec des tendances maso !

- Et donc vous embauchez dans quelle activité ?

- Vous n'avez pas une petite idée ?

- Rapport avec le sexe ?

- Patientez encore un peu, bientôt vous saurez tout, ce que je voudrais c'est continuer à vous tester !

- Alors testez-moi !

- Ça risque d'être un peu trash, vous être prévenu.

- On verra bien !

 

Je suis alors de plus en plus persuadé qu'elle n'a nullement l'intention de m'embaucher ni comme agent de recouvrement ni dans un autre emploi.

 

- A poil, chien !

- Pardon ?

- Oh ! Approche-toi !

 

Elle me gifle, j'encaisse sans rien dire, me voilà dans une séance SM imprévue et c'est comme ça que je prends la chose, c'est comme cela aussi que je la prends quand elle me demande d'ouvrir la bouche et qu'elle me crache dedans.

 

- A poil, chien ! Répète-t-elle.

 

Alors d'accord, me voilà presque tout nu !

 

- Les chaussettes aussi !

 

Pourquoi faire ? Mais bon, allons-y.

 

- Pas très musclé, et un peu de bidon, si vous voulez que je vous embauche, il faudra faire un petit régime et un peu de sport. Voyons voir les tétons.

 

Sans aucun ménagement elle me les serre avec force, je pousse un cri où se mélangent la douleur et le plaisir.

 

- Parfait ce côté-là, le cul maintenant… Oh, joli, très doux, pas trop poilu, bien cambré, pas mal du tout ! Commente-t-elle en me gratifiant d'une jolie claque sur la fesse gauche. Penchez-vous et écartez-vous un peu, je vais vous introduire un doigt dans le cul. Vous aimez ça j'espère ?

- Ce n'est pas désagréable !

 

Ça y est j'ai son doigt dans l'anus et il fait des allers et retours assez rapides. C'est très agréable, j'adore ça !

 

- On y prend goût on dirait ?

- Vous faites ça très bien !

- Vous vous faites-ça tout seul parfois ?

- Ça m'arrive !

 

Elle ressort son doigt, le regarde, constate qu'il est très légèrement sale.

 

- Pas très propre votre cul ! Vous m'avez sali le doigt, espèce de porc !

 

J'ai de nouveau droit à une paire de gifles et à quelques crachats, puis de façon totalement inattendue elle se met à se déshabiller complètement. Je suis subjugué, cette femme est trop belle ! La poitrine est parfaite, elle semble défier les lois de la pesanteur et les gros tétons bruns qui la terminent semblent me narguer. Je bande de nouveau comme un cerf.

 

- Tenez, je vous offre mon string, ça vous fera un souvenir.

 

Je la remercie et porte à mon nez ce minuscule string mauve parfumé de ses effluves intimes.

 Caroline.jpg

- Alors vous me trouvez comment ? Demande-t-elle.

- Magnifique !

- Merci pour le compliment, mais votre bite avait déjà parlé pour vous. Je vous propose un deal, vous allez avoir l'autorisation de me caresser pendant cinq minutes, ça vous intéresse ?

- Bien sûr !

- En contrepartie, vous allez me lécher et me nettoyer ce doigt qui n'est décidemment pas très propre !

 

Glups !

 

La scato n'est pas mon truc, mais tout n'est qu'une question de dosage et d'excitation, cette dernière permet souvent de se dépasser, et c'est vrai que quand je me doigte tout seul et qu'il me faut remettre un peu de salive, je ne fais pas trop de manières… Et puis là, il y a la contrepartie. Donc je lèche, ça n'a rien d'abominable... Puis j'attends l'autorisation de la caresser. Autorisation qui ne vient pas. Je lui demande ou pas ? Je lui demande.

 

- Je ne vous ai pas dit quand ! Répond-elle, simplement.

 

Elle s'en va farfouiller dans un sac en plastique et en ressort un gode et un martinet.

 

- Je commence par quoi ? Demande-t-elle.

- C'est comme vous voulez ?

- Non, j'attends votre réponse !

- Disons le martinet !

- Et pourquoi le martinet d'abord ?

- Je n'en sais rien à vrai dire !

- Il y a toujours une raison à un choix, même quand c'est inconscient…

 

Nous voilà en pleine psychanalyse de supermarché !

 

- Dans votre questionnaire, vous aviez répondu que vous gardiez les meilleurs gâteaux pour la fin ! Donc vous avez décidé de supporter l'épreuve du martinet pour ensuite vous consoler en jouissant du cul.

- Peut-être…

- Mettez-vous par terre en levrette, je vais vous rougir le cul !

- Pas trop fort, s'il vous plait !

 

Je n'aurais pas dû dire ça, ça va l'énerver, mais de toute façon, si c'est trop fort, je me sauve ! Et tout d'un coup je pense aux vigiles, et s'ils ne me laissaient pas sortir ? Et si j'étais vraiment tombé sur une dingue dangereuse ? Voilà le genre de réflexions qui me fait débander.

 

Mes craintes étaient infondées, elle ne tape pas trop fort, mais bon ça cingle quand même, c'est du martinet. Je reçois ainsi une dizaine de coups.

 

- Allez, écartez bien vos fesses, que j'introduise ce machin.

 

J'écarte !

 

- C'est serré, tout ça ! Il va falloir faire un petit entrainement pour faciliter l'introduction…

 

Qu'est-ce qu'elle me raconte ? Et la voici qui fait aller et venir le gode ! Ça me donne des frissons de truc là.

 

Elle le ressort, le regarde, soyons juste il n'est qu'à peine pollué.

 

- Nettoyez moi la merde que vous avez foutue là-dessus, espèce de dégelasse !

 

Je cherche un kleenex, un chiffon, quelque chose…

 

- Avec votre bouche connard !

 

J'hésite mais comme il n'y a pas grand-chose, ça ne sera pas pire que le doigts de tout à l'heure, je m'exécute.

 

- T'aimes ça lécher la merde, connard

- Si vous pouviez arrêter de me traiter de connard, ça m'arrangeait ! Me rebellais-je.

 

Elle ne réplique pas, j'ai la sensation d'avoir marqué un point.

 

- Tu vas me lécher le cul, j'oublie souvent de me torcher le cul quand je vais chier.

 

Je le fais, j'avoue y prendre du plaisir, l'endroit n'est pas sale, juste un goût un peu âcre, un cul c'est un cul, quoi !

 

- Bon allez debout, ce ne sont que des tests, mais je vois que vous auriez bien continué. Encore deux petites choses et ce sera fini ! On pourrait peut-être remplacer le gode par quelque chose de mieux, qu'est-ce que vous en dites ?

- Je ne sais pas !

- Vous ne savez pas ce qui est mieux qu'un gode ?

- Je donne ma langue au chat !

- Et bien on va remplacer le gode par une vraie bite, bien vivante, ça vous dit ?

- Pas trop non !

- Vous ne l'avez jamais fait ?

- Si, une fois j'ai sucé une bite dans un sauna, parce que la fille que je voulais sauter était avec son copain et elle en faisait une condition.

- Ça vous a plu ?

- Ça ne m'a pas dérangé, ça m'a même un peu troublé, j'avoue.

- Mais jamais de sodo ?

- Non

- Et cette femme vous l'aurait demandé ?

- J'y ai pensé, je l'aurais peut-être fait. Parfois dans le feu de l'excitation, on fait des trucs qu'on n'aurait pas forcément imaginés.

- Remettez-vous à genoux !

 

J'obtempère tandis qu'elle compose un numéro sur son portable.

 

- Alexis, tu peux venir ?

 

Le type se pointe très rapidement, pas mal, la trentaine, grand, les cheveux plats très blonds, une barbe de trois jours, des yeux très clairs, souriant. Il n'a pas l'air du tout surpris de voir Caroline à poil.

 

- Sors ta bite, il va te la sucer ! Lui-demande-t-elle.

 

Je fais quoi ? Ça ne me dit trop rien, mais je sais pouvoir le faire sans problème, mais, c'est la suite qui m'embête. La sodo, je vais y avoir droit, je ne fais pas vraiment de blocage mais je n'ai pas envie de faire ça aujourd'hui. Donc on stoppe le délire. Je me relève, me dirige vers mon tas de fringues. Du coup le dénommé Alexis ne sait plus très bien quoi faire et regarde Caroline d'un air dubitatif.

 

Je remets mon caleçon, Caroline m'observe d'un air amusé. Elle me laisse mettre mes chaussettes, puis intervient :

 

- Je vous avais promis que vous pourriez me caresser, cela tient toujours. Ne partez pas sans l'avoir fait.

 

J'en meure d'envie mais si je le fais, je me fais piéger, allez hop je remets ma chemise.

 

- Mais c'est vraiment dommage que vous nous quittiez à ce stade car après cette épreuve, faire l'amour avec vous n'aurait pas été une corvée. Ajoute-t-elle.

 

Gloups ! Cette proposition inattendue avait pour but de me déstabiliser, et c'est tout à fait ce qu'il se passe, me voici stoppé en plein boutonnage de chemise.

 

- Ne me dites-pas que ça ne vous intéresse pas, vous allez me vexer ! Ajoute-t-elle encore.

 

J'enlève ma chemise, j'enlève mon caleçon, j'oublie de retirer mes chaussettes, je reviens où j'étais, et je m'agenouille.

 

- O.K. je vais le sucer ! Annonçais-je.

 

L'autre a sorti son engin de sa braguette, je m'approche en ouvrant une large bouche et me met à lui sucer le machin. J'avoue que la chose est plutôt plaisante et troublante, excitante même, je coulisse tout ça entre mes lèvres, je mets ma langue partout, bref je le suce comme une vraie petite pute.

 

- Bon c'était très bien ! Me félicite la Caroline, maintenant tu vas te mettre en levrette et il va t'enculer.

 

Allez, quand faut y aller, faut y aller ! Je sens qu'on me tartine le fondement avec du gel intime, puis le monsieur veut entrer, je pousse comme je le fais quand je m'engode tout seul. Il entre plus facilement que je ne l'aurais pensé. Et voilà c'est parti, je me fais enculer par un mec, et la sensation est plutôt agréable. Psychologiquement c'est quand même un point de non-retour, mais est-ce si important ?

 

Le mec me lime pendant environ 10 minutes, puis arrêt brutal du service, je suppose que Monsieur a joui dans la capote. Il décule, me laisse le cul béant, se refroque et disparaît du bureau.

 

Moins convivial, tu meurs

 

- Ça va ? Me demande Caroline.

- Un peu mal au cul mais ça va !

- Il reste un test, tu as déjà joué à des jeux de pipi ?

- Une fois ou deux…

- Comment ça une fois ou deux, tu ne te rappelle plus si tu as fait ça une fois ou deux fois ? C'est embarrassant ça, parce que je ne vais quand même pas engager une personne qui ne sait pas compter ! Plaisante-elle.

- C'est une expression.

- Et tu aimes ? Non laisse-moi deviner, non ce n'est pas ton truc, tu l'aurais fait plus souvent, mais tu n'as rien contre, c'est ça ?

- En gros !

- Vas me chercher le verre qui est sur le meuble là-bas.

 

Je sens venir ce qui va arriver. Elle prend le verre, se le positionne sous la chatte en l'inclinant légèrement et elle se met à pisser dedans. Superbe spectacle qui me fait bander instantanément.

 

- Pour quelqu'un qui nous dit n'aimer ce genre de chose que modérément, le résultat est spectaculaire. Bois !

- Pardon ?

- Tu as parfaitement entendu, bois ma pisse !

- Juste un peu alors !

 

Je porte le verre à mes lèvres, son urine n'est pas trop forte, j'en avale une lampée.

 

- Tout le verre !

 

On y va ! Ce n'est pas si difficile que ça. Même que ça a un petit goût pas désagréable.

 

- Bon les tests sont terminés, on va discuter des modalités au restaurant, rhabille-toi. Et n'oublie pas mon string mauve, il te portera bonheur.

 

O.K, je le mets dans ma poche de veste. Sinon, elle a bien fait joujou avec moi, et ça m'a bien amusé, maintenant on va peut-être arrêter ce cirque, mais avant :

 

- Je me permets de vous rappeler que vous m'aviez fait une promesse.

- Je tiens toujours mes promesses, vous pourrez me baiser tout à l'heure en revenant du restaurant, mais pour l'instant, voyez-vous, j'ai une faim de loup !

- Je n'ai pas assez d'argent pour aller au restaurant ! Pensais-je intelligent de préciser.

- Et, bien ce n'est pas grave, vous me regarderez manger ! De toute façon un petit régime ne vous fera pas de mal.

 

On se rhabille, on sort du bureau, elle s'arrête à une porte voisine, frappe :

 

- C'est moi, tu as fini ?

- Pas tout à fait, mais entre.

 

Je pénètre avec elle dans ce bureau et là ! Spectacle !

 

Alexis est à poil, la queue dressée, en train de fouetter une jeune femme avec un martinet. Je reconnais l'une des deux candidates qui avait réussi les tests.

 

- On t'attend ou tu nous rejoins ! demande Caroline.

- Je te rejoindrais peut-être, j'ai pas tout à fait fini avec cette charmante demoiselle, elle est d'accord pour le contrat, mais je termine le dernier test, elle me semble pleine de potentiel.

- Et l'autre, tu en fais quoi ?

- Elle m'a bien sucé, mais elle s'est dégonflée pour le reste, dommage elle était bien foutue.

- Celle-là n'a pas l'air mal, non plus…

- Veux-tu que je te la garde pour tout à l'heure ?

- Volontiers !

- Vous avez entendue, mademoiselle, mon épouse aimerait passer un petit moment avec vous, j'espère que ça ne vous pose pas de problèmes ?

 

En disant ça un coup de martinet arrive sur les fesses de la jeune femme.

 

- Non, Aïe !

- Exprimez-vous mieux !

- Ça ne me pose pas de problèmes !

 

Un bruit de porte, je sursaute :

 

- Vous ! M'interpelle une grande bringue coiffée à la garçonne.

- Oui ?

- La sortie c'est par là, vous ne croyez tout de même pas qu'on va engager quelqu'un qui s'endort avant un examen d'embauche !

 

Glups !

 

Eh, bien quel rêve ! Je me lève, me dirige vers la sortie, encore à moitié dans mon songe.

 

Dans le couloir, je croise une belle blonde à lunettes :

 

- Caroline ?

- Euh, pardon ?

- Vous n'êtes pas Caroline ?

- N'importe quoi ! Répond-elle en haussant les épaules avec mépris.

- Vous lui ressemblez pourtant !

 

Elle me dévisage comme si j'étais la dernière des merdes et passe son chemin. Je la rattrape.

 

- Juste une question !

- Ne soyez pas pénible !

- Est-ce que vous avez un string violet ?

 

En guise de réponse, je reçois une belle gifle. Je n'insiste pas et me dirige vers la réception.

 

Je sors, cette conne m'a fait mal avec sa gifle, je me tâte la joue, il y a quelques gouttes de sang, elle a dû me griffer avec une bague. Quelque chose pour m'essuyer, je fouille dans mes poches. C'est quoi ce truc ?

 

Un string mauve !

 

Je rêve encore ou quoi ?

 

FIN

 

26/11/2011

©Enzo Cagliari

 

 

Par Enzo Cagliari - Publié dans : Enzo Cagliari
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Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 13:33

Fabienne, du sous-sol au miroir

par Estonius

 

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1 - Fabienne au sous-sol

 

C'était fin 2004. La journée avait été exténuante, ponctué par une réunion chiante et inutile, et des dossiers difficiles qui s’accumulaient. Je ressentis le besoin de détresser.

 

Un petit coup de métro pour me diriger vers le quartier chaud de la capitale, et je me rends dans un petit établissement où au sous-sol un mini cinéma diffuse deux films dans deux salles connexes, l'une diffusant des films hétéros, la seconde des films avec des transsexuelles. Il n’est pas rare qu’il y ait des contacts entre les spectateurs. Quant à moi, je viens surtout pour assouvir mes fantasmes bitophiles. J’adore voir un mec astiquer une belle queue, quand c’est possible, je touche, je caresse… je suce aussi et il m’est aussi arrivé d’aller plus loin… Parfois il n’y ne se passe rien, c’est la vie…

 

Je paie, je descends, il n’y a qu’un seul homme dans la salle hétéro, je passe à côté de lui, il croise mon regard un bref instant, mais c’est tout, je vais dans la salle voisine, curieuse salle dans laquelle il n’y a rien pour s’asseoir mais où est placé en plein milieu une immense table matelassée sur laquelle on peut s’étendre…. Ils projettent un film avec une superbe transsexuelle souriante et bien membrée. Je m’arrange pour me positionner de telle façon que si l’homme de l'autre salle se retourne, il puisse me voir, puis ostensiblement je me mets la main à la braguette…

 

Ça ne loupe pas, après quelques minutes, le voici qui s’amène, lentement, arrivé à ma portée il me met la main à la braguette, je lui rends la politesse, mais il me dégage. Monsieur n’a pas envie qu’on le touche, par contre lui n’hésite pas à me tripoter par-dessus le tissu de mon pantalon. Par commodité je m’adosse au mur et faute de mieux, je le laisse faire… Il ne s’y prend pas trop mal d’ailleurs, j’ouvre ma chemise pour qu’il puisse s’occuper un peu de mes tétons ce qu’il fait mais sans insister. Au bout de cinq minutes, ma quéquette n’en pouvant plus, je prends l’initiative de dégrafer ma ceinture et de faire glisser mon pantalon. L’homme sort alors mon sexe de mon slip et entreprend de me masturber. Il fait d’ailleurs cela très bien, mais ce n’est pas trop ce que je venais chercher, je refais une nouvelle tentative sur sa propre braguette… mais non il ne veut pas…

 

Quelqu’un descend l’escalier, le type prend peur et s’éloigne ! Je me demande bien pourquoi ! On est tous ici en terrain de connaissance, non ? Je ne me rhabille pas, on verra bien si j’intéresse le nouveau venu, et je me branle mollement en regardant les images du film… Et bien le nouveau, il ne perd pas de temps, à peine arrivé il me tripote déjà la queue. Je lui mets la main où il faut, il se laisse faire. Voilà qui est plus intéressant. Après quelques caresses furtives, il fait tomber pantalon et caleçon et m’exhibe un très joli zizi, bien lisse, avec un joli gland un peu brillant, je le prends en main, le branle un petit peu. Humm, ce joli sexe m’attire, j’ai bien envie de le sucer, j’espère qu’il voudra bien. Il me branle aussi, nos corps se rapprochent, il m’embrasse sur la bouche, je n’aime pas trop ça, mais j’ai aussi appris qu’il fallait parfois faire des concessions, puis il se recule, et entreprend de se déshabiller intégralement, il y a des mecs qui adorent ça ! Il me demande de faire la même chose, pourquoi pas, je lui demande si je pourrais le sucer, il est d’accord, alors allons-y… Nous voilà tous les deux nus comme des vers en train de nous masturber et de nous caresser. J’arrive à un point d’excitation assez dingue, et je me mets à genoux pour prendre en bouche ce magnifique sexe, je m’en pourlèche les babines, la texture est très douce, le goût un peu acre, mais je me régale, je lèche, je suce, je bave…

 

Des pas dans l'escalier… Est-ce que mon nouveau partenaire va paniquer à son tour ? Non, pas du tout ! Au contraire ça à l’air de l’exciter de savoir que quelqu’un va nous découvrir dans cette position. Les pas se rapprochent, ils viennent dans notre direction…. Un mec s’approche, il se met à côté de mon partenaire, libère son sexe, joli aussi, plus épais et plus long que l’autre, je le caresse mais sans cesser ma fellation…

 

Puis les événements s'accélérèrent : Voilà qu’une quatrième personne se met à genoux près de moi et quémande la queue que je suis en train de sucer. Ils étaient donc deux à descendre… un bref coup d’œil, je vois d’abord les ongles vernis et manucurés, un travelo ? Pourquoi pas, et puis :

 

- Vous ne vous emmerdez pas les mecs !

 

La voix, une voix de femme ! Stupéfaction, surprise et grand trouble…

 

Et là il faut que j’ouvre une parenthèse : Voilà bien près de vingt ans que je fréquente ces endroits, je n’y ai rencontré que trois fois des couples, la première fois il ne s’est rien passé, ils sont partis quand madame en a eu marre des sollicitations des mecs, la seconde fois, le couple en question a su faire comprendre aux "autres" qu’ils ne souhaitaient pas partager leur intimité et sont restés plutôt sages, la troisième fois, madame était une gagneuse doté d’une poitrine impressionnante, escorté de son protecteur et qui m’a fait une pipe d’enfer dans une cabine où nous étions plusieurs hommes serrés comme dans le métro…

 

Ce doit être mon jour de chance, je la regarde, la chevelure est blonde cendrée et lui encadre un visage qui n’est pas de la première jeunesse (au moins quarante ans) mais agréable, très ovale, les rides du sourire marquant le coin des yeux, un rouge à lèvres très provocateur complète le tout. Elle est vêtue d’une jupe noire, et d’un petit haut rose boutonné sur le devant.

 

Je lui laisse volontiers le sexe de mon partenaire, elle le branle quelques secondes, puis y pose ses lèvres, introduit le gland dans la bouche, puis le ressort.

 

- Tu me fais mon petit cadeau pour que je continue ?

 

J’aurais dû m’en douter… le gars lui demande combien elle veut… c’est pas très cher…

 

- C’est symbolique ! Précise Luc, son compagnon, mais c’est son fantasme de faire la pute, alors vous allez lui faire plaisir, bien sûr…

 

Il paie, moi aussi ! Du coup cette joyeuse inconnue, déboutonne son haut laissant apparaître un très beau soutien-gorge noir, puis fait passer ses seins par-dessus les bonnets, jolie poitrine un peu laiteuse et aux extrémités marrons et épaisses. Puis elle reprend sa fellation un instant interrompue. Je me redresse voulant aussi profiter de ses services (et après tout, j’ai payé !) Elle nous suce alternativement, et je dois dire qu’elle sait parfaitement se servir de sa bouche et de sa langue.

 

- Si vous voulez la baiser, ne vous gênez pas ! Elle adore ça, c'est une vraie salope ! Indique Luc !

 

Voilà qui a l’air d’intéresser mon partenaire de tout à l’heure, alors Fabienne (appelons-là comme-ca), se couche sur la table, les jambes écartées et ballantes, évidemment elle ne portait pas de culotte. Le gars se place un préservatif et commence à la besogner…

 

- Toi aussi, tu veux la prendre ? Me demande son compagnon.

- Pourquoi pas ?

 

Je me place à mon tour une capote attendant la suite des événements. Des pas dans l’escalier, un mec arrive, semble tout surpris par ce qui se passe, approche doucement comme s'il se demandait s’il avait la permission de le faire.

 

- Sors ta queue ! Lui propose Luc en lui touchant la braguette.

 

Le mec à l’air perdu, il regarde à droite à gauche, recule de trois pas…

 

- Allez ne soit pas timide, elle aime ça les queues, cette salope, une occasion comme ça, tu n’es pas près de la rencontrer…

 

Mais le mec en proie à un grand trouble intérieur quitte la salle et s’en va tranquillement dans la salle hétéro.

 

Le partenaire de Fabienne a fini par jouir et je prends sa place Il se reculotte tandis que je commence à besogner cette curieuse inconnue.

 

- Si tu veux, lui propose Luc, on t’emmène chez nous, on pourra continuer…

 

Le gars fait alors le geste classique de regarder sa montre, il refuse poliment puis s’esquive. Tandis qu’en ce qui me concerne, excité comme pas possible, je jouis très vite.

 

- Et toi tu voudrais venir ?

- Pourquoi pas ? Si c'est pas trop loin.

- Non, dix minutes de métro ! Tu aimes bien te faire enculer ?

- Quand c'est bien fait, je ne suis pas contre.

- Super, on y va dans cinq minutes, mais pas avant cinq minutes…

 

Fabienne se remet debout !

 

- Tu sais ce qui va t’arriver maintenant ! Lui demande son compagnon.

- Oui !

- Tu sais ce qu’on leur fait aux salopes qui font la pute dans les sous- sols des sex-shops !

 

Elle ne répond pas, mais s’arcboute sur la table, relève sa jupe et présente ses jolies fesses. Luc défait alors sa ceinture et commence à la flageller.

 

- Tiens trainée, tiens grosse pute, tiens salope !

 

Puis il me tend la ceinture !

 

- Ça me gêne un peu !

- Mais non, ça fait partie du jeu, ça ne la gêne pas, elle.

- Sûr ?

- Allez y fouettez-moi j’adore ça et je le mérite ! me dit alors Fabienne

 

Dans ce cas…

 

A mon tour je lui zèbre le cul ! Il est rapidement très rouge !

 

- Encore un peu ! Me demande Luc

 

A nouveau des pas dans l'escalier… Cette fois ci le type n’hésite pas, il vient voir, se met à rire, puis se dirige lui aussi vers l’autre salle. Il y a des mecs bizarres quand même.

 

Je lui donne encore quelques coups, puis on arrête…

 

- Allez en route ! Me dit Luc en me gratifiant d'une tape sur les fesses

 

Je me demande dans quoi je m’embarque !

 

2 - Fabienne au miroir

 

On va à pied jusqu'à la station de métro Etienne Marcel, le mec me parle mais fait dans le banal. C'est l'heure de pointe, on est serré comme des sardines et on ne peut pas converser. On descend à la station Raspail, leur appartement est tout près, c'est pas mal, des petits bourgeois comme on dit.

 

- Tu veux boire quelque chose ?

 

On s'enfile une bière bas de gamme et les deux zozos sans aucun commentaires commence à se dévêtir complètement. Je ne vois pas comment je pourrais faire autrement que de les imiter.

 

- J'ai envie de pisser ! Tu veux me regarder ? Me dit Fabienne.

- Ah, oui j'adore ça !

- T'aimes bien regarder les femmes pisser ?

- Oui !

- Et les jeux avec le pipi ?

- Aussi !

- Tu veux que je pisse sur toi ?

- Oui, pourquoi pas !

- Allez hop, tout le monde dans la salle de bain.

 

Fabienne me demande de m'allonger sur le carrelage et m'enjambe au niveau de mon sexe. Très vite son urine dégouline sur mon sexe qui bande au maximum.

 

- Tu veux en boire ?

- Oui !

 

Elle s'avance, j'ouvre mon gosier et en reçoit plus que je ne peux en avaler.

 

- Nettoie-moi tout ça, maintenant !

 

Je me le fais pas dire deux fois, et pose ma bouche sur son sexe, je lèche tout ça bien comme il faut. Elle ne dit rien, mais à sa façon de respirer, je comprends que je peux continuer à la sucer jusqu'à ce quelle jouisse, ce qu'elle ne tarde pas à faire assez bruyamment.

 

- Tu m'as bien fais jouir, salaud ! commente-t-elle.

- Si tu as envie de pisser, n'hésite pas, elle aime bien aussi recevoir cette petite salope ! Me dit Luc.

 

J'essaie donc, mais ça a du mal à venir. Luc sans doute pour me stimuler, passe derrière moi et après m'avoir peloté un peu le cul, introduit un doigt dans mon anus. C'est bon mais ça me déconcentre complètement pour ce que j'essayais de faire.

 

- Les deux à la fois, je ne vais pas y arriver, enlève ton doigt, tu le remettras quand j'aurais pissé.

 

OK, ça marche, il n'est pas borné, du coup je lâche mon jet sur la poitrine de Fabienne, ça la fait rigoler, elle se caresse les nénés pour bien étaler tout ça, puis ouvre la bouche. J'ai compris le message, je vise, elle avale ! Quelle belle cochonne !

 

- On va devant la glace ? Demande alors Fabienne tout en se séchant à l'aide d'une serviette.

 

La glace, c'est quoi, ça la glace ?

 

Nous voici dans la chambre, il y a une grande armoire à glace un peu ancienne.

 

- Commence par me sucer ! Me demande Luc et après on va t'expliquer notre trip.

 

Pas de problème, je me mets à genoux et remets en bouche ce très beau sexe, et m'efforce de faire ça du mieux possible. Avec une belle bite, c'est plus facile, normal, je dois être plus motivé, et donc là je me régale, je la lèche partout, je l'aspire, je la suce, je me sers de mes lèvres, de ma langue, des deux en même temps, je fais des va-et-vient, j'aspire, bref la totale.

 

- Ecarte tes jambes ! Me dit Fabienne

 

Elle rampe sur le dos puis s'arcboute afin d'atteindre ma propre bite, elle suce divinement.

 

C'est donc ça leur trip ! Dommage que ça va finir dans quelques minutes, mais que voulez-vous les meilleures choses ont une fin.

 

bisexual203.jpg

Mais en fait, ce n'était pas ça le trip !

 

Fabienne quitte ma bite, et son mari ma bouche. Luc s'assoit alors sur le rebord du lit et après s'être protégé me demande de venir m'empaler sur lui. Cette position à l'avantage de contrôler complètement la pénétration, par contre, il faut bosser…. Je ne me fais pas enculer si souvent que ça, et nous sommes obligés d'avoir recours à un peu de gel. Là ça marche, quel plaisir de se sentir rempli comme ça, j'adore… Mais voilà Fabienne qui s'approche, qui m'encapote, et qui s'empale à son tour sur mon sexe. Voilà une figure de style étonnante mais pas si facile à coordonner.

 

- Tiens-moi par la taille, me dit Fabienne.

 

Luc fait la même chose avec moi, puis donne un coup de rein et on se retrouve tous couchés sur le flan mais sans se déboiter. On s'active tous en cadence, dans cette position c'est plus facile et moins fatigant et bien sûr on est positionné devant la glace.

 

Luc a joui le premier, s'est retiré, j'ai continué un peu à pilonner Fabienne qui poussait des petits cris de plaisir avant de jouir à mon tour.

 

J'ignore si ces braves gens ont prévu une suite. Je tente un :

 

- C'était super tout ça, mais il va falloir que je rentre.

 

Mais on ne me retient pas. Je me rhabille. Luc remet juste son slip et Fabienne s'affuble d'un pyjama assez grotesque.

 

- Bon ben au revoir, et peut-être à une prochaine !

 

Chastes bisous à Fabienne, poignée de main à Luc. Nous n'avons pas échangé nos coordonnées, l'occasion aura fait le larron… souvenir fort et inoubliable mais un doigt de convivialité en plus en aurait fait un souvenir exceptionnel.

 

FIN

 

Ce récit est basé sur des faits authentiques, j'ai juste changé les noms des protagonistes, quant au lieu de rencontre il s'agissait du sous-sol aménagé du sex-shop de Beate Usche, rue Saint-Denis à Paris remplacée aujourd'hui par un magasin de godasses.

 

 

© Estonius octobre 2011

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Dimanche 24 avril 2011 7 24 /04 /Avr /2011 18:33

2 - En rentrant de l'Opéra

 

zoo

 

Résumé du chapitre précédant : Ma voisine du dessous m'ayant fait garder son chien, les circonstances on fait que l'affaire a tournée en zoophilie. Bien évidemment, la voisine n'en a rien su et a tenu me remercier en m'offrant une place à l'Opéra.

 

On a donc été ensemble à l'Opéra, il n'a pas été difficile à mes voisins de deviner que j'adorais ça, je mets parfois mon ampli un peu fort. Je n'étais jamais allé à Garnier et j'en suis sortie enchantée. Serge et Carole eux étaient beaucoup plus nuancés, critiquant la mise en scène, la voix du ténor et d'autres choses encore... Je me doutais bien que cette invitation n'était pas tout à fait innocente mais ignorais bien sûr quel était dans ce cas, leur plan. Pour parer à toute éventualité, je m'étais donc habillée en robe ce qui chez moi reste exceptionnel, une petite robe noire un peu décolletée et laissant les épaules libres, mais ni pendant le spectacle ni pendant le retour en métro, mes voisins ne manifestèrent de velléités de drague. Je finis par me dire que je m'étais peut-être fait des idées, car ce n'est qu'au pied de l'escalier de notre immeuble que Serge me proposa de venir boire un verre chez eux.

 

Allons-y !

 

Chez eux, le chien m'accueillit avec un enthousiasme assez gênant en me suivant jusqu'aux toilettes, puis en m'attendant derrière la porte. Il me sauta sur les cuisses, me renifla l'entre jambe. Un vrai casse-pieds !

 

- Ce chien devient collant, en plus il est tout le temps en rut ! Déclara Serge.

- Que veux-tu, il est comme son maitre ! Répliqua Carole

- Pour qui vas-tu me faire passer ? Répondit l'homme faussement offusqué.

- Pour ce que tu es, mon chéri, mais je n'ai pas dit que je m'en plaignais.

 

Ah ! Les gros sabots de ces messieurs dames ! Il me paraissait évident que ce petit échange m'était destiné, le message étant "on est coquin, alors si ça vous intéresse…". Je ne relance pas, Carole est une femme agréable, mais son mari ne m'attire pas plus que ça.

 

- Souhaitez-vous qu'on enferme Dilos ? demande Carole.

 

Je suppose que Dilos, c'est le nom du chien.

 

- Oh, non, il ne me dérange pas du tout ! M'écriais-je.

- Merci, mais dites-moi, quelle enthousiasme !

 

Je rougis comme une tomate.

 

- Oui, on s'est bien amusé la dernière fois, le garder n'a pas été une corvée.

- Il est parfois très collant, des fois ça en est gênant ! Reprend Carole.

 

Je ne sais pas quoi répondre, je ne réponds pas.

 

- Quand je pense, relance-t-elle, qu'il a été jusqu'à vous voler des culottes dans votre bac à linge, c'est bien ça !

- Ben oui ! Mentis-je.

 

Voilà une réponse qui me libère, mais bon je me fais tout le temps des idées, comment auraient-ils pu deviner ce que j'avais fait avec le chien ?

 

Sauf que voilà que je m'excite à repenser à ce que j'avais fait. Et justement Dilos qui doit lire dans mes pensées se ramène et me fout son mufle entre les cuisses.

 

- Mais, arrête, arrête !

 

Sa maîtresse le rappelle sèchement.

 

- Dilos, couché ! Ça lui arrive de temps en temps, vous allez peut-être me trouver bizarre, mais ce n'est pas forcement désagréable.

 

Cette fois je suis rouge comme un nez de clown. J'ai deux solutions, ou bien ignorer la réplique, ou alors entrer dans son jeu. Je respire un grand coup.

 

- C'est vrai que ce n'est pas forcement désagréable ! Répétais-je bêtement.

 

Je regrettais immédiatement ma répartie. Et s'il s'agissait d'un piège pour m'humilier ?

 

- Il vous l'a fait quand vous l'avez gardé ?

 

Cette fois je n'ose répondre, mais Carole a compris mon embarras.

 

- Je ne cherche pas à vous mettre en difficulté, nous sommes sur ces sujets, très décontractés. Tenez regardez, je vais vous montrer.

 

Et là devant mes yeux effarés, je vois Carole qui se lève et qui baisse son pantalon. Elle appelle alors son chien qui accoure et se met à lui lécher la culotte. Je ne sais plus où me foutre.

 

- Bon, ça va maintenant, Dilos.

 

Elle referme ses cuisses, le chien se recule semble perdu, me regarde, j'ouvre mes cuisses, le chien hésite.

 

- Appelez-le ! me propose Carole.

 

Je le fais, le clébard est entre mes cuisses et cette fois, je me laisse lécher. Mais le chien se lasse et retourne sur le tapis.

 

- Hummm, Fabienne, ce petit spectacle m'a terriblement excité ! Me dit Serge en se tripotant la braguette.

 

Moi aussi je suis excitée, Serge est en train de lancer un ballon d'essai pour lancer la partouze. Je peux l'ignorer, mais c'est au chien que je pense, la dernière fois je n'avais pas réussi à me faire pénétrer, ici si toutefois ils vont jusque-là ça ne devrait pas poser de problème. Et puis bon, je n'ai pas sucé beaucoup de bites dans ma vie, (que voulez-vous je préfère les chattes) mais ça n'a jamais été une corvée.

 

Alors, je n'hésite plus, je pose ma main sur la braguette du bonhomme. Je palpe la marchandise qui grossit encore. Carole se lève, passe derrière moi et commence à me caresser les épaules. Elle veut me faire glisser la fermeture éclair de ma robe. Allons-y, je me positionne pour l'aider, je me lève, la robe tombe à terre, je me rassois mais sans m'adosser de façon à ce que Carole puisse si elle le désire me retirer mon soutien-gorge, ce qu'elle ne tarde pas à faire tandis que j'extrais la bite de Serge.

 

Elle n'est pas mal, cette bite, et le gland est joli, je donne un petit coup de langue coquine, puis un autre, Monsieur est enchanté. Une idée saugrenue me traverse alors l'esprit, je pense à la suite. Je vais devenir définitivement pour ce couple "la salope du dessous". Il faudra peut-être que je trouve le moyen de prendre mes distances, mais bon pour l'instant ma petite langue continue de faire joujou avec la bibite de Serge, tandis que Carole après m'avoir empaumés mes seins se met à me titiller les tétons.

 

J'ai soudain envie de me farcir la Carole, de la prendre dans mes bras, de la cajoler, de la peloter, de la lécher partout… mais bon je ne suis pas un poulpe, je n'ai que deux mains et qu'une bouche et cesser de m'occuper du sexe de monsieur serait considéré comme une impolitesse.

 

Je choisis donc d'engloutir la bite de Serge, elle sent la pisse, mais ce n'est pas pour me déplaire. Je choisis d'être provocatrice et je lui dis :

 

- Cher, monsieur, votre queue a un petit arrière-goût de pipi que je trouve bien agréable !

- Coquine ! Répond-il. Tu aimes le pipi !

 

Tiens il m'a tutoyé !

 

- J'adore !

 

Voilà un aveu qui n'était pas tombé dans l'oreille de sourds, mais n'anticipons point.

 

Je continue à le pomper. Cela ne me déplairait pas de le faire jouir ainsi car à vrai dire je n'ai pas trop envie de me faire baiser. Mais c'est lui qui met fin à ma fellation. Zut alors, il va donc falloir que je passe à la casserole.

 

- Viens t'occuper de moi ? Me propose Carole.

 

Voilà une partie de programme qui me convient bien, nous nous approchons l'une de l'autre, nos visages se touchent, nos lèvres se rencontrent, nos bouches s'ouvrent, nos langues batifolent. Le baiser est long, chaud, et d'une portée érotique inouïe, des frissons de plaisirs me pénètrent, et ma culotte se mouille de nouveau.

 

Je la déshabille n'importe comment à la sauvage, elle a de beaux seins un peu lourds avec de larges aréoles. Je suce tout ça avec avidité. Mais ce n'est pas possible, je suis trop excitée, il va falloir que je jouisse. L'idéal serait qu'on se mette en 69. Mais elle est plus rapide que moi.

 

- Si on allait dans la chambre !

 

On y va, on finit de se déshabiller et nous voici tous les trois sur le lit. Je tiens à mon 69 et je grimpe sur Carole lui offrant ma chatte tandis que je commence à butiner la sienne. Serge a pris son parti d'attendre son tour et me tripote négligemment les fesses.

 

Ah ! La chatte de Carole ! Quel régal ! Elle mouille, mais elle mouille. Je me marre parce que dans sa précipitation, elle a oublié de mettre une serviette sur le lit, il va donc leur falloir changer tous les draps avant d'aller se coucher !

 

Sa mouille a un goût légèrement sucré, un peu comme du miel. Mon plaisir monte, je me raidis, me doigts se referment sur les draps comme les pattes d'un chat sur une pelote de laine. Ça vient, ça vient, ça y est, je ne me contrôle plus, je hurle, je reste un moment à demi inconsciente, puis j'attaque le clitoris de Carole, tandis que le doigt de Serge entre dans mon trou du cul. Faut surtout pas qu'il se gêne celui-ci, ce n'est pas marqué entrée libre. Mais bon, je me laisse faire, ce n'est pas désagréable. Carole ne tarde pas à jouir elle aussi, mais de façon moins démonstrative que moi.

 

Serge est donc le seul à ne pas avoir joui, et il me paraît évident que c'est à moi et non à sa femme qu'incombera cette tâche. Il s'approche d'ailleurs de moi et m'embrasse goulument, je me laisse faire. Mon plan c'est de tenter de plonger vers sa bite et de le sucer à fond afin d'éviter la pénétration. Mais les choses ne se passent pas comme ça. Carole le branle un peu pour assurer son érection puis lui passe un préservatif. Je suis à quatre pattes dans le lit. Il ne me demande pas de m'allonger, mais passe derrière moi :

 

- Je peux ?

 

Monsieur a de la classe, il n'aurait plus manqué qu'il le fasse sans demander, ça ne va pas la tête ?

 

- J'aurais préféré vous sucer à fond ! Répondis-je. (Je n'arrive pas à le tutoyer)

- Alors juste un peu, et tu me finiras avec ta bouche.

 

Monsieur est un habile négociateur. Je me laisse donc faire, mais reste en levrette. Ça y est, j'ai son gros machin dans la chatte, et allons-y que j'avance et que je recule, ce n'est pas désagréable mais que voulez-vous je suis une incorrigible clitoridienne. Je ne simule pas, je ne l'ai jamais fait, je ne vois pas pourquoi je le ferais aujourd'hui.

 

Il n'est d'ailleurs pas dupe, et finit par se retirer, je pensais être tranquille, mais le voilà qui me pelote les fesses, les écarte, avance un doigt vers l'anus.

 

- Humm, que c'est mignon par-là !

- Ben, oui, il ne lui manque que la parole !

- Je crois que je vais lui faire un bisou

 

Ce n'est pas vraiment un bisou, en fait il me lèche le cul. Je me laisse faire, me demandant quand même si la dernière fois que je me suis soulagé, je me suis essuyé à fond, mais lui ne se pose pas de question, il lèche, et continue de lécher. Et le voilà qu'il ose de nouveau un doigt.

 

Je ne suis pas folle, j'ai deux solutions, l'une étant de changer immédiatement de position afin de lui faire cesser ses fantaisies, puis de reprendre (éventuellement) ma fellation. L'autre solution c'est de me laisser faire, et pour l'instant c'est ce que je fais, en fait la situation m'excite, je me demande s'il a envie de m'enculer, je me demande comment il va me le demander, je me demande comment je vais lui répondre.

