Lundi 2 mai 2005 1 02 /05 /Mai /2005 17:02

Sauna des ombres et des miroirs par Alexis Defond Rossignol

 

  zyzybande


Thémes abordés : bisex masculine, domination soft, exhibition, gay, party, pluralité masculine, sauna, uro

Chapitre 1 – Eric
Un an, cela fait un an aujourd’hui que Julie est partie ! C’était bien la peine d’avoir acheté ce pavillon qu’il va falloir revendre, c’était bien la peine d’avoir fait un mariage de « première classe », avec robe hors de prix, location de limousine, traiteur très cher, et photos obligées !

 

…Et surtout c’était bien la peine que je sois resté fidèle pendant 24 ans.

Comment, vous ne me croyez pas ? Pourtant c’est vrai ! Je croyais ma femme fidèle, alors pourquoi ne l’aurais-je pas été ? Il faut dire aussi que je n’ai jamais eu d’occasions. Nous n’avons pratiquement pas de famille, peu d’amis et ne fréquentons pas le voisinage, je me rends en voiture à mon travail et j’ai fais toute ma carrière dans les bureaux d’une maison d’édition catholique ! Oh, n’allez pas croire que ce sont des saints, il y a même beaucoup d’hypocrisie dans ce milieu, n’empêche que comme lieu de drague…

Et puis surtout, j’ai toujours été très timide, pourtant on m’a souvent dit que j’étais plutôt bel homme sauf que j’ai une jambe un tout petit peu plus courte que l’autre… Et au temps des premiers amours, ben les filles, elles préfèrent les mecs avec les deux jambes pareilles.

Jeune, j’allais d’échec en échec, et puis un jour de kermesse je me suis mis à discuter avec Julie. Mignonne, un peu forte, les yeux bleus et le nez retroussé, je l’ai fais rire, ma compagnie lui a plu, je l’ai invité au restau le lendemain et miracle elle a accepté, en sortant on s’est embrassé, puis tout s’est enchaîné jusqu’au mariage.

On a eu une vie tranquille, on a élevé un gosse, maintenant casé. Julie travaillait dans une pharmacie, nos finances ne nageaient pas dans pas l’abondance, mais on était loin d’être malheureux. En amour elle savait être coquine, mais après avoir traversée une période plutôt délurée à nos débuts, il ne fallait plus compter sur elle ni pour la fantaisie ni pour l’improvisation, sinon elle n’était pas farouche, quand je voulais, elle voulait bien, elle avait rarement « mal à la tête » elle le faisait au début avec plaisir, puis après… puis après… je ne me suis rendu compte que bien plus tard qu’elle simulait souvent…

Et moi pendant ce temps là, j’accumulais les fantasmes dans ma tête, une vraie collection, des pratiques, des situations, des mises en scènes, mais ça restait mon jardin secret, je n’en parlais jamais à Julie… alors quand l’occasion se présentait je me masturbais, je ne trouvais pas ça très « normal » au début et puis j’ai su dépasser le stade de la culpabilité. Je me branle, j’aime me branler et voilà !

Le premier choc, ça a été quand j’ai reçue ce mail, un(e) inconnu(e) sur une messagerie anonyme.

« Je suis désolée de vous envoyer ça, mais vous êtes aveugle et ça ne m’arrange pas » pas de signature, je craignais une plaisanterie douteuse, j’ouvris la première des trois images attachées : Julie sur un banc dans un jardin public en train de se faire peloter par un mec ! Et pas le petit pelotage, une main du type dans le chemisier, l’autre dans la culotte… J’ai gueulé « la salope ! » avant de m’écrouler en larmes… Les deux autres photos, c’était pire… Et puis j’ai essayé de me raisonner me disant que dans une vie de couple ça pouvait arriver, et qu’il suffisait qu’on en parle ensemble… Tu parles, on n’a jamais parlé beaucoup tous les deux, alors parler de ça ? J’ai imprimé les photos et je les ai laissé sur la table de la cuisine dans une enveloppe.

Julie rentre un peu après moi, je ne savais comment elle allait prendre ça ?

- Il y a du courrier ?
- Sur la table de la cuisine !

Elle ne revient pas, je vais voir, elle chiale comme une madeleine.

- Je voulais t’en parler, mais je vois qu’il y a des gens qui feraient mieux de s’occuper de leurs oignons !
- Si c’est juste un truc sans lendemain, on peut faire comme si ça n’avait jamais existé ! Proposais-je, bon prince.
- Ce n’est pas un truc sans lendemain ! Répondit-elle, cinglante.

Et toc ! Ce fut le deuxième choc !

Le troisième ce fut quand elle fit sa valise…. Et le quatrième fut quand je compris qu’elle ne m’avait pas trompé au bout de 24 ans, mais qu’elle me trompait depuis 24 ans, ce qui n’est pas la même chose…

J’ai eu du mal à m’en remettre ! Quand je pense que… non on va pas recommencer au début…

« Alors puisque c’est comme ça… » Me suis-je dis au bout de quelques semaines, « je vais rattraper le temps perdu ! »

Tu parles ! Est-ce à cause de mon manque d’expérience ou de ma patte plus courte que l’autre, mes tentatives allaient droit dans les murailles de l’échec et de la déconvenue.

Alors j’ai fais autrement, je suis allé voir des prostituées, la première fois carrément deux d’un coup, l’un de mes fantasmes, l’une des deux était super gentille, l’autre n’en avait rien à cirer…

Puis je me suis tourné vers les clubs de rencontres, les bistrots pour célibataires, les saunas.

C’est dans ces derniers que je me trouve le mieux, il y a parfois des femmes, mais jamais je n’ai eu de contacts avec, d’autres ont eu plus de chances. Il y en a qui viennent simplement pour s’exhiber, d’autres qui viennent en couple avec un autre couple d’amis, ils font de l’échangisme mais entre eux.

Par contre je ne m’imaginais pas que mes fesses et mon sexe auraient autant de succès dans ces endroits. La première fois qu’une main est arrivée sur ma bite, je me suis reculé, et j’ai failli quitter l’établissement, pourtant dans mes fantasmes… mais bon, les fantasmes ce sont les fantasmes… Je me suis raisonné et la deuxième fois je me suis laissé faire ! J’aime maintenant cette sensation d’une main sur mon sexe, certains masturbent très bien, et ceux qui le font mal je les envoie promener… J’ai fini par faire pareil, et j’ai appris le plaisir à branler une belle queue. Je n’aime pas trop qu’on me suce. Pour moi la fellation c’est la rencontre d’un beau visage féminin avec une belle queue. Donc me faire sucer par un mec, je laisse parfois faire mais sans plus. Par contre le contraire me plaît bien, j’adore sucer un beau membre. Mais enfin ça ne vaut pas les femmes tout ça…

Un an jour pour jour qu’elle a fait ses valises ! C’est samedi, j’ai acheté de quoi me faire un bon petit gueuleton ce soir, j’ai tout acheté en double, dés fois que je ramène quelqu’un à la maison… On peut toujours rêver ! Et en attendant, direction le sauna :

Un attroupement, c’est bon signe, cela signifie qu’il y a une femme, le temps de m’approcher, un cri d’orgasme crève le silence feutré du lieu, le groupe se disloque, je continue à avancer afin de me rendre compte de ce que j’ai manqué : il y a là deux femmes, l’une est un véritable canon, brune aux cheveux frisés, le corps intégralement bronzé, élancée, cambrée, des seins magnifiques, la trentaine, l’autre est plus mûre, plus massive, mais non dénuée de charmes.

Au moins l’une des deux va rester, me dis-je ! Ben non, elles quittent toutes deux l’endroit accompagnées de leurs mecs ! Frustration !

Il n’y a plus que des mâles à présent. Un premier mec me croise, approche sa main de mon entrejambes, je le regarde, il ne m’inspire pas, je fais une dénégation de la tête, il n’insiste pas, en principe ici les gens sont bien élevés. Mais c’est qu’en voilà un second, des cheveux blonds jusqu’aux épaules et des moustaches, en voilà un look ? Il passe à côté de moi, la pine tendue comme un piquet. Joli bite en vérité, un peu sombre, assez longue et pas trop épaisse, le gland brillant. Un petit sourire, je lui rends. Ma main a du s’avancer vers son sexe en même temps que la sienne faisait la même chose, c’est beau la simultanéité improvisée !

Je branlote quelques instants cet attendrissant cylindre de chair soyeuse, j’espère qu’il va accepter que je le suce !

- Je m’appelle Bertrand !

Surpris ! Non pas qu’il s’appelle Bertrand, mais qu’il se présente. J’ai en effet appris avec quelque tristesse que dans ce lieu les rapports étaient silencieux, on se touche, on se suce, on s’encule, tout cela parfois s’en échanger un seul mot. Dans le meilleur des cas on a droit à un sourire, à un merci, à un « ça va ? », mais c’est tout. Je lui réponds en inventant un prénom au hasard.

- Tu viens souvent ? Demande-t-il
- Non, il n’y a pas longtemps que j’ai découvert ce truc, et toi ?
- Je suis de province, j’y viens quand je monte à Paris, une fois par an…. Tu la trouves comment ma bite ?
- Elle est superbe !
- En principe elle plait bien, mais la tienne n’est pas mal non plus… Tu as envie de me sucer ?

Oh oui, oh oui…. Je lui dis, bien sûr, lui demande si je peux y aller, me baisse, et glop ! Me voici en train d’embrasser la hampe, c’est doux, c’est frais, c’est excitant… Ma langue entre ensuite en action mais sans changer de place, je remonte ensuite vers le gland, il a une légère odeur, peut-être vient-il de pisser mais ça ne me dérange pas, je fais des petits mouvements linguaux sur la couronne, ça a l’air de lui plaire au viking, puis embouche carrément l’extrémité de cette trop jolie quéquette. Et je pompe et je pompe, l’autre est aux anges. Ayant l’intention de faire durer le plaisir, je m’interromps de temps à autre pour aller gober ses testicules, je ne suis pas trop friand de la chose mais je sais que les mecs aiment bien ça !

- Tu me suces un peu derrière ?

Aïe ! Je craignais cette demande, mais allez savoir pourquoi, j’ai envie de lui faire plaisir au moustachu, je vais derrière, il écarte ses fesses, et j’avance ma langue dans son troufignon, ça va, monsieur est bien propre sur lui, il ne l’aurait pas été, j’aurais sans doute abrégé la chose (quoique, allez donc savoir… avec l’excitation) mais là, c’est rassuré que je lui fais un furetage anal en règle…. A tel point que j’attrape des crampes à la mâchoire… Il est temps de revenir devant ! Ça bande toujours autant ! Cette fois j’essaie d’en pénétrer le maximum dans la bouche, pas si évident, puis je coulisse en de larges mouvements badigeonnant son sexe de ma salive. Et pendant ce temps là ma propre bite est devenue raide comme la justice.

- Ne me fais pas jouir ! Dit-il

Pourquoi ?

- Tu veux que j’arrête ?
- Tu suces super bien ! T’aimerais que je t’encule ?
- Je ne suis pas contre, mais il est un peu tôt… tout à l’heure peut-être…
- Tout à l’heure il sera peut-être trop tard….

Je ne sais pas ce que j’allais répondre, mais notre tête à tête (si je puis dire) est alors interrompu par le bruit d’une arrivée….

Et quelle arrivée, des types se retournent. Et on aperçoit alors ce spectacle complètement dingue d’un mec qui débarque en tenant une femme en laisse, laquelle est accrochée à un collier de chien qu’elle a autour de son cou. La soumise a les yeux bandés d’une bande de tissu noir. Le maître l’aide à s’asseoir sur un rebord, puis prend place à ses côtés. Je rage d’avoir laissé mes lunettes au vestiaire, déjà la dernière fois j’avais commis cette erreur.

- S’il y en a qui veulent se faire sucer, elle peut vous le faire, mais attention, comme elle a les yeux bandés, c’est moi qui choisit à sa place et c’est moi qui surveille !

Oups ! Depuis le temps que j’attends une occasion comme celle-ci ! Mais toujours ma timidité, je n’ose pas y aller en premier. Et là, même si j’avais voulu, j’aurais été battu sur le poteau par un grand chauve qui s’approche la bite en avant.

Le maître lui fait signe qu’il peut y aller.

Je vois mal ce qui se passe, le mauvais éclairage de ce coin, mes problèmes de vue, et puis ses cheveux qui lui dégringolent sur le côté et qu’elle ne pense pas toujours à dégager. De plus, pratiquement tout le sauna s’est pointé, et évidemment je ne suis pas au premier rang,

L’homme lui a placé son membre contre la joue, la femme s’en empare de ses mains, le caresse quelques instants avant d’embrasser la hampe, puis le gland, elle fait durer ce manège quelques minutes avant de sortir sa langue pour la faire virevolter, léchant de sa pointe le méat et la couronne de cette virilité offerte à sa gourmandise. Puis soudain elle engouffre tout ça, elle agrippe l’homme par l’arrière de ses cuisses en s’efforçant d’effectuer des mouvements longs.

- Ne jouis pas dans sa bouche ! Prévient le maître.

Le mec se dégage, va pour partir mais le maître lui prend sa queue en main et la dirige vers celle de la femme afin qu’elle le masturbe à l’aveuglette. Quelques instants plus tard, un jet de sperme lui atterrit sur le ventre. La femme rit !

- Un autre volontaire !

Le problème, c’est qu’ils sont tous volontaires. Le maître en refuse un premier pour des raisons qui m’échappent, puis un second, il y a un mouvement de foule, je me retrouve au premier rang. Oserais-je ? Non je n’ose pas, le maître choisit deux mecs, s’arrange pour placer leur queues l’une à côté de l’autre, puis guide le visage de la femme ! 

yeuxbandes78

Je vois mieux à présent ! Quel choc ! Je voulais une fête, je suis comblé par ce spectacle, même si je n’y participe pas directement je me sens comblé et heureux. On est bizarre parfois !

 

Cette fois ça dure plus longtemps, elle passe d’une pine à l’autre et pompe avec un plaisir non dissimulé ! Ce doit être communicatif, je plane devant cette scène surréaliste, je suis au ciel et ma bite en montre la direction !

L’un des types finira par envoyer une décharge peu abondante sur le ventre de la soumise, l’autre suivra cinq bonnes minutes plus tard, en expédiant de larges giclés.

Je crois alors que son maître va demander un ou deux autres volontaires, je commence à m’approcher, fébrile… mais pas du tout

- Allez, je veux que tout le monde la pelote, mais attention, pas de brutalité, vous avez deux minutes pas une de plus, après à mon signal, vous la laisserez, d’accord. ?

On entend un vague murmure d’approbation !

- Allez !

Il y a combien de mains sur elle ? Certains sont un peu empruntés à cause de la présence du sperme sur le ventre, mais sinon chacun veut son bout de peau, les seins ont été choisi par les plus rapides, les pieds ont leurs amateurs, je me contente de l’avant bras que je caresse comme je le ferais d’un petit animal domestique ! Drôle de sensation….

- C’est fini !

Déjà ?

Tout ce petit monde recule, il y en a deux qui essaie de tricher !

- C’est fini, j’ai dis ! Répète sèchement le « maître »

Je crois alors la séance terminée, mais non, le maître de cérémonie improvisé reprend la parole !

- Il y a des volontaires pour la sucer ?

Je n’ai pas ouvert la bouche ! J’ai simplement fait ce geste antique consistant à pointer mon doigt plusieurs fois sur mon torse, mais sans y croire…

- Viens !

Non, ce n’est pas possible, il va m’arriver ça ! Ce soir ! Je m’avance, la queue frétillante ! Pourvu qu’elle n’enlève pas son bandeau, je n’ai pas envie qu’elle me voit.

Me voici entre ses cuisses, ses effluves intimes me montent aux narines et me rendent fou, mélange de sueur, d’urine et de mouille. Sa chatte est humide, ses grosses lèvres gonflées, son clitoris érigé. Je sors ma langue au maximum et je lape, une fois, deux fois, plein de fois. Madame se met à gémir ! C’est moi qui la fais gémir comme ça, je n’en reviens pas ! J’écarte très largement ses chairs pour m’enfouir dans son intimité, mon excitation est au maximum, je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir comme ça !

Quelqu’un est en train de me tripoter les fesses ! Il ne peut pas me laisser tranquille celui-ci, obligé de me tourner pour protester, mais me rendant compte qu’il s’agit de Bertrand, je le laisse faire.

Je reprends, je vais partout, au fond, sur les côtés, je joue avec les lèvres !

- Fais moi jouir ! Dit-elle.

Sa voix ! C’est la première fois que je l’entends depuis qu’elle a pris possession du lieu, j’en suis tout chaviré. OK ! Direction le clitoris, il est dur, décapuchonné, en attente. Je donne de brefs coups de langue comme pour le cogner, puis je fais de mes lèvres un mouvement de succion, j’alterne les deux méthodes, pas longtemps… je sens la femme se raidir, échapper à mon étreinte de quelques millimètres avant de crier sa jouissance avec un cri à ameuter tout le quartier

C’est fini !

C’est fini ! Je vois le maître qui tirant la laisse dirige mon ex femme vers la sortie !

Pour son maître ce sauna n’était donc qu’un préliminaire… N’empêche que désormais je me compte dans le nombre des ex amants de ma femme ! Drôle de situation, l’émotion du moment me fait venir une petite larme que je n’ai pas demandée et que je m’empresse d’essuyer…

Je me dirige vers Bertrand !

- Ça te dirait si je t’invitais chez moi pour finir la soirée ?

Il me sourit… je vous dis, aujourd’hui c’est la fête !

 

Chapitre 2 – Julie
J’ai toujours eu la mémoire des dates, cela fait un an que j’ai fait mes valises et que j’ai quitté comme une voleuse le domicile conjugal…

 

Ça me fout le vague à l’âme, pas tant d’être partie, car après tout ce départ m’a apporté plus d’avantages que d’inconvénients… mais j’ai une pensée pour Eric, quelque part, je l’aimais bien…

J’en parle à Max, mon compagnon, j’ai peur qu’il se foute de moi !

- Non, je te comprends ! Tu veux que je te sorte ?
- Oui, sors moi !
- Ok, on fait les courses en vitesse, et je t’emmène au restau.
- Non pas ce midi, je n’aurais pas faim.
- Alors on sortira cet après midi… Tu veux aller où ? Au ciné ?
- Improvise, j’ai pas envie de chercher, décide pour nous deux…
- Tu voudrais être soumise cet après midi !
- Pourquoi pas ?
- Je crois que j’ai une petite idée ! Dépêche toi de finir de t’habiller, il va y avoir la queue au super marché !

Il a une petite idée, il est comme ça, Max, des idées il en a plein, il en a mille, qui s’entassent et qui s’empilent, on ne s’ennuie jamais avec un mec comme ça !

Quand même, que doit faire Eric en ce moment ? Est-ce qu’il y pense lui, à cette date…

Il était (presque) le type de l’homme que je recherchais dans mes années de jeunesse… Oh, il y en avait de plus beau, de plus séduisant, de plus craquants mais ceux là se réservaient les canons qui mimaient les starlettes de l’époque…. Moi, je ne venais qu’en seconde catégorie, tout cela parce que j’étais un peu forte, cela me mettait d’emblée hors compétition… j’en ai été malheureuse, puis je me suis dis que cela était peut-être un avantage, tous ces bellâtres courant après des imitations de mannequins n’avait aucune imagination, aucune culture, et pas beaucoup de conversation… Au plumard peut-être étaient-ils bons, mais ça m’arrangeait de penser qu’ils ne l’étaient pas….

Je me suis longtemps réfugié dans la masturbation, m’inventant des scénarios dans un monde personnel d’une absolue complication, à tel point que j’en notais les noms des personnages et ce qu’ils faisaient sur un petit carnet afin de ne pas trop m’y perdre…

J’avais eu l’occasion d’entendre Eric discuter à l’occasion d’un pot dans un bistrot, je l’avais trouvé intelligent et plein d’humour… A la première occasion, je l’ai dragué. Ça a marché tout de suite…

Adieu les branlettes solitaires, adieu mes personnages de carnets, et vive la vraie vie, me disais-je, sauf que les premiers ont fini par me rattraper.

Au lit, Eric acceptait pas mal de choses, mais cela restait tout de même très classique. Et lui si loquace sur tous les sujets n’aimait pas qu’on parle sexe… un jour je me suis acheté un string et je me suis baladé devant lui. Je croyais l’allumer, il m’a simplement dit qu’on n’était pas au carnaval… De rage j’ai jeté le string… Une autre fois je lui ai demandé s’il voulait me regarder pisser, il m’a répondu que « j’avais du trop boire de bière »… J’ai fait la grève de l’amour 10 jours, au-delà je ne peux plus…

Je me suis dit qu’à la première occasion j’irais voir ailleurs… mais les choses ne se passent jamais comme prévues. Les occasions, je les ai eus, mais je suis restée avec Eric… Après tout, mis à part son manque de fantaisie sexuelle, il ne manquait pas de qualités…

Et puis un jour, plus de 20 ans plus tard, j’ai découvert en rentrant du travail les photos où on me voyait dans les allées du parc avec Max ! Quel connard avait donc pris ces clichés ? Gérard, bien sûr, il avait été mon amant trois ans et avait fini par me demander de rompre avec mon mari ! J’ai refusé ! Il l’a mal pris, on s’est engueulé et on a rompu, il m’avait alors menacé de faire éclater notre couple ! Il l’a donc fait ! Quel salopard !

Je crois qu’Eric aurait pu me pardonner ! Mais moi par pur masochisme ou voulant expier ce que je ressentais comme une faute, j’ai aggravé mon cas et je suis partie…

- Bon alors tu t’amènes !
- Voilà, voilà.

Vers le milieu de l’après-midi, Max m’a demandé de me chausser et de mettre un manteau.

- On va où ?
- Au sauna !
- Bonne idée ! J’espère que ça va bien m’exciter.
- Mais tu vas être mon esclave, je vais te faire faire des pipes et te faire peloter par tous ceux qui voudront…
- Et après ?
- Après, on rentre et je te baise ! Et après, on ira au restau en amoureux.
- Pas chiche !
- Tu vas voir si je suis pas chiche !

On arrive, on se déshabille. Devant les vestiaires, Max me fixe un collier de chien auquel est attaché une laisse ! Bizarre son idée, mais ce n’est pas bien grave, c’est surtout la suite qui m’intéresse !

- On mate un peu avant, ou on y va direct ? Demandais-je.
- On va se planquer cinq minutes !

On se place derrière une glace sans tain ! Cela a toujours été l’un de mes fantasmes de voir des mecs faire des trucs ensembles. Comme Max est assez libéré de ce point de vu là, cela ne pose pas de problèmes entre nous. Ce soir, il n’y a pas grand chose à voir, les hommes ne sont pas terribles à l’exception d’un grand blond à moustaches et aux cheveux longs. Il croise un autre mec, marrant celui-ci, il ressemble a mon ex, c’est à s’y méprendre ! Mais… Mais… C’EST mon ex ! Mais qu’est ce qu’il fout là ! C’est à peine croyable. Je le dis à Max.

- Tu veux qu’on s’en aille ?
- Je ne sais pas, attends…

Je vois Eric qui maintenant se branle mutuellement avec le blondinet. Ainsi c’était donc ça, mon ex devait être un homosexuel qui refoulait ses pulsions, le fait de nous être séparés l’a donc sans doute libéré. Voilà qui explique rétrospectivement bien des choses… Je me demande jusqu’où il va aller, et c’est à ce moment là que je le vois se pencher pour sucer la bite de son partenaire ! Eric en train de sucer une bite ! Dingue ! J’ai soudain une idée, je la chuchote à Max, puis regagne mon vestiaire ou je récupère l’un de mes bas noirs !

- Voilà tu me le mets sur les yeux !
- Tu arrives à voir au travers ?
- Pas beaucoup, mais ce sera suffisant… Ce qui compte c’est que mon ex croit que je ne vois rien… On y va, je vais jouer à l’esclave. Tu fais ce que tu veux de moi mais j’aimerais bien que tu te débrouilles pour me le garder pour la fin… si toutefois, ça l’intéresse !
- Tu espères quoi ?
- Je n’en sais rien à vrai dire.

On a fait notre entrée, Max devant, moi derrière tirée en laisse comme une chienne ! Dingue, les voilà tous autour de nous comme une nuée de sauterelles. Ça fait plaisir d’être encore maté comme ça à quarante ans bien passés, ma stature, inconvénient de ma jeunesse est devenue un avantage à ma maturité. Max demande un premier volontaire, il y en a trop de volontaires, et dans les volontaires il y a Eric ! Vous pouvez pas savoir ce que ça me fait, il n’est donc pas homo, mais bi, mais bon dieu pourquoi n’en n’avons-nous jamais parlé… Max choisit l’heureux élu. Joli choix, le mec à une jolie bite, du moins pour ce que je peux en voir à travers le brouillard de mon voile. Je le branle un peu ! J’adore branler des bites, mais j’aime encore mieux sucer ! J’ai envie d’en avoir plein dans ma bouche ce soir. Celle-ci, je la gâte, la couvrant de baisers, la taquinant de ma langue avant de l’engloutir. J’ai peur que le mec parte trop vite, Max doit aussi s’apercevoir de quelque chose et lui interdit de jouir dans ma bouche ! Pourquoi ? Le mec va pour s’en aller mais finalement décharge sur mon ventre ! Max me demande de ne pas m’essuyer et réclame deux autres volontaires…

Ça m‘amuse parce que Eric est dépité de ne pas être choisi ! M’a-t-il à ce stade reconnu ! Pas sûr, j’ai changé de look, il n’a pas ses lunettes et le coin est obscur. Tant mieux, tout à l’heure la surprise n’en sera que plus grande ! J’espère simplement que je ne joue pas à un jeu trop dangereux et que tout cela ne va pas virer au drame ! Mais non, j’ai confiance… Pour l’instant je m’occupe de ces deux queues, pas évident de se coordonner, mais ces messieurs ont l’air satisfaits de mes traitements, tout va bien, l’un des deux se lâche, le second est un peu plus lent à la détente, mais ça ne me dérange pas, j’aime bien faire durer le plaisir… Me voici avec trois spermes différents sur le ventre… J’ignore ce que va inventer Max à présent, deux autres bites, trois ? Non ce n’est pas ça, il demande à tous les présents de me peloter : N’importe quoi ? Me voilà avec dix, vingt, trente, (je ne compte plus) paluches sur l’ensemble du corps ! Ils évitent le ventre tout « spermeux », par contre les seins ça y va, les cuisses aussi, d’autres s’occupent de mes pieds, il y en a un qui me chatouille, il est fou celui-là ! Je cherche Eric. Il est là il et me pelote l’avant bras, il est si près de moi qu’il n’a sans doute pas pu faire autrement que de me reconnaître… Il me faut aller jusqu’au bout de mon défi, je fais un petit signe à Max qui demande à la petite assemblée se s’écarter de ma personne.

- Avant de partir, je voudrais que quelqu’un la lèche ! demande Max

Va-t-il oser maintenant qu’il m’a reconnu ? Oui il est volontaire. Max le choisit ! Tout va bien !

Eric est entre mes cuisses, je mouille comme une fontaine à l’idée de ce qu’il va se passer : Il croit que je ne le vois pas, aura-t-il l’intelligence de conserver l’anonymat ? La situation me ferait presque oublier l’action, du moins dans un premier temps, car bientôt sa langue révélait son efficacité. Eric a rapidement su et aimé pratiquer le broute minou… Il me faisait toujours monter au ciel à nos débuts, et puis la pratique est devenu monotone, j’avais parfois l’impression qu’il s’ennuyait à me lécher, ça ne venait pas, je faisait parfois semblant, la monotonie et l’habitude sont sans doute les pires ennemies de l’amour, mais recommence t-on si souvent les mêmes conquêtes ? Par contre aujourd’hui, il est en pleine forme le salopard, sa langue va partout. Je frissonne de tous les endroits et des ondes de plaisirs me traversent les pores.

- Fais moi jouir ! Demandais-je

Aïe, j’ai parlé ! Pourvu qu’il n’en profite pas pour me répondre, pour se dévoiler… non….il attaque le clitoris. Je sens que ça ne va pas être long. La nébuleuse est proche de l’éclatement, ma respiration se saccade, mon corps se tétanise. Je jouis en braillant comme une dingue, puis me recroqueville sur mon siège, pantelante.

Je ne peux pas le laisser partir comme ça ! Il ne sait pas évidemment que je l’ai reconnu ! Mais je ne sais ni quoi dire, ni quoi faire, le voilà qui discute avec son blondinet… Drôle de penser qu’on a vécu pendant 24 ans avec quelqu’un sans le connaître… mais lui peut aussi en dire autant….

Cette expérience m’a troublé, mélange de soulagement car je suis consciente d’avoir pris un risque, d’interrogations en tous sens et d’excitation, car je ne suis pas rassasiée.

Max me tire vers les vestiaires !

- Allez, après tout ces préliminaires, on va passer aux choses sérieuses. Direction la maison ! Toujours d’accord, ma chérie !
- Bien sûr

Une idée folle me traversa la tête alors que Max m’enlevait mon collier de chien : « et si je prenais comme amant mon ancien mari ? »

Fin

Alexis Defond-Rossignol
(mai 2005)

ce récit a été écrit pour le concours organisé en mai 2005 par notre confrère « revebebe », ils souhaitaient un récit sans pénétration, avec uniquement des préliminaires. Bien que très bien classé tant par le public que par la critique (16//20) il n’a pas gagné, sans doute trop éloigné de la ligne actuelle de ce site ? Nous on adore !

