Lundi 5 février 2001 1 05 /02 /Fév /2001 13:42

Le voilier au milieu du lac

par Benoît de Macadamia

 

Stamp_rousse2.jpg

 

C'était l'été, j'avais décidé de sécher les cours pour aller faire un tour en bateau avec ma copine de l'époque. 

 

Nous sommes donc partis ensemble sur son voilier 420 dans le but de passer un moment agréable à discuter et rêvasser sur les flots. La chaleur accablante nous a vite fait retirer nos tee-shirts. Elle, pratiquante des seins nus, exposait fièrement son corps de rouquine aux mouettes. 

 

Une brise légère nous poussait langoureusement vers le large. Nous parlions de nos passions et de nos rêves lorsque Carine me demanda de lui passer de la crème solaire sur le corps. Je pris donc grand soin de lui appliquer le produit qui se mélangeait rapidement à la fine sueur perlant sur sa peau délicieusement chaude. Puis elle fit de même avec moi. Ses doigts caressaient vraiment très agréablement l'ensemble de mon corps, comme je venais de le faire pour elle. Puis nous avons repris le cours de notre discussion. 

 

Cependant, plus nous nous éloignions du rivage et plus le silence s'installa entre nous. Nous profitions de ces instants paisibles sans qu'il soit utile de continuer à parler. Le soleil était comme une fournaise et nous nous sentions proches de nous laisser aller au farniente. Le bateau tanguait doucement sur l'eau et le clapotage résonnait dans nos oreilles. Carine eue soudain un geste tendre, naturel et féminin, en même temps terriblement excitant par sa spontanéité : elle venait de retirer son slip de bain. 

 

Cela eu comme effet de me sortir de la torpeur dans laquelle je glissais doucement. Je fis de même et nous nous sommes retrouvés nus, au milieu de cette paisible étendue d'eau. Carine était en face de moi, tenant le gouvernail, fièrement assise, les fesses nues sur son banc de bois. Nous reprîmes la discussion, mais je ne pus dès ce moment pratiquement plus quitter des yeux son pubis, d'autant plus que la coquine écartait très négligemment les cuisses. 

 

Adara_Pee23b.jpgL'instant était précieux. Le corps de Carine respirait la nature, l'épanouissement, la sérénité, la confiance et le bonheur de ces instants exceptionnels. Je commençais à percevoir, à l'intérieur de ses lèvres, la présence du liquide chaud issu des profondeurs de sa grotte mousseuse. Elle ruisselait de désir et d'excitation. J'aurais eu envie de lui sauter dessus en n'écoutant que le primate qui ne dormait plus du tout en moi. Mais je fis durer le plaisir, une minute, cinq, dix... et le temps ne compta bientôt plus. 

 

J'avais les joues rouges de désir, mais mon sexe n'était pas en érection, et j'éprouvais la secrète satisfaction de contrôler mes pulsions en parvenant à empêcher qu'une grosse protubérance ne casse trop tôt ces préliminaires érotiques. 

 

La touffe poilue de Carine était maintenant abondamment lubrifiée, cela ne se devinait plus mais se voyait pour peu qu'on y prête un regard attentif. Je tombais alors à genoux devant elle et lui glissais quelques mots exprimant tout mon désir à l'oreille. Elle frissonna, j'abandonnais le contrôle sur mon érection et lui laissait maintenant libre cours au moment où ma main vint caresser son entrejambe. Tout était trempé, du clitoris à l'anus. Mes doigts furent glissants de sa sève, je perdis la tête entre ses cuisses, j'utilisais tout ce dont je disposais pour la toucher, la goûter, la boire, la caresser.

 

Nous avons fait l'amour comme des sauvages, et avions le sentiment d'être perdus dans au milieu de l'océan, avec comme seul et unique lien avec le monde l'ivresse de nos corps tordus et frissonnants sous le soleil de plomb. Nous transpirions comme jamais, et la frénésie du désir enfin libéré ne faisait qu'ajouter à tous nos liquides corporels. 

 

Ce fut inoubliable. Repus, comblés, écroulés au fond de notre coquille de noix, nous jouissions de tous nos sens. Il y avait là l'odeur de l'eau et de nos liquides secrets, le silence à peine rompu par le murmure de nos respirations, le ciel éclatant, la douceur de nos peaux juxtaposées. 

 

Un peu plus tard, alors que nous rentrions vers la berge, et que nous avions remis nos slips de bain, Carine eu un nouveau geste spontané qui me troubla au plus profond de mes sens : elle se mit légèrement accroupie sur le bord du dériveur, le bassin au-dessus de l'eau, s'agrippa d'une main à une corde et de l'autre écarta doucement son caleçon de bain, me regardant profondément dans les yeux. Puis, avec complicité et malice, mais sans vulgarité, elle urina devant moi dans les eaux du lac. Cette scène, ce bruit de léger sifflement suivi des petites éclaboussures sonores des deux liquides se mélangeant, restent gravés dans mes meilleurs souvenirs érotiques.

 

 

 

Cela m'a fait plaisir de retrouver ces sensations en vous racontant cette histoire et j'espère que vous y avez trouvé un peu d'intérêt... Votre avis ?

 

Benoît de Macadamia

 

Note de la rédaction : l'image est une photo d'Adara Michael

 

 

Première publication sur Vassilia, le 05/02/2001

Par Benoît de Macadamia - Publié dans : Benoît de Macadamia
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Dimanche 4 février 2001 7 04 /02 /Fév /2001 11:43

Rue du ponceau

par Léna Van Eyck

 

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Note du webmaster : ce texte n'entre pas vraiment dans la thématique de notre site, mais nous n'hésitons pas un seul instant à l'éditer. Il est tout simplement magnifique. Merci Léna !

 

Note de l'auteur : j'ai souhaité que ce texte ne soit accompagnée d'aucune images hard (ni soft). Je pense que les lecteurs comprendront pourquoi ! Alors on met quoi ? Qu'il me demande Eddy ! Je ne sais pas, moi... une fleur ! Bisous à tous !

 

Avertissement : s'il est un domaine où le discours du "n'importe quoi" règne en maître, c'est bien celui sur la prostitution. Cette "profession" recouvre en fait des activités, des démarches et des comportements extrêmement différents. Je ne parlerais donc que de ce que je connais. Et plutôt que de faire des grandes démonstrations, je préfère raconter une tranche de vie. Trop d'idées reçus et de clichés sur ce sujet finissent par agacer ! Mais qu'on ne si trompe pas, ce récit ne se veut en aucun cas prosélyte ! La prostitution reste une activité dangereuse. Et si nous devons tous notre respect à celles qui accomplissent ce métier consciencieusement, il n'en reste pas moins vrai qu'aujourd'hui on meurt encore rue St Denis !

 

Je me présente, je me prénomme Roxanne, c'est devenu Roxy pour les uns, Xany pour les autres. Je suis rousse, constellée de tâches de rousseurs et j'ai longtemps conservé mes longs cheveux bouclés. Pour le reste, c'est plutôt la moyenne, la bonne moyenne. Je travaille donc dans cette rue adjacente à la rue Saint-Denis qui a connu une gloire éphémère le jour on y a retrouvé dans un escalier le cadavre d'un cardinal renommé et académicien de surcroît. Ses proches éplorés se ridiculisèrent en publiant un communiqué embarrassé arguant que le saint homme ne se serait rendu ici qu'à fin de confession. Pas un instant ils ne comprirent que ce qu'on reprochait au défunt prélat, ce n'était point sa luxure, mais son hypocrisie ! (Anecdote authentique)

 

J'arrive ce jour au bureau (au studio) vers 9 heures, je suis une fille du matin, j'ai ainsi toutes mes après-midi de libres (pratique !) Certaines collègues se changent en arrivant. Certaines parce qu'elles sont persuadées que la vue d'un beau décolleté motivera le chaland (ce n'est pas tout à fait faux !), d'autres pour signifier leurs spécialités (celles qui "font" les masos). Pas moi, le fétichisme n'a jamais été mon truc et je ne mets des porte-jarretelles qu'en chambre et que si le client me le demande. L'imagerie populaire s'est faite une certaine image de la "pute", certains clients la recherchent, certaines filles la perpétuent. Mais moi je préfère "appâter" avec mon sourire et ma frimousse plutôt qu'avec le reste. Cela me permet d'attirer les messieurs qui recherchent une certaine "gentillesse". Je passe quelques coups de fil personnels et je descends me mettre au coin (se mettre au coin = attendre le client). Un type passe, me reluque comme si j'étais une marchandise, au début cela m'agaçait, maintenant j'ai l'habitude. Le voici qui repasse maintenant dans l'autre sens. Je le laisse faire, quelque chose chez moi doit l'attirer. Du moment qu'il ne prolonge pas cinquante fois son manège ce n'est pas trop grave ! Au troisième passage je lui fais un petit sourire. Tactique super efficace car ou bien il n'osera plus repasser, ou alors il va m'aborder. Il m'aborde :

 

- C'est combien ?

 

Et oui, ils demandent presque tous la même chose, alors qu'ils connaissent presque tous la réponse, mais ça fait partie du rite, et puis c'est une façon pour le client potentiel de découvrir la voix de la fille, il en fera toutes les déductions qu'il voudra (aimable, pas aimable…) C'est souvent à ce stade que certains nous feront des demandes farfelues, à nous de les accepter ou pas. Rue Saint-Denis, on n'est jamais obligé d'accepter ni un client ni toutes ses fantaisies ! Et d'ailleurs qui nous forceraient ! La rue est peu maquée !

 

Peu maqué ? Voici une vérité qui a du mal à être admise, et pourtant la raison en est historique ! Ouvrons donc une parenthèse sur l'histoire de cette rue !

 

1945 : loi dite Marthe Richard. Les maisons closes (bordels) sont fermées. La rue Saint-Denis et ses rues latérales ainsi que son annexe historique et éloignée, la rue Joubert sont particulièrement touchées.

 

Années 50-60 : Les maisons closes se sont reconverties en hôtels de passe. C'est le triomphe de la prostitution hôtelière. (-"C'est combien ?" "-xxx francs plus la chambre !" combien de fois avons-nous lu ou entendu cette réplique dans les "polars" de l'époque). Toute cette activité est encadrée et contrôlée à cœur joie par le "milieu".

 

Années 70 : Interdiction de fait du proxénétisme hôtelier. Le milieu se réorganise et rachète "à l'individuel" les chambres des hôtels afin de les louer aux prostituées. L'idée est "géniale", puisque plus besoin de contrôle, il suffit d'exiger un loyer prohibitif à intervalles réguliers. Cette pratique portera le nom de proxénétisme immobilier et reste un délit !

 

Années 80 et 90 : La politique de la brigade des mœurs sera très fluctuante, allant du murage de studio afin de lutter contre le proxénétisme immobilier, jusqu'à une certaine tolérance. Un mouvement se déclenche alors et fait boule de neige, le rachat des studios par les filles elles-mêmes. Le proxénète est de ce fait mis hors circuit !

 

Années 90 : La tendance serait plutôt maintenant à la tolérance. La police cible de préférence le "vrai" proxénétisme. Le nouveau code pénal ayant aboli le délit de racolage passif, les forces de l'ordre ne peuvent plus (en principe) contrôler à tout bout de champ les filles.

 

On estime généralement que dans le secteur St-Denis-Joubert, 50% (mais allez savoir ?) des studios sont la propriété des filles.

 

Le milieu du proxénétisme à plus ou moins déserté le secteur, le maquage résiduel est d'ordinaire très distant, et les tentatives individuelles de racket ou d'intimidation se heurtent la plupart du temps à la solidarité des filles.

 

Je vous entends d'ici ! Et les "nouvelles" elles font comment ? Je ne répondrais pas à cette question, la réponse pourrait être interprétée comme un encouragement à la prostitution, ce qui n'est absolument pas mon propos !

 

Fin de la parenthèse ! Instructif, non ?

 

Je réponds à mon client potentiel qui accepte… et on monte… Là aussi la tactique lorsqu'il s'agit d'un nouveau consiste à lui parler, afin de banaliser la prestation et de le mettre à l'aise. Et le propos sera toujours météorologique ! Que dire d'autres ?

 

- Ca c'est drôlement refroidi ce matin !

- T'as raison !

 

Une fois en chambre, le type sort son portefeuille, et me dit :

 

- Je te donne un petit peu plus, je voudrais que tu me pinces le bout des seins, mais on ne fera pas l'amour ! D'accord ?

 

Ok j'ai compris, celui-ci a l'habitude d'aller voir les collègues, il ne réagit pas comme ceux qui ne montent que de façon très occasionnelle. Mais il est souriant et le ton est très correct.

 

- Je ne te suce pas non plus ?

- Si un petit peu et je finirais en me masturbant.

 

Il est marrant, il a une bonne bouille, il est très décontracté, pas du tout honteux, comme certains, d'être ici. Au moins ça me met à l'aise ! Je lui indique le lit, il me demande si ça ne m'embête pas de commencer un peu en position debout.

 

- Comme tu veux ! Tu veux qu'on se mette devant la glace ?

- Oui !

 

Je me pointe devant lui, prête à officier, il me met les mains sur les cuisses, elles sont gelées ! Je le lui fais remarquer. Le type se confond en excuses, il est véritablement sympa.

 

- Comment tu t'appelles ?

- Heu ! Fabrice !

- Bon moi, c'est Roxanne ! Tu sais ce que tu vas faire Fabrice, tu vas te réchauffer les mains trente secondes sur le radiateur et après tu pourras poser tes mains sur moi !

 

Il s'exécute sans discuter, puis nous nous repositionnons, ses bouts de seins sont très développés pour un homme, il doit avoir l'habitude de se les faire triturer depuis des années.

 

- Je fais comment ? Doucement ? Fort ?

- Tu commences doucement et puis de plus en plus fort.

 

Je démarre comme il le souhaite, il réagit tout de suite, ses mains qui ne sont plus froides se sont posées sur mes cuisses qu'il caresse doucement,

 

- T'aimes ça qu'on te les pince ! Hein ?

- Hum j'adore !

