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Les melons de Consuela
par Estonius
Avertissement de l’auteur : Le webmaster de ce site m’a fait l’honneur de me demander de publier cette petite ânerie en ses pages ! Qu’il en soit ici remercié, je ne connaissais pas cette adresse et je la trouve bien. Le texte que vous lirez peut-être à été rédigé en accumulant les choses qui fâchent. Du lesbos très peu sexuel, des poils, du sex and food, le tout rédigé en style tutu. Vous voilà prévenu !
Souviens-toi, Maria-Luiza. L’an dernier à Saragosse…
Tu t’es parfumée, et comme d’habitude tu l’as fait avec un parfum d’homme.
Tu sens bon, Maria-Luiza, et Consuela va aimer poser ses lèvres sur ta peau.
Tu t’es vêtu d’un petit ensemble, la culotte et le soutien-gorge en satin bleu, tu es élégante, Maria Luiza. Et Consuela va aimer t’effeuiller, mettre ton corps à nu et dévoiler ta peau couleur de sable, parsemée par endroit de taches de cannelle.
Tu auras baissé le chauffage afin que ta chair se poule et que Consuela de ses larges bras puisse t’offrir le chaud et la tendresse, le réconfort et la caresse. Tes fesses sont petites mais réagissent si bien qu’on les croirait animées d’une vie autonome, quand Consuela les tapotent en jouant avec et en les battant en mesure tel un métronome. Tes seins sont des fruits dorés couronnés d’une aréole chocolatée et terminée par une pointe en éveil. Tes lèvres sont vermeilles et ton con une merveille, ciselé comme la rose des sables d’une étrange planète de silicium.
Ton attente est humide, et la sueur de ton corps se mélange – là où naissent tes cuisses – à tes intimes épanchements.
Tu consultes ta montre ! Consuela est en retard. Consuela, ta belle, Consuela ta gouine ! Tu es fier de ce que tu fais avec elle, fier de jeter aux faces des rangés l’image de ta marginalité !
Le bruit d’un moteur. Vroum !
Une voiture qui s’arrête. Splash !
La portière qui claque. Clack !
Un coup d’œil à la fenêtre !
Consuela ?
Oui c’est elle !
Pimpante, éclatante de joie ! Sourire festif et sans soutif. Elle porte une petite robe à fleurs, un bout de chiffon, et tient dans ses mains deux fruits, ce sont des melons.
Elle ne vient jamais les mains vides, toute une éducation, rarement des cadeaux de prix, mais toujours un petit quelque chose de joli. Ou d’amusant, ou d’appétissant.
Tu prends les melons que t’offre Consuela ! Elle t’assure qu’elle les a choisis elle-même avec son nez de fouine qui renifle tout. Elle insiste sur ce point ! Elle rigole. Elle rigole tout le temps. Comme tu aimes le rire de Consuela ! Aurais-tu gouiné avec une femme qui ne saurait pas rire ! Elle délire, elle te dit qu’elle est le petit capuchon rouge, et qu’elle apporte des melons à sa grand’mère. Tu fais semblant de t’offusquer. Elle te tend un texte, une histoire, une bêtise, une fable, une farce, tout ceci à la fois, elle a trouvé cela sur la toile, vous riez toutes les deux aux éclats !
- Et il y en a que ça ne fait pas rire ! ajoute-t-elle
Mais ça, tu ne veux le croire. Tu fais la folle et prends les melons, les soupèse tels des nichons, pas besoin de faire un dessin pour comprendre l’allusion. Tu lui dis ne pas douter un seul instant de la saveur de ces fruits, mais que tes propres melons sont bien plus jolis. Elle rétorque que ceux-ci ont l’avantage de pouvoir être mangés !
Alors tu veux lui faire une surprise ! Tu cours en riant vers l’office emportant les melons, tu demandes à Consuela d’être sage, de ne pas bouger le temps de quelques instants.
Vite, tu prends un couteau…
Vite, le melon est coupé en quatre et le second itou !
Vite, les pépins sont jetés.
Vite, la peau est retirée.
Ces tranches sont trop grosses et tu les coupes en deux, puis encore en deux, puis encore… Il ne reste plus que des petits cubes de melons.
Consuela s’impatiente. Tu lui redemandes de rester tranquille.
Tu te mets nue, tu te couches sur la table de la cuisine, et te répands les morceaux de melon sur ton corps !
Ça ne tient pas, ça glisse, c’est l’horreur.
Tu ouvres ton buffet, recherche la marmelade d’orange, tu t’en enduis les seins, le ventre, les cuisses, tu t’allonges de nouveau sur la table en bois. Cette fois la melonade tient. Enfin, elle tient mieux !
Tu appelles Consuela ! Tu lui dis de te manger ! Consuela éclate de rire, toi aussi ! Elle répond qu’elle ne peut décemment te manger habillée et se débarrasse de son chiffon fleuri, de ses escarpins vernis, et de sa culotte mini.
Elle est belle Consuela, sa peau n’est que légèrement halée, son corps craint la brûlure de notre astre. Ses cheveux tombent en cascades brunes sur ses seins laiteux qu’une pointe rose termine tel un bourgeon malicieux. Son con est enfoui sous un tablier poilu dépassant de partout, envahissant en une étrange ligne les alentours du nombril, s’aventurant en haut des cuisses, et en bas des fesses.
Elle ne se rase pas Consuela. Elle t’a dit que le faire serait s’amputer d’une partie de sa personnalité. Ils sentent, les poils de Consuela, ils sentent la femelle en chaleur ! Tu aimes les goûter, les poils de ta gouine !
Elle le sait, et alors que tu pensais la voir se pencher sur ton corps et jouer à déguster les melonades, elle s’approche du bout de la table, et te colle son con contre ta face ! Tu t’enivres de sa fragrance. Ta langue se fait gourmande.
Et tel une faux attaquant sa moisson, elle entre violemment dans tes blés, cherchant et trouvant le contact de tes chairs secrètes. Tu as trouvé le chemin de sa félicité, il te suffit un peu de remonter, de goûter son clitoris. Tu vois alors Consuela se casser en deux, en faisant attention à ne pas bouger son sexe. Elle est souple, Consuela, elle approche la bouche de ton corps et commence à laper les melonades. L’exercice est périlleux, elle ne peut tout béqueter. Elle y fourre les mains, elle s’en englue les doigts, elle en attrape, elle en avale, elle t’en fait avaler, il ne reste bientôt plus que du jus de melon et des traces de marmelade.
Mélanges des teintes oranges sur le brun de ta peau. Chaleur des couleurs !
Un cri, un frisson, sa bouche qui cherche ta bouche, Consuela a rencontré le plaisir. Dans quelques instants, ce sera ton tour. Mais avant et après avoir savouré ce baiser, tu regardes tendrement ton aimée, et une perle humide aux coins de tes yeux, tu lui murmure simplement :
- Je t’aime, Consuela !
estonius@hotmail.com
Première publication sur Vassilia, le 07/10/2001
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