 

Son doigt s'active à présent en de secs va-et-vient.

 

- Tu aimes ?

- Vous aimeriez bien y mettre autre chose, non ?

- Pas sans ta permission.

- Alors vas-y encule-moi ! Encule-moi bien devant ta femme, allez vas-y !

 

Il ne s'attendait manifestement pas à ce que je l'encourage en ces termes, mais du coup il n'hésite pas, et après avoir pris les précautions d'usage le voilà qui me sodomise.

 

Je me garde bien de lui dire que c'est la première fois. Oh, certes, mon cul n'est pas si vierge que ça, des godes je me m'en suis enfilée pas mal, sois seule soit avec une amie, mais c'est néanmoins la première fois qu'une bite vient y faire de la visite.

 

Serge essaie de se contrôler, mais l'excitation est trop forte, il s'agite comme un damné, commence à me faire mal, puis se retire. Il n'a pas jouit dans mon cul, il le fait maintenant en se branlant sur mon anus ouvert.

 

Je m'apprête à changer de position, mais Carole intervient :

 

- Bouge pas, je vais te nettoyer.

 

Mais voilà qu'on gratte à la porte.

 

- Ouvre-lui ! Demande Carole à son mari.

 

Et voilà Dilos le chien libidineux qui saute sur le lit et qui sans hésiter une seconde vient lécher le sperme que Serge a répandu sur mon cul.

 

Labrador2.jpg

 

Une fois ce nettoyage insolite terminé, Carole couche le chien sur le côté et commence à donner de grands coups de langues sur sa bite, elle me fait signe de la rejoindre et je ne me fais pas prier, nous voici donc en train de pratiquer une double fellation à ce labrador.

 

- Tu voudrais qu'il te prenne ? Me demande-t-elle

- J'aimerais bien essayer, oui !

- Serge, tu veux bien aller chercher des chaussettes.

 

Des chaussettes ? Pourquoi faire, des chaussettes ?

 

Quand il revient, Carole enfile une chaussette à chaque patte du chien.

 

- C'est pour éviter qu'il te griffe !

 

Oui, bon, ben ça va, j'avais compris !

 

On me fait mettre en levrette, j'attends. Derrière ces messieurs dames s'activent à motiver la bestiole… et tout d'un coup j'ai ses pattes sur les épaules tandis que sa bite me pénètre et s'active à qui mieux mieux.

 

Drôle d'impression : physiquement parlant c'est du grand n'importe quoi, un gode ferait mieux… En fait c'est psychologiquement que c'est excitant, je suis là en train de me faire prendre comme une chienne par un chien.

 

Et puis tout d'un coup ça se termine, le clébard s'en va à l'autre bout de la chambre et s'enroule pour s'endormir. Ben oui, ce n'est qu'un chien ! Qu'auriez-vous voulu qu'il fasse, qu'il me prenne dans ses pattes et qu'il m'offre une cigarette ?

 

Je regarde autour de moi. Petit moment de flottement.

 

- Et bien quelle fin de soirée ! S'exclame Carole, histoire de dire quelque chose.

- Oui, on s'en souviendra ! Je vais vous laisser, je vais monter me coucher, répondis-je.

- D'accord, dis Carole, je voulais te faire goûter ma pisse, mais ce sera pour une autre fois.

- A moins que tu ais une petite envie, là tout de suite, rétorquais-je.

- J'ai même une grosse envie !

- Alors viens dans la salle de bain, tu viens aussi, Serge ?

 

On y va, on y va.

 

- Voilà, baisse-toi, on va te faire un super arrosage !

 

Je m'accroupis, j'attends, c'est Carole qui m'envoie son jet la première sur le corps, j'en reçois partout sur les seins, sur le ventre, j'ouvre la bouche.

 

- Mais c'est qu'elle veut en boire, cette cochonne, tiens bois, ma salope, bois ma bonne pisse !

 

Et voilà que Serge se met à son tour à pisser, le goût est légèrement différent, plus musqué. J'en avale une bonne rasade, j'en recrache une partie. Les jets se sont taris.

 

- Tu me fais un petit nettoyage ? Me propose Serge.

 

J'en étais sûr de celle-là ! Je ne vais pas lui dire non, d'autant que cette séance de pissette a réactivé mon excitation, j'embouche le dard de monsieur et le pourlèche en de larges coups de langue. Le Serge ne tarde pas à rebander de fort belle façon.

 

Bander c'est bien, mais jouir ce n'est pas mal non plus, et manifestement monsieur se bloque. Il interrompt ma fellation afin de se branler frénétiquement, le regard fixé sur ma poitrine pleine de pisse. Des gouttes se sperme ne tardent pas à atterrir sur mes nénés. Je n'attends pas qu'il me demande un nouveau nettoyage, je prends les devants et avale les dernières gouttes de sperme trainant sur sa bite.

 

Ouf ! Je suppose qu'il va falloir que je nettoie madame à présent. Ce ne sera pas une corvée.

 

Mais Madame a un autre plan :

 

- T'as pas une petite envie de pipi, toi ?

- J'sais pas, j'ai fait tout à l'heure, mais je veux bien essayer.

 

C'est que pisser devant quelqu'un n'a rien d'évident, je n'ai jamais fait ça, moi ! Carole fait couler l'eau du robinet du lavabo pour "m'aider". Je ferme les yeux je me concentre.

 

- Viens !

 

Elle se colle à ma chatte, je lui fais quelques gouttes dans la bouche, manifestement, elle est contente avec ça, se relève et m'embrasse. Voilà un bisou baveux avec plein d'arrière-goût divers et variés, et je suis de plus en plus excitée.

 

Trou de mémoire

 

Je ne me souviens plus comment on s'est retrouvées sur le tapis de bain, toutes les deux, en soixante-neuf, nous léchant comme des forcenées. Je me souviens du goût de sa mouille dégoulinante, je me souviens de l'odeur de son cul, je me souviens n'avoir jamais joui comme j'ai jouis cette fois-ci.

 

J'ai soif, j'ai faim, j'ai sommeil, j'ai envie de prendre une douche. Je fais ça dans quel ordre ?

 

- Tu veux grignoter quelque chose avec nous ?

- Ben, oui, je veux bien !

 

Ces messieurs dames ont passé un peignoir, moi je me suis rhabillée, le grignotage a été fort sage et après quelques échanges de peu d'intérêt, Carole prit la parole

 

- Serge est muté à Bordeaux, on va visiter l'appartement de fonction et remplir quelques formalités ce prochain week-end. Donc sauf imprévu de dernière minute nous déménagerons dans le courant de la semaine prochaine.

 

Etonnant qu'alors la traduction dans mon esprit, ne fut qu'un moment de contrariété en pensant que je ne reverrais probablement jamais plus Dilos.

 

Fin

 

24/04/2011

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

 

Le première partie de ce texte écrite en 2004 a eu l'honneur d'être désigné comme premier prix du meilleur récit extrême pour l'année en question

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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Dimanche 24 avril 2011 7 24 /04 /Avr /2011 18:00

Labrador

Fantasmes de femmes - Fantasmes interdits

par Marie-Paule Perez

 

zoo.jpg

 

Je m’appelle Fabienne, je suis brune et j’ai 28 ans, je suis célibataire et vit seule dans un petit studio dans un immeuble ancien dans un quartier assez bourgeois. Je suis traductrice dans une maison d’édition. Je suis d’origine portugaise et si je trouve débile les blagues qui sont faites sur mes compatriotes de naissance, il n’en reste pas moins vrai que je suis dotée d’une pilosité supérieure à la moyenne de l’esthétiquement correcte, ce qui m’a valu durant ma scolarité quelques vexations de la part de mes camarades qui m’ont marquées à vie. Bien sûr, je me suis vite mise aux manches longues et aux pantalons, n'empêche que les heures de sports étaient pour moi un véritable enfer !

 

C’est ainsi que je me suis écarté très vite de la gent masculine dont l’imbécillité à l’âge de l’adolescence me paraît encore aujourd’hui effarante. Corollairement je me suis rapprochée des filles, puisqu’au moins l’une d’entre elles savait me consoler quand certains allaient trop loin. Et par effet de spirale cela renforça encore mon isolement, non contente de m’entendre reprocher à longueur de journée mes poils et mon origine, voilà maintenant qu’on m’attachait le qualificatif de gouine.

 

Il a fallu que je lutte pour redevenir bien dans ma peau, je me suis aperçu que des poilues il y en avait d’autres et que cela n’avait pas empêché certaines de faire du cinéma (Alyssa Milano, Christina Applegate, Sarah Michele Gellar...) que les surabondances pubiennes pouvaient s'enlever facilement, mais aussi que certains hommes aimaient ça ! Mais le mal est fait, je ne suis vraiment pas pressée de trouver l’âme sœur, l’idée de vivre avec un mec me paraît d’une incongruité totale, quant aux femmes, si je n'ai rien contre, il faut bien admettre qu'il n’y a que dans les films ou dans les récits érotiques que l’on trouve des lesbiennes ou des femmes bisexuelles qui ressemblent à "madame tout le monde" à chaque coin de rue ! Je ne refuse pas les occasions, mais ne me lie pas. Cela dit j’aime le sexe, mais me suffit la plupart du temps à moi-même.

 

L’histoire peut à présent commencer

 

Nous sommes au mois de Juin, un samedi en milieu d’après-midi. Il fait chaud et je suis nue, j’adore être nue.

 

Je n’ai pas de projet pour le week-end, j’ai envie ce soir de me faire un grand plat de nouilles, et après je me "ferais" un opéra, je me suis équipée en home cinéma et j’adore le soir me passer une œuvre lyrique dont je suis l’unique spectatrice. Voici une activité qui a le don d’élimer toute la dose de stress accumulée au cours de la semaine...

 

...mais pour l’instant je termine le ménage, j’ai hâte de finir, car cette activité me gonfle, mais je ne la néglige pas ! Une envie de pipi commence à me tenailler depuis tout à l’heure, je fais avec, il y a un certain plaisir masochiste à se retenir jusqu’à ce que la chose devienne impossible.

 

"- Encore cinq minutes !"

 

N'empêche que je commence à serrer les cuisses. Je décide alors de jouer à l'un de mes petits délires favoris, je vais chercher une petite culotte et je l'enfile... Puis je finis de passer l'aspirateur...

 

Ouf, le ménage est presque fini, il me restera la salle de bain à ranger, mais je ferais ça après ma douche, mais pour l'instant il faut que je gère mon envie de pipi qui devient intenable, je me lâche alors, mais juste quelques gouttes, puis j'arrête ! Résultat, le devant de ma culotte devient trempé et de l'urine me coule sur les cuisses, j'adore ça ! Je suis une petite cochonne et j'adore me sentir cochonne ! J'ai envie de me passer un peu de musique, un peu de jazz cet après-midi serait très bien, je vais chercher une serviette éponge et m'assois dessus dans un bon fauteuil bien moelleux. Pas longtemps, il faut que je pisse encore, je me relève et refais le même manège, cette fois ma culotte est trempée, et la pisse coule jusqu'au sol ! Pas bien grave, c'est du carrelage, je vais chercher de quoi éponger. D'habitude j'arrive mieux à contrôler mes petits pipis, j'ai peut-être trop attendu ! Mouillée pour mouillée je décide alors de finir tout ça dans l'endroit approprié, je vais donc m'asseoir sur la cuvette, mais en gardant ma culotte ! J'adore pisser dans ma culotte ! L'effet de l'urine chaude sur mon corps a le don de m'exciter, et déjà je sens que je vais me farcir une bonne petite branlette, bien comme il faut !

 

Pour l'instant j'attends que la culotte ne s'égoutte plus avant de me lever du siège, j'en profite pour me caresser les bouts des seins, qui sont, les coquins, déjà dressés comme des petites bites... Bon ça y est, ça ne goutte plus, je me relève, je décide de rester un moment avec ma culotte mouillée, après on improvisera. Vive les petits bonheurs simples !

 

- Dring !

 

Ça c'est la sonnette de la porte ! A cette heure-ci, ça ne peut être qu'un emmerdeur ! J'enfile une robe de chambre et je vais ouvrir !

 

C'est Madame R, la bourgeoise du dessous, une grande blonde avec les cheveux ramassés sur la tête, joli visage et beau sourire mais peu communicative, jusqu'à présent nos échanges n'ont pas été plus loin que des "bonjour bonsoir" Elle m'a l'air angoissée ! Qu'est-ce qu'elle me veut ? Peut-être me reprocher de passer mes opéras trop forts ?

 

- Je suis désolée de vous déranger, mais il n'y a personne dans la maison cet après-midi, et je cherche quelqu'un pour me rendre service !

- Oui, quel genre de service ?

- Ben voilà, avec mon mari on est obligé de partir précipitamment, là tout de suite, en province pour régler une affaire de famille, je pense qu'on sera revenu demain en fin de matinée. Heu, vous restez chez vous ce week-end ?

- Je n'ai rien de prévu, mais...

- C'est à cause de mon chien, on ne peut pas l'emmener.

 

A ben voilà autre chose, elle me demande de garder son clébard ! J'aime pas trop les chiens, mais il est vrai que le sien n'a rien d'une bête féroce, mais bon... vite trouver un prétexte.

 

- Ça aurait été avec plaisir, mais c'est que j'ai un chat...

- Oh, vous savez, il adore les chats, il ne leur fait jamais de mal. Je peux peut-être le monter pour voir... Vous êtes la seule personne à qui je peux demander, sinon il va falloir que je retarde notre départ... et bon je ne vais pas vous raconter ma vie, mais...

- Bon, allez le chercher, on va voir !

 

J'ai toujours été bonne poire ! Mais j'espère quand même que mon matou va lui manifester sa haine en lui crachant dessus... Je sais qu'un service en vaut un autre, mais bon...

 

Et voilà la dame qui revient, elle ne doute de rien, elle a remonté non seulement la bestiole, un grand labrador fauve, mais aussi un sac avec de la bouffe, le panier, la laisse...

 

Le chat rapplique, renifle l'intrus, le chien s'approche et veut contourner le chat, lequel se recule et manifeste une royale indifférence et s'en va regagner son propre panier. Pas d'incident, je suis coincée !

 

- Vous me rendez un fier service, nous saurons vous remercier, soyez en assurée ! Vous n'aurez à le sortir que dans la soirée et demain matin, ce sera suffisant ! Voilà, tenez-le sinon il va vouloir me suivre.

 

Je me retrouve avec la laisse dans la main, l'autre s'en va. Je ne me suis pourtant pas entendue dire "oui"... et me voilà avec un chien à garder jusqu'au lendemain midi ! J'aurais dû faire semblant de ne pas entendre la sonnette ! Mais avec des si....

 

Je ne sais même pas comment il s'appelle, ce labrador ! Le voilà qui se met contre la porte d'entrée, il ne comprend pas ce qu'il fabrique ici, il se met à aboyer, il ne manquait plus que ça ! Je le caresse, me veut rassurante.

 

- Elle est parti faire un tour ta maîtresse, mais elle va revenir....

 

Il finit par se calmer, entreprend de faire un tour dans l'appartement. Pas gêné ! Du coup mes intentions masturbatoires sont désormais devenues assez lointaines. Je me débarrasse malgré tout de ma robe de chambre qui me donne chaud. J'hésite... prendre ma douche maintenant ou...

 

Et voilà le chien qui se radine devant moi ! Qu'est-ce qu'il me veut ? Le problème c'est qu'il a son mufle juste devant ma culotte... C'est sans doute l'odeur de l'urine qui l'attire !

 

- Bon, tu vas te coucher, machin !

 

Pas très obéissant la bestiole ! Il se rapproche un peu plus ! Non mais ce n'est pas possible ils m'ont refilé à garder un chien vicelard !

 

- Allez, couché !

 

Je dois manquer d'autorité... et voilà que je sens une large langue balayer ma culotte. Le chien est en train de me lécher le pubis à travers le tissu ! Ça va pas non ? Il est trop grave ce chien ! Déjà j'ai l'idée d'enfiler ma robe de chambre et de redescendre ce clébard à sa propriétaire en lui expliquant que je ne vais pas passer mon temps à garder un chien obsédé... Mais quelque chose me retient, cette langue n'est à la réflexion pas du tout désagréable ! Un curieux sentiment m'assaille ! Je me suis souvenue à ce moment là d'une réflexion que j'avais écrite sur un forum de discussion "Je ne me vois pas faire l'amour avec une bête mais le fantasme m'intéresse" Oui, et bien, pour l'instant le fantasme il est entre mes cuisses et je suis en train de devenir toute chose, moi qui voulait me faire une séance de branlette, voilà que je me fais lécher par un chien ! Lécher par un chien ! Fabienne, reprend toi ma fille !

 

Je me recule, décidemment je suis ballottée entre des sentiments contradictoires, je retire ma culotte, et la jette à l'autre bout de la pièce. Si cet abruti de chien veut s'amuser avec ma culotte qu'il le fasse mais qu'il laisse ma chatte tranquille !

