Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 18:46

Romantique Rome antique

par Ursulin

 

cochon

 

Cela se passe à l'époque de l'empire romain.

 

Nous sommes en l'an 45 après J-C ! Rome est alors gouverné par l'Empereur Claudius. Sa jeune femme Messaline à une vingtaine d'année et c'est l'une des plus belles femmes de l'empire. Sa peau d'albâtre, ses cheveux de jais légèrement bouclés, sa bouche sensuelle et son joli petit nez, tout cela attire l'attention de ceux qui ont la chance de s'en approcher. Et pour ceux qui ont eu la rare chance de s'en approcher davantage, ceux-ci savent bien que ses longues jambes, son petit cul bien cambré et sa magnifique poitrine, ont rendu fous de désir plus d'un homme.

 

Oui mais voilà ! C'est que l'impératrice est peu aimable, fort ambitieuse et assez peu scrupuleuse. En fait peu s'y frottent.

 

Faisons maintenant la connaissance de Titus ! Ce général de centurie, beau comme un dieu, et musclé comme un gladiateur s'est illustré à la guerre. Auréolé de gloire il aurait pu grimper dans la carrière militaire si une sale blessure au bras ne l'avait pas rendu légèrement handicapé et obligé à une semi-retraite. Ses ambitions se sont donc portées vers le politique, milieu, où son charme fou aidant, il courtisera maintes femmes de sénateurs et autres maîtresses des conseillers de la cour.

 

Sa réputation d'amant émérite est alors parvenue jusqu'au premier cercle du pouvoir, et quand profitant de l'absence de l'empereur, il eut l'occasion de faire son numéro de charme à l'impératrice Messaline, celle-ci se laissa faire, et l'entraîna dans ses appartements privés pour un ébat d'amour d'une fougue à peine contrôlée.

 

Ils se rencontrèrent ainsi une dizaine de fois, jusqu'à ce que Messaline décida que d'une part il était temps de changer d'amant, et que d'autre part celui-ci commençait par prendre au palais des habitudes qui contribuait à le rendre embarrassant voire dangereux.

 

Messaline demanda donc à l'un de ses gardes du corps d'informer l'empereur de sa liaison. Lequel empereur entra dans une colère folle, (ce qui n'était pas très grave), distribua quelques gifles à l'impératrice (qui du coup sollicita son pardon). Il fit également jeter aux lions l'infortuné messager, (pour lui apprendre à ne plus rapporter des nouvelles aussi déplaisantes) et bien sûr il fit arrêter Titus.

 

L'empereur souhaita que l'amant de sa femme comparaisse devant lui, et on lui amena ce dernier, couvert de chaîne, la barbe hirsute, et la crasse puante. Un tel affront méritait un châtiment exemplaire, quelque chose qui flatterait et qui impressionnerait la foule.

 

- Je ne vais pas te tuer comme cela ! Non ! Tu vas devoir affronter une épreuve, une épreuve à la hauteur de ta réputation. Tu vas devoir baiser 50 femmes à la suite et si tu n'y arrives pas je te ferais bouffer par les lions !

 

L'empereur donna des ordres afin que Titus soit bien traité, et bien nourri pendant 15 jours, et c'est donc en pleine forme qu'il se présenta à l'épreuve.

 

Ce jour-là il faisait beau et chaud sur la capitale de l'empire, le ciel est d'un bleu uniforme qu'aucun nuage n'a l'outrecuidance de venir tâcher et le Colisée était plein à craquer, On fit entrer 50 femmes dans l'assistance, choisies parmi les plus belles esclaves de Rome.

 

Fort de sa popularité, Titus en rentrant dans l'arène fut salué d'une magnifique ovation du public qui debout scandait : TI-TUS ! TI-TUS ! dans une ambiance survoltée.

 

Un héraut muni d'un porte-voix annonce au public les " règles ", il avait été convenu que Titus pourrait " prendre " ces demoiselles dans l'ordre qu'il souhaiterait, cependant toute brutalité était exclue et l'affaire devait se terminer avant le coucher du soleil. 

 

Des centurions firent alors leur entrée et entreprirent de lier les poignets de ces dames derrière leur dos. En effet, si Titus devait jouir 50 fois, il était interdit à ces demoiselles de lui donner le moindre " coup de main "

 

Puis le héraut demanda à Titus de commencer.

 

Titus alors se déshabille ! Il exhibe alors son sexe à la vue de la foule qui scande à nouveau : TI-TUS ! TI-TUS ! Il esquisse quelques mouvements de masturbation rythmée par les ovations. Et quand il estime être satisfait de l'état de raideur se son sexe, il désigne l'une des 50 esclaves et lui demande de se lever pour aller le rejoindre sur la luxueuse literie qui a été disposé au centre de l'arène

 

 Sans hésiter, il s'envoie la 1ère, puis la 2ème, puis les 25 premières sous les acclamations du public, 

 

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A la 26ème, petit passage à vide mais la foule l'encourage : ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! Et le voilà reparti pour 10 filles de plus sous les vivats de la foule. A la 36ème, bon passage à vide mais la foule l'encourage : ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! Et le voilà reparti pour 10 filles de plus sous les vivats de la foule. A la 44ème, gros passage à vide mais la foule l'encourage ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! et le voilà reparti sous les vivats de la foule. 

 

Il reste 6 filles, les plus belles, Titus fait signe à Leila de s'approcher, Leila est une belle brune à la peau mate, c'est une esclave qui vient de l'Afrique au nord du grand désert. Pour se reposer un peu, il lui demande de le sucer. La fille engouffre alors le sexe de Titus dans sa bouche et commence une savante fellation, alternant art de la langue et science des lèvres. Quelques minutes après, Titus est atteint de soubresauts de plaisir et tandis que Leila tire sa langue maculée de sperme au public, témoin de son savoir-faire, notre héros est ovationné par la foule en Délire

 

ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS !

 

C'est au tour de Tatiana, maintenant, pour son 46ème coup. Tatiana est une blonde à la peau claire qui vient de la très lointaine Lituanie, il dégage d'elle une sorte de charme paysan qui ne laisse pas Titus indifférent. Et si la vue de ses seins l'émoustille, celle de ses fesses à un effet revigorant. Il lui demande de se positionner en levrette, humecte d'un peu de salive son petit trou et l'encule devant le public en liesse.

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

Le dernier carré, Il choisit à présent Elaura, Elle vient de la nordique Bretagne (qu'on n'appelait pas encore Grande). Sa chevelure rousse flamboie sous les courants d'air qui traverse le Colisée. Ses yeux sont verts comme les lézards des pierres et elle est couverte de tâches de rousseurs. Partout ! Y compris sur son opulente poitrine. Titus la couche sur la literie, se coince la queue entre ses deux nichons à la peau si douce et entame des mouvements de va-et-vient. Sans doute était-ce la première fois qu'une branlette espagnole était exécutée devant une telle foule !

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Plus que 3 ! L'antépénultième sera donc Oday, Cette magnifique beauté noire vient de très loin, plus loin que les sources du Nil, elle vient d'Abyssinie, son corps d'ébène et sa peau satiné excite notre héros. Si le galbe de ses seins est magnifique, sa cambrure de rein est exceptionnelle. Jamais Titus n'avait vu une femme aussi bien proportionnée. Il la retourne, décidément ces fesses l'attirent trop. La sodomiser, pourquoi pas ? Mais il a envie d'essayer autre chose. Alors sans la pénétrer, il coince sa bite entre les deux globes de ses fesses et entreprend de lui faire une branlette à la Grecque ! La foule découvrira donc cette spécialité assez peu répandue qui n'a jamais eu l'immense succès d'estime de sa cousine espagnole !

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

D'où peut bien venir cette étrange créature ? Se demande Titus ! Une comme cela il n'en a jamais vu ! Il ignore que Yoko était déjà esclave des Perses quand les Romains l'ont ramené ici. Il ignore que les Perses l'ont capturée encore plus loin à l'Est, là où sont les Terres où le soleil se lève. Elle n'est pas bien grande, ses yeux sont en amande, et sa peau est jaune dorée ! Il émane d'elle un charme gracile et une gentillesse du sourire qui envoûte Titus. La fatigue le gagne, il n'est pas sûr de tenir ce coup-là, il est quasiment vidé de ses forces, mais la foule l'encourage encore 

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Il se couche sur la literie et demande à Yoko de le chevaucher, ça dure un certain temps, de plus sa verge commence à être sérieusement irritée, mais, la foule est avec lui, et il finit par jouir d'un maigre filet de sperme qui le rend complètement exténué, mais qui déchaîne la foule

 

- BRAVO TITUS ! BRAVO TITUS !

 

Reste donc la 50ème fille ! La plus belle ? Peut-être pas ! Mais celle qui devrait l'exciter le plus, et pour une raison bien simple, cette fille ressemble trop à l'impératrice. Sa peau d'albâtre, ses cheveux de jais légèrement bouclés sa bouche sensuelle et son joli petit nez, ses longues jambes, son petit cul bien cambré et sa magnifique poitrine. Sa ressemblance avec Messaline est trop frappante

 

- L'impératrice aurait-elle une sœur jumelle ? Se demande soudain Titus, avant que la vérité lui éclate au visage : C'EST l'impératrice ! Une chance probablement car nulle autre qu'elle ne pouvait l'exciter autant ! 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Mais que faisait Messaline ici ? Voulait-elle participer à sa chute de tout près ? Ou au contraire lui apporter une aide in-extremis ? Non ! Ce n'était pas du tout cela et Titus le compris bien. Tout simplement Messaline s'infligeait une épreuve. Etre choisit la dernière, pour l'épreuve ultime signifiait pour elle qu'aucune femme, y compris dans les régions les plus reculées de l'Empire n'égalait sa beauté. Ce en quoi Messaline se trompait lourdement, Titus l'avait simplement " réservé " à cause des fantasmes et des souvenirs qu'elle réveillait en lui !

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Mais Titus n'en peut plus, il voudrait bien, mais il ne peut pas

 

- ALLEZ-TI-TUS ! ALLEZ-TI-TUS ! 

 

Il fait un signe à la foule, indiquant que vraiment, cette fois il ne pourra pas ! Mais il a fait une magnifique prestation, 49 coups c'est un exploit ! La foule saura peut-être lui éviter un retour dans cette arène, et cette fois face aux lions. Il implore son jugement, stoïque !

Un brouhaha d'abord incompréhensible surgit du public, qui maintenant scande à l'unisson aux oreilles incrédules de notre héros :

 

- TI-TUS PE-DÉ ! TI-TUS PE-DÉ !

 

Ursulin - 18/06/00

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

 

additif : Cette histoire, je devrais dire cette farce, n'a aucune prétention sinon d'amuser, mais je ne résiste pas au plaisir de vous recopier la "critique' qu'une andouille qui se faisait appeler Saint-Ange avait à l'époque doctement pondu sur le site de revebebe : " absolument pas vraisemblable à l'époque dans laquelle elle est située" mort de rire !

 

Ursulin

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 18:27

Kélia au marché de Bujumbura

par Ursulin

 

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Notre histoire se passe au Burundi ! Lorsqu'on regarde une carte de l'Afrique, il faut savoir ou c'est ! Et on finit par dénicher ce tout petit pays coincé à l'est du Congo (ex Zaïre) et à l'ouest de la Tanzanie. Au nord un autre petit pays lui tient compagnie, le Rwanda ! Mais quelle idée dira-t-on que de faire des pays si petits. Les raisons en sont historiques et seraient ici hors-sujet. 

 

Mais sachez que tout est relatif, le Burundi mesure 28 000 km². Certes ! Mais la Belgique n'en mesure que 30 000 ! Ce qui est à peu prés la même chose. D'ailleurs le Burundi après avoir été colonisé par les Allemands à été cédé à nos amis belges après la guerre de 1914-1918. 

 

La similitude entre le Burundi et la Belgique ne se limite pas à la taille du pays. De même que nos amis belges sont parfois tourmentés par quelques Flamands n'aimant pas les Wallons (et/ou vice versa), Le Burundi, pays pauvre et qui n'a vraiment pas besoin de cela s'embarrasse de querelles ethniques entre les Hutus et les Tutsis. (retenez bien ceci, s'il vous plait !)

