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La nuque de la mulâtresse
Par Enzo
j
Ce fut d’abord sa nuque qui m’intrigua. Lassé ce jour-là des restaurants asiatiques, je cherchais autre chose, irrité par les tenanciers des officines turco-gréco-brochettes qui racolent littéralement le chaland, je me retrouvais un peu par hasard dans ce restaurant français traditionnel. On me place en terrasse près de la vitre dont la vue donne sur la place du petit pont surplombée par les majestueuses tours de Notre Dame...
Et puis donc, mais je l’ai déjà dit...
La peau mate, légèrement mate, des cheveux très bruns et très fins probablement défrisés mais laissant à l’arrière s’échapper quelques jolies impertinentes bouclettes sauvages, un vague chignon (pas terrible) maintenu par une sorte de chichi de lin blanchâtre. Une vingtaine d'année sans doute.
Sa nuque, était, je l’ai dit, dégagé, juste un peu avant les épaules par cet étrange pull-over écru, très traditionnel par ailleurs, sauf en haut ou il comportait un col rabattu (à la façon des cols marins), à larges mailles d’environ un centimètre.
Donc, un filet de poils en arête courait du haut de la nuque jusqu’à la naissance du dos, pour ensuite continuer jusqu’à je ne sais où mais en quantité moindre, me sembla-t-il. Je découvris après que cette jeune personne était accompagnée de ses parents, le père probablement réunionnais ou mauricien, la mère une méditerranéenne assez piquante.
Je n'ai pas arrêté de reluquer cette nuque pendant que je dégustais mon entrée, puis mon plat... Parfois quand elle gigotait un peu je pouvais apercevoir un petit peu de ses profils, celui de son visage avait un joli nez, celui de son torse, de troublantes formes.
Elle profita de l'intermède entre le plat et le "fromage ou dessert" pour descendre aux toilettes. J'ai eu conscience à ce moment-là que moi aussi j'avais envie, je me dirigeai donc à mon tour vers ces lieux une petite minute à sa suite.
Deux cabines ! Je tente d'ouvrir celle des hommes, mais elle est fermée et quelqu'un me répond à l'intérieur en grognant... Est-ce alors le réflexe, le destin, l'inconscience, allez savoir... qui me fit pousser la porte des femmes... Celle-ci n'était pas verrouillé, et voilà que l'espace d'un instant j'entraperçois ma mulâtresse en train de pisser.
Je referme vite fait, marmonne un mot d'excuse..., je bande comme un âne... j'essaie de me calmer et j'attends.
Le mec dans la cabine s'éternise, si bien que la fille sort avant lui. Nos regards se croisent. Je rougis comme une tomate.
- Je suis vraiment désolé pour tout à l'heure... balbutiais-je.
- Vous n'avez pas à être désolé, c'est moi qui aie oublié de fermer la porte... et puis bon, vous avez fait quoi ? Vous avez vu une fille en train de pisser, quelle affaire ?
- C'est vrai, j'aime bien la façon dont vous prenez la chose !
- Il parait que je suis un peu extravertie, parfois, j'aime bien qu'on me regarde, c'est peut-être pour ça que inconsciemment j'ai oublié de fermer la porte.
Oh ! La la, qu'est-ce qu'elle me raconte ? J'essaie d'en savoir plus :
- Vous n'auriez rien dit si je vous avais regardé plus longtemps ?
- Je ne sais pas... mais peut-être que je n'aurais rien dit !
- J'ai raté quelque chose alors ?
- Vous voudriez que j'essaie d'en faire encore quelques gouttes ?
- Chiche !
- Je ne sais pas si je pourrais, Mais dites-moi, et si on faisait le contraire ?
Le contraire de quoi ? J'ai peur d'avoir du mal à suivre.
- Ben, moi je vous regarde pisser, c'est coquin aussi ça ?
- Euh... oui....
- Et bien allez-y !
Et elle me fait signe d'entrer dans la cabine. Je dois être en train de rêver, ce n'est pas possible... Mais comme un zombi, je pénètre dans l'étroit local, elle me suit.
- Ben allez-y, sortez là votre bite !
Mon dieu, quel langage dans la bouche d'une aussi jolie jeune femme. Je libère mon sexe, il est tout raide, j'essaie de me concentrer pour pisser, pas moyen, mettez-vous à ma place !
- Alors, on n'y arrive pas !
- Ben non !
- Je vais vous donner un coup de main...
Et la voilà qui comme si on se connaissait depuis trois siècles, m'attrape le sexe et commence à me masturber ! Je suis tombé sur la reine des nymphos, ma parole !
- Hummm, elle est mignonne ta bite, je te la sucerais bien un petit peu, tu me laisses faire...
- Heu...
- Ben tourne toi, et rassure toi je ne vais pas te mordre.
Je me tourne, elle s'accroupit, et sans autre formalité elle me gobe la quéquette. La porte des hommes s'ouvre, je m'aperçois avec horreur que la nôtre n'est pas fermée ! Je vois le mec qui nous regarde et qui fait des yeux de hiboux en découvrant le spectacle
- Faut pas vous gêner ! Rouspète-t-il.
Je ne sais plus ou me foutre, j'espère qu'il va partir, qu'il ne va pas ameuter tous le quartier. Il finit effectivement par partir en grommelant quelque chose.... Du coup ma bite a pas mal ramollie...
- On ferme la porte ! Proposais-je
- Oui, maintenant on peut ! T'as vu, il nous a vu ! J'en suis toute excitée ! Si t'as une capote tu peux me prendre...
- Ben non, j'en ai toujours une dans mon portefeuille, mais c'est resté en haut dans ma veste...
- Tant pis, mais ça te dirais de me lécher...
- Oui, oui...
On se contorsionne pour changer de position, elle se met debout, descend son pantalon et sa culotte et j'ai sa chatte devant les yeux, une chatte très poilue avec un filet de poils qui remonte sans doute jusqu'au nombril.
- Allez, vas-y, je ne voudrais pas que me parents s'inquiètent....
Alors d'accord, on y va, je plonge dans cette touffe de poils à l'odeur prononcée, de mes doigts j'écarte les lèvres. Joli contraste entre sa peau couleur café et cet écrin rose vif. Puis, je donne de longs lapements de bas en haut, me délectant de cette curieuse saveur aigre douce, la belle commence à respirer bizarrement, je m'attaque alors au clitoris et effectue des mouvements plus petits mais plus rapides. Je la sens venir ! J'ai peur qu'elle ameute tout le restaurant. Heureusement elle semble savoir ce qu'elle fait et après un petit cri étouffé elle se reprend, puis semble tout d'un coup assommée.... Mais ça ne dure pas... Elle lorgne mon sexe dont la vigueur est revenue. On ne dit rien, un seul regard et on a compris : la voici de nouveau en train de me sucer. Je sens que je ne vais pas tenir longtemps... Je lui dis... Sa bouche lâche ma queue, à regret, semble-t-il, mais sa main la relaie, elle me branle, et quelques instants plus tard mon sperme allait maculer les murs de la cabine. On se regarde, on ne sait pas trop quoi se dire, j'ai envie de l'embraser tendrement...
...mais voilà qu'on frappe à la porte.
- Occupé ! Répond la belle
- Vous êtes combien là-dedans ? dit une voix
Ainsi donc l'affreux grognon est allé cafter aux gens su restaurant.
- On est deux ! Indique la coquine !
- Oui, ben c'est interdit ! Vous sortez maintenant !
- D'accord on sort !
On entend le type qui remonte l'escalier. On s'en sort bien sa protestation aura été très formelle.
J'ouvre, après avoir mis un peu d'ordre dans ma tenue, mais la fille ne me suit pas... je me retourne, la voici assise sur la cuvette :
- Ça m'a redonné envie de pisser cette affaire, tu veux regarder ?
Bien sûr que je veux voir ! Oh ! C'était un tout petit pipi mais qu'est-ce qu'il était beau, ce petit filet doré jaillissant de ce petit écrin rose entouré de jolis poils bruns...
Cette fois, il nous faut remonter, je n'ose pas lui proposer de nous revoir, j'attends un signe d'encouragement un déclic, quelque chose... rien.
- Allez, on ne se connaît plus ! Me dit-elle simplement en me faisant un mini bisou sur la joue !
Triste, je suis !
Je m'assois à ma place, où mon camembert qui sans doute las de m'attendre avait décidé de rompre l'ennui en se mettant à couler. Mon inconnue me présente de nouveau sa nuque. J'entends les brides de conversation :
- On commençait à s'inquiéter, tu n'es pas malade au moins ? Demande sa mère.
- Ben non, il y avait la queue, et la cabine n'arrivait pas à se libérer... et quand elle s'est ouverte, je vous le donne en mille, c'est un couple qui en est sorti !
- Ça alors !
- Il y avait même des traces de sperme sur le mur ! Ajoute-t-elle
- Il y a des gens quand même...
Enzo (novembre 2006)
(D'après de notes prises en avril 2002...)
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