 

Sauf dans certains cas assez rares, j'essaie d'être gentille avec le client, mon objectif est de le faire revenir. Le rapport avec un client "habitué" devient tout à fait différent à tous les niveaux... Cela, certaines filles ne le comprendront jamais et se contentent de faire uniquement du "passage", il y a toujours du "passage" ! Ceci dit, si dans certains cas être gentille n'est pas toujours d'une évidence folle, avec ce client-ci je n'ai même pas eu à me forcer, le courant est passé tout de suite.

 

- Un peu plus fort maintenant ?

- Vas-y !

- Comme ça ?

- Sans les ongles ! Ne laisse pas de traces !

- Mais je n'ai pas d'ongles, c'est parce que je serre fort !

- Alors d'accord, continue !

 

En ce moment, je m'amuse, ce n'est pas toujours le cas. Voilà qui me change de ces séances sans intérêt ou je me contente d'ouvrir mes cuisses pour me laisser pilonner par les bites maladroites de messieurs pas toujours très net au point de vue odeurs et qui m'impose le spectacle de leur jouissance en croyant me faire le plus beau cadeau que la Terre ait porté ! Remarquez, ma position préférée c'est la levrette, ça me dispense de les voir, et surtout ça me permet de m'éviter d'avoir à surveiller mes propres expressions. Vive la levrette qui permet de faire des grimaces en cachette du client ! Et puis il y a ceux qui me demandent de les chevaucher, au début ça me prenait la tête, maintenant je prends cela du bon côté, ça me fait faire de la gym, c'est très bon pour les abdominaux !

 

- C'est bon ?

- Hum ! Délicieux, tu as des doigts de fée !

 

Ben oui, un compliment ça fait toujours plaisir. Je serre de plus en plus fort, il bande fort convenablement, à présent, c'est le moment de le recouvrir du petit préservatif d'usage. Certaines le placent au tout début de la séance, mais le fin du fin est de le placer dans la bouche et de le poser au moment de la fellation, moi je n'y arrive pas, ce truc (Oh ! Combien indispensable !) m'agace et je préfère l'enfiler sur une bite bien raide plutôt que sur une molle !

 

- Je te mets un petit chapeau !

 

Je dis cela, histoire de dire quelque chose, je ne le lui demande pas son avis ! Puis, je reprends. Il me demande alors s'il peut me caresser les seins.

 

- D'accord, mais tu ne me les pince pas !

 

Et c'est à ce moment-là que l'idée pour la première fois, m'est venu dans la tête : "- Et si je lui demandais de me les pincer aussi ? " Mais non, ça ne va pas la tête, qu'est-ce qu'il a de plus que les autres ce client, sinon d'être bougrement sympathique. Mais quelque chose ne va vraiment pas, j'en suis à regretter de lui avoir dit cela ! Il est cependant hors de question que je lui signifie avoir changé d'avis ! Peut-être qu'il reviendra, et s'il revient… mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je me reprends et me concentre sur ce que je fais. Il est content, il est aux anges. J'irais bien sur le lit, j'en ai un peu marre d'être debout et m'apprête à le lui dire. J'attends néanmoins un instant, il a l'air si content de me caresser les seins, si seulement sa main pouvait dévier… Il va falloir que je me calme, voici que je m'excite à présent, c'est la meilleure de la matinée !

 

- Je peux te les embrasser ?

 

J'allais lui dire "pas les bouts", mais je me ravise, pas deux fois la même erreur !

 

- Bien sûr !

 

Je ne donne pas cette autorisation à tout le monde, mais ce type est loin d'être une brute, il est marrant, il me fait des gros bisous sur les nénés, il ose en faire un sur le téton, je me raidis, s'il pouvait continuer... s'il pouvait continuer, mais qu'il continue bon dieu !

 

- Tu embrasses très bien !

 

Je deviens folle ! Pourquoi est-ce que je lui dis ça ? Mais il ne comprend pas l'allusion. Je me reprends une fois de plus. Je n'ai pas envie non plus de perdre le contrôle de la situation !

 

- On va sur le lit ?

- D'accord !

 

Il s'allonge, je me place au niveau de son sexe et je l'attrape pour le sucer.

 

- Tu veux que je te suce à fond ?

- Non tu me suces un peu, et je me branlerais pendant que tu me feras les seins !

- Pas de problèmes !

 

Je prends son sexe en bouche, au début sucer du latex m'agaçait, je me suis habitué, les risques de transmission des MST par la bouche sont extrêmement faibles. Mais ils existent. Et pas grand-chose multiplié par 200 bonhommes par mois ça finit par compter !

 

- Tu suces bien !

 

Ben oui, j'essaie de faire ça bien ! Le truc quand on fait des pipes c'est de se mettre de profil, et de relever les cheveux afin qu'ils nous voient bien les sucer. En principe ils adorent cela ! Les photos et les films de fellations sur lesquels ils ont fantasmé, se concrétisent à cet instant, et l'image de leur bite en train d'être sucée se superpose à celle de leur mémoire !

 

- T'es belle quand tu suces !

 

Le pire c'est qu'il a l'air complètement sincère, il me regarde avec des yeux extasiés. Ne l'écoute pas Roxanne, ne l'écoute pas, tu es calmée maintenant, ça ne va pas recommencer !

 

J'arrête ma fellation, puisqu'il ne veut pas jouir comme ça !

 

- Tu vas te branler maintenant, je vais te faire les seins pendant ce temps-là !

 

Je me positionne sur le côté et lui resserre ses bouts, il se pâme, il se masturbe, mais lentement. Le tricheur ! Il fait durer le plaisir ! S'il continue trop longtemps comme ça, il faudra que je prenne ma voix la plus douce afin de ne pas le vexer, et je lui dirais que maintenant il faut jouir, mais bon je ne suis pas à cinq minutes, si cela peut me rapporter un client fidèle !

 

- La prochaine fois, je te donnerais un peu plus de sous, et tu me feras plein de trucs !

 

La prochaine fois ! Il a parlé d'une prochaine fois, aurais-je déjà gagné ? Toi mon lapin si tu reviens une deuxième fois je vais te préparer effectivement un petit scénario où je serais très partie prenante ! Je lui souris, mais il attendait une réponse que je ne lui donne pas !

 

- Qu'est-ce que tu me feras quand je reviendrais ?

- Je ne sais pas moi, qu'est-ce que tu aimerais ?

- Non, dis-moi ce que tu me proposes ?

 

Ce jeu est embêtant, il ne faut pas que je me plante.

 

- Je ne sais pas moi ! Une petite fessée ?

- Oui ! Et puis ?

 

Il m'embête, j'espère qu'il ne va pas me demander des trucs que je refuse, ainsi si l'uro m'amuse, j'ai toujours refusé de me faire attacher quel que soit le prix qu'on me propose ! Quant à la sodomie, je préfère l'éviter !

 

- Un petit gode dans ton petit cul peut-être ?

- Ouais, peut-être !

 

Là, il est possible que je sois tombé à côté, il n'est pas contre, mais ce n'est pas son truc ! Bon, je lui dis d'aller plus vite ou pas ?

 

- Euh ?

- Oui ?

 

Il a envie de me sortir un truc, il ne sait pas trop comment faire, il va falloir l'aider !

 

- Si tu as envie d'un truc spécial dis-le-moi, et si ce n'est pas dans mes spécialités, je te le dirais et c'est tout !

 

Sauf que si ce n'est vraiment pas dans mes trucs je ne le reverrais jamais ! Quelle idée il a de se mettre à jacter alors qu'il devrait déjà avoir joui !

 

- Allez, tu vas jouir pour moi, maintenant et après on discutera de tout cela !

 

A côté ! Ce n'était pas la bonne tactique ! Alors il me lâche dans un souffle !

 

- Ça t'arrive de faire pipi sur les clients ?

- Bien sûr !

- Tu voudras qu'on le fasse la prochaine fois ?

- Oh oui !

 

Là aussi, l'erreur à ne pas faire, c'est de lui dire un truc du genre " redonne-moi un peu plus, on va le faire tout de suite" ! Le client risque d'avoir l'impression d'avoir affaire à une " grippe-sou " et hésitera à revenir.

 

- Euh !

 

C'est pas vrai ! Il veut encore autre chose, mais qu'il se taise, il va tout gâcher !

 

- Chut, concentre-toi sur ce que tu fais ! Fais-toi jouir maintenant !

- Si je te donne un peu plus, tu...

- Non, pas aujourd'hui, mais la prochaine fois, avec le plus grand plaisir !

 

Je lui dis cela avec un sourire format commercial, mais c'est néanmoins sincère. Il a l'air content, il ne dit plus rien et se masturbe avec frénésie tandis que je continue à lui pincer ses bouts de seins.

 

- Ferme les yeux la prochaine fois, je te donnerais une petite fessée et quand tu auras le cul bien rouge et que tu seras bien excité, je te ferais un joli pipi...

- Oh oui !

- …dans la bouche !

- Oh oui !

 

Il n'a pas fermé les yeux, non au contraire ils sont grand ouverts et ils fixent mon visage ! Il me regarde ! Oh ! Mon dieu ! Que j'aime qu'on me regarde comme ça ! En ce moment je ne suis plus une pute, je suis une femme qui aime donner du plaisir à un homme ! Je lui souris, mais j'ai peur de lui montrer à quel point je suis troublée. Heureusement (tiens encore un truc !) nous savons reconnaître les signes de la pré-jouissance chez l'homme. Un afflux de sang envahit la partie supérieure de l'organisme rougissant le haut du torse, le cou, les oreilles, le front. De nouveau je lui offre mon sourire !

 

- Waaaaaa waaaaa waaaaa waaa olala olala waaaaa, oh lala ! Quel pied !

 

Il fait un barouf du diable en jouissant, je n'ai jamais vu cela, c'est spectaculaire, ses lèvres semblent atteintes de tremblement pendant qu'il crie sa jouissance. C'est nerveux j'éclate de rire, je m'en veux aussitôt, il risque de le prendre mal, mais non c'est communicatif, et le voici qui attrape un fou rire. On rigole comme deux malades !

 

- Eh ben dis donc, ça fait du bien ! Ça t'a plu !

- Super, je reviendrais, c'est quoi tes horaires ?

 

Je le lui indique, il se relève, je lui retire alors moi-même le préservatif (ils adorent cela que l'on continue de s'occuper un peu d'eux alors que la prestation est terminée) Il se rhabille, je le regarde, je ne dis rien, j'ai peur de dire des banalités, ou au contraire de me laisser emporter par je ne sais quelle fantaisie.

 

- Tu peux revenir quand tu veux, ce ne sera pas une corvée !

- C'est gentil !

- Non c'est sincère !

- Je t'attends pour redescendre ?

- Non, je vais me préparer pour rentrer !

 

Pourquoi ais-je dis cela ? Je n'ai pas fini ma matinée ! Je lui fais un petit bisou sur le bout du nez et prend congé. Non je ne vais pas redescendre " au coin " je suis en ce moment magnifiquement bien dans ma peau, et ce n'est pas si souvent ! N'allez pas vous figurer que je suis tombé amoureuse de ce type ! Ce n'est pas du tout mon genre d'homme, ais-je un genre d'homme d'abord ? Mais sa décontraction, sa gentillesse, ses hésitations même m'ont mise à l'aise. Et pourtant il ne s'est rien passé de spécial, non une ambiance, un courant ! Je n'ai pas envie de remonter avec un macho ou avec un type à problème ! Je rassemble mes affaires et je pars me promener. Je passe devant mes collègues.

 

- Salut Mesdames, à demain !

- Tu pars déjà, Roxy ? Dis donc t'as l'air toute joyeuse !

- Et oui, il y a des jours comme ça !

 

lena_rose.jpg

 

Postface : si cela intéresse quelqu'un, il y aura une, voire plusieurs suite, j'ai encore plein de choses à dire sur ce sujet. Mais me demanderez-vous, ce récit est-il autobiographique ? Est-il un rewriting par mes soins des confessions d'une copine ? Est-il inventé de toutes pièces ? Inutile de me poser la question, je n'y répondrais pas ! Je peux simplement vous assurer que les parties " documentés " sont exactes.

 

 

©  Léna Van Eyck - février 2001

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Samedi 3 février 2001 6 03 /02 /Fév /2001 14:53

Le Chat de la Voisine

par Ursulin (et Marie Paule)

 

Catland.gif

 

Avertissement du Webmaster : Bien que ce récit mette en scène un animal (en l'occurrence un chat) avec une femme, cet excellent récit ne peut sérieusement être qualifié de zoophile. On y trouvera ni dégradation complaisante de l'acte ni forçage de (ou par) l'animal. On nage au contraire en pleine sensualité ! Il s'agît donc d'une histoire que je classe dans la catégorie des "bizarres". Elle concorde en cela à la thématique du site, et je n'ai eu aucune hésitation à la publier !

J'aime bien relever des défis !

 

Un correspondant me demande d'écrire un récit zoo. Je lui rétorque que ce n'est pas mon truc ! Il me répond en me demandant quel est mon animal de compagnie préférée. Je le lui indique ! Et dans son dernier e-mail il me relance : " Essayez donc ! La zoo, ce n'est pas uniquement les dobermans et les bergers allemands. " J'ai essayé de relever ce défi complètement dingue. Note : Sous le pseudonyme d'Ursulin Neveway se cachent Etienne et Marie-Paule Pérez. D'habitude c'est Etienne qui écrit et Marie-Paule qui corrige. Or pour ce récit ça a été le contraire !

 

Le chat de la voisine

(en anglais : the neighbour'cat)

 

Je me prénomme Marie-Paule. J'ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous tenons tous les deux un petit commerce à Lille, un bar qui fait un peu de restauration le midi. Je suis blonde (fausse) les yeux bleus (vrais) Et je vous ferais grâce de mes mensurations qui sont dans la moyenne. Je n'ai pas trop à me plaindre malgré tout de mon physique, me rassure-t-on souvent !

 

Je suis seule cette semaine, mon mari est parti en déplacement, nous essayons de vendre notre petit commerce, et d'acheter près de Bordeaux, sa région natale, cette fois nous avons peut-être enfin trouvé ! Lille est une belle ville avec un tas de gens charmants, l'Angleterre et la Belgique sont tout près, mais je ne me suis jamais habitué à la grisaille de son ciel !

 

C'est lundi, le bistrot n'ouvre pas, je devrais me reposer, mais il y a un tas de trucs à faire à la maison.

Et voilà que j'entends une sirène : je regarde à la fenêtre, SAMU, pompiers. Qu'est ce qui se passe encore ? Chez qui y a-t-il un problème ? Tous ces gens s'agitent et se dirigent... vers notre immeuble ! Ils montent au premier étage Je les vois ressortir 20 minutes plus tard avec un brancard. Ils emmènent madame Charcot ! C'est qu'elle n'est plus toute jeune madame Charcot, je l'aime bien elle est sympa, ni trop gâteuse, ni trop collante, il m'arrive de lui faire quelques courses et de lui rendre d'autres menu services, mais elle n'en abuse pas, après tout elle a son aide-ménagère.

 

 

Je retourne à mes occupations. Et voilà que l'on sonne à présent !

 

- Bonjour !

- Bonjour !

- Vous connaissez madame Charcot ?

- Bien sûr !

- Elle ne va pas très bien ! Vous entreteniez quel genre de rapport avec elle ? Je suis sa fille !

- Ah ! Ben des rapports très corrects, des rapports de bon voisinage sans histoires ! Qu'est ce qui lui est arrivée ?

- Une espèce d'attaque, elle a tout juste eu le temps de me téléphoner. Je suis un peu embêté à cause de son chat !

- Son chat ?

- Ben oui, je ne peux pas l'emmener, j'ai un chien débile, si je le prends, il risque de le bouffer !

- ???

- Vous ne connaîtriez pas quelqu'un dans l'immeuble qui pourrait lui donner à manger ? 

 

C'est ce qu'on nomme un " appel indirect ", mais vu la situation, j'aurais mauvaise grâce à lui en faire reproche.

 

- Je peux vous dépanner quelques jours !

- Je vous en remercie, je vous rétribuerais largement

- Mais, non c'est un service !

- Euh ! il faudra le changer aussi !

 

Ben voyons !

 

Je m'attendais à tomber sur un vieux matou en fin de carrière. Eh bien, non pas du tout ! La bestiole lui a été offert pour Noël, elle doit avoir 6 mois maximum, sans doute moins !

 

C'est un faux chartreux. Il ne peut pas avoir de pedigree, son pelage gris étant taché d'une grosse tache blanche sous le col, sinon, il a l'indolence et les yeux fauves de sa race ! Il grogne comme un moteur et frotte sa fourrure contre mes jambes. Je le caresse, il se laisse faire et ronronne de plus belle, je le ramasse, le met dans mes bras, le retourne, il se laisse manipuler sans objections, ses griffes ne sont même pas sorties, il est craquant, ce petit bout de chat !

 

Le deuxième jour, en montant lui ouvrir ses boites d'aliments je l'entends miauler comme un malheureux, c'en est pathétique ! Je lui donne à manger, il se précipite vers sa nourriture, je décide d'attendre un peu et de lui offrir un peu de ma compagnie. Il mange, il dévore, il bâfre. La pauvre bête mourrait de faim. Sans doute ne lui en avais-je pas donné suffisamment la veille ? Je le caresse. Matou est aux anges, il aime ça les caresses, il en veut, il en veut encore, il en redemande ! Je lui attrape la patte, il me la tend "patte de velours" et gros ronron, je vais devenir amoureux de la bestiole !

 

Clé dans la serrure. Qui c'est ? On ouvre ! La fille de madame Charcot ! 

 

J'ai compris, il y a de choses que l'on n'a pas besoin de dire !

 

- Je vous remercie pour le chat, mais maintenant, je ne vois pas d'autres solutions que de le faire euthanasier !

- Non ! Je vais le garder ! 

Ça m'est venu spontanément, comme ça !

 

Ça y est, il est chez moi, il a l'air un peu perdu dans ce nouvel environnement, et il a tendance à se défouler les griffes sur notre beau canapé en cuir, mais ce sont des choses qui ont leurs solutions. Une brave bestiole, pas méchante pour deux ronds, propre, quémandant les caresses et roupillant ses seize heures par jour. Au bout de trois jours, j'avais l'impression de l'avoir toujours eu !

 

La journée a été harassante, une bagarre dans le bistrot, c'est rare, je suis dans un quartier calme, mais là, obligée d'appeler les flics, bref la poisse ! Je mange en vitesse ce soir, je n'ai pas très faim, un bout de jambon, un yoghourt, une poire !

 

Il fait très lourd en ce mois de Juin. Curieuse sensation que de sentir l'orage imminent, alors qu'il n'éclatera que dans quelques heures (s'il éclate !) Il n'y a rien à la télé, je me mets à lire, j'ai pratiquement fini mon gros Stephan King, alors je regarde dans la table de chevet de mon mari, il lit parfois des romans cochons quand il est au lit, mais il n'a pas trop mauvais goût, je commence à en parcourir un, je saute des pages, le scénario à l'air un peu lourd mais les passages érotiques sont tellement suggestifs que mon entre jambe s'humidifie. 

 

L'occasion est trop belle, je vais m'offrir un petit trip masturbatoire. Il y a longtemps que je n'avais pas fait cela. Je décroche le téléphone, ferme mon portable. Je suis tranquille peinard. Je me mets un disque. Notre discothèque est surtout orientée classique et opéra... Nous adorons cela. Mais nous avons aussi un peu de jazz. Oscar Peterson fera ce soir très bien l'affaire.

 

Je me débarrasse très vite de mes vêtements, je ne fais pas de strip-tease, je me désape à la barbare, pressée de me retrouver à poil. Je me regarde un peu devant ma glace, ça peut aller, j'abrège ce genre de consultation parce que dans 5 minutes, je vais me trouver tous les défauts du monde.

 

Et zlouf je m'étale sur le plumard !

 

D'une main je me pince un téton et de l'autre j'attaque mon clitounet, je ferme les yeux, laissant quelques fantasmes envahir mon esprit, je sens que ça ne devrait pas être trop long !

 

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne peut pas continuer à roupiller ce matou à la con ?

 

- Casse-toi ! Minet !

- Miaou !

 

Non mais c'est pas vrai, il ne va pas rester planter, là ! Je me lève, je l'attrape, je l'emmène dans son panier, et je retourne d'où je venais ! Si ça continue comme ça je ne suis pas prête de jouir ! Mais sans doute est-ce mon inconscient qui m'a fait oublier de refermer la porte. Car voici minou qui se repointe en miaulant de plus belle !

 

Pourquoi à ce moment-là, ne me suis-je pas relevé pour virer à nouveau le quadrupède, et cette fois-ci fermer la porte de ma chambre ?

 

- Miaou !

- Mais tu vas te barrer, sale chat !

- Miaou !

- Mais qu'est-ce que tu viens faire ici ?

 

Si on ne peut plus se branler tranquillement à présent ? Et puis tant pis, de toute façon qu'est-ce qu'il peut bien me faire ? Ce n'est qu'un brave chat un peu simplet !

 

swl2.jpg

 

Il est monté sur le lit, il est à 30 cm de ma jambe et il me regarde, il est vraiment craquant ce matou ! Mais comment lui expliquer que j'ai besoin d'un peu d'intimité ? Avec tout cela mon excitation se dilue, je vais finir par laisser tomber, et le chat qui miaule toujours, j'arrête ma masturbation et je caresse le mistigri, il se pâme, la brave bête est heureuse, et voici que de sa petite langue rappeuse, elle me lèche la main. Ma main pleine de mouille ! Et c'est qu'il se régale le bougre, il lèche avec une frénésie que rien ne semble vouloir arrêter. Alors il me vient une idée folle ! 

 

Très lentement, je déplace ma main, afin de la rapprocher de mon sexe, à chaque déplacement, le chat avance, entrant dans mon jeu, encore quelques centimètres et ma main rejoint ma chatte, le chat suit toujours. Alors soudain je retire ma main et je me la planque sous les fesses. Le chat me regarde interloqué, je rigole. C'est à ce moment-là que je me suis demandé si cette étrange attitude était sexuelle ou pas. Curieusement un petit coup d'œil sur son petit sexe dressé me rassura.

 

Le matou a quelques instants d'hésitations, il remue la queue dans tous les sens, signe évident de grande confusion mentale. Et puis il approche son museau de ma chatte, et il lèche !

Je deviens folle ! Ses moustaches me chatouillent un petit peu, mais on s'habitue. Je m'écarte les lèvres pour lui faciliter la tâche. Il continue, il me lape, je suis son bol de lait. Mon excitation est revenue, je n'en peux plus, je me tripote le clito tandis que la langue du félin me lèche mes chairs intimes de sa curieuse petite langue rappeuse. Je sens le désir monter... mais si je pouvais le prolonger un peu. J'ai alors une idée, je prends un peu de cyprine entre mes doigts et je m'en répands sur le téton. Délicatement je prends le matou, qui d'abord proteste, mais je lui colle son museau en présence de l'extrémité érectile de mon sein et il reprend sa léchouille. Pas longtemps, cette étrange sensation m'achève ! Je pousse un hurlement, je m'arque boute sur le lit (je me rappelle qu'une idée folle m'a à ce moment traversé l'esprit, je me suis dit avoir trouvé l'origine de l'expression "s'envoyer en l'air") je dégringole pantelante. Le chat à fuit, paniqué devant mes démonstrations d'enthousiasmes.

 

La soirée n'est pas finie, j'ai soudain envie de visionner le DVD d'Alien. Peut-être parce que dans le premier épisode, Ripley (Sigourney Weaver) possède un très joli chat tigré qu'elle va récupérer dans son vaisseau cosmique en perdition ? Je me passe une robe de chambre, mets en marche les appareils, insère le film et commence à regarder. Trois minutes après le minet était sur mes genoux où il ne tarda pas à s'endormir ! Repu ! Brave minet !

 

© Ursulin Neveway (Etienne et Marie-Paule Perez)

marie_paule_perez@hotmail.com 

 

Première publication sur Vassilia, le 03/02/2001

Par Ursulin Neveway - Publié dans : Ursulin
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Vendredi 2 février 2001 5 02 /02 /Fév /2001 13:08

Roberta

Par Eddy

 

Fetish h

 

Les travestis ! Ah les travestis ! Vous connaissez tous ces réflexions à 2 balles. Si la conversation a le hasard d'effleurer le sujet, il y aura toujours un beauf de service pour répéter doctement :

 

- Ouais ! Tu crois draguer une nana, et au dernier moment tu te retrouves avec une bite…

Et moi de répondre :

 

- Et alors ?

 

L'effet est garanti, les répliques suivantes qui étaient prêtes à être resservies s'évanouiront. Je passe pour un pervers particulièrement bizarre, mais je m'en fous.

 

Un audacieux lancera malgré tout un :

 

- Quand même ! Ça doit faire un drôle d'effet !

- Qu'est-ce que t'en sait ! T'as jamais essayé !

 

Et après vous avoir affirmé que jamais au grand jamais, il n'essaiera, le suffisant de service vous foutra la paix.

 

Moi ces êtres m'ont toujours fasciné. Il y a les transsexuelles et les travestis. Ne pas confondre ! Je me régale souvent sur Internet à la vue de ces êtres magnifiques, aux visages d'anges dotés de poitrines de rêve, de jolis culs bien cambrés et… de belles quéquettes. Celles-là sont des transsexuelles, elles ont franchi un pas, celui de la féminisation de leur chair. Certaines iront encore plus loin et subiront l'ablation du pénis, elles cesseront alors de me passionner. Ce qui m'intéresse c'est justement ce côté magique de la " femme à bite " Il n'est pas évident d'avoir des rapports avec les transsexuelles, hormis la prostitution. Et puis il y a souvent la barrière de la langue Le travesti est différent, en cela que sa condition de travesti peut n'être que temporaire. Cela va du type qui se met des sous-vêtements de femmes sous son complet veston, jusqu'à ces travestis amateurs qui après une longue séance d'épilation puis de maquillage, puis d'habillage ont la sensation un moment de se sentir femme. Si ces derniers n'exacerbent pas ma libido au point des transsexuelles, il m'est arrivé d'en voir dotés de très jolies frimousses que ne renieraient pas certaines femmes….

 

Tenter l'expérience, je suis plusieurs fois parti en chasse du temps du minitel, mais il faut faire avec les délais de réponses, les mythomanes, les vénales, ceux qui ne lisent pas tout tout de suite, quelques cinglés, en tout genre, à force c'est lassant ! Je me suis souvent dégonflé au dernier moment, me persuadant peut-être à tort que tout cela ne déboucherait sur rien

 

Sur Internet c'est plus simple, à moins d'avoir affaire à des naïfs invétérés, les tricheurs sont souvent vites repéré.

 

C'est ainsi que pendant plusieurs semaines j'ai chatté avec une nommée Roberta, le type avait l'intelligence de ne pas parler que de cul et nous avions des conversations passionnantes, sur la musique, le cinéma, la littérature, la cuisine. Il m'a envoyé sa photo, uniquement son visage, maquillé en femme. J'ai immédiatement flashé. Je me suis souvent posé la question : aurais-je flashé sur ce visage si je n'avais pas su qu'il s'agissait d'un travesti ? (Je ne le saurais sans doute jamais.) Avant d'envisager une rencontre, je lui demandais des photos de plein pied, il me répondit qu'il n'en avait pas, mais que justement il cherchait quelqu'un pour le photographier…

 

Cette proposition m'embêtait, n'étant pas un fou du clic-clac, mais étant très inspiré ce soir je balançais :

 

- Si on se rencontre, je ne sais pas si je ferais les photos tout de suite, je les réussis beaucoup mieux quand je connais la personne, on ne sent pas la photo de la même façon !

 

Je me demande encore ou j'ai été chercher ça !

 

Il me répondit, en me précisant la façon dont il envisageait cette rencontre

 

- Pardonne-moi ma franchise, il n'est pas dans mes intentions de vouloir te vexer, mais malgré tout le respect que je leur dois, je ne suis pas une pute, si tu viens juste avec l'intention de tirer un coup, ce n'est pas la peine, il est d'ailleurs possible qu'il ne passe rien sexuellement, si tu es prêt à me rencontrer dans ces conditions alors O.K. !

 

Je lui donnais mon accord, et nous avions alors convenu d'un rendez-vous.

 

Je n'avais rien à perdre, le chat ne permet pas de connaître les gens à fonds, tout cela reste malgré tout superficiel, peut-être tomberais-je sur un emmerdeur ou sur un cinglé. Bof ! Je verrai bien !

 

Il avait envie d'être traité comme une vraie femme, ce n'était pas un problème, j'achetais un magnifique bouquet de fleur et me rendait chez mon hôte de la soirée

 

- Bonsoir Roberta !

- Wha ! Les belles fleurs ! Elles sont magnifiques ! Rentre !

 

(Note de l'auteur : toutes les actions de Roberta seront ici accordées au féminin...)

 

J'étais content que ça lui fasse plaisir. J'avais imaginé Roberta un peu plus petite, en fait, elle devait faire ses 1,80 m, mais c'est vrai que les escarpins... Elle était vêtue d'un tailleur rouge qui lui allait très bien. La veste en était ouverte, laissant apparaître un chemisier crème, ainsi qu'un collier de perles. Les cheveux de sa perruque auburn et bouclée lui tombaient sur les épaules. Son visage était savamment maquillé, mais n'était pas pour autant transformé en pot de peinture. Cette créature possédait une beauté naturelle.

 

- Tu es très belle !

- Merci assis toi là, je t'offre quoi, du champagne, à moins que tu ne préfères un whisky ou un porto.

- Le champagne sera très bien !

- T'as raison, il n'y a rien de meilleur !

 

Elle me lança cette réponse avec des yeux coquins. Allusions à nos dialogues sur Internet ou nous avions évoqué certains jeux fort spéciaux ? La suite le dira peut-être... Elle s'en alla chercher le champagne dans la cuisine en, tortillant du cul et en sifflotant. Sa joie de vivre faisait plaisir à regarder.

 

Je jetais un regard circulaire dans cette pièce, et tout d'un coup l'évidence me frappa : Cette pièce n'était pas habitée par un célibataire mais par un couple, un couple hétéro. C'est vrai je ne lui avais jamais demandé. Roberta revint bientôt avec le champagne et sortit deux coupes, et après avoir fait sauter le bouchon et rempli nos verres elle trinqua

 

- A notre rencontre !

- Tchin !

 

On boit, elle s'assoit à côté de moi dans le canapé, ses yeux sont aussi pétillants que le champagne, elle sent bon

- J'adore ton parfum !

- Ah, oui ? Tu sais quoi ?

- Non, mais tu vas me le dire !

- C'est un parfum d'homme !

 

Et elle éclate d'un rire communicatif

 

- On ne s'est même pas serrer la main, on peut peut-être s'embrasser !

- Mais bien sur mon chou

 

C'est à la vitesse de l'éclair qu'elle me fait un bisou sur le bout des lèvres, manifestement elle n'a pas envie de commencer maintenant les grandes manœuvres. Ce n'est pas grave, c'était plus ou moins prévu de toute façon et j'ai tout mon temps. ! On parle d'un tas de truc. J'apprends au passage qu'elle est effectivement mariée, mais que sa femme à un poste à l'O.N.U, elle reste donc de grandes périodes absentes. Elle le trompe, Roberta le sait et a fini par s'en foutre. La conversation est certes intéressante, mais j'ai un peu peur qu'elle finisse par me proposer une partie de scrabble. J'essaie de prendre l'initiative, je m'empare d'une de ses mains ornée de faux ongles rouges.

 

- T'as des mains d'artistes !

- J'ai été pianiste, et harpiste

- J'aurais aimé être à la place de la harpe !

- La harpe se pince, tu sais !

- Moi aussi !

- Petit coquin, je sais à quoi tu penses, laisses moi seulement un tout petit peu de temps ! Je te ressers du champagne ?

 

Je vais pour refaire une autre allusion champenoise, mais me ravise…

 

- Parce que toi aussi c'est la première fois !

- Oui et non, mais c'est en tous les cas la première fois que je suis à ce point maîtresse de la situation, c'est la première fois que j'invite un mec chez moi, c'est la première fois qu'un mec me parle chez moi comme s'il parlait à une femme… et bientôt ce sera la première fois que je ferais des trucs avec un homme que j'aurai choisi…

- Je comprends !

- Et puis si ! Il y a autre chose, peut-être qu'on ne se reverra pas, je ne voudrais pas que dans ton souvenir, ce ne soit qu'une partie de baise, mais bon, ne crois pas que je vais me défiler, ce sera ce soir ou là prochaine fois, on n'attendra pas plus ! D'accord ?

- D'accord !

- Et puis tu ne regretteras pas, je suis une vraie cochonne, mais ne parlons pas de cela pour l'instant !

 

Alors on continue à parler de choses et d'autres, elle me parle de ses plantes d'intérieurs, on cause aussi ordinateur et Internet, on reboit du champagne, la bouteille est presque finie, ça fait une heure et demi qu'on bavarde comme des pies. La chaleur lui a fait retirer sa veste de tailleur, mais rien d'autre. Je me suis fait à l'idée qu'il ne se passera peut-être rien aujourd'hui.

 

- J'irais bien pisser !

- Alors on y va ensemble !

 

Pourquoi pas, si ça l'amuse. On entre tous les deux dans la toilette. Je me positionne devant la cuvette

 

- Attend, laisse-moi faire !

 

Sans attendre ma réponse, elle me met la main à la braguette et me caresse la bite à travers le tissu du pantalon. L'érection est instantanée. Je me dis que ça ne va pas être pratique pour pisser ! Elle m'a ouvert la braguette, dégrafé le pantalon et la fait glisser sur mes chevilles, elle me masse maintenant la verge et les couilles à travers le slip, je me laisse faire, fasciné par le charisme et le charme du personnage. Soudain elle arrête, elle me regarde dans les yeux, son regard brille, je sens maintenant ses lèvres contre les miennes, sa langue cherche ma langue. C'est la première fois que j'embrase un travesti, mais j'en redemande. Si le but de l'opération était de m'exciter comme un pou, il est atteint. C'était effectivement le but !

 

- Tu te rappelles, ce qu'on avait dit sur Internet, quand on imaginait tout ce qu'on pourrait faire ensemble, je t'avais proposé de jouer au maître et à l'esclave… tu te souviens

- Bien sûr, et tu m'avais dit que tu ne savais pas si tu préférerais être le maître ou l'esclave !

- Et toi tu préfères quoi ?

- C'est comme tu veux ? Mais si je peux choisir, je préfère l'esclave !

- Ça tombe très bien ! T'es sûr de ce que tu dis parce que, après on va être en plein dans le délire…

- Si tu respectes mes limites…!

- Rappelle-moi tout ça !

- On évite la scato, tu ne m'attaches pas, et tu ne me saoules pas !

- Ça me paraît raisonnable !

- Je suppose que pour le reste je peux te faire confiance !

- Tu ne regretteras pas et tu reviendras, en tous les cas je vais faire le maximum pour que cela se passe comme cela !

- Bon, je peux pisser avant ?

- Sûrement pas, ça fait partie du jeu ! A partir de maintenant et jusqu'à ce que je décide la fin du jeu, tu es mon esclave ! Tu dois me vouvoyer et m'appeler madame. Compris petite pute ?

- Oui madame !

- Bon on va retourner au salon, tu vas retirer tous tes vêtements, y compris les chaussettes, mais tu gardes ton slip pour l'instant

 

Je m'exécute, les choses ne se passent absolument pas comme je les imaginais, c'est vrai que nous avions envisagé un scénario un peu comme cela, mais j'étais loin d'imaginer que ce serait celui de notre première rencontre.

 

- Reste debout, les mains derrière le dos…Non pas comme ça, j'ai pas dit sur les fesses ! Au milieu du dos !

 

Elle tournicote autour de moi !

 

- Je vois que tu as suivi mes conseils, tu t'es rasé tous les poils…

 

Elle me caresse

 

- Tu as la peau douce !

 

Ça va pour l'instant, comme dominatrice, elle n'est vraiment pas méchante !

 

- T'as des gros bouts de seins, t'aimes ça te les faire pincer, petite pute

- J'adore !

- J'adore qui ?

 

Et voilà qu'il me balance une gifle ! Un instant j'ai failli me rebeller, mais non c'est un jeu, un simple jeu et j'ai accepté d'y jouer

 

- J'adore madame !

- Moi aussi j'adore qu'on me les pince, mais on verra ça tout à l'heure, peut-être qu'on renversera les rôles

 

Tout en parlant, elle s'est saisie de mes mamelons et me les tourne entre le pouce et l'index, elle sait magnifiquement faire ça, ma bite rebande fièrement !

 

- Ça te fait bander ! Salope

- Oui, madame

- Dis-le que tu es une salope !

- Je suis une salope, Madame !

 

Roberta pousse soudain un soupir !

 

- Si tu savais dans quel état je suis !

- Je m'en doute bien madame !

- Tu aimerais la voir ma queue ?

- Oui madame !

- Et qu'est-ce que tu vas en faire quand tu vas la voir ?

- Je ne sais pas, moi, mais j'aimerais vous la sucer, madame

 

Roberto éclate soudain de rire

 

- Tu ne crois pas que c'est un peu con notre histoire ! " J'aimerais vous la sucer, madame ", n'importe quoi ?

 

Je me marre aussi

 

- Tiens, je te trouve super !

 

adriana21.jpg

 

Pour la deuxième fois elle approche sa bouche de la mienne et me roule un patin, j'en suis tout ému, déjà parce que c'est excitant, mais surtout la façon dont elle a dit cela me remplis de plaisir.

 

- Bon reprenons, on en était où ? Ah oui, tu veux me sucer ? Mais c'est une récompense ça ? Tu crois que tu le mérites ?

- C'est comme vous voudrez, madame !

 

J'ai de plus en plus de mal à garder mon sérieux, et puis cette envie de pipi me tortille le ventre, ça devient franchement pénible de ce côté-là.

 

- Et si j'accepte que tu me suces, qu'est-ce qu'on fait après ?

- Je ne sais pas, j'aimerais vous sucer à fonds !

- Ah oui ! Moi je crois plutôt que je vais t'enculer !

 

Je ne l'aurais sans doute pas accepté dans le cadre d'une relation "classique", mais dans le cadre d'une domination, après tout pourquoi pas ? Je décide de jouer le jeu, de toute façon, on n'en est pas là ! Elle passe derrière moi et rapproche les pans de mon slip afin de bien dégager mes fesses

 

- T'as des vraies fesses de gonzesses ?

- Oui madame !

- Comment ça ? "Oui madame", on te l'avait déjà dit ?

- Oui, madame !

- Eh ben ! Mon cochon !

 

Elle m'introduit maintenant un doigt dans le cul et le fait aller et venir

- Et ça tu aimes ?

- Oui madame !

- Tu es un vrai petit enculé !

- Oui madame !

- Dis-le !

- Je suis un enculé madame !

- Et fier de l'être ?

- Et fier de l'être, madame.

 

Je me retortille le ventre et exagère ma grimace afin de lui faire comprendre que mon envie de pisser n'est plus tenable.

 

- A oui, le petit esclave voudrait bien faire pipi ?

- Oui ! On pourrait peut-être faire une pause parce…

- Mais tu vas te taire ! Il est insupportable cet esclave ! On va jouer à pipi-culotte ! Allez, fait moi trois ou quatre gouttes pour mouiller ton slip et après tu te retiens.

 

Je me demande quel est ce nouveau délire, mais j'obéis, un joli cercle mouillé pas plus grand qu'un verre de lunette vient tacher mon slip ! Une étrange sensation me gagne, le jeu m'amuse.

 

- Allez encore 3 ou 4 gouttes !

 

Je me relâche encore un peu, la moitié de la partie avant du slip est maintenant trempée. Roberta de sa main, vient étaler l'urine, et ce faisant presse sa main sur mon sexe. Elle a des doigts de fées, je le lui dis. Ses doigts cherchent ma bouche, ils sont pleins de pisses. Je crispe mes lèvres !

 

- Allons, tu ne veux pas goûter aux doigts de ta fée, et tandis que sa main gauche cherche ma bouche, la droite s'acharne sur un de mes mamelons, j'entrouvre les lèvres et me surprend à sucer ses doigts, ce n'est pas ma première expérience uro, et je reconnais ce goût n'a rien de d'abominable, légèrement aigre peut-être !

- Tu joues bien, quand j'étais petit j'aurais voulu avoir un camarade de jeu comme toi !

- Merci madame !

 

Elle repouffe de rire !

 

- Remet tes mains dans le dos et reste sage, je reviens

 

Elle disparaît chercher je ne sais quoi, la situation m'amuse malgré moi, mes érections à répétitions prouvant assez que j'y trouvais mon compte. Malgré tout, je ne suis pas vraiment venu pour cela. J'aurais voulu la caresser, profiter de son corps. Les rôles s'étaient complètement inversés, tout cela parce que j'avais accepté de jouer à ce jeu. Roberta revint avec deux choses, un martinet, ce qui compte tenu de ce que nous étions en train de faire n'avait rien d'incongru, et une nouvelle bouteille de champagne qu'elle déboucha. Devrais-je lui rappeler sa promesse de ne pas m'enivrer ?

 

- T'es chouette, comme ça avec ton slip à moitié mouillé, la prochaine fois, on fera ça à trois ce sera encore plus rigolo !

 

J'ai eu peur sur le moment qu'un troisième larron ne fut caché dans un placard, mais non !

 

- Bon, maintenant, on va mouiller l'autre côté, tu vas retirer ton slip et le remettre à l'envers, ou plutôt, non ! On va faire mieux que ça, baisse ton slip à mi-cuisse !

 

Je m'exécutais

 

- Oh ! La jolie petite quéquette, je vais lui faire un bisou !

 

Du coup, Roberta, en oublie son scénario, se penche et me dépose un petit baiser sur le gland, puis me masturbe un petit peu, manifestement elle se retient de me sucer, mais finit par craquer. Mon gland est dans sa bouche, elle le lèche de savants coups de langue. Ma bite est à nouveau toute raide, ce serait super si cette maudite envie de pisser ne me taraudait pas à ce point. Elle me commence une merveilleuse fellation en règle. Je suis aux anges. J'espère simplement qu'elle ne va pas me faire jouir. Pas déjà !

 

- Si tu continues, je vais jouir !

 

Elle s'arrête, elle aurait pu continuer, nous aurions marqué une pause, mais sans doute a-t-elle craint que l'inévitable baisse d'excitation d'après jouissance nous fasse sortir du jeu. Elle s'éloigne un peu et verse du champagne dans deux coupes sans toutefois les emplir complètement. Je débande un peu, le slip toujours à mi-cuisses.

 

- Voilà ce que tu vas faire, tu vas pisser un petit peu, j'ai bien dit un petit peu en visant l'arrière de ton slip, juste pour le mouiller, et ensuite tu le remonte.

 

N'importe quoi ?

 

- Bien ! Madame !

 

Je le fais, mais j'ai quelque mal à m'arrêter et quelques gouttes de trop traversent mon slip pour créer une petite flaque sur le carrelage. Je remonte mon slip. Etrangement cette curieuse sensation de mouillée me provoque un plaisir trouble.

 

- Mais je n'ai pas dit d'en foutre par terre !

- Pardon madame !

- Fous-toi à quatre pattes et lèche !

 

Elle pète les plombs, je ne vais pas faire ça, je sais bien que l'urine fraîche est stérile, mais ce n'est certainement pas le cas de son carrelage, néanmoins, je ne bronche pas et me positionne à quatre pattes devant la coupable flaque.

 

- Lèche !

- Non, madame, pas cela !

 

Je sais qu'elle a pris le martinet et que je vais y avoir droit, je m'en fous, je préfère cela. Roberta passe derrière moi et me dégage les fesses

 

- Tu sais que tu es mignon quand tu cambres ton cul comme ça ?

- Oui madame !

 

Le coup claque, il est moyen, le deuxième sera un peu plus fort. Je crie un peu plus que nécessaire afin qu'elle cesse d'augmenter l'intensité des coups. Le troisième coup sera juste comme il faut. Où a-t-elle appris à contrôler les coups de martinets ? Elle frappe, elle frappe, je ne compte plus les coups, en plus de la douleur du cinglement vient s'y ajouter cette curieuse sensation d'échauffement, je dois avoir les fesses rouges comme des tomates

 

- Lèche !

 

La situation est en train de se bloquer, si je refuse, elle va me refouetter, mais ce petit jeu devra bien finir par s'arrêter, à moins que l'un des deux commette une erreur. Ce sera moi. Comme je pense qu'elle n'a pas l'intention de me faire absorber la flaque entière, je décide faire semblant. Elle ne sera pas dupe ! Et cette fois le coup fait vraiment mal

 

- Aie ! Salope !

- Il y a un mot de trop, mais nous règlerons cela plus tard ! Lèche !

 

Me révolter ! Non j'ai joué un coup et j'ai perdu, je décide d'assumer ma défaite

 

- Lèche, il n'est pas sale mon carrelage, je l'ai lavé cette après-midi.

 

Je décide de le faire, juste un peu, de toute façon ça ne va pas me tuer, je lape, surpris de m'amuser de la situation.

 

- Encore !

 

Et tandis que je continue à laper à la manière d'un chat, je sens un doigt me pénétrer le trou du cul

 

- Quel beau cul !

 

Je sais ! Elle me l'a déjà dit. Le doigtage du cul est une caresse qu'il faut savoir faire sinon cela devient vite agaçant, mais elle sait remarquablement bien s'y prendre, je commence à me pâmer de plaisir, mais elle s'arrête

 

- Relève-toi, pédale !

 

C'est ce qui s'appelle avoir le sens de l'humour !

 

- Baisse ton nibard, comme tout à l'heure !

 

Elle tournicote autour de moi, en fait, elle attend que je débande un peu, puis me fait venir près de la table, là où sont les coupes de champagnes !

 

- Finis de les remplir !

 

Ça je l'aurais parie ! Je pisse dans les 2 verres ! Je m'apprête à exécuter l'inévitable suite, mais non ce n'est pas pour maintenant.

 

- Remonte ton slip, à présent tu vas pouvoir te soulager

 

Enfin, ce n'est pas trop tôt. On retourne aux toilettes, elle me fait asseoir sur la cuvette, m'interdit de retirer ou même de baiser mon slip !

 

- Vas-y !

 

C'est une première, j'ignore comment ça va se passer, mais manifestement je suis en pays de connaissance, je me lâche. Un déluge de sensations m'envahit, d'abord le plaisir de me soulager, puis celui de voir " l'humidité " gagner tout mon slip. Il se produit alors un amusant phénomène, alors que j'ai fini de pisser, j'entends encore le clapotis du pipi qui vient se jeter dans le fond de la cuvette. Je comprends que c'est le trop plein de mouillé de mon slip qui s'écoule. Elle aussi attend que cela soit fini pour me demander de me relever.

 

- Allez, debout !

 

Je me relève, ça dégouline un peu sur mes cuisses et sur mes jambes.

 

- T'as bien retenu comment ça se passe, parce que bientôt on inversera les rôles !

 

Ça ne me déplairait pas en effet, de lui rougir un peu le cul, histoire de lui rendre ce qu'elle m'a fait…

 

- Est-ce que le jeu t'a plu esclave ?

- Oui madame !

- Viens ! On va trinquer !

 

Ah je savais bien ! Elle prend un verre et le lève, je l'imite

 

- A notre amitié ! Dit-elle

- Tchin !

 

Elle engloutit tout d'un trait !

 

- Hum délicieux, exquis !

 

J'hésite à l'imiter, mais on est encore dans le jeu, alors j'y vais, ça fait beaucoup d'un coup ! Mais le goût du champagne recouvre tout en fait, seul une petite nuance salée transparaît, et une fois bu un petit arrière-goût rappelle que le champagne n'était pas pur !

 

- Tu peux retirer ton slip et te rincer dans la salle de bain, on va changer de jeu maintenant.

 

Quand je reviens, elle est en sous-vêtements, elle a un petit ensemble culotte et porte-jarretelles bleu, ainsi qu'un soutien-gorge à balconnet serré de telle façon qu'on puisse avoir l'illusion qu'elle a une légère poitrine, ses gros tétons sont érigés, je lorgne vers le bas !

 

- Viens sortir la marchandise

 

Doucement je baisse la culotte et la lui retire, dans mon idée je m'attendais à découvrir une bite minuscule, elle est en fait plus grosse que la mienne, pour l'instant elle bandouille, je la prends dans mes mains, j'aime le doux contact de la peau du sexe, je la caresse, la masturbe un peu, elle reprend vite de la vigueur, elle est magnifique, elle est terminée par un joli gland violacé qui luit à la lumière.

 

- Je peux sucer !

- Viens m'embrasser d'abord

 

Je ne me fais pas prier, je lui roule un patin d'enfer, nos langues se combattent dans un duel sans merci, mais elle a plus l'habitude que moi et je finis par me laisser faire. Ce baiser dura une éternité. Enfin, elle abandonne ma bouche, mais c'est pour s'emparer de mes seins, elle les prend les roule savamment entre le pouce et l'index en serrant, je pousse un cri de douleur et d'extase

 

- Fais-moi pareil !

 

Je n'hésite pas. Nous voici toutes les deux en train de nous pincer le bout des seins, nous essayons de synchroniser notre plaisir, cette caresse me rend fou, ma bite va éclater

 

- Viens sur le canapé !

 

Je m'y allonge, elle se met sur moi à l'envers et me gobe la bite, nous voici en 69, et j'ai enfin sa bonne queue dans la bouche : Quelle est bonne et douce, soyeuse à souhait, Contrairement à ce que l'on pense le 69, s'il est excitant par le fait d'être à la fois suceur et sucé ne permet toujours de faire les meilleures fellations. Roberta se dégage et s'assied sur le canapé, me demandant de venir entre ses cuisses. Dans cette position je peux à présent laper le gland de ma langue tandis que mes lèvres vont enserrer sa verge, puis entreprendre un doux mouvement de succion en va et vient, je sens quelques gouttes de pré jouissance poindre. Je stoppe ma fellation. Je suis ivre de plaisir. Je ne suis plus moi, je ne suis qu'une bête à plaisir, une chienne en chaleur, comment me reconnaîtrais-je dans cette position. Je me mets à pattes, et j'écarte mes fesses, agrandissant au maximum l'entrée de mon trou du cul

 

- Encule-moi !

 

Je ne regarde pas ce qui se passe derrière moi, j'espère qu'elle enfilera un préservatif, en fait j'en suis sûr. Une sensation de froid, du gel probablement et puis quelque chose force, il faut qu'elle pousse davantage pour que ça puisse rentrer… Ca y est ça passe ! Elle s'enfonce progressivement

 

- Aie !

 

Elle s'arrête, c'est tout sauf une sauvage. Puis elle reprend doucement, très doucement, avant d'accélérer à nouveau. Elle est maintenant tout en moi, et commence des mouvements de va et viens. Elle jouit assez vite, trop vite, mon cul en voulait encore, tant pis, il faudra que l'on apprenne à se connaître.

Elle s'est rappelé comment je voulais jouir et me prend dans sa bouche, ça ne devrait pas être long, je suis au bord de l'explosion, je jouis dans sa bouche. Elle me sourit. Son visage s'éclaire, de plaisir bien sûr, mais il y a autre chose, elle a presque les larmes aux yeux !

 

- Oh que je suis heureuse ! Que je suis heureuse !

 

Oh là ! On se calme ! Elle m'enlace à nouveau, et nos langues se mélangent redistribuant mon sperme. Je suis complètement crevé, elle aussi.

 

- On se repose un peu ! Et on recommence ?

- Bien sur

- Juste un peu !

 

Elle pose sa tête sur mon épaule, ferme les yeux, je la laisse comme ça. Ça a l'air de lui faire du bien, quelques ronflements très peu romantiques viennent interrompre ma rêverie cinq minutes après. Elle dort sur mon épaule. Alors je la pose délicatement sur le canapé et me couche à ses côtés pour m'endormir dans ses bras.

 

 

Edvard Stokien © 2000

edvardstokien@hotmail.com  

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 2ème prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Février 2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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Mercredi 24 janvier 2001 3 24 /01 /Jan /2001 16:24

Marie-Pierre et "Porc-Salut"

par Eddy

 

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Et voilà ! Fusion, restructuration, (je n'aime pas tous ces mots en " ion " ! Et justement on me file une nouvelle affectation. A l'autre bout de Paris (1 heure de transport en plus, ce n'était vraiment pas la peine de passer aux 35 heures !). Ce changement de poste n'est même pas promotionnel. On m'a fait comprendre que finalement j'avais de la chance, on me gardait (les braves gens !)

 

Une petite présentation : Sylvain 40 ans, physiquement très monsieur tout le monde. Ma compagne c'est Nathalie, une drôle de petite bonne-femme, mignonne et plein d'humour et de joie de vivre. Les yeux bleus, et les cheveux blonds vénitiens, une poitrine de taille moyenne mais bien faite, en forme de pomme, avec de jolis tétons très coquins. On est très attaché l'un à l'autre, mais il a été convenu dès le départ qu'en nous mettant en ménage on ne signait pas un contrat d'exclusivité sexuelle. C'est qu'elle a un sacré tempérament, la Nathalie. Elle profite beaucoup plus de la situation que moi-même. Que voulez-vous ? C'est la vie ! Au début ça m'embêtait, et puis avec le temps j'ai fini par mettre la jalousie au rencard.

 

Je me retrouve dans un bureau de 6 personnes, à faire un travail qui ne me passionne guère. Ces messieurs dames ne sont pas vraiment des boutes en train. L'ambiance est lourde, tout juste polie ! Il y a deux femmes. Leur look ne m'inspire absolument pas. L'une est du genre "qu'on ne dit rien" et je n'en parlerais pas plus. L'autre, c'est Jacqueline. Elle fait partie de cette curieuse catégorie de femmes que je ne comprendrais jamais, celles qui au milieu de leur vie entreprennent souvent brusquement, mais parfois plus progressivement de se relooker. Ce relookage censé marquer une rupture irrémédiable avec la jeunesse s'exécutera en quatre points :

- Une coiffure plutôt courte et laissant de toutes façons les oreilles dégagées.

- La peau du visage cosmético-saturé.

- Des lunettes très voyantes, si possible affublées de chaînettes de couleur.

- Le sourire et le rire limité aux cas d'urgences.

Chacun fait ce qu'il veut de son corps et de son look, mais je prétends moi, qu'une femme peut encore être désirable à 50 ans ! Jacqueline, ne m'inspirait, elle, aucun désir particulier !

 

Mon travail me conduit plusieurs fois par jour à me déplacer dans le bureau d'un cadre, qui est chargé d'apposer (éventuellement) un visa approbateur sur les dossiers que j'ai préparé. Ce type ne jouit pas d'une bonne réputation et j'apprends qu'il est surnommé " Port-Salut " par une partie du personnel. J'ose quand même demander l'explication de ce sobriquet.

 

- C'est un porc, et en plus il dit toujours salut au lieu de bonjour, donc "porc salut !"

 

Quel humour ! (précisons pour les lecteurs francophones mais non-amateurs de fromages que le port-salut est une variété très renommée de pâte cuite)

 

Il n'en reste pas moins vrai que mes premiers contacts avec l'individu me le firent classer d'emblée parmi les mufles :

 

- Je voulais vous féliciter, vos dossiers sont nickels !

- Merci !

- Mais celui-là, ce n'est pas vous qui l'avez traité, c'est Jacqueline !

- Oui, bien sûr !

- Vous lui direz de venir me voir ! Ou alors non ! Je vais plutôt lui balancer un mémo sur la messagerie ! Vous avez vu sa tronche ? Il y a dix ans, elle était encore pas mal ! Je l'ai tringlé, là dans ce bureau ! C'était pas trop difficile, elle m'en a voulu parce que ça ne lui a rien rapporté !

 

Je ne sais que dire. Il poursuit :

 

- Vous pourrez vérifier, elle à un tatouage sur le cul, une petite tortue, à moins que depuis le temps elle ait avancée ! Ha ! Ha ! Ha !

 

La seconde fois où nous avons abordé des sujets extra-professionnels fut plus complexe. Son ordinateur était allumé, et une très surprenante image apparaissait, celle d'une magnifique tranche de port salut !

 

- Ah ! Vous regardez cela, c'est plutôt rare de la voir, mais là je viens de faire un boot : J'ai mes informateurs, je sais tout ce qu'on dit sur moi. On a dû vous en raconter des vertes et des pas mûres. C'est tellement facile de faire une réputation aux gens dès qu'ils s'écartent un peu de la norme ! Tiens, je parie qu'on vous a raconté le coup de la boite à travelos ?

- Non ! Je ne vois pas…

- Rassurez-vous ça va venir, ils vont vous dire qu'on m'a vu dans une boite déguisé en travesti et en train de commettre des actes sexuels avec des mecs, travestis ou pas ! Qu'est-ce que vous en pensez ?

 

Oh ! La question piège, c'est peut-être tout simplement de la provocation, je décide de jouer la carte de la franchise !

 

- En matière de sexualité, j'ai les idées larges !

- Les idées ou la pratique ?

- Vous m'excuserez de ne pas vous répondre sur ce point !

- A la bonne heure ! Eh bien, je vais vous dire : cette version est fausse ! Ou plutôt elle est fausse parce qu'il y a une erreur dedans.

 

Je ne voyais pas ou il voulait en venir

 

- Je n'étais pas travesti, à l'époque, je n'avais pas encore franchi ce pas, mais tout le reste est exact, maintenant vous pouvez penser ce que vous voulez !

- Encore une fois, chacun fait ce qu'il veut...

- Inutile de vous dire que je ne fréquente plus cette boîte, trop de faux-culs qui viennent en touristes, mais j'en ai trouvé une plus discrète !

 

J'opine du chef. Qu'est-ce que vous voulez que je lui réponde ? Il me testait, à ce stade il devait me classer dans la catégorie des hypocrites sexuels. Très énervé, il décida de me porter l'estocade :

 

- Si ça vous dit, je vous emmène !

- Pourquoi pas ? Répondis-je du tac au tac !

- Vous gagnez dans mon estime, mais cette boite n'existe que dans mon imagination, remarque si t'en connais une...

 

Depuis on se tutoie !

 

Et puis cette troisième discussion. J'étais dans son bureau et il fut appelé ailleurs, me laissant seul. Ça s'éternisait, trompant mon ennui, je portais un regard vague sur les objets qui décoraient son bureau. Il y a avait un portrait, une très belle femme, le port un peu hautain recevant avec un sourire craquant, je ne sais quel prix de concours. Porc-Salut (mais maintenant nous allons l'appeler Armand) rentra.

 

- Ah tu regardes Marie-Pierre ! Bandante, hein ? Ç'est ma femme. Elle est très jolie, très décorative, mais elle n'est malheureusement que cela !

- Tu veux dire qu'elle n'ait pas très porté sur le sexe ?

- Elle vient d'un milieu très strict ou elle ne sortait pratiquement jamais, je l'ai épousé vierge.

- Frigide ?

- Non ! Non ! Mais bon elle prend son pied une fois sur quatre, et pour les fantaisies c'est une vraie galère !

 

Je n'osais pas sortir les phrases bateau que l'on sort dans ces moments-là : " Est-ce que vous avez parlé ? " " Est-ce que vous avez consulté un sexologue ? " Je décidais de louvoyer.

 

- C'est une remise de prix ?

- Oui la plus belle connerie de ma vie, figure-toi que madame faisait dans la poésie, c'était l'une de ses rares passions, j'ai voulu l'encourager, ça fait toujours du bien d'écrire, elle doutait d'elle-même, j'ai tout fait pour lui redonner confiance. Et tu sais ce que j'ai fait ?

- Non !

- J'ai acheté le jury !

- Quoi ?

- Oui ! Résultat : pendant quelques semaines, ça a été formidable, elle était transformée, même au lit c'était mieux, jusqu'au jour où elle a voulu se faire publier !

- Parce que ?

- Parce que personne n'en a voulu de ses poèmes, et c'est reparti comme avant !

 

Armand avait peu de relations. Il fallait un jour qu'il déménage un truc du grenier de sa mère dans son propre grenier. Il me demanda si je pouvais lui donner un coup de main.

 

- On déménage le truc et après on se fera une petite bouffe. Marie Pierre cuisine très bien !

 

C'est d'accord. J'en parle à Nathalie qui ne souhaite pas m'accompagner, ce n'est pas grave, j'ai l'habitude… mais quand je lui parle de l'épisode de la boite à travelo, elle change d'avis, et veut absolument voir le phénomène.

 

La veille du jour J. panne de bagnole, je suis obligé de déclaré forfait.

 

- J'ai un vieux copain qui vient aussi, il vous prendra en passant, c'est un black très sympa, j'espère que tu n'es pas raciste !

- Ça colle !

 

Effectivement le type est super sympa, on se présente, il s'appelle Baptiste, et sa femme c'est Céline, une jolie petite blackette avec des bouclettes et un sourire à damner un saint. Baptiste est bavard, il parle de tout et de rien avec une jubilation qui fait plaisir, il y a dans la boite à gants des barres de chocolats.

 

- Tenez, mangez, c'est bon le chocolat !

 

Et le voilà parti sur une tirade sur les plaisirs de la vie, la bouffe, le vin, les grandes promenades au grand air. Il ne manque que le sexe, mais mon petit doigt me dit que ça va venir. Effectivement ça vient, il devient même assez cru.

 

- J'espère que je ne choque pas madame ?

- Rassurez-vous, le sexe ne me choque pas, il n'y a que la connerie qui me choque !

 

Elle aurait mieux fait de se taire, c'est tout juste s'il ne l'interroge pas sur ses habitudes sexuelles. Céline fait ce qu'elle peut pour recentrer la conversation mais elle a du mal. Finalement on arrive !

 

Marie-Pierre nous accueille : Elle est très belle, elle s'est mise une grande robe bleue qui est certes très jolie, mais qui manque cruellement de décontraction. Ses bras sont nus, bronzés et potelés, voici qui m'excite, la robe n'étant pratiquement pas décolletée, on ne peut que deviner ce qu'il y a en dessous, et cela a l'air très intéressant. Je m'amuse à faire mon malin et la salue d'un baise-main. Ça l'amuse, et elle me gratifie d'un sourire ! D'un sourire ! Mais mon dieu quel sourire !

 

- Pendant que nous travaillons, Marie-Pierre va emmener les dames à la base de loisirs un peu plus loin, et on se retrouve en fin d'après-midi pour l'apéro et le dîner ! Ça vous va ?

 

Acquiescement général !

 

Je vous passe le déménagement, mais il faudra m'expliquer l'intérêt de sortir des machins d'un grenier pour les entreposer dans un autre grenier. Enfin ce n'est pas mes oignons.

 

Il doit être 15 heures quand fourbus et salis, nous en avions enfin terminé. Armand proposa que nous buvions un coup, on l'avait bien mérité.

 

- On est dégueu ! On va se prendre une bonne douche ! Dit Baptiste.

- Bien sûr !

- Bon on se dessape ! Proposa Baptiste.

 

Et sans attendre de réponse il commence à se déshabiller. Ça ne me dérange pas, ça ne dérange personne d'ailleurs surtout pas Armand qui lance :

 

- Mettez vos affaires sales en tas dans le coin, je m'en occuperais lus tard.

 

Du coup je me déshabille à mon tour imité bientôt par Armand. La différence c'est que nous, nous nous arrêtions au slip alors que j'eus la stupeur de voir Baptiste l'enlever carrément et nous exhiber ainsi un engin qui sans être hyper dimensionné était tout de même d'un bon calibre. Un trouble indéfinissable m'envahit. Mais ce n'était rien à côté de celui d'Armand littéralement scotché sur le sexe du black.

 

- Elle est pas mal, hein ? s'exclame Baptiste sur un ton jubilatoire

- J'avoue que c'est troublant ! Répond Armand !

- T'as vu ce gros cochon, il bande en me matant la bite ! reprend Baptiste en rigolant et en me prenant à témoin.

- T'exagère !

- Non ! Non ! D'ailleurs on va constater !

 

Et à ces mots Baptiste met la main sur le slip d'Armand qui se laisse faire. Sa main se fait plus insistante, du coup Armand tente une main caressante vers la bite du black, puis s'enhardit en commençant à la masturber légèrement. Ce dernier libère celle de son compère du slip, et les voici en train de se branler réciproquement. Personne ne s'occupe de moi. La situation est insolite et tout va très vite, je suppose qu'Armand n'attendait que cela car le voici qui se met à genoux devant Baptiste, lui touchant d'abord la queue du bout des lèvres, puis osant faire quelques bisous, sortant une langue furtive, puis tout d'un coup la sucer carrément !

 

- Profitons en pendant que vos dames sont parties, Allez suce-moi bien, et après je vais t'enculer, tu veux ?

 

Mais, ils nous font quoi ces deux-là ? Que l'excitation du moment, le trouble de la situation fasse faire des folies l'espace de quelques minutes, pourquoi pas ? Mais j'ai à ce moment-là le sentiment que Baptiste va trop loin. Mais non, Armand lâche un moment la queue qu'il a dans la bouche pour approuver cette stupéfiante proposition. Mais ce n'est pas seulement la réponse d'Armand qui est étonnante, c'est l'impression de plénitude, de joie immense qui semble l'envahir. Envolé le cadre aigri cultivant son personnage de mufle. Envolé le bricoleur hésitant ne sachant pas par quel pied prendre un meuble pour le soulever. Il est carrément au paradis terrestre, Armand !

 

Je ne sais pas quoi faire, partagé entre mes réserves et de vieux démons qui commencent à me tenailler sérieusement, je ne sais pas dire si j'ai ou non envie de les rejoindre, mais je me sens incapable d'initiative. Il faudrait que quelqu'un me pousse.

 

- Tu peux venir si tu veux, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois !

 

C'est le signal que j'attendais, je me lance, mon rythme cardiaque s'accélère curieusement, je m'agenouille auprès d'Armand et tente de la langue de lécher ce qui est accessible. Armand, bon prince me laisse sucer un moment, puis la reprend, nous suçons alternativement.

 

- S'il y en avait un qui pouvait me sucer le cul, ce serait super ?

 

C'est Armand qui se pointe derrière, j'ai enfin la bite du black pour moi tout seul, je peux la lécher de savants coups de langue, je m'étonne de mes gestes qui paraissent naturels, ce serait mensonge de dire que c'est la première fois que je m'adonne à ce genre de sport mais, je n'avais pas eu l'occasion de le faire souvent ! Il ne faut pas rêver, n'ayant pas suivi de stage d'avaleur de sabre je n'arriverais jamais à foutre tout cela dans ma bouche, j'essaie plutôt d'insister sur ce gland d'une douceur exceptionnelle dont l'extrémité commence à répandre un liquide transparent, visqueux et salé, mais délicieux.

 

- Ah ! Vous me léchez bien, vous êtes des bonnes petites putes, il faudra qu'on fasse un truc avec nos femmes, un de ces quatre !

 

Voilà une réflexion qui fait revenir Armand à la réalité :

 

- Surtout on ne leur dit rien, même pas une allusion !

- Mais t'inquiètes pas ! Rassure l'ami black

 

Et moi, est ce que je vais le dire à Nathalie ? De toute façon la question ne se pose pas pour le moment. Je continue à sucer, en même temps je lui caresse les cuisses, puis les fesses. C'est très doux. C'est bien la première fois que je porte un jugement sur la douceur de la peau d'un mec.

 

- Hum tu suces bien, et t'as les mains douces !

 

Je ne sais pas si c'est vrai, mais ses propos me rassurent et m'encouragent, j'écarte ses globes fessiers de façon à ce qu'Armand puisse lui léchouiller le trou du cul encore plus facilement. Ce geste m'est venu spontanément !

 

- Je baiserais bien maintenant ! Lequel veut que je l'encule ?

- Moi, moi, vas y encule-moi !

 

Je savais bien que ça irait trop loin leur truc, mais j'ai l'impression qu'Armand n'attendait que cela !

 

- OK ! Qui c'est qu'a des capotes ?

 

Je n'en ai pas sur moi, et Armand non plus. Ce dernier ne cache pas sa déception. Baptiste va fouiller dans son blouson.

 

- J'en ai une dans mon portefeuille, mais ça risque de faire juste ! Dit-il en posant l'article sur la table. Je dois avoir une boite dans la bagnole, je vais la chercher ! Nous rassure-t-il

 

Baptiste se remet " vite fait " quelques fringues et sort. Me voici tout seul quelques instants avec Armand, le " Porc Salut " Il me touche la bite, la masturbe un petit peu, je lui rends bien sûr la politesse, je suis très bien élevé, et comme si c'était le plus naturel des gestes, je me baisse pour le sucer. Deux bites dans la même journée. Voici qui constitue une vraie première !

 

- Toi aussi, tu vas te faire enculer ?

- Je ne crois pas !

- Essaie, c'est super !

- Oui je sais c'est ce qu'on dit !

 

Armand est de retour, en moins de temps qu'il ne le faut pour l'écrire, il s'est à nouveau déshabillé, il se fait rebander et se recouvre du préservatif.

 

- Allez à quatre pattes, ma puce !

 

En disant cela Baptiste adresse une magistrale claque sur les fesses d'Armand !

 

- Aïe ! Encore !

- A bon ! Tu aimes ça aussi ?

- J'aime beaucoup de choses !

 

Baptiste n'hésite pas, il balance des fessées à la volée sur le cul de son compère. Celui-ci ne tarde pas à devenir rouge comme une écrevisse !

 

- Encore !

- J'ai mal aux mains !

- Prend une ceinture !

 

Zloufff ! Le coup cingle ! Une belle zébrure lui raye maintenant les fesses.

 

- J'ai peur que ça laisse des marques, on fera ça une autre fois, quand on aura plus de temps devant nous.

- Bon d'accord, encule-moi !

 

Baptiste s'agenouille derrière Armand, il lui lèche un peu le trou du cul, puis force l'entrée, son sexe pourtant de bonne taille passe facilement, en fort peu de temps il est au fond. Arnaud se pâme quand le black commence ses allées et venues dans son conduit rectal. Il n'en peut plus et il râle, il soupire, il gémit des " C'est bon ! C'est bon ! " Je me sens pour ma part un peu désœuvré même si le spectacle ne me laisse pas indifférent. Je réfléchis, une telle occasion ne se présentera sans doute pas de sitôt. Ça m'est venu tout d'un coup. Je suis désormais prêt à franchir le pas et à accepter si le black me propose la même chose. Et justement il me le propose. J'allais me mettre en position, pendant que Baptiste retirait sa capote afin d'en changer quand un bruit de moteur se fit entendre à l'extérieur.

 

- Déjà les nanas ?

 

On se rhabille très vite, on se bouscule. Armand ramasse le préservatif usagé, le fout dans une poche ainsi que la boite. Les femmes rentrent. Apparemment leurs plans ont changé, ce n'est pas à la base de loisirs qu'elles ont été, mais au centre commercial, elles sont submergées par les paquets.

 

- Ben alors les garçons ! S'exclame Marie-Pierre, vous en faites une drôle de tête ! Il y a eu des problèmes ?

- Non, c'était plus difficile que prévu, on vient de finir, on allait se déshabiller pour prendre une douche ! Intervint Baptiste !

- Vous allez prendre votre douche ensemble ?

- Ben oui, comme au football !

- Ah bon ! Ben nous, on a bien fait d'aller au centre commercial, il y avait une journée de promo et on a acheté plein de trucs…

-

C'est à ce moment-là que Marie-Pierre voulant poser ses affaires sur la table découvre le préservatif, celui qui provenait du portefeuille de Baptiste, celui qui n'a pas servi et qu'on a oublié de ramasser. Elle devient livide :

 

- C'est quoi ça ?

 

Je ne vous dis pas la tête d'Armand ! Et la tête de tout le monde d'ailleurs !

 

- Ben alors ! Tu réponds ?

- Mais je n'en sais rien, c'est pas à moi !

 

Il se tourne vers Baptiste et moi.

 

- C'est à l'un d'entre vous ?

 

La défense stupide. Je sens Baptiste prêt à intervenir, mais il ne le fait pas.

 

- Il n'est pas arrivé tout seul ici, ce machin ?

 

C'est Céline la femme de ce dernier qui finalement interviendra :

 

- C'est pas grave ! De toute façon, il n'a dû rien se passer, elle n'a pas été déballée cette capote !

- Vous, je vous demande pas de la ramener !

- Ah ! Bon ! Excusez-moi ! Viens Baptiste on se casse, tu prendras ta douche à la maison.

 

Puis s'adressant à moi :

 

- On vous ramène ?

 

Armand se décide alors à intervenir :

 

- Ecoutez-moi ! Je ne vois qu'une explication, dans la poche de cette fringue il y avait un tas de fouillis, de vieux kleenex, des emballages de chewing-gum, j'ai vidé tout cela sur la table quand je me suis changé, la capote devait être avec !

 

Ce n'est pas possible un alibi aussi foireux ! Si elle demande à voir les emballages de chewing-gum, on fait quoi ?

 

- Et pourquoi vous ne l'avez pas dit tout de suite ?

- Mais je ne l'avais pas vu ! Mais c'est la seule explication !

- Et ils sont où, les emballages de chewing-gum ?

 

Aïe ! La catastrophe !

 

- Mais enfin Marie-Pierre, tu ne vas pas mettre notre parole en doute !

- Dis-moi où ils sont ?

- On a fait un sac poubelle, on ne va pas le vider !

- Si !

 

La situation devient électrique, Armand et Marie-Pierre se dirigent doucement vers une scène de ménage placé assez haut sur l'échelle de Richter. Nous cherchons, le couple antillais, ma compagne et moi un prétexte pour décamper. Puis soudain, comme souvent dans les moments de grandes tensions se produisit ce que personne n'attendait. Armand blanc comme un linge prît à nouveau la parole :

 

- Ecoute Marie-Pierre, je vais t'expliquer ! Mais ça va te faire drôle, ça va même peut-être te faire mal !

 

Putain, qu'est-ce qu'il va dire ?

 

- Il y a 5 minutes, on s'est déshabillé pour aller ensemble sous la douche, et puis, je ne sais pas ce qui nous a pris, tous les trois nus, on a eu envie d'essayer des trucs entre hommes, comme ça, spontanément...

- Quoi ?

- Quand on a entendu le bruit du moteur, on s'est rhabillé. On n'a rien fait, rassure-toi ! C'était un coup de folie !

 

Marie-Pierre est secoué d'un petit rire nerveux. L'explication est astucieuse. Elle a changé d'attitude, elle ne demande maintenant qu'à être convaincue, ça devrait être facile.

 

- Et comment je peux être sure que vous n'avez pas fait des cochonneries ?

- Mais Marie-Pierre, tu vois bien que ce préservatif n'a pas servi !

- Excusez-nous madame, on ne voulait pas vous faire de la peine ! Rajoute Baptiste

- Bon l'incident est clos ! Mais vous êtes vraiment frappés, les mecs ! On va se boire un petit coup tous ensembles, mais avant filez donc vous changer et vous laver, vous êtes dégueulasses !

 

Et à Baptiste qui commençait à se déshabiller :

 

- Non pas ici, déshabillez-vous là-haut !

 

- Tu l'as échappé belle !

- Pas tant que ça, elle fait bonne figure pour le moment, parce que ça lui permet de sauver la face, mais ce soir je vais en prendre un maximum !

 

On prend notre douche, sans ou presque se toucher, la douche froide est aussi psychologique ! Mais bon, on se fait tout clean, on s'asperge d'eau de toilette, on se remet nos fringues propres et on redescend ensemble, personne ne voulant prendre le risque d'apparaître seul devant ses dames. Je me demande bien ce qu'elles ont d'ailleurs pu se dire pendant tout ce temps. Nathalie n'est pas du genre à s'offusquer pour ce genre de choses, et d'après ce que j'ai compris Céline non plus.

 

Mais je rêve ou quoi ! Ces dames nous attendent, mais elles ont carrément monté un numéro. Elles sont assises l'une à côté de l'autre, elles nous font face, Elles se sont changées et sont de noir vêtues, du moins le haut puisqu'on ne voit pas le reste ! Marie-Pierre est au centre, et elle a rajouté à sa tenue une écharpe blanche.

 

- C'est quoi ce délire ?

- C'est pas un délire, c'est le tribunal des femmes !

 

Quelque part c'est rassurant pour Armand, ses problèmes ont l'air de tourner à la grosse farce.

 

- C'est un jeu ?

- Vous verrez bien ! Mettez-vous les uns à côté des autres et je vais vous lire le jugement !

- Le jugement, on est accusé de quoi ?

- De tentative des relations homosexuelles !

 

C'est pas vrai, elle a pété les plombs la Marie-Pierre, mais les deux autres à côté, pourquoi sont-elles là ? C'est à ne plus rien n'y comprendre !

 

- Bon alors vous la sortez votre grosse blague, parce que nous, on a soif !

- Je vous lis le jugement !

 

Elle parcourt sa feuille, relit en silence d'un air amusé, puis passe le papier à Nathalie.

 

- Je préférerais que tu le lises

- Non, il est important que ce soit toi, allez courage Marie-Pierre !

 

- Bon ! " Etant donné que votre tentative d'accomplir des actes homosexuels a été empêché de par notre retour anticipé, étant donné que l'interruption de la réalisation d'un fantasme peut avoir de graves répercussions psychologiques, et étant donné que nous sommes toutes les trois très curieuses. Nous vous condamnons à faire devant nous ce que vous vouliez faire en cachette !

- Euh ! Marie-Pierre, tu es sûr que ça va ?

- Cette décision a été prise à l'unanimité du jury !

 

Marie-Pierre est-elle à ce moment-là dans son état normal ? Et laquelle des trois a eu cette idée diabolique !

 

- Bon, je propose qu'on arrête de parler de ça et qu'on boive un coup, c'était marrant votre idée de petit tribunal, intervient Armand

- Non ça nous ferait plaisir que vous fassiez cela, on ne voit pas trois mecs ensemble tous les jours ! répond Nathalie

- Ben oui, c'est toujours les hommes qui se rincent l'œil, à notre tour maintenant ! Ajoute Céline.

 

C'est Baptiste qui est de loin le moins gêné, ça l'amuse !

 

- Je suis d'autant plus d'accord que j'imagine que la chaude ambiance qui va se créer va nous ouvrir des perspectives tout à fait intéressantes.

 

En ce qui me concerne, je ne sais plus trop ou j'en suis, mais Nathalie nous encourageant, je me résous sans trop me forcer à faire bonne mesure. La seule réticence vient maintenant d'Armand.

 

- Mais enfin Marie-Pierre, je ne t'ai jamais vu comme ça !

- Dis-donc Armand tu me sembles avoir des jardins secrets que j'ignorais complètement. Tu ne vas tout de même pas me reprocher d'avoir les miens ! Surtout s'ils peuvent se rejoindre !

 

Touché, il est sur le cul ! Armand

 

- Bon, on se boit un coup à la cuisine et on y va répondit-il !

 

On se désaltère très vite et on se met en piste. J'ai un peu le trac. Tout cela est quelque part un peu absurde. Je réalise soudain que dans les motivations de Marie-Pierre, il doit y avoir le fait de vérifier si on ne se dégonflerait pas, mais je creuserais cette intéressante idée tout à l'heure. Car voici Baptiste à qui je n'ai rien demandé qui me roule carrément un patin en me mettant la main à la braguette, je fais pareil, Armand, passe derrière lui et lui fait glisser son pantalon qui tombe sur les chevilles, le slip suivra assez rapidement.

 

Je jette un coup d'œil sur le regard de Marie-Pierre. Certes, elle mate la bite du black, mais sans passion dévorante, son truc est ailleurs. Mon truc à moi aussi il doit être ailleurs parce que j'ai du mal à me concentrer sur ce que je fais, tout cela manque de conviction. Tant que nous étions entre mecs, ça allait, mais la présence des trois femmes qui ne font que regarder à quelque chose d'incongru. J'essaie de croiser leur regard, chacune regarde son mari ou son compagnon, du moins c'est ce que je croyais jusqu'à ce que mes yeux croisent ceux de Marie-Pierre. Elle me fixe ! Et pourquoi faire ? Et pourquoi donc ? Et d'abord, elle ne me fixe pas ! Si ! Elle me fixe ! Je lance un sourire, elle me répond. Oh ! la la ! Voici le prélude à des complications qui n'étaient peut-être pas nécessaires. Je me concentre de nouveau sur ce que je fais, ou plutôt sur ce qu'on est en train de me faire car en ce moment Armand ma suce la bite, et -horreur- je bande mou ! Je me concentre un petit peu sur Marie-Pierre, l'imaginant à poil en train de faire des galipettes, et hop, voilà que je rebande. Finalement la bandaison c'est pas si compliqué que cela !

 

Voici maintenant que Baptiste me pelote le cul, ses doigts s'approchent dangereusement de mon anus. Il s'est revêtu la bite d'une capote. J'ai compris ! Mais le problème c'est que je n'ai plus très envie ! Je vais pour lui dire, et puis voilà que je recroise les yeux de Marie-Pierre. C'est pas possible, elle ne regarde que moi ! Et j'ai l'impression qu'elle attend la scène ! Du coup mon excitation revient, et puisqu'elle veut cette scène, je vais lui offrir. J'offre mon cul à Baptiste, j'ai peur !

 

- Oh ! C'est serré !

- Ben oui, je ne fais pas ça tous les jours !

 

Il glisse un doigt, il me farfouille l'anus, ce n'est pas désagréable, il met un second doigt, puis soudain je sens son gland qui force l'entrée. Ça ne rentre pas ! Je fais ce que je peux, je m'écarte les fesses au maximum, j'essaie de contrôler les muscles de mon sphincter, ça ne rentre toujours pas, il demande à Armand qui était en train de lui lécher le cul d'aller lui chercher de l'huile. Il me graisse le trou du cul, troisième tentative, et hop, ça rentre, ça fait un peu mal, et le voici qui commence à me pilonner, un plaisir trouble m'envahit.

 

Manifestement Baptiste fait durer le plaisir, l'assaut a perdu de sa sauvagerie et c'est à ce moment-là que les trois filles se sont levées pour venir voir tout cela de plus près. Voilà que je suis l'attraction à présent ! Je rate la moitié de ce qui se passe autour de moi, mais furtivement l'image de Nathalie faisant des bisous à Marie-Pierre dans le cou devant Armand éberlué a quelque chose de très excitant. Céline, la belle antillaise elle a commencé à dégrafer le pantalon de mon épouse. Je ne vois plus Armand, je me tourne, il est effectivement de l'autre côté, il a l'air perdu, il regarde autour de lui semblant se demander ce qui se passe, il ne bande plus !

 

Baptiste finit par jouir dans mon cul, il a l'air désolé !

 

- Je voulais te faire cadeau de mon foutre, mais c'est parti trop vite !

 

Voilà qui tombe, très bien, je n'étais pas encore prêt pour ce cadeau-là ! Je me relève, j'ai un peu mal au cul ! Nos trois nénettes sont devenues dingues ! Marie-Pierre a retiré sa robe, je ne l'ai pas vue faire, et Nathalie, la chatte à l'air est en train de lui retirer son soutien-gorge ! Je rêve ou quoi ? Ça y est le soutif valse libérant deux seins bien lourds et bien bronzés, des merveilles, je prends ma bite et je me branle en regardant ses seins, et nos yeux se croisent à nouveau, il va se passer quelque chose, j'en suis sûr ! Céline ne voulant pas être en reste ôte la culotte de notre hôtesse, qui est maintenant nue comme une grenouille. Armand s'est un peu éloigné et s'est posé dans un fauteuil, il regarde, incrédule et fait de curieux gestes de dénégations avec la tête ! Céline qui est toujours habillé s'agenouille devant Marie-Pierre et commence à lui bouffer la chatte, tandis que Nathalie lui suce les seins. Elle est aux anges la Marie-Pierre ! C'est donc cela la femme prude, réservée, limite frigide que me décrivait Armand ?

 

Je continue à regarder tout en me masturbant, Nathalie me fait un petit clin d'œil mais je n'en saisis pas le sens. Elle roule à présent un patin à Marie-Pierre et la renverse, Voici nos trois diablesses à terre à présent. Céline en profite pour se débarrasser à son tour de ses vêtements, puis reprend son gnougnoutage de chatte. Nathalie se met à califourchon sur le visage de l'épouse d'Armand et se fait lécher à son tour le minou. Mais elle a du mal à faire trop de choses à la fois. Nathalie renonce, finit, elle aussi de se déshabiller et va voir du côté de Baptiste s'il y a de quoi s'occuper. Ce dernier l'accueille volontiers et lui roule un bon patin. J'ai beau me dire que je ne suis pas jaloux, ça m'embête un peu mais j'essaie de ne pas le montrer ! Céline elle continue à lécher Marie-pierre, et soudain cette dernière explose. Elle jouit ave un raffut impossible ! Son corps se tétanise :

 

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- C'est bon ! C'est bon ! Ah je vous aime tous !

 

Puis elle s'affaisse pantelante. Je jette un coup d'œil vers Armand toujours coincé dans son fauteuil. Et... mais je ne me trompe pas ! Non ! Armand pleure !

 

- Viens !

 

C'est à moi qu'elle s'adresse, elle n'a pas vu dans quel état était son mari ! Je m'approche, je vais pour la caresser, l'embrasser…

 

- Prends-moi, tout de suite !

 

Ah bon ! Je file chercher une capote que j'enfile à une vitesse supersonique et je me précipite sur elle. Céline me laisse la place !

 

- Non reste ! Je ne veux pas qu'on reste à deux !

 

J'avoue ne pas comprendre, ni trop chercher à savoir le sens de cette étrange réflexion, Céline reste donc près d'elle et lui embrasse les tétons, tandis que j'entreprends ma pénétration. Elle n'en peut plus, la Marie Pierre, elle pousse des Ah et des Ah et encore des Ah ! Je n'ose pas regarder vers Armand. Un peu plus loin ma femme fait une pipe à Baptiste ! J'éjacule assez vite, malheureusement trop excité par tous ces événements, je me retire et lui lèche le clito. Elle ne dit pas non, sa deuxième jouissance est toutefois un peu plus longue à venir que la première mais tout aussi spectaculaire. Elle finit par se relever, à moitié groggy !

 

- J'ai soif !

- Je vais te chercher quelque chose

- Non on va y aller ensemble !

 

Céline ne nous suit pas et va rejoindre son mari et ma femme.

 

- C'est dingue !

- Ça va ?

- Oui, ça va !

- J'ai pas tout compris !

- Vous n'avez pas compris quoi ?

 

Ah non ! Elle ne va pas recommencer à me vouvoyer après ce qui s'est passé !

 

- Ton changement d'attitude !

- Je n'ai pas changé !

- Ah bon !

- Vous voulez que je vous explique ?

- Si vous cessez de me vouvoyer !

- Alors je vais t'expliquer, mais ferme la porte de cette cuisine !

- Fermer la porte ?

- Oui j'ai envie de parler à quelqu'un, de dire des choses que je n'ai jamais dites à personne, mais je n'ai pas envie de faire une déclaration publique...

- Vas-y !

- J'ai été élevé par des parents très austères ! Des catholiques ultra traditionalistes. Je n'avais pas le droit de sortir ! Même pas pour aller chez copines de classes, ni de recevoir mes camarades. J'étais dans une école religieuse, non mixte évidemment, mais il a bien fallu que ma sexualité se réveille un jour...

- Alors !

- Alors, j'ai joué à touche pipi avec une copine, mais psychologiquement ça m'a bouleversé, je me suis confessé, je l'ai dit à mes parents. La suite s'est très mal passée, c'était n'importe quoi, séance de prière, lectures des évangiles, j'ai craqué, dépression nerveuse, hôpital, cure de sommeil, finalement je m'en suis sortie. Je ne t'embête pas avec mes histoires ?

- Non ! Continue !

- Alors j'ai eu une période de doute, j'ai perdu la foi, c'est terrible de perdre la foi, de savoir qu'après la mort il n'y a plus rien, de se rendre compte que toutes ces gesticulations à l'église sont ridicules, mais j'ai aussi douté de mes parents, je leur en ai voulu de m'imposer toutes ces conneries. Je m'aperçu aussi que maintenant je pouvais laisser aller mes pulsions sexuelles sans encourir je ne sais quels châtiments. Après tout je ne faisais de mal à personne, et j'ai commencé à me branler frénétiquement, en fait, je ne me suis jamais réellement arrêté !

- Et tu es partie de chez tes parents ?

- Non, pas tout de suite, j'allais mieux mais le psy estimait qu'il était trop tôt pour reprendre les cours, alors je m'emmerdais, je lisais, je bouquinais des histoires d'amour et je trouvais cela ridicules, que la passion d'une personne pour une autre puisse lui faire faire toute sorte de folies dépassait mon entendement, et pourquoi une seule personne d'abord ? Je doutais de tout ! Qui avait bien pu décider un jour qu'une personne devait aimer une autre personne et pas les autres ? Et puis... Tu suis toujours ?

- On suit !

- Un jour j'ai trouvé un livre super cochon à la maison, je me rappellerais toujours, je le connais presque par cœur, ça s'appelait le " manuel d'érotologie classique " de Forberg, tu connais ?

- Non !

- Un truc très cochon qui date du 18ème siècle, c'est classé par pratiques, les pipes, les sodos, tout ça avec des extraits d'ouvrages, des citations, c'est très excitant, mais c'est surtout la fin qui m'a frappé car ça raconte d'abord tout ce qu'on peut faire à 2, puis à 3 puis à 4, quels que soient les sexes, et à la fin il y a même une liste de 90 possibilités ! Et tu sais, elle n'est pas complète sa liste, ce mec il n'a pas pensé à tout, je l'ai complété en cachette ! Au fait tu sais où je l'ai trouvé le bouquin ?

- Je ne sais pas, moi ! Au grenier ?

- Perdu ! Dans la table de nuit du paternel ! Pas mal l'hypocrite ! Mais ce bouquin pour moi c'était une révélation, c'était ça le vrai bonheur sexuel, se mélanger entre gens sympa, faire l'amour à plusieurs. Et à partir de ce moment-là tous mes fantasmes ont tourné autour de là ! Les baises ne pouvaient s'effectuer qu'à plusieurs et les hommes et les femmes devaient tous être bisexuels !

- Je commence à comprendre !

- Ça va, t'es pas trop bête ! Seulement, quand je me suis tiré, et que j'ai commencé à comprendre comment les gens étaient en réalité, je suis tombé de haut ! La sexualité débridée que j'avais imaginée n'existait pas, du moins pas comme ça, et la bisexualité était mal acceptée. Je me suis quand même trouvé une copine, mais il manquait quelque chose, alors j'ai fait la connerie de ma vie.

 

Elle marque un temps d'arrêt !

 

- Tu sais si tu ne veux pas tout me dire...

- Non je suis lancé, je ne m'arrêterais pas, donc je suis allé consulter un psy, un an ça a duré, il fallait que je rentre dans le rang, que je me marie, que j'ai des enfants. Alors je me suis marié, avec un mec qui m'apportait du confort et de la sécurité, pour les enfants ça n'a jamais marché. Mais le traitement du psy n'a pas tenu longtemps, la sexualité que me proposait Armand n'était pas la mienne. J'ai donc essayé de m'adapter mais ça ne collait pas, alors parfois quand il me prenait, je pensais à autres choses, ça donne parfois de bons résultats. Alors j'ai pris une maîtresse, mon mari ne l'a jamais su, et quand elle est partie en province, et bien je me suis à nouveau réfugié dans la masturbation. Je bois un coup et je continue…

- Ça donne soif ?

- Tu l'as dit ! Donc, j'ai essayé de parler à mon mari, mais il a fermé la discussion, il m'a traité de folle ! Je suis donc allé consulter non plus un psy mais un sexologue, en fait une espèce de charlatan, il voulait me baiser, mais il m'a donné quelques bons conseils, une espèce de liste de tout ce que je pouvais trouver comme indice sur la sexualité caché de mon mari. Et j'ai trouvé des trucs incroyables !

- Par exemple ?

- Par exemple, qu'il mettait parfois mes petites culottes, sales de préférences, en fouillant un peu j'ai trouvé toute une panoplie de vêtements féminins et puis des godes. Son truc c'est de se travestir en cachette ! A la limite je n'ai rien contre mais comment voulez-vous que des sexualités si différentes se rencontrent ? Il aurait fallu qu'on discute qu'on dise " ma sexualité c'est ça, la tienne c'est ça. On fait quoi maintenant ? " Il n'a eu ni le courage de m'écouter, ni celui de se confesser. Mais j'ai aussi mes torts, j'aurais dû le provoquer… mais je ne souhaitais pas non plus me retrouver dans une dynamique de divorce. On finit par s'y habituer à son confort matériel !

- Mais ton attitude quand vous êtes rentrées ?

- Connaissant ses fantasmes, j'ai voulu le coincer, quand j'ai vu la capote j'ai compris tout de suite, que des choses se soit passées ou que des choses allaient se passer n'est pas le plus important ! Il me semblait que le coincer publiquement serait plus facile qu'en tête-à-tête ! Ce qu'il n'a pas compris c'est que ce n'est pas sur ces actes que je veux le coincer mais sur son hypocrisie ! Je me suis vite aperçue que personne ne me suivais dans mes accusations, et puis la colère retombée, je ne souhaitais pas un conflit, alors je vous ai envoyé vous doucher, et l'affaire se serait sans doute terminé là, si ta femme n'avait pas lancé un truc du genre : " moi ça m'aurait amusé de les surprendre en train de s'enfiler "

- Et alors ?

- J'ai rebondie les dessus et j'ai proposé qu'on vous oblige à le faire, je me doutais bien de la suite...

- Et tu vas faire quoi, maintenant ?

- Je ne sais pas !

- Mais Armand t'aime !

- Oui à sa façon, je sais ! J'en sais rien, je vais voir. Mais ce qu'on vient de vivre, je veux pouvoir le revivre, et le revivre l'esprit tranquille ! Et je fais comment ?

- Il faut que vous parliez tous les deux, de toutes façons, après ce qu'il vient de se passer, les choses ne peuvent pas continuer comme avant, c'est soit la rupture, soit le dialogue...

 

Ça tambourine à la porte ! J'ouvre ! C'est Armand, il s'est rhabillé, il fait une drôle de tronche ! Voilà peut-être la réponse aux interrogations de Marie-Pierre ?

 

- Marie-Pierre ?

- Oui !

- Ça va ?

- Oui ! Ça va !

- On... on prépare l'apéro !

- Bien sûr !

- Tu... Tu ne te rhabilles pas ?

- J'ai pas trop envie !

- Ça fait un peu comme un ouragan qui vient de traverser la maison !

- Oui ! Mais on en avait besoin ! Au fait chéri, j'ai parlé à tes amis, ils aimeraient bien te voir en travesti !

- Quoi ? Mais de quoi parles-tu ?

- De la petite valise verte qui est planquée au grenier. Vas-y libère-toi, fais-le !

- Mais comment ?

- Allez dépêche-toi, on va boire l'apéro sans toi et pendant ce temps-là tu vas te maquiller, te perruquer, t'habiller, tu vas te mettre des habits de soubrette, tu dois bien avoir ça, et puis tu vas faire le service pendant le dîner !

- Tu te fous de moi ?

- Non, je t'ai dit que cela amuserais tes amis, n'est-ce pas Sylvain !

- Oui vas-y se sera super !

 

Il hésite, il regarde à nouveau sa femme !

 

- Marie-pierre ?

- Oui !

- Je t'aime !

- Je sais !

- Euh ! Je voudrais t'embrasser !

- Tu les réinviteras tes copains ?

- Si tu veux ? C'est idiot ce que je vais dire, mais je ne t'ai pas vue souvent à poil dans la cuisine !

- C'est le jour des nouveautés ! Tiens voilà un bisou !

 

Un bisou bien chaste, mais il s'en satisfit et partit se changer.

 

- Je compte sur vous, sur vous tous pour l'aider, pour nous aider, ça risque de me faire un choc de le voir en travelo ! Faudra pas faire attention, faudra le flatter, mais sans exagération non plus, sans hypocrisie, mais s'il conserve un bon souvenir de cette soirée ce sera gagné. Pour l'instant ça ne l'est pas du tout gagné, pour lui ! Et après on mettra les choses à plat tous les deux…

- D'accord, je vais faire passer le message !

- Mais avant je veux que tu me suces !

- Quelle santé !

- Je me fabrique des souvenirs, je veux que cette soirée reste un top dans ma tête !

- Alors d'accord !

 

Et comme je me penchais sur son sexe pour commencer à faire ce qu'elle désirait tant, elle m'interrompit.

 

- Arrête !

 

Elle ne sait pas ce qu'elle veut ou quoi ?

 

- Jamais à deux, tu sais bien !

- Ah ! Oui j'avais oublié !

 

FIN

Eddy

 © edvardStokien@hotmail.com

Première publication sur Vassilia, le 24/01/2001

Par Eddy - Publié dans : Eddy
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