 

Après ce court précis de géopolitique, nous pouvons peut-être passer à notre histoire et faire la connaissance de Kélia.

 

Kélia est une splendide jeune femme. Elle vient d'avoir 22 ans. C'est l'aînée d'une famille de sept enfants, toutes des filles ! Ses cheveux sont coiffés en fines tresses. Elle est vêtue aujourd'hui " à l'européenne " d'un petit boléro jaune sans manche assez décolleté laissant deviner une belle poitrine en obus logée fièrement dans un bon 95 aux larges bonnets et qui lui laisse le nombril découvert. En bas elle s'est habillé de ce qui fut jadis un blue-jean, mais qui après découpage n'est plus qu'un short moulant une croupe bien rebondie qui ne passe guère inaperçue. Et surtout précisons-le pour la suite, Kélia appartient à l'ethnie Hutu.

 

Elle habite à une vingtaine de kilomètres de Bujumbura, la capitale. Une fois par semaine elle s'y rend en vélo afin de faire son marché et d'y acheter des œufs et de la farine. 

 

Comme toujours, le marché s'emplit d'un vacarme inimaginable ou se mélangent les cris des marchands faisant l'article, ceux des acheteuses essayant de marchander, ainsi que les inévitables querelles inhérentes à ce genre de lieux. Rien n'est vraiment organisé, et les marchands de fruits et légumes côtoient, des étalages d'ustensiles, d'instruments de musiques, d'animaux vivants, de babioles en plastiques, de tissus en tout genre, et de produits soi-disant magiques.

 

Comme toutes les semaines, Kélia avant de faire ses courses fait d'abord une traversée de reconnaissance dans le marché, déjà pour repérer les marchands les moins chers, mais aussi pour tenter d'y découvrir (pourquoi pas ?) une éventuelle bonne affaire

 

C'est ainsi qu'au moment où commence notre récit (il serait grand temps !), Kélia aperçoit un marchand de chapeau. 

 

Il est rare qu'il y ait des marchands de chapeaux à Bujumbura, en tous les cas, elle n'avait jamais vu celui-là ! Elle s'approche. Le marchand est un Tutsi, mais cela l'indiffère ! Elle regarde les chapeaux. Ou plutôt elle regarde un chapeau ! Il lui plait. Elle ne se fait aucune illusion, ce n'est pas pour sa bourse. Mais par jeu elle en demande néanmoins le prix 

 

- C'est combien ce chapeau ?

- 1000 francs Burundi, mais on peut s'arranger.

Le type exagérait ! Ce chapeau ne valait pas une telle somme, elle tourna les talons. Le marchand la rappela :

- Revenez ! Je vous ai dit que l'on pourrait s'arranger. Je veux bien vous le laisser pour 500 francs Burundi !

- Laissez tomber ! Je n'ai pas une pareille somme, et même si je l'avais, je n'irais pas la gaspiller pour acheter un chapeau

- Combien tu voudrais mettre ?

- Je n'ai que 50 francs.

- Non, je ne peux pas le laisser à ce prix là

- Tant pis, au revoir !

- A moins que…

- A moins que quoi ?

- A moins que tu me fasses une petite gâterie ?

- Non mais tu me prends pour qui, je ne suis pas une pute !

- Tout de suite les grands mots ! Ca va durer 5 minutes et après tu auras un beau chapeau. Et si ça trouve ces 5 minutes tu ne vas pas les trouver désagréables !

 

Kélia se dit que ce vendeur avait des arguments forts et du coup changea résolument d'attitude

 

- Pourquoi pas ?

 

 Le marchand, laissant la responsabilité de l'étale à un compère entraîna alors notre belle africaine dans une cabine d'essayage fort primaire (en fait quatre tapis suspendus)

Sans autre forme de préambule, il baissa son pantalon, puis son slip. Libérant son sexe flasque qui pendouillait entre ses jambes. Kélia s'agenouilla et prit le membre dans sa main, le masturba quelques instants pour lui donner un peu de raideur, puis ce résultat obtenu, l'engouffra dans sa bouche. Le sexe du marchand de chapeau sans être exceptionnel était néanmoins de bonne taille et prenait une place substantielle dans la bouche de Kélia. Si celle-ci ne détestait pas sucer les queues de ces messieurs, il n'en restait pas moins qu'elle n'avait pas suivi de cours d'avaleuse de sabre, et préféra au bout d'un moment abandonner la méthode globale par celle plus douce, des petits coups de langues sur le gland, par la succion des testicules et le léchage de la hampe. Tout ceci pratiqué par des léchages habiles, des mouvements de sussions de lèvres et quelques caresses doigtées. 

 

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Notre marchand finit par succomber à ce traitement et à cracher violemment son plaisir dans le palais de Kélia, qui vu l'état sanitaire du pays préféra recracher plutôt que d'avaler ! Son contrat était donc rempli

 

- Bon alors, je le prends le chapeau !

- Non !

- Mais c'est trop fort, espèce de salaud ! Tu m'avais promis !

- Une promesse quelle promesse ! tu ne connais donc pas le proverbe

- Le proverbe, quel proverbe ?

- TURLUTTE HUTU - CHAPEAU POINT DU !

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:29

Un moment dans la vie de Raymondo Aranjuez

par Ursulin

 

cochon

 

Raymondo eu une montée d'adrénaline lorsque le vaguemestre lui tendit l'enveloppe.

 

Une enveloppe rose !

 

Il détestait cette couleur ! Lorsqu'il croisait un homme avec une chemise rose dans la rue, il ne pouvait s'empêcher d'emplir son cœur de haine ! Pour lui, le rose était la couleur de pédés. Un point c'est tout. Il n'y avait pas à discuter. 

 

Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les chemises roses et les pédés !

 

Et là, il fallait qu'on lui écrive en rose. Il hésita à ouvrir ! Il allait partir en permission ! Cette lettre encore cachetée lui gâchait déjà son plaisir, alors une fois ouverte….

 

Il palpa l'objet. Son contenu était cartonné. Un faire-part, se dit-il. Sans doute était-il invité à un mariage ou à un baptême. Il aimait se rendre à ce genre de cérémonie. Il y allait toujours dans son beau costume de légionnaire, bien impeccable, il pouvait discuter avec un tas de gens, ce n'était pas si courant.

 

Il décida de s'informer du contenu de la lettre un peu plus tard, quand il serait en ville, au bistrot.

 

Ça y est, le garçon lui avait apporté son demi, il allait pouvoir savoir. Il sortit l'enveloppe de sa poche. Bon Dieu ! Ce rose ! Il réalisa qu'on pouvait le voir en train de lire un truc rose, il se dissimula tant qu'il put ! et il ouvrit la missive !

 

Un prénom : Mélusine.

 

Un prénom ridicule !

 

C'était un faire-part de naissance : Avec ahurissement il découvrit qu'il s'agissait de sa propre sœur ! La salope, même pas mariée, elle s'était fait faire un gosse par ce salaud de Patrick ! De rage il déchira le carton ! 

 

Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les enfants adultérins !

 

Il réalisa soudain qu'il avait une nièce ! Il était tonton ! Un tonton légionnaire, ça ne faisait pas sérieux ! Puis il lui vint une pensée ridicule :

 

- Il vaut mieux être tonton que tata !

 

Il faudrait qu'il replace cette bêtise. Mais en attendant, il fallait qu'il se calme ! Une bonne bagarre ? Pourquoi pas ? Mais il était en début de permission et il avait peur de salir son bel uniforme ! Boire un coup ! Pour commencer !

 

Il allait leur montrer de quoi il était capable, il était un homme lui ! Pas une lavette ! Il quitta la table, se dirigea vers le bar ! Son sergent instructeur lui avait dit :

 

- Quand tu veux battre ton propre record, ne vise pas juste un peu au-dessus, mais carrément au-dessus !

 

Ce sergent était son modèle. Il avait toujours la bonne opinion sur tout ! Il conseillait bien, renseignait bien et savait donner des ordres. Raymondo était fier d'être sous son commandement. Son précédent record était de 14, il quitta sa table s'approcha du comptoir et commanda :

 

- 17 demis !

- Pardon ?

- 17 demis !

- Vous attendez du monde !

 

Raymondo empoigna la chemise du serveur et commença à le secouer.

 

- On t'a dit que mézigue y voulait 17 demis, alors tu lui sers 17 demis, et tu me fais pas chier avec tes questions d'intellos !

 

Il relâcha le garçon qui recula, se mettant hors d'atteinte du légionnaire !

 

- Alors d'accord ! Mais tu payes d'abord ! Et si tu fais du scandale, j'appelle les flics !

 

- Attend un peu, je vais revenir avec mes amis, et on va te l'arranger ton bistrot de merde.

 

Déjà, le garçon s'emparait du téléphone. Raymondo sortit, il avait un autre moyen de se calmer, un moyen beaucoup plus agréable que de se bagarrer pour rien ! Il prit l'avenue l'emmenant à la sortie de la ville. Bientôt les maisons s'espacèrent, puis disparurent presque complètement. Il tourna à droite, il connaissait bien le chemin, il fallait maintenant monter un sentier assez cahoteux, et on arrivait sur une sorte de plateau. Pourvu qu'elle soit là ! Elle était là ! Elle était seule ! Elle ne faisait pas attention à lui ! Il l'appela 

 

- Fuguette !

 

Fuguette ne répondit pas, toute occupée à brouter n'importe quelles mauvaises herbes. Raymondo franchit l'enclos, il savait qu'à cette heure personne ne le dérangerait, il s'approcha de la chèvre et la caressa. La bestiole devait être dans un mauvais jour. Elle qui répondait d'habitude à ses caresses par des bêlements approbateurs, jouait aujourd'hui les indifférentes. Néanmoins le contact avec l'animal fit bander Raymondo. 

 

- Ben alors Fuguette ? Tu ne me reconnais pas ?

 

Il fallait croire que non !

 

- Qu'est-ce que ça peut foutre, de toute façon ?

 

Raymondo se positionna derrière l'animal, déceintura son pantalon, le baissa ainsi que son slip et s'agrippa aux cuisses de la chèvre afin de préparer son introduction. A ce moment-là Fuguette avança de deux mètres ! Raymondo se rapprocha de nouveau et fit un deuxième essai. Peine perdue la chèvre avança de nouveau

 

- Mais tu vas rester tranquille ? Conasse de chèvre à la con ?

 

 Il fit une troisième tentative qui se solda par le même scénario ! La bestiole ne tenait pas en place. Il se dit qu'il allait essayer une dernière fois, et que si ça ne marchait pas cette fois ci, il faudrait qu'il trouve un truc pour l'immobiliser 

 

C'est à ce moment-là qu'il entendit l'hélicoptère ! Il était tout près ! Il leva le nez, c'était un hélicoptère de l'armée française, il avait l'air en difficulté et cherchait à se poser. Raymondo dépité remonta son pantalon. L'engin se posa, et un militaire en descendit ! Un militaire ! Non "une" militaire !

 

- Une pétasse ! 

 

Qui avait eu un jour l'idée saugrenue d'autoriser les femmes dans l'armée ? Les pédés du ministère sans doute ? Quand ses amis viendront au pouvoir, ils interdiront les femmes dans l'armée et dans la police, et ils interdiront les pétasses ! "Les femmes c'est bon pour les queues des hommes et des casseroles" comme disait son sergent !

 

La fille se présenta en faisant le salut réglementaire :

 

- Sergent Marie-Ange Ivnitsky ! 

 

"Truc en ski ? Encore une rousskof ou une polak ? Si ça se trouve c'est une espionne ? Elle ne peut pas s'appeler Dupont ou Martin comme tout le monde ?" pensa Raymondo Aranjuez

 

- Je suis en mission spéciale, mon hélico à un petit problème, je sais d'où ça vient, mais il faut être deux pour réparer ! Pouvez-vous m'aider ?

 

Il ne pouvait pas faire autrement, il fallait maintenir une pièce dans une certaine direction pendant qu'elle réglait une sorte de grosse visse. L'affaire dura une bonne demi-heure

 

- Voilà c'est fait ! Que je suis content ! Je vais pouvoir continuer ma mission secrète, j'ai eu de la chance de rencontrer un militaire, je ne me voyais pas demander cela à un civil !

 

Raymondo, dévisagea Marie-Ange, elle était magnifique, un visage régulier, les yeux bleus, une poitrine de rêve, il se surprit à bander. Il lui revint en mémoire les paroles de son sergent instructeur :

 

"Il n'y a d'être sur terre plus vicieux qu'une femme !"

 

N'empêche qu'elle l'excitait !

 

- Vous ne pouvez pas savoir de quel mauvais pas vous venez de me tirer, je ne sais comment vous remercier !

- Ne me remerciez pas, c'est normal !

- Non, non, je tiens vraiment à vous remercier !

 

Et en disant cela elle se passa sensuellement la langue sur les lèvres. Et reprit :

 

- Tu peux me demander tout ce que tu veux, absolument tout !

 

Et elle passa coquinement sa main sur sa chemise à l'emplacement de sa poitrine.

 

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Le cerveau de Raymondo fonctionnait à 100 à l'heure et son sexe n'en pouvait plus tellement l'érection était intense. Oserait-il lui demander ? L'occasion était trop belle ! Ne pas le faire et il le regretterait sans doute amèrement ! Il lui fallait vaincre sa timidité maladive envers les femmes !

 

- Je peux vraiment tout te demander ?

- Mais bien sûr puisque je te le dis !

 

Elle commençait à déboutonner sa chemise.

 

- Alors je voudrais que…

 

Il avait du mal à s'exprimer.

 

- Que quoi ? Tu ne vas pas me dire qu'un beau militaire comme toi va se mettre à faire le timide ?

 

Alors Raymondo retenant sa respiration finit par lui dire :

 

- OK ! Alors tu vas me tenir cette putain de chèvre qui bouge tout le temps que je puisse la baiser peinard !

 

Ursulin

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Samedi 14 avril 2001 6 14 /04 /Avr /2001 17:13

Victime du libéralisme sauvage

(un récit où l'on peut choisir sa fin !)

par Uursulin

 

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" Victime du libéralisme sauvage ", en voilà un titre qui n'est pas accrocheur pour deux ronds ! Qu'est-ce que vous voulez, je l'aurais bien titré : "Il m'encule avec plaisir, pour ne prendre aucun risque !" Mais c'était déjà pris et de toute façon ce n'est pas le sujet !

 

Bon, soyons sérieux : Cette histoire présente une singularité. Elle se compose d'un début (normal !) Puis de trois fins possibles que vous pourrez choisir comme il vous semblera. Selon vos fantasmes, selon votre humeur…

 

Chapitre 1 - L'entreprise

 

Jean-Claude Bonvoisin a 45 ans Il est cadre dans son entreprise. Pas encore cadre supérieur, mais il sait cette promotion imminente. Il croit fermement aux valeurs de l'entreprise et du travail. S'il y est arrivé à force de pugnacité et de ténacité, les autres n'avaient qu'à faire pareil. Aussi dans son univers il n'y a pas de démunis, il n'y a pas de pauvres, il n'y a que des perdants.

 

S'il prend le train de banlieue pour se rendre au travail, c'est pour éviter le stress de la circulation mais aussi parce qu'on peut faire des tas de choses dans le train, et si le trajet du retour est consacré à la rédaction d'ultimes notes ou à la lecture de textes rapportés tardivement, le matin est dédié à la lecture de "La Tribune". Rien de ce qui est du domaine économique ne lui est étranger, il connaît le nom de tous les dirigeants d'entreprise et peut soutenir de longues conversations sur le sujet. La lecture appuyée de cette presse, incompréhensible au profane lui confère un air supérieur dont il jouit intérieurement.

 

Jean-Claude fait du sport, même s'il n'aime pas trop cela, considérant que c'est une perte de temps, il continue néanmoins pour deux raisons : il est conscient que cela le maintient en forme, mais surtout cela participe à son image de marque.

 

Jean-Claude à un physique de play-boy ! Les femmes le remarquent et il le sait. Mais il ne drague pas. Non pas par principe, ni par désintérêt du sexe (au contraire il serait même un peu obsédé), mais par crainte de l'échec !

Par timidité, il avait attendu d'avoir plus de 20 ans pour coucher avec une femme et au moment de passer à l'acte, la psychose de l'échec l'avait bloqué. Il avait vécu cet épisode comme une humiliante catastrophe. Il s'était marié malgré tout, les candidates ne manquaient pas, et l'une d'entre-elles fut assez amoureuse de lui pour gérer ses problèmes de pannes. Il suffisait de choisir le bon moment et éventuellement de donner un "petit coup de main". Il s'était cru guéri, mais sa première tentative d'adultère avec une collègue de bureau fut lamentable. Il dut piteusement invoquer la prise de médicaments, histoire de dire quelque chose. Il avait poussé l'ignominie jusqu'à obtenir le licenciement de la fille en question, ne supportant plus son regard dans les couloirs. Il le regretta amèrement, il n'était pas si mauvais bougre que cela et demanda ensuite sa réintégration, mais dans un autre immeuble. 

 

Depuis, il ne draguait plus, son niveau de rémunération lui permettant de s'assurer les services de prostituées de haut vol, et il se disait s'en satisfaire. Son épouse finît par l'apprendre, elle aurait pu se montrer compréhensive, mais la routine et la monotonie s'étant installé dans leur couple, il y avait là matière à divorce avec versement de substantielle pension alimentaire. Elle n'hésita pas.

 

Ce divorce avait été pour lui un choc émotionnel intense. Il aimait sincèrement sa femme et n'arrivait pas à admettre cette rupture. De plus cela le plaçait dans une situation financière difficile. Sans promotion rapide, il n'aurait d'autres choix que de restreindre son train de vie. Mais il était confiant ! Cette promotion plus que méritée ne saurait tarder.

 

A force de pugnacité, sa place dans l'entreprise est devenue prépondérante, il sait développer des stratégies adaptées afin de permettre à celle-ci de progresser, il sait gérer des contacts efficaces et se servir de réseaux d'influence. Il est écouté et demandé. Sa haute hiérarchie lui a demandé conseil ces derniers temps quand les dirigeants de MP2DLC-Consulting ont souhaité un rapprochement, voire une fusion. Il ne pouvait que dire "oui", la taille de l'entreprise s'agrandirait, les synergies réalisées augmenteraient les bénéfices, et pour ce qui est de son rôle il saurait en faire son affaire.

 

D'ailleurs, ce matin il avait rendez-vous avec Moineau. Moineau était le second personnage de l'entreprise, l'un des rares avec lequel il n'était pas trop familier. En pénétrant dans son bureau il découvrit un individu qu'il ne connaissait pas, on fit les présentations :

 

- Martin Forester de MP2DLC-Consulting 

- Ah ! enchanté Jean-Claude B…

 

Jean-Claude n'aima pas la poignée de main molle et le regard fuyant de l'Américain, il s'assit sans qu'on ne lui en donne l'ordre, comme il avait l'habitude de le faire avec les dirigeants de l'entreprise.

 

- Monsieur Bonvoisin, commença Moineau, il est des circonstances dans la vie d'une entreprise où il nous faut parfois effectuer des tâches pas toujours très agréables.

 

- Je suis bien d'accord avec vous, répondit notre cadre, croyant deviner la suite, il est certain que si nous voulons réaliser les synergies après fusion cela passera inéluctablement par un plan social…

- Certes ! Mais auparavant il nous faut réorganiser les états-majors !

- Oui ! Bien sûr ! 

 

Ça va ! Il avait compris, l'entretien avait pour but de lui signifier sa place dans le nouveau staff né de la fusion. Sa promotion tant attendue allait enfin lui être notifiée.

 

- Et qu'est-ce que vous me proposez ?

 

- Rien, Monsieur Bonvoisin, nous sommes terriblement désolés !

- Pardon ?

- Vous n'avez pas été retenu !

- Pas retenu ?

 

Jean-Claude devint blanc comme neige, son cœur vacillait, il s'attendait à tout sauf à cela, il était incapable de prendre en compte une donnée aussi inattendue. 

 

- Vous ne faites pas partie des collaborateurs qui ont été retenus !

- Je vais faire quoi alors ?

 

Son cerveau fonctionnait à 100 à l'heure :

 

"Non ce n'est pas possible, ils vont me proposer un truc, une filiale à l'étranger, une mission, quelque chose !"

 

- Croyez bien que nous regrettons amèrement cette décision, mais le monde des affaires est sans pitié.

 

- Mais si je ne fais pas partie du staff, j'aurais quel poste ?

 

- Aucun, il s'agit d'une séparation Monsieur Bonvoisin, d'un licenciement !

- Quoi ?

- Nous sommes désolés ! Passez au secrétariat, ils vont vous donner tous les documents. Et nous vous souhaitons bonne chance, nous sommes persuadés que vous trouverez rapidement un poste à la hauteur de vos compétences. Vos indemnités vous seront virées dans la journée. Vous pouvez bien sûr nous quitter dès aujourd'hui !

 

Moineau se levait en lui tendant la main signifiant par-là que l'entretien était (déjà) terminé. Jean-Claude ne la prit pas.

 

- Je veux voir Monsieur Pignard (le grand patron)

- Il est en réunion à l'extérieur. Il a lui-même approuvé cette décision !

 

Moineau insista lourdement sur le mot "approuvé"

 

- Approuvé ? Parce que ce n'est pas lui qui l'a prise ?

- Disons qu'elle lui a été suggérée ?

- Et je peux savoir par qui ?

- Oui ! Si vous insistez de trop ! Mais nous préférerions ne pas aborder ce point ! Séparons-nous sans animosité Monsieur Bonvoisin !

 

Jean-Claude avait assez suivi de séminaires comportementaux pour savoir que l'autre avait envie de rajouter quelque chose afin de l'achever moralement ! La bonne tactique aurait été de partir, mais l'envie de savoir fut la plus forte :

 

- Je veux savoir !

 

- MP2DLC-Consulting a exigé une enquête de moralité sur l'ensemble du personnel dirigeant. Dois-je continuer Monsieur Bonvoisin … ?

- Evidemment vous en mourrez d'envie !

- Nous avons été convaincus de ne pas garder quelqu'un qui a des rapports assidus avec des prostituées

- Ce n'est pas interdit à ce que je sache ! Je fais encore ce que je veux de mon fric ! Une entreprise n'est pas là pour faire de la morale.

- Calmez-vous ! La morale n'a rien à voir là-dedans ! Simplement une personne aussi portée sur les choses du sexe ne peut être qu'une cible efficace pour toute tentative d'espionnage industriel et nous ne prendrons pas ce risque.

- Salaud !

 

Jean-Claude perdant alors tout contrôle envoya un direct du droit à la face de Moineau, lui éclatant le nez qui instantanément se mit à saigner. Quelqu'un déclencha une alarme provoquant l'arrivé de deux gorilles qu'il n'avait jamais vus. Ceux-ci le maîtrisèrent brutalement.

 

Moins de cinq minutes plus tard, il était dehors, sans avoir eu la possibilité de récupérer ses affaires personnelles. 

 

Jean-Claude ne comprend pas, il est sonné, choqué. Ces salauds l'ont frappé au ventre, là où ça fait mal sans laisser trop de marques. Il est là, hébété, assis sur le bord du caniveau, vomissant de la bile. Tout ce qu'il a fait pour l'entreprise pour se faire virer comme un malpropre avec des coups par-dessus le marché. Les salauds ! Les salauds ! Il chiale, comme un gosse !

 

"Il n'y a pas de pauvres, il n'y a pas de déshérités, avait-il l'habitude de dire, il n'y a que de perdants !"

 

Mais, pourquoi avait-il alors perdu ?

 

Ces histoires de putes n'étaient pour lui qu'un prétexte, il en était persuadé, mais alors quelle était la vraie raison ? Qui pouvait lui en vouloir à ce point ? Moineau devait jouer sa carte personnelle, dans le dos du grand patron, mais comment vérifier ! Il essaierait de le joindre chez lui ce soir !

 

Il a le sentiment d'avoir tout perdu, après sa femme, c'est son emploi, mais c'est aussi une catastrophe financière.

 

Rentrer chez lui l'insupporte, son magnifique pavillon en banlieue Ouest, ce n'est pas seulement sa maison, celle de Jean-Claude Bonvoisin, à titre privé, mais aussi celle de ce grand cadre dont la vie privée se confondait avec celle de l'entreprise. Son ordinateur personnel, son téléphone personnel, ses tiroirs remplis de dossiers. Tout cela aussi participait à sa vie de décideur. Et tout cela d'un seul coup n'avait plus aucune signification ni valeur ! 

 

Des heures avaient passé, il avait marché dans les rues au hasard, pendant des heures, sans manger, sans boire, il était maintenant sorti de Paris et se trouvait dans une ville de Banlieue. Il trouva un hôtel pour la nuit, il n'avait rien pour se changer, il lui faudrait attendre le lendemain, l'ouverture des magasins... Il réussit à joindre le grand patron au téléphone. Ce dernier fut très sec et aucun dialogue ne fut possible.

 

Choisissez à présent votre fin - Vous avez le choix entre "à la campagne" "le club privé" ou "les tours de Notre Dame"

 

Fin possible n° 1 - a la campagne

 

 

Il erra ainsi sur les routes pendant deux jours sans rien manger, buvant de l'eau aux fontaines publiques et dormant n'importe où. Il se réveilla ce matin-là frissonnant sous un arbre, et fourbu de courbatures. Il se leva cherchant à rassembler ses affaires, il s'aperçut alors qu'on lui avait fait les poches, plus d'argent liquide plus de cartes de crédit, plus de chéquier, plus rien ! Même le petit sac plastique contenant ses sous-vêtements de rechanges tous neufs s'est envolé !

 

Prévenir ma banque ! 

 

Il s'approcha d'un village, découvrit que l'on était dimanche, que la gendarmerie était beaucoup plus loin. Alors il se remit à marcher, tout heureux de pouvoir cueillir quelques pommes qui se révélèrent vite immangeables

 

Jean-Claude est hirsute et crasseux. Seul son costume témoigne encore, si on y regarde de près de son ancien statut social. Le voici un matin de très bonne heure près d'une ferme où un paysan s'apprête à commencer sa journée.

 

- S'il vous plaît, je suis épuisé, donnez-moi à boire et à manger !

- Pas question, sauf si tu travailles !

- D'accord donnez-moi du travail !

- Il y a justement un tas de fumier à déplacer !

- D'accord je vais le faire !

 

Et voici notre brillant cadre, qui après quelques maigres explications entreprend de déplacer consciencieusement le tas de fumier, le paysan revient le voir au bout d'un quart d'heure.

 

- Mais vous êtes en train de vous en foutre partout, mettez-vous au moins des bottes

- Des bottes ?

- Des bottes ! Oui des bottes ! Pour mettre aux pieds !

- Ça ne fait rien !

- Non ! Faut être humain ! Montez dans la chambre bleue, c'est la première porte à droite, mais attention il y a ma femme et ma sœur à l'intérieur qui doivent encore y dormir... Prenez les bottes, qui sont près de l'armoire, enfilez-les et surtout ne vous attardez pas. On est assez nerveux dans la famille, et mon fusil de chasse n'est jamais très loin !

- Ne vous inquiétez pas !

 

Jean-Claude monte donc dans la chambre qu'éclaire à peine le soleil de l'aube, il trouve les bottes et c'est en enfilant la première qu'il distingue dans le lit deux femmes sans doute d'une trentaine d'années dormant près l'une de l'autre. Il se demande quelle est cette drôle de ferme où la femme et la sœur couchent dans le même lit, mais c'est vrai qu'il ne sait jamais penché sur les mœurs et les contradictions de la France profonde.

 

Il évite de faire du bruit, mais la botte n'est pas si facile à enfiler, l'une des femmes bouge alors, se retourne dans le lit et se découvre légèrement. Légèrement, mais assez pour dévoiler un sein. Jean-Claude est en arrêt devant ce spectacle magnifique, la fille est blonde, la peau très pâle, et son sein tout rond est terminé par un joli téton tout rose. Notre cadre se surprend à bander (il n'a jamais eu de problème d'érection, c'est l'éjaculation qui ne va pas très bien !). Il tire sur la botte pour l'ajuster à sa jambe faisant à nouveau crisser les lames du plancher. Cette fois c'est la deuxième fille qui se retourne, elle est brune, la peau mate, un instant il voit ses seins tandis qu'elle rejette son drap, pour ensuite se retourner et continuer à dormir les fesses à l'air. Par la même occasion, le drap a dégagé la blonde dont le pubis est maintenant complètement dévoilé.

 

- Foutu, pour foutu qu'est-ce que je risque, se dit Jean-Claude ! 

 

Il est au bout du rouleau ! L'idée de suicide l'a effleuré, mais il sait qu'il ne fera pas, pas encore ! Mais si on pouvait l'aider à en finir, pourquoi pas ? Et tant qu'à faire autant partir en beauté ! S'envoyer la fille pour ensuite tomber sous les balles du fusil de cet abruti de paysan est décidément une idée qui le tente. D'autant que le paysan se paiera après les pires ennuis, avec arrestation, article de presse et procès d'assises. Décidément c'est une très bonne idée !

 

Il a simplement peur que ça aille trop vite, que la fille crie à la première caresse. Et puis il a conscience de son état, il ne sent pas vraiment la rose.

 

Ce qu'il ignore c'est que la blonde à justement un handicap olfactif et qu'elle ne peut pratiquement détecter aucune odeur. Il y va, approche une main de son sein, il a vraiment l'impression de vivre ses derniers instants, de fumer la cigarette du condamné. Il caresse l'arrondi de sa poitrine, provoquant des gémissements de la femme qui ne se réveille pas. Encouragé par ce premier contact, il s'approche du téton et le frôle d'un doigt, à ce contact il se raidit ! Quel beau spectacle ! Le second subit le même sort. Il lui caresse à présent les cuisses, un peu n'importe comment puis en insistant sur l'intérieur, il remonte lentement jusqu'à l'entre jambes et atteint sa petite toison blonde, qu'il finit par toucher d'un doigt timide, pour s'enhardir aussitôt. Il prend conscience brusquement de la saleté de ses mains et abandonne un instant, par contre son visage sans être nickel a été rincé à une source matinale, et puis une langue n'est jamais sale, alors il lèche sa fente qui finit par s'ouvrir de plaisir. Complètement inconsciente, elle l'aide à ouvrir son sexe lui permettant d'atteindre son clitoris, qu'il suçote un moment.

 

Il s'arrête stupéfait de constater la puissance de son érection actuelle. Serait-il subitement guéri, un seul moyen pour le savoir, il baisse son pantalon et son slip et pénètre sans effort le sexe maintenant bien lubrifié de la blonde. Elle ne se défend pas, toujours dans son sommeil et pousse de petits râles de satisfaction, Certes ce n'est pas l'extase, mais elle est contente, c'est le principal, il espère que cet instant va encore durer, qu'elle ne va pas se réveiller, et voilà qu'il jouit à présent ! Il est guéri ! C'est trop absurde à quelques minutes de sa mort probable, le voici qui guérit ! 

 

Il constate à présent que la deuxième fille est belle est bien réveillée. Elle a dans un geste pudique un peu vain, remonté le drap afin de couvrir ses trésors. Elle semble en fait plus surprise qu'apeurée, elle ne réalise pas très bien, peut-être croit-elle qu'elle est encore en train de rêver ?

 

Le sort en est jeté, Jean-Claude s'approche d'elle : mais celle-ci proteste

 

- Ca ne va pas, non ? Et d'abord mon frère n'est pas d'accord, il va vous tuer si je l'appelle !

- Votre frère pas d'accord ? Ça m'étonnerait !

 

Et à ces mots, il ouvre la fenêtre, et s'adressant au paysan, une botte à la main :

 

- Il faut que j'enfile les deux ?

 

- Bien sûr ! Connard !

 

Fin possible n° 2 - le club prive

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Le seul qui lui semblait maintenant possible de faire. Il s'assit sur un banc public et ouvrit son portefeuille. Il y chercha une feuille de papier. Elle était toujours là. Elle datait de la grave crise qui avait suivi son premier adultère. Trois noms indiqués en caractères grecs, précaution au cas où sa femme aurait fouillé dans ses papiers. Il les retranscrit en alphabet ordinaire. Il s'agissait du nom de trois médicaments suivi chacun d'un chiffre, le chiffre correspondait aux nombres de gélules nécessaires. Deux de ces produits étaient disponibles sans ordonnance, pour le troisième il fallait insister un petit peu. Il se les procura dans la première pharmacie venue, il acheta également un somnifère, puis se dirigea vers un café ou il s'attabla. Il sélectionna les doses nécessaires, décortiqua les gélules et mélangea le poison ainsi obtenu. Il s'agissait d'un poison lent, et grâce au somnifère il agirait donc pendant sa somnolence. Il réunit tout cela dans une feuille de papier. Il hésita un instant à verser tout cela dans le verre qui était devant lui.

 

Non ! Il attendrait encore un peu !

 

Il fit une boule avec le papier contenant la poudre empoisonnée et la glissa dans sa poche, puis il sortit, et se remit à déambuler. Il se donna une heure, une heure pour trouver un plan de recours, sinon, il en finirait. Au bout d'une heure, il n'avait rien trouvé, mais le courage lui manquait à présent, il décida donc de la renouveler. Au bout de la deuxième heure, il renonça à se donner une échéance, estimant que le moment viendrait tout seul, il traîna dans les bistrots mais n'avait pas envie de boire, il traîna dans les sex-shop mais sa libido était descendue à la cave. Il décida d'aller au musée du Louvre et y passa la majeure partie de l'après-midi. Voir toutes ces belles choses avant de mourir lui paraissait une bonne idée. En sortant, il chercha un cinéma, mais rien ne lui disait, finalement il trouva une salle de jeu et s'escrima tout seul pendant deux heures contre un malheureux flipper qui s'acharnait à ne pas vouloir lui donner de parties gratuites. Sauf la dernière, il sentait qu'il allait la gagner et au dernier moment :

 

Tilt !

 

De rage et avec une force qu'il n'aurait jamais soupçonnée, il tapa du poing sur la vitre de l'engin qui se fracassa, lui blessant la main. Tout alla ensuite très vite ! L'alarme, le patron qui arrive, des clients qui s'en mêlent, bagarre générale, arrivée des flics, coups un peu partout, embarquement au commissariat, déposition, conduite aux urgences, puis retour au commissariat d'où il ne ressortit que vers vingt-trois heures en se découvrant une fringale nocturne. Il voulut rechercher un restaurant assez haut de gamme, il eut alors le réflexe de tâter sa poche intérieure, là où était son portefeuille. Celui-ci avait tout simplement disparu avec cartes d'identité et de crédits. Son chéquier avait connu le même sort ! Où lui avait-on fait les poches ? La boule contenant le mélange empoisonné avait également disparu, mais les boites de médicaments étaient encore sans se poches, il pourrait donc le reconstituer... Il s'enfuit du restaurant tel un voleur, mais comme il n'avait pas consommé, on ne fit rien pour le rattraper. Il avait toujours eu l'habitude de laisser un billet ou deux dans son porte-monnaie, effectivement il lui restait deux cent francs.

 

Et deux cents francs pour finir sa vie, c'était largement suffisant car cette fois la coupe était pleine, il chercha un bistrot pour en finir. Il se retrouva au centre de Paris, près du Forum des Halles. Il allait entrer dans ce café quand juste à côté ces mots l'intriguèrent : "club privé" 

 

Pourquoi pas ! 

 

Il entra !

 

Le lieu était à peine éclairé, il ne comprit pas tout de suite où il était, Il n'y avait que des hommes, tous habillés de cuir, enfin quand nous disons habillés ! Certains avaient carrément les fesses, voire le sexe à l'air, d'autres étaient bardés de chaînes, d'autres encore exhibaient de véritables collections de piercing. Il avait conscience que sa présence faisait tache là-dedans. Mais qu'importe ! Il s'attabla.

 

Un type vint immédiatement s'asseoir à ses côtés, il avait le sexe à l'air et se le masturbait.

 

- Tu veux me sucer ?

 

Jean-Claude réalisa enfin qu'il était dans un club gay à tendance cuir. Dans trois heures, il serait mort, autant ne pas mourir idiot, et il se surprit à se pencher vers la pine de l'inconnu qu'il fourra dans sa bouche, il entreprit de lui faire une fellation en règle et s'étonna de savoir d'instinct si bien s'y prendre, mais fut également surpris d'y trouver du plaisir, à ce point que sa quéquette, enfouie jusque-là au fond de sa braguette commençait à retrouver une belle vigueur. Le type finit par éjaculer dans sa bouche, Jean-Claude le regretta, il se serait bien fait enculer tant qu'il y était, comme ça pour essayer. Mais il réalisa que la soirée ne faisait que commencer. C'était bien parti, et peut-être avait-il découvert quelque chose, peut-être était-ce là le petit déclic qui lui redonnerait goût à la vie ? Sauf que décidément ce jour devait être un jour de poisse !

 

Alors qu'on venait de lui apporter sa consommation, un hurluberlu bodybuildé s'approcha de lui, apparemment il n'était plus très net :

 

- Eh ! Ducon ! Tu te serais pas un peu trompé d'adresse ?

 

Jean-Claude interloqué ne sut que répondre

 

- C'est pas un endroit pour les connards comme toi, ici ! Tu bois ton coup et tu dégages ! T'as compris !

 

Ne pas répondre, surtout ne pas répondre, ne pas tomber dans la provocation. Mais il lui faudrait partir, même ici on le rejetait, le destin lui donnait donc rendez-vous. Oui il partirait, mais ce n'est pas ce club qu'il quitterait ce serait la vie.

 

- Si dans 5 minutes t'a pas dégagé, je te sors par la peau du cul ! Connard !

 

Jean Claude ne bougea pas et reconstitua le mélange empoisonné qu'il versa dans son verre de bière.

 

- T'es encore là ! Toi ! Eructa l'olibrius au bout des cinq minutes fatidiques. Tu comprends pas quand on te dit quelque chose ? Et puis t'as même pas bu ta bibine, tant pis pour toi, j'ai soif. !

 

Le type attrapa le verre de Jean-Claude et avala le tout cul sec !

 

- C'est vraiment malin ce que vous venez de faire !

- Ah ! Tu sais parler ? Je me demandais ?

- Vous ne comprenez pas, laissez-moi vous raconter : Ces derniers temps, ma femme m'a quitté. Ce matin en arrivant au boulot je me fais virer, et je me fais rouer de coups par le service de sécurité. Je me rends compte que les gens en qui je croyais avoir confiance ne sont que des fieffés salopards. Je suis ruiné. Je fais du flipper et je perds tout le temps, de colère je casse la vitre, je me blesse la main, je me fais casser la gueule, et je me retrouve chez les flics. Je me fais piquer mon portefeuille et mon chéquier, puis, je me retrouve ici où on ne me laisse même pas tranquille, alors je prends du poison que j'ai préparé, je le mets dans mon verre... et vous venez de le boire !

 

Fin possible n° 3 - les tours de Notre-Dame

 

Il ne réussit à dormir cette nuit-là qu'au petit matin. Il était presque midi quand il quitta l'hôtel. Il ne s'était ni changé, ni lavé, ni rasé. A quoi bon maintenant ? Il était temps de mettre son plan à exécution. Il lui fallait déjà rejoindre le centre de Paris. En cheminant, il regardait distraitement les vitrines, Noël approchait et les devantures s'agrémentaient de guirlandes, de boules lumineuses et d'idées de cadeaux par milliers. 

 

Il détestait cette fête, Noël, c'est la fête des gosses. Il disait détester les gosses, sans doute parce qu'il n'avait pu en avoir.

 

Il partirait en beauté, comme il l'avait toujours rêvé. En se jetant dans le vide, non pas de la Tour Eiffel, mais des tours de Notre-Dame, ce serait bien plus "romantique".

 

Néanmoins, il retardait sans arrêt la décision et une fois la cathédrale atteinte, il se mit à tourner dans les rues avoisinantes, coupant sa marche de quelques haltes dans les bistrots du coin.

 

C'est vers 16 heures qu'il décida enfin se faire acte de courage et qu'il acheta un ticket donnant accès aux escaliers des tours. Il avait un peu forcé sur l'alcool et sa tête tournait un petit peu, la progression circulaire des degrés de Notre-Dame ne faisait rien pour l'arranger. Il fit une très longue halte au premier étage, puis repris sa progression. Au second il resta carrément une demi-heure, puis gravit les derniers escaliers, ceux qui mènent à la cloche. Il ne sentait pas très bien !

 

C'est à ce moment qu'il rencontra le Père Noël :

 

Il allait enjamber le parapet pour se jeter dans le vide quand quelqu'un lui frappa sur l'épaule

 

- Pourquoi te suicider ? demande un type avec une longue barbe blanche

- Ça vous regarde ?

 

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- Peut-être que je pourrais arranger vos affaires, je suis le père Noël et si l'occasion m'ait donné de faire quelque chose de plus intelligent que de distribuer des poupées Barbie et des games-boys, je ne vais pas la rater !

 

Jean-Claude lui narra ses mésaventures

 

- Bon alors je peux te retrouver un super boulot, des sous, une super femme et même plusieurs mais il y a une condition !

 

Jean-Claude reprend soudain goût à la vie

 

- Quelle condition ?

- Tu me suces !

- Que je vous suce ?

- Ben oui, on ne me le fait pas souvent !

- Mais ou çà ?

- Ici, il n'y pratiquement plus personne !

- Bon d'accord !

 

Jean-Claude débraguetta avec application le père Noël et en sortit une bite flasque, quelques mouvements de masturbation lui rendirent une raideur convenable, il la mit alors dans sa bouche et la suça, c'est la première fois qu'il faisait une fellation à un homme, il trouvait la texture de cette verge et son contact agréable. Sans doute avait-il eu tort de ne pas faire cette expérience plus tôt ? Mais après tout, voilà qui lui ouvrait des perspectives inattendues, d'autant que le saint homme allait lui arranger ses affaires avec sa magie. Le père Noël explose soudain dans sa bouche l'emplissant de sperme salé !

 

- Ben voilà j'ai rempli ma part de contrat ! A votre tour à présent !

 

Le père Noël en refermant sa braguette, lui demande alors :

 

- Au fait tu as quel âge ?

- 45 !

- Et tu crois encore au père Noël ?

 

FIN

 

Si des lecteurs veulent se servir de mon récit pour inventer d'autres fins possibles, qu'ils le fassent volontiers !

 

l'image n'a rien à voir avec le récit, je sais ! (quoi que...)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 14//04/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Dimanche 8 avril 2001 7 08 /04 /Avr /2001 13:19

L'épaule nue de Betty

par Nicolas Solovionni

 

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Elle était là, dans ce grand magasin spécialisé dans les produits "culturels", un compact-disque dans chaque main, et n'arrivait manifestement pas à se décider ! Grande, la quarantaine, bronzée, des cheveux bruns coiffés en fines boucles, un visage ravissant et une expression dans les lèvres qui me faisaient dire, je ne sais pourquoi, qu'elle devait se régaler des viandes rouges et des sexes bien raides ! Elle était vêtue d'une robe bleue relativement moulante et qui lui dénudait l'épaule droite de façon charmante ! Mon dieu, qu'une épaule peut être belle parfois ? Il me vient l'idée incongrue qu'y déposer un chaste bisou devait être un plaisir raffiné ! Je jette un regard oblique sur les titres qu'elle a en main. La quatrième de Gustave Mahler !

 

- N'hésitez pas ! Prenez celui-ci, il est génial !

- Ah ! Vous trouvez ? J'hésitais un peu !

 

Quelle voix ! Elle pourrait sans nul doute travailler sans modulophone dans une aérogare ! Je reformule mon choix. On cause un peu, elle a l'air super sympa et puis soudan elle interpelle quelqu'un :

 

- Tu vois, Lucien, le monsieur, aussi il dit que cette version est mieux…

 

L'olibrius me fixe dans les yeux :

 

- Car bien sûr, Monsieur a fait des études qui lui permettent de juger de ce genre de choses de façon infaillible !

 

Quel con ! Le genre d'abruti qui ne doit pas supporter que l'on adresse la parole à sa femme ! Que répondre ? Rien ! J'aurais tort quoi que je dise. Je m'éloigne en haussant les épaules ! Un peu interloqué, quand même, c'est la première fois qu'une chose pareille m'arrive…

 

Je vais pour quitter le rayon, mais un CD en écoute m'intéresse. Je décide de m'y arrêter, mais voici la dame en bleu qui est là devant moi, tout sourire :

 

- Excusez mon mari, il est grognon cet après-midi, je lui ai parlé, il ne vous importunera plus… Mais vous avez l'air de bien connaître… Je voudrais vous demander….

 

Et la voici qui me pose des tas de questions, je réponds et on se met à discuter musique, comme ça de façon très décontractée ! Cela a bien duré cinq minutes avant que le mari ne se repointe ! Il se contente d'écouter. Je crains un nouvel incident, mais la dame prend les devants :

 

- Tu pourrais peut-être offrir un verre à Monsieur, pour te faire pardonner tes humeurs de tout à l'heure ?

 

- Mais bien volontiers !

 

On se dirige vers un café tout proche. La dame se met sur la banquette, son mari devant elle et je m'apprête à m'asseoir à côté de lui, mais elle m'invite à m'installer près d'elle.

 

- Vous seriez mieux à côté de moi !

 

Je commence à me demander si je ne suis pas en train de m'embarquer dans une drôle d'aventure, mais je ne suis pas mufle au point de refuser ce genre d'invitation ! On se présente, par nos prénoms, la dame s'appelle donc Betty et l'olibrius Lucien. On cause, on cause, et je dois dire que la conversation est passionnante. A aucun moment je n'ai eu l'impression que cette discussion pouvait être un prétexte à quoique ce soit. Non, Betty aime parler, elle parle bien, s'enthousiasme pour ce qu'elle aime, en parle avec intelligence, un vrai plaisir ! Monsieur, lui serait plus discret, mais gagne à être connu, non ce n'est pas l'ours mal léché que j'avais cru deviner, mais un personnage cultivé quoique avare de ses paroles. C'est après une bonne demi-heure que les bizarreries commencèrent. Sous la forme d'une main qui s'aventurait sur mes genoux. Dans un premier temps je mis cela sous le compte de l'égarement, et me gardait de toutes réactions. Sauf que quand cette main devint caresse, il fallut bien que je me mette à intégrer cette donnée insolite !

 

Qu'auriez-vous fait à ma place ? Retirer cette main ? Je n'y ai même pas pensé ! Me laisser faire ? Certes, mais étais-ce suffisant ? Répondre de la même manière ? Mais le souhaitait-elle vraiment ? Et le mari dans tout cela ? Deux hypothèses : ou bien c'était le pauvre cocu qu'elle s'amusait à ridiculiser, une idée qui ne me plaisait guère ! Ou alors il était complice ? Ce genre de fantasme et d'attitude existe !

 

Je me dis que la réponse ne devrait pas trop tarder et ne voulant pas paraître trop coincé, me résolut à porter ma propre main sur le genou de la dame. Quelle douceur extrême que cette peau soudain caressée ! Betty me répondit d'une part d'un petit sourire d'encouragement et d'autre part en remontant sa main d'une dizaine de centimètre, la plaçant ainsi à mi-cuisse. Le jeu étant lancé, je fis bien sûr la même chose ! La situation devenait aussi torride que mon sexe devenait tendu. ! Et tandis que Lucien me narrait doctement je ne sais plus quelle anecdote sur Guiseppe Verdi, Betty souhaitant sans doute avoir une longueur d'avance sur moi dans ses initiatives me mit carrément la main sur la braguette. Je trouvais malgré tout cette attitude particulièrement "gonflée", j'hésitais à lui rendre la pareille, n'étant toujours pas fixé sur le degré de complicité du mari. 

 

C'est à ce moment-là que Betty interrompit le cours de mes interrogations en approchant ses lèvres des miennes. Incapable à cet instant de raison, j'acceptais ce baiser brûlant, et nos bouches s'unirent ! Mais la chose fut brève, trop brève ! Betty se leva soudain, m'interpella :

 

- Je vais aux toilettes, tu viens ?

 

Un bref regard vers l'époux, qui m'adresse une sorte de consentement gestuel approbateur, et me voici en train de suivre cette bouillante personne. Nous descendons un petit escalier en colimaçon. L'endroit est fort étroit, un urinoir, deux cabines et un mini lavabo occupé par un monsieur qui s'y lave les mains. Je n'ai malheureusement pas vu la tête de ce dernier quand Betty m'entraîna dans la cabine des dames.

 

Elle soulève sa robe, baisse sa culotte ! Je suis rouge de confusion ! 

 

- J'ai une de ces envies ! Tu aimes-ça voir une femme uriner devant toi ? Comme ça sans aucune vulgarité, de façon très mignonne ?

- Oui ! J'adore !

- Oh toi ! Tu es un petit cochon, tu dois aimer plein de choses ?

 

Je ne réponds que par un sourire.

 

- Regarde !

 

Effectivement, je regarde, sa chatte est intégralement rasée, et j'aperçois, et c'est la première fois que je voyais cela des anneaux sur ses lèvres. Son joli jet doré fuse de son sexe et s'en va mourir dans l'eau dormante en un clapotis troublant !

 

Moi aussi je suis troublé, j'hésite sur la conduite à tenir, sans doute souhaite-t-elle calmer mon excitation en me faisant cadeau d'une pipe ? Je suis à deux doigts de défaire ma braguette :

 

- Il te plait mon pipi ?

- Oui, bien sûr ?

- Tu voudrais peut-être faire autre chose que de le regarder ?

 

Je ne réponds pas de suite, je suis en pleine confusion, et j'ai l'impression qu'elle va m'emmener trop loin. Elle me relance !

 

- Tu es super excité, hein ?

 

Voilà une bonne question, et en guise de réponse faisant fi de toutes mes hésitations, je trouve judicieux de sortir carrément mon sexe.

 

- Je crois que tu es tellement excité que tu ferais n'importe quoi, hein ?

- Presque ?

- Alors viens, on t'emmène chez-nous ! Tu n'es pas pressé au moins ?

- Non, ça va !

 

Elle se lève, s'essuie la chatte, réajuste ses vêtements, j'ai l'air con maintenant avec ma bite à l'air. Elle l'effleure du bout de doigts !

 

- Allez range-moi tout ça, elle va bien s'amuser tout à l'heure !

 

Et nous sortons de la cabine sous l'œil goguenard du type de tout à l'heure qui est toujours là en train de faire semblant de se laver les mains ! Betty le tance du regard, lui faisant comprendre qu'il serait peut-être temps qu'il laisse la place. L'individu devient alors rouge de confusion et s'enfuit de l'endroit. Et pendant que madame fait couler de l'eau elle me demande innocemment.

 

- Euh ! On a les idées très larges, vraiment très larges, en matière de sexe. Je suis sûr que toi aussi ou je me trompe ?

 

Oh ! la la ! Qu'entend-elle par-là ? Je cherche une réponse qui tout en ne me faisant pas passer pour le dernier des coincés aurait l'avantage de me laisser une porte de sortie...

 

- Oui, j'ai les idées larges, mais peut-être pas autant que toi (je me rends compte à ce moment-là que je ne l'avais pas encore tutoyé)

- Oui, bon, je comprends mais t'es un peu bisexuel comme tout le monde ?

 

Comme tout le monde ? Comment ça comme tout le monde ? C'est quoi cette rhétorique globalisante ? Il faut que je m'en sorte, je me doutais bien que quelque chose aller clocher. Pour l'énième fois je me sens embarqué beaucoup trop loin, et la mort dans l'âme je déclare forfait !

 

- Non ! Je ne sais pas si tout le monde est bisexuel, mais moi, je ne crois pas ! Je laisse tomber, merci de votre... de votre...

 

- De votre quoi...

 

J'ai le sentiment de paraître un peu con sur cette affaire.

 

- De votre spectacle... et de votre gentillesse

 

- C'est sympa ! Mais je ne t'en veux pas du tout, c'est dommage, c'est tout ! Dommage pour nous, et puis dommage pour toi, je crois que tu vas rater quelque chose. Tiens regarde !

 

Et l'espace d'un instant elle écarte l'échancrure de sa robe me laissant entrevoir la naissance de ses seins. Après cela, nous remontons. Elle ne se rassoit pas, elle allume une cigarette, récupère son sac et interpelle son mari !

 

- Allez, on va laisser ce charmant monsieur tranquille, et elle jette un billet sur la table ! Tu te reprendras un verre avec la monnaie, tu le boiras à notre santé. Allez Cao ! Et peut-être à une autre fois ?

 

Je bafouille un vague au-revoir. Et les voilà qui s'en vont ! Quelle aventure, encore un truc qui ne m'était pas encore arrivé, je sirote paresseusement ma bière ! Quelle superbe femme quand j'y repense, dommage que tout çà ait été gâché par ses propos bizarres sur la bisexualité, bien que je doive avouer qu'il était honnête de m'en prévenir d'emblée, mais bon, je n'ai pas envie de coucher avec son mari, la chose ne doit de toute façon pas être si courante ! Et puis d'abord, ça veut dire quoi bisexuel comme tout le monde ? Elle a lu ça où ? Dans Union ? Dommage, décidément dommage ! Je me prends une cigarette, je suis encore tout excité par tout cela, il va falloir que j'aille me calmer en regardant une petite vidéo coquine ! Après tout pourquoi pas ? Voilà un plan de secours qui me convient assez bien. Je cherche de quoi allumer ma cigarette, machinalement je regarde sur la table. Son briquet ! Elle a oublié son briquet ! Ce truc ne vaut sûrement pas une fortune, mais ce n'est tout de même pas un jetable ! Je le regarde, il est assez joli, je vais le garder, ça me fera un souvenir ! Un souvenir de quoi d'ailleurs ? J'aurais quand même dû lui faire préciser ce qu'elle souhaitait que je fasse ! Si ça se trouve, je viens de rater un super truc alors qu'il fallait juste faire une petite branlette au mari ? Ben oui, ça devait être ça ! Une femme aussi intelligente ne pouvait pas quand même exiger que je me fasse sodomiser à la première occasion. Finalement j'ai été idiot !

 

- Je n'aurais pas laisse mon briquet ?

 

Betty ! Je rêve ?

 

- Euh ! Si ! 

 

Je fouille dans ma poche, je n'aurais même pas mon petit souvenir. Mais bon dieu, elle est là ! Quelle est belle ! Si je pouvais en profiter pour lui dire que finalement... mais comment dire ça sans avoir l'air trop con ? Je cherche mes mots... 

 

- Euh !

- Tu regrettes hein ?

- Oui !

- Tu regrettes ou tu as changé d'avis ?

- J'ai peut-être changé d'avis ?

- Allez viens, je t'embarque !

- Euh, quand même pour les trucs bisexuels, je n'ai pas trop l'habitude !

- T'inquiète pas ! Ça vient vite !

- Je ne souhaite pas me faire sodomiser ! Lâchais-je dans un souffle !

- Mais, non, je te dis, ne t'inquiètes pas on te demandera juste une petite pipe !

 

Je reste coi ! Je ne m'attendais pas du tout à celle-là ! Je vais à nouveau déclarer forfait et passer sans doute à ses yeux pour le roi des cons. Mais qu'importe, je ne ferais pas ce que je n'ai pas envie de faire !

 

- Bon alors tu viens ? Je ne vais pas faire semblant d'oublier mon briquet une seconde fois ?

 

Ce n'était donc pas un oubli, et je me surpris alors à lui emboîter le pas ! Il y a des décisions que l'on prend comme ça, parce que c'est tellement 50/50 que quel que soit ce que l'on décide, on se dit qu'on aurait dû choisir l'autre ! C'est exactement ce qui m'arrive ! Sauf qu'ici en cas de nouveau forfait, je n'aurais aucun recours, la solution est donc sans doute la bonne !

 

Nous rejoignons son mari et nous prenons le métro, on prend une ligne interminable, nous sommes debout dans la rame bondée. Arrivé à une importante correspondance ça se dégage, du coup il y même des places assises, mais mes deux tourtereaux préfèrent manifestement rester debout ! Etrange, mais sans doute sommes-nous sur le point d'arriver, puisqu'il est vrai que j'ignore notre destination.

 

C'est à ce moment-là que Betty enlacera fougueusement Lucien dans un baiser passionné. Non seulement ils s'embrassent comme des jeunes amants mais ils se pelotent les fesses à qui mieux mieux, Lucien parvenant même à retrousser la robe de son épouse jusqu'à mi-cuisse. Interloqué par ce nouveau délire, je me dis que finalement, la prudence et la raison doivent m'inciter à quitter ces deux allumés dès la prochaine station. 

 

Enfin ils se décollent, tout le monde les regarde, je ne sais pas trop ou me foutre, j'ai envie d'être tout petit, tout petit, minuscule. Et voilà que Betty se jette à mon cou, nos lèvres se collent. Je me prends au jeu, je ferme les yeux, me foutant subitement du quand dira-t-on et je m'enivre de ce contact, nos corps se collent, j'ai son ventre contre mon sexe qui à nouveau bande joliment. Ne sachant que faire de mes mains restées bêtement dans son dos, je m'accorde la permission de lui peloter les fesses, mais je ne retrousse pas sa robe, je sais me tenir, moi !

 

Et à nouveau, Betty change de partenaire, il y a de moins en moins de monde dans la rame, mais nous sommes l'attraction. Des yeux gênés, d'autres courroucés, d'autres incrédules. C'est alors que je la vis :

 

Elle était à un mètre de nous, sur un strapontin, une femme d'origine asiatique, des traits très purs, une jolie silhouette ceinte d'un petit tailleur crème qu'on devinait imposé par une fonction et coiffée d'un assez ridicule chapeau plat. Elle aussi regardait, mais son regard était très différent. Elle paraissait sinon excité, du moins extrêmement troublée, les yeux écarquillés, la bouche sèche. Alors que Betty continuant son numéro allait de nouveau m'enlacer, elle l'aperçut à son tour. Se désintéressant alors soudainement de ma personne, elle alla le plus simplement du monde s'asseoir sur le strapontin resté libre à côté d'elle.

 

Mais qu'est-ce qu'elle va nous faire la Betty ? Avec quelles sortes de farfelus ais-je accepter d'embarquer ? Betty parle très doucement à la petite asiate, j'en entends donc rien, mais l'inconnue approuve de petits mouvements secs du visage, plusieurs fois, à un autre propos, c'est par une dénégation qu'elle répond cette fois, puis encore une autre et aux dernières paroles de Betty, son visage s'éclaire d'un magnifique sourire. Les deux femmes se lèvent. Betty nous dit :

 

- On change de plan, on va peut-être avoir une seconde invitée ! Allez, on va négocier cela !

 

J'ignorais quelle était cette fameuse négociation, toujours est-il que nous sortons du métro. Manifestement personne ne connaît ce quartier qui a l'air bien calme. Nos deux acolytes dégottent quand même un petit bistro et on s'y installe tous les quatre, Betty se place aux côtés de la charmante asiatique, je l'aurais parié. Elle ne dit pas grand-chose, mais semble ravie d'être parmi nous, elle répond par mono syllabe ou en faisant des signes de têtes. Elle nous dit se prénommer Florence et travailler dans "le commerce".

 

Betty attendit que nos consommations soient servies pour commencer à attaquer. Ce fut très rapide, Florence réagissait tout de suite aux caresses de sa partenaire, les yeux se fermaient, les soupirs devenaient saccadés et peu discrets, à tel point que Betty abrégea la chose et lui proposa de venir avec elle aux toilettes, ce qu'elle s'empressa d'accepter.

 

Me voici seul avec l'autre zouave ! Celui à qui il faudra peut-être que je fasse une pipe tout à l'heure. Tiens, je pourrais partir à l'instant ! Qui m'en empêcherait ? Et j'aurais moins honte de le faire alors que Betty n'est pas présente. Mais non, une force indéfinissable mais sans doute fort perverse, me fait rester. Je me dis aussi que la présence de cette asiatique va peut-être modifier le scénario d'origine. Je ne dis rien, que dire ? Mais c'est Lucien qui rompra le silence :

 

- Elle est vraiment mignonne, cette petite chinoise ! Non ?

- C'est vrai, super mignonne !

- Malheureusement elle semble plus attirée par les charmes de Betty que par les nôtres ?

- On verra bien !

- Comme vous dites, et puis ce n'est pas grave, on pourra toujours se consoler tous les deux !

 

Ben voyons ! Il fait quoi le type, de la provoc ou quoi ? Je réponds d'un impénétrable sourire.

 

- J'adore sucer des bites, ça ne m'arrive pas si souvent, alors quand j'ai l'occasion je me régale !

 

Oups ! Ah, bon c'est lui qui va... Dans ce sens-là, c'est moins préoccupant, voilà qui me rassure un tantinet. Mais il continue à déblatérer :

 

- Mais j'aime bien aussi me faire sucer, souvent les mecs sucent mieux que les femmes ? Qu'est-ce que tu en penses-toi ?

 

Aïe, aïe, aïe Dans quel guêpier me suis-je empétré ?

 

- Euh, moi tu sais, je manque un peu d'expérience !

- A oui ? Ton truc c'est de fantasmer à fond ?

- Oui, plutôt ?

- Donc ce soir tu vas un peu franchir le pas, quoi ?

 

J'aime bien le " un peu " !

 

- Oui, mais comme c'est la première fois, je vais peut-être être un peu con !

 

- Mais c'est super excitant ce que tu me racontes, t'inquiètes pas, on n'est pas des sauvages ?

- Mais je ne m'inquiète pas !

 

Ce n'est pas de l'inquiétude, c'est de l'angoisse !

 

Il faut absolument que je recentre la conversation, mais sur quoi ?

 

- Euh ! Vous habitez dans le quartier !

- Non pas vraiment, on a un petit truc à Neuilly !

 

Mais qu'est-ce qu'il me raconte ? Pourquoi avons-nous alors pris le métro dans une autre direction ? Et puis tout d'un coup, je comprends, le métro ce n'était pas pour rentrer chez eux, mais pour s'amuser à cette curieuse exhibition ! Ils sont vraiment graves, et une nouvelle fois je songe sérieusement à déguerpir. Mais voilà Betty et Florence qui reviennent, tout sourire. Mon dieu ! Que j'aurais aimé être une petite souris pour les voir se câliner ! Patience, je les verrais sans doute dans peu de temps. Mais pour cela, il faut bien sûr que je reste. Ça devient compliqué cette affaire !

 

Lucien ne bluffait pas, ils habitaient effectivement à Neuilly où nous nous rendîmes en taxi. Nous fûmes accueillis par une soubrette blonde. Il faut absolument que je vous la décrive celle-ci et puis on va abandonner le passé simple, le passé simple c'est comme les Léonidas, un peu c'est exquis, trop c'est gavant !

 

Elle s'appelait Jane (prononcez Djaine en traînant un peu). D'impossibles bouclettes d'un blond très jaune (une perruque ?) Des yeux bleus magnifiques. Un maquillage hélas outrancier ! Sinon un corps bien fait moulé dans une tenue de soubrette de bal masqué, une petite coiffe, un petit haut laissant les épaules dénudées, la mini-jupe en haut de la cuisse, le petit tablier blanc, les bas résilles noirs, et j'aurais à ce moment-là parié qu'elle n'avait pas de culotte. Un déguisement ! Un déguisement demandé sans doute par ce couple d'allumés afin d'accueillir ses invités. Je la regarde une nouvelle fois. Elle me fait plus rire qu'elle ne m'excite. Une poupée Barbie travestie en soubrette à laquelle il ne manque qu'un plumeau dans la main !

 

- Jane, installez Monsieur et Madame dans le petit salon, et servez-leur à boire, nous les rejoignons dans un moment !

- Bien madame !

 

La voix est nasillarde à souhait. Où ont-ils été dénichés une caricature pareille ?

 

Me voilà seul, assis sur ce canapé, dans le salon avec Florence, elle est certes charmante, mais elle n'est pas venue jusqu'ici pour mes beaux yeux, et nous n'avons pas grand-chose à nous dire. J'essaie néanmoins de lancer quelques banalités, mais non, ce n'est pas une bavarde. Je sirote donc l'excellent whisky que nous a apporté la soubrette. Elle a pris soin de nous servir en se penchant de telle façon que nous apercevions sa culotte. (Elle en avait donc une !) Voici sans doute une louable intention, mais cette jeune personne ne m'excite pas du tout. Les goûts et les couleurs, mon pauvre monsieur...

 

L'attente se prolonge, dix minutes, un quart d'heure, j'ai fini mon whisky et Laurence son jus d'ananas. On a bouffé toutes les cacahuètes. Je commence à me demander ce que je fais là ! Une horrible hypothèse s'échafaude dans mon pauvre cerveau malade. " Ils " sont peut-être en train de nous mater derrière un écran de contrôle, espérant que l'attente aidant nous allions la tromper en nous faisant des coquineries ! Et pourquoi pas ? Et si je me laissais prendre au jeu ! Cette asiatique est certes charmante, mais ce n'est pas pour elle que j'ai accepté avec quelques réticences de venir ici mais pour Betty ! 

 

- Qu'est-ce qu'ils fabriquent ?

- Ne vous inquiétez pas, ils ne doivent pas être bien loin ! 

 

Optimiste notre extrême-orientale ! Mais voici Jane qui se repointe avec d'autres amuse-gueules. Elle en dépose dans une petite assiette, la ramasse, s'approche de moi, m'en propose, se retourne et la tend vers Florence en se pliant en deux. C'est plus fort que moi, cette fille est à cent lieues de mon genre de femme, mais que voulez-vous la chair est si faible, il faut que je touche, oh, juste un peu, me contentant de frôler son mollet de deux doigts retournés. Elle tourne alors son visage vers moi, me fait un sourire ! C'est donc un encouragement !

 

Ma main s'aventure alors sur sa cuisse, elle ne dit rien ! Je caresse, j'ai connu des peaux plus douces, mais bon, on ne va pas faire la gueule ! Je remonte encore, caresse le bas de la fesse, je me surprends à bander, pourtant il s'agit d'une réaction normale et naturelle. Je passe un doigt sous la culotte, toujours pas de réaction. Malgré tout elle pivote un petit peu, mais je comprends que c'est uniquement pour que Florence puisse sinon participer, du moins regarder. Je tire un petit peu sur le tissu de la culotte, elle descend, je tire encore, elle descend toujours, puis un mouvement sec, je la fais carrément glisser au niveau des genoux. J'ai maintenant ma main sur les fesses. Une envie folle d'embrasser tout cela me tenaille. Je ne résiste pas longtemps, et lui vole quelques baisers sur son petit arrière train tout rond. Où cela va-t-il nous mener ? Déjà j'échafaude une tactique, ma foi fort simpliste, qui me mènera jusqu'à son petit trou ! Je lui écarte les globes, mais mademoiselle se dégage ! 

 

- Ne soyez pas trop gourmand !

 

Frustrant ! Elle s'écarte d'un mètre ou deux, finit d'enlever sa culotte, et me la jette :

 

- Ça vous fera un souvenir !

- Alors, on fait des bêtises avec la bonne ?

 

C'est Betty qui réapparaît enfin, son mari la suit. Ils ne se sont pas changés. Qu'est-ce qu'ils ont donc fabriqué ? Je remarque quand même que Betty s'est remaquillée, et qu'elle a été cherchée un insolite boa bleu fluo (Mais pourquoi faire ? Pourquoi faire ?) Elle a toujours cette magnifique robe bleue avec son épaule dénudée. Ah ! Cette épaule ! La soubrette disparaît ! Lucien lui, s'approche de la chaîne stéréo et tripote les appareils, apparemment il introduit un compact-disc dans le lecteur, mais ne fait rien démarrer, et embarque la télécommande. Ils sont bien mystérieux ces gens-là !

 

- On va se faire une séance d'excitation maximum, reprend Betty ! Je vais vous faire un petit numéro et puis ensuite on improvisera, mais je vois que vous êtes déjà bien excité... c'est normal, c'était le but de l'opération. Donc on est entre nous, on n'a aucun complexe, et s'il y en a qui veulent se mettre à l'aise, ce sera très bien !

 

A ces mots, Lucien, sans demander son reste, se débarrasse en quelques instants de ses vêtements, puis une fois nu comme un ver viens s'installer sur le canapé à côté de Florence qui du coup se trouve entouré de deux hommes. Je me demande ce que je dois faire. Je ne suis pas le seul. Florence à l'impression de se demander si elle ne s'est pas embarquée un peu à la légère dans cette aventure, son regard va de Betty, qui lui fait de larges sourires, à moi, qui ne fait rien, puis à Lucien dont il serait faux de dire qu'elle détaille le corps nu, mais manifestement cette bite à l'air de l'interpeller. Elle hésite, ça devient chaud tout cela, elle finit par interroger Betty des yeux !

 

- Tu fais comme tu veux, mais pourquoi pas tout de suite ?

 

Et hop, la voici qui se lance ! Du coup, pour ne pas avoir l'air idiot, je me déshabille à mon tour, les yeux rivés sur celui de la petite asiatique. Elle est marrante, elle enlève d'abord tout le haut, et elle apparaît un moment les seins nus alors qu'elle est encore en jupe. Spectacle insolite, mais oh, combien charmant ! Ils sont mignons ses petits seins, et d'ailleurs ils ne sont pas si petits que ça, encore des idées toutes faites sur les filles d'Extrême-Orient ! Ils tiennent très bien, et la pointe en est extrêmement brune, presque noire, constellée d'amusantes petites protubérances. J'en ai l'eau à la bouche, et la sève à la bite (oh !). Elle retire sa jupe, la plie bien comme il faut sur le dossier d'une chaise, et retourne s'asseoir. Elle n'a pas enlevé sa culotte ! Ah ben zut alors ! Je me rassois aussi ! Moi et Lucien sommes à nouveau de part et d'autre de Florence. Voici une position qui me rassure un peu. Lucien lui pose une main sur la cuisse et la caresse paresseusement. Elle ne dit rien hormis un sourire de franc acquiescement. Je fais de même, il n'y a pas de raison ! Elle ne sait pas quoi faire de ses mains. Fait-il lui souffler ? Non elle finit par se les croiser sur son ventre !

 

Lucien actionne la télécommande, la musique envahit la pièce. Il s'agit de " l'évocation du matin " tirée du Peer Gynt de Grieg, musique envoûtante, sorte d'offrande dansante et lancinante au soleil levant. Cette fort belle pièce d'un romantisme tardif a toujours suscité des chorégraphies particulièrement lascives. J'ose espérer que Betty ne va pas la rendre vulgaire. Non, pas du tout ! Elle se met à onduler au rythme de cette musique. Je crois comprendre qu'elle veut nous faire un strip-tease, après tout pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le genre à s'effeuiller au bout de trois minutes.

 

Madame fait durer le plaisir, elle tournoie, elle virevolte, elle toupille, elle est d'une agilité remarquable, et d'une grâce ensorcelante. Tout n'est que suggestion, pas un centimètre carré de peau supplémentaire n'est dévoilé. Mais les bouts de ses doigts viennent frôler son épaule dénudée, accompagnés du plus charmeur des sourires, voici qui est autrement craquant que de l'effeuillage de chez rapido et presto. Et tandis qu'elle continue à onduler au rythme des notes du maître de la musique norvégienne, ses doigts se posent en longues corolles, sur le tissu de sa robe à l'extrémité de ses seins, elle se les frotte. La corolle se resserre sur le téton. Le geste est répété plusieurs fois de suite. Je vous laisse imaginez l'état de mon pauvre zizi qui raide comme la justice réclame secours et assistance. Un coup d'œil sur Lucien, juste un coup d'œil car je ne veux rien rater du spectacle de notre danseuse de charme. Il bande aussi magnifiquement (j'ai dit magnifiquement ? Voilà que je porte un jugement de valeur sur la bandaison d'un mec, à présent ? M'aurait-on fait boire un aphrodisiaque à propriétés bisexuelles ?) Ce type doit pourtant avoir l'habitude de voir son épouse sous toutes les coutures, mais sans doute est-il plus excité par l'insolite de la situation que par le reste. Allez donc savoir ? Et puis ce n'est peut-être pas son mari, ils sont peut-être ensemble que depuis quinze jours ?

 

Et elle continue ses mouvements de doigts, c'est qu'il est long le morceau, près de 5 minutes, ils vont partout ses doigts, non pas partout, aux endroits stratégiques, après les seins c'est les fesses, puis le pubis ! L'ambiance provoquée par sa danse est électrique. Cette fille a sans doute été danseuse professionnelle ! C'est un vrai bonheur de la voir se trémousser. Et puis la musique s'arrête. Le silence nous agresse. Que va-t-il se passer ? 

 

- Ça vous plait ?

 

Pourquoi parle-t-elle ? Voilà qui rompt le charme. D'autant qu'elle demande à son mari de changer le disque. Et le voici qui se lève, la bite à l'air pour le faire. Je me surprends à regarder ses fesses, depuis que je sais que j'aurais peut-être à " faire des choses " avec lui, je ne le vois plus pareil, mais à cet instant précis j'étais dans un tel état d'excitation et de ravissement que je m'en foutais complètement. Monsieur revient, s'assoit, reprend la télécommande, ce n'est pas un violent Lucien, il a tout son temps. Et hop re-musique !

 

Et voilà que nous changeons carrément de répertoire ! De la techno de chez techno ! Le son a été augmenté, les basses ressortis, l'effet boum-boum est saisissant ! J'ignore si les voisins sont habitués à leurs petites parties, ou si les murs sont insonorisés mais tout cela n'est guère calme. Mais le morceau n'est pas mauvais, je me surprends à voir mes jambes fourmiller au rythme infernal de cette musique. Betty swingue en cadence, sa danse se diabolise et à cette vitesse-là elle ne va pas tenir longtemps. Des gouttes de sueur perlent déjà sur son visage. Tout en évoluant, elle a attrapé le pan inférieur de sa robe et commence à la remonter. Elle est maintenant à mi-cuisses, on distingue alors la peau nue au-dessus du bas ! Au-dessus du bas ? Mais elle n'en avait pas tout à l'heure ? C'est donc cela qu'elle est partie faire pendant son absence, se mettre des sous-vêtements ! N'empêche qu'elle en a mis du temps ! Sans doute hésitait-elle à choisir ?

 

Et ça remonte, ça remonte toujours, la culotte est dévoilée, une belle petite culotte mauve, la suite de la remontée sera beaucoup plus brève, elle enlève la robe par le haut. Le soutien-gorge est évidemment assorti, la fine dentelle et les motifs entrelacés n'ont pas pour but de dissimuler complètement ses gros tétons ! Je sens que je vais craquer !

 

Il me vient alors une idée folle, j'attrape la main de Florence et l'entraîne vers moi, elle se laisse faire, je m'enhardis, après tout qu'est-ce que je risque ? Et je lui place la main sur mon sexe. Elle me fait un petit sourire de connivence et commence à me masturber doucement, puis voulant montrer qu'elle aussi peut faire preuve d'initiative, elle s'occupe de la bite de Lucien de son autre main.

 

Betty, toujours à fond dans sa danse expédie assez vite le retrait des bas et du porte-jarretelles. Mais elle en reste-là pour l'instant. La musique s'est tut à nouveau. Cette fois c'est elle qui s'en va changer le disque, je peux donc tranquillement mater ses fesses que la culotte ne cache pas vraiment ! Des fesses superbes ! Qu'est-ce que c'est beau des fesses de femmes ! Qu'est ce qui m'a pris tout à l'heure de mater les fesses de son mec, on n'est pas bien parfois !

 

Le morceau suivant est encore un truc très moderne, mais moins violent, et elle baisse le volume, elle s'empare de son boa et commence à faire des figures avec, c'est joli c'est mignon, mais je trouve ça moins torride que ce à quoi nous avons eu droit jusqu'à présent. Quant à notre " chinoise " elle continue sa double branlette, elle fait ça extrêmement lentement, mais l'érection tient le coup, c'est l'essentiel. Et voici que de façon complètement inattendue Betty m'invite à danser. Il y a des invitations qui ne se refusent pas, et pour la première fois de ma vie je vais donc danser la bite à l'air avec une femme en sous-vêtements ! Le problème c'est que je danse comme une patate ! A part le slow, mes spécialités sont plutôt de faire les pas à contre temps et de marcher sur les pieds de mes partenaires. Mais je suis prêt à me surpasser ce soir ! On danse ça collés l'un contre l'autre, ça m'arrange c'est plus facile.

 

De son côté Lucien a invité Florence. On serait dans une ambiance classique de partouse hétéro ! Classique ? Pas si sûr ! Hétéro ? Jusqu'à quand ? Mais pour l'instant je suis sous le charme de ma cavalière, imaginez un peu, on est scotché l'un contre l'autre, et je suis en érection, ma queue frotte donc contre son ventre ! Comment voulez-vous qu'un honnête homme supporte cette situation trop longtemps sans réagir ? Je lui caresse le dos, les épaules ! Enfin caresser ses épaules, depuis le temps que j'attendais ce moment, je m'enhardis à y déposer un bisou, ça l'a fait rigoler ! C'est une chouette fille. Je me demande si je peux m'enhardir encore davantage et mes mains se font baladeuses jusqu'à l'agrafe du soutien-gorge.

 

- Tss tss ! Pas tout de suite ! Intervient-elle.

 

Pas de bol, changement de tactique, je descends les mimines carrément en bas du dos, je gagne quelques centimètres dans la descente, et comme elle conserve son sourire, je descends directement vers les fesses. Victoire elle me laisse faire ! J'ai compris, je peux peloter, mais pas retirer.

 

Et une nouvelle fois, la musique s'arrête ! Elle n'en passera pas d'autres ! Lucien regagne sa place, nous faisons de même avec Florence, mais celle-ci est à peine assise que Betty vient la " récupérer ". Les deux femmes sont à présent debout face à face. Florence est passive, elle attend, mais ces yeux pétillent d'excitation. Betty lui caresse tendrement les cheveux, puis les bras, avant de venir lui taquiner les nichons qu'elle pelote à pleines mains avant d'en attaquer le téton. L'autre a à ce moment-là un frémissement, je crains un instant qu'elle se rebiffe, mais non ce frémissement était une manifestation de plaisir. Leur visage se rapproche et elles se roulent maintenant un patin entre femmes digne d'une scène d'anthologie. Parce qu'il vient de se passer un petit quelque chose de très particulier.

 

Notre asiatique, volontaire mais réservée, semblait malgré tout attendre comme un déclic avant de se lancer à corps perdu dans l'enfer de la luxure. Et ce qu'elle attendait c'est le contact de ces deux bouches. Sans doute l'avaient-elles déjà faite au bistrot, mais simplement sous forme de promesse ? Maintenant tout était permis, et c'est Florence qui déchaînée retenait le visage de sa partenaire l'obligeant à prolonger ce long baiser, lui imposant sa langue, ses lèvres, son corps et sa volonté. Cela devenait insolite car j'ai senti plusieurs fois Betty vouloir essayer de se dégager, mais sans insister outre mesure, jusqu'au moment où de guerre lasse et se sachant dominée dans ce combat insolite elle s'abandonna ! Florence dégrafe alors le soutien-gorge de Betty et l'envoi valser à l'autre bout de la pièce avec une énergie que je n'aurais jamais soupçonné chez elle. Je peux enfin admirer cette magnifique poitrine, un joli 95 bien galbé, des tétons érigés avec insolence au milieu de belles aréoles brunes. Peut-être un doigt, juste un doigt de chirurgie esthétique ? Et alors ? Qu'est-ce que ça peut bien faire ? La chinoise est en train de les déguster, elle se pourlèche les babines de ces fruits magnifiquement offerts. J'enrage de ne pas être à sa place, mais me console en me disant que la soirée n'est sans doute pas finie.

 

Petit coup d'œil sur Lucien ! Oh ! La la ! Je le trouve bien près de moi, l'animal ! 

 

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Florence qui n'a toujours pas retiré le sien fait maintenant glisser jusqu'à terre la culotte de sa partenaire. Elle se met à genoux devant elle, lui dépose un chaste bisou sur le sexe, lui dit quelque chose que je ne comprends pas. Et voici nos deux femmes qui s'allongent sur la moquette en position de 69. La " chinoise enlève elle-même (enfin !) sa culotte et les voilà partis dans un léchage de foufoune qui commence très doucement, puis Florence impose son rythme et leur union est maintenant ponctué de tressautements, de cris, de petits gestes nerveux...

 

...je sens une main sur mon sexe ! Il est évident que je ne vais pas m'enfuir maintenant. Il y aura peut-être une suite, quelque chose ? Cela ne me coûte pas trop de faire bonne figure, et sans que j'aie à me forcer outre mesure, j'encourage Lucien à continuer. Je ne me reconnais plus ! Il ne me branle pas longtemps, préférant assez vite placer mon engin dans sa bouche. Il faut être objectif, il suce très bien ! Je me laisse faire, ma seule crainte est pour la suite, on ne sait jamais ! Et le voici qui se relève, qu'il me prend par la main (quel romantisme) et qu'il m'entraîne sur la moquette à quelques pas de ces demoiselles qui n'en peuvent plus de se gouiner à qui mieux mieux !

 

Je m'allonge donc, il en fait de même mais tête-bêche, nous allons donc nous livrer à un soixante-neuf masculin juste à cote du soixante-neuf féminin. On a découvert une nouvelle position, le 138 (69 x 2) ! Et me voici comme le colimaçon, au pied du mur (je sais !) Courage Niko ! Il n'y a rien qui te dégoûte là-dedans ! Quand je vois une belle bite dans un film porno je ne me voile pas la face ! J'y vais ? J'y vais ? Il faut y aller ! Il faudra bien que je finisse par y aller ! Je compte jusqu'à trois ! 1... 2... 3 et gloup ! Trop facile ! Je suis en train de sucer une bite ! Ben je n'en reviens pas ! La situation est troublante, excitante même ! Curieux ? Non l'état de ma propre queue en est la preuve, je ne pense pas que seule l'efficacité technique évidente de sa fellation suffise. La texture en est douce, L'odeur quasi absente, je pense qu'il a dû se laver avant, quant au goût je reconnais celui de la liqueur de pré jouissance, un goût expérimenté sur moi-même bien sûr et que je n'ai jamais trouvé désagréable loin de là !

 

J'ai pensé à lui dire de ne pas me jouir dans la bouche, mais j'y ai renoncé, je n'ai pas envie d'avoir l'air d'une cloche, je me débrouillerais, je ferai " avec " comme on dit ! Mais mes craintes étaient infondées, cet homme avec qui le premier contact avait été si détestable est en fait un type extrêmement prévenant et respectueux. Sentant sa jouissance venir, il m'en prévient et me dit qu'il suppose que je préfère le "finir à la main". Je lui confirme que c'est bien le cas, le regrettant d'ailleurs aussitôt, il faut toujours faire plaisir aux gens qui sont corrects. Mais la réponse était donnée, je le branle un tout petit peu et sa semence éclabousse, la mienne suivra quelques instants plus tard ! Puis à quelques secondes d'intervalles nos deux tourterelles se mettront à pousser d'incroyables cris de jouissance, dans des soubresauts diaboliques avant de se calmer sur la moquette, pantelantes et dégoulinante de sueur et de sécrétions féminines.

 

N'en déplaise à certains, quel beau tableau de partouze que nos quatre corps nus épuisés, affalés sur la moquette !

 

C'est à ce moment-là que Jane la soubrette apparut complètement nue, ayant simplement conservé sa petite coiffe insigne de sa fonction et nous dit d'un ton qui se voulait indigné :

 

- Ben alors ? Vous deviez m'appeler ?

 

Ce qui provoqua un éclat de rire général ! Mais Jane n'avait aucune raison de s'inquiéter, la soirée ne faisait que commencer...

 

Niko (avril 2001)

 

 

Première publication sur Vassilia, le 08/04/2001

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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