Samedi 6 janvier 2001 6 06 /01 /Jan /2001 15:35

Les Dunes

2 - Une soupe de fruits rouges

par Eddy

 

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Les lecteurs qui n’ont pas lu le chapitre précédent devront sans doute le lire avant celui-ci.

Néanmoins, voici un petit résumé des évènements précédents : Notre héros bisexuel et très branché quéquette ces temps-ci décide d’aller draguer sur une plage naturiste. Après quelques péripéties, il tombe sur un couple dont le fantasme est que Monsieur se fasse prendre par un autre homme. Après une fougueuse partouse, la femme (Helvia) laissera à notre héros une carte d’invitation pour un restaurant. Sur place il a la surprise de se voir placé à une table seule.

Quelqu’un me tend une carte

– Monsieur prendra bien l’apéritif ?

Je connais cette voix, je me tourne vers la serveuse ! Helvia ! Quelque chose me dit que la soirée va être longue…

Certes, mais les choses ne se passent jamais comme on les imagine d’avance !

Je fais un sourire à la serveuse. Elle me le rend délicieusement

– Non ! Pas d’apéritif !
– Il est offert monsieur !
– Bon alors un Martini-gin

Elle s’en va, je la suis du regard, cette femme que j’ai vue entièrement nue cette après-midi (et même plus que vu) paraît différente ce soir dans sa tenue de serveuse de restaurant. Elle n’en reste pas moins désirable, rien n’est fait pour dissimuler ses attraits (je ne vous dis pas ce décolleté, véritable initiation à la vie des seins), mais rien n’est fait non plus pour franchement provoquer. J’essaie de deviner ce que pourra bien être la suite. Peut-être vais-je la raccompagner après son service, et que chez elle ou ailleurs nous allons recommencer nos galipettes de l’après-midi. Mais, la voilà qui revient, interrompant mes rêveries.

– Votre apéritif est servi…

Je n’entends pas le reste, couvert par le brouhaha d’un groupe qui vient de pénétrer. Je ne comprends pas bien, j’ai beau chercher, je ne vois pas mon Martini, aurait-on inventé un apéritif invisible ou me trouverais-je dans un restaurant spécialisé dans les gags idiots ?

– Pardon ?
– Votre apéritif est servi ! Table 18 ! Il vous est offert par ces messieurs dames !

Mon cerveau fonctionne à 100 à l’heure ! Il y a donc des gens que je connais dans la salle, c’est vrai que le monde est parfois petit. Un rapide regard circulaire. Non je ne vois pas. Il y a un couple un peu plus loin ! La femme m’adresse un sourire charmeur ! Un sourire ? Que dis-je ? Une invite !

– Mais je ne les connais pas !
– Laisse toi faire, couillon, tu ne le regretteras pas !

Bon ! Je ne suis pas prisonnier, je peux partir quand je veux ; ça ne me coûte rien d’aller voir, mais je trouve ça bizarre.

– Heuh ! Bonsoir !
– Prenez place ! Je suis Patrick et voici ma femme Viviane.

Il m’indique la place à côté de la dame et je m’y installe. Le couple doit avoir la quarantaine. Le mari ferait un peu monsieur tout le monde s’il n’était pas affublé d’un mince collier de barbe, et de grosses lunettes de myope. La femme, elle, n’est pas mal du tout, grande brune, un peu forte, les cheveux mi-longs éparpillés en fine bouclettes, une grande robe bleue hélas non décolletée, mais à une seule bretelle, laissant l’épaule droite dénudée, une très belle épaule ! Appétissante ! La poitrine a l’air d’être tout à fait comme il faut. Mais pourquoi suis-je là ?

– Vous êtes censé me connaître ?
– Absolument pas !
– Je ne comprends pas !
– Ma femme et moi nous nous ennuyons un peu, alors nous nous sommes dit pourquoi ne pas inviter ce charmant jeune homme qui a l’air seul !

Tu parles d’un jeune homme, j’ai maintenant largement dépassé la trentaine !

Déclic !

Ainsi cette pétasse d’Helvia servait de rabatteuse afin de fournir des hommes un peu bisexuels à des couples ! Tout s’expliquait à présent !

– Je vais vous laisser, je suis désolé !
– Ma femme ne vous plait pas ?
– La question n’est pas là !
– Je sais mais répondez-moi quand même !
– Je ne pense pas être obligé !
– Je vous le concède, rien ne vous oblige, faites-nous alors simplement le plaisir de prendre cet apéritif avec nous.

La fille me regarde avec des yeux pas possibles, je sens que je vais craquer.

– Bon d’accord !
– Il est inutile que je vous repose la question, votre regard parle pour vous !
– Que voulez-vous, je ne suis qu’un homme !
– Imaginez-vous en train de lui sucer les seins, en train de lui sucer le sexe. De son côté, elle suce très bien aussi vous savez !

C’est ce qui s’appelle rentrer carrément dans le vif du sujet !

– Allons, prenons ce repas ensemble, vous aviserez après !

Je ne suis pas du genre à me laisser emmerder, j’accepte l’expérience, on verra bien à qui j’ai affaire, en principe un bon repas un peu arrosé permet de le savoir assez vite.

– Essayons de ne pas aborder les choses du sexe pendant le repas, je veux dire pendant que nous mangeons !

Il doit il y avoir une nuance quelque part, mais je ne la saisis pas !

On cause, on cause, le couple se révèle être intellectuellement et culturellement intéressant, on parle un peu de musique, de bandes dessinées, de cinéma. Ces gens sont passionnants, j’apprends qu’ils tiennent une galerie d’art dans une ville voisine et qu’ils préfèrent venir ici pour « chasser » comme ils disent.

Nous en étions au choix du dessert quand Patrick me dit :

– J’irais bien pisser ! Tu viens !

J’ai failli lui dire que je n’avais pas envie, mais je me ressaisis, venant de comprendre que le type avait tout simplement l’intention de recentrer la rencontre façon sexe avant de m’emmener avec eux… De mon point de vue, l’idée me paraissait excellente, je n’avais nulle envie de tomber sur des mabouls… Nous descendîmes le petit escalier en colimaçon qui menait aux toilettes. Celles-ci étaient assez spacieuses, des toilettes à l’ancienne en quelque sorte, la tendance actuelle étant plutôt à l’exiguïté maximum ! Il y avait un coin dames et un coin hommes et dans ce dernier, il y avait trois urinoirs, deux cabines et deux lavabos. Les cabines étaient prises.

– On va attendre un peu ! me dit Patrick

On attendit donc, mais les cabines ne se libéraient pas. Un type descendit, il nous jette un vague sourire et à ma grande surprise Patrick y répond. L’individu se dirige alors vers l’urinoir central, se met de trois quarts, sort sa queue et commence à la branler ostensiblement… Mais dans quel endroit ais-je donc atterris ? Me demandais-je quand l’une des cabines s’ouvrit enfin, libérant un homme et une femme, qui pas gênés pour un sou, s’en aillèrent au lavabo se laver les mains. Le branleur lui continuait sa branlette comme si de rien n’était. Patrick me fit signe d’entrer avec lui dans la cabine, le branleur voulut alors nous suivre, mais n’insista pas devant le refus poli mais ferme de mon hôte.

C’est à ce moment-là que Patrick m’embrassa ! Je n’aime pas cela ! Je suis bi, certes, mais bi à ma façon, il est extrêmement rare qu’un homme me fasse fantasmer (mais ç’est arrivé !). En fait ce qui m’intéresse ce sont les bites. Néanmoins je me laisse faire, espérant simplement que l’on ne va pas passer trois heures là-dessus. Si je n’aime pas cela c’est surtout pour des raisons psychologiques, parce que franchement ça n’a rien de désagréable ! Patrick en profite pour me mettre la main à la braguette. Ça par contre, c’est très intéressant, parce que déjà ça m’excite et qu’ensuite il me paraît tout naturel de lui rendre la pareille. Le voici qui m’ouvre la braguette, défait ma ceinture et entreprend de me descendre pantalon et caleçon, il fait cela avec une dextérité étonnante, une dextérité que je suis loin de partager, parce que pendant ce temps-là je n’ai pas encore réussi à ouvrir sa braguette. Elle est peut-être coincée. J’estime que la moindre des politesses serait qu’il me dégage lui-même l’objet de sa virilité. Mais non, Monsieur s’assoit sur le siège des WC, me tripote ma queue déjà bien bandée, lui imprime quelques mouvements de masturbation et sans me demander mon avis se la carre dans sa bouche. Mais c’est qu’il suce bien l’animal ! Si bien que sa technique alliée à l’insolite de la situation va bientôt me faire jouir. Et là je ne comprends plus du tout. Tout cela pour en arriver là, une pipe dans les chiottes ? C’est un peu mesquin je trouve !

– Attention je vais jouir !

Il me répond à sa façon, en m’attrapant les fesses avec ses bras et en me collant carrément contre lui. J’ai compris le message, il ne veut surtout pas que je jouisse ailleurs que dans sa bouche ! C’est lui qui voit, comme on dit. Et voilà que je jouis comme un malade, il me relâche, la courtoisie voudrais maintenant à mon sens que je lui fasse la même chose. Je vais pour réattaquer sa braguette, mais il me fait signe que non ! Ah bon ? Et me désignant la porte, il m’indique que nous allons sortir de la cabine, m’invitant par la même à me reculotter ! Comprenne qui pourra ? Il est devenu muet, le Patrick ? Ou alors je suis tombé sur un gogol ? Et soudain je réalise qu’il n’a pas encore avalé mon foutre, il l’a conservé dans son palais ! Il utilise peut-être le sperme en bain de bouche ? Je ne cherche pas trop à comprendre. On sort, le gars de tout à l’heure a regagné son urinoir, mais il n’est plus seul, il est en train de se faire branler… et par une femme, à moins que ce soit par un travesti, je n’ai pas eu le temps de voir. Il faudra décidément que je revienne dans ce restaurant, il doit s’y passer plein de choses.

Nous remontons ! Et c’est à ce moment qu’intervint un évènement assez fabuleux. Patrick au lieu de rejoindre sa place devant sa femme, s’assied à la mienne, donc à côté de Viviane. Etant l’invité je ne proteste pas et rejoint la seule place qui est libre, la sienne. Ils sont alors tous les deux devant moi, et c’est alors…

… C’est alors que Patrick se jette au cou de sa compagne et lui roule un véritable patin d’amoureux. Sauf qu’en la circonstance sa bouche est remplie de mon sperme ! Du jamais vu ! L’insolite de la situation me refait déjà bander.

Mais je n’étais pas au bout de mes surprises :

Helvia, revient s’enquérir de nos commandes de dessert, j’allais opter pour une soupe de fruits rouges, mais à ce moment-là Viviane rend la carte à la soubrette :

– Je ne prendrais pas de dessert, je viens d’en avoir un, merci !
– Moi non plus intervient Patrick !

Voici donc l’un de mes desserts préférés qui va me passer sous le nez, je ne vais quand même pas manger tout seul.

– Moi non plus !
– C’est dommage, reprit Helvia, nous avons encore quelques chantilly-black comme la dernière fois, vous aviez apprécié, je crois !
– Non, merci, pas cette fois-ci, mais nous allons en offrir un à Monsieur, il ne doit pas connaître !
– Donc un chantilly-black ! Avec ou sans jus ?
– Avec jus ! Bien sûr !
– Vous savez que c’est un peu plus cher ?
– Ce n’est pas un problème !

Non, mais j’en veux pas de leur truc !

– Euh… si vous tenez absolument à ce que je prenne un dessert, je préférerais une soupe de fruit rouge…
– Alors vous mettrez une soupe de fruits rouges et un chantilly- black avec jus pour Monsieur !
– Ecoutez, je suis confus !
– Ne protestez pas c’est offert de bon cœur !

Helvia s’en va.

– Euh c’est quoi le chantilly-black ?
– Une surprise ! Nous avons pris un pour deux la dernière fois ? Délicieux ! N’est-ce pas Viviane ?
– Un plat de roi !

La soubrette revient quelques minutes plus tard :

– Si Monsieur veut bien me suivre ?
– Vous suivre ? Mais où ça ?
– Le chantilly-black se déguste dans une petite salle privée, nous y avons également préparé votre autre dessert.

Je suis Helvia jusque dans une petite salle minuscule, elle doit faire moins de 8 m² ! Une petite table a été dressée et mon assiette de fruits rouges est servie. Je m’installe. Je n’avais pas remarqué la tenture au fond de la pièce, La soubrette mature la tire et dévoile la présence d’un homme complètement nu, nonobstant son chapeau de cuisinier Il s’agit d’un grand noir à l’air jovial ! Je comprends de moins en moins. Le type s’approche. La serveuse se saisit alors de la bite du type, la masturbe un petit peu, elle fait attention à ses gestes s’arrangeant pour que sa queue reste bien dans mon champ de vision. Un engin magnifique, de bonne taille sans être surdimensionné avec un gland superbe ! J’en ai, c’est le cas de le dire, l’eau à la bouche. Helvia actionne une bombe de crème chantilly et lui bombe entièrement le sexe.

– Votre dessert, Monsieur !

Je n’en reviens pas ! Je rêve ou quoi ? C’est quoi ce restaurant ? Il est classé X ?

– Je vous conseille de déguster d’abord notre spécialité, il serait dommage que la chantilly retombe !

Qu’est-ce qu’elle nous raconte ? La chantilly ne retombe pas si vite que ça, et puis qu’est-ce qu’elle à me vouvoyer comme cela, elle faisait moins la fière cette après-midi sur la plage ! Je suis quand même ses conseils, et je commence à léchouiller la bite de cet étrange maître-queue. J’ai tôt fait de nettoyer ce superbe engin et de le dégager de toute trace incongrue de crème chantilly. Je parcours mutinement le gland de ma langue, puis, je prends celui-ci entre les mes lèvres et fait une esquisse de fellation. Je ne sais pas si c’est compris dans le prix. Je m’aperçois qu’Helvia est partie. Je lâche ce délicieux  » Monsieur Dessert  » et vais pour entamer enfin cette satanée soupe de fruits rouges.

– Merci c’était délicieux !
– Vous ne voulez pas de jus ?
– Du jus ?
– Oui ! Vous pouvez me sucer à fond !

C’était donc ça ! Je ne vous dis pas dans quel état j’étais ! Ma bite commençait à me faire mal tellement je bandais. Je repris la queue de cette excellente personne et entrepris cette fois-ci une fellation classique, léchage de la hampe, puis des couilles (quelles grosses couilles, il avait celui-ci !), puis mouvements des lèvres sur le gland suivi d’un va-et-vient tellement classique mais si agréable. Cette verge avait une texture d’une douceur inimaginable, je me mis à l’aimer, à l’adorer cette bite, et je la fourrais dans mon gosier, voulant l’absorber tout entière, la faisant cogner jusqu’au fond de mon palais. Puis ce fus le giclement. Ce mec éjaculait comme un robinet, je n’aime pas trop avaler, mais là j’avais accepté de jouer, je n’allais pas en transgresser les règles, c’était bon !

Toujours est-il qu’après avoir remercié encore une fois mon inattendu partenaire, je dégustais enfin ma soupe de fruits rouges. En regagnant la salle, je me demandais quand même ce que fabriquait le couple en m’attendant ? Je m’imaginais brièvement la salle entière transformée en buffet orgiaque où tous les clients se mélangeaient dans une infernale bacchanale de corps suçant, pénétrant, caressant, bouffant, pissant… Mais non ! La salle était très sage et mon couple aussi !

– Ces messieurs dames prendront du champagne ? Vint demander l’inévitable Helvia
– Bien sûr !
drink02.jpg– Du spécial je suppose ?

– Bien sûr ! Quoique je ne sais pas si notre ami apprécie !
– Si ! Si ! les rassura Helvia !

J’adore qu’on me laisse prendre des initiatives, mais ce soir ce n’est pas vraiment le sens de l’histoire !

– Je peux vous proposer de le boire à la source !
– Et si nous l’emmenions la source ?
– Hum ! Pourquoi pas ? Je finis mon service à minuit…
– D’accord nous viendront vous chercher à minuit !
– Alors un petit échantillon tout de suite ?
– Bien sûr !
– On va aller dans la petite salle, c’est un peu étroit mais en se tassant, on devrait tenir à quatre !

Je suis un peu lourdingue ce soir, mais cette fois j’ai compris ce qui allait se passer. On se tasse dans le petit local, on pousse la petite table dans un coin, Helvia nous rejoint avec des flûtes.

– Je vais vous donner juste une petite goutte comme ça « à la source », sinon on va en mettre partout et on finira dans les flûtes, d’accord ? A qui le premier ?

Honneur aux dames ! Viviane se couche sur le sol, Helvia lui recouvre le haut du buste d’une sorte de serviette éponge, puis elle retire sa culotte et vient s’accroupir sur le visage de la femme. Elle relève son tablier pour que tout le monde puisse voir. Elle attend un petit moment, ferme les yeux, attend encore, et puis voilà le petit jet doré qui sort de son minou et qui atterrit directement dans la bouche de sa patiente.

– Hum ! Délicieux ? Qu’est-ce que tu as bu pour que ce soit si bon !
– Du champagne du vrai ! Répondit-elle en rigolant.

Patrick passa en deuxième, puis ce fut mon tour, j’avalais goulûment la gorgée qu’elle m’offrit, la deuxième de la journée. Je n’en pouvais plus d’excitation et ne savait trop comment ma bite retrouverait le calme et la sérénité ! Helvia finit de pisser dans les flûtes, quoique pas assez pour les remplir. Nous levons tous les quatre nos verres !

– Tchin ! Tchin !
– Cul sec !

La suite se passe au domicile de Patrick et de Viviane, mais nous en laissons l’imagination au lecteur…

Fin

Eddy Stokien ©
edvardstokien@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 06/01/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Samedi 6 janvier 2001 6 06 /01 /Jan /2001 15:33

Dans les dunes

 

Prologue : Allons voir plus loin dans les dunes

 

 

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Début juin, j'étais en stage à Arles ! Bloqué pour le Week-End que faire ? Je me suis décidé pour une bronzette à la plage de Saintes-Maries-de-la-Mer.

 

En longeant la plage, j'ai constaté qu'il y avait une zone naturiste ! Chouette, il y aura des mecs tous nus ! Il y avait plus de foufounes que de kikis ! Allons voir plus loin dans les dunes.

 

Un mec, mais pas nu et un couple en pleine baise ! Zut ! Bon, ben moi aussi, je me mets le zizi à l'air. Je me trouve un coin sympa pas loin du mec pas à poil et m'installe. J'enlève mon maillot et me voilà tout nu et matable par n'importe qui...

 

Pour moi c'est la première fois, alors ça m'excite un peu... Mais attention aux coups de soleil ! Je me mets de la crème partout et regarde distraitement vers le mec pas à poil.

 

Il est en train de me mater le bougre ! Le temps de ranger ma crème, il a disparu... Alors, toujours nu je vais à sa recherche l'air de rien et je le vois couché et tout nu...

 

Il me regarde. Il est en train de se branler. Il a un sexe énorme... Je ne tiens plus. À voir ce sexe bien raide, ça me rend tout bizarre.

 

Je ne peux m'empêcher de m'approcher de lui, de m'agenouiller, de lui prendre le sexe et de le sucer, de le sucer et de le sucer encore ! Que c'était bon ! J'ai juste laissé sa queue à temps pour qu'il ne jouisse pas dans ma bouche ! Il s'est essuyé, rhabillé et s'est cassé sans même un petit merci, le salaud. Et moi j'étais là comme un con !

 

 

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Quand je me retourne, le couple qui baisait tout à l'heure me regardait en en se marrant... Le mec était assis sur mes affaires, il était assez balaise.

 

La femme me dit :

 

- T'as plus qu'à te branler maintenant !

 

Et le mec d'ajouter

 

- Vas-y ! Branles-toi devant ma femme !

 

Alors je me branle. Des gens se ramènent, alors je veux m'arrêter, mais le mec me dit de continuer. Ils sont maintenant quatre à me reluquer (le couple et deux mecs.) Un des mecs sort sa queue et me dit :

 

- Suce !

 

Alors je le suce en me masturbant ! La femme me caresse les fesses et demande aux autres s'ils ne veulent pas de mon petit cul. Heureusement, non ! Je jouis, l'autre aussi ! J'avais honte.

 

Tout le monde est parti de son côté !

 

Depuis j'y pense quand je me branle et ça m'excite un max !

 

Cette histoire peut vous paraître assez loufoque, mais elle est tout à fait réelle !

 

Avertissement : Voici un prologue dont je ne suis pas l’auteur, je l’ai retrouvé dans mon fouillis, je ne me souviens pas d’où ça vient, mais j'avais trouvé ce petit récit marrant et assez excitant, et surtout j’avais projeté d’en écrire une suite… que vous allez lire maintenant

 

1 - Helvia ou le retour aux dunes

par Eddy

 

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C’est un peu dépité que je rentrais à l’hôtel, tout cela ne s’était pas passé vraiment comme je l’avais voulu. Jamais je n’avais été maître de la situation. Je me couchais de bonne heure, fatigué, mais le sommeil ne venant pas je lui donnais un coup de pouce en me remémorant les moments forts de cette journée et en imaginant ce qu’ils auraient pu être si j’avais eu davantage la situation en main. A défaut de situation, c’est ma bite que je prenais en main ! Et je finis par m’endormir dans l’humidité de mes draps maculés par mon sperme ! En me réveillant, je projetais de retourner dans ces dunes, pour une nouvelle fois, et cette fois-ci j’avais décidé d’aller jusqu’au bout, si je trouvais quelqu’un qui soit à mon goût et qui veuille m’enculer, je le laisserais faire, on verrait bien !

Malheureusement vers midi le temps tourna couvert, et mon projet devint irréalisable. Saloperie de météo qui encore une fois s’était trompée !

Il me restait quatre jours de stage, peut-être que le vendredi… on verrait bien encore une fois.

Le lundi, je me rends sur les lieux du stage, on attend une heure, deux heures… Quand même quelqu’un vient nous annoncer que le formateur a eu un accident de moto, que les remplaçants éventuels ne peuvent pas remplacer. Enfin bref le stage est annulé. Je téléphone à ma boite !

– Embêtant ton truc ! Mais j’ai peut-être une idée rappelle-moi vers midi !

A midi je rappelle !

– Ça t’embêterait de faire une mission dans notre succursale de Nîmes au lieu de remonter à Paris tout de suite !
– Non, il s’agit de quoi ?

On m’explique, ça ne me parait pas compliqué, et j’accepte. Je me rends immédiatement sur les lieux, c’est effectivement assez facile et surtout ça ne me prendra pas toutes les journées, cela veut dire que je pourrais pendant quatre semaines me balader tous les après-midis dans les dunes. Que soit béni l’accident de moto de ce formateur ! (Qui n’était pas bien grave !)

C’est ainsi que ce lundi après-midi je me mis de nouveaux à déambuler dans les dunes des Saintes-Maries. Le problème des dunes c’est la visibilité, on ne voit finalement que le creux de sa dune et rien d’autre. Je croise des gens à poil, des mecs, des filles, des couples, et comme samedi je me mets tout nu, attendant que quelque chose d’intéressant se présente…

Ça ne tarde pas, un peu plus loin, deux mecs sont allongés l’un près de l’autre. Je décide d’attendre avant de me lancer, et pose ma serviette à quarante mètres de l’endroit où ils sont installés. J’attends, j’attends, il ne se passe rien, mais peut-être que je les gêne. Je tente un faux départ, je m’éloigne un peu, j’attends cinq minutes et je reviens, je ne m’étais pas trompé, l’un des deux est en train de masturber l’autre. Je ne sais quelle attitude adopter, pour l’instant ils ne m’ont pas vu. J’attends encore un peu, jusqu’au moment où l’un des types se fait sucer ! Je pense qu’ils sont à présent tous les deux trop affairés pour s’occuper de ma présence et je m’approche. Peine perdue, une heure de gâchée pour s’entendre envoyer promener d’un vulgaire :

– Casse-toi !

Je n’insiste pas, et un peu dépité, je continue ma balade, il y a quand même pas mal de monde, c’est vrai que l’on est lundi et beaucoup de gens ne travaillent pas, et puis il y a déjà du monde en vacances.

J’aperçois un couple, je vais bientôt le croiser, la femme est toute bronzée, une MILF comme on dit, un visage agréable quoiqu’un peu joufflu, un beau sourire et surtout une magnifique paire de seins halée par le soleil, un 95 D probablement qui tient presque tout seul. L’homme la dépasse d’une tête, il est blond, les cheveux courts et assez mignon ! Plus la femme se rapproche plus je matte ses seins, mes pulsions bisexuelles ont pour le moment disparues. Ça y est ! Ils sont à deux mètres de moi et au lieu de m’éviter, ils viennent carrément à ma rencontre !

– Salut !

C’est la femme qui m’adresse la parole, je ne sais pas quoi répondre, surpris de cet abordage inattendu. Elle porte un petit collier sur lequel son nom  » Helvia  » est indiqué ! Drôle de nom !

– Salut !
– Tu cherches quelque chose ? On peut peut-être s’arranger ?
– Non merci, j’attends quelqu’un !
– Ah, bon ! Bon après-midi, alors ?

Et ils repartent ! Mais je suis con ou quoi ? Mais pourquoi ais-je répondu une chose pareille ? J’ai envie de leur crier : « Revenez, je me suis trompé, je ne sais plus ce que je dis, c’est la chaleur ! » Je m’étais pourtant promis de ne pas me défiler devant les occasions ! J’ai bien envie de foutre le camp et de rentrer à l’hôtel. Oui c’est cela je vais rentrer ! Encore deux ou trois dunes et je vais rentrer !

Là ! Dans cette dune un homme seul, il est nu, j’aime bien sa morphologie, il n’est ni trop musclé, ni trop poilu. Je refais le coup de la serviette à quarante mètres, on verra bien ! Je m’installe et m’aperçois que l’homme est probablement d’origine asiatique, ce qui ne me dérange bien sûr en aucune façon. Il m’a vu, je le sais, le voici qui se touche négligemment sa queue. Je l’imite ! Il me fait un sourire, c’est bon signe, il se masturbe à présent ! Cette fois je ramasse ma serviette et j’y vais. Il continue à se branler en me regardant arriver, mais s’arrête quand je suis à ses côtés.

D’un geste de la main, il m’invite à prendre le relais, je ne me fais pas prier et je prends dans ma main cette belle pine à la peau sombre. Elle est déjà bien raide, et une goutte s’est échappée du gland ! J’ose un petit coup de langue, il se laisse faire, je continue donc à laper le bout de sa pine à la manière d’un chat ! Je pose ensuite mes lèvres à la hauteur de son prépuce mais sans sucer, me contentant de donner des petits coups de langues sur le gland. A présent je commence la fellation proprement dite faisant coulisser la verge entre mes lèvres. Ma pine est évidemment toute raide, mais mon partenaire n’a pas l’air de vouloir s’en occuper. Je me dis qu’après tout, une fois n’étant pas coutume, je vais prendre la direction des opérations et je pivote pour me mettre en position de 69. Ça n’a pas l’air de le contrarier et il entreprend de me rendre la politesse en me suçant également. Il suce assez moyennement, il est en fait plus préoccupé par son propre plaisir que par le mien. Je m’écarte un peu.

– Tu veux que je te fasse jouir ?

Il ne me répond pas mais hoche la tête en signe d’assentiment, après tout peut-être ne parle-il pas notre langue ?

– Je te suce à fond ?

Il me fait signe que non ! En fait, il est peut-être muet ?

– Je te branle alors ?

Pour toute réponse il me désigne mes fesses !

Ben voyons, faut pas se gêner ! J’ai failli partir, et puis, je me suis dit que « quelque part » j’étais aussi venu pour cela, on verrait bien. La seule condition sera le préservatif, mais il l’a déjà en main. Je me positionne donc à quatre pattes, jambes légèrement écartées et j’attends ! Cette bite de taille moyenne devrait me dépuceler l’anus sans problème. J’ose simplement espérer qu’il saura s’y prendre, j’aurais néanmoins préféré quelqu’un qui dialogue un peu plus, mais si je me mets à choisir maintenant… Il a dû s’apercevoir que j’étais très serré, il m’humecte le trou avec sa langue, curieuse sensation, ce type me suce mieux le cul qu’il m’a sucé la bite, il m’en donne la chair de poule. Puis il me doigte un peu, c’est maintenant normalement l’affaire de quelques minutes voire de quelques secondes.

Effectivement je sens le gland qui force l’entrée de mon anus. Il a du mal, je fais ce que je peux pour l’aider en poussant et en agissant sur les muscles des sphincters et en tirant sur mes fesses. Ça y est ! Ça passe ! Ça fait un peu mal. Encore une fois, je constate que l’impossibilité de dialoguer peut rendre les choses compliquées. Il s’enfonce, il s’enfonce, ça fait toujours mal, et le voici qui se met à me pistonner, je sens derrière la douleur une sensation trouble de plaisir qui à présent recouvre tout le reste. C’est bon, c’est trop bon ! Quand je pense que je ne connaissais pas cela ! Ça ne dure, hélas que trop peu de temps ! Il se retire après avoir joui ! Il me fait un sourire, ramasse ses affaires et disparaît ! Et moi alors ? C’est une manie sur cette plage de ne pas s’occuper du plaisir de ses partenaires…

Ce que je n’avais pas vu, c’était les spectateurs, ils sont là à cinq mètres de moi, ils n’ont rien raté de la scène. L’homme a sa queue dressée. C’est le couple de tout à l’heure !

– On continue tous les trois ? Tu n’attends plus personne maintenant ?

Je leur fais signe qu’oui ! Je ne vais pas rater une nouvelle fois cette occasion. Je ne sais pas trop comment m’y prendre, c’est la première fois que je vais faire des trucs avec un couple ! Mais c’est Helvia qui prend la direction des opérations :

– Léchez-moi les seins tous les deux, attention pas trop fort !
– Oui, maman !

Hein ? c’est sa mère !

On fait ce qu’elle souhaitait, elle m’explique carrément que son truc c’est de voir son fils sucer des bites, et même que s’il se faisait enculer ce serait génial ! En matière de fellation je préfère sucer qu’être sucé, mais bon, je ne vais pas jouer au trouble-fête, et je laisse le biquet me gober la bite, tandis qu’Helvia s’occupera de la sienne. A ma grande surprise, il suce beaucoup mieux que mon partenaire précédent, et je le soupçonne de ne pas en être à sa première. A tel point que je suis obligé de le ralentir afin que je ne jouisse pas trop vite. Du coup il abandonne la fellation et se met dans la même position que moi, tout à l’heure. Il aurait pu me demander si j’étais d’accord, mais c’est vrai que je n’ai pas dit non. Il m’ouvre son cul, qui est aussi serré que le mien. Helvia me tend un préservatif. Je refais les gestes que l’Asiatique a fait avec moi, je lui lèche consciencieusement l’anus, puis, je prépare l’entrée en le doigtant. Helvia passe derrière moi et m’attrape le bout de mes seins et me les pince. Cette délicieuse caresse me permet de maintenir mon érection.

Alors j’entreprends une première tentative, je m’en vais dans les décors, je recommence et cette fois le pénètre, j’essaie de mesurer mes allers et retours afin que ma jouissance ne vienne pas trop rapidement. Le type lui pousse des râles de plaisir sur l’air de « Vas-y c’est bon ! » comme dans un mauvais porno ! Un petit déclic me prévient que la jouissance est toute proche

– Vite ! Jouis sur mes seins.

Il était temps, je décule, enlève la capote et fais ce que Helvia me demandait. Le type veut m’embrasser sur la bouche, sans doute pour me remercier, je n’aime pas trop mais me laisse faire. Helvia fait ensuite signe à son fils :

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– Viens maintenant !

Elle écarte les cuisses et il la pénètre avec une sauvagerie incroyable, leurs corps deviennent rouges tellement l’excitation est à son paroxysme, le coït ne durera que cinq minutes, mais ils en sortiront épuisés après avoir jouis simultanément.

Helvia se relève, fourbue, ses cuisses sont trempées d’un mélange de sueur, de cyprine et de sperme !

– Je suis crevée ! J’ai une grosse envie de pisser ! Tu en veux ?

Mais de quoi parles-t-elle ? Et comme je ne réponds pas, elle s’accroupit sur le visage de son fils et lui pisse dans la bouche ! Je savais que ça se faisait mais je n’avais jamais vu cela de si prés. Je vais peut-être rater quelque chose ! Après tout j’ai pris de bonnes résolutions depuis tout à l’heure !

– Euh, s’il t’en reste une goutte ?
– Juste une goutte alors !

Je pose ma tête sur le sable, j’ouvre la bouche et j’avale, ce n’est pas mauvais, on dirait de la bière chaude !

– Merci Helvia !
– C’est nous qui te remercions, on vient de concrétiser un vieux fantasme !

Elle fouille dans ses affaires…

– Tiens ! Voilà c’est une invitation au restaurant !

Je n’en reviens pas !

– A quelle heure ?
– Et bien disons 21 heures ! Ça ira ?

Je trouve que ça fait tard mais une invitation ne se refuse pas

Epilogue de l’épisode
Je quitte la plage, bizarre cette invitation, ce n’est pas comme cela que l’on invite les gens au restaurant, je regarde le papier ! C’est en fait un bon de 40 euros à valoir sur l’un des menus ! Où a-t-elle eu ce truc ? Je me change, j’attends patiemment l’heure, je commence à avoir sacrement faim quand je me présente au restaurant, je présente mon papier et on me conduit à une table ! Seul ! Je ne comprends plus ! Je pensais retrouver mes tourtereaux, et bien non, je vais donc dîner tout seul. Quelqu’un me tend une carte.

– Monsieur prendra bien l’apéritif ?

Je connais cette voix, je me tourne vers la serveuse ! Helvia ! Quelque chose me dit que la soirée va être longue !

à suivre

Edvard Stokien © 2000
edvardstokien@hotmail.com

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Vendredi 5 janvier 2001 5 05 /01 /Jan /2001 19:09

Lisa Dorée

par Jean-Seb

 

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A Lisa Lawrence, la vraie, et à celui qui me la fît connaître

 

- Tu vois, ce radis, au lieu de faire bêtement deux incisions, j'en fait quatre assez profondes, je le tiens par le milieu pour ne pas le casser au moment où je vais mettre le beurre, je le trempe dans le sel, et je le déguste, les gens ont perdu le sens des petites choses, s'ils étaient plus sensuels, ils ne seraient pas aussi méchants…

 

" Qu'est-ce qu'elle est belle ce midi ! Pourquoi ne pas essayer de rebondir sur ce discours sur la sensualité ? "

 

Mas elle continuait :

 

- Les gens ne savent même plus qu'il suffit de couper les aliments différemment afin de modifier leurs goûts. Et pourtant ? Pourquoi certaines personnes préfèrent les tagliatelles aux spaghettis ? Le pire c'est l'emmenthal, tu croques à pleines dents dans un morceau, ce n'est pas terrible, tu bouffe du râpé c'est marrant, mais le must, ce sont de fines lamelles…

 

J'éclatais de rire.

 

- Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?

- Rien ! T'es craquante avec ta façon de raconter des toutes petites choses de façon si passionnée !

- Tiens, manges ce radis !

 

Je pris le petit légume. Il était certes délicieux, mais il n'y avait quand même pas de quoi révolutionner l'art de la table.

 

- Délicieux !

- Tu as fait un vœu ?

- Bien sûr !

- J'espère que c'est pas un truc cochon ? Elle se mit à rire !

 

C'était notre troisième repas ensemble, notre troisième midi. Nous ne nous connaissions à peine. La boite qui avait fait appel à nos services venait de racheter une vielle affaire familiale assez prospère dans cette ville de province. Elle souhaitait néanmoins la réorganiser, la rentabiliser. Ils avaient fait appel à deux cabinets de consultants, l'un pour l'aspect comptable et gestion, ce serait ma partie, l'autre pour la micro-informatique, ce serait le rôle d'Elisabeth.

 

Nous avions été accueillis par l'actuel directeur, nommé avant le rachat. L'accueil fut glacial ! Il me reçut d'abord, Elisabeth ayant prévenu que son train avait un retard imprévu. Le type me fit carrément comprendre que je n'étais pas le bienvenu, et qu'il n'avait que mépris pour les gens qui faisait un travail tel que le mien, créateurs selon lui de chômage. Il me prévint que la collaboration de ses équipes se bornerait au minimum nécessaire. Ce genre de préoccupations sociales me paraissait assez hypocrite de la part d'un dirigeant d'entreprise qu'on nous avait dit être plutôt "patron de choc". Je lui répondis que je n'étais pas là pour virer les gens et qu'une entreprise pouvait se rentabiliser par bien d'autres moyens que par des compressions de personnels, mais il ne m'écouta pas. Il se produit alors un incident qui m'écœura complètement !

 

Un type entra :

 

- Mlle Elisabeth Calèche est arrivée, monsieur le directeur, finalement son retard a été moins important que prévu !

- Ah ! Ben faites là rentrer, je vais être obligé de répéter deux fois la même chose, mais qu'importe…

- C'est que ?

- C'est que quoi ?

- Il y a un problème !

- Et bien dites !

- Euh ! J'aurais préféré vous parler sans la présence de monsieur !

- Nous ne serons plus jamais seuls, Charlier, il vous faut intégrer cette donnée ! Dites !

- Cette personne est noire !

- Il ne manquait plus que cela ! Alors c'est vous qui la recevrez Charlier !

 

Je ne pus m'empêcher de vanner le directeur

 

- Je pense qu'effectivement, il va y avoir des choses à changer à la tête de cette boîte !

 

- A bon ? C'est vos copines ?

 

Je sortis sans relever. Elisabeth était là ! Cette fille était rayonnante, un sourire pas possible, on sentait d'appétissantes formes sous cet étrange tailleur rose bonbon ! Je me présentais et lui parlais de l'incident, ça n'avait pas l'air de la traumatiser. Elle m'indiqua que le racisme ne l'atteignait plus. J'attendais Charlier à la sortie du bureau de son patron. Je le pris de haut et lui indiquais que je refuserais toute conversation avec le patron, que je le rendais lui responsable des bonnes conditions de notre mission, et lui précisais, que si je ferais tout ce qui est humainement possible pour limiter les conséquences sociales de notre mission en ce qui concerne le personnel, je serais beaucoup moins regardant en ce qui concerne les cadres. Celui-ci, véritable pleutre se confondit en excuses, nous expliquant que ce n'était pas de sa faute à lui si son patron louchait vers la pire extrême-droite, et que ce n'était pas ses idées à lui et patiti et patata... Je le coupai sèchement lui disant que je ne jugerais qu'à l'usage !

 

Le lendemain matin, je demandais à réunir le personnel et lui expliquait ma vision des choses devant un silence glacial, il n'y eut aucune question, t les représentants syndicaux ayant d'ailleurs boycotté l'assemblée. Nous commençâmes néanmoins notre travail. Elisabeth se révéla une collègue tout à fait agréable, intelligente, sensible. Et nous avions tout de suite convenu de nous tutoyer

 

- Tu peux m'appeler Lisa ! C'est plus simple et plus sympa !

 

Le midi nous décidâmes de déjeuner ensemble dans une sorte de "brasserie plat du jour."

 

Et ce midi était déjà le troisième.

 

" Elle va me faire bander cette nana, je fantasme trop, je vais craquer "

 

- Quand j'étais petite et que ma mère me faisait des frites, je lui demandais toujours de me couper une des pommes de terre en rondelles. Parce que les frittes rondes n'ont pas le même goût que les frites classiques...

 

C'était reparti ! Je décidais de passer à l'attaque

 

- Tu fais quoi ce soir ?

- Pourquoi ? Tu veux me draguer ?

- Oui !

 

Si elle se mettait à jouer au second degré comme ça, la chose ne sera pas évidente.

 

- T'es descendue à quel hôtel !

- Je ne suis pas à l'hôtel. J'ai une cousine qui m'héberge, c'est pas tout près, faut prendre un car.

- Je t'invite au restau ce soir !

- Restau d'abord ou restau après ?

- Non, ne me juge pas comme ça !

- Je connais les hommes, j'aime bien ta compagnie, mais je n'ai pas envie d'autre chose !

 

Aïe ! Ça fait mal ! Comment s'en sortir ? Surtout ne pas jouer les hypocrites !

 

- Tu as raison ! Je n'aurais pas dit non, mais au moins les choses sont claires, mais je maintiens mon invitation.

- Alors d'accord !

 

On est un peu con, nous les hommes ! On se dit que tant que l'on est en situation de tête-à-tête avec une femme, il y a toujours un espoir de l'emmener dans le plumard ! En la matière je ne suis guère différent des autres et me raccrochais à ce vague espoir. Et puis si rien ne se passait, si rien n'évoluait, dîner en compagnie de cette charmante créature était loin d'être une corvée !

 

La journée avait été harassante, mais surtout crispante, travailler sous des regards de haines, totalement injustifiés à mes yeux est éprouvant. On a beau se dire que l'on s'en fout, en fait, on ne s'en fout pas tant que cela ! A 19 heures j'arrachais Lisa à son ordinateur, prévins Charlier qu'il pouvait fermer les lieux et les quittait avec ma collègue.

 

- Je vais craquer !

- Pourquoi tu ne fais pas comme moi ?

- Tu fais quoi ?

- Quand j'ai entendu les premières conneries, je me suis branché un walkman, alors ils peuvent raconter ce qu'ils veulent…

- On va au restau tout de suite ?

- Oui j'ai faim ! Et puis, je crois que tu as besoin de te détendre.

- J'ai dégotté un truc pas mal sur la place, plus loin…

- Pourquoi on n'irait pas dans un chinois ?

- Tu préfères ?

- Pour ce soir, oui !

 

On se déniche un petit restaurant asiatique, nous sommes les premiers clients. On s'installe dans un coin tranquille. Je dévisage un moment Lisa. Elle était habillée très classique, une petite jupe en tweed gris, un blaser bleu marine, et un chemisier blanc. Elle est belle, ravissante, désirable. Désirable, voilà le mot que je cherchais ! Une gracieuse serveuse vient prendre nos commandes.

 

- Adorable ! Me confie Lisa.

 

Tiens, tiens, je n'y avais pas pensé, Lisa est peut-être attirée principalement par les femmes, d'où son attitude… on verra bien.

 

- Superbe ! Je n'ai jamais "été" avec une asiatique, cela manque à mes expériences !

 

Pas mal ma répartie, ça va me permettre de rebondir sur les Antillaises, on ne sait jamais !

 

- Drague-la, tu as mon autorisation, puisque entre nous ce n'est que comment dire…

 

L'art de remettre les points sur les i ! Et si elle attend que je lui trouve la suite, elle peut toujours courir…

 

- Un repas d'affaire ?

- N'exagère pas ! Tu sais que c'est systématique, quand un homme veut m'emmener au restaurant je lui propose toujours un chinois !

- A cause des serveuses ?

- Non ! Parce que je ne sais pas s'il sera intéressant s'il accepte d'y aller. Mais je sais qu'il ne le sera pas s'il refuse !

- Pardon ?

- J'aime les gens curieux ! Ceux qui essaient des trucs ! Regarde autour de toi, les gens qui ne vont jamais dans les restaurants exotiques, ou les gens qui ne vont jamais à l'étranger, ou ceux qui n'écoutent jamais de classique ou de jazz, ce sont les mêmes. Ils s'imaginent que le top absolu du bonheur c'est des vacances à Val d'Isère en bouffant une raclette et en écoutant Johnny Hallyday ! A la tienne !

- Tchin !

 

Avec un discours pareil rebondir sur les habitudes sexuelles de gens eut été intéressant, mais je n'osais pas. Je décidais de jouer la carte de la réserve, du moins pour l'instant. La conversation dévia ensuite sur je ne sais quoi, les mets étaient succulents et les allées et venues de la serveuse continuaient à m'émoustiller. Cette dernière s'en rendit compte et s'éloignait à chaque fois de notre table en dodelinant des fesses de façon quasi provocatrice.

 

- C'est sa vraie démarche ! C'est toi qui te fais des illusions !

- J'aime les illusions !

- T'as raison, le tout c'est de les contrôler ! En attendant j'ai chaud !

 

Et la voici qui déboutonne trois boutons de son chemisier. J'aperçois maintenant la naissance de ses seins. Ce repas m'a tout excité, il est vrai que j'ai (Oh ! A peine) un peu bu. Je décide de jouer la curiosité.

 

- Je peux te poser une question indiscrète ?

- Non !

 

On ne me l'avait pas encore faite celle-là ! J'en suis presque vexé, mais ce n'était pas dans ses intentions.

 

- Excuse-moi, je ne voulais pas être si sèche, pose la ta question !

- Laisse tomber !

- C'était sexuel ?

- On prend un dessert ?

- T'es fâché ?

- Non !

- Il faut me comprendre, ma vie privée est assez compliquée, je ne souhaite pas en parler. On ne se connaît pas assez, et on se connaîtra sans doute jamais plus. Cette mission ne dure que trois semaines.

 

Certes, mais elle aurait pu le dire autrement, où alors c'est moi qui prends tout mal, je suis à cran, et pensais me détendre ici…. Tant pis après le repas j'irais voir une prostituée, il doit bien y en avoir dans cette ville, ça au moins ça me calmera, j'ai perdu assez de temps avec cette gouine, elle m'énerve. Et puis tiens, je vais la lui poser ma question, et si elle est vexée tant pis pour elle :

 

- Je me trompe sans doute, mais j'ai l'impression que les femmes ne t'indifférent pas ?

- C'était ça la question ?

- Oui ! 

- Je ne l'ai pas comprise, excuse-moi ! 

 

Elle se fout de ma gueule ! Je la sens sur la défensive, presque agressive.

 

- T'as déjà eu une expérience avec des femmes ?

- Et toi avec des hommes ?

- Oui pourquoi ?

 

La douche froide ! Elle ne s'attendait pas cette réponse qui est fausse d'ailleurs. (Sur ce problème j'ai les idées larges, je n'ai jamais pratiqué, je ne recherche pas, mais je ne suis ni coincé ni homophobe et il m'arrive même de cultiver parfois d'étranges fantasmes). Elle sourit de nouveau. J'ai l'impression qu'elle est ravie de ma répartie ! Mais c'est qui cette nana ?

 

- La sexualité c'est comme la bouffe, il a ceux qui essayent un tas de trucs et ceux qui ne veulent rien essayer du tout.

- Et si je te disais que je suis entièrement d'accord avec toi !

- Tu as eu beaucoup de rapports avec les hommes ?

- En fait, très peu, mais je n'en ai pas honte !

- Et tu recommencerais ?

- Je n'y pense pas trop, mais tout cela est une question de circonstances…

 

Elle fouille soudain dans son sac à main !

 

- Je vais te montrer quelque chose ! Ah voilà !

 

Elle me tend une photo d'identité, une photo de femme. Ce visage est superbe, craquant, trop craquant. Mais je ne vois pas bien le rapport avec ce qui précède. Mail il est vrai que Lisa à certaines propensions à passer du coq à l'âne.

 

- C'est Isabelle ! Superbe, hein ?

- C'est une copine à toi ?

- Non, c'est un copain !

- Pas mal le copain !

- Tu te le ferais bien ?

 

Et puis sans savoir pourquoi, j'ai ce déclic 

 

- C'est un travelo ?

- On dit un transsexuel, ou un travesti, mais dans son cas, il s'agit bien d'un transsexuel. Alors tu te le ferais toujours ?

- Pourquoi pas ?

- Elle est super gentille !

 

Elle fait quoi là, elle cherche à m'organiser un rendez-vous ?

 

- Mais tes rapports avec…

- Ne cherche pas à tout savoir tout de suite, c'est assez compliqué, disons que je couche avec ! Tu vois j'ai une sexualité assez bizarre. C'est pour cela que je ne me laisse pas draguer. Les mecs quand il découvre après mon univers, ils se sauvent en courant.

- Moi, je n'ai pas envie de me sauver !

- Oui, je viens de le comprendre ! 

 

Elle regarde sa montre :

 

- Déjà 10 heures, faut absolument que j'y aille, je te laisse payer, mais si tu veux, je te rends la politesse demain.

 

Et la voilà partie, j'ai la tête comme un bouillon de culture, trop c'est trop, les évènements de la journée, cette fille complètement insaisissable dont je n'arrive pas à percevoir les motivations mais qui m'excite, qui m'excite. La serveuse chinoise arrive avec l'addition :

 

- La demoiselle est partie ?

- Oui !

- Elle n'a pas aimé ?

- Si c'était très bon !

- Vous vous n'êtes pas disputée au moins ?

- Non !

- Vous avez l'air tout triste !

- Je ne demande qu'à me faire consoler !

- Et vous aimeriez bien que je vous console, c'est ça ? Dit-elle en riant.

- Pourquoi pas ? C'est quoi votre nom ?

- Marilyne !

- C'est joli !

- Oui, surtout que je viens de l'inventer !

 

Elle éclate de rire.

 

- Alors vous allez me consoler ?

- Pas maintenant, il y a encore du monde !

 

Pas maintenant, elle a dit "pas maintenant", ça veut dire qu'elle serait d'accord pour plus tard, mon cœur s'accélère :

 

- Quand alors ?

- Je finis mon service à minuit, si vous voulez, vous n'aurez qu'à venir et on discutera devant une tasse de thé !

 

Je n'en reviens pas, j'étais venu en espérant qu'il se passerait quelque chose avec Lisa. J'apprends qu'elle est amoureuse d'un transsexuel, et voilà maintenant que la serveuse me propose ses services. Je rêve ou quoi ?

 

J'ai presque deux heures devant moi, je décide de prendre un peu le frais. Je ne sais pas trop si je vais y aller ! Je n'ai rien d'un play-boy, je sais bien qu'il paraît que je m'arrange en vieillissant mais quand même. Je rentre à l'hôtel vers 23 h 15, j'y reste une demi-heure pendant laquelle j'essaie de me concentrer en vain dans la lecture d'un bon polar et à minuit moins dix je fonce au restaurant.

 

Il y encore quelques personnes, Marilyne me fait asseoir à une table et me propose un sorbet pour me faire patienter. Un quart d'heure après, le dernier client étant parti, elle ferme les portes, puis m'indique qu'elle va revenir. Effectivement elle revient, mais elle n'est cette fois revêtue que d'un kimono chinois et ses cheveux sont défaits

 

- Viens, suis-moi !

 

Je la suis dans une espèce de petite chambre assez étroite.

 

- Mets-toi à l'aise je vais te faire un massage !

 

Comme ça tout de suite ? Et en quel honneur ? Mais un homme c'est un homme et me voilà déjà en train de retirer ma veste

 

- Euh, tu me fais mon petit cadeau avant ?

 

Aïe ! Une professionnelle ! Elle ne m'avait pas dit que sa consolation était tarifée. Ou alors c'est moi qui n'ai pas compris ! Mais voilà qui change tout ! Et qui remise mes illusions. Tant pis, je lui fais son "petit cadeau" comme elle dit, et je me mets à poil sur la table de massage.

 

- Mets-toi sur le ventre !

 

Marilyne se déshabille. Elle est très belle, très gracieuse, plutôt grande pour une asiatique, pas un poil de graisse, une vraie liane, des seins moyens mais aux tétons arrogants…et puis ce sourire… Elle m'enduit d'huile corporelle, se met sur moi et entreprend de me masser avec tout son corps. Je sens la pointe de ses tétons me titiller la peau du dos. Je bande déjà ! Elle vérifie en me passant la main entre les cuisses.

 

- Hum ! Je te fais de l'effet on dirait !

- Plutôt, oui !

 

Elle me masse maintenant les fesses avec les mains, dans un curieux mouvement ou elle rapproche les globes pour ensuite les écarter. Elle a maintenant un doigt tout près de mon trou du cul. Tout près ? Non pas tout près, elle me doigte carrément le cul, et je ne dis rien, je suis aux anges.

 

- Il aime ça le petit cochon ?

- Oui, il aime ça !

- Tu voudrais un petit gode ?

- Fais pour le mieux, je te fais confiance !

- Elle prend l'objet, le recouvre d'un préservatif et me l'introduit, l'huile agglutinée en facilite grandement l'introduction. Elle actionne le vibrateur et exécute à présent des petits mouvements de va-et-vient

- T'aime ça que je t'encule, hein ! Mon petit cochon ?

 

Ce que j'aimerais bien c'est qu'elle m'appelle autrement que mon petit cochon !

 

- T'habite dans le coin ?

- Non pas du tout, je suis en déplacement !

- Hum ! C'est dommage, on aurait organisé un petit truc, je t'aurais fait enculer par une vraie bite, t'aurais aimé ça ?

- Qui sait ?

- Et avant je te l'aurais fait bien sucer !

 

Cette fille doit être une sorcière pour pénétrer ainsi dans mes fantasmes les plus secrets !

 

- Donne-moi une petite fessée !

- Non, désolé mon petit cochon, mais je ne fais pas cela !

 

Je ne comprendrais décidément jamais les critères sélectifs de certaines filles.

 

- Qu'est-ce que tu me propose alors ?

- Tu veux boire mon petit minou ?

- Volontiers !

- Tu veux que je me le rince, ou tu préfères qu'il sente un petit peu le pipi ?

- Tu ne te rince pas !

- Je suis sûr que tu aimerais bien quelques gouttes de pipi !

- Comment t'as deviné ?

- Ah Ah ! Regarde, comme t'es super gentil, et que tout à l'heure tu étais tout triste je vais te faire un petit truc spécial, un petit bonus ! D'accord ?

- D'accord !

 

Que répondre d'autre ? Et c'est alors que je la vois qui remet sa culotte. Je ne comprends pas tout de suite, puis, je la vois se concentrer, elle se pisse dedans. Tout le bas de la culotte est trempé maintenant et l'urine dégouline sur ses cuisses.

 

- Lèves toi !

 

Elle retire alors la culotte, en fait une boule et me la passe sur le corps, elle me débarbouille ainsi le torse, puis le sexe, puis le visage, l'odeur est maintenant sous mon nez.

 

- Ouvre la bouche, petit cochon !

 

Elle essore maintenant le sous-vêtement, je recueille quelques gouttes dans mon palais que j'avale prestement, j'aurais préféré boire à la source, mais cette variation insolite est malgré tout la bienvenue.

 

- Maintenant tu peux te branler dans ma culotte en me regardant.

 

Ah bon ? C'est déjà fini ! Mais je ne vais pas me plaindre, je fais comme elle a dit et mon sperme vient se mélanger à ses liquides.

 

- Tu peux garder la culotte en souvenir, t'es super sympa, et si tu reviens un jour dans la région… tiens, je vais te refiler ma carte, mais par contre ne diffuse pas l'adresse. En principe je ne fais jamais ni pénétration, ni fellation pour que l'on ne puisse pas accuser le restau de proxénétisme, mais je peux faire une exception.

 

Le lendemain, jeudi je n'ai pas été déjeuner, l'ambiance est de plus en plus pesante et j'ai hâte d'en finir. Je préviens Lisa, elle insiste pour m'inviter à son tour au restaurant le soir. Je refuse, mais elle me dit avoir quelque chose à me proposer. Nous ne retournons pas au chinois et optons pour un couscous.

 

- Tu fais quoi ce week-end ?

- Je rentre à Paris demain soir !

- Ça te dirait de passer le week-end avec moi et avec ma copine ?

- Et on ferait quoi ?

- Tout ce que tu veux, y compris ce que tu souhaites tant !

 

J'hésite quand même un peu. Elle me tend une photo, ce n'est pas la même qu'hier, il s'agit d'une photo de plein de pied de la " demoiselle " en maillot une pièce ! 

 

- Mais pourquoi ?

- Parce que j'aime le sexe, et que trouver des partenaires qui comprennent et acceptent ma situation est trop difficile, alors puisque j'ai une occasion…

 

Je téléphonais donc à mon épouse pour lui expliquer que j'étais obligé de rester le samedi et que ça m'embêtait un peu de rentrer juste pour le dimanche…

 

Nous fîmes donc le voyage retour en train ensemble ce vendredi soir, puis nous avons pris le métro, elle habitait dans 11ème, non loin de la place de la Bastille, dans un petit studio au quatrième étage d'un immeuble ancien. Modestement mais agréablement meublé, les étagères et les murs s'ornaient de photos de familles et d'objets traditionnels africains. Elle appuya par réflexe sur le lecteur de CD sans en changer le disque et la douce et mélancolique voix de Billy Holiday acheva de sceller cette trouble ambiance de bienvenue. Lisa souhaita prendre une douche :

 

- N'essaie pas de venir me voir, autant réserver tout cela pour tout à l'heure ? Promis ?

- Promis !

 

Pouvais-je dire et faire autrement ?

 

Elle réapparut au bout d'une demi-heure. Elle s'était changée et s'était vêtue d'une sorte du jupe-short à carreaux blancs et gris. En haut elle avait dégoté un petit caraco blanc modérément décolleté. On devinait malgré tout, l'absence de soutien-gorge 

 

Elle regarde sa montre :

 

- Isabelle ne devrait pas tarder, on va l'attendre gentiment. Et après on commandera des pizzas.

 

Vingt minutes plus tard, toujours pas d'Isabelle, Lisa devenait anxieuse.

 

- Pourquoi tu ne re-téléphone pas ?

- J'ai déjà essayé, elle a dû fermer son portable !

 

Elle a essayé quand ? Où ? Je ne l'ai pas vu faire ! Quelque chose m'échappe ! Lisa se met à tourner en rond. Quelque chose ne va pas, c'est sûr ! Elle a maintenant ¾ d'heures de retard Isabelle

 

- Rappelle

 

Lisa prend le portable, pianote sur le clavier. J'ai vraiment l'impression qu'elle tape n'importe quoi, mais je me dis que je me fais sans doute des idées.

 

- Elle ne répond pas !

- Pourquoi tu ne laisses pas un message ?

- Parce que ! Parce que ! Oh et puis j'en ai marre de cette comédie !

 

Et la voilà qui fond en larmes ! Je me méprends complètement sur la situation et tente de la consoler

 

- Mais elle va arriver ta copine…

- Ça ne risque pas !

- Comment ça ?

- Ecoute-moi ! Je vais te dire un truc, après tu feras ce que tu voudras ! Ce que tu voudras, je m'en fous !

 

Je m'attends au pire :

 

- On n'a pas rendez-vous avec Isabelle !

- Pardon ?

- Il y a au moins trois ans que je ne l'ai pas revue, et je ne sais pas ce qu'elle est devenue !

- ? ? ?

- Cela dit, je ne t'ai pas complètement menti, tu avais bien rendez-vous avec un travelo ce soir !

 

Je crois comprendre

 

- Toi ?

- Oui ! 

- Je n'ai pas du tout envie de repartir, Lisa, mais pourquoi cette fable ?

- Je voulais être sûre que les transsexuelles ne te rebutent pas, mais en même temps je n'osais pas te dire que j'en étais une, au cas où je serais revenu sur mes plans, tu n'en aurais jamais rien su ! Il faut me comprendre, tu crois que j'ai une vie marante ?

 

Elle me raconta brièvement son existence. Naturellement efféminé, son fantasme était né de bonne heure, concrétisé très vite, sa féminisation avait été rapide dès sa majorité. Mais après comment assumer ? Malgré ses diplômes comment se faire embaucher dans une boite quand on se prénomme Jérôme et qu'on fait un 90 C ? Les cabarets n'ont qu'un temps, restait la prostitution avec tous ses dangers. Elle avait eu la chance d'avoir un client qui était le patron d'un cabinet de consultant. Il s'était occupé de tout, l'avait embauché, et avait même obtenu un changement de prénom. Son prénom officiel était à présent Dominique, elle pouvait donc présenter sa carte d'identité sans problèmes. Son bienfaiteur était décédé peu de temps après d'un banal accident de la route. Elle était restée dans la boîte où nul ne pouvait deviner son véritable sexe. D'autant qu'elle avortait dans l'œuf toute tentative de drague. Elle dérogeait pour la première fois, avec moi à cette règle en élaborant ce plan un peu tordu.

 

- Viens t'asseoir à côté de moi !

 

Je le fais, nos regards s'échangent, nos visages se rapprochent, nos bouches se soudent, nos langues se battent, nos salives se mélangent. Ce magnifique baiser dure une éternité. Mais les éternités ont parfois une fin elles aussi. Nous reprenons un instant nos esprits. Lisa a alors ce geste étrange de relever son short découvrant ainsi ses belles cuisses galbées, que je caressais immédiatement, la douceur de sa peau liée à l'étrangeté de la situation commençait déjà à agir sur mon pénis. Elle se laissait faire, ne prenant aucune initiative pour l'instant hormis celle de me poser innocemment la main sur ma propre cuisse. Je n'avais plus aucune raison de me gêner, mais je ne souhaitais rien brusquer, très lentement, très délicatement je fis glisser sur son épaule la double bretelle droite de son caraco, découvrant un sein, il était joli ce sein, pas surdimensionné, mais rond et bien ferme. J'en caressais l'arrondi, tandis que mon érection entamait sa phase optimum, puis, je lui pris un téton entre le pouce et l'index et après quelques effleurements, je serrais.

 

- Plus fort !

 

Je serrais plus fort, puis fit tourner le téton dans mes doigts

 

- Les deux !

 

Je m'emparais du deuxième afin de lui faire subir le même traitement, je passais ensuite ma langue dessus, et lui donnait des grands coups de lèche, je le coinçais ensuite avec mes lèvres

 

- Continue comme ça, c'est bon !

 

Non seulement, je continuais, mais je me mis à la mordiller

 

- Tu me fais mal !

 

Je stoppais immédiatement.

 

- Excuses moi !

- Non continue, tu me fais mal, mais j'aime ça ! Je suis un peu maso des seins !

- Seulement des seins ?

- Non j'aime bien une petite fessée de temps en temps, mais ça ne va pas plus loin !

- Voici des perspectives fort intéressantes, je passais à l'autre téton et le mordillait, Lisa poussait des petits cris de plaisir.

- Tu me la donne ma fessée maintenant ? 

 

A ces mots elle retira son short, mais conserva sa petite culotte blanche, dommage car j'étais curieusement impatient -allez donc savoir pourquoi- de découvrir son pénis. Elle faisait donc durer le suspense ! Ce n'était pas bien grave, Je m'occupais un peu de ses fesses, je les caressais les pelotais, les léchais.

 

- Tapes !

 

Je lui administrais une fessée, à tour de bras, elle avait l'air d'apprécier

 

- Plus fort !

- Vraiment ?

- Si je te le dis !

 

Je tapais donc plus fort. Lisa gémissait d'approbation.

 

- Bon, ça va, ça commence à chauffer ! Mais c'était bien ! C'était une bonne fessée ! Et puis, je l'avais bien mérité rajouta-t-elle en rigolant.

 

- Ça c'est vrai !

 

Elle se retourna et m'offrit ses pointes de seins, apparemment elle souhaitait que je la mordille de nouveau, ce que je fis, je louchais cependant vers la bosse de sa petite culotte. J'étais attiré par cet endroit comme par un aimant. Alors pris d'une pulsion subite, j'y mis la main, Lisa se contenta de sourire. Je pelotais à travers le slip la bite du travelo. Pour moi c'était une première ! Il fallait maintenant que je voie à quoi ça ressemble ! Je sortis donc l'organe de son vêtement. Une belle bite noire, la texture de sa verge était - ce qui est très courant chez les noirs- beaucoup plus foncé que le reste du corps. Je trouvais très joli son gland marron clair, très lisse et presque brillant. Tout cela bandait cependant un peu mou, C'est donc presque instinctivement que je lui imprimais quelques mouvements de masturbation afin de lui donner une belle vigueur. Lisa se laissait aller à cette masturbation et se coucha à demi sur le canapé. Je continuais aussi de branler d'une main, tandis que l'autre s'occupait de malaxer ses testicules, et comme rien ne m'empêchait de m'occuper encore de ses seins, je ne me privais pas.

 

- Dis donc, toi, si tu te déshabillais, je pourrais peut-être m'occuper de toi !

 

Bien vu ! Je ne me suis jamais sans doute déshabillé aussi vite de ma vie.

 

- Ben dis donc ! Ça bande bien tout ça !

 

- C'est de ta faute 

 

- Viens, je vais te sucer !

 

Enfin ! Mon rêve se réalisait, me faire sucer par Lisa, même si cette Lisa n'était pas la femme qui m'avait fait fantasmer, mais quelle importance ? Vraiment quelle importance ? Je m'assis sur le canapé, elle prit ma bite en bouche, légèrement allongé sur moi, dans cette position je pouvais d'une main lui caresser la poitrine tandis que l'autre caressait cette bite dont décidément je n'arrivai pas à me lasser. Elle suçait divinement alternant des mouvements de fellation classique de va-et-vient buccaux avec des lapements de verges tout à fait émoustillants. Tout d'un coup elle cesse de me sucer, mais continue à me tenir la bite d'une main, elle me regarde, esquisse un grand sourire, semble hésiter un court instant et me demande :

 

- A toi de me sucer, maintenant !

 

Je ne sais pas si l'idée me serait venue à toute seule, je ne le saurais jamais, de toute façon. Mais quand elle me le demanda, cela me semblait aller tellement dans l'ordre logique des choses, que pas une seconde je n'envisageais ne serait-ce que l'ombre d'une hésitation. Je pris son gland dans ma bouche, ma première bite ! Le contact était délicieux et j'en fus agréablement surpris. J'essayais de me débrouiller le mieux possible, répétant les estes des fellations que l'on m'avait pratiqué.

 

- T'es super sympa ! Tu manques un peu d'expérience, mais ça va venir, je t'apprendrais tout cela !

- T'es gentille !

 

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Le propos avait le mérite de ne contenir aucune hypocrisie, ce qui est déjà bien, mais c'est le reste qui me faisait craquer, car par ses paroles, Lisa signifiait bien qu'il y ait d'autres suites à nos ébats.

 

- Allez ! Tu vas m'enculer maintenant !

- J'aime pas ce mot-là !

- Ah ? Moi ça ne me gêne pas, allez !

 

Et la voilà qui se lève et qui disparaît de la pièce !

 

- Ne t'inquiète pas ! Je reviens de suite !

 

Effectivement elle revint avec une boite de préservatifs. J'en enfilais un et après que Lisa se soit mise en levrette, je tentais d'attaquer son petit trou. Je crus qu'on allait vers une catastrophe, pour une raison que j'analyse toujours pas, je me mis à débander, ma bite au lieu de pénétrer plus avant dans l'anus se pliait.

 

- Je ne sais pas ce qui se passe, ce doit être la fatigue !

- Mais non gros couillon c'est l'émotion !

 

Elle se retourna me retira le condom et me goba à nouveau la bite quelques instants, elle reprit vite sa raideur de croisière, alors elle me recapotta, et s'allongea légèrement sur le côté.

 

- Allez ! On réessaie ! Et si ça rate, c'est pas grave, on a la nuit devant nous !

 

Miracle, cette fois ci l'introduction s'accomplit normalement. Ainsi sodomisé, j'activai mon pénis par des mouvements de va et vient, pendant plusieurs minutes

 

- Attend ! Tu vas m'enculer par-devant, c'est super excitant parce qu'on peut se regarder. 

 

Elle ramena ses jambes vers l'avant de son corps en les écartant, et je la pénétrais ainsi fasse à elle. Elle a parfaitement raison cette position me permettait de voir son visage, mais aussi sa poitrine si excitante et sa bite qui bizarrement était à moitié recouverte par ses couilles. Position excitante mais un peu fatigante !

 

- On va finir en levrette, mais ne jouis pas dans mon cul, ce ne serait pas sympa !

 

Je crus comprendre ce qu'elle voulait dire et après l'avoir travaillé quelques minutes dans cette position et sentant le plaisir venir, je me retirais, ôtais le préservatif et lui offrais mon sexe à sucer. Je ne fus pas long çà décharger, elle en avala pratiquement la totalité, les quelques gouttes restantes vinrent décorer son sein. 

 

C'est alors que je la vis s'enfiler à son tour un préservatif. Je m'apprêtais à lui dire " Non, pas tout le même jour ", mais elle me regardait maintenant avec des yeux coquins et un sourire qui éclairait son visage. Mon dieu comme elle était belle. Mon dieu comme elle était désirable.

 

- Tu veux bien ?

 

Alors, sans répondre, je me retournais et fit l'offrande de mes fesses à ma déesse.

 

© Jean-Sébastien Tiroir Avril 1996 - revu en 12/2000

 

 

Monsieur_tiroir@hotmail.com 

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Mercredi 27 décembre 2000 3 27 /12 /Déc /2000 09:21

Le dos de Guylaine

par Nicolas Solovionni

 

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Le dos de Guylaine

par Nicolas Solovionni

 

Je n'avais pas l'intention de donner suite à ma courte liaison avec Chantal. La vie est trop brève pour pouvoir se permettre la fantaisie de supporter une emmerdeuse. Mais j'avais eu la faiblesse de lui laisser mon numéro de téléphone. La première fois j'ai prétexté le débordement… Quelqu'un d'autre aurait sans doute compris ! Pas elle ! La deuxième fois, je fus beaucoup plus direct, et je lui expliquais carrément que je n'entendais pas continuer cette relation. Je m'en suis voulu alors de l'avoir fait pleurer, mais j'étais loin de penser qu'elle me contacterait une troisième fois...

 

- Chantal ! Je pensais que tu avais compris ce que je t'avais expliqué l'autre fois…

- J'ai parfaitement compris, et il ne s'agit pas de cela !

- Alors il s'agit de quoi ?

- J'ai dégoté un truc, une espèce de soirée réservée aux gens de plus de 40 ans. J'ai bien envie d'y aller, mais c'est réservé aux couples…

- Attends ! Normalement dans ce genre de machins, on laisse justement l'entrée libre aux femmes seules !

- Pas ce coup-là ! Je me suis renseignée, ils m'ont répondu qu'ils veulent éviter la venue de " professionnelles "

- Et tu espères qu'en m'y amenant…

- Je n'espère rien du tout, j'ai besoin de toi pour entrer ! Point final ! Après chacun fera ce qu'il veut de son côté !

- Et ça coûte combien ce genre de fantaisie ?

- Ça ne te coûtera rien, j'ai la faiblesse de te payer ton entrée ! Alors maintenant, tu me dis Oui, ou Non ! Et si c'est non je me chercherais un autre zouave !

 

Je finissais par accepter, et elle me donna ensuite les détails pratiques de ces étranges festivités. J'avais donc rendez-vous à 20 h 45 à une station de métro avec elle et de là nous nous rendrions sur les lieux !

 

Après avoir prévenu chez moi que je rentrerais très en retard, il me fallait bien tuer le temps. J'en profitais pour faire quelques libraires d'occasion qui sont dans le quartier, et je découvrais un lot d'ouvrages de photographies anciennes à un très bon prix ! Au moins si la soirée se passait mal, je ne l'aurais de toute façon pas complètement perdue ! Un peu idiot d'aller à une soirée coquine avec un sac en plastique rempli de bouquins, mais après tout, je ne dois rien à personne.

 

A l'heure convenue nous nous rendions sur les lieux, comme souvent dans ces cas-là, un restaurant ou un bistrot de quartier qui profitait de son jour de fermeture pour mettre ses locaux à la disposition de gentils organisateurs un peu spéciaux.

 

Chantal avait reçu un plan, heureusement ! Il fallait entrer par une cour, suivre un couloir pour finalement pénétrer par une entrée de service. La fermeture des portes devait s'effectuer théoriquement à 21 heures.

 

A l'entrée il faut renseigner un questionnaire avec des questions aussi intelligentes que " Préférez-vous dîner habillé ? En sous-vêtements ? Complètement nu ? Ne cochez qu'une seule case s'il vous plait ! "

 

Je regarde autour de nous ! Je suis assez effaré, la moyenne d'âge est beaucoup plus élevée que prévue. Certaines femmes sont carrément hideuses. Oui je sais, ce n'est pas gentil ! Un être humain a le droit de s'amuser même s'il est laid, même s'il est vieux… je ne dis pas le contraire. N'empêche que je ne suis nullement attiré, ni par cette femme volumineuse habillée d'une ridicule robe à fleurs, ni par cette autre qui aurait mieux fait d'apprendre à sourire au lieu de nous imposer la vision de son laborieux maquillage. Ni encore par celle-là qui frôle l'anorexie et qui n'a pas compris que les cheveux très courts n'allaient qu'aux visages d'anges…

 

Mais, heureusement toute l'assistance n'était pas enlaidie à ce point et quelques femmes présentaient une allure tout à fait convenable à défaut d'être excitante.

 

On boit un apéro (Kir royal pour tout le monde, l'apéritif béni des restaurateurs, celui qui permet de vendre du champagne moyen plus cher que son prix sans que personne ne vienne faire une réclamation…)

 

Une voix dans le micro, un gentil animateur sorti tout droit d'une quinzaine de promotion commerciale :

 

- Chers amis d'un soir, je vous souhaite la bienvenue et blablabla… Nous venons de dépouiller les bulletins d'entrée. Apparemment une majorité se dégage pour dîner en sous-vêtements, mais vous pouvez changer d'avis ! Voulez-vous que l'on revote à main levée ?

 

S'en suit après cette proposition débile, un brouhaha indescriptible, l'animateur à toutes les peines du monde à organiser ce vote inutile. Quand il aura enfin lieu, la tendance sous-vêtements sera confirmée

 

- En attendant, chers amis d'un soir, et histoire de bien commencer la soirée, nous vous avons préparé deux surprises !

 

Je m'attends au pire !

 

- Chers amis d'un soir, la première surprise s'appelle Clara !

 

Et voici donc Clara, petite brune de 40 ans sans doute, beau visage, très bronzée. Une musique de dingue accompagne sa venue, une sorte de polka jouée sur une orgue de foire, l'animateur encourage le public à taper dans ses mains, tout le monde s'échauffe tandis que Clara se met à danser, elle mettra bien trois minutes pour retirer son pull-over blanc, mais ce qu'il y a en dessous est très prometteur, la promesse d'une superbe poitrine à peine camouflée par un soutien-gorge en dentelle bleue. Le pantalon (oui le pantalon ! Les organisateurs auraient quand même pu exiger un numéro en bas et porte-jarretelles !) partira assez vite ! C'est qu'elle commence à m'exciter cette Clara, son corps est magnifique et ses longues jambes sont un régal pour les yeux, ce doit être le genre de nana à collectionner les régimes et les clubs de mise en formes. Je me surprends à constater une érection ! Qui aurait cru cela il y a quelques minutes ? Et voici qu'elle s'amuse à se caresser le corps, elle fait à chaque fois semblant de retirer son soutien-gorge, mais ne le fait pas, la salle s'échauffe, Clara s'amuse, rigole, elle au moins ne se prend pas au sérieux. Et puis cette fois c'est la bonne, le soutien-gorge vole dans le public, deux types se bousculent pour s'en emparer. Clara enlève maintenant son slip, mais renonce à le lancer dans l'assistance. Elle est maintenant complètement nue et continue à se trémousser sur le rythme de la musique

 

- Chers amis d'un soir, maintenant le premier tirage au sort, (il tire un numéro d'un chapeau) le ticket bleu portant le numéro 16 ! Qui a le numéro 16 ?

 

Un type s'avance tout surpris d'être là. Clara lui met carrément la main à la braguette, provoquant un sourire ravi de l'individu et des cris d'encouragement de l'assistance. Elle attaque maintenant son pantalon, lui en dégrafant la ceinture, le futal tombe. Clara attaque le slip, s'acharnant à faire durcir le sexe du bonhomme avant de le dévoiler. Enfin elle baisse un peu le sous-vêtement. A l'aide de petits va-et-vient effectués avec l'élastique du slip, elle pratique ce qui est à peine une masturbation. Mais notre homme se mettra néanmoins à jouir entraînant les bravos de l'assistance

 

- Chers amis d'un soir, nous pouvons applaudir Clara

- Clap clap clap !

- Et maintenant la deuxième surprise

 

Si elle est comme la première, ça devrait aller…

 

- C'est une surprise pour ces dames, après tout il en faut pour tout le monde, Chers amis d'un soir voici Steve !

 

Au secours ! Arrive un bellâtre en tenue de marin américain. Il a l'air complètement niais et commence un strip-tease se voulant très suggestif avec mouvements saccadés des fesses et tout l'arsenal du chippendale commun. Ces dames n'en peuvent plus ! Ça crie, ça trépigne ! Il finira son numéro vêtu d'une minuscule coquille et n'ira pas plus loin ! Une heureuse dame sera tirée au sort et viendra se faire rouler un patin par ce grand niais. Pendant le numéro je regardais ailleurs. Clara se rhabillait, j'ai compris que ces "artistes" étaient loués pour une demi-heure et qu'ils quitteraient la soirée, sitôt leur numéro accomplis. L'idée d'aller draguer Clara m'effleura quelques instants. Quitter cette assemblée où je n'avais pas grand-chose à faire et l'aborder au moment de sa sortie… mais voici que l'animateur reprenait la parole

 

- Chers amis d'un soir, nous allons maintenant passer à table, les messieurs se mettront devant les assiettes bleues et les femmes devant les assiettes roses…

 

Il a l'air de trouver cette situation hautement comique !

 

- Et bien sûr nous allons tous nous mettre en sous-vêtements !

 

Un repas, maintenant ! Mais c'est nul ! Qui a organisé ce machin ? Il fallait prévoir un buffet, au moins là on peut choisir plus ou moins ses interlocuteurs, tout le monde sait cela ! Enfin, je m'installe, prenant la sage précaution de ne pas me laisser enfermer sur une banquette. Je constate aussi que malgré les deux votes de tout à l'heure et le rappel de l'animateur, seules deux femmes se sont mises en sous-vêtements ! Bande de faux culs ! (Comment moi aussi ? Je n'ai pas voté, moi !)

 

Pas de bol, ma vis à vis est le pot de peinture de tout à l'heure, cette femme est hideuse, je regarde mes deux voisines, de ce côté-là par contre ça peut aller.

 

Le repas commence, les organisateurs ont quand même eu l'intelligence de proposer des plats qui se mangent vite (On n'est pas obligé d'être nul sur toute la ligne !). Mais on est à table, on mange, et il est d'usage de se parler, et c'est bien ce que je craignais, on parle un peu sexe, pas trop, un peu vacances, un peu météo, jusqu'au moment où il y en a un qui va en raconter une bien bonne ! Ce genre de situation est très révélateur. Je sais en principe juger un type à la première histoire qu'il va raconter. Le type raconte une histoire ridicule et raciste qui me laisse de marbre mais qui fait s'esclaffer ma vis à vis ! Une tête à claque, dans tous les sens du terme ! J'ose espérer que la situation va se recentrer, de toute façon, ce sera tout de suite ou jamais, deuxième intervenant, deuxième histoire, c'est encore pire ! Et tout le monde de rigoler grassement à l'exception toutefois de ma paisible voisine de droite.

 

- Vous êtes vraiment minables ! Vos histoires ne font rires que les imbéciles !

 

Et ne souhaitant pas un incident qui s'éternise, je me lève ! Je me fais bien sûr traiter d'enculé. Je réponds au beauf qu'étant justement bisexuel, je n'ai pas attendu ses consignes pour le faire (même si ce n'est pas vrai ce genre de réplique déstabilise l'adversaire juste ce qu'il faut) et je quitte la table sous une bordée d'injure !

 

Une fois dehors, je m'aperçois que j'ai oublié de surveiller le départ de Clara ! Je poirote 5 minutes espérant qu'elle ne sera pas encore sortie. Mais en vain !

 

Je suis quand même passablement énervé, j'hésite afin de me calmer entre deux plans, le premier un plan hot-dog plus films de cul, le second un bon restau chinois. Bon, je verrais ça dans le métro, dans un cas comme dans l'autre il faut que je regagne le centre de Paris !

 

Ça fait une trotte, si seulement j'avais quelque chose à lire ! A lire ! Mes livres ? J'ai oublié pour 75 euros de livres de photos chez ces abrutis. Il est impensable d'y retourner de suite ! Revenir voir le lendemain ? Encore faut-il qu'on me les ait mis de côté ! Je décide plutôt d'y retourner vers 23 h 30, à cette heure le repas sera fini et tous ces gens seront soit assoupis, soit occupées ! Le plan me paraît bon ! Mais étant déjà énervé, ce souci supplémentaire finit de me couper l'appétit. Je tue donc le temps dans une cabine vidéo de sex-shop où j'arrive à m'intéresser à deux ou trois trucs assez excitants.

 

23 h 20 ! Bon je peux y aller ! D'abord le porche. Aïe ! Un digicode, mais ce n'est pas grave, Chantal avait le numéro sur son plan et comme ce numéro est 1789… trouver ensuite le bon couloir, la bonne porte, et l'ouvrir… mais elle n'était pas fermée !

 

Dans la salle on a tamisé les lumières, ça baise sur les banquettes, par terre aussi, ça se tripote, ça se lèche, ça se suce, ça s'embrasse, l'orgie quoi ! D'autres font banquette, certains se masturbent, d'autres ont sombré dans le sommeil. Personne ne s'aperçoit de mon arrivé, mon paquet est resté sur la petite table à côté du vestiaire, je le prends et vais pour repartir, quand soudain…

 

Quel beau dos ! C'est vrai que c'est beau un dos ! C'est vrai aussi que parfois on est déçu quand on regarde de l'autre côté ! Elle est là, derrière le comptoir en train de siroter je ne sais quoi, toute seule assise sur un grand tabouret ! Je m'approche. Elle m'a entendu, elle se retourne ! C'est ma voisine de tout à l'heure, la seule qui ne riait pas stupidement aux histoires nulles de ces messieurs ! Elle n'est vêtue à présent que de sa culotte et j'aime ses petits seins terminés par de gros tétons arrogants

 

- Vous êtes revenu ?

- J'avais oublié quelque chose !

- J'ai apprécié votre sortie de tout à l'heure !

- Merci ! Je peux vous caresser le dos !

- Bien sûr !

 

Sa peau est veloutée, agréable, une caresse !

 

- Vous avez la peau douce !

- Je sais !

- Euh ! Vous vous êtes amusée un peu ?

- M'amuser avec ces conards ! Jamais de la vie

- Mais alors…

- Alors pourquoi je suis là ? Disons que je peux difficilement faire autrement Continuez à me caresser, vous faites cela très bien !

 

Je tente une caresse vers les seins, elle se laisse faire.

 

- Je peux ?

- Oui ! Ne soyez pas timide !

 

Et la voici qui m'enlace, nos lèvres se rapprochent, elle me roule un patin plein d'énergie ! Bien sûr je bande et elle s'en aperçoit.

 

- Je suis contente de vous faire de l'effet !

 

Un peu à la manière de Clara tout à l'heure, elle me met la main à la braguette.

 

- On ne va pas la laisser enfermée, on va lui faire prendre l'air !

 

Elle dit cela avec un sourire désarmant, sans aucune vulgarité ! Elle sort ma queue et la branle un petit peu, puis s'arrête. Je la regarde, elle est au bord des larmes.

 

- Venez, on va s'asseoir là-bas ! Dit-elle

- Pourquoi ne pas sortir, plutôt ?

- Je vais vous expliquer !

 

Elle m'explique, c'est son compagnon qui organise ce genre de truc, c'est un type plein de fric, Un jour suite à une annonce il a rencontré Guylaine (elle s'appelle Guylaine) et ils se sont mis en ménage. Guylaine était ruinée, son mari l'avait laissée veuve avec d'incroyables dettes, à cela s'ajoutaient des besoins d'argents important pour soigner ses parents et l'un de ses enfants si je me souviens bien. Bref du Zola ! Donc le monsieur, il payait l'addition ! Bien sûr Guylaine pouvait partir du jour au lendemain, et plus personne pour payer tout cela ! Les dettes encore, ce n'est pas le plus grave, mais sa famille… Et la voici qui pleurniche !

Je lui parle doucement, je la caresse, j'hésite pour le moment à faire trop sexuel, attendant qu'elle se calme !

 

- Echappons-nous une heure et je vous raccompagnerais !

- Vous seriez déçu !

- Je ne pense pas !

- Si ! Je ne vous ai pas encore tout dit ! Je suis profondément masochiste, et je cherchais un type qui puisse me permettre d'assouvir mes fantasmes. Pour moi, le SM est un jeu. Un jeu très fort, un jeu particulier, mais un jeu ! Tu comprends ?

- Oui ! Je comprends !

- Et quand tu as fini de jouer à quelque chose, tu fais quoi ? Toi ?

- Ben je passe à autre chose !

- Oui ! Moi aussi ! Mais pas lui ! Lui, son truc c'est que je sois sa soumise 24 heures sur 24. Ça me débecte, mais dans ma situation, j'ai bien été obligé de m'y faire ! Au début il me traînait dans des orgies, des machins ou il m'offrait à tout le monde, plus pour m'humilier qu'autre chose. Maintenant ça l'amuse moins, il continue à m'emmener, à me forcer à venir, mais il est rare qu'il me mette en scène.

- Alors vous faites quoi ?

- Rien ! Je m'emmerde, parfois, je fais des rencontres sympas. En fait c'est assez rare, mais j'hésite à aller plus loin. Déjà quand je parle à quelqu'un ça le rend grognon, violent même. Et de toute façon il m'interdit toute initiative !

- Je vois !

 

Je cherche alors à conclure cette conversation, ne souhaitant pas m'éterniser ici, mais elle me relance :

 

- Tu serais capable de me flageller en public ? Si tu le fais, après tu pourras me prendre comme une chienne

 

Oh là ! On se calme ! Elle m'enlace à nouveau, elle est au bord de la crise de nerf ! Nos langues s'échangent dans un baiser fougueux.

 

- S'il te plait !

- Mais tu ne rends pas compte du risque que tu prends ! Qu'est-ce qu'il va dire ?

- Je suis désolé de te dire ça, mais ce n'est pas ton problème !

- C'est moi qui suis désolé, je ne peux pas !

- J'ai besoin de me venger ce soir, ne me refuse pas ça. S'il te plait !

- Juste une fessée alors ?

- Non, je vais aller chercher un martinet, ou plutôt non ! Prend ta ceinture.

 

Elle me la dégrafe carrément.

 

- Voilà, tu sors ta bite, tu vas te branler d'une main et me fouetter avec l'autre et quand tu me sentiras prête, je veux que tu me sodomises !

 

J'hésite encore un peu.

 

- S'il te plait !

 

Elle enlève sa culotte et s'arc-boute sur la table me tendant ses fesses. Le spectacle est trop beau, j'ai plus envie d'embrasser ce joli cul exposé à mon regard que de le flageller !

 

- Alors ?

- On y va !

 

Le premier coup est cinglant et laisse une belle zébrure rouge sur ces fesses. J'ai peur d'y être allé trop fort !

 

- Continue !

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Un deuxième coup, un troisième, son cul est à présent strié de traînées rouges et certaines se boursouflent

 

- Encore ! Plus fort !

 

Elle commence à m'inquiéter sérieusement, à ce rythme-là, elle va se payer des marques pendant 3 semaines, mais je réalise que c'est sans doute ce qu'elle cherche. Malgré moi, j'ai maintenant attrapé une érection assez sévère. Je décide donc de lui cingler encore deux ou trois fois les fesses avant de la sodomiser comme elle le souhaitait. Je réalise soudain que toute cette affaire n'est pas très discrète. Ce bruyant spectacle a attiré nombre de participants qui vienne se rincer l'œil. Mais je n'y prête guère attention. Ma bite est maintenant toute raide, rapidement j'enfile une capote lubrifiée et m'approche de son petit trou. J'y pénètre très facilement. Elle pousse un premier râle. Ce n'est pas possible, elle va ameuter tout le quartier. J'hésite à continuer, me décide enfin, elle râle à nouveau encore plus fort. Et ce qui devait arriver arriva :

 

- Mais il est revenu ce sale connard !

 

Le beauf de tout à l'heure, son compagnon, donc !

 

- Foutez-moi ce pédé dehors !

 

Déjà les videurs s'approchent, alors que Guylaine éclate en crise de larmes. Je ne me bats jamais, et de toute façon je ne fais pas le poids ! Mais une bouffée d'adrénaline me fait perdre tout contrôle ! Et d'un geste maladroit j'envoie un coup de poing dans la face d'abruti du beauf lui provoquant un immédiat et spectaculaire saignement de nez ! Et tandis qu'on me pousse dehors avec une brutalité inouïe, j'ai l'espace d'une seconde la vision de cette scène inimaginable. Guylaine, se jetant dans les bras de son compagnon pour le réconforter.

 

- Pétasse !

 

Me voici dehors, on me jette mon pantalon, mais pas ma veste, qui contient tous mes papiers. J'ai été frappé au ventre et à la tête et je ne me sens pas bien. Certes, je n'ai rien de bien grave, mais du sang a coulé maculant mes vêtements. Je reste là assis sur le rebord du caniveau, puis, je réalise que j'ai quand même sans doute le temps d'attraper le dernier train, et me dirige péniblement vers le métro, tenant piteusement mon pantalon afin de l'empêcher de tomber

 

Passons sur l'histoire invraisemblable que j'ai dû raconter à ma femme. Le lendemain vers 10 heures, m'étant éclipsé de mon bureau, c'est avec beaucoup d'appréhension que je demande à voir le patron de ce curieux bistrot.

 

- J'ai dû oublier des papiers personnels et même ma veste hier soir…

- Ah oui ! Un instant je vous prie !

 

Il me tend deux sacs plastiques, l'un contient ma veste, je vérifie, apparemment rien ne manque, l'autre contient mes livres ! Mais comment ont-ils pu ? Je regarde mieux et j'aperçois un petit sachet. J'ouvre découvrant… ma ceinture ! Il y a aussi un petit carton sur lequel est indiqué un numéro de téléphone, des horaires et ces quelques mots :

 

"Appelle-moi ! Je t'aime ! Guylaine !"

 

Des larmes de bonheur me viennent aux yeux, je vois trouble.

 

- Vous ne vous sentez pas bien ? Monsieur !

- Oh ! Si !

 

Nicolas Solovionni © 2000

nikosolo@hotmail.com

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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Samedi 23 décembre 2000 6 23 /12 /Déc /2000 13:53

Résidence des Mésanges par Eddy

 

Gaystamp

 

Des déplacements toujours des déplacements ! Mais j'en ai marre ! Marre de ces villes de provinces où il n'y a rien à foutre le soir. Je connais maintenant la carte de France par cœur. Je suis tombé sur la liste des 30 plus grandes villes de France, je me les suis toutes tapées ! Toutes !

 

Celle-ci ne fait pas partie des 30 plus grandes, mais elle n'est pas loin de la grande bleue. Le déplacement durera quatre semaines m'a-t-on prévenu (d'habitude c'est rarement plus d'une) Donc au lieu de me faire loger à l'hôtel, mon patron m'a loué un petit studio qui sert d'ordinaire pour la période de vacances.

 

Le bureau des voyages de ma boite a sans doute cru bien faire, le nom est très joli, ça s'appelle la " résidence des mésanges ". N'empêche que ce machin est perché au 4ème étage, l'escalier pour y accéder est si étroit que deux personnes normalement constituées ne peuvent se croiser qu'en se réfugiant sur un palier, que les fenêtres sont minuscules et que la vue donne -comble de l'horreur- sur le clocher de l'église ! Et s'il se contentait d'être hideux le clocher, non, il sonne ! Toutes les heures ! Sinon c'est assez spacieux et pas trop mal agencé. J'ai malgré tout téléphoné au boulot pour leur demander s'ils pouvaient me trouver autre chose. Ils m'ont répondu qu'ils allaient voir ! Le " on va voir " étant bien souvent une façon comme une autre de dire " on s'en fout " !

 

Donc, à ce joyeux tintamarre autorisé au mépris du principe de la séparation de l'église et de l'état, s'ajoute le fait que je n'aie pas grand chose à faire le soir. Résultat : je me lève de plus en plus de bonne heure et ce matin me voici prêt environ une heure trop tôt ! Je n'aurais pas dû déjeuner, et aurais pu ainsi me faire servir une ou deux bonnes tartines de pain pas trop cuites et bien beurrées, agrémentées de confiture, et j'aurais trempé le tout dans un bon café au lait bien fumant ! Hum ! Mais j'ai déjà déjeuné d'un innommable café soluble et d'un croissant de la veille !

 

Je décide de prendre un peu l'air à la fenêtre. La face arrière de l'église me bouche la moitié de la vue. Je regarde à droite et à gauche et aperçoit une fenêtre grande ouverte donnant sur une mansarde. Rien d'original me direz-vous ? Sauf que dans la mansarde il y a un lit ! Et que sur ce lit il y a un corps nu ! Je n'en distingue pas le visage, hors de mon champ visuel, mais cette paire de fesses me nargue !

 

On ne se refait pas ! Et de toute façon qu'auriez-vous fait à ma place ? Je reste scotché attendant qu'il se passe quelque chose. C'est dans ces moments-là que l'on se rend compte que l'esprit humain est fragile ! Parce que : que voulez-vous qu'il se passe ? L'être humain (et j'espère bien qu'il s'agît d'une femme !) va finir par bouger, qu'est-ce qu'il va se passer ? J'aurais la vision d'un corps plus ou moins nu qui va durer, perception rétinienne comprise, moins de 2 secondes. Tout cela pour une paire de nénés, alors qu'il me suffit d'aller au bord de la mer pour en voir des paquets entiers !

 

Mais justement dans ces moments-là, on ne raisonne pas ! Surtout pas ! On attend !

 

Je dois en être à ma troisième cigarette, moi qui ne fume d'habitude presque pas, quand le corps se met à bouger, mais c'est pour se mettre légèrement de côté. On ne distingue toujours pas d'indice probant qui pourrait m'éclairer sur le sexe de cette personne. Mais je me dis que si ça a bougé, c'est que ça se réveille, et que ça ne va pas tarder à rebouger ! J'essaie d'ajuster ma vue au maximum, si seulement j'avais des jumelles, je ne distingue pas de système pileux, c'est donc une femme ! Quoique certains mecs n'ont pas beaucoup de poils. Bon on attend !

 

Effectivement cinq minutes plus tard, ça se retourne, et… Merde, c'est un mec !

 

Et c'est à ce moment-là que les réactions vont diverger ! Sans doute une partie des gens dans mon cas auraient de dépit fermé cette putain de fenêtre en maugréant après les exhibitionnistes qui sont tous des pédés, etc, etc… Mais l'autre partie elle fait quoi ? Ben elle reste ! Et me voici tout étonné d'en faire partie, de cette deuxième partie !

 

Parce que, il y a une suite au spectacle, et cette suite, je la regarde aussi. Le type s'est saisi de sa bite et se met à jouer avec, ce n'est pas une vraie masturbation, ça n'en a pas le rythme, mais n'empêche, il se tripote, et il bande comme un cerf. Et dernière surprise de la matinée (Pour le moment ! Pour le moment !) Je sens un frétillement tout à fait caractéristique au niveau de mon entre-jambes ! Mon dieu ! Je bande ! Ce qui n'est pas grave ! Bien au contraire ! Mais que cette situation-là me fasse bander ! Voilà qui est singulier !

 

Et le voilà qu'il se lève l'animal, et qu'il se dirige vers la fenêtre ! D'instinct, je me recule ! J'ignore s'il m'a vu ! Et puis s'il m'a vu, qu'est-ce que ça peut bien faire ? Je regarde l'heure, j'ai encore une bonne heure devant moi avant d'aller bosser. Je vais satisfaire un petit besoin naturel, puis poussé par je ne sais quelle curiosité je me rapproche de la fenêtre, l'air faussement décontracté, genre " je viens d'arriver, j'ai rien vu avant ! ", je regarde en direction de la fenêtre de tout à l'heure ! Le citoyen y est toujours, il a par contre noué une serviette de bain autour de sa taille…et (je vous avais bien dit que les surprises n'étaient pas terminées), et le mec me salue de la tête !

 

Alors là, il faut que je vous dise, on apprend ça dans les séminaires de formation, quand on a une activité qui nous fait connaître une multitude de gens, on ne peut pas tous se les remémorer, il nous est donc conseillé de répondre à toutes salutations même si la bobine du " salueur " ne vous rappelle rien. C'est un réflexe, je réponds donc au type par un même signe de tête ! Je m'aperçois aussi rapidement que vue la topologie des lieux seul un nombre restreint de personne sont susceptible de mater notre animal. Il savait donc parfaitement ce qu'il faisait.

 

Donc on reprend, pour ne pas perdre le fil, il me salue, je lui rends ce salut, et c'est alors qu'il dénoue sa serviette de bain, m'apparaissant complètement à poil dans l'embrasure de sa fenêtre, et pour me montrer que le geste n'est pas gratuit, il se met à se tripoter ostensiblement le zizi !

 

Un maniaque sexuel ! Au secours ! Et moi au lieu de laisser tomber et de laisser l'hurluberlu à ses délires, je continue à mater, fasciné par l'étrangeté de la scène ! Et ce trouble qui me reprend dans la braguette. Je devrais arrêter les déplacements. C'est sexuellement dérangeant !

 

Le type quitte un moment la fenêtre, le show serait-il terminé ! Non le voici qui revient, toujours à poil mais avec un téléphone à la main qu'il m'exhibe ! Je ne comprends pas vraiment, ou plutôt je trouve confortable de ne pas chercher à comprendre ! Il insiste ! Il me fait d'autres gestes ! Je fais l'andouille ! Il repart ! L'affaire va donc se terminer ! Non ! Il revient, mais avec un ensemble de feuilles d'essuie-tout non séparées… et dessus il y a un numéro de téléphone ! Il me communique son numéro de téléphone ! Dingue ! J'ai quand même l'impression que ce gars-là prend de sacrés risques ! A ce moment-là, j'aurai pu clôturer l'anecdote, il y avait déjà de quoi raconter ! Mais non, son téléphone, je le note ! Et je l'appelle !

 

Il se pointe à la fenêtre avec son téléphone

 

- Allô ! Eh bien c'est moi, à la fenêtre !

- Enchanté ! Me feriez-vous l'honneur de partager mon petit déjeuner ?

- Pourquoi-pas ?

 

Le ton était courtois, correct et surtout me paraissait normal, j'avais en effet un peu peur de tomber sur " le parfait gogol ". Il me donne ses coordonnées et j'y vais. J'ai l'impression d'être sur une autre planète, je ne réalise pas bien. Je sonne le type est là, toujours à poil si ce n'est sa serviette de bain nouée à nouveau autour de sa taille.

 

- Entrez-donc ! Je m'appelle Victor !

 

Je me présente à mon tour, l'endroit est petit mais propre et coquet.

 

- Venez dans la cuisine, je vais faire du café.

 

Je le suis, et hop ! Le voici qu'il dénoue sa serviette, j'ai ainsi son cul devant moi. Un trouble étrange m'envahit. Je ressens soudain le besoin morbide de toucher, je me retiens cependant. Il jette carrément la serviette dans un coin et arrivé dans la cuisine se tourne vers moi !

 

- Je suppose que ça ne vous dérange pas de me voir à poil ! Hein ?

- Non, mais admettez que la situation est un peu étrange !

- Justement c'est ce qui donne du piquant à la vie !

 

C'est effectivement un point de vue ! Puis tout en préparant le café, il enchaîne :

 

- Alors vous êtes un peu voyeur ?

- Juste un peu, je ne recherche rien, mais si j'ai l'occasion, je ne vais pas me priver ! 

- Vous avez peut-être des histoires de voyeur à me raconter, des histoires vécues ?

 

Je cherche dans ma mémoire, je ne trouve pas grand-chose

 

- A vrai dire ce genre d'évènements est plutôt rare, bien sûr chez quelqu'un qui cherche ce doit être plus courant ! Et vous, vous aimez vous exhiber ?

- J'adore !

 

Mes yeux n'arrivent pas à se détourner de sa quéquette. Il va se passer quelque chose, je le sens. Déjà le fait d'être venu jusqu'ici est assez surprenant. Mais je ne suis pas prisonnier, je peux partir quand je veux, là tout de suite. Mais en ais-je seulement envie ? Apparemment le type ne sait pas trop sur quel pied danser afin d'aborder des choses plus hard. Je décide de l'étonner.

 

- Elle est jolie ta quéquette !

 

Tout surpris le Victor, surpris agréablement vous vous en doutez bien !

 

- Mais si tu as envie de la caresser, ne te gène surtout pas !

- Et si je te disais que je n'ai jamais fait cela ?

- Je te crois, mais... vraiment jamais ?

- Ça remonte à loin en tout cas !

- Caresse-là, elle va se redresser de joie !

 

J'y touche, je la caresse, c'est doux, ça bouge, ça grossit. Je sens la mienne qui frétille dans mon slip. Cette matinée va être un tournant de ma vie sexuelle, je le sens. Ou plutôt non pas un tournant, une révélation. Ce n'est pas parce que je vais m'amuser (et j'en ai à ce moment-là vachement envie) avec une bite que je vais me mettre à négliger les femmes !)

 

Et puisque nous en sommes à ce genre de réflexions qu'il soit permis à l'auteur de ce petit texte sans prétention de s'insurger contre une certaine beauferie qui parce que quelqu'un se découvre des affinités homosexuelles, se permet de dire avec une suffisance crasse : " 'Tiens, il a changé de bord ". Et bien non je n'ai pas changé de bord, j'ai essayé autre chose ! Mais la bêtise à toujours le dernier mot, et les bisexuels (à voile et à vapeur) sont encore moins compris -si cela était encore possible- que les homos. Fin de la parenthèse !

 

Je ne caresse plus, je branle maintenant carrément la queue de ce super inconnu. Mais l'excitation me gagne trop ! Je veux ma part et prestement je me déshabille. Victor m'invite à passer dans la chambre. Si l'on m'avait dit, il y n'a même pas une heure qu'en découvrant ce cul à poil sur ce plumard par cette fenêtre ouverte, je finirais par y rejoindre son mâle occupant, je lui aurais sans doute ri au nez. Victor me caresse partout, il a les mains douces, cet olibrius ! Il veut m'embrasser sur la bouche, je refuse, je lui dis ne pas être encore prêt pour ça, il a le savoir-vivre de comprendre. Et nous branlons mutuellement la bite, nos deux queues sont bandées à leur maximum, je sais que cela va continuer en fellation.

 

Qui fera le premier pas ? Je me surprends en le faisant, et j'accueille dans ma bouche ce membre chaud, doux, délictueux, je le lèche de la langue, je le suce des lèvres, son gland turgescent est une merveille, je l'embrasse comme j'embrasserai de plaisir le nez mutin d'une femme transie de froid, je l'embrasse parce que c'est beau, parce que la situation m'excite, parce que ce type est trop sympa, parce que j'aime ce que je suis en train de faire. Je suce un mec, ce matin dans cette ville de province à 30 mètres du carillon du clocher de l'église et j'en suis fier, et j'ai envie de gueuler à tous ceux qui critiquent sans savoir : "essayez donc, bande d'ignares, essayez donc et vous changerez peut-être d'avis ! Et si vous ne voulez pas essayer, libre à vous, mais au moins ne critiquez pas ce que vous ne connaissez même pas, ce que vous ne connaîtrez sans doute jamais !"

 

Victor me suce à son tour, cela ne me paraissait pas indispensable, mais là surprise était aussi par ici ! Ce type suçait divinement ! J'en ai pourtant connu des suceuses et des bonnes, et si cette fellation n'est pas la meilleure que j'ai reçue, on en est malgré tout pas très loin ! S'il continue comme cela je vais jouir dans sa bouche ! Mais qu'importe, je vais pour lui dire. Trop tard j'éjacule ma liqueur, il la boit. Sublime ce type m'a donné trop de plaisir, il faut que je lui rende la pareille. Je fais ce que je peux, il a l'air d'aimer, je sais très bien que je n'aie ni l'expérience ni l'habitude. Je le lui dis !

 

- Comme toute réponse il me fait un large sourire et me caresse le trou du cul ! Non, pas ça, je veux dire : pas ce matin ! Demain ou ce soir. Il faut que j'y aille.

 

Je reprends son sexe dans mes mains, je le branle à fonds, il jouit enfin. Je regarde ma montre, il faut que j'y aille.

 

- Excuse-moi, je m'y prends comme un manche !

- Mais tu es tout excusé. Reviens quand tu veux ! Tu connais le chemin !

 

Je sortais, les idées pas très claires. J'avais besoin de prendre de la distance, de trier tout cela, de l'analyser. J'avais sauté à pied joint dans cette nouvelle expérience. Maintenant avec un tout petit peu de recul, les choses ne me paraissaient pas aussi évidentes. Je voulais essayer d'approfondir. La journée entière j'essayais de comprendre en portant un regard critique sur les gens que je côtoyais. Mais c'était toujours la même chose ! Les visages des femmes continuaient de m'émoustiller comme ils l'avaient toujours fait, et imaginer une paire de sein ou un joli cul bien rebondi me stimulait toujours autant mon imagination. Par contre j'avais beau regarder avec un œil différent la tronche des mecs, je n'arrivais pas, même en me forçant à y trouver un quelconque érotisme. J'en concluais qu'un concours de circonstance m'avait fait faire un coup de folie. Cette affaire serait donc sans suite, et pour me le prouver, je draguais comme un malade une petite secrétaire fort appétissante. J'essayais de décrocher un rendez-vous, elle ne me disait pas non, mais me faisait poiroter. Quelques minutes avant la sortie du bureau, elle m'avisa que ce soir, décidément, elle ne pouvait pas, mais que demain peut-être...

 

Pas grave ! Ne souhaitant pas aller au restaurant ce soir, je me fis quelques courses, des trucs sympas, une bonne bouteille ! J'allais me faire un bon repas de célibataire ! Et pour la suite de la soirée je louais deux cassettes pornos que je choisissais non pas en en fonction des histoires, mais en fonction des modèles, l'une avec des travestis, et l'autre " classique ".

 

En rentrant dans mon pigeonnier, j'ouvrais la fenêtre pour aérer un peu. Instinctivement je regardais en direction de la fenêtre de Victor, elle était fermée. Je me surpris d'en en être déçu ! Le souvenir des évènements du matin m'envahit brutalement. Saisi d'une impulsion subite, je me saisis du téléphone et composais son numéro. Personne ! Je décidais de me passer la première casette, je me ferais à manger ensuite. Elle n'était pas mal du tout cette casette avec de belles scènes impliquant des beaux travelos bien membrés, et très féminins. J'attrapais une trique sévère que j'entretenais juste ce qu'il faut, n'ayant pas l'intention de jouir pour le moment ! Le film fini, je n'en pouvais plus, j'avais mentalement sélectionné quelques passages qui accompagneraient bien ma jouissance au cas où ! Mais avant toutes choses, aller voir à la fenêtre ! Et, joie, c'était ouvert, j'attendais quelques minutes, mais rien ! Je me décidais donc à appeler.

 

- C'est moi, je peux passer !

- Je suis avec quelqu'un, ça m'embête un peu !

- Demain matin, alors ?

- Euh, ben non, je te rappellerais !

 

Je raccrochais dépité et réalisais soudain que ce zouave n'avait pas mon numéro. Il s'était bien amusé, excité par l'insolite de l'instant et n'avait tout simplement plus envie. Ça me désolait, mais ça avait le mérite de classer le problème. Ça m'énervait, je n'avais plus faim pour l'instant, je verrais cela plus tard, plus non plus envie de me masturber. J'enfilais une veste et pris ma sacoche, décidé à aller faire un tour en ville, un tour " comme ça ", un tour pour rien, pour m'aérer, pour me changer les idées, pour réfléchir, peut-être !

 

Je marchais ainsi deux heures durant, ne m'arrêtant que pour apaiser ma soif d'un pauvre demi-panaché sans panache ! Je rentrais, et si me idées n'étaient pas plus classées qu'auparavant, au moins j'étais un peu calmé. Je m'apprêtais donc à me faire le petit programme prévu, petite bouffe un peu arrosé, masturbation devant la cassette X et éjaculation devant les scènes de la cassette "trans" que j'avais repéré, puis dodo ! Un coup d'œil à la fenêtre, avant, comme ça par réflexe ! Des feuilles d'essuie-tout sont dépliées, quelque chose est indiqué dessus, mais c'est écrit un peu petit, je m'y prends à plusieurs fois, et je crois deviner " rappelle ! ". Un moment d'hésitation ! Et si ce message ne m'était pas destiné ? Mais qu'est-ce que je risque, j'appelle !

 

- C'est pour moi le message ?

- Oui ! Passe si tu veux, je vais te présenter un copain !

- J'arrive !

 

Me voici soudain requinqué : j'y cours, j'y vole, je m'y précipite !

 

Victor m'ouvre, son éternelle serviette autour de la taille, il me fait un bisou comme il le ferait à une vieille copine

 

- Je te présente D'Jemba ! C'est Jean-Baptiste, mais pour les amis c'est D'Jemba !

 

D'Jemba est un antillais très légèrement efféminé, il s'est également enveloppé d'une serviette, mais la quitte aussitôt, libérant une magnifique queue noire ! Cette vision me provoque quasi immédiatement un début d'érection. Et soudain j'ai la réponse à mes questions existentielles de l'après-midi ! Ce ne sont pas les mecs qui me font bander, c'est leur queue !

 

- J'ai raconté à D'Jemba comment on s'était rencontré, ça l'a tout excité et il a eu envie de te connaître !

 

 Mais la queue de D'Jemba, je l'ai déjà dans la main, c'est un régal de toucher une chose aussi douce, je la masturbe légèrement, je la décalotte, j'en embrasse le mât, et sans trop réaliser, je la fourre dans ma bouche et commence à m'en régaler, ma langue passe partout, sur le gland, sur le prépuce, descend sur les couilles.

 

J'arrête un moment afin de me déshabiller, je n'ai jamais dû me déshabiller aussi vite ! Victor et D'Jemba sont devant moi, je m'agenouille et me mets à sucer leurs queues alternativement, je passe de la noire à la blanche, de la blanche à la noire. Je suis au bord de l'implosion. Et puis une pulsion me trotte dans la tête, je sais que maintenant je suis psychologiquement prêt, si l'un d'eux veut me sodomiser, je lui offre mon cul sans hésitation. 

 

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D'Jemba se libère un moment de mon étreinte et se retourne me gratifiant du spectacle de sa magnifique paire de fesses.

 

- Suce-moi le trou !

 

Il y a décidément des gestes qui n'étaient pas dans mes fantasmes, même les plus enfouis. Je le fais plus par obédience que par plaisir, mais je me surprends à trouver la chose agréable, et m'acharne de la langue contre son œillet, le forçant à s'entrebâiller, y pénétrant autant que je le peux. L'autre est aux anges !

 

- Oh ! La petite pute, elle m'encule avec sa langue !

 

Victor, lui est passé derrière moi et commence maintenant à m'administrer le même traitement, je le sens me mouiller la rondelle, j'essaie de m'ouvrir au maximum, mais je manque dramatiquement de pratique. Je sens un doigt s'engouffrer dans mon inimité. Mon dieu ! Je sais que le moment est proche maintenant ! Dans quelques minutes, une bite me pénétrera, je me serais fait enculer ! Cela sera un souvenir indélébile de ma vie sexuelle. Et j'ai l'impression qu'il sera encore plus fort si c'est moi qui le demande, alors je le lui dis :

 

- Vas-y encule-moi !

 

Ça ne tarde pas, Victor s'est saisi d'un préservatif et force l'entrée de mon anus, il a manifestement du mal à passer, je pousse autant que je peux, j'agis sur mes muscles et je tire sur mes fesses. Ca y est, ça passe ! Et ça s'enfonce de plus en plus ! J'ai maintenant une bite en moi. Je suis un enculé et j'en suis fier, et voici que ça s'agite, que ça remue, c'est un peu douloureux tout de même, il cherche son rythme, ralentit un peu puis accélère de nouveau, la douleur fait place peu à peu à un plaisir trouble, c'est trop bon ! J'aurais voulu en même temps m'occuper de D'Jemba, mais encore une fois, je suis trop novice pour faire trente-six choses à la fois !

 

Quelque chose se passe derrière moi, la pine de Victor ne bouge plus, je comprends qu'il jouit, son silence me déçoit un peu, moi qui ai l'habitude des éjaculations démonstratives. Je me demande alors qui va s'occuper de la mienne quand je sens la bite de D'Jemba quémander l'entrée de mon trou ! Hé ! Mais c'est que ce n'est pas la même taille ! Comme tout cela va-t-il entrer ? Et bien ça ne rentre pas si mal que ça, le chemin est fait, semble-t-il ! C'est un peu douloureux, beaucoup plus que tout à l'heure, je m'apprête à le lui dire et à laisser tomber, mais j'attends quelques instants, ça va mieux, ça va beaucoup mieux, ça va même très bien, quel pied. D'Jemba me ramone comme un artiste. Instant hélas trop brefs, lui aussi jouira très vite. Ce type a des facultés de récupération assez dingues, il ne s'accorde aucun répit, va chercher un préservatif dans la boite, sur la table, me le tend :

 

- A ton tour de me prendre !

 

Je lui dois bien ça et ça me fait plaisir de lui en donner.

 

Je m'étonne de la facilité avec laquelle je le pénètre. L'action sera brève, moi qui d'habitude mets un certain temps à jouir, là c'est venu très vite, j'en suis un peu gêné. D'Jemba a quand même eu le temps d'apprécier ! Tant mieux. Je me retire confus.

 

- Viens ! Je vais te rafraîchir dit alors Victor à D'Jemba.

 

Nous nous dirigeons vers l'étroite salle de bain, et j'assiste alors à ce spectacle époustouflant. Victor avec une rapidité déconcertante se met à pisser en dirigeant le jet bers le sexe de D'Jemba ! Il en met partout, ses couilles sont dégoulinante d'urine. D'Jemba apprécie :

 

- C'est bon, c'est tout chaud !

 

Je me surprends à bander devant l'étrangeté de la scène, ce qui n'échappe pas à la vigilance de Victor

 

- T'en veux une petite goutte ?

 

J'allais dire non, mais il n'attend pas ma réponse et m'asperge à mon tour, le contact de ce jet doré me redresse lentement mais sûrement ma queue, je bande à nouveau. Et puis saisi d'une impulsion subite, je quittais précipitamment l'endroit.

 

- Quelque chose ne va pas ?

- Si mais ça fait beaucoup pour un seul jour, je vous laisse !

 

Ils me proposent de m'emmener dans une pizzeria, je refuse poliment, j'ai besoin d'essayer d'y voir clair, au calme, sans personne pour m'influencer, et sans que mes réflexions soient parasitées par des éléments extérieurs comme au travail cette après-midi. Je prends congé, je rentre.

 

J'ai faim maintenant, je sors du frigo toutes les bonnes choses que j'ai achetés et les dispose sur la table, j'ai vraiment à ce moment-là envie de m'en foutre plein la lampe.

 

Mon regard est soudain attiré par une grosse enveloppe posé dans un coin. L'envoi journalier de ma boite. Je l'ouvre sans conviction : le bulletin archi nul de l'entreprise, les communications sans intérêts de ma direction générale... je m'apprête à mettre tout le paquet à la corbeille, quand j'aperçois une enveloppe un peu plus personnalisée que le reste. Je déchire l'enveloppe et en lit le contenu.

 

" Suite à votre demande, nous vous proposons de transférer votre logement de fonction temporaire à " tel et tel endroit " Veuillez nous adresser un fax pour confirmation et blablabla... "

 

Quel démon me poussa alors à prendre cette feuille, à la froisser, en faire une boulette et pour être bien sûr que je n'irais pas la récupérer, la jeter à travers ma fenêtre ouverte ?

 

FIN

Eddy Stokien © edvardstokien@hotmail.com 

Première publication sur Vassilia, le 23/12/2000

 

 

 

 

  

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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