Jeudi 28 février 2002 4 28 /02 /Fév /2002 17:42

Cinq femmes dans le métro

par Hélèna

 

bisou1719

 

A Brigitte (évidemment)

 

Bonjour, c'est Hélèna ! En lisant des histoires érotiques et des commentaires de lecteurs et de critiques, je me suis rendue compte que les récits dénués de sentiments passaient mal auprès d'un certain lectorat. La grande sentimentale que je suis devrait-elle s'en étonner ? Pourtant des relations presque exclusivement physiques existent et peuvent parfois marquer fort… Rideau !

 

Le métro, la foule la fatigue, une journée de travail pas vraiment de tous repos, l'esprit pas vraiment libre, des trucs en suspens… Pénible de devoir penser au travail après le travail ! Pas de place dans ce métro ! Strapontin. Je m'assois, espérant ne pas être obligée de me lever dans une ou deux stations. Je rêve, je rumine, je mijote. Premier arrêt, ça monte. Pas trop de monde. Je reprends le cours de mes pensées. Une femme en s'asseyant à côté de moi coince à moitié mon manteau que je suis alors obligée de tirer pour le dégager. Elle ne s'excuse même pas, je lui jette un coup d'œil furibard. Une simili-bourgeoise qui doit se trouver très belle. Aucun intérêt. Mon regard circule. Dans le coin devant moi, une fille est debout, la vingtaine, un curieux look, le genre de fille qu'on imaginerait bien fréquentant les milieux catholiques intégristes. Des lunettes pas franchement classe, un duffel-coat bleu marine, une chevelure assez quelconque avec quelques bouclettes, une peau très blanche, sur un visage comme on en voit partout, quoique ce petit bout de nez, quand même…

 

Et puis je ne vois pas le reste, et pour cause, parce qu'il y a quelqu'un de collé contre elle. De dos on ne voit qu'un pantalon trop large et une espèce de tunique informe. Les cheveux sont très bruns, ce doit être un chinois, enfin un asiatique quoi, de petite taille, il a sa tête contre l'épaule de la fille et celle-ci lui murmure :

 

- Fait un gros dodo !

 

Quand même quelque chose cloche, je ne regarde plus que ce couple qui de toute façon ne regarde personne.

 

La fille passe amoureusement la main dans les cheveux de l'autre, qui finit par se dégager. Et puis, soudain, il n'y a plus de doute le "chinois" est une "chinoise". Les voilà qui se caressent le visage mutuellement, puis qui se font des petits bisous assez innocents. Je suis scotchée, le spectacle m'excite. Et puis le bouquet, les deux filles manifestement craquent et ne peuvent soudain s'empêcher de se rouler un patin dans le métro devant toute la rame. Alors là non seulement ça m'excite mais ça me met de bonne humeur. Je trouve ces deux nanas d'une fraîcheur exquise. J'aime à m'imaginer la plus grande bravant les interdits de son milieu… Le métro s'arrête. Elles sortent. Je regarde par la fenêtre, elles se dirigent vers la correspondance en se tenant par la main. Touchant ! Ravissant ! Mignon !

 

C'est alors que ma voisine fit preuve d'un courage inouï et me prenant à témoin me dira simplement :

 

- On voit de tout dans le métro !

 

J'ai l'habitude de ne répondre ni aux interpellations, ni aux provocations, je me contentais d'hausser ostensiblement les épaules afin de lui signifier mon désaccord. Quand une dame un peu blonde et au joli visage de fouine que je n'avais point remarqué apostropha la bourgeoise d'un :

 

- On vous voit bien, vous, dans le métro !

- Pardon ?

- Vous faites sans doute partie des gens qui ne supportent pas qu'on ait un comportement différent du sien ?

- Vous je ne vous ai rien demandé ! Et d'abord le métro ce n'est pas un bordel !

 

Les lionnes sont lâchées. Est-ce que je me lance dans la bagarre ? J'y vais ! A deux contre une ce n'est pas très fair-play, mais tant pis pour la bourgeoise.

 

- Et moi je suis d'accord avec la dame ! Clamais-je simplement !

- Et ben, elle est belle la France ! Reprit la bourgeoise.

- Je crois d'ailleurs que je vais changer de wagon, cette personne empoisonne l'atmosphère.

- Poufiasse !

 

Là je marque une pause Les gens deviennent badauds, et à ce petit jeu celui qui injurie a toujours tort, donc ne pas répondre dans le même registre.

 

- Non seulement vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, mais vous êtes très mal élevée !

 

C'est facile, démagogique en diable, mais tous les regards désapprobateurs de l'entourage sont sur elle, alors qu'ils ignorent tout des raisons de l'altercation.

 

- Bon je préfère ne rien dire ! 

 

Et défaite sur ces mots, elle fait semblant de lire un magasine qui traînait dans son sac.

 

Le métro s'arrête. Je change de rame, je veux bien me donner en spectacle, mais pas plus de cinq minutes. 

 

Je m'assois, nouveau strapontin !

 

- Il y a quand même des gens trop graves !

 

Hein ! Qui c'est celle-là ? Mais c'est la dame un peu blonde au visage de fouine, elle aussi a changé de wagon.

 

- Je suis bien d'accord avec vous ! Répondis-je

 

Et d'abord que répondre d'autre ?

 

- Moi je trouve qu'elles ont bien raison de s'exprimer ces nanas, si c'avait été un couple classique elle n'aurait rien dit !

 

" Tiens, tiens ! " Me dis-je ! Je dévisage mieux l'inconnue, quarante ans passée, une jolie frimousse légèrement fatiguée, avec ses fameuses petites rides de plaisir au coin des yeux que portent les gens qui en ont " profités " Je cherche une bonne réplique mais me contente d'un :

 

- Surtout que ce n'était même pas de la provocation, manifestement elles n'en pouvaient plus, elles avaient envies l'une de l'autre !

- C'est beau l'amour ! Quel que soit le sexe !

 

Allez, je fais une folie, je la lance ma réplique d'enfer :

 

- Je vais vous faire un aveu, j'aurais bien aimé être à leur place !

 

Mon cœur palpite, que va-t-elle répondre ? Elle me regarde droit dans les yeux, se passe l'espace de quelques secondes la langue sur les lèvres.

 

- Moi aussi !

- Ça vous dirait ? Osais-je proposer dans un souffle.

- Viens !

 

Dans quoi je m'embarque ? Elle se colle dans le coin du métro. Me voici un peu gourde, je ne sais pas trop ce qu'elle attend vraiment, je ne suis pas si sûre que nous soyons au diapason de nos désirs.

 

- Plus près !

 

Je m'approche.

 

- Elles ont fait quoi au début ? J'ai raté le commencement.

- La Chinoise s'est blottie contre sa copine, et l'autre lui a dit " fais un gros dodo "

- Montre-moi !

 

Je suis prise dans ce jeu comme un papillon dans un tourbillon, me voici la tête contre son sein, je dois me baisser un peu, je m'y blottis comme quelqu'un qui fatigué voudrait se faire câliner. L'inconnue me caresse les cheveux.

 

- Elle a fait comme ça ?

- Oui !

- Et après ?

- Je t'ai dis 

- Oui, le gros dodo, mais après ?

 

Mon dieu !

 

- Après elles se sont regardées et elles se sont caressées le visage !

- Montre-moi !

 

Me voici en train de caresser les joues de l'inconnue. Je n'aime pas les inconnues !

 

- Comment tu t'appelles ?

- Brigitte !

 

Elle mentait, je crois, et ne me demanda pas de me présenter. Elle me caresse le visage. On se découvre. Elle a la peau douce.

 

- Et après, ça a été les petits bisous ! Me dit-elle, c'est à ce moment-là que je les ai vues.

 

Ouais, et après les petits bisous, ça a été carrément la fricassée de museau. Est-ce que j'aurais le courage d'aller jusque-là ? Elle me bécote sur le bout du nez, sur le bord des lèvres, je lui rends. Je suis dans un état second, ma culotte est toute humide et mon corps tremble à force d'avoir la chair de poule. Petit bisou sous l'œil, retour vers les lèvres. Je n'en peux plus, je la veux la Brigitte. Et puis, ça c'est fait comme ça dans le mouvement. Nos bouches se collent, nos langues se cherchent. L'agilité de celle de Brigitte est stupéfiante, elle va partout à une vitesse incroyable, ce n'est pas une langue, c'est une anguille. Une image me traverse l'esprit, cette langue je la veux sur ma chatte. Le patin dure une éternité.

 

Quelqu'un se racle la gorge.

 

D'instinct j'arrête tout.

 

- Ne te retourne pas, reste contre moi et on descend à la prochaine ! Me dit Brigitte.

 

Le métro s'arrête, on descend, elle me tient la main comme si on se connaissait depuis des lustres. On ne se retourne pas. Elle m'entraîne un peu plus loin. Le métro repart… sans nous !

 

- C'est malin, lui dis-je ! Si tu savais comme je suis excitée !

- Et moi donc !

- Ce n'est pas possible une rencontre comme ça, c'est la première fois que ça m'arrive ! J'ai une de ces envies de te bouffer la chatte !

- Ça peut se faire ! Tu es pressée ?

- Je peux m'arranger ! Tu connais un endroit !

- Je connais chez moi !

- Tu habites seule ?

- A cette heure-là, oui !

- C'est loin ?

- Cinq stations, on va reprendre le métro !

 

La rame arrive.

 

- On va monter en tête ! Me dit-elle !

 

- Non il y a moins de monde en queue !

 

- Je sais bien, viens en tête !

 

Je renonce à comprendre. Nous voici dans la foule, l'une contre l'autre.

 

- Ouvre ton manteau, me chuchote-t-elle !

 

J'obéis, essayant de deviner ses intentions. Elle s'est également déboutonnée, elle s'approche de moi, nos corps sont désormais si près que nos poitrines se frôlent, oh, de façon imperceptible et à la limite, c'est dans la tête que ça se passe, mais je n'en peux plus. Nouvelle station.

 

- On va être un peu sage ! Il commence à y avoir des gens que je rencontre tous les jours !

