Samedi 23 décembre 2000 6 23 /12 /Déc /2000 13:53

Résidence des Mésanges par Eddy

 

Gaystamp

 

Des déplacements toujours des déplacements ! Mais j'en ai marre ! Marre de ces villes de provinces où il n'y a rien à foutre le soir. Je connais maintenant la carte de France par cœur. Je suis tombé sur la liste des 30 plus grandes villes de France, je me les suis toutes tapées ! Toutes !

 

Celle-ci ne fait pas partie des 30 plus grandes, mais elle n'est pas loin de la grande bleue. Le déplacement durera quatre semaines m'a-t-on prévenu (d'habitude c'est rarement plus d'une) Donc au lieu de me faire loger à l'hôtel, mon patron m'a loué un petit studio qui sert d'ordinaire pour la période de vacances.

 

Le bureau des voyages de ma boite a sans doute cru bien faire, le nom est très joli, ça s'appelle la " résidence des mésanges ". N'empêche que ce machin est perché au 4ème étage, l'escalier pour y accéder est si étroit que deux personnes normalement constituées ne peuvent se croiser qu'en se réfugiant sur un palier, que les fenêtres sont minuscules et que la vue donne -comble de l'horreur- sur le clocher de l'église ! Et s'il se contentait d'être hideux le clocher, non, il sonne ! Toutes les heures ! Sinon c'est assez spacieux et pas trop mal agencé. J'ai malgré tout téléphoné au boulot pour leur demander s'ils pouvaient me trouver autre chose. Ils m'ont répondu qu'ils allaient voir ! Le " on va voir " étant bien souvent une façon comme une autre de dire " on s'en fout " !

 

Donc, à ce joyeux tintamarre autorisé au mépris du principe de la séparation de l'église et de l'état, s'ajoute le fait que je n'aie pas grand chose à faire le soir. Résultat : je me lève de plus en plus de bonne heure et ce matin me voici prêt environ une heure trop tôt ! Je n'aurais pas dû déjeuner, et aurais pu ainsi me faire servir une ou deux bonnes tartines de pain pas trop cuites et bien beurrées, agrémentées de confiture, et j'aurais trempé le tout dans un bon café au lait bien fumant ! Hum ! Mais j'ai déjà déjeuné d'un innommable café soluble et d'un croissant de la veille !

 

Je décide de prendre un peu l'air à la fenêtre. La face arrière de l'église me bouche la moitié de la vue. Je regarde à droite et à gauche et aperçoit une fenêtre grande ouverte donnant sur une mansarde. Rien d'original me direz-vous ? Sauf que dans la mansarde il y a un lit ! Et que sur ce lit il y a un corps nu ! Je n'en distingue pas le visage, hors de mon champ visuel, mais cette paire de fesses me nargue !

 

On ne se refait pas ! Et de toute façon qu'auriez-vous fait à ma place ? Je reste scotché attendant qu'il se passe quelque chose. C'est dans ces moments-là que l'on se rend compte que l'esprit humain est fragile ! Parce que : que voulez-vous qu'il se passe ? L'être humain (et j'espère bien qu'il s'agît d'une femme !) va finir par bouger, qu'est-ce qu'il va se passer ? J'aurais la vision d'un corps plus ou moins nu qui va durer, perception rétinienne comprise, moins de 2 secondes. Tout cela pour une paire de nénés, alors qu'il me suffit d'aller au bord de la mer pour en voir des paquets entiers !

 

Mais justement dans ces moments-là, on ne raisonne pas ! Surtout pas ! On attend !

 

Je dois en être à ma troisième cigarette, moi qui ne fume d'habitude presque pas, quand le corps se met à bouger, mais c'est pour se mettre légèrement de côté. On ne distingue toujours pas d'indice probant qui pourrait m'éclairer sur le sexe de cette personne. Mais je me dis que si ça a bougé, c'est que ça se réveille, et que ça ne va pas tarder à rebouger ! J'essaie d'ajuster ma vue au maximum, si seulement j'avais des jumelles, je ne distingue pas de système pileux, c'est donc une femme ! Quoique certains mecs n'ont pas beaucoup de poils. Bon on attend !

 

Effectivement cinq minutes plus tard, ça se retourne, et… Merde, c'est un mec !

 

Et c'est à ce moment-là que les réactions vont diverger ! Sans doute une partie des gens dans mon cas auraient de dépit fermé cette putain de fenêtre en maugréant après les exhibitionnistes qui sont tous des pédés, etc, etc… Mais l'autre partie elle fait quoi ? Ben elle reste ! Et me voici tout étonné d'en faire partie, de cette deuxième partie !

 

Parce que, il y a une suite au spectacle, et cette suite, je la regarde aussi. Le type s'est saisi de sa bite et se met à jouer avec, ce n'est pas une vraie masturbation, ça n'en a pas le rythme, mais n'empêche, il se tripote, et il bande comme un cerf. Et dernière surprise de la matinée (Pour le moment ! Pour le moment !) Je sens un frétillement tout à fait caractéristique au niveau de mon entre-jambes ! Mon dieu ! Je bande ! Ce qui n'est pas grave ! Bien au contraire ! Mais que cette situation-là me fasse bander ! Voilà qui est singulier !

 

Et le voilà qu'il se lève l'animal, et qu'il se dirige vers la fenêtre ! D'instinct, je me recule ! J'ignore s'il m'a vu ! Et puis s'il m'a vu, qu'est-ce que ça peut bien faire ? Je regarde l'heure, j'ai encore une bonne heure devant moi avant d'aller bosser. Je vais satisfaire un petit besoin naturel, puis poussé par je ne sais quelle curiosité je me rapproche de la fenêtre, l'air faussement décontracté, genre " je viens d'arriver, j'ai rien vu avant ! ", je regarde en direction de la fenêtre de tout à l'heure ! Le citoyen y est toujours, il a par contre noué une serviette de bain autour de sa taille…et (je vous avais bien dit que les surprises n'étaient pas terminées), et le mec me salue de la tête !

 

Alors là, il faut que je vous dise, on apprend ça dans les séminaires de formation, quand on a une activité qui nous fait connaître une multitude de gens, on ne peut pas tous se les remémorer, il nous est donc conseillé de répondre à toutes salutations même si la bobine du " salueur " ne vous rappelle rien. C'est un réflexe, je réponds donc au type par un même signe de tête ! Je m'aperçois aussi rapidement que vue la topologie des lieux seul un nombre restreint de personne sont susceptible de mater notre animal. Il savait donc parfaitement ce qu'il faisait.

 

Donc on reprend, pour ne pas perdre le fil, il me salue, je lui rends ce salut, et c'est alors qu'il dénoue sa serviette de bain, m'apparaissant complètement à poil dans l'embrasure de sa fenêtre, et pour me montrer que le geste n'est pas gratuit, il se met à se tripoter ostensiblement le zizi !

 

Un maniaque sexuel ! Au secours ! Et moi au lieu de laisser tomber et de laisser l'hurluberlu à ses délires, je continue à mater, fasciné par l'étrangeté de la scène ! Et ce trouble qui me reprend dans la braguette. Je devrais arrêter les déplacements. C'est sexuellement dérangeant !

 

Le type quitte un moment la fenêtre, le show serait-il terminé ! Non le voici qui revient, toujours à poil mais avec un téléphone à la main qu'il m'exhibe ! Je ne comprends pas vraiment, ou plutôt je trouve confortable de ne pas chercher à comprendre ! Il insiste ! Il me fait d'autres gestes ! Je fais l'andouille ! Il repart ! L'affaire va donc se terminer ! Non ! Il revient, mais avec un ensemble de feuilles d'essuie-tout non séparées… et dessus il y a un numéro de téléphone ! Il me communique son numéro de téléphone ! Dingue ! J'ai quand même l'impression que ce gars-là prend de sacrés risques ! A ce moment-là, j'aurai pu clôturer l'anecdote, il y avait déjà de quoi raconter ! Mais non, son téléphone, je le note ! Et je l'appelle !

 

Il se pointe à la fenêtre avec son téléphone

 

- Allô ! Eh bien c'est moi, à la fenêtre !

- Enchanté ! Me feriez-vous l'honneur de partager mon petit déjeuner ?

- Pourquoi-pas ?

 

Le ton était courtois, correct et surtout me paraissait normal, j'avais en effet un peu peur de tomber sur " le parfait gogol ". Il me donne ses coordonnées et j'y vais. J'ai l'impression d'être sur une autre planète, je ne réalise pas bien. Je sonne le type est là, toujours à poil si ce n'est sa serviette de bain nouée à nouveau autour de sa taille.

 

- Entrez-donc ! Je m'appelle Victor !

 

Je me présente à mon tour, l'endroit est petit mais propre et coquet.

 

- Venez dans la cuisine, je vais faire du café.

 

Je le suis, et hop ! Le voici qu'il dénoue sa serviette, j'ai ainsi son cul devant moi. Un trouble étrange m'envahit. Je ressens soudain le besoin morbide de toucher, je me retiens cependant. Il jette carrément la serviette dans un coin et arrivé dans la cuisine se tourne vers moi !

 

- Je suppose que ça ne vous dérange pas de me voir à poil ! Hein ?

- Non, mais admettez que la situation est un peu étrange !

- Justement c'est ce qui donne du piquant à la vie !

 

C'est effectivement un point de vue ! Puis tout en préparant le café, il enchaîne :

 

- Alors vous êtes un peu voyeur ?

- Juste un peu, je ne recherche rien, mais si j'ai l'occasion, je ne vais pas me priver ! 

- Vous avez peut-être des histoires de voyeur à me raconter, des histoires vécues ?

 

Je cherche dans ma mémoire, je ne trouve pas grand-chose

 

- A vrai dire ce genre d'évènements est plutôt rare, bien sûr chez quelqu'un qui cherche ce doit être plus courant ! Et vous, vous aimez vous exhiber ?

- J'adore !

 

Mes yeux n'arrivent pas à se détourner de sa quéquette. Il va se passer quelque chose, je le sens. Déjà le fait d'être venu jusqu'ici est assez surprenant. Mais je ne suis pas prisonnier, je peux partir quand je veux, là tout de suite. Mais en ais-je seulement envie ? Apparemment le type ne sait pas trop sur quel pied danser afin d'aborder des choses plus hard. Je décide de l'étonner.

 

- Elle est jolie ta quéquette !

 

Tout surpris le Victor, surpris agréablement vous vous en doutez bien !

 

- Mais si tu as envie de la caresser, ne te gène surtout pas !

- Et si je te disais que je n'ai jamais fait cela ?

- Je te crois, mais... vraiment jamais ?

- Ça remonte à loin en tout cas !

- Caresse-là, elle va se redresser de joie !

 

J'y touche, je la caresse, c'est doux, ça bouge, ça grossit. Je sens la mienne qui frétille dans mon slip. Cette matinée va être un tournant de ma vie sexuelle, je le sens. Ou plutôt non pas un tournant, une révélation. Ce n'est pas parce que je vais m'amuser (et j'en ai à ce moment-là vachement envie) avec une bite que je vais me mettre à négliger les femmes !)

 

Et puisque nous en sommes à ce genre de réflexions qu'il soit permis à l'auteur de ce petit texte sans prétention de s'insurger contre une certaine beauferie qui parce que quelqu'un se découvre des affinités homosexuelles, se permet de dire avec une suffisance crasse : " 'Tiens, il a changé de bord ". Et bien non je n'ai pas changé de bord, j'ai essayé autre chose ! Mais la bêtise à toujours le dernier mot, et les bisexuels (à voile et à vapeur) sont encore moins compris -si cela était encore possible- que les homos. Fin de la parenthèse !

 

Je ne caresse plus, je branle maintenant carrément la queue de ce super inconnu. Mais l'excitation me gagne trop ! Je veux ma part et prestement je me déshabille. Victor m'invite à passer dans la chambre. Si l'on m'avait dit, il y n'a même pas une heure qu'en découvrant ce cul à poil sur ce plumard par cette fenêtre ouverte, je finirais par y rejoindre son mâle occupant, je lui aurais sans doute ri au nez. Victor me caresse partout, il a les mains douces, cet olibrius ! Il veut m'embrasser sur la bouche, je refuse, je lui dis ne pas être encore prêt pour ça, il a le savoir-vivre de comprendre. Et nous branlons mutuellement la bite, nos deux queues sont bandées à leur maximum, je sais que cela va continuer en fellation.

 

Qui fera le premier pas ? Je me surprends en le faisant, et j'accueille dans ma bouche ce membre chaud, doux, délictueux, je le lèche de la langue, je le suce des lèvres, son gland turgescent est une merveille, je l'embrasse comme j'embrasserai de plaisir le nez mutin d'une femme transie de froid, je l'embrasse parce que c'est beau, parce que la situation m'excite, parce que ce type est trop sympa, parce que j'aime ce que je suis en train de faire. Je suce un mec, ce matin dans cette ville de province à 30 mètres du carillon du clocher de l'église et j'en suis fier, et j'ai envie de gueuler à tous ceux qui critiquent sans savoir : "essayez donc, bande d'ignares, essayez donc et vous changerez peut-être d'avis ! Et si vous ne voulez pas essayer, libre à vous, mais au moins ne critiquez pas ce que vous ne connaissez même pas, ce que vous ne connaîtrez sans doute jamais !"

 

Victor me suce à son tour, cela ne me paraissait pas indispensable, mais là surprise était aussi par ici ! Ce type suçait divinement ! J'en ai pourtant connu des suceuses et des bonnes, et si cette fellation n'est pas la meilleure que j'ai reçue, on en est malgré tout pas très loin ! S'il continue comme cela je vais jouir dans sa bouche ! Mais qu'importe, je vais pour lui dire. Trop tard j'éjacule ma liqueur, il la boit. Sublime ce type m'a donné trop de plaisir, il faut que je lui rende la pareille. Je fais ce que je peux, il a l'air d'aimer, je sais très bien que je n'aie ni l'expérience ni l'habitude. Je le lui dis !

 

- Comme toute réponse il me fait un large sourire et me caresse le trou du cul ! Non, pas ça, je veux dire : pas ce matin ! Demain ou ce soir. Il faut que j'y aille.

 

Je reprends son sexe dans mes mains, je le branle à fonds, il jouit enfin. Je regarde ma montre, il faut que j'y aille.

 

- Excuse-moi, je m'y prends comme un manche !

- Mais tu es tout excusé. Reviens quand tu veux ! Tu connais le chemin !

 

Je sortais, les idées pas très claires. J'avais besoin de prendre de la distance, de trier tout cela, de l'analyser. J'avais sauté à pied joint dans cette nouvelle expérience. Maintenant avec un tout petit peu de recul, les choses ne me paraissaient pas aussi évidentes. Je voulais essayer d'approfondir. La journée entière j'essayais de comprendre en portant un regard critique sur les gens que je côtoyais. Mais c'était toujours la même chose ! Les visages des femmes continuaient de m'émoustiller comme ils l'avaient toujours fait, et imaginer une paire de sein ou un joli cul bien rebondi me stimulait toujours autant mon imagination. Par contre j'avais beau regarder avec un œil différent la tronche des mecs, je n'arrivais pas, même en me forçant à y trouver un quelconque érotisme. J'en concluais qu'un concours de circonstance m'avait fait faire un coup de folie. Cette affaire serait donc sans suite, et pour me le prouver, je draguais comme un malade une petite secrétaire fort appétissante. J'essayais de décrocher un rendez-vous, elle ne me disait pas non, mais me faisait poiroter. Quelques minutes avant la sortie du bureau, elle m'avisa que ce soir, décidément, elle ne pouvait pas, mais que demain peut-être...

 

Pas grave ! Ne souhaitant pas aller au restaurant ce soir, je me fis quelques courses, des trucs sympas, une bonne bouteille ! J'allais me faire un bon repas de célibataire ! Et pour la suite de la soirée je louais deux cassettes pornos que je choisissais non pas en en fonction des histoires, mais en fonction des modèles, l'une avec des travestis, et l'autre " classique ".

 

En rentrant dans mon pigeonnier, j'ouvrais la fenêtre pour aérer un peu. Instinctivement je regardais en direction de la fenêtre de Victor, elle était fermée. Je me surpris d'en en être déçu ! Le souvenir des évènements du matin m'envahit brutalement. Saisi d'une impulsion subite, je me saisis du téléphone et composais son numéro. Personne ! Je décidais de me passer la première casette, je me ferais à manger ensuite. Elle n'était pas mal du tout cette casette avec de belles scènes impliquant des beaux travelos bien membrés, et très féminins. J'attrapais une trique sévère que j'entretenais juste ce qu'il faut, n'ayant pas l'intention de jouir pour le moment ! Le film fini, je n'en pouvais plus, j'avais mentalement sélectionné quelques passages qui accompagneraient bien ma jouissance au cas où ! Mais avant toutes choses, aller voir à la fenêtre ! Et, joie, c'était ouvert, j'attendais quelques minutes, mais rien ! Je me décidais donc à appeler.

 

- C'est moi, je peux passer !

- Je suis avec quelqu'un, ça m'embête un peu !

- Demain matin, alors ?

- Euh, ben non, je te rappellerais !

 

Je raccrochais dépité et réalisais soudain que ce zouave n'avait pas mon numéro. Il s'était bien amusé, excité par l'insolite de l'instant et n'avait tout simplement plus envie. Ça me désolait, mais ça avait le mérite de classer le problème. Ça m'énervait, je n'avais plus faim pour l'instant, je verrais cela plus tard, plus non plus envie de me masturber. J'enfilais une veste et pris ma sacoche, décidé à aller faire un tour en ville, un tour " comme ça ", un tour pour rien, pour m'aérer, pour me changer les idées, pour réfléchir, peut-être !

 

Je marchais ainsi deux heures durant, ne m'arrêtant que pour apaiser ma soif d'un pauvre demi-panaché sans panache ! Je rentrais, et si me idées n'étaient pas plus classées qu'auparavant, au moins j'étais un peu calmé. Je m'apprêtais donc à me faire le petit programme prévu, petite bouffe un peu arrosé, masturbation devant la cassette X et éjaculation devant les scènes de la cassette "trans" que j'avais repéré, puis dodo ! Un coup d'œil à la fenêtre, avant, comme ça par réflexe ! Des feuilles d'essuie-tout sont dépliées, quelque chose est indiqué dessus, mais c'est écrit un peu petit, je m'y prends à plusieurs fois, et je crois deviner " rappelle ! ". Un moment d'hésitation ! Et si ce message ne m'était pas destiné ? Mais qu'est-ce que je risque, j'appelle !

 

- C'est pour moi le message ?

- Oui ! Passe si tu veux, je vais te présenter un copain !

- J'arrive !

 

Me voici soudain requinqué : j'y cours, j'y vole, je m'y précipite !

 

Victor m'ouvre, son éternelle serviette autour de la taille, il me fait un bisou comme il le ferait à une vieille copine

 

- Je te présente D'Jemba ! C'est Jean-Baptiste, mais pour les amis c'est D'Jemba !

 

D'Jemba est un antillais très légèrement efféminé, il s'est également enveloppé d'une serviette, mais la quitte aussitôt, libérant une magnifique queue noire ! Cette vision me provoque quasi immédiatement un début d'érection. Et soudain j'ai la réponse à mes questions existentielles de l'après-midi ! Ce ne sont pas les mecs qui me font bander, c'est leur queue !

 

- J'ai raconté à D'Jemba comment on s'était rencontré, ça l'a tout excité et il a eu envie de te connaître !

 

 Mais la queue de D'Jemba, je l'ai déjà dans la main, c'est un régal de toucher une chose aussi douce, je la masturbe légèrement, je la décalotte, j'en embrasse le mât, et sans trop réaliser, je la fourre dans ma bouche et commence à m'en régaler, ma langue passe partout, sur le gland, sur le prépuce, descend sur les couilles.

 

J'arrête un moment afin de me déshabiller, je n'ai jamais dû me déshabiller aussi vite ! Victor et D'Jemba sont devant moi, je m'agenouille et me mets à sucer leurs queues alternativement, je passe de la noire à la blanche, de la blanche à la noire. Je suis au bord de l'implosion. Et puis une pulsion me trotte dans la tête, je sais que maintenant je suis psychologiquement prêt, si l'un d'eux veut me sodomiser, je lui offre mon cul sans hésitation. 

 

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D'Jemba se libère un moment de mon étreinte et se retourne me gratifiant du spectacle de sa magnifique paire de fesses.

 

- Suce-moi le trou !

 

Il y a décidément des gestes qui n'étaient pas dans mes fantasmes, même les plus enfouis. Je le fais plus par obédience que par plaisir, mais je me surprends à trouver la chose agréable, et m'acharne de la langue contre son œillet, le forçant à s'entrebâiller, y pénétrant autant que je le peux. L'autre est aux anges !

 

- Oh ! La petite pute, elle m'encule avec sa langue !

 

Victor, lui est passé derrière moi et commence maintenant à m'administrer le même traitement, je le sens me mouiller la rondelle, j'essaie de m'ouvrir au maximum, mais je manque dramatiquement de pratique. Je sens un doigt s'engouffrer dans mon inimité. Mon dieu ! Je sais que le moment est proche maintenant ! Dans quelques minutes, une bite me pénétrera, je me serais fait enculer ! Cela sera un souvenir indélébile de ma vie sexuelle. Et j'ai l'impression qu'il sera encore plus fort si c'est moi qui le demande, alors je le lui dis :

 

- Vas-y encule-moi !

 

Ça ne tarde pas, Victor s'est saisi d'un préservatif et force l'entrée de mon anus, il a manifestement du mal à passer, je pousse autant que je peux, j'agis sur mes muscles et je tire sur mes fesses. Ca y est, ça passe ! Et ça s'enfonce de plus en plus ! J'ai maintenant une bite en moi. Je suis un enculé et j'en suis fier, et voici que ça s'agite, que ça remue, c'est un peu douloureux tout de même, il cherche son rythme, ralentit un peu puis accélère de nouveau, la douleur fait place peu à peu à un plaisir trouble, c'est trop bon ! J'aurais voulu en même temps m'occuper de D'Jemba, mais encore une fois, je suis trop novice pour faire trente-six choses à la fois !

 

Quelque chose se passe derrière moi, la pine de Victor ne bouge plus, je comprends qu'il jouit, son silence me déçoit un peu, moi qui ai l'habitude des éjaculations démonstratives. Je me demande alors qui va s'occuper de la mienne quand je sens la bite de D'Jemba quémander l'entrée de mon trou ! Hé ! Mais c'est que ce n'est pas la même taille ! Comme tout cela va-t-il entrer ? Et bien ça ne rentre pas si mal que ça, le chemin est fait, semble-t-il ! C'est un peu douloureux, beaucoup plus que tout à l'heure, je m'apprête à le lui dire et à laisser tomber, mais j'attends quelques instants, ça va mieux, ça va beaucoup mieux, ça va même très bien, quel pied. D'Jemba me ramone comme un artiste. Instant hélas trop brefs, lui aussi jouira très vite. Ce type a des facultés de récupération assez dingues, il ne s'accorde aucun répit, va chercher un préservatif dans la boite, sur la table, me le tend :

 

- A ton tour de me prendre !

 

Je lui dois bien ça et ça me fait plaisir de lui en donner.

 

Je m'étonne de la facilité avec laquelle je le pénètre. L'action sera brève, moi qui d'habitude mets un certain temps à jouir, là c'est venu très vite, j'en suis un peu gêné. D'Jemba a quand même eu le temps d'apprécier ! Tant mieux. Je me retire confus.

 

- Viens ! Je vais te rafraîchir dit alors Victor à D'Jemba.

 

Nous nous dirigeons vers l'étroite salle de bain, et j'assiste alors à ce spectacle époustouflant. Victor avec une rapidité déconcertante se met à pisser en dirigeant le jet bers le sexe de D'Jemba ! Il en met partout, ses couilles sont dégoulinante d'urine. D'Jemba apprécie :

 

- C'est bon, c'est tout chaud !

 

Je me surprends à bander devant l'étrangeté de la scène, ce qui n'échappe pas à la vigilance de Victor

 

- T'en veux une petite goutte ?

 

J'allais dire non, mais il n'attend pas ma réponse et m'asperge à mon tour, le contact de ce jet doré me redresse lentement mais sûrement ma queue, je bande à nouveau. Et puis saisi d'une impulsion subite, je quittais précipitamment l'endroit.

 

- Quelque chose ne va pas ?

- Si mais ça fait beaucoup pour un seul jour, je vous laisse !

 

Ils me proposent de m'emmener dans une pizzeria, je refuse poliment, j'ai besoin d'essayer d'y voir clair, au calme, sans personne pour m'influencer, et sans que mes réflexions soient parasitées par des éléments extérieurs comme au travail cette après-midi. Je prends congé, je rentre.

 

J'ai faim maintenant, je sors du frigo toutes les bonnes choses que j'ai achetés et les dispose sur la table, j'ai vraiment à ce moment-là envie de m'en foutre plein la lampe.

 

Mon regard est soudain attiré par une grosse enveloppe posé dans un coin. L'envoi journalier de ma boite. Je l'ouvre sans conviction : le bulletin archi nul de l'entreprise, les communications sans intérêts de ma direction générale... je m'apprête à mettre tout le paquet à la corbeille, quand j'aperçois une enveloppe un peu plus personnalisée que le reste. Je déchire l'enveloppe et en lit le contenu.

 

" Suite à votre demande, nous vous proposons de transférer votre logement de fonction temporaire à " tel et tel endroit " Veuillez nous adresser un fax pour confirmation et blablabla... "

 

Quel démon me poussa alors à prendre cette feuille, à la froisser, en faire une boulette et pour être bien sûr que je n'irais pas la récupérer, la jeter à travers ma fenêtre ouverte ?

 

FIN

Eddy Stokien © edvardstokien@hotmail.com 

Première publication sur Vassilia, le 23/12/2000

 

 

 

 

  

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Lundi 18 décembre 2000 1 18 /12 /Déc /2000 18:27

Les demoiselles du Sacré-Cœur

Un conte de Noël par Jean-Seb

 

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Montmartre.jpg Le cadre

 

Que cette histoire soit aussi l'occasion d'exprimer mon profond dégoût pour cette absolue horreur architecturale que l'on nomme "Basilique du Sacré Cœur" Cet énorme étron blanc érigé pour des motifs idéologiquement douteux défigure notre capitale ! Les touristes s'en foutent... C'est sur leur circuit ! Et sans doute ne font-ils même pas la différence avec Notre-Dame ?

 

Il n'est jamais rare, en montant les marches de son esplanade, et en croisant la foule des visiteurs qui s'y sont arrêtés pour s'y rassasier ou pour s'y reposer, d'y apercevoir, ici une petite culotte, là un décolleté impressionnant, ailleurs un bout de sein aperçu dans l'échancrure d'un minuscule vêtement. Bref ces séances des rinçages oculaires dans les jardins du catholicisme le plus ringard a un petit côté sacrilège qui n'est pas pour me déplaire.

 

C'est en montant que l'on profite du spectacle, pas en descendant, ou alors il faut se retourner sans arrêt, ce qui n'est guère discret. Quelques amateurs savent pourtant que l'on peut continuer à voir des choses intéressantes en descendant par les deux contre allées, très peu fréquentées, mais où parfois sur les bancs des couples n'hésitent pas, ne serait-ce qu'un instant à franchir les limites du convenablement admis.

 

Les personnages, à présent, ils seront trois, deux femmes et un homme.

 

Henri

 

Notre homme se nomme Henri. Quel âge a-t-il au moment de ce récit ? Disons entre 25 et 30 ans ! Dame Nature dont d'aucuns disent qu'elle fait si bien les choses ne l'a pas vraiment gâté ! Sa taille est très inférieure à la moyenne, sa myopie l'oblige au port d'incroyables lunettes, il a un problème de hanche qui le fait légèrement claudiquer et sa plantation dentaire est un tel désastre que son élocution s'accompagne de projections intempestives de postillons qui le rend avare de mots ! C'est tout ? Oui c'est tout ! Vous ne trouvez pas que cela fait bien assez ? Son enfance auprès d'une mère qui non contente de ne pas l'aimer le terrorisait a été malheureuse. Sa scolarité, un calvaire. Ah ! Les risées et les quolibets de ses camarades de cours pendant les cours d'éducation physique que ce salaud de prof n'avait même pas l'intelligence de blâmer ! D'un naturel paresseux, il omettait bien souvent d'apprendre ses leçons. Seuls les mathématiques l'intéressaient où il obtenait régulièrement des 20 sur 20. Il devint vite misanthrope et réalisa un beau matin que la seule façon de s'en sortir serait de travailler pour un jour devenir puissant. Ah ! Quel plaisir exquis se serait d'être un jour le supérieur hiérarchique de ces petits merdeux qui l'avaient tant fais souffrir ! A cette fin, il se mit donc à rattraper son retard dans les matières où il n'avait pas fait grand-chose. Il le fit si bien que quelques années plus tard, il sortit avec les honneurs d'une école d'informatique.

 

Très vite embauché, il s'aperçut aussi que diplômes, connaissance et savoir-faire ne règlent pas tout. Et alors que ses collègues faisaient des déplacements dans le monde entier, lui, on ne l'envoyait que rarement en clientèle, et encore pas trop loin.

 

Il faut bien, vous vous en doutiez, parler de sa sexualité ! Il n'a aucune anomalie physiologique de ce côté-là. Il le sait et il en est fier ! Le problème serait plutôt d'ordre affectif. Il s'est assez vite rendu compte qu'il ne pouvait s'affirmer auprès des femmes. A 21 ans, il était toujours puceau, il s'était donc fait une raison après avoir connu quelques faux espoirs bêtement entretenus et un bon paquet d'humiliations. Alors, il se mit à fréquenter les prostituées, du moins celles qui acceptaient de monter avec lui. Elles n'étaient guère aimables à son encontre et il le leur rendait bien en les méprisant profondément. Il n'arrivait pas à admettre qu'elles n'aient pas la conscience professionnelle d'au moins faire semblant d'être gentilles ne serait-ce que 20 minutes ! Il y retournait cependant, trouvant dans ce genre de rapport une satisfaction que ne lui offrait pas la masturbation.

 

Et puis, il y eut l'incident assez récent, il avait choisi cette fille pour son apparence de calme et de douceur. Elle hésita, mais finalement le monta en chambre. C'est alors qu'après s'être déshabillés et que leurs corps allaient se rapprocher, que brusquement, elle craqua. Se levant brutalement du lit elle explosa :

 

- Non ce n'est pas possible ! Ce n'est pas parce que tu paies qu'il faut te figurer que tu as tous les droits !

 

Henri, la regardait, incrédule, ahuri. 

 

- Tu te rhabilles vite fait ! Tu reprends ton fric et tu te casses !

- Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Finit par balbutier Henri.

- Tu as 5 minutes pour te rhabiller et pour te casser, sinon je garde ton fric. C'est pas possible de ne pas se respecter à ce point ! Tu sais ce que c'est, un savon au moins ? T'en as déjà vu dans ta vie ?

 

C'était donc ça ! Bien sûr il se rebiffa, traitant la fille de tous les noms et finissant par se faire sortir par le videur. Voilà qu'à tous ses soucis, il se retrouvait de facto interdit de séjour dans toute une partie de cette rue.

 

Mais quelque part, il réalisa, et décida de se laver, de se changer et de se raser plus régulièrement. Il se surprit même à acheter de l'eau de toilette et du déodorant. Après tout, peut-être n'était-ce que son laisser-aller qui posait problème aux femmes. Il se rendit compte assez vite que non, et en fût fort dépité. Malgré tout il persista dans un certain effort, il remarqua que les visites à ces dames se passaient (un peu) mieux, qu'on l'envoyait (un peu) plus volontiers en clientèle. Et quand il se sentait trop sale, et bien il ne tentait plus rien... ou alors il se lavait ! 

 

Anna et Jenny

 

Commençons, ordre alphabétique oblige par Anna. Anna est comme on dirait un joli petit lot ! Grande, blonde avec une coiffure méchée et relevée en boucle. Elle possède un petit visage fripon agrémenté d'une bouche pulpeuse. Tout est d'ailleurs pulpeux chez elle, y compris sa jolie poitrine, d'une taille suffisante pour remplir la main d'un honnête homme. Originaire du centre de la France, elle est venue poursuivre ses études à Paris, avant de les laisser tomber. Elle gagne sa vie en faisant de l'intérim dans les bureaux. C'est au cours d'une mission qu'elle a rencontré Jany. Jany est une petite blackette, toute souriante. Elle a des cheveux mi-longs, dégagés vers l'arrière avec des tresses ! Vive, intelligente, cultivée et très sensuelle, elle aime dire à qui veut l'entendre qu'elle est une véritable antillaise, puisque née à Sarcelles (Val d'Oise) ! La complicité entre les deux femmes a commencé banalement à la machine à café, pour continuer au restaurant, puis au studio d'Anna que cette dernière proposa de partager "parce que ça fait moins cher à deux"

 

Et puis, il y eut deux évènements :

 

Le premier fut une déception amoureuse d'Anna, laquelle se lança dans un épanchement lacrymal qu'il fallut bien que Jany calme ! Elle la calma avec de telles caresses que l'autre succomba, elle n'avait jamais rien fait avec une autre femme depuis quelques coquineries adolescentes avec une cousine, mais à défaut d'être définitivement convertie aux amours lesbiens, le contact avec Jany lui faisait un bien énorme. Cette fille était la douceur personnifiée, aussi bien sa peau douce comme une fine soierie, que sa voix et sa personnalité.

 

Le second fût plus singulier : Elles s'étaient posées sur ce banc après avoir été traîné dans les galeries de la place du Tertre. Il n'y avait pas âme qui vive, et Jany qui avait l'humeur coquine entrepris de faire d'abord des petits bisous à sa copine avant de lui rouler une véritable pelle. Quand ils reprirent leurs esprits, ce fut pour apercevoir un type qui était en arrêt devant elles, comme ça à 3 mètres 50 ! Et le mec pas gêné, de rester là, un mec bien mis, costume, cravate. Non seulement il ne déguerpit pas, mais il s'approcha de nos deux gazelles :

 

- Excusez-moi mesdemoiselles, mais j'ai beaucoup aimé le petit spectacle, j'ai une proposition à vous faire !

 

Avant qu'elle ait pu l'inviter à aller au diable, le type continuait :

 

- Je suis voyeur, uniquement voyeur ! Je suis prêt à vous rétribuer si vous pouviez en faire un peu plus devant moi !

 

Nos deux filles s'étonnèrent d'accepter cet étrange marché. Les habitudes se prirent et l'homme venait chez eux pratiquement toutes les semaines s'asseyait sur une chaise et assistait en se masturbant aux ébats de nos deux belles. Puis, il repartait ! 

 

Devant cet argent de poche imprévu, elles eurent un jour l'idée de voir si elles pouvaient attirer d'autres voyeurs de la même façon, elles en trouvèrent effectivement quelques-uns. 

 

Et si nous passions à l'histoire ?

 

L'appât 

 

Ce jour-là Henri devais intervenir dans les locaux d'une grande boîte située près du métro Barbès. Le travail programmé sur 48 heures était en fait, quasi terminé ce lundi matin. Il fit signer le bon d'intervention en indiquant mardi soir comme date de fin. Classique ! Quand, il demandait une signature, personne ne lisait, il n'allait tout de même pas se gêner et leur faire des cadeaux, est-ce qu'on lui en avait fait, à lui des cadeaux ? Et voilà ! Une journée et demie de vacances ! Ce midi, il décidait de profiter du temps exceptionnellement clément en cette mi-décembre 2000 pour aller faire une ballade dans les jardins du Sacré-Cœur. Il n'était pas rare que ce qu'il y voyait alimente sa collection de fantasmes. 

 

Peu de monde sur les marches qu'il gravit en grignotant un sandwich, il décida de redescendre par la contre allée de droite. C'est alors qu'il les vit : Sur ce banc, il y avait deux créatures de rêves, l'une blonde et l'autre, une fille des îles, très noire. 

 

Aujourd'hui, Anna s'était vêtue d'un pantalon blanc cassé très moulant et d'un petit caraco multicolore. Jany, la petite blackette portait une petite jupe parme, de bas blancs et un petit bustier de la même couleur en motifs brodés. Ces deux demoiselles étaient assises là et ne faisaient rien de particulier. Elles l'aperçoivent ! Qu'importe, il ne fait que passer, mais esquisse un sourire de circonstance, on ne sait jamais, elles répondent à son sourire, tout va bien, quand soudain il les voit qui se jettent l'une contre l'autre et qui se mettent à s'embrasser goulûment ! 

 

Anna se dégage de l'étreinte de Jany. Elle lui chuchote :

 

- Arrête ! T'as vue son look ?

- C'est un pauvre type, il a le droit de se rincer l'œil !

- Ca y est ! Il se l'est rincé !

- On peut peut-être lui en offrir un peu plus, non ?

- Et puis après on n'arrivera pas à s'en débarrasser !

- Tiens ! J'ai une idée, c'est bientôt Noël, si on faisait une super bonne action !

- Je m'attends au pire !

- On l'emmène à la maison, et on lui fait une séance gratuite !

- T'es folle !

- Non, ça me fait plaisir !

- Alors, si ça te fait plaisir ! Répondit Anna résignée !

 

Et ils reprennent leurs bisous. Instinctivement, Henri a ralenti sa marche, afin de profiter un peu plus de cet insolite spectacle. Mais il a beau marcher le plus lentement possible, il faut bien qu'à un moment il arrive à la hauteur de leur banc... et qu'il continue... ce qui l'obligera alors à regarder derrière lui, ce qui n'est guère discret.

 

Soudain, elles s'arrêtent, et Jany lui fait signe de venir, sans trop réfléchir, il s'approche.

 

- Salut ! Comment tu t'appelles ?

 

Pourquoi cette question ? Henri n'est quand même pas idiot, ce n'est pas parce qu'il s'est lavé ce matin et qu'il s'est aspergé d'eau de toilette, que deux nanas vont le draguer alors que personne ne l'a fait jusqu'ici. Il décide de jouer le jeu en restant sur ses gardes.

 

- Euh ! Henri !

- Ça t'excite de voir deux filles s'embrasser ?

- C'est qu'on ne voit pas ça tous les jours ! Répondit-il en s'efforçant de contrôler son élocution.

- Mais ça t'excite ou pas ?

- Oui, quand même...

- Et si on allait plus loin toutes les deux, rien que pour toi ?

- Ici ? Sur ce banc ?

- Mais non chez nous ! On se met complètement nues et on se caresse mutuellement devant toi !

 

Henri se demande : Deux salopes qui veulent se moquer d'un pauvre type à moitié handicapé ? Deux putes qui racolent bizarrement ? Ou plus grave deux femmes qui cherchent à l'escroquer ?

 

- Et en échange ?

- En échange ? Rien ! On est pas mal exhibitionnistes, alors ça nous excite qu'un type nous regarde !

 

Henri était circonspect, il n'avait sur lui qu'une somme moyenne en liquide. Un vol de portefeuille n'aurait pas une conséquence dramatique. Restait l'éventualité d'un problème de carte bleue. Mais il ne voyait vraiment pas ces deux nénettes en train de le torturer pour lui soutirer le code secret, à moins qu'elles ne soient que des rabatteuses... Finalement il n'était pas très chaud !

 

- Alors tu ne veux pas ? Tu te rends compte de ce que tu rates ?

- Je ne sais pas !

- T'as peur d'un piège ? Il y en pas !

 

Un plan germa soudain dans le cerveau d'Henri, un petit plan mais qui lui permettrait d'accepter sans (trop) craindre pour sa sécurité.

 

- Bon d'accord, mais faut que je fasse un petit pipi avant !

- Tu feras chez nous, c'est à 5 minutes d'ici !

- Non, non, j'ai trop envie, je vais faire ça dans le coin là-bas !

- D'accord, on t'attend !

 

Il avait toujours des bonnes idées, Henri. Une fois planqué dans un coin, il sortit sa carte bleue de son portefeuille et la camoufla dans sa chaussette. Il pouvait maintenant y aller l'esprit tranquille.

 

Le studio

 

Arrivé dans le studio, Jany plaça une chaise à environ 3 mètres du lit.

 

- Voilà tu t'assieds ici et tu regardes, tu peux te mettre à l'aise, tu peux te masturber, on va te donner des kleenex, mais défense de bouger de la chaise ! D'accord !

- D'accord ! Ne put que répondre Henri 

 

Les deux filles s'assoient alors l'une à côté de l'autre sur le bord du lit face à Henri. Jany retire immédiatement son bustier libérant une petite mais charmante poitrine, un bonnet B, probablement. Anna a relevé un peu la jupette de son amie afin que l'on puisse apercevoir sa petite culotte blanche et le haut de ses cuisses nues. Quant à elle, elle a simplement dégagé le haut de son caraco, laissant apercevoir un joli soutien-gorge noir, elle joue avec la bretelle, s'amusant à retarder le moment où elle dévoilera son sein. Henri est déjà gagné par l'excitation. Pour l'instant, il paraît très sage sur son siège, il dévore des yeux ce magnifique duo en "black and white" se demandant laquelle, il préférerait. Il est vrai qu'Anna a beaucoup d'arguments, mais la peau couleur chocolat de l'Antillaise le fascine, et elle a l'air plus gentille.

 

Anna a maintenant sorti son sein droit et de la main tripote la culotte de Jany. Cette dernière lui rend la politesse en se contentant de poser sa main sur la cuisse de sa copine. Anna en aurait voulu plus et " vicieusement " fait des petits effets de langue en direction de l'Antillaise. Celle-ci a compris le message, elle lève alors son visage, et laisse la langue d'Anna approcher et lui lécher le dessous du menton. Du coup Jany attrape la chair de poule d'excitation et sort à son tour son petit bout de langue qui part à la rencontre de la bouche d'Anna. Elles s'embrassent maintenant d'abord timidement, puis se prennent au jeu et le baiser devient fougueux et s'accompagne de caresses. Les tétons de Jany durcissent ainsi sous les mains douces de sa complice. Henri n'en peut plus, sa bite est maintenant bandée au maximum. Il hésite cependant à se masturber devant elles. Quelque chose lui déplait dans cet acte, peu dans la norme selon ses critères.

 

Les filles se sont mises debout. Mais restent près du lit, pas question de s'approcher de la chaise où notre voyeur est en train de craquer. Elles s'embrassent à nouveau, curieux tableau puisque Anna a une demi-tête de plus que sa copine. Elle a maintenant dégagé son autre sein et baisse à présent son pantalon, aidé par la main de Jany, qui doit trouver que ça ne va pas assez vite ! Celui-ci enfin retiré laisse apparaître une ravissante petite culotte rouge et des bas blancs ! Des bas sous le pantalon ? Ben oui !

 

Anna se place ensuite derrière la blackette, lui tient les nénés à pleines mains et l'embrasse dans le cou. Jany qui commence à mouiller sérieusement se tripote un peu la chatte, pardessus son slip. Elle finit par l'envoyer valser d'un geste large. Elle jette un coup d'œil à Henri qui les yeux hagards, ne perd pas une miette du spectacle. Alors, pour lui, elle se rassoit sur le bord du lit et s'écarte sa petite chatte noire, faisant apparaître une petite caverne toute rose, malgré la distance son petit clito est bien visible avec son tout petit bout rose.

 

C'en est trop pour Anna qui plonge sa tête dans l'entre jambe de Jany afin de lui titiller le clitounet avec sa langue.

 

Jany demande à sa compagne de prendre encore une pose "spéciale spectateur" et alors qu'Anna se branle la chatte. Jany s'assoit sur elle et se branle aussi. Voici une figure de style qui n'empêche nullement la tendresse puisque la main d'Anna caresse aussi la main qui caresse sa chatte.

 

Jany s'est maintenant allongé, elle continue de se tripoter le sexe des deux mains, Anna s'accroupit sur son visage les fesses vers elle, elle s'écarte le cul et lui donne sa chatte à sucer. Jany ne se le fait pas dire deux fois et donne de brefs et de nerveux coups de langue sur le clitoris d'Anna.

 

Les deux filles ne sont pas des fanatiques de l'emploi des godemichés. Non pas qu'elles n'aiment pas cela, elles peuvent même y trouver énormément de plaisir, simplement dans l'intimité elles n'en ressentent pas le besoin. Lors de sa deuxième visite, leur premier voyeur leur a offert un magnifique coffret avec plusieurs modèles. Alors autant que ça serve !

 

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Les filles se sont mises en ciseau et Anna introduit un gode dans la chatte de Jany. Celle-ci assez grande fille pour jouer toute seule reprend l'engin à sa main. Du coup Anna en prend un autre. Pas de jalouse ! Chacune joue avec le sien.

 

Anna a soudain une idée derrière la tête. Elle relève ses jambes par-dessus son corps et se masturbe dans cette position. Jany lui active le gode dans la chatte tout en sortant une langue gourmande en direction de ses fesses, puis lui introduit un autre gode (plus petit) dans le trou du cul. 

 

Jany toute excitée par le spectacle de sa copine se titille les seins tandis qu'Anna joue avec ses deux godes et s'est mise à quatre pattes, invitant sa complice à venir encore lui lécher les fesses. Jany est à présent complètement déconnectée du monde, elle a repris ses mouvements de gode dans sa chatte et tandis qu'elle se masturbe, elle invite du regard sa copine à activer le gode anal.

 

Les deux filles sont maintenant complètement mélangées, elles ont oublié Henri et se bouffent la chatte avec une frénésie invraisemblable, jouent avec les godes, se mordent les tétons. Le délire est à son comble !

Henri est au bord de l'apoplexie, malgré sa détermination de rester sage, il sort maintenant sa bite et se masturbe un petit peu. Mais il ne tient pas en place. Qu'est-ce qu'elles vont lui faire s'il s'avance juste un peu ? Rien ! Se dit-il pour se rassurer. Alors il avance. Elles ont de toute façon autre chose à faire que de le regarder. Il s'avance, il est à 50 centimètres du lit, la bite à la main qui sort fièrement dressée de sa braguette ! 

 

Et soudain, Anna explose ! Elle pousse un cri de jouissance en tétanisant son corps, avant de retomber temporairement vidée de ses forces par cet orgasme aussi imprévu que rapide.

 

Puis c'est Jany qui à son tour pousse un cri, mais cette fois c'est un cri de stupeur. Elle vient d'apercevoir Henri, un rictus idiot lui défigurant son visage, qui s'approche de plus en plus !

 

- Qu'est-ce que tu fous là, toi ! Retourne à ta place !

- Ben quoi ! Ça vous manque pas une bonne bite ?

- Retourne à ta place !

- Laisse toi faire ! Salope ! Tu vas aimer !

 

A ces mots Jany, lui retourne une superbe gifle. Henri hurle, invective, injurie, menace !

 

- Maintenant dégage !

- Vous vous êtes foutue de moi !

- Non, mais je rêve ! On t'offre un spectacle par pure gentillesse, tu ne sais pas te tenir et maintenant tu nous engueules, mais tu te rends compte au moins ?

- Salopes, vous êtes des salopes ! Jura-t-il en postillonnant à tout va.

 

Anna est sortie de sa torpeur, elle se lève brusquement et aide Jenny à foutre le petit bonhomme à la porte. Elle referme le verrou à double tour !

 

- Ouf !

- Ça t'apprendra à être trop gentille !

- Peut-être !

- Comment ça peut-être ! C'est vraiment un con ce type !

- Oui c'est un con ! Un pauvre con même ! Ce n'est sans doute pas de sa faute. Il a des excuses ! Mais sur ce coup j'ai sans doute été encore plus conne que lui !

- Pardon !

- J'ai voulu lui offrir un truc qu'il n'avait jamais demandé et dont il n'a vraiment pas besoin !

- Hein ?

- Oui je lui ai offert de la pitié !

 

Et si à ce moment-là, Anna, fut gagnée par l'émotion et se jeta au cou de sa compagne pour l'embrasser tendrement, c'était parce que des larmes coulaient maintenant sur les joues de la petite blackette !

 

Jean Sébastien Tiroir - 6/95 - revu en 12/2000

monsieur_tiroir@hotmail.com 

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 1er prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Décembre 2000

 

Première publication sur Vassilia, le 18/12/2000

 

 

 

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Lundi 18 décembre 2000 1 18 /12 /Déc /2000 12:48

Humide par Cosi-Cosa

 

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Humide

 

Nous sommes en voiture, tu me fais rire aux éclats, tu n'arrêtes pas de dire des bêtises. Je me mets à uriner sous moi. Plus je sens l'humidité qui me trempe les cuisses, plus cela m'excite et plus cela me donne envie de me pisser encore dessus...

 

Je me tiens le sexe, ma main est trempée, j'ai envie de la lécher, alors tu te rends compte de ce qui arrive, tu stoppes la voiture dans une allée qui mène dans un sous-bois.

 

- Descends !

 

Je sors, je reste debout les jambes écartées et je continue à pisser sans enlever ma culotte, tu t'approches et tu commences à me gronder, à m'insulter :

 

- Espèce de grande dégueulasse ! Tu es en train de te pisser dessus !

 

Et je me sens de plus en plus excitée, je m'aperçois que sous ton pantalon ton sexe commence à gonfler. Tu défais ta ceinture.

 

- Tourne-toi ! Tu vas voir, sale petite cochonne ! Pisser dans ma bagnole ! Je vais te faire lécher les sièges moi... Tu mérites une vraie punition !

 

Je me tourne et la ceinture s'abat sur mon cul, et surtout sur mon slip et ma jupe inondés de pisse. J'aime ça et à chaque coup de ceinture je sens encore plus l'humidité de mon urine, je suis au bord de jouir. Là-dessus, tu baisses mon slip, je t'aide pour l'ôter. Tu me le fourres dans la bouche, la pisse se répand sur mon menton, ça dégouline... L'odeur et le goût de l'urine sont très excitants. Tu baisse ma jupe l'urine coule, coule goutte à goutte dans la raie de mes fesses. Puis tu te baisses et commence à me lécher l'entrejambe, je vais jouir. Tu dois sentir l'odeur et le goût de ma bonne pisse, cela semble t'exciter autant que moi...

 

Tu te relèves, ouvre ta braguette, sort un sexe raide et turgescent et me le fourre dans ma chatte brûlante. Deux, trois petits coups et je jouis en hurlant... Tu sors et m'enfonces ta bonne bite dans mon cul, alors tu te mets à grogner, et je sens ton sperme m'inonder le cul. Tu ressors, ta bite est maculée de sperme et de merde, tu me l'as fait nettoyer avec ma bouche ! J'adore faire ça !

 

Tu te rhabilles, tu me claques les fesses avec malice avec ta ceinture.

 

- Remonte en voiture !

 

Je m'assieds sur le siège passager, je vois que tu as posé une serviette. Je sens l'humidité qui traverse ma jupe, la pisse, mon jus et le sperme se mêlant... Peut-être un peu de merde aussi. Je ne sais plus très bien ce qui me mouille le cul... Mes fesses sont en feu.. C'est bon !

 

Tu m'embrasses… tendrement !

 

- je t'aime, ma belle saloprs

 

Fin

 

Première publication sur Vassilia, le 18/12/2000

 

 

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Texte extrait de mes archives, la version originale n'est pas ma plume, mais je l'ai corrigé et rewrité

Par inconnu - Publié dans : Cosi-cosa
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Lundi 18 décembre 2000 1 18 /12 /Déc /2000 10:13

Maudite robe de chambre !

par Jean-Seb

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Pardon à toi, critique vénéré,

Toi que ce style que tu nommes tutu irrite tant !

Mais comment pourrais-je m'exprimer autrement ?

Moi qui ne peux dialoguer ?

Prisonnier du sort que l'on m'a jeté !

Je ne parle pas, mais je vois, je regarde, et je me souviens !

Mais personne ne le sait, ni se soucie du sort qui est le mien !

 

Je suis là pour le meilleur, mais aussi pour le pire !

Mais, rassurez-vous ! Ce pire je n'ai rien à en dire !

 

Mais au diable les rimes ! Ma poésie est dérisoire !

Comparé au bonheur de te sentir et de te voir !

 

Car te voilà déjà ! Je ne t'attendais pas si matin !

Ne va pas trop vite, ne soit pas si pressée !

Remplis mon esprit de souvenirs, de petits riens

Qui me feront patienter jusqu'au retour de tes pas !

Je te connais par cœur, mais je ne me lasse pas

C'est dans l'aurore que je te préfère.

Tu n'es pas encore habillée ! De quoi as-tu l'air ?

Parfois tu es nue ou comme aujourd'hui

Vêtue de cette robe de chambre que ne ferme qu'un vilain cordon.

Ce cordon que tu détache d'un mouvement grognon.

Et puis tu te livres à cette pantomime étrange

Que je connais si bien ! D'un geste brusque, tu lance le pan droit.

De cet insupportable vêtement rejoindre ton côté gauche.

Etant bien placé, je peux ainsi admirer ta longue jambe galbée

Et ta cuisse qui sans cesse invite la caresse.

Si tu voulais pivoter un petit peu, que je puisse mieux voir ?

Mieux voir quoi ? Je te laisse le choix !

Ta petite chatte, mais elle, je la verrais bien tout à l'heure ?

Alors plutôt tes fesses avant qu'à nouveau tu ne les caches !

Ça y est ! Tu t'assieds !

Tes jambes sont écartées !

Tu as l'air de penser à d'étranges choses !

Et voici le doux jet doré de ton petit pipi qui s'échappe de ton corps

Et qui vient tintinnabuler dans l'eau dormante.

Tu regardes ailleurs ! Attendant que se tarisse

Cette trop imprévisible source, où les fantasmes se nourrissent.

D'ordinaire à ce stade tu arraches un bout de mon ruban

Puis tu t'en essuie, et d'un geste machinal, le regarde !

Mais non, pas ce matin ! Je sais que tu mouilles.

Tu restes là, et tes doigts te fouillent

D'une main tu saisis le bout de ton sein que tu presse !

Sauvage ! Va !

Tu te recule un peu sur le siège, pour prendre mieux tes aises.

Tant mieux ! Je te vois bien mieux ainsi !

Ton dos se penche en arrière, tes paupières se ferment !

Tes cuisses tressautent, ton dos s'arque !

Un cri veut sortir de ta bouche, tu l'étouffe !

Il se change en soupir !

Et ça y est cette fois tu le prends ce ruban, tu en prends même trop.

Tu le déchire violemment, et tu t'essuie.

Tu as ce geste ensuite que tout le monde n'a pas,

Mais je l'ai déjà dit, de regarder,

Oui ! de regarder,

Oh juste l'espace d'un instant ce bout de papier

Maculée de tes intimes humidités.

Pour ensuite geste inutile, le froisser,

Et pour finir, geste fatal, le jeter,

Tu fais résonner le tonnerre de la chasse d'eau.

Je déteste ce vilain petit bruit.

Une dernière vision de ton corps !

Elle est bien partielle !

Maudite robe de chambre

De laquelle, en un geste nerveux, tu resserre le cordon

Maudite robe de chambre !

Qui ne me permet plus de voir !

Et tu sors !

Il me reste ton odeur !

Ta féminine fragrance qui se dissipera lentement.

Si un abruti ne vient pas asperger du déodorant !

 

Je peux reprendre ma lente méditation !

Peu de gens savent qu'un vulgaire distributeur de papier toilette

Peut abriter l'âme errante d'un voyeur impénitent

Que les enfers voulurent punir ainsi !

 

Mais qui y en fait y trouvait malgré tout son compte !

 

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© Jean-Sébastien Tiroir (Novembre 2000)

monsieur_tiroir@hotmail.com

 

Première publication sur Vassilia, le 18/12/2000

Par Jean-Sébastien Tiroir - Publié dans : Jean-Sébastien Tiroir
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Lundi 18 décembre 2000 1 18 /12 /Déc /2000 08:47

C'est tout à fait Claire - 1

par Nicolas

bi stampThèmes abordés :  bisex masculine, exhibition, spermophilie, trio.


Cette histoire date des débuts de l'Internet, ce qui explique que certaines précisions techniques soient complétement dépassées, j'aurais bien sûr pu actualiser ! Mais à quoi bon ! Il faudrait encore réactualiser dans quelques années !


Je m'appelle Nicolas, marié, sans enfant. Il me prend parfois l'envie de partir en chasse, j'avais jusqu'à maintenant deux territoires le Minitel (finalement souvent assez décevant !) et la FNAC ? Et bientôt sans doute un 3ème : Internet. A la FNAC j'ai souvent dragué au rayon musique classique (où j'ai eu 2 contacts " racontables " l'un avec un couple dont j'ai perdu - hélas - les coordonnées, et un autre avec une fille qui m'a avoué un peu tard être une semi-pro). D'autres rencontres n'ont abouti à rien (des férus de musique avec lesquels des conversations sans fin ont continué des heures durant dans des bistrots des alentours, mais pas de sexe là-dedans.)


Ce lundi, allez donc savoir pourquoi, quelque chose me démange et je décide qu'après le boulot je me livrerai à une chasse ciblée en abordant systématiquement toutes les nénettes qui hésitent à choisir un disque. Pas méchant comme démarche et au pire j'aurais un échange culturel intéressant.


Il se trouve que l'après-midi je reçois un coup de fil de Chantal (voir l'histoire, le décolleté de Chantal) cette fille amatrice de fessée à laquelle j'avais dispensé des leçons d'Excel. Elle souhaite me revoir, mais pas de suite, cela me donne une idée, au lieu d'aller au rayon musique, je vais essayer au rayon des bouquins sur la micro-informatique.


A ma grande surprise, il ne m'a fallu que 5 minutes de présence et de baratin pour décrocher une série de cours auprès d'une femme 40-50 pas trop mal foutue.


Bon je passe parce que ce n'est pas l'objet du récit mais il faut bien remettre les choses dans leur contexte.


J'ai donné quatre cours à cette femme, je me suis rendu compte que côté sexe, ça ne marchera jamais, mais j'ai continué, j'ai en effet le projet de prendre une semi-retraite dans quelques années et de compenser le manque à gagner par des cours d'informatique, autant tester maintenant si je saurais faire...


Cela dit, elle m'énerve, elle a des côtés très "beauf". Pour les cours ça va, elle suit plutôt bien, mais quand elle se met à aborder d'autres sujets elle n'est vraiment pas très intéressante...


Je cherche plus ou moins à laisser tomber quand un jour, elle me demande :


- J'ai une collègue qui voudrait des cours d'Internet, vous savez faire aussi ?


Je réponds oui, ça ne mange pas de pain et téléphone à cette personne (bon contact, suave voix féminine). Je me renseigne sur un certain nombre de caractéristiques techniques. Puis prend rendez-vous pour le samedi suivant en tout début d'après-midi. C'est en banlieue sud


La fille doit avoir la quarantaine, elle n'est pas très grande, menue, son visage est très fin, elle est brune avec une chevelure un peu courte, le maquillage est très léger, et il émane d'elle une sensation de grand calme. Pas spécialement jolie, mais un certain charme quand même ! Elle est vêtue d'un petit pull-over crocheté noir. Les manches en sont courtes et ses bras nus dévoilent ainsi un insolite léger duvet. Une courte jupette grise toute simple quoique assez courte et un collant noir (à moins que ce ne soit des bas) complètent la panoplie. Elle se présente :


- Bonjour je suis Claire P…


Je me demandais avant d'arriver si elle vivait seule, mais ici les signes d'une présence masculine sont évidents. Elle prend d'ailleurs les devants en m'informant que son mari fait la sieste tous les samedis et que cela durait parfois d'une à quatre heures.


Là encore, je passe, j'avais tout prévu, sauf que la prise du téléphone ne serait pas vraiment proche de l'ordinateur. Je lui demande si elle a un prolongateur de téléphone, elle va donc regarder je ne sais où, me laissant seul. Ça dure ! Ça dure ! J'en profite pour essayer de voir à qui j'ai affaire, je ne vois pas de bibliothèque, mais elle est peut-être enfermée. Je jette un regard sur les CD surtout du jazz, un peu de classique, et tout Brel, tout Brassens, plutôt prometteur ! Je dégotte les CD roms, mais ce sont surtout des jeux et des utilitaires pas vraiment utiles... Pourtant quelques C.D. sont entourés de papier kraft et ficelés avec un élastique, je n'ose les défaire...


Claire revient sans le prolongateur, et me propose d'aller en chercher un dans une grande surface locale. Elle parle peu, c'est au retour qu'elle lâchera :


- J'ai un mari formidable, il ne sait pas quoi faire pour me faire plaisir, mais il est un peu obsédé, il veut s'abonner à Internet pour le cul, j'espère que cela ne vous choque pas.


Je lui réponds un truc du genre "J'ai les idées larges..."


Elle devient soudain plus bavarde et on parle alors de tout et de rien, je comprends alors que son silence de tout à l'heure était dû au fait qu'elle n'arrivait pas à se décider à me dire les véritables motivations de son mari


On installe donc le prolongateur, tandis que Monsieur roupille toujours.


Le temps d'installer le logiciel, d'expliquer ensuite comment ça fonctionne (elle est marrante, elle prend des tas de notes d'une écriture très appliquée) il est environ 16 heures. Et là on passe dans le vif du sujet, mais, à présent, nouvelle difficulté, je me retrouve comme chez moi, mon premier jour de connexion quand je cherchais des sites de cul, c'est à dire très mal. Les " moteurs de recherches " donnent n'importe quoi. Au mot-clé " sexe ", on arrive pêle-mêle, dans des sites de sexologie, dans des études comparées de l'égalité entre les sexes, et même dans des officines anti-sexe, à force de recherche on tombe quand même sur des sites offrant quelques belles photos échantillons, mais pour en avoir plus, il faut payer, ce n'est pas cher, mais ça veut dire qu'on laisse se trimbaler son numéro de carte bleue n'importe où dans le Monde. 


Déception visible de la dame qui "ne pensait pas que ce serait si compliqué..., Mais bon sang ça ne l'est pas ! Comment ai-je fait chez moi ? J'ai tout simplement acheté des revues spécialisées avec des adresses, et d'adresse en adresses j'ai trouvé des sites gratuits et inépuisables. Mais là comment faire ? Je ne trouverais pas ce genre de bouquin dans ce coin paumé. 


Je refais quelques essais, et voilà que le mari apparaît au moment où s'affiche la seule photo gratuite d'un site (une superbe fellation en gros plan). J'imaginais, je ne sais pourquoi, un grand beauf au physique de déménageur, c'est pas du tout cela, c'est un petit bonhomme à lunettes à moitié chauve et très rigolard, un peu dans le genre Michel Blanc. Présentations ! Le monsieur se prénomme Patrick ! Enchanté ! Quand même : quand j'y repense : cela a un côté surréaliste, le mec qui se réveille, qui tombe sur sa femme avec un mec devant une photo de cul... Je continue à patauger, quand soudain je me dis qu'il suffit de téléphoner chez moi et de demander à mon épouse de nous télécharger les adresses par Internet. (Je passe les détails, pour ne pas rallonger). Toujours est-il que quelques minutes après nous avions cette fois des milliers d'images à notre disposition, la manip était facile, mais à leurs yeux je passai pour un magicien. Je demandais au type quelle spécialité de photos, il aimerait voir en particulier, il me répond "les pipes". Allons-y pour les pipes ! En voici plein ! Il n'en peut plus, et du coup va chercher un siège pour s'asseoir à nos côtes. Il pousse des exclamations d'incrédulité :


- Que c'est beau ! Que c'est net ! Que c'est excitant...


Jusqu'au moment où il tombe en arrêt devant une photo qui le fait réagir encore plus que les autres.


- Superbe la nana ! Quelle merveille !


C'est vrai, elle a un visage magnifique !


- Et quelle belle bite ! Ajoute-t-il

- Superbe ! M'entendis-je approuver.


Oups : Voilà que je me mets à avoir une opinion sur la beauté des bites, à présent ! Mais comment me rétracter ! Je regarde à nouveau ! C'est vrai qu'elle est belle cette bite ! Du coup ma vision des choses se modifie complètement et ce qui devait être absolument inconscient jusqu'ici devient évident. On peut raisonner par l'absurde, les bites me dégoutteraient, je ne regarderais jamais de porno (d'ailleurs ce genre de comportement existe !). Le petit "plus" qui fait que l'on regarde une bite autrement qu'avec indifférence est-il le premier pas vers l'affirmation d'une certaine bisexualité ? Me voici en plein rêve ! Et l'autre, sans doute encouragé par mon lapsus qui ne se retient même plus !


- Quelle merveille ! Ça c'est de la bite, et regarde comme elle le suce, comme elle a l'air contente !


Ce n'est pas possible ! Il va nous faire une crise d'apoplexie. Et tout d'un coup le voici qui se lève de son siège :


- C'est pas possible ! Ça m'excite trop ! Claire, il faut que tu me fasses une pipe !

- Mais, enfin, chéri on n'est pas seuls !

- Mais monsieur en a vu d'autres !


Je me demande à ce moment-là s'il dit cela pour s'excuser de sa précipitation ou s'il s'agit d'une invite, et je ne sachant trop quoi répondre, je balbutie une idiotie du genre :


- Ne vous gênez pas pour moi !


Claire me regarde, me fait un geste désabusé des bras !


- Il est complètement fou !


Puis s'adressant à moi :


- C'est vrai, que ça ne vous dérange pas ? Remarquez, si vous êtes un peu voyeur, ça vous fera un petit spectacle !


Elle me dit ça avec un petit sourire, d'une voix très douce, sans aucune ironie. 


Patrick me lance un regard interrogateur. Je lui confirme d'un signe de tête qu'il peut y aller. Alors, le voici qu'il sort sa queue effectivement toute bandée que Claire engloutit aussitôt. Je n'ai quant à moi pas le temps de réfléchir davantage, que sur une proposition de son mari, la même Claire me met la main à la braguette. Voici un contact qui conjugué à l'étrangeté de la scène me fait bander à mon tour. Elle me dézipe ma fermeture éclair d'un geste habile. Je me surprends à regarder ses petites mains. Elles sont belles ses mains, très fines. J'en imagine le contact sur ma verge, un contact qui ne devrait pas tarder. Elle me tripote maintenant à travers le slip, mon pénis qui est à présent bien tendu, mais aussi mes testicules. Je me demande ce qu'elle attend pour sortir tout cela. Elle n'attend rien, elle fait durer le plaisir et ne peut tout faire à la fois ! Enfin elle dégage mon sexe et la voilà qu'elle me masturbe tout en suçant le mari. 


De mon côté mes mains ne restent pas inactives, je commence par lui mettre la main aux fesses sous sa petite jupe et tombe sur son collant, je n'insiste pas car il m'intéresse davantage de passer la main sous son pull-over afin d'y rejoindre ses seins. Elle n'a pas de soutien-gorge et n'en a pas besoin vue la petite taille de sa poitrine. Moi qui suis un fanatique des gros nénés, je prends un plaisir extrême à caresser ce petit format et à en titiller les tétons bien durcis.


Elle abandonne un moment sa fellation, la bite de monsieur est maintenant toute raide, une belle bite bien charnue terminée par un joli gland rose foncé. Une belle bite ? Mais qu'est-ce que je suis en train de me raconter ? Je ne peux m'empêcher de lorgner dessus tandis que Claire la masturbe. Elle la remet en bouche ! Ouf ! Ça va me calmer ! En fait ça ne me calme pas, la main de ce diable de petite bonne femme étant très efficace. Claire et son mari se font des gestes du regard que je ne comprends pas. A nouveau la femme éloigne la queue de Patrick de sa bouche, celle-ci est maintenant à 20 centimètres de mon visage. Claire me regarde d'un air interrogateur ! Je lui fais un petit signe approbateur. Tout cela en geste, sans rien se dire, on s'est compris. Elle rapproche un peu la verge de mon visage, c'est à moi de faire le reste du chemin, je le fais bouche ouverte, et me voici avec la bite d'un homme dans ma bouche ! Le contact physique est agréable, mais c'est la situation qui m'excite. Je fais pénétrer plus avant sa verge dans ma bouche, puis d'instinct je fais des petits mouvements de va-et-vient, c'est agréable.


Patrick à la courtoisie de me prévenir qu'il va jouir (déjà ?) D'instinct j'abandonne ma fellation. Claire me relaie et recueille son sperme dans sa bouche. Elle ne dit rien, elle ne déglutît pas ! Elle reprend alors la branlette de mon sexe un moment interrompu. Je suis follement excité, mais ce n'est pas pour autant que je vais jouir de suite. Il se passera alors quelque chose d'extraordinaire :


Claire tout en continuant son travail "manuel" me regarde avec des yeux de chatte, j'ai peur de comprendre, la voici qui ouvre la bouche, très légèrement et qui se passe la langue sur les lèvres. Ma verge est raide à faire mal ! Son visage s'approche du mien ! Je m'apprête à crier : "Non !" …à déguerpir, à quitter ce foyer de malades sexuels. Je n'en fais rien, paralysé, je la laisse approcher, sa bouche gluante du foutre de Patrick s'approche de la mienne. Je ne lutte plus, nos langues se mélangent, j'avale un peu de ce curieux liquide, je me prends au jeu, du coup c'est moi qui ne veux plus la lâcher. 


Et puis tout d'un coup je ne sens plus ses mains sur ma bite ! Elle ne va pas me laisser comme ça, c'est trop cruel, mais avant que j'aie eu le temps d'envisager quoique ce soit, voici Patrick qui à présent entreprend de me rendre la politesse en me suçant à son tour. Bizarrement cette fellation reçue ne faisait pas partie de mon catalogue de fantasmes plus ou moins secret. Si l'idée ne m'excite guère, sa pratique n'en est pas moins bougrement efficace. Claire a entrepris de me déboutonner ma chemise et me pince maintenant le bout des seins, j'adore cette caresse ! Elle m'excite plus que la fellation du mari ! Je finis par décharger dans la bouche de Patrick qui avale tout d'un satisfait.


L'après jouissance est parfois difficile à gérer ! Je suis abasourdie ! Comment ais-je pu me laisser entraîner dans un truc pareil ! J'ai honte ! J'ai sucé un mec, un mec m'a sucé, j'ai avalé du sperme ! Tout d'un coup, je ne suis pas bien dans ma peau !


- Tu as été formidable, viens me sucer !


C'est à moi qu'elle s'adresse, pas à son mari ! Son visage est radieux, Comment un visage peut-il offrir une telle image chargée de gentillesse ? Je ne me fais aucune illusion, je n'ai été en rien formidable, me contentant de me laisser faire. Mais elle a le tact de savoir me dire des choses qui déculpabilisent !


Son visage a perdu un peu de son calme, ses yeux brillent. Promptement, elle descend son collant, puis retire sa culotte, me la fourre sous le nez, elle est trempée ! J'aime cette odeur ! Déjà je rebande. Elle se rassoit écarte les cuisses découvrant une chatte extrêmement poilue. Elle a un système pileux assez développé, c'est insolite, mais il serait faux de dire que c'est laid. Une mince rangée de poil court de la toison pubienne jusqu'au nombril qui est loin d'être épargné ! Je me précipite vers ce sexe offert, attaquant carrément son clito de ma langue ! Je m'inquiète un peu de savoir ce que fait Patrick, mais il se contente de se pencher vers le visage de sa compagne pour l'embrasser fougueusement. Claire jouira en poussant un impossible cri et en s'agitant l'espace de quelques secondes de spasmes spectaculaires, avant de s'amollir sur sa chaise, épuisée !


- Et ben ! Dit-elle simplement 

- C'est du spontané ! Et du bon ! Commente Patrick


Ils attendent sans doute que je dise quelque chose, mais je ne sais pas quoi dire Encore une fois c'est Claire qui viendra à mon secours :

- C'est la première fois que…

- Comme ça ! Oui !

- C'était un fantasme ?

- Sans doute, mais assez enfoui !

- C'est bien de faire revenir les fantasmes à la surface.

- Je sais pas, je ne réalise pas trop !

- Mais si, maintenant t'es un petit suceur de bites, c'est sympa de sucer des bites !


Voilà une façon amusante et désinvolte de voir les choses, mais après tout pourquoi pas ?


L'écran s'est mis en veille et diffuse une image un peu stupide d'une balle qui rebondit sur ses bords tout en changeant de couleur. Voilà qui me rappelle que nous n'avions pas tout à fait terminé. Alors on se remet au boulot, car il reste pas mal de trucs à expliquer (comment conserver définitivement les images d'Internet, comment les trier, comment échanger du courrier.)


Il devait être dans les 18 heures quand nous estimions d'un commun accord avoir fait le tour de ce qu'il faut savoir, je m'apprête à prendre congé quand le mari propose à Claire que nous allions au restaurant.


Laquelle Claire qui n'a pas envie de sortir suggère une autre idée, 


- Non on pourrait rester là et faire venir le traiteur chinois.


Patrick s'enthousiasme à cette idée, je ne veux pas, ils insistent, bon j'accepte à la condition qu'ils me raccompagnent en voiture ensuite, je n'ai pas envie de rentrer à minuit par les transports en commun, il me reste à trouver un prétexte et à téléphoner à mon épouse :


- La formation est plus longue que prévue, ils me gardent à manger.

- Ben voyons… j'espère qu'on te paie bien.


Le dîner se passe fort bien, ces gens sont d'un commerce agréable et ont des sujets de conversations intéressants. A la fin de cet excellent repas (pas mal arrosé), le mari s'adresse à Claire :


- On se fait un petit truc à trois pour finir ?

- Bien sûr, ça te fait tellement plaisir !


Il ne me demande même pas mon avis, ils doivent considérer que c'est implicite. Ça me gêne un peu quelque part malgré tout ! Mais je me vois mal prétexter une soudaine migraine, et puis, on ne vit pas cela tous les jours. Une petite angoisse m'assaille malgré tout. La forte bisexualité de Patrick va l'entraîner jusqu'où vis-à-vis de moi ? Je n'ai pour ma part aucune envie d'aller plus loin que là où j'ai été entraîné. Du moins pas aujourd'hui.


Toujours est-il que nous nous rendons directement dans la chambre et là, on se fout à poil. Elle est mignonne à poil, Claire, elle n'a pas des formes extraordinaires, (quoique son petit cul…) mais son physique est néanmoins agréable et j'aime bien ses gros tétons.


Patrick se couche carrément sur le plumard. Je ne sais pas trop quoi faire, mais il m'invite à venir à ses côtés. Claire se met alors à quatre pattes face à nous et commence une masturbation simultanée. 


Puis elle entreprend de sucer et de lécher nos bites alternativement. Enfin j'ai droit à la fellation de Claire. Elle fait ça très bien ! D'ailleurs elle ne nous traite pas de la même façon, alors qu'elle suce avidement son mari, elle préfère pour la mienne me lécher la verge et les couilles en évitant le gland, mais ça ne fait rien, c'est délicieux quand même et ma bite a vite fait d'être toute raide.

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Patrick fit ensuite mettre son épouse en levrette, tandis que je passais devant elle afin qu'elle continue à s'occuper de ma bite. Mon regard s'égare un moment vers la table de chevet sur laquelle j'aperçois avec appréhension un gros gode. Je ressens sa présence comme une indicible menace. Je m'efforce de cacher mon trouble. Claire signifie à son mari qu'elle veut changer de position et lui demande de se coucher sur le dos. Elle m'abandonne pour l'instant saisit la queue de son mari et se met à califourchon dessus en en dirigeant lentement l'introduction dans son anus. Le sexe étant introduit, elle entame une savante chevauchée. Je suis hors circuit pour l'instant, Claire est trop concentrée pour s'occuper en même temps de moi. Et j'évite de croiser le regard de Patrick, ne souhaitant pas trop qu'il reprenne des initiatives qui m'impliquerait. (Toujours ce sacré gode qui me terrorise.) 


Claire pousse maintenant des petits cris de plaisirs, des cris de plus en plus rapprochés. Soudain elle quitte sa position, et suivant un rituel qui doit leur être habituel, elle se masturbe frénétiquement sur le lit tandis que Patrick lui redonne sa bite à sucer ! Je me souviens m'être interrogé sur cette pratique assez rare consistant à sucer directement une bite qui sort du cul, mais il est vrai que l'excitation rend tant de choses différentes ! Ils jouirent tous les deux presque en même temps, Claire de façon très spectaculaire faisant un véritable bond sur le matelas et restant plusieurs minutes, pantelante sans presque bouger, presque au bord de l'inconscience. J'étais un peu comme un con avec ma bite bandé dont personne ne s'occupait plus, mais trop excité pour rester dans cet état je me masturbais m'abreuvant du délicieux corps de Claire, pourtant si loin de mes fantasmes. Cette dernière sortait peu à peu de sa torpeur et s'amusa de ma situation :


- Tu veux jouir comment ?

- Comme ça en te regardant !

- Donne-lui un coup de main ! Dit-elle à Patrick 


Ce n'était pas vraiment nécessaire, mais je me laissais faire, abandonnant ma bite à la main du mari. Une main experte, certes ! Mais je n'avais pas vu ce que contenait l'autre. Je le réalisais en sentant un objet me parcourir la raie des fesses tout en émettant une curieuse vibration. Patrick avait mis le vibrateur du gode en marche et m'en caressait le cul. Il se contenta d'ailleurs de me le caresser, ma jouissance arrivant rapidement, et je déchargeais mon sperme sur le ventre de Claire.


Bien évidemment je n'osais réclamer le prix du cours, c'est Claire qui se tournant vers son mari qui lui demande de me régler.


Je refuse bien évidemment, mais ils insistent.


Evidemment, je leur dis qu'au moindre problème ils peuvent faire appel à moi. 


- On a peut-être un peu trop picolé pour te raccompagner en voiture, on va appeler un taxi et te donner de l'argent pour le payer.

- Non, non !

- Mais si, c'est la moindre des choses !


Le taxi arrive, je prends congé, Patrick m'embrasse chastement, mais Claire m'offre ses lèvres.


- A bientôt, mon petit suceur de bites !


nikosolo@hotmail.com © 

Première publication sur Vassilia.net, le 18/12/2000, 

Par Nicolas Solovionni - Publié dans : Niko
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