Cette nouvelle a obtenu le 3ème Prix de la meilleure nouvelle pour l’année 2005 sur le site de Vassilia

Par Alexis Defond-Rossignol - Publié dans : Alexis
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Vendredi 22 avril 2005 5 22 /04 /Avr /2005 13:29

Aude au Sauna

Révisé et complété par Sylvain Zerberg

 

pluralite

 

Ma copine et moi nous rendons assez régulièrement dans un sauna échangiste, car de tous les établissements échangistes que nous avons fréquenté, c’est le sauna qui nous a le plus séduit. Aude a 30 ans, moi 37. Nous nous fixons souvent des défis, pour pimenter nos sorties, et ce samedi soir, comme d’habitude, je posais sur le lit, la tenue dans laquelle je voulais que ma copine se rende au sauna. Je ne sais pas pourquoi, mais très excité ce soir-là, je décidais de l’habiller vraiment comme une pute. Je lui mis un petit short qui dévoile les trois quarts des fesses, des cuissardes, un haut noir transparent, et un petit blouson en cuir noir. Je rigole tout seul, sachant qu’elle refusera de s’y rendre comme cela. Je redescends dans le salon et lui dis qu’elle peut aller se préparer, elle monte, j’attends la réaction, il se passe bien dix minutes avant qu’elle ne redescende, j’entends ses pas dans l’escalier, et attends de découvrir sa tenue.

 

Surprise, elle s’est habillée juste avec ce que je lui ai mis. J’en ai presque peur, sa tenue risque de provoquer une émeute. Mais toujours et encore plus sous le coup de l’excitation, je ne dis rien si ce n’est :

 

- Tu es très sexy, une vraie salope. On y va ?

- Allez ! me dit-elle. Seulement on va changer un peu ce soir, on va y aller ensemble, mais vers le sauna on se sépare afin que les mecs ne sachent pas qu’on est ensemble.

 

Cette idée me paraît géniale, et arrivés à proximité du sauna, on se concerte, qui y va en premier ?

 

- Moi me dit-elle, toi tu viens dans un quart d’heure.

- O.K., et tu vas faire quoi ce soir ? Lui demandais-je

- On verra selon l’ambiance et les personnes ! me répondit-elle.

 

Ca y est, elle est partie, je la vois franchir la porte de l’immeuble où se trouve le sauna, et disparaître, je prie pour qu’elle ne croise personne, sinon elle va droit au viol. Le quart d’heure passé, je me dirige à mon tour vers le sauna, j’entre et on me demande si je viens seul, je réponds oui, et le patron rechigne, me dit que ça fait beaucoup, que ce soir il n’y a que des mecs, une quarantaine et une seule fille... Aude est donc la seule femme ! Voilà qui commence à m’inquiéter, du coup je lui décris ma copine, le met dans la confidence et ouf, il me laisser entrer, et me remet une serviette comme à l’accoutumé.

 

J’entre aux vestiaires, me fous à poil, et m’entoure de la serviette. Il me tarde de savoir où Aude se trouve et ce qu’elle fait. Je connais pas mal les lieux alors je me rends au bar en cheminant par les couloirs qui donnent sur de nombreuses petites pièces, dont chacune comporte des particularités. Un attroupement s’est formé vers le « glory-hole » autrement dit « la cabine à trous », il s’agit d’une petite pièce meublée d’un lit, et dont la particularité est qu’elle comporte tout autour une vingtaine de trous dans les murs à la hauteur d’une bite et à peu près assez gros pour le passage d’une verge et des couilles. Mais trop étroits pour passer une main.

 

J’en fais le tour et constate que curieusement tous les trous sont occupés, et à moins d’avoir un groupe d’homos à l’intérieur, je suppose qu’il s’agit de ma Aude. De toute façon les commentaires vont vite confirmer ma pensée lorsque j’entends. « Comme elle suce bien cette salope ! » Pas de doute c’est bien elle. Malheureusement, je ne peux rien voir de ce qui se passe, et donc je m’approche de celui qui semble être l’élu du moment. Aude adore sucer, et tout autant avaler le sperme, ce qui n’est pas toujours le cas lorsque des filles sucent des inconnus. Le mec qu’elle suce va bon train de commentaires, et sans rien pouvoir voir, je devine assez bien selon ses dires ce qu’elle lui fait.

 

- Putain elle me lèche les couilles, elle tire me décalotte à fond, elle va m’arracher le frein, maintenant elle me lèche le gland…

 

Il est plaqué contre le mur sans même bouger, apparemment ce qui se passe de l’autre côté lui suffit, il annonce qu’il va jouir,

 

- Une vraie pute, elle m’a gardé dans sa bouche, pourtant qu’est ce que je lui ai mis !

 

Aude.jpg

 

Cela ne m’étonne pas, elle n’a jamais aimé qu’il en soit autrement. Après un bref instant, il dégage le trou qui est aussitôt pris d’assaut. Je suis très excité de savoir que ma salope de copine est là-dedans, mais un peu frustré de ne rien pouvoir voir. C’est vers le dixième mec, que j’arrive enfin à avoir un trou libre, mais je n’introduis pas ma bite, mais mon œil afin de pouvoir voir ce qui se passe. Aude est bien là, le visage collé au mur, elle sur l’autre cloison ce qui me permet de la voir très bien de profil, j’adore la voir sucer, et les propos tenus par le mec qui se fait astiquer reflètent bien la réalité de ce qui se passe dans la cabine. Elle passe de bite en bite, et c’est vers la vingtième, qu’elle change de stratégie, je la vois se tourner et plaquer ses fesses contre le mur à l’emplacement d’un trou, en fait elle vient de choisir une bite recouverte d’un préservatif. La longue bite qui en sortait disparaît dans son ventre, là je suis fou ! Du coup tous les mecs qui ont une capote sur eux la revêtent, et attendent leur éventuel tour et se plaquent encore un peu plus contre le mur des fois qu’on viendrait à leur piquer leur trou. La situation est des plus perverses, ma copine se fait mettre par des inconnus à travers un trou...

 

Elle se donne comme jamais, à fond et sans limite. Si elle voyait la gueule de certains, elle ferait des bonds, mais elle ne voit que leur bite, et heureusement. Elle passe de bite en bite, tantôt se faisant prendre quand l’engin est protégé, tantôt suçant tout en branlant les deux bites voisines. A un moment, sûrement trop excité, de la bite qu’elle avait en main, coule un liquide épais et blanc, n’hésitant pas une seconde, elle délaisse la bite qu’elle avait en bouche, pour engloutir celle qui se vide. Le spectacle est des plus érotique, j’en jouis presque rien qu’au contact de ma serviette. Après avoir vidé la moitié des mecs présents, il semble qu’elle se dirige vers la porte.

 

Par mon trou je l’aperçois qui va sortir, je ne sais que faire, aller la voir ou la suivre de loin. Je m’arrange pour qu’elle me voie sur son passage, mais fais comme si de rien n’était. Elle se dirige vers les douches, entièrement nue, tenant sa serviette à la main. Au passage pleuvent les réclamations :

 

- C’est fini ?

-  Et moi ?

 

Elle leur répond qu’elle a quand même le droit de souffler cinq minutes, que de toute façon elle ne doit rien à personne, que c’est une femme libre et j’en passe, faut pas trop l’asticoter ma Aude !

 

Mais les mecs ont décidé de ne pas la perdre, ils la suivent aux douches communes, prétextant eux aussi une chaleur subite. Moi je me tiens vers l’entrée d’où j’assume mon rôle de cocu voyeur.

 

Aude prend une douche, des mains se baladent sur elle sans qu’elle donne l’impression d’y faire attention. Puis une chose curieuse se produit, le mec à côté d’elle se met à uriner devant lui, puis observe la réaction de Aude, elle l’a vu, mais ne dit rien, engaillardi par son attitude, le mec se tourne vers elle et lui pisse carrément dessus maintenant. En souriant, elle lui dit

 

- Hummm c’est chaud.

 

Jamais je n’aurais cru ma nana aussi salope, je la reconnais pas, elle qui voulait toujours que je sois près d’elle, et qui était contre certaines pratiques…Je faillis m’étaler par terre, lorsque je la vis se baisser et prendre dans sa bouche la queue de ce mec qui pissait encore. Curieusement rien ne sortit de sa bouche, je la voyais déglutir rapidement, elle le buvait comme elle ne m’avait jamais fait à moi. La scène avait déclenché diverses réactions, certains mecs disaient que c’était dégueulasse, et s’étaient retirés, d’autres au contraire s’étaient rapprochés et se mirent en devoir de lui pisser dessus.

 

Aude toujours à genoux, recevait sur tout le corps l’urine de 7 ou 8 gars. Elle les léchait à tour de rôle, les suçait, jouait avec ces bites molles, avalant des lampées d’urine par-ci par-là. Je n’osais pas me joindre à eux de peur de tout gâcher. Et Aude ne me fit aucun signe en ce sens. Après qu’ils se soient bien vidés la vessie sur et dans ma copine, ils commencèrent un joyeux gang bang, l’enfilant d’abord les uns après les autres, puis par deux et enfin par trois, un dans chaque orifice. Ma serviette tenait seule pendue à mon sexe comme à un portemanteau. La vue de ma copine dans cette copulation sauvage était presque insoutenable d’excitation. Chacun se vidèrent les burnes dans l’orifice qu’il occupait, puis tous prirent une vraie douche cette fois. Je pensais que c’était terminé et qu’on allait enfin se concerter discrétos. Aude avait les jambes un peu écartées, ils n’avaient pas fait semblant.

 

Aude croisa mon regard certainement pour jauger où en était ma pensée, je ne sais pas ce qu’elle lut sur ma tête, mais tout en se frottant le corps, elle prit dans sa main la verge de son voisin, fit comme si elle le lavait, puis elle le fit tourner et glissa sa main entre ses jambes par derrière pour lui saisir les testicules, elle aimait triturer les couilles. A l’expression du visage de l’homme, elle semblait le broyer dans ses doigts, et quelques sursauts me le confirmèrent. Puis elle s’agenouilla derrière le gars, et approcha son visage de ses fesses. A ce moment elle me toisa du regard, sortit sa langue, et la promena entre les fesses du gars. Celui-ci semblant apprécier la caresse, écarta les jambes pour permettre à Aude une caresse plus appuyée, ce qu’elle fit, je voyais sa langue s’attarder sur l’anus, et y entrer sur quelques centimètres. J’aurais donné n’importe quoi pour être à la place du mec. Elle lui léchait le cul tout en lui broyant les couilles, puis elle commença à le branler. Sans lâcher son trou du cul, elle le fit jouir dans sa main, avec le contact de l’eau, le sperme se transforma vite en gelée épaisse. Elle étala cette gelée entre les fesses du mec, et continua de le lécher, si bien qu’elle avala cette purée. Après cet épisode mémorable sous la douche, elle me rejoignit, et me demanda pour la première fois.

 

- Tu viens avec moi ?

- Où çà répondis-je ?

- Suis-moi. !

 

Je la suivis et elle m’entraîna dans la première cabine de ses exploits. Les mecs pensèrent que j’étais l’heureux élu avec qui elle avait décidé de s’isoler. Mais à peine avions nous fermé la porte à clef, que comme des chenilles, les bites traversèrent à nouveaux les trous de la pièce. Mais cette fois j’allais pouvoir contrôler la situation, enfin c’est ce que je croyais. Elle m’entraîna avec elle vers une cloison et elle se mit à sucer un sexe comme j’aimais en voir, épais, un gros gland, très volumineux par rapport à la tige, très long, et de toute évidence circoncis. Après une pipe assez rapide, je vis qu’elle se retirait de sa proie, et fit jouir le mec sur ses seins. Elle avait des coulures abondantes sur les joues, les seins, le ventre.

 

- Maintenant nettoie !

- Quoi !

- Tu as voulu que je sois salope, je l’ai été, alors à moi de réaliser mes fantasmes ! Nettoie-moi !

 

Comme dans un rêve, je nettoyais de la langue les traînées de sperme rependues sur le corps de ma copine. J’avais un peu peur qu’elle ne m’impose de faire la même chose avec la quinzaine de bites qui en demandait encore... mais ce n’était pas tout à fait son plan. Elle me prit par la main, se dirigea vers une des bites qui émergeait d’un trou, elle choisit une belle queue noire, épaisse, longue et luisante, et commença à la sucer avec application, puis par gestes me fit signe de prendre le relais. Je n’hésitais même pas, et commençais à la sucer avec application. La queue du mec était particulièrement raide et après quelque mouvements de va-et-vient je reçu tout dans la bouche, Aude me choisit après une autre bite, une belle blanche au gland violacé, et tandis que je la suçais, elle s’en choisit une autre.

 

Les mecs à l’extérieur comprirent ce qui se passaient et plusieurs d'entre aux quittèrent l’endroit. Tandis que je suçais cette nouvelle bonne bite, je vis sortir Aude qui me chuchota qu’elle revenait de suite. Effectivement, trois minutes après alors que je finissais ma fellation, je l’aperçu, elle avait un type à ses côtés, le genre de mecs comme on en voit partout !

 

- Tends ton cul ! Il va t’enculer ! Me dit simplement Aude

 

Alors je me mis à quatre pattes et attendis, je savais qu’après cette ultime expérience, nous quitterions Aude et moi le sauna en amoureux, plus amoureux que jamais sans doute.

 

Fin

 

Reprise des pages 1 et 2 d’un récit de SophieXXX intitulé "Au sauna", modification des prénoms et réecriture de la page 3 introuvable. Si l’auteur initial veut nous contacter ce sera avec plaisir

 

 

Sylvain

4/2005

Par Sylvain Zerberg - Publié dans : Sylvain Zerberg
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 17 février 2005 4 17 /02 /Fév /2005 18:49

Caroline n'a pas de culotte

par Enzo Cagliari

 

Voy

 

Bonjour, je m’appelle Eric et j’ai 23 ans, je suis assez ordinaire, châtain clair, mais il paraît que je plais, je suis en ménage depuis un peu plus d’un mois avec Caroline une belle blonde aux cheveux courts à la peau très blanche et la stature bien charpentée. Ce jour-là, nous avions décidé d’aller au restaurant vers 19 heures, mais, vous connaissez les femmes, elle insiste pour que nous partions au moins deux heures avant afin de faire un peu de lèche vitrines ! Voici qui ne me dit rien que vaille ! C’est alors que je lui proposais ce marché, tout à fait insolite :

 

- D’accord on fait les magasins, mais je ne veux que tu ne portes pas de culotte !

- Comment ça "je veux" ? Me dit-elle, tu ne vas pas me donner des ordres, non ?

- Ce n’est pas un ordre, c’est une proposition !

- Et en quel honneur ?

- J’ai bien le droit d’avoir des fantasmes farfelus, tu as bien les tiens, toi !

- Mais si quelqu’un me voit !

- Personne ne te verra, ce sera notre secret !

- Tu as de ces idées parfois !

- Allez, donne !

- Non, viens la chercher, toi !

