Jeudi 20 février 2003 4 20 /02 /Fév /2003 18:48

Magique Amélie

par Maud Anne Amaro

 

bisou1719

 

Mes remerciements à Clémence

 

Je m'appelle Katia j'avais 29 ans au moment de ce récit

 

En déplacement professionnel, près de Zagreb en Croatie, je m'ennuyais ferme après ma journée de travail, je n'avais pas vraiment réussi à me lier avec qui que ce soit. Les deux bouquins que j'avais emportés étaient aussi tartes l'un que l'autre. Alors je passais mon temps à écrire des petits trucs que je détruisais le lendemain. Ce soir-là, je prenais le frais sur le balcon de ma chambre d'hôtel quand mon regard fut attiré par un petit clown qui collait des affiches un peu partout. Piquée par la curiosité, j'attendis que le gamin (à moins qu'il ne se soit agît d'un nain) ait disparu pour aller examiner ce panneau tout frais posé : Il s'agissait de l'annonce du passage d'un cirque sur la grande place le lendemain soir. Il fallait vraiment que j'emmerde pour être intéressée par un spectacle de cirque... 

 

Toujours est-il que le lendemain...

 

Minable le cirque, je me suis retrouvée au premier rang, je n'ose ni dormir ni m'en aller du moins pas encore. Le jongleur me gonfle, le funambule m'énerve, le dresseur de chien m'agace, les clowns déconnent en serbo-croate et je comprends trop mal la langue. Je décide que si le numéro suivant est du même tonneau j'irais gérer mon ennuie ailleurs...

 

On annonce Amélie. Amélie la magicienne !

 

Par simple apriorité, je sens que je ne vais pas la supporter longtemps. Et la voici qui arrive. Elle commence à saluer le public, peu de mots, simplement bonsoir... mais quelle voix suave, et puis ce sourire... voici qui me rassérène un peu.

Elle se met à faire des trucs avec des chapeaux haut-de-forme à l'intérieur desquelles elle fait disparaître ou réapparaître de gros lapins blancs. Exécuté par un autre, je serais sans doute partie, mais j'étais fascinée par sa longue silhouette, elle devait bien mesurer 1 m 80, la magicienne, avec ses longues jambes gainées de bas noir, ses yeux verts, sa coiffure très brune frangée et coupée au carré. Mais sans doute la chose qui me frappa le plus ce sont ses bras, de long bras aux épaules merveilleusement dessinées, de longs bras ni trop gras, ni trop squelettiques, juste comme il le faut, la peau en paraissait légèrement duvetée et parsemée de très légères petites taches ! Il me vint alors à l'idée que j'aurais aimé toucher ces bras !

 

Mais il n'y a pas que les bras, car je ne sais pas ce qui m'arrive, un courant ! Oui c'est cela c'est un courant qui passe ! Elle me scotche, et évidemment mademoiselle s'en aperçoit, elle me fixe à son tour, nos regards s'échangent, je souris à mon tour, je suis un peu gênée.

 

Quand le numéro se termine, je suis déçue, comment déjà ? C'était pourtant si intéressant et si vivant ! Et puis après cela, que va-t-il y avoir ? Je décide de m'en aller mais avant j'applaudis à tout rompre le numéro de la magicienne qui vient deux fois répondre aux rappels.

 

On annonce l'entracte ! Je ramasse mon sac et me dirige vers la sortie, plus envie de rester. C'est alors qu'une longue silhouette noire me " bloque " la sortie ! C'est Amélie !

 

- Française ?

- Belge !

- C'est pareil !

 

Je ne trouve pas que ce soit " pareil " mais je n'ai aucune envie de la contrarier

 

- Vous deviez vous ennuyer considérablement pour aller jusqu'à venir assister à notre cirque ?

- Il n'est pas si mal que ça ! (Oh ! le gros mensonge)

- Pffff ! Le vrai cirque n'existe plus ! On ne sait plus faire rêver les gens ! Vous croyez que ça fait rêver les gens vous un mec qui se balade sur un fil en costume de Pierrot ?

- Je ne sais pas !

- Par contre j'ai vu que les jolis chapeaux et les petits lapins cela, ça vous faisait rêver !

 

Elle va me faire rougir, comment lui dire que ce ne sont pas vraiment les lapins qui m'ont fait rêver ?

 

- Ce que j'ai aimé, c'est que vous fassiez votre numéro avec le sourire, il est très communicatif votre sourire !

- Je sais faire d'autres numéros, des numéros que le public ne comprendrait pas, je sais faire aussi d'autres sourires, des sourires que le public ne comprendrait pas...

- Vous voilà bien énigmatique !

- Toutes les énigmes ont leurs réponses, il suffit d'aller les chercher !

- Est-ce une proposition ?

- Cela se pourrait, bien, prenez ma carte, je n'habite pas très loin d'ici, un taxi peut vous emmener, lundi le cirque fait relâche, venez un peu avant le dîner, nous prendrons l'apéritif et je vous promets de vous étonner.

 

Sans réfléchir j'acceptais d'enthousiasme, lui promettant d'être là le lundi comme elle me le proposait, je quittais les lieux, ravie, enchantée, subjuguée même par le charisme de cette femme. Je n'étais pas venue pour rien, je passerai une bonne nuit.

 

Pas si simple, les choses, pourtant ! Il y eut d'abord ce quart d'heure d'euphorie où je ne percevais que les aspects les plus éclatants de cette rencontre, nos regards qui se croisent, nos sourires, sa grâce, sa beauté, et même ses lapins qui ont l'air de sortir de façon si naturelle de ses chapeaux et qu'elle caresse de la main, voulant sans doute les rassurer, leur faire comprendre, que oui, ils existaient bien... Et puis surtout ce choc de la rencontre, cette invitation... M'inviter moi ! Quelle chance, je pourrais donc la revoir... Et les deux scènes continuaient à défiler en boucle dans le cinéma de ma mémoire. Et puis il fallut bien que mon esprit extrapole et se demande comment pourrait bien se passer cette rencontre.

 

On raisonne curieusement, bizarrement, je m'imaginais comme la princesse d'un conte de fée qu'une magicienne invite, et où dans un décor enchanteur, elle la gâte de mille plats délicieux au son d'une douce musique tandis qu'elle lui délivre certains de ses secrets et lui dévoile ses tours les plus aboutis... 

 

J'ai dû un peu me secouer, pour réaliser que je n'avais plus 13 ans mais plus du double ! Et que la soirée ne pouvait se dérouler comme ça ! Et que si elle m'avait invitée ce n'était pas non plus pour que la soirée se passe comme ça !

- Une gouine ! Je me suis fait draguer par une gouine !

 

Je suis vraiment nunuche parfois ! Mais non je ne suis pas nunuche puisque j'ai fini par trouver ! Donc je ne tomberais dans aucun piège... tout simplement parce qu'à ce rendez-vous je ne m'y rendrais pas ! Na !

- La salope ! Non mais elle m'a prise pour qui ?

 

Je cherchais de quoi attiser ma colère, mais ne trouvais pas grand-chose, rien du tout pourrais-je même dire ! Je pris donc le parti de rire de cette anecdote, après tout il ne m'était rien arrivée, et puis ça me ferait un souvenir, et même une histoire à raconter aux copines : " Tu sais, en Croatie, je me suis fait draguer par une magicienne dans un cirque ! " " Non ? Raconte ! " " Si ! Elle m'avait même invitée chez elle ? Si ça se trouve, elle m'attend encore, ouaf, ouaf ! " 

 

Non, je vais trop loin, me voici en train de me moquer de cette femme, après tout ce n'est pas de sa faute si elle est lesbienne, d'ailleurs je n'ai rien contre les lesbiennes. Oui mais c'est quand même gonflé, elle aurait pu se débrouiller pour annoncer la couleur... et si j'étais tombée dans le piège ? Hein ? Si j'étais tombée dans le piège, elle m'aurait fait quoi ?

 

En plein dans mes pensées je gravis le petit escalier menant à l'étage de ma chambre d'hôtel, j'ouvre et vais me servir un verre d'eau fraîche au lavabo ! J'ai chaud soudain ! Si je prenais une douche, Tiens, "en voilà une idée qu'elle est bonne !" A poil, Katia ! Je me déshabille mais pas complètement, quelque chose me chiffonne dans mon cerveau... A quoi je pensais déjà ? A oui, si j'étais tombée dans le piège, que m'aurait-elle fait ?