 

Le chien, cours après l'objet, le renifle, le met dans sa gueule, elle va être foutue la culotte ! Et il me la ramène ! Il est vraiment con ! Je la relance, même réaction, il commence par m'emmerder, du coup je la garde en boule dans ma main, et voilà le toutou qui reprend ses mouvements de langue, mais du coup je n'ai plus rien pour me protéger ! Et ça y va les coups de langue, un vrai gant de toilette !

 

Folie, pour folie, autant assumer, je vais m'asseoir sur le fauteuil, où j'ai laissé ma serviette et j'écarte les jambes.

 

- Bon allez, régale toi !

 

Je n'ai pas besoin de lui dire deux fois, évidemment il fait ça un peu n'importe comment et je dois me surélever un peu pour que sa langue descende jusqu'à ma vulve ! Hein ! Je suis en train de réaliser que je l'aide à me lécher, je suis complètement folle. Il lèche, il lèche, c'est surtout la situation qui m'excite, je me tords le bout des seins, je vais finir par jouir comme ça sous les coups de langue d'un labrador d'un couple de bourgeois ! Je délire !

 

J'ai joui tellement fort que j'ai dû perdre conscience quelques instants. Je plane, me retrouve en train de caresser le toutou, le traiter de brave chien... Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut absolument que je me douche surtout après ce débarbouillage canin !

 

Il ne sait rien passé d'autre ce samedi, c'est déjà pas mal me direz-vous ! Le clébard est parti roupiller, je l'ai sorti, lui ai fait faire le tour du pâté de maison, je me suis mis mon opéra, il est venu à mes pieds ronfler de nouveau et je me suis couchée, beaucoup plus troublée par cette expérience canine que je voulais bien me l'avouer. J'ai pas mal fantasmé en essayant de m'endormir me promettant le lendemain de me laisser aller à mes pulsions si elles étaient encore là.

 

Dimanche matin :

 

Une drôle de contrainte ces bestioles, moi qui aime traîner le dimanche matin, à poil ou presque et qui aime prendre ma douche qu'en fin de matinée, me voilà obligée de changer toute mes habitudes, tout ça pour que cet andouille à quatre pattes puisse satisfaire ses fonctions naturelles dans les caniveaux de la ville ! Pourquoi n'a-t-on jamais essayé de les dresser comme les chats, c'est quand même plus simple à gérer ! Et d'ailleurs c'est plus doux !

 

On rentre ! Je me refous à poil, mais je garde ma culotte. J'ai envie de savoir si le chien va refaire son numéro de la veille. Pas trop envie de pipi mais j'arrive à faire quelques gouttes qui finissent par faire une tache fort sympathique sur le devant. J'appelle le quadrupède. Pas de réaction ! Me voilà presque déçue. Je retire la culotte et lui jette. Il me la rapporte. Bravo, ça il sait faire ! Je reprends la culotte et me frotte le pubis avec tout en caressant la bestiole. Et hop ! Le revoilà qui me lèche avec sa langue baveuse ! Je vous dis je suis folle ! Je me laisse faire quelques courtes minutes, puis mes idées biscornues qui me sont venues dans la tête dans mon lit hier soir ressurgissent avec force, je m'accroupis, ma main en le caressant se déplace sous lui, je trouve sa bite, je suppose qu'il bande, je regarde mieux, c'est bizarre une pine de chien, ça n'a rien de la beauté d'une bite d'homme (enfin certaines) mais ça n'a rien non plus de répugnant, c'est même assez rigolo, alors je la tripote un petit peu. Le chien se laisse faire sans vraiment réagir. L'essentiel c'est qu'il ne soit pas malheureux et il n'a pas l'air de l'être. Je sens que d'une minute à l'autre je vais faire quelque chose qui pourra me faire dire qu'un jour j'ai osé transgresser le tabou de la zoo !

 

Je m'allonge sous le labrador, j'approche mon visage de son membre, mais ce n'est pas évident, le chien ne tient pas en place, j'ai alors l'idée de tenir son pénis à la base avec une main. Je respire un grand coup ! Vas-y ma fille ! De toute façon tu en meurs d'envie ! J'ouvre la bouche, refermant mes lèvres sur l'organe de la bestiole.

 

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Ça y est j'ai la bite du chien dans la bouche, je la suce, j'ai un peu peur qu'il éjacule, je ne suis pas trop prête pour ça ! Alors je vais essayer autre chose. J'ai lu sur Internet qu'il fallait recouvrir les pattes inférieures avec des moufles afin d'éviter de se faire griffer ! Des moufles ? Est-ce que j'ai une tête à porter des moufles ? Mais je dois avoir quelque part des grosses chaussettes de laine "spéciale montagne", il faut quand même que je farfouille dans trois valises pour les retrouver, je vous dis, je ne suis pas nette ! Je passe les chaussettes au chien qui se demande ce qui se passe ! Imaginez un chien en chaussettes rouges ! Puis je me mets à quatre pattes, croupe offerte, j'écarte mon trou du cul, si d'aventure il préfère cet endroit à l'autre. J'attends. Le chien ne vient pas ! Comme je commence à mouiller un peu, j'en ramasse un peu et lui tend ma main humide, il vient la lécher, je pose ma main sur mon cul, il me le lèche de deux ou trois coup de langue, puis s'en va ! Bon ça ne marche pas, il va falloir que je me documente pour savoir comment on fait ! J'ai bien dis "il va falloir que je me documente..". J'ai donc bien franchi un pas ! Je quitte ma position, m'empare à nouveau du sexe de l'animal, je m'aperçois alors que sa bite est manipulable et peut se placer à contre sens, complètement dirigée vers l'arrière, c'est peut-être ça la solution, mais je n'arrive pas à trouver la bonne position et le chien n'a pas trop envie de rester en place. Il m'énerve, du coup tout en laissant sa bite dans cette inclinaison insolite, je la remets dans la bouche et recommence à sucer, curieux goût décidément un peu fort mais ça n'a rien de désagréable, en fait ça sent le chien mouillé

 

Je continue à sucer, je sens le sexe grossir, puis soudain quelque chose me mouille la bouche, le chien est en train d'éjaculer, je recrache ce que j'ai dans la bouche et lâche son sexe d'où du sperme continu à s'écouler. Il se retourne, lèche son propre sperme puis s'en va regagner son panier. C'est un peu simplet les chiens je trouve ! N'empêche j'ai sucé un chien, j'en suis disons le assez fière ! L'occasion n'est pas prête de se représenter, j'ai bien fait d'oser l'expérience, ça me fera un souvenir. Je pars dans la salle de bain me masturber sous la douche en repensant à tout ça...

 

Un peu avant midi, la bourgeoise est venue récupérer le clébard.

 

- J'espère qu'il a été sage !

- C'est un amour ! Répondis-je !

- Je passerais demain soir pour vous remercier mieux, vous serez là ?

 

Epilogue

 

- Voilà, je voulais vous remercier, je sais que vous aimez l'opéra, voilà une très bonne place à Garnier, c'est le 16, vendredi soir, ils passent 'La Traviata", mais si vous voulez changer la date...

- Mais il ne fallait pas... mais bon, je ne vais pas refuser, le 16 ça m'ira très bien.

- Nous irons aussi, donc on pourra y aller ensemble... Ok ?

- D'accord !

- Au fait, j'ai vu que vous aviez donné des chiffons au chien pour qu'il joue avec, je les ai retrouvé dans son panier. Je me suis permis de les passer en machine !

- Des chiffons ?

 

Elle me tend alors un sac en plastique, je découvre à l'intérieur ma culotte de la veille et celle de samedi ! Je deviens rouge comme une tomate ! Madame R me fait alors un clin d'œil.

 

- Je vous remercie encore, vous pouvez m'appelez Carole, c'est mon prénom !

- Ben moi c'est Fabienne, bonne soirée alors.

 

Je referme la porte ! Plein d'idées trottent dans ma tête ! Bien sûr que je suis contente d'aller à l'opéra, mais c'est surtout sur l'après que je fantasme, peut-être me proposeront-ils le fameux dernier verre chez eux, peut-être que tout cela va finir en partouze, peut-être que ce soir-là, ils m'aideront à me faire prendre par le chien....

 

MP Perez (en plein délire) Novembre 2004

 à suivre

 

  Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

 

<i>Ce texte a eu l'honneur d'être désigné comme premier prix du meilleur récit extrême pour l'année 2004</i>

Par Marie-Paule Perez - Publié dans : Marie-Paule Perez
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