Vendredi 5 juillet 2002 5 05 /07 /Juil /2002 20:07

Un e-mail intrigant par Marine_et_Thibault

 

bisou1719

Thémes abordé : lesbos

Avant propos
Cette histoire à une histoire, J’ai reçu le texte qui va suivre au bureau
attaché par mail quelque temps avant le réveillon de l’an 2000.
L’expéditeur, je devrais dire l’expéditrice se planquait sous un pseudo chez
caramail.com. le mail, (que je ne l’ai pas conservé) disait à peu près ceci
:

Ma chère Marine !
Je me suis laissé dire que tu n’étais pas insensible aux charmes de
certaines femmes. Je me suis laissé dire aussi que mon look, mon visage et
mon corps ne devraient pas te laisser indifférente. Lis cette histoire, je
la trouve très belle, mais surtout, une fois que tu l’auras lu, si tu veux
me trouver, tu me trouveras car il ne peut en être autrement. Je t’embrasse
tendrement ! Et brûle d’impatience que ce baiser virtuel devienne un jour
réel !

Ce ton péremptoire m’amusait, je l’aurais lu de toute façon, mais j’ai
horreur des pressions même si elles sont tachées de bonnes intentions, aussi
ne me pressais-je pas pour la lire ! Et ce n’est qu’après ma journée de
travail que je sorti le texte imprimé et que j’en pris connaissance.
Lire une nouvelle érotique dans le bus, est une expérience rare, mais on
parlera de ça plus tard, place à ce récit mystérieux :

 

Plaisirs Partagés
Elodie est une grande brune, eurasienne par sa grand-mère maternelle, elle
en a hérité les cheveux noirs et raides, les yeux délicatement bridés et la
peau très légèrement mate. Nous nous sommes rencontrées dans une soirée
banale, et nous avons sympathisées rapidement. Nos maris aussi d’ailleurs,
et je ne fut pas trop surprise lorsqu’elle me téléphona quelques jours plus
tard afin que nous passions l’après-midi ensemble. Au programme: shopping et
salon de thé me proposa Elodie. J’acceptais et en retour l’invitais à dîner
chez nous avec son époux.
Je la retrouvais comme prévue devant la fontaine Saint-Michel ! Elle était
vêtue d’un ensemble tailleur rose bonbon assez chic, moi qui m’étais pointé
en jean et petit débardeur blanc sous une petite veste en toile noire,
j’avais presque honte…

 

Mais elle s’en fiche de ma tenue. On est contente de se retrouver, On
s’embrasse, on se met à déambuler dans les rues commerçantes tout en parlant
de choses et d’autres. Chiffons, modes; vacances le tout parsemé de rire et
de saine décontraction.
Elle craque pour une robe mignonne comme tout, peut-être un brin coquine.
Son mari adore parait-il. Elle finit par l’acheter !
Moi, j’ai plutôt fait dans les sous-vêtements et comme ce n’est pas tous les
jours la fête, j’ai fait dans le chic et le bon ton.
Essayages, commentaires, réessayages fous rires….
Draguées à plusieurs reprises ; on s’est fait offrir le thé par un monsieur
charmant et totalement inconnu qui n’en voulait qu’à notre vertu. Avance,
fous rires, moqueries, mots crus du bonhomme et séparation. Il nous a suivit
un moment et devant son insistance grossière, nous nous sommes réfugiées
dans un petit bistrot qui a possède une sortie arrière (ce cornichon
attendait devant ) j’ai proposé le repli vers mon domicile assez proche;
ultime refuge à nos vertus.
Apres une crise de rire supplémentaire, effondrée dans le canapé, la
discussion a dérivé sur le sexe. Habitude, goût, mari tout y est passé.

Encore deux heures à tuer avant le retour de mon époux et du siens, pour le
souper ce soir chez nous. Le repas est pratiquement prêt et seul le traiteur
n’a pas encore livré. Prévu vers 20 heures.
Elodie, calmée me demande un endroit pour essayer sa robe. Ma chambre tout
naturellement. Je la conduis et veux la laisser seule. Elle me retient.
- Nous sommes entre femmes, pas de problème ! Me dit-elle. Tu me diras ce
que tu en pense !
Elodie quitte sa veste de tailleur, fait tomber sa jupe. Elle est devant
moi, en soutien-gorge et culotte, des porte-jarretelles rouges et ses bas.
Elle tourne autour du paquet sans le moindre complexe; déplie la robe, la
présente devant elle, se regarde dans le miroir en pied et enfin se décide à
la passer. Je l’observe, elle est belle, bien faite et son mini slip couvre
à peine ses fesses et laisse deviner sa toison. La robe achetée est très
courte, avec un décolleté dans le dos qui laisse voir la naissance du
sillon. Je lui fais remarquer que son soutien-gorge gâche tout avec une
telle robe.
Pas de problème, elle dégrafe le fauteur de trouble et l’enlève
négligemment. Ses petits seins se tiennent parfaitement bien seuls. Elodie
veut voir dans son dos l’effet de sa robe. Moi suis assise sur le lit et la
regarde, un peu jalouse d’un si beau corps.

Elodie ouvre l’armoire pour mettre les deux miroirs face à face en disant :
- Je peux ?
Trop tard, le mal est fait, la porte ouverte sur mon linge intime et mes
petites affaires personnelles dont un vibromasseur qui est à peine dissimulé
sous mes petites culottes. Elle ne le voit pas heureusement, mais moi, je ne
vois que ça ! Elodie est trop occuper à se regarder et bouger avec sa
nouvelle robe. Elle me demande mon avis sur le décolleté qui laisse
apparaître un petit bout de culotte.
- Il faut porter ça nue dessous ce n’est pas possible ! Je n’avais pas vu
dans le magasin ! Mais mon mari va adorer !

Elle se lisse les fesses, ce cambre pour mieux voir. Essaye de repousser le
petit bout de culotte en dessous et finalement m’appelle à l’aide pour le
faire. Je suis derrière, elle a tenté de rentrer cette culotte indisciplinée
et finit par lui dire de la quitter, car en plus on la devine sous le tissu
de la robe. Je passe mes mains sous la robe et attrapant la culotte par
l’élastique la lui quitte sans réfléchir à ce que je fais. Le contact de mes
mains sur sa chair me donne un coup de fouet et je termine mon geste en
bredouillant des excuses.

Elle me regarde avec un drôle d’air et ne bouge pas un long moment, la
culotte à ses pieds. Elodie regarde dans la glace et m’observe, à genoux à
ses pieds, elle a rougi comme une collégienne, elle aussi.
Enfin, elle bouge et finit de quitter l’objet de notre gêne. Pour cela, en
équilibre, elle pose la main sur l’étagère, juste là où il n’aurait pas
fallu ! Sur mon vibro !. Elle le prend en main et me questionne des yeux :
- Pose ça
- C’est à toi?
- Oui laisse-le, remet l’en place!
- Tu t’en sers ?….. seule ? ….
- -….oui des fois
- Comment?
- -…….
Montre-moi?
- Sûrement pas, t’es folle!
Elle remonte sa jupe en me regardant et se passe l’engin sur le pubis.
- Comme ça?
- ……. Non… je me prépare avant….!
- Montre-moi ?
- Pas question, c’est toi qui es à poil !
- Bon !
Elle se dirige vers le lit, s’allonge sur le dos et jupe relevée commence à
se le passer sur le ventre, puis sur les cuisses qu’elle ouvre
progressivement.
- Arrête, c’est indécent !

 asex07

Mais je mes suis approchée d’Elodie et la regarde faire comme hypnotisée !
Je suis assise à cote d’elle et la regarde. Elle a fermé les yeux, allongée
sur le dos, sa robe est largement remontée sur son ventre, et elle passe
l’engin entre ses cuisses et le présente devant son sexe qu’elle ouvre avec
sa main libre. Elle est seule ne me voit plus.
L’engin la pénètre doucement, guidé par une volonté qui me dépasse et je ne
peux pas m’empêcher de lui caresser la cuisse qui est venue sur la mienne.

 

Il est en elle et elle commence un lent va-et-vient en ondulant du bassin
pour accentuer le mouvement de pénétration. Je la caresse autour de sa vulve
et sur son ventre. Je l’envie et j’ai envie. Le souvenir de ses fesses me
revient et ses seins, il faut que je les caresse. Elle se laisse faire. Je
tiens un sein dans ma main et le pétris doucement. Elle gémit, se cambre, se
cabre, jouit seule ou sous mes caresses, je ne sais plus. Je reviens vers le
vibro tout entier en elle, le lui prend des mains et déclenche la vibration.
Elle se cramponne à moi et arquée par des spasmes, jouit intensément en me
griffant les cuisses. Elle a filé mes bas, mais elle jouit encore et encore.

Je retire l’objet, elle le remplace un moment par ses doigts puis se calme
et le repose enfin. Apres un moment de quiétude, elle bouge doucement; mais
sa main remonte sous ma jupe et sans hésiter franchit la barrière de ma
culotte. Elle me caresse, je me laisse faire, étonnée d’accepter si
facilement une caresse intime de la part d’une femme. Elodie fait monter mon
excitation et cherche à m’embrasser. J’accepte son baiser long et chaud et
me détends dans ses bras. Elle me met nue avec délicatesse et parcourt mon
corps de baisers savants et doux. Sa main s’active de nouveau en moi et
enfin elle me lèche tout le corps, descend sur ma vulve ouverte et
entreprend un cunnilingus long, savant qui m’emporte au septième ciel. En
redescendant, je trouve sa vulve contre ma bouche et la happe avec
gourmandise.

Elle aussi est nue, ses seins contre mon ventre me font un effet
extraordinaire et je m’offre à nouveau à elle, l’encourage à reprendre ses
caresses. Je lui caresse les fesses et enfonce ma langue en elle, aspire son
liquide, lèche son anus et jouit d’elle en même temps. Elodie a trouvé mon
point sensible et me caresse l’anus, y pousse un doigt, sa langue, et enfin
y introduit mon vibro avec lenteur, ce qui déclenche une succession
d’orgasmes jamais connus avant. Elle me caresse, je la caresse découvre ses
fesses avec plaisir et les lèche. Deux petits animaux qui se découvrent et
s’aiment, se sentent, se touchent, jouissent l’une de l’autre, jamais
rassasiés. Les orgasmes se suivent et ne se ressemblent pas, toujours une
qui demande, l’autre qui donne sans compter.

Enfin dégrisées nous nous relevons, nous embrasons encore et encore.
Rhabillées, maquillées pour nos maris qui ne sauront jamais ce qui nous
unies. Secret de femmes, comme ils disent quand ils parlent de nous et de
notre complicité parfaite. Depuis ce jour nous nous retrouvons souvent, et
restons nues des journées entières, disponibles l’une pour l’autre, sans
tabous, juste notre plaisir

Julie

Voilà le genre de récit qui ne me laisse pas intacte, la force évocatrice de
ses mots a été trop forte. Je sens une humidité très caractéristique au fond
de ma culotte. Si j’étais seule de me masturberais sans attendre un instant.
Mais que voulez vous faire dans un bus. J’essaie d’appuyer mon sac à main
entre mes cuisses en restant le plus discrète possible, mais ça ne fait pas
grand chose. Le bus s’arrête. Non ce n’est pas ma station, mais beaucoup de
gens descende, libérant ainsi des places assises que des voyageurs debout ne
tarent pas à occuper.

Une femme s’assoit devant, moi, une belle eurasienne assez chic dan son
tailleur ose bonbon ! Son visage me dit vaguement quelque chose, mais je
rencontre tellement de gens… Mais… Quoi ? Une eurasienne avec un tailleur
rose !


- C’est vous qui ?
- Pardon !
- C’est vous qui m’avez envoyé un mail ?
- Un mail ?
- Excusez-moi, ce doit être une coïncidence !
Ouais, je sais bien que ça arrive, mais elle est forte cella-là ! Bon, n’y
pensons plus et vivement que je sois rentrée, je vais me faire une de ses
séances, je ne vous dis pas.
Ca y est, c’est mon arrêt, je descends, l’inconnue m’emboîte le pas, elle
est carrément à côté de moi !
- Vous me semblez avoir besoin d’aide ? Me dit-elle !
- De l’aide !
- Oui, je vais vous aider, donner moi le bras !
Je ne réfléchis même pas, me voilà aux bras d’une inconnue, nous marchons
une vingtaine de mètres ! Elle pile, me regarde, son visage est alors très
près du mien
- Je ne me suis pas présenté !
- Elodie ? Sans doute ?
- Embrasse-moi !

Ça, elle n’avait même pas besoin de me le demander…

FIN

Postface : Je ne vais pas me lancer dans le genre d’affirmation, ce récit
est vrai et patati patata… De toute façon les gens croient ce qu’ils
veulent. N’empêche que ce qui est au moins vrai de vrai c’est que j’ai bien
reçu ce récit par e-mail, que je ne sais pas d’où il sort (j’ai vérifié sur
tous les sites d’histoires que j’ai déniché). J’ai à peine retouchée la
rédaction, j’ai beaucoup retouché l’orthographe, et si l’auteur se
reconnaît, je ne demande pas mieux d’associer son nom à ce récit qui lui
appartient encore plus qu’à moi.

Marine et Thibault (et X) 2002

Par Marine et Thibault Devillers - Publié dans : Marine et Thibault
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