 

La douche attendra cinq minutes, je m'assois sur le bord du lit ! Il aurait bien fallu qu'elle commence par des mouvements d'approche, un petit bisou, non un bisou ça n'engage à rien, elle m'aurait piégée autrement ! Ses bras ! Voilà le piège : ses bras ! Je n'aurais pu m'empêcher d'y toucher ! A moins que ce soir elle eut mis des manches ! Mon dieu que c'est compliqué les rapports chez les humains ?

 

Et puis la question, la grosse question existentielle vint surgir dans mes raisonnements, histoire de les compliquer un peu plus : est-ce que désirer caresser les bras d'une femme, c'est déjà être lesbienne ? Bien sûr que non ! Cela n'a rien à voir... quoi que... ou alors juste un petit peu ! Donc voilà tout s'explique, je suis juste un peu lesbienne, lesbienne tendance "caresses du bras", mais elle, ce doit être une lesbienne intégrale ! Deux types complètement incompatibles !

 

De vagues réminiscences de ma jeunesse assaillent mon esprit, Corinne qui voulait absolument goûter à mes seins et à qui j'avais fini par céder quelques instants, Inès avec qui je n'avais rien fait sinon prendre avec elle une douche et dont la rotondité de son cul m'avait si troublé, et puis celle-ci dont je n'ai jamais su le prénom, correspondante allemande d'une voisine qui m'avait roulé un bref patin sur les marches du Sacré-Cœur pendant que sa copine était allée nous acheter des glaces. 

 

Et alors ? De pauvres expériences comme celles-ci tout le monde doit en avoir ?

 

Et puis tout en brassant tout cela dans ma pauvre tête je viens de me rendre compte que se sont mes propres bras que je caresse ! Il va peut-être que j'y aille sous la douche, ça me changera les idées ! D'autant que je sens comme un fourmillement entre mes cuisses ! Voilà que toutes ces conneries m'excitent à présent, une histoire de bras et de lesbienne, non mais vous vous rendez compte, un peu ?

 

Je porte ma main à mon sexe, de façon plus ou moins négligé, vous savez le genre : "Oui, je sais que tu es là, d'ailleurs je te sens bien, mais je n'ai pas envie de me masturber, là maintenant, compris ?"

 

Le problème c'est que quand on dialogue avec son sexe, la main ne sait pas trop qui parle à qui ? Alors que voulez-vous qu'elle fasse ? Elle reste là et s'agite ! 

 

J'en ai marre d'écarter ma culotte, elle me gêne, je la retire et l'envoie valser. Je me renverse sur le lit. La flemme de retirer mon soutien, ma main gauche passe en dessous, s'en va à la recherche du téton, je le tripote au même rythme que celui où deux doigts de ma main droite enserre à présent mon clitoris... je n'ai pas encore adopté le mouvement qui est celui qui chez moi précède la jouissance, je suis excitée, super excitée mais curieusement je ne suis pas pressée. Des images, des fantasmes se forment dans ma tête ! Les bras d'Amélie ! Ces bras que je caresse ! Puis nos bouches qui se mélangent, et puis comme ça sans transition, me voici à présent sous sa jupe, et mon visage est entre ses cuisses ! Mon dieu ! A quoi je pense ? Penser à autre chose ! Tu parles, le fantasme perdure ! Quant à mes doigts ils ne m'obéissent plus, mon pouce se contente de rester à sa place alors que l'index s'agite frénétiquement, la mouille dégouline sur mes cuisses ! D'un geste nerveux je dégage un coin du dessus de lit, et reprend de plus belle... Je crois bien que j'ai crié " Amélie ! " lorsque j'ai joui ! 

 

Mon orgasme ne me calma qu'un moment, il en fut de même pour la douche. Les questions, les images... toujours les mêmes défilaient dans mon esprit dans une boucle infinie. On sait pertinemment que dans certains cas, le cerveau ne nous aide plus, et se contente de projeter un malstrom dont la sortie ne peut venir qu'avec le sommeil... si celui-ci se décide à venir ! C'est ma main qui m'a apaisé une fois de plus !

 

Au petit matin, je n'étais pas très fraîche, mais, j'eus la révélation, claire, lumineuse de ce qui s'était sans doute passé hier soir ! Amélie était intervenue à un moment clé, où m'on ennui n'en pouvait plus, et cet ennui elle l'avait vaincue ! Ça c'était la première phase. La seconde plus sournoise avait été l'érotisation à outrance de l'esprit de cette rencontre. 

 

Cela aurait pu se produire avec n'importe qui, par exemple avec un prestidigitateur à moustache qui m'aurait enveloppé de son charme ! Le charisme n'est pas qu'une question de sexe. Et sans son invitation mon esprit n'aurait sans doute pas galvaudé si loin dans le domaine de l'érotisme.

 

Alors me direz-vous, on pourrait donc devenir lesbienne, comme ça, par concours de circonstances ? Je n'en sais rien, mais en y réfléchissant je me trouvais des prédispositions qui ne m'avait pas troublé outre mesure jusqu'ici :

 

Mon imagerie érotique est plus peuplée de réminiscences que de scènes imaginaires, j'aime y placer les quelques hommes qui m'ont donné un peu de bonheur... Pourquoi alors certaines fois, la scène que joue mon cerveau fait intervenir un troisième personnage, une sorte de blonde énigmatique qui se contente de nous octroyer quelques caresses et de nous embrasser... Allez y comprendre quelque chose aux fantasmes, vous ?

 

Je n'avais cependant pris aucune décision. Alors qu'hier en rentrant le non était catégorique, aujourd'hui la perspective d'aller à ce rendez-vous à haut risque devenait plus ou moins envisageable...

 

L'hypothèse selon laquelle je me faisais du cinéma et que cette invitation n'avait aucune connotation sexuelle me paraissait assez absurde, par contre, j'envisageais de plus en plus celle ou tout cela ne déboucherait que sur du platonique... Donc pourquoi pas ? Mais si ce n'était pas platonique ?

 

En fait, je cherchais le gros argument, le gros prétexte qui me permettrait d'y aller... comme si tout acte devait avoir sa justification ! J'en trouvais un quand même, simpliste, mais suffisant :

 

"C'est une occasion, et puis cette fille ne m'est pas insensible, alors vivons cette expérience, on verra bien !"

 

Et puis il fallait bien que je rajoute le petit truc que l'être humain adore faire "se mentir à soi-même" en me disant que sur place j'aurais toujours le loisir de refuser... Tu parles !

 

Alors j'y suis allée !

 

J'ai passé un temps infini à me demander comment j'allais pourvoir m'habiller, le tailleur ? La petite robe ? Ce que j'avais apporté de ma garde-robe ne me laissait pas tant de possibilité que ça ! Alors j'ai traîné à Zagreb et après des heures et des heures de boutiques, je finis par acheter un jean qui me moulait les fesses, mais sans exagération, et un corsage qui se déboutonnerait " intelligemment " si le besoin s'en faisait sentir.

 

Un léger maquillage, un peu de gel sur les cheveux, un peu de parfum... et hop les dés en étaient jetés !

 

Deuxième partie

 

Là où je pensais trouver une petite villa de banlieue coquette mais modeste, je fus surprise du caractère fort cossu de la demeure où elle m'attendait. J'eus même cette pensée fort curieuse de me dire qu'une si riche maison ne pouvait qu'abriter une importante domesticité et que celle-ci ne pourrait être qu'un obstacle à nos ébats ! Déjà je me voyais donc dans ses bras ! Mais c'est Amélie en personne qui vint m'ouvrir, une simple robe bleue retenue par de fines bretelles et laissant bien évidement les épaules et les bras dénudés ! Voilà qui était prometteur ! Elle me tendit son visage et nous avons alors échangé quelques baisers de salutations fort chastes, bien évidemment.

 

- Jolie, maison ! Vous vivez seule ?

 

Je voulais savoir.

 

- Cela dépend des fois, mais en ce moment je suis seule !

 

Elle ne répondait pas pour la maison, mais ça c'est de ma faute, il ne faut jamais poser trop de questions à la fois, surtout quand ça n'a même pas l'air d'une question.

 

- Humm, vous sentez agréablement bon... Me fit-elle remarquer.

- Bof, c'est...

