Samedi 24 février 2001 6 24 /02 /Fév /2001 17:43

Les culottes de Sylvette

par Nicolas Solovionni

 

Voy

 

 Je n'aime pas aller au marché ! C'est comme ça, je n'y peux rien ! Ça m'énerve. 

 

Ce week-end j'ai enfin exaucé au vœu de ma vieille tante qui souhaitait depuis si longtemps que je passe un jour ou deux avec elle dans son pavillon de banlieue. Dix fois, quinze fois, elle me l'a demandée ! J'ai dû user tous les prétextes, le boulot, la petite forme, le temps pourri... C'est que je l'aime bien ma vieille tante, elle ne sait pas quoi faire pour me faire plaisir, mais que voulez-vous les sujets de conversations sont rares, et je connais déjà par cœur toutes ces histoires. Mais en cette fin septembre, je me suis lancé, un week-end de ma vie où je m'embêterais un peu, mais cela lui fera tellement plaisir ! Et puis la tantine est une excellente cuisinière, il y aura au moins cela ! 

 

Le samedi s'est passé, sans problèmes, je l'ai aidé à faire des courses, puis le soir nous avons dégusté un excellent coq au vin arrosé d'un délicieux Pomerol. Le reste de la soirée a failli être télévisuel, mais j'ai prétexté la fatigue, je suis allé me coucher et je me suis endormi en lisant je ne sais plus quoi. Résultat ce dimanche matin, je me lève de bonne heure. Donc après la douche et le "petit déj", je vais rejoindre ma tante à la cuisine. Elle me vire ! Elle n'aime pas qu'on l'observe préparer la cuisine. 

 

Bon ! Je fais quoi, moi ?

 

Elle n'a pas une bibliothèque très passionnante, je lui demande s'il elle verrait un inconvénient à ce que j'aille faire une petite promenade.

 

- Non, pour une fois que tu es là, reste avec moi !

 

Il ne faut pas chercher à comprendre, il ne faut pas que je reste dans la cuisine avec elle, mais elle ne souhaite pas que je sorte ??? Bon, le bouquin le plus passionnant que j'ai trouvé dans son fouillis, c'est encore le dictionnaire. Pourquoi pas, il y a toujours quelque chose à apprendre, et puis ça passe le temps ! Mais ne voilà-t-il pas que vingt minutes après la tata rapplique !

 

- Hier on a oublié les champignons !

- c'est grave ?

- Il m'en faudrait absolument pour midi, tu ne veux pas aller m'en chercher ?

Chic voilà le prétexte à une bonne ballade

- Bien sûr je vais aller en chercher !

- Oui, mais pas en boites, des frais !

- D'accord des frais !

- OK, ils doivent en avoir au super marché !

- Non ! Va plutôt au marché, tu en trouveras des plus beaux et des moins chers !

 

Tout à fait la tata, ça ! Elle ferait n'importe quoi pour me faire plaisir, mais elle est à 2 francs près sur un kilo de champignon. Je déteste aller au marché, mais je ne luis dis pas, après tout je peux tricher, je vais aller au super marché, qui lui dira ?

 

C'est au dernier moment que je changeais d'avis, après tout peut-être y aurait-il au marché une petite babiole qui pourrait lui faire plaisir ?

 

Comme d'habitude les étalages de textiles et autres objets divers sont moins envahis que ceux consacrés aux fruits et légumes ! Et c'est avec un certain amusement qu'après m'être acquitté de ma course, je traversai cette partie du marché envahie de bonimenteurs en tout genre, de jouets en plastiques, de livres d'occasions et d'ustensiles improbables.

 

Mon regard s'égare vers un marchand de vêtements ! Et voici que je tombe en arrêt ! Une merveille ! Une sculpture ! Une grande noire magnifique entre vingt et trente ans, un visage souriant, une peau sombre et satinée, des fesses d'enfer, une poitrine de rêve ! Une apparition surnaturelle ! Elle est vêtue d'un pantalon fuseau gris très moulant et d'un débardeur mauve laissant les bras nus. Ses cheveux sont coiffés de magnifiques tresses.

Je n'ai pas vraiment un physique de play-boy, cela ne m'empêche pas de draguer. Je dis souvent n'importe quoi, et si au moins neuf fois sur dix tout cela se solde par un échec, reste les petits 10% restants. Je fais cela par jeu, c'est une manie comme un autre, je ne peux pas m'en empêcher. Il est rare que d'ailleurs que ça aille plus loin que des petto flirts sans véritables lendemains. Je ne sais pas m'attacher et ne souhaite pas le faire.

 

Je m'approche, regardant ce qu'elle "fabrique " : Elle est en fait en train de choisir des petites culottes ! Oh pas de la lingerie fine ! Non ! De la bonne culotte bien banale (en coton je suppose) bas de gamme, et ensachée dans de la cellophane.

 

J'improvise à fonds !

 

- Mademoiselle, il est dommage que je n'aie pas sur moi une cabine d'essayage portative !

- Pardon ?

- Ben ! oui ! Je me serais fait un plaisir de vous assister et de vous conseiller !

 

La fille me regarde, elle semble hésiter sur la conduite à tenir. Il m'est arrivé (assez rarement tout de même) de recevoir des baffes !). Je sens que ça va foirer. Pas bien grave ! Et puis la surprise !

 

- Remarquez pourquoi pas ? Mais vous me les offrez alors ?

 

C'est à mon tour d'être interloqué. Elle ne va quand même pas accepter de me montrer son cul contre des culottes à quatre sous. Mais je crois deviner la suite : je vais les lui payer, elle va me remercier avec un grand sourire et disparaître. Donc c'est un jeu, mais j'aime ce genre de jeu.

 

- Bien sûr que je vous les offre !

- J'en prends cinq !

- Pas de problèmes !

 

Je tends l'argent au marchand qui remet les culottes à la fille, qui sans se démonter reprend :

 

- Mais puisque vous avez décidé d'être généreux, j'ai bien envie de vous demander de m'offrir celle-ci

 

" Celle-ci " c'est une petite culotte en soie bleue, absolument adorable, le prix n'a rien d'astronomique, mais on change malgré tout complètement de gamme !

 

- Allez-y c'est mon jour de bonté !

 

Elle demande au marchand s'il y a d'autres couleurs. Oui il y en a aussi une rouge. Elle hésite, me demande mon avis ! Je lui dis que je préfère la bleue. Mais elle n'arrive pas à se décider.

 

- Je crois vous allez être obligé de me payer les deux !

- D'accord mais après on arrête ! Je n'ai plus de sous !

 

Je me rends compte que je me suis embarqué dans un jeu dangereux, je suis en train d'offrir des culottes en soie à une inconnue qui risque de disparaître dans les 30 secondes. Je paye, et je tends la main afin que le marchand me donne le paquet à moi et non pas à la blackette. Cette dernière lui fait un signe et c'est cette dernière qui recevra le sachet. J'ai pendant quelques secondes l'immense impression de m'être fait avoir ! Que voulez-vous ? Ce sont les risques du métier !

 

- Allez venez !

 

Je n'en crois pas mes oreilles, elle m'invite à la suivre. Et là le marché semble somme toute équitable.

 

- On va dans ma voiture !

 

Je crains un moment qu'elle fasse l'essayage dans le véhicule. Pas très pratique ! Non le bois est tout près. Elle me propose d'y aller et se veut rassurante :

 

- A cette heure-là, il n'y a personne ! Plus tôt, il y a les mecs qui font leurs joggings, mais à cette heure, ils sont déjà rentrés !

 

Je me demande quand même à quelle occasion elle en a autant appris sur les habitudes forestières du coin ? Elle se présente, elle se prénomme Sylvette et elle travaille à la Poste. J'ignore qui lui a enseigné à se conduire avec les hommes, mais elle a une sacré expérience. Ainsi, elle m'empêche de parler en monopolisant la parole, m'abreuvant de banalités sur le temps qu'il fait ici, sur la météo qui se trompe tout le temps, sur le temps qu'il fait en province ou habite son frère qui lui a téléphoné. Puis, sans que j'aie toujours réussi à en placer une, elle me dit qu'elle fait du sport de combat, qu'elle a abandonné le judo, mais qu'elle est ceinture noire, et que maintenant elle fait du karaté. Et histoire d'enfoncer le clou dans le genre " t'as qu'à pas me croire ! ", Elle me tend une sorte de diplôme que je regarde à peine.

 

Autrement dit le message est clair : c'est " ne te frottes pas à moi ! " J'espère que je ne suis pas tombé sur une cinglée qui va me laisser à moitié assommé dans les bois. Il faut toujours que j'angoisse ! Nous voici dans les allées du bois. Elle gare sa voiture. Nous prenons un petit chemin bordé d'une végétation assez touffue, et nous nous arrêtons à une sorte de mini clairière. Je regarde le sol d'un air dubitatif, c'est jonché de marrons, d'aiguilles de pin, et de bouts de branchage. Je ne me vois guère baiser là-dessus si d'aventure nous devions aller jusque-là ! Il me revient aussi en mémoire que j'ai toujours sur moi un préservatif dans mon portefeuille. Arrivera ce qui arrivera !

 

Je n'en crois pas mes yeux, Sylvette est là devant moi, en train de retirer son pantalon, qu'elle plie soigneusement avant de le déposer sur une branche basse, elle enlève à présent sa culotte. Pincez-moi, je rêve ! La voici devant moi, ses magnifiques cuisses noires et sa chatte à l'air ! Quelle vision sublime ! 

 

- Hum ! Faut que je fasse un petit pipi ! Ça ne te dérange pas au moins ?

 

Elle me tutoie, à présent, voici qui est bon signe ! Me déranger ! Oh que non ça ne me dérange pas ! C'est si rare de savourer le spectacle d'une femme en train de faire son petit pipi.

 

- Non ! Non au contraire !

- Oh ! Toi tu m'as l'air d'un petit vicieux ! dit-elle en rigolant 

 

Elle s'accroupit, écarte un petit peu les lèvres de sa chatte pour en dégager les chairs. C'est très curieux et très excitant chez les noires de voir les muqueuses très roses entourées par la peau noire. Quelques gouttes sortent, puis un abondant filet doré, une vraie fontaine. Je suis fasciné par le spectacle. Ma bite aussi doit être fascinée parce que la voici toute raide. Enfin la source se tarit. La voici accroupie au-dessus d'une véritable marre. Elle cherche quelque chose pour s'essuyer, et le fait finalement avec la culotte qu'elle portait, puis s'étant relevée, elle me la jette.

 

- Tiens ! Ça te fera un souvenir !

 

Pourquoi pas ? Je ne suis pas spécialement fétichiste, mais je suis collectionneur ! Je porte la culotte sous mon nez afin de lui confirmer que décidément je suis bien un petit vicieux.

 

- On les essaye toutes ?

- C'est comme tu veux !

- On va juste en essayer une en coton et puis après on essaiera les deux en soies !

 

Elle se tourne alors pour ramasser le paquet. J'ai alors la vision fabuleuse de ses fesses d'ébène ! Je n'en reviens pas ! Un galbe parfait ! Une cambrure de déesse ! Les plus belles fesses de la terre ! Je vais craquer ! Et d'ailleurs je craque, et approche une main pour lui caresser ce derrière décidément trop tentant.

 

Par réflexe, elle me gifle la main, sans brutalité. J'ai peur qu'elle soit fâchée ! Non elle se tourne, elle a toujours le sourire

 

- On ne touche pas !

- Excuse-moi !

- C'est tentant tout ça ? Hein ?

- A qui le dis-tu ! 

 

Elle essaie la première culotte, celle en coton, Elle se tourne. Me demande. Je réponds.

 

- C'est quand même pas très sexy, les autres vont aller mieux !

- Bon ! Alors j'essaie la rouge ou la bleue ?

- La bleue !

 

Elle la passe, c'est quand même autre chose. Je tente un truc :

 

- Pour se rendre parfaitement compte, il faudrait que tu enlèves le haut !

 

Elle se marre.

 

- On ferra ça, le jour où tu me paieras un soutien-gorge !

 

Curieuse réflexion ! Je ne sais pas si c'est une promesse, mais pour le moment c'est un refus ! Alors je change de tactique. Je me passe ostensiblement la main sur la braguette voulant lui montrer par-là que je suis excité. Elle s'en aperçoit évidemment, mais ne dit mots. Elle essaie la dernière culotte !

 

- Elle te va bien, mais décidément, je préfère la bleue

- Pas moi, je préfère la rouge, mais comme ça, quand je porterais la bleue je penserais à toi !

Il va falloir que je lui mette les points sur les i

- Je suis bougrement excité, tu sais !

- Ben oui je m'en aperçois !

 

Ce n'est pas vraiment la réponse que j'attendais

 

- Euh ! Tu vas me laisser dans cet état-là ?

- Ça va se passer !

 

Elle rigole 

 

- Tu es cruelle !

- Masturbe-toi en me regardant ! Ça ne me dérange pas !

 

C'est vraiment le minimum que j'escomptais, mais ce n'est que le minimum.

 

- Tu ne veux vraiment pas me montrer le haut ?

- Pas tout le même jour !

- Bon alors refait voir tes fesses !

 

Elle se retourne carrément. Apparemment, me voir me masturber ne l'intéresse pas du tout ! Elle se penche un peu en avant, sépare ses jambes et écarte sa chatte avec les doigts. Elle me demande de ne pas l'asperger (Quel romantisme !). Je me masturbe, le spectacle aidant, cela vient assez vite, je gueule ma jouissance.

 

DOUCHE172b.jpg

 

- Ben voilà elle est contente la quéquette ?

- Oui, elle est très contente !

- J'ai rempli mon contrat, je te dépose quelque part ? dit-elle en se rhabillant.

 

Je lui demande si elle peut me rapprocher de chez moi. Oui, elle peut. Elle ne dit plus rien. L'émotion est retombée, elle s'est peut-être rendu compte que son coup de folie était un peu bizarre. Je lui dis de m'arrêter 100 mètres avant le pavillon de la tantine.

 

- Je suis content de t'avoir rencontré (elle me tend un petit carton) Ça c'est mon numéro de portable, le jour où tu voudras me payer un soutien-gorge, tu m'appelles ?

 

Elle me fit un chaste bisou sur la joue, et me laissa dans cette avenue. La tête pleine d'émotions, je mis la main à ma poche, voulant fumer une cigarette, et je tombais sur la culotte qu'elle m'avait laissée. Je la humais longuement. Cette odeur était autrement plus capiteuse que celle du tabac. Elle ne m'avait pas dit si elle travaillait le lundi. Je décidais donc de l'appeler un de ces mardis. 

 

- Elle allait l'avoir son soutien-gorge gratuit ! Me disais-je !

 

Trois semaines passèrent. Je me décidais à appeler Sylvette. Le numéro qu'elle m'avait donné était celui de son bureau. Manifestement elle ne pouvait pas parler librement, je la sentis gênée. Elle me demanda mon numéro de téléphone afin qu'elle me rappelle. Elle ne le fit pas.

 

Je laissais passer encore trois autres semaines et me décidait sans trop y croire à passer un dernier coup de fil. Si j'échouais tant pis, l'aventure m'aurait amusé, ce n'était déjà pas si mal.

- Allô ! Sylvette ? C'est Niko !

- Ah ! Je me demandais si tu appellerais, ça va ?

- Oui, je croyais que c'est toi qui devais me rappeler.

- Oui, je sais, je suis vilaine, mais je voudrais te dire quelque chose !

- Dis !

- Non, je voudrais te l'écrire, par téléphone, je ne peux pas !

 

Elle me demanda mon adresse, je la lui indiquais, ne me faisant aucune illusion. Elle ne m'avait pas rappelé, ce n'était pas pour m'écrire, pensais-je sans doute si fort, qu'elle tint à préciser :

 

- Crois-moi sur parole ! Tu auras une lettre dans la semaine ! Je te laisse. Bisous !

 

Le surlendemain, j'ouvrais effectivement cette lettre. Une belle enveloppe, un beau papier à lettre. Le genre de truc " de luxe " qu'on offre en cadeau inutile et qui ne sert jamais. Une belle écriture au stylo plume. Qu'avait-elle à me dire de si secret ?

 

" Cher monsieur,

 

Dire après notre folie de l'autre jour que je ne suis pas du genre à me vendre pour une paire de culotte, te fera sans doute sourire ! Et pourtant c'est vrai ! Lorsque tu m'as abordé sur ce marché, je t'ai trouvé sympathique et amusant, et j'ai voulu jouer un peu ! J'avais prévu de te rembourser en regagnant ma voiture, et puis, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me suis dit "allons jusqu'à l'orée du bois", et là je t'aurais remboursé puis raccompagné. Et puis tout a été comme ça, les événements m'ont poussé. A tel point (mais, sans doute ne t'en es-tu pas rendu compte ?) que nous aurions pu aller beaucoup plus loin encore, si je ne m'étais pas un peu ressaisie ! 

 

Par cet évènement tu es rentrée dans le livre d'image de mon existence. Tu m'as fabriqué un souvenir que je n'oublierais sans doute jamais. Et je pense que pour toi, c'est la même chose. C'est énorme ça ! Entrer dans le souvenir de quelqu'un ! L'affaire m'a amusé et je n'en éprouve aucun remord. Mais ne m'en demande pas plus ! Je t'embrasse tendrement.

Sylvette "

 

Cette lettre est allée rejoindre le petit tiroir où j'entrepose quelques souvenirs secrets, et où il y avait déjà sa petite culotte ! Sylvette en écrivant ces quelques lignes imaginait-elle quelle dose d'émotion elles déclencheraient à chaque fois que l'envie de relecture me taquinerait ?

 

FIN

 

Nicolas Solovionni © 2000

nikosolo@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 24/02/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mardi 13 février 2001 2 13 /02 /Fév /2001 13:10

Une promenade très bi !

(ou le récit d'Agathe)

par Agathe

 

bi stamp

 

Bonjour Eddy ! J'aimerais bien que soit publiée sur ton site l’une de mes histoires fétiches, une de celles que je ne me lasse pas de lire et de relire. Je ne sais rien de l’auteur, j’avais copié cela sur mon disque dur. Il y était indiqué : Le récit d'Agathe pour XHEROX [Le forum SCHKOPI SEX] Ecrit par Agathe le 06 Février 1997 à 10:01:10. Cette histoire a été publiée à ma demande sur Revebebe en mai 2000 sans que l’auteur ne se manifeste depuis. Bisous ! Léna Van Eyck

 

C'est bien volontiers que je publie donc cette ode à la bisexualité, certes un peu maladroite, mais tellement dans l'esprit du site. Quant à l'auteur nous serions heureux qu'il nous contacte ! (NDLR)

 

Une promenade très bi !

 

Arrivés sur place vers sept heures, aussitôt, nous nous déshabillons ce qui fait immédiatement bander Patrick. Sa très belle queue se dresse droite devant lui. Il l'a empoigné et se masturbe lentement en se caressant les couilles.

 

Il faut dire que nous nous étions arrêtés en route pour nous taper une branlette. Patrick marchait derrière Laurence et Véronique qui avaient enlevé leurs culottes pour ne rester qu'en minijupe de tennis. Patrick ne pouvait supporter plus longtemps de voir devant lui ces chattes en mouvement, il bandait dur et avait sorti sa bite pour se masturber en marchant, cela avait excité tout le monde, et d'un commun accord, nous nous sommes arrêtés pour nous taper une bonne branlette. Nous ne risquions rien puisque plus bas, le chemin était condamné par un premier portail. Le chemin ne nous permettant pas de nous regrouper en cercle, une moitié d'un côté et une moitié de l'autre, de façon à nous voir tous et nous nous sommes masturbés. Après cela les hommes sont repartis avec la bite sortie de leur short ou pantalon et les femmes avaient toutes enlevé les vêtements du bas et marchaient avec le cul à l'air, heureusement que Christine et son mari entretiennent bien le chemin, sinon les ronces auraient abîmé quelques chattes et quelques bites. Mais comme nous étions intercalés femmes et hommes, ces derniers avaient une formidable vue sur les culs et ils bandaient raides comme du chêne. C'était très excitant de nous regarder marcher dans cette tenue, cela excitait aussi bien les hommes que les femmes. Nous avions tous envie de nous branler en marchant. Mais la pente aussi était trop raide.

 

Donc, nous finissons de nous déshabiller pendant que Patrick continue sa branlette puis nous décidons de nous asseoir en cercle et de nous masturber chacun individuellement avant de casser une petite croûte. Patrick éjacule par terre avant que nous ayons commencé et se propose de faire le café pendant que nous nous envoyons en l'air. OK, sa branlette nous a mis en appétit. Mais Aude et Véronique sont déjà en train de s'exciter et d'exciter les autres par une petite partie de tétons.

 

- Décidément aujourd'hui c'est la réunion des grosses queues ! S'exclamait Laurence.

 

Il va sans dire que nous sommes tous bisexuels, mais pas homo. Voyeurs et exhibitionnistes, masturbateurs et masturbatrices, certainement, et très contents de l'être sinon nous ne serions pas ensemble. Nous avons aussi une très forte libido. Maintenant nous sommes tous à poils, dans la position debout et en cercle, nous nous masturbons chacun soi-même en nous regardant, nous jouissons tous très fort, les hommes éjaculent dans l'herbe et les femmes écartent très largement les cuisses pour mieux nous exciter. Ce préambule terminé, nous rejoignons la cabane et attaquons le petit déjeuner, ce qui n'empêche pas les caresses et les petites branlettes pour entretenir l'excitation et les érections.

 

La marche et le casse-croûte ont mis tout le monde en pleine forme, en bandant et bien excité nous rejoignons la clairière ombragée et commençons vraiment notre "nature-sexe-partie". C'est, à qui se branle le mieux, qui suce le mieux une bite ou une chatte, qui branle mieux le copain ou la copine, qui éjacule le plus loin. Assis ou couché sur des couvertures, c'est une profusion de fellations et de masturbations. Pierre et Patrick se branlent leur belle queue tout en se caressant les couilles et en s'embrassant, Pierre fait décharger Patrick sur son ventre pendant que celui-ci fait gicler la queue de Pierre sur son pubis. Aude est en train de masturber et de sucer Georges qui la branle avec la main entière plaquée sur la chatte. Les soupirs et les râles de plaisirs fusent de partout, fort heureusement ils ne s'entendent pas très loin à cause des arbres. Véronique se masturbe et se lèche avec Alice, Tandis que Laurence, Gilbert, Sophie et Jean-Jacques multiplient les combinaisons avec leurs chattes, leurs queues et leurs bouches. Des flots de sperme accompagnés de petits cris et de râles se répandent dans la nature.

 

Passage au réservoir près de la source pour un brin de toilette, et direction la clairière, nous nous asseyons en demi-cercle pour voir Patrick et Pierre juchés sur le rocher et qui pour nous exciter vont se sucer, se masturber et se branler chacun leurs grosses et belles bites. Nous nous branlerons en même temps. Ils bandent terriblement tous les deux, leurs bites sont magnifiques. Ils s'enlacent pour s'embrasser tout en saisissant leurs queues qu'ils commencent à masturber lentement, ils ne sont pas avares de caresses sur les couilles, le pubis et le ventre. Ils sont très excités et se masturbent intensément. Puis Pierre engloutit la belle queue de Patrick pour lui faire un succulent pompier en se branlant lui-même. Leur excitation est communicative, car le reste du groupe est pris d'une incomparable frénésie masturbatoire et fellatrice. Chacun d'eux fait gicler le sperme de l'autre vers nous.

 

- Dis-nous Aude ? "Quand deux femmes font l'amour ensemble, pourquoi dit-on - C'est normal elles veulent changer un peu - Et quand deux hommes se sucent ou se masturbent dit-on - ce sont des pédés.- ?"

- Parce que vous êtes toujours des machos, vous voulez rester le sexe dominant, vous avez peur pour votre virilité, puis les femmes qui font l'amour ensemble est un spectacle qui vous excite. Si l'amour entre femmes et homme est la norme, l'amour physique entre hommes ne me paraît pas du tout anormal. Personnellement, j'aime regarder des hommes qui se masturbent et se sucent, cela m'excite, par contre je n'aime pas regarder deux hommes qui pratiquent le coït anal. Mais je ne trouve pas ça anormal, question de goût. On se masturbe, on se suce, on s'embrasse, même entre hommes, et sans complexe, non pas parce qu'on s'aime, mais tout simplement parce qu'on est excité et qu'on veut jouir autrement.

 

Nous jouissons avec eux dans un déchaînement de sperme et de râles. Après cet orgasme collectif, nous recommençons une autre séance, mais cette fois ci c'est Aude qui monte sur le rocher pour nous charmer avec une magistrale branlette, car si quelqu'un sait bien se masturber, c'est bien Aude. Encore une fois, nous nous envoyons en l'air en nous masturbant et en nous suçant les uns les autres. Entre chaque orgasme nous continuons à nous caresser aussi bien celui ou celle qui se trouve à notre droite ou notre gauche, parfois nous changeons de place pour nous retrouver avec une nouvelle bite ou chatte dans les mains.

 

Nous remettons cela plusieurs fois jusqu'au petit déjeuner près de la cabane qui dure assez longtemps mais est accompagné de caresses, de branlettes et de pompiers à la confiture, à la crème de chocolat, vanille etc. Mais c'est surtout la fête des femmes qui se remplissent la fente de crème au chocolat et vanille avant de se faire copieusement sucer le sillon et le clitoris. Et elles y remettent une bonne portion avant de jouir, la confiture ne servant qu'à enduire le clitoris et les grosses lèvres des chattes. Les discussions aussi vont bon train ; Aude préconisait comme dessert que tous les hommes présents lui déchargent en même temps dans la bouche.

 

- Adopté à l'unanimité, tu auras ta ration lui dit Laurence.

 

En effet, dès que nous sommes passés au dessert, les six hommes se sont levés pour aller se masturber face à Aude qui les aide tant qu'elle le peut. C'était un tableau très excitant, Aude les regardait faire en se branlant, les femmes se sont serrées entre elles pour se masturber en regardant ce spectacle paradisiaque. Pendant le temps de leur masturbation, les hommes s'étaient constamment concertés pour arriver à éjaculer ensemble. Dès qu'un d'eux avait atteint le point de non-retour il ralentissait les mouvements de sa main pour attendre les autres, ceux qui avait un peu de retard le disaient aussi. Puis lorsque tous les six étaient près de la jouissance, ils le faisaient savoir pour enfin parvenir une formidable éjaculation synchronisée. Le sperme giclait sur la langue et la bouche d'Aude qui se finissait avec sa main entièrement plaquée sur sa chatte. Les autres femmes de l'assistance participaient à cet orgasme collectif en soupirant et gémissaient.

 

Vers les quatorze heures, retour à la clairière jusqu'au soir pour plusieurs séances sexuelles non-stop, avec diverses combinaisons, femmes-hommes, femmes-femmes et hommes-hommes. Un déluge de masturbations, de pompiers, et de minettes déferle sur la clairière. Les chattes sont constamment ouvertes, les bouches prêtes à sucer, et les bites en érection permanente. Les mains n'arrêtent pas de masturber et les bouches de sucer ou de lécher.

 

Entre deux orgasmes collectifs, nous continuons de nous embrasser, de nous tripoter les sexes, les seins. Nous jouissons individuellement, à deux, ou à plusieurs. C'est selon le partenaire qui se trouve à côté de vous. Ou alors on change de place et on recommence avec d'autres partenaires. Ici, nous ne relatons que les orgasmes collectifs, mais les autres sont bien plus nombreux et il faudrait des pages et des pages pour les raconter. Toutes ces grosses bites et ces belles chattes ne connaissent pas le repos pendant toute la durée de la rencontre. Ce qui est le plus excitant, c'est de pouvoir se masturber nu en toute liberté et en pleine nature, sans se gêner devant les amis sur un terrain qu'on sait être l'abri de tous les regards.

 

 

1620-06.jpg

 

C'est encore plus excitant de voir ses amis se promener nus en bandant ou en se masturbant la bite ou la chatte. Ce sont des sensations merveilleuses qui ne se racontent pas mais qu'il faut vivre.

 

Avec combien d'éjaculations le sperme aura-t-il giclé, sur les corps, contre les arbres, dans l'herbe. Nul n'en a fait les comptes, mais pour la journée, c'est Alice qui tient le record des branlettes qu'elle s'est faite, ou fait faire ou qu'elle a fait aux autres. Elle a joui seize fois et a fait jouir au moins deux fois chacun et chacune de ses amis. Et dire qu'elle remettra ça le lendemain. Mais elle et son mari nous ont dits que la masturbation faisait partie intégrale de leur vie, que chez eux ils pratiquaient, le coït bien sûr, mais qu'ils se masturbaient dès qu'ils en avaient l'occasion.

 

Combien de fois au cours de cette journée aurons-nous peloté les seins, léché les chattes, sucé les bites et masturbé les sexes ? Nous n'en tiendrons pas la comptabilité, car personne ne nous croirait !

 

Avant de partir Sophie fait dans la clairière un magistral pompier à Daniel et notre excitation nous oblige à les accompagner dans leur orgasme en nous masturbant.

 

Nous aurons tous joui au moins une douzaine de fois, mais maintenant il faut descendre vers les véhicules en temps voulu pour ne pas être pris par la nuit. En altitude, les nuits sont encore assez fraîches pour camper avec un matériel de fortune.

 

Alice et Jean-Jacques nous invitent chez eux pour le lendemain. Pas de problème, nous y serons tous, Christine et Roger seront avec nous. La belle et grande Christine qui va encore, pour le plaisir de tous, vouloir sucer toutes les bites en se faisant masturber par les femmes. Roger qui bande dès qu'on le touche et qui astique sa grosse bite en permanence voudra sûrement se faire glouglouter le nœud par Patrick. Une bonne journée et soirée en perspective !

 

 

Première publication sur Vassilia, le 13/02/2001

Par Agathe - Publié dans : Années 1990
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 5 février 2001 1 05 /02 /Fév /2001 13:42

Le voilier au milieu du lac

par Benoît de Macadamia

 

Stamp_rousse2.jpg

 

C'était l'été, j'avais décidé de sécher les cours pour aller faire un tour en bateau avec ma copine de l'époque. 

 

Nous sommes donc partis ensemble sur son voilier 420 dans le but de passer un moment agréable à discuter et rêvasser sur les flots. La chaleur accablante nous a vite fait retirer nos tee-shirts. Elle, pratiquante des seins nus, exposait fièrement son corps de rouquine aux mouettes. 

 

Une brise légère nous poussait langoureusement vers le large. Nous parlions de nos passions et de nos rêves lorsque Carine me demanda de lui passer de la crème solaire sur le corps. Je pris donc grand soin de lui appliquer le produit qui se mélangeait rapidement à la fine sueur perlant sur sa peau délicieusement chaude. Puis elle fit de même avec moi. Ses doigts caressaient vraiment très agréablement l'ensemble de mon corps, comme je venais de le faire pour elle. Puis nous avons repris le cours de notre discussion. 

 

Cependant, plus nous nous éloignions du rivage et plus le silence s'installa entre nous. Nous profitions de ces instants paisibles sans qu'il soit utile de continuer à parler. Le soleil était comme une fournaise et nous nous sentions proches de nous laisser aller au farniente. Le bateau tanguait doucement sur l'eau et le clapotage résonnait dans nos oreilles. Carine eue soudain un geste tendre, naturel et féminin, en même temps terriblement excitant par sa spontanéité : elle venait de retirer son slip de bain. 

 

Cela eu comme effet de me sortir de la torpeur dans laquelle je glissais doucement. Je fis de même et nous nous sommes retrouvés nus, au milieu de cette paisible étendue d'eau. Carine était en face de moi, tenant le gouvernail, fièrement assise, les fesses nues sur son banc de bois. Nous reprîmes la discussion, mais je ne pus dès ce moment pratiquement plus quitter des yeux son pubis, d'autant plus que la coquine écartait très négligemment les cuisses. 

 

Adara_Pee23b.jpgL'instant était précieux. Le corps de Carine respirait la nature, l'épanouissement, la sérénité, la confiance et le bonheur de ces instants exceptionnels. Je commençais à percevoir, à l'intérieur de ses lèvres, la présence du liquide chaud issu des profondeurs de sa grotte mousseuse. Elle ruisselait de désir et d'excitation. J'aurais eu envie de lui sauter dessus en n'écoutant que le primate qui ne dormait plus du tout en moi. Mais je fis durer le plaisir, une minute, cinq, dix... et le temps ne compta bientôt plus. 

 

J'avais les joues rouges de désir, mais mon sexe n'était pas en érection, et j'éprouvais la secrète satisfaction de contrôler mes pulsions en parvenant à empêcher qu'une grosse protubérance ne casse trop tôt ces préliminaires érotiques. 

 

La touffe poilue de Carine était maintenant abondamment lubrifiée, cela ne se devinait plus mais se voyait pour peu qu'on y prête un regard attentif. Je tombais alors à genoux devant elle et lui glissais quelques mots exprimant tout mon désir à l'oreille. Elle frissonna, j'abandonnais le contrôle sur mon érection et lui laissait maintenant libre cours au moment où ma main vint caresser son entrejambe. Tout était trempé, du clitoris à l'anus. Mes doigts furent glissants de sa sève, je perdis la tête entre ses cuisses, j'utilisais tout ce dont je disposais pour la toucher, la goûter, la boire, la caresser.

 

Nous avons fait l'amour comme des sauvages, et avions le sentiment d'être perdus dans au milieu de l'océan, avec comme seul et unique lien avec le monde l'ivresse de nos corps tordus et frissonnants sous le soleil de plomb. Nous transpirions comme jamais, et la frénésie du désir enfin libéré ne faisait qu'ajouter à tous nos liquides corporels. 

 

Ce fut inoubliable. Repus, comblés, écroulés au fond de notre coquille de noix, nous jouissions de tous nos sens. Il y avait là l'odeur de l'eau et de nos liquides secrets, le silence à peine rompu par le murmure de nos respirations, le ciel éclatant, la douceur de nos peaux juxtaposées. 

 

Un peu plus tard, alors que nous rentrions vers la berge, et que nous avions remis nos slips de bain, Carine eu un nouveau geste spontané qui me troubla au plus profond de mes sens : elle se mit légèrement accroupie sur le bord du dériveur, le bassin au-dessus de l'eau, s'agrippa d'une main à une corde et de l'autre écarta doucement son caleçon de bain, me regardant profondément dans les yeux. Puis, avec complicité et malice, mais sans vulgarité, elle urina devant moi dans les eaux du lac. Cette scène, ce bruit de léger sifflement suivi des petites éclaboussures sonores des deux liquides se mélangeant, restent gravés dans mes meilleurs souvenirs érotiques.

 

 

 

Cela m'a fait plaisir de retrouver ces sensations en vous racontant cette histoire et j'espère que vous y avez trouvé un peu d'intérêt... Votre avis ?

 

Benoît de Macadamia

 

Note de la rédaction : l'image est une photo d'Adara Michael

 

 

Première publication sur Vassilia, le 05/02/2001

Par Benoît de Macadamia - Publié dans : Benoît de Macadamia
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Dimanche 4 février 2001 7 04 /02 /Fév /2001 11:43

Rue du ponceau

par Léna Van Eyck

 

coin102

 

Note du webmaster : ce texte n'entre pas vraiment dans la thématique de notre site, mais nous n'hésitons pas un seul instant à l'éditer. Il est tout simplement magnifique. Merci Léna !

 

Note de l'auteur : j'ai souhaité que ce texte ne soit accompagnée d'aucune images hard (ni soft). Je pense que les lecteurs comprendront pourquoi ! Alors on met quoi ? Qu'il me demande Eddy ! Je ne sais pas, moi... une fleur ! Bisous à tous !

 

Avertissement : s'il est un domaine où le discours du "n'importe quoi" règne en maître, c'est bien celui sur la prostitution. Cette "profession" recouvre en fait des activités, des démarches et des comportements extrêmement différents. Je ne parlerais donc que de ce que je connais. Et plutôt que de faire des grandes démonstrations, je préfère raconter une tranche de vie. Trop d'idées reçus et de clichés sur ce sujet finissent par agacer ! Mais qu'on ne si trompe pas, ce récit ne se veut en aucun cas prosélyte ! La prostitution reste une activité dangereuse. Et si nous devons tous notre respect à celles qui accomplissent ce métier consciencieusement, il n'en reste pas moins vrai qu'aujourd'hui on meurt encore rue St Denis !

 

Je me présente, je me prénomme Roxanne, c'est devenu Roxy pour les uns, Xany pour les autres. Je suis rousse, constellée de tâches de rousseurs et j'ai longtemps conservé mes longs cheveux bouclés. Pour le reste, c'est plutôt la moyenne, la bonne moyenne. Je travaille donc dans cette rue adjacente à la rue Saint-Denis qui a connu une gloire éphémère le jour on y a retrouvé dans un escalier le cadavre d'un cardinal renommé et académicien de surcroît. Ses proches éplorés se ridiculisèrent en publiant un communiqué embarrassé arguant que le saint homme ne se serait rendu ici qu'à fin de confession. Pas un instant ils ne comprirent que ce qu'on reprochait au défunt prélat, ce n'était point sa luxure, mais son hypocrisie ! (Anecdote authentique)

 

J'arrive ce jour au bureau (au studio) vers 9 heures, je suis une fille du matin, j'ai ainsi toutes mes après-midi de libres (pratique !) Certaines collègues se changent en arrivant. Certaines parce qu'elles sont persuadées que la vue d'un beau décolleté motivera le chaland (ce n'est pas tout à fait faux !), d'autres pour signifier leurs spécialités (celles qui "font" les masos). Pas moi, le fétichisme n'a jamais été mon truc et je ne mets des porte-jarretelles qu'en chambre et que si le client me le demande. L'imagerie populaire s'est faite une certaine image de la "pute", certains clients la recherchent, certaines filles la perpétuent. Mais moi je préfère "appâter" avec mon sourire et ma frimousse plutôt qu'avec le reste. Cela me permet d'attirer les messieurs qui recherchent une certaine "gentillesse". Je passe quelques coups de fil personnels et je descends me mettre au coin (se mettre au coin = attendre le client). Un type passe, me reluque comme si j'étais une marchandise, au début cela m'agaçait, maintenant j'ai l'habitude. Le voici qui repasse maintenant dans l'autre sens. Je le laisse faire, quelque chose chez moi doit l'attirer. Du moment qu'il ne prolonge pas cinquante fois son manège ce n'est pas trop grave ! Au troisième passage je lui fais un petit sourire. Tactique super efficace car ou bien il n'osera plus repasser, ou alors il va m'aborder. Il m'aborde :

 

- C'est combien ?

 

Et oui, ils demandent presque tous la même chose, alors qu'ils connaissent presque tous la réponse, mais ça fait partie du rite, et puis c'est une façon pour le client potentiel de découvrir la voix de la fille, il en fera toutes les déductions qu'il voudra (aimable, pas aimable…) C'est souvent à ce stade que certains nous feront des demandes farfelues, à nous de les accepter ou pas. Rue Saint-Denis, on n'est jamais obligé d'accepter ni un client ni toutes ses fantaisies ! Et d'ailleurs qui nous forceraient ! La rue est peu maquée !

 

Peu maqué ? Voici une vérité qui a du mal à être admise, et pourtant la raison en est historique ! Ouvrons donc une parenthèse sur l'histoire de cette rue !

 

1945 : loi dite Marthe Richard. Les maisons closes (bordels) sont fermées. La rue Saint-Denis et ses rues latérales ainsi que son annexe historique et éloignée, la rue Joubert sont particulièrement touchées.

 

Années 50-60 : Les maisons closes se sont reconverties en hôtels de passe. C'est le triomphe de la prostitution hôtelière. (-"C'est combien ?" "-xxx francs plus la chambre !" combien de fois avons-nous lu ou entendu cette réplique dans les "polars" de l'époque). Toute cette activité est encadrée et contrôlée à cœur joie par le "milieu".

 

Années 70 : Interdiction de fait du proxénétisme hôtelier. Le milieu se réorganise et rachète "à l'individuel" les chambres des hôtels afin de les louer aux prostituées. L'idée est "géniale", puisque plus besoin de contrôle, il suffit d'exiger un loyer prohibitif à intervalles réguliers. Cette pratique portera le nom de proxénétisme immobilier et reste un délit !

 

Années 80 et 90 : La politique de la brigade des mœurs sera très fluctuante, allant du murage de studio afin de lutter contre le proxénétisme immobilier, jusqu'à une certaine tolérance. Un mouvement se déclenche alors et fait boule de neige, le rachat des studios par les filles elles-mêmes. Le proxénète est de ce fait mis hors circuit !

 

Années 90 : La tendance serait plutôt maintenant à la tolérance. La police cible de préférence le "vrai" proxénétisme. Le nouveau code pénal ayant aboli le délit de racolage passif, les forces de l'ordre ne peuvent plus (en principe) contrôler à tout bout de champ les filles.

 

On estime généralement que dans le secteur St-Denis-Joubert, 50% (mais allez savoir ?) des studios sont la propriété des filles.

 

Le milieu du proxénétisme à plus ou moins déserté le secteur, le maquage résiduel est d'ordinaire très distant, et les tentatives individuelles de racket ou d'intimidation se heurtent la plupart du temps à la solidarité des filles.

 

Je vous entends d'ici ! Et les "nouvelles" elles font comment ? Je ne répondrais pas à cette question, la réponse pourrait être interprétée comme un encouragement à la prostitution, ce qui n'est absolument pas mon propos !

 

Fin de la parenthèse ! Instructif, non ?

 

Je réponds à mon client potentiel qui accepte… et on monte… Là aussi la tactique lorsqu'il s'agit d'un nouveau consiste à lui parler, afin de banaliser la prestation et de le mettre à l'aise. Et le propos sera toujours météorologique ! Que dire d'autres ?

 

- Ca c'est drôlement refroidi ce matin !

- T'as raison !

 

Une fois en chambre, le type sort son portefeuille, et me dit :

 

- Je te donne un petit peu plus, je voudrais que tu me pinces le bout des seins, mais on ne fera pas l'amour ! D'accord ?

 

Ok j'ai compris, celui-ci a l'habitude d'aller voir les collègues, il ne réagit pas comme ceux qui ne montent que de façon très occasionnelle. Mais il est souriant et le ton est très correct.

 

- Je ne te suce pas non plus ?

- Si un petit peu et je finirais en me masturbant.

 

Il est marrant, il a une bonne bouille, il est très décontracté, pas du tout honteux, comme certains, d'être ici. Au moins ça me met à l'aise ! Je lui indique le lit, il me demande si ça ne m'embête pas de commencer un peu en position debout.

 

- Comme tu veux ! Tu veux qu'on se mette devant la glace ?

- Oui !

 

Je me pointe devant lui, prête à officier, il me met les mains sur les cuisses, elles sont gelées ! Je le lui fais remarquer. Le type se confond en excuses, il est véritablement sympa.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Heu ! Fabrice !

- Bon moi, c'est Roxanne ! Tu sais ce que tu vas faire Fabrice, tu vas te réchauffer les mains trente secondes sur le radiateur et après tu pourras poser tes mains sur moi !

 

Il s'exécute sans discuter, puis nous nous repositionnons, ses bouts de seins sont très développés pour un homme, il doit avoir l'habitude de se les faire triturer depuis des années.

 

- Je fais comment ? Doucement ? Fort ?

- Tu commences doucement et puis de plus en plus fort.

 

Je démarre comme il le souhaite, il réagit tout de suite, ses mains qui ne sont plus froides se sont posées sur mes cuisses qu'il caresse doucement,

 

- T'aimes ça qu'on te les pince ! Hein ?

- Hum j'adore !

 

Sauf dans certains cas assez rares, j'essaie d'être gentille avec le client, mon objectif est de le faire revenir. Le rapport avec un client "habitué" devient tout à fait différent à tous les niveaux... Cela, certaines filles ne le comprendront jamais et se contentent de faire uniquement du "passage", il y a toujours du "passage" ! Ceci dit, si dans certains cas être gentille n'est pas toujours d'une évidence folle, avec ce client-ci je n'ai même pas eu à me forcer, le courant est passé tout de suite.

 

- Un peu plus fort maintenant ?

- Vas-y !

- Comme ça ?

- Sans les ongles ! Ne laisse pas de traces !

- Mais je n'ai pas d'ongles, c'est parce que je serre fort !

- Alors d'accord, continue !

 

En ce moment, je m'amuse, ce n'est pas toujours le cas. Voilà qui me change de ces séances sans intérêt ou je me contente d'ouvrir mes cuisses pour me laisser pilonner par les bites maladroites de messieurs pas toujours très net au point de vue odeurs et qui m'impose le spectacle de leur jouissance en croyant me faire le plus beau cadeau que la Terre ait porté ! Remarquez, ma position préférée c'est la levrette, ça me dispense de les voir, et surtout ça me permet de m'éviter d'avoir à surveiller mes propres expressions. Vive la levrette qui permet de faire des grimaces en cachette du client ! Et puis il y a ceux qui me demandent de les chevaucher, au début ça me prenait la tête, maintenant je prends cela du bon côté, ça me fait faire de la gym, c'est très bon pour les abdominaux !

 

- C'est bon ?

- Hum ! Délicieux, tu as des doigts de fée !

 

Ben oui, un compliment ça fait toujours plaisir. Je serre de plus en plus fort, il bande fort convenablement, à présent, c'est le moment de le recouvrir du petit préservatif d'usage. Certaines le placent au tout début de la séance, mais le fin du fin est de le placer dans la bouche et de le poser au moment de la fellation, moi je n'y arrive pas, ce truc (Oh ! Combien indispensable !) m'agace et je préfère l'enfiler sur une bite bien raide plutôt que sur une molle !

 

- Je te mets un petit chapeau !

 

Je dis cela, histoire de dire quelque chose, je ne le lui demande pas son avis ! Puis, je reprends. Il me demande alors s'il peut me caresser les seins.

 

- D'accord, mais tu ne me les pince pas !

 

Et c'est à ce moment-là que l'idée pour la première fois, m'est venu dans la tête : "- Et si je lui demandais de me les pincer aussi ? " Mais non, ça ne va pas la tête, qu'est-ce qu'il a de plus que les autres ce client, sinon d'être bougrement sympathique. Mais quelque chose ne va vraiment pas, j'en suis à regretter de lui avoir dit cela ! Il est cependant hors de question que je lui signifie avoir changé d'avis ! Peut-être qu'il reviendra, et s'il revient… mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je me reprends et me concentre sur ce que je fais. Il est content, il est aux anges. J'irais bien sur le lit, j'en ai un peu marre d'être debout et m'apprête à le lui dire. J'attends néanmoins un instant, il a l'air si content de me caresser les seins, si seulement sa main pouvait dévier… Il va falloir que je me calme, voici que je m'excite à présent, c'est la meilleure de la matinée !

 

- Je peux te les embrasser ?

 

J'allais lui dire "pas les bouts", mais je me ravise, pas deux fois la même erreur !

 

- Bien sûr !

 

Je ne donne pas cette autorisation à tout le monde, mais ce type est loin d'être une brute, il est marrant, il me fait des gros bisous sur les nénés, il ose en faire un sur le téton, je me raidis, s'il pouvait continuer... s'il pouvait continuer, mais qu'il continue bon dieu !

 

- Tu embrasses très bien !

 

Je deviens folle ! Pourquoi est-ce que je lui dis ça ? Mais il ne comprend pas l'allusion. Je me reprends une fois de plus. Je n'ai pas envie non plus de perdre le contrôle de la situation !

 

- On va sur le lit ?

- D'accord !

 

Il s'allonge, je me place au niveau de son sexe et je l'attrape pour le sucer.

 

- Tu veux que je te suce à fond ?

- Non tu me suces un peu, et je me branlerais pendant que tu me feras les seins !

- Pas de problèmes !

 

Je prends son sexe en bouche, au début sucer du latex m'agaçait, je me suis habitué, les risques de transmission des MST par la bouche sont extrêmement faibles. Mais ils existent. Et pas grand-chose multiplié par 200 bonhommes par mois ça finit par compter !

 

- Tu suces bien !

 

Ben oui, j'essaie de faire ça bien ! Le truc quand on fait des pipes c'est de se mettre de profil, et de relever les cheveux afin qu'ils nous voient bien les sucer. En principe ils adorent cela ! Les photos et les films de fellations sur lesquels ils ont fantasmé, se concrétisent à cet instant, et l'image de leur bite en train d'être sucée se superpose à celle de leur mémoire !

 

- T'es belle quand tu suces !

 

Le pire c'est qu'il a l'air complètement sincère, il me regarde avec des yeux extasiés. Ne l'écoute pas Roxanne, ne l'écoute pas, tu es calmée maintenant, ça ne va pas recommencer !

 

J'arrête ma fellation, puisqu'il ne veut pas jouir comme ça !

 

- Tu vas te branler maintenant, je vais te faire les seins pendant ce temps-là !

 

Je me positionne sur le côté et lui resserre ses bouts, il se pâme, il se masturbe, mais lentement. Le tricheur ! Il fait durer le plaisir ! S'il continue trop longtemps comme ça, il faudra que je prenne ma voix la plus douce afin de ne pas le vexer, et je lui dirais que maintenant il faut jouir, mais bon je ne suis pas à cinq minutes, si cela peut me rapporter un client fidèle !

 

- La prochaine fois, je te donnerais un peu plus de sous, et tu me feras plein de trucs !

 

La prochaine fois ! Il a parlé d'une prochaine fois, aurais-je déjà gagné ? Toi mon lapin si tu reviens une deuxième fois je vais te préparer effectivement un petit scénario où je serais très partie prenante ! Je lui souris, mais il attendait une réponse que je ne lui donne pas !

 

- Qu'est-ce que tu me feras quand je reviendrais ?

- Je ne sais pas moi, qu'est-ce que tu aimerais ?

- Non, dis-moi ce que tu me proposes ?

 

Ce jeu est embêtant, il ne faut pas que je me plante.

 

- Je ne sais pas moi ! Une petite fessée ?

- Oui ! Et puis ?

 

Il m'embête, j'espère qu'il ne va pas me demander des trucs que je refuse, ainsi si l'uro m'amuse, j'ai toujours refusé de me faire attacher quel que soit le prix qu'on me propose ! Quant à la sodomie, je préfère l'éviter !

 

- Un petit gode dans ton petit cul peut-être ?

- Ouais, peut-être !

 

Là, il est possible que je sois tombé à côté, il n'est pas contre, mais ce n'est pas son truc ! Bon, je lui dis d'aller plus vite ou pas ?

 

- Euh ?

- Oui ?

 

Il a envie de me sortir un truc, il ne sait pas trop comment faire, il va falloir l'aider !

 

- Si tu as envie d'un truc spécial dis-le-moi, et si ce n'est pas dans mes spécialités, je te le dirais et c'est tout !

 

Sauf que si ce n'est vraiment pas dans mes trucs je ne le reverrais jamais ! Quelle idée il a de se mettre à jacter alors qu'il devrait déjà avoir joui !

 

- Allez, tu vas jouir pour moi, maintenant et après on discutera de tout cela !

 

A côté ! Ce n'était pas la bonne tactique ! Alors il me lâche dans un souffle !

 

- Ça t'arrive de faire pipi sur les clients ?

- Bien sûr !

- Tu voudras qu'on le fasse la prochaine fois ?

- Oh oui !

 

Là aussi, l'erreur à ne pas faire, c'est de lui dire un truc du genre " redonne-moi un peu plus, on va le faire tout de suite" ! Le client risque d'avoir l'impression d'avoir affaire à une " grippe-sou " et hésitera à revenir.

 

- Euh !

 

C'est pas vrai ! Il veut encore autre chose, mais qu'il se taise, il va tout gâcher !

 

- Chut, concentre-toi sur ce que tu fais ! Fais-toi jouir maintenant !

- Si je te donne un peu plus, tu...

- Non, pas aujourd'hui, mais la prochaine fois, avec le plus grand plaisir !

 

Je lui dis cela avec un sourire format commercial, mais c'est néanmoins sincère. Il a l'air content, il ne dit plus rien et se masturbe avec frénésie tandis que je continue à lui pincer ses bouts de seins.

 

- Ferme les yeux la prochaine fois, je te donnerais une petite fessée et quand tu auras le cul bien rouge et que tu seras bien excité, je te ferais un joli pipi...

- Oh oui !

- …dans la bouche !

- Oh oui !

 

Il n'a pas fermé les yeux, non au contraire ils sont grand ouverts et ils fixent mon visage ! Il me regarde ! Oh ! Mon dieu ! Que j'aime qu'on me regarde comme ça ! En ce moment je ne suis plus une pute, je suis une femme qui aime donner du plaisir à un homme ! Je lui souris, mais j'ai peur de lui montrer à quel point je suis troublée. Heureusement (tiens encore un truc !) nous savons reconnaître les signes de la pré-jouissance chez l'homme. Un afflux de sang envahit la partie supérieure de l'organisme rougissant le haut du torse, le cou, les oreilles, le front. De nouveau je lui offre mon sourire !

 

- Waaaaaa waaaaa waaaaa waaa olala olala waaaaa, oh lala ! Quel pied !

 

Il fait un barouf du diable en jouissant, je n'ai jamais vu cela, c'est spectaculaire, ses lèvres semblent atteintes de tremblement pendant qu'il crie sa jouissance. C'est nerveux j'éclate de rire, je m'en veux aussitôt, il risque de le prendre mal, mais non c'est communicatif, et le voici qui attrape un fou rire. On rigole comme deux malades !

 

- Eh ben dis donc, ça fait du bien ! Ça t'a plu !

- Super, je reviendrais, c'est quoi tes horaires ?

 

Je le lui indique, il se relève, je lui retire alors moi-même le préservatif (ils adorent cela que l'on continue de s'occuper un peu d'eux alors que la prestation est terminée) Il se rhabille, je le regarde, je ne dis rien, j'ai peur de dire des banalités, ou au contraire de me laisser emporter par je ne sais quelle fantaisie.

 

- Tu peux revenir quand tu veux, ce ne sera pas une corvée !

- C'est gentil !

- Non c'est sincère !

- Je t'attends pour redescendre ?

- Non, je vais me préparer pour rentrer !

 

Pourquoi ais-je dis cela ? Je n'ai pas fini ma matinée ! Je lui fais un petit bisou sur le bout du nez et prend congé. Non je ne vais pas redescendre " au coin " je suis en ce moment magnifiquement bien dans ma peau, et ce n'est pas si souvent ! N'allez pas vous figurer que je suis tombé amoureuse de ce type ! Ce n'est pas du tout mon genre d'homme, ais-je un genre d'homme d'abord ? Mais sa décontraction, sa gentillesse, ses hésitations même m'ont mise à l'aise. Et pourtant il ne s'est rien passé de spécial, non une ambiance, un courant ! Je n'ai pas envie de remonter avec un macho ou avec un type à problème ! Je rassemble mes affaires et je pars me promener. Je passe devant mes collègues.

 

- Salut Mesdames, à demain !

- Tu pars déjà, Roxy ? Dis donc t'as l'air toute joyeuse !

- Et oui, il y a des jours comme ça !

 

lena_rose.jpg

 

Postface : si cela intéresse quelqu'un, il y aura une, voire plusieurs suite, j'ai encore plein de choses à dire sur ce sujet. Mais me demanderez-vous, ce récit est-il autobiographique ? Est-il un rewriting par mes soins des confessions d'une copine ? Est-il inventé de toutes pièces ? Inutile de me poser la question, je n'y répondrais pas ! Je peux simplement vous assurer que les parties " documentés " sont exactes.

 

 

©  Léna Van Eyck - février 2001

What do you want to do ?
New mail
Par Léna Van Eyck - Publié dans : Léna Van Eyck
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Samedi 3 février 2001 6 03 /02 /Fév /2001 14:53

Le Chat de la Voisine

par Ursulin (et Marie Paule)

 

Catland.gif

 

Avertissement du Webmaster : Bien que ce récit mette en scène un animal (en l'occurrence un chat) avec une femme, cet excellent récit ne peut sérieusement être qualifié de zoophile. On y trouvera ni dégradation complaisante de l'acte ni forçage de (ou par) l'animal. On nage au contraire en pleine sensualité ! Il s'agît donc d'une histoire que je classe dans la catégorie des "bizarres". Elle concorde en cela à la thématique du site, et je n'ai eu aucune hésitation à la publier !

J'aime bien relever des défis !

 

Un correspondant me demande d'écrire un récit zoo. Je lui rétorque que ce n'est pas mon truc ! Il me répond en me demandant quel est mon animal de compagnie préférée. Je le lui indique ! Et dans son dernier e-mail il me relance : " Essayez donc ! La zoo, ce n'est pas uniquement les dobermans et les bergers allemands. " J'ai essayé de relever ce défi complètement dingue. Note : Sous le pseudonyme d'Ursulin Neveway se cachent Etienne et Marie-Paule Pérez. D'habitude c'est Etienne qui écrit et Marie-Paule qui corrige. Or pour ce récit ça a été le contraire !

 

Le chat de la voisine

(en anglais : the neighbour'cat)

 

Je me prénomme Marie-Paule. J'ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous tenons tous les deux un petit commerce à Lille, un bar qui fait un peu de restauration le midi. Je suis blonde (fausse) les yeux bleus (vrais) Et je vous ferais grâce de mes mensurations qui sont dans la moyenne. Je n'ai pas trop à me plaindre malgré tout de mon physique, me rassure-t-on souvent !

 

Je suis seule cette semaine, mon mari est parti en déplacement, nous essayons de vendre notre petit commerce, et d'acheter près de Bordeaux, sa région natale, cette fois nous avons peut-être enfin trouvé ! Lille est une belle ville avec un tas de gens charmants, l'Angleterre et la Belgique sont tout près, mais je ne me suis jamais habitué à la grisaille de son ciel !

 

C'est lundi, le bistrot n'ouvre pas, je devrais me reposer, mais il y a un tas de trucs à faire à la maison.

Et voilà que j'entends une sirène : je regarde à la fenêtre, SAMU, pompiers. Qu'est ce qui se passe encore ? Chez qui y a-t-il un problème ? Tous ces gens s'agitent et se dirigent... vers notre immeuble ! Ils montent au premier étage Je les vois ressortir 20 minutes plus tard avec un brancard. Ils emmènent madame Charcot ! C'est qu'elle n'est plus toute jeune madame Charcot, je l'aime bien elle est sympa, ni trop gâteuse, ni trop collante, il m'arrive de lui faire quelques courses et de lui rendre d'autres menu services, mais elle n'en abuse pas, après tout elle a son aide-ménagère.

 

 

Je retourne à mes occupations. Et voilà que l'on sonne à présent !

 

- Bonjour !

- Bonjour !

- Vous connaissez madame Charcot ?

- Bien sûr !

- Elle ne va pas très bien ! Vous entreteniez quel genre de rapport avec elle ? Je suis sa fille !

- Ah ! Ben des rapports très corrects, des rapports de bon voisinage sans histoires ! Qu'est ce qui lui est arrivée ?

- Une espèce d'attaque, elle a tout juste eu le temps de me téléphoner. Je suis un peu embêté à cause de son chat !

- Son chat ?

- Ben oui, je ne peux pas l'emmener, j'ai un chien débile, si je le prends, il risque de le bouffer !

- ???

- Vous ne connaîtriez pas quelqu'un dans l'immeuble qui pourrait lui donner à manger ? 

 

C'est ce qu'on nomme un " appel indirect ", mais vu la situation, j'aurais mauvaise grâce à lui en faire reproche.

 

- Je peux vous dépanner quelques jours !

- Je vous en remercie, je vous rétribuerais largement

- Mais, non c'est un service !

- Euh ! il faudra le changer aussi !

 

Ben voyons !

 

Je m'attendais à tomber sur un vieux matou en fin de carrière. Eh bien, non pas du tout ! La bestiole lui a été offert pour Noël, elle doit avoir 6 mois maximum, sans doute moins !

 

C'est un faux chartreux. Il ne peut pas avoir de pedigree, son pelage gris étant taché d'une grosse tache blanche sous le col, sinon, il a l'indolence et les yeux fauves de sa race ! Il grogne comme un moteur et frotte sa fourrure contre mes jambes. Je le caresse, il se laisse faire et ronronne de plus belle, je le ramasse, le met dans mes bras, le retourne, il se laisse manipuler sans objections, ses griffes ne sont même pas sorties, il est craquant, ce petit bout de chat !

 

Le deuxième jour, en montant lui ouvrir ses boites d'aliments je l'entends miauler comme un malheureux, c'en est pathétique ! Je lui donne à manger, il se précipite vers sa nourriture, je décide d'attendre un peu et de lui offrir un peu de ma compagnie. Il mange, il dévore, il bâfre. La pauvre bête mourrait de faim. Sans doute ne lui en avais-je pas donné suffisamment la veille ? Je le caresse. Matou est aux anges, il aime ça les caresses, il en veut, il en veut encore, il en redemande ! Je lui attrape la patte, il me la tend "patte de velours" et gros ronron, je vais devenir amoureux de la bestiole !

 

Clé dans la serrure. Qui c'est ? On ouvre ! La fille de madame Charcot ! 

 

J'ai compris, il y a de choses que l'on n'a pas besoin de dire !

 

- Je vous remercie pour le chat, mais maintenant, je ne vois pas d'autres solutions que de le faire euthanasier !

- Non ! Je vais le garder ! 

Ça m'est venu spontanément, comme ça !

 

Ça y est, il est chez moi, il a l'air un peu perdu dans ce nouvel environnement, et il a tendance à se défouler les griffes sur notre beau canapé en cuir, mais ce sont des choses qui ont leurs solutions. Une brave bestiole, pas méchante pour deux ronds, propre, quémandant les caresses et roupillant ses seize heures par jour. Au bout de trois jours, j'avais l'impression de l'avoir toujours eu !

 

La journée a été harassante, une bagarre dans le bistrot, c'est rare, je suis dans un quartier calme, mais là, obligée d'appeler les flics, bref la poisse ! Je mange en vitesse ce soir, je n'ai pas très faim, un bout de jambon, un yoghourt, une poire !

 

Il fait très lourd en ce mois de Juin. Curieuse sensation que de sentir l'orage imminent, alors qu'il n'éclatera que dans quelques heures (s'il éclate !) Il n'y a rien à la télé, je me mets à lire, j'ai pratiquement fini mon gros Stephan King, alors je regarde dans la table de chevet de mon mari, il lit parfois des romans cochons quand il est au lit, mais il n'a pas trop mauvais goût, je commence à en parcourir un, je saute des pages, le scénario à l'air un peu lourd mais les passages érotiques sont tellement suggestifs que mon entre jambe s'humidifie. 

 

L'occasion est trop belle, je vais m'offrir un petit trip masturbatoire. Il y a longtemps que je n'avais pas fait cela. Je décroche le téléphone, ferme mon portable. Je suis tranquille peinard. Je me mets un disque. Notre discothèque est surtout orientée classique et opéra... Nous adorons cela. Mais nous avons aussi un peu de jazz. Oscar Peterson fera ce soir très bien l'affaire.

 

Je me débarrasse très vite de mes vêtements, je ne fais pas de strip-tease, je me désape à la barbare, pressée de me retrouver à poil. Je me regarde un peu devant ma glace, ça peut aller, j'abrège ce genre de consultation parce que dans 5 minutes, je vais me trouver tous les défauts du monde.

 

Et zlouf je m'étale sur le plumard !

 

D'une main je me pince un téton et de l'autre j'attaque mon clitounet, je ferme les yeux, laissant quelques fantasmes envahir mon esprit, je sens que ça ne devrait pas être trop long !

 

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne peut pas continuer à roupiller ce matou à la con ?

 

- Casse-toi ! Minet !

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne va pas rester planter, là ! Je me lève, je l'attrape, je l'emmène dans son panier, et je retourne d'où je venais ! Si ça continue comme ça je ne suis pas prête de jouir ! Mais sans doute est-ce mon inconscient qui m'a fait oublier de refermer la porte. Car voici minou qui se repointe en miaulant de plus belle !

 

Pourquoi à ce moment-là, ne me suis-je pas relevé pour virer à nouveau le quadrupède, et cette fois-ci fermer la porte de ma chambre ?

 

- Miaou !

- Mais tu vas te barrer, sale chat !

- Miaou !

- Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ?

 

Si on ne peut plus se branler tranquillement à présent ? Et puis tant pis, de toute façon qu'est-ce qu'il peut bien me faire ? Ce n'est qu'un brave chat un peu simplet !

 

swl2.jpg

 

Il est monté sur le lit, il est à 30 cm de ma jambe et il me regarde, il est vraiment craquant ce matou ! Mais comment lui expliquer que j'ai besoin d'un peu d'intimité ? Avec tout cela mon excitation se dilue, je vais finir par laisser tomber, et le chat qui miaule toujours, j'arrête ma masturbation et je caresse le mistigri, il se pâme, la brave bête est heureuse, et voici que de sa petite langue rappeuse, elle me lèche la main. Ma main pleine de mouille ! Et c'est qu'il se régale le bougre, il lèche avec une frénésie que rien ne semble vouloir arrêter. Alors il me vient une idée folle ! 

 

Très lentement, je déplace ma main, afin de la rapprocher de mon sexe, à chaque déplacement, le chat avance, entrant dans mon jeu, encore quelques centimètres et ma main rejoint ma chatte, le chat suit toujours. Alors soudain je retire ma main et je me la planque sous les fesses. Le chat me regarde interloqué, je rigole. C'est à ce moment-là que je me suis demandé si cette étrange attitude était sexuelle ou pas. Curieusement un petit coup d'œil sur son petit sexe dressé me rassura.

 

Le matou a quelques instants d'hésitations, il remue la queue dans tous les sens, signe évident de grande confusion mentale. Et puis il approche son museau de ma chatte, et il lèche !

Je deviens folle ! Ses moustaches me chatouillent un petit peu, mais on s'habitue. Je m'écarte les lèvres pour lui faciliter la tâche. Il continue, il me lape, je suis son bol de lait. Mon excitation est revenue, je n'en peux plus, je me tripote le clito tandis que la langue du félin me lèche mes chairs intimes de sa curieuse petite langue rappeuse. Je sens le désir monter... mais si je pouvais le prolonger un peu. J'ai alors une idée, je prends un peu de cyprine entre mes doigts et je m'en répands sur le téton. Délicatement je prends le matou, qui d'abord proteste, mais je lui colle son museau en présence de l'extrémité érectile de mon sein et il reprend sa léchouille. Pas longtemps, cette étrange sensation m'achève ! Je pousse un hurlement, je m'arque boute sur le lit (je me rappelle qu'une idée folle m'a à ce moment traversé l'esprit, je me suis dit avoir trouvé l'origine de l'expression "s'envoyer en l'air") je dégringole pantelante. Le chat à fuit, paniqué devant mes démonstrations d'enthousiasmes.

 

La soirée n'est pas finie, j'ai soudain envie de visionner le DVD d'Alien. Peut-être parce que dans le premier épisode, Ripley (Sigourney Weaver) possède un très joli chat tigré qu'elle va récupérer dans son vaisseau cosmique en perdition ? Je me passe une robe de chambre, mets en marche les appareils, insère le film et commence à regarder. Trois minutes après le minet était sur mes genoux où il ne tarda pas à s'endormir ! Repu ! Brave minet !

 

© Ursulin Neveway (Etienne et Marie-Paule Perez)

marie_paule_perez@hotmail.com 

 

Première publication sur Vassilia, le 03/02/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

Recherche

Images Aléatoires

  • 11bisex11
  • Gloria T07
  • Pho2
  • Chanette22I2
  • Martinov17e2
  • katarina

Derniers Commentaires

Archives

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés