Vendredi 21 septembre 2012 5 21 /09 /Sep /2012 10:29

 

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Thémes abordées : engodage masculin, prostitution

 

Ces confessions sont issues des anciennes versions du site. Nous les republions aujourd’hui non pas pour faire du remplissage, mais parce qu’elles n’ont rien perdu de leur force de témoignage, ni de leur actualité

 

Histoire Flash ! Par Jean-Claude

Le couloir d’un bordel rue St Denis, j’attends que J. soit libre, une oreille discrète, des bruits de sommier, j’attends quelques instants, puis j’entends une conversation, c’est fini mais ça s’éternise, je frappe. Peut-être suis-je arrivé un peu tard, elle quitte vers midi en principe. Elle m’ouvre, me demande d’attendre 5 minutes ! Ce n’est pas un problème et m’en vais fumer une clope. La porte s’ouvre ! Le client sort hilare :

-  » Je vous la laisse, elle est à vous  » me dit-il manifestement enchanté de sa prestation.  »
- C’est sympa bonne journée ! « , Répondis-je.

C’est bien la première fois que je rigole avec un autre client… Cette rencontre commençait donc sous les meilleurs auspices. Je rentre, me déshabille (mon intention n’est pas de tout vous raconter). On se caresse un peu debout et elle me retourne pour me flanquer une fessée. Elle connaît mes habitudes, elle connaît aussi mes autres fantasmes, ceux que nous ne faisons pas, parce que… et bien parce que ça me ferait trop cher ! Elle a l’air en pleine forme, elle a l’impression de cacher quelque chose, mais comme elle commençait à ranger ses affaires pendant que je me déshabillais, je n’y fais pas attention plus que ça ! Elle se place derrière moi, quelque chose de frais force mon anus. Et me voilà avec un gode dans le cul, que je n’avais pas demandé. Elle l’agite, je suis aux anges… On rigole, on passe à la suite, mais je conserve le gode planté… j’ai joui comme rarement cela ne m’était arrivé. Superbe souvenir ! Pourquoi je vous raconte ça, me demanderez-vous ? Et bien parce que je voulais simplement rendre hommage à celles d’entre elles (et elles ne le sont pas toutes) qui font leur métier (leur métier je dis bien) avec gentillesse, décontraction et conscience professionnelle. Et puis moi d’abord j’ai même pas honte, je suis bien dans ma peau, nananére.
(JC 21/05/03)

 

Je suis un vilain client par Patrick

R Pross99 Je suis un vilain client. Je consomme du sexe ! Vous vous rendez compte à quel point je suis un être asocial ? Et alors ? Moi, je suis aussi pour la banalisation du sexe ! En matière de consommation on fait bien pire, et ça ne choque pas trop les ligueurs de la morale qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre (parce que consommer des vêtements ou des chaussures de marques fabriquées dans des conditions d’exploitation incroyables en Asie du sud-est, vous croyez que c’est bien, vous ?).

Envie d’écrire ce petit courrier de Paris, où je me rends chaque mois… La rue St Denis… Mais la personne que je rencontre d’habitude n’y était point. Cela arrive. Alors coup de poker, car il m’est déjà arrivé de choisir des filles qui se sont révélées peu consciencieuses, regardant leur montre (l’horreur) ou bâclant la prestation sur fond de blabla radiophonique (l’horreur – bis) …

Deux choses m’ont attiré chez cette jeune femme : sa grande taille et son sourire qui éclairait son visage de blonde vénitienne. Peu de seins, peu de fesses, mais une belle allure. Elle m’a fait ce que je lui demandais avec art et manière, puis elle m’a pratiqué une fellation d’anthologie… j’ai eu beau rechercher dans mes souvenirs, je ne me souviens pas avoir été un jour aussi bien sucé ! Quelle fougue ! Quelle ardeur ! Mais aussi quelle gentillesse. Cette fille possédait un certain niveau culturel et un humour détonnant, ne pratiquant bizarrement le tutoiement prostitutionnel qu’en fin de prestation.

Elle m’a sorti un truc assez spécial, me disant qu’elle aussi jouissait en même temps que son client, mais qu’il s’agissait d’une jouissance cérébrale, le plaisir de voir l’autre jouir, quoi … Blabla commercial qui ne rajoute pas grand-chose, mais du même ordre d’idée que la boulangère qui vous demande si ça va… Après tout être comme on dit : commerçante, n’est jamais un défaut.
J’ai passé un excellent moment. Et je ne comprends pas moi non plus l’entêtement de ceux qui s’acharnent contre nous au point de ne pas nous entendre. Vive les filles !

(Patrick 13/03/03)

 

Merci à vous, mesdames ! par Bernard

A l’âge de 22/23 ans j’étais puceau, n’arrivant pas à m’affirmer auprès des filles. Je n’avais donc jamais connu l’amour physique et cela me travaillait… j’ai donc été voir les prostituées. Et là je me suis aperçu que je développais un blocage : je bandais correctement mais pas moyen de jouir. La première fois, je m’en tirais avec un piteux, « ce doit être la fatigue… la chaleur « . Les autres fois cela n’a pas été mieux. Je changeais de fille à chaque fois, à raison d’une ou deux fois par mois. Et à chaque fois, l’échec. Et à chaque fois j’invoquais la chaleur, la fatigue, et même la marche à pied…. J’envisageais assez mal l’avenir, je me voyais vieux garçon refoulé, aigri, sans perspective, l’horreur ! Et puis un jour, il pleuvait des cordes, je monte avec une fille super gentille, qui commence par me sécher les cheveux, sans doute plus pour ne pas mouiller son dessus de lit que pour m’être agréable, mais elle était souriante et avenante. Le scénario se répétait. « La chaleur, la fatigue… » -

« Mais non, faut que tu jouisses ! » Me dit-elle et elle commença à me masturber.

Puis me demanda de le faire moi-même en se laissant caresser par mon autre main. Le fait d’avoir joui me fit changer complètement la vision que j’avais des séances avec ces dames. Et à partir de cet instant, après mes tentatives, au lieu d’invoquer la chaleur… je proposais : « Je vais me finir à la main… «  pas facile à sortir la première fois, mais on s’y fait vite !

Et puis un jour, une fille, (je me souviens de son prénom -c’était Brigitte-, de son visage malicieux et de ses grands cheveux blonds) me répondit « Mais, non, laisse toi faire ! »elle me chevaucha avec application et décontraction, y mit tout son savoir-faire, et pour la première fois de ma vie, j’éjaculais en faisant vraiment l’amour… J’en avais les larmes aux yeux de bonheur.

Le déclic fut radical, mon blocage disparut… Quelques mois après je rencontrai une femme, et ma vie sexuelle est devenue normale, à ceci près que parfois je retourne voir les filles. Mais non, je corrige, cela n’a rien d’une anormalité !
Simplement la question que je me pose, c’est : quelle aurait été ma vie, si je n’avais pas rencontré ces deux filles ? Merci encore, à toutes les deux et merci encore à toutes les autres, je vous dois ma vie d’homme. !

B. (14/06/02)

ce dernier témoignage est tout simplement l’un des plus beaux et des plus touchants qu’il m’a été donné de lire sur le sujet.

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Confessions
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Dimanche 2 septembre 2012 7 02 /09 /Sep /2012 23:37

Je voudrais être chien !
(dégotté et proposé par Jean-Sébastien Tiroir)
zoo

Je voudrais être chien,
Car du soir au matin,
Je pourrais me sucer la pine.

Franchement, Dieu, lorsqu’il nous fit,
Nous a bougrement mal construit ;
C’est surtout lorsqu’il fit l’échine.
Les quadrupèdes ont les reins
Bien plus souples que les humains.
Je voudrais être chien,
Car du soir au matin,
Je pourrais me sucer la pine.

Les largues nous pompent le nœud,
Mais nous nous le pomperions mieux,
Si, comme la race canine,
Nous pouvions, sans gêne et sans mal,
Nous gamahucher le canal.
Je voudrais être chien,
Car du soir au matin,
Je pourrais me sucer la pine.

Les hommes, lorsqu’ils ont foutu
À double couillon rabattu,
Se lavent dans une terrine.
En cela, moins bêtes que nous,
Les chiens se lèchent ; c’est plus doux.
Je voudrais être chien,
Car du soir au matin,
Je pourrais me sucer la pine.

Avec mon nez, bien qu’il soit long,
Je ne puis me faire’ postillon,
Et voilà ce qui me chagrine.
Avant ma mort j’aurais voulu
Foutre mon nez dans l’ trou d’mon cul.
Je voudrais être chien,
Car, du soir au matin,
Je pourrais me sucer la pine.

chien keu

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Lundi 27 août 2012 1 27 /08 /Août /2012 10:14

Confessions bitophiles – 2
par Mirando, Looker et Dami 62

BiteFlag

Thémes abordés : bisex masculine, naturisme

                Cinoche par Mirando

Je viens de vivre une de mes expériences bi les plus excitantes depuis ces 5 dernières années…

 

Je suis agent commercial indépendant ce qui me laisse beaucoup de temps de libre ainsi je vais parfois faire un tour dans un des derniers cinés pornos de Paris à Bonne Nouvelle. On entre dans une vraie salle de cinéma ou bon nombre de mecs présents sont en train de se branler soit tous seuls soit aidés par leur(s) voisin(s).Ambiance ultra excitante devant de vieux films pornos d’il y a dix ans…

La meilleure place est celle au bord du couloir tout en haut avec le mur dans le dos, ainsi on peut observer les nouveaux arrivants qui restent parfois quelques instants debout afin de mieux habituer leurs yeux à l’obscurité et savoir où ils vont pouvoir s’asseoir. Beaucoup de vieux bien murs et puis quelques âges intermédiaires un ou deux jeunes comme moi parfois. Sur le dernier rang il peut tout se passe…

Me voilà donc debout avec deux autres hommes plutôt bien murs l’un devant moi appuyé contre le mur comme moi et l’autre à côté. Nous regardons le film et rapidement celui de devant passe ses mains derrière son dos pour me palper la braguette. Érection immédiate, je me laisse faire il sort mon sexe et commence à me branler…. Je suis BIEN inutile de vous le dire…

En quelques instants ils sont trois autour de moi à me branler et caresser les couilles le cul à travers le pantalon cinq ou six mains au niveau de mon bassin en même temps le REVE. Et puis le temps passe… mais je commence à fatiguer de rester debout aussi quand la fameuse première place au bord se libère je retire doucement les mains de mes « Assaillants » et je vais m’asseoir.

Et là les choses deviennent incontrôlables car l’un de mes ex palpeurs se met à genoux et entreprend de me sucer goulûment (je n’ai rien contre… ils le comprennent tous…) et quand mon suceur me laisse un peu de répit, ma queue se dresse de ces 19 cm avec le gland luisant de bave épaisse et dure dans l’obscurité… Alors c’est mon voisin qui prend le relais pour me pomper en gorge profonde en me titillant les seins (Je fais tout mon possible pour ne pas jouir et prolonger cette expérience) je suis en transe, on me baisse le pantalon et cette fois c’est mon voisin de devant qui s’est retourné et commence à enfoncer son doigt lentement et avec délicatesse dans mon trou du cul. L’opportuniste en profite pour me prendre en bouche dès que son complice libère ma queue et me voilà sucé par trois mecs à la fois tour à tour…. C’est quand le tout premier reprend son goûter que, à bout d’excitation et saisi par de gros spasmes, je lui envoie les jets chauds et salés de mon sperme au fond de la gorge ce qui semble le combler d’aise (même s’il recrache le tout ensuite ce qui me parait une attitude prudente par les temps qui courent).

J’avais du mal à marcher en sortant du ciné, et cette expérience me sert de sujet de masturbation très souvent ces derniers temps.

 

Biscarosse par Looker
branlettes J’ai eu une première expérience avec un homme cet été dans les dunes de la plage de la lagune à Biscarrosse.

 

J’étais en train de me faire bronzer à poil lorsque j’ai été intrigué par des va-et-vient de mecs derrière un bosquet pas très loin. Je me suis approché et j’ai alors vu un couple en train de faire l’amour devant une demi-douzaine de mecs assis en cercle autour d’eux et tous en train de se branler. Je me suis joint au groupe et j’ai moi aussi commencé à me caresser doucement car j’étais très excité et j’avais peur de jouir devant tout le monde. Malheureusement, la séance devait avoir déjà commencée depuis un petit moment et le couple finit sa « prestation » peu après.

Toujours très excité, je suis retourné me faire bronzer dans mon coin et allongé sur le dos, ma main continuait à aller et venir sur ma queue toujours bandée. Mon manège ne tarda pas à attirer l’attention d’un mec qui rodait par là et qui s’approcha doucement. Pour la première fois de ma vie, j’étais en train de me branler devant un mec et cela m’excitait terriblement. Au bout d’un moment, il était carrément debout devant moi à 50 cm !!! J’étais de plus en plus excité et ma queue prête à exploser. A ce moment-là, il s’est agenouillé et il a posé sa main sur mes couilles et a saisi ma queue. C’était trop pour moi !! Je lui ai fait signe « non » de la tête tout en serrant mon gland dans ma main et il est parti silencieusement sans se rendre compte que ce simple contact m’avait fait jouir et que ma main était pleine de sperme.

Inutile de vous dire que je suis retourné ensuite à cette plage que je vous recommande.

 

La première fois par Dami 62
J’avais 33 ans au printemps 1978 et j’étais déjà attiré par les petites annonces (sur revues uniquement, il n’y avait pas internet).

 

Il fallait correspondre pour se fixer un rendez-vous et pour la première fois je fus attiré par un portugais de dix ans mon aîné, et qui voulait un modèle pour faire des photos. Par très rassuré, je me rendis à son domicile à Paris. Il s’appelait Jésus et il m’attendait à poil dans son petit deux pièces. Cela m’enhardit à faire de même et armé de son polaroid il me demanda de prendre tous genres de poses : de face, de dos, couché, des plans entiers et des gros plans de mon sexe.

J’y pris vite goût de me montrer ainsi et comme je bandais, il me proposa de me caresser. Ce fut ma première expérience et après ses mains, se fut bientôt sa bouche qui prit possession de mon « mât » tout dressé. De plus en plus excité, mes mains maladroitement prirent son beau sexe bien long pour le caresser et bientôt je fis comme lui, et j’y portais ma bouche. Ce fut ma toute première expérience d’un homme et j’en garde un très bon souvenir.

La preuve j’ai recommencé souvent ensuite, ne pouvant plus m’en passer !

 
Par vassilia-x-stories - Publié dans : Confessions
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Lundi 4 juin 2012 1 04 /06 /Juin /2012 18:35

Trente et un chameaux

par Lena Van Eyck

 

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Préambule

 

J'avais perdu ce texte tapé à la machine à écrire au milieu des années 1980. Le récit est authentique, il m'a été narré oralement par Carole, j'en avais simplement fait une transcription littéraire dans le style épistolaire, (le récit parlé et le récit écrit n'obéissant pas forcement aux même règles). Je l'avais proposé à une revue qui publiait des "lettres érotiques" et qui ne l'a pas retenu. Je l'ai retrouvé… dans mon fouillis…

 

Bonjour Léna

 

Comme convenu je te raconte par le détail cette étrange "cérémonie" à laquelle j'ai participé il y a quinze jours dans le Loir et Cher chez Jean-Pierre.

 

Jean-Pierre avait loué mes services du début de la soirée jusqu'au lendemain midi. Il m'explique que ce soir, le thème sera le marché aux esclaves et que les invités pourront nous acheter suivant le principe de la vente aux enchères !

 

Ça ne va pas la tête, je ne suis ni un objet ni une bête de foire ! J'émets donc une vigoureuse protestation et fait part à mon hôte de mon intention de ne pas rester.

 

Je le connais bien, Jean-Pierre, si je décide de partir, il fera la gueule mais respectera ma décision.

 

Il m'explique quand même en long et en large que tout cela n'est qu'un jeu, que parmi les invités il y aura Machin, Truc et Bidule que je connais déjà et qui sont des gens très respectueux, bref, il m'embobine et ajoute, que le montant de l'enchère me reviendra intégralement. Ce dernier argument fut bien sûr décisif.

 

- Tu auras peut-être droit à quelques coups de cravaches. Ajoute-t-il.

- Du moment que ce n'est pas trop fort et qu'on ne me marque pas…

 

En attendant le début des hostilités, je me remaquille et discute avec les autres filles, il y en a deux que j'avais déjà croisé, je fais connaissance avec les trois autres. Nous serons six esclaves.

 

Jean-Pierre a réuni un casting de folie : imaginez : une blonde, une rousse, une blackette, une beurette, une asiatique... Et moi, grande brune à la peau claire.

 

Il nous fait mettre en tenue, saroual blanc ridicule pour le bas, voile transparent pour le haut, ça c'est très joli, chacune à sa couleur, jaune, rose, parme, vert, blanc, le mien est bleu. On se ceint la taille avec une ceinture de danseuse du ventre, le machin doré avec plein de chapelets de perles et de médailles qui en dégringolent, tout ça en toc, faut pas rêver non plus !

 

Vers 20 heures, ça commence, on nous fait monter sur une petite estrade d'environ 50 centimètres de haut dissimulée derrière un rideau rouge.

 

Une estrade dans un appartement ? Et oui, il parait que ça se loue. Certains riches bourgeois se payent parfois un concert privé d'un grand interprète classique, (ceux-ci sont donc aussi putes que nous !) Evidemment avec une estrade, c'est plus classe. J'ignorais toutes ces choses avant de venir, j'en ai appris beaucoup au cours de cette soirée !

 

Le rideau se lève ! Je manque de pouffer de rire, j'ignorais que les invités de Jean-Pierre devaient respecter un dress-code. En fait tout ce beau monde s'est passé un keffieh sur la tête à la façon des bédouins. Nous faisons toutes un joli sourire au public : que des hommes à l'exception d'une femme qui est venu avec son mari. Ils applaudissent. J'ignorais qu'on applaudissait les esclaves avant de les acheter ! Je reconnais quelques visages, des amis de Jean-Pierre. Sa bande ! Je reconnais aussi un animateur de télé bien connu, c'est lui qui s'est fait accompagner de sa femme. Ce mec est, dit-on, bourré de fric.

 

Puis commence la présentation. Musique ! Des mélopées orientales comme il se doit ! Chacune doit se déshabiller, se déhancher et s'exhiber pendant la durée du morceau de musique, soit à peu près trois minutes, à la fin on annonce son prénom, et après, zou on passe à la suivante. Pendant mon propre show, je me souviens d'un truc qu'on m'avait appris quand j'étais strip-teaseuse et entraîneuse, je me choisis une cible dans l'assistance et je ne le quitte pas des yeux. Pourquoi pas le mec de la télé ?

 

Après cela vint la séance de pelotage. Jean-Pierre, lui aussi coiffé d'un torchon de cuisine à la manière de Yasser Arrafat, prit la parole :

 

- Ces demoiselles vont maintenant passer parmi vous, pendant cinq minutes, pas une de plus, vous allez pouvoir tâter la marchandise...

 

Il a bien dit "tâter la marchandise" ! Effectivement, on descend de l'estrade et tout le monde s'agglutine autour de nous. Festival incontrôlé de mains baladeuses, qui me fait demander s'il s'agit d'êtres humains ou bien de poulpes ! Et que je t'attrape un sein, et que je te tripote le cul, et que les mains sur la chatte tentent d'aller plus loin qu'il conviendrait.

 

- On reprend tous nos places !

 

Pas trop tôt, ces cinq minutes furent franchement pénibles.

 

Arrive alors une secrétaire équipée d'un carnet de notes, la quarantaine, lunettes à grosses montures, cheveux noir en chignon, tailleur noir, (tiens, elle n'est pas déguisée, celle-ci !) pas mal, elle distribue un bout de papier et un crayon à chaque invité.

 

- Voilà, précise Jean-Pierre, les filles vont se présenter à nouveau pour qu'il n'y ait pas de confusion, puis vous aller les noter de 0 à 5, on additionnera tout ça et on commencera les enchères avec celle qui aura eu la note la plus basse.

 

Pendant que ces messieurs dames peaufinent leur bulletin de vote, Jean-Pierre et la secrétaire nous font passer chacune la tête et le visage dans un carcan. Ainsi affublées, notre hôte, qui s'est équipé d'une cravache nous examine une par une, nous fait se retourner et distribue des coups de cravaches. Je remarque que la petite asiatique y échappe, elle a dû dire qu'elle n'aimait pas ça et Jean-Pierre en tient compte ! Un bon point pour Jean-Pierre, malgré le fait que ce salaud prenne un plaisir évident à me faire rougir le cul.

 

Ensuite il nous fait mettre toutes à genoux en rang d'oignons. Le spectacle à l'air de plaire particulièrement à un type au premier rang, le visage tout rond et tout rose, le nez trop petit… un petit, non plutôt un gros cochon car il a sorti au grand jour son engin reproducteur et se masturbe hardiment. Il aurait tort de se gêner, c'est bien une soirée sexe, non ?

 

La secrétaire ramasse les bulletins et s'en va les compiler dans un coin de l'estrade sur une chaise, puis donne les résultats à Jean-Pierre qui les regarde à peine, je suis persuadé que c'est truqué, mais quelle importance ?

 

- Mesdames Messieurs, nous allons procéder dans quelques instants à la vente de ces demoiselles, mais avant j'ai un petit gadget à vous proposer ! Si le gadget veut bien s'avancer.

 

Le gadget est une espèce de pâtre grec frisé comme un mouton et ma foi, assez joli garçon, il est complétement nu et glabre, il salue l'assistance qui lui répond par ce qu'il est convenu d'appeler des mouvements divers.

 

A mon avis, Jean-Pierre dont je sais les tendances bisexuelles, a voulu faire une sorte de clin d'œil à ses invités, mais je me trompais, ce n'était pas tout à fait ça…

 

Mesdames Messieurs, si quelqu'un en veux, il est à vendre ! Je rappelle que les enchérisseurs éventuels ont le droit de tester tous les produits proposés…

 

"Les produits !" On est des "produits !"

 

… pendant seulement trois minutes et ensemble. Le test n'est pas gratuit, il coûte un demi-chameau qui ne sera remboursé que si vous emporter la mise !

 

C'est quoi cette nouvelle monnaie : le chameau ???

 

- La mise à prix est de 5 chameaux, qui veux tester la marchandise ?

 

Deux mains se lèvent ! Je n'aurais pas cru ! Le premier est une espèce de type taciturne avec une barbe mais sans moustache ce qui lui donne un air de professeur Mortimer, l'autre (et là je suis sur le cul) est la dame accompagnant le type de la télévision.

 

Ils montent tous les deux sur l'estrade, la dame commence à caresser le pâtre grec de façon assez soft, Mortimer, lui, se met à lui peloter les fesses tandis que Jean-Pierre passe derrière et lui administre un coup de cravache sur les cuisses suivi d'un ordre sec.

 

- Suce !

 

Pâtre grec s'agenouille se demandant par qui il doit commencer, mais Mortimer décide à sa place, sortant sa bite et la lui fourrant dans la bouche. Ça devient chaud tout ça !

 

- Et si vous échangiez vos rôles ? Leur propose la femme.

 

Pâtre grec se relève alors, et sans hésiter une seconde, Mortimer s'empare de sa queue et la suce. Pendant ce temps la femme roule un patin au bel éphèbe.

 

- Le test est terminé ! 5 chameaux ! Qui le prend le gadget pour 5 chameaux ?

- Moi ! Dit la femme.

- Quelqu'un veut surenchérir ! Monsieur peut-être ?

- Non, ça m'aurait intéressé, mais galanterie oblige, je le laisse à madame. Répond Mortimer.

- C'est très gentil je vous revaudrais ça ! En fait c'est un cadeau pour mon mari !

- Vous m'en direz tant ?

- Je vous en dirais peut-être plus tout à l'heure.

Gerome_Selling_Slaves.jpg

 

Arrive le tour de Martine la rousse.

 

- Il fallait bien une dernière, c'est elle, mise à prix 5 chameaux. Qui est intéressé ?

- Moi, intervient un grand binoclard.

 

C'est le seul. Jean-Pierre l'interpelle quand il monte sur scène.

 

- Prenez cette cravache et donnez-lui en dix coups, ça lui apprendra à être la dernière !

 

Et tandis que les coups cinglent, j'aperçois que la dame de la télé, son mari et le pâtre ont reculé de deux rangs afin de s'installer tous les trois, le pâtre au milieu, pour une bonne partie de tripotage.

 

Il n'y a pas eu de surenchère, grand binoclard a emporté le lot pour 5 chameaux et je ne sais toujours pas la valeur d'un chameau !

 

Ensuite ça devint routine, la beurette dut sucer trois hommes qui firent monter les enchères à 15 chameaux. Beurette vendue ! La blackette eut quatre hommes autour d'elle et ne savait plus où donner de la tête. L'un deux était gros cochon, il emporta la mise à 18 chameaux. Au tour de l'asiatique, cette fois c'est cinq hommes qui montent sur l'estrade, mais je viens de comprendre que certains trichent, ils payent le prix du test mais ne renchérissent pas. 11 chameaux seulement pour l'asiatique.

 

Reste à vendre : la blonde Karita, un véritable canon et moi-même.

 

- Voici Carole, mise à prix 10 chameaux !

 

Et hop en voilà cinq sur scènes autour de moi, je ne comprends pas que Jean-Pierre, ne pénalise pas les tricheurs. Il y a parmi les testeurs, le gars de la télé qui n'a pas participé aux tests précédents, je me fais un plaisir de le sucer mieux et plus longtemps que les autres.

 

- 10 chameaux, qui dit mieux ?

- 11 chameaux ! Tente un petit rondouillard

- 12 chameaux ! Tente un troisième

- 13 chameaux ! lance un quatrième

- 14 chameaux ! Répond le gars de la télé

- 15 chameaux ! Reprend le premier.

 

Moi je préfère le gars de la télé, et comme j'avais commencé à le faire tout à l'heure j'essaie de fixer son regard.

 

La bataille fait rage, il ne reste plus que le rondouillard et le gars de la télé

 

- 28 chameaux ! Lance rondouillard

- 29 ! Répond Télé

- 30 ! Reprend l'autre du tac au tac.

 

- 30 chameaux ! 30 chameaux ! Qui dit mieux ?

 

Télé se tait, je le regarde de nouveau dans les yeux lui fait un sourire enjôleur.

 

- 31 chameaux ! Finit-il par lâcher.

- 31 chameaux ! 31 chameaux ! Qui dit mieux ? Personne ! Adjugé vendue ! Vous pouvez venir chercher votre achat.

 

Télé me prend par la main et me conduit au troisième rang où Madame et le pâtre continuent de se tripoter.

 

La belle Karita n'eut qu'un seul amateur qui la rafla à 10 chameaux, le montant de la mise à prix. Ce qui prouve bien l'idiotie de ce système de vente puisqu'une fille dix fois plus belle que moi a donc été estimée trois fois moins…

 

Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises. Jean-Pierre reprit la parole.

 

- Je vois que tout le monde n'a pas été servi…

 

En fait c'était faux, je me suis aperçue après que les gens misaient en groupe, tout le monde étaient donc servi même si certains groupes étaient mieux servis que d'autres

 

- …J'ai, continua-t-il, quelques articles en solde. D'abord Marie-Claude, la secrétaire, je n'en ai plus besoin, elle a tenu les comptes de façon méticuleuse et il faudra messieurs dames avant d'aller batifoler, passer à la caisse. Marie-Claude, retirez ce tailleur ridicule, que l'assistance puisse voir votre cul !

- Bien sûr, monsieur !

 

Pas si mal à poil, la mature ! Trois types virent se faire sucer et elle eut l'air de se débrouiller fort bien. Vendue 15 chameaux après une petite enchère, mieux que Karita !

 

- Et maintenant, la dernière surprise, je reviens de suite.

 

Jean-Pierre revint avec une femme nue, tenue en laisse et se déplaçant à quatre pattes.

 

Murmures dans la salle, certains savent de qui il s'agit : c'est sa femme. Vendue 20 chameaux après qu'elle eut sucé quelques bites !

 

Cette fois la vente est finie. Jean-Pierre nous refait un laïus que je n'entends pas étant occupé à doigter le cul de Madame télé, on ne peut pas tout faire à la fois !

 

Mes mouvements de doigts n'empêchent pas ma "propriétaire" d'interpeller Mortimer qui se radine.

 

- J'ai apprécié votre geste tout à, l'heure, si vous voulez maintenant vous joindre à nous, nous vous accepterons bien volontiers.

- J'avais un autre plan, mais je crois que je vais accepter le vôtre.

 

Je ne raconterais pas la partouze par le détail, d'abord parce que ce n'était pas l'objet de cette lettre, ensuite parce qu'elle n'a pas vraiment tenu ses promesses.

 

Disons qu'au départ les trois hommes se sont mélangés, sucés, pénétrés de façons diverses et variées pendant que Madame s'occupait de ma personne (et vice-versa). Les sexes ont ensuite finit par se mélanger à leurs tours, mais une heure après les hommes étaient amorphes, et madame télé avait un petit creux, on est donc redescendu où un excellent buffet (oriental, bien sûr !) nous attendait tous.

 

Curieuse expérience, le fantasme est masculin, la façon dont il fut traité l'est peut-être encore plus. Alors qu'est-ce que j'en pense vraiment, je n'ai pas eu la réponse tout de suite, refusant de l'admettre.

 

Au-delà du business, cette soirée a eu quelques côtés un peu amusants, d'autre franchement pénibles (le pelotage collectif), mais ce que j'en ai retenu c'est que quand deux hommes se sont battus pour moi à coup d'argent afin de me posséder (si peu en réalité), j'en ai ressentie une grande fierté, Je me suis dit : "ma grande, tu es si désirable que des hommes sont prêt à payer très cher pour t'avoir !" à ce point que si un jour on me propose de nouveau une telle expérience, j'accepterai sans hésiter.

 

Je t'embrasse très tendrement.

 

Carole"

 

Deux précisions :

 

1) La loi française est ainsi faite que même s'il s'agit d'un cadre privé, même s'il s'agit de rapports entre des adultes consentants, même si les organisateurs n'ont rien touché du montant des enchères, l'organisation d'une telle mise en scène tombe sous le coup des lois réprimant le proxénétisme. Absurdité, quand tu nous tiens !

 

2) Carole ne m'a jamais précisé à combien équivalait un chameau, mais la somme qu'elle a récoltée devait être coquette, elle s'est offert une croisière avec !

 

Léna Van Eyck, 1985 et 2012

 

Le tableau "Vente d'une esclave à Rome" est de Jean-Léon Gérôme (1824-1904)

 

PS : On m'a reproché que ce petit texte était de loin inférieur à d'autres choses que j'avais écrites. J'en suis bien consciente. Mais j'ai aussi le droit de m'amuser !

 

 

Par Léna Van Eyck - Publié dans : Léna Van Eyck
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Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 14:46

Carrosse céleste

Scène de la vie culturelle en province

par Estonius

 

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Je suis Etienne, brun dégarni, petite barbiche, la quarantaine, pas vraiment play-boy, mais je plais. J'écris des bouquins qui ne se vendent pas trop mal, et suis aussi, critique dramatique pour une revue d'art. J'assiste donc à toutes les premières. Inutile de vous dire qu'à force de voir des navets en tous genres, je suis blasé, et il est extrêmement rare que je sois surpris, et à fortiori enthousiasmé.

 

Ce soir, je vais encore passer deux heures d'ennui, me voici convié à la première du "Carrosse céleste", la seconde création d'un dénommé Léandre Balt. Si c'est du même niveau que sa précédente production, ça va craindre un maximum !

 

Le metteur en scène a trouvé qu'il serait très tendance d'effectuer cette première dans sa ville natale plutôt qu'à Paris. Me voilà donc en province (en région comme disent les couillons) dans une ville moyenne dont je tairai le nom par respect pour ses habitants.

 

Quand un spectacle ne me plaît pas, j'ai appris à m'évader, et pour m'évader je fantasme. J'ai une libido à fleur de peau, et j'adore les femmes. Je suis hétéro convaincu. Convaincu, mais ouvert, et quand j'ai l'occasion de faire des trucs avec un mec, je ne dis pas non d'avance, ça peut être intéressant et m'ouvrir des horizons, mais je ne cherche pas.

 

Je me place comme presque toujours au deuxième rang. On se connaît plus ou moins entre critiques, quelques collègues me saluent, d'autres m'évitent. Il y a aussi pas mal de gens que je n'avais jamais vu… Sans doute quelques édiles venus par obligation.

 

- Tiens, toi ici, quelle surprise ! Me dit une voix féminine.

 

C'est Caroline, la critique bimbo d'un journal de télé à grand tirage ! Elle s'assoit à côté de moi ! Au secours ! Je vais devoir me la farcir toute la soirée. Jolie femme, la quarantaine, elle est vêtue ce soir d'une petite robe bleue assez courte et pas mal décolletée. Elle est un peu nympho et il nous ait déjà arrivé plusieurs fois de coucher ensemble. C'était quand la dernière fois déjà ? On s'amuse bien avec elle, mais elle est un peu épuisante !

 

- Je m'en serais bien passé, mais mon patron a insisté pour que je vienne, il m'a même demandé d'essayer d'être gentil dans ma critique. Répondis-je.

- Ouais, c'est sponsorisé par le fond culturel de je ne sais plus quoi, alors si on fait fuir les spectateurs…

- C'était quoi sa pièce précédente ? Ça m'avait gavé mais je ne me rappelle plus de quoi ça parlait, je n'ai pas eu le temps de relire mes fiches.

- Heu, ça racontait un mec qui cherchait des métaux dans une forêt, et il trouve un petit coffre avec un parchemin, après il se retrouve au moyen âge avec des moines, des bonnes sœurs, j'ai rien compris, mais il y avait deux ou trois bons moments où j'ai bien rigolé. Mais sinon c'était nul de chez nul !

- Ah, oui, je me souviens maintenant, ça n'avait ni queue ni tête, la seule chose qui m'a réveillé, c'est quand une bonne sœur montre ses gros seins vers la fin ! Répondis-je.

- Ça m'étonne pas de toi, t'es un gros cochon...

- Mais comme c'était anticlérical, j'ai massacré la pièce. Le journal ne pouvait pas cautionner ça !

- Ne change pas de conversation, je disais que tu étais un gros cochon...

 

Et en disant cela et après s'être assurée que personne ne nous observait, elle me fout carrément sa main sur ma braguette.

 

- Le mec, il se figurait qu'en montrant un nichon, il allait se mettre tous les critiques mâles dans la poche ! Sa pièce, je te l'ai démolie... Continuais-je.

- Tu bandes toujours aussi vite ?

- Arrête, on va nous voir !

- Qu'est-ce qu'on en à foutre ?

- Attend au moins que la lumière s'éteigne !

- Comme tu veux, tu fais quoi après ?

 

Elle retire sa main.

 

- J'avais prévu de rentrer, j'ai un train à 23 h 30, répondis-je

- Ah ! Moi j'ai réservé à l'hôtel, je vais faire un papier sur les trucs qu'il y a à visiter ici. J'ai pris une chambre avec un grand lit, comme d'habitude... Continua-t-elle en minaudant.

- C'est une invitation ?

- Non, pas encore, mais on ne sait jamais, je ne sais pas ce que j'ai, je suis tout excitée en ce moment. Tiens au fait, je ne t'ai pas raconté, l'autre jour, je vais à un vernissage chez Ivanov, il y avait deux mecs qui me tournaient autour, pas mal, surtout l'un des deux, beau comme un dieu ! Inconsciemment, ils jouaient à un jeu, savoir lequel des deux coucherait avec moi, au bout d'un moment je leur ai proposé de venir tous les deux chez moi. Bon jusque-là ça reste classique...

 

En effet, mais mon petit doigt me disait que la suite le serait moins, je la laissais continuer...

 

- On a fait un peu tous ce qu'on fait habituellement à trois, je les ai sucé à tour de rôle, ils m'ont prise en sandwich, c'était géant, et puis je voyais que l'un d'entre eux n'arrêtait pas de lorgner sur la bite de l'autre, alors je lui ai demandé de la sucer. L'autre était d'accord, ils l'ont fait. Je ne te dis pas le pied de regarder ça !

- Tu m'excites avec tes histoires, et c'est tout ?

- Non, après ils se sont mis en 69 pour se sucer ensemble.

- Super, ils ne se sont pas enculés ?

- Non hélas, un moment l'un en a parlé, mais l'autre n'était pas très chaud. Mais pourquoi cette question ?

- Ça m'aurais amusé que tu me racontes, mais comme il n'y a rien à raconter…

- T'aurais aimé que je te raconte une histoire où deux mecs sont en train de se faire enculer ?

- Oui !

 

Voilà que je bande comme un cerf, et comme si ça ne suffisait pas, Caroline me refout la main sur ma braguette… juste quelques secondes, mais cela lui aura permis de constater que ses propos ne m'ont pas laissé indifférent.

 

- C'est un fantasme ? Me demande-t-elle.

- C'était ! Je l'ai déjà fait… pas souvent mais je l'ai fait !

- Non, sans blague ? Tu t'es fait enculer par une bonne bite ?

- Ben, oui, et avant je l'ai bien sucé !

- Tu ne m'en avais jamais parlé !

- On n'en avait pas eu l'occasion…

 

Mais voici que les trois coups retentissent, le spectacle commence donc, par contre le rideau rouge ne se lève pas, la sono diffuse l'Alléluia du Messie de Haendel, et voilà qu'un ange arrive sur le devant de la scène. C'est Léandre Balt, l'auteur qui vient nous faire une explication de texte. Ça commence mal !

 

- Qu'est-ce qu'il est mignon ! Me chuchote ma voisine.

 

Mignon, je ne sais pas, mais troublant, oui, ses traits délicats sont savamment maquillés, la chevelure brune tombe en boucle sur ses épaules. Il est torse nu, entièrement glabre, ses tétons très apparents et très bruns font un contraste surprenant avec la blancheur de sa peau. En dessous, il porte ce qui semble être un pantalon de pyjama, sans rien en dessous ce qui fait qu'on devine très bien la forme de son sexe.

 

Je n'écoute pas ce qu'il raconte, je n'y comprends rien et je m'en fous, mais le personnage me fascine...

 

- Il m'excite ce mec, qu'est-ce qu'il est beau ! Je me le ferais bien, mais à tous les coups il est homo ! Relance Caroline.

 

Je ne réponds pas, qu'est-ce que vous voulez que je réponde ?

 

Ça y est, il a terminé son discours, et si la salle ovationne mollement, je me surprends à le faire avec une rare énergie, mais ce n'est pas son laïus que j'applaudis mais le mec lui-même ! Et tandis que le rideau se lève dévoilant un très joli carrosse en carton-pâte, Léandre vient s'installer au premier rang aux côtés d'une petite brune qu'il semble connaître et que je n'avais pas remarqué.

 

Un personnage habillé en Pierrot sort du carrosse avec une horloge suisse à la main et commence un long monologue où il est question de l'art, du public, de la création. C'est long, c'est chiant, ça m'emmerde.

 

La main de Caroline est revenue sur ma braguette. Chic alors ! Voilà qui va m'aider à supporter la débilité qui se déroule sur scène. Elle me tripote de façon fort efficace et une fois ma bite bandée, elle me l'extrait carrément de mon pantalon et me masturbe. Ne voulant pas être en reste, ma main se faufile entre ses cuisses. J'ai tôt fait d'écarter le string et de promener mes doigts dans sa chatte déjà humide.

 

C'est alors que je m'aperçois que son voisin de droite était en train de lui tripoter la cuisse. Moins hardi que moi, il n'avait pas osé remonter jusqu'à la chatte. Je me penche légèrement vers l'avant, le type a la bite sortie et se fait tout comme moi branler par Caroline. J'ignore qui est ce gars, je ne me souviens pas l'avoir déjà vu.

 

Alors que tout le monde (à l'exception de notre trio) est en train de s'endormir, la sono diffuse un roulement de tambour suite à quoi, la fille qui était assise à côté de Léandre, monte sur scène. On s'aperçoit alors qu'elle n'était vêtue que d'une simple cape noire, qu'elle enlève dévoilant un collant couleur chair assez ridicule avec des gros macarons noirs pour dissimuler ses tétons et son sexe, elle ramasse une énorme casserole en cuivre posée sur un coin de la scène et fait semblant d'assommer Pierrot, qui s'écroule au sol, ce qui met fin à son monologue. La fille ramasse alors sa cape et disparaît en coulisse.

 

- A poil ! Hurle quelqu'un (de connivence ?) provoquant quelques rires dans la salle.

 

Pierrot se relève, fait face à la foule et proclame alors doctement :

 

- Le sexe a tué l'art !

 

Il s'incline, attend des applaudissements qui ne viennent pas, puis remonte dans le carrosse, deux personnages se lance ensuite dans un dialogue abscons, puis que le rideau tombe sur ce premier acte. Quelques lèche-culs applaudissent cette fois.

 

La lumière revient, Caroline me lâche la bite, que je range en vitesse, mais pas assez toutefois pour empêcher mon autre voisine (sur ma gauche) de me lancer :

 

- On dirait que vous avez trouvé le moyen de tuer le temps ! Cette pièce est d'un ennui.

 

Qui c'est celle-là ? Connais pas !

 

- Vous me voyez heureux de ne pas vous avoir choqué. Répondis-je.

- Admettez que si on ne trouve pas la situation choquante, on ne peut la trouver qu'excitante.

 

Je dévisage la dame, elle a largement la quarantaine, c'est une blonde à lunettes aux cheveux courts et méchés, habillée strict avec un chemisier boutonné jusqu'au cou et une robe droite qui ne doit pas être d'un accès évident. Elle est néanmoins charmante.

 

La lumière s'éteint et sur scène, il y a maintenant quatre femmes dans des costumes évoquant les dames d'un jeu de cartes. Je reconnais dans le rôle de la dame de trèfle, l'assommeuse à la casserole de la scène précédente. Un dialogue s'installe entre-elles, la dame de trèfle est libertine, la dame de cœur est une amoureuse romantique, la dame de pique est une ultra-féministe et la dame de carreau une businesswoman. L'idée est marrante, du moins au début, puis les tirades deviennent trop longues, et si la dame de trèfle a la grande bonté de nous montrer (trop rapidement) ses fesses afin de relancer l'intérêt, l'ennui ne tarde pas à regagner la salle.

 

Caroline me remet à nouveau la main sur mon entrejambe, la fermeture s'ouvre, elle va rechercher mon sexe, le branle, un coup d'œil sur la droite et je m'aperçois que comme tout à l'heure, la coquine joue avec une bite dans chaque main.

 

C'est donc un remake du premier tableau ? Non, car ma voisine de gauche cherche à son tour le chemin de ma bite. Mouvement de surprise de Caroline.

 

- Prenons une bite chacune, ce sera plus équitable ! Chuchote ma voisine de gauche.

- D'accord, je vous confie celle-ci, prenez-en bon soin, répond Caroline, guère contrariante.

 

La blonde me masturbe à présent seule et de fort belle façon, employant le bout de ses doigts et en faisant coulisser ma bite de fort jolie façon.

 

- Je l'appelle Annabelle, il m'arrive parfois l'envie d'être salope. Je suppose que vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

- Aucun !

 

J'aimerais bien ne pas rester passif et tente une main vers la jupe, laquelle est décidément trop serrée pour que ce soit pratique, je lui caresse donc les seins à travers son chemisier que je n'ose déboutonner.

 

Et soudain, Annabelle se penche vers mon sexe et se met à me le gober avec délectation, la fellation est magique, sa langue et ses lèvres me procure un sentiment de bien-être absolu. Ce qui se passe sur la scène m'indiffère totalement, mais un coup d'œil sans doute instinctif sur ma droite me montre que Caroline et son voisin nous ont imités dans une joyeuse séance de suce-pine. J'ignore si les spectateurs derrière nous ont conscience de ce qui se passe ?

 

Mon plaisir monte, mais monte, je ne lutte pas, j'ai envie de me laisse faire, de m'abandonner au plaisir...

 

Un raclement de gorge du voisin de Caroline, un coup d'œil vers la scène. J'ai compris le rideau va tomber. On rectifie les positions à toute vitesse au milieu de très rares applaudissements, tandis que la lumière revient. Pas très longtemps, il fait de nouveau sombre et le rideau ne s'est pas encore levé.

 

Un type avec une torche électrique s'est approché de notre rangée.

 

- Service sécurité ! Chuchote le bonhomme, veuillez nous suivre sans faire de scandale. Tous les quatre !

 

Hein ? Qu'est-ce que c'est ? Mais déjà Annabelle s'est levée. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre sinon l'imiter. Caroline m'emboîte le pas. Son voisin de droite fait le sourd, mais se fait rappeler à l'ordre :

 

- Vous aussi, monsieur !

 

Il suit, contraint et forcé, probablement rouge de honte et de confusion. (Du moins je suppose, vu qu'il n'y a pas de lumière)

 

Le gros bras, nous conduit jusque dans une loge d'artiste où il y a un canapé et deux fauteuils autour d'une table basse.

 

- Asseyez-vous !

 

On obtempère. Le silence s'installe. Je décide de détester cet agent de sécurité stéréotypé, au crane d'œuf, à la mine patibulaire et au costume trop sombre.

 

Moins d'une minute plus tard, un type pénètre dans la loge et renvoie le garde chiourme. Il est marrant, le nouveau venu : chauve, binoclard, pas tout jeune et maigre comme un clou.

 

- Je suis Marcel Filochard, le régisseur de cette salle et le producteur de ce spectacle, nous pourrions appeler la police, ce que vous venez de vous livrer, ça s'appelle de l'exhibitionnisme sexuel. Mais cela n'est pas dans nos intentions, nous ne pouvions cependant pas vous laisser continuer.

 

Personne ne répond, on ressemble à une bande de collégiens qui ont fait une grosse connerie et qui se font engueuler par le proviseur.

 

- Vous pouvez quitter le théâtre, la sortie, c'est à droite au fond du couloir. Mais je dois quand même vous signaler que Monsieur Balt souhaiterait vous rencontrer après le spectacle.

- Nous rencontrer tous les quatre ?

- Oui tous les quatre… bon je vous laisse, le spectacle doit reprendre.

 

Moment d'incompréhension.

 

- Bon ben je vais rentrer… commence l'ancien voisin de Caroline.

- Pourquoi ? Ce n'était pas bien ce que je te faisais ? Demande innocemment cette dernière.

- Si, mais bon, on a assez fait les cons.

- Laisse-toi faire, tu n'es pas à cinq minutes, quand même…

 

Et ce disant, elle lui met la main ostensiblement sur la braguette. Du coup le gars semble hésiter.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Rémy !

- Et bien Rémy on veut tous que tu restes, pas vrai les amis ?

 

Caroline mène vraiment la barque, je n'ai en ce qui me concerne aucune envie de m'éterniser, mais c'est vrai aussi qu'il n'y a pas le feu…

 

- On va pouvoir échanger les rôles ! Intervient Annabelle, je vais pouvoir te sucer à mon tour… Allez, baisse ton pantalon et fait nous voir ta bite.

- Allez, vas-y réitère Caroline, qui a conservé sa main sur l'endroit stratégique, humm, mais, c'est qu'il rebande vite, ce gros coquin !

 

Caroline lui défait sa ceinture, dézipe la fermeture et descend le pantalon jusqu'aux chevilles de l'ami Rémy qui se retrouve en caleçon. Je ne vous dis pas le caleçon... du coton imprimé avec des petits oiseaux, des mésanges, des serins, des rossignols, j'ai une de ces envies de rigoler !

 

Le caleçon ne tarde pas à dégringoler à son tour, et le voilà à présent devant nous, la bite à l'air, une bien belle bite, provoquant une exclamation enthousiaste des deux femmes.

 

Du coup, il fait son fier :

 

- Alors ça vous plait ?

- Oui, oui répondent les filles, et toi Etienne qu'est-ce que tu en penses ? Me demande Caroline à brule-pourpoint.

- Elle est très belle ! M'entendis-je répondre.

- Tu aimes les belles bites ? S'étonne Annabelle.

- J'aime tout ce qui est beau !

- Ah, oui... Et tu y as déjà gouté, aux bites ?

- Il y a un certain temps !

- Tu ne le referais pas ?

- Si ! Si l'occasion se présente !

- Et bien, je crois bien que tu l'as devant toi, l'occasion !

- Il faudrait que Monsieur soit d'accord...

- Moi, ça ne me dérange pas du tout ! Nous confie alors Rémy.

 

Glups ! C'est ce qui s'appelle se retrouver au pied du mur.

 

- Allez-y, les filles, sucez-le, je vous rejoindrais peut-être après.

- Ouais, on dit ça. Non commence, ça va nous exciter de vous regarder, me dit Annabelle en me tripotant la braguette. Humm, elle t'excite sa bite, hein ? Tu vas bien la sucer et peut-être qu'après il te la foutra dans le cul...

 

Bon on se calme ! Je me suis approché de Rémy et lui caresse un peu son membre qui me nargue de sa raideur.

 

- Allez suce ! M'encourage Rémy, il parait que les hommes sucent mieux que les femmes. On va vérifier !

 

Ce mec nous la joue bien mal, il me parait bien évident qu'il est bisexuel pratiquant. Mais qu'importe ! Me voilà en train de sucer la bite du bonhomme. Une goutte de pré-jouissance a perlé de son gland et en a salé le gout. Et c'est très bon ! Je me régale. Je suce, je lèche, je pourlèche, je n'arrête pas et en même temps je bande comme un taureau. J'ai en ce moment vraiment le désir de me faire enculer par cette bonne bite.

 

Rémy fait des commentaires assez peu poétiques mais qui participent aussi à mon excitation :

 

- Allez suce, salope, régale toi ! Elle est bonne ma bite ? Hein, t'aimes ça sucer des bites, et t'aimes que les femmes te regarde en train de sucer ?

 

Le spectacle a justement l'air d'exciter les deux femmes qui se roulent à présent une pelle d'enfer en se pelotant allégrement.

 

Sa bite, au Rémy est véritablement très raide, pour l'instant ça me plait bien de l'avoir dans la bouche, de la caresser des lèvres et de la langue, de la faire aller et venir. Quand je pense que je me suis privé de ce plaisir pendant des années. Si je garde le contact avec ce mec je crois que je vais bien rattraper le temps perdu.

 

J'hésite entre le sucer à fond, ce qui ne serait pas très gentil pour les nanas, ou me la faire mettre dans le cul.

 

J'avoue que cette idée me tente bien, me faire enculer devant ses deux superbes nanas a quelque chose de pervers qui m'émoustille. Encore faudra-t-il qu'il veuille, mais ça ne me coute rien de demander ?

 

- Tu me la mettrais dans le cul ?

- Pas de problème !

 

Je fini de me déshabiller tout excité à l'idée de ce qui va m'arriver.

 

J'ai un préservatif sur moi (j'en ai toujours quelques-uns) mais je n'ai pas de gel.

 

- Ça ne va pas être facile, se lamente Remy.

- Attends, on va lubrifier ! Propose Annabelle, j'adore lécher le cul des mecs !

 

Et joignant le geste à la parole, la voilà qui entreprend de me lécher le cul avec une fougue dont je ne l'aurais pas cru capable.

 

- Tu me relaies ! Je fatigue de la langue, propose-t-elle à Caroline, abandonnant sa place pour aller branler un peu Remy.

 

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Caroline ne se contente pas de me mettre sa langue dans le cul, mais y introduit un doigt en le faisant aller et venir. C'est trop bon et je me mets à frétiller du cul.

 

- Je crois que c'est bon ! Annonce Remy.

 

L'instant d'après, il me pénétrait.

 

Qu'est-ce que c'est bon de sentir une bonne bite dans son cul, surtout que le Remy il se débrouille super bien. L'introduction a été à peine douloureuse et maintenant je nage dans le plaisir.

 

- Qu'est-ce que c'est beau, deux hommes qui s'enculent ! Commente Caroline qui vient de retirer son pantalon et qui se tripote la chatte en écartant son string.

- Beau, je ne sais pas, mais très excitant en tout cas ! Répond Annabelle ! Dis donc, qu'est-ce que tu mouilles, toi. Installe-toi mieux je vais te lécher tout ça !

 

Remy accélère la cadence, il ne peut plus se contrôler et jouit dans mon cul.

 

- C'était bon ? Me demande-t-il.

- Tu m'as enculé comme un chef.

 

Le seul problème c'est que je n'ai pas joui. Les deux femmes sont à présent presque complétement nues et ont entamé un soixante-neuf d'anthologie, il n'est donc pas question d'aller les déranger. Mais voilà Remy qui me tripote la bite, (il est bien brave ce Remy) puis qui se met à me sucer de fort belle façon, je finis par jouir dans sa bouche. Il se redresse et je comprends qu'il veut me rouler une galoche avec sa bouche pleine de mon sperme. Ce n'est pas vraiment mon truc, mais il m'a fait plaisir, à moi de faire un effort… et puis finalement ce n'est pas si désagréable que ça…

 

On a tous joui, on s'est rhabillé.

 

- On fait quoi, on se sauve ? Propose Remy.

 

Proposition acceptée. Je regarde l'heure ! Le temps a passé vite. Comme ne disait pas Albert Einstein, "c'est ça la relativité, tu bouffes ou tu baises et le temps s'écoule plus vite que quand t'attends l'autobus."

 

Car juste au moment d'ouvrir la porte, voilà Léandre Balt qui se radine, il est hilare, Marcel le régisseur l'accompagne :

 

- Les gens sont cons, j'ai fait n'importe quoi, j'en ai bien conscience, mais ça ne fait rien les gens applaudissent quand même… Alors vous avez fait quoi pendant ce temps-là ? Vous avez été filmé, j'espère que ça va être croustillant. Nous dit Léandre.

- Mais vous n'avez pas le droit ! Protestais-je.

- Rassurez-vous, je vais regardez ça et après je détruirais.

 

Et voilà que le Léandre enlève son pyjama de scène et s'exhibe tout nu devant nous en se tripotant le zigouigoui.

 

Et c'est qu'il a une jolie bite, cette andouille. Ma libido se réveille, et il semble bien que celle de Remy aussi, quant aux filles elles ne sont pas en reste… Et quelques instants plus tard, Remy et moi-même léchions le sexe du metteur en scène tandis que Caroline lui léchait le cul et qu'Annabelle lui agaçait les tétons. L'affaire dure quelques moments avec plusieurs permutations. Marcel se contente de regarder.

 

- Vous deux, propose Léandre, en s'adressant à Rémy et à moi, vous allez sucer la bite à Marcel.

 

Rémy se précipite pour ouvrir la braguette du régisseur et mettre sa bite dans sa bouche, je le rejoins, c'est ma troisième bite de la soirée ! Mais Léandre au bout de quelques minutes me tape sur l'épaule :

 

- Viens !

 

On se met un peu plus loin. Léandre s'installe en levrette et me demande de l'enculer. D'ordinaire plutôt passif, je ne refuse pourtant pas et après avoir léché comme il se doit ce trop mignon petit trou du cul, j'y introduis ma queue et commence à le pilonner. Je m'aperçois que simultanément on est en train de me tripoter mon propre cul. C'est Marcel qui est derrière moi et qui cherche à m'enculer. On rectifie un peu la position pour rendre l'affaire possible et nous voilà en position du petit train dont je suis le centre. J'encule et je me fais enculer ! Le pied ! Marcel ne tarde pas à jouir, ce qui me rend la suite plus facile, j'accélère le mouvement et décharge à mon tour.

 

Puis le Léandre, excité comme un pou et bandé comme un cerf s'encapota et entreprit de pénétrer analement la belle Annabelle qui en fut fort ravie.

 

- Je vous dois une explication ! Annonça Léandre après que la petite sauterie fut terminée. Quand j'ai vu que Caroline faisait partie des spectateurs, je me suis dit qu'il pourrait se passer quelque chose, normal Caroline avec ta réputation !

- J'ai une réputation, moi ? Fit semblant de s'étonner l'intéressée.

- Je me suis donc arrangé pour placer mon ami Remy à ses côtés, en espérant qu'il se passe quelque chose… La suite a été au-delà de mes espérances, je tiens à vous en remercier.

- C'était donc un coup monté ? S'indigne (faiblement) Annabelle.

- On peut qualifier ça comme ça, effectivement.

- Et bien bravo, Remy vous avez bien manœuvré ! Ajoutais-je.

- Ben quoi, tu n'as pas aimé que je t'encule ! Répond-il

- Si !h

- N'est-ce pas l'essentiel ?

 

J'en convins facilement

 

- Ah, une dernière chose ! Ajouta Léandre. Dans vos journaux, ne soyez pas trop vaches avec ma pièce, c'est de la merde, mais il faut bien que je gagne ma vie…

 

Rideau

 

14/1/2012

 

© Estonius

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