Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 09:04

Un petit coup de vent malicieux

Par Héléna

 

1  Pulsions inavouables

 

unknows

 

Contrairement à " La Flaque " qui est principalement autobiographique, (merci à ceux qui m'ont dit l'avoir aimé) ce récit est de pure invention. Mais j'ai mis beaucoup de moi-même dans le personnage de Sophie !

 

Hello ! Bonjour c'est Sophie ! (J'adore les histoires qui commencent comme ça !)

 

Dire que les rencontres se font par hasard est un euphémisme. N'empêche que celle-ci…

 

Je me faisais tranquillement bronzer sur la plage sous un soleil torride. Je sors un moment de ma torpeur pour envisager de me recouvrir les seins que je ne tiens pas à surexposer, quand un petit coup de vent malicieux me livra un chapeau que je n'avais jamais commandé.

 

Un chapeau bien commun, genre " Bob ", blanc, banal. Je le prends, machinalement. Je regarde vaguement autour de moi, constatant que personne n'avait l'air de le rechercher, et je m'assoupis sans relâcher l'objet.

 

- Excusez-moi, mais je crois bien que c'est mon chapeau !

 

L'affaire aurait pu en rester là, si la créature qui m'interpellait ainsi avait été différente. Mais là, je marquais un temps d'arrêt à contempler cette créature de rêve au bronzage parfait et à la poitrine arrogante. Elle avait un visage d'ange encadré de cheveux auburn. Ses lèvres étaient magnifiquement ourlées et son joli petit nez bien dessiné. Elle était vêtue (si je puis dire) d'un bas de maillot tout noir avec des boucles dorées sur le côté. " Le genre pute ", aurait dit mon mari, pour qui ce qualificatif n'avait rien de dépréciatif !

 

A ce stade du récit, il est sans doute temps que je présente. 1 m 65, un peu trop enveloppée (mais c'est de ma faute, je suis incapable de suivre sérieusement un régime plus de 15 jours), ma poitrine est trop grosse (90 D), je n'ai pas assez de fesses et j'ai trop de cuisses. Mon nez est trop long et je suis myope comme une taupe. Vous le voyez, un vrai top modèle ! Et pourtant je plais… Allez donc comprendre les hommes. ? Mes cheveux ? Quoi mes cheveux ? Ils descendent sur mes épaules et ils sont blonds décolorés et puisque quelques crétins ont décrété que toutes les blondes étaient connes, vous en tirerez les conclusions que vous voudrez !

 

Je vis avec un homme que j'appelle " mon mari " alors que nous ne sommes pas mariés. Il s'appelle Tony, il est aussi quelconque que moi, ni beau, ni moche, mais intelligent et cultivé, et surtout plein d'humour. Il a deux défauts (bien plus, en fait, mais restons dans le cadre du récit.) C'est un véritable ours : Aller chez des gens ou en inviter à la maison est pour lui une véritable épreuve, une atteinte à sa tranquillité. C'est aussi un obsédé sexuel (pas du tout honteux) Et après avoir eu droit aux revues danoises en tous genres, il y a eu la période vidéo X, maintenant ce serait plutôt Internet. Un jour ça m'a pris, j'étais seule à la maison, j'ai recherché s'il ne possédait pas de jardin secret sur son disque dur. Faire certaines découvertes m'aurait gênée, mais je voulais savoir ! Je trouvais sans trop de mal le répertoire où il stockait ses images. Il y avait un peu de tout, des pipes, des partouses, des lesbiennes, des travestis, des pisseuses, des fouetteuses (complètement polymorphe le Tony), des choses un peu surprenantes, mais qui n'allait pas jusqu'à me choquer. Je remarquais aussi un répertoire intitulé " divers ", j'y dégottais côtoyant quelques bizarreries (des catcheuses, des "body-buildeuses") une cinquantaine d'images carrément gays. La chose m'amusa.

 

Tony me fiche une paix royale et je lui rends bien. Sexuellement ça vivote plus qu'autre chose, je supporte ses fantasmes, mais ça m'énerve quand même quelque part qu'il soit obligé de visionner des kilos de viandes pour les activer. Ce n'est pourtant pas l'imagination qui lui manque, et là-dessus je suis assez ouverte à la nouveauté. En 15 ans on a du faire le tour de tout ce qui était acceptable, je l'ai attaché, je lui ai flanqué des fessées, je l'ai sodomisé avec un gode, on a joué à des jeux de pipi. Par contre la seule tentative d'échangisme avec un couple pourtant super sympa a été un fiasco total. Sinon, il m'a trompé, on a mis les choses au point. J'ai admis que tant qu'il ne prendrait pas de maîtresse attitrée, je tolérerais… Je l'ai trompé aussi, mais ça ne m'a pas vraiment passionné, les mecs deviennent vite collants. Par contre j'ai eu l'occasion deux fois d'avoir des relations avec des femmes. Une extase rare. Si c'était à refaire, je serais restée célibataire et je me serais envoyé une nénette de temps en temps. Maintenant c'est trop tard, j'y tiens à mon nounours.

 

Fin de la parenthèse, on revient sur la plage avec la femme qui vient rechercher son chapeau.

 

- Vous ne voulez pas me le rendre ?

- Si, bien sûr !

 

Je suis hypnotisée. Dans une seconde elle va déguerpir, je ne la reverrais sans doute jamais, il faut que je dise quelque chose, n'importe quoi !

 

- On ne s'est pas déjà vu quelque part ?

- Je ne pense pas, vous êtes de quelle région ?

- Paris

- Nous aussi ! Peut-être dans le métro, tout simplement ?

 

La conversation ne pouvant plus être relancée, j'ai l'idée de farfouiller dans mon sac, je suis sûre qu'elle fume.

 

- Vous aussi, vous avez perdu quelque chose ? S'amuse-t-elle.

- Je cherchais une cigarette, mais j'ai dû oublier mon paquet !

- Je peux vous dépanner, on vient d'acheter une cartouche. Venez ! On est juste à côté !

 

Et hop ! Je la suis. Oui !

 

- Oui moi aussi je fume celles-là, je vais vous chercher la monnaie…

 

Un coup d'œil sur leur emplacement. Le mari roupille à l'envers, je n'en vois rien. Un bouquin policier, je regarde le titre et je lance ma dernière bouée !

 

- Tiens, je croyais avoir lu tout Brussolo, je ne connaissais pas celui-là !

- Il vient de sortir…

 

Et toc, la conversation est partie, ça se passe très bien, on se découvre plein de goûts communs. J'en profite pour regarder un peu l'environnement de ces messieurs-dames. Ça a l'air d'aller plutôt bien pour eux : des tas de bijoux, des trucs de marques, que ce soit les lunettes, les maillots, les serviettes, et même le sac de plage. On parle bouquins, cinéma, cuisine. Et puis bon, ne voulant pas non plus avoir l'air de m'imposer, je lance le traditionnel :

 

- Bon, je vous laisse !

 

L'autre ne me retient pas, et je rejoins ma serviette de bain. J'étais beaucoup plus troublée que je voulais me l'avouer. Le visage et le corps de cette inconnue m'obsédait à ce point que je me couchais sur ma serviette de telle façon que je puisse l'observer, les yeux cachés derrière mes grosses lunettes de soleil. Je ne pouvais m'empêcher de la reluquer. J'étais devenu voyeuse, et l'objet de mon voyeurisme était une femme. Il fallait que je m'abreuve de son image, que je la fixe, qu'elle reste indélébile dans ma mémoire.

 

- Tu devrais de tourner, tu vas te brûler le dos !

 

C'est Tony qui rentre de sa balade, il s'amuse des heures entières à arpenter le bord de mer et à mater les nanas, entrecoupant cet étrange cheminement par des séquences de barbotages aquatiques. Je ne pouvais conserver un tel trésor visuel pour moi tout seul ! J'interpellais Tony.

 

- T'as vu la nana ?

 

Et je lui désignais mon inconnue.

 

- Comment tu la trouves ?

- Pas mal ! Vraiment pas mal ! Tiens, j'en ai vu une tout à l'heure et blablabla…

 

C'est tout à fait Tony, ça ! Il faut absolument qu'il me parle d'autres choses, j'en ai rien à foutre, moi des nanas qu'il a été maté. Je lui permets de le faire, il devrait déjà s'estimer heureux, je ne lui demande pas de me faire l'article. Je laissais tomber.

 

En quittant la plage, je me débrouillais pour passer à côté de l'inconnue et lui susurrais un timide :

 

- Au revoir ! Bonne fin de journée !

 

Auquel elle ne répondit que par un silencieux, mais ravissant sourire qui suffit à mon bonheur et ce n'est que 50 mètres plus loin que je réalisais que j'avais complètement oublié de lui payer son paquet de cigarettes.

 

Le lendemain, je la cherchais, en vain. Me voilà en manque ! Je scrutais la plage. Elle n'était nulle part ! J'étais désemparée, comme un gosse qui a perdu son joujou. Tony ne comprenait rien :

 

- Mais tu fais quoi ?

- Je cherche la nana d'hier !

- Et pourquoi donc ?

- Parce que !

 

J'en aurais chialé. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Je me couche sur ma serviette, espérant qu'elle est simplement retardée et qu'elle finira par arriver. Mais non ! Au premier retour de Tony je prétexte un mal de tête et je quitte la plage.

 

Le jour suivant, je m'étais fait quand même une raison, je suis peut-être un peu bizarre, mais je ne suis pas foldingue quand même. Malgré tout je conservais un secret espoir de revoir à nouveau cette obsédante inconnue, et c'est avec une certaine appréhension que je me rendis sur la plage !

 

Et aujourd'hui, elle était là, magnifique, elle s'était mise un petit slip léopard, qui ne cachait pas grand-chose. J'avais mon plan, celui de la veille. Je laissais donc Tony prendre quelques mètres d'avance et préparer notre place et m'approchait de la fille :

 

- Bonjour !

- Bonjour !

 

Elle était tout juste aimable, sans doute voulait-elle me signifier par-là qu'elle n'avait nullement l'intention de prolonger ce qui n'avait même pas été un contact. J'en fus immédiatement contrariée.

 

- Je vous ai rapporté le paquet de cigarette que je vous ai emprunté avant-hier !

- C'était pas la peine ! Gardez-le ! Bonne journée !

 

Et zlouf, elle replonge dans sa lecture me laissant plantée comme une andouille. Je me sentais humiliée, pire : ridiculisée. Une journée à me morfondre, la joie de la revoir, et tout cela pour finir par me faire proprement envoyer promener... Et puis, je ne sais plus comment c'est sorti, mais c'est sorti et je lui balançais :

 

- Je n'aurais sans doute plus jamais l'occasion de vous adresser la parole. Mais je voulais vous dire que je vous trouve très belle ! Bonne journée !

 

 

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Et je m'éclipsais, les yeux embués de peine, me demandant si ma répartie était aussi pertinente que cela ! Mais je suis folle ! J'avais espéré quoi, au juste ? M'en faire une amie, une copine ! On ne se fait pas d'amie en vacances, ou alors juste le temps des vacances ! Non qu'une femme aussi belle puisse s'intéresser un petit peu à ma modeste personne me flattait. Mais j'étais donc redevenue inintéressante à ses yeux. L'avais-je seulement été un instant ?

 

Tony ne s'aperçut nullement de ma détresse et partit accomplir sa première promenade amphibie de l'après-midi. Je pris un bouquin et tournais ostensiblement le dos à cette pétasse peu amène. Mais ma lecture ne parvenait pas à m'accrocher. Qu'est ce qui m'arrivait de me mettre dans des états pareils parce qu'une petite bourgeoise me snobait ?

 

Renonçant à lire, je décidais d'aller nager un peu, et pour ce faire, comme j'en ai l'habitude, je remis mon haut de maillot. Je m'approche de l'eau, j'y trempe mes doigts de pieds. Elle est bonne, évidemment !

 

- Ça vous dirait de faire une partie de raquette avec moi ?

 

Non ! Mais c'est pas possible, je rêve ou quoi ? Elle est là devant moi, tout sourire, ses deux raquettes et sa baballe à la main. Il y a 10 minutes, elle me battait froid, et maintenant parce que madame s'ennuie, elle veut que j'aille faire joujou avec ! J'aurais dû l'envoyer promener, je ne suis pas à sa disposition ! Mais non ! Trop heureuse de ce retournement de situation complètement imprévu, j'acceptais, me laissant complètement dominer par l'aura que dégageait cette nénette. Pour rien au monde je n'irais la contrarier, et ne souhaitant pas passer pour une nunuche, je retirais mon haut de maillot. Ce serait donc la première fois de ma vie que je me livrerais à des jeux de plages les seins nus.

 

Et c'est parti ! Elle joue remarquablement bien, ne perdant pas une seule balle, parvenant même à rattraper des coups compléments tordus. Ce doit être le genre de nana à fréquenter toutes les semaines les cours de tennis. Je fais ce que je peux, je me surpasse, m'étonnant de me débrouiller finalement pas si mal que ça. Mais il y aussi autre chose : La voir jouer comme ça devant moi est un plaisir craquant... Son corps qui ondule, ses seins qui tressautent. Je me rends compte que je suis tout simplement en train de mouiller mon bas de maillot en jouant à la balle avec une bourgeoise. Je lui lance une balle très basse. Cela l'oblige à avancer pour la relancer, et elle ne pourra, je suppose, la relancer que basse. Elle s'avance, tend son corps en avant, rate son coup et dégringole dans la flotte. Je m'avance pour récupérer la balle. Elle émerge, éclate de rire, je ris à mon tour.

 

- Joli coup, mais tu ne l'as pas fait express !

 

Mauvaise perdante ? Mais je m'en fous ! Car voilà qu'elle me tutoie à présent ! Et j'ai la faiblesse de prendre ça pour une reconnaissance.

 

- On nage un peu ?

- OK ! C'est quoi ton prénom ?

- Cynthia !

 

Je suis persuadée qu'elle vient de l'inventer à l'instant, mais qu'importe ? Elle ne me demande pas le mien, elle s'en fout ! Et nous voici parties à faire les sirènes. Là aussi elle me surpasse sans problème, mais ce n'est quand même pas le genre à étaler sa supériorité. Au bout d'un quart d'heure, moins peut-être, je reprends pied, n'ayant pas son endurance.

 

- Ben alors ? Rigole-t-elle

 

Et la voici qui m'asperge comme le ferait une gamine ! Je l'asperge à mon tour, on joue à la flotte comme de vraies mômes. Nous regagnons le rivage, nos conjoints respectifs sont ailleurs.

 

- Viens avec moi, tu vas me passer de la crème

 

Je l'aurais pariée ! Et les lecteurs aussi qui vont crier au cliché !

 

Cette fille joue avec mes nerfs. A-t-elle devinée que je serais incapable de faire cela sans mouiller ? Ah ! Le massage à la crème solaire ! Combien de fois, sur les plages n'a-t-il pas été le prélude à des attouchements ensuite beaucoup plus torrides Je fais couler un peu de liquide entre les deux épaules et je commence mon tartinage. Je suis dans un autre monde. Je plane ! Ça ne m'empêche pas de m'appliquer, de masser, de caresser.

 

Et ben dit-donc ! Tu fais cela vachement bien toi ! Il faudra que je te donne mon adresse, tu viendras me masser à domicile !

 

Elle dit cela en plaisantant, mais moi j'en suis toute retournée ! Qu'elle se taise ! Mais qu'elle se taise ! Je vais craquer, et mon trouble va être de plus en plus visible. Mais l'autre a décidé d'être salope jusqu'au bout :

 

- Et si je me tourne de l'autre côté, tu continueras à me masser ?

 

Ah ! Non ! Pourquoi a-t-elle fallu qu'elle me sorte ça ? Et je m'imagine déjà en train de le faire, de lui prendre les seins, de les caresser, de les pétrir, de les sucer…

 

- Chiche ! Que je lui réponds !

- On ne va pas faire ça ici ! Mais j'ai bien envie de te donner l'occasion de le faire ailleurs !

 

Mon dieu ! Elle va me faire fondre ! J'espère simplement que c'est vrai, que ce ne sont pas des paroles en l'air !

 

- Bon aller, on change ! A mon tour de te tartiner !

 

Mais je n'ai rien demandé, moi ! Mais je me laisse faire, je me couche sur sa serviette, et à son tour elle fait couler de la crème !

 

- Je te mets de la mienne, de toute façon ça ne te fera pas de mal, c'est de la bonne qualité !

 

Si elle savait comme je m'en fous de la qualité de sa crème. Elle a les mains douces. Si ça continue, je vais me taper un orgasme comme ça, sans me toucher la minette. Mais ce devait être une diablesse que j'avais rencontrée. Elle m'applique de la crème sur les flancs, insistant lourdement à la hauteur des seins.

 

- Soulèves-toi un tout petit peu !

- Mais pourquoi ?

- Fais ce que je te dis !

 

L'ordre est sec, madame n'est pas du genre à ce qu'on discute ses ordres. Non mais, elle se croit où, celle-ci ? Je ne suis pas sa chose ! N'empêche que j'obéis quand même ! Je me soulève de quelques centimètres. Elle en profite aussitôt pour passer ses mains sous mes seins à la hauteur des tétons, et elle me les pince !

 

- Salope ! Murmurais-je en rigolant.

- T'aimes ça ! Hein ?

- Oh oui ! Continue !

- Plus fort ?

- Oui plus fort !

 

Elle le fait, je suis aux anges, mon seul souci est de savoir comment je vais m'empêcher de gueuler quand ma jouissance va venir. Cette pensée incongrue a pour effet de me déconcentrer un tout petit peu. Mais voilà qu'elle retire ses mains, et qu'elle continue à me masser le dos de façon hyper classique. Qu'est-ce que je fais ? Je lui dis, ou je lui dis pas ! Je décide de lui dire :

 

- J'aurais aimé que tu continues !

- Bien sûr, mais pas ici !

- Où alors ?

- Chez moi !

- Comme tu veux !

- Mais attention où tu mets les pieds, je suis une vraie cochonne ! Dit Cynthia en rigolant.

- Ça tombe bien, moi aussi !

 

Qu'est ce qui me prend de répondre des trucs pareils ?

 

- Et ton mari, aussi, c'est un petit cochon ?

- Oh ! Lui, un vrai pervers, tout y passe... (Et je ne pensais à ce moment-là qu'à sa passion de collectionneur d'images à fantasmes)

- C'est très bien ! Ce soir, viens à la maison avec ton mari, on se fera une petite bouffe !

 

Bien sûr que je suis contente. C'est complètement inespéré. Bien sûr que je lui dis oui, mais je réfléchis à cent à l'heure. Mon ours de Tony n'acceptera jamais, par contre, il ne s'opposera pas à ce que je vienne seule, et ce sera aussi bien pour ce que nous voulons faire. Je me retourne, je m'assoie, le lui dis :

 

- Non ! Tu te débrouille pour venir avec lui, si tu viens toute seule, je te vire !

- Euh ! On pourrait faire un compromis, mon mari vient juste pour l'apéro, et après il nous laisse

- Non ! S'il se tire, je te vire !

 

Je n'ose plus rien dire : surtout ne pas casser le beau cadeau qu'elle vient de me faire ! Je me débrouillerais, je saurais faire, je ferais tout ce qui est possible pour faire venir Tony. Mais pourquoi me parle-t-elle comme cela ? Pourquoi joue-t-elle avec moi ? Elle est en ce moment tout sourire, j'ai l'impression qu'elle me dévore des yeux, mais qu'est-ce qu'elle me trouve de si extraordinaire ?

 

- Tu trouves que je suis vache ? Hein ? Demande-t-elle ?

- Non, mais je ne comprends pas bien !

- Tu auras l'occasion de comprendre, ne t'inquiètes pas. Et tu ne le regretteras pas ! Mais ça tu le sais !

 

Elle me griffonne ensuite l'adresse sur un bout de papier et me fait un petit plan (les adresses de vacances sont toujours extrêmement simples !)

 

- Une dernière chose !

- Oui ?

- Approche-toi, c'est un secret !

 

Comme une conne, j'approche mon visage du sien, prête à écouter ce secret si mystérieux, Mais voici qu'elle m'attrape littéralement le visage et qu'elle colle sa bouche contre la mienne. L'estocade sans aucun doute. On s'embrasse fougueusement ! Le temps s'immobilise tandis que nos langues s'entremêlent et que nos salives s'échangent. C'est Cynthia qui mettra fin la première à ce doux baiser 100% pur femmes.

 

- Allez, maintenant casse-toi, et ne me fais pas faux bond ce soir !

 

Je me casse comme elle dit : à ma place Tony est là, il m'a vu, mais je ne sais pas encore s'il a vu ce qui s'est passé avant

 

- Tu roules des patins aux nanas, maintenant ?

 

Instinctivement, je reluque son ridicule caleçon de bain

 

- Et alors ? Ça te fait bander, on dirait !

- Tu vas la revoir ?

- ON va la revoir, on est invité tous les deux chez eux ce soir, et pour une fois, pour une seule fois dans ta vie, tu vas me faire plaisir, énormément plaisir, tu vas venir avec moi, sans rouspéter et rester jusqu'au bout !

- Mais...

- Il n'y a pas de mais, ne me refuse pas cela Tony ! Ne me le refuse pas ! Je pense que tu n'auras pas à le regretter !

 

J'avais une telle détermination dans le ton de ma voix, qu'il ne répliqua pas. Ce n'était pourtant pas encore gagné pour autant ! Mais je gagnerais, je le savais !

 

ET CE SOIR NOUS IRONS CHEZ CYNTHIA... 

 

Hélèna

helenesevigsky@hotmail.com 

 

Note : Je ne souhaitais pas écrire une suite à cette histoire qui dans mon idée était d'abord un truc assez soft destiné à faire vagabonder les fantasmes des lecteurs... Mais, bon ! On ne se refait pas, maintenant que j'avais créé mes petits personnages, j'ai eu envie de continuer à jouer avec ! La suite est donc à votre disposition, chers lecteurs (et elle est forcément moins soft...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 28/11/2000

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Dimanche 25 mars 2001 7 25 /03 /Mars /2001 11:19

Pas de strip-tease ce soir !

par Sylvain Zerberg

Gaystamp

 

Bonjour Sylvain,

 

Ça y est, j'ai franchi le pas et je te le raconte !

 

Comme tu le sais, je suis allé en Espagne, près de Valence cet été avec Claudette, mon épouse et Nicole et Roland, un couple d'amis. Bien sûr, quand on est en vacances, on pense beaucoup plus au sexe car il n'y a pas de stress comme en temps normal.

 

Donc tout se déroulait très bien, nous avions trouvé une location avec un salon et deux chambres, une pour chaque couple et le soir en revenant de la plage, nous faisions l'amour chacun de notre côté et nous pouvions entendre Nicole et Roland jouir de l'autre côté du mur qui nous séparait. C'était très excitant. Quand nous prenions nos douches, nous nous baladions tous nus dans l'appartement mais il ne se passait rien de plus, jusqu'à un certain soir...

 

Nous étions dans un petit bistrot près du port et avions un peu exagéré sur l'apéritif. La conversation s'était lourdement orientée vers le sexe, ce qui nous avait excité Roland et moi. Nos femmes n'étaient pas en reste et nous avaient alors promis qu'en revenant, nous aurions droit à un super spectacle. Je les imaginais déjà se déshabiller lentement et peut-être même se faire de tendres petits câlins, prélude à des choses beaucoup plus chaudes.

 

Mais les choses ne se passent jamais comme on les prévoit, nos épouses tenaient à peine sur leurs jambes. Nicole tenta bien de commencer un strip-tease mais quand elle voulut effectuer une sorte de pas de danse, elle atterrit directement sur le canapé dans les bras de Claudette, qui elle ronflait déjà. Supportant mieux l'alcool, nous nous retrouvions, Roland et moi comme deux andouilles. De plus nous étions excités et frustrés par ce contretemps J'indiquais alors à Roland, que n'en pouvant plus, j'allais me branler dans la salle de bain.

 

- C'est une bonne idée ! Quand tu auras fini, je prendrais le relais !

 

Cette soudaine franchise entre nous m'excita soudain et pris d'une inspiration subite, je proposais :

 

- Remarque ! On pourrait aussi bien le faire ici, tous les deux dans le salon. On ne risque rien, Nicole et Claudette ronflent comme des moteurs !

 

En signe d'acquiescement Roland enleva carrément son slip de bain. J'avais déjà vu sa bite, mais c'était la première fois que je la voyais dans cet état superbement bandé. Je l'ai imité et nous nous sommes installés dans le deuxième divan l'un à côté l'autre, branlant frénétiquement nos queues, quand tout à coup, l'air de rien il se met à regarder ma pine d'un air malicieux :

 

- Je te donnerais bien un petit coup de main, c'est bien meilleur quand c'est fait par un autre !

 

Il faut croire que quelque part au fond de moi-même j'attendais cette proposition, je lâchais ma queue et lui fit un sourire. Et tandis qu'il s'emparait de mon membre, je pris le sien dans ma main, ce fut comme une révélation pour moi de sentir ce beau sexe chaud et doux. Je n'avais alors qu'une envie, c'était de le goûter mais je ne savais pas comment lui dire. Résultat : Nous avons jouis, comme ça, chacun dans la poignée de l'autre, et c'est presque par instinct que je léchais le sperme déposé sur mes doigts et que je m'en régalais sublimement !

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Roland amusé par mon attitude, et voulant me montrer qu'il n'en était nullement choqué m'imita. A moins qu'il ait voulu m'indiquer par-là que nous pouvions aller encore plus loin. C'est en tous les cas, comme cela que j'ai reçu le message.

 

Alors, je me suis jeté sur lui pour l'embrasser, j'aimais sentir sa langue contre la mienne et ses mains qui me caressaient partout. Je pouvais enfin goûter cette belle grosse queue. Il m'a dit que ma petite bite l'excitait.

 

Nous nous sommes alors mis en position de soixante-neuf et nous avons commencé par nettoyer le sperme de la première jouissance, pour ensuite continuer dans une double pipe d'enfer jusqu'à ce que nous jouissions chacun dans la bouche de l'autre. Nous nous sommes après embrassés encore un peu, puis, un peu épuisé, nous avons convenu d'aller prendre une douche (ensemble, bien évidemment)

 

C'est là que je lui ai demandé de réaliser un de mes fantasmes : je voulais qu'il m'urine dans ma bouche. C'était sublime de sentir sa pisse chaude et un peu amère dans ma gorge et sur ma langue. Ensuite il m'a demandé de l'enculer.

 

Je lui ai alors léché son beau petit trou de cul et ensuite j'ai mis du savon pour faciliter la pénétration. Son urine m'avait tellement excité que j'ai joui presque tout de suite.

 

Sublime soirée entre hommes ! J'aurais voulu qu'il m'encule, ce qu'il fit le surlendemain et le jour d'après ! Nos femmes ne se sont doutées de rien.

 

Nous devons nous revoir en Octobre. J'ai déjà un plan. Nous referons boire les femmes, mais pas autant, il ne s'agit pas de les enivrer, mais simplement de leur faire sauter la barrière du sexe, et nous essaierons de les jeter dans les bras l'une de l'autre. Si cela marche, quelles perspectives alors ! Des parties à quatre ou nous pourrions vraiment tout essayer et tout mélanger !

 

Je te raconterais bien sûr quand nous nous reverrons, et ma bouche et mon petit cul seront à ta disposition

 

Bisous sur ta bite

 

 

Première publication sur Vassilia, le 25/03/2001

Par Sylvain Zerberg - Publié dans : Sylvain Zerberg
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Samedi 17 mars 2001 6 17 /03 /Mars /2001 17:49

Pearl et les 2 Américains par Marine et Thibault

 

bisou1719

Themes abordés : bisex féminine, party, spermophilie, uro. 


Bonjour, c’est Thibault (un tibo, deux tibos…) qui fera office de narrateur dans cette histoire très chaude, bien qu’elle ait été écrite à deux mains.

Ils sont cons les Américains, non seulement ils ont des machines à voter foireuses, mais du côté des idées reçues, ça y va !. En gros tous les français ont un béret sur la tête, passent leur temps à bouffer des baguettes de pains, et ont un portrait du général de Gaulle dans leur salle à manger.

Et je dois m’occuper de deux de ces grands escogriffes, Steve Wayne, et John McQuinn ! Ces messieurs sont envoyés par le cabinet Petersen & Petersen Consulting pour estimer la valeur de la boite dans laquelle j’ai l’honneur de travailler comme contrôleur de gestion.

Steve m’avait interpellé :

- Le problème avec les boites comme la votre, c’est que c’est du fifty-fifty, on peut très bien faire un rapport disant que ce n’est pas terrible, comme on peut en faire un indiquant qu’il s’agit d’une entreprise pleine de promesses.
- Certes mais quelles seront alors vos conclusions ?
- On ne sait pas encore, ça risque d’être très neutre, à moins que…
- Je vous écoute !
- A moins qu’un évènement extérieur nous influence dans un sens ou dans l’autre…
- ?

C’est ce qui s’appelle un appel à la corruption ! A moins que ce soit un piège ! Je prends le risque que ce n’en soit pas un ! Bon, réfléchissons ! On corrompt avec quoi ? La grosse enveloppe ! Mon budget  » divers  » ne me le permet pas ! Le big restaurant ! Ce sera insuffisant ! Alors le sexe ? Leur payer à chacun une escorte girl super canon, ce n’est pas « donné-donné » mais ça doit être plus dans mon budget.

C’est alors que Steve me lança !

- Nous repartons après demain pour les Etats Unis, il vous faudra faire vite !

La catastrophe ! Il ne me reste qu’une solution, ma propre épouse ! Elle était peu farouche et fort libérée, mais il me faudrait la convaincre ! Seulement juré, craché si elle n’était pas d’accord, je n’insisterai pas, et à ce moment là je mettrais toute mon énergie à dénoncer dans des livres, des articles, des émissions et des conférences l’attitude inadmissible de ces « consultings » à la manque. Evidement, si elle acceptait, les choses seraient plus simples.

Elle accepta !

Ma femme s’appelle Pearl. Du moins pour les besoins de cette histoire, car en fait, elle s’appelle Marine, mais Pearl c’était son nom de scène quand elle faisait du strip-tease à Pigalle ! Pearl est assez grande, assez fine, des seins moyens un cul moyen, pas de graisse, un visage agréable, des yeux bleus, des cheveux mi-longs teint en blond, un joli petit sourire. Elle est un peu complexée par sa grande taille. Sexuellement elle n’est pas farouche, mais elle n’est pas obsédée non plus, et si sa pratique de la fellation en fait une quasi experte, elle ne goûte qu’assez modérément la sodomie, personne n’est parfait !

Pearl accepta donc après s’être renseigné sur à quoi ressemblaient ces étranges consultants, mais y émis toutefois une condition, il ne fallait pas que la séance s’éternise. Elle objecta par ailleurs que si une femme avec trois hommes constituait sans doute une association érotique très perverse, les possibilités restaient toutefois limitées, à moins que ces messieurs veuillent faire dans les voiles et les vapeurs. ! Faute de quoi, sans doute serait-il judicieux de dégotter une autre complice. ! Tout cela pour me proposer les services de notre charmante et pulpeuse voisine qui s’ennuyait ferme depuis que son mari s’en était aller vivre sur une péniche avec un marin d’eau douce hollandais.

La voisine se nomme Sandra, elle est un peu nunuche, mais cette fausse blonde à un corps de déesse, Du moins je le suppose, ne l’ayant jamais pratiqué. Bien que Pearl reste persuadée du contraire. Par contre Pearl a couché avec Sandra, et Pearl ne sait pas que je le sais. Pas simple cette situation, je vous l’accorde volontiers ! Cela faisant un peu fouillis il faudra un de ces jours que nous  » régularisions  » tout cela ! Mais ceci est une autre péripétie.

Il fut convenu afin de mettre un peu de forme dans cette affaire qu’un petit jeu servirait de prétexte, mais qu’il n’était surtout pas interdit à ces dames de faire semblant de perdre !

Pearl s’est habillée très sexy. Elle a revêtu une sorte de robe-blouse de couleur parme fermée devant par quatre boutons. Le bas du vêtement est frangé, le haut est échancré. Dans l’échancrure on voit le milieu et donc la rose d’un petit soutien gorge en imprimé semi transparent ou se combattent des motifs roses et blancs. Le slip assorti est de forme brésilienne. Elle n’a rien prévu d’autres et en tous les cas ni bas, ni porte-jarretelles, ayant horreur de ce genre d’accessoires.  » j’aime tellement me faire caresser les jambes « , dit-elle souvent,  » pourquoi donc les gainer sans raisons ?  » Sandra sonne, elle est un peu en avance, elle aussi à fait des efforts vestimentaires. En bas une toute petite jupette blanche ne descendant guère plus bas que la moitié des cuisses et dont la couleur immaculée contraste avec sa belle peau bronzée. En haut un petit boléro rouge à pois blancs, montant assez haut, mais laissant par contre apercevoir de façon incongrue la base de son soutien gorge bleue. Un petit foulard du même imprimé assorti attaché en bandeau dans ses longs cheveux parachève le tout.

Les deux femmes se complimentent mutuellement pour leur tenue. Puis, Pearl se mit à caresser langoureusement le petit ventre de notre voisine, en simulant de découvrir la subtile douceur de sa peau ambrée. Quelques secondes plus tard, je ne sais pas laquelle des deux se jeta sur l’autre, mais toujours est-il, qu’autant excitées par la situation à venir que par leur tenue inhabituelle, elles se lancèrent dans un baiser passionné associé à des pelotages de seins, de fesses et d’autres choses encore. La fièvre de l’érotisme les avait enveloppées tel un raz de marée de sensualité perverse. Sandra se baissa un moment pour fureter sous la robe de ma Pearl, qui se laissa faire un moment, puis se baissa à son tour, finit par poser son derrière sur la moquette, y entraînant la voisine, puis changea brusquement de position afin de se pouvoir se placer sur le sol en position de 69. J’avais devant mes yeux médusés le spectacle inespéré de deux ravissantes petites langues suçant avec gourmandise deux délicieuses petites chattes. Inutile de vous décrire, je pense l’état de mon devant de pantalon !

Ce coup de folie fut, hélas interrompu par l’arrivée de nos américains, je les fais boire un petit peu, ils adorent le martini, allons-y pour le martini, et même qu’on va y ajouter du gin. Puis après quelques échanges de banalités, je suggère de jouer à un jeu de mon invention : La bataille rangée, ça se joue avec des cartes, mais contrairement à la bataille classique on peut jouer à plus de deux et étaler plusieurs cartes. Pour tricher dans un sens ou dans l’autre il suffit de ramasser les cartes du coup précédent dans un certain ordre (si ça intéresse quelqu’un, précision par e-mail sur simple demande l) Et évidemment pour corser la chose d’entrée on préférera y jouer avec des cartes pornos ! Chaque perdant d’un échange devra enlever une pièce de vêtement comme au strip poker !

Ils acceptent tous en rigolant, étant tous passablement éméchés. Comme il faut de la place, on s’assoit sur la moquette. Pearl à l’honneur de perdre la première, elle décide avec une fausse témérité et une audace feinte de retirer sa robe. Elle déboutonne donc, avec grâce, la pièce de vêtement gênante, découvrant son joli petit ventre et son nombril. Ce nombril, au grand étonnement de Américains était percé d’un anneau. Je regarde ma femme qui me lance un sourire moqueur. Elle est donc la première à montrer ses sous-vêtements, et devient l’objet de toutes les convoitises. Les yeux de mes abrutis d’invités sont rivés sur elle. Nous continuions ainsi le jeu jusqu’à ce que tous le monde soit en sous-vêtement. Moi, Steve et John avons peine à cacher nos érections respectives. D’ailleurs, le cercle de jeu s’étant rapproché, des frôlements non réglementaires se produisent. A ce moment, le jeu s’interrompt, le temps est suspendu quelques secondes, des regards en rencontrent d’autres.

Sandra et moi sommes l’un à côté de l’autre. Un imperceptible mouvement nous rapproche alors que déjà, la main de John se pose sur les hanches de Pearl. Les corps de Sandra et le mien se frappent, elle appuie sa poitrine sur la mienne, les yeux soudés au mien. Je pose doucement les mains sur sa taille, au même moment, nos lèvres se joignent, d’abord doucement, puis rapidement nos bouches s’ouvrent, je laisse glisser ma langue entre ses lèvres. Elle en fait autant. Mes mains remontent le long de son dos, hésitent une fraction de seconde à son soutien-gorge puis continue vers sa tignasse blonde. Alors que je lui glisse quelques baisers dans le cou, mes mains s’affairent à dégrafer l’inutile  » soutif « , révélant sa poitrine magnifique, des seins généreux, couronnés de mamelons roses très érigés. Je lui caresse la base des seins alors que je me penche pour mettre ma langue en contact avec sa peau douce. Elle frémit pendant que ma langue se rapproche de ses tétons gonflés d’excitation. Je mordille enfin à tour de rôle les petits fruits auréolant ses seins.

Elle décide alors de me faire découvrir les parties inférieures de son anatomie, ce qui n’est pas sans me réjouir. La main droite appuyée sur ma nuque, elle me guide vers l’élastique de sa culotte. J’attarde ma langue dans la région du nombril, pendant que mes mains massent doucement les fesses fermes de Sandra Elle semble apprécier mes attentions et sans prévenir, elle fait glisser sa petite culotte, exposant à mes yeux ravis sa toison châtaine aux reflets blonds. Mes doigts se glissent sporadiquement entre ses fesses, frôlant ses lèvres humides.

Elle m’assoit, pour me donner un meilleur accès à son centre de plaisir. Ma langue se fraie un chemin à travers son poil. Son corps entier est parcouru d’un frisson lorsque ma langue entre en contact avec ses lèvres légèrement entrouvertes. Elle écarte les cuisses pour faciliter l’entrée de ma langue. Je glisse celle-ci entre les lèvres chaudes et humectées de Sandra. À l’aide de mes doigts, je dégage le clitoris de son refuge devenu trop étroit. Je concentre mes efforts sur cet endroit précis, faisant claquer ma langue sur son bouton érigé. Sandra commence à respirer de manière plus irrégulièrement, elle pousse d’une main ma tête entre ses jambes et de l’autre se caresse les seins avec frénésie. Alors que ma langue excite toujours son clitoris, je décide de glisser un doigt dans sa fente, histoire d’explorer plus en profondeur. Je fais d’abord des petits cercles, palpant les parois de mon index. À l’intromission de ce doigt, Sandra pousse un petit cri étouffé, entre deux halètements saccadés. Ensuite, je commence un mouvement de va-et-vient, invitant mon majeur à joindre la traversée. Ce deuxième doigt se glisse plus difficilement, malgré la lubrification abondante. Sandra pousse un deuxième soupir, celui-là moins contenu. La langue fatiguée, je remonte suçoter les mamelons de la voisine, continuant mon manège digital. Elle se tortille légèrement pour m’embrasser avec une fougue sans retenu. Je sens le rythme de sa respiration augmenter.

Nous nous étendons ensuite sur la moquette. Elle me fait pivoter afin que mon slip tendu au maximum se retrouve devant son visage. Je poursuis mon va-et-vient, plus rapidement encore, dans cette position nettement plus équitable pour nous deux. Elle baisse mon caleçon, et se recouche sur le dos, afin d’avoir mes testicules à portée de bouche. Ma langue étant reposée (il faut tout de même éviter les crampes), je repositionne celle-ci sur son clitoris. Elle accueille ce retour d’un râle aigu. Elle lèche mes bourses un moment puis, glisse lentement la langue sur mon pénis prêt à exploser. Sa langue s’enroule sur ma tige, atteignant bientôt mon gland. Elle embouche alors ma verge en entier, prouvant hors de tout doute son expérience dans le domaine. Mon ardeur augmente, sentant cette divine présence sur mon pénis. Elle fait aller sa bouche de plus en plus vite, je me sens sur le bord d’un orgasme. Je décide d’insérer un troisième et ultime doigt, pour la mener, elle aussi au plaisir ultime. La bouche occupée, je ne peux la prévenir de mon arrivée imminente. Alors, sa respiration, jusqu’alors très rapide, s’arrête un temps, ses muscles se contractent, ses cuisses viennent enserrer ma tête comme un étau. Elle lance alors un cri, dégageant ma verge de sa bouche. Je profite de son orgasme pour lancer le mien. Une saccade de sperme lui éclabousse le menton alors que son miel chaud s’écoule le long de mes lèvres. Nous soupirons au même moment, alors que je m’allonge près d’elle pour l’embrasser pendant que la chaleur lui consume encore l’intérieur. Elle accueille alors ma bouche !

Puis, elle se dégage de moi, m’informe avec malice qu’elle doit aller accomplir un besoin bien naturel. Je lui fais la suggestion que ce précieux nectar qui, venant d’elle ne peut être que merveilleux, serait le bienvenu dans ma bouche plutôt que d’aller se gâcher dans les tuyauteries citadines. Ce n’était pour moi qu’une boutade, ignorant si elle pratiquait ce genre de tocade. Mais elle accepta d’un sourire malicieux et accroupissant sa chatte sur ma bouche elle y fit s’écouler le long filet doré de son pipi, et j’avalais, satisfait, l’or de ses reins !

Notre union fut tellement forte, tellement intense que le monde extérieur avait, un temps cessé d’exister. Le plan ne se déroulait pas vraiment comme prévu car la logique aurait voulu que Sandra et Pearl s’occupent chacune d’un Américain.

Revenant à de triviales réalités, je regarde maintenant ma Pearl s’occuper seule des deux yankees. Elle suce le premier tandis que le deuxième lui lèche les fesses. Non, pas les fesses ! Le cul, il lui lubrifie l’anus. Ça m’embête, je sais que Pearl n’aime pas trop cela, mais je répugne à demander à Sandra de jouer la supplétive !

On entend alors Steve qui tout en continuant à se faire sucer dire avec un accent monstrueux :

- Je voudrais bien, vous prendre à rebours !
- En levrette ?
- Yes ! A rebours dans le petit trou !
- Non, non !

Il avait besoin de demander cela ? Encore les idées reçus des américains sur les françaises ! Une nouvelle fois l’envie de demander à Sandra de se sacrifier me tenaille mais je ne le fais pas. J’essaie de croiser les yeux de Pearl pour l’encourager, mais peine perdue nos regards ne se rencontrent pas

- Comment vous ne voulez pas que je vous prenne à rebours ? Insiste lourdement l’Américain !
- En principe j’aime pas ça, ce n’est pas que votre biroute soit exceptionnelle, mais j’ai la sodomie douloureuse.
- Ah ! Ah !
- On va jouer alors ?
- D’accord, mais à quoi ?
- Je vais jouer à l’attaque !
- C’est cela, c’est cela ! Donne-moi plutôt ta bite que je continue à te sucer, je vais te pomper à fond, ça va te calmer !

