Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:13

Victime du libéralisme sauvage

(un récit où l'on peut choisir sa fin !)

par Uursulin

 

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" Victime du libéralisme sauvage ", en voilà un titre qui n'est pas accrocheur pour deux ronds ! Qu'est-ce que vous voulez, je l'aurais bien titré : "Il m'encule avec plaisir, pour ne prendre aucun risque !" Mais c'était déjà pris et de toute façon ce n'est pas le sujet !

 

Bon, soyons sérieux : Cette histoire présente une singularité. Elle se compose d'un début (normal !) Puis de trois fins possibles que vous pourrez choisir comme il vous semblera. Selon vos fantasmes, selon votre humeur…

 

Chapitre 1 - L'entreprise

 

Jean-Claude Bonvoisin a 45 ans Il est cadre dans son entreprise. Pas encore cadre supérieur, mais il sait cette promotion imminente. Il croit fermement aux valeurs de l'entreprise et du travail. S'il y est arrivé à force de pugnacité et de ténacité, les autres n'avaient qu'à faire pareil. Aussi dans son univers il n'y a pas de démunis, il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des perdants.

 

S'il prend le train de banlieue pour se rendre au travail, c'est pour éviter le stress de la circulation mais aussi parce qu'on peut faire des tas de choses dans le train, et si le trajet du retour est consacré à la rédaction d'ultimes notes ou à la lecture de textes rapportés tardivement, le matin est dédié à la lecture de "La Tribune". Rien de ce qui est du domaine économique ne lui est étranger, il connaît le nom de tous les dirigeants d'entreprise et peut soutenir de longues conversations sur le sujet. La lecture appuyée de cette presse, incompréhensible au profane lui confère un air supérieur dont il jouit intérieurement.

 

Jean-Claude fait du sport, même s'il n'aime pas trop cela, considérant que c'est une perte de temps, il continue néanmoins pour deux raisons : il est conscient que cela le maintient en forme, mais surtout cela participe à son image de marque.

 

Jean-Claude à un physique de play-boy ! Les femmes le remarquent et il le sait. Mais il ne drague pas. Non pas par principe, ni par désintérêt du sexe (au contraire il serait même un peu obsédé), mais par crainte de l'échec !

Par timidité, il avait attendu d'avoir plus de 20 ans pour coucher avec une femme et au moment de passer à l'acte, la psychose de l'échec l'avait bloqué. Il avait vécu cet épisode comme une humiliante catastrophe. Il s'était marié malgré tout, les candidates ne manquaient pas, et l'une d'entre-elles fut assez amoureuse de lui pour gérer ses problèmes de pannes. Il suffisait de choisir le bon moment et éventuellement de donner un "petit coup de main". Il s'était cru guéri, mais sa première tentative d'adultère avec une collègue de bureau fut lamentable. Il dut piteusement invoquer la prise de médicaments, histoire de dire quelque chose. Il avait poussé l'ignominie jusqu'à obtenir le licenciement de la fille en question, ne supportant plus son regard dans les couloirs. Il le regretta amèrement, il n'était pas si mauvais bougre que cela et demanda ensuite sa réintégration, mais dans un autre immeuble. 

 

Depuis, il ne draguait plus, son niveau de rémunération lui permettant de s'assurer les services de prostituées de haut vol, et il se disait s'en satisfaire. Son épouse finît par l'apprendre, elle aurait pu se montrer compréhensive, mais la routine et la monotonie s'étant installé dans leur couple, il y avait là matière à divorce avec versement de substantielle pension alimentaire. Elle n'hésita pas.

 

Ce divorce avait été pour lui un choc émotionnel intense. Il aimait sincèrement sa femme et n'arrivait pas à admettre cette rupture. De plus cela le plaçait dans une situation financière difficile. Sans promotion rapide, il n'aurait d'autres choix que de restreindre son train de vie. Mais il était confiant ! Cette promotion plus que méritée ne saurait tarder.

 

A force de pugnacité, sa place dans l'entreprise est devenue prépondérante, il sait développer des stratégies adaptées afin de permettre à celle-ci de progresser, il sait gérer des contacts efficaces et se servir de réseaux d'influence. Il est écouté et demandé. Sa haute hiérarchie lui a demandé conseil ces derniers temps quand les dirigeants de MP2DLC-Consulting ont souhaité un rapprochement, voire une fusion. Il ne pouvait que dire "oui", la taille de l'entreprise s'agrandirait, les synergies réalisées augmenteraient les bénéfices, et pour ce qui est de son rôle il saurait en faire son affaire.

 

D'ailleurs, ce matin il avait rendez-vous avec Moineau. Moineau était le second personnage de l'entreprise, l'un des rares avec lequel il n'était pas trop familier. En pénétrant dans son bureau il découvrit un individu qu'il ne connaissait pas, on fit les présentations :

 

- Martin Forester de MP2DLC-Consulting 

- Ah ! enchanté Jean-Claude B…

 

Jean-Claude n'aima pas la poignée de main molle et le regard fuyant de l'Américain, il s'assit sans qu'on ne lui en donne l'ordre, comme il avait l'habitude de le faire avec les dirigeants de l'entreprise.

 

- Monsieur Bonvoisin, commença Moineau, il est des circonstances dans la vie d'une entreprise où il nous faut parfois effectuer des tâches pas toujours très agréables.

 

- Je suis bien d'accord avec vous, répondit notre cadre, croyant deviner la suite, il est certain que si nous voulons réaliser les synergies après fusion cela passera inéluctablement par un plan social…

- Certes ! Mais auparavant il nous faut réorganiser les états-majors !

- Oui ! Bien sûr ! 

 

Ça va ! Il avait compris, l'entretien avait pour but de lui signifier sa place dans le nouveau staff né de la fusion. Sa promotion tant attendue allait enfin lui être notifiée.

 

- Et qu'est-ce que vous me proposez ?

 

- Rien, Monsieur Bonvoisin, nous sommes terriblement désolés !

- Pardon ?

- Vous n'avez pas été retenu !

- Pas retenu ?

 

Jean-Claude devint blanc comme neige, son cœur vacillait, il s'attendait à tout sauf à cela, il était incapable de prendre en compte une donnée aussi inattendue. 

 

- Vous ne faites pas partie des collaborateurs qui ont été retenus !

- Je vais faire quoi alors ?

 

Son cerveau fonctionnait à 100 à l'heure :

 

"Non ce n'est pas possible, ils vont me proposer un truc, une filiale à l'étranger, une mission, quelque chose !"

 

- Croyez bien que nous regrettons amèrement cette décision, mais le monde des affaires est sans pitié.

 

- Mais si je ne fais pas partie du staff, j'aurais quel poste ?

 

- Aucun, il s'agit d'une séparation Monsieur Bonvoisin, d'un licenciement !

- Quoi ?

- Nous sommes désolés ! Passez au secrétariat, ils vont vous donner tous les documents. Et nous vous souhaitons bonne chance, nous sommes persuadés que vous trouverez rapidement un poste à la hauteur de vos compétences. Vos indemnités vous seront virées dans la journée. Vous pouvez bien sûr nous quitter dès aujourd'hui !

 

Moineau se levait en lui tendant la main signifiant par-là que l'entretien était (déjà) terminé. Jean-Claude ne la prit pas.

 

- Je veux voir Monsieur Pignard (le grand patron)

- Il est en réunion à l'extérieur. Il a lui-même approuvé cette décision !

 

Moineau insista lourdement sur le mot "approuvé"

 

- Approuvé ? Parce que ce n'est pas lui qui l'a prise ?

- Disons qu'elle lui a été suggérée ?

- Et je peux savoir par qui ?

- Oui ! Si vous insistez de trop ! Mais nous préférerions ne pas aborder ce point ! Séparons-nous sans animosité Monsieur Bonvoisin !

 

Jean-Claude avait assez suivi de séminaires comportementaux pour savoir que l'autre avait envie de rajouter quelque chose afin de l'achever moralement ! La bonne tactique aurait été de partir, mais l'envie de savoir fut la plus forte :

 

- Je veux savoir !

 

- MP2DLC-Consulting a exigé une enquête de moralité sur l'ensemble du personnel dirigeant. Dois-je continuer Monsieur Bonvoisin … ?

- Evidemment vous en mourrez d'envie !

- Nous avons été convaincus de ne pas garder quelqu'un qui a des rapports assidus avec des prostituées

- Ce n'est pas interdit à ce que je sache ! Je fais encore ce que je veux de mon fric ! Une entreprise n'est pas là pour faire de la morale.

- Calmez-vous ! La morale n'a rien à voir là-dedans ! Simplement une personne aussi portée sur les choses du sexe ne peut être qu'une cible efficace pour toute tentative d'espionnage industriel et nous ne prendrons pas ce risque.

- Salaud !

 

Jean-Claude perdant alors tout contrôle envoya un direct du droit à la face de Moineau, lui éclatant le nez qui instantanément se mit à saigner. Quelqu'un déclencha une alarme provoquant l'arrivé de deux gorilles qu'il n'avait jamais vus. Ceux-ci le maîtrisèrent brutalement.

 

Moins de cinq minutes plus tard, il était dehors, sans avoir eu la possibilité de récupérer ses affaires personnelles. 

 

Jean-Claude ne comprend pas, il est sonné, choqué. Ces salauds l'ont frappé au ventre, là où ça fait mal sans laisser trop de marques. Il est là, hébété, assis sur le bord du caniveau, vomissant de la bile. Tout ce qu'il a fait pour l'entreprise pour se faire virer comme un malpropre avec des coups par-dessus le marché. Les salauds ! Les salauds ! Il chiale, comme un gosse !

 

"Il n'y a pas de pauvres, il n'y a pas de déshérités, avait-il l'habitude de dire, il n'y a que de perdants !"

 

Mais, pourquoi avait-il alors perdu ?

 

Ces histoires de putes n'étaient pour lui qu'un prétexte, il en était persuadé, mais alors quelle était la vraie raison ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Moineau devait jouer sa carte personnelle, dans le dos du grand patron, mais comment vérifier ! Il essaierait de le joindre chez lui ce soir !

 

Il a le sentiment d'avoir tout perdu, après sa femme, c'est son emploi, mais c'est aussi une catastrophe financière.

 

Rentrer chez lui l'insupporte, son magnifique pavillon en banlieue Ouest, ce n'est pas seulement sa maison, celle de Jean-Claude Bonvoisin, à titre privé, mais aussi celle de ce grand cadre dont la vie privée se confondait avec celle de l'entreprise. Son ordinateur personnel, son téléphone personnel, ses tiroirs remplis de dossiers. Tout cela aussi participait à sa vie de décideur. Et tout cela d'un seul coup n'avait plus aucune signification ni valeur ! 

 

Des heures avaient passé, il avait marché dans les rues au hasard, pendant des heures, sans manger, sans boire, il était maintenant sorti de Paris et se trouvait dans une ville de Banlieue. Il trouva un hôtel pour la nuit, il n'avait rien pour se changer, il lui faudrait attendre le lendemain, l'ouverture des magasins... Il réussit à joindre le grand patron au téléphone. Ce dernier fut très sec et aucun dialogue ne fut possible.

 

Choisissez à présent votre fin - Vous avez le choix entre "à la campagne" "le club privé" ou "les tours de Notre Dame"

 

Fin possible n° 1 - a la campagne

 

 

Il erra ainsi sur les routes pendant deux jours sans rien manger, buvant de l'eau aux fontaines publiques et dormant n'importe où. Il se réveilla ce matin-là frissonnant sous un arbre, et fourbu de courbatures. Il se leva cherchant à rassembler ses affaires, il s'aperçut alors qu'on lui avait fait les poches, plus d'argent liquide plus de cartes de crédit, plus de chéquier, plus rien ! Même le petit sac plastique contenant ses sous-vêtements de rechanges tous neufs s'est envolé !

 

Prévenir ma banque ! 

 

Il s'approcha d'un village, découvrit que l'on était dimanche, que la gendarmerie était beaucoup plus loin. Alors il se remit à marcher, tout heureux de pouvoir cueillir quelques pommes qui se révélèrent vite immangeables

 

Jean-Claude est hirsute et crasseux. Seul son costume témoigne encore, si on y regarde de près de son ancien statut social. Le voici un matin de très bonne heure près d'une ferme où un paysan s'apprête à commencer sa journée.

 

- S'il vous plaît, je suis épuisé, donnez-moi à boire et à manger !

- Pas question, sauf si tu travailles !

- D'accord donnez-moi du travail !

- Il y a justement un tas de fumier à déplacer !

- D'accord je vais le faire !

 

Et voici notre brillant cadre, qui après quelques maigres explications entreprend de déplacer consciencieusement le tas de fumier, le paysan revient le voir au bout d'un quart d'heure.

 

- Mais vous êtes en train de vous en foutre partout, mettez-vous au moins des bottes

- Des bottes ?

- Des bottes ! Oui des bottes ! Pour mettre aux pieds !

- Ça ne fait rien !

- Non ! Faut être humain ! Montez dans la chambre bleue, c'est la première porte à droite, mais attention il y a ma femme et ma sœur à l'intérieur qui doivent encore y dormir... Prenez les bottes, qui sont près de l'armoire, enfilez-les et surtout ne vous attardez pas. On est assez nerveux dans la famille, et mon fusil de chasse n'est jamais très loin !

- Ne vous inquiétez pas !

 

Jean-Claude monte donc dans la chambre qu'éclaire à peine le soleil de l'aube, il trouve les bottes et c'est en enfilant la première qu'il distingue dans le lit deux femmes sans doute d'une trentaine d'années dormant près l'une de l'autre. Il se demande quelle est cette drôle de ferme où la femme et la sœur couchent dans le même lit, mais c'est vrai qu'il ne sait jamais penché sur les mœurs et les contradictions de la France profonde.

 

Il évite de faire du bruit, mais la botte n'est pas si facile à enfiler, l'une des femmes bouge alors, se retourne dans le lit et se découvre légèrement. Légèrement, mais assez pour dévoiler un sein. Jean-Claude est en arrêt devant ce spectacle magnifique, la fille est blonde, la peau très pâle, et son sein tout rond est terminé par un joli téton tout rose. Notre cadre se surprend à bander (il n'a jamais eu de problème d'érection, c'est l'éjaculation qui ne va pas très bien !). Il tire sur la botte pour l'ajuster à sa jambe faisant à nouveau crisser les lames du plancher. Cette fois c'est la deuxième fille qui se retourne, elle est brune, la peau mate, un instant il voit ses seins tandis qu'elle rejette son drap, pour ensuite se retourner et continuer à dormir les fesses à l'air. Par la même occasion, le drap a dégagé la blonde dont le pubis est maintenant complètement dévoilé.

 

- Foutu, pour foutu qu'est-ce que je risque, se dit Jean-Claude ! 

 

Il est au bout du rouleau ! L'idée de suicide l'a effleuré, mais il sait qu'il ne fera pas, pas encore ! Mais si on pouvait l'aider à en finir, pourquoi pas ? Et tant qu'à faire autant partir en beauté ! S'envoyer la fille pour ensuite tomber sous les balles du fusil de cet abruti de paysan est décidément une idée qui le tente. D'autant que le paysan se paiera après les pires ennuis, avec arrestation, article de presse et procès d'assises. Décidément c'est une très bonne idée !

 

Il a simplement peur que ça aille trop vite, que la fille crie à la première caresse. Et puis il a conscience de son état, il ne sent pas vraiment la rose.

 

Ce qu'il ignore c'est que la blonde à justement un handicap olfactif et qu'elle ne peut pratiquement détecter aucune odeur. Il y va, approche une main de son sein, il a vraiment l'impression de vivre ses derniers instants, de fumer la cigarette du condamné. Il caresse l'arrondi de sa poitrine, provoquant des gémissements de la femme qui ne se réveille pas. Encouragé par ce premier contact, il s'approche du téton et le frôle d'un doigt, à ce contact il se raidit ! Quel beau spectacle ! Le second subit le même sort. Il lui caresse à présent les cuisses, un peu n'importe comment puis en insistant sur l'intérieur, il remonte lentement jusqu'à l'entre jambes et atteint sa petite toison blonde, qu'il finit par toucher d'un doigt timide, pour s'enhardir aussitôt. Il prend conscience brusquement de la saleté de ses mains et abandonne un instant, par contre son visage sans être nickel a été rincé à une source matinale, et puis une langue n'est jamais sale, alors il lèche sa fente qui finit par s'ouvrir de plaisir. Complètement inconsciente, elle l'aide à ouvrir son sexe lui permettant d'atteindre son clitoris, qu'il suçote un moment.

 

Il s'arrête stupéfait de constater la puissance de son érection actuelle. Serait-il subitement guéri, un seul moyen pour le savoir, il baisse son pantalon et son slip et pénètre sans effort le sexe maintenant bien lubrifié de la blonde. Elle ne se défend pas, toujours dans son sommeil et pousse de petits râles de satisfaction, Certes ce n'est pas l'extase, mais elle est contente, c'est le principal, il espère que cet instant va encore durer, qu'elle ne va pas se réveiller, et voilà qu'il jouit à présent ! Il est guéri ! C'est trop absurde à quelques minutes de sa mort probable, le voici qui guérit ! 

 

Il constate à présent que la deuxième fille est belle est bien réveillée. Elle a dans un geste pudique un peu vain, remonté le drap afin de couvrir ses trésors. Elle semble en fait plus surprise qu'apeurée, elle ne réalise pas très bien, peut-être croit-elle qu'elle est encore en train de rêver ?

 

Le sort en est jeté, Jean-Claude s'approche d'elle : mais celle-ci proteste

 

- Ca ne va pas, non ? Et d'abord mon frère n'est pas d'accord, il va vous tuer si je l'appelle !

- Votre frère pas d'accord ? Ça m'étonnerait !

 

Et à ces mots, il ouvre la fenêtre, et s'adressant au paysan, une botte à la main :

 

- Il faut que j'enfile les deux ?

 

- Bien sûr ! Connard !

 

Fin possible n° 2 - le club prive

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Le seul qui lui semblait maintenant possible de faire. Il s'assit sur un banc public et ouvrit son portefeuille. Il y chercha une feuille de papier. Elle était toujours là. Elle datait de la grave crise qui avait suivi son premier adultère. Trois noms indiqués en caractères grecs, précaution au cas où sa femme aurait fouillé dans ses papiers. Il les retranscrit en alphabet ordinaire. Il s'agissait du nom de trois médicaments suivi chacun d'un chiffre, le chiffre correspondait aux nombres de gélules nécessaires. Deux de ces produits étaient disponibles sans ordonnance, pour le troisième il fallait insister un petit peu. Il se les procura dans la première pharmacie venue, il acheta également un somnifère, puis se dirigea vers un café ou il s'attabla. Il sélectionna les doses nécessaires, décortiqua les gélules et mélangea le poison ainsi obtenu. Il s'agissait d'un poison lent, et grâce au somnifère il agirait donc pendant sa somnolence. Il réunit tout cela dans une feuille de papier. Il hésita un instant à verser tout cela dans le verre qui était devant lui.

 

Non ! Il attendrait encore un peu !

 

Il fit une boule avec le papier contenant la poudre empoisonnée et la glissa dans sa poche, puis il sortit, et se remit à déambuler. Il se donna une heure, une heure pour trouver un plan de recours, sinon, il en finirait. Au bout d'une heure, il n'avait rien trouvé, mais le courage lui manquait à présent, il décida donc de la renouveler. Au bout de la deuxième heure, il renonça à se donner une échéance, estimant que le moment viendrait tout seul, il traîna dans les bistrots mais n'avait pas envie de boire, il traîna dans les sex-shop mais sa libido était descendue à la cave. Il décida d'aller au musée du Louvre et y passa la majeure partie de l'après-midi. Voir toutes ces belles choses avant de mourir lui paraissait une bonne idée. En sortant, il chercha un cinéma, mais rien ne lui disait, finalement il trouva une salle de jeu et s'escrima tout seul pendant deux heures contre un malheureux flipper qui s'acharnait à ne pas vouloir lui donner de parties gratuites. Sauf la dernière, il sentait qu'il allait la gagner et au dernier moment :

 

Tilt !

 

De rage et avec une force qu'il n'aurait jamais soupçonnée, il tapa du poing sur la vitre de l'engin qui se fracassa, lui blessant la main. Tout alla ensuite très vite ! L'alarme, le patron qui arrive, des clients qui s'en mêlent, bagarre générale, arrivée des flics, coups un peu partout, embarquement au commissariat, déposition, conduite aux urgences, puis retour au commissariat d'où il ne ressortit que vers vingt-trois heures en se découvrant une fringale nocturne. Il voulut rechercher un restaurant assez haut de gamme, il eut alors le réflexe de tâter sa poche intérieure, là où était son portefeuille. Celui-ci avait tout simplement disparu avec cartes d'identité et de crédits. Son chéquier avait connu le même sort ! Où lui avait-on fait les poches ? La boule contenant le mélange empoisonné avait également disparu, mais les boites de médicaments étaient encore sans se poches, il pourrait donc le reconstituer... Il s'enfuit du restaurant tel un voleur, mais comme il n'avait pas consommé, on ne fit rien pour le rattraper. Il avait toujours eu l'habitude de laisser un billet ou deux dans son porte-monnaie, effectivement il lui restait deux cent francs.

 

Et deux cents francs pour finir sa vie, c'était largement suffisant car cette fois la coupe était pleine, il chercha un bistrot pour en finir. Il se retrouva au centre de Paris, près du Forum des Halles. Il allait entrer dans ce café quand juste à côté ces mots l'intriguèrent : "club privé" 

 

Pourquoi pas ! 

 

Il entra !

 

Le lieu était à peine éclairé, il ne comprit pas tout de suite où il était, Il n'y avait que des hommes, tous habillés de cuir, enfin quand nous disons habillés ! Certains avaient carrément les fesses, voire le sexe à l'air, d'autres étaient bardés de chaînes, d'autres encore exhibaient de véritables collections de piercing. Il avait conscience que sa présence faisait tache là-dedans. Mais qu'importe ! Il s'attabla.

 

Un type vint immédiatement s'asseoir à ses côtés, il avait le sexe à l'air et se le masturbait.

 

- Tu veux me sucer ?

 

Jean-Claude réalisa enfin qu'il était dans un club gay à tendance cuir. Dans trois heures, il serait mort, autant ne pas mourir idiot, et il se surprit à se pencher vers la pine de l'inconnu qu'il fourra dans sa bouche, il entreprit de lui faire une fellation en règle et s'étonna de savoir d'instinct si bien s'y prendre, mais fut également surpris d'y trouver du plaisir, à ce point que sa quéquette, enfouie jusque-là au fond de sa braguette commençait à retrouver une belle vigueur. Le type finit par éjaculer dans sa bouche, Jean-Claude le regretta, il se serait bien fait enculer tant qu'il y était, comme ça pour essayer. Mais il réalisa que la soirée ne faisait que commencer. C'était bien parti, et peut-être avait-il découvert quelque chose, peut-être était-ce là le petit déclic qui lui redonnerait goût à la vie ? Sauf que décidément ce jour devait être un jour de poisse !

 

Alors qu'on venait de lui apporter sa consommation, un hurluberlu bodybuildé s'approcha de lui, apparemment il n'était plus très net :

 

- Eh ! Ducon ! Tu te serais pas un peu trompé d'adresse ?

 

Jean-Claude interloqué ne sut que répondre

 

- C'est pas un endroit pour les connards comme toi, ici ! Tu bois ton coup et tu dégages ! T'as compris !

 

Ne pas répondre, surtout ne pas répondre, ne pas tomber dans la provocation. Mais il lui faudrait partir, même ici on le rejetait, le destin lui donnait donc rendez-vous. Oui il partirait, mais ce n'est pas ce club qu'il quitterait ce serait la vie.

 

- Si dans 5 minutes t'a pas dégagé, je te sors par la peau du cul ! Connard !

 

Jean Claude ne bougea pas et reconstitua le mélange empoisonné qu'il versa dans son verre de bière.

 

- T'es encore là ! Toi ! Eructa l'olibrius au bout des cinq minutes fatidiques. Tu comprends pas quand on te dit quelque chose ? Et puis t'as même pas bu ta bibine, tant pis pour toi, j'ai soif. !

 

Le type attrapa le verre de Jean-Claude et avala le tout cul sec !

 

- C'est vraiment malin ce que vous venez de faire !

- Ah ! Tu sais parler ? Je me demandais ?

- Vous ne comprenez pas, laissez-moi vous raconter : Ces derniers temps, ma femme m'a quitté. Ce matin en arrivant au boulot je me fais virer, et je me fais rouer de coups par le service de sécurité. Je me rends compte que les gens en qui je croyais avoir confiance ne sont que des fieffés salopards. Je suis ruiné. Je fais du flipper et je perds tout le temps, de colère je casse la vitre, je me blesse la main, je me fais casser la gueule, et je me retrouve chez les flics. Je me fais piquer mon portefeuille et mon chéquier, puis, je me retrouve ici où on ne me laisse même pas tranquille, alors je prends du poison que j'ai préparé, je le mets dans mon verre... et vous venez de le boire !

 

Fin possible n° 3 - les tours de Notre-Dame

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Il lui fallait déjà rejoindre le centre de Paris. En cheminant, il regardait distraitement les vitrines, Noël approchait et les devantures s'agrémentaient de guirlandes, de boules lumineuses et d'idées de cadeaux par milliers. 

 

Il détestait cette fête, Noël, c'est la fête des gosses. Il disait détester les gosses, sans doute parce qu'il n'avait pu en avoir.

 

Il partirait en beauté, comme il l'avait toujours rêvé. En se jetant dans le vide, non pas de la Tour Eiffel, mais des tours de Notre-Dame, ce serait bien plus "romantique".

 

Néanmoins, il retardait sans arrêt la décision et une fois la cathédrale atteinte, il se mit à tourner dans les rues avoisinantes, coupant sa marche de quelques haltes dans les bistrots du coin.

 

C'est vers 16 heures qu'il décida enfin se faire acte de courage et qu'il acheta un ticket donnant accès aux escaliers des tours. Il avait un peu forcé sur l'alcool et sa tête tournait un petit peu, la progression circulaire des degrés de Notre-Dame ne faisait rien pour l'arranger. Il fit une très longue halte au premier étage, puis repris sa progression. Au second il resta carrément une demi-heure, puis gravit les derniers escaliers, ceux qui mènent à la cloche. Il ne sentait pas très bien !

 

C'est à ce moment qu'il rencontra le Père Noël :

 

Il allait enjamber le parapet pour se jeter dans le vide quand quelqu'un lui frappa sur l'épaule

 

- Pourquoi te suicider ? demande un type avec une longue barbe blanche

- Ça vous regarde ?

 

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- Peut-être que je pourrais arranger vos affaires, je suis le père Noël et si l'occasion m'ait donné de faire quelque chose de plus intelligent que de distribuer des poupées Barbie et des games-boys, je ne vais pas la rater !

 

Jean-Claude lui narra ses mésaventures

 

- Bon alors je peux te retrouver un super boulot, des sous, une super femme et même plusieurs mais il y a une condition !

 

Jean-Claude reprend soudain goût à la vie

 

- Quelle condition ?

- Tu me suces !

- Que je vous suce ?

- Ben oui, on ne me le fait pas souvent !

- Mais ou çà ?

- Ici, il n'y pratiquement plus personne !

- Bon d'accord !

 

Jean-Claude débraguetta avec application le père Noël et en sortit une bite flasque, quelques mouvements de masturbation lui rendirent une raideur convenable, il la mit alors dans sa bouche et la suça, c'est la première fois qu'il faisait une fellation à un homme, il trouvait la texture de cette verge et son contact agréable. Sans doute avait-il eu tort de ne pas faire cette expérience plus tôt ? Mais après tout, voilà qui lui ouvrait des perspectives inattendues, d'autant que le saint homme allait lui arranger ses affaires avec sa magie. Le père Noël explose soudain dans sa bouche l'emplissant de sperme salé !

 

- Ben voilà j'ai rempli ma part de contrat ! A votre tour à présent !

 

Le père Noël en refermant sa braguette, lui demande alors :

 

- Au fait tu as quel âge ?

- 45 !

- Et tu crois encore au père Noël ?

 

FIN

 

Si des lecteurs veulent se servir de mon récit pour inventer d'autres fins possibles, qu'ils le fassent volontiers !

 

l'image n'a rien à voir avec le récit, je sais ! (quoi que...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Dimanche 8 avril 2001 7 08 /04 /Avr /2001 13:19

L'épaule nue de Betty

par Nicolas Solovionni

 

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Elle était là, dans ce grand magasin spécialisé dans les produits "culturels", un compact-disque dans chaque main, et n'arrivait manifestement pas à se décider ! Grande, la quarantaine, bronzée, des cheveux bruns coiffés en fines boucles, un visage ravissant et une expression dans les lèvres qui me faisaient dire, je ne sais pourquoi, qu'elle devait se régaler des viandes rouges et des sexes bien raides ! Elle était vêtue d'une robe bleue relativement moulante et qui lui dénudait l'épaule droite de façon charmante ! Mon dieu, qu'une épaule peut être belle parfois ? Il me vient l'idée incongrue qu'y déposer un chaste bisou devait être un plaisir raffiné ! Je jette un regard oblique sur les titres qu'elle a en main. La quatrième de Gustave Mahler !

 

- N'hésitez pas ! Prenez celui-ci, il est génial !

- Ah ! Vous trouvez ? J'hésitais un peu !

 

Quelle voix ! Elle pourrait sans nul doute travailler sans modulophone dans une aérogare ! Je reformule mon choix. On cause un peu, elle a l'air super sympa et puis soudan elle interpelle quelqu'un :

 

- Tu vois, Lucien, le monsieur, aussi il dit que cette version est mieux…

 

L'olibrius me fixe dans les yeux :

 

- Car bien sûr, Monsieur a fait des études qui lui permettent de juger de ce genre de choses de façon infaillible !

 

Quel con ! Le genre d'abruti qui ne doit pas supporter que l'on adresse la parole à sa femme ! Que répondre ? Rien ! J'aurais tort quoi que je dise. Je m'éloigne en haussant les épaules ! Un peu interloqué, quand même, c'est la première fois qu'une chose pareille m'arrive…

 

Je vais pour quitter le rayon, mais un CD en écoute m'intéresse. Je décide de m'y arrêter, mais voici la dame en bleu qui est là devant moi, tout sourire :

 

- Excusez mon mari, il est grognon cet après-midi, je lui ai parlé, il ne vous importunera plus… Mais vous avez l'air de bien connaître… Je voudrais vous demander….

 

Et la voici qui me pose des tas de questions, je réponds et on se met à discuter musique, comme ça de façon très décontractée ! Cela a bien duré cinq minutes avant que le mari ne se repointe ! Il se contente d'écouter. Je crains un nouvel incident, mais la dame prend les devants :

 

- Tu pourrais peut-être offrir un verre à Monsieur, pour te faire pardonner tes humeurs de tout à l'heure ?

 

- Mais bien volontiers !

 

On se dirige vers un café tout proche. La dame se met sur la banquette, son mari devant elle et je m'apprête à m'asseoir à côté de lui, mais elle m'invite à m'installer près d'elle.

 

- Vous seriez mieux à côté de moi !

 

Je commence à me demander si je ne suis pas en train de m'embarquer dans une drôle d'aventure, mais je ne suis pas mufle au point de refuser ce genre d'invitation ! On se présente, par nos prénoms, la dame s'appelle donc Betty et l'olibrius Lucien. On cause, on cause, et je dois dire que la conversation est passionnante. A aucun moment je n'ai eu l'impression que cette discussion pouvait être un prétexte à quoique ce soit. Non, Betty aime parler, elle parle bien, s'enthousiasme pour ce qu'elle aime, en parle avec intelligence, un vrai plaisir ! Monsieur, lui serait plus discret, mais gagne à être connu, non ce n'est pas l'ours mal léché que j'avais cru deviner, mais un personnage cultivé quoique avare de ses paroles. C'est après une bonne demi-heure que les bizarreries commencèrent. Sous la forme d'une main qui s'aventurait sur mes genoux. Dans un premier temps je mis cela sous le compte de l'égarement, et me gardait de toutes réactions. Sauf que quand cette main devint caresse, il fallut bien que je me mette à intégrer cette donnée insolite !

 

Qu'auriez-vous fait à ma place ? Retirer cette main ? Je n'y ai même pas pensé ! Me laisser faire ? Certes, mais étais-ce suffisant ? Répondre de la même manière ? Mais le souhaitait-elle vraiment ? Et le mari dans tout cela ? Deux hypothèses : ou bien c'était le pauvre cocu qu'elle s'amusait à ridiculiser, une idée qui ne me plaisait guère ! Ou alors il était complice ? Ce genre de fantasme et d'attitude existe !

 

Je me dis que la réponse ne devrait pas trop tarder et ne voulant pas paraître trop coincé, me résolut à porter ma propre main sur le genou de la dame. Quelle douceur extrême que cette peau soudain caressée ! Betty me répondit d'une part d'un petit sourire d'encouragement et d'autre part en remontant sa main d'une dizaine de centimètre, la plaçant ainsi à mi-cuisse. Le jeu étant lancé, je fis bien sûr la même chose ! La situation devenait aussi torride que mon sexe devenait tendu. ! Et tandis que Lucien me narrait doctement je ne sais plus quelle anecdote sur Guiseppe Verdi, Betty souhaitant sans doute avoir une longueur d'avance sur moi dans ses initiatives me mit carrément la main sur la braguette. Je trouvais malgré tout cette attitude particulièrement "gonflée", j'hésitais à lui rendre la pareille, n'étant toujours pas fixé sur le degré de complicité du mari. 

 

C'est à ce moment-là que Betty interrompit le cours de mes interrogations en approchant ses lèvres des miennes. Incapable à cet instant de raison, j'acceptais ce baiser brûlant, et nos bouches s'unirent ! Mais la chose fut brève, trop brève ! Betty se leva soudain, m'interpella :

 

- Je vais aux toilettes, tu viens ?

 

Un bref regard vers l'époux, qui m'adresse une sorte de consentement gestuel approbateur, et me voici en train de suivre cette bouillante personne. Nous descendons un petit escalier en colimaçon. L'endroit est fort étroit, un urinoir, deux cabines et un mini lavabo occupé par un monsieur qui s'y lave les mains. Je n'ai malheureusement pas vu la tête de ce dernier quand Betty m'entraîna dans la cabine des dames.

 

Elle soulève sa robe, baisse sa culotte ! Je suis rouge de confusion ! 

 

- J'ai une de ces envies ! Tu aimes-ça voir une femme uriner devant toi ? Comme ça sans aucune vulgarité, de façon très mignonne ?

- Oui ! J'adore !

- Oh toi ! Tu es un petit cochon, tu dois aimer plein de choses ?

 

Je ne réponds que par un sourire.

 

- Regarde !

 

Effectivement, je regarde, sa chatte est intégralement rasée, et j'aperçois, et c'est la première fois que je voyais cela des anneaux sur ses lèvres. Son joli jet doré fuse de son sexe et s'en va mourir dans l'eau dormante en un clapotis troublant !

 

Moi aussi je suis troublé, j'hésite sur la conduite à tenir, sans doute souhaite-t-elle calmer mon excitation en me faisant cadeau d'une pipe ? Je suis à deux doigts de défaire ma braguette :

 

- Il te plait mon pipi ?

- Oui, bien sûr ?

- Tu voudrais peut-être faire autre chose que de le regarder ?

 

Je ne réponds pas de suite, je suis en pleine confusion, et j'ai l'impression qu'elle va m'emmener trop loin. Elle me relance !

 

- Tu es super excité, hein ?

 

Voilà une bonne question, et en guise de réponse faisant fi de toutes mes hésitations, je trouve judicieux de sortir carrément mon sexe.

 

- Je crois que tu es tellement excité que tu ferais n'importe quoi, hein ?

- Presque ?

- Alors viens, on t'emmène chez-nous ! Tu n'es pas pressé au moins ?

- Non, ça va !

 

Elle se lève, s'essuie la chatte, réajuste ses vêtements, j'ai l'air con maintenant avec ma bite à l'air. Elle l'effleure du bout de doigts !

 

- Allez range-moi tout ça, elle va bien s'amuser tout à l'heure !

 

Et nous sortons de la cabine sous l'œil goguenard du type de tout à l'heure qui est toujours là en train de faire semblant de se laver les mains ! Betty le tance du regard, lui faisant comprendre qu'il serait peut-être temps qu'il laisse la place. L'individu devient alors rouge de confusion et s'enfuit de l'endroit. Et pendant que madame fait couler de l'eau elle me demande innocemment.

 

- Euh ! On a les idées très larges, vraiment très larges, en matière de sexe. Je suis sûr que toi aussi ou je me trompe ?

 

Oh ! la la ! Qu'entend-elle par-là ? Je cherche une réponse qui tout en ne me faisant pas passer pour le dernier des coincés aurait l'avantage de me laisser une porte de sortie...

 

- Oui, j'ai les idées larges, mais peut-être pas autant que toi (je me rends compte à ce moment-là que je ne l'avais pas encore tutoyé)

- Oui, bon, je comprends mais t'es un peu bisexuel comme tout le monde ?

 

Comme tout le monde ? Comment ça comme tout le monde ? C'est quoi cette rhétorique globalisante ? Il faut que je m'en sorte, je me doutais bien que quelque chose aller clocher. Pour l'énième fois je me sens embarqué beaucoup trop loin, et la mort dans l'âme je déclare forfait !

 

- Non ! Je ne sais pas si tout le monde est bisexuel, mais moi, je ne crois pas ! Je laisse tomber, merci de votre... de votre...

 

- De votre quoi...

 

J'ai le sentiment de paraître un peu con sur cette affaire.

 

- De votre spectacle... et de votre gentillesse

 

- C'est sympa ! Mais je ne t'en veux pas du tout, c'est dommage, c'est tout ! Dommage pour nous, et puis dommage pour toi, je crois que tu vas rater quelque chose. Tiens regarde !

 

Et l'espace d'un instant elle écarte l'échancrure de sa robe me laissant entrevoir la naissance de ses seins. Après cela, nous remontons. Elle ne se rassoit pas, elle allume une cigarette, récupère son sac et interpelle son mari !

 

- Allez, on va laisser ce charmant monsieur tranquille, et elle jette un billet sur la table ! Tu te reprendras un verre avec la monnaie, tu le boiras à notre santé. Allez Cao ! Et peut-être à une autre fois ?

 

Je bafouille un vague au-revoir. Et les voilà qui s'en vont ! Quelle aventure, encore un truc qui ne m'était pas encore arrivé, je sirote paresseusement ma bière ! Quelle superbe femme quand j'y repense, dommage que tout çà ait été gâché par ses propos bizarres sur la bisexualité, bien que je doive avouer qu'il était honnête de m'en prévenir d'emblée, mais bon, je n'ai pas envie de coucher avec son mari, la chose ne doit de toute façon pas être si courante ! Et puis d'abord, ça veut dire quoi bisexuel comme tout le monde ? Elle a lu ça où ? Dans Union ? Dommage, décidément dommage ! Je me prends une cigarette, je suis encore tout excité par tout cela, il va falloir que j'aille me calmer en regardant une petite vidéo coquine ! Après tout pourquoi pas ? Voilà un plan de secours qui me convient assez bien. Je cherche de quoi allumer ma cigarette, machinalement je regarde sur la table. Son briquet ! Elle a oublié son briquet ! Ce truc ne vaut sûrement pas une fortune, mais ce n'est tout de même pas un jetable ! Je le regarde, il est assez joli, je vais le garder, ça me fera un souvenir ! Un souvenir de quoi d'ailleurs ? J'aurais quand même dû lui faire préciser ce qu'elle souhaitait que je fasse ! Si ça se trouve, je viens de rater un super truc alors qu'il fallait juste faire une petite branlette au mari ? Ben oui, ça devait être ça ! Une femme aussi intelligente ne pouvait pas quand même exiger que je me fasse sodomiser à la première occasion. Finalement j'ai été idiot !

 

- Je n'aurais pas laisse mon briquet ?

 

Betty ! Je rêve ?

 

- Euh ! Si ! 

 

Je fouille dans ma poche, je n'aurais même pas mon petit souvenir. Mais bon dieu, elle est là ! Quelle est belle ! Si je pouvais en profiter pour lui dire que finalement... mais comment dire ça sans avoir l'air trop con ? Je cherche mes mots... 

 

- Euh !

- Tu regrettes hein ?

- Oui !

- Tu regrettes ou tu as changé d'avis ?

- J'ai peut-être changé d'avis ?

- Allez viens, je t'embarque !

- Euh, quand même pour les trucs bisexuels, je n'ai pas trop l'habitude !

- T'inquiète pas ! Ça vient vite !

- Je ne souhaite pas me faire sodomiser ! Lâchais-je dans un souffle !

- Mais, non, je te dis, ne t'inquiètes pas on te demandera juste une petite pipe !

 

Je reste coi ! Je ne m'attendais pas du tout à celle-là ! Je vais à nouveau déclarer forfait et passer sans doute à ses yeux pour le roi des cons. Mais qu'importe, je ne ferais pas ce que je n'ai pas envie de faire !

 

- Bon alors tu viens ? Je ne vais pas faire semblant d'oublier mon briquet une seconde fois ?

 

Ce n'était donc pas un oubli, et je me surpris alors à lui emboîter le pas ! Il y a des décisions que l'on prend comme ça, parce que c'est tellement 50/50 que quel que soit ce que l'on décide, on se dit qu'on aurait dû choisir l'autre ! C'est exactement ce qui m'arrive ! Sauf qu'ici en cas de nouveau forfait, je n'aurais aucun recours, la solution est donc sans doute la bonne !

 

Nous rejoignons son mari et nous prenons le métro, on prend une ligne interminable, nous sommes debout dans la rame bondée. Arrivé à une importante correspondance ça se dégage, du coup il y même des places assises, mais mes deux tourtereaux préfèrent manifestement rester debout ! Etrange, mais sans doute sommes-nous sur le point d'arriver, puisqu'il est vrai que j'ignore notre destination.

 

C'est à ce moment-là que Betty enlacera fougueusement Lucien dans un baiser passionné. Non seulement ils s'embrassent comme des jeunes amants mais ils se pelotent les fesses à qui mieux mieux, Lucien parvenant même à retrousser la robe de son épouse jusqu'à mi-cuisse. Interloqué par ce nouveau délire, je me dis que finalement, la prudence et la raison doivent m'inciter à quitter ces deux allumés dès la prochaine station. 

 

Enfin ils se décollent, tout le monde les regarde, je ne sais pas trop ou me foutre, j'ai envie d'être tout petit, tout petit, minuscule. Et voilà que Betty se jette à mon cou, nos lèvres se collent. Je me prends au jeu, je ferme les yeux, me foutant subitement du quand dira-t-on et je m'enivre de ce contact, nos corps se collent, j'ai son ventre contre mon sexe qui à nouveau bande joliment. Ne sachant que faire de mes mains restées bêtement dans son dos, je m'accorde la permission de lui peloter les fesses, mais je ne retrousse pas sa robe, je sais me tenir, moi !

 

Et à nouveau, Betty change de partenaire, il y a de moins en moins de monde dans la rame, mais nous sommes l'attraction. Des yeux gênés, d'autres courroucés, d'autres incrédules. C'est alors que je la vis :

 

Elle était à un mètre de nous, sur un strapontin, une femme d'origine asiatique, des traits très purs, une jolie silhouette ceinte d'un petit tailleur crème qu'on devinait imposé par une fonction et coiffée d'un assez ridicule chapeau plat. Elle aussi regardait, mais son regard était très différent. Elle paraissait sinon excité, du moins extrêmement troublée, les yeux écarquillés, la bouche sèche. Alors que Betty continuant son numéro allait de nouveau m'enlacer, elle l'aperçut à son tour. Se désintéressant alors soudainement de ma personne, elle alla le plus simplement du monde s'asseoir sur le strapontin resté libre à côté d'elle.

 

Mais qu'est-ce qu'elle va nous faire la Betty ? Avec quelles sortes de farfelus ais-je accepter d'embarquer ? Betty parle très doucement à la petite asiate, j'en entends donc rien, mais l'inconnue approuve de petits mouvements secs du visage, plusieurs fois, à un autre propos, c'est par une dénégation qu'elle répond cette fois, puis encore une autre et aux dernières paroles de Betty, son visage s'éclaire d'un magnifique sourire. Les deux femmes se lèvent. Betty nous dit :

 

- On change de plan, on va peut-être avoir une seconde invitée ! Allez, on va négocier cela !

 

J'ignorais quelle était cette fameuse négociation, toujours est-il que nous sortons du métro. Manifestement personne ne connaît ce quartier qui a l'air bien calme. Nos deux acolytes dégottent quand même un petit bistro et on s'y installe tous les quatre, Betty se place aux côtés de la charmante asiatique, je l'aurais parié. Elle ne dit pas grand-chose, mais semble ravie d'être parmi nous, elle répond par mono syllabe ou en faisant des signes de têtes. Elle nous dit se prénommer Florence et travailler dans "le commerce".

 

Betty attendit que nos consommations soient servies pour commencer à attaquer. Ce fut très rapide, Florence réagissait tout de suite aux caresses de sa partenaire, les yeux se fermaient, les soupirs devenaient saccadés et peu discrets, à tel point que Betty abrégea la chose et lui proposa de venir avec elle aux toilettes, ce qu'elle s'empressa d'accepter.

 

Me voici seul avec l'autre zouave ! Celui à qui il faudra peut-être que je fasse une pipe tout à l'heure. Tiens, je pourrais partir à l'instant ! Qui m'en empêcherait ? Et j'aurais moins honte de le faire alors que Betty n'est pas présente. Mais non, une force indéfinissable mais sans doute fort perverse, me fait rester. Je me dis aussi que la présence de cette asiatique va peut-être modifier le scénario d'origine. Je ne dis rien, que dire ? Mais c'est Lucien qui rompra le silence :

 

- Elle est vraiment mignonne, cette petite chinoise ! Non ?

- C'est vrai, super mignonne !

- Malheureusement elle semble plus attirée par les charmes de Betty que par les nôtres ?

- On verra bien !

- Comme vous dites, et puis ce n'est pas grave, on pourra toujours se consoler tous les deux !

 

Ben voyons ! Il fait quoi le type, de la provoc ou quoi ? Je réponds d'un impénétrable sourire.

 

- J'adore sucer des bites, ça ne m'arrive pas si souvent, alors quand j'ai l'occasion je me régale !

 

Oups ! Ah, bon c'est lui qui va... Dans ce sens-là, c'est moins préoccupant, voilà qui me rassure un tantinet. Mais il continue à déblatérer :

 

- Mais j'aime bien aussi me faire sucer, souvent les mecs sucent mieux que les femmes ? Qu'est-ce que tu en penses-toi ?

 

Aïe, aïe, aïe Dans quel guêpier me suis-je empétré ?

 

- Euh, moi tu sais, je manque un peu d'expérience !

- A oui ? Ton truc c'est de fantasmer à fond ?

- Oui, plutôt ?

- Donc ce soir tu vas un peu franchir le pas, quoi ?

 

J'aime bien le " un peu " !

 

- Oui, mais comme c'est la première fois, je vais peut-être être un peu con !

 

- Mais c'est super excitant ce que tu me racontes, t'inquiètes pas, on n'est pas des sauvages ?

- Mais je ne m'inquiète pas !

 

Ce n'est pas de l'inquiétude, c'est de l'angoisse !

 

Il faut absolument que je recentre la conversation, mais sur quoi ?

 

- Euh ! Vous habitez dans le quartier !

- Non pas vraiment, on a un petit truc à Neuilly !

 

Mais qu'est-ce qu'il me raconte ? Pourquoi avons-nous alors pris le métro dans une autre direction ? Et puis tout d'un coup, je comprends, le métro ce n'était pas pour rentrer chez eux, mais pour s'amuser à cette curieuse exhibition ! Ils sont vraiment graves, et une nouvelle fois je songe sérieusement à déguerpir. Mais voilà Betty et Florence qui reviennent, tout sourire. Mon dieu ! Que j'aurais aimé être une petite souris pour les voir se câliner ! Patience, je les verrais sans doute dans peu de temps. Mais pour cela, il faut bien sûr que je reste. Ça devient compliqué cette affaire !

 

Lucien ne bluffait pas, ils habitaient effectivement à Neuilly où nous nous rendîmes en taxi. Nous fûmes accueillis par une soubrette blonde. Il faut absolument que je vous la décrive celle-ci et puis on va abandonner le passé simple, le passé simple c'est comme les Léonidas, un peu c'est exquis, trop c'est gavant !

 

Elle s'appelait Jane (prononcez Djaine en traînant un peu). D'impossibles bouclettes d'un blond très jaune (une perruque ?) Des yeux bleus magnifiques. Un maquillage hélas outrancier ! Sinon un corps bien fait moulé dans une tenue de soubrette de bal masqué, une petite coiffe, un petit haut laissant les épaules dénudées, la mini-jupe en haut de la cuisse, le petit tablier blanc, les bas résilles noirs, et j'aurais à ce moment-là parié qu'elle n'avait pas de culotte. Un déguisement ! Un déguisement demandé sans doute par ce couple d'allumés afin d'accueillir ses invités. Je la regarde une nouvelle fois. Elle me fait plus rire qu'elle ne m'excite. Une poupée Barbie travestie en soubrette à laquelle il ne manque qu'un plumeau dans la main !

 

- Jane, installez Monsieur et Madame dans le petit salon, et servez-leur à boire, nous les rejoignons dans un moment !

- Bien madame !

 

La voix est nasillarde à souhait. Où ont-ils été dénichés une caricature pareille ?

 

Me voilà seul, assis sur ce canapé, dans le salon avec Florence, elle est certes charmante, mais elle n'est pas venue jusqu'ici pour mes beaux yeux, et nous n'avons pas grand-chose à nous dire. J'essaie néanmoins de lancer quelques banalités, mais non, ce n'est pas une bavarde. Je sirote donc l'excellent whisky que nous a apporté la soubrette. Elle a pris soin de nous servir en se penchant de telle façon que nous apercevions sa culotte. (Elle en avait donc une !) Voici sans doute une louable intention, mais cette jeune personne ne m'excite pas du tout. Les goûts et les couleurs, mon pauvre monsieur...

 

L'attente se prolonge, dix minutes, un quart d'heure, j'ai fini mon whisky et Laurence son jus d'ananas. On a bouffé toutes les cacahuètes. Je commence à me demander ce que je fais là ! Une horrible hypothèse s'échafaude dans mon pauvre cerveau malade. " Ils " sont peut-être en train de nous mater derrière un écran de contrôle, espérant que l'attente aidant nous allions la tromper en nous faisant des coquineries ! Et pourquoi pas ? Et si je me laissais prendre au jeu ! Cette asiatique est certes charmante, mais ce n'est pas pour elle que j'ai accepté avec quelques réticences de venir ici mais pour Betty ! 

 

- Qu'est-ce qu'ils fabriquent ?

- Ne vous inquiétez pas, ils ne doivent pas être bien loin ! 

 

Optimiste notre extrême-orientale ! Mais voici Jane qui se repointe avec d'autres amuse-gueules. Elle en dépose dans une petite assiette, la ramasse, s'approche de moi, m'en propose, se retourne et la tend vers Florence en se pliant en deux. C'est plus fort que moi, cette fille est à cent lieues de mon genre de femme, mais que voulez-vous la chair est si faible, il faut que je touche, oh, juste un peu, me contentant de frôler son mollet de deux doigts retournés. Elle tourne alors son visage vers moi, me fait un sourire ! C'est donc un encouragement !

 

Ma main s'aventure alors sur sa cuisse, elle ne dit rien ! Je caresse, j'ai connu des peaux plus douces, mais bon, on ne va pas faire la gueule ! Je remonte encore, caresse le bas de la fesse, je me surprends à bander, pourtant il s'agit d'une réaction normale et naturelle. Je passe un doigt sous la culotte, toujours pas de réaction. Malgré tout elle pivote un petit peu, mais je comprends que c'est uniquement pour que Florence puisse sinon participer, du moins regarder. Je tire un petit peu sur le tissu de la culotte, elle descend, je tire encore, elle descend toujours, puis un mouvement sec, je la fais carrément glisser au niveau des genoux. J'ai maintenant ma main sur les fesses. Une envie folle d'embrasser tout cela me tenaille. Je ne résiste pas longtemps, et lui vole quelques baisers sur son petit arrière train tout rond. Où cela va-t-il nous mener ? Déjà j'échafaude une tactique, ma foi fort simpliste, qui me mènera jusqu'à son petit trou ! Je lui écarte les globes, mais mademoiselle se dégage ! 

 

- Ne soyez pas trop gourmand !

 

Frustrant ! Elle s'écarte d'un mètre ou deux, finit d'enlever sa culotte, et me la jette :

 

- Ça vous fera un souvenir !

- Alors, on fait des bêtises avec la bonne ?

 

C'est Betty qui réapparaît enfin, son mari la suit. Ils ne se sont pas changés. Qu'est-ce qu'ils ont donc fabriqué ? Je remarque quand même que Betty s'est remaquillée, et qu'elle a été cherchée un insolite boa bleu fluo (Mais pourquoi faire ? Pourquoi faire ?) Elle a toujours cette magnifique robe bleue avec son épaule dénudée. Ah ! Cette épaule ! La soubrette disparaît ! Lucien lui, s'approche de la chaîne stéréo et tripote les appareils, apparemment il introduit un compact-disc dans le lecteur, mais ne fait rien démarrer, et embarque la télécommande. Ils sont bien mystérieux ces gens-là !

 

- On va se faire une séance d'excitation maximum, reprend Betty ! Je vais vous faire un petit numéro et puis ensuite on improvisera, mais je vois que vous êtes déjà bien excité... c'est normal, c'était le but de l'opération. Donc on est entre nous, on n'a aucun complexe, et s'il y en a qui veulent se mettre à l'aise, ce sera très bien !

 

A ces mots, Lucien, sans demander son reste, se débarrasse en quelques instants de ses vêtements, puis une fois nu comme un ver viens s'installer sur le canapé à côté de Florence qui du coup se trouve entouré de deux hommes. Je me demande ce que je dois faire. Je ne suis pas le seul. Florence à l'impression de se demander si elle ne s'est pas embarquée un peu à la légère dans cette aventure, son regard va de Betty, qui lui fait de larges sourires, à moi, qui ne fait rien, puis à Lucien dont il serait faux de dire qu'elle détaille le corps nu, mais manifestement cette bite à l'air de l'interpeller. Elle hésite, ça devient chaud tout cela, elle finit par interroger Betty des yeux !

 

- Tu fais comme tu veux, mais pourquoi pas tout de suite ?

 

Et hop, la voici qui se lance ! Du coup, pour ne pas avoir l'air idiot, je me déshabille à mon tour, les yeux rivés sur celui de la petite asiatique. Elle est marrante, elle enlève d'abord tout le haut, et elle apparaît un moment les seins nus alors qu'elle est encore en jupe. Spectacle insolite, mais oh, combien charmant ! Ils sont mignons ses petits seins, et d'ailleurs ils ne sont pas si petits que ça, encore des idées toutes faites sur les filles d'Extrême-Orient ! Ils tiennent très bien, et la pointe en est extrêmement brune, presque noire, constellée d'amusantes petites protubérances. J'en ai l'eau à la bouche, et la sève à la bite (oh !). Elle retire sa jupe, la plie bien comme il faut sur le dossier d'une chaise, et retourne s'asseoir. Elle n'a pas enlevé sa culotte ! Ah ben zut alors ! Je me rassois aussi ! Moi et Lucien sommes à nouveau de part et d'autre de Florence. Voici une position qui me rassure un peu. Lucien lui pose une main sur la cuisse et la caresse paresseusement. Elle ne dit rien hormis un sourire de franc acquiescement. Je fais de même, il n'y a pas de raison ! Elle ne sait pas quoi faire de ses mains. Fait-il lui souffler ? Non elle finit par se les croiser sur son ventre !

 

Lucien actionne la télécommande, la musique envahit la pièce. Il s'agit de " l'évocation du matin " tirée du Peer Gynt de Grieg, musique envoûtante, sorte d'offrande dansante et lancinante au soleil levant. Cette fort belle pièce d'un romantisme tardif a toujours suscité des chorégraphies particulièrement lascives. J'ose espérer que Betty ne va pas la rendre vulgaire. Non, pas du tout ! Elle se met à onduler au rythme de cette musique. Je crois comprendre qu'elle veut nous faire un strip-tease, après tout pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le genre à s'effeuiller au bout de trois minutes.

 

Madame fait durer le plaisir, elle tournoie, elle virevolte, elle toupille, elle est d'une agilité remarquable, et d'une grâce ensorcelante. Tout n'est que suggestion, pas un centimètre carré de peau supplémentaire n'est dévoilé. Mais les bouts de ses doigts viennent frôler son épaule dénudée, accompagnés du plus charmeur des sourires, voici qui est autrement craquant que de l'effeuillage de chez rapido et presto. Et tandis qu'elle continue à onduler au rythme des notes du maître de la musique norvégienne, ses doigts se posent en longues corolles, sur le tissu de sa robe à l'extrémité de ses seins, elle se les frotte. La corolle se resserre sur le téton. Le geste est répété plusieurs fois de suite. Je vous laisse imaginez l'état de mon pauvre zizi qui raide comme la justice réclame secours et assistance. Un coup d'œil sur Lucien, juste un coup d'œil car je ne veux rien rater du spectacle de notre danseuse de charme. Il bande aussi magnifiquement (j'ai dit magnifiquement ? Voilà que je porte un jugement de valeur sur la bandaison d'un mec, à présent ? M'aurait-on fait boire un aphrodisiaque à propriétés bisexuelles ?) Ce type doit pourtant avoir l'habitude de voir son épouse sous toutes les coutures, mais sans doute est-il plus excité par l'insolite de la situation que par le reste. Allez donc savoir ? Et puis ce n'est peut-être pas son mari, ils sont peut-être ensemble que depuis quinze jours ?

 

Et elle continue ses mouvements de doigts, c'est qu'il est long le morceau, près de 5 minutes, ils vont partout ses doigts, non pas partout, aux endroits stratégiques, après les seins c'est les fesses, puis le pubis ! L'ambiance provoquée par sa danse est électrique. Cette fille a sans doute été danseuse professionnelle ! C'est un vrai bonheur de la voir se trémousser. Et puis la musique s'arrête. Le silence nous agresse. Que va-t-il se passer ? 

 

- Ça vous plait ?

 

Pourquoi parle-t-elle ? Voilà qui rompt le charme. D'autant qu'elle demande à son mari de changer le disque. Et le voici qui se lève, la bite à l'air pour le faire. Je me surprends à regarder ses fesses, depuis que je sais que j'aurais peut-être à " faire des choses " avec lui, je ne le vois plus pareil, mais à cet instant précis j'étais dans un tel état d'excitation et de ravissement que je m'en foutais complètement. Monsieur revient, s'assoit, reprend la télécommande, ce n'est pas un violent Lucien, il a tout son temps. Et hop re-musique !

 

Et voilà que nous changeons carrément de répertoire ! De la techno de chez techno ! Le son a été augmenté, les basses ressortis, l'effet boum-boum est saisissant ! J'ignore si les voisins sont habitués à leurs petites parties, ou si les murs sont insonorisés mais tout cela n'est guère calme. Mais le morceau n'est pas mauvais, je me surprends à voir mes jambes fourmiller au rythme infernal de cette musique. Betty swingue en cadence, sa danse se diabolise et à cette vitesse-là elle ne va pas tenir longtemps. Des gouttes de sueur perlent déjà sur son visage. Tout en évoluant, elle a attrapé le pan inférieur de sa robe et commence à la remonter. Elle est maintenant à mi-cuisses, on distingue alors la peau nue au-dessus du bas ! Au-dessus du bas ? Mais elle n'en avait pas tout à l'heure ? C'est donc cela qu'elle est partie faire pendant son absence, se mettre des sous-vêtements ! N'empêche qu'elle en a mis du temps ! Sans doute hésitait-elle à choisir ?

 

Et ça remonte, ça remonte toujours, la culotte est dévoilée, une belle petite culotte mauve, la suite de la remontée sera beaucoup plus brève, elle enlève la robe par le haut. Le soutien-gorge est évidemment assorti, la fine dentelle et les motifs entrelacés n'ont pas pour but de dissimuler complètement ses gros tétons ! Je sens que je vais craquer !

 

Il me vient alors une idée folle, j'attrape la main de Florence et l'entraîne vers moi, elle se laisse faire, je m'enhardis, après tout qu'est-ce que je risque ? Et je lui place la main sur mon sexe. Elle me fait un petit sourire de connivence et commence à me masturber doucement, puis voulant montrer qu'elle aussi peut faire preuve d'initiative, elle s'occupe de la bite de Lucien de son autre main.

 

Betty, toujours à fond dans sa danse expédie assez vite le retrait des bas et du porte-jarretelles. Mais elle en reste-là pour l'instant. La musique s'est tut à nouveau. Cette fois c'est elle qui s'en va changer le disque, je peux donc tranquillement mater ses fesses que la culotte ne cache pas vraiment ! Des fesses superbes ! Qu'est-ce que c'est beau des fesses de femmes ! Qu'est ce qui m'a pris tout à l'heure de mater les fesses de son mec, on n'est pas bien parfois !

 

Le morceau suivant est encore un truc très moderne, mais moins violent, et elle baisse le volume, elle s'empare de son boa et commence à faire des figures avec, c'est joli c'est mignon, mais je trouve ça moins torride que ce à quoi nous avons eu droit jusqu'à présent. Quant à notre " chinoise " elle continue sa double branlette, elle fait ça extrêmement lentement, mais l'érection tient le coup, c'est l'essentiel. Et voici que de façon complètement inattendue Betty m'invite à danser. Il y a des invitations qui ne se refusent pas, et pour la première fois de ma vie je vais donc danser la bite à l'air avec une femme en sous-vêtements ! Le problème c'est que je danse comme une patate ! A part le slow, mes spécialités sont plutôt de faire les pas à contre temps et de marcher sur les pieds de mes partenaires. Mais je suis prêt à me surpasser ce soir ! On danse ça collés l'un contre l'autre, ça m'arrange c'est plus facile.

 

De son côté Lucien a invité Florence. On serait dans une ambiance classique de partouse hétéro ! Classique ? Pas si sûr ! Hétéro ? Jusqu'à quand ? Mais pour l'instant je suis sous le charme de ma cavalière, imaginez un peu, on est scotché l'un contre l'autre, et je suis en érection, ma queue frotte donc contre son ventre ! Comment voulez-vous qu'un honnête homme supporte cette situation trop longtemps sans réagir ? Je lui caresse le dos, les épaules ! Enfin caresser ses épaules, depuis le temps que j'attendais ce moment, je m'enhardis à y déposer un bisou, ça l'a fait rigoler ! C'est une chouette fille. Je me demande si je peux m'enhardir encore davantage et mes mains se font baladeuses jusqu'à l'agrafe du soutien-gorge.

 

- Tss tss ! Pas tout de suite ! Intervient-elle.

 

Pas de bol, changement de tactique, je descends les mimines carrément en bas du dos, je gagne quelques centimètres dans la descente, et comme elle conserve son sourire, je descends directement vers les fesses. Victoire elle me laisse faire ! J'ai compris, je peux peloter, mais pas retirer.

 

Et une nouvelle fois, la musique s'arrête ! Elle n'en passera pas d'autres ! Lucien regagne sa place, nous faisons de même avec Florence, mais celle-ci est à peine assise que Betty vient la " récupérer ". Les deux femmes sont à présent debout face à face. Florence est passive, elle attend, mais ces yeux pétillent d'excitation. Betty lui caresse tendrement les cheveux, puis les bras, avant de venir lui taquiner les nichons qu'elle pelote à pleines mains avant d'en attaquer le téton. L'autre a à ce moment-là un frémissement, je crains un instant qu'elle se rebiffe, mais non ce frémissement était une manifestation de plaisir. Leur visage se rapproche et elles se roulent maintenant un patin entre femmes digne d'une scène d'anthologie. Parce qu'il vient de se passer un petit quelque chose de très particulier.

 

Notre asiatique, volontaire mais réservée, semblait malgré tout attendre comme un déclic avant de se lancer à corps perdu dans l'enfer de la luxure. Et ce qu'elle attendait c'est le contact de ces deux bouches. Sans doute l'avaient-elles déjà faite au bistrot, mais simplement sous forme de promesse ? Maintenant tout était permis, et c'est Florence qui déchaînée retenait le visage de sa partenaire l'obligeant à prolonger ce long baiser, lui imposant sa langue, ses lèvres, son corps et sa volonté. Cela devenait insolite car j'ai senti plusieurs fois Betty vouloir essayer de se dégager, mais sans insister outre mesure, jusqu'au moment où de guerre lasse et se sachant dominée dans ce combat insolite elle s'abandonna ! Florence dégrafe alors le soutien-gorge de Betty et l'envoi valser à l'autre bout de la pièce avec une énergie que je n'aurais jamais soupçonné chez elle. Je peux enfin admirer cette magnifique poitrine, un joli 95 bien galbé, des tétons érigés avec insolence au milieu de belles aréoles brunes. Peut-être un doigt, juste un doigt de chirurgie esthétique ? Et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien faire ? La chinoise est en train de les déguster, elle se pourlèche les babines de ces fruits magnifiquement offerts. J'enrage de ne pas être à sa place, mais me console en me disant que la soirée n'est sans doute pas finie.

 

Petit coup d'œil sur Lucien ! Oh ! La la ! Je le trouve bien près de moi, l'animal ! 

 

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Florence qui n'a toujours pas retiré le sien fait maintenant glisser jusqu'à terre la culotte de sa partenaire. Elle se met à genoux devant elle, lui dépose un chaste bisou sur le sexe, lui dit quelque chose que je ne comprends pas. Et voici nos deux femmes qui s'allongent sur la moquette en position de 69. La " chinoise enlève elle-même (enfin !) sa culotte et les voilà partis dans un léchage de foufoune qui commence très doucement, puis Florence impose son rythme et leur union est maintenant ponctué de tressautements, de cris, de petits gestes nerveux...

 

...je sens une main sur mon sexe ! Il est évident que je ne vais pas m'enfuir maintenant. Il y aura peut-être une suite, quelque chose ? Cela ne me coûte pas trop de faire bonne figure, et sans que j'aie à me forcer outre mesure, j'encourage Lucien à continuer. Je ne me reconnais plus ! Il ne me branle pas longtemps, préférant assez vite placer mon engin dans sa bouche. Il faut être objectif, il suce très bien ! Je me laisse faire, ma seule crainte est pour la suite, on ne sait jamais ! Et le voici qui se relève, qu'il me prend par la main (quel romantisme) et qu'il m'entraîne sur la moquette à quelques pas de ces demoiselles qui n'en peuvent plus de se gouiner à qui mieux mieux !

 

Je m'allonge donc, il en fait de même mais tête-bêche, nous allons donc nous livrer à un soixante-neuf masculin juste à cote du soixante-neuf féminin. On a découvert une nouvelle position, le 138 (69 x 2) ! Et me voici comme le colimaçon, au pied du mur (je sais !) Courage Niko ! Il n'y a rien qui te dégoûte là-dedans ! Quand je vois une belle bite dans un film porno je ne me voile pas la face ! J'y vais ? J'y vais ? Il faut y aller ! Il faudra bien que je finisse par y aller ! Je compte jusqu'à trois ! 1... 2... 3 et gloup ! Trop facile ! Je suis en train de sucer une bite ! Ben je n'en reviens pas ! La situation est troublante, excitante même ! Curieux ? Non l'état de ma propre queue en est la preuve, je ne pense pas que seule l'efficacité technique évidente de sa fellation suffise. La texture en est douce, L'odeur quasi absente, je pense qu'il a dû se laver avant, quant au goût je reconnais celui de la liqueur de pré jouissance, un goût expérimenté sur moi-même bien sûr et que je n'ai jamais trouvé désagréable loin de là !

 

J'ai pensé à lui dire de ne pas me jouir dans la bouche, mais j'y ai renoncé, je n'ai pas envie d'avoir l'air d'une cloche, je me débrouillerais, je ferai " avec " comme on dit ! Mais mes craintes étaient infondées, cet homme avec qui le premier contact avait été si détestable est en fait un type extrêmement prévenant et respectueux. Sentant sa jouissance venir, il m'en prévient et me dit qu'il suppose que je préfère le "finir à la main". Je lui confirme que c'est bien le cas, le regrettant d'ailleurs aussitôt, il faut toujours faire plaisir aux gens qui sont corrects. Mais la réponse était donnée, je le branle un tout petit peu et sa semence éclabousse, la mienne suivra quelques instants plus tard ! Puis à quelques secondes d'intervalles nos deux tourterelles se mettront à pousser d'incroyables cris de jouissance, dans des soubresauts diaboliques avant de se calmer sur la moquette, pantelantes et dégoulinante de sueur et de sécrétions féminines.

 

N'en déplaise à certains, quel beau tableau de partouze que nos quatre corps nus épuisés, affalés sur la moquette !

 

C'est à ce moment-là que Jane la soubrette apparut complètement nue, ayant simplement conservé sa petite coiffe insigne de sa fonction et nous dit d'un ton qui se voulait indigné :

 

- Ben alors ? Vous deviez m'appeler ?

 

Ce qui provoqua un éclat de rire général ! Mais Jane n'avait aucune raison de s'inquiéter, la soirée ne faisait que commencer...

 

Niko (avril 2001)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 08/04/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 19:26

Laurelène et les Martiens

(récit lesbos, uro et fantastique)

par Nicolas Solovionni

 

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Laurelène et les Martiens

(récit lesbos, uro et fantastique)

par Nicolas Solovionni

 

Laurelène Guyon-Duval travaille depuis deux mois au tout nouveau CI2E (Centre International d'Etudes d'Exobiologie) Linguiste de profession, elle besognait tranquillement sur d'illisibles manuscrits moyenâgeux retrouvés en Estonie, quand elle fut réquisitionnée pour venir travailler dans cette base. Laurelène est une vraie rousse à la chevelure flamboyante et aux yeux couleur d'océan. Sa peau blanchâtre, constellée de taches de rousseurs craint le soleil. Elle est dotée d'une superbe poitrine et joue parfois d'en exciter ses collègues.

 

Ainsi, il lui arrive fréquemment de déboutonner un bouton de trop de son chemisier, d'autre fois elle aborde fièrement d'étranges vêtements au décolleté vertigineux. Pas aujourd'hui, elle a revêtu un petit tee-shirt qui ne montre rien du tout, mais son soutien-gorge en dessous est si fin que tout le monde peut apercevoir la forme de ses gros tétons qui pointent à travers. Et comme d'habitude sa blouse reste toujours ouverte. L'un de ses fantasmes c'est de travailler un jour complètement nue sous sa blouse ! Un jour elle le ferait peut-être ! Cette petite pointe d'exhibitionnisme a le don de l'amuser ! Et sa réputation d'allumeuse qui lui colle aux basques l'indiffère.

 

Un coup de fil !

 

Laurelène Guyon-Duval était convoquée chez le grand patron. Comme ça ! Tout de suite ! Voici qui était bien dans la manière impulsive de ce type. Elle l'avait déjà rencontré une fois en tête-à-tête dans son bureau, il y avait de ça plusieurs jours, ce crétin lui avait fait des avances à peine dissimulées auxquelles elle n'avait pas répondu. Elle espérait qu'il ne s'agirait pas aujourd'hui d'une relance. L'ascenseur était en panne, elle monta donc à pied les quatre étages qui la séparaient de la direction. Raquel la pulpeuse secrétaire l'accueillit :

 

- Asseyez-vous ici un instant, Monsieur Arnaud va vous recevoir tout de suite !

 

Et voilà, il fallait se dépêcher de monter, pour finalement poiroter. Cette pimbêche de Raquel l'énervait. Sa fonction était toute décorative, mais elle devait gagner deux fois plus qu'elle.

 

- Heu ! Ne le prenez pas mal, mais Monsieur Arnaud n'aime pas recevoir le personnel en blouse, vous devriez l'enlever !

 

Non seulement elle n'enleva rien du tout, mais elle prit la précaution d'en refermer tous les boutons, au grand dam de la secrétaire.

 

- Ce que je vous en dis, moi !

- Faut peut-être aussi que je retire ma culotte pendant qu'on y est ?

- Mais vous savez, moi personnellement ça ne me dérangerait pas du tout !

 

Voilà qui était nouveau ! Raquel qui lui lançait des appels du pied à présent ! Un instant elle dévisagea la secrétaire. Un peu petite, un peu trapue, brune aux yeux bleus, un corps canon dont les formes étaient aujourd'hui plus ou moins dissimulées sous un fade tailleur gris clair, une peau bronzée, un sourire d'enfer. Pourquoi pas ? Laurelène se voulut soudain provocatrice :

 

- Et toi tu l'enlève ta culotte quand tu vas voir Arnaud ?

- Bien sûr !

 

Elle fit un petit geste pour s'assurer que personne ne venait et d'un mouvement brusque retroussa sa jupe dévoilant aux yeux effarés de la chercheuse sa petite chatte intégralement rasée. Et elle rajouta avant de disparaître :

 

- Si ça t'intéresse c'est quand tu veux !

 

Laurelène savait à présent qu'elle était capable d'accepter. Elle adorait le contact des femmes, sans pour autant négliger celui des hommes, d'ailleurs en ce moment elle vivait avec un type gentil comme tout et qui n'essayait pas de restreindre sa liberté.

 

L'attente s'éternisait, sans doute Arnaud était-il au téléphone ? Elle se remémora les évènements exceptionnels de ces derniers mois.

 

Le 17 février, une soucoupe volante atterrissait en forêt de Fontainebleau. Pour les Skorgs, cette tentative de rencontre du 3ème type devait être la dernière. Trop de fois, les Terriens les avaient déçus en ignorant superbement les messages radios qui leur étaient adressés. Les terriens avaient tendance à voir des OVNIS partout sauf là où ils étaient réellement. Par chance, le gouvernement avait cette fois-ci flairé l'importance de l'affaire. Le contact devait rester secret, et la forêt de Fontainebleau fut décrétée zone interdite sous un prétexte fallacieux. Personne ne devait savoir ce qui s'y passait.

 

Mais les services secrets sont ce qu'ils sont et seulement quatre heures après l'atterrissage, toute l'affaire fut dévoilée sur Internet, Le lendemain matin, l'ensemble de la presse écrite titrait sur l'arrivé des "Martiens", bientôt relayé par la télévision.

 

Les médias les avaient baptisés "Martiens". Si les Français sont nuls en géographie, en astronomie ils sont archis nuls et les différences entres systèmes planétaires, constellations et galaxies les dépassent complètement. Et les Skorgs devinrent donc des "Martiens ", ils ne venaient évidemment pas de Mars, monde mort et inhabité, mais d'une planète gravitant autour d'Epsilon Eridani à une dizaine d'années-lumière de la Terre.

 

Les Skorgs étaient humanoïdes, et bien que les différences morphologiques avec les terriens fussent considérables, il y avait malgré tout des points communs, notamment dans le système de reproduction. Les femelles étaient pourvues de mamelles afin d'allaiter leurs petits. En ce sens ils pouvaient donc être assimilés à des mammifères évolués. Leur taille n'excédait pas 1,40 m. Leur sang était beaucoup plus froid que le nôtre, et leur peau verte rappelait celles des grenouilles. Leur visage tout rond n'avait rien de repoussant et s'ornait de deux courtes antennes dédiées à la communication télépathiques. Ils avaient néanmoins des cordes vocales et pouvaient s'en servir pour communiquer "à l'ancienne". Toutefois la communication télépathique ne nécessitant pas le regard mutuel des deux interlocuteurs, ils discutaient sans se regarder et sans expression particulière dans le visage, et notamment sans sourire.

 

Les Skorgs avaient laissé sur Terre une " ambassade " de vingt personnes. Le CI2E créé dans l'urgence avait pour but officiel d'organiser les premiers échanges entre les deux races, le but officieux étant d'engranger un maximum d'informations sur ces êtres venus d'ailleurs et surtout d'essayer de savoir si leur venue n'était pas le prélude à une invasion belliqueuse…

 

Laurelène pour sa part utilisait ses compétences de linguiste pour tenter de décortiquer tous les propos tenus par ces extra-terrestres, afin non seulement d'en classer les expressions, mais aussi d'en analyser les éventuels lapsus et les non-dits. On n'avait pas trouvé grand-chose pour l'instant. Les petits hommes verts étaient très prolifiques sur leur histoire, leur environnent naturel, leurs comportements sociaux, alimentaires, ludiques, et même sexuels. Par contre, ils restaient d'une discrétion exemplaire en ce qui concernait leur technologie.

 

Il était bien évident que toute fuite technologique dont s'emparerait une société commerciale serait pour cette dernière une source inimaginable de profit à assez court terme, et les spécialistes de l'espionnage industriel étaient sur les dents, tout comme ceux à la solde de puissances plus ou moins agressives qui se serait bien approprié une éventuelle nouvelle façon d'aller tuer son prochain…

 

Aussi, le centre était hyper protégé, les chercheurs et autres employés y faisaient l'objet d'une surveillance policière démesuré. Et l'internat sans y être obligatoire était encouragé et primé. Les services du contre-espionnage eux s'amusaient bien, et laissaient filtrer des informations les plus fantaisistes les unes que les autres. Bref l'ambiance était particulièrement malsaine. Et quand les "martiens" déclaraient à qui voulait l'entendre qu'il n'était pas dans leurs intentions de dévoiler leurs technologies personne ne les croyait.

 

- Entrez !

- Laurelène serra la main flasque de son supérieur

 

Il regarda la blouse de la chercheuse d'une moue contrariée.

 

- Vous avez froid ?

- Vous êtes docteur ?

- Toujours aussi aimable ! Je ne sais pas ce que vous avez contre moi ? Apparemment certains ont plus de chance que moi !

 

Laurelène choisit de ne pas répondre.

 

- Bon, le gouvernement me demande un certain nombre d'expériences secrètes sur les Skorgs, je vous en ai réservé une !

- Vous ne croyez pas que je n'ai pas assez avec ma charge de travail.

- Cela ne prendra que quelques heures de votre temps, mais c'est un peu, euh, disons, spécial !

- J'espère que je ne serais pas obligée d'accepter n'importe quoi ?

- Soyez sans crainte ! C'est une expérience qu'il faudra faire en dehors des locaux du centre !

- Où donc alors ?

- Chez vous !

- Chez-moi ?

- Oui, votre pavillon est relativement isolé, on vous emmènera les deux martiens discrètement vers 22 heures, et on viendra les rechercher quand ce sera terminé. Ne vous inquiétez pas pour ça ?

- Ça ne me dit pas la nature de l'expérience !

- J'allais y venir !

- Il faudra préalablement prévenir votre compagnon, il sera également impliqué dans le projet !

- Mais, mon compagnon n'a rien à voir avec les activités du CI2E, il a autre chose à faire que de…

- Il peut vous rendre service. Il peut aussi NOUS rendre service, non ?

- Bon on va voir ! Et j'en fais quoi des deux "martiens" comme vous dites ?

- Il s'agira d'un couple de martiens ! Vous allez faire de l'échangisme !

- Si vous m'avez fait venir pour me raconter vos blagues habituelles, je vais peut-être vous laisser...

 

Pourtant quelque chose lui disait qu'il ne plaisantait pas. Elle le fit répéter. Non il ne plaisantait pas.

 

- On leur en a parlé, il y a un couple de volontaires, il n'y aura aucun problème !

- Non ! Mais attendez ! Pourquoi moi ? Je vous signale que j'ai été embauché, je devrais même dire réquisitionnée comme linguiste. Pour ce qui est de la sexualité il y a une équipe qui s'occupe de ce genre de choses !

- Certes, mais il a été souhaité que cette expérience soit confiée à quelqu'un qui possède, disons, une certaine pratique !

- Vous êtes ignoble !

- Sans doute, mais il a une autre raison, c'est que vos ébats devront être filmés, alors autant que l'expérience soit faite par quelqu'un d'agréable à regarder !

- Donnez-moi une feuille vierge, je vais vous signer ma démission, puisque c'est sans doute le seul moyen de m'en sortir !

- Elle serait refusée. Il est bien évident que la réalisation de cette expérience sera récompensée d'une prime très substantielle. Tout risque de microbe ou virus est par ailleurs exclu. Nous leur avons expliqué cet aspect du problème et ils ont parfaitement compris le mode d'emploi d'un préservatif !

- J'ai le droit de faire jouer la clause de conscience ?

- Non ! Il n'y a rien de tel dans votre contrat !

- Mais enfin, vous ne pouvez pas me forcer !

- Si, je peux aller jusque-là !

- Et si mon ami ne veut pas ?

- On lui fera faire un gros dodo toute la nuit, et on vous prêtera un autre ami !

- Vous avez décidément pensé à tout ! Pourquoi ne faites-vous pas faire cela par Raquel ?

- J'y ai bien pensé mais cette brave fille n'a pas vraiment l'esprit scientifique !

- N'importe quoi ! Elle est planquée, mais tout le monde sait qu'elle est bardée de diplômes.

- Oui, et toutes les informations qu'elle possède sont ensuite vendues à la Ste Keller et Single !

- Quoi ?

- Et n'allez pas le répéter ! J'ai aussi besoin d'une personne de confiance !

- Quand toute cette affaire sera terminée, et que le centre sera dissous, je vous retrouverais et je vous ferais payer ce genre de choses ! Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas à qui vous vous attaquez !

- Détrompez-vous, mademoiselle, je sais beaucoup de choses sur vous, je sais aussi qu'il a des circonstances ou vous savez aussi vous amuser, ne venez pas jouer les oies blanches s'il vous plait !

 

Il marqua un silence.

 

- Laurelène, permettez-moi de vous appeler par votre prénom ?

- Certainement pas !

- Je vais vous raconter quelque chose. A chaque fois que notre espace de connaissance s'est élargi, les chercheurs ont voulu en connaître les implications sur la sexualité. Pourquoi croyez-vous que Valentina Terechkova, la première femme cosmonaute a été mariée avec un de ses collègues qui l'avait précédé dans l'espace ? Et les Américains, avec la navette Colombia et son équipage mixte. Ah ! Pour épater la galerie et rassurer les pisses froids et les "caca-l'amour", ils savaient y faire, jusqu'à installer un paravent dans l'habitacle. S'ils avaient su, ceux-là quelles expériences étaient programmées... Mais bon tout cela était des expériences dans un contexte pacifiques. Aujourd'hui ça n'a rien à voir ! Nous ne connaissons pas les intentions profondes de ces zigomars. Aussi, Laurelène je vous implore ! Dévouez-vous ! Pour la science ! Pour la Terre ! Pour l'Humanité !

- Et pas un instant vous vous êtes demandé si la chose ne me laisserait pas un traumatisme définitif ? Mais, bon, à quoi bon discuter ! Puisque je ne peux pas faire autrement !

 

Elle sortit du bureau en claquant la porte ! Dans un état de nervosité extrême. Raquel était dans le couloir, toujours aussi chatte.

 

- Alors, tu veux qu'on se prenne une petite pause ?

 

Laurelène eut soudain envie de révéler à l'autre qu'elle était brûlée, de provoquer un scandale, cela aurait perturbé magnifiquement tous les plans tordus du contre-espionnage. Et sans doute dans ce cas l'aurait-on neutralisé ! Elle pourrait ainsi échapper ainsi à cette corvée insensée. Mais elle savait aussi qu'on ne se moque pas impunément de certains "services spéciaux " et que le prix à payer pouvait aller jusqu'à la vie ! Mais sa proposition tombait à pic, lui fournissant l'indispensable dérivatif dont elle avait besoin ! Un instant elle se demanda d'ailleurs si cette soudaine sollicitude n'était pas "programmée "

 

- Chiche !

- C'est vrai ? T'es d'accord ?

- Tu veux une confirmation écrite ?

- On fait cela dans ma chambre ?

- O.K. !

 

Dans sa chambre ! Cette bonne blague, elle devait être bardée de micros ! Cela l'amusait de coucher avec quelqu'un qui le faisait pour des motifs extra-sexuels.

 

Arrivé sur les lieux et après avoir verrouillé l'entrée, Raquel se jeta dans les bras de Laurelène et lui roula un patin magistral. Pour cette dernière la passion avec laquelle la secrétaire accomplissait cette action était remarquable. Pendant de longues minutes, elles échangèrent leur salive et firent se combattre leur langue. Puis très vite Raquel se détacha de l'étreinte de son amante et se déshabilla !

 

- Alors ? C'est comment ?

- Une merveille ! Je voudrais tant être comme toi !

 

Laurelène s'apprêta à se déshabiller à son tour et commençait à déboutonner sa blouse.

 

- Non ! Laisse-moi faire ! J'adore ça !

- Vas-y

 

Raquel débarrassa sa partenaire de sa blouse, la vue des tétons perçant le tee-shirt l'amusa, et sans retirer le vêtement elle les pinça entre les pouces et l'index, doucement d'abord, déclenchant un soupir de plaisir de la chercheuse.

 

- T'aimes ça ?

- Oh ! Oui !

- Je peux plus fort !

- Oui, fais-moi mal !

 

Du coup l'autre n'hésita plus et imprima aux tétons un mouvement tournant et violent.

 

- Encore !

- Attends ! On va retirer ce truc !

 

Elle le fit dévoilant le soutien-gorge.

 

- Tu es sûr que c'est un soutien-gorge ?

- On me la vendu comme ça !

- Ah bon !

 

Raquel voulut recommencer sa "caresse" à travers le sous vêtement, mais n'y parvint pas :

 

- Ça glisse trop ! C'est nul ce truc !

 

Elle libéra les seins de Laurelène et replaça ses doigts. Libéré de tout tissu intermédiaire, l'étau des doigts se fit plus violent, plus intense !

 

- Encore !

- Ben dis donc ! Et si tu t'occupais un peu des miens !

 

La chercheuse ne se le fit pas dire deux fois, et les deux femmes jouèrent quelques instants à une étrange partie mutuelle de pinces-nénés. C'est Raquel qui y mit fin en se jetant son visage sur les seins de sa partenaire, les embrassant, les léchant, les suçant, mordillant les tétons pour finir.

 

Laurelène retira enfin le bas.

 

- Et ben ! Qu'est-ce que tu mouille ! Une vraie fontaine ! Allez vient sur le plumard.

 

Les deux filles se mirent alors en position de 69. Et tandis que Raquel lapait le clito turgescent de la chercheuse rousse, cette dernière lui rendait la pareille en baladant sa langue dans son sexe lisse. La quasi-spontanéité de cette rencontre, l'état d'énervement de Laurelène, et l'expérience de Raquel eurent tôt fait de provoquer leur jouissance, la secrétaire d'abord, sa compagne quelques minutes plus tard.

 

- Alors ? demanda la secrétaire avec un sourire malicieux

- Super ! Tu remontes dans mon estime !

 

Laurelène revenait doucement à la surface. Elle savait que Raquel n'avait rien simulé. Normalement devait maintenant venir le moment des confidences d'oreiller, le moment ou l'espionne engrangeait les informations.

 

- On recommencera ? Finit par dire la secrétaire

- Quand tu veux !

 

Laurelène attendit en vain la relance de la conversation, mais sa partenaire se contenta d'indiquer que la séance était terminée :

 

- Bon je prends une douche et j'y retourne ! Le père Arnaud doit me chercher partout !

C'était tout ? Drôle d'attitude pour une espionne ! Mais peut-être s'agissait-il d'une séance de mise en confiance ? La demande de confidence se ferait peut-être la prochaine fois ? Malgré tout cela lui semblait bien bizarre ! Pourquoi Arnaud lui aurait-elle menti ?

 

Vers le milieu de l'après-midi, le photocopieur tomba en panne. La gestion des pannes dans cet univers fermé était un véritable casse-tête. Et si le centre avait les moyens financiers d'obtenir des dépannages rapides, le service de sécurité exigeait que le minimum de contact soit établi entre le personnel et les dépanneurs. Laurelène profita donc de ce contre temps pour prendre une pause, et ne sachant trop quoi faire, grimpa un étage, ayant justement un problème à régler avec le secrétariat. Mais avant un petit pipi s'imposait. En se dirigeant vers les toilettes, elle sentit une présence derrière elle !

 

- Ce doit être le destin, on doit être fait pour se rencontrer !

 

Raquel était rayonnante. Les deux femmes entrèrent en même temps dans les toilettes.

 

- Tu sais que t'es trop craquante, toi ? Ce que tu as pu me faire mouiller tout-à-l'heure !

 

Laurelène répondis d'un sourire. L'évocation de ces trop courts instants réveillait déjà son entre cuisses.

 

- J'ai une de ces envies ! reprit Raquel sans doute à court d'inspiration

- Quelle coïncidence ! Moi-aussi !

 

Elles se mirent à rire. Laurelène ouvrit une cabine et entreprit d'y pénétrer quand elle sentit sa collègue vouloir la suivre.

 

- Qu'est-ce que tu fous ? Tu ne vas pas venir dans la même cabine que moi ?

- Bien sûr que si ! Répliqua l'autre en minaudant !

 

Ce genre de truc était complètement dingue, on risquait de les voir ressortir ensemble. Et puis que voulait-elle faire au juste ? Laurelène n'en savait rien !

 

- Tu veux me regarder pisser ? C'est ça ?

- Oui mais avant je veux encore goûter ta bouche.

 

Et disant ses mots, et après avoir rapidement bloqué la fermeture de la porte, Raquel jeta son visage sur celui de Laurelène qui liquéfiée se laissa faire. Ce baiser dura plusieurs minutes, pendant lesquelles les deux femmes s'évertuaient à se débrailler mutuellement et un peu n'importe comment, en raison de l'exiguïté de ces lieux. Raquel quittant le visage de sa partenaire entreprit de descendre sur un sein que ses tripotages avaient libéré afin de le sucer. Laurelène poussa un petit soupir de plaisir, avant de se rendre compte que l'affaire risquait de devenir bruyante. Elle se libéra de l'étreinte et chuchota à sa partenaire que décidément l'envie était maintenant trop forte, il fallait qu'elle fasse !

 

Laurelène s'assit sur la cuvette, et s'apprêtait à se donner en spectacle, ce jeu l'amusait ! Elle pensait que Raquel resterait debout devant elle, mais non, elle s'agenouilla, sa tête à quelques centimètres de sa chatte, ses mains posées sur ses cuisses, la bouche entre ouverte, et elle attendait. Laurelène écarta ses lèvres afin de lui en mettre plein la vue, et se contracta pour faire venir son pipi. Malgré l'envie, elle eut un mal de chien à se lâcher, il fallut qu'au bout de quelques minutes de blocages, elle ferme les yeux jusqu'à se persuader ne serait-ce que l'espace d'un instant qu'elle était seule dans cette cabine. Enfin le jet coula ! En face Raquel n'en pouvait plus et se branlait tout en contemplant le spectacle.

 

- Qu'est-ce que c'est beau ! C'est trop beau ! C'est trop beau !

- Chut !

- Alors elle reprit sa litanie, mais en chuchotant cette fois :

- Qu'est-ce que c'est beau ! C'est trop beau ! C'est trop beau !

 

Bientôt la source dorée se tarit. Par instinct Laurelène s'empara d'une feuille de papier toilette.

 

- Non, laisse-moi faire !

- T'es folle !

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Et Raquel colla sa langue sur le sexe de Laurelène encore dégoulinant d'urine, léchant, lapant tant qu'elle en pouvait

 

- Hum c'est bon !

- T'es vraiment vicelarde !

- Essaie de m'en faire encore une petite goutte !

 

La situation devenait de plus en plus excitante, c'était dingue deux filles en train de se pisser dessus dans les toilettes d'un centre ultra secret, sans doute bardé de micros et de caméras ! Laurelène tressaillit soudain à cette pensée :

 

- Tu crois qu'il y a des caméras ici !

- Il y en a partout, mais personne ne regarde les cassettes. Alors tu me l'as fait ma petite goutte ?

 

Le blocage revenait

 

- Je suis bloquée !

- Fais comme tout à l'heure, ferme les yeux, je ne suis pas pressée, ça vaut le coup d'attendre.

 

Ce fut en effet assez long, mais au bout de cinq minutes, Laurelène lâcha un petit jet doré que Raquel dégusta à la source. Laurelène se leva et sa collègue vint s'asseoir à sa place.

 

- T'avais jamais fait ça ?

- Si, mais pas avec une femme !

 

Un bruit de fonds venait de l'extérieur, quelqu'un rentrait dans les toilettes. Les deux femmes retinrent leur souffle, une porte qui s'ouvre, un verrou dans une cabine mitoyenne, un bruit de miction, un bruit de papier, la porte qui s'ouvre à nouveau, un bruit de robinet qui coule, puis celui de la porte principale

 

- Je connais une boite à Paris où il y a des petits trous dans les toilettes, on peut voir ce qui se passe à côté !

- Ça ne doit pas toujours être ragoûtant !

- Non, mais une fois, quelqu'un avait agrandi les trous, je regarde, c'était un homme, il bandait comme un malade, et un moment il a passé sa bite dans le trou ?

- Et alors ?

- Ben alors je l'ai sucé !

- T'as tous les vices !

- Non pas tous, je ne joue pas, je ne fume pas, je ne bois pas…Bon tu veux me regarder ?

- Oui mais je regarde seulement !

- Chacun son truc !

 

Laurelène fut troublée malgré tout par le spectacle de l'urine de sa copine s'échappant de sa chatte en un jet épais, finissant par se briser dans l'eau dormante de la cuvette en un bruyant clapotis. Quand Raquel avec une lenteur toute calculée se saisit du papier afin de s'essuyer, elle fut à deux doigts de dire "Non, à mon tour", mais finalement y renonça ! Malgré l'excitation des deux femmes, elles convinrent que ce petit jeu pouvait être dangereux et après s'être assurées que la voie étaient libre, ressortirent de la cabine

 

- Tu veux qu'on déjeune ensemble demain midi ?

- Avec plaisir !

 

Ça y était enfin ! Le repas serait probablement écourté, voire annulé, remplacé par une séance dans sa chambre, et là l'espionne se dévoilerait. Laurelène en était gêné ! Après tout, cette brave fille ne faisait rien de mal ! Quoique si quand même ! Mais par inconscience !

 

Il lui fallut le soir "préparer" son compagnon à cette soirée "échangiste". Curieusement, elle n'eut aucun mal à le convaincre. Cette situation à défaut de l'exciter l'amusait comme un petit fou !

 

Le jeudi midi, Laurelène déjeuna en tête-à-tête avec Raquel, contrairement à ce qu'elle croyait, le repas non seulement ne fut pas écourté, mais tourna en longueur. Raquel se révélait une femme cultivée, intelligente et pleine d'humour. C'est au dessert qu'elle proclama :

 

- Laurelène, je vais jouer cartes sur table !

 

" Aie ", se dit Laurelène, elle va me demander des trucs indiscrets, et tout va être fini, ou bien je la renseigne et je me mets dans le même bateau qu'elle, un bateau super dangereux, ou bien je fais la carpe, et le petit jeu de la séduction sera terminé. Tant pis ! C'est la vie !

 

- Je t'écoute ! répondit la linguiste, avec une sorte de fatalisme résignée.

- Il y a longtemps que je n'avais pas rencontré une fille comme toi, j'aimerais qu'on se donne l'occasion de se voir toutes les deux beaucoup plus longtemps. Qu'est-ce que tu en penses ?

- Mais on peut manger tous les jours ensemble si tu veux ? répondit Laurelène avec un air faussement innocent.

- Tu es cruelle, tu sais très bien que ce n'est pas à cela que je pense ! J'ai envie de coucher avec toi autrement qu'à la sauvette !

- Mais c'est purement physique ? Ou tu veux savoir autre chose ?

 

Le message était clair ! Laurelène était en train de lui suggérer que son activité était découverte, elle eut soudain le sentiment de mettre le doigt dans un engrange diabolique. Elle n'aurait jamais dû dire une chose pareille.

 

- Non ce n'est pas seulement physique, Laurelène, mais je crois te connaître un petit peu, et je suis sûrement plus sentimentale que toi.

 

Ce n'était absolument pas la réponse que Laurelène attendait. Elle commençait à ne plus rien comprendre.

 

- Mais encore ?

- Laurelène !

- Oui ?

- Si je te dis que je t'aime, promet-moi de ne pas te foutre de ma gueule ?

 

A ces mots, Raquel fondit en larmes. Laurelène troublée et complètement déstabilisée dû se lever pour la consoler. Les gens les regardaient. Elle entraîna sa copine au dehors. Non seulement il lui fallait gérer la crise de sa collègue, mais ce comportement était complètement décalé par rapports aux scénarii qu'elle avait envisagé.

 

- Ecoute Raquel : Non je ne me foutrais pas de ta gueule ! Laisse-moi quelques jours pour faire le tri dans ma tête, il y a des choses que je ne comprends pas bien, il y a aussi un truc dont je ne peux pas te parler pour l'instant qu'il me faut passer. Après ou reparle de tout cela. O.K. ! Fais-moi un bisou !

- Donne-moi une heure, Laurelène, juste une heure !

- Je peux t'en donner bien plus, mais attend un jour ou deux !

 

Elle l'embrassa plutôt chastement, et se força à rejoindre son bureau, ruminant ses pensées en ayant peur de découvrir une déplaisante vérité dans tout ce fatras !

 

C'est l'esprit trop préoccupé que le soir même Laurelène Guyon-Duval et Fabrice Liansky dînèrent en compagnie de Soliti et de Founiba. Les Martiens ne pratiquaient plus depuis des générations le rite du repas collectif, mais sachant et souhaitant s'adapter à leurs hôtes, ils acceptèrent volontiers de sacrifier à la tradition d'autant qu'ils comprirent que ces derniers étaient peu enclins à passer tout de go aux galipettes expérimentales. Le repas composé principalement de crudités, de crevettes et d'une salade de fruits fut copieusement arrosé par les deux Terriens, les Martiens eux, après avoir goûté au Coca-Cola, préférèrent finir à l'eau minérale.

 

La conversation n'était pas évidente, les extraterrestres, avec une faculté d'assimilation assez surprenante avait assimilé notre langue, mais habituées qu'ils étaient à l'échange de massage télépathiques, ils avaient des problèmes avec le sens des mots, avec les nuances, à ce point que leur propos manquait souvent de clarté. Malgré tout, c'est eux qui monopolisaient la parole, ne se laissant pas questionner et sachant être intarissables sur les sujets neutres. Le repas fut ainsi placé sous le signe de la botanique de leur planète, pourquoi pas ? Ils faisant l'effort de regarder les Terriens dans les yeux, mais leur visage restaient aussi expressifs que celui d'un lézard !

 

Laurelène était un peu lourde et avait à présent hâte d'en venir au fait, il fallait se débarrasser de cette corvée. Chaque pièce avait été équipée d'une ou plusieurs caméra, tout était à présent théoriquement en action. Elle avait néanmoins réglé les halogènes des chambres de façon ce que la luminosité soit très faible. Et pour ce qui était des caméras de la salle de séjour, elle avait "oublié" de déclencher celle qui lui faisait face !

 

- Souhaitez-vous voir ma poitrine ?

- Oui ! Répondirent les Martiens, sans autres commentaires.

 

Son compagnon s'étonna de cette soudaine envie exhibitionniste. Il n'était pas utile d'en rajouter sachant que les cassettes seraient d'autant plus dupliqués qu'elles seraient suggestives !

 

Mais Laurelène savait ce qu'elle faisait, elle n'en rajoutait pas, elle en supprimait, en se dévoilant ici, elle privait tous les futurs voyeurs, et en particulier son patron de son déshabillage.

 

Et tandis qu'après avoir enlevé son chemisier, elle dégrafait son soutien-gorge pour laisser apparaître ses deux magnifiques globes blanchâtres aux tétons arrogants, la Martienne retirait le haut de sa combinaison dévoilant deux sphères couleur de pommes de reinette, qui curieusement, n'étaient pas sans charme, mais qui interloquèrent Laurelène. Il était impossible, tout bonnement statistiquement impossible que la première race extraterrestre rencontrée puisse avoir les mêmes caractéristiques de poitrine que les terriennes, à la seule exception de cette couleur verte ? Quelque chose clochait ! On lui avait dit que les "martiens" avaient pour l'instant refusé toutes radiographies ou scanner, mais on n'avait donc pas encore vu leur torse ? Et dans ce cas pourquoi le dévoilait-il ici et maintenant ?

 

Mais Soliti intervint, interrompant les interrogations de la linguiste !

 

- Si nous sommes amenés à refaire cette expérience, nous irons plus loin, et nous pourrons faire cela tous ensemble, mais pour cette première fois, nous voudrions ménager votre pudeur et nous souhaitons que chaque couple mélangé soit séparé. Si vous en êtes d'accord, je ferais cela avec vous dans un endroit. Et l'autre couple ailleurs.

 

- Ce n'est pas un problème !

 

Et tandis que Fabrice s'isolait avec Founiba dans la chambre d'amis. Laurelène emmena Soliti dans la chambre du couple.

 

Laurelène avait peur à présent. La situation manquait singulièrement de lisibilité. Pour la première fois cette aventure lui semblait susceptible d'attenter à sa vie. Elle se demanda comment se défendre au cas où tout cela tournerait mal, aucune arme dans le coin. Fuir ! Pourquoi pas ? Elle commença à ouvrir la fenêtre :

 

- J'aère un peu, il fait chaud, ça ne vous dérange pas ?

 

L'horreur ! Des phares de voitures partout, des ombres qui s'agitaient, le pavillon était bouclé. Ne restait donc qu'une seule stratégie : Jouer la carte de la naïveté, ne s'étonner de rien, jouer le jeu. Une tâche presque impossible ! Mais que faire d'autre.

 

- Je dois me déshabiller demanda le Martien ?

- Ben oui, on est là pour ça, non ?

 

C'est alors qu'elle vit son pénis ! Cette fois le doute n'était plus permis, ce pénis était celui d'un terrien, un pénis standard colorié en vert grenouille, mais un pénis standard néanmoins.

 

Une idée germa dans sa tête : "Ces mecs ne sont pas plus martiens que moi et ma tante Amélie", ils ont juste bricolé leur visage, on ne sait pas trop comment ? Mais pourtant ces descriptions planétaires avec ces luxes de précisons, ces tests de calculs, cette langue structuré qui s'écrivait avec des caractères ne ressemblait à rien de connu ? Peut-on vraiment simuler à ce point ? Quel réalisateur génial se cachait donc derrière cette mise à scène grandiose en temps réel et à l'échelle planétaire ? Affolée, se croyant perdue, elle attrapa la bite du "martien" dans un geste dérisoire ! Pour la retirer aussitôt, la chose était brûlante ! Elle poussa un hurlement, recula, perdit l'équilibre et s'étala sur le cul !

 

- Mais qui êtes-vous donc ?

 

Le Martien s'approcha d'elle très doucement, son visage inexpressif ne pouvait laisser deviner ses intentions. Laurelène cria, un long cri, un long cri strident d'angoisse. Et puis tout alla très vite, trop vite, le corps du martien changea de consistance, sa peau vira au gris et la texture au squameux, le haut de la tête enfla, les yeux devinrent démesurés, le torse se rétrécit. Le Martien s'approchait toujours, alors d'un réflexe elle voulut le griffer. La créature eut un mouvement de recul, peut-être de douleur aussi et ouvrit une large bouche dégageant une haleine pestilentielle Laurelène s'évanouit.

 

Elle reprit connaissance quelques minutes plus tard dans les bras de Fabrice !

 

- Ou est-il ?

- Qui ?

- Le Martien !

- Ils sont à côté dans le salon, qu'est-ce qu'il t'a fait !

- Rien !

- Comment ça rien ?

- T'as vu comment il s'est transformé ?

- Transformé ?

- Oui, et il empestait, berck ! C'était dégueulasse !

- Mais qu'est-ce que tu racontes ?

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Laurelène se releva difficilement, elle s'était fait mal en tombant ! Sans dire un mot elle quitta la chambre, s'engagea dans le couloir et jeta un coup d'œil dans le salon. Manifestement les deux martiens s'apprêtaient à partir et attendaient le véhicule qui les ramènerait à la base, laissant tomber l'expérience. Ils étaient tous les deux bien verts, et ils ne dégageaient aucune odeur particulière.

 

- Mon imagination me joue des tours ! J'ai eu une hallucination se dit Laurelène

 

Et tandis que Fabrice s'approchait des extraterrestres pour échanger, elle ne savait quels propos, elle retourna dans la chambre. Quelques minutes plus tard elle entendit le bruit de la porte, puis celui du véhicule qui emmenait les deux créatures. Elle souffla enfin, s'étonnant d'être encore en vie. Trop d'évènements dans tous les sens avaient perturbé sa vie ces derniers temps, il serait temps de consulter, une hallucination de cette nature était sans doute psychiquement grave. Comment pourrait-elle retravailler au centre maintenant, mais la laisserait-on partir ? Elle s'apprêta à quitter cette chambre, elle s'amusa de penser qu'heureusement la chose ne s'était pas produite dans leur chambre, elle aurait eu du mal à venir y recoucher. Dans la chambre d'amis, c'était moins grave. Quelque chose attira son attention sur la moquette, c'était quoi ce truc ? La femme de ménage ne les avait pas habitués à oublier des trucs en passant l'aspirateur. Elle ramassa la chose.

 

- C'est quoi ce truc ? demanda-t-elle à Fabrice

- Je ne sais pas, on dirait une écaille, une grosse écaille ! Mais Laurelène tu es toute blanche ! Laurelène ? Ça ne va pas ? Laurelène ?

 

Nicolas Solovionni © 2000/2001

Nikosolo@hotmail.com

Une grand merci et un gros bisou à Chanette pour ses conseils

Première publication sur Vassilia, le 30/03/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 15:17

Le cri de la maso par Helena

bisou1719

Attention : texte comprenant de la scato explicite

On a beau aimer être attachée, n’empêche que parfois on s’ennuie ferme ! C’est dans cette position que j’ai conçu ce récit, dans ma tête, comme ça. Evidemment quand je l’ai retransmis sur le clavier, il s’est quelque peu enrichi.

Le donjon est monastique, je m’attendais à un bric-à-brac impossible d’instruments d’immobilisation, à une collection phénoménale d’ustensiles frappeurs, pinceurs, piqueurs et pénétrants ! Non pas du tout. Cette grande pièce dans cet appartement ancien est désespérément vide et aurait bien besoin d’être refaite, le papier peint est passé, la peinture ternie, le plafond écaillé, le revêtement de sol du moins la partie qui est visible fait pitié, car nos « hôtes » y ont déposé de larges bâches en plastique dont je n’avais pas saisi de suite l’utilité. Et puis c’est vide, désespérément vide ! Deux croix de Saint-André se font face, bricolés avec de la planche à quatre sous. Dans un coin deux chaises d’anciennes factures, et puis une grande malle, censé renfermer les objets nécessaires à ce genre de pratique.

Je suis attachée complètement nue à l’une de ces croix, par-devant. Eric est attaché à l’autre, mais par derrière.

Quelle heure était-il quand nos « hôtes » nous ont abandonnés ici ? Impossible de le savoir. Une heure avancée de la nuit pour reprendre une formule toute faite !

Isabelle et Christophe nous ont donc laissés, excités comme des poux, sans doute pour aller baiser dans leur chambre, ils ont éteint la lumière, nous laissant dans une obscurité quasi totale.

– Il y a un interphone contre le mur, en cas de problème grave, criez, on vous entendra, mais n’en abusez pas, ce n’est pas le jeu !

J’ai des crampes, j’ai envie de me gratter ! Ils se gardent bien de vous le dire, ça, tous les maîtres et les maîtresses du sado maso ? Mes attaches ne sont pas exagérément fortes, n’empêche que ça finit par serrer quand même. Et puis l’envie de pisser ! Je peux encore attendre, mais je n’attendrais pas cent sept ans. Je vais finir par me lâcher et uriner par terre, sur les bâches.

Je me suis peu à peu habituée à l’obscurité et j’aperçois à présent dans la pénombre le corps d’Eric, attaché, je commence même à distinguer les marques de flagellation sur son dos et ses fesses.

Nous ne sommes pas bâillonnés, nos yeux ne sont pas bandés, nous ne voulions pas !

Je me décide à lui parler :

– Eric ?
– Oui !

Il tente de tourner la tête, par réflexe, mais il ne peut pas me voir, c’est impossible !

– Ça va ?
– Je fatigue un peu, mais ça va ! Et toi ?
– Oui ça va, je viens de me pisser dessus, j’en ai plein les cuisses, mais ça va !
– Cochonne !
– J’en ai un peu marre quand même !
– Tu veux qu’on appelle ?
– On attend un peu, ils doivent roupiller !
– Je n’attendrais pas jusqu’à demain !
– Mais non, ce sont des gens intelligents, ils ne vont pas tout gâcher !
– Ça t’a plu alors ?
– Oui, beaucoup !
– Et qu’est-ce que tu as préféré ?
– On en causera quand on sera seuls, tu sais ce que je faisais avant que de te parler ?
– Non !
– Je m’écrivais l’histoire dans ma tête, je vais continuer, essaie de ton côté !
– Pourquoi pas ?

Et si nous commencions par le commencement ?

Je me prénomme Fabienne, fausse blonde classique, cheveux coupés au carré, yeux bleu. Presque la quarantaine. J’ai trop de poitrine (95 c) un peu de ventre et pas assez de fesses, on me dit mignonne mais je dirais simplement que je suis dans la bonne moyenne. Je suis professeur de mathématiques. Mon mari c’est Eric, comment le décrire ? Plus beaucoup de poils sur le caillou, l’amorce d’un petit bidon, peu sportif (pourquoi peu ? Pas sportif !) Grand rêveur, grand lecteur, et grand obsédé. Il est doux, il est gentil, d’une distraction maladive, il est capable de me souhaiter mon anniversaire avec huit jours d’avance comme de ne pas me le souhaiter du tout.

On a essayé un tas de choses côté sexe, avec plus ou moins de bonheur, l’envie de toucher au SM nous tenaillait d’autant que nous avons tous deux des tendances un peu masos. Mais comment faire ? Les clubs, les annonces, tout cela nous paraissait trop hasardeux ! Le faire entre nous, certes, certes, mais nous ne sommes pas vraiment complémentaires en ce domaine étant plutôt tous les deux plutôt maso que sado. On s’est quand même acheté un martinet, un vrai made in sex-shop, et aussi quelques pinces mais nous n’avons pas été plus loin !

Et puis le hasard, ce mariage, où nous n’avions pas envie d’aller. Je déteste cette institution, même si j’y suis passée moi-même ! Mais bon, on y est allé pour faire plaisir… Nous avons plein de défauts, mais nous ne sommes pas méchants ! D’ailleurs j’ai horreur des gens méchants.

On s’est retrouvé dans un coin avec un autre couple, de joyeux inconnus. Elle, Isabelle une vraie petite blonde frisée, toutes en nerfs, avec un grand nez, on ne voyait que ça, mais c’est ce qui faisait son charme. Lui, Christophe, bel homme pour qui aime le genre pâtre grec, ils devaient tous deux approcher de la quarantaine. Super sympa, on parle de choses et d’autres. Et puis, je n’y ai pas fait attention tout de suite, ces étonnants tics de langage. A Christophe qui sortait une plaisanterie trop lourde, son épouse de répondre :

– Je vais encore être obligée de te foutre une fessée !

Le dire une fois, c’est marrant, mais manifestement ils jouaient tous les deux, s’amusant à s’envoyer des messages, des menaces de corrections que nous étions incapables de comprendre. Curieuse attitude ! Ils ne nous retenaient pas, nous étions là tant mieux, si nous souhaitions aller voir ailleurs cela n’avait aucune espèce d’importance. Et c’est sans doute ce que nous aurions finit par faire si à un moment Isabelle n’en avait pas resservi une louche !

– Avec toutes les fessées que je te dois, on risque d’y passer la nuit ! Tiens, si je te fessais devant tout le monde ?
– Tu n’oserais pas !
– Non, c’est vrai !

Sentant qu’il y avait là l’amorce de quelque chose, je lançais, amusée ?

– C’est un de vos jeux préférés ?

Du coup j’eus l’impression qu’Isabelle me regardait différemment.

– Oui, enfin oui ! Oui ! On peut dire ça, c’est un de nos jeux préférés ! On est bizarre, hein ?

Elle ne relançait pas vraiment la conversation, alors m’étonnant de mon audace, je risquais :

– Juste la fessée ? Ou vous allez plus loin ?
– Ça nous arrive d’aller parfois assez loin, effectivement ! Répondit-elle avec un large sourire !

Elle se tut un instant, très vite guetta un signe de son mari, et posa enfin la bonne question :

– Pourquoi ? Ça vous intéresse ?

Ce fut à mon tour de regarder Eric, puis, je répondis :

– Ben oui, ça pourrait nous intéresser !

Et voilà, c’était parti ! La conversation ne porta plus que là-dessus. Ils étaient finalement très contents de rencontrer un couple comme nous, on parla un peu technique, puis ces braves gens ne souhaitant pas s’attarder, nous filèrent leur numéro, nous demandèrent le nôtre et nous donnèrent rendez-vous devant un restaurant le vendredi soir suivant pour « aller plus loin dans la conversation ». Il s’agissait d’un soi-disant restaurant gastronomique franco-italien. Pourquoi-pas ?

– On va manger ensemble, on discutera un peu de tout ça et on verra si on a envie de faire des choses ensemble… Nous indique Isabelle.

Nous étions en avance, mais eux aussi. Christophe avait opté pour une tenue très décontractée, ce qui contrastait avec le look de sa femme en petit tailleur gris en tweed, et chemisier blanc. Je n’appris plus tard, que travaillant le samedi, elle n’avait tout simplement pas eu le temps de se changer. Pour ma part, j’avais opté pour un petit débardeur noir juste assez décolleté pour mettre en valeur ma « modeste » poitrine (tu parles !) et après avoir essayé ce qui me restait de jupe, j’avais finalement choisi un pantalon blanc que je ne mettais plus, jugeant qu’il me moulait trop mes pauvres petites fesses. Je ne suis pas une obsédée de la lingerie, mais pour l’occasion je m’étais acheté un ensemble slip et soutien-gorge jaune d’un assez bel effet.

Et après quelques banalités obligées, Isabelle entra dans le vif du sujet.

– Alors, ça vous dirait une petite expérience sado-maso, vous seriez nos soumis…
– Ça nous tente, en effet ! Répondis-je.

– Voilà ce qu’on vous propose expliqua Christophe, vous allez être nos esclaves jusqu’à… disons dimanche midi. A ce moment-là, on verra ce que nous ferons. ! On va auparavant mettre au point quelques points de procédures !

Alors, là je n’en revenais pas ! Que venait foutre la procédure là-dedans ? Ces gens nous avaient expliqué leurs pratiques, ça n’avait pas du tout le genre d’être des excités de la cravache, je ne voyais pas bien…

– S’il y a des pratiques que vous ne pouvez pas supporter, il faut nous le dire tout de suite !

Eric, lui, s’interrogeait.

– Par exemple les jeux de pipi, il y a des gens que cela répugne ! Reprit Christophe !
– Nous on n’a rien contre, ça nous est arrivé d’y jouer !
– D’accord et la scato ?

La question piège ! Ça ne me déplairait pas d’essayer, enfin d’essayer un tout petit peu, mais mon regard croise celui d’Eric, qui manifestement ne veut pas en entendre parler. Un peu dommage sans doute.

– Pas cette fois ! Répondis-je.

Christophe a dû comprendre que nous n’étions pas d’accord.entre-nous

– Juste un doigt alors ?
– Non, non ! Insiste Eric.
– On ne vous forcera pas, mais vous avez le droit de changer d’avis… Et la zoo ?
– Ah non ! Répondis-je par réflexe.
– Pourtant se faire lécher le cul par la langue d’un chien, comme humiliation c’est pas mal, non ?
– Je ne veux pas de ça !
– Quand tu l’auras fait, tu feras comme les autres, tu en redemanderas. Bon parlons d’autre chose : On va essayer de manger léger, ce n’est pas la peine d’être « pouf-pouf » pendant la domination ! Déclara Isabelle !

Frustrante l’Isabelle, quand je viens au restaurant c’est pour bouffer, pour goûter des trucs trop compliqués à faire à la maison, déguster de bons vins, non ? Là, il fallait se mesurer ! Ils nous ont conseillé des plats plus curieux que réellement délicieux mais en quantité insuffisante de toute façon ! Ah l’entrée ! Je m’en souviendrais toujours, le nom m’est resté, ils choisissent  » Nove farfalle « . Ils avaient l’air de s’y connaître ! Vous dites quoi, vous, quand en guise d’entrée vous vous retrouvez avec neuf pâtes froides en forme de papillons dans votre assiette ? Trois rougeâtres, trois verdâtres, et trois « normales », Vous avez envie d’envoyer valdinguer tout cela à la tête du monstre qui a osé vous emmener là-dedans, puis de courir en vitesse jusqu’à la prochaine boulangerie vous farcir une énorme religieuse au chocolat ! J’ai failli le faire ! Mais Eric n’avait pas l’air de se plaindre ! Je rongeais donc mon frein en me disant que la soirée commençait sous de très mauvais hospices.

Je vous aurais fait volontiers grâce de la suite des plats, mais tout de même ! Il y avait des cuisses de lapereau ! Une par personne ! Vous avez vu la taille d’un lapereau ! Imaginez la cuisse de la pauvre bestiole dans votre pauvre assiette ! Le tout accompagné de ? De quoi je vous le donne en mille ? De petits légumes ! Autrement dit, rien du tout ! Des dingues, on mangeait avec des dingues !

Nous en étions au café, qui lui avait la chance d’être normal, Isabelle s’était rendu compte de ma soudaine mauvaise humeur et me proposa de venir aux toilettes avec elle, « pour me changer les idées », avait-elle précisé.

– Non, non !

Je faisais ma mauvaise tête

– Tu ne regretteras pas ! Insista-t-elle avec un sourire, un sourire, un de ces sourires !

Ah ben oui, un sourire ! Ça peut changer beaucoup de choses ! Et comme un diable surgi de sa boite, je me levais de mon siège et lui emboîtait le pas !

– Je suis désolée, cette idée de restaurant était stupide, mais nous nous rattraperons demain midi ! Il aurait mieux fallu qu’on se retrouve après avoir dîné chacun de notre côté, et après on se serait donné rendez-vous pour le café dans un bistrot. Et là, nous aurions pu nous mettre d’accord avant de passer aux choses sérieuses. Je suis désolée, Fabienne. Nous ne sommes pas parfaits, cela nous servira de leçon, nous avions cru bien faire, mais je reste persuadée que la suite vous plaira !

La dominatrice qui s’excuse ! Moi, je trouve ça pas mal !

– Bisous ? propose-t-elle.

Ben oui, bisous, ça va déjà beaucoup mieux ! J’approche mon visage, pensant naïvement (je suis un peu conne parfois) qu’elle ne souhaite pour l’instant que juste un petit bisou amical, mais non elle m’enlace et sans trop savoir comment, on se retrouve bouche contre bouche, et déjà nos langues jouent ensemble. Mais ce ne sera pas le long baiser passionné auquel je m’attendais maintenant. Non, elle y met fin, puis d’autorité m’entraîne dans la cabine.

– Assis-toi comme si tu allais pisser ! M’ordonne-t-elle, mais je t’interdis de le faire !

Elle me donne des ordres, pourtant il avait été précisé que la domination ne commencerait qu’une fois rendus chez eux, mais je me vois mal objecter !

– Tu veux que je baisse ma culotte, ou pas ? Demandais-je bêtement
– Bien sûr !

Et à peine suis-je assise sur la cuvette, qu’elle ajoute :

– Et maintenant je veux voir tes seins !
– Là, maintenant, tout de suite ?

J’ai le sentiment d’être un peu gourde et de dire n’importe quoi !

– Oui, maintenant, et tout de suite !

Je déboutonne mon chemisier, et vais pour l’enlever !

– Ne l’enlève pas ! Fais sortir tes seins du soutien-gorge !

J’ignore pourquoi mais je ne pratique guère ce genre de débraillé qui me paraît de la dernière vulgarité, mais je m’exécute ! Ah; j’ai l’air maligne comme ça mes nibards à l’air, assise cul nu sur la cuvette des chiottes ! Isabelle m’attrape alors les bouts, les pince. Oh ! Très légèrement entre le pouce et l’index, effectue un mouvement glissant du bout des doigts. Cela m’électrise, des frissons me parcourent le corps, je suis déjà dans son trip !

– Plus fort !
– C’est moi qui commande ! Répond-elle.
– Oui !
– Oui qui ?
– Oui maîtresse !
– Mais non pas maîtresse, on n’est pas en train de jouer histoire d’O, mais j’ai un prénom !
– Oui Isabelle !
– Tu vois quand tu veux !
– Aie !
– C’est trop fort ?
– Non !

Elle serre fort à présent, les roule dans ses doigts accentue sa pression, les tortille !

– C’est bon ! C’est bon !
– Ça va alors ? Tu n’es plus de mauvais poil ?
– Non !
– Non qui ?
– Non Isabelle !

Et brusquement elle arrête !

– Allez ! Tu te rhabilles !
– Dommage c’était si bon !
– T’inquiète pas ! Tu ne perds rien pour attendre ! Et laisse-moi la place, je vais pisser !

On intervertit nos places, j’entends le clapotis de son pipi s’écouler dans la cuvette, je trouve ça troublant, c’est bien la première fois qu’une femme urine devant moi. Tout à une fin, elle s’arrête, mais ne se relève pas, je comprends qu’elle pousse.

– Je vais peut-être faire une petite crotte ! Se croit-elle obligée de préciser, au cas où je n’aurais pas compris..

J’entends quelque chose tomber dans la cuvette. Elle se relève.

– Tu m’essuies ?

J’ai des nuages dans le cerveau, je prends deux feuilles de papier à cul.

– Non, avec ta langue !

Dans un état second j’ai approché ma langue de sa jolie chatte de vraie blonde et j’ai lapé les gouttes d’urine résiduelles. Ces jeux n’ont jamais été une corvée mais je ne les avais jamais pratiqués avec une femme.

Elle se tourne, me présente ses jolies fesses.

– Et maintenant derrière !

Alors qu’elle vient de chier ? Elle est malade !

– Ça ne va pas te tuer !

Je l’ai fait en fermant les yeux, ma langue touchant son anus. Je n’ai rien perçu de repoussant.

On rejoint les hommes qui sont en pleine discussion. L’addition est réglée ! Les choses sérieuses peuvent à présent commencer.

– Dernière chose avant de nous embarquer ! Nous précise Isabelle. Si vous voulez tout arrêter, il y a un mot de sécurité, ce sera « Bigoudi » qu’il faudra prononcer deux fois. Attention si vous l’utilisez, il n’y a aucun retour en arrière possible, on vous fous à la porte.
– Carrément ?
– Oui !

On va chez eux à pied, c’est tout près, l’angoisse de l’ascenseur, et nous voilà dans les lieux. On est accueilli par le chien, un gros labrador noir.

– Vous voulez boire un petit truc avant de commencer ?

Ça ne me dit trop rien, mais Eric à l’air d’en avoir besoin pour se donner du courage. On se boit un coup de whisky sur le pouce sans s’asseoir. Tout le monde est en fait impatient de passer à la suite.

Et on passe à côté !

Le chien nous a suivi. Je commence à baliser.

– Euh, juste une question : le chien, il va rester là ?
– Oui et si ça t’insupporte, il y a un mot de sécurité ! Me répond sèchement Isabelle, visiblement agacée par ma question.

Je ne vous décrirais pas la déception provoquée par le dépouillement de cette pièce, j’en ai déjà parlé. Je pensais qu’Isabelle et Christophe se changeraient. Mais non, ces deux-là ne sont pas des fanas de la mise en scène. Un donjon réduit au minimum, pas de tenue spéciale, et aucun protocole. Ce doit être de la « nouvelle domination sans ajout de truc machin chose » !
.
Non, Christophe s’est simplement débarrassé de son blouson, et détail trivial il a troqué ses chaussures de ville contre une paire de charentaises ! Mais c’est l’horreur absolue, il va nous faire une domination en charentaises ! Pauvre monde ! Où va-t-on ? Isabelle en ce qui la concerne n’a rien retiré du tout mais nous ordonne de nous mettre entièrement nus :

– Complètement, même la montre et les chaussettes ! Précisera-t-elle à Eric qui entendait les garder.

On a l’air un peu ballot, tous les deux à poil comme ça, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Christophe tourne autour de moi, me met ses pattes partout, les seins, la chatte, les fesses où il s’attarde, les écartant afin de découvrir mon intimité arrière. C’est gênant son petit manège. Il revient sur ma chatte et en tripote les poils.

– La prochaine fois, faudra me raser tout cela !
– Pourquoi pas ? Répondis-je en gage de bonne volonté.

…s’il y a une prochaine fois…

Eric est examiné à peu près de la même façon par Isabelle, je remarque qu’elle évite de toucher au sexe, par contre, il a droit lui aussi à l’examen arrière, puis elle arrête son observation, s’en va ouvrir la malle et en sort un sac plastique manifestement préparé exprès pour nous (un sac en plastique, elle n’est pas mal non plus celle-là !) Les « histoirdoïstes » vont en avaler leur cravache !

– Bon, vous allez vous placer de part et d’autre de cette malle, voilà comme ça à genoux, les mains sur la malle, la tête baissée, le cul relevé, mieux que ça le cul, bien cambré ! C’est bon !

Christophe s’est emparé d’un martinet, il frappe d’abord. Le premier coup est pour moi ! Il n’est pas très fort. Pas fort du tout même, s’il continue comme ça, ça va être très soft. Le deuxième est plus puissant, mais pas de quoi s’affoler. Il n’ose peut-être pas frapper plus fort, il va sans doute falloir que je lui dise. Troisième coup ! Pareil ! Il a peur de me faire mal ou quoi ? D’autres suivirent et puis celui-ci !

– Arrgh !

Mais il est con ce mec ! Il m’a fait vachement mal, je vais pour protester, mais un nouveau coup tombe plus bas, sur l’autre fesse, juste ce qu’il faut. J’ai compris, il cherchait mes limites, quelques coups hésitent encore, soit trop faibles, soit trop forts, je n’ai pas besoin de faire quoique ce soit, mes cris le guide. Puis la bonne mesure se stabilise, il frappe à la volée, mon cul commence à chauffer, ça picote, une onde de tiédeur me parcoure le corps, ça y est, je suis en symbiose avec ses coups, ils ne me font plus de mal, ils me font du bien, je transcende la douleur !

– Encore !

Il frappe partout, les fesses trop rougies sont délaissées et c’est maintenant mon dos qu’il vise, mes cuisses, mes mollets et même mes pieds. Je conserve la tête baissée, mais maintenant les claquements sur la peau de Eric résonnent à leur tour, il va avoir sa dose. Christophe s’est arrêté :

– Ne te redresse pas !

J’entends mieux la flagellation de mon mari, sur un autre ça ne fait évidemment pas le même son, le « slash » du martinet entrant en contact avec la peau, le cri étouffé de la victime qui supporte. Je mouille, je mouille, j’ai une envie folle de jouir, je sais bien qu’on ne me le permettra pas de sitôt, mais qu’importe ! N’y a-t-il pas de plus grand plaisir qu’un plaisir retardé ?

Que ceux qui ne comprennent pas essaient de découvrir ! La domination est un art. Et la flagellation une expression de cet art. Les peintres, les sculpteurs sont des artistes de la vue ! Les musiciens sont ceux de l’ouïe, les cuisiniers ceux du goût, et les parfumeurs (de grands méconnus ceux-là) sont ceux de l’odorat. Tout le monde connaît Raphaël ou Rodin, Beethoven ou Ellington ! Brillat-Savarin ou Bocuse ! Mais l’odorat a ses artistes aussi ! Ben oui ! Et qu’est qu’il reste ? Le toucher ! Savoir ressentir une émotion avec la peau, et savoir la faire ressentir. Peut-être s’agit-il d’un don, peut-être le point de vue artistique du sado masochisme explique-t-il que certains y sont imperméables, tout simplement parce que leur peau ne possède pas tous les pigments sensitifs permettant d’en jouer les subtiles symphonies ?

C’était mes cinq minutes de lyrisme culturel, et on va s’arrêter là pour l’instant parce qu’après il s’est passé quelque chose de bizarre.

Je sens quelque chose de mouillé sur mon cul, avant de réaliser que le chien est en train de me le lécher. Drôle d’impression qui n’a rien de désagréable.

– T’as vu ce qu’elle fait ta pute de femme ! Indique Isabelle en s’adressant à Eric. Elle se fait lécher le cul par un clébard. Dis-lui que c’est une salope !
– T’es une salope, Fabienne !
– Ça manque de conviction, tout ça ! Et si on lui faisait sucer la bite du chien ? Qu’est-ce que tu en pense ?
– Non, non ! Protestais-je.
– Toi ta gueule, ce n’est pas à toi que je parle ! Alors Eric je n’ai pas entendu ta réponse.

Il hésite, il ne sait pas quoi répondre… et le chien qui continue à me lécher le cul, il est infatigable ce bestiau !

– Bon puisque tu n’a pas dit « non », tout à l’heure on lui fera sucer le chien. Passons à autre chose.

Le salaud, pourquoi il n’a pas dit « non » ? J’ai failli utiliser le mot de sécurisé, mais rien ne presse, je ne l’utiliserai qu’au moment où il faudra…

C’est Christophe qui nous intime l’ordre de nous regrouper à genoux devant lui. Et le voilà qui retire prestement son pantalon et son caleçon et qu’il nous nargue la bite à l’air. Une bien belle bite, bien raidie avec un gland d’un joli violet d’où pointent déjà quelques gouttes de préjouissance. La chose me paraît tout à fait appétissante et je m’en pourlèche les babines d’avance, sûre de ce qu’il va nous demander, même si le rapport avec la domination n’est pas très évident.

– Allez suce !

A ce moment-là, il regardait Eric, un instant je me fis la réflexion qu’il devait loucher, peut-être la fatigue, toujours est-il que prenant cet ordre pour moi, je m’approchais de ce beau membre offert afin de m’en délecter. Mais voilà que notre homme pivote, tendant son male attribut de façon claire et précise vers le visage de mon époux ! Et de rajouter, si parfois, l’évidence manquait encore :

– Pas toi ! Lui !

Je me révoltais intérieurement quelques instants de cette incongruité burlesque ! Nous étions venus ici participer à un jeu de domination, et non pas pour que mon mari joue aux pédés ! Et puis, je repensais à cette discussion sur les pratiques non souhaitées ! La fellation masculine n’y avait pas été abordée, nous n’y avions même pas pensé ! Ces salauds nous avaient piégés ! Les salauds ! Mais il allait se passer quelque chose, Eric n’allait pas accepter ça ! Cela me paraissait impensable ! Il nous suffisait de stopper toute cette comédie et de finir la nuit chez nous. Un regard vers Eric, c’est lui qui est concerné, c’est lui qui à coup sûr va réagir ! Et qu’est-ce qu’il fait mon Eric ? Non, mais je rêve ou quoi ? Il se prend pour le corbeau de la fable et « ouvre un large bec », puis il saisit la queue de Christophe à sa base entre deux doigts et sans aucun petit geste d’approche, la loge dans sa bouche ! J’ai beau être à genoux, me voici sur le cul ! Je ne suis ni choquée, ni outrée, et je suis surprise de ne pas l’être ! Non à la limite, je suis au spectacle, vous savez cette impression quand vous êtes au cirque, parce que vous y avez été pour faire plaisir au petit-neveu, et qu’on vous annonce un numéro qui ne vous plaira pas mais qui est tellement insolite, tellement imprévu que vous ne vous rassasiez pas de la scène.

Je jette un coup d’œil sur la bite de mon mari, il bande. Ça a quelque chose de frustrant tout cela, je voudrais bien faire quelque chose ! Deux belles queues bien tendues, et moi je reste là comme une conne ! Et Eric qui s’applique ! Quelqu’un lui a appris à faire ça ? . Il ne me dit pas tout ce cochon ! Remarquez, je ne lui dis pas tout non plus… mais quand même…

– T’as vu ! Regarde-moi ces deux pédés ! Intervient Isabelle, toujours sa cravache à la main.

Je l’avais oublié celle-là, c’est maintenant la dernière à rester habillée. Je ne réponds pas. Qu’est-ce que vous voudriez que je dise ? Elle en remet une louchée :

– Ça te plait de voir ton mari sucer une bite ?

Je m’entends dire  » Oui  »

– Et tu mouilles ?
– Oui !
– Oui qui ? T’es vraiment pas très obéissante !

J’allais dire  » Oui Isabelle !  » Mais voilà que comme tout à l’heure, aux toilettes du restaurant, elle me saisit le bout des seins et me les tortille. Elle les pince carrément de façon non progressive !

– Aie !
– Aie qui ?

Aie qui ! N’importe quoi ? Elle pète les plombs Isabelle ! Elle me fait mal, mais j’aime ça, mon entre-cuisses se mouille inexorablement !

– C’est bon Isabelle ! Continue !

Isabelle cesse sa pression et jette un coup d’œil aux hommes. C’est impressionnant, Eric fait aller et venir la bite de Christophe entre ses lèvres. Ce dernier est aux anges, la tête vers le ciel, les yeux fermés partis vers on ne sait quel fantasme secret.

– Stop ! dit-elle à Eric !

Eric est confus, il évite de croiser mon regard. Quant à Christophe, manifestement il ne comprend plus. Ces messieurs dames sont maintenant en désaccord sur la suite des événements. On aura tout vu ! Ah ça pour être loin d’histoire d’O, on en est assez loin !

– Je suis sûre que tu regrettes qu’ils se soient arrêtés ? Me demande Isabelle.

Je ne sais pas trop quoi répondre.

– Tu réponds quand je te cause, petite garce ?

Je ne réponds toujours pas, je ne trouve pas les mots.

– Tu réponds ou je t’en fous une !
– Chiche !
– Clack ! Clack ! Clack ! Clack !

Quatre d’un coup ! Comme c’est un jeu et rien qu’un jeu, la gifle n’a rien de dégradante ni d’humiliante ! (un peu quand même). J’ai envie de jouer le jeu à fond, de lui montrer que je suis une bonne joueuse !

– Merci Isabelle !
– De rien ! Me dit-elle en me crachant plusieurs fois au visage !

Mon dieu qu’elle humiliation de me faire cracher dessus ! On ne me l’avait jamais fait ! Et ça me fait mouiller, je n’en reviens pas !

– Merci Isabelle.
– Alors tu réponds maintenant ?
– Non !

Et c’est sans doute la deuxième grosse surprise de la soirée. Dans le genre on ne se connaît pas soi-même, parce qu’à ce moment-là je souhaitais vraiment qu’elle me gifle et qu’elle me crache encore dessus ! Faut-il expliquer ? Je n’en sais rien, mais j’en serais bien incapable !

– A mon avis tu veux encore des baffes ?
– Oui !
– Oui qui ?

Je ne réponds pas ! Elle éclate de rire !

9mb004bNon, non, ça ne marche pas ! C’est moi qui mène la barque ! Mais attend, je vais te gâter !

Elle s’en va fureter dans son grand sac en plastique, et en sort deux pinces à linges, des grosses en plastique transparent, deux fois plus grosses que les ordinaires. Il doit s’agir en fait de gadgets de bureau destinés à rassembler tout le courrier en retard. L’une est pour mon téton droit !

– Aie !

L’autre pour mon téton gauche !

– Aie !

Elle attend quelques instants que mes seins s’habituent à la pression des pinces. C’est vrai que ça serre fort, mais bon, on s’habitue et j’adore cette sensation.

– Et maintenant je suis sûre que tu vas me répondre !

Bien sûr que je vais lui répondre, mais qu’elle me force donc à le faire, puisque c’est ça le jeu !

– Alors ?

Je suis muette comme une truite ! Elle envoie une pichenette dans chacune des pinces, me provoquant une onde de douleur. Mais elle se fout le doigt dans l’œil, une douleur comme ça, cela aurait plutôt tendance à me faire mouiller. Encore deux ou trois pichenettes, puis elle change de tactique, prend chaque pince par l’une de leur extrémité et commence à tirer vers elle, à tirer… à tirer, je retiens mon souffle, pour l’instant c’est supportable, ça ne va pas le rester bien longtemps ! Elle tire encore, je m’apprête à lui dire que je vais répondre, mais j’essaie de résister encore, quand soudain :

– Clac !

La pince se dégage de mon sein ! Je hurle !

– Abrutie !

Ça m’a échappé ! Je reçois deux baffes ! Ça a dû lui échapper aussi à Isabelle. Elle a l’intelligence de se rendre compte à ce moment que le jeu à un peu dérapé.

– Oh ! Excuse-moi ! Me dit-elle penaude !
– Non, c’est moi !
– T’es super, viens m’embrasser !

On s’embrasse goulûment pendant un petit moment ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas embrassé une femme du moins de cette façon ! Je me régale ! On avait un instant oublié les hommes, on les regarde. Eric est toujours à genoux, Christophe est debout, toujours avec son tee-shirt et nous regarde. Ils bandent un peu mou tous les deux à présent.

– Alors ça t’a excité de voir ton homme sucer une queue ?

Est-ce parce que posé comme ça c’est plus facile, toujours est-il que je m’entends crier « OUI » ! Mais je ne comprends pas pourquoi Eric fuit toujours mon regard !

– Tu ne savais pas que ton homme était pédé ?
– Il n’est pas pédé !
– Ils le sont tous !

Je ne relevais pas, lui laissant la responsabilité de cette affirmation que je ne partage absolument pas !

– Ce serait marrant s’ils allaient encore plus loin ? Me lance-t-elle.

Et là je ne réponds pas, je ne réponds pas OUI, mais je ne réponds pas NON, non plus ! Où est-ce que l’on est en train de s’embarquer ?

– Suce-le encore un peu, juste pour qu’il bande comme il faut ! Demande-t-elle à Eric qui reprend sa fellation !

– Qu’est-ce qu’il aime ça sucer des bites, ton mec !

Elle se répète, la nana, elle se répète !

– Tu sais ce que tu vas faire maintenant ?

Ben non, je ne sais pas !

– Non !
– C’est toi qui vas aller demander à ton mari de se mettre bien en position afin que Christophe puisse bien l’enculer !
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne peux pas faire ça !
– On arrête tout alors ?

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, je me tourne vers Eric qui enfin croise mon regard ! Il m’implore presque :

– Fais ce que te dit Fabienne, on est là pour essayer des trucs, non ?

La situation devient dingue, je me rends compte que mes réticences n’étaient pas en moi, mais pour lui ! Et voilà qu’il se déclare volontaire pour tenter l’expérience. Soit ! Ah ! Il est volontaire ! Et c’est moi qui passe maintenant pour une mijaurée. ? Alors je viens devant lui, je souffle un coup et très posément je lui dis :

– Tu vas te foutre à quatre pattes, tu vas bien relever ton cul, et tu vas bien te faire enculer comme une salope par la bonne bite de Christophe !

Du coup, voilà mon homme qui à ces douces paroles se remet à bander, et se met en position ! J’en remets une dose :

– Tu as aimé cela, lui sucer la queue, hein, gros pédé ! Et maintenant tu vas l’avoir bien profond dans le cul !

J’ai quand même la sensation de délirer un peu ! Christophe se revêt le zizi d’un préservatif, se positionne derrière Eric, lui tripote les fesses, humecte un tout petit peu son trou du cul avec la langue, puis dispose son membre raidi à l’entrée. Il force, ça passe un peu, mais ça ripe, il force encore, ça passe plus loin, il force encore, c’est passé. Et aussitôt c’est les allers et retours qui commencent. Eric geint, sans qu’on puisse bien savoir si c’est de douleur ou de plaisir. Il s’est couché le visage sur le sol entre ses bras, il se mord les mains, je ne vois que ces cheveux, je suis inquiète ! Les râles changent de ton, ce sont maintenant clairement des expressions de plaisir ! Je mouille ! Je mouille trop ! Rien ne se passe comme prévu, mais je mouille, je mouille !

Christophe est au bord de la jouissance, il ralentit son pistonnage, se dégage lentement. Il ne souhaite donc pas jouir comme ça ! Il retire brusquement la capote et contourne Eric. J’ai compris, il veut éjaculer dans sa bouche ! Mais non, l’excitation est trop forte, ça part avant, il recueille alors toute sa main ! Je rigole ce doit être nerveux ! Mais ça ne déstabilise pas notre hôte qui se pointe devant Eric et qui lui ordonne de lui lécher les mains. Ça ne devrait pas gêner mon homme ! Combien de fois s’est-il « amusé » à m’embrasser après que je lui ai fait une fellation en gardant du sperme dans ma bouche ?

– J’ai un peu soif, viens boire un verre avec moi ! Lui propose Christophe et les deux hommes quittent la pièce

– Viens là, toi ! M’ordonne Isabelle.

Je m’approche.

– Tu veux continuer à jouer ?
– Oui, Isabelle !
– Alors tu vas me déshabiller, calmement, méthodiquement, sans aucune précipitation.

Je souris, ça me plait bien.

– Et quand ce sera fini, tu vas t’abreuver de mes liqueurs intimes !

Voici qu’elle se met à parler comme dans les mauvais bouquins pornos à présent, mais qu’importe le style, la promesse est là, déjà excitante ! Elle lève un pied et me le tend. J’ai peur un moment qu’elle ne me fasse lécher ses talons, je sais que cela se fait, qu’il y a des amateurs, mais très peu pour moi. Non il faut juste l’enlever, l’autre aussi bien sûr.

– La jupe !

Je passe derrière elle, déboutonne les trois boutons de sa jupe de tweed, la descend, je suis surprise, je m’attendais à quelques fantaisies, peut-être pas le porte-jarretelles, mais au moins des Dim ‘up ! Non un collant, un affreux collant couleur chair, commun, sans aucun érotisme, malgré tout il y a en dessous une ravissante petite culotte rose foncé !

– Le collant !

Je m’attendais au chemisier, se sera donc pour le tour d’après, me voici donc en train de dérouler ce machin, je le fais par l’arrière, dévoilant la chair de ses fesses que ne cache pas son slip, une envie irrésistible de lui toucher me tenaille, alors je le fais, de l’extérieur des doigts, profitant de la manipulation, je dois d’ailleurs trop insister, parce qu’elle me rappelle à l’ordre :

– Je ne t’ai pas dit de me tripoter !

L’envie est trop forte, pas seulement de toucher, mais d’embrasser de lécher, de savourer !

– S’il te plait !
– Non !

Je suis dépitée, mais sa promesse me revient à l’esprit, autant me montrer raisonnable. Le collant est enlevé, je mouille de nouveau, je vais faire une crise avant peu, si on me ferme encore les vannes de mon plaisir.

– Le chemisier !

Bien sûr ça devient intéressant, mais comment je vais être après ce numéro, je suis dans un état second, je déboutonne tout cela, les seins emprisonnés dans le soutien-gorge assortis à la culotte, (c’est presque une surprise !) ne sont pas très gros, mais ils existent et sont tout à fait « pelotables », du moins si on me permet de le faire !

– Le soutif !

Et voilà, je défais l’agrafe, c’est sans doute la première fois que je défais un soutien-gorge qui n’est pas le mien, j’ai eu quelques aventures féminines, mais ces dames savaient enlever ça toutes seules, je baisse les bretelles délicatement !

– Reste derrière !

Elle est délicieuse, ma maîtresse qui ne veut même pas qu’on l’appelle maîtresse, certes, elle n’a pas un physique à poser pour des magazines, mais elle est craquante, ces épaules, ce dos, j’attends. Ou bien elle va me montrer ses seins ou bien il va falloir que je retire sa culotte.

Ce sera la culotte !

Des petites fesses, peu joufflus, je m’y attendais, des fesses dont le charme est d’abord dans leur faculté d’ouverture ! (Où ais-je été cherché cette image ?)

Sans mot dire, elle se met à présent à quatre pattes, j’en profite pour lorgner sur sa poitrine pendant le mouvement, mais ma vision reste trop furtive.

La voici qui écarte ses jambes et donc du même coup ses fesses ! Vision sublime de sa petite chatte parsemée de poils blonds et juste au-dessus son petit œillet tout rose !

– Lèche !

Je me positionne derrière elle, je place enfin mes mains sur ces fesses, ce n’est pas indispensable, mais pratique, elle ne proteste pas, j’approche mon visage de sa chatte, l’odeur est un peu forte, ce qui est normal vu l’heure, mais cet aspect des choses ne me déplait pas. Ma langue balaie une première fois sa chatte, elle est trempée.

– Pas la chatte, le cul !

O.K. Je l’ai déjà fait dans les chiottes du restau, et ça ne m’a pas gêné plus que ça ! Le goût de son trou du cul est légèrement âcre. Malgré tout, l’espace d’un dixième de seconde je pense à renoncer, mais je sais que je vais m’habituer, j’humecte tout ça bien comme il faut, faisant tournoyer ma langue à la sortie de ce petit trou, je prends l’initiative de lui écarter plus les fesses des mains, elle se laisse faire, fait jouer les muscles de son anus pour l’entrouvrir, ma langue y pénètre, je l’encule avec ma langue, Elle pousse des petits cris de plaisirs, ma caresse lui plait et je suis fière d’être à la hauteur.

– Il te plait le gout de mon cul ?
– Oui, Isabelle !
– Il sent bien la merde ?
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne sais plus !
– Ma pauvre bibiche ! Ecoute moi bien, tu vas lécher ton doigt, non celui-là, et tu vas me le mettre dans le cul.

Je ne suis pas trop rassurée, mais je m’exécute.

– Fais le bouger, fais-le tourner ! J’adore ça qu’on me doigte le trou du cul.

Quand elle m’ordonne de le retirer, mon doigt est maculé de matière.

– Tu sais ce que je vais te demander ?
– Je ne sais pas si je pourrais !
– Donne juste un petit coup de langue, un tout petit ! Essaie, je sais que tu en as envie.
– On avait dit…
– Je sais ce qu’on avait dit, mais c’est surtout ton mari qui ne voulait pas, je te demande d’essayer, je n’insisterai pas.

Moment d’hésitation ! Isabelle me sourit ! Je ne vous dis pas le sourire, elle m’encourage du regard ! Je le fais. Pas de quoi paniquer. J’ai conscience d’avoir franchi un pas, je viens de lécher de la merde, et je recommencerais volontiers.

– Mieux maintenant !

J’entre l’extrémité du doigt dans ma bouche, je lèche, je suis en train de réaliser l’un de mes fantasmes les plus inavouables. Je lèche tout, je nettoie tout ! Je suis complètement folle.

Isabelle me prend par la main, m’entraîne !

– Viens là, sur la bâche !

Pourquoi sur la bâche ! Mais je ne tarde pas à comprendre, elle me fait allonger de tout mon long, elle se place au-dessus de moi debout, je peux enfin contempler convenablement ses seins, petits, mais charmants et terminés par de gros bourgeons tout roses. Les premières gouttes d’urine tiède tombent sur mon ventre. Très lentement elle avance en direction de mon visage. Si elle croit m’impressionner, elle se fout le doigt dans l’œil car j’adore ce genre de jeux, elle avance, elle avance. Qu’est-ce qu’elle a pu boire pour pisser autant ? J’en reçois partout. Sur le nombril (c’est marrant d’ailleurs) ça fait une petite marre, c’est touchant, c’est ravissant ! J’en reçois sur les seins, sur le cou et bien sûr sur le visage, il faut bien que je ferme les yeux, de l’acide urique dans l’œil ce n’est pas terrible, mais je ferme aussi la bouche, et là c’est par jeu, j’espère simplement qu’elle n’a pas pris une de ces saloperies qui donnent un goût abominable à l’urine ! J’attends l’ordre !

– Tu comptes rester longtemps la bouche fermée ?

Je ne réponds pas, je suis très joueuse. Elle se baisse et me gifle les seins.

– Allez avale !

J’ouvre la bouche, il ne reste plus grand chose, une bonne goulée, je m’en délecte !

– Merci, Isabelle c’était délicieux !
– Mais ce n’est pas fini !

Je la vois pousser ! Elle ne va tout de même pas… Mais je ne sais quel diablotin m’empêche de protester, alors Isabelle me chie sur la poitrine, deux gros boudins y dégringolent, je ferme les yeux, je les ouvre, je ne sais plus où j’en suis. Je mouille comme une éponge. Isabelle détache un bout d’étron, l’approche de son visage, le lèche. Elle est folle… Et voilà qu’elle me le tend. Je n’ai même pas hésité, ma langue caresse sa merde et je suis en train d’aimer ça.

– On arrête ! Suppliais-je sans grande conviction.
– Hum ! Tu sais que t’es craquante toi ?

Et ce disant, elle s’affale sur moi et m’embrasse goulûment sur ma bouche non rincée de ses secrétions osées, puis telle une anguille elle se retourne, m’offre sa chatte tandis que la sienne me tombe sur le museau. Je lèche, je suce. Elle lèche, elle suce. On est prises toutes les deux d’une enivrante frénésie sexuelle ! Je lèche, elle mouille, nous mouillons ensemble, et puis soudain c’est l’explosion ! Je pars, elle me suit, elle se détend comme un diable qui sort d’une boite à surprise, se remet sur moi, mais dans le même sens et nous nous embrassons, longtemps, passionnément ! On se relève pantelantes, nos corps sont trempés de sueur, d’urine, de merde.

Je réalise alors qu’Eric n’a pas assisté à notre petit jeu scato. J’ai compris alors que ce qu’avait fait Isabelle était prémédité, elle avait dû deviner que l’expérience me tenterait, mais sachant les réticences de mon homme et ne voulant pas prendre le risque de clasher la séance, Christophe l’avait diplomatiquement emmené boire un coup en cuisine.

On se douche en vitesse, les hommes sont revenus… le chien aussi ! Je l’avais oublié celui-ci..

– Regarde, je vais te montrer quelque chose, ! Me dit Isabelle qui passant sa main sous le flanc du chien, entreprend de le branler. Sa bite rougeâtre ne tarde pas à émerger de son fourreau. Isabelle ramène l’organe entre ses pattes de derrière et tandis que Christophe l’immobilise, elle l’englouti dans sa bouche.

– Hum, c’est trop bon ! Viens essayer !

Je ne réponds pas je suis tétanisée, partagée entre ce spectacle contre-nature et l’envie insidieuse de franchir un tabou.

– Eric, dit à ta pute de venir sucer le chien !
– Suce le chien, Fabienne !

Le salaud ! Maintenant je ne peux plus me défiler, ou du moins il vient de me fournir le prétexte de ne pas me défiler.

Je ferme les yeux, c’est gluant, mais ce n’est pas mauvais, avec Isabelle on se repasse la bite, ça a duré quelques minutes, puis le chien profitant du fait que Christophe ne le retenait plus, s’en est allé voir ailleurs.

Et après cette petite réjouissance, on nous a attaché sur les croix.

Retour au présent.

Du bruit dans le couloir, ils reviennent enfin. Christophe a revêtu une robe de chambre, mais Isabelle est restée nue.

– Ça va ?
– Un peu crevé, mais ça va !
– On va peut-être pas continuer, on a fait pas mal de trucs…
– Comme vous voulez !
– Allez, on vous détache, on peut vous faire un café, ou alors si vous voulez vous reposer, on vous prête un lit.

Je me tourne vers Eric, il a l’air tout penaud. Je réalise alors qu’il n’a pas joui, il doit avoir les couilles douloureuses. Et puisque ces braves gens semblent l’avoir carrément oublié, je m’empare de son membre, le masturbe un petit peu, il se laisse faire, puis sans m’occuper des autres, je me baisse pour le prendre en bouche. J’aurais pu le faire jouir comme ça. Trop de plaisir contenu ne demandait qu’à éclater. Mais non, quelque part j’avais envie de prouver à nos amis d’un soir que les plus extrêmes galipettes n’empêchaient pas l’amour, alors je me suis couché sur le sol, dans la froideur de la bâche en plastique, j’ai relevé mes jambes au ciel afin de dégager mon anus, puis souriant à Eric, je lui ai dit simplement :

– Maintenant encule-moi vite !

Nos hôtes se sont alors retirés sur la pointe des pieds.

Mars 2001
Première publication sur Vassilia, le 30/03/2001 en version expurgée puis en juillet, puis en 2005 en version intégrale
© Vassilia et Helene Sevigsky 2001/2005

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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Vendredi 30 mars 2001 5 30 /03 /Mars /2001 13:40

Un petit coup de vent malicieux

 2 - Cynthia reçoit

par Helena

 

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Bonjour, c'est à nouveau Sophie ! Cet épisode étant la suite " naturelle " de l'épisode précédent, il est donc conseillé de lire ce dernier avant celui-ci. Un bref résumé néanmoins pour les " pressés " :

A la plage avec mon mari, j'ai soudain un coup de foudre pour une femme magnifique. Et voilà qu'elle m'invite chez elle. Je dois employer des arguments ultimes pour convaincre mon ours de mari de m'y accompagner !

 

C'est parti !

 

Mais c'est qu'il est revenu à la charge, le Tony ! Je crois qu'il aurait fait n'importe quoi pour ne pas y aller. Lui qu'il faut traîner dans les restaurants, le voilà qui était prêt à m'en payer un somptueux avec musique russe, balalaïkas et saumon de la Volga ! Ou alors une croisière nocturne avec champagne à bord. Ou même…le comble :

 

- Je te paie un super bijou, un machin dont tu as toujours rêvé ! Mais fais-moi plaisir, on ne va pas à cette soirée !

- Non mais tu as vu un peu la nana, on ne sait jamais, ça peut tourner en partouse ?

- C'est ça et tu vas te faire prendre par l'autre crapaud ?

- Le crapaud, j'en sais rien ! Mais sa grenouille, je ne dirais pas non !

- Ça n'a pas de sens !

- Si !

- Et tu crois que ça me plait de te voir prendre par un autre mec ?

- Ce n'est pas le but de l'opération mais si ça se produit, tu pourras faire des choses avec Cynthia et je t'assure que je ne te le rapprocherais pas !

- Et patati, et patata…

 

Je me fâchais, lui expliquant qu'il m'avait déjà donné son accord, qu'on ne revenait pas sur une décision, qu'une fois dans sa vie, il pouvait bien sortir avec moi sans ronchonner et qui plus est que c'était un cas de divorce (je bluffais bien sûr !). Il fallut bien qu'il cède !

 

Quand même cette longue discussion m'avait épuisé ! J'avais la réelle conviction d'agir en la circonstance par pur individualisme ! Cette occasion si je n'en profitais pas, n'était sans doute pas près de se reproduire surtout avec une nana pareille ! Il me semblait que rien au monde ne pourrait m'empêcher d'y aller.

 

C'est les vacances, on reste décontracté même si on est invité chez des rupins. Mais je me voulais belle. Je me mis en frais et achetais une petite robe jaune très sexy qui fit évidemment râler Tony.

 

- Tu ne vas pas sortir avec ce truc ?

- Si !

- Vivement demain soir que tu redeviennes normale !

 

Il se tut, en principe il ne râle jamais bien longtemps

 

Et puis quoi emmener ? On ne débarque pas chez les gens les mains vides. Des fleurs mais ils allaient bientôt partir. Une énorme bavaroise trônant fièrement à la vitrine d'un pâtissier ferait donc l'affaire.

 

L'accueil est chaleureux, très chaleureux même, à la limite je ne trouve pas ça très naturel ! Cynthia est simplement vêtue d'un petit tee-shirt rose pâle à travers lequel pointent ses tétons déjà dressés et d'une petite culotte noire Voici une tenue qui met en valeur ses longues jambes bronzées.

 

On se présente, le mari de Cynthia s'appelle Pierre.

 

- Asseyez-vous, je vais préparer l'apéritif propose la maîtresse des lieux, puis elle se tourne ingénument vers son mari :

- Il arrive à quelle heure le traiteur ?

- Il ne livre pas, faut que j'aille les chercher, il va d'ailleurs être temps que j'y aille, c'est pas pratique à ramener ce truc-là, faudrait que quelqu'un m'aide ?

 

C'est alors qu'il se tourne vers Tony

 

- Tu viens avec moi, on va laisser les femmes papoter ensemble !

 

La tête du Tony ! Mais je ne vois pas comment il pourrait refuser. Et voilà nos deux mâles de partis !

 

- On va attendre qu'ils reviennent pour l'apéro, à moins que tu ais envie de quelque chose tout de suite !

 

Les yeux de chatte de la Cynthia !

 

- Non, sauf si tu prends quelque chose, alors je t'accompagne !

- Tiens c'est une excellente idée, tu sais ce que j'ai envie de prendre ?

- Euh ! Non !

- Une douche !

 

J'en ai pris une il y a une heure, mais je ne vais pas lui dire :

 

- D'accord ?

- Pas de problèmes !

- Alors ! A poil !

 

Je me demandais d'ailleurs pourquoi, elle avait besoin du prétexte de la douche, puisque tout était explicite, mais bon, je suis invitée, je sais me tenir. Cynthia enlève ses vêtements en un tour de main, elle retire son tee-shirt face à moi, mais se tourne pour enlever sa culotte, étrange réflexe de pudeur inconsciente que je trouve incongru. Je me déshabille à mon tour, c'était bien la peine de me mettre en frais avec ma petite robe sexy qu'elle n'aura vu que 2 minutes sans qu'elle la remarque spécialement !

 

Je la suis dans la salle de bain, elle est nue devant moi, je me surprends, (on est bizarre, dès fois) à être presque plus attiré par son dos que par ses fesses. Je lui trouve le cul triste, il n'a pas ce côté joufflu, bon vivant, effronté que j'aime bien, on ne peut pas tout avoir !

 

Ca y est ! Nous sommes dans le carré à douche, elle me fait face, elle a le sexe épilé, je l'aurais parié ! Je ne sais pas pourquoi, mais il faut que je touche, c'est plus fort que moi, et je lui fais une chaste caresse sur le pubis du bout des doigts

 

- C'est mignon ! C'est doux !

- T'as vu ça ? Rasé de près, je me suis passé un coup de rasoir il y a une demi-heure ! Je l'ai regretté après !

- Regretté pourquoi ?

- J'aurais aimé que tu me rase, ça m'aurait excité ! Mais l'idée m'est venue trop tard ! Et toi ça t'aurait excité ?

 

Bien embêtée, je n'ai jamais fantasmé sur le rasage de minou ! Et à priori ça ne me dit trop rien !

 

- Je ne sais pas, j'ai jamais fait ça !

- Toute une éducation à refaire ! Plaisante-t-elle.

 

Et puis l'idée lui vient comme ça !

 

- Et toi, tu ne voudrais pas que je rase ?

 

Je ne vais pas lui dire que ce n'est pas mon truc, d'autant plus que ça ne me dérange pas, si elle veut me raser, qu'elle me rase, c'est vraiment pas un problème !

 

- On va le faire après, répondit-elle, pour l'instant on va se mouiller un petit peu, ça nous fera du bien.

 

Et joignant le geste à la parole elle se saisit de la douchette et commence à m'asperger !

 

- C'est trop froid ?

- Ca va !

 

C'est juste un peu froid, Cynthia se douche à son tour, ses tétons s'érigent instantanément sous l'effet de la différence thermique. Que c'est mignon ! Que c'est excitant ! Je suis de celles qui trouvent qu'un corps mouillé est autrement plus excitant qu'un corps sec. Ce téton m'attire trop, dans quelques secondes il va se recouvrir de mousse. J'ai des goûts, certes, forts éclectiques, mais celui de la savonnette ne m'émoustille vraiment pas. J'espère simplement qu'elle ne va pas me jeter pour ce que vais oser lui faire ? Et puis, zut et flûte ! Qu'est-ce que j'ai à me sentir sans cesse en état d'infériorité face à cette nana ? Ce n'est pas parce qu'elle a plus de fric que moi et qu'elle est mieux foutue que… Et au diable les réflexions, je me penche, je ne lui demande rien et je lui suce le téton. Mon dieu quelle sensation ! Quel plaisir de faire ça ! Quelle impression de trouble étrange ! J'en ai la chair de poule et cette fois la fraîcheur de l'eau n'y est pour rien. Parce qu'en plus de l'excitation du geste, du franchissement de l'interdit et de tout ce que vous voudrez, il vient de se passer une chose qui me bouleverse.

 

Cynthia loin de me repousser accepte mon geste comme une offrande et alors que je ne pensais pas m'attarder à cette taquinerie, elle en redemande, me collant contre elle, fermant les yeux en pensant à je ne sais quoi. Je passe d'un téton à l'autre, j'ose une main sur son sexe. Mais soudain elle se reprend, me repousse doucement le visage et me sourit bizarrement. J'ai véritablement l'impression à ce moment-là, qu'elle se sent coupable de s'être abandonnée, ne serait-ce que l'espace d'un moment. Elle est là, son visage devant moi. Envie de l'embrasser, mais j'ai pris assez d'initiatives ! A son tour maintenant. Me contenter de lui faire comprendre. Ce ne devrait pas être trop difficile. Un regard. Mon regard. Son regard. Ma bouche qui s'entrouvre, qui laisse passer un petit bout de langue, qui s'entrouvre encore plus. Message reçu ! La voici qui me roule un patin d'enfer ! Whaouh ! Il y a combien de temps que je n'avais pas été excitée de la sorte ? Il faut voir comment elle fait ça ! Une vraie pro du jeu de langue ! Je mouille ! Je mouille ! Par contre je me demande ce qu'elle peut bien me trouver pour me faire des choses pareilles ? Ses mains ne restent pas inactives, elles me caressent partout les fesses, les seins, la chatte, les cuisses. Elle va me rendre folle. Elle a maintenant ses deux mains sur mes bouts de seins, elle les agace, les pince très légèrement, puis un peu plus fort, puis beaucoup plus fort, elle les serre, les tourne…

 

- Aie ! Tu me fais mal

- Excuse-moi ma chérie ! Je ne voulais pas te faire bobo !

 

Voilà qu'elle s'excuse la bourgeoise, maintenant ! On aura tout vu !

 

- Continue !

 

Elle continue, mais moins fort !

 

- Plus fort !

- Tu vois, tu t'habitue, tu me le dis si je te fais mal !

 

Prévenante avec ça !

 

- Encore plus fort ?

- Aie ! Non t'arrête pas ! Continue comme ça ?

- Tu aimes ça avoir un petit peu mal !

- Oui ! Fais mois mal !

 

Mais je suis conne, ou quoi ? Je me rends compte que je suis en train tout simplement de me soumettre. Et l'autre qui ne se le fait pas dire deux fois qui laisse tomber toute prévenance et toute précaution. Elle me les serre de toutes ses forces, les tirebouchonne carrément.

 

- Tu me dis d'arrêter ! D'accord ?

- Encore ! C'est bon ! Aïe ! Non, n'arrête pas, encore, encore, oh que c'est bon !

- T'es maso des seins, on dirait ! Seulement des seins ?

- Oui, enfin non !

- Ben c'est oui ou c'est non ? T'aimes qu'on te domine ?

- Non ! Enfin, c'est pas trop mon truc…

- Et les fessées, t'aimes bien ?

- Si c'est pas trop fort !

- Tu en voudrais une, là, maintenant ?

- Oui !

- Demande-le-moi alors !

- Donne-moi une fessée !

- Mieux que ça !

 

Mais qu'est-ce qu'elle veut ? Dans quel piège veut-elle me faire tomber ? Je tergiverse.

 

- Tu me la donneras tout à l'heure, continue à me pincer.

- Tu ne veux pas que je te domine un peu, juste un petit peu ?

 

Encore une fois, je préfère ne pas répondre et je louvoie.

 

- C'est ton truc, à toi de dominer ?

- Juste un peu, mais rassure-toi, ça ne va pas bien loin, je n'ai pas de panoplie en cuir noir, ni de cravache ! Alors tu veux qu'on essaie d'y jouer ?

- Oui !

 

J'ai dit " oui ", je suis dingue, bien sûr je suis libre de mes mouvements, il n'y a rien d'irrémédiable… quoique s'il elle…

 

- Je ne veux pas que tu m'attache, d'accord ?

- T'inquiètes pas, on va rester dans le soft ! Mets-toi donc à genoux !

 

Je le fais ! Je suis dans ses griffes ! Et en plus ça m'excite !

 

- Renifle ma chatte ?

 

Si c'est ça sa domination, ça devrait se passer sans problème, j'approche mon visage de son sexe, et je lui fais un petit bisou qui se veut le prélude à des choses bien plus hard

 

- J'ai dit de renifler, pas de lécher !

 

Je me recule.

 

- Tu sais ce qu'on leur fait aux petites filles désobéissantes ?

 

Je crois comprendre.

- La fessée ?

- Tu serais trop contente ! Relève-toi et met toi les mains dans le dos !

 

Je le fais, ça commence à être frustrant son truc.

-

  J'ai bien envie de te gifler !

- N'importe quoi !

- C'est un jeu Sophie ! Juste un jeu !

- Alors vas-y !

 

Elle m'en retourne deux, c'est vrai que ça ressemble à des gifles de cinéma, juste ce qu'il faut pour ça claque, mais ce n'est quand même pas du " semblant " Et puis un éclair me traverse l'esprit.

 

- Ne me fais pas ça devant mon mari !

- Mais, tu n'as pas fini d'avoir la trouille ! Je ne te veux aucun mal ! Allez va t'asseoir sur la cuvette des chiottes, je vais te raser les poils de la chatte.

 

Elle fit couler de l'eau chaude sur un gant de toilette, puis me l'appliqua sur le pubis. L'eau était légèrement trop chaude, supportable sans problème pour sa main, mais limite pour l'endroit où elle l'appliquait.

 

- C'est un peu trop chaud !

- Si ce n'est qu'un peu, ça devrait aller !

- C'est juste quand même !

- T'inquiète pas ! Me répondit-elle simplement tout en continuant à mouiller, plus ça sera mouillé, moins tu seras irritée.

 

Elle aspergea ensuite mon pubis de mousse, puis commença à raser. Elle fit un premier essuyage pour voir ce qui restait. Il en restait un petit peu. J'eus donc droit à un second gant chaud, une deuxième application de mousse et un deuxième rasoir neuf.

 

- Voilà c'est tout lisse maintenant ! Ce qui faudrait maintenant c'est mettre quelque chose de stérile dessus. Voyons, que pourrais-t-on mettre là-dessus ?

 

Elle me regarde avec un air ingénu ! Je ne vois pas pourquoi un simple after-shave masculin ne suffirait pas, mais apparemment elle à une autre idée derrière la tête.

 

- Un petit peu d'urine, voilà qui serait une bonne idée !

 

Dingue ! Elle est dingue ! Je suis chez une dingue !

 

- Tu ne t'es jamais fait pisser dessus ?

 

Je ne vais pas lui dire non, il nous arrive parfois avec Tony de jouer à des jeux uro. C'est vrai que je trouve ça amusant, et même plus, alors pourquoi cette réaction de rejet, parce que c'est une femme qui m'en parle ? Mon raisonnement ne tient pas debout !

 

- Je constate que tu ne dis pas non ! Et de toute façon tu n'as rien à dire, notre petit jeu n'est pas fini !

- Alors vas-y !

 

Cynthia me fait serrer mes cuisses, puis viens me chevaucher, elle se baisse légèrement, puis pisse. Je suis beaucoup plus troublée que je ne veux le laisser paraître. L'urine atterrit sur mon ventre et s'éparpille en un large delta un peu partout, sur mes cuisses et sur mon pubis. Elle l'étale avec ses mains, me masse un petit peu, puis se retire. Mais c'est pour mieux revenir. Elle écarte mes cuisses, s'agenouille devant moi, plonge son visage dans mon intimité et entreprend de me lécher les chairs avec la langue. Mes chairs baignées de son petit pipi ! La position est à vrai dire peu pratique.

 

- Allez viens, on va se mettre sur le canapé !

 

Voilà qui me paraît être une excellente idée. On se dirige vers le living, je suis devant elle et soudain je reçois une grande claque dans le cul.

 

- Je l'avais oublié celui-là ! Il est trop tentant !

 

La certitude d'avoir un plus beau cul que le sien me remonte en mémoire, mais je garde l'information pour moi !

 

- Encore !

 

Elle m'en balance quelques autres, plutôt fortes, mais manifestement elle a envie de jouer à d'autres jeux. Je rougis vite des fesses. J'imagine la tête de Tony quand il va me découvrir avec les fesses toutes rouges et le minou rasé

 

- Euh ! Nos maris ne vont peut-être pas tarder !

- Justement on va les exciter ! Tu sais ce que tu vas faire, tu vas me faire jouir devant eux !

 

L'idée n'était pas pour me déplaire. L'un des fantasmes récurant de Tony était de vouloir me faire raconter ce que j'aurais fait avec une femme. Je n'avais jamais eu l'occasion de le lui faire concrétiser. Là, il aurait du " direct ". Et puis, je lui devais bien cela, à Tony, pour le remercier d'être finalement venu.

 

- Et toi ça ne va pas te bloquer ?

- Non, non !

 

C'est en fait autre chose qui m'embêtait, il était clair qu'en allant chez elle, je savais pertinemment que c'était pour faire dans son intégralité ce que nous n'avions pu qu'esquisser sur la plage. J'étais par contre loin de penser que la soirée commencerait de la sorte, et servirait de prélude à une partouze classique. Or, l'idée de faire l'amour avec Pierre ne me disait trop rien, non pas que le personnage me repoussait, loin de là, mais je n'étais pas attirée, tout simplement ! Mais enfin si c'était le prix à payer, pour la petite séance avec Cynthia, je saurais m'accommoder de la chose. J'en étais là dans mes réflexions quand un bruit de porte se fit entendre.

 

- Continue, on n'a rien entendu ! Me chuchote Cynthia

- Ben, faut pas vous gêner les nanas ! S'esclaffa Pierre en rigolant.

- Regardez-nous, ça va vous exciter, et nous aussi, mais vous regardez, c'est tout ! On ne touche pas !

- Tu as vu j'ai un minou tout neuf ! Lançais-je, complice à Tony

 

Mais ça n'a pas l'air de le tourmenter plus que ça. Les deux hommes se sont assis et regardent incrédules le spectacle de nos corps emmêlés. Je ne les qu'entrevoie, Pierre a sorti sa queue et se la masturbe, en y jetant un bref coup d'œil je me dis qu'après tout porter les lèvres à ce charmant organe ne sera finalement pas une corvée. Quant à Tony, il est extérieurement fort sage.

 

Le corps de Cynthia est un véritable aphrodisiaque. Elle se donne à fond dans ce qu'elle fait. C'est la même femme qui me faisait mouiller mon maillot de bain en jouant à la balle, hier avec moi qui est là, avec le même dynamisme, la même façon de faire jouer les courbes de son corps. Et puis cette peau douce, ce parfum... Son corps est parfait, presque parfait ! Oh ! Elle doit se surveiller, ça doit y aller les régimes, les coupes faim et les menus "weight watcher" le tout entrecoupé de séance de fitness, de remise en forme, de thalasso machin chose, mais elle à l'intelligence de ne pas faire dans l'excès, ses membres n'ont rien de squelettiques, et elle a même un petit ventre. Elle reste tout à fait "pelotable", comme dirait, je ne sais plus qui ! Oh ça pour être pelotable elle l'est et j'y vais, je n'hésite pas, je touche, je caresse, je pelote quoi, je m'enivre de son contact, je sais très bien que je vis une expérience rare, autant la vivre à fond !

 

Nous gesticulons tellement que ce serait vain de tout décrire, elle m'entraîne dans un tourbillon inimaginable, je subis complètement ses désirs, mais quel délice, quel enivrement que de subir les assauts de ses mains, de ses doigts, de ses lèvres, de sa langue. Je dois mouiller comme je l'ai rarement fais, mais ce qui m'émeut au plus profond de moi-même c'est qu'elle n'est pas en reste.

 

A un moment j'ignore ce qu'elle veut faire, mais voici que je m'éjecte du canapé et que je me retrouve par terre les quatre fers en l'air. Tout le monde rigole franchement. Cynthia se lève un instant et m'invite à me coucher sur le dos.

 

- Prête pour le final ?

 

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Je ne réponds pas, je ne veux pas que ce soit le final, je veux que ça dure des heures encore, toute la nuit s'il le faut. Cynthia se met en position de 69 sur moi ! Je me fais la réflexion que dans cette position ses fesses que je trouvais fort quelconques en position debout deviennent, elles aussi magnifiques. Après tout, peut-être l'expression " arrondir les angles ", est-elle venue dans des circonstances analogues, un jour à Lesbos dans les îles grecques ?

 

Ce cul, je lui lèche, je lui renifle, je suis au cœur de son intimité la plus personnelle. Ou pour parler crûment à deux centimètres de son trou du cul. Non plus deux centimètres, zéro centimètres, parce qu'à présent ma langue lui farfouille carrément l'anus. Mon dieu qu'est-ce que je mouille ! Et la Cynthia qui s'acharne sur mon clito. Ça m'embête de partir avant elle, alors à regret je quitte son petit trou pour atteindre de ma langue son clitoris. Et c'est alors le délire ! Nos mouvements se synchronisent, nous ne sommes plus qu'une, nous sommes en symbiose et nous éclatons à l'unisson... D'autres auraient marqué une minute de récupération, pas Cynthia qui se détend comme un diable de sa boite, se retourne, vient sur moi et me tend ses lèvres que j'accueille bien sûr comme vous pouvez l'imaginer.

 

Pierre applaudit avec enthousiasme, lâchant un moment sa bite bandée qu'il n'a cessé de tripoter pendant notre prestation. Tony applaudit aussi mais assez gauchement, émergeant d'un profond trouble ! On le comprend le pauvre biquet.

 

- Pouh ! Ça donne chaud tout cela ! Alors les garçons, ça vous a plu le spectacle ?

- Superbe ! Acquiesça le mari.

- Qu'est-ce que tu fous, Pierre ? Tu ne vas pas te branler tout seul quand même ?

- Mais, ma bite est la disposition de ces messieurs-dames

 

Je la regarde mieux et m'aperçois que l'individu a les testicules complètement épilés. Drôle d'impression ! Mais ce qui est encore plus bizarre c'est cette façon appuyée de parler des " Messieurs-dames " ! J'ai bien entendu " messieurs-dames " ? Cynthia se lève, désigne le canapé aux deux hommes

 

- Bon ! Vous aviez cru que c'était gratuit ? Ben, pas du tout, à votre tour les gars, de nous faire un petit spectacle, installez-vous, on vous matte !

 

La tête de Tony !

 

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Je pensais d'abord que Cynthia serait excitée de voir deux mâles se branler l'un à côté de l'autre, et je me disais " chic cela m'éviteras d'avoir à m'envoyer Pierre ", mais je compris vite mon erreur, il ne s'agissait pas de cela ! Lorsque Pierre mit la main à l'emplacement du sexe de Tony, celui-ci devint blanc, vert, je ne sais plus trop, mais il n'avait plus la bonne couleur.

 

- Euh, c'est pas trop mon truc !

- Justement, laisse toi faire, ce sera encore plus excitant ! rétorque Cynthia

 

C'est ce qui s'appelle avoir réponse à tout. Malgré tout, je trouve ce genre d'attitude particulièrement gonflée. Je n'ai aucune idée des statistiques mais il me semble tout de même que dans 90% des cas, ce genre d'approche est condamné au fiasco (allant du refus poli, jusqu'à la réaction d'humeur) Et voici que Tony abat plutôt gauchement une nouvelle carte.

 

- Je ne suis pas très en forme, je suis désolé, mais je crois que j'aurais besoin d'un petit truc… Si vous aviez une aspirine…

 

Non ! Il ne va pas me faire ça ? Je me sens remontée à bloc ! Je n'ai pas du tout envie qu'il me foute en l'air cette soirée si bien commencée. J'interviens brusquement :

 

- Je crois en effet qu'il a besoin d'une aspirine, et après, il va être en super forme, il va pouvoir vous offrir un super spectacle.

 

Tony ne comprend plus ! Il me regarde avec un air de chien battu. Il a l'air de vouloir me dire : " je lance un appel au secours, et toi tu m'enfonce ! " Je soutiens son regard. Il cherche quelque chose à dire. Vite ! Intervenir ! Eviter qu'il ne dise quelque chose d'irréparable. Qu'il se taise ! Je lui attrape la main, je le tire, je l'entraîne dans la salle de bain. Les deux autres en reste ébahis !

 

- Ne vous inquiétez pas, on revient tout de suite… et en superforme !

 

Le Tony tente de balbutier quelque chose !

-

 Tais-toi, je t'en prie, Tony ! Tais-toi !

 

Puis je le regarde dans les yeux, le plus durement possible :

 

- Ecouté pépère ! Tu m'avais promis d'être sage ! Alors je te le répète une dernière fois, tu ne vas pas me gâcher pas ma soirée, sinon ça va aller vraiment très très mal !

- Je ne …

- Parle doucement s'il te plait !

 

Il chuchote à présent !

 

- Tu ne m'as pas dit qu'il faudrait que je fasse le pédé !

- Tout de suite les grands mots, ça ne te gêne pas pourtant de garder certaines photos sur ton disque dur !

 

Du coup, il bredouille, j'enfonce le clou !

 

- Et la perspective de caresser les nichons de Cynthia, ça ne motive pas ?

- Bon t'as gagné pour ce soir, mais il faudra qu'on en reparle, je ne t'ai jamais vu comme ça ?

- D'accord on en reparlera ! Allez, viens ! Fais-moi un bisou !

 

Tony me fait un petit bisou, je lui demande de m'en faire un mieux que cela, il s'exécute !

 

- C'est bon, passe-toi l'eau sur le visage et on retourne à côté !

 

Tony a manifestement décidé de jouer le jeu, et c'est tout sourire qu'il débarque dans le living

 

- Ca va mieux ? lance Cynthia, goguenarde

- C'était juste un coup de chaud, un peu de flotte, ça va déjà mieux.

- On reprend là, où on en était resté ?

 

Sans rien dire, Tony, se rassied sur le canapé, je le sens tout de même un peu fébrile. Pierre lui remet la main au sexe, celle resté libre tentant de redonner vigueur à son propre membre qui pour l'instant est quelque peu débandé. Cela m'amuse d'observer le regard de Tony qui n'en peut plus de regarder le corps de Cynthia mais qui de temps en temps louche sur la bite de son mari. C'était bien la peine de nous faire toute cette comédie !

 

Pierre tire alors sur le bermuda de mon époux, le slip suit le même chemin. Et voici mon Tony, la bite à l'air en train de se faire branler par un autre homme, et ça m'excite, ça m'excite, je suis comme au spectacle, j'attends la suite ! Et pourquoi comme au spectacle, je SUIS au spectacle ! Je me surprends à me toucher le minou d'une main, l'autre caressant chastement la cuisse de Cynthia. Cette fille à la peau d'une incroyable douceur. Du velouté de chez velouté ! Elle ne me fait rien en retour, ça ne m'étonne qu'à peine, c'est le genre " je fais ce que je veux quand je veux ! ". Bon alors cette suite ? Si seulement Tony pouvait participer un peu plus. Ce que j'aimerais le voir avec une bonne pine dans la bouche. Et pourquoi pas avec une pine dans le cul ! Mais voilà que je mouille, à fantasmer et à essayer d'anticiper les événements.

 

Pour l'instant, on n'en est pas là, Tony se fait toujours branler par le mari de Cynthia, il ne prend aucune initiative, peut-être faut-il le pousser un petit peu, oui c'est ça, poussons-le un petit peu :

 

- Tony ! Branle un peu Pierre, il ne demande que ça ?

- A bon ! Tu... veux ? Demande-t-il à ce dernier ?

 

L'autre à la bonté de ne pas sourire à cette question qui allait de soi et lui répond par un sourire d'invitation. Tony attrape donc la queue de l'homme et la branle à son tour. J'ai du mal à rester tranquille. Si ces messieurs vont plus loin je vais craquer. Mais je veux qu'ils aillent plus loin. Pierre ne tente rien, ce n'est pas Tony qui va le faire ! Et si j'osais ? J'ose !

 

- Suces-le, Tony !

 

Je n'en crois pas mes yeux, l'excitation change décidément beaucoup de choses. Un regard interrogateur de Tony vers Pierre. Ce dernier qui approuve. Et hop ! Voici mon mari en train de faire des bisous sur la bite du compère ! Ce n'est pas vraiment une fellation, mais ça en prend le chemin. J'ai vraiment l'impression qu'il a envie de la sucer, mais il tarde à franchir le pas. Il promène ses lèvres sur la hampe, s'égare un moment sur ses testicules glabres, mais ne s'y attarde pas, il remonte la hampe toujours en se contentant de faire bisous-bisous. Il arrive au gland, il est beau ce gland ! J'espère que je pourrais en profiter tout à l'heure même si ce n'est pas mon principal sujet de préoccupation ! Il l'embrasse.

 

Je jette un très bref coup d'œil vers Cynthia à qui je caresse toujours la cuisse, elle a les yeux écarquillés, les doigts sur ses bouts de seins qu'elle se tortille ! Quelle santé !

 

Tony a progressé dans ses mouvements d'approche et se sert maintenant de sa langue, il lèche cette bite partout, laquelle réagit fort bien en se tenant très droite. Du coup le gland est encore plus beau, lisse, violacée, brillant, arrogant, une merveille ! Comment va faire Tony pour ce priver encore plusieurs secondes d'un appendice aussi mignon, aussi trognon, aussi érotique ? J'ai envie de l'encourager d'un "aller Tony !" Mais je ne tiens pas non plus à être ridicule ! Tony écarte un moment son visage de la pine de son partenaire, mais sans la lâcher, il la regarde, semble se décider à prendre une décision et tout d'un coup plonge la bouche ouverte, gobe le gland, le garde quelques moment en bouche sans aller plus loin, le travaillant probablement de la langue, puis commence la fellation en règle. Je n'en peux plus, je mouille comme une folle. Il me paraît impensable de rester sur ma chaise à ne rien faire. Je regarde à nouveau Cynthia, mais elle semble avoir oublié ma présence. Je ne sais pas quelle initiative prendre ? Alors comme une conne je n'en prends pas. ! Il faut savoir se tenir chez les gens, et je me caresse le minou toute seule comme une grande fille.

 

Au bout de... (Au bout de je ne sais pas combien de temps, difficile de compter dans ses moment-là). Pierre fait signe à Tony d'arrêter. Puis il change de position, Je crois deviner qu'ils vont intervertir les rôles. Mais pas du tout. Pierre se met à quatre pattes et cambre les fesses devant Tony ébahi !

 

- Suce mois le cul !

 

Mais ça ne va pas la tête ! Il en demande de trop ! Faut tout de même pas exagérer ! Ils cherchent l'incident ou quoi ? Toute cette affaire va se terminer en nœud de boudin, mon excitation est partie je ne sais pas où et par réflexe, j'en suis déjà à regarder où j'ai mis mes affaires. Il faudra bien que je les récupère quand nous allons partir en catastrophe dans les secondes qui vont suivre. Je cherche le regard de Tony qui m'adresse un signe que je ne saisis pas bien : Sourire ? Grimace ?

 

Et me voici clouée sur ma chaise ! Je ne comprends plus ! Je suis abasourdie ! Tony après avoir fait quelques chastes bisous sur les fesses du monsieur est en train de lui faire une véritable feuille de rose. A un mètre de moi la langue de mon mari virevolte à l'entrée de la cavité anale d'un mec !

 

Comme dirait le penseur de Rodin "Heureusement que je suis assis(e) !"

 

Mais ce n'est pas tout, j'ai cru un moment qu'il faisait cela par bravade, il en serait bien capable, non pas du tout, il bande comme un cerf de compétition ! Qu'est-ce qu'elle est belle sa bite en cet instant ! Qu'est-ce que je l'aime mon Tony en ce moment, j'en ai presque les larmes aux yeux ! Et puis le bouquet, j'entends la voix de Pierre demander :

 

- Ça t'embêterais de m'enculer ?

 

Cette fois, il demande, la pratique est donc facultative, il va pouvoir refuser et on va passer à autre chose !

 

Mais voici que Tony se revêt le sexe d'un préservatif sortit de je ne sais où ! Ce n'est pas vrai, il va le faire ! Mon Tony, mon nounours qui va sodomiser un mec ! Non, je ne veux pas le croire. Mais si ! Et l'introduction s'est passée fort vite. Il l'encule ! Il le sodomise, il lui fout sa bite dans le cul ! Pincez-moi, je rêve ! Et puis cette pensée farfelue qui me traverse l'esprit "Ce serait encore plus excitant si les rôles étaient inversés" Tony n'en peut plus, je me demande avec inquiétude s'il se rend compte de ce qu'il fait, si après la jouissance il ne va pas nous faire le coup de la repentance ! On va bientôt savoir ! Dans l'état d'excitation où il est, il ne devrait pas tarder à jouir.

 

Et c'est à ce moment-là que j'entends un cri ! Ce n'est pas Tony, non c'est à côté de moi Cynthia qui s'est fait jouir, qui a gueulé comme une damnée et qui est maintenant pantelante sur sa chaise. Elle me sourit ! Chic elle me sourit ! Je souris à mon tour, elle est aux anges la Cynthia ! Et que ma modeste personne et mon nounours de mari contribuent à sa félicité présente me comble d'aise !

 

Un grognement ! C'est justement le nounours qui vient de jouir dans le cul de l'autre zouave. Il se retire, j'appréhende sa réaction. Non ! Ca à l'air d'aller ! Il se rassoit assez épuisé !

 

- Ça donne soif toutes ces conneries !

- Et tu ne voudrais pas qu'on inverse les rôles ? lui demande Pierre

 

Ben voyons ! Je la sentais venir, celle-là !

 

- Tout à l'heure peut-être ? On verra, pour l'instant je boirais bien un petit coup !

 

C'est vrai ça ! Il serait peut-être temps de nous servir l'apéro, ils ne vont pas le faire mourir de soif mon Tony.

 

Cynthia se lève assez mollement de son siège ! Qu'est-ce qu'elle est belle, je ne me lasse pas de la regarder :

 

- On a du champagne, tout le monde en prend ? Sinon, il a du whisky !

 

Non, tout le monde opte pour le champagne, je suis sûr qu'il sera bon et c'est autrement plus désaltérant que le whisky !

 

Cynthia va chercher la bouteille, les coupes ainsi qu'un plateau de machin-bidules pour l'apéro. Je reconnais bien là l'humour alimentaire de certains bourgeois. Le champagne doit être cher, voire très cher, mais pour ce qui est des petits gâteaux, on fait dans le très ordinaire !

 

On lève nos verres !

 

- Aux vacances ! Dira simplement Cynthia.

 

Aucune allusion vaseuse, je n'en reviens pas !

 

- Avec tout ça je n'ai pas joui ! Dira Pierre, se tenant son sexe maintenant à demi débandé !

- Et alors ? C'est ton problème le nargue sa femme.

 

Il se passa alors quelque chose d'inimaginable, Pierre de quelques mouvement de masturbation fit rebander correctement son membre, il lance alors à la cantonade :

 

- Si quelqu'un veut sucer quelque chose de salé avec l'apéritif ?

 

Je me dis c'est le moment d'y aller, et je m'approche de lui afin de mettre cette belle pine dans ma bouche ! Mais Tony m'a devancé ! Non je ne rêve pas, Tony m'a devancé et il est en train sans hésitation cette fois si de tailler une pipe à notre hôte. Je me positionne à côté de mon mari.

 

- Je peux goûter ?

- Vas-y

 

Je gobe à mon tour la bite du mari de Cynthia. Que c'est agréable, c'est vrai que je n'en ai pas sucé des centaines des bites dans ma vie, je manque donc d'éléments de comparaison, mais celle-ci me semble fort correcte. J'avais cru que Tony m'avait cédé la place, non il attend. Mais il m'énerve, je la garde cette bite, qu'est ce qui lui prend ce soir, après avoir joué les vierges effarouchées voilà qu'il fait dans la surenchère. Mais non, il y a peut-être moyen de s'arranger. Alors libérant la pine de ma bouche je lui agace le gland de ma langue légèrement sur le côté, laissant la place à mon mari de faire de même du sien. Sous l'action de cette double caresse, Pierre ne tardera pas à éjaculer, nous projetant sa semence sur nos visages.

 

- BRA-VO ! Scandera Cynthia avec un enthousiasme qui faisait tellement plaisir à voir, que je me jetais dans ses bras.

 

Nous nous étreignons tendrement. On me tape sur l'épaule ! C'est Tony.

 

- Et moi alors ? dit-il hilare.

- Mais non je te ne t'oublie pas mon biquet ! Et je l'étreins à son tour.

- Allez, on se ressert une coupe et après on se met à table ! La soirée n'est pas terminée ! Ce soir Cynthia reçoit !

 

FIN (?)

© Hélèna Sevigsky

helenesevigsky@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 10/03/2001

Par Helena Sevigsky - Publié dans : Helena Sevigsky
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