 

Je lui soulève la jupe, tire légèrement sur l’élastique et descend le petit bout de vêtement jusqu’à sa première cheville, le dégage d’un pied puis de l’autre. Exit la culotte, elle est dans mes mains ! Je la renifle, pas très nette tout ça, mais ses odeurs m’excitent,

 

- Tu fais quoi gros cochon ? me demande-t-elle

- Hum, ça sent bon tout ça !

- Ben ça sent mon cul et ma chatte !

- J’adore !

- Ça va, t'es pas trop difficile, surtout que je n’ai pas du bien m’essuyer tout à l'heure, je me suis dépêché pour répondre au téléphone... Et toi tu trouves que ça sent bon ?

- Ben oui !

- Et bien c’est dommage que nous soyons prêts pour sortir sinon je t’aurais demandé de me nettoyer le cul avec ta langue puisque tu aimes ça tant que ça !

- Bonne idée ! Dis-je en m’approchant !

- Non ! On a fait un marché ! Je n’ai pas de culotte et maintenant tu me dois deux heures de shopping !

- Mais Caroline ?

 

Elle ne voulut rien savoir et c’est la bandaison douloureuse que je l’ai accompagné vers le grand centre commercial qui est à 10 minutes de chez nous.

 

- Tu sais ça fait drôle de me sentir la chatte à l’air, finalement c’est une bonne idée, je suis tout excitée !

 

Et moi donc !

 

Pendant une heure elle essaie des trucs et des machins, j’en ai ma claque et mon excitation est complètement retombée, c’est alors que Caroline manifeste le désir de s’acheter une jupe plus courte que celle qu’elle porte !

 

Elle en essaie une, elle en essaie deux, elle en essaie encore une autre... Ça n’arrête pas ! Finalement elle flashe sur un modèle, un truc tout simple noir, elle sort de la cabine, virevolte, regarde si personne ne la voit et se penche ! Malédiction la jupe est si courte qu’on lui voit la naissance des fesses. Voilà que je bande de nouveau ! Je rentre avec elle dans la cabine, et lui fout la main aux fesses, elle m’embrasse et me chatouille la braguette. On n’en peut plus aussi bien l’un que l’autre on décide de payer la jupe et de se réfugier dans un endroit où nous pourrions décharger (c’est le cas de le dire) notre trop plein d’excitation.

 

C’est alors qu’un monsieur, très bien sur lui, la cinquantaine, nous aborde, le type est très classe, il est accompagné d’une grande femme blonde du même âge, bourgeoise de chez bourgeoise, mais avec des beaux restes.

 

- Bonjour, ça vous dirait de gagner 100 euros ?

- Pardon ? C’est quoi c’est un concours, c’est une émission de radio ?

- Non, c’est entre nous ! Je vous ai vu dans la cabine tout à l’heure !

 

Je rougis comme une tomate, mais pas Caroline qui a l’air de trouver ça très rigolo.

 

- Nous n’habitons pas très loin, je voudrais juste que vous fassiez l’amour devant nous ?

- Ça va pas non ? Répondis-je en m’apprêtant à laisser là ce vieux vicelard !

 

Mais Caroline me rattrape par la manche...

 

- Attends, t’es pas tout seul à décider, ça peut être marrant non ?

- Mais enfin Caroline....

- Marrant et excitant ! Croit devoir préciser le bourgeois

- Moi ça me dit, allez viens ! Me presse ma copine !

 

On les suit, sans trop rien dire sinon des banalités, ce truc me m’emballe du tout mais Caroline à l’air de s’amuser comme une folle à la perspective de s’exhiber devant ce couple de vieux vicelards.

 

Arrivés dans leur appartement cossu, ces messieurs dames nous demandent si nous voulons boire un verre ! Pourquoi pas !

 

- Voici l’argent ! On vous demande juste de faire l'amour sur le canapé, là pendant disons un quart d’heure vingt minutes, et nous on regarde...

- Vous allez juste regarder, vous n’allez pas vous masturber ? Demande Caroline.

- Si, si bien sûr, disons que ma femme et moi, nous allons nous mettre un peu à l’aise en vous regardant...N’est-ce pas Nicole ? dit-il s’adressant à sa femme

- Mais bien sûr mon vieux cochon ! Répondit la grande blonde !

 

Et sur ce, le "vieux cochon" nous demanda de nous déshabiller, Caroline me précéda dans cette tâche pas gênée du tout ! En deux temps et trois mouvements elle fut nue comme un ver, et s’amusait à se masser les seins avec la paume de ses mains

 

- Alors ça vous plait ?

- Superbe ! Répondit le bourgeois (allez, on va l’appeler Gérard)

 

Je me déshabillais à mon tour, je ne bandais plus, et tentait tant bien que mal de tirer sur mon sexe pour le rendre présentable.

 

- Vous êtes mignons tous les deux, j’adore les belles jeunes femmes... et les beaux jeunes hommes. Rajoute-il

 

Hein ? Qu’est-ce qu’il raconte ?

 

- Ça fait plaisir de voir un couple comme ça sans tabou, parce que je suppose que des tabous vous ne devez pas en avoir beaucoup... Vous devez en essayer des trucs ? Reprend Gérard.

 

J’allais répondre pour recadrer un peu tout ça, mais Caroline me coupe la parole !

 

- Hum ! C’est vrai qu’on aime bien essayer des tas de choses ! C’est Eric qui m’a demandé de ne pas porter de culotte tout à l’heure... je ne voulais pas et finalement ça m’a excitée...

- Je vois...

- Et attendez... Ma culotte quand je l’ai retiré, il l’a reniflé, elle n’était pas très propre vous auriez vu dans quel état ça l’a mis !

- Caroline ! Tentais-je

- Mais c’est très excitant ce que vous me racontez là ! Savez-vous que j’adore aussi les culottes un peu négligées, n’est-ce pas Nicole ?

- Oui, mon vieux cochon !

- Mais ça veut dire que vous avez le derrière un peu sale, alors ?

- Sale, n’exagérons rien mais il n’est peut-être pas très bien essuyé !

 

Gérard est complètement excité et se frotte la main sur la braguette.

 

- Si vous saviez comme j’aimerais vérifier ça par moi-même, mais bon, soyons sage, on vous a dit que nous voulions juste vous regarder faire l’amour...

- A moins que vous acceptiez qu’on double la prime en échange de quelques innocentes caresses ! Qu'en pensez-vous ? Intervient alors Nicole.

- Si c’est juste des caresses, ça marche ! Répond Caroline !

 

Gérard se déshabille, il n’est pas si mal que ça, il doit faire du sport. Il bande comme un malade, et je me surprends à trouver que sa bite est vraiment bien jolie ! Nicole, elle interrompt son déshabillage au niveau de la culotte et du soutien-gorge ! Dommage j’aurais bien aimé voir ses grosse totoches !

 

- Venez donc me faire sentir vos fesses ! Demande le vieux pervers à ma douce compagne.

 

Marissa0205a.jpg

 

 

Celle-ci sans rechigner s’approche et se retourne ! Gérard hume son entre-fesse !

 

- Hum, effectivement vous ne vous êtes pas essuyé le cul ! Constate-t-il

- Et tu aimes ça gros vicieux ? Demande Caroline passant à un tutoiement sans doute plus adapté à ce genre de situation !

- J’adore !

 

Gérard lui écarte le cul, il a carrément son gros pif à deux millimètres de son anus !

 

- Hum ! Quelle odeur ! On a fait le bon choix avec ce couple ! S’exclame-t-il. Hum ça sent la bonne merde de jeune femme ! Dommage que je ne puisse pas lécher, nous avons dit que nous limiterions aux caresses...

- Mais je suis sûre que vous allez nous proposer davantage pour en faire un peu plus, n’est-ce-pas vieux coquin ?

 

Et Caroline en disant cela se retourne et fait un bisou sur le bout du nez de Gérard qui n'en peut plus !

 

- Et si tu aimes à ce point l’odeur de mon cul, je peux même essayer de te faire une petite crotte ? Tu voudrais ?

 

Affaire conclue, on empoche la troisième prime, et tandis que Gérard lèche à qui mieux mieux le trou du cul de Caroline, Nicole me demande de venir vers elle !

 

- Alors toi, je suis certaine que tu aimerais voir mes gros nichons ?

- Oui bien sûr !

- Alors dégrafe-moi mon soutien !

 

Je le fais, fébrile, libère les grosses mamelles et sans lui demander la permission m’élance vers ses deux épais bourgeons bruns que je lèche avec avidité.

 

- Retire ma culotte, maintenant !

 

J’obéis !

 

- Et fais la même chose que ce que nous a raconté ta copine !

 

Je vais me priver, tiens ! Je porte l’objet à mes narines, ça sent fort, très fort, mais ma bite est toute raide.

 

- Tourne-toi je vais te lécher le cul !

 

A bon, moi aussi ! J’aurais préféré m’occuper de sa chatte que je n’ai pas pu bien voir mais que j’imagine baveuse et grasse à souhait. Mais voilà qu’elle me lèche le trou du cul avec une agilité incroyable, Je me laisse faire, cette Nicole fait ça divinement !

 

- Alors elle te l’a fait sa petite crotte ? Demande soudain la bourgeoise à son mari interrompant sa feuille de rose.

- Non, ça ne vient pas ! Dommage ! Mais je ne perds pas espoir

- Un peu de patience je vais t’en faire une belle ! Intervient Caroline complètement déchaînée.

- On échange nos partenaires ? Propose alors Nicole

 

Quoi ! Échanger quoi ? Mais Caroline a parfaitement compris et elle se ramène devant la bourgeoise lui fait une sorte de révérence !

 

- Je suis à la disposition de madame !

 

Je ne bouge pas ! Je suis paralysée ! Et c’est encore Caroline qui intervient, me regardant les yeux pleins de malices :

 

- Allez va voir Gérard, il ne va pas te manger !

- Mais attend, je ne suis pas pédé !

- Moi non plus ! Plaisante-t-elle

- Venez donc jeune homme, je ne suis pas une brute, et j’ai croisé votre regard quand vous me regardiez ma bite tout à l’heure...

- Et puis ça m’exciterait tellement que tu lui suces la queue ! Reprit Caroline, tu peux bien faire ça pour moi, j’ai bien accepté de me balader sans culotte, moi !

- Quelle comparaison !

- Allez, va le sucer, mon chéri ! On a accepté de faire les putes, on a pris l’argent, maintenant faut assumer... et puis j’ai l’impression que ce ne sera pas une corvée...

 

J’y suis allé comme un zombi, mais c’est vrai que cette bite n’est pas mal, mais c’est la chatte de Nicole qui m’intéressait moi, pas la queue du mari ! Lequel mari s’est emparé de ma propre queue afin de me masturber avec beaucoup de dextérité, il est doué le mec...

 

- Allez, suce ! Tu vas voir elle est bonne, après tu en redemanderas !

 

Je respire un grand coup et me voilà avec l’objet dans la bouche ! A ma grande surprise je n’ai aucun recul, aucun rejet, c’est doux, c’est chaud c’est excitant, et puisque la Caroline ma mit au défi de le sucer je vais m’appliquer. Caroline et Nicole se sont approchées pour profiter du spectacle, cette dernière doigtant avec énergie l’anus de ma compagne...

 

- Hummmm elle me ramone trop bien le cul cette salope !

 

Nicole finit par sortir son index tout pollué qu’elle lèche avec délectation, quelle cochonne ! Gérard me demande de stopper ma fellation, c’est dommage je commençais à y prendre goût ! Ma copine s’est installée par terre, et Nicole à un doigt dans chacun de ses orifices, ...

 

- Dites-moi Caroline, l’apostrophe Gérard, ça vous plairait que je sodomise votre conjoint ?

- Oh, oui ! Oh ! Oui !

- Mais... Protestais-je.

- Rassurez-vous, je vais passer un préservatif !

- Non. J’ai dit non !

- Dégonflé me dit Caroline ! Pourquoi est-ce qu’il n’y aurait que les femmes qui devraient se faire enculer ?

- Ah, ça c’est un argument surenchérit Nicole !

- Tournez-vous et présentez moi vos adorables petites fesses, jeune homme, ce ne sera qu’une formalité.

 

Quelque part dans ma nature profonde je ne devais pas y être si opposé que ça puisque j’ai fini par céder, et par offrir mon anus bien préparé et lubrifié par Nicole à cette délicieuse verge qui m’a donc dépucelé ! Il y a mis beaucoup de tact et procédait en des va-et-vient assez lents. A côté les deux femmes s’étaient placées en position de soixante-neuf et se doigtaient le cul mutuellement.

 

Gérard finit par déculer sans avoir joui, manifestement il avait d’autres projets

 

- Alors Caroline cette petite crotte que vous m’aviez promise ?

- Tu as de la suite dans les idées toi !

- Vous m’avez mis l’eau à la bouche !

- Ben justement en ce moment j’ai plutôt envie de pisser...

- Mais c’est très bien ça ! Allez, on va tous dans la salle de bain...

 

C’est qu’elle est large la salle de bain de Gérard et Nicole ! Notre hôte s’allonge alors sur le carrelage et demande à Caroline de lui pisser dessus ! On a déjà joué tous les deux à des jeux semblables mais sans aller très loin. Ma compagne se met donc au-dessus de son receveur !

 

- Tu veux que je te pisse sur la bite !

- Non ma bite c’est Eric qui va s’en occuper, pissez-moi sur le visage... dans la bouche...

 

Elle n’hésite pas et bientôt d’étranges chutes du Niagara viennent s’abîmer dans la gorge de Gérard qui avale tout avec une mine réjouie !

 

- Accroupis toi tu es trop haute ! Précise Gérard se décidant tout de même à tutoyer à son tour !

 

Caroline obéi, sa chatte est à présent à quinze centimètres de son nez !

 

- Et maintenant pousse ! demande-t-il une fois le pipi terminé.

- Ça vient gros dégueulasse ! Ouvre bien la bouche !

 

Moi, pendant ce temps, je le branlote, pas trop énergiquement, je pense qu’il ne souhaite pas jouir avant d’avoir reçu son cadeau… Quand à Nicole elle s’est assise sur le bidet et se masturbe avec frénésie en observant la scène d’un œil égrillard.

 

Un joli petit étron finit par se faufiler et par s’extraire du rectum de ma douce, le vieux cochon le reçoit en plein visage. J’accélère ma masturbation et fait jaillir son sperme de son sexe en quelques secondes. Il pousse un soupir de contentement tandis que sa femme se lève, ramasse la crotte dans ses mains et se met à la sucer comme s’il s’agissait d’un esquimau tandis que de sa main gauche, elle continue de se  branler jusqu’à ce qu’elle jouisse.

 

- Votre merde est délicieuse Caroline ! La complimenta-t-elle.
- Si vous le dites, moi je n’ai jamais eu l’occasion d’y goûter !
- Vous aimeriez ?
- Excitée comme je suis, je peux essayer.

 

Nicole détache un petit morceau de caca et s’en barbouille les lèvres.

 

- Venez m’embrasser Caroline !

 

Elle le fait ! Je suis sur le cul ! J’ignorais qu’en lui proposant de réaliser mon petit fantasme je libérerais un tel cyclone sexuel !

 

Et puis, c’est bien joli, tout ça mais je n’ai pas joui, moi et Caroline non plus.

 

- Vous permettez qu’on finisse ?
- Mais bien sûr ! Répond Nicole !

 

Gérard lui est en train de s’assoupir…

 

Alors je la prend Caroline par la main, l’entraîne vers le canapé, la fait se mettre en levrette, je la pénètre et cinq minutes après nous éclations, nous avons échangé un long baiser, nous nous sommes dit des mots tendres et nous avons pris congé de nos hôtes.

 

Ils voulaient nous payer le restaurant, nous avons refusé, mais quand ils nous ont demandé si nous serions intéressés à revenir, c’est d’une voix commune que nous leur avons dit oui.

 

Enzo (février 2005)

 

 

Ce récit a obtenu le 1er Prix de la meilleure nouvelle extrême pour l'année 2005

Par Enzo Cagliari - Publié dans : Enzo Cagliari
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 15 février 2005 2 15 /02 /Fév /2005 23:25

Jeux de garçons, jeux de cochons

par Estonius

 

Gaystamp h

 

Cela remonte à mes années de stage, j’avais une vingtaine d’années, quelques expériences féminines et pas mal de déceptions. J’avais avec moi, Henri, un jeune homme blondinet décontracté et plein d’humour. Je ne sais plus ni pourquoi ni comment j’ai été amené à lui dire que j’avais les idées larges, qu’il n’était pas question pour moi de renoncer à draguer les femmes, mais que si une expérience homosexuelle se présentait... Et bien, après tout pourquoi pas ? Je lui précisais aussi que si je devais faire cette expérience elle serait sans lendemain, et puis que de toute façon le corps des hommes ne m’intéressait pas, mais que par contre j’étais assez fasciné par les beaux zizis.

 

Quel ne fut pas ma surprise, quand il m’invita ce vendredi soir à une "soirée mecs" ! Je refusais, mais l’autre de me rappeler mes paroles et de me mettre au pied du mur.

 

- De toute façon si tu vois que tu es bloqué, tu prétexteras une migraine ou je ne sais quoi, pour nous quitter et personne ne t’en voudra.

 

C’est ainsi que je me suis retrouvé un samedi soir, une bouteille de Malibu à la main à la porte d’un appartement parisien en plein quartier latin. Je me suis arrangé pour arriver le dernier, n’ayant pas trop envie de gérer l’attente par des discussions avec des gens que je ne connaissais pas. Un homme m’ouvre, un grand brun à la peau blanchâtre :

 

- Bonjour, je suis Etienne, Henri m’a proposé de passer...

- Rentre ! Je suis Patrice ! m’indique l’hôte. On se fait la bise ?

 

Je n’ai pas vraiment l’habitude d’embrasser les hommes, mais bon...

 

- Alors il parait que tu n’as jamais fait ça, mais que tu aimerais bien une petite expérience ? Ajoute-t-il en refermant la porte.

 

Et sans attendre une quelconque réponse, il me met sa main sur la braguette. Réaction garantie, je me mets à bander, je ne pensais pas que les choses commenceraient si tôt. Il me conduit jusqu’au living.

 

Henri est là, ainsi que trois hommes assez jeunes... Patrice fait les présentations :

 

- Je vous présente Etienne, c’est le gars dont Henri nous a parlé....

 

Et tout en parlant il me pelote les fesses...

 

- Regardez-moi ce petit cul, on va se régaler !

 

Il y a donc là Yvon, un joli mec aux cheveux châtains clairs et à la peau bronzé, Vardin un blond aux cheveux longs assez efféminé, et Cheng un asiatique. J’embrasse tout ce petit monde. La première impression est assez sympathique. On est donc six, ça fait du monde pour une courte nouvelle érotique, on va essayer de ne pas trop s’emmêler !

 

Etant au complet et ces présentations faites, Patrice nous propose d’emblée :

 

- Si on jouait à "la douche" comme l’autre fois ? Ça m’avait bien plu !

 

Je m’attends à une espèce d’orgie dans la salle de bain, comme ça d’emblée, ça ne me dit trop rien, mais ce n’est pas ça du tout !

 

On m’explique le principe, on pose sur la table de la bière, de l’apéritif, et des revues pornos. Mais personne n’a le droit d’y toucher avant d’avoir pris une douche. On n’a même pas le droit de fumer. On tire donc au sort le premier qui va se doucher, il doit revenir à poil devant les autres et gagne le droit de boire, de feuilleter mais aussi de provoquer ceux qui sont encore habillés, mais sans contact, par contre il peut faire ce qu’il veut avec ceux qui sont déjà douchés. Quant au dernier à être tiré au sort, non seulement il n’aura le droit de rien faire mais devra accepter d’être humilié par les autres.

 

- Tout me monde est d’accord ? Parce que n’allez pas râler après si vous êtes le perdant !

 

C’est bien ça qui me fait hésiter un petit peu ! Mais bon, il n’y a qu’une chance sur six pour que ça soit moi (comme à la roulette russe) et puis je peux toujours m’échapper, je ne suis pas prisonnier... Et puis j’aime bien prendre des risques, c’est mon côté joueur...

 

Donc c’est parti !

 

On tire au sort, c’est Yvon qui est désigné, il s’en va donc.

 

- Rassure-toi ! Me conforte Henri. Ça se passe toujours super !

- Même pour le perdant !

- Mais, oui, on n’est pas des brutes...

 

Comme il faut bien qu’on s’occupe en attendant le retour d’Yvon, ça parle sport et bagnole, et comme je n’y connais rien, j’attends que ça se passe.

 

Et voilà la réapparition d'Yvon à peine sec ! Il tire lui-même le nom du suivant et c’est Vardin que le sort désigne pour gagner la salle de bain ! Yvon est donc nu, il est assez mignon, le corps est pratiquement glabre, je louche vers sa bite, un bien bel objet, évidement avec ma discrétion habituelle il s’en aperçoit !

 

- On dirait qu’elle te plait ma bite, toi le nouveau ?

- Elle est belle !

- Ça te plairait de la voir au fond de ton cul, hein ?

- Pourquoi pas ? Répondis-je avec prudence. (De toute façon ça n’engage à rien.)

 

Yvon fait un demi-tour sur lui-même, tortille du cul, écarte ses fesses, joue avec son sexe, se pince les tétons... Il nous la joue très star.

 

- Ça va ? Ça vous plait tout ça ?

 

Il se sert une bière, se trempe la bite dedans !

 

- Ah ! Ah ! Ça vous fait envie, hein ? Vous êtes vraiment des gros cochons ! Bon c’est quoi ces bouquins ? Whah le mec ! La bite qu'il se paie, ça m’excite tout ça !

 

Puis ne s’occupant plus de nous, il s’assoit, le magasine d’une main, sa queue dans l’autre et il se masturbe très lentement.

 

Je suis véritablement très excité, alors que je me disais, il y a encore quelques minutes, me mentant sans doute à moi-même, que j’étais d’abord venu pour voir, j’ai maintenant réellement envie de participer, sans doute timidement mais de participer, et j’ai bien l’intention de sucer une bonne queue avant de partir.

 

On est en fait tous scotchés vers Yvon dont la bite parfaitement dressée est désormais une véritable provocation.

 

Mais voici Vardin qui revient, il n’a plus un seul poil sur le visage et arbore une belle bite bien bandée. Il tire d’abord un papier dans la corbeille désignant le prochain occupant de la douche, c’est Cheng.

 

Vardin s’approche d’Yvon. Ce dernier sans quitter son siège lui pose les mains sur la taille, puis approche ses lèvres pour embrasser sa verge, ses mains s’égarent sur ses fesses, puis c’est sa langue qui lèche toute la hauteur de la hampe, avant que d’un coup sa bouche ne l’engloutisse et qu’il commence à le sucer. C’est trop excitant ce truc-là, une fellation devant mes yeux. J’en viens à me demander si quand ce sera mon tour d’aller me doucher, je ne devrais pas me masturber pour être « plus calme » ensuite.

 

Yvon cesse un moment de sucer son partenaire.

 

- Ça vous excite, hein, bande de mateurs, vous aimeriez bien être à notre place ? Bon, Vardin, si tu me suçais un peu à ton tour ?

 

Cela n’a l’air de poser aucun problème pour le grand blond qui file entre les jambes de son complice et qui commence à son tour à lui sucer sa jolie pine.

 

- Hum, elle est bonne ta bite, c’est dommage qu’elle sente la savonnette, finalement cette idée de douche je ne sais pas si c’est une si bonne idée que ça ? Moi j’aime bien les bites qui sentent un peu le pipi.

- C’est pas un problème, si tu veux, je te pisse dessus !

- C’est une promesse j’espère ?

- Oui, mais avant je vais te flanquer une fessée, ça t’apprendra à raconter des cochonneries.

- OK, ça fait deux promesses !

- Bon, alors maintenant suce-moi en silence et excite-moi mes bouts de seins en même temps !

 

Vardin obéit ! Rapidement son partenaire se pâme.

 

- Attend ne me fait pas jouir tout de suite ! Putain les mecs, ce type suce comme un dieu, une vraie bouche de pute... mais arrête... oh puis non continue, c’est trop bon !

 

Yvon finit par décharger dans la bouche de Vardin, ce dernier proposera à son partenaire de l’embrasser, la bouche pleine de sperme, mais l’autre refuse.

 

Mais voici Cheng qui est de retour, sa bite de taille moyenne est comme chez beaucoup d’asiatique plus sombre que le reste de son corps. Il tire au sort ! Cette fois c’est pour moi ! Ouf, je ne serais pas le perdant ! Et tandis que je me dirige vers la salle de bain je me retourne pour apercevoir l’asiatique recevoir de Vardin, le baiser dont Yvon ne voulait pas.

 

Inutile de vous dire que je me douche à la vitesse grand V, je n’ai qu’une hâte c’est de revenir. Je bande sans arrêt depuis un bon quart d’heure. Allez hop, je me rince, je m’essuie un peu, je m’asperge un peu d’eau de toilette. Je vérifie dans le miroir si je suis présentable, finalement je n'en sais trop rien, en fait je me suis mal préparé pour ce truc, j’aurais dû me raser le torse...mais bon, on va dire que ça devrait aller. Et hop, je reviens dans le salon laissant la place à ce pauvre Patrice qui doit être dans un état pire que moi. Quand à Henri qui n’a pas été tiré au sort, il a l’air tout content de sa situation, et le fait de servir éventuellement de souffre-douleur à l’ensemble du groupe n’a pas l’air de le gêner plus que ça.

 

Yvon est dans son coin, il ne bande plus, et « récupère » en sirotant une bière. Mais ce n’est pas là qu’est le spectacle, en effet Cheng est en train de sodomiser Vardin qui se pâme de plaisir. Quel spectacle que la bite de l’asiatique qui effectue de longs et profonds coulissages réguliers dans l’anus de ce bel homo chevelu ! Inutile de vous dire dans quel état j’étais quand ce dernier m’appela :

 

- Mets-toi devant moi, je vais te sucer, pendant qu’il m’encule !

 

Ça m’embête un peu, je ne suis pas vraiment venu pour ça, mais une partouze c’est aussi un partage, il faut savoir donner de sa personne, c’est encore la meilleure façon d’espérer un « retour »

 

Je lui présente donc ma queue à hauteur de sa bouche et sans préliminaire, il l’engloutit. C’est incroyable comme ce mec suce bien, aux mouvements de pompage imprimés par ses lèvres s’ajoute des mouvements de langue sur mon gland qui me font frétiller de plaisir. A ce rythme et compte tenu de l’excitation accumulée, je ne vais pas durer longtemps. Je le préviens que je vais venir, mais il s’en fiche et j’éjacule dans sa bouche.

 

Un peu secoué, je vais m’asseoir, continuant à assister à la sodomie de Vardin.

 

- Qu’est-ce qu’il m’encule bien ce mec, je te le recommande ! S’amuse-t-il à me dire !

- C’est quand tu veux ! Rajoute l’asiatique ! Je vais bien te la mettre, tu vas voir !

 

Je ne réponds pas, je suis un peu dépassé par les événements. Cheng semble accélérer sa cadence !

 

- Me jouis pas dans le cul ! Viens dans ma bouche !

 

L’asiatique décule alors, enlève précipitamment le préservatif et offre sa queue à finir à Vardin. En quelques mouvements seulement il atteint la jouissance. Puis pour la deuxième fois de la soirée les deux hommes s’embrassent sur la bouche.

 

Patrice sort à son tour de la douche, Vardin attrape sa queue de la main et décidément insatiable, lui la prend en bouche.

 

- Hum ! Tu suces toujours aussi bien, mais moi aussi je voudrais bien ta bite, allonge toi par terre on va se mettre en 69.

 

Les deux coquins se mettent ainsi en position de tête bêche et se lèchent mutuellement la bite. C’est Vardin qui jouira le premier, son compagnon quelques minutes après.

 

Henri lui revient à ce moment-là, il s’est pourtant dépêché de prendre sa douche, il regarde l’assistance, constate que tout le monde a joui et qu’il faudra attendre quelques minutes pour la suite des événements. Il va s’asseoir dans un coin et commence à se masturber plutôt mollement.

 

- Je te signale que tu as perdu, tu n’as donc pas le droit de jouir, par contre on peut te faire ce qu’on a envie, mais pour l’instant viens donc me voir, ma bibiche, je vais sucer le trou de balle pendant que tu te branles ! Propose alors Vardin, décidément en grande forme.

 

Vardin commence à donner de grands coups de langues dans la rondelle du perdant du jeu. Il s’arrête un moment !

 

- Décidément, la prochaine fois, il faudra trouver autre chose que la douche, moi j’aime bien qu’un trou du cul ça sente le trou du cul !

 

Yvon s’approche alors des deux hommes, il a retiré le ceinturon de son jean et le tient à la main faussement menaçant !

 

- Dis donc, toi ! On t’a dit d’aller prendre une douche, on ne t’a pas dit de te parfumer le trou de balle à la savonnette !

 

Eclat de rire de l’assistance !

 

- Mets-toi à quatre pattes et cambre bien tes fesses.

 

Il obéit sans discuter, Yvon cingle alors le cul de ce pauvre Henri, il le cingle une seconde fois, et encore une troisième... à la cinquième il s’arrête, il rebande de façon magnifique, tandis que les fesses de sa victime ont rougis de façon impressionnantes.

 

Yvon passe alors le ceinturon à Patrice qui à son tour lui administre cinq coups. Puis c’est Cheng, puis Vardin. Je constate alors que même si les coups sont donnés avec force, il n’y a aucun excès, ces mecs comme le disait Henri lui-même ne sont pas des brutes... Je n’avais pas réalisé qu’il me faudrait moi aussi me servir de ce ceinturon et flageller ainsi mon collègue... Drôle d’impression que de devoir ainsi taper sur le derrière de mon collègue de travail. J’ai peur de taper trop fort, mais une curieuse réaction s’empare de moi pendant que j’opère, je m’aperçois en effet que non seulement ça me plait mais que cela me fait bander... Bizarre !

 

- Bon aller relève-toi ! Lui dit Patrice, tu vas te mettre le petit tablier de boniche qui est là-bas et tu vas nous servir de soubrette pour le restant de la soirée.

 

On se sert à boire, ou plutôt on se fait servir par Henri, on rigole, certains caressent leur voisin, et Chang a carrément posé sa main sur mon sexe ce qui a pour effet de le maintenir bandé.

 

Un moment Vardin lance dans la conversation :

 

- N’empêche que c’est moi la plus belle salope ici, j’ai déjà sucé quatre bites et je me suis fait enculer une fois. Il y a un record à battre, là, si on faisait des paris !

 

Mais personne n’a l’air de vouloir relever ce défi ! Alors Patrice nous fait une proposition.

 

- Je vous propose un jeu ! On tire au sort celui qui va essayer de faire mieux que Vardin, et on va tous l’aider. Mais pour intéresser la partie, on met tous 20 € au pot, si le gars qui est tiré au sort fait mieux que Vardin, il empoche la cagnotte, sinon....

- Sinon, ben sinon, c’est pour moi rajoute Vardin !

- Et puis le perdant prendra la place d’Henri, ce sera notre soubrette pour le restant de la soirée !

 

Voilà des propositions qui ravissent toute l’assemblée. Henri prépare cinq bouts de papier. J’ai l’honneur de tirer le nom du challenger ! Je ferme les yeux, prend le papelard, le déplie, et....

 

...C’est mon nom qui est sur le papier....

 

Je vais pour protester, dire quelque chose... mais tous ces cornichons ne trouvent rien de mieux à faire que de m’applaudir... Moi qui venais pour juste voir un peu, et éventuellement faire un bisou sur une belle verge, me voici...

 

- Commence par la mienne ! Propose Cheng !

- Met toi à genoux ! Me dit quelqu’un d’autre !

 

Et comme je n’obtempère assez vite, on me tire sur les mains, je ne sais pas trop comment je me retrouve agenouillé devant la bite de l’asiatique... Bon, je peux toujours m’enfuir à toutes jambes, mais bon... la verge se rapproche de mon visage !

 

- Allez, ouvre la bouche !

 

Je finis par le faire, je comprends que je serais plus à l’aise si c’est moi qui prend les initiatives, me voilà comme un gland avec un gland dans la bouche, je le ressort l’embrasse tendrement. La texture en est surprenante de douceur, je donne des petits coups de langue, puis je respire un grand coup et en met la moitié en bouche, je le suce comme je le ferais d’un énorme sucre d’orge, puis j’opère comme j’ai vu le faire dans les vidéos ou ici il y a quelques instants, des mouvements coulissants des lèvres, en m’aidant un peu de mes mains !

 

- Tu apprends vite ! Me dira Cheng !

 

Merci pour le compliment... Mais voilà que je me pose une question, il faut aller jusqu'où pour que ça compte pour une fellation.... J’espère que je ne vais pas être obligé de finir ! Je finis par poser la question !

 

- Soit cinq minutes, soit une éjac pour ça compte ! Si Vardin est d’accord !

- Ça colle ! Mais il faut qu’il fasse soit 5 pipes et une sodo, ou alors 4 pipes et 2 sodos.

 

La sodo, je l’avais oublié, celle-là ! Je crois que je vais abandonner l’affaire...

 

- Là ça ne fait pas cinq minutes, faut continuer ! ajoute Vardin

- Suce-moi encore, et après je vais te préparer le cul ! Me précise Cheng.

 

Vard26.jpg

 

J’en suis à me demander de quelle façon je vais pouvoir quitter ce jeu sans trop me ridiculiser, j’essaie de me concentrer sur ma fellation, c’est vrai que c’est agréable de sucer une belle bite bien tendue. Je ferme les yeux pour essayer de ne pas me faire distraire. Quand je les rouvre, je vois Yvon à côté de mon asiatique qui réclame la place, cinq minutes sont donc déjà passées... Je change de bite, celle-ci est plus grosse, plus belle aussi, mais moins pratique à mettre en bouche, mais je me débrouille... Cheng est passé derrière moi et me pelote les fesses de façon assez inquiétantes car ses mains se rapprochent ostensiblement de la région anale. Ça y est, il a le doigt sur mon anus, je comprends qu’il va vouloir me doigter ! Du coup je stoppe ma fellation, me retourne !

 

- Veux-tu rester tranquille ! Ais confiance en Cheng, il est très doux, tu ne sentiras rien !

 

Tu parles que je ne sens rien, j’ai son doigt dans le cul qui rentre et qui sort, si je ne trouve pas le moyen d’arrêter tous ce bazar dans cinq minutes, je vais me faire enculer. Quelque chose de froid sur l’anus... c’est quoi ça encore, puis quelque chose qui force.

 

- Laisse toi aller !

 

Je viens de réaliser, que si je ne l’aide pas un peu, il ne va jamais y arriver, et je n’ai pas l’intention de l’aider. C’est cela la solution pour échapper à la sodo, c’est tout simple. Effectivement il ne rentre pas ! Ouf ! Et pendant ce temps-là je suce cette bonne pine, c’est dommage que je sois perturbé par ce qui se passe derrière moi car ça m’empêche d’en profiter pleinement.

 

Et voilà Patrice qui se pointe pour remplacer Yvon, belle queue également un peu dans le même genre, un peu moins épaisse... Et derrière l’autre qui continue à faire le guignol, je sens Cheng qui continue en vain ses tentatives. Tranquille je suce donc ma troisième pine... j’ai quand même m’impression que mon anus à tendance à s’ouvrir... Est-ce que... Une petite poussée, ce salaud a failli rentrer... une autre poussée, une très légère douleur, ça pousse encore ! C’est rentré ! Je suis en train de me faire enculer ! Tant pis pour moi, il fallait que j’agisse avant ! Encore une poussée, il doit m’avoir tout mis, et puis il commence à s’agiter. J’ai du mal à contrôler tout ça et à m’appliquer à sucer. Je décide de laisser faire ce qui se passe derrière, après tout ce n’est pas si terrible et je me concentre sur ce joli membre.

 

Drôle d’impression, on s’habitue à ce membre fiché dans l’anus, la sensation n’a vraiment rien de désagréable. A tel point que quand quelqu’un me demande si c’est bon, je lui réponds, qu’effectivement c’est super bon !

 

Puis on appelle Henri qui remplace Patrice, lequel Patrice prend lui la place d’Henri derrière moi ! C’est que sa bite n’a pas la même dimension, mais il faut croire que le « chemin est fait » ça pénètre bien et le maître des lieux me lime à son tour ! Me voici en train de sucer mon collègue ! Je réalise que j’ai déjà gagné mon challenge, quand ces deux-là auront fini, j’aurais donc fait quatre pipes et deux sodos !

 

J’ai du mal à sucer, tellement Patrice gigote derrière, il s’agite comme un dingue, puis s’affaisse sur moi, je viens de réaliser qu’il a jouit en me prenant. Plus personne derrière, drôle d’impression, on dirait que mon anus ne veut pas se refermer. Bon, je continue à sucer, je vais avoir une crampe de la mâchoire tout à l’heure. J’ai compris un peu trop tard pourquoi la bite d’Henri faisait tout d’un coup des soubresauts dans ma bouche, ce con vient de jouir. Je recrache tout ça... Ça commence à faire beaucoup de choses pour une première fois...

 

Et voilà qu’on applaudit ! C’est moi la vedette ! On me remet les 6 billets de 20 € !

 

- Donc pour l’instant la plus salope, c’est Etienne, si quelqu’un veut relever le défi ?

 

Non personne ! Et personne ne veut non plus d’un nouveau tirage au sort, on s’approche tous des boissons et on se rafraîchit un peu.

 

- Il faudra que tu reviennes, j’aurais ma revanche, me dit Vardin en souriant !

 

Tiens, je ne l’ai pas sucé celui-ci, ça manque à ma collection...

 

- Bon, Henri donne ton tablier à Vardin, c’est notre nouvelle boniche !

- Tiens, viens là, ajoute Yvon, je te devais une fessée !

 

Il fait mettre son camarade en travers de ses genoux et commence à lui administrer une fessée à main nue, ne s‘arrêtant que quand le cul fut devenu rouge comme une tomate, à moins qu’il est tout simplement attrapé mal aux mains.

 

- Bon j’aie envie de pisser ! Vardin va me servir de pissotière, s’il y en a qui veulent en profiter...

 

J’ai un peu de mal à suivre, mais tout le monde se dirige vers la salle de bain, je fais donc pareil, là Vardin se couche dans la baignoire.

 

- Wha ! C’est froid !

- Justement on va te réchauffer ! Répond Yvon qui après quelques secondes se met à lui pisser sur tout son corps !

 

Vardin se caresse le corps avec l’urine, les autres se mettent à pisser à leur tour, et je suis aussi le mouvement, tout le monde rigole, l’ambiance est bon enfant ! Quand tout le monde a terminé d’uriner Vardin s’y met à son tour et sans se relever....

 

- Bon je prends une vraie douche et je vous rejoins, ça creuse tout ça !

 

On grignote quelques bricoles, on plaisante, on est toujours tous entièrement nus. Des couples se forment, Patrice est en train de branler Henri tandis que Cheng suce Yvon qui commence déjà à rebander. C’est Vardin qui s’occupe de moi, je n’ai joui qu’une fois, il le sait, il a commencé par s’occuper de ma bite avec sa bouche, et puis je ne sais trop comment on s’est retrouvé en 69, j’ai joui dans sa bouche et lui dans la mienne, après nos visages se sont rapprochés dans un grand élan de tendresse et pour la première fois de ma vie j’ai embrassé un homme !

 

- Ça te dirais qu’on sorte un de ces jours tous les deux, rien que tous les deux !

 

J’ai failli lui répondre que même si je m’étais éclaté ce soir, je préférais quand même les femmes... mais j’ai fini par accepter. On est resté longtemps dans les bras l’un de l’autre assistant avec amusement au spectacle d’Henri sodomisant Patrice tandis que Cheng s’empalait lui-même sur la bite d’Yvon...

 

Le lendemain matin, j’ai eu un petit mouvement d’étonnement en sentant une forme se lover contrer moi, puis la mémoire me revint vite, Vardin dormait à mes côtés. J’eus alors hâte qu’il se réveille afin de mélanger à nouveaux nos corps.

 

Estonius – février 2005

 

 

Ce récit a obtenu le 1er Prix de la meilleure nouvelle Gay pour l'année 2005

Par Estonius - Publié dans : Estonius
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 12 décembre 2004 7 12 /12 /Déc /2004 19:27

Annette, secrétaire particulière

Par Estonius

 

Stamp uro h

 

Je travaille à la Banque X... Et j'ai, (on va dire) une quarantaine d'années. J'ai un nouveau job, on m'a confié les dossiers "difficiles" venant de la clientèle, difficile est d'ailleurs un euphémisme, on devrait dire impossible, des réclamations impossibles à démêler, trop anciennes, pas assez documenté. Mais j'ai carte banche.

 

Ce vendredi matin, j'avais entrepris d'essayer de travailler sur le dossier de la société "M.A.G", une boite qui vend des gadgets par correspondance et qui se plaint de différences systématiques en sa défaveur dans ses remises de chèques. Comme ils ne nous envoient aucun détail, toute recherche est impossible, sauf à contrôler si on ne s'est pas gouré dans les montants, mais ça, c'est déjà vérifié. Je contacte donc le client pour avoir ses propres documents afin de les rapprocher avec les miens. Mais il ne veut pas, il invoque la confidentialité... Refrain connu... Je l'informe alors que c'est dommage, que cela m'aurait permis d'avancer...

 

- Par contre, vous pouvez venir consulter nos archives chez nous !

 

Voilà qui me parait une excellente idée...

 

Lundi

 

Je suis reçu par Monsieur Ribadier, un type insipide, je lui explique que j'en aurais peut-être pour plusieurs jours

 

- Ce n'est pas un problème, pourvu qu'il y ait un résultat au bout, je vais vous présenter Annette, une de mes secrétaire, vous travaillerez avec elle !

 

Il décroche son téléphone afin la faire venir. Chic me dis-je, je vais avoir la compagne d'une jeune fille...

 

Et voici Annette qui déboule... Comme jeune fille c'est raté, la nana doit bien avoir la cinquantaine, assez grande, légèrement corpulente, fausse blonde, le visage est pour l'instant souriant, doux et agréable et les yeux sont chaussés de lunettes. Elle est vêtue d'un chemisier blanc dans lequel une opulente poitrine a du mal à se positionner.

 

La présentation est rapide, la femme me dévisage, et fait une drôle de tronche, manifestement, je dérange ses habitudes.

 

Je m'installe donc dans le bureau de la miss, on me prête une table minuscule dans un coin. Il faudra bien que je m'en accommode. J'explique donc à Annette de quoi j'ai besoin...

 

- J'ai instruction de ne pas vous laisser seul, on va aller aux archives tous les deux...

 

Je vois que la confiance règne, comment elle va faire quand elle va avoir envie de pisser ? On arrive dans une salle sombre entourée de rayonnages.

 

- Restez là, s'il vous plaît !

 

Ah, bon, je n'ai pas le droit d'avancer. Je sens qu'on va au clash... Elle monte sur un petit escabeau, hésite, puis descend deux boites :

 

- Ça doit être ça !

- Je vais regarder tout de suite si vous voulez.

- Si c'est pas là-dedans je ne sais pas où ça pourrait être...

 

Et elle s'apprête à sortir de la salle, ses boites sous le bras.

 

- Je vais vous aider...

- Merci, je peux encore porter deux boites !

 

Je la déteste !

 

Je commence à fouiller dans ce qu'on a rapporté, tout ce qu'il y a dans ces boites n'a rien avoir avec ce que je recherche. Je le fais remarquer à Annette :

 

- Tout est là, il n'y a rien d'autre ! Répond-elle agacée.

- Bon écoutez, je me suis sans doute mal fait comprendre, je vais vous expliquer...

 

Elle ne me laisse pas finir

 

- J'ai parfaitement compris ce que vous cherchiez, je connais mon travail.

- Bon, je vais vous proposer un truc, vous me laisser parler 5 minutes sans m'interrompre, et on essaie de voir ce qu'on peut faire, d'accord ?

- Admettons !

 

Je lui explique ! Miracle, elle a l'air de comprendre !

 

- Mais pourquoi vous ne l'avez pas dit tout de suite !

 

Envie de la tuer, mais il me faut être diplomate.

 

- Je vous ai dit, j'ai du mal m'exprimer.

 

Je m'attendais à ce qu'on aille chercher les bonnes boites, mais non, madame se rassied, ouvre un dossier...

 

- Euh, est-ce qu'on ne pourrait pas aller aux archives de suite ?

- Oui, ben attendez un peu, j'attends un coup de fil, et je n'ai pas que ça à faire...

 

Je vais craquer... J'essaie de prendre mon mal en patience, et à défaut de regarder les mouches voler, j'observe mon cerbère, dommage qu'elle soit si peu coopérative, sinon, il me faut bien avouer qu'elle est plutôt agréable à regarder.

 

Elle m'a bien fait poireauter un quart d'heure avant qu'on retourne aux archives. Cette fois, ce sont les bonnes boites, mais quel bordel là-dedans, la mission risque de durer plus longtemps que prévu. Je fais mon travail, dans mon coin, Annette ne m'adresse pas la parole... Et puis survint l'incident.

 

- Je vais vous demander de sortir du bureau cinq minutes ! m'annonce-t-elle.

 

Et ce disant, elle se dirige vers la porte.

 

- Parce que ? Tentais-je.

- Parce que c'est comme ça !

 

Je sors donc, elle me précise de rester dans le couloir, et qu'elle va revenir de suite. C'est alors que je la vois se diriger vers les toilettes. Non, ce n'est pas vrai, elle ose me faire sortir du bureau pour aller pisser. J'attends son retour et j'éclate !

 

- Si je ne peux pas travailler chez vous avec un minimum de confiance, je laisse tomber, et avec toutes les conséquences...

- Je ne fais qu'appliquer les instructions...

- On vous a donné comme instruction de me foutre à la porte à chaque fois que vous irez pisser ?

- Vous n'êtes pas obligé d'être vulgaire...

- Et qui c'est qui vous a donné des instructions pareilles ?

 

Pas de réponse !

 

- Bon je vais voir ça avec monsieur Ribadier... (Le mec qui m'a reçu à mon arrivée).

 

Mais on m'apprend que Ribadier est parti en clientèle, je ramasse donc mes affaires, quitte la boite, me dirige vers un bistrot afin d'être assis et téléphone à mon responsable. J'ai peur qu'il me conseille de "faire avec", mais non, il me dit qu'il va essayer d'arranger ça avec les gens de la société et de ne revenir que le lendemain

 

Mardi

 

Ribadier me reçoit le jour suivant, très à l'aise, il me fait son numéro :

 

- Vraiment, nous sommes confus, vous avez été victime d'un énorme quiproquo, je ne peux malheureusement pas vous expliquez tous les détails, mais si vous saviez à quel point nous sommes embarrassés…

- N'en parlons plus l'essentiel est que je puisse travailler dans des conditions normales.

- Pas de soucis, le moins que je puisse faire c'est de vous offrir le restaurant !

 

Horreur ! J'ai horreur des repas d'affaires où on est obligé de supporter les conversations d'un inconnu. Je m'en sors par une pirouette :

 

- Volontiers, mais faisons cela quand ma mission sera terminé !

- Aucun problème !

 

Ouf ! D'ici là il aura peut-être oublié...

 

Si Ribadier affichait une cordialité sans doute de façade, ce n'était pas le cas d'Annette qui tirait une tronche impossible, à peine avais-je commencé à m'installer qu'elle démarra les hostilités :

 

- Je vous remercie pour le savon que j'ai reçu à cause de vous, on va être obligé de travailler ensemble, alors d'accord, je ne vous surveille plus, mais je ne vous ferais aucun cadeau, autant que vous soyez prévenu !

 

Que répondre ? Je n'avais aucune envie de me lancer dans une quelconque polémique et je balbutiais un simple :

 

- OK, j'ai bien compris !

 

Le reste de la journée se passa presque normalement, Annette alla me chercher les boites d'archives dont j'avais besoin, et le travail avançait... Je dis presque normalement parce qu'il se passait tout de même des choses bizarres : de façon inexplicable, elle était redevenue souriante et puis surtout, alors que dans un moment où je m'échappais un peu, mon regard tomba sur le chemisier d'Annette, je remarquais alors qu'il était déboutonné jusqu'en haut du soutien-gorge. Je pris cela pour de l'inattention, mais j'eus la surprise de la voir se réajuster avant de sortir du bureau, puis se déboutonner de nouveau en y revenant !

 

Essayait-elle de m'allumer pour pouvoir dire ensuite que je lui avais manqué de respect ? Voilà une tactique que je trouvais bien primaire...

 

Mercredi

 

Le lendemain, Annette s'était habillée d'un tailleur dont la jupe était relativement courte. Elle recommença aussi le même manège avec son chemisier, j'avais beau me raisonner, il m'arrivait de lorgner dans cette échancrure, mais je sais aussi contrôler mes pulsions.

 

- Je vais avoir besoin des deux journées d'archives suivantes ! Demandais-je.

- OK, mais vous aller venir avec moi comme ça, on pourra ramener un maximum de boites.

 

Annette se reboutonne, je la suis jusqu'aux archives, on entre, et là pas gênée du tout, elle se redéboutonne. Je sens la provocation imminente, mais que faire ? Il est impensable de lâcher l'affaire à ce stade, c'est moi qui passerais pour un mytho !

 

- Vous pourriez m'aider à tenir cet escabeau, hier je n'étais pas trop à l'aise là-dessus !

- C'est moi qui vais monter ! Proposais-je.

- Non, vous n'allez pas savoir, c'est trop mal étiqueté.

 

Et la voilà qui grimpe avec sa petite jupe courte, je tiens le machin d'une main en regardant ailleurs.

 

- Tenez-le à deux mains s'il vous plaît !

- N'allez pas me reprochez après de voir des choses que je ne devrais pas voir, alors !

- Oh ! Il y a longtemps que j'ai dépassé ce stade !

 

Je m'efforce de ne pas regarder, mais que voulez-vous, la nature humaine et la mienne en particulier font que je ne peux pas m'en empêcher. Annette trifouille dans les boites, et soudainement tourne la tête, elle a bien vu ce que je regardais :

 

- Profitez-en, rincez-vous l'œil, après tout c'est plutôt flatteur, dans vingt ans on ne regardera plus mes cuisses !

 

Je ne sais plus où me foutre, et en plus j'ai un début d'érection, la secrétaire descend de son perchoir avec deux boites, je tends les bras pour les prendre, elle me les passe, et avant que j'ai pu faire un autre geste, elle me colle sa main sur ma braguette.

 

Le piège est en train de se refermer. Que faire ?

 

- Ne me touchez pas ! Tentais-je.

- Si vous ne vous laissez pas faire, je hurle ! Non, ne posez pas les boites !

 

Je suis tétanisé, la nana est en train de me caresser la verge à travers mon pantalon, l'excitation monte, je suis sans doute pris au piège ! Mais quel est-il ?

 

- Ça vous a excité, hein petit salaud, de mater mes cuisses ?

 

Voilà que je suis un "petit salaud" à présent ! Je bande maintenant comme un âne. Et la voilà qui me dézipe ma braguette ! J'ai du mal à suivre, voici une femme qui, la veille encore me faisait la gueule et qui maintenant est en train de me tripoter la bite ! Sa main est dans ma braguette, elle me caresse mon membre par-dessus l'étoffe de mon caleçon, et c'est bon ! Elle s'accroupit devant moi, du coup me voici avec une vue plongeante dans son décolleté, bien sûr elle s'en aperçoit.

 

- Tu aimes ça, regarder mes gros nichons, hein petit salaud ? Attend je vais te les montrer mieux !

 

Elle défait un bouton supplémentaire de son chemisier, puis fais sauter ses seins par-dessus ses bonnets de soutien-gorge. Je ne sais plus où me foutre. J'ai en principe horreur de cette façon d'exhiber les seins que je trouve à la fois moche et vulgaire, mais dans le cas présent l'apparition de ses gros tétons marrons me trouble profondément. Encore une fois, je cherche à poser mes boites afin de pouvoir toucher à ces fruits exposés à mes yeux, mais une nouvelle fois, elle m'en empêche. Elle joue à quoi ? Impossible à dire mais ce qui est évident, c'est qu'en ce moment je suis son jouet.

 

- Si quelqu'un vient ? Parvins-je à chuchoter.

- C'est un risque à prendre, répond-elle en me regardant dans les yeux et avec un sourire malicieux

 

Je me fais la réflexion que c'est la première fois qu'elle me sourit directement ! Sa main cherche maintenant le contact direct avec ma bite, elle extrait ma queue de mon pantalon.

 

- Hummm, ça bande bien tout ça ! Commente-t-elle tout en effectuant quelques très lents mouvements de masturbation. Puis, je la vois approcher sa bouche... Ce n'est pas vrai qu'elle va me sucer ! Je dois être en train de rêver, je vais me réveiller d'un moment à l'autre dans mes draps tout mouillés ! Mais non, j'ai beau me mordre les joues, on est bien dans le réel, et Annette a bien ma queue dans sa bouche et la fait coulisser entre ses lèvres. Un moment, elle m'abandonne ! Va-t-elle me laisser tomber alors que j'ai à présent une irrésistible envie de jouir ? Non, elle s'en prend à ma ceinture qu'elle déboucle, puis elle fait glisser pantalon et caleçon sur mes chevilles, elle avait donc besoin d'espace, de mon espace, elle me lèche alors les couilles tout en s'agrippant à mes fesses.

- Je vais jouir ! Balbutiais-je

 

Elle s'arrête, me demande si j'ai un préservatif. Ben non je n'en ai pas !

 

- Dommage ! Dit-elle, je me serais bien fait bourrer !

 

Quel langage !

 

Puis elle me reprend en bouche et cette fois de façon très énergique. Je sens mon désir, un court moment interrompu, monter de façon irréversible. Elle garde mon sexe dans ses lèvres pendant que j'éjacule. Elle ne recrache rien. J'ai toujours mes boites dans les bras

 

- Maintenant tu peux les lâcher !

 

Elle m'enlace, elle m'offre sa bouche pleine de mon sperme, ce n'est pas trop mon truc, mais franchement, je ne me vois pas la repousser.

 

- C'était bon ? Demande-t-elle.

- Super, mais...

- Allez, plus un mot, c'était un coup de folie, ça me reprendra peut-être...

 

Drôle de bonne femme ! Je n'arrivais pas à comprendre ce brusque changement d'attitude ! Elle était à présente toute guillerette mais toujours aussi peu communicative. Je lui ai proposé de lui payer le restaurant le midi, mais elle a refusé, j'en ai profité pour acheter des capotes chez le pharmacien. Nous sommes retournés aux archives l'après-midi, je lui ai caressé les jambes pendant quel grimpait sur son escabeau, mais on en est resté là.

 

Ma mission avançait, et la situation devenait plus claire, les boites contenaient des listes détaillées de chèques, je les comparais avec nos propres listes et trouvait à chaque fois la raison du litige, il s'agissait d'un chèque manquant. Ainsi environ une fois par semaine, un chèque manquait à l'appel. Un incident aussi répétitif me paraissait bien bizarre, mais je décidais de continuer avant d'avancer une hypothèse.

 

Je dormis mal cette nuit-là, hanté par le souvenir de cette incroyable pipe, et me demandant s'il y aurait une suite.

 

Jeudi

 

C'est avec le sourire que m'accueillit Annette le lendemain matin, et vers 10 heures je lui indiquais que j'allais avoir besoin de nouvelles boites.

 

- Tu vas avoir une surprise me dit-elle, alors que nous pénétrions dans le local d'archives.

 

J'espère que la surprise sera bonne, je reste sur mes gardes !

 

Annette grimpe sur son escabeau, je ne me gêne plus pour regarder... Et la surprise est au-dessus de moi : cette coquine n'a pas mis de culotte ! Et ça y est je bande déjà !

 

- Je peux toucher ?

- Bien sûr, c'est fait pour ça ! Attends, je vais déjà te passer les boites, voilà, et puis je vais descendre d'une marche, ce sera plus pratique. Maintenant vas-y pelote moi les fesses !

 

Vous vous imaginez bien que je ne me fais pas prier. Sa peau est douce et je ne lasse pas de triturer ce joli fessier.

 

- Tu peux me mettre un doigt dans le cul si tu veux !

 

Ben voyons ! Je mouille mon doigt et l'introduit dans son arrière-boutique ! Inutile de vous décrire dans quel état je suis !

 

- Hummmm j'adore qu'on me ramone le cul... T'as une capote aujourd'hui ?

- Dans ma poche !

- Super, tu vas m'enculer mais pour l'instant met moi un deuxième doigt !

 

Je le fais, madame se régale !

 

- Humm, c'est bon, tu as déjà essayé, toi ? Reprend-elle

- Essayé quoi ?

- De te doigter le cul !

 

En voici une question !

 

- Oui !

- Et tu aimes ça ? Continue c'est trop bon !

- Ce n'est pas désagréable !

- Je m'en doutais, tu es un petit vicieux, toi, tu dois aimer un tas de bonnes choses !

- On ne vit qu'une fois !

 

Quand même, je me demande ce qu'elle peut bien me trouver pour me faire participer à des trucs pareils ! Elle est peut-être tout simplement nymphomane !

 

Je la ramone à présent avec trois doigts, elle a du mal à étouffer ses gémissements. Puis elle me demande d'arrêter, vient devant moi constater l'état de ma bite. J'ai sa grosse poitrine sous le nez, je fais le geste de vouloir m'en approcher, mais mes doigts de la main droite ne sont pas très nets. Tant pis, j'ai deux mains, et de la gauche je lui pelote un sein. Annette entreprend de me baisser mon pantalon, puis elle s'accroupit, me gobe la bite quelques instants, avant de me demander d'enfiler la capote, elle se tourne, se plie en deux, écarte les fesses et d'un coup je la pénètre ! J'y vais d'abord doucement, puis comme tout se passe bien si j'en crois ses "hi" et ses "han" j'augmente la cadence de façon frénétique, puis incapable de me contrôler je finis par jouir dans un grand spasme, elle se retourne, retire mon préservatif, me nettoie la verge, puis me fais signe de ramasser les boites. Expéditif, presque bestial, mais il faut bien avouer que ce trip m'a bien plu !

 

De retour au bureau, Annette est toujours aussi peu bavarde.

 

- Je peux te poser une question ?

- Pose toujours, mais je ne te promets pas de répondre.

- Quand je suis arrivé, tu m'as complètement rejeté, qu'est ce qui t'a fait changer d'attitude ?

- La façon dont tu regardais ma poitrine !

- Je ne comprends pas bien !

- Cherche pas !

 

Il faut mieux en effet que je ne cherche pas !

 

L'enquête avance : un chèque disparaît toutes les semaines, puis en avançant dans les dates, je m'aperçois qu'on passe parfois à deux voire trois par semaine. Par contre aucune disparition ni en août ni en février, rien non plus ces cinq derniers mois ! C'est donc clair c'est du vol ! Mais pourquoi donc aller voler des chèques ? Il existe un vol classique de chèques dans les boites de ventes par correspondances au moment de leurs réceptions, et ceci n'a de sens que si le client a omis de renseigner l'ordre. Ensuite soit on n'honore pas la commande, mais c'est risqué, soit on l'honore tout de même, mais ça casse l'équilibre comptable... A moins de trouver une astuce... On peut même imaginer une complicité extérieure....

 

On peut aussi concevoir une complicité entre un client de la boite et une personne chargé de traiter les chèques à la banque. A ce moment-là il fait disparaître les chèques avant traitement et le client n'est jamais débité de ces achats. ... J'examine les périodes sans incidents, découvre que la signature des bordereaux est différente... L'affaire devient claire, le voleur est ici, et il s'agit de la personne qui signe. On m'a demandé d'éviter de faire des photocopies ou des fax, mais je la mémorise. Il ne me reste plus qu'à faire mon rapport à mon chef, la suite ne m'intéresse pas, je ne suis pas flic... Il est autour de 15 heures quand je décide de sortir afin de l'appeler, mais sans ranger mes affaires...

 

- Je sors cinq minutes ! Indiquais-je simplement à Annette

- La mission est terminée alors !

 

Comment a-t-elle devinée ?

 

- Quasiment !

- Tu vas téléphoner à ta boite ?

- On ne peut rien te cacher !

- Pourquoi tu ne le fais pas d'ici !

- C'est délicat, je suis lié par le secret professionnel ! Balbutiais-je faute de mieux.

- Je peux te faire une petite suggestion ?

 

Quelle question ! Je ne vais quand même pas lui dire non...

 

- Qu'est ce qui t'empêche de prolonger ta mission d'un jour ou deux, personne ne te surveille ?

 

Elle me dit ça en me gratifiant d'un clin d'œil tout à fait évocateur. Alors là, je suis sur le cul ! Il est évident que le seul motif ne peut être que celui de renouveler nos fantaisies dans le local des archives... Je me dis alors que je serais bien bête de ne pas profiter de cette incroyable occasion, mais d'un autre côté je ne vois pas bien à quoi je vais occuper mon temps. D'autant qu'il me semble qu'on peut toujours s'envoyer en l'air à l'extérieur... Je le lui dis.

 

- Non, moi l'hôtel ça me coupe tous mes effets, je trouve ça sordide. Par contre tu ne peux pas savoir ce que ça me fais nos petites galipettes, tu sais c'est vraiment mon fantasme de faire l'amour au bureau, les occasions sont si rares, et puis j'aime bien faire ça avec toi...

 

Elle va me faire rougir si elle continue...

 

- J'avoue que c'est tentant... commençais-je, tentant de tergiverser.

- Tu sais j'adore le sexe, je suis très coquine et je peux faire plein de choses, si tu aimes certaines fantaisies, même des choses un peu spéciales, ça ne me dérange pas, il y a des mecs avec qui ça me gênerait, mais toi, t'es cool....

 

Oh, là là.... Des fantaisies ! Même "un peu spéciales"... qu'elle a dit... Si j'osais, depuis le temps que je rêve d'une femme qui partagerait ce fantasme... Je respire un grand coup. Je me lance... et si elle est d'accord, alors je resterais un jour ou deux de plus comme elle me le propose....

 

- Tu sais, il y un truc que j'aimerais bien faire... ou plutôt voir...

- Dis-moi, je suis sûre que je vais pouvoir t'arranger ça !

- J'aimerais bien te regarder faire pipi !

- Ah ! C'est ça ? Mais ce n'est pas un problème ! Humm, je crois qu'on va bien s'éclater... par contre on ferra ça quand tout le monde sera parti, tu peux rester jusqu'à 18 heures ?

 

Pour ça, bien sûr que je peux rester !

 

- Heu, ce que je peux faire c'est aller faire un tour et revenir un peu avant 18 heures

- Non, non tu restes là, on ne sait jamais, si quelqu'un te voit partir et revenir à cette heure-là, ça peut paraître bizarre.

 

Admettons ! Je m'occupais alors à des tâches personnelles sur mon portable. Vers 17 heures 45, une femme pénétra dans le bureau !

 

- Ah, t'es encore là, Annette... Oh, pardon, bonsoir Monsieur ! Tu fermeras et tu mettras les alarmes alors ?

- Pas de problèmes, bonne soirée !

 

Annette m'indiqua qu'on allait encore attendre cinq minutes, afin d'éviter un retour inattendue de cette personne, il y a toujours des gens qui oublient un tas de trucs et qui reviennent sur leur pas. .. La perspective de voir réaliser mon fantasme dans quelques courtes minutes me faisait déjà bander....

 

- Allez viens !

 

Nous sommes entrés dans la cabine des femmes qu'elle laissa ouverte volontairement afin d'avoir plus de place.

 

- Voilà, je vais m'accroupir comme ça, avec les pieds sur la cuvette, comme ça tu verras bien ! Approche-toi, et baise ton pantalon, moi aussi j'ai le droit d'avoir ma part de spectacle aussi, non ?

 

Je fis comme elle disait, et attendait fébrile, la bite à l'air dressée comme un mat. Annette se concentra quelques instants, puis quelques gouttes dégringolèrent de son petit minou, suivies aussitôt d'un jolie jet doré ! J'étais au paradis... Mais l'homme est ainsi fait qu'il en veut toujours plus, j'aurais voulu mettre le doigt sur la trajectoire de cette source, le porter à ma bouche, m'en régaler. Mais je n'osais rien de tout cela de peur de passer pour un pervers. Toute à une fin est le pipi aussi. J'avais eu ce qu'elle m'avait promis, c'était déjà énorme. J'imaginais la suite beaucoup plus triviale et déjà je cherchais le préservatif dans ma poche... Mais Annette sut encore me surprendre :

 

- Je m'essuie ou tu veux t'en occuper ?

- Je veux bien !

 

Je déchirai un peu de papier...

 

- Viens me sentir le minou avant d'essuyer !

 

L'occasion sans doute ! J'approchais, me collais carrément le nez dans sa chatte !

 

- Lèche ! tu en meurs d'envie !

 

Comme un fou je passais ma langue dans sa vulve humide absorbant l'urine qui la mouillait ! J'étais heureux comme un pape.

 

- Je n'ai pas fait à fond, si tu veux je peux te faire boire le reste !

- C'est vrai ?

- Bien sûr que c'est vrai puisque je te le propose !

 

drink02.jpg

 

J'étais comme un gosse qui du jour au lendemain est soudain trop gâté. Elle me fit coller ma bouche ouverte contre sa vulve et quelques instants plus tard un liquide tiède envahissait mon palais, j'avalais quelques trop courtes rasades...

 

- Alors ça ne valait pas le coup de rester ? demanda Annette avec malice ?

- Oh que si !

- Dis donc dans quel état je t'ai mis ! Rien que le fait de te mettre la capote tu vas jouir, moi qui voulais que tu m'encules !

- On peut attendre un peu !

- Je ne vais pas te gâcher ta jouissance, mais tu me dois une sodo, aux archives demain matin, d'accord ?

- No problème !

- Elle prit alors mon sexe dans sa bouche, les lèvres placées juste à la base du gland et la langue sur le méat, elle imprima alors de très légers mouvements de succion....

- Attends !

- Mais, non jouis !

 

J'éclatais !

 

- Alors franchement je ne t'ai pas offert un souvenir inoubliable ?

- C'était fabuleux Annette, mais toi tu n'as pas jouis !

- Pas grave, je suis content de t'avoir rendue heureux, et ce soir je me ferai un petit câlin toute seule dans mon lit en repensant à tout cela.

 

On discutait en remettant de l'ordre dans nos fringues.... C'est en regagnant le bureau que le ton changea !

 

- Bon, et maintenant avec tout ce que je t'ai offert, tu vas je l'espère trouver un moyen pour ne pas me dénoncer !

 

J'avoue ne pas avoir bien compris de suite de quoi elle voulait parler :

 

- Pourquoi veux-tu que je te dénonce ?

- Demain on discutera, tu as toute la soirée pour réfléchir, tu dois trouver une explication pour les chèques qui ont disparus sans qu'on sache que c'est moi !

 

Oh, la la ! Mais qu'est-ce qu'elle me raconte ? Je ne l'ai jamais soupçonné, et d'ailleurs je ne n'étais pas là pour faire une enquête policière ! Par contre en déposant des conclusions selon laquelle les disparitions procédaient d'un vol au sein de l'entreprise, il y aurait une enquête interne... Mais tout n'est pas clair, quelque chose m'avait échappé...

 

- Je savais que c'était un vol, mais je n'ai pas été plus loin !

- J'ai regardé tes notes pendant que tu t'absentais du bureau, tu avais déterminé que pendant mes vacances, il n'y avait pas de vol.

- Je n'ai pas recherché qui c'était !

- Il te suffisait de demander à qui appartenait la signature sur les bordereaux !

 

Et en plus elle me reproche de ne pas avoir tout découvert !

 

- Et puis il n'y a que moi qui ai les initiales A.G. !

 

Mais qu'est-ce qu'elle raconte ?

 

- Explique moi tout, on va voir ce qu'on peut faire !

- Quand les commandes arrivent les chèques sont complétés et endossées par le service clientèle, ensuite ça passe à la compta qui vérifie et qui passe les écritures, puis après on me les porte, je les vérifie, je signe, les met sous enveloppe et un coursier vient les chercher. On demande aux clients d'indiquer "Société MAG" ! Certains n'écrivent que "MAG", un jour un type a rempli ça très espacé, j'ai compété pour faire Madame Annette Galuchet ! En regardant attentivement j'en trouvais un comme ça presque toutes les semaines. C'est tout il n'y a rien d'autre à raconter ! Maintenant le traitement a changé, on envoie des fichiers par informatique, je ne vérifie plus les bordereaux... Tout ça, c'est donc de l'histoire ancienne...

- D'accord ! Et vous m'avez offert vos charmes pour que je ne vous dénonce pas, c'est ça ?

- On ne se tutoie plus ? Je vais être très franche ! Oui, j'ai fait ça ! Quand j'ai su pourquoi vous veniez, j'ai d'abord voulu vous rendre la vie impossible, vous faire travailler dans des mauvaises conditions afin que vous n'ayez pas envie de rester longtemps. J'ai été trop loin et je me suis fait engueuler. Après j'ai voulu faire de résistance passive en vous faisant la gueule, mais ça ne menait nulle part, alors j'ai essayé la séduction. Vous êtes maintenant libre de votre décision ! Je n'ai plus rien à vous proposer en échange, et je ne me prêterais à aucun chantage. Ne soyez pas hypocrite dites-moi ce que vous allez faire ! Ne me laisser pas passer la nuit sans savoir, c'est si facile de juger les autres... et puis...

 

Elle ne termina pas sa phrase, éclatant en sanglot ! J'étais là comme un con ! Furieux de m'être fait manipulé, mais aussi vexé de ne pas avoir été jusqu'au bout de ce que je pouvais trouver alors que la solution était sous mes yeux. Voilà qui prouvait que je n'étais pas parfait (je n'ai jamais prétendu le contraire d'ailleurs) Pas parfait, elle non plus ! Que faire ? Etre salaud envers Annette en la dénonçant (même de façon indirecte) Ou faire dans la faute professionnelle en la couvrant ! Alors Je me suis remémoré l'épisode des toilettes, j'ai regardé ses yeux de chien battu, je me suis approché d'elle !

 

- Annette, ça ne plait qu'à moitié, mais je te promets que je ne te dénoncerais pas !

- C'est vrai !

- Je te le promets !

- Merci ! Mais ça ne suffit pas, il faut trouver une explication qui tienne la route... mais bon merci déjà de ne pas me dénoncer.... Je ne suis qu'une salope ! Dit-elle fondant de nouveau en larmes !

 

On a été boire un pot après, puis je l'ai quitté, j'ai cherché toute la nuit, je n'ai rien trouvé de vraiment génial. ....

 

Vendredi

 

Je me rends directement à la banque rendre compte à mon supérieur ! Il a entièrement confiance en moi ! C'est mon seul atout dans cette affaire mais il est énorme !

 

- Pour l'affaire M.A.G, j'ai tout contrôlé, ils font des bordereaux, mais ils n'envoient pas de doubles, en plus ils n'utilisent pas les pochettes transparentes qu'on leur a données. Mais sinon je ne vois pas bien où ils auraient tort, je pense simplement que des chèques sont restés coincés dans les enveloppes.

- Les chèques sont tous endossés ? Il y a bien les bénéficiaires ?

- Il y a trois points de contrôle !

- Et maintenant, il n'y plus aucun problème ?

- Aucun !

 

Le téléphone sonne, mon chef répond interrompant notre entretien. Je n'en mène pas large parce que mon explication est débile et aussi parce qu'elle a une faille ! Il suffirait de demander à M.A.G. d'écrire aux clients pour lesquels les chèques ont disparu, et de leur demander le numéro du chèque et la banque ! Dans le lot il suffit qu'au moins un réponde. Ensuite on se procure la photo du chèque auprès de sa propre banque et le pot aux roses est découvert... Il raccroche, il a l'air préoccupé. C'est vrai qu'à son niveau tous les cas difficiles lui tombent dans les bras ! Mon affaire n'est qu'un cas parmi plein d'autres...

 

- Bon je vais appeler le mec de chez MAG, je vais lui dire qu'ils n'ont pas respecté le contrat de conditionnement et je vais lui proposer de faire moitié-moitié... Ça fait combien d'abord ? Mouais ! Et s'il rouspète on s'écrase... Et puis non, gagnons du temps, tu vas le voir, tu t'aplatis, tu lui dis qu'on a aucune raison de mettre sa bonne foi en cause... bref tu sauras faire, tu lui dis qu'on régularise dans la semaine et on clôture cette affaire ! Qu'est ce qui t'arrive, tu transpires comme une bête, tu as de la fièvre ?

- Ouais je dois couver quelque chose ! Faut vraiment que j'aille le voir, je ne peux pas faire un courrier !

- Non, de son point de vue, on a été mauvais, alors on s'écrase jusqu'au bout...

 

Je me rendis alors compte que j'étais en train de négocier le fait d'échapper au restaurant avec Monsieur Ribadier... alors que je venais d'obtenir le " non-lieu " pour Annette...

 

Epilogue

 

10 ans ont passés, il y a maintenant prescription sur ces événements, je n'ai jamais revu Annette, mon chef est en retraite, et j'ai grimpé dans la hiérarchie. Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait, mais en ai pas honte non plus, il y a des choses tellement plus graves.... Quant à mon fantasme, je me suis aperçu que des tas de personnes charmantes étaient prêtes à m'aider à l'assouvir... à condition qu'on les rétribue... je ne m'en plains pas mais je n'ai jamais retrouvé le bonheur de cette première fois.

 

Toute ressemblance avec une véritable société M.A.G ou avec une Annette Galuchet (Il doit y en avoir plein) ne saurait être que fortuite et d'ailleurs dans la réalité elles ne portaient pas ces noms-là !

 

Estonius - 12/2004

 

estonius@hotmail.com

Par Estonius - Publié dans : Estonius
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • Clarav 12
  • Old young
  • survivants
  • Glatigny
  • CE
  • poeme141116

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés