Samedi 18 janvier 2003 6 18 /01 /Jan /2003 15:58

Les fantasmes de la mère Noël

par Zievertot

 

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Cette année-là, j'étais jeune instituteur dans une petite ville de province. Mon célibat ne me pesait pas trop parce que je prenais un réel plaisir à participer à toutes les activités para scolaires, ludiques et sportives. Le week-end, je remontais chez mes parents et j'en profitais avec copains et surtout copines, pour faire des virées sympas qui, le plus souvent se terminaient par un réel exutoire à mes pulsions sexuelles normales à mon âge.

 

C'est ainsi que j'ai été amené à prendre une part active dans l'organisation de la fête de Noël, organisée traditionnellement et conjointement par trois écoles de la ville. Nous avions de généreux sponsors (mécènes, disait-on autrefois lorsque quand on faisait un don, il n'était pas nécessaire de le publier dans la presse ou sur les affiches).

 

Tout était rodé par la force de l'habitude et mon rôle était simplement cette fois, de coordonner l'ensemble, en veillant à ce que tout soit en place à l'heure dite. C'était pour moi la première fois et j'étais très attentif car, en plus des élèves, les parents étaient conviés à la fête. Il ne fallait rien louper !

 

J'allais de salle en salle contrôler que les bambins disposaient bien de tout pour se costumer, je vérifiais que le traiteur amenait bien ses pâtisseries et friandises etc.

 

C'est ce qui m'a amené à me rendre à la salle des profs… la porte était dure à ouvrir et j'ai dû faire un effort important. J'y suis parvenu et là…. vision étonnante…. Le Père Noël était là à me regarder avec des yeux ébahis, son grand bonnet rouge à floche tombante sur la tête, besicles sur les yeux, barbe et moustache blanches sur la figure, justaucorps rouge jusqu'à la taille… mais... sans ses bottes et sans son ample pantalon. Et là ! Je vois une belle paire de solides jambes féminines, des bas blancs, un porte-jarretelles noir et un slip ajouré qui semble dissimuler une chatte luxuriante …. Mince, le Père Noël était une Mère Noël !

 

J'étais pétrifié, gelé sur place devant ce tableau d'un érotisme fou ! Vous vous rendez compte, en mitre, barbe et porte jarretelles ! La Mère Noël, prise aussi de surprise, réagit assez vite et me cria :

 

- Voulez-vous sortir… j'avais fermé la porte à clefs ! " .

 

Cela m'expliquait la résistance de cette porte que j'avais presque forcée.

 

Le plus grave c'est que j'ignorais totalement qui était cette Mère Noël ! En effet, le personnel des trois écoles participait à la fête et, nouveau, je connaissais encore peu de monde, surtout pour reconnaître une femme vue seulement en dessous de la ceinture !

 

Inutile de dire que cette vision m'avait troublé. J'ai quitté la salle des profs avec de vagues excuses.

 

Après m'être un peu remis de mes émotions, j'ai demandé à un collègue qui jouait le rôle de Père Noël. Il m'a répondu :

 

- Comment, tu ne la connais pas ? C'est le proviseur de l'école voisine. Elle fait cela chaque année, très bien d'ailleurs !

 

Catastrophe… je me voyais déjà mis à la porte de l'Education Nationale pour atteinte aux bonnes mœurs et voyeurisme aggravé !

 

J'ai évidemment eu garde de raconter mon aventure à mon collègue, mais je me suis informé auprès d'autres, quant à savoir qui était exactement ce proviseur qui possédait des jambes aussi affriolantes !

 

(Certains diront, à tort ou raison, que mon histoire est téléphonée… oui, après l'avoir lue, mais certes pas quand on la vit, c'est à dire sans en connaître la fin !)

 

Finalement, au fil des informations reçues, je suis arrivé à resituer cette dame. Elle s'appelle Mathilde K... et j'avais déjà eu l'occasion de la croiser soit en rue, soit lors de réunions pédagogiques. Je me souviens d'une femme dans la quarantaine, assez grande et solidement constituée (il le faut pour faire le Père Noël !), strictement vêtue d'un tailleur, ayant son opinion sur tout et le disant sans détours. Elle ne m'avait fait aucune impression particulière… mais maintenant, bien sûr, je la regarderai autrement !

 

La fête commença et les enfants, un par un se rendaient devant le Père Noël pour y recevoir des friandises et pour répondre à la traditionnelle question

 

- As-tu été sage, mon petit ? Que veux-tu que j'apporte comme jouet dans ta cheminée ?

Les mêmes, très intimidés ou un peu fanfarons, répondaient le plus souvent par des balbutiements et puis… hop, au suivant.

 

A la fin du défilé, quelle ne fut pas ma surprise de voir le Père Noël m'appeler d'un geste auguste de la main. Etonné et un peu craintif quand même, je me suis approché et j'ai entendu la voix (féminine !) du Saint patron des Fêtes, me demander :

 

- Et vous, mon jeune ami, avez-vous été bien sage ? Si tel est le cas, voici des bonbons à sucer !

 

Une lueur amusée pétillait dans les yeux de ma "mère" interlocutrice !

 

Toutes les festivités se sont continuées sans accrocs et à la satisfaction générale et, en fin d'après-midi tout touchait à sa fin. Je n'avais plus eu et je n'avais plus recherché un contact avec la "Mère Noël". Celle-ci, pleine de componction, avait rempli son rôle à merveille, à la totale et joyeuse satisfaction des mômes.

 

Il ne restait plus grand monde dans la salle lorsque la Mère Noël m'a appelé et me dit :

 

- Vous avez une voiture ? Vous voulez bien me reconduire chez moi, comme cela je n'aurais pas besoin de me changer ici ! Vous me devez bien cela… garnement !

 

Interloqué, je ne puis que répondre affirmativement.

 

Le chemin était court et Mathilde (alias Mère Noël) a eu tout juste le temps de me raconter que son mari, également enseignant, faisait un stage de formation au loin et qu'elle était seule pour encore au moins trois mois. Je ne savais pas comment prendre cette déclaration…. (Évidemment que c'est téléphoné… mais c'est cela la vie !)

 

Arrivé devant chez-elle, un coquet pavillon de banlieue, elle me proposa un rafraîchissement pour me remercier du lift.

 

L'intérieur du pavillon était cossu et très joliment meublé. Toujours affublée en Mère Noël, Mathilde me servit une copieuse rasade de Cognac et en fit de même pour elle….

 

Je m'étais installé dans un profond canapé et Mathilde s'était assise, en face de moi dans un fauteuil bas. C'était amusant de la voir là, toujours accoutrée en Père Noël …

 

Très gauchement, elle s'essayait à s'enlever ses bottes de service qui devait bien la gêner après une journée complète... Je me suis agenouillé sur le tapis et je me suis mis à l'aider, en tirant vivement dessus. Sous ces bottes, elle avait ses bas très féminins qui faisaient un agréable contraste. Pendant que j'étais toujours à ses pieds, elle s'est massée les chevilles et les jambes pour se relaxer. Je me suis enhardi et bientôt mes mains ont remplacé les siennes. C'est alors qu'elle m'a dit :

 

- Eh, bien… en plus d'être voyeur, tu es peloteur, mon jeune ami !

 

A ce moment-là j'ai bien compris qu'elle m'avait amené chez elle pour un doux jeu érotique et, peut-être pour satisfaire quelques fantasmes "Noëlliens" !

 

A moi de prendre, dès lors, l'initiative ! Jusqu'où me laissera-t-elle aller ?

 

Mon massage plantaire et des mollets ne pouvait s'éterniser et, doucement, je me suis mis à remonter vers les genoux mais mes mains se sont arrêtées à deux gros nœuds qui serraient le pantalon. Détachés facilement, j'ai pu continuer ma progression et remonter ainsi à mi-cuisses. Mathilde me laissait faire, comme détachée de ce que je faisais, mais, son souffle court et rapide agitait un peu sa fausse barbe et moustache.

 

C'était vachement érotique et assez équivoque car qui se laissait caresser ainsi les cuisses ? Un Père ou une Mère Noël ? La douceur de la chair des cuisses, la texture des bas ne pouvaient laisser place à aucune équivoque mais, pourtant, cela pouvait, tant pour elle que moi, susciter des fantasmes…

 

Très terre à terre, Mathilde me dit :

 

- Reprenons où nous en étions dans la salle des profs, au moment où mon jeune instit est venu m'épier ! "

 

Là-dessus, elle s'est levée, nous a resservi une solide rasade de cognac et, avec nonchalance, comme si elle était seule, elle a défait sa large ceinture de cuir noir et a fait tomber son ample pantalon noir, l'enjambant et l'envoyant promener d'un pied mutin !

 

Mes aïeux, quelle vision ! J'étais toujours agenouillé sur le tapis et, à quelques décimètres de ma figure, j'avais la chatte de madame la proviseur Mathilde K..., alias Mère Noël ! Cela n'était encore rien, mais l'agréable propriétaire de ce sexe à peine dissimulé par un slip en dentelles ajourées, était toujours affublée de sa fausse barbe et moustache, de son justaucorps et de son bonnet rouge à floche retombante et… avec besicles sur les yeux !

 

Mathilde s'était doucement rapprochée de moi, les mains sur les hanches, le bassin poussé en avant... Maintenant je sentais les effluves de cette chatte qui n'avait plus vu l'eau depuis le matin et, comme attiré par un aimant, j'ai approché ma bouche de son entrejambes, me mettant à lécher et à mordiller le tissu qui recouvrait son intimité. Madame la proviseur avait déjà copieusement mouillé son slip !

 

Tout en continuant mes contacts buccaux, j'ai introduit mes doigts sous le tissu et, comme je le supposais, sa chatte était luxuriante de poils abondants et longs… une vraie forêt tropicale, humide et chaude !

 

Le bassin de Mathilde ondulait et je comprenais le plaisir qu'elle éprouvait …. Finalement, usant de mes deux mains, j'ai fait glisser son slip le long de ses jambes et j'ai pu, librement, avoir accès à tout son sexe … qui n'attendait que cela. Presque émergent des poils, son bouton d'amour était turgescent et dressé parmi les poils comme un petit sexe d'enfant. Ma langue s'en est emparé et s'est mis à le sucer, à le mordiller, à le cajoler, suscitant de longs soupirs et des râles doux de ma Mère Noël en peine extase….

 

Ses mains étaient dans mes cheveux comme pour m'empêcher de rompre le contact.

 

J'étais toujours à ses genoux, tout habillé et dans une position inconfortable... Je me suis relevé, en laissant une de mes mains folâtrer entre ses cuisses, jouer avec sa toison et son clitoris ou pénétrer dans sa grotte …

 

J'ai tenté de rejoindre ses lèvres mais la barbe et la moustache postiche rendaient le contact rugueux et peu agréable. Mathilde, comprenant mon désir, avait sorti un bout de sa langue et, longtemps, nos langues ont ainsi joué ensemble, en dehors de nos bouches...

 

Ses mains ne restaient pas inactives et, bien vite, elle avait ouvert mon pantalon et était allé chercher mon sexe dans mon caleçon. Inutile de dire que depuis le début, je bandais solidement et que cela a été une délivrance que de voir mon sexe ainsi à l'air libre, non comprimé par mers vêtements serrés. D'autant plus que Mathilde s'en occupait activement !

 

Maladroitement, elle et moi, nous entraidant, je me suis retrouvé nu… verge au vent !

 

Merry_Xmas_E04.jpg

 

Et alors, ma Mère Noël a changé les rôles… elle s'est agenouillé devant moi et a commencé une fellation de haute qualité…. Je n'avais jamais été sucé par une femme à barbe et moustache et, une fois de plus, cela suscitait toute une série de fantasme. Sa bouche était habile et la douceur relative des poils factices du postiche augmentait encore la sensation de plaisir…. Elle allait et venait le long de ma tige tandis que ses mains soupesaient et jouaient avec mes testicules. Sa langue s'enroulait autours du gland qu'elle avait soigneusement décapuchonné et s'y tortillait comme un serpent mourant de soif… Je devais me retenir pour ne pas exploser dans sa bouche …

 

J'avais encore un fond de retenue, car j'ignorais jusqu'où madame la proviseur voulait aller ou me laisser aller…

 

Sans se concerter, nous nous sommes relevés et avons atterri enlacés, sur le vaste divan…

 

Mes mains devenues fébriles ont entrepris de dégrafer son justaucorps pour avoir accès à sa poitrine... avant cela, pour plus de facilités, j'ai voulu lui enlever sa barbe et moustache postiche mais Mathilde m'en a empêché par des " non, non " impératifs et par un blocage solide de mes mains… Par contre, je pouvais avoir accès à sa poitrine, semble-t-il sans retenue … tant pis et tant mieux…

 

Son justaucorps ouvert, j'ai vu un splendide soutien-gorge noir type Marie Jo ou Adventure qui comprimait doucement deux seins que j'estimais être plantureusement agréable...

 

Vite fait j'ai fait sauter la fermeture et j'ai recueilli dans mes mains deux seins merveilleux, doux et pesants, aux tétons bien dressés… ma bouche n'a pas attendu pour s'en emparer et pour les recouvrir de baisers, de suçons ni pour les mordiller doucement… Je malaxais les deux globes de chairs….

 

Madame la proviseur feulait doucement de plaisir tandis que j'avais incrusté mon genou entre ses cuisses et que je massais ainsi son sexe… et qu'elle s'amusait avec le mien comme avec un jouet d'enfant (peu sage !)

 

Ses seins m'appelaient à un autre plaisir rare et, lentement, je suis remonté le long de son corps pour glisser ma verge dans le sillon accueillent… Mathilde avait compris mon intention et elle-même, de ses deux mains, comprimait sa poitrine pour bien serrer mon sexe enfouis dans l'interstice mammaire. C'était assez particulier car, en plus du plaisir d'être dans cet endroit sublime, mon gland était caressé par le bas de la barbe postiche du Père (Mère) Noël ….

 

Je me suis laissé aller à un calme mouvement de va-et-vient qui semblait plaire à ma compagne car sa tête oscillait de droite à gauche et ses feulements étaient maintenant remplacés par des grognements de satisfaction. Quelque fois, ses doigts venaient titiller mon gland et d'autres fois rejoignaient ma bouche pour s'y engouffrer pour une caresse profonde.

 

C'est longtemps que dura notre plaisir commun pour, enfin que j'explose sans retenue, lançant de nombreux et puissants jets dans la barbe de ce curieux Père Noël …. Mathilde, semblait être dans un autre monde et se contentait entre ses grognements de plaisir de murmurer des " Oui, oui …. ". D'elle-même, elle massa sa poitrine avec les jets qui s'étaient éparpillés sur ses épaules, autour de la barbe. Elle en recueillait aussi sur ses doigts qu'elle portait ensuite à sers lèvres gourmandes.

 

Madame la proviseur Mathilde K..., toujours sobrement élégante et pédagogue sévère était, dans l'intimité, une femme assoiffée de sexe, demanderesse de plaisirs de tous ordres…. Tant mieux, pour moi !

 

Nos corps, une première fois repus d'amour, nous sommes restés un peu allongés dans le canapé à nous caresser… Mathilde resservit un troisième cognac que nous avons bu d'un trait pour épancher notre soif. Finalement, me prenant par la main, la Mère Noël me dit :

 

- Viens, allons dans la chambre… on sera mieux !

 

Je l'ai suivi dans l'escalier… mais rappelez-vous le tableau… elle était fesses nues, en bas et porte jarretelles, justaucorps ouvert sur sa poitrine nue, mais toujours affublée de la barbe postiche, des besicles et du bonnet rouge à floche blanche pendante. !!

 

J'avais déjà vécu des scènes érotiques mais celle-ci était vraiment l'archétype en la matière. D'autant plus que madame le proviseur avait la fesse et la poitrine bien garnie et que le mouvement modéré de ses chairs dans les escaliers augmentait encore toute la sensualité de sa démarche. Je l'aurais bien culbutée illico presto sur les marches et mon sexe gonflé n'attendait que cela … je me suis contenté de passer mes mains délicatement sur ses fesses et de m'introduire légèrement dans sa raie fessière, tout en flattant sa toison au passage.

 

Arrivé dans la chambre, elle a prestement ouvert les draps et s'est débarrassée de son justaucorps étant maintenant devant moi poitrine et chatte nue mais toujours avec son bonnet, sa postiche barbue et ses besicles …. Je la voulais à moi, entièrement nue et j'ai voulu lui enlever ce qui lui restait mais, une nouvelle fois, elle m'en a empêché doucement mais fermement … c'était son fantasme !