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Pearl reprend donc sa fellation. Steve n’en peut plus, il devient congestionné. Et soudain alors que je crus qu’il allait jouir, le voici qui se libère de l’étreinte buccale de ma femme, qu’il se lève, la contourne, pousse son collègue toujours occupé à faire une langue-au-cul, se met un préservatif à la vitesse de la lumière et entreprend de présenter sa bite à l’entrée de l’anus de Pearl en criant :

 

- A l’attaque ! A l’attaque !

Pearl ne se dégage pas, mais ne fait aucun effort pour l’aider, le laissant se débrouiller, il essaie de forcer, n’y arrive pas, finit par débander, c’est encore pire, et il est obligé de se masturber un petit peu pour redonner de la vigueur à son membre, il réattaque, toujours sans y arriver, redébande de nouveau, se remasturbe et finit par jouir dans la capote !

- Pas de bol dira-t-il en français et en lui-même car il connaissait les deux langues.

John lui baragouine quelque chose d’incompréhensible en américain, tout en mâchouillant son chewing-gum. Manifestement, il se moque de son collègue. A son tour il se revêt d’un préservatif et imitant Steve il se rue vers l’anus de mon épouse en criant :

- Moi ! Je vais vous prendre à rebours ! A l’attaque, à l’attaque !

On frise le ridicule. Contrairement à son acolyte, il parvient à pénétrer, mais juste le gland, il n’arrive pas à aller plus loin, et croyant s’être mal introduit, et alors que Pearl commence à faire des « Aie Aie Aie » de douleur, il fera l’erreur de se retirer pour essayer d’entrer de nouveau, en vain mais la situation l’ayant assez excité, il jouira lui aussi dans sa capote à un demi centimètre du trou de ma compagne.

Moralité : L’attaque de Pearl à rebours à été une vraie catastrophe pour les Américains !

(que ceux qui n’ont rien compris consultent un livre d’histoire et se renseignent de ce qui s’est passé le 7 décembre 1941)
Première publication sur Vassilia, le 17/03/2001

 

Par Marine et Thibault Devillers - Publié dans : Marine et Thibault
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Samedi 17 mars 2001 6 17 /03 /Mars /2001 06:48

Sombre Dimanche ? par Marine et Thibault

 

bisou1719

Hello ! C’est Marine (deux qui la tiennent… comment cela je me répète ?)

La neige tombe aujourd’hui en ce mois de janvier du nouveau millénaire sur la région parisienne. Les flocons arrogants n’auront même pas le loisir de vivre quelques jours, voire même quelques heures sur l’herbe d’hiver. Non il fait trop humide et nos jolis cristaux blancs ne chutent que vers un anéantissement aussi liquide que brutal. Et moi cela me remplit de tristesse, et en plus le ciel est gris, et en plus c’est dimanche. Et ce dimanche, concours de circonstance oblige, il n’y a personne pour me tenir compagnie ! Je n’ai pas envie de lire, ni de regarder la télé, ni de surfer, ni de me balader. Je n’ai même pas envie de me caresser. Mais ça, ça peut venir ! Pour l’instant ma libido est aussi grise que la météo. Les mecs ont de la chance, ils se tapent une petite vidéo, ou alors une petite revue coquine et aussitôt le popol se redresse, prêt à l’emploi. Pratique ! Non ! Très peu pour moi, je préfère la réalité ou alors le rêve, mais foutaise de ces images sur papier glacé ou pixélisées sur un écran plus ou moins cathodique ! Non ! Voilà j’ai trouvé, je vais tapoter sur mon petit clavier et je vais saisir dans un petit fichier un petit truc dans lequel je vais raconter ce qui se passe les autres week-end !

D’accord ? Alors ouvrez le banc !

– Faut-il que je me décrive ?
– Oui ! Répond l’autre branleur dans le fond qui est arrivé en retard !

Je ne suis certes pas Paméla Anderson, mais pas non plus un laideron. Je suis assez grande, assez fine, des seins moyens un cul moyen, pas de graisse, un visage agréable, des yeux bleus, des cheveux mi longs teint en blond, un joli petit sourire ! Faut pas que je me plaigne !

Je me prénomme Marine ! Oui, je sais, je l’ai déjà dit au début ! Comme prénom idiot c’est pas mal ! Mais dans la réalité, il sert peu. Certains ont un pseudo sur le web, moi c’est le contraire dans la vie j’ai un surnom et mon vrai prénom me sert de pseudo (suivez-vous au fait ?). J’ai d’ailleurs un gros fantasme avec mon prénom : C’est de tourner un film avec six ou sept gars habillés en marins (évidemment) qui me prendraient en gang bang. Et puis à la fin, on se tiendrait tous comme à la farandole en chantant :

– C’est nous, les gars de la Marine eu…

Bon, on cause, on cause, mais ça nous éloigne de notre sujet, tout ça ! Vous avez lu mes autres aventures. Et vous avez pu constater que je ne suis pas vraiment lesbienne car pour moi, rien ne vaut une bonne queue qui vous défonce par tous les trous. Mais je dois avouer que de temps en temps, quand je n’ai pas trop le moral et que mon Thibault de mari est en déplacement, j’aime bien inviter quelques copines pour me laisser aller à quelques dérives sexuelles. Cela arrive une ou deux fois par mois et le plus souvent ça se passe chez moi, un samedi ou un dimanche après-midi. Ca commence toujours par une séance de vidéo, où l’on s’échauffe en matant ces couples qui partouzent, puis ensuite on « s’habille ». Je veux dire par-là qu’on se montre nos dernières acquisitions en matière de lingerie sexy. On s’échange les trucs, on prend la pose devant la glace, on joue un peu les putes parce que ça nous excite. C’est Virginie, ma copine rousse aux seins énormes, qui entre la première dans le feu de l’action en demandant sans aucune pudeur :

– Laquelle d’entre vous à envie de se faire lécher ?

Comme elle le fait vraiment bien, elle n’a pas besoin de renouveler sa demande car on a toutes envie d’exploser sous sa langue. Je dois dire que j’ai de la chance car elle a une préférence très nette pour ma chatte impeccablement épilée. Virginie me fait allonger sur le canapé, jambes bien écartées, et après quelques petits coups de langue sur mes tétines, elle descend en direction de ma chatte qu’elle ouvre d’un autre coup de langue. Il n’en faut pas davantage pour qu’aussitôt tout mon corps se tende et qu’un cri s’échappe de mes lèvres.

– Ahhhhhhhhhhh !

Je soulève alors mes reins et sa langue s’enfonce davantage et me pénètre exactement comme une petite bite. Commence alors un travail savant qui m’amène très vite à mouiller. Bientôt, ma chambre résonne de bruits de langues, de gémissements et de petites phrases du genre :

– Aspire-moi le clito ! Inonde-moi bien avec ta salive !

Les orgasmes arrivent à la chaîne, mais moi je ne veux pas encore jouir… et cette salope de Virginie le sait bien Sa langue mouille lentement ma chatte qui s’ouvre à son maximum. Sans cesser de me lécher, elle me branle les seins, me presse les pointes qui n’en peuvent plus de durcir. C’en est trop, cette fois-ci je supplie :

 » Plus vite ! lèche-moi plus vite ! Je vais éclater !  »

Elle accélère sa langue et trois secondes plus tard, je hurle de plaisir. Ensuite, chaque bouche défile dans ma chatte jusqu’à ce que le n’en puisse plus.

La dernière fois, nous n’étions que trois, il y avait Prisca la belle antillaise aux fesses bien rebondies et puis bien entendu, Virginie. Ce jour là, elle a innové, j’étais sur le canapé les jambes écartées, et elle me léchait consciencieusement. Seulement j’avais une envie de pisser plutôt grave, je le lui dis :

– Arrête-toi ! Il faut que j’aille faire pipi !
– Pas question ! Me répondit-elle.
– Non ne déconne pas, Virginie ! J’ai trop envie, je risque de te pisser dessus !
– Mais, Marine ça ne me dérange pas du tout ! Au contraire, tu le sais bien ! Me répondit-elle
– T’est vraiment une petite salope, ma chérie ?
– Oui, ma chérie !

Alors je me lâche, et je libère mon jet d’urine qui atterrit tout droit dans le gosier de Virginie. Cette cochonne absorbe tout ce qu’elle peut et s’en pourlèche les babines. Mais j’en fait vraiment beaucoup ! Alors Prisca ma copine antillaise, qui observait la scène prend une carafe que j’avais préparé pour le thé et me la présente de façon à ce que je finisse de faire dedans…

Mais je sens comme une autre envie, un peu plus consistante…

– Je ferais bien un petit caca, ça intéresse quelqu’un ?
– Moi, moi ! Répondit Virgine.
– Alors en position !

J’ai fais ma petit crotte sur le visage de Virginie qui se marrait comme une bossue, J’ai ramassé l’étron et je l’ai léché un peu le trouvant très bon, les deux copines l’ont léché aussi, puis je l’ai jeté dans la carafe qui contenait déjà mon pipi.

 

Greta Heidi Inga31

Mais ne croyez par que les choses s’arrêtent là ! Je vais prendre dans une cachette secrète ma collection de godes et là, commence une partouze d’enfer, qui s’est terminée une demi-heure plus tard autour d’une tasse de thé avec des petits gâteaux que nous avions bien mérité ! Sauf que ce jour là, le thé avait une saveur et une couleur bien particulière !

 

Fin

Exercice de contrôle : L’auteur a-t-il mouillé sa petite culotte en écrivant ce texte ? Si oui racontez cette péripétie en quelques lignes et envoyez tout cela à mt_devillers@hotmail.fr

Marine et Thibault – Janvier 2001

 
Par Marine et Thibault Devillers - Publié dans : Marine et Thibault
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Samedi 3 mars 2001 6 03 /03 /Mars /2001 11:55

La vendeuse de chaussures

par Sarah

 

bisou1719

 

On dit que nous avons tous plus ou moins cachés des désirs bisexuels. C'est vrai que pendant mon adolescence, j'ai eu quelques désirs, et même certaines petites expériences, mais qui ne sont jamais allées plus loin que quelques caresses furtives, dans des contextes de chambre de jeune fille ou de vestiaires de sports ou de danse. Je me souviens que probablement par contraste (d'origine juive, nous sommes tous bruns dans la famille) j'étais surtout attirée par les amies blondes. Et puis tout ça s'est ensuite estompé dans ma mémoire, et je n'y faisais plus attention depuis longtemps. Et puis un jour, il a suffi de peu de choses pour que cette partie de moi revienne à la surface.

 

C'est un souvenir de l'été dernier, mais dont tous les détails assez incroyables sont restés gravés dans ma mémoire, et j'ai envie de le raconter pour m'y replonger à nouveau.

 

J'habite ce quartier depuis peu de temps et je me rends pour la première fois dans une boutique de chaussures qui se trouve à quelques blocs de là. On est en été et il fait chaud, je me suis mise en jupe légère et chemisier sans manches, j'ai pris pas mal de bains de soleil, ma peau est déjà assez bronzée, j'ai un teint de brune, ça va assez vite même en début de saison.

 

J'entre dans le magasin après avoir repéré en vitrine un modèle de chaussures d'été qui me plaît. Une jeune femme brune est occupée avec une cliente sur la droite, et une dame mûre qui est peut-être la gérante du magasin sur la gauche. Je m'avance vers le milieu et du fond du magasin une vendeuse vient vers moi. Je ne sais pas pourquoi, je suis intriguée par ce qui se dégage d'elle au fur et à mesure qu'elle se rapproche de moi. Elle a probablement une quarantaine d'années, très blonde, les cheveux en carré court, elle est mince mais en même temps sa démarche lui fait balancer les hanches comme si elle était beaucoup plus en chair, peut-être aussi plus grande, c'est assez sensuel. Elle porte une blouse verte aux couleurs du magasin, comme les autres vendeuses, à manches courtes, larges et ouvertes, avec un décolleté carré, je lui trouve une sorte de beauté troublante, ses yeux sont verts et elle a une jolie bouche gourmande. Sous sa blouse, on devine ses seins qui bougent légèrement au rythme de sa démarche, comme s'ils étaient libres, ce que je trouve très sensuel aussi. Quand elle arrive vers moi, elle lève un instant ses bras nus pour lisser ses cheveux, j'observe au passage fugitivement sous ses manches courtes ses aisselles rasées très blanches, et aussi ses yeux qui s'abaissent, un instant seulement, mais me semble-t-il de manière appuyée sur ma poitrine. Ça ne fait pas très longtemps que j'ai arrêté d'allaiter mon fils et mes seins sont encore très gros, ça attire en général le regard des hommes, mais là, tiens, c'est curieux, ça m'intrigue.

 

- "Bonjour Madame"

 

Sa voix est à la fois douce et un peu rauque, je regarde son visage aux traits harmonieux, sa bouche est jolie, avec des dents très blanches, je ne sais pas pourquoi ces détails m'attirent, mais je regarde aussi ses bras nus, minces et bien dessinés, légèrement halés, le duvet blond sur ses avant-bras. Sans faire paraître un certain trouble qui me gagne, j'explique ce que je recherche, et le modèle que j'ai vu en vitrine.

 

- Oui bien sûr, ce modèle est disponible…

 

Elle me demande quelle est ma pointure et puis elle m'accompagne pour m'installer, elle me guide vers un fauteuil situé au fond du magasin, complètement isolé, puis elle s'éloigne pour aller vers l'arrière-boutique où se trouve le stock. Au bout d'un petit moment, elle revient vers moi, tiens je n'avais pas remarqué précédemment, sa blouse est déboutonnée en haut, les deux derniers boutons sont défaits. 

 

- "Voilà le modèle". 

 

Elle se penche pour me le montrer dans sa boîte, et dans le mouvement qu'elle fait le haut de sa blouse baille largement, par l'ouverture j'aperçois très bien la naissance de ses seins. Elle s'arrête et demande : 

 

- "Vous désirez les essayer ?" 

 

Oui, bien sûr. Elle s'agenouille donc devant moi pour procéder à cet essayage. Elle a de beaux bras, à la fois minces et musclés, mais aussi charnus, un peu en chair, comme le sont ceux des femmes déjà mûres, une peau de blonde. Je ne sais pas pourquoi j'observe ça. Là maintenant elle est penchée en avant, l'entrebâillement de la blouse se creuse encore plus, tiens, elle ne porte pas de soutien-gorge et j'aperçois fugitivement sa poitrine jusqu'à ses bouts de sein qu'il me semble entrevoir. Je crois qu'elle a vu le regard que je n'ai pu m'empêcher de plonger dans ce décolleté impudent, mais déjà elle s'est redressée.

 

- "C'est trop petit, non ? Je vais vous chercher la taille au-dessus".

 

Elle s'éloigne à nouveau, vue de derrière, elle a de très jolies jambes, minces et musclées, mises en valeur par des chaussures à haut talons très fins, et sa démarche qui balance ses hanches sous la blouse me fascine à nouveau.

 

Elle revient avec une autre boîte, mais non je ne rêve pas sa blouse a maintenant un troisième bouton défait en haut... De nouveau, elle est agenouillée devant moi pour m'essayer les chaussures dans la nouvelle taille, et là, placée comme elle est, légèrement tournée sur le côté et penchée en avant, avec les trois boutons défaits, je plonge dans son décolleté non plus fugitivement comme précédemment, mais en permanence, je vois ses seins, en poire, pas très gros, mais mignons et bien dessinés, pointus et légèrement retroussés, avec tous les détails, quelques taches de rousseur sur la peau très blanche, le bout de sein fripé, une jolie tétine rose.

 

Je ne peux m'empêcher de regarder, c'est un spectacle attirant, ce n'est pas possible, on dirait qu'elle fait vraiment exprès de me les montrer, ça m'intrigue et ça me trouble un peu. Je reviens sur son visage et je sens ses yeux clairs qui m'observent comme s'ils attendaient mes réactions, comme s'ils étudiaient cliniquement mon trouble, tout en restant bien penchée en avant pour que le spectacle continue. Sous ses yeux, les miens s'abaissent à nouveau directement vers sa gorge, je rentre dans le jeu, pourquoi pas ? Je continue à regarder... Dans le mouvement qu'elle a fait en se penchant, le médaillon qu'elle porte au bout d'une chaîne fine est sorti de la blouse. Tout en me regardant, elle le prend et le remet dans la blouse, ce geste lui fait passer la main par l'échancrure déboutonnée de la blouse, je vois maintenant sa main à l'intérieur de la blouse, qui s'approche de son sein, qui en effleure le bout, qui insiste, qui continue.

 

Je ne bouge pas, je continue à la regarder sous ses yeux qui m'observent, elle est carrément en train de se caresser les seins devant moi, je ne rêve pas, je sens l'excitation me gagner et le rouge me monter aux joues.

 

Cessant ce manège, elle s'occupe quand même à nouveau de la chaussure que j'ai enfilée, c'est encore trop petit et elle s'éloigne à nouveau pour aller chercher une autre paire. Quand elle revient, j'observe que sa blouse est maintenant déboutonnée en bas, sur au moins trois boutons... et à chaque pas, on aperçoit fugitivement ses cuisses claires. Pour essayer la nouvelle chaussure, elle s'agenouille à nouveau devant moi, la blouse est maintenant ouverte jusqu'en haut de ses cuisses blanches et lisses, je me sens maintenant très excitée car j'ai compris son manège, je ne dis rien et regarde, je sens un courant, une complicité s'établir entre nous, qu'elle guette en me regardant comme pour me demander si elle doit s'arrêter ou continuer.

 

Qui ne dit mot consent, et mon silence, mon apparente absence de réactions sont lourds d'approbation ..., du reste je veux maintenant savoir jusqu'où elle veut aller, qu'est-ce qu'elle va faire, que va-t-elle me montrer. Elle passe lentement de la position à genoux à la position accroupie, en se tenant d'une main au repose-pied qui est devant moi, elle se retrouve pratiquement assise sur ses talons, genoux serrés. Et là, toujours en me regardant, elle écarte rapidement ses genoux, devant mes yeux écarquillés, je vois l'instant d'un éclair qu'elle ne porte pas de culotte et j'aperçois un instant ce qu'elle a envie de m'exhiber, une vision fugitive d'intimité blonde...

 

Elle a refermé ses genoux, c'était un essai juste pour voir si je réagissais, et elle a vu que je regardais sans rien dire, sans me lever, sans partir, sans faire d'esclandre. Elle m'enfile la chaussure, on continue l'essayage, mais elle recommence, cette fois plus lentement, ses cuisses s'écartent de plus en plus, et elle me regarde contempler son minou, un triangle blond et frisé, toute son intimité, avec au milieu des boucles claires, les détails, les plis bruns de sa vulve... Elle reste là comme ça maintenant pour me laisser contempler, je me sens toute rouge, elle aussi du reste, accroupie sur ses talons, m'exhibant son sexe sans rien dire, dans un silence que je trouve encore plus provocateur dans cette situation.

 

Maintenant pour lacer la chaussure, elle se relève à demi pour s'asseoir sur le tabouret placé devant moi, voilà, ça y est, elle est assise au bord du tabouret, Une de ses mains est restée à tenir les lacets de la chaussure que j'essaie, que je suis censée essayer tout au moins, et maintenant l'autre main remonte le long de l'intérieur de sa cuisse, la caresse lentement, monte, monte. Je la regarde monter, fascinée, oubliant où je suis, un magasin de chaussures, dans lequel des clients entrent, sortent, achètent des chaussures, dans un brouhaha de bruits de fond que je n'entends plus.

 

Sa main disparaît maintenant sous la blouse, elle respire fort, la bouche entrouverte, il s'est établi entre nous une incroyable complicité, sans rien se dire à ce sujet, elle qui s'exhibe devant moi et moi qui regarde, qui m'excite à la regarder, qui respire fort aussi, le cœur battant, qui sent le désir prendre mon bas-ventre, mouiller ma culotte... Mes yeux remontent vers son visage, et je trouve à cet instant que le spectacle est tout aussi excitant, voire plus à cet endroit. Elle a la figure rouge, presque cramoisie, sa bouche est entrouverte, sa respiration complètement haletante, ses yeux ne fuient pas les miens, au contraire, ils y sont plongés, mais en même temps, comme s'ils ne me voyaient pas vraiment, très troubles, comme fixés sur un horizon lointain, beaucoup plus loin que moi. 

 

Tout son visage, son expression, exprime le désir et l'excitation, le plaisir maintenant, car ça y est, elle se caresse carrément, voluptueusement, ostensiblement devant moi, avec sa main sous sa blouse, je vois les mouvements de son bras. Elle se donne du plaisir devant moi et ça me plaît de la regarder...

 

Les choses s'accélèrent maintenant, elle donne en même temps de tous petits coups de reins pour que son ventre aille à la rencontre de sa caresse, je perçois son léger halètement au même rythme, ses yeux ne me voient plus, complètement troubles, elle jouit, elle prend son plaisir, elle prend son pied devant moi, totalement impudique plus encore dans l'exhibition de cette jouissance que tout à l'heure dans celle de son bas-ventre, de son sexe...

 

Ça y est, voilà, elle se crispe, tout son corps se raidit, elle laisse échapper de petits gémissements, son visage est tordu par le plaisir de l'orgasme, ses jolis traits deviennent presque bestiaux, cette jouissance est un véritable spectacle, que ne n'avais encore jamais vu, j'en suis une spectatrice lucide, bien que très excitée, rien à voir avec la jouissance réciproque que l'on connaît quand on fait l'amour, où l'on se trouve nous-mêmes suffisamment impliqués pour ne plus véritablement voir les choses, sauf à travers nous-mêmes, déformées par notre propre plaisir.

 

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Voilà, c'est fini, elle a joui, sa main se retire, elle resserre ses cuisses, elle reboutonne rapidement sa blouse, son visage a repris ses jolis traits normaux, encore très rouge, je la trouve presque émouvante ainsi, dans une espèce de sérénité d'après l'amour, après l'exhibition qu'elle vient de me faire...

 

De façon très naturelle, comme si rien ne s'était passé "entre nous", elle reprend le côté professionnel, elle finit de lacer la chaussure qu'elle m'essaie.

 

- "Vous essayez l'autre ? Il faut voir en marchant" 

 

Un peu comme dans un rêve, je le fais, je marche, oui les chaussures me vont bien, oui, je vais les prendre. Je les enlève et elle les remet dans la boîte 

 

- "Donc je vous mets celles-ci. Il vous fallait autre chose ? Du cirage pour les entretenir ?"

 

Non, pour l'instant il ne me faut rien d'autre. On va à la caisse et je règle mon achat, elle met la boîte dans un grand sac en papier qu'elle me tend avec un joli sourire. Les yeux dans les miens, elle dit de sa voix chaude 

 

- "Merci..."

 

Et je devine que ce merci n'est pas seulement destiné à mon achat... La voix étranglée, je murmure aussi "Merci " et je ne sais pas moi-même à quoi ce merci s'adresse...

 

Je me retrouve dehors dans la rue, les voitures circulent, les piétons me croisent, j'ai l'impression d'arriver d'un autre monde, ou alors d'avoir fait un rêve, de me réveiller. Mais non, c'était en vrai, je ressens des ondes de frissons que me procurent mes cuisses nues qui se frottent sous ma jupe, je sens bien encore mon ventre tout émoustillé, ma culotte humide...

 

Ça m'a travaillé pendant des jours et des jours. J'étais seule, mon mari en voyage, je me caressais abondamment en y repensant. J'avais constamment envie de retourner au magasin de chaussures, pour peut-être aller plus loin avec elle, pour participer au jeu moi aussi, mais en même temps je n'osais pas le faire et je reculais chaque fois cet instant.

 

Un jour, je n'en pouvais plus, il fallait que j'y aille, il fallait que j'essaie. Je m'achetais sur le marché, le matin, une robe d'été bon marché, boutonnée devant de haut en bas, exactement comme une blouse, comme la blouse qu'elle portait. L'après-midi, je me décidais. Je me maquillais et me parfumais, et mis la nouvelle robe directement sur moi, sans rien en dessous, ni culotte ni soutien-gorge. Je me regardais dans la glace avant de partir, la robe était en tissu léger et j'avais vraiment l'impression de ne rien avoir sur la peau...

 

Ça y est, je sors, je marche dans la rue, il fait chaud, je me sens presque nue, c'est excitant, je sens l'air entre mes cuisses, mes seins qui bougent sous la robe, ils sont lourds et ballottent beaucoup, ça doit se voir, j'aperçois pas mal de regards qui les observent, qui les accompagnent, des hommes qui se retournent presque, j'ai l'impression que je m'exhibe déjà... Au coin de la rue, il y a une rafale de vent, un vent chaud d'été, il passe sous ma jupe, je sens l'air qui me caresse les fesses, qui me décoiffe le minou, je suis de plus en plus excitée...

 

J'arrive au magasin de chaussures, j'ai le cœur battant, à la fois une angoisse - que va-t-il se passer vraiment - et une excitation de la chose interdite, comme quand on est enfant et qu'on est en train de faire une petite cochonnerie, une chose défendue, hou la vilaine, mais qu'est-ce que tu fais là, dis-donc toi, espèce de petite cochonne, hein ? En poussant la porte du magasin, je sens une onde de chaleur envahir mon bas-ventre, là, nu sous la robe légère, une véritable excitation sexuelle, une bouffée de désir qui me prend aussi les reins. J'entre, je m'avance, j'ai repéré une paire de chaussures dans la vitrine, pour avoir un alibi, pour donner le change.

 

Elle n'est pas là, à sa place il y a une jeune femme brune ordinaire... Je m'entends demander, avec un air qui se veut naturel, si la personne qui m'avait servi la dernière fois n'est pas là, vous savez une jeune femme blonde ? Non, elle n'est plus là, elle a quitté le magasin, elle ne travaille plus ici...

 

Sarah

 

Merci à Sarah d'avoir eu la double gentillesse d'aimer notre site et de nous permettre de publier cet excellent récit primitivement publié sur revebebe et qui a été honoré du 1er prix du concours des histoires érotiques décerné par ce site pour Septembre 2000

 

 

Première publication sur Vassilia, le 03/03/2001

Par Sarah - Publié dans : Années 1990
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