 

J'allais comme on le fait dans ces cas-là lui en indiquer le nom et le parfumeur)

 

- Peu importe, ce n'est pas la marque qui compte, c'est de savoir marier la fragrance avec votre odeur naturelle ! Et de ce point de vue, je dois dire que c'est tout à fait réussi !

- Merci

 

Je devais être rouge comme une tomate, je ne voyais pas " l'attaque " venir si tôt

 

- Allez, venez nous allons prendre l'apéro ! Je ne vous fais pas visiter la maison, du moins pas tout de suite, je sais que cette formalité agace le plus souvent les visiteurs... et puis ajouta-t-elle, avec un sourire en coin, nous aurons sans doute l'occasion de le faire plus tard...

 

Et toc ! Deuxième balle ! J'avais à ce moment peur de ne plus savoir gérer mon trouble, je jetais des regards furtifs sur ses bras, évitant de m'y attarder, et pestais contre la civilisation humaine qui impose des codes, des préliminaires verbaux et tout un cérémonial avant de passer aux actes... Bon dieu, si elle veut me sauter qu'elle le fasse, je suis prête !

 

- Je ne vous propose pas un Porto, ce n'est pas un apéritif ! Reprit-elle d'un ton péremptoire ! Vous êtes plutôt whisky ou plutôt sucrée ?

 

Il me semblait qu'en lui demandant un Martini gin je faisais un choix centriste qui éviterait de la contrarier, elle eut le tact de trouver qu'il s'agissait d'une très bonne idée et de se verser la même chose.

 

- A quoi trinquerons-nous ? Demande-t-elle

- A nous !

- Ça me parait une excellente idée !

 

L'envie de lui caresser les bras, l'envie irrésistible, en ayant bu un petit coup, peut-être trouverais-je l'audace de lui demander.

 

- Il fait chaud, ici, trop chaud, j'ai le projet de faire construire une piscine, mais je ne suis pas assez souvent ici ! Déboutonnez un peu votre chemisier, vous serez mieux...

 

Oh, que oui, je vais me déboutonner, ma décision était enthousiasme, ma main, moins puisqu'elle arrêta le geste au second bouton. Ce que je peux être conne parfois !

 

- Vous restez longtemps ici ?

 

Zut, et flûte, alors qu'un petit jeu de séduction semblait vouloir s'engager, la discussion va glisser sur le "qu'est-ce que vous faites dans la vie ?"... Pourquoi faut-il toujours perdre du temps ? Je lui expliquais que j'étais là pour un congrès, mais que mon rôle y était complètement subalterne. Quant à mon départ se serait dans 3 jours !

 

- Mariée ?

- Non !

- Jamais d'hommes !

- Si, mais la vie en couple me gonfle... Je suis trop indépendante !

 

Elle se lève alors de son fauteuil et vient s'asseoir auprès de moi sur la banquette.

 

- Décidément ces fauteuils sont nuls, ils me font mal aux fesses !

 

Comme prétexte stupide, j'ai connu pire, mais bon...

 

- Vous vous êtes peut-être demandée pourquoi je vous avais si spontanément invité ? Reprend mon hôtesse.

- Sans doute un courant qui passait entre nous ?

- Un courant ? Oui on pourrait appeler ça un courant ! En fait, j'aime la façon dont certaines femmes me regardent, comme vous l'aviez fait ce soir-là ! Où comme tu es en train de le faire en ce moment ! Je peux continuer à tutoyer ?

- Bien sûr !

- Tu sais, on m'a souvent regardé le visage, les seins, les fesses, les jambes, les bras c'est plus rare, ça change !

- Ils doivent avoir quelque chose de magique, je ne peux pas m'empêcher de les regarder.

- Ça j'ai bien compris, et j'ai bien compris aussi que tu meures d'envie de les caresser !

- Euh...

- Non ?

- Je...

- Chut, tais-toi, caresse-moi les bras, j'ai envie que tu me le fasses !

 

Comme un zombie, me voici en train de lui caresser les bras, sa peau est douce, trop douce, je fonds, j'ai des fourmillements humides dans le bas ventre. Cette fois je vais y passer ! Bof ! L'essentiel c'est d'en être consciente. Elle aussi me caresse le bras, mais par-dessus le tissu du chemisier, ça fait rien, elle a des doigts de fée et réussit à m'électriser, insensiblement nos visages s'approchent, nos bouches s'ouvrent, nos langues se cherchent, nous nous embrassons en un long baiser passionné. Et si parallèlement mes caresses se font en ce moment plus sauvages, les siennes ont déjà changé de territoire et explorent la rondeur de mes seins.

 

Quel baiser ! Rien à voir avec cet échange furtif de ma jeunesse. Rien à voir non plus avec un baiser échangé avec un homme, ici les lèvres sont douces y compris à leurs commissures, cette chair exempte de tout poil, on a envie de l'aspirer. Je me rends compte que je dois avoir l'air d'une gamine qui découvre une nouvelle friandise. Je m'écarte alors, lui offre mon plus beau sourire !

 

- Je rêve ! Dis-je dans un souffle.

- On est coquine, hein ?

- Très coquine !

- Et tu voudrais qu'on soit encore plus coquines ?

- Au point où j'en suis...

- Déshabille-toi !

 

Ah ! Voilà qui n'est pas trop prévu dans mes scénarios, je me voyais plutôt nous déshabiller mutuellement en nous étreignant.

 

- Tu risques d'être déçue ! Tempérais-je.

- Bien sûr que non !

- Comme peux-tu dire ça ? C'est de la magie ?

- Mais, non, ce n'est pas ça du tout... On peut être déçue par quelqu'un qui a un corps magnifique, et puis qui se révèle complètement inintéressant. Par contre si la personne me passionne, ce n'est pas qu'un corps que je vois quand elle est nue, c'est un corps plus une âme !

 

Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à ça, elle est trop forte pour moi. Je vais donc me déshabiller, mais je continue de penser que j'aurais préféré qu'elle me le fasse. Je déboutonne, puis retire le chemisier blanc. Pour la suite, j'hésite, il existe plus ou moins un code du déshabillage. J'aurais donc du enlever maintenant le pantalon, mais il se trouve que j'ai envie de lui montrer mes seins... Ce n'est pas de l'exhibitionnisme, non c'est pour me rassurer, car malgré ce qu'elle vient de me dire, je veux m'assurer qu'elle les trouvera à son goût.

 

- Et voilà ! Déclarais-je en lui offrant la vision de mon torse nue.

- Et voilà de bien jolies choses, rajoute-t-elle.

 

Nous sommes debout toutes les deux. Sa main s'approche négligemment de mon téton gauche, elle le frôle de l'index, je sursaute, 

 

- Hum.... Sensibles, hein ?

- Très !

- Je te trouve adorable !

- N'exagérons rien...

- On est marrantes comme ça toutes les deux, tu fais une tête de moins que moi !

- Prête-moi des hauts talons, on va arranger ça !

- Et si je n'ai pas envie d'arranger cela !

 

Ah ? C'est quoi la surprise ?

 

- On pourrait jouer à la maîtresse et à l'esclave, Reprend-elle !

- Je ne sais pas si ça me plairait ?

- On peut toujours essayer cinq minutes...

 

Cette fois les deux mains pincent mes tétons, je n'en peux plus, mon intimité est toute mouillée et il sans doute temps que je retire le bas !

 

- Arrête ! Balbutiais-je 

- Tu n'aimes pas !

- Si !

- Alors pourquoi veux-tu que j'arrête !

- Continue !

- Ben dis donc tu es rapide à changer d'avis toi...

- Forcément tu es une sorcière !

- Magicienne pas sorcière !

- Tu m'expliqueras la différence ! Ahhhh ! C'est bon ce que tu me fais...

 

Elle retire alors l'une de ses mains, son visage descend à la hauteur de mon mamelon, elle commence par le sucer, de plus en plus fort, va même jusqu'à le mordiller.

 

- Attention !

 

Elle ne m'entend pas, change de côté, je me contorsionne pour faire tomber mon pantalon, pour la culotte on verra plus tard, j'ai le haut des cuisses gluant de ma mouille.

 

- Je suis dans un drôle d'état !

- Forcément, tu t'es jetée dans la gueule du loup !

- Pour l'instant je ne regrette rien !

- Je vais faire en sorte que ça dure, alors ! Tourne-toi donc un petit peu, je n'ai pas vu ton cul !

- C'est pas ce que j'ai de mieux !

- T'as pas un peu fini de te sous-estimer, non ?

 

Je me tourne, virevolte, esquisse un pas de danse, je suis complètement timbrée en ce moment.

 

- Alors ?

- Petit cul, mais intéressant, j'espère avoir un jour l'occasion de lui flanquer une fessée.

- Ecoute, c'est pas trop mon truc !

- Mais je l'ai parfaitement compris ma chère ! 

 

Pendant qu'elle me parlait, j'entreprenais de me rechausser, elle s'en étonna !

 

- Tu remets tes chaussures !

- Fait pas attention, je suis un peu troublée

 

Et du coup je les retirais à nouveau.

 

- Tu sais qu'ils sont vachement mignons tes pieds !

- C'est des pieds !

- Mais non !

- Si ! Si ! Je t'assure !

 

Elle s'accroupit alors devant moi et me demanda d'en avancer un qu'elle tint alors dans ses mains

 

- Eh ! Me chatouille pas, sinon je vais me casser la gueule !

 

Amélie ne me répondis pas, me caressant légèrement le dessus du pied, puis les côtés, et même le dessus des orteils. Sa bouche remplace bientôt sa main et elle se mit à m'embrasser frénétiquement mon pied. Je la laissais faire, assez stupéfaite. Enfin, elle se releva, sans doute plus à cause des courbatures que lui procurait la position que par lassitude.

 

- Délicieux, j'y reviendrais tout à l'heure, mais pour l'instant j'aimerais que tu viennes me déshabiller...

 

Oh ! Ah ! Oh ! Alors là, je vole, j'accours, je me précipite ! Voilà qui ne va pas être, mais alors pas du tout... une corvée ! Je passe derrière elle, dézipe la fermeture éclair et l'ouvre sur son dos de déesse ! Quel dos magnifique, le sillon central bien dessiné, la chair légèrement dodue mais sans aucune exagération, je fais tomber la robe, la chute de rein est sublime, j'y pose mes mains, je suis consciente d'être dans un état second, je lui embrasse la chair juste au-dessus de l'élastique de la culotte, puis entraînée par mon audace part lui bécoter les fesses ! J'enlève alors le sous-vêtement, la voici juste en soutien-gorge, elle non plus n'aura pas eu droit à un déshabillage standard !

 

Lisa-tanya065.jpg

- Elles te plaisent mes fesses ?

- Superbes !

- Tape-les !

- Hein ?

- Contrairement à toi, moi j'aime bien des petites fessées !

- Tu veux que je te donne une petite fessée.

- Oui, tu as bien compris !

 

Bon, ça ne va pas me tuer, et puis si ça lui fait plaisir, à la magicienne, je lui assène une belle claque sur la fesse droite !

 

- Voilà !

- Ben continue !

- Ah bon, tu me diras d'arrêter alors ?

- Ne t'inquiète pas !

 

Je lui flanque ainsi une vingtaine de fessées qu'elle encaisse avec ravissement. Chacun son truc !

 

- Bon c'est pas mal ! Tu es sûre que tu ne veux pas inverser les rôles ?

 

Ça fait la troisième fois, un peu lourde sur ce coup-là l'Amélie ! Je lui répète que, non je n'ai pas envie, du moins pour le moment, et je reviens en face d'elle, elle a le sexe assez poilu, à ce point que je me fais la réflexion qu'elle pourrait quand même s'épiler le maillot.

 

- Tout le monde à ses petites fantaisies, tu ne vas pas me dire que tu n'en as pas ? Demande la magicienne.

- Tu ne crois pas que dans le genre fantaisie, ce qu'on fait toutes les deux, c'est déjà pas mal !

- C'est un point de vue !

- Je... je te retire ton soutien-gorge !

- Allez !

 

Oh ! Que c'est beau ! Bizarrement les aréoles sont légèrement fripées ! Pression du soutien-gorge ou phénomène naturel ? Peu importe, le téton se dresse fièrement sur ses magnifiques seins à la courbure parfaite dont la lumière du lieu souligne les espiègles courbures. L'avantage que j'ai sur Amélie, c'est que je n'ai pas à pencher mon visage bien bas pour atteindre ses trésors avec ma bouche, et après les avoir caressé de ma main, me voici à mon tour en train de gober ses jolies pointes érigées ! Elle se laisse faire une minute ou deux puis se dégage, se recule un peu ! Je n'en peux plus de l'admirer, tout à l'heure je vais faire la connerie monumentale de tomber amoureuse d'elle ! Manquais plus que ça !

 

- On va finir notre Martini, et après je vais te montrer mon lit ! Propose-t-elle alors ! D'accord ?

 

Je fais signe qu'oui de la tête, avec un large sourire. La voici alors qui s'en va je ne sais où en dandinant du cul !

 

- Je reviens, j'ai oublié quelque chose !

 

Alors la voilà qui réapparaît, avec des serviettes de bains. Quelque chose m'aurait-il échappé ? Elle s'assoit, puis sélectionne deux bretzels, en raccourcit un, puis réunit les deux dans sa main, elle me les tend !

 

- Choisis-en un ! Celle qui a le plus court commence !

- Commence quoi ?

- Tu vas voir ! C'est un jeu !

- Un jeu avec une magicienne ! Mais je vais perdre !

- C'est pas grave si tu perds, allez tire un bretzel !

- Voilà ! Ah ! C'est moi qui ai le plus court !

- Donc c'est toi qui commence !

- Oui... 

- Voilà, met deux ou trois serviettes sous ton cul, je ne voudrais pas destroyer mon canapé !

 

Je le fais, ignorant toujours ou elle veut en venir !

 

- Et maintenant laisse-moi faire, je vais finir mon apéro !

 

Elle s'approche de moi et vide alors quelques gouttes de son Martini Gin sur les poils de ma chatte, puis elle pose le verre, et commence à laper ! Un peu fofolle la fifille ! Mais ce n'est pas désagréable, et ce l'est encore moins quand mademoiselle entreprend de m'ouvrir mes chairs pour s'y faufiler d'une langue agile qui commencera par de grande léchouilles sur toute la hauteur de la vulve, avant de se concentrer sur mon clitoris. La langue virevolte, tournicote, c'est l'estocade, je suis dans les mailles de son filet, complètement à sa merci, mes poings forment des boules avec les tissus des serviettes, je guette le moment ou la jouissance va m'envahir, essaie néanmoins de me contrôler, mais ce n'est pas possible, je ne peux tout simplement pas et je me mets à gueuler mon plaisir comme une forcenée qui vient de s'évader de sa geôle !

 

- Et ben dis donc ! Heureusement que personne entend !

- Arrête, je n'ai jamais joui comme ça ! Jamais tu entends, jamais Amélie, jamais...

 

Et snif, snif c'est la crise nerveuse, je chiale, elle me recueille dans ses bras ! Je sais très bien que je vais devoir à présent la sucer à mon tour, une petite appréhension, j'espère que je vais savoir-faire, mais j'ai envie, j'ai trop envie de le faire. N'empêche qu'il faut que je reprenne mes esprits et que pour l'instant je suis très bien dans ses bras... Ses bras ! Encore ses bras ! Je m'en dégage enfin.

 

- A mon tour alors ?

- Un peu que ça va être à ton tour mais je vais en profiter pour te montrer un truc ! Viens, on va dans ma chambre on serra mieux

 

Je la suis dans sa chambre, on s'installe sur un grand lit à baldaquin, et la voici qui sort de son tiroir de chevet un chapelet de boules de geisha

 

- Regarde bien ! Me dit-elle

 

Elle introduit alors avec délicatesse les boules dans son intimité, ces gestes sont très lents et je peux ainsi admirer sa belle chatte aux lèvres légèrement sombres. Il ne reste bientôt plus qu'une petite ficelle qui dépasse de façon incongrue !

 

- Allez, viens rechercher les boules !

 

Si c'est ça son tour de magie, je trouve que c'est quand même un peu primaire, mais bon... il y a longtemps que la magie n'est plus ma préoccupation première ce soir ! Je tire sur la ficelle et hop, les boules ont disparues, je m'en serais doutée ! Je joue le jeu et feint l'étonnement.

 

- Ben alors, elles sont où les boules ?

- Cherche ! Cherche avec ta langue ! Ou avec tes doigts, allez cherche !

 

Ben oui je cherche, j'écarte tout ça ! Je sais bien que les boules n'y sont pas, mais mademoiselle est très joueuse ! Mon visage est maintenant près de sa chatte, je peux en sentir son odeur envoûtante ! Ça a donc cette odeur là une chatte ! Hum ! Me voici sans préambule en train de lécher tout, ça, je m'enivre de ses sucs intimes, elle pousse déjà de petits cris de plaisirs, je vais pour l'imiter en attaquant son clitoris, mais elle a apparemment une autre idée. Elle se redresse, me caresse un peu partout, et sans que je sache trop comment, nos jambes se placent en ciseaux, nos sexes se frottant l'un contre l'autre, mélangeants nos liqueurs, je voulais qu'elle m'absorbe, que je me perde entre ses cuisses brûlantes. Elle haletait littéralement et au bout d'un moment elle se recouche sur le dos, écarte ses cuisses :

 

- Viens me finir !

 

Je positionne de nouveau le petit bout de ma langue sur son clitoris, j'ai l'impression qu'il a doublé de volume, petit bourgeon arrogant qui frétille à mon contact. Le corps d'Amélie s'arcboute en un curieux arc de cercle, puis elle retombe pantelante.

 

- Merci Katia !

 

J'essaie de lutter contre mes émotions, je ne vais pas me remettre à chialer comme tout à l'heure. Elle aussi à l'air heureuse, nous nous étreignons, nous embrassons. Nous sommes restées plusieurs minutes comme ça, j'ai même failli m'endormir. Mais un besoin naturel demandait à être satisfait !

 

- Ou tu vas ? Demande Amélie.

- Faire pipi !

- Je peux regarder ?

- T'es une petite cochonne, toi ?

- Oui, ça je sais !

 

Si ça lui fait plaisir de me regarder pisser, je ne vais pas la contrarier... Je m'assois sur la cuvette.

 

- Ça va... tu as une belle vue ? 

- Faut pas se plaindre !

- Fait-toi oublier, je vais fermer les yeux, sinon je ne vais pas y arriver !

 

Voilà, je pisse, je pisse à grands flots, c'est au moment où je prenais le papier pour m'essuyer que j'aperçus la ficelle ! D'où sortait-elle celle-ci ? Je tirai dessus, sentis une résistance, puis je perçus une vibration à l'intérieur de mon sexe. Incrédule, je tirais alors un peu plus fort dégageant la première, puis la seconde, puis la troisième boule du chapelet de geishas...

 

 

Maud-Anne Amaro (février 2003) 

Par Maud-Anne Amaro - Publié dans : Maud Anne Amaro
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Samedi 18 janvier 2003 6 18 /01 /Jan /2003 15:58

Les fantasmes de la mère Noël

par Zievertot

 

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Cette année-là, j'étais jeune instituteur dans une petite ville de province. Mon célibat ne me pesait pas trop parce que je prenais un réel plaisir à participer à toutes les activités para scolaires, ludiques et sportives. Le week-end, je remontais chez mes parents et j'en profitais avec copains et surtout copines, pour faire des virées sympas qui, le plus souvent se terminaient par un réel exutoire à mes pulsions sexuelles normales à mon âge.

 

C'est ainsi que j'ai été amené à prendre une part active dans l'organisation de la fête de Noël, organisée traditionnellement et conjointement par trois écoles de la ville. Nous avions de généreux sponsors (mécènes, disait-on autrefois lorsque quand on faisait un don, il n'était pas nécessaire de le publier dans la presse ou sur les affiches).

 

Tout était rodé par la force de l'habitude et mon rôle était simplement cette fois, de coordonner l'ensemble, en veillant à ce que tout soit en place à l'heure dite. C'était pour moi la première fois et j'étais très attentif car, en plus des élèves, les parents étaient conviés à la fête. Il ne fallait rien louper !

 

J'allais de salle en salle contrôler que les bambins disposaient bien de tout pour se costumer, je vérifiais que le traiteur amenait bien ses pâtisseries et friandises etc.

 

C'est ce qui m'a amené à me rendre à la salle des profs… la porte était dure à ouvrir et j'ai dû faire un effort important. J'y suis parvenu et là…. vision étonnante…. Le Père Noël était là à me regarder avec des yeux ébahis, son grand bonnet rouge à floche tombante sur la tête, besicles sur les yeux, barbe et moustache blanches sur la figure, justaucorps rouge jusqu'à la taille… mais... sans ses bottes et sans son ample pantalon. Et là ! Je vois une belle paire de solides jambes féminines, des bas blancs, un porte-jarretelles noir et un slip ajouré qui semble dissimuler une chatte luxuriante …. Mince, le Père Noël était une Mère Noël !

 

J'étais pétrifié, gelé sur place devant ce tableau d'un érotisme fou ! Vous vous rendez compte, en mitre, barbe et porte jarretelles ! La Mère Noël, prise aussi de surprise, réagit assez vite et me cria :

 

- Voulez-vous sortir… j'avais fermé la porte à clefs ! " .

 

Cela m'expliquait la résistance de cette porte que j'avais presque forcée.

 

Le plus grave c'est que j'ignorais totalement qui était cette Mère Noël ! En effet, le personnel des trois écoles participait à la fête et, nouveau, je connaissais encore peu de monde, surtout pour reconnaître une femme vue seulement en dessous de la ceinture !

 

Inutile de dire que cette vision m'avait troublé. J'ai quitté la salle des profs avec de vagues excuses.

 

Après m'être un peu remis de mes émotions, j'ai demandé à un collègue qui jouait le rôle de Père Noël. Il m'a répondu :

 

- Comment, tu ne la connais pas ? C'est le proviseur de l'école voisine. Elle fait cela chaque année, très bien d'ailleurs !

 

Catastrophe… je me voyais déjà mis à la porte de l'Education Nationale pour atteinte aux bonnes mœurs et voyeurisme aggravé !

 

J'ai évidemment eu garde de raconter mon aventure à mon collègue, mais je me suis informé auprès d'autres, quant à savoir qui était exactement ce proviseur qui possédait des jambes aussi affriolantes !

 

(Certains diront, à tort ou raison, que mon histoire est téléphonée… oui, après l'avoir lue, mais certes pas quand on la vit, c'est à dire sans en connaître la fin !)

 

Finalement, au fil des informations reçues, je suis arrivé à resituer cette dame. Elle s'appelle Mathilde K... et j'avais déjà eu l'occasion de la croiser soit en rue, soit lors de réunions pédagogiques. Je me souviens d'une femme dans la quarantaine, assez grande et solidement constituée (il le faut pour faire le Père Noël !), strictement vêtue d'un tailleur, ayant son opinion sur tout et le disant sans détours. Elle ne m'avait fait aucune impression particulière… mais maintenant, bien sûr, je la regarderai autrement !

 

La fête commença et les enfants, un par un se rendaient devant le Père Noël pour y recevoir des friandises et pour répondre à la traditionnelle question

 

- As-tu été sage, mon petit ? Que veux-tu que j'apporte comme jouet dans ta cheminée ?

Les mêmes, très intimidés ou un peu fanfarons, répondaient le plus souvent par des balbutiements et puis… hop, au suivant.

 

A la fin du défilé, quelle ne fut pas ma surprise de voir le Père Noël m'appeler d'un geste auguste de la main. Etonné et un peu craintif quand même, je me suis approché et j'ai entendu la voix (féminine !) du Saint patron des Fêtes, me demander :

 

- Et vous, mon jeune ami, avez-vous été bien sage ? Si tel est le cas, voici des bonbons à sucer !

 

Une lueur amusée pétillait dans les yeux de ma "mère" interlocutrice !

 

Toutes les festivités se sont continuées sans accrocs et à la satisfaction générale et, en fin d'après-midi tout touchait à sa fin. Je n'avais plus eu et je n'avais plus recherché un contact avec la "Mère Noël". Celle-ci, pleine de componction, avait rempli son rôle à merveille, à la totale et joyeuse satisfaction des mômes.

 

Il ne restait plus grand monde dans la salle lorsque la Mère Noël m'a appelé et me dit :

 

- Vous avez une voiture ? Vous voulez bien me reconduire chez moi, comme cela je n'aurais pas besoin de me changer ici ! Vous me devez bien cela… garnement !

 

Interloqué, je ne puis que répondre affirmativement.

 

Le chemin était court et Mathilde (alias Mère Noël) a eu tout juste le temps de me raconter que son mari, également enseignant, faisait un stage de formation au loin et qu'elle était seule pour encore au moins trois mois. Je ne savais pas comment prendre cette déclaration…. (Évidemment que c'est téléphoné… mais c'est cela la vie !)

 

Arrivé devant chez-elle, un coquet pavillon de banlieue, elle me proposa un rafraîchissement pour me remercier du lift.

 

L'intérieur du pavillon était cossu et très joliment meublé. Toujours affublée en Mère Noël, Mathilde me servit une copieuse rasade de Cognac et en fit de même pour elle….

 

Je m'étais installé dans un profond canapé et Mathilde s'était assise, en face de moi dans un fauteuil bas. C'était amusant de la voir là, toujours accoutrée en Père Noël …

 

Très gauchement, elle s'essayait à s'enlever ses bottes de service qui devait bien la gêner après une journée complète... Je me suis agenouillé sur le tapis et je me suis mis à l'aider, en tirant vivement dessus. Sous ces bottes, elle avait ses bas très féminins qui faisaient un agréable contraste. Pendant que j'étais toujours à ses pieds, elle s'est massée les chevilles et les jambes pour se relaxer. Je me suis enhardi et bientôt mes mains ont remplacé les siennes. C'est alors qu'elle m'a dit :

 

- Eh, bien… en plus d'être voyeur, tu es peloteur, mon jeune ami !

 

A ce moment-là j'ai bien compris qu'elle m'avait amené chez elle pour un doux jeu érotique et, peut-être pour satisfaire quelques fantasmes "Noëlliens" !

 

A moi de prendre, dès lors, l'initiative ! Jusqu'où me laissera-t-elle aller ?

 

Mon massage plantaire et des mollets ne pouvait s'éterniser et, doucement, je me suis mis à remonter vers les genoux mais mes mains se sont arrêtées à deux gros nœuds qui serraient le pantalon. Détachés facilement, j'ai pu continuer ma progression et remonter ainsi à mi-cuisses. Mathilde me laissait faire, comme détachée de ce que je faisais, mais, son souffle court et rapide agitait un peu sa fausse barbe et moustache.

 

C'était vachement érotique et assez équivoque car qui se laissait caresser ainsi les cuisses ? Un Père ou une Mère Noël ? La douceur de la chair des cuisses, la texture des bas ne pouvaient laisser place à aucune équivoque mais, pourtant, cela pouvait, tant pour elle que moi, susciter des fantasmes…

 

Très terre à terre, Mathilde me dit :

 

- Reprenons où nous en étions dans la salle des profs, au moment où mon jeune instit est venu m'épier ! "

 

Là-dessus, elle s'est levée, nous a resservi une solide rasade de cognac et, avec nonchalance, comme si elle était seule, elle a défait sa large ceinture de cuir noir et a fait tomber son ample pantalon noir, l'enjambant et l'envoyant promener d'un pied mutin !

 

Mes aïeux, quelle vision ! J'étais toujours agenouillé sur le tapis et, à quelques décimètres de ma figure, j'avais la chatte de madame la proviseur Mathilde K..., alias Mère Noël ! Cela n'était encore rien, mais l'agréable propriétaire de ce sexe à peine dissimulé par un slip en dentelles ajourées, était toujours affublée de sa fausse barbe et moustache, de son justaucorps et de son bonnet rouge à floche retombante et… avec besicles sur les yeux !

 

Mathilde s'était doucement rapprochée de moi, les mains sur les hanches, le bassin poussé en avant... Maintenant je sentais les effluves de cette chatte qui n'avait plus vu l'eau depuis le matin et, comme attiré par un aimant, j'ai approché ma bouche de son entrejambes, me mettant à lécher et à mordiller le tissu qui recouvrait son intimité. Madame la proviseur avait déjà copieusement mouillé son slip !

 

Tout en continuant mes contacts buccaux, j'ai introduit mes doigts sous le tissu et, comme je le supposais, sa chatte était luxuriante de poils abondants et longs… une vraie forêt tropicale, humide et chaude !

 

Le bassin de Mathilde ondulait et je comprenais le plaisir qu'elle éprouvait …. Finalement, usant de mes deux mains, j'ai fait glisser son slip le long de ses jambes et j'ai pu, librement, avoir accès à tout son sexe … qui n'attendait que cela. Presque émergent des poils, son bouton d'amour était turgescent et dressé parmi les poils comme un petit sexe d'enfant. Ma langue s'en est emparé et s'est mis à le sucer, à le mordiller, à le cajoler, suscitant de longs soupirs et des râles doux de ma Mère Noël en peine extase….

 

Ses mains étaient dans mes cheveux comme pour m'empêcher de rompre le contact.

 

J'étais toujours à ses genoux, tout habillé et dans une position inconfortable... Je me suis relevé, en laissant une de mes mains folâtrer entre ses cuisses, jouer avec sa toison et son clitoris ou pénétrer dans sa grotte …

 

J'ai tenté de rejoindre ses lèvres mais la barbe et la moustache postiche rendaient le contact rugueux et peu agréable. Mathilde, comprenant mon désir, avait sorti un bout de sa langue et, longtemps, nos langues ont ainsi joué ensemble, en dehors de nos bouches...

 

Ses mains ne restaient pas inactives et, bien vite, elle avait ouvert mon pantalon et était allé chercher mon sexe dans mon caleçon. Inutile de dire que depuis le début, je bandais solidement et que cela a été une délivrance que de voir mon sexe ainsi à l'air libre, non comprimé par mers vêtements serrés. D'autant plus que Mathilde s'en occupait activement !

 

Maladroitement, elle et moi, nous entraidant, je me suis retrouvé nu… verge au vent !

 

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Et alors, ma Mère Noël a changé les rôles… elle s'est agenouillé devant moi et a commencé une fellation de haute qualité…. Je n'avais jamais été sucé par une femme à barbe et moustache et, une fois de plus, cela suscitait toute une série de fantasme. Sa bouche était habile et la douceur relative des poils factices du postiche augmentait encore la sensation de plaisir…. Elle allait et venait le long de ma tige tandis que ses mains soupesaient et jouaient avec mes testicules. Sa langue s'enroulait autours du gland qu'elle avait soigneusement décapuchonné et s'y tortillait comme un serpent mourant de soif… Je devais me retenir pour ne pas exploser dans sa bouche …

 

J'avais encore un fond de retenue, car j'ignorais jusqu'où madame la proviseur voulait aller ou me laisser aller…

 

Sans se concerter, nous nous sommes relevés et avons atterri enlacés, sur le vaste divan…

 

Mes mains devenues fébriles ont entrepris de dégrafer son justaucorps pour avoir accès à sa poitrine... avant cela, pour plus de facilités, j'ai voulu lui enlever sa barbe et moustache postiche mais Mathilde m'en a empêché par des " non, non " impératifs et par un blocage solide de mes mains… Par contre, je pouvais avoir accès à sa poitrine, semble-t-il sans retenue … tant pis et tant mieux…

 

Son justaucorps ouvert, j'ai vu un splendide soutien-gorge noir type Marie Jo ou Adventure qui comprimait doucement deux seins que j'estimais être plantureusement agréable...

 

Vite fait j'ai fait sauter la fermeture et j'ai recueilli dans mes mains deux seins merveilleux, doux et pesants, aux tétons bien dressés… ma bouche n'a pas attendu pour s'en emparer et pour les recouvrir de baisers, de suçons ni pour les mordiller doucement… Je malaxais les deux globes de chairs….

 

Madame la proviseur feulait doucement de plaisir tandis que j'avais incrusté mon genou entre ses cuisses et que je massais ainsi son sexe… et qu'elle s'amusait avec le mien comme avec un jouet d'enfant (peu sage !)

 

Ses seins m'appelaient à un autre plaisir rare et, lentement, je suis remonté le long de son corps pour glisser ma verge dans le sillon accueillent… Mathilde avait compris mon intention et elle-même, de ses deux mains, comprimait sa poitrine pour bien serrer mon sexe enfouis dans l'interstice mammaire. C'était assez particulier car, en plus du plaisir d'être dans cet endroit sublime, mon gland était caressé par le bas de la barbe postiche du Père (Mère) Noël ….

 

Je me suis laissé aller à un calme mouvement de va-et-vient qui semblait plaire à ma compagne car sa tête oscillait de droite à gauche et ses feulements étaient maintenant remplacés par des grognements de satisfaction. Quelque fois, ses doigts venaient titiller mon gland et d'autres fois rejoignaient ma bouche pour s'y engouffrer pour une caresse profonde.

 

C'est longtemps que dura notre plaisir commun pour, enfin que j'explose sans retenue, lançant de nombreux et puissants jets dans la barbe de ce curieux Père Noël …. Mathilde, semblait être dans un autre monde et se contentait entre ses grognements de plaisir de murmurer des " Oui, oui …. ". D'elle-même, elle massa sa poitrine avec les jets qui s'étaient éparpillés sur ses épaules, autour de la barbe. Elle en recueillait aussi sur ses doigts qu'elle portait ensuite à sers lèvres gourmandes.

 

Madame la proviseur Mathilde K..., toujours sobrement élégante et pédagogue sévère était, dans l'intimité, une femme assoiffée de sexe, demanderesse de plaisirs de tous ordres…. Tant mieux, pour moi !

 

Nos corps, une première fois repus d'amour, nous sommes restés un peu allongés dans le canapé à nous caresser… Mathilde resservit un troisième cognac que nous avons bu d'un trait pour épancher notre soif. Finalement, me prenant par la main, la Mère Noël me dit :

 

- Viens, allons dans la chambre… on sera mieux !

 

Je l'ai suivi dans l'escalier… mais rappelez-vous le tableau… elle était fesses nues, en bas et porte jarretelles, justaucorps ouvert sur sa poitrine nue, mais toujours affublée de la barbe postiche, des besicles et du bonnet rouge à floche blanche pendante. !!

 

J'avais déjà vécu des scènes érotiques mais celle-ci était vraiment l'archétype en la matière. D'autant plus que madame le proviseur avait la fesse et la poitrine bien garnie et que le mouvement modéré de ses chairs dans les escaliers augmentait encore toute la sensualité de sa démarche. Je l'aurais bien culbutée illico presto sur les marches et mon sexe gonflé n'attendait que cela … je me suis contenté de passer mes mains délicatement sur ses fesses et de m'introduire légèrement dans sa raie fessière, tout en flattant sa toison au passage.

 

Arrivé dans la chambre, elle a prestement ouvert les draps et s'est débarrassée de son justaucorps étant maintenant devant moi poitrine et chatte nue mais toujours avec son bonnet, sa postiche barbue et ses besicles …. Je la voulais à moi, entièrement nue et j'ai voulu lui enlever ce qui lui restait mais, une nouvelle fois, elle m'en a empêché doucement mais fermement … c'était son fantasme !

 

Nous sommes tombés ensemble sur le lit et Mathilde à immédiatement ouvert largement ses cuisses, les remontant fort pour bien me montrer ce qu'elle voulait de moi … une immédiate pénétration classique, sans autre préliminaire (nous en avions fait assez !). Moi-même j'avais une envie folle de la prendre, de m'introduire en elle car dans mon esprit je mélangeais maintenant la femme, la proviseur, le Père Noël dans une même attirance dans un même désir de jouir dans son corps ….

 

J'avoue que cette femme "à barbe" décuplait mon plaisir et que, bien vite, ma verge a trouvé son chemin en elle. Sa grotte n'était pas humide mais trempée par de nombreux orgasmes et c'est bien douillettement que je m'y faisais un passage. Mathilde remontait ses genoux au fur et mesure pour m'avoir encore plus profondément en elle et, en quelques mouvements, elle glissa même un oreiller sous ses reins….

 

Elle se mit à psalmodier :

 

- Ne vas pas trop vite... doucement en moi…je veux jouir avec toi… je suis longue à jouir… patiente… oui, tu es bien … je te sens en moi…. Doucement, oui, comme cela…Répétant quasi toujours la même chose…

 

Finalement, elle accélérât le rythme de ses paroles et cela devint comme une mélopée sauvage...pour se terminer par un hurlement de plaisir au moment où, ensemble nous avons jouis… Je me suis répandu en elle à longs jets tout, en continuant mes mouvements alternatifs de pénétration. Elle se trémoussait sous moi comme pour encore trouver les ressources d'un nouvel orgasme …. Soudain, d'un geste violent, elle a arraché barbe moustache, besicles et bonnet, les lançant au loin pour ensuite, en se blottissant dans mes bras, me murmurer à l'oreille :

 

- Merci, tu as été merveilleux. Tu as satisfait mon fantasme mais, maintenant, c'est Mathilde qui s'offre à toi, sans plus d'artifice…. Reprend-moi, refais-moi l'amour souvent…. Comme tu le veux ! Tu sais, quand tu es venu dans la salle des profs, ton regard sur mes cuisses m'a troublé et j'ai eu envie de toi. Je me suis vite masturbée et toute l'après-midi j'ai dû serrer les cuisses tant je mouillais !

 

Comment la remercier de ces paroles… ma bouche a vite rejoint la sienne et, de longs moments nous avons joué avec nos langues en mélangeant nos salives, heurtant quelque fois nos dents lorsque la passion devenait trop forte, nous mordillant les lèvres ou bien allons avec notre langue au plus profond de la bouche de l'autre.

 

Malgré mes deux jouissances récentes, mon sexe recommençait à prendre forme, d'autant plus qu'il était l'objet des sollicitations manuelles de ma compagne qui ne cessait d'en jouer, de le malaxer, d'en découvrir le grand… en bref, de s'en amuser comme une gamine. Elle fut ravie de le sentir grandir entre ses doigts et lui donna sa forme par un doux mouvement de masturbation… j'étais aux anges d'avoir trouvé une maîtresse mature aussi libérée et aussi féminine tout à la fois. J'avais déjà oublié qu'elle était proviseur et que nos vies professionnelles risquaient de se croiser.

 

Soudain, Mathilde se redressa et, sans mot dire, elle se mit à quatre pattes sur le lit m'offrant son intimité bien ouverte par la voie arrière. Je n'avais jamais pratiqué la levrette mais j'en connaissais évidemment l'existence. Je n'ai donc pas attendu pour m'introduire à nouveau en elle, m'agrippant bien à ses hanches rebondies et commençant ce mouvement de va et vient qui agitait nos deux corps. La belle et plantureuse poitrine de Mathilde oscillait sous elle en un mouvement ample et plein de sensualité. De temps en temps j'y portais la main pour tendrement épouser le contour d'un sein ou en agacer la pointe tandis que ma compagne se caressait le clitoris pour encore accroître son plaisir. C'est très longtemps que dura notre accouplement. Nous n'avions plus besoin de nous prouver notre passion par une jouissance rapide mais nous voulions l'un et l'autre, sans nous l'avoir dit, profiter de nos corps, longtemps, longtemps pour en retirer la quintessence.

 

Lorsque j'ai sentis que le bassin de Mathilde s'est mis à s'agiter, à trembler, à venir à la rencontre de mon sexe pourtant bien enfouis en elle, j'ai accéléré mon mouvement sans rien brusquer, lui ai empoigné un sein et me courbant, je lui ai embrassé le dos et lui disant simplement un "Viens !" sans équivoque.

 

Elle était prête aussi car elle s'est alors déchaînée, fourrageant entre ses cuisses et agitant son bassin d'une façon tumultueuse, secouant sa poitrine, mordant les draps en haletant… une cavalcade folle qui s'est terminée par le mélange de nos orgasmes longs… j'étais moi aussi à bout de souffle …

 

Repus d'amour nous sommes restés étendus, nus sur le lit pendant très longtemps… savourant encore le contact furtif de nos corps, une bouche rejoignant un pli du corps, une main épousant la courbe s'un sein alangui, une lèvre avide cherchant l'autre, un doigt explorateur…. Le post-coït est un moment merveilleux pour ceux qui savent le savourer.

 

Et dire que certains se lèvent alors pour fumer une cigarette ou pisser un coup ! Ignares ...

 

Mathilde, lovée contre moi, nos jambes mêlées me dit :

 

- Tu sais, mon chéri que tu es mon premier amant… Mon mari est loin et mes envies devenaient pressantes. J'ai trouvé en toi, presque par hasard, celui qui pouvait me satisfaire… nous allons maintenant devoir gérer notre liaison car nos deux carrières pourraient être en jeu. Ce soir, tu m'as fait jouir et rejouir comme jamais je n'avais permis à mon mari de le faire…

 

Je lui ai fermé la bouche d'un baiser et lui ai répondu :

 

- Profitons du temps présent … on verra pour le plus tard. Lorsque ton mari sera revenu, tout rentrera dans l'ordre et tu redeviendras madame le proviseur et moi le simple instit. On se sera donné du bonheur, volé à personne….

 

Bien sûr qu'un long baiser d'amour nous a fait taire tous deux.

 

- Reste passer la nuit ici, me demanda ma compagne. Les écoles sont en congé pour toute la semaine … partons à nous deux… ce sera notre semaine de fête, une fois dans notre vie...

 

Comme j'en avais envie et que je n'avais pas d'autres projets, j'ai accepté….

 

Nous sommes allé ensuite ensemble à la salle de bain et Mathilde a voulu fermer la porte pour faire son petit pipi… je l'en ai dissuadée et, très gamin, je lui ai remis sa postiche de barbe et moustache et son long bonnet rouge en lui demandant de faire pipi comme un homme ! Amusée, elle a accepté et, debout dans la douche, de ses doigts elle a serré ses lèvres vaginales et s'est libérée d'un long jet d'or dont elle maîtrisait la direction… moi je caressais ses seins tout en étant éclaboussé par son jet chaud et odoriférant…. C'était sublime ce Père Noël nu sauf barbe, moustache et bonnet qui faisait pipi debout… d'autant plus sublime et érotique que moi je savais qui était cette belle femme … un proviseur !

 

Mathilde voulut me rendre la pareille et me prenant contre elle, elle s'empara de mon sexe et je me suis aussi libéré. Elle conduisait mon jet à sa guise, arrosant sa chatte, ses cuisses, ses mains comme si elle avait fait cela toute sa vie … pourtant, me confia-t-elle, c'était la première fois et elle s'expliquait mal son laisser aller… Je lui ai murmuré à l'oreille :

 

- C'est l'amour …

 

Peut-être, mais ce n'est guère certain, y aura-t-il une suite à cette histoire. Cela dépend d'elle et moi.

 

ZIEVERTOT

 

Première édition non conservée (on se demande bien pourquoi ?) sur "revebebe en décembre 2002" sous le titre "Le Père Noël apporte des jouets pas qu'aux enfants …"

Publié sur Vassilia en janvier 2003

 

ebonyte@caramail.com

 

 

Par Zievertot - Publié dans : Années 1990
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Jeudi 9 janvier 2003 4 09 /01 /Jan /2003 08:48

Allées cachées

par Nicolas Solovionni

bisou1719

 

C'était dans les jardins du château de Versailles, dans les recoins.

Dans ces allées cachées où les touristes ne vont point

Petit bassins, libellules et nénuphars.

Pour lesquels les visiteurs sont rares

Et sur un banc, deux jeunes femmes

L'une est très belle, et de sa vision mon sexe s'enflamme.

Ses traits sont réguliers et sa bouche parfaite

Elle a une petite robe imprimée, elle porte bien la toilette

L'autre est quelconque, sa jupe bleue marine

Et son chemisier blanc n'ont rien de sublime

Elles seraient sans doute vite sorties de ma mémoire

S'il n'y avait pas eu, j'ai encore peine à y croire

Ces regards qui s'entre dévorent.

Ce désir qui transparaît de tous leurs pores

Les mains l'une dans l'autre serrées

Subrepticement, je me cache un peu plus loin, près des fourrées

Elles parlent, elles causent, elles rient

Et puis un petit bisou, une cajolerie

Les lèvres s'unissent, les langues s'amusent.

Une main sur un sein qui ne refuse.

Des soupirs, des regards de connivence

La grande sort le sein de son amie en évidence.

Elle en embrasse goulûment le téton

 

J'ai dû faire du bruit pour calmer mon érection

Elles prennent peur et se sauvent par l'allée

Me laissant désemparé

Je suis revenu le lendemain

Bien sûr elles n'y étaient point

 

 

kisslez25.jpg

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 5 janvier 2003 7 05 /01 /Jan /2003 00:07

Matin humide

par Nicolas Solovionni

Gs2

 

J'étais bien dans mes rêves, près d'une berge

Pourquoi me réveiller ?

J'ouvre un œil, et puis l'autre, j'émerge

Et voilà que je n'ai plus d'oreiller !

 

Ou est-elle, ma divine Josie ?

Pourquoi n'est-elle pas à mes côtés ?

Et pourquoi donc, il est tout dur, mon zizi ?

Si dur que je vais devoir me le tripoter.

 

Que peut-elle bien faire ? Elle ne revient toujours pas !

Ma main droite s'égare, effleure et caresse.

Mais je stoppe au bruit de ses pas

Elle vient, s'en retourne me montre ses fesses.

 

Elle me croit endormi, pousse un soupir

Je lui fais un petit bonjour.

Elle me répond du plus délicieux des sourires

Elle est nue comme au premier de ses jours

 

Elle vient à mes côtés, mais sans s'allonger

Sa peau est bronzée, fraîche et soyeuse

Je la caresse et ma bite est à son apogée

Son œil est malicieux, son humeur joyeuse

 

Mes mains glissent sur ses longues cuisses

Ma bouche butine le bout sombre de ses seins

Puis redescend lentement vers le pubis

Là où les poils forment un curieux dessin.

 

Puis sans crier gare, elle s'accroupit sur moi

Sa foufoune juste sur ma bouche entrouverte

J'attends, ne bouge pas, me tenant coi

Faisant silence, attendant l'alerte

 

Elle n'aura que ces mots : Bois tout !

Son nectar doré inonde mon palais

J'aime son urine du matin, elle a plus de goût

J'avale, je me laisse aller

 

Pour reprendre mes aises, un petit répit

Avant d'avaler une nouvelle giclette

Je ne m'en lasse pas de ce charmant pipi

Et je ne vous parle pas de l'état de ma quéquette

 

La source a fini de couler, il faut bien une fin

Ma langue donne alors de grandes lapées

Je m'imprègne encore de ce goût divin

Puis m'occupe de son clito bien dopé.

 

Un bruit envahit la chambre

Josie a jouit

Et tout son corps de cambre

Oh oui oui oui !

 

Elle se relève, m'effleure les lèvres d'un baiser

Le téléphone sonne, elle y va, Saperlipopette !

Ce doit être sa mère, tant pis j'aurais bien baisé

J'en serais quitte pour une petite branlette

 

 

Piss man451

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 29 décembre 2002 7 29 /12 /Déc /2002 08:25

Tu rêves, Herbert ?

Poésie libertine (golden version)

par Nicolas Solovionni

Gs2

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Tu rêves, Herbert ?

 

Il rêve !

Il rêve qu'il monte !

Il rêve qu'il monte une marche !

Puis deux marches !

Puis trois marches !

Puis dix marches !

Puis cent marches !

Puis milles marches !

Et, en haut des marches…

Il y a une arche,

Ou plutôt un pont

Qu'il veut franchir d'un bond !

Mais il rate la dernière marche

Et tombe de tout son long !

Il va s'écraser

Dans un pré !

L'approche de sa mort l'effraie,

Et le sol est là, tout prêt !

Mais ne voilà-t-il pas

Que sa chute ne s'arrête pas !

La Terre, il va maintenant la traverser !

Un réflexe insensé :

Une touffe d'herbe ! L'empoigner !

Et il vient à se réveiller !

Son amante dort à ses côtés !

" - J'ai rêvé que je descendais !

Je viens de remonter ! "

" - Moi j'ai rêvé que je montai !

Je viens de retomber ! "

" - Alors on vient de se rencontrer !

Profitons-en pour s'aimer !

Doucement tu vas te retourner

Car ma petite chatte veut être léchée

J'ai une grosse envie de pisser

Et un peu la flemme de me lever

Dans ta bouche je vais tout verser

Et tu vas, mon chéri, tout avaler

 

Post-scriptum :

" - Mais avant cesse de m'agripper

Les poils de ma chatte !

Que tu m'as attrapée dans ta hâte !

Que te serais-t-il donc arrivé

 

Si je me l'étais épilé ?

Jess78.jpg

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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