 

Nous sommes tombés ensemble sur le lit et Mathilde à immédiatement ouvert largement ses cuisses, les remontant fort pour bien me montrer ce qu'elle voulait de moi … une immédiate pénétration classique, sans autre préliminaire (nous en avions fait assez !). Moi-même j'avais une envie folle de la prendre, de m'introduire en elle car dans mon esprit je mélangeais maintenant la femme, la proviseur, le Père Noël dans une même attirance dans un même désir de jouir dans son corps ….

 

J'avoue que cette femme "à barbe" décuplait mon plaisir et que, bien vite, ma verge a trouvé son chemin en elle. Sa grotte n'était pas humide mais trempée par de nombreux orgasmes et c'est bien douillettement que je m'y faisais un passage. Mathilde remontait ses genoux au fur et mesure pour m'avoir encore plus profondément en elle et, en quelques mouvements, elle glissa même un oreiller sous ses reins….

 

Elle se mit à psalmodier :

 

- Ne vas pas trop vite... doucement en moi…je veux jouir avec toi… je suis longue à jouir… patiente… oui, tu es bien … je te sens en moi…. Doucement, oui, comme cela…Répétant quasi toujours la même chose…

 

Finalement, elle accélérât le rythme de ses paroles et cela devint comme une mélopée sauvage...pour se terminer par un hurlement de plaisir au moment où, ensemble nous avons jouis… Je me suis répandu en elle à longs jets tout, en continuant mes mouvements alternatifs de pénétration. Elle se trémoussait sous moi comme pour encore trouver les ressources d'un nouvel orgasme …. Soudain, d'un geste violent, elle a arraché barbe moustache, besicles et bonnet, les lançant au loin pour ensuite, en se blottissant dans mes bras, me murmurer à l'oreille :

 

- Merci, tu as été merveilleux. Tu as satisfait mon fantasme mais, maintenant, c'est Mathilde qui s'offre à toi, sans plus d'artifice…. Reprend-moi, refais-moi l'amour souvent…. Comme tu le veux ! Tu sais, quand tu es venu dans la salle des profs, ton regard sur mes cuisses m'a troublé et j'ai eu envie de toi. Je me suis vite masturbée et toute l'après-midi j'ai dû serrer les cuisses tant je mouillais !

 

Comment la remercier de ces paroles… ma bouche a vite rejoint la sienne et, de longs moments nous avons joué avec nos langues en mélangeant nos salives, heurtant quelque fois nos dents lorsque la passion devenait trop forte, nous mordillant les lèvres ou bien allons avec notre langue au plus profond de la bouche de l'autre.

 

Malgré mes deux jouissances récentes, mon sexe recommençait à prendre forme, d'autant plus qu'il était l'objet des sollicitations manuelles de ma compagne qui ne cessait d'en jouer, de le malaxer, d'en découvrir le grand… en bref, de s'en amuser comme une gamine. Elle fut ravie de le sentir grandir entre ses doigts et lui donna sa forme par un doux mouvement de masturbation… j'étais aux anges d'avoir trouvé une maîtresse mature aussi libérée et aussi féminine tout à la fois. J'avais déjà oublié qu'elle était proviseur et que nos vies professionnelles risquaient de se croiser.

 

Soudain, Mathilde se redressa et, sans mot dire, elle se mit à quatre pattes sur le lit m'offrant son intimité bien ouverte par la voie arrière. Je n'avais jamais pratiqué la levrette mais j'en connaissais évidemment l'existence. Je n'ai donc pas attendu pour m'introduire à nouveau en elle, m'agrippant bien à ses hanches rebondies et commençant ce mouvement de va et vient qui agitait nos deux corps. La belle et plantureuse poitrine de Mathilde oscillait sous elle en un mouvement ample et plein de sensualité. De temps en temps j'y portais la main pour tendrement épouser le contour d'un sein ou en agacer la pointe tandis que ma compagne se caressait le clitoris pour encore accroître son plaisir. C'est très longtemps que dura notre accouplement. Nous n'avions plus besoin de nous prouver notre passion par une jouissance rapide mais nous voulions l'un et l'autre, sans nous l'avoir dit, profiter de nos corps, longtemps, longtemps pour en retirer la quintessence.

 

Lorsque j'ai sentis que le bassin de Mathilde s'est mis à s'agiter, à trembler, à venir à la rencontre de mon sexe pourtant bien enfouis en elle, j'ai accéléré mon mouvement sans rien brusquer, lui ai empoigné un sein et me courbant, je lui ai embrassé le dos et lui disant simplement un "Viens !" sans équivoque.

 

Elle était prête aussi car elle s'est alors déchaînée, fourrageant entre ses cuisses et agitant son bassin d'une façon tumultueuse, secouant sa poitrine, mordant les draps en haletant… une cavalcade folle qui s'est terminée par le mélange de nos orgasmes longs… j'étais moi aussi à bout de souffle …

 

Repus d'amour nous sommes restés étendus, nus sur le lit pendant très longtemps… savourant encore le contact furtif de nos corps, une bouche rejoignant un pli du corps, une main épousant la courbe s'un sein alangui, une lèvre avide cherchant l'autre, un doigt explorateur…. Le post-coït est un moment merveilleux pour ceux qui savent le savourer.

 

Et dire que certains se lèvent alors pour fumer une cigarette ou pisser un coup ! Ignares ...

 

Mathilde, lovée contre moi, nos jambes mêlées me dit :

 

- Tu sais, mon chéri que tu es mon premier amant… Mon mari est loin et mes envies devenaient pressantes. J'ai trouvé en toi, presque par hasard, celui qui pouvait me satisfaire… nous allons maintenant devoir gérer notre liaison car nos deux carrières pourraient être en jeu. Ce soir, tu m'as fait jouir et rejouir comme jamais je n'avais permis à mon mari de le faire…

 

Je lui ai fermé la bouche d'un baiser et lui ai répondu :

 

- Profitons du temps présent … on verra pour le plus tard. Lorsque ton mari sera revenu, tout rentrera dans l'ordre et tu redeviendras madame le proviseur et moi le simple instit. On se sera donné du bonheur, volé à personne….

 

Bien sûr qu'un long baiser d'amour nous a fait taire tous deux.

 

- Reste passer la nuit ici, me demanda ma compagne. Les écoles sont en congé pour toute la semaine … partons à nous deux… ce sera notre semaine de fête, une fois dans notre vie...

 

Comme j'en avais envie et que je n'avais pas d'autres projets, j'ai accepté….

 

Nous sommes allé ensuite ensemble à la salle de bain et Mathilde a voulu fermer la porte pour faire son petit pipi… je l'en ai dissuadée et, très gamin, je lui ai remis sa postiche de barbe et moustache et son long bonnet rouge en lui demandant de faire pipi comme un homme ! Amusée, elle a accepté et, debout dans la douche, de ses doigts elle a serré ses lèvres vaginales et s'est libérée d'un long jet d'or dont elle maîtrisait la direction… moi je caressais ses seins tout en étant éclaboussé par son jet chaud et odoriférant…. C'était sublime ce Père Noël nu sauf barbe, moustache et bonnet qui faisait pipi debout… d'autant plus sublime et érotique que moi je savais qui était cette belle femme … un proviseur !

 

Mathilde voulut me rendre la pareille et me prenant contre elle, elle s'empara de mon sexe et je me suis aussi libéré. Elle conduisait mon jet à sa guise, arrosant sa chatte, ses cuisses, ses mains comme si elle avait fait cela toute sa vie … pourtant, me confia-t-elle, c'était la première fois et elle s'expliquait mal son laisser aller… Je lui ai murmuré à l'oreille :

 

- C'est l'amour …

 

Peut-être, mais ce n'est guère certain, y aura-t-il une suite à cette histoire. Cela dépend d'elle et moi.

 

ZIEVERTOT

 

Première édition non conservée (on se demande bien pourquoi ?) sur "revebebe en décembre 2002" sous le titre "Le Père Noël apporte des jouets pas qu'aux enfants …"

Publié sur Vassilia en janvier 2003

 

ebonyte@caramail.com

 

 

Par Zievertot - Publié dans : Années 1990
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Jeudi 9 janvier 2003 4 09 /01 /Jan /2003 08:48

Allées cachées

par Nicolas Solovionni

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C'était dans les jardins du château de Versailles, dans les recoins.

Dans ces allées cachées où les touristes ne vont point

Petit bassins, libellules et nénuphars.

Pour lesquels les visiteurs sont rares

Et sur un banc, deux jeunes femmes

L'une est très belle, et de sa vision mon sexe s'enflamme.

Ses traits sont réguliers et sa bouche parfaite

Elle a une petite robe imprimée, elle porte bien la toilette

L'autre est quelconque, sa jupe bleue marine

Et son chemisier blanc n'ont rien de sublime

Elles seraient sans doute vite sorties de ma mémoire

S'il n'y avait pas eu, j'ai encore peine à y croire

Ces regards qui s'entre dévorent.

Ce désir qui transparaît de tous leurs pores

Les mains l'une dans l'autre serrées

Subrepticement, je me cache un peu plus loin, près des fourrées

Elles parlent, elles causent, elles rient

Et puis un petit bisou, une cajolerie

Les lèvres s'unissent, les langues s'amusent.

Une main sur un sein qui ne refuse.

Des soupirs, des regards de connivence

La grande sort le sein de son amie en évidence.

Elle en embrasse goulûment le téton

 

J'ai dû faire du bruit pour calmer mon érection

Elles prennent peur et se sauvent par l'allée

Me laissant désemparé

Je suis revenu le lendemain

Bien sûr elles n'y étaient point

 

 

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Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 5 janvier 2003 7 05 /01 /Jan /2003 00:07

Matin humide

par Nicolas Solovionni

Gs2

 

J'étais bien dans mes rêves, près d'une berge

Pourquoi me réveiller ?

J'ouvre un œil, et puis l'autre, j'émerge

Et voilà que je n'ai plus d'oreiller !

 

Ou est-elle, ma divine Josie ?

Pourquoi n'est-elle pas à mes côtés ?

Et pourquoi donc, il est tout dur, mon zizi ?

Si dur que je vais devoir me le tripoter.

 

Que peut-elle bien faire ? Elle ne revient toujours pas !

Ma main droite s'égare, effleure et caresse.

Mais je stoppe au bruit de ses pas

Elle vient, s'en retourne me montre ses fesses.

 

Elle me croit endormi, pousse un soupir

Je lui fais un petit bonjour.

Elle me répond du plus délicieux des sourires

Elle est nue comme au premier de ses jours

 

Elle vient à mes côtés, mais sans s'allonger

Sa peau est bronzée, fraîche et soyeuse

Je la caresse et ma bite est à son apogée

Son œil est malicieux, son humeur joyeuse

 

Mes mains glissent sur ses longues cuisses

Ma bouche butine le bout sombre de ses seins

Puis redescend lentement vers le pubis

Là où les poils forment un curieux dessin.

 

Puis sans crier gare, elle s'accroupit sur moi

Sa foufoune juste sur ma bouche entrouverte

J'attends, ne bouge pas, me tenant coi

Faisant silence, attendant l'alerte

 

Elle n'aura que ces mots : Bois tout !

Son nectar doré inonde mon palais

J'aime son urine du matin, elle a plus de goût

J'avale, je me laisse aller

 

Pour reprendre mes aises, un petit répit

Avant d'avaler une nouvelle giclette

Je ne m'en lasse pas de ce charmant pipi

Et je ne vous parle pas de l'état de ma quéquette

 

La source a fini de couler, il faut bien une fin

Ma langue donne alors de grandes lapées

Je m'imprègne encore de ce goût divin

Puis m'occupe de son clito bien dopé.

 

Un bruit envahit la chambre

Josie a jouit

Et tout son corps de cambre

Oh oui oui oui !

 

Elle se relève, m'effleure les lèvres d'un baiser

Le téléphone sonne, elle y va, Saperlipopette !

Ce doit être sa mère, tant pis j'aurais bien baisé

J'en serais quitte pour une petite branlette

 

 

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Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Dimanche 29 décembre 2002 7 29 /12 /Déc /2002 08:25

Tu rêves, Herbert ?

Poésie libertine (golden version)

par Nicolas Solovionni

Gs2

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Tu rêves, Herbert ?

 

Il rêve !

Il rêve qu'il monte !

Il rêve qu'il monte une marche !

Puis deux marches !

Puis trois marches !

Puis dix marches !

Puis cent marches !

Puis milles marches !

Et, en haut des marches…

Il y a une arche,

Ou plutôt un pont

Qu'il veut franchir d'un bond !

Mais il rate la dernière marche

Et tombe de tout son long !

Il va s'écraser

Dans un pré !

L'approche de sa mort l'effraie,

Et le sol est là, tout prêt !

Mais ne voilà-t-il pas

Que sa chute ne s'arrête pas !

La Terre, il va maintenant la traverser !

Un réflexe insensé :

Une touffe d'herbe ! L'empoigner !

Et il vient à se réveiller !

Son amante dort à ses côtés !

" - J'ai rêvé que je descendais !

Je viens de remonter ! "

" - Moi j'ai rêvé que je montai !

Je viens de retomber ! "

" - Alors on vient de se rencontrer !

Profitons-en pour s'aimer !

Doucement tu vas te retourner

Car ma petite chatte veut être léchée

J'ai une grosse envie de pisser

Et un peu la flemme de me lever

Dans ta bouche je vais tout verser

Et tu vas, mon chéri, tout avaler

 

Post-scriptum :

" - Mais avant cesse de m'agripper

Les poils de ma chatte !

Que tu m'as attrapée dans ta hâte !

Que te serais-t-il donc arrivé

 

Si je me l'étais épilé ?

Jess78.jpg

 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Samedi 14 décembre 2002 6 14 /12 /Déc /2002 16:59

Murmures de la forêt

par Estonius

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Forest murmurs - Waldweben>

 

Crakakrak Crakatzing...

Crakakrak Crakatzong...

 

Je me souviens, ce drôle de bruit, comme une batterie de casseroles qui s’entrechoquent... je ne suis guère féru en mécanique automobile, mais il m’avait semblé plus sage de quitter l’autoroute. Je le fis, mais me perdis, il se faisait tard, autour de vingt-trois heures, je crois... Je finis par retrouver mon chemin, quelque part une pancarte indiquait

 

Janville par la forêt

 

Je pris ce raccourci que je pensais providentiel...

 

Quand la poisse s’y met, elle ne nous lâche plus, déjà au départ de Paris j’avais eu droit à un super embouteillage suite à un accident, j’avais ensuite eu droit à un ralentissement sur l’autoroute suite à un camion qui avait versé je ne sais plus quoi... Je devais me rendre à Janville afin d’y animer la clôture de la quinzaine commerciale. On ne rigole pas, c’est un métier !

 

C'était l’été... Une chaleur étouffante, moite... L’orage menaçait, mais peut-être se contenterait-il de menacer, le vent poussait les nuages qui régulièrement venaient masquer le disque fier et grimaçant de la pleine lune... Le bruit de ma bagnole ne s’arrangeait pas, bien au contraire. A ce point que je décidais de m’arrêter un moment. Muni d’une torche électrique je soulevais le capot, mais cet examen confirma mon incompétence. Je décidais de repartir en vitesse minimale... Peine perdue, le véhicule ne voulut point redémarrer !

 

Panne !

 

J’installais les warning ! Que faire d’autres ? J’ignorais où je me trouvais de façon précise. Mon portable ne captait rien... J’attendis quelques dizaines de minutes qu’un éventuel automobiliste ait l’esprit suffisamment solidaire pour me sortir de ce guêpier, mais encore aurait-il fallu qu’il y en ait, des automobilistes. En désespoir de cause, je me mis à longer la route dans l’espoir de rencontrer... de rencontrer quoi, une cabine téléphonique, une habitation qui m’ouvrirait ses portes... à cette heure-ci ? L’espoir fait vivre, mais parfois les espoirs sont vains !

 

Je grillais cigarette sur cigarette en prenant mon mal en patience, ça me donnait une contenance. et jouait avec une badine de bois que je m’efforçais de libérer de ses aspérités, ça m’en donnait une autre. Cependant, au bout d’environ deux kilomètres, un panneau indicateur, alerta mon attention :

 

Hôtel de la clairière : 800 mètres

 

Et en plus il faisait restaurant, restais à espérer qu’ils servent encore à cette heure. Du coup ma faim se réveillait. J’étais donc « sauvé », je pressais donc le pas, d’autant que les nuages devenaient de plus en plus opaques et menaçants.

 

Difficile d’évaluer les distances en pleine nuit, pourtant, j’étais persuadé d’avoir accompli celle qui me séparait de ce providentiel hôtel. Je n’avais pas remarqué d’autres panneaux, mais peut-être l’obscurité me les avait-elle cachés ? J’avançais encore un peu, avant de me persuader que j’avais dû le doubler sans le voir, je rebroussais donc chemin. Mais avant il fallait que je me libère d’un urgent besoin. Je me fis alors une petite joie en pissant de tout mon dû en plein milieu de cet accotement où personne ne pouvait me voir.

 

C’est alors que j'entendis soudain comme des éclats de voix :

Des hommes, des femmes, qui criaient de fête ou de joie !

Ce vacarme me rassura,

Et je renforçai donc mes pas.

 

Il me suffirait demander à ce gens ! Et puis l’espoir céda bientôt la place au doute, à l’affreux doute ! Ces gens étaient-ils sociables ? Me renseigneraient-ils ? Ou pire, ne risquaient-ils pas de me dévaliser, de me dépouiller, de me... On gamberge beaucoup dans ces situations-là !

 

Je finis par apercevoir un sentier, je m’y engageai, juste un peu afin de vérifier que les bruits venaient bien de ce côté. Je percevais maintenant de la lumière ! La lumière est toujours rassurante ! J’avançais et bientôt je fus à l’orée d’une assez grande clairière !

 

Qui étaient ces gens ? J’en dénombrais une quarantaine, des hommes, des femmes, un feu de bois brûlait au milieu du lieu faisant crépiter ses bûches et emplissait l’atmosphère de ses vapeurs de bois trop jeunes. Ça discutait, ça riait, quelqu’un distribuait des petits fours à cette petite assemblée ! Des petits fours, en plein milieu de la forêt, en pleine nuit ?

 

Ce qui m’intrigua tout d’abord c’est ce mélange de familiarité et de retenue, ces gens-là semblaient bien se connaître et adoptaient des attitudes fort rapprochées. Et vas-y que je te pelote un bras, et vas-y que je te fais une petite caresse sur la joue, vas-y, pendant qu’on y est que je te fous la main au panier... Et pourtant il n’y avait aucun débordement...

 

Après quelques minutes de cette observation, je pris la décision de me montrer afin de solliciter leur aide, je me préparais déjà à émettre le très diplomatique raclement de gorge annonçant ma présence quand un certain brouhaha me stoppa net dans ma décision

 

Une espèce de grand escogriffe à lunettes, noir de peau et d’aspect jovial grimpa alors sur un petit rocher. Le silence s’installa et tous les regards se fixèrent sur lui ! Il ouvrit largement les bras comme en signe de bienvenu et ne prononça que deux mots :

 

- La danse !

 

Provoquant applaudissements et cris d’enthousiasmes de l’assemblée. Au même moment une sono venue d’on ne sait où se mit à cracher une musique vaguement disco, obsédante, lancinante ! Et les gens se mirent à danser ! Que signifiait tout ceci ? Une mini rave-party ! Mais ces gens n’en avait pas l’âge, du moins pas la majorité d’entre eux ! La raison aurait dû maintenant me pousser à pénétrer dans la clairière et à demander à l’une de ces personnes ou se trouvait ce fameux « hôtel de la clairière » ! Mais non je restais planté, bouche bée ! Admiratif devant ces corps qui se donnaient complètement à ces chorégraphies improvisées avec une exaltation non dissimulé ! Le morceau de musique dura environ une dizaine de minutes. Quand le silence fut rétabli les danseurs se retournèrent tous vers le même petit rocher que tout à l’heure et l’homme aux lunettes repris la parole. Encore une fois, il ne dit que deux mots :

 

- La chair !

 

La chair ? Quelle chair ? Je crains juste l’espace d’un instant d’être tombé sur un bataillon de cannibales en déroute, mais non, ce n’était pas ça, et voilà que comme un seul homme toute l’assemblée se mis à se dévêtir ! Et pas à la barbare, s’il vous plait, pas en jetant leurs fringues sous la lune, non ces messieurs dames s’en allait ranger bien précautionneusement leur habits dans des sacs de sport entassés près d’un grand chêne. Le fait qu’ils gardaient leurs chaussures m’amusa, on peut pratiquer la communion avec la nature mais ce n’est pas une raison pour s’abîmer ses petits pieds-pieds... Mais voilà que bien malgré moi je devenais voyeur, mais il fallait être de bois pour ne pas être troublé par ces formes magnifiques... pas toutes, non, mais certaines femmes étaient une offrande à l’érotisme, leurs peaux luisaient sous la lumière soulignant leurs formes... La musique reprit... ces seins lourds qui s’agitaient, ces tétons arrogants, ces cuisses accueillantes, ces fesses cambrées, tout cela troublait mes sens et ma verge ne se tenait plus tranquille. Les pénis des hommes, magnifiques mats charnus, tressautaient au rythme de la disco et certains bandaient sans complexes. Je remarquais aussi dans l’assemblé la présence de personnes du troisième sexe ! Le déchaînement des corps les faisant transpirer, et la lueur de leur sueur les rendaient encore plus désirable. Mais encore une fois la musique s’arrêta.

 

- Les mains !

 

Et sous le rythme de ce nouveau morceau, les mains du groupe partirent à l’assaut des corps offerts, les mains caressaient les poitrines et les croupes, massaient les dos et les cuisses, pelotaient les seins, pétrissaient les culs, pinçaient les tétons. Une femme s’offrait sous milles mains qui lui caressaient tantôt les seins, tantôt les fesses, tantôt le reste. Ailleurs les mains masturbaient des bites, d’autres s’en servaient pour s’introduire dans les chattes et dans les culs. Tous les cas de figures étaient représentés, des hommes avec des femmes, des hommes avec des hommes, des femmes avec des femmes, de groupes composites. Je ne pouvais plus garder mon sexe derrière ma braguette, je décidais de le libérer de sa prison de tissu et commençais à me le caresser avec une certaine « hardeur ».

 

- Les bouches :

 

Elles furent d’abord sages les bouches, sages mais passionnées, comme ces profonds baisers dégoulinant de salives que les danseurs s’échangeaient, puis ce furent les seins qui furent léchés et sucés, les fesses, et puis le reste, les vagins miaulaient sous les langues, les trous du cul se pâmaient sous les lèvres et les bites allaient et venaient dans les palais avec une frénésie diabolique. Le sexe devenait glouton et la salive venait d’avoir sa fête ! Une femme s’écarta alors légèrement du groupe et vint dans ma direction. J’eus alors peur d’être repéré, et me reculait d’instinct écrasant sous mes chaussures des branches mortes. Apparemment la femme ne m’avait ni vu, ni entendu. Elle s’accroupit, je compris alors qu’elle se préparait à la miction. Ce que je ne saisissais pas, c’est pourquoi elle ne se séparait pas davantage du groupe pour accomplir ce geste si particulier. J’appris pourquoi quelques instants plus tard, elle ne cherchait pas à s’isoler, mais à éviter d’être bousculée par tous ces corps en mouvements. C’est pratiquement devant moi qu’elle libéra son petit jaillissement doré. Une autre femme s’approcha d’elle, intercepta une partie du jet qu’elle recueillit dans sa paume, puis comme elle l’aurait fait d’une pure eau de source, le porta à sa bouche et s’en abreuva, se léchant les lèvres de plaisir. D’autres scènes semblables se jouaient à la périphérie de la clairière.

 

Beauté de la femme accroupie

Qui devant vos yeux vous fait pipi !

Combien de poètes ont succombés ?

Regard fixe et culotte bombée.

 

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- Les sexes :

 

Ce serait donc l’apothéose ! Les meilleures choses passent toujours trop vite ! Et tandis que les premiers accouplements se formaient, j’entendis du bruit derrière moi, le bruit des feuilles que l’on frôle, celui des brandilles que l’on écrase ! Instant de frayeur, mais je me rassurais en entendant les rires des nouvelles arrivantes. Trois grâces s’étaient écartées de la fête et m’avaient donc repéré, elles s’avancèrent vers moi, la première ne fut guère aimable :

 

- Tu te laisses faire ou tu te casses !

 

Chaud et froid ! Mais la seconde réajusta le trait :

 

- Mais bien sûr, qu’il va se laisser faire, ce biquet !

 

J’ai bien du dire oui, car c’est alors qu’on me déshabilla et qu’on se jeta sur moi, la fraise d’un sein se retrouva sur mes lèvres, je le gobais délicieusement, puis la seconde m’offrit le nectar de sa chatte, mon membre était masturbé, sucé, léché. Ces trois coquines avaient trop de mains, trop de bouches trop de langues et se retrouvaient partout à la fois ! Je caressais aussi, agrippais ce que je pouvais, et surtout essayais de contenir mon excitation prête à exploser comme une supernova.

 

Dans notre coin la luminosité était faible et je ne m’aperçus pas de suite que l’une des femmes n’en était pas une, magnifique travelo, reine du porno, seins bien hauts et sexe majestueux. J’eus bientôt sa verge en bouche et m’en délectait comme je l’aurais fait d’une offrande. On me retourna, on écarta mes globes fessiers, on humecta le futur passage, afin qu’il devienne gluant, les langues se succédèrent, me provoquant des spasmes de plaisirs insolites, puis le pieu s’engagea, fier et droit, sur de son fait et de son but et m’encula comme il se doit au fond du bois.

 

Et tandis que mon cul se faisait dépuceler au rythme des va-et-vient de cet impertinent travelo boosté par la musique disco, une langue agile eut raison de mon sexe, un geyser de sperme jaillit et je jouis par le sexe en même temps que par le cul !

 

Je prévins alors mes compagnons, qu’après tant d’émotions, j’avais sans doute besoin d’un petit somme et m’endormi aussitôt.

 

Dodo le cochon d’eau

Le cochon dormira bientôt

Zzz

 

Quand je me réveillais, je fus surpris de me retrouver dans le confort d’un lit douillet aux draps fraîchement repassés, je ne reconnaissais ni le lit, ni la chambre, mais l’agencement me persuada qu’il s’agissait d’une chambre d’hôtel. Comment étais-je arrivé ici, impossible de me souvenir. Je recherchais ma montre, mais ne la voyais pas, je me levai, en profitai pour pisser, et me mit à la recherche de cette foutue tocante ! Elle était dans ma poche ! Mais je ne mets jamais ma montre dans ma poche ! J’en profitais pour contrôler mes affaires personnelles, vérifiais que rien ne manquait. Du coup j’en avais oublié de regarder l’heure ! Il était déjà 10 heures du matin. Il fallait que je parte d’ici. Je devrais déjà être à Jonville derrière mon micro ! ... Et ma voiture ? Lassé de ne rien comprendre, je sonnais la réception. Une voix me répondit qu’on m’envoyait le service d’étage ! Service d’étage ?

 

C’est alors qu’un gigantesque travelo aux formes harmonieuses entra dans la chambre, vêtu uniquement d’un mini slip rouge qu’il écarta d’un geste, libérant son gros pénis ! Il m’interpella alors avec un sourire ensorceleur :

 

- Vous avez demandé le service d’étage ?

 

FIN

 

Estonius (décembre 2002)

 

Je remercie l’auteur anonyme qui m’a largement inspiré ce récit, même si je me suis considérablement éloigné du moins dans l’esprit.

 

estonius@hotmail.com

 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Décembre 2002 </i>

Par Estonius - Publié dans : Estonius
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