 

Bon, moi quand on me dit d'être sage, je suis sage ! On s'échange quelques banalités, elle s'inquiète de savoir si je vais pouvoir m'arranger, je la rassure, de mon côté, j'essaie de lui faire préciser si elle est seule ou pas, et me répond qu'elle vit avec une copine infirmière, mais que vu les horaires de celle-ci elle ne sera pas à la maison et que de toutes façons elle n'est pas jalouse…

 

Bon, je n'aime pas trop cet intermède, mon excitation se dilue un peu. Je suis en train de faire n'importe quoi, je cherche une échappatoire, un truc dans le genre. "J'ai eu un coup de folie, maintenant je redeviens raisonnable et cetera…". Mais ça ne sort pas, et puis quand même passer à côté d'une occasion comme celle-ci, je finis par décider de m'y laisser entraîner.

 

On descend de la rame, on sort à l'air libre, on emprunte une rue très commerçante.

 

- Je vais quand même acheter le pain ! Me dit-elle ! 

 

Ça ne s'invente pas !

 

L'immeuble. Le porche. L'ascenseur ! Elle se jette sur moi, sa langue est de nouveau dans ma bouche, mais il y a un plus, c'est que cette fois sa main est dans ma culotte. Elle va être servie, elle est toute humide.

 

- Ben dis donc, ma cochonne !

- C'est de ta faute !

 

La porte en bois vernis. La clé, l'entrée, un petit appartement classique.

 

- Je t'offre à boire !

- Non, tout à l'heure peut-être !

 

Elle n'a pas posé son manteau, du coup moi non plus ! Pourquoi ? Un instant, juste un instant je me demande ce que je fabrique ici. Je sais que je vais passer à la casserole. Je présume aussi que cette femme possède une expérience que je n'ai sans doute pas. Ce qui m'embête c'est que j'ai l'impression d'être complètement à sa merci. J'irais bien pisser, mais, allez savoir pourquoi, je n'ose même pas lui demander, j'attends, j'attends qu'elle me mette à l'aise. Tu parles, elle est là devant moi elle me sourit, le temps semble suspendu.

 

- Ça va ?

- Oui, mais on pourrait peut-être retirer nos manteaux, non ?

 

Ça a été plus fort que moi, il a fallu que je lui dise.

 

- Tu sais, je suis très joueuse, j'aime bien me jouer des petits scénarios...

 

Du coup je suis inquiète, j'espère qu'elle n'a pas des fantasmes qui vont me faire fuir !

 

- ... Viens approche-toi de moi, on va faire comme si on était encore dans le métro, un métro où on n'aurait pas besoin de s'occuper des réactions des gens, un métro rien que pour nous !

 

Elle se colle dans un coin de la salle à manger, je la rejoins, nos visages s'approchent, nos bouches se soudent, nos langues jouent. Mes hésitations sont déjà loin, me revoilà dans le trip, à un tel point que je ne réalise pas le burlesque de la situation. Deux femmes s'embrassant debout dans un coin d'appartement, avec leur manteau sur le dos. 

 

Brigitte tout en continuant à me posséder de sa bouche a posé ses mains sur mes seins, comme ça par-dessus le pull-over qui les recouvre, les palpant, découvrant leurs formes. Je l'imite, j'aurais de toute façon attaquée à mon tour si elle ne l'avait pas fait avant moi. Elle a un chemisier, et mes mains font glisser l'étoffe par-dessus l'arrondi du sein, la matière est en crêpe, j'aurais préféré plus doux, mais je m'aperçois que le frottement continu sur le tissu finit par faire bourgeonner le téton de ma complice, du coup je m'active, insiste et coordonne mes mouvements pour que le second ne soit pas jaloux. De son côté elle n'a pas perdu son temps, les mains sont maintenant sous le pull, et me caresse la peau du ventre, c'est bien agréable et cela me convient parfaitement, mais je sais aussi que l'objectif n'est pas vraiment là. Les mains montent, un doigt atteint le bas du soutien-gorge, en force la limite du tissu, un deuxième doigt le rejoint, et hop, une petite pression, voici le soutif qui monte à l'étage du dessus. Les mains de Brigitte me cajolent les seins, mes tétons attendent. Pas longtemps, ses doigts s'en occupent. Je vais craquer !

 

J'ai la fièvre, je m'emberlificote en voulant trop vite déboutonner son chemisier. Je m'y reprends à deux fois. Quoi de plus stupide et de plus primaire qu'une boutonnière récalcitrante ! Enfin j'ouvre les pans du chemisier. 

 

- Hum ! Ravissant !

 

C'est absolument charmant, un joli soutien-gorge bleu-gris, je le prends à pleines mains, en évalue le contenu, puis employant la même méthode que ma comparse, je libère deux magnifiques globes laiteux un peu fatigués, mais néanmoins d'un fort bel arrondi. Des seins qui appellent la caresse, mais aussi le baiser. Je me penche et sans plus de préambule, commence à lui lécher le téton. Je le fais doucement, la sensibilité à cet endroit est souvent très différente suivant les femmes, alors quelques coups de langue, puis je fais de plus en plus vite au fur et à mesure que le téton se raidit. Brigitte commence à haleter de plaisir, je passe d'un téton à l'autre. 

 

On ne peut pas tout avoir. De par la position que j'ai prise, elle a du mal à s'occuper de moi convenablement. Mais quelle idée qu'elle a eu avec son scénario souterrain alors qu'on pouvait se mettre à poil dans le plumard dans une position classique de soixante-neuf, bien à l'aise ! Je la sens qui s'agite vers ma ceinture, elle cherche à faire descendre mon pantalon, je trouve que c'est une excellente idée, ça ! Je vais pour l'aider un tout petit peu, mais je trouve qu'elle se débrouille très bien toute seule. Zlouf, le pantalon dégringole, ni entracte ni pause, la culotte descend à son tour, me voici la chatte à l'air…

 

- Ne bouge pas, je change d'étage !

 

Brigitte se dégage de l'étreinte de ma bouche et s'accroupit à mes pieds devant moi, son visage est face à mon sexe, elle rayonne d'envie ! La vampire face à sa proie ! Je n'en peux plus d'attendre ! Qu'elle vienne, mais qu'elle vienne bon dieu ! Et impatiente, je lui attrape le crane et lui colle son visage sur ma chatte. Ses mains s'agrippent à mes fesses par-dessous le manteau (toujours le manteau !). Si elle aime la mouille elle va être servie, et d'ailleurs elle se sert, C'est minette qui fait minette à minette ! Je suis sur le point d'éclater, déjà je me cambre, mes mains sont sur mes pointes et les serrent jusqu'à leur faire mal. Sa langue tourbillonne autour de mon petit clito tout dur, je ne sais pas trop à quoi me tenir, je crie, je joui !

 

- Que c'est bon ! Que c'est bon !

- A toi !

- On s'allonge ?

- Non, on est encore dans le métro !

 

Complètement allumé, la Brigitte ! Elle s'est déjà redressée, je m'accroupis, un peu abasourdie quand même ! J'entreprends de baisser son pantalon, je m'attendais à une culotte aussi mignonne que le soutien-gorge, non il est bien banal ce truc, si banal que jugeant très vite de son inutilité je le lui retire vite fait. Sa chatte apparaît. Madame n'est donc pas blonde, mais je m'en doutais déjà, n'empêche que cette touffe de poils est absolument ravissante, je la regarde contente du spectacle, j'aime voir une chatte dans son environnement immédiat, le haut des cuisses, le bas du ventre, tout cela forme un ensemble charmant, et la peau est si douce en ses endroits, je caresse un peu tout ça. Brigitte se laisse faire, et ne s'étonne pas que je ne rentre pas plus vite dans le vif du sujet…

 

Mais on va y rentrer, je lui écarte ses lèvres, hum ça sent un petit peu fort, un peu, il ne faut rien exagérer, mais il est vrai qu'il est près de 18 heures, et puis on s'habitue et finalement ce n'est pas si désagréable que ça ! Et au bout de quelques instants, je juge même que c'est très agréable !

 

- Tu sens bon !

- Petite cochonne !

 

Je la lape, cette cornichonne s'est complètement plaquée contre le mur, ce qui fait que je ne peux pas comme elle, m'accrocher à ses fesses. Tant pis, ou plutôt tant mieux, je lève mes bras, je lui attrape ses bouts de seins. Elle rouspète, mais c'est pour la forme, ce qui fait que je serre encore plus fort ! Ma langue s'active, je la fais languir, un coup sur le clito, et puis je vais voir ailleurs, j'aime lécher de bas en haut en de longues traînées de langues répétées. A chaque fois le clito n'est qu'à peine effleuré. Mais Brigitte commence à se raidir. Le coup de grâce, le bout de la langue sur son petit bouton comme ça juste posé, et j'approche mes dents, je mordille à peine, j'augmente juste un peu la pression, ma langue s'agite, Brigitte part !

 

- Pouffffff

- Ca va !

- Tu m'as crevé !

 

Vorace01.jpg

 

Elle se laisse glisser le long du mur, et la voici assise sur les fesses. Je me précipite sur son visage, nous nous embrassons, nos bouches sont encore imprégnées de nos jus intimes. On en peu plus, c'est reparti pour un tour, on est par terre, complètement dépoitraillée, nos pantalons sur les chevilles que l'on finit par n'enlever que par une jambe, et nos manteaux qui sont encore sur nos épaules. Des furies, je ne sais comment on a roulé par terre, ni comment on s'est retrouvée en soixante-neuf sur le parquet ciré, Brigitte dessus, moi en dessous, nous avons jouis une nouvelle fois, presque en même temps.

 

J'ai chaud je me relève, j'enlève enfin ce foutue manteau !

 

- T'as pas trop chaud ? demande-t-elle

- Si j'étouffe ! 

- Tu fais ça très bien !

- Merci, mais c'est parce que tu m'avais excitée

- Tu sais j'étais à fond dans mon fantasme !

- Ah ! Oui, le métro, ça y est, il est arrivé !

- Oui ! Mais j'en ai plein d'autres en réserve, le bateau, la cabine d'essayage, la fête foraine, et même l'hélicoptère !

- Au secours ! Répondis-je en rigolant !

- Mais, reprend-elle, mon trip préféré, c'est quand je joue à l'esclave et à maîtresse...

 

Tiens, tiens, voici qui m'interpelle, mais je ne tiens pas non plus à me dévoiler de trop, je biaise.

 

- Et tu fais l'esclave ou la maîtresse ?

- La maîtresse, en principe !

- Ouais, je n'aime pas trop la violence !

- Est-ce que j'ai l'air violente ? Non juste quelques claques sur le cul, et puis tu dois m'obéir, mais tout ça pour rire comme le faux métro !

- Ah ? Dans ce cas on peut voir !

- Et tu voudrais voir tout de suite !

- Pourquoi pas, mais avant faut que j'aille pisser !

- Non !

- Comment ça non ?

- Disons que ça fait partie du jeu !

- Je n'ai pas dit que je voulais y jouer !

- Mais bien sûr que si, que tu veux y jouer !

- Alors juste cinq minutes !

 

Elle me fait alors me retourner, et après m'avoir complimenté sur mon derrière, elle entreprend de le fesser à pleines mains. Je n'ai jamais trouvé la chose désagréable pourvu que cela soit fait avec modération, mais Brigitte n'est pas une brute et elle sait se mesurer

 

- Alors ça te plait !

- Ça chauffe, ça pique !

- Met toi à genoux devant moi !

 

Mon dieu, pourquoi faire ? Mais je m'exécute !

 

- Tu as toujours envie de pisser ? Reprend-elle.

- Ben oui !

- Ça te dérangerait que je te regarde pisser ?

- Non !

- Mais ça te dérange pas et c'est tout, ou ça t'excite de pisser devant quelqu'un.

 

Bon je la vois venir avec ses gros sabots.

 

- Qu'est-ce tu essaies de me demander en fait ? Si j'ai quelque chose contre les jeux de pipi ? C'est ça ?

- Ben, c'est un peu ça, c'est pas toujours évident à demander !

- Bon, montre-moi où c'est !

 

Je la suis, je m'installe de façon à ce qu'elle ait la meilleure visibilité. Evidemment ça ne vient pas. J'ai toujours eu du mal à pisser devant quelqu'un, j'ai du mal mais j'y arrive, je ferme les yeux, je me concentre, elle en profite pour me caresser, je suis obligé de lui dire de ne pas le faire, ça me déconcentre Ca y est ça vient. Je rouvre les yeux ! Elle est contente de son petit spectacle la Brigitte. Et puis une idée complètement perverse me traverse l'esprit, je me pisse une ou deux gouttes sur les doigts, et lui tend :

 

- Tu veux lécher !

 

Elle n'hésite pas une seconde !

 

- Merci, si tu savais ce que ça fait plaisir de découvrir quelqu'un qui partage ses fantasmes.

 

Je pensais qu'elle en voudrait plus, mais non, elle s'éloigne comme à regret !

 

- Faudra qu'on se revoie ! Me dit-elle.

 

Traduction, il va falloir que je dégage ! Manifestement elle ne tenait pas à ce que son amie soit disant non jalouse me trouve ici. Elle m'a donné son numéro, je lui ai donné le sien, c'était le 14 novembre 2001. Je m'étais dit " si elle ne m'a appelé au bout de trois mois, elle ne m'appellera plus, alors j'écrirais cette histoire ! "

 

En fait, elle m'appela quelques jours après que j'ai terminé la rédaction de cette nouvelle. Rendez-vous ! Nouvelles folies et donc nouvelle histoire. Et peut-être la raconterais-je ?

 

Hélèna - Paris - février 2002 - ©

 

 

Helenesevigsky@hotmail.com

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 22 février 2002 5 22 /02 /Fév /2002 17:47

Fantaisie alpestre par Cosi-cosa
stamp rousse

 

J'aime faire des balades, dans nos montagnes du massif alpin

Ce jour-là, je m'étais arrêté au bord d'une route en lacet afin d'admirer le paysage en contrebas, quand une voiture se gara près de moi, une femme mature en descendit. Je ne vous dis pas le look : blonde platinée, lèvres pulpeuses, lunettes de star, pantalon léopard super moulant, petit haut rose en cache cœur laissant deviner une poitrine imposante;

- Bonjour jeune homme, souhaitez-vous un peu de compagnie ?

Une pute, me disais-je tout en m'étonnant que l'on puisse tapiner en ces lieux.

- Je n'ai pratiquement pas d'argent sur moi ! Lui répondis-je maldroitement.
- Qui vous parle d'argent ?
- Excusez-moi…
- Il n'y pas de mal, je sais que je fais un peu pute… mais je ne vais pas tourner autour du pot et vais vous annoncer la couleur
- La couleur ?
- Je suis en manque, mes amis sont rentrés à Paris et j'en ai marre de m'astiquer avec mon gode ! Alors si vous n'avez rien contre les femmes un peu mûres.
- Admettez que c'est inattendu !
- Je l'admets volontiers, alors c'est oui ou c'est non ! ?
- Je suis en moto !
- Ben oui, j'ai vu, vous me suivez on va dans mon chalet !

Je remonte sur ma moto et je roule derrière sa voiture qu'elle conduit tranquillement ce que j'apprécie car on admire encore le panorama, après avoir traversé le village, nous voici arrivés au chalet il est situé au milieu d'un immense terrain entouré d'arbres, à l'abri des regards indiscrets.

Elle m'installe sur la terrasse et va chercher des boissons, même sous le parasol il fait chaud ! La voilà de retour, quelle merveille ! Et des sodas bien frais en plus, nous discutons cinq minutes de cette nature environnante tout à fait exceptionnelle, et soudain elle me coupe et me regarde droit dans les yeux, sa chevelure rousse et ses yeux verts sont éclatants dans le soleil, elle me dit :

- Je vois que vous aimez la nature et que vous en parlez fort bien, nous pourrons reprendre cette conversation tout à l'heure, mais pour le moment je vous propose que nous mettions à poil

Alpestre

Je n 'ai même pas le temps de répondre, la voilà qu'elle se lève face à moi, s'approche et commence à déboutonner ma chemisette et la jette sur une chaise et me tortille les tétons. J'adore cette caresse ! Ensuite elle descend ses mains sur mon pantalon le dégrafe et le laisse glisser à terre, je porte rarement de sous vêtement en été me voici donc nu comme un ver avec une belle érection en prime, elle fait un pas en arrière et me dit

- Quel bel hommage vous me rendez ! M+ais vu votre état je crois que nous allons nous tutoyer !

Dans la foulée elle descend son pantalon et le laisse tomber à ses pieds, elle non plus ne porte rien dessous, puis elle retire son haut. Elle a de belles formes généreuses, des seins hauts perchés, ronds et ferme, terminés par d'arrogants tétons, une délicieuse toison rousse et je divine sa chatte quand elle marche et que ses cuisses s'entrouvrent et laissent apparaître ses lèvres.

Je m'allonge sur le matelas d'une chaise longue en bois, quel plaisir les rayons du soleil sur la peau ! Elle vient vers moi, prend de l'huile solaire et me caresse en m'enduisant le corps elle promène ses doigts avec plein de douceur ce qui me met dans un état que vous devinez, ma queue est dressée tel un pieux, elle s'allonge sur moi se frotte pour que son corps aussi s'imbibe d'huile et me demande de lui en passer sur le dos et les fesses. Allongée sur moi, sa poitrine ronde et ferme s'appuie sur la mienne. Ses cuisses ont emprisonné ma bite mais elle ne bouge pas, je la caresse et d'un doigt je frotte son anus, sa chatte et le long de son dos, puis reviens vers l'anus

- Tu peux m'enfoncer un doigt dans le cul, mais ensuite il faudra que tu le suces !
- Mais pourquoi ?
- Parce que ça m'excite de te demander ça !
- Ah !
- Allez vas-y enfonce !

Je le fais, et lui laboure l'anus pendant quelques instants lui provoquant d'étranges miaulements de plaisir. Je ressors mon doigt, à peine pollué, un peu quand même !

- Lèche !

Je l'ai fait, ça ne m'a pas tué !

Ma belle inconnue se lève et sa bouche embrasse ma queue tendue, elle joue quelques secondes de sa langue sur mon gland gonflé puis m'enjambe toujours debout. Je peux admirer sa chatte rousse et son clitoris bande comme une petite bite, elle descend lentement en pliant les genoux. Je sens sur la pointe de ma queue les lèvres de sa chatte qui s'ouvre et je glisse à l'intérieur de son ventre, elle est assise sur moi empalée sur ma bite jusqu'à la garde, là elle commence un mouvement de va-et-vient lent et elle me dit :

- Ne te presse pas, plus ça dure, plus c'est bon !

C'est vrai que c'est presque un supplice cette chatte ouverte qui coulisse sur mon dard, elle accélère progressivement le mouvement et j'imagine que sa jouissance n'est pas loin. Soudain elle me crie :

- Vas-y gicle pendant que je vais jouir

Je sens monter en moi le sperme, prêt à sortir. A ce moment elle se démène comme une bête elle monte et descend le long de ma tige avec une telle violence que je gicle encore de plus belle. Sa jouissance s'atténue un peu elle se lève légèrement, s'avance et me dit tout bas :

Ta queue est encore dure je veux me la mettre dans mon petit trou !

Elle s'assoie lentement, ma tige est tellement enduite de son jus et son anus dilaté que je suis prisonnier de son cul sans difficulté et elle recommence ses va-et-vient frénétiques ce qui fait qu'en quelques minutes elle obtient un nouvel orgasme. Ma bite ressort de son trou du cul visqueuse de sperme et de merde. Ça la fait rigoler, elle me la prend dans sa bouche, me nettoie entièrement, me dit qu'elle adore sucer les bites qui sortent de son cul.

- Et quand il y a un peu de merde, c'est encore meilleur !
- Ah ?
- Ça te choque ? Me demande-t-elle une fois sa bouche libre.
- Non !

Un peu quand même mais je ne vais pas lui dire !

- J'ai envie de pisser, je peux te faire dessus !

Oui ça je veux bien, et son urine était délicieuse.

- Demain je serais occupée, mais si tu venir me faire un petite visite après-demain en fin de matinée.
- Je ne sais pas trop, je vais essayer de me libérer…
- Parce qu'après je rentre à Paris.

 

Nous n'avions pas échangé nos numéros de téléphone et le surlendemain, je n'y suis pas retourné, non pas parce qu'elle ne me plaisait pas, mais j'avais peur qu'elle m'entraine trop loin dans ses délires, je l'ai regretté ensuite. Ainsi va la vie…

Par vassilia-x-stories - Publié dans : Cosi-cosa
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Samedi 2 février 2002 6 02 /02 /Fév /2002 22:56

Ligne 9 - Direction pont de Sèvres

par Estonius

 

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Il est tard, très tard. Perdu une demi-heure à attendre un taxi. Pas de taxi ! Décidément c'est la journée ! Je croyais passer une soirée intéressante ! Tu parles ! Des invités que je ne connaissais pas, qui se pointent à n'importe quelle heure, l'apéritif qui traîne, les amuse-gueules qui ne sont pas renouvelés. Monsieur et Madame suffisant qui la ramène tout le temps. J'ai failli plusieurs fois prétexter un mal de tête diplomatique pour me barrer de là-dedans, mais je ne l'ai pas fait par amitié pour Philippe. Et puis il y avait Carole ! Carole et ses gros nénés. Carole et son joli petit nez rigolo. Elle avait été si gentille la dernière fois que je l'avais rencontré Elle avait l'air un peu différente cette fois, j'avais essayé de la "brancher" ce soir, mais l'affaire s'était mal goupillé ! J'avais fini par laisser tomber, et à minuit j'ai pris la poudre d'escampette. 

 

Minuit et demi ! Je laisse tomber le taxi. Je prendrais le métro, ce n'est pas dramatique en soi, une dizaine de stations mais après cinq ou six kilomètres à pied pour rentrer jusqu'à Chaville. La galère ! Il est où d'abord, le métro ? Je tourne, je vire, et même pas un quidam à qui demander. Je finis par trouver. Pas un chat sur le quai ! J'ai un peu la trouille ! Du coup j'allume une cigarette, je sais bien que c'est interdit, mais comme il n'y a personne, oui je sais, je sais... 

 

La rame qui n'en finit pas de ne pas arriver. J'ai chaud, je n'ai pourtant pas fait d'excès ni de table ni de boisson, mais ce mois de septembre est décidément d'une lourdeur si accablante que même la nuit ne parvient pas à aérer. Ah, enfin la voici, la voilà, je monte. Pas grand monde, dis-donc ! Deux personnes dans le wagon, deux mecs, deux pas trois, assez grands, blonds, sans doute des touristes, je passe rapidement près d'eux, et m'en vais un peu plus loin. Quelque chose m'intrigue, il m'a en effet semblé que ces deux-là s'amusaient à de drôles de jeux ! Mais je ne suis sûr de rien et puis d'abord je m'en fous ! Enfin je dis que je m'en fous, parce que piqué par une malsaine curiosité, me voici en train de chercher un prétexte pour changer de place et pour me rapprocher de ces deux grands machins.

 

De prétexte, je n'en trouve pas, alors je décrète que je n'en ai pas besoin et m'installe sur la banquette voisine de la leur, et ce avec l'air le plus dégagé possible.

 

Raté, je ne sais pas ce qu'ils fabriquaient, mais ils cessent tout à mon arrivé, les voici sages comme des images. Ils baragouinent quelque chose dans une langue qu'il me plait de qualifier de nordique. Il s'agit de deux grands échalas très blonds, entre vingt-cinq et trente ans, je présume. Ils sont assis non pas l'un en face de l'autre, mais en oblique. Sans doute est-ce ainsi plus pratique pour se détendre les jambes ? Ils sont en short, et l'un deux a quitté ses basquets, il est pieds nus. J'essaie d'éviter leur regard, mais ce n'est pas si facile. L'un deux me fait un sourire, je lui rends, un peu gêné. Il me parle, je ne comprends rien, je refais un sourire, il me reparle. Dialogue de sourd. Ils ne s'occupent plus de moi, échangent deux ou trois mots, et voici que celui qui a les pieds nus en pose carrément l'un des deux sur la braguette de son copain... Il ne se contente pas de le poser, mais commence à entamer une masturbation pédestre dans les règles de l'art, à tel point que l'on voit une jolie forme apparaître sous le short, une belle forme de plus en plus précise. L'autre à l'air aux anges, il émet une mine ravie et pousse des petits soupirs de plaisir. 

 

En ce qui me concerne, l'excitation provoquée par ce spectacle me cloue sur place. Pas moyen de fuir, je suis tétanisé. Et pourtant je n'avais encore rien vu. Celui qui se faisait branler par le pied de son copain n'en pouvant manifestement plus, dégage brusquement son organe de sa braguette. Le sexe est de belle taille et de bonne tenue, une jolie peau assez blanche, un joli gland bien lisse et plutôt congestionné. Je me surprends à me lécher les babines. Est-ce bien raisonnable ? Et le gars qui me balance un sourire qui se veut complice. Il me baragouine je ne sais quoi, je n'y comprends rien, j'essaie bêtement de demander quelque chose !

 

- Pays-Bas ?

 

Dénégation de la tête !

 

- Nederland ?

 

Je sais bien c'est la même chose, mais pas forcément dans sa langue.

 

- Norge ! répond blondinet.

 

Ah bon ! Ce sont des norvégiens ! Pour se parler ça va être coton !

 

- " Do you speak english ? " Qu'il me demande le viking !

- Just a little !

- Will-you suck us ?

 

Hein ? Ça va pas la tête, le gars me demande que je le suce !

 

- Come on ! Come on !

 

Oui, ça va, on arrive ! Je me rapproche mais c'est tout ce que je fais !

 

L'homme aux pieds nus les a enlevés, l'exhibitionniste blond dégage mieux son sexe, laissant ses couilles à l'air, le sexe ainsi bandé pointe vers moi comme une offrande ! Je vais craquer. On arrive à une station ! Ouf ! Le gars remballe sa marchandise ! Si seulement il pouvait monter quelqu'un dans ce foutu wagon ! Ben non, à cette heure-là et à cet endroit-là il n'y a personne ! La rame repart, et aussi sec le mec ressort son sexe, il n'a même pas débandé d'un millimètre, il est toujours là dirigé vers moi, quémandant une caresse voir plus !

J'approche ma main, un simple contact avec la main, ça n'engage à rien, vous êtes bien d'accord avec moi ? Au début je ne veux que caresser, mais ça doit être instinctif, et sans le vouloir vraiment me voici en train de la branler ! 

 

Une main me touche la braguette. Le deuxième norvégien, je l'avais oublié celui-ci, il semble vouloir vérifier l'état des lieux, il n'est pas déçu ! Et moi comme un gros cochon, je me laisse faire ! Zip la braguette qui se baisse ! Je vais me faire branler par un touriste norvégien dans une rame de métro, c'est trop dingue ! La main est sur le slip, la main est dans le slip. Je sens le contact de ses doigts sur ma bite… Et puis ce qui devait arriver arriva, il se débrouille pour me sortir tout cela. Me voici la bite à l'air, la bite entre sa main et il me la masturbe ! 

 

- Suck !

 

Ça, c'est le premier qui insiste lourdement ! Je fais semblant de ne pas comprendre, mais je sais que je ne vais pas résister longtemps à ce régime-là !

 

- Kiss it !

 

Ah ! Monsieur compose, il me demande juste de lui embrasser la quéquette ! Pourquoi pas ? C'est quand même un pas un peu moins difficile à franchir ! Du coup me voici en train de faire des " smack-smack " sur son gland, sur sa verge, sur ses couilles, retour à la verge, retour au gland ! Un petit coup de langue complètement innocent, je m'enhardis, j'ouvre les lèvres, c'est magique, je suce ! Je réalise que je suis en train de sucer une bite ! C'est bon, c'est un peu salé, c'est même drôlement agréable.

 

Je me recule un moment !

 

- Suck it ! Suck it !

 

Bon, allez, je n'ai plus rien à perdre, je suce, j'essaie d'être à la hauteur. Et voici que le deuxième larron me suce à son tour, j'adore qu'on me fasse une pipe, mais comment un mec va-t-il s'y prendre ? Sublime surprise, il s'y prend très bien ! Je suce et je me fais sucer ! 

 

Nouvelle station ! Ils vont où ces mecs ? Au terminus ? Tout le monde remballe ! Cette fois-ci j'espère que personne ne va monter ! Mais si un monsieur qui sort de je ne sais pas où, costume cravate et serviette en cuir à la main. On voit de tout à ces heures-là !

 

Nos deux scandinaves discutent entre eux et se marrent Le train redémarre. Et comme tout à l'heure le grand blond ressort sa bite ! Et l'autre réattaque ma braguette. Le nouveau passager se rend compte qu'il se passe des choses pas très claires dans les souterrains ferroviaires de la capitale et s'en va discrètement s'installer à l'autre bout du wagon...

 

Celui qui s'occupait de ma queue me dégrafe alors ma ceinture, mon pantalon tombe, mon slip aussi, le voici le cul à l'air. Et tandis que je suce à nouveau le blondinet du Nord, l'autre me tripote les fesses, un doigt s'approche dangereusement de mon anus. Je glisse ma main pour me protéger !

 

- Easy, Easy !

 

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Ouais, si tu veux, je ne vais pas me faire doigter le cul dans le métro, non ? Il a l'air de se dégager, je me tourne pour m'en assurer complètement ! Horreur, le gars est en train de s'encapuchonner sa bite qu'il vient de sortir avec un préservatif. Le premier qui a tout compris me retient sans brutalité par les épaules pour m'empêcher de bouger trop ! Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai décidé que ce qui allait se passer ne serait qu'une conséquence logique de cette rencontre. Et qu'inconsciemment je souhaitais que ce réalise cet acte qui jusqu'à présent n'avais jamais quitté mes phantasmes. Ça pousse dans mon cul ! Je m'ouvre, ça passe, je me fais enculer dans le métro parisien, entre les stations Exelmans et Porte de Saint Cloud en plein 16ème arrondissement !

 

Et tandis que le train pénètre dans la station illuminée, le Norvégien numéro deux s'éclate dans mon cul tandis que le premier jouit dans ma bouche.

 

On se remballe, je veux dire quelque chose, je ne sais pas, ne pas se quitter comme ça, aller boire un coup, essayer de faire la causette en anglais. Non ils disparaissent avec un simple.

 

- Good Bye !

 

Et moi je reste là, il ne me reste plus qu'à attendre que le métro arrive au Pont de Sèvres, terminus de la ligne 9, finalement satisfait de cette aventure mais le cul un peu douloureux.

 

Ca y est ! Je suis à l'air libre, il n'y a pas un chat. Tout Sèvres à traverser et une partie de Chaville, j'en ai pour une bonne heure ! J'y vais d'un bon pas, le temps est doux, tout va bien ! Mais finalement quelle histoire… Je traverse la rue, je me refais le film des événements…

 

…Un crissement de pneus. Le véhicule s'arrête à quelques centimètres de moi. Je pense d'abord à un type qui veut m'agresser, puis je réalise, ce n'est pas ça du tout ! Tout à mes pensées, j'ai tout simplement failli me faire renverser par cette bagnole, je me recule, j'ai la tremblote ! Le conducteur m'apostrophe !

 

- Espèce de connard !

- Je, je suis désolé ! Parviens-je à articuler !

- Va te faire enculer !

- Je vous remercie, on vient de me le faire !

 

Estonius - Février 2002

 

estonius@hotmail.com 

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Dimanche 20 janvier 2002 7 20 /01 /Jan /2002 19:26

Karima

(ou le petit ascenseur)

par Estonius

 

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Perdu dans mes volutes, je traverse la pluie de ce mardi midi sans même un parapluie.

 

M'abriter pourquoi faire ? Je vais de plus en plus mal, ce ne sont pas quelques gouttes résonnant sur les dalles qui augmenteront mon immense et noire déroute ! Et de toute façon, j'ai perdu, je crois ma route !

 

Ce matin encore je me suis fait engueuler par ma nouvelle responsable. " Et je vous avais bien dis de faire comme-ci comme ça, et vous n'en faites qu'à votre tête ! " Menteuse ! Mais est-ce que je peux la traiter de menteuse ?

 

Et puis l'estocade : " Je me demande si nous n'allons pas réfléchir à la façon de faire faire tout cela par quelqu'un d'autre ".

 

Je ne me fais aucune illusion. La dynamique de flanquage à la porte est engagée, et en principe ces choses-là ne traînent jamais trop ! J'aurais dû me rebeller ! Je n'ai rien dis ! 

 

Et puis, je m'en fous ! En fait non je ne m'en fous pas, mais je fais comme si je m'en foutais, pas facile de se mentir à soi-même, tout un art !

 

Et si je dis que je m'en fous, c'est que ce midi je mange en ville, j'ai rendez-vous avec Christine. Tralalère reu ! Christine c'est une ancienne collègue, une belle brune aux yeux bleus, on n'a jamais concrétisé quoique ce soit, on a failli, on savait les risques énormes, on savait que si on le faisait une fois on ne pourrait plus s'en passer, qu'on mettait nos couples respectifs en péril. Alors on ne l'a pas fait ! Et maintenant on est divorcés chacun de notre côté. Je croyais l'avoir perdu de vue, je l'ai retrouvé sur l'intranet de l'entreprise. Cinq ans, six ans, que je n'ai pas vu, elle a dû changer, mais moi aussi ! Je me suis fait mon cinéma dans ma tête, envisagé plein de scénarios, et ils se terminent presque tous dans le plumard !

 

Il avait plu toute la matinée, tant pis, ce n'est pas cela qui va me décourager. Et un peu avant l'heure méridienne, miracle de la nature, une belle éclaircie. Je fonce à la rencontre de ma future nouvelle vie.

 

Et j'attends ! Ah ! Ça j'adore attendre ! Un quart d'heure ! Une demi-heure, et non seulement Christine n'est pas là, mais l'éclaircie n'est plus qu'un souvenir et il tombe des cordes ! Elle m'avait demandé mon numéro de cellulaire. Mais de quoi j'ai l'air perdu sous cette porte cochère, à regarder si parfois, après tout on ne sait pas, elle m'aurait envoyé un message.

 

Et bien non pas de message, ce rendez-vous devient un lapin !

 

Pourquoi dit-on un lapin d'ailleurs pour signifier ces rendez-vous où l'une s'est moquée de l'un ?

 

Allez ouvrons une parenthèse, vous vous serez au moins cultivés en lisant cette anecdote à l'aise.

 

On appelait lapin au 19ème siècle un client de bordel qui malgré toutes les précautions prises par les tenanciers s'enfuyait sans avoir justement rétribué ses hôtes. Quant au terme "poser" il avait le sens général d'attendre sans rien faire ! Ainsi on posait et on pose toujours chez le photographe, mais on posait également en attendant son petit ami au coin de la rue. L'expression revient un peu des temps-ci : "qu'est-ce que tu fais, posé là

 

Si ces deux références sont authentiques, il n'est pas évident que leur association puisse expliquer l'expression. N'empêche que poser un lapin signifie donc faire attendre quelqu'un dont on estime à tort ou à raison que sa réputation ou son comportement ne vaut pas grand-chose, et même que c'est bien fait pour lui rajouterait Zazie ! Avec le temps ce serait donc devenu tout simplement un rendez-vous qui n'aboutit point.

 

Quant au lapin lui-même, vous savez celui avec les grandes oreilles… et bien ce mot n'était qu'une des appellations parmi d'autres pour désigner cette bestiole ! Jusqu'au 16ème siècle, on désignait plutôt l'animal sous le nom de conin ! Le problème c'est que ce mot désignait aussi le sexe féminin ! La partie la plus pudibonde de la haute société de l'époque, clergé, châtelains, naturalistes et maîtres queues tentèrent et réussirent à imposer le mot lapin… Voici un combat bien ridicule et bien vain, car le langage évoluant, du conin, ne resta que le con (qui en est l'abréviation où peut-être à l'origine une variante régionale), mais ce mot à la con, n'eut qu'un succès limité, remplacé dans nos cœurs et nos désirs par le mot chatte. Et de savoir pourquoi le sexe de madame à de telles prédispositions animalières est un autre débat dont je vous ferais grâce…

 

…et reprenons !

 

Quel démon m'a donc conduit dans ces rues chaudes où il m'arrive parfois de traîner mes guêtres les soirs de grands stress ?

 

J'y ai noué quelques complicités avec d'accortes bougresses. Alors pourquoi pas ? Justement dans cette rue peut-être ? Quoiqu'à cette heure ? Je cherche ce visage connu, mais ne le découvre pas. Tant pis ! Je traîne un peu ! Mouillé pour mouillé que m'importe !

 

Certaines de ces femmes sont très belles, mais je n'aime pas leur beauté froide, presque inaccessibles, trop lointaines.

 

Tiens celle-ci, je ne l'ai jamais vu !

 

Mais, faut-il te prévenir ami lecteur, ce récit se poursuivra maintenant en style tutu !

 

Tu m'as fait un petit sourire mutin ! 

 

Une belle brune toute de noir vêtue, mais plus genre fourrure que domina.

 

Tu me chuchote quelques mots d'invitation. Ton visage est coquin, tes yeux pétillent et ton petit nez est mutin.

 

Je réponds par un sourire, toujours très correct, mais je continue ma route ! Non, mais dès fois !

 

Et puis - trou de mémoire - qu'ai-je donc fabriqué pendant cinq minutes ? Toujours est-il que j'ai fini par revenir, et de nouveau me rapprocher.

 

Nous échangeons des paroles si rituelles, si banales, ton sourire est trop craquant.

 

- On y va ?

 

Tu me fais passer devant toi dans ce minuscule ascenseur.

 

On a du mal à tenir à deux. Ton visage est très près de moi.

 

Je sens ton parfum, je découvre mieux ton beau visage exotique, tes yeux de braise, ta peau de miel, ton sourire de fée !

 

Tu me fous la main sur la bite.

 

Je me laisse faire.

 

Malicieusement je te questionne :

 

- Tu as perdu quelque chose ?

 

Alors tu enchaîne sur le même registre.

 

- Je l'ai trouvé !

 

Tu me pelote jusqu'à ce que la cabine stoppe. Tu m'ouvre ta petite chambrette dans laquelle tu fais tes amourettes. Le protocole, la chaise pour les affaires, Quelques paroles pour te dire ce qui me ferait plaisir, je ne suis, je pense pas très compliqué.

 

Et puis ce gag impossible ! Celui qu'on n'ose même pas inventer ! Tu enlèves son soutien-gorge et pendant que tes seins magnifiques se libèrent, une petite pluie de pièces toutes neuves dégringole sur le parquet. Une pluie de centimes d'euros !

 

Serais-tu, beauté méditerranéenne, une magicienne dont les seins feraient jaillir la fortune ?

 

Je t'aide à les ramasser, ta poitrine dans cette position est magnifique.

 

Tu me raconte que tu es allé acheter je ne sais trop quoi, il y a cinq minutes et que n'ayant ni poche, ni porte-monnaie sur toi, il fallait bien que tu mettes la monnaie quelque part !

 

- Et tu ne t'en souvenais plus ?

- Non !

Nous rions aux éclats !

 

Je te demande ton prénom mais je ne le comprends pas

 

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Tu m'invite à venir sur le lit, mais avant, je te caresse un peu, ta peau est douce, tes seins sont délicieux, tes pointes sont des fraises sous ma langue, je bande comme la tour de Pise ! 

 

Tu me procure les gestes que j'attendais de toi, tu es douce, tu es tendre, tu te penches vers mon corps, ton visage est très proche du mien, tu débordes de sensualité. Instants délicieux ou le temps se fige ! Instants trop courts. Je jouis, tu me caresse les épaules. Pas si pressée de me voir me relever.

 

La conclusion, triviale, l'essuie-tout, le préservatif que l'on retire, la poubelle, le lavabo, on se rhabille.

 

Je te demande de nouveau ton prénom, je ne comprends toujours pas, je te fais répéter, c'est Karima, tu me dis que tu es égyptienne, que tu viens de Louxor, tu me parle un peu de tes clients :

 

- Ils sont gentils, mais parfois il y en a de chiants…

 

Je te promets de revenir. Tu es contente, j'ai la faiblesse de te croire sincère, (je n'ai pas dit désintéressée)

 

Tu m'aide à réajuster le col de ma veste, celui de ma parka.

 

Retour dans le minuscule ascenseur, on est aussi serré qu'à la monté, ta main s'avance, je me demande :

 

- Elle ne va pas me retripoter le sexe quand même ? 

 

Non, ce n'est pas cela, elle m'attrape le dessus de mes mains, me les caresse et me les serre avec une infinie douceur, tout en me regardant avec une quasi-tendresse… Je ne sais plus ou me foutre !

 

Je ne me rappelle plus si je l'ai embrassé pour la quitter ! Dehors, il pleut toujours !

 

Elle est soft mon histoire, elle est bête mon histoire, je n'ai rien contre le hard et le serais une autre fois, mais de cette histoire vraie, de cette rencontre avec Karina, ce n'est pas nos ébats pourtant charmants dont je garderais souvenir, mais ses mains sur les miennes, son regard... Chienne de vie !

 

 

Estonius 20/1/2002

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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Samedi 12 janvier 2002 6 12 /01 /Jan /2002 13:44

Princesse Obaya

 (ou la soumission en questions)

par : Estonius

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Ne cherchez pas la vraisemblance, la maîtresse qui nous fait un cours théorique, ça n'existe pas... quoi que...


La sonnerie du téléphone se mit à retentir.


- Attends-moi-là au milieu de la pièce, sur le tapis, mets-toi à genoux et les mains sur la tête !


Je m'exécutais en silence, je n'étais pas vraiment venu pour cela, mais je suis très joueur.


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Oui Maîtresse !

- Pas Maîtresse, Princesse !

- Oui Princesse !


Elle s'en alla répondre à côté, l'idée d'abréger la communication au prétexte qu'elle "avait du monde" n'avais pas l'air de l'effleurer. Non ! Pas du tout ! Ce que j'en entendais était un échange de banalités avec une quelconque copine, sur le temps, les vacances, et toutes ces petites choses qui alimentent les conversations les plus vaines.


Je commençais à me demander si j'avais fait un bon choix en acceptant trop vite ce rendez-vous. L'émotion du moment et la magie d'Internet me font parfois oublier toute prudence. Me voici comme un imbécile agenouillé au milieu d'un salon bourgeois à la merci de cette foldingue qui veut qu'on l'appelle Princesse. Mais j'ai accepté de jouer ! Alors jouons !


Ce matin en venant, je me surpris de mon état. J'étais beaucoup moins excité que lors de la prise de rendez-vous. J'ai même failli carrément renoncer. Puis, je me suis dit : "allons toujours voir, si elle ne me plait pas, je me limiterais à une simple interview, et si vraiment je tombe sur une harpie je pourrais toujours me sauver en courant et l'affaire sera terminée". Mais les choses ne se passent jamais comme on présume qu'elles vont se passer. J'avais sonné, et alors que j'attendais l'arrivée d'une femme noire, c'est une blonde décolorée -par ailleurs charmante- qui m'ouvrit. Je compris qu'il s'agissait de la soubrette, mais pour découvrir mon hôtesse, il me fallait à présent entrer. Du coup, l'éventuelle fuite sans bien sûr être impossible, devenait problématique !


Et puis je la vis : Obaya puisqu'elle souhaitait qu'on la prénomme ainsi était une grande femme noire, vraiment noire, je veux dire très peu métissée, un visage régulier et savamment maquillé, les cheveux coiffés d'une multitude de fines tresses et un corps que je devinais adorable et parfait même si pour le moment ses formes restaient dissimulées sous un kimono de soie bleu ornée de dragons, passé me semblait-il, (et la chose me parut fort insolite) par-dessus une tenue de cuir. 


Enfin son bavardage pris fin 


- Alors on est venu se faire faire des petites misères ?

- Euh, c'est à dire, je suis Etienne Lambinet, Rappelez-vous, je vous avais donné rendez-vous pour une interview !

- Ah ! Oui l'interview ? Mais alors qu'est-ce que vous foutez à genoux sur le tapis !

- Ben c'est vous qui...

- Oui, je sais mais je ne pouvais pas savoir... Mais relevez-vous, on ne va pas faire l'interview comme ça !

- Remarquez, pourquoi pas ?

- Bon, ben c'est comme vous voulez, après tout !

- Ecoutez-moi, je suis moi-même pas mal maso, enfin disons que j'ai des fantasmes, mais je ne suis jamais allé voir une maîtresse... alors je me disais que la meilleure façon d'illustrer l'interview, ce serait que vous me fassiez une petite séance !

- Ce n'est pas un problème ? Et la petite séance, on la fait avant ou après ?

- Pourquoi pas pendant ?

- Une interview pendant une séance de domination, je rêve ou quoi ? J'aurais décidément tout fait... Bon, et mon cadeau, il est où ?

- Le cadeau ?

- Les sous, crétin !

- J'ai posé une enveloppe là-bas.


Elle s'en va en vérifier le conteur, la confiance règne !


Et encore une fois le téléphone sonna.


- Bon je vais répondre et après je vais décrocher, sinon je sens que ça ne va pas arrêter, je veux te retrouver dans la même position… mais à poil ! Compris esclave ?

- Oui Princesse !


Un quart d'heure, j'ai attendu ! Je me demandais comment elle arrivait à gérer ses journées en perdant ainsi autant de temps en communications futiles. Mais peut-être que deux ou trois clients par jour suffisaient à ses besoins ?


- Voilà j'ai coupé les téléphones, on ne sera plus dérangé !

- Merci Maîtresse, Oh pardon Princesse ! Mais pourquoi Princesse au fait ?

- Parce que ça m'amuse, et parce que je fais ce que je veux ! Si toutes tes questions sont comme ça, tu vas ressortir bredouille. Et puis c'est moi qui te dirais quand tu pourras m'en poser ! D'accord ?

- Oui Princesse !

- A partir de maintenant on s'amuse, si tu me dis d'arrêter, je ferais comme si tu n'avais rien dit ! Si vraiment tu craques, mais je ne vois pas pourquoi, tu utilises le mot de sécurité, c'est "Tex Avery".


J'éclatais de rire !


- Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ? Demanda Obaya en riant à son tour, et je me fis à ce moment-là la réflexion que dans les récits les maîtresses ne rigolaient décidément pas souvent.


Obaya retira alors son kimono, dévoilant sa tenue de cuir, un pantalon, de longues bottes, et en haut une sorte de blouson fermé sur le devant par une fermeture éclair. Elle s'assit alors dans un grand fauteuil garni de velours bleu et croisa les jambes, elle alluma ensuite une cigarette nichée à l'extrémité d'un long fume cigare, et s'amusa à rester ainsi sans rien dire, se contentant de dégager d'étonnants ronds de fumées qu'elle regardait évoluer…


- Tu sais ce que c'est le SM ?

- Disons que j'ai une idée !

- Oui, sans doute... comme tout le monde, tout le monde à une vague idée sur tout... les gens pensent d'abord au cadre, aux objets, à la souffrance... alors que c'est d'abord un état d'esprit. Tiens, quelqu'un qui fout une petite fessée toute gentille en rigolant à son partenaire, lequel partenaire lui demande de continuer toujours aussi gentiment... c'est déjà du SM.

- Sans doute...

- Parce que tous les ingrédients sont réunis, le jeu, la douleur, le plaisir... et...

- Et ?

- L'humiliation ! Bon assez causé ! Viens à mes pieds, et reste à genoux !


Je parcouru ce court chemin !


- Baisse ta tête !


Elle me posa alors l'une de ses jambes sur le dos !


- Baise-moi mon autre botte !

- C'est que je n'aime pas trop cela, Princesse !

- Et tu crois que j'en ai quelque chose à foutre de savoir si tu aimes ça ou pas ?

- Je ne sais pas Maîtresse !

- Alors ça te fera une question pour tout à l'heure, en attendant lèche !


Je passais quelques coups de langue sur le dessus de sa godasse, sexuellement ça me faisait autant d'effet qu'un courant d'air.


- Ça te plairait de voir ma poitrine ?


Tu m'étonne ?


- Oui ! Princesse !

- Ben pour ça faut le mériter, lèche mieux !


Ben voilà, il suffit d'une bonne motivation pour faire les choses mieux et je reprenais mon inintéressant léchage.


- Bon tu peux arrêter, et regarde bien ce que je vais te faire voir... et d'ailleurs qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ? Hein esclave ?

- Vos seins, Princesse !

- Mes seins, mes seins, vous ne pensez qu'à ça vous les bonhommes, et d'abord arrête de me vouvoyer, je ne te vouvoie pas, moi !

- Mais les conventions...

- Les conventions de quoi ? Ça va ajouter quoi à notre séance le fait de me vouvoyer ?

- Je ne sais pas !

- Ben moi non plus !

- Disons que ça fait partie du jeu ! 

- Oui, mais la maîtresse du jeu, c'est moi, et donc les règles du jeu c'est les miennes ! Où en étions-nous ? Ah oui ? Qu'est-ce tu crois que je vais te faire voir ?

- Tes seins, Princesse !

- Tu crois que tu l'as mérité ?

- Sans doute pas !

- Moi je crois que tout ce que tu as mérité, c'est une bonne baffe dans la gueule !


Aïe ! Pourvu qu'elle ne me frappe pas trop fort quand même, pensais-je et sans doute trop visiblement car elle s'en aperçut.


- Tu as la trouille, hein esclave !

- Oui, Princesse !

- Ça ne sert à rien, la peur n'évite pas le danger, regarde-moi et bien gentiment en articulant comme il faut, tu vas me demander de te gifler !


J'hésitais un instant, cela serait une première, je savais en venant ici que j'aurais droit à des coups, elle m'avait dit sa réputation à adapter ses sévices aux capacités de ses soumis, mais au pied du mur je n'étais pas bien fier !


- Je te préviens, plus tu attends, plus je vais taper fort !

- Alors giflez-moi, Princesse !


Shlack ! Le coup est moyen, mais il me fait rougir la joue, j'ai à peine le temps de m'en remettre qu'une autre dégringole de l'autre côté !


- Qu'est-ce qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- J'ai bien envie de te cracher dessus.

- Ben…

- Ben quoi ? Tu ne va pas refuser un cadeau de ta maîtresse ! Ce sont des choses qui ne se font pas !

- C'est pas trop mon truc…

- Oui mais ça, je m'en fous ouvre la bouche.

- C'est humiliant, maîtresse !

- Justement, j'ai envie de t'humilier, ouvre la bouche, j'ai dis


Je l'ai fait. Je n'ai pas vraiment aimé !


- Bon, pose tes mains par terre, baisse ta tête, relève tes fesses que je vois un peu à quoi elles ressemblent !


J'obtempère, Obaya se lève, quitte la pièce et revient quelques instants plus tard, une fine badine à la main dont elle s'amuse à tester l'élasticité en s'en frappant la paume de son autre main.


- Voyons voir ce cul ! Hum ! Il y a beaucoup de poils, beaucoup trop de poils, si tu reviens me voir, il faudra me raser tout cela, où alors je m'en chargerais moi-même, mais pas aujourd'hui. Sinon c'est pas mal, c'est bien rebondi... Ecarte-moi tout cela avec les mains, je veux voir ton trou du cul !


Je m'efforce d'obéir et me présente ainsi dans cette posture humiliante.


- Ecarte mieux que ça !


Je fais ce que je peux, mais ce n'est pas évident !


- Tu t'es déjà fait enculer ?


Hein ?


- Non, Princesse !

- Voici une lacune qu'il faudra combler d'urgence ! Mais avant je vais te rougir un peu les fesses.


Et avant que j'aie eu le temps de réagir le premier coup cingle ma fesse, le suivant tombe presque immédiatement après, puis un troisième, un quatrième, ça n'arrête plus !


- Aïe ! Aïe !

- Tais-toi donc !

- Pitié, Maîtresse !

- Arrête de geindre, tu me fais tordre de rire !


Je ne comptais plus, je n'avais qu'à prononcer le mot de sécurité pour qu'elle stoppe, pour qu'elle stoppe tout d'ailleurs, mais ça restait très supportable, je parvenais à sublimer la douleur à ce point que la séquence en devenait physiquement excitante.


- Voilà ! Qu'est qu'on dit ?

- Merci Princesse !

- Remet-toi à genoux et regarde-moi, et tu vas pouvoir me poser ta première question… mais c'est qu'il bande le garnement ! Je ne t'ai pas donné l'autorisation de bander me semble-t-il ?

- Non Princesse !

- Bon, on verra ça tout à l'heure. Ta question ?


Ah ça j'ai l'air fin ! Je vais poser ma première question, et quelle question ! Comme ça à genoux, à poil, la bite bandée devant Obaya qui s'est de nouveau assise dans son grand fauteuil bleu.


- J'ai vu écrit quelque part que "toute soumission était inacceptable" qu'est-ce que tu penses de ce genre de réflexion ?

- Et ben dis donc, tu en as beaucoup des questions dans ce genre-là ?

- Non pas trop ! J'ai trouvé ça sur un site féministe…

- Elles nous font chier !

- Oui mais justement j'aimerais votre point de vue.

- La soumission n'est rien d'autre que l'acceptation d'une contrainte. Or a moins de naviguer dans je ne sais quelle utopie, il faut un minimum de contrainte pour qu'une vie sociale soit possible. Et pourquoi ? Parce qu'en société nous dépendons tous plus ou moins des uns des autres.

- Exemple ?

- Exemple : si tu as un train par heure et que ce train ne part que dans 55 minutes tu peux ressentir cela comme une contrainte. Pourtant dans l'absolu l'horaire et la fréquence ont été calculés pour satisfaire le maximum de gens. Autre exemple : Le fait de faire sonner ton réveil le matin est une contrainte à laquelle tu te soumets. Tout comportement social comporte sa part de soumission. Et si j'étais philosophe j'ajouterais que le simple fait de vivre impose aussi une soumission aux règles de vie, mais bon…

- Nous voilà assez loin du SM !

- En effet, donc la soumission aux contraintes sociales n'a rien d'aliénant, on l'accepte ou la refuse, on peut très bien refuser d'attendre son train 55 minutes, on peut très bien refuser d'aller bosser tous les jours... La seconde catégorie de contrainte est ce que j'appellerais la contrainte inadmissible. Si une entreprise décrète un beau jour que ses ouvriers vont être payés deux fois moins, ou qu'un gouvernement oblige les gens à partir tous à la guerre contre je ne sais pas qui… Dans ces cas-là, la contrainte peut être moralement refusée, on refuse la soumission à la contrainte et on parle d'insoumission. Mais encore une fois ne mélangeons pas tout !

- Et le SM ?

- C'est pas un peu fini de m'interrompre ?


Elle se tût alors, ralluma une cigarette et regarda les volutes de fumée se disperser.


- Il y a une autre contrainte, Reprit-elle, c'est la contrainte ludique ! Si vous jouez au tennis vous allez vous soumettre à ses règles. Si vous en trouver certaines absurdes, il faudra pourtant vous y plier... ou renoncer à jouer... Dans certains cas, mais dans certains cas seulement deux personnes peuvent convenir de changer les règles, le temps d'une rencontre, mais on déplace le problème car ils vont se soumettre à des règles qu'ils ont eux-mêmes crées…

- Et donc le SM c'est comme le tennis !

- Absolument, on est en plein dans la contrainte ludique, on accepte la soumission aux règles le temps de la séance et après on passe à d'autres activités.

- On ne se soumet pas qu'aux règles, on se soumet à l'autre !

- C'est un jeu, et c'est un jeu auquel on a choisi de jouer, le temps du jeu.

- Pourtant certains souhaitent ne jamais rompre la soumission.

- Oui, je sais ! Il y en a qui sont esclaves 24 heures sur 24 ! Pour moi ça commence à être grave, parce que l'aspect jeu disparaît alors complètement, le SM devient un sacerdoce et je le condamne comme tout sacerdoce ! Je le condamne mais ne le combat pas, cela participe aussi de la liberté individuelle.

- Tu en rencontres parfois des soumis de ce genre ?

- Oui, mais ils ne reviennent pas ! C'est pour cela que je refuse qu'on me dise "Bonjour Maîtresse" en arrivant, le jeu n'a pas encore commencé, ni "au revoir Maîtresse" en partant, parce que le jeu est fini ! Moi mon client, quand il part, je lui fais un bisou ! Ça ne plait pas à tout le monde ! Bon j'ai répondu à la question ?

- Oui Princesse !

- Heureusement que tu me les as listés d'avance, ça m'a donné le temps d'y réfléchir ! Bon, remets-toi comme tout à l'heure !


Je me remets à quatre pattes, le cul tendu, j'espère simplement qu'elle ne va pas à nouveau me cingler mes fesses


- Ecarte-moi tout ça !


De façon assez perplexe, je la vois s'enfiler la main d'un gant en latex, enduire l'index de gel et en approcher mon anus. La pénétration est très progressive. Ça ne me fait pas grand-chose, puis le frottement s'accélère, je sens comme une onde trouble de plaisir m'envahir, je ne connaissais pas ce truc, je me laisse faire, ravi, elle est en fait en train de me masser la prostate.


- Alors c'est bon, un doigt dans le cul ?

- Super !

- Mais ce n'est rien à côté du plaisir que tu auras quand je te ferais enculer !


Décidément elle y tient, je ne réponds pas !


- Hein, ça te plairait une bonne bite que je te ferais bien sucer avant ?

- A vrai dire, ce n'est pas trop mon truc !

- Qu'est-ce tu en sais ? Tu n'y connais rien !


Je me tais ! J'espère simplement qu'elle ne va pas s'éterniser sur le sujet.


- Viens m'aider à retirer mes bottes !


Ouf ! Pensais-je, elle passe à autre chose ! Et j'entreprends de lui enlever ses bottes, activité complètement anti érotique, du moins en ce qui me concerne.


- Tant qu'à faire autant enlever le pantalon, tu verras mes belles cuisses comme ça !


Effectivement le spectacle est ravissant, de longues cuisses d'ébènes, des cuisses qui réclame la caresse, mais je n'ose ni le faire ni même le demander ! 


J'ai ensuite l'immense surprise de la voir ôter sa culotte, je suis fasciné par son sexe glabre, je rebande rien qu'à le regarder.


- Tu vois, je t'avais promis mes seins, en fait, tu auras vu ma chatte, c'est pas mal non plus !


Je n'ai qu'une hâte cependant, c'est qu'elle se tourne afin que je puisse admirer ses fesses, mais elle n'a pas l'air de vouloir exaucer ce vœu secret.


Elle quitte à nouveau la salle pour s'en aller chercher quelque chose dans son "donjon". Je ne peux maîtriser un cri d'effroi en la voyant revenir. Mademoiselle s'est tout simplement harnachée d'un fort joli gode ceinture dont la couleur chair contraste avec la couleur de sa propre peau.


- Ah ! Non ! Pas ça !

- Comment ça "non" ? De toute façon, je fais ce que je veux, si tu veux arrêter, tu peux toujours me dire le mot de sécurité ! Mais en attendant, tu vas y passer, et si tu ne te laisses pas faire, je t'attache !

- Ce n'est peut-être pas nécessaire !

- Mais tu vas la fermer, oui ?


Je ne peux tout de même pas me laisser faire ça !


- Aie confiance, tout se passera bien, tu es là pour apprendre, non ? Et mon doigt tout à l'heure tu l'as aimé, non ? Et puis tu verras peut-être mes seins ! Parfois, je tiens mes promesses !

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Une diablesse ! C'est une diablesse ! Je me résous à essayer, j'attends la suite des évènements, je ne la vois pas mettre de gel, elle ne va quand même pas me foutre cela cul sec !


- Suce !


 Hein ! A quoi ça rime ? Bon, si ça peut lui faire plaisir ! Je me mets à sucer ce gros machin en latex. C'est d'un passionnant, je ne vous dis pas !

- Petit vicieux, tu aimes ça sucer les grosses bites hein ?

- Chepaaaa !

- On ne t'a jamais dit de ne pas parler la bouche pleine !


Je me retire donc !


- La prochaine fois je t'en ferais sucer une vraie, je m'arrangerais avec l'un de mes esclaves !


Non mais ça ne va pas la tête, dans mon imagination, je voyais surtout des liens, des chaînes, des instruments de flagellation, des trucs qui pincent, des tenues "humiliantes" mais en aucun cas des relations sexuelles avec quelqu'un du même sexe !


Ça y est ! Cette fois elle encapuchonne le gode d'un préservatif et rajoute du gel lubrifiant. Je tends mon cul, je suis prêt pour le sacrifice. Ça fait un peu froid en rentrant, ça s'enfonce. J'ai de la chance, Mademoiselle est très douce et prend tout son temps. Je sens mon anus se dilater pour laisser pénétrer l'engin, ça gêne terriblement, puis elle commence à s'agiter. Très vite je suis pris entre deux sensations, la première consistant à se dire qu'on ne veut pas de tout cela et qu'il faut d'en débarrasser, la seconde est ce délicieux trouble comme avec le doigt tout à l'heure. Je trouve d'ailleurs que ce n'est pas mieux que tout à l'heure, c'est pareil, la dilatation supplémentaire ne semble rien m'apporter de plus, mais sans doute est-ce une réaction de "puceau du cul" ?


Elle se retire, j'ai du mal à me recontracter, drôle d'impression en fait !


- Alors ça t'a plus de te faire enculer ?

- Ça va ! 

- Tu recommenceras !

- Bien sûr ! (En fait, je n'en suis pas sûr du tout !)

- Allez, tu as le droit à une question !

- Les gens qui viennent ici sont-ils aussi de caractères soumis dans la vie quotidienne ?

- Il n'y a aucune corrélation ! Mais en tous cas, dire que des soumis de la vie quotidienne sont aussi les soumis du SM n'a aucun sens. Je me souviens d'un film où il est question de domination professionnelle, un béotien interroge la maîtresse sur la présence de deux soumis travestis en femme et qui se roulent un patin, après avoir été fouettés. La maîtresse répond le plus simplement du monde : " le premier est commissaire de police, le second juge d'instruction " Encore une fois on vient jouer, ici, il est évident que les jeux qui nous font le plus de bien, ce sont ceux qui éliminent le stress. En fait, on ne fantasme pas sur sa condition mais sur sa " non-condition ", le gosse qui se fait chahuter par ses camarades de classes et qui finit par l'accepter pour avoir la paix ne risque pas d'avoir des fantasmes de soumission, au contraire dans ses rêves il sera un super héros, très, très fort, et c'est lui qui donnera les ordres. J'ai répondu ?

- Oui, bravo ! Tu as bien préparé tes réponses !

- Il y a longtemps qu'elles étaient prêtes, j'ai longtemps réfléchi sur mon statut, ma condition... allez viens dans le donjon, je vais te faire un petit truc pour finir !

- C'est quoi ?

- Tais-toi et viens !


Je la suis à quatre pattes dans le donjon, je découvre alors d'un bref coup d'œil cet incroyable amoncellement d'ustensiles et d'instruments, de trucs et de machins, le tout entouré de murs d'un rouge d'une agressivité volontaire, mais soudain, la stupeur m'envahit, parce que là, sur cette croix de St André, il y a quelqu'un et quelqu'un de bien vivant, ce n'est pas un mannequin ni un épouvantail à moineaux, il est complètement nu et sa peau est marquée de quelques zébrures boursouflées, 


- Non !

- Quoi non ?

- Tu aurais pu me dire qu'il y avait déjà quelqu'un !

- J'aurais pu en effet, mais je suis une vilaine cachottière ! Ah au fait, je t'avais promis quelque chose, tu veux toujours les voir !

- Bien sûr !


Un coup de zip sur la fermeture de son espèce de blouson de cuir, il s'ouvre, le blouson tombe. Ses bras magnifiques, ses épaules de rêve, sont là devant moi et ce soutien-gorge débordant de sensualité contenue qui ne demande qu'à libérer ses globes prisonniers. Je bande... Elle m'attache par les poignets à une sorte de poteau, juste les poignets. Elle m'attrape de ses doigts les bouts de mes seins. Ça j'aime beaucoup ! Je réagis !


- Hé, hé j'ai trouvé ton point T

- Hein ?

- Celui-là c'est le point T et l'autre c'est le point T prime


Qu'est-ce qu'elle raconte ?


- Tu m'expliques ?

- Laisse tomber, je délire ! Est-ce que tu sais que tous les masos sont hypersensibles des seins ?

- Non !

- Tu en as des choses à apprendre, en fait, ils aiment qu'on leur fasse ça !


Et elle se met à serrer de toutes ses forces, elle me les tord carrément, j'ai dû faire une affreuse grimace ne sachant pas bien gérer ce mélange de sensations où le plaisir finit par l'emporter sur la douleur ! Elle relâche sa pression me laissant dans un drôle d'état. Elle enlève brusquement son soutien-gorge me dévoilant sa belle poitrine aux tétons turgescents. Je n'en peux plus. Et alors, de façon complètement inattendue, elle se colle contre mon torse le balayant de ses pointes. Quelques gouttes de liquide suintent de mon sexe. Elle se recule rattrape mes seins et me les tortille une seconde fois. Trop c'est trop ! Je vais jouir comme ça sans avoir besoin de contact avec mon sexe. Et puis elle se recule de nouveau.


La salope !


- Alors ta troisième question ?


- Tu fais souvent des séances à plusieurs !

- Elle n'était pas sur ta liste celle-là ?


Je le sais bien, mais j'ai brusquement envie de savoir.


- Le SM, ce n'est pas seulement une pratique, c'est une mentalité, c'est dans ce milieu que l'on rencontre les gens les plus ouverts sexuellement parlant. Souvent les amateurs de SM, surtout les soumis, sont des pervers polymorphes. C'est pour cela que dans les séances SM on ne rencontre pas que des fouets, des liens et des pinces. Il y a aussi le plaisir anal, l'uro, la scato, le travestissement, et la bisexualité…

- La scato ?

- Quoi, ça te choque ? 

- Non mais je ne pensais pas…

- Et alors ? Moi je n'ai pas de tabou, pour le soumis c'est un pas à franchir, je n'oblige personne à le franchir sauf si je vois qu'il existe des prédispositions. Cela dit c'est pas évident à gérer : pisser, on peut le faire souvent, il suffit de boire de l'eau. Chier c'est différent, moi je ne chie qu'une fois par jour.


On nage en plein romantisme !


- Et puis, tu sais, parfois le doigt que je mets dans le cul du soumis, il ressort un peu merdeux, pareil pour les godes. Alors je leur demande de me nettoyer tout ça avec la langue. La première fois il font la gueule, les fois suivantes, en principe, ils adorent ça ! En fait j'adore chier sur mes soumis. Sinon je fais des belles merdes, j'ai quelques photos dans mon press-book, tu veux les voir ?

- Non, non !

- Chochotte !


Elle me laisse un moment, se dirige vers le type qui est attaché de l'autre côté… J'ai d'abord l'infini plaisir de découvrir ainsi ses magnifiques fesses toutes rebondies, mais me voici soudain inquiet : Non, elle ne va pas le détacher ? Pourquoi va-t-elle gâcher cette séance qui aurait pu finir en apothéose ? Elle fait quoi ? Elle le détache ! Elle l'emmène vers moi ! Pétasse ! Le mot de sécurité c'est quoi déjà ? "Tex Avery" J'attends quand même l'ultime moment pour le prononcer. Le type est à cinquante centimètres de moi, elle lui ordonne de se coucher fesses relevées. Ouf ! Un répit ! Une parade ! Elle lui administre une vingtaine de coups de martinet à pleine volée. L'autre encaisse en grognant à peine. Elle lui ordonne ensuite de se relever, je ne bande plus, le gars a désormais son visage à trente centimètres de mon sexe. Obaya sourit, provocante, elle ne sourit que pour moi, J'ai peur, peur de ne pouvoir contrôler mes réactions…


- La prochaine fois on a dit, c'est bien ça ? Me nargue-t-elle


Je ne réponds pas, je flaire le piège, il y en a pas, elle le remmène sur sa croix, le raccroche, il va rester combien de temps ici ce zigue ? Je respire, ça va mieux, Obaya revient vers moi et comme tout à l'heure elle me balaye ses seins sur mon torse et comme tout à l'heure elle me serre violemment mes tétons et comme tout à l'heure je bande de nouveau, complètement raide.


- T'aimerais bien me lécher les seins, n'est-ce pas !

- Ça, je ne vais pas dire le contraire !

- Jamais la première fois ! Mais je veux bien que tu me lèche les dessous de bras.


Elle lève son bras gauche, et me voici la langue dans son aisselles, je ressent un étrange goût de transpiration, pas désagréable.


- Allez je vais t'offrir une petite récompense


Elle se tourne et me fait voir son cul de très près ! Mon dieu qu'il est beau !


- C'est pas mal un cul de blackette, non ?

- Il est magnifique !

- Normal puisque c'est un cul de princesse. Et puisque tu le trouve magnifique, tu vas me lécher le trou !


Je m'approche, ça ne sent pas précisément la rose, mais comment reculer, d'autant que je me rends compte que passé les premières secondes, on s'habitue très bien.


- Je ne sens pas ta langue, esclave !


Je lèche, rencontrant un goût que je préfère ne pas identifier. L'anus s'entrouvre, je fais avancer le bout de ma langue, je bande.


- Ça t'as plus au moins ?

- Bien sûr !

- Ça sentait un peu fort, non ?

- Euh…


C'est qu'elle m'embarrasse.


- Un tout petit peu !


Alors elle me détache !


- Viens ! Tu vas jouir maintenant, tu vas jouir pour ta Princesse !


Nous sortons du donjon !


- Tu es sympa je vais t'offrir à boire, tu vas me boire pendant que je jouis !


Je crois comprendre et cela ne me gêne pas du tout, mais alors pas du tout.


On traverse le salon, elle me fait allonger sur le carrelage de la salle de bain, c'est très froid, j'ai un peu de mal à m'y allonger. Elle pose sa chatte sur mon visage, m'ordonne d'ouvrir la bouche et de me branler. Et tandis que j'avale par grande goulée son urine princière, je libère mon sexe de sa jouissance ! Je m'affale satisfait, repu, comblé, rassuré !


- Tu n'avais pas une dernière question ?

- Oui c'était ta définition du SM ?

- Je l'ai noté sur ce petit carton : Un petit jeu entre adultes consentants où le soumis accepte tout de sa maîtresse dans le respect mutuel de leur personne et de leurs limites.

- Joli !


Je me rhabille, elle me fait un bisou sur le palier


- A bientôt ! me dit-elle.

- Bonne journée ! Répondis-je sans m'engager !


Epilogue


- Allô je suis chez Princesse Obaya, c'est pour prendre un rendez-vous !

- Oui, euh, vendredi en début d'après-midi ?

- Parfait !

- C'est de la part ?

- Etienne !

- Ah ! Patientez, elle attendait votre coup de fil, elle va vous parler !


Mon cœur chavire, ça y est, elle me parle :


- Ça va toi ?

- Oui !

- Si tu veux quelque chose de spécial pour cette nouvelle séance dis-le-moi, ce sera plus pratique !

- Quelque chose de spécial ?

- Oui, je ne sais pas moi ! Une autre interview ?


Elle rigole.


- Non, on improvisera !

- Comme tu veux ! A moins que…

- Oui ?

- Si tu pouvais t'arranger pour avoir un esclave d'attaché dans ton donjon…

- Envie de sucer de la bite, hein ?

- Je ne sais pas, mais si tu m'ordonnes de le faire, je ne déroberais pas…

- Je vais me gêner tiens !


© Estonius 1/2001


Je dédie ce petit texte à ceux qui m'ont aidé à découvrir ce monde où je rêvais d'aller sans oser en franchir les pas, qui m'ont permis de comprendre cet univers à la fois si simple et si compliqué, merci Boris, Chanette, Eddy, Helena… et tous ceux que j'oublie.


 

Ce texte a obtenu le 1er prix Vassilia du "meilleur récit SM publié sur notre site